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Champion d'échecs[modifier | modifier le code]

Carrière[modifier | modifier le code]


Aujourd'hui, le nom de Philidor reste davantage associé au jeu d'échecs. Très jeune, il fréquente
le Café de la Régence où il rencontre Jean-Jacques Rousseau. Dans Le Neveu de Rameau,
Denis Diderot donne une description de ce café : « Paris est l'endroit du monde, et le café de la
Régence est l'endroit de Paris où l'on joue le mieux à ce jeu ; c'est chez Rey que font assaut
Legal le profond, Philidor le subtil, le solide Mayot ».

Philidor montre une grande maîtrise dans la pratique (démonstration de jeu à l'aveugle) et se
montre très en avance sur la théorisation du jeu. Il surclasse rapidement le Sire de Legal,
meilleur joueur du Café de la Régence.

À Londres, il dispute un match en 1747 contre le Syrien Philippe Stamma fixé à Londres depuis
1742. Il le bat 8 à 2 et il est dès lors considéré comme le plus fort joueur du monde.

François-André Danican Philidor jouant en aveugle au Parsloe’s Chess Club de Londres, vers 1780.

Il retourne à Londres (1771-1773) où il fréquente le St. James Chess Club, gagnant sa vie en
faisant des parties d'exhibitions.

En 1783, il bat le fameux Turc mécanique[réf. insuffisante]3.

Vivant des pensions du roi et partisan d'une monarchie constitutionnelle, il s'exile en Angleterre
en 1792. Il est inscrit sur la liste des suspects et, malgré les efforts de sa femme et de son fils
aîné, restés en France, un passeport pour rentrer lui est refusé après Thermidor. Il meurt à son
domicile londonien et est inhumé à St. James de Picadilly (en)

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