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1 Second degré

c) (x + 1)2 = 9 équivaut à (x + 1)2 − 9 = 0, c’est-à-dire


1 Au fil des siècles (x + 1 − 3)(x + 1 + 3) = 0.
L’équation admet donc deux solutions : 2 et − 4.
Le problème peut actuellement se traduire par 5. a) Pour tout nombre réel x, − 2(x − 1) 2
< 0 donc
l’équation x2 + x = 45 . h(x) < 5.
b) Pour tout nombre réel x, 3(x − 4)2 > 0 donc f(x) > 5.

2 Bien démarrer
c) Pour tout nombre réel x, (x − 5)2 > 0 donc g(x) > −1.
6. a)
1. a) 5(x + 1)(3 − x) = 5(3x − x + 3 − x) = 5(−x + 2x + 3)
2 2
x – ∞ – 
1 3
+ ∞
= −5x2 + 10x + 15 2 2
b) 4(x − 5)2 = 4(x2 − 10x + 25) = 4x2 − 40x + 100 2x + 1 – 0 + +
c) (2x − 3)(2x + 3) + 9 = (2x)2 − 32 + 9 = 4x2 3 – 2x + + 0 –
(2x + 1) (3 – 2x) – 0 + 0 –
2. a) f(− 4) = −2 × (− 4)
2
− 4 × (− 4) + 6
= − 2 × 16 + 16 + 6 = − 10 b) On lit dans le tableau que l’ensemble des solutions
f(2) =
 − 2 × 22 − 4 × 2 + 6 de l'inéquation (2x + 1)(3 − 2x) < 0 est :
S
1 3
= − 8 − 8 + 6 = − 10
b) On note α l’abscisse du
  
– ∞ ; –  ∪  ; + ∞ .
2 2 
c) La calculatrice graphique permet de contrôler le
sommet S de la parabole.
signe de l’expression.
La droite d’équation x = α
est l’axe de symétrie de la
parabole. Les points de la
parabole d’abscisses − 4 et
2 ont la même ordonnée,
donc ils sont symétriques 1
par rapport à la droite 1
d’équation x = α. –1 O
– 4 + 2
Par conséquent α = = −1.
2 Fenêtre : − 2 < X < 2, pas 1 ; −10 < Y < 10, pas 1.
L’ordonnée du sommet est alors f(−1) = − 2 + 4 + 6 = 8.
3. 1) La hauteur du pont est 25 m et sa longueur est
80 m.
2) Le sommet de la parabole a pour coordonnées
3 Découvrir
(40 ; 25). 1  Déterminer l’équation d’une parabole
La forme canonique de f est donc f(x) = a(x − 40)2 + 25. 1. a) La fonction admet un maximum donc le coeffi-
1 cient a de x2 doit être négatif.
La condition f(0) = 0 donne a × 402 = −25, d’où a = –  .
64 b) f(0) = 0 et f(0) = c donc c = 0.
L’expression de f(x) est donc l’expression 2).
c) f(10) = 10 et f(10) = 100a + b donc 100a + 10b = 10,
4. a) x2 = 4 équivaut à x2 − 4 = 0, c’est-à-dire à ou encore b = 1 − 10a.
(x − 2)(x + 2) = 0. L’équation admet donc deux solu- d) D'après les résultats précédents, f(x) = ax2 + (1 − 10a)x.
tions : −2 et 2. 2. a), b), c) Voir fichier page12.ggb
b) (x − 2)2 = 0 équivaut à x − 2 = 0, donc l’équation d) Le sommet de la parabole semble être d’ordonnée
admet une unique solution : 2. 18 pour a = − 0,5 et a = − 0,02.

Chapitre 1    Second degré 5


Pour a = − 0,5, le poisson saute à 18 cm de haut, 3. a) −2(p − 1,5)(p − 3,5) = −2(p2 − 1,5p − 3,5p + 5,25)
puis attrape la mouche, ce qui ne correspond pas au = −2p2 + 10p − 10,5
problème. Pour a = − 0,02, le poisson attrape la b) A(p) > 10,5 équivaut à A(p) − 10,5 > 0, c’est-à-dire
mouche, puis atteint 18 cm de haut. Dans ce cas la à −2p2 + 10p − 10,5 > 0, puis −2(p− 1,5)(p − 3,5) > 0.
fonction f modélise bien le problème. c)
3. a) Si a = − 0,02, alors f(x) = − 0,02x2 + 1,2x. p 0 1,5 3,5 5
1 –2 – – –
b) Pour tout nombre réel x, –  (x − 30)2 < 0 donc
50 p – 1,5 – 0 + +
1
–  (x − 30)2 + 18 < 18, c’est-à-dire f(x) < 18. De plus, p – 3,5 – – 0 +
50
f(30) = 18, donc le poisson atteint bien 18 cm de haut. –2(p – 1,5)(p – 3,5) – 0 + 0 –
c) O et D sont les deux points d’ordonnée 0. d) A(p) > 10,5 lorsque le produit est positif ou nul,
f(x) = 0 équivaut à − 0,02x2 + 1,2x = 0, c’est-à-dire donc pour p ∈ [1,5 ; 3,5].
x(− 0,02x + 1,2) = 0. e) Pour que l’aire du parterre soit d’au moins 10,5 m2,
Cette équation admet deux solutions : 0 (abscisse du il faut donc que sa profondeur p soit comprise entre
point O) et 60 (abscisse du point D). 1,5 m et 3,5 m, et sa longueur doit être égale à 10 − 2p.
La longueur du saut est donc de 60 cm.
2  Signe d’un trinôme
1. a) 2p + L = 10 donc L = 10 − 2p.
4 Savoir-faire
b) p > 0 car c’est une longueur et 2 p < 10 car la bordure
2  a) L’altitude de départ est l’altitude pour x = 0.
fait 10 m. Donc p doit appartenir à l'intervalle [0 ; 5].
La forme développée f(x) = −12x2 + 24x + 6,75 donne
c) A(p) = L × p = p(10 − 2p) = − 2p2 + 10p
f(0) = 6,75. La fusée a donc été tirée d’une altitude de
2. a) 6,75 m.
b) L’altitude maximale est l’ordonnée du sommet de
la parabole.
D’après la forme canonique, les coordonnées du
75 75

sommet sont 1 ;   
4
et = 18,75.
4
L’altitude maximale est donc de 18,75 m.
c) La fusée retombe au sol lorsque f(x) = 0. La forme
factorisée permet d’affirmer que les solutions de cette
b) 1 et 4 ont la même image, 8, par A. D’après la symé- 9 1
équation sont et –  . C’est la valeur positive qui
trie de la parabole, cela signifie que le sommet de la 4 4
1+4 convient dans le problème, donc la fusée retombe à
parabole a pour abscisse =2,5 et pour ordonnée 2,25 m de son point de départ.
2
A(2,5) = 12,5.
c) et d) Fenêtre : 0 < X < 5, pas 1 ; 0 < Y < 12,5, pas 1.
3  a) Le coefficient de x2 dans la forme développée
est positif, donc la fonction admet un minimum.
b) D’après la forme canonique, ce minimum est atteint
pour x = −1 et il est égal à 9.
c) La forme développée donne f(0) = 11.
d) D’après la forme canonique, f(x) = 9 équivaut à
2(x + 1)2 = 0. Cette équation admet une solution
unique, x = −1.
e) Fenêtre : −6 < X < 4, pas 1 ; 0 < Y < 20, pas 1.

L’outil trace permet de conjecturer que la droite coupe


la courbe aux points d’abscisse 1,5 et 3,5, et donc que
A(p) = 10,5 pour p = 1,5 et p = 3,5.
e) On trouve bien avec la table de valeurs que
A(1,5) = 10,5 et A(3,5) = 10,5.
f) Graphiquement, on conjecture que A(p) > 10,5
pour p ∈ [1,5 ; 3,5].

6
5  1. a) Le discriminant est x –∞ 2 – 2   2 + 2 + ∞
Δ = 11 − 4 × (− 2) × (−  12) = 25.
2 f(x) + 0 – 0 +
Δ > 0 donc l’équation a deux solutions, b) D’après le tableau de signes, les solutions de
–11 – 5 –11 + 5
x1 = = 4 et x2 = = 1,5. l’inéquation x2 − 4x + 2 > 0 sont les nombres réels de
–4 –4
b) Le discriminant est Δ = 12 − 4 × 1 × 1= −3. l’ensemble ]− ∞ ; 2 − 2] ∪ [2 + 2 ; + ∞[.
Δ < 0 donc l’équation n’a pas de solution.
c) Le discriminant est Δ = (−4)2 − 4 × 4 × 1 = 0.
Δ = 0 donc l’équation a une solution unique,
(–4)
x0 = –  = 0,5.
8
2. a) 2x + 7x2 = 0 équivaut à x(2 + 7x) = 0.
2
L’équation a donc deux solutions, x1 = 0 et x2 = –  .
7
b) Pour tout nombre réel x , 2x2 > 0 donc 2x2 + 25 > 0.
L’équation n’a donc pas de solution. à l’écran de la calculatrice, la courbe représentative
3 de f semble bien être au dessus de l’axe des abscisses,
c) −3 + 4(x − 2)2 = 0 équivaut à (x − 2)2 = . sauf entre les racines du trinôme, environ égales à 0,6
4
L’équation a donc deux solutions qui sont telles que et 3,4.
3 3
x1 − 2 = et x2 − 2 = –  , c’est-à-dire,
2 2 10  a) Δ = (− 26)2 − 4 × 2 × 3 = 0. Le trinôme
3 3 2x2 − 2 6x + 3 admet donc une solution unique :
x1 = 2 + et x2 = 2 − .
2 2 26 6
= . Comme le coefficient de x² est positif, le
2×2 2
6  a) x2 − 49 = 0 équivaut à (x − 7)(x + 7) = 0. trinôme est positif pour tous les nombres réels, sauf
L’équation admet donc deux solutions : x1 = 7 et x2 = −7. 6
b) (x + 3)2 − (1 − 2x)2 = 0 équivaut à en où il s’annule. L’inéquation 2x2 − 26x + 3 < 0
2
[(x + 3) + (1 − 2x)] [(x + 3) − (1 − 2x)] = 0, c’est-à-dire 6
admet donc une solution unique : .
(−x + 4)(3x + 2) = 0. 2
2
L’équation admet deux solutions : x1 = 4 et x2 = –  .
3
c) 9x2 − 81 = 0 équivaut à x2 = 9. L’équation admet deux
solutions : x1 = −3 et x2 = 3.

7  a) Par lecture graphique, on conjecture deux


solutions : −5 et 3. Le discriminant est Δ = 64.
Δ > 0, donc l’équation a deux solutions :
2–8 2+8 b) Δ = 62 − 4 × (− 9) × (−1) = 0. Le trinôme admet une
x1 = = 3 et x2 = = –5.
–2 –2
–6 1
b) Par lecture graphique, on conjecture deux solution unique : =  .
–18 3
solutions : −2 ,5 et 0.
Comme le coefficient de x² est négatif, le trinôme est
7x + 3x2 = 0 équivaut à x(7 + 3x) = 0.
1
7 négatif pour tous les nombres réels, sauf en où il est
L’équation admet deux solutions : x1 = 0 et x2 = –  . 3
3
nul. L’inéquation −9x2 + 6x − 1 > 0 n’admet pas de
1−2,5 n’était qu’une valeur approchée de
solution.
7
la solution –  .
3 
9  a) Le discriminant est Δ = (−4)2 − 4 × 1 × 2 = 8.
Δ > 0 donc le trinôme a deux racines :
4 – 8 4 + 8
x1 = = 2 – 2 et x2 = = 2 + 2.
2 2
Le coefficient de x2 est positif, on peut donc établir le
tableau de signes de f(x).

Chapitre 1    Second degré 7


3 Le discriminant est Δ = 8, donc il y a deux racines
11  a) Les racines du polynôme x(3 − 5x) sont 0 et .
5 x1 = 10 + 102 et x2 = 10 − 102 .
Le coefficient de x2 est égal à −5, il est donc négatif. Le Le tableau de signes de B(x) sur [0 ; 50] est donc :
polynôme est donc strictement négatif à l’extérieur x 0 10 + 102 50
des racines. L’ensemble des solutions de l’inéquation
f(x) – 0 +
3
4 3
est alors ]− ∞ ; 0[ ∪  ; + ∞ .
5 Donc B(x) > 0 pour x dans l’intervalle ]0 + 102 ; 50[.
b) Les racines du polynôme x2 − 9 sont 3 et −3. Le Or 10 + 102 ≈ 24,142, et x représente des centaines
coefficient de x2 est positif. L’ensemble des solutions d’objets.
de l’inéquation x2 − 9 > 0 est donc ]− ∞ ; −3] ∪ [3 ; + ∞[. L’entreprise réalise donc un bénéfice lorsqu’elle
produit entre 2 415 et 5 000 objets.
12  a) –x2 + 2x + 1 < 0
–2 – 8 18  On souhaite trouver x tel que g(x) > 200, ce qui
b) Δ = 8, donc x1 = = 1 + 2 et
–2 1 2
–2 + 8 donne l’inéquation –  x + x > 200, qui équivaut à
x2 = = 1 − 2. 1 600
–2 1 2
Le coefficient de x2 étant négatif, le trinôme est négatif –  x + x − 200 > 0.
1 600
à l’extérieur des racines. L’ensemble des solutions de Le discriminant de cette inéquation est :
l’inéquation –x2 + 2x + 1 < 0 est donc : 1 1
]− ∞ ; 1 − 2[ ∪ ]1+ 2 ; + ∞[. Δ = 1− 4 × 200 × = .
1 600 2
1 2
Le trinôme –  x + x − 200 admet donc deux
1 600
5 Résoudre des problèmes racines : x1 = 800 + 4002 et x2 = 800 − 4002. Il est
donc positif ou nul pour tous les nombres réels de
14  x désigne la largeur de la bordure ajoutée. Les l’intervalle [800 − 4002 ; 800 + 4002].
nouveaux sets ont pour dimensions 24 + 2x et 36 + 2x. Or, 800 − 4002 ≈ 243,31. Le drapeau doit être
On cherche un nombre positif x tel que : planté à au moins 243,31 m de la mer.
(24 + 2x)(36 + 2x)= 2(24 × 36). En développant et ordon- 20  Avant l’instruction Afficher x, y, on ajoute
nant, cette équation équivaut à 4x2 + 120x − 864=0.
l’instruction : Afficher « Deux solutions distinctes ».
Le discriminant est Δ = 1202 − 4 × 4 × (− 864) = 28 224.
Puis avant l’instruction Afficher x, on ajoute :
Comme Δ > 0, l’équation admet deux solutions :
Afficher « Une seule solution ».
– 120 – 168 – 120 + 168
x1 = = −36 et x2 = =6 .
8 8 21  Variables : a, b, c, d, x, y sont des nombres réels.
Comme la solution doit être un nombre positif, seule Entrées : Saisir a, b, c avec a ≠ 0
la valeur 6 convient. La largeur de la bordure est donc Traitement Affecter à d la valeur b2 − 4ac
de 6 cm. et sortie : Si d > 0 alors
–b + d
15  x représente la distance à droite de la piscine. Les Affecter à x la valeur
2a
dimensions de la terrasse sont donc 4 + 2x et 8 + 3x. –b – d
En exprimant l’aire de la terrasse en fonction de x on Affecter à y la valeur
2a
obtient l’équation (4 + 2x)(8 + 3x) = 92,16. Si a > 0 alors
Elle équivaut à 6x2 + 28x − 60,16 = 0. Afficher « L’ensemble des solutions est
Δ = 282 + 4 × 6 × 60,16 = 2 227,84 ]− ∞ ; y[ ∪ ]x ; + ∞[. »
Comme Δ > 0, cette équation admet deux solutions : Sinon
– 28 – 47,2 75,2 Afficher « L’ensemble des solutions est
x1 = = –  , donc x1 ≈ – 6 ,27,
12 12 ]x ; y[. »
– 28 + 47,2 Fin Si
et x2 = = 1,6 .
12 Fin Si
Dans le contexte du problème, seule la solution positive Si d = 0 alors
convient. La distance à droite de la piscine est donc b
Affecter à x la valeur – 
1,6 m. 2a
Si a > 0 alors
17  Pour étudier le signe de B(x), on cherche les Afficher « L’ensemble des solutions est
racines de 0,1x2 − 2x − 10. ]− ∞ ; y[ ∪ ]x ; + ∞[. »

