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INTRODUCTION
L’entreprise est une organisation qui produit des biens et des services pour un marché.
Dans une entreprise industrielle, l’activité de production consiste à transformer des matières
premières ou des produits semi-finis en produits finis grâce à des moyens de production :
Capital, hommes, machines.
Elle est l'ensemble des activités qui participent à planifier, prévoir, et organiser
l'attribution des ressources (matérielles, financières, ou humaines) d'une entreprise afin
d'optimiser au maximum ses processus de valeur ajoutée. Ces processus ont pour but
d'optimiser les flux de produits allant des fournisseurs aux clients. Ils concernent le pilotage
des stocks et le pilotage de la production.
L'ensemble de ces activités doit être réalisé dans le respect des procédures établies
(implicitement ou explicitement) par l'entreprise et tenir compte à la fois de la qualité de ses
produits ou services, mais aussi de la sécurité de ses salariés ou de son environnement.
I. Historique :
Les méthodes de gestion de la production ont énormément évolué. Les méthodes
pionnières en la matière sont connues par le Taylorisme et le Fordisme.
Le taylorisme est une méthode de travail qui tire son nom de celui de l'ingénieur
américain Frederick Winslow Taylor (1856-1915). Elle repose sur une division du travail en
tâches simples et répétitives individuellement optimisées et sur le paiement des employés
au rendement (mesuré au nombre de pièces et avec l'aide du chronométrage). Taylor
rencontra une grande efficacité dans la sidérurgie et il formalisa sa méthode dans un livre
intitulé The Principles of Scientific Management (1911).
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Ce système ne doit pas être confondu avec le fordisme, procédé de travail à la chaîne
qu'Henry Ford fut l'un des premiers à mettre en œuvre, et dont le taylorisme ne constitue
qu'une composante.
1. Description :
Il convient toutefois de préciser que Taylor a permis aux ateliers d'être organisés pour une
moindre fatigue de l'ouvrier (la juste journée de travail). Il serait donc injuste d'assimiler
Taylor aux excès du taylorisme commis au cours de la crise de la fin des années 1930.*
2. Post-Taylorisme
On parle aussi souvent de post-taylorisme, c'est-à-dire une organisation de travail qui met
en œuvre diverses formes de participation des travailleurs aux décisions concernant la
production. Le but est de remédier aux dysfonctionnements liés au taylorisme (démotivation
des travailleurs, entre autres).
Rotation des postes : l'ouvrier occupe successivement différents postes de travail pour
éviter la routine et pour avoir une vision plus globale du processus de production.
Élargissement des tâches : les tâches sont moins fragmentées, moins pénibles, moins
répétitives.
Enrichissement des tâches : le travail s'étend à d'autres tâches tel que le réglage et
l'entretien des machines. Cela implique une responsabilisation du travailleur.
Charles Chaplin, dans le film les Temps modernes, tourne en dérision cette méthode de
travail qui laisse peu de place à l'être humain.
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Le toyotisme ou Ohnisme (du nom de Taïchi Ohno, ingénieur chez Toyota) est une
organisation du travail d'origine asiatique, qui s'impose comme un concurrent du taylorisme
et du fordisme depuis qu'il est appliqué en Europe et en Amérique.
1) Le principe des flux tendus, où l'aval de la production commande l'amont (c'est-à-dire que
l'entreprise a toujours les stocks juste nécessaires et assure donc sa production selon les
commandes, ce qui permet d'éviter des dépenses inutiles en achetant trop de stocks). Pour
cela, il faut une paix sociale assurée par une idée de "harmonie industrielle" dans l'économie
politique asienne de tradition confucéenne.
2) L'auto-activation de la production, ce qui a pour conséquence de rendre les machines et
les travailleurs plus qualifiés et plus polyvalents.
3) Le principe des cinq 0 c'est à dire:
0 défauts dans la production en renforçant les contrôles
0 pannes dans le processus de production
0 papiers donc la mise sur un réseau interne de toutes les suites des produits
0 stocks donc la mise en place des flux tendus, production en fonction de la demande
0 délai ou "Just in time" autre caractéristique de la production en fonction de la demande
4) Le principe de l'autonomation de la production: contraction d'autonomie et robotisation
1. Volume :
2. Délai :
Ils sont liés au cycle de production, à la nature des marchés, à la concurrence et au cycle
administratif. Les délais dépendent de compromis ou de concertation entre les services.
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Fournir au commercial des indications valables sur les délais qu’il serait possible de tenir
pour tel ordre client éventuel. S’efforcer pour les ordres reçus de respecter les délais
maximums promis aux clients par le département commercial.
3. Qualité :
Les services de la gestion de production doivent fournir aux services de fabrication, sans
erreur ni omission les informations nécessaires à l’exécution des ordres clients. Les produits
fabriqués doivent être conformes aux spécifications du besoin des clients. La qualité est
appréciée par référence à des normes externes ou internes. Les normes externes sont
définies par des organismes privés ou publics. Les normes internes sont définies par le
bureau d’étude qui fixe des standards ou des seuils de tolérances. La qualité touche de plus
en plus toute l’entreprise qui s’inscrit dans une démarche de TQC (Total Quality Control).
4. Coût :
Ils s’apprécient par références à des standards ou des devis qui dépendent de facteurs
techniques et du niveau d’activité des ateliers. La production ne fixe pas le prix de vente mais
le coût de revient. La gestion de la production doit expliquer les écarts entre les coûts
standard et préétablis.
5. Flexibilité :
Elle doit permettre une certaine adaptation de la demande en quantité et nature dans un
atelier flexible, par la production modulaire, la polyvalence, aménagement des horaires, la
formation, la gestion des emplois et des compétences.
Le bureau des études : Il conçoit les produits nouveaux et définit la liste complète des
composants entrant dans leur fabrication. Il s’appuie sur la CAO (Conception assistée par
ordinateur) pour l’élaboration des produits.
Le diagramme de Gantt.
Le graphique PERT
La programmation linéaire.
1. Automatisation :
2. Informatisation.
3. La flexibilité :
Il s’agit de définir la liste des articles entrant dans la fabrication d’un produit :
Composés (sous-ensembles)
Composants (articles entrant dans les composés).
Son code,
Son libellé,
Le(s) niveau(x) d’intervention,
Les quantités de composition.
3. La codification :
La plupart des entreprises manipulent des milliers d’articles, une identification sous forme
de code est alors indispensable. Ce système de codification doit alors répondre à 3 objectifs :
Etre sans ambiguïté : chaque article doit avoir une et une seule référence.
Etre homogène : même nombre de caractères
Etre capable d’accompagner l’évolution de l’entreprise dans le temps (augmentation du
nombre d’articles à gérer par exemple).
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Les systèmes séquentiels : le code est un nombre donné sans signification particulière de
façon chronologique ou aléatoire.
Les systèmes analytiques : où chaque partie du code permet de décrire les
caractéristiques de l’article.
Les codes mixtes : composés de parties significatives et de parties séquentielles.
Productions en continues : Tous les produits sont fabriqués suivant une même séquence
d’opérations, à travers une succession plus ou moins longue de postes.
Productions de type « processus » : Les flux de matières premières sont transformés sans
interruption au cours de diverses opérations reliées entre elles par des systèmes de conduite
ou de transport.
Productions discontinues : l’unité de fabrication est le lot. Dans un lot toutes les pièces
sont identiques.
Production par projet : l’unité de fabrication est le projet unique exemple un film, une
maison particulière …
Production sur stock : elle est nécessaire lorsque le délai de fabrication et de livraison est
supérieur au délai global accepté par le client.
Production sur commande : elle permet de réduire les risques financiers et commerciaux
et d’individualiser plus facilement le produit.
On peut distinguer :
A tout programme linéaire dit « Programme primal » il est possible d’associer un second «
programme dit Dual ». Le programme dual s’obtient à partir du programme primal en
respectant les principes suivants :
A chaque contrainte (inégalité) du primal est associée une variable duale positive ou nulle.
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A chaque variable du primal est associé une contrainte du dual construite selon des
principes.
La fonction objectif du dual s’obtient en faisant le produit du second membre de chaque
contrainte du primal avec la variable duale correspondante et en ajoutant les résultats
obtenus tout en changeant le sens de l’optimisation.
A tout programme linéaire dit « Programme primal » il est possible d’associer un second «
programme dit Dual ». Le programme dual s’obtient à partir du programme primal en
respectant les principes suivants :
A chaque contrainte (inégalité) du primal est associée une variable duale positive ou nulle.
A chaque variable du primal est associé une contrainte du dual construite selon des
principes précis :
o On fait le produit du coefficient de X (ou de y) dans chaque contrainte du primal avec la
variable dual correspondante et on ajoute les résultats obtenus.
o Le sens de l’inégalité est le sens contraire dans les contraintes du primal.
o Le second membre de l’inégalité est égal au coefficient de X (ou y) dans la fonction
objectif.
La fonction objectif du dual s’obtient en faisant le produit du second membre de chaque
contrainte du primal avec la variable duale correspondante et en ajoutant les résultats
obtenus tout en changeant le sens de l’optimisation.
Formalisation :
Soit un programme linéaire et son dual non vide, ils admettent tous les deux un optimum
fini.
Puisque :
U*AX* ≤ U*B
U*AX* ≥ fX*
Posons :
Nous sommes en présence d’un produit de deux facteurs, il est nécessaire que l’un des
facteurs soit nul pour que le produit le soit:
Si (Σ uj * aij - fi ) > 0 alors X*i = 0 : A l’optimum si une contrainte du dual n’est pas saturée,
la variable correspondante du primal est nulle.
o Z = AX* - B = Σ aij Xi - Bi
o Z–U=0
Si Ui* > 0 alors Σ aij x*i - bi = 0 : A l’optimum si une variable duale est positive la contrainte
correspondante du primal est saturée.
Si Σ aij x*i - bi > 0 alors Ui* = 0 : A l’optimum si une contrainte du primal n’est pas saturée
la variable correspondante du dual est nulle.
L’ordonnancement enchaîne des tâches préalablement défini par le bureau des méthodes.
Il a pour mission l’organisation de la fabrication. Et consiste à élaborer les plans de
production
Son rôle est de prévoir et d’affecter au moment voulu les moyens de production
nécessaires à la réalisation du plan de production.
Il assure donc l’adéquation entre les prévisions des commandes (la charge) et les moyens
de fabrication (la capacité).
Il choisit les moyens à mettre en œuvre (équipements, hommes et matières). Il détermine
la date de lancement.
Au sens strict, ordonnancer c’est établir des relations d’ordre de plusieurs natures entre
des événements de production, ce qui permet d’atteindre un certain optimum (objectif
préalablement défini). L’ordonnancement ne suivra pas la même démarche selon le type de
production.
Le P.E.R.T. est un outil permettant d’élaborer, mettre à jour et suivre un projet. Il est utilisé
pour des projets de construction, et couramment utilisé dans l’entreprise pour régler des
problèmes d’organisation, d’ordonnancement, de mise en place d’un système d’information,
ou modifier l’implantation du site,
Attirer l’attention des gestionnaires d’un projet et des responsables sur l’existence d’un
chemin critique et des opérations critiques,
Identifier les dérives intervenant au cours du projet par rapport à un planning établi, afin
que le responsable prenne les mesures appropriées pour faire respecter les délais
d’exécution.
L’étape est matérialisée par un cercle numéroté, la tâche A est concrétisée par un
vecteur : la flèche part d’une étape pour aboutir à une autre.
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A C D
1 3 4
2. Diagramme de GANTT :
Si la présentation du projet sous forme d’un réseau PERT est bien adaptée à la logique de
sa réalisation, il est souvent plus simple, pour en assurer le suivi d’adopter d’autres formes de
représentation graphique notamment le diagramme de GANTT. Ce type de diagramme
présente le projet sous forme proche d’un planning.
Le MRP est un concept de gestion de production développé aux USA dans les années 60
(1965). Au début le MRP signifiait (Materials Requirements Plannings).En suite la méthode à
évolué et signifie MRP2 (Manufactory Resources Plannings)
Elle est fondée sur une distinction fondamentale de deux types de besoins au sein de
l’entreprise :
Les besoins externes qui sont ceux des clients : commandes fermes, commandes estimées
par le service commercial. Ils sont formés par les commandes en produits finis et en pièces
de rechange. Pour ce type de besoins la prévision de consommation doit reposer sur une
bonne prévision de vente.
Les besoins internes qui sont induits par les besoins externes. Ils sont calculés grâce aux
nomenclatures de fabrication. Ils peuvent être calculés par la décomposition des produits
finis en sous ensembles pièces ou composantes, matières. Pour ce type de besoin la
prévision de consommation doit reposer sur un calcul.
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Le calcul des besoins est le moteur de la MRP. La MRP2 permet une gestion de production
du court terme au long terme. Il s’agit d’une méthode de simulation de l’activité industrielle.
En plus du calcul des besoins nets en matières premières et composants, MRP2 effectue une
planification des lancements tenant compte des capacités des ressources par période.
Un outil de planification à long terme, qui permet à partir des prévisions commerciales de
simuler l’adéquation entre la charge de travail et les capacités de production.
Un outil de calculs des besoins induits par le plan de production des produits finis, qui
découle lui-même des prévisions commerciales et du portefeuille des commandes, génère
grâce aux nomenclatures les besoins bruts en matières premières et composants à fabriquer
ou à acheter.
Ces besoins bruts deviennent des besoins nets en tenant compte des stocks et encours et
permettent de calculer grâce aux gammes, les charges du personnel et des moyens de
production.
b. Processus MRP
La première étape consiste à collecter les informations nécessaires à une gestion efficace :
Macro-données Techniques :
Macro-nomenclature
Macro-gamme
Macro-article
Macro-poste de charges
Données Techniques
Article
Nomenclature
Gamme
Poste de charge
Autres Données
Prévisions des ventes
Commandes clients fermes
Stocks disponibles
En-cours
Ordres de Fabrication et d'Achat
Suivi des encours de fabrication
Ordonnancement
Le JAT est une méthode qui ne vise à fabriquer que les pièces dont on a besoin au
moment ou on en a besoin.
L’objectif essentiel étant la réduction des stocks (Matières premières, En-cours, produits
finis) afin de diminuer les capitaux immobilisés et les risques d’invendus.
Exemple pour la mise en place d’une organisation de la production en JAT, on peut utiliser
la méthode du Kanban.
C’est un système de production qui fonctionne entre deux postes de travail et qui limite la
production du poste AMONT aux besoins du poste AVAL.
Cette méthode est surtout adaptée aux entreprises ayant une production répétitive et
relativement régulière. Un kanban est une fiche cartonnée que l’on fixe sur les bacs ou
conteneurs de pièces. Il en existe deux types :
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Zéro stock
Zéro défaut
Zéro papier
Zéro panne
Zéro délai
La gestion des flux est très évoluée. Dans la pratique, nous distinguons :
Flux poussés : Lorsque une étape de la production d'un produit est terminée, le produit
est 'poussé' vers l'étape suivante. C'est la disponibilité du produit venant de l'amont qui
déclenche l'étape suivante de fabrication. Cette méthode de production implique le stockage
des produits finis avant leur commercialisation. Par exemple, l'industrie sucrière n'est pas
maîtresse des périodes de récolte des betteraves qui par ailleurs consomment leur sucre une
fois récolté. Il faut donc les transformer au fur et à mesure de leur disponibilité et stocker le
sucre, sans se préoccuper des ventes.
Flux tirés : Le déclenchement d'une étape de fabrication d'un produit ne peut se faire que
s'il y a une demande par l'étape suivante.
Flux tendus : Le travail en flux tendu est équivalent au travail avec le minimum de stocks
et d'en-cours. Souvent employée dans le cas de flux tirés, l'expression est similaire à « mise
en ligne » et peut tout aussi bien s'appliquer aux flux poussés qu'aux flux tirés.
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La gestion des stocks est différente. Nous distinguons en général trois méthodes de
gestion de stocks :
3. La méthode OPT :
Exemple : si une machine en amont a une capacité de 1000 unités à l’heure et une
machine en AVAL de 800 unités, la capacité réelle de l’ensemble n’est que de 800 unités, la
capacité réelle de l’ensemble n’est que de 800 unités. En effet il ne sert à rien pour la
machine amont de produire plus car cela ne ferait qu’accroître les stocks.
Cette méthode vise à rationaliser la gestion des ateliers. On admet qu’un atelier est
flexible s’il est capable de s’adapter dans un temps restreint, à une évolution plus ou moins
imprévue de son environnement.
Il s’agit d’un procédé de production automatisé, contrôlé par l’ordinateur, ceci pour une
grande variété de pièces et selon un planning préétabli.
Les objectifs à atteindre en matière de production sont les suivantes : flexibilité, réduction
des délais, réduction des coûts, qualité.
La qualité est devenue une préoccupation essentielle de l’entreprise mais aussi de ces
partenaires.
La qualité est l’ensemble des propriétés et des caractéristiques d’un produit ou d’un
service qui lui confèrent l’aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou implicites (norme
Nfx50-120 - ISO 8402).
b. Le système qualité :
c. La qualité totale :
L’ensemble des dispositions prises par tous les acteurs de l'entreprise pour satisfaire les
besoins de son marché : clients, personnel, actionnaires,... (Norme Nfx50-120 - ISO 8402).
Les principaux objectifs recherchés dans la mise en place d'un système Qualité :