8
Sinon
23  1. a) Pour x centaines de DVDs vendus, le revenu
Afficher « Pas de solution. »
Fin Si est 30 × x × 100 = 3 000x, c’est-à-dire 3x milliers d’euros.
Fin Si Le bénéfice est donc, en milliers d’euros :
Si d < 0 alors B(x) = 3x − C(x) = 3x − (− 0,06x2 + 1,8x + 1,26)
Si a > 0 alors = 0,06x2 + 1,2x − 1,26.
Afficher « Tout réel est solution. » b) La société est à l’équilibre, donc B(x) = 0, ce qui
Sinon équivaut à 0,06x2 + 1,2x − 1,26 = 0. Cette équation a
Afficher « Pas de solution. » pour discriminant Δ = 1,742 4 = 1,322, elle admet donc
Fin Si deux solutions :
Fin Si – 1,2 – 1,32 – 1,2 + 1,32
x1 = = −21 et x2 = = 1.
2 × 0,06 2 × 0,06
Seule la solution positive convient dans le contexte du

6
problème. La société produit donc 100 DVDs.
Travaux pratiques 2. a) Un millier d’euros dépensé en publicité fait
vendre 50 DVDs supplémentaires, donc engendre
22  1. a) Le nouveau carré, de côté x + 5, est 50 × 30 = 1 500 euros de recettes supplémentaires.
composé d’un carré d’aire x2, de deux rectangles Cela couvre donc les 1 000 euros de publicité.
d’aire 5x et d’un carré d’aire 25. On a donc (x + 5)2 = b) Si deux milliers d’euros sont investis, le bénéfice est
x2 + 10x + 25, c’est à dire diminué de deux milliers d’euros, donc :
x2 + 10x = (x + 5)2 − 25. B2(x) = 0,06x2 + 1,2x − 1,26 − 2 = 0,06x2 + 1,2x − 3,26.
La condition x2 + 10x = 39 équivaut donc à
c) L’équilibre est réalisé pour 0,06x2 + 1,2x − 3,26 = 0.
(x + 5)2 − 25 = 39, c’est-à-dire (x + 5)2 − 64 =0.
Seule la solution positive convient dans le
b) Cette équation équivaut à (x + 5 − 8)(x + 5 + 8) = 0
problème, soit x1 ≈ 2,423. L’équilibre est donc réalisé
qui admet deux solutions, 3 et −13. x est une longueur
pour 243 DVDs vendus.
et doit alors être positif. On trouve donc x = 3.
3. a) Si a milliers d’euros sont investis, alors le bénéfice
c) Al-Khwarizmi trouve pour solution unique la valeur 3.
devient Ba(x) = 0,06x2 + 1,2x − 1,26 − a.
b b 2 b 2
2. b = 10 
2
= 5   
2
= 25   
2
+ c = 25 + 39 = 64 b) Le seuil de rentabilité est la solution positive de
b l’équation.
b 2
  2  + b − 2 = 64 − 5= 3 Or,
–50a + 363 – 103
3
< 0, donc cette valeur
3. On complète les deux lignes :
ne convient pas.
Affecter à x la valeur x + c.
b Par contre, comme 363 > 103, alors
Affecter à x la valeur x − . 50a + 363 – 103
2 > 0, pour toute valeur de a posi-
4. a) Δ = 256. L’équation admet deux solutions : x1 = −13 3
et x2 = 3. La solution négative n’est pas trouvée par la tive. Le seuil de rentabilité est donc
méthode précédente, c’est normal puisque les nom- 50a + 363 – 103
.
bres négatifs n'étaient pas utilisés par Al-Khwarizmi. 3
b) Pour résoudre x2 + bx = c par la méthode du discri- c) Si pour chaque millier d’euros investis, on vend
minant, il suffit de remplacer a par 1 et c par –c dans 0,5 centaine de DVDs en plus, partant de l’équilibre,
les formules. On trouve alors Δ = b2 +4c. Comme c qui est la vente d’une centaine de DVDs, l’entreprise
est positif, Δ > 0. Il y a donc toujours au moins une devrait réaliser la vente de 1 + 0,5a centaines de DVDs.
solution. d) On compare les deux fonctions s et v, avec
La solution la plus grande est : 50a + 363 – 103
s(a)= et v(a) = 1 + 0,5a.


4 b + c
2

–b + Δ b b2 + 4c b 4 3
= –  + = –  + On constate que s(a) > v(a) pour 1 < a < 35.
2 2 2 2 2
b b 2+c 4. Il faut donc investir au moins 36 milliers d’euros pour
2 
= –  +  
2
b 2
.
b
que l’augmentation des ventes permette de compen-
ser l’augmentation des coûts. Il serait alors vendu au

Comme   + c > , cette solution est positive, et
2 2
c’est bien celle obtenue par la formule du programme
moins 1 700 DVDs car v(36) = 17. Cette augmentation
n’est sans doute pas réaliste pour l’entreprise. Cette
de la question 2. offre n’a donc aucun intérêt pour l’entreprise.

Chapitre 1    Second degré 9


b 4
7 Pour s’entraîner
33  α = – 
2a
=

1
2
= 4 et

1
24  a) 3x2 + x − 2 ; a = 3 ; b = 1 ; c = − 2. β = f(α) = f(4)= × 42 − 4 × 4 + 1= −7.
2
b) − 4x2 + 5 ; a = − 4 ; b = 0 ; c = 5. 1
Donc f(x)= (x − 4)2 − 7.
c) – x2 +3x ; a = −1 ; b = 3 ; c = 0. 2
d) x2 + 2x − 3 ; a = 1 ; b = 2 ; c = − 3. 34  a) f(x) = 13 équivaut à 2x2 + 12x + 13 = 13,
c’est-à-dire 2x2 + 12x = 0.
25  a) a = −6  b) a = −10  c) a = 1  d) a = 3
En factorisant, cette équation équivaut à 2x(x + 6) = 0,
26  La forme canonique est a(x − α)2 + β avec donc il y a deux solutions : 0 et − 6.
b 12 b) Les points d’abscisses 0 et − 6 sont symétriques par
α = –  = = 3. L’expression d) est la seule qui puisse
2a 4 rapport à l’axe de symétrie de la parabole, car ils ont
convenir. la même ordonnée. Par conséquent le sommet de la
27  On prend le symétrique B du point A par rapport 0–6
parabole a pour abscisse = −3, et pour ordonnée
2
à l’axe de la parabole. f(−3) = −5.
a) L’axe a pour équation x = 2, donc B a pour coordon- c) La forme canonique de f est donc 2(x + 3)2 −5.
nées (−3 ; −2).
b) L’axe a pour équation x = −2, donc B a pour 35  a) On obtient les tableaux de valeurs ci-dessous.
coordonnées (−8 ; 5). x f(x) x f(x) x f(x)
c) L’axe a pour équation x = 1,5, donc B a pour − 5 − 104 − 1 − 8 3 − 8
coordonnées (6 ; 4). − 4 − 71 0 1 4 − 23
28  a) Le coefficient de x2 est négatif, donc f admet − 3 − 44 1 4 5 − 44
− 2 − 23 2 1
un maximum en −3, qui est égal à −1.
b) Le coefficient de x2 est positif, donc g admet un b) Les points d’abscisses −2 et 4 ont la même ordon-
–2 + 4
minimum en 1, qui est égal à 4. née, donc le sommet a pour abscisse = 1 et
2
c) Le coefficient de x2 est positif, donc h admet un pour ordonnée f(1) = 4.
minimum en 0, qui est égal à –3. c) La forme canonique de f est −3(x− 1)2 + 4.
d) Le coefficient de x2 est négatif, donc k admet un
maximum en 1, qui est égal à 2. 36  a)

29  a) 2x2 + 4x − 3 b) x2 + x −6
c) −3x − 3x + 6
2
d) 3x2 − 6x + 5
1 2 1 1 1 1 3
30  a)
2 
x +x+
4 
− = x2 + x −
2 2 2 8
L’expression est du second degré.
b) x2 − (x2 + 2x + 1) = −2x − 1
L’expression n’est pas du second degré. Fenêtre : − 5 < X < 5, pas 1 ; –4 < Y < 10, pas 1.
3 2 3 2 b) Le sommet de la parabole semble avoir pour
c) x2 − x + x − = x2 − 3
2 3 3 3  
coordonnées ; 0 .
2 32
L’expression est du second degré.
2 2 2 4
La forme canonique serait donc 4 x − .
2  
d) x2 −  
5
= x − L’expression est du second degré.
25 En développant, on obtient 4 x −
32
 
= 4 x2 − 3x +
9
 
2 4
31  Les formes canoniques permettent de connaître = 4x2 − 12x + 9. On retrouve bien l'expression de f(x).
les coordonnées du sommet de chaque courbe repré-
37  Le sommet de la parabole a pour coordonnées
sentative. Celle de f est tracée en vert, celle de g est
(−1 ; −6). La forme canonique de f est donc du type
tracée en bleu et celle de h est tracée en rouge.
f(x) = a(x + 1)2 − 6. Alors f(0) = a − 6. Or on lit f(0) = −3,
32  On calcule la valeur de l’expression pour x = 4 : donc a − 6 = −3, d’où a = 3. Par conséquent la forme
− 42 + 8 × 4 − 15 = 1. Le terme manquant est donc +1. canonique de f est f(x)= 3(x + 1)2 − 6.

10
c) Les deux jets se croisent pour x positif tel que
38  f(−3) = 0 donc, dans ce cas, la forme canonique
−0,4x2 + 16 = −0,14x2 + 14.
est la même que la forme factorisée. 2
Cette équation équivaut à 0,26x2 = 2, donc x2 = .
0,26
2 168
39  Le sommet a pour coordonnées (3 ; 1), les
expressions b) et d) ne conviennent pas.
La hauteur est donc −0,4 
0,26 2
+ 16 =
13
, ce qui fait
environ 12,9 dm.
Le sommet est un maximum, donc le coefficient a est
négatif. C’est l’expression c) qui convient. 44  a) m n'est pas solution de l'équation, car
0 + 0 + 1 = 1.
40  Le sommet a pour coordonnées (−2 ; 1) donc b) m est solution de l'équation, car −3 + 2 + 1 = 0.
f(x) = a(x + 2)2 + 1. c) m n'est pas solution de l'équation, car (−1 + 1)2 − 1 = −1.
D’autre part f(0) = 9, donc 4a + 1 = 9, d’où a = 2. d) m est solution de l'équation, car 22 − 5 × 2 + 6 = 0.
La forme canonique de f est f(x) = 2(x + 2)2 + 1.
45  1. Δ > 0   2. Δ < 0   3. Δ = 0   4. Δ < 0
41  a) Le sommet de la parabole a pour coordon-
nées (5 ; − 3) et a > 0 . 46  a) L’équation a deux solutions, donc Δ > 0.
b) L’équation n’a pas de solution, donc Δ < 0.
x – ∞ 5 + ∞
c) L’équation a une seule solution, donc Δ = 0.
d) L’équation a deux solutions, donc Δ > 0.
f(x)
–3 47  a) Δ = 1 ; x1 = −2,5 ; x2 = −2.
b) Le sommet de la parabole a pour coordonnées (−1 ; 2) 1
b) Δ = 25 ; x1 = −2 ; x2 = .
et a < 0. 2
x – ∞ –1 + ∞ 48  a) Le discriminant est Δ = 12 − 4 × 3 × (−2) = 25.
2 Δ >0 donc l’équation a deux solutions :
f(x) – 1 – 5 – 1 + 5 2
t1 = = −1 et t2 = = .
6 6 3
c) Le sommet de la parabole a pour coordonnées (4 ; 1) b) Le discriminant est Δ = (−28)2 − 4 × 4 × 49 = 0.
et a < 0. Δ = 0 donc l’équation a une solution unique :
(–28)
x – ∞ 4 + ∞ x0 = –  =3,5.
8
1
f(x) 49  a) −a2 + 6a − 14 =0 ; Δ = −20, Δ < 0 donc l’équa-
tion n’a pas de solution.
10
b) Δ =0 donc l’équation a une solution : x0 = = 5.
42  a) f(x) = 0 équivaut à 2,2x − 0,2x2 = 0. 25
En factorisant on obtient 2x(1,1 − 0,1x) = 0. Cette équa- 50  a) Δ =289, l’équation a deux solutions :
tion a deux solutions : x = 0 et x = 11. La largeur de 13 – 17 13 + 17
l’arche au sol est donc de 11 m. x1 = = −0,2 et x2 = = 1,5.
20 20
b) Le sommet de l’arche est à la verticale du milieu des b) Δ = −3. L’équation n’a pas de solution.
deux extrémités, donc à x = 5,5.
f(5,5) = 6,05, donc la hauteur est de 6,05 m. 51  a) Δ =12. L'équation a deux solutions :
La forme canonique de f est f(x) = −0,2(x − 5,5)2 + 6,05. 2 – 12 2 + 12
x1 = = 1 − 3 et x2 = = 1 + 3.
2 2
43  a) Les sommets des paraboles se trouvent sur 1 8
b) L’équation équivaut à x2 + = 0. Elle n’a donc
l’axe des ordonnées, donc le nombre α de la forme 2 3
pas de solution.
canonique est nul. Les expressions de ces fonctions
sont donc bien de la forme a x2 + β. 52  a) L'équation
b) Pour le jet sortant à 16 dm du sol et touchant le sol équivaut à
à 5 dm, on a β = 16 et a × 52 + β = 0, donc a = −0,4. 2x2 + 2x − 4 = 0.
La forme canonique est donc −0,4x2 + 16. Le discriminant est
Pour le jet sortant à 14 dm du sol et touchant le sol à Δ = 36, donc l'équa-
10 dm, on a β = 14 et a × 102 + β =0, donc a = −0,14. tion a deux solutions :
La forme canonique est donc −0,14x2 + 14. x1 = −2 et x2 = 1.

Chapitre 1    Second degré 11


La représentation graphique permet de vérifier les d) e)
solutions. 1 1
Fenêtre : –10 < X < 10, pas 1 ; −10 < Y < 10, pas 1. O O
–1 –1
b) Le discriminant de
l'équation
33
8x2 + 4x + = 0 est
2
Δ =−512. Δ < 0 donc f) Comme le sommet n’est pas sur l’axe des abscisses, si
l’équation n’a pas de la courbe coupe une fois cet axe, elle le coupe aussi une
solution. seconde fois. On ne peut pas avoir Δ = 0, car le point
Le graphique permet d’intersection unique serait le sommet de la courbe.
de vérifier qu’il n ‘y a pas de solution.
Fenêtre : –4 < X < 4, pas 1 ; –10 < Y < 30, pas 5. 57  a) équation (1) : Δ = 589 ; x1 = 13 – 589
14
13 + 589
53  a) Fenêtre : et x2 = .
14
– 5 < X < 5, pas 1 ; 7 – 3 073
–2 < Y < 4, pas 1. équation (2) : Δ =3 073 ; x1 =
42
L’équation semble 7 + 3 073
et x2 = .
avoir deux solutions, 42
de valeurs approchées équation (3) : Δ = −3 ; pas de solution.
−1 et 0,5. –2 – 29
équation (4) : Δ = 116 ; x1 =
b) Δ = 1,75, les deux solutions sont : 5
–2 + 29
–0,5 + 1,75 –0,5 – 1,75 et x2 = .
x1 = et x2 = . 5
2 2
b) équation (1) : ac = −105 ; équation (2) : ac = −756 ;
Donc x1 ≈ 0,41 et x2 ≈ −0,91, ce qui est proche des
équation (3) : ac = 7 ; équation (4) : ac = −25.
valeurs lues sur le graphique.
Il semble qu’il suffise que ac < 0 pour que l’équation
ait deux solutions.
54  a) – x2 + 6x − 14 =0, Δ = −20, l’équation n’a donc
pas de solution. 58  La dimension x doit être telle que x(x + 2,5) = 114,
b) –x2 + 6x − 14 = −6 équivaut à – x2 + 6x − 8 = 0, Δ = 4.
ce qui équivaut à x2 + 2,5x − 114 = 0.
L’équation a donc deux solutions : x1 = 4 et x2 = 2.
Δ = 462,25, l’équation a donc deux solutions : x1 = −12
c) –x2 + 6x − 14 = −10 équivaut à – x2 + 6x − 4 = 0, Δ = 20.
et x2 = 9.
L’équation a donc deux solutions :
Dans le contexte du problème, seule la solution posi-
x1 = 3 − 5 et x2= −3 + 5.
tive convient. Donc il faut choisir x = 9 m.
55  a) f(x) = g(x) équivaut à 3x2 + 3x − 10 = 2x2 − 2x + 4,
59  a) Le ballon retombe lorsque f(x) = 0, avec x >0.
c'est-à-dire x2 + 5x − 14 = 0.
x2 x
Δ = 81, l’équation a deux solutions : x1 = −7 et x2 = 2. – 
32 
+ x = 0 équivaut à x – 
32 
+ 1 = 0.
b) Les deux courbes se coupent en un premier point Seule la solution non nulle peut convenir, donc x = 32.
d’abscisse −7 et d’ordonnée f(−7) = g(−7) = 116, et en un Le ballon retombe à 32 m du gardien.
second point d’abscisse 2 et d’ordonnée f(2) = g(2) = 8. b) Le sommet de la parabole est atteint pour x = 16.
Or f(16) = 8, le ballon atteint donc 8 m de haut.
56  
60  a) CD = AB = 1
a) b) FC = BC − BF = x −1 car BF = AB = 1.
1 AB FC
b) On sait que = . En remplaçant par les expres-
BC CD
O1 1 x–1
11 sions en fonction de x, cela équivaut à : = .
x 1
O c) Par produit en croix, on obtient x(x − 1) = 1 (pour
x > 0). Cette équation équivaut à x2 − x − 1 = 0.
c) Le sommet est sur l’axe des abscisses, donc f(x) = 0 d) Δ = 5, cette équation a donc deux solutions :
admet au moins une solution. On ne peut pas avoir 1 – 5 1 + 5
x1 = et x2 = .
Δ < 0. 2 2

12
Seule la solution positive convient dans le contexte b) Si f avait une forme factorisée, l’équation f(x) = 0
du problème, ainsi ABCD est un rectangle d’or lorsque aurait au moins une solution, ce qui n’est pas le cas.
1 + 5
x= . 69  a)
2
f g
61  Après les deux années, le montant sur le compte
t 1+t

est 20 807,5 e,donc20 000× 1 +
100
× 1+100 
= 20 807,5.
t
En posant T = , l’équation devient :
100
20 000 (1 + T) (1,01 + T) = 20 807,5.
En développant puis en simplifiant par 100 :
200T 2 + 402T − 6,075 = 0.
Δ = 166 464. L’équation admet donc deux solutions : f semble avoir deux racines : −3 et 2.
1,5 202,5 g semble avoir une racine unique : 2,5.
T1 = et T2 = –  . b) On prend pour a le coefficient de x2.
100 100
Le taux de rémunération étant positif, seul T1 convient 2(x + 3)(x − 2) = 2(x2 + x − 6) = 2x2 + 2x − 12 = f(x)
et on trouve t = 1,5. − 8(x − 2,5)2 = − 8(x2 − 5x + 6,25) = −8x2 + 40x − 50 = g(x)

62  Proposition b) car la fonction s’annule en −1 et 70  a) 2x − 6x2 = 2x(1 − 3x)


en 3, et le coefficient de x est négatif.
2 b) 18 − 2x2 = 2(9 − x2) = 2(3 − x)(3 + x)
c) 4x2 − 20x + 25 = (2x − 5)2
63  La courbe C1 correspond à f4. d) x2 − 1 + x(x + 1) =
 (x − 1)(x + 1) + x(x + 1)
La courbe C2 correspond à f1. = (x + 1)[(x − 1) + x] = (x + 1)(2x − 1)
La courbe C3 correspond à f3.
1
La courbe C4 correspond à f2. 71  a) Δ = 16, l’expression admet deux racines, –  et 1.
1 3
64  a) 3(x − 2)2 + 1 > 0 pour tout nombre réel x. Donc −3x2 + 2x + 1 = −3 x + 
3 
(x − 1).
b) − (x − 1)2 – 5 < 0 pour tout nombre réel x. b) Δ = −32, l’expression n’admet pas de racine, donc
1 ne se factorise pas.
c) (x − 5)2 > 0 pour tout nombre réel x.
3 1 2 1 1
d) − 2(x + 5)2 − 1 < 0 pour tout nombre réel x. 72  a) x − x – 1 a pour discriminant Δ = .
16 2 2
65  a) L’expression admet deux racines, 4 + 42 et 4 − 42.
1 1 1
Donc x2 − x – 1 = (x – 4 − 42)(x − 4 + 42).
x – ∞ 2 3 + ∞ 16 2 16
x2 – 5x + 6 + 0 – 0 + b) Δ = 0,062 5, l’équation a deux racines −1 et −2 et se
b) factorise en 0,25 (t + 1)(t + 2).

x – ∞ –4 1 + ∞ 73  a) Un produit est nul si, et seulement si, l’un des
x2 + 3x – 4 + 0 – 0 + facteurs est nul.
Les solutions de l’équation sont donc les solutions des
66  a) − 4x2 − 1 est toujours strictement négatif car équations du premier degré 2x + 1 = 0 et x − 2 = 0,
inférieur ou égal à −1. Il n'y a pas de racine. 1
c’est-à-dire x1 = –  et x2 = 2.
b) − 4(x − 1)2 a pour racine 1, et l’expression est stricte- 2
ment négative pour x ≠ 1. b) Les coefficients de x sont positifs dans les deux
c) 2(x − 3)2 a pour racine 3, et l’expression est stricte- facteurs, le coefficient de x2 le sera donc aussi dans la
ment positive pour x ≠ 3. forme développée. De plus, on sait que le trinôme est
du signe de ce coefficient, sauf entre les racines.
67  f s’annule pour x = −1 et x = −3. f(x) est donc de la On en déduit le tableau de signes ci-dessous.
forme a(x + 1)(x + 3). De plus f(−2) = −2, il faut donc que
1
a(−2 + 1)(−2 + 3) = −2, ce qui donne a = 2. x – ∞ –  2 + ∞
2
Donc f(x) = 2(x + 1)(x + 3).
f(x) + 0 – 0 +
68  a) Le sommet a pour coordonnées (2 ; −1) et 74  a) Le coefficient de x2 est −3.
f(0) = −2, donc f(x) = a(x − 2)2 − 1 avec f(0) = −2.
1 1 x – ∞ –2 7 + ∞
Alors 4a − 1 = −2, donc a = –  et f(x) = –  (x − 2)2 − 1. –3(x + 2)(x – 7) – 0 + 0 –
4 4

Chapitre 1    Second degré 13


b) Le coefficient de x2 est −5. Les solutions de l’inéquation (x − 3)(x + 1) > 0 sont tous
x – ∞ –8 1 + ∞ les nombres réels de l’ensemble ]− ∞ ; −1[ ∪ ]3 ; + ∞[.
5(1 – x)(x + 8) – 0 + 0 – b) Δ = 1, le trinôme admet deux racines : 3 et 4.
c) Le coefficient de x est 4.
2 De plus, le coefficient de t 2 est positif.
x – ∞ –2 11 + ∞ Les solutions de l’inéquation t 2 − 7t + 12 > 0 sont tous
4(2 – x)(11 – x) + 0 – 0 + les nombres réels de l’ensemble ]− ∞ ; 3[ ∪ ]4 ; + ∞[.
c) Δ = 25, le trinôme admet deux racines : 1 et 6.
1
d) Le coefficient de x2 est . De plus, le coefficient de x2 est négatif.
3
3 1 Les solutions de l’inéquation − x2 + 7x – 6 > 0 sont tous
x – ∞ –  + ∞ les nombres réels de l’ensemble [1 ; 6 ].
4 2
1 1 3 d) Δ = − 11 et a = 3. L’expression est toujours positive,
3  
x–
2 
x+
4  + 0 – 0 + donc l’inéquation n’a pas de solution.

79  a) Le discriminant de l'équation −2a2 + 13a – 15 > 0


75  a) Δ = − 92. Le trinôme est toujours négatif car 3
est Δ = 49. Le trinôme a deux racines : et 5. De plus, le
a = −1. 2
coefficient de a2 est négatif.
b) Δ = 8,65. Le trinôme admet deux racines : Les solutions de l’inéquation −2a2 + 13a > 15 sont tous
3
t1 =
–1,5 – 8,65
2
et t2 =
–1,5 + 8,65
2
. 4
les nombres réels de l’ensemble    ; 5 .
2 3
De plus, le coefficient de t  est positif.
2
b) x2 − 1,42 < 0. Le trinôme a deux racines : 1,42 et
−1,42. De plus, le coefficient de x2 est positif.
t – ∞ t1     t2 + ∞ Les solutions de l’inéquation x2 + 2,1 < 3,52 sont tous
t2 + 1,5t – 1,6 + 0 – 0 + les nombres réels de l’ensemble [−1,42 ; 1,42].
c) 10x2 + 2x + 0,1 > 0. Δ = 0, le trinôme a une
8 racine : 0,1. De plus, le coefficient de x2 est positif.
76  a) Δ = 225. Le trinôme a deux racines : –  et 1.
7 Les solutions sont tous les nombres réels sauf 0,1.
De plus, le coefficient de x2 est positif.
1 13
8 d) t2 − t + < 0. Δ = −3. Le trinôme est toujours
y – ∞ –  1 + ∞ 2 16
7 strictement positif, donc l’inéquation n’a pas de
7y2 – y – 8 + 0 – 0 +
solution.
b) Δ = 18. Le trinôme a deux racines : −22 et 2.
De plus, le coefficient de x2 est positif. 80  a) f(x) < 0. La forme factorisée donne les deux
u – ∞ –22 2 + ∞ racines 4 et –5 et le coefficient a = 3.
u2 + u2 – 4 + 0 – 0 + L’ensemble des solutions est [– 5 ; 4].
b) f(x) > – 60. La forme développée donne 3x2 + 3x > 0.
77  a) (x + 2)2 − 3(x2 − x) + 11 Or 3x2 + 3x = 3x(x + 1).
= x2 + 4x + 4 − 3x2 + 3x + 11 Ce trinôme admet deux racines 0 et –1, et le coeficient
= −2x2 + 7x + 15 a est égal à 3.
3 L’ensemble des solutions est ]– ∞ ; –1] ∪ [0 ; + ∞[.
Δ = 169 ; le trinôme a deux racines : –  et 5. 243 12
2
De plus, le coefficient de x2 est négatif.
c) f(x) > – 
4  2
. La forme canonique donne 3 x + > 0.
L’inéquation est toujours vérifiée, donc tous les
3
x – ∞ –  5 + ∞ nombres réels sont solutions.
2
(x + 2)2 – 3 (x2 – x) + 11 – 0 + 0 –
81  a) Trouver le point M de coordonnées (x ; y)
b) (6 + x)(1 − x) + 8 = 6 − 5x − x2 + 8 = − x2 − 5x + 14
qui appartient à la droite et à la parabole revient à
Δ = 81, le trinôme a deux racines : −7 et 2.
De plus, le coefficient de x2 est négatif. résoudre le système 5 y = –5x2 + 14x + 12
y = 4,7x + 4
,
x – ∞ –7 2 + ∞ ce qui équivaut à –5x2 + 9,3x + 8 = 0.
(6 + x)(1 – x) + 8 – 0 + 0 – Le discriminant est Δ = 246,49, donc l’équation a deux
solutions : x1 = – 0,64 et x2 = 2,5.
78  a) (x − 3)(x + 1) a pour racines −1 et 3. De plus, le On calcule alors les valeurs de y correspondantes :
coefficient de x2 est positif. y1 = 3,008 et y2 = 11,75.

14
La parabole et la droite ont deux points d’intersection,
86  1. a) Vrai. En effet, f(x) n’a pas de racine donc
de coordonnées (– 0,64 ; 3,008) et (0,25 ; 11,75).
Δ < 0.
b) La parabole est au-dessus de la droite lorsque
b) Faux. En effet, pour f(x) = x2 + 2x + 1 = (x + 1)2, on a
– 5x2 + 14x + 12 > 4,7x + 4, c’est-à-dire –5x2 + 9,3x + 8 > 0.
Δ = 0, donc Δ > 0 et f(x) = 0 a une solution unique –1.
Comme a = –5, on a le tableau de signes :
c) Vrai. En effet, si ac < 0, alors – 4ac > 0 et par consé-
x – ∞ –0,64 2,5 + ∞
quent b2 – 4ac > 0.
–5x + 9,3x + 8
2
– 0 + 0 –
2. a) Si Δ < 0 alors pour tout nombre réel x, f(x) > 0.
La parabole est au-dessus de la droite sur l’intervalle Faux. En effet, f(x) est de signe constant mais peut être
]– 0,64 ; 2,5[, coupe la droite pour x = – 0,64 et x = 2,5, négatif.
et elle est sous la droite pour les autres valeurs de x. b) Vrai. En effet, si l’équation f(x) = 0 admet deux solu-
tions distinctes, alors Δ > 0.
82  a) Les deux courbes se coupent lorsque f(x) = g(x),
c) Si Δ > 0 alors ac < 0. Faux. Par exemple,
ce qui équivaut à 3x2 + 5x – 4 = 2x2 – 7x + 9,
f(x) = x2 + 5x + 4, Δ = 9 et ac > 0.
x2 + 12x – 13 = 0.
Le discriminant est Δ = 196, donc l’équation a deux 87  a) Faux. En effet, f(– 5) > 0.
solutions : x1 = –13 et x2 = 1. Les ordonnées correspon- b) Vrai. En effet, ]–3 ; 1,5[ ⊂ ]– 4 ; 4[.
dantes sont y1 = f(x1) = 438 et y2 = f(x2) = 4.
Les courbes se coupent en deux points de coordon-
nées (–13 ; 438) et (1 ; 4).
b) f(x) > g(x) équivaut à x2 + 12x – 13 > 0.
8 Pour se tester
x – ∞ –13 5 + ∞ 88  1. A  2. D 3. B 4. A
x2 + 12x – 13 + 0 – 0 +
89  1. A et C 2. C et D 3. A et C 4. B et C
1 est au-dessus de 2 sur ]– ∞ ; –13[ ∪ ]1 ; + ∞[.
1 est en dessous de 2 sur ]–13 ; 1[. 90  1. Faux. En effet, c = f(0) et on observe sur la
1 coupe 2 pour x = –13 et x = 1. courbe que f(0) < 0.
2. Faux. En effet, d’après l’orientation de la courbe,
83  a) Le discriminant est Δ = 64, donc le trinôme a
a < 0.
deux racines : x1 = 1 et x2 = 5.
3. Faux. En effet, d’après ce qui précède, a et c sont
x 0 1 5 10 tous les deux négatifs.
–2x2 + 12x – 10 + 0 – 0 + 4. Vrai. En effet, la courbe coupe l’axe des abscisses en
b) L’activité est rentable pour une production com- deux points, donc le trinôme f(x) admet deux racines.
prise entre 10 et 50 objets. 5. Faux. En effet, f(3) = 3, donc 3 est une solution de
f(x) > 3.
84  a) Soit p le prix de vente à la tonne. Comme il y a

9
équilibre pour 25 tonnes, 25p = 252 + 632 × 25 + 1 075
donc p = 700 e. Pour aller plus loin
b) B(q) = 700q – C(q) = – q2 + 68q – 1 075
c) L’activité est rentable lorsque B(q) > 0. 91  a) nx = 180 (E), et (n + 3)(x – 2) = 180 (F).
On cherche les racines de B(q). Δ = 324, il y a donc 180
b) L’équation (E) donne n = , puis en remplaçant
deux racines : 25 (déjà connue), et 43. x
180
Comme le coefficient de x2 est négatif, B(q) est positif dans (F), on obtient x 
+ 3 (x – 2) = 180.
entre les racines. L’activité est rentable pour une pro-
Cette équation équivaut à (180 + 3x)(x – 2) = 180x,
duction comprise entre 25 et 43 tonnes de papier.
c’est-à-dire 3x2 – 6x – 360 = 0.
85  a) On cherche pour quelles valeurs de t dans Δ = 4 356, les solutions sont x1 = –10 et x2 = 12.
[0 ; 24], f(t) < 3. c) Dans le contexte du problème, seule la solution
Ceci équivaut à l’inéquation – 0,01t2 + 0,24t – 1,28 < 0. positive convient. Les parents ont donc demandé à
Le discriminant est Δ = 0,006 4 donc le trinôme a deux Florian de rembourser 12 e par mois, pendant 15 mois
180
racines : t1 = 8 et t2 = 16. De plus le coefficient de t 2 est car = 15.
12
négatif.
Le trinôme est donc négatif sauf entre les racines. 92  a) Le volume vendu est 8 000 – 200n L.
Le chauffage a fonctionné de 0 h à 8 h puis de 16 h à b) Le bénéfice total est
24 h. (0,02 + 0,001n) × (8 000 – 200 n) = – 0, 2n2 + 4n + 160.

Chapitre 1    Second degré 15


c) Δ = 144, les racines du trinôme sont – 20 et 40 et le n = (50 000 – 2 000x) + (10 000 – 500x) = 60 000 – 2 500x.
coefficient de n2 est négatif. Le profit est donc :
Le bénéfice est donc positif lorsque n est compris (60 000 – 2 500x)x – 50 000 – 2(60 000 – 2 500x) soit
entre – 20 et 40. – 2 500x2 + 65 000x – 170 000. Le coefficient de x2 est
Le prix de vente doit donc être compris entre 1,40 e négatif, le trinôme admet donc un maximum en
et 1,46 e. b
–  = 13.
d) Le bénéfice maximum est obtenu pour n égal à 2a
–20 + 40 Le profit est maximum pour un prix de vente de 13 e.
= 10, et il est alors égal à : d1(13) = 24 000 et d2(13) = 3 500.
2
– 0,2 × 10 + 4 × 10 + 160 = 180 e.
2

96  x est la longueur du côté du fond de la boîte.


93  Programme 1 x2 × 6 = 1 944 équivaut à x2 = 324. Comme x > 0, on
a) –15 ; – 15 ; 81. trouve x = 18.
b) 3x2 + 6x – 24 Le côté du carton d’origine est donc 30 cm et son aire
c) Choisir un nombre réel x. 900 cm2.
élever x au carré.
Multiplier le résultat par 2. 97  Variables : a, x1, x2, x sont des nombres réels.
Ajouter 11x au résultat. Entrées : Saisir a, x1, x2 avec a ≠ 0.
Ajouter 15 au résultat. Traitement Si x1 > x2 alors
Programme 2 et sortie : Affecter à x la valeur x1
a) –15 ; –15 ; 81. Affecter à x1 la valeur x2
b) (3x + 6) × x – 24 = 3x2 + 6x – 24 Affecter à x2 la valeur x
c) Choisir un nombre réel x. Fin Si
Multiplier x par 2. Si a > 0 alors
Soustraire 11 du résultat. Afficher « L’ensemble des solutions est
Multiplier le résultat par x. ]– ∞ ; x1] ∪ [x2 ; + ∞[. »
Ajouter 15 au résultat. Sinon
Programme 3 Afficher « L’ensemble des solutions est
a) –15 ; –15 ; 81. [x1 ; x2]. »
b) (x + 1)2 × 3 – 27 = 3x2 + 6x – 24 Fin Si.
c) Choisir un nombre réel x.
Soustraire 2,75 à x. 98  Soit f la fonction trinôme représentée par la
élever le résultat au carré. parabole.
Multiplier le résultat par 2. Le sommet de la parabole a pour coordonnées (α ; 9),
Soustraire 0,125 au résultat. donc f(x) = a(x – α)2 + 9.
Programme 4 De plus f(0) = 5 et f(3) = 0, donc a × α2 + 9 = 5 et
a) –15 ; –15 ; 81. a(3 – α)2 + 9 = 0. Par conséquent,
b) (x – 2)(x + 4) × 3 = 3x2 + 6x – 24 4 4
a = –  2 et –  2 (3 – α)2 + 9 = 0 avec α ≠ 0.
c) Choisir un nombre réel x. α α
5 En développant la seconde équation, on obtient
Soustraire à x.
2 5α2 + 24α – 36 = 0.
Soustraire 3 à x.
Le discriminant est Δ = 1 296, donc l’équation admet
Multiplier les deux résultats précédents.
deux solutions : 1,2 et – 6.
Multiplier le résultat par 2.
Dans le problème, c’est la solution positive qui
94  f(x) = g(x) équivaut à convient.
1 7 L’abscisse du point H est donc 1,2. Le point culminant
–  x2 + x + 60 = – 0,025x2 + 2,9x + 24,7
64 4 du saut est à 1,2 m du mur.
0,009 375x2 – 1,15x + 35,3 = 0.
Le discriminant est Δ = – 0,001 25. Donc l’équation n’a 99  L est une des dimensions du terrain, en mètres.
pas de solution. Les deux courbes n’ont donc pas de L’autre dimension, en mètres, est alors égale à 900 – L.
point commun. Donc L vérifie l’équation L(900 – L) = 80 000, ce qui
équivaut à – L2 + 900 L – 80 000 = 0.
95  Le nombre total d’exemplaires vendus est, en Le discriminant est Δ = 490 000. Il y a donc deux
fonction de x : solutions, qui sont 100 et 800.

16
Si L = 100, l’autre dimension est égale à 800 et si
105  a) – 2(x – 3)2 < 0
L = 800, l’autre dimension est égale à 100. Le terrain
b) Pour tout nombre réel x, – 2(x – 3)2 + 5 < 5.
fait donc 100 m sur 800 m.
De plus, f(3) = 5. Donc 5 est le maximum de f, qui est
100  On note (m ; 0) les coordonnées du point B. atteint en 3.
Si m = 2, alors la droite (AB) est parallèle à l’axe des Le sommet de la parabole a pour coordonnées (3 ; 5).
ordonnées et coupe une seule fois la parabole en A.
Si m ≠ 2, la droite (AB) a une équation du type y = ax + b 106  a) Forme développée : f(0) = – 6.
1–0 m b) Forme factorisée : 2(x – 1)(x + 3) = 0 a pour solutions
avec a = , et 0 = am + b, donc b = –  .
2–m 2–m x1 = 1 et x2 = –3.
1 m c) Forme canonique : f(x) = –8 équivaut à 2(x + 1)2 = 0 ;
La droite (AB) a donc pour équation y = x– .
2–m 2–m la solution est –1.
La droite (AB) coupe deux fois la parabole, si et seule-
ment si l’équation d’inconnue x 107  a) Forme développée : f(0) = 24.
1 m b) (x – 2)(x – 4) = 0 pour x1 = 2 et x2 = 4.
2(x – 1)2 – 1 = x–
2–m 2–m 3(x – 2)(x – 4) = 0 a les mêmes solutions.
admet deux solutions.
m ≠ 2 donc cette équation équivaut à c) f(x) = – 3 équivaut à :
x2(4 – 2m) + x(4 m – 9) + 2 = 0. 3(x – 3)2 – 3 = –3
Le discriminant Δ est égal à : (x – 3)2 = 0
16 m2 – 56 m + 49 = (4 m – 7)2. x = 3.
7
Le discriminant est positif pour tout m ≠ et s’annule 108  a) Forme canonique : x0 = –1,5.
7 4
en . b) Forme factorisée : x1 = – 4 et x2 = 1.
4
Conclusion : (AB) coupe la parabole en deux points, c) Forme développée : – x2 – 3x = 0 se factorise en
sauf lorsque l’abscisse de B est égale à 2 ou 1,75. x(– x – 3) = 0. x1 = 0 et x2 = – 3.
Si l’abscisse est égale à 2, (AB) est parallèle à l’axe de la 109  a) Δ = 49, deux solutions : x1 = – 2 et x2 = 5.
parabole. Si l’abscisse est égale à 1,75, la droite (AB) est
b) x2 – 2x + 1 = 0. Soit on reconnaît (x – 1)2 = 0, soit
tangente à la parabole en A.
Δ = 0 et x0 = 1.
101  p est l’âge actuel du père et s l’âge actuel de c) Δ = – 83, pas de solution.
Stacey. d) Δ = 49, deux solutions : x1 = – 1 et x2 = 2,5.
p – 1 = 8(s – 1) et p = s2, donc s2 – 1 = 8(s – 1).
100  a) Δ = 144, deux solutions.
L’équation s2 – 8s + 7 = 0 admet deux solutions : 1 et 7.
b) x1 = – 5 et x2 = 7.
Dans le contexte du problème, la solution 1 ne
convient pas car il y a un an, Stacey aurait 0 an. Donc 111  a)
l’âge actuel de Stacey est 7 ans et son père a 49 ans.

102  (x + 2)3 = x3 + 56 équivaut à 6x2 + 12x – 48 = 0.


Il y a deux solutions : – 4 et 2. Comme x est une
longueur, seule la valeur 2 convient.

b) On conjecture deux solutions : – 3 et 0,5.

10
1
Accompagnement c) Δ = 49, deux solutions : x1 = – 3 et x2 = .
2
personnalisé
103  Les coordonnées du sommet de la parabole 112  1. Δ = – 88, pas de solution.
sont (1 ; 4).

104  a) (x – 2)2 > 0 car c’est un carré.


(x – 2)2 = 0 pour x = 2.
b) Pour tout réel x, (x – 2)2 + 1 > 1, de plus f(2) = 1.
Le minimum de f est donc 1 et il est atteint en 2. Les
coordonnées du sommet de la parabole sont (2 ; 1).

Chapitre 1    Second degré 17


2. Δ = 612,562 5. Deux solutions : x1 = – 0, 25 et x2 = 8.
115  a)

1
A B
O 1

3. Δ = 0, une solution unique x0 = – 2.

   
b)
x – ∞ 1 3 + ∞
–2x2 + 8x – 6 – 0 + 0 –

113  a) 3 × 42 – 5 × 4 – 28 = 48 – 20 – 28 = 0 116  a) • Si 20 < x < 35


7 2 7 49 35 • Affecter à C la valeur 10(1 – t)x.
3 × –  
3  
– 5 –  – 28 =
3 3
+
3
– 28 = 0
• Si x > 35 alors
b) Affecter à C la valeur 10 × 0,7x.
7 b) Pour x = 15, on obtient 150.
x – ∞ –  4 + ∞
3 Pour x = 25, on obtient 225.
3x – 5x – 28
2
+ 0 – 0 + Pour x = 35, on obtient 245.
Pour x = 45, on obtient 315.
114  a) a = 1. La courbe  est ouverte vers le haut. c) Le groupe comprend entre 20 et 35 personnes,
b) donc 240 = 10(1 – 0,02(x – 20))x.
0,2x2 – 14x + 240 = 0
Δ = 4, deux solutions : 30 et 40. Seule la solution 30 est
comprise entre 20 et 35.
Le groupe compte 30 personnes.
1
B A
117  f est la fonction qui modélise la portion de
O 1
parabole.
f s’annule en 0 et en 8, donc f(x) = ax(x – 8), d’autre part
10
f(1) = 10, donc 10 = – 7a, d’où a = –  .
7
10
Alors f(x) = –  x(x – 8).
7
c) Le maximum est atteint pour x = 4.
1 160 160
x – ∞ –  2 + ∞ f(4) = , H = 30 + , soit H ≈ 52,86 m.
2 7 7
3
3x2 – x – 1 + 0 – 0 +
2

18
2
Fonction racine carrée
Fonction cube

1 Au fil des siècles


Le rapport de la hauteur de la façade rectangulaire de
la cathédrale de Strasbourg par sa largeur est environ 1
égal à 1,279, ce qui est une valeur approchée au mil-
lième de la racine carrée du nombre d’or. O 1
• http://www.lenombredor.free.fr/strasbourg.htm x – ∞ + ∞
• http://fr.wikipedia.org/wiki/Cathédrale_Notre-Dame_
de_Strasbourg f (x)

3
c) f(x) = – 3x.
2

2 Bien démarrer
1. 1. a) 25 = 5 b) 100 = 10
1
c) 9 = 3 d) 16 = 4
2. a) 45 = 35 b) 12 = 23 O 1
c) 75 = 55 d) 63 = 37
2. a) f(− 5) > f(− 4) b) f(0) < f(1)
c) f(2) et f(5) ne peuvent pas être comparés.
d) f(3) < f(− 6) e) f(− 1) > f(6)
3. a) f(x) = 2x – 1
x – ∞ + ∞

f (x)

4. 1. a) f(3) = 3 = 9
2
b) f(− 5) = (− 5)2 = 25
1 c) f(0, 1) = 0,1 = 0, 01
2

O 2.
1

x – ∞ + ∞

f (x)
1
1
b) f(x) = –  x + 3 O 1
2

Chapitre 2    Fonction racine carrée – Fonction cube 19


3. x – ∞ 0 + ∞ 2. a) Écran de calculatrice :

f(x)
0

5. 1. a) g(2) = 12 = 0,5 b) g(− 10) =


1
–10
= – 0,1
1
c) g(0, 25) = =4
0,25 b) f(x) est positif sur l’intervalle [0 ; 48].
2. c) Il semble que la fonction f soit croissante sur [0 ; + ∞[.
x 0 + ∞
1
f (x)
O 1 0
3. a) Graphiquement, on estime qu’après 14 h, l’épais-
seur blanchie sera de 6,5 mm. Algébriquement, on
3. trouve une épaisseur de 3 × 14 ≈ 6, 48 mm.
x – ∞ 0 + ∞ b) Graphiquement, on estime qu’il faut environ 27 h
pour blanchir 9 mm. Algébriquement, on vérifie que
g(x) 3 × 27 = 9 mm.
2  1. a) L’ensemble de base est constitué de 6 3
= 216
billes.
6. a) 0 < 3 < 144
et la fonction carré est croissante sur
b) En B2, il faut saisir =A2^3.
13 2
[0 ; + ∞[, donc 32 <  4
.
b) − 2 < 1 − 3 < 0 et la fonction carré est décrois-
sante sur ]− ∞ ; 0], donc (1 − 3)2 < (− 2)2.
c) −5 < − 3 < 0 et la fonction inverse est décroissante
1 1
sur ]− ∞ ; 0[, donc > .
–5 –3
d) 0 < 2 < 2 et la fonction inverse est décroissante
1 1
sur ]− ∞ ; 0[, donc > .
2 2

c) Pour un cube de côté 12 billes, il faut 1 728 billes.


2. a) Écran de calculatrice :
3 Découvrir
1  1. a) Feuille de calcul :

b) Il semble que la fonction f soit croissante sur R.


3. Pour un cube de côté x billes, il faut x3 billes.
Pour un cube de côté 2 fois plus grand, il faut (2x)3 = 8x3
billes. L’affirmation de Noémie est donc fausse.
4. On cherche un nombre entier x tel que
b) Les nombres de la colonne D sont proches de 3. (x + 1)3 = x3 + 217. On peut utiliser la feuille de calcul
c) On en déduit que y2 ≈ 3x et donc y ≈ 3x . précédente en affichant dans la colonne C les diffé-
d) Selon ce modèle, l’épaisseur blanchie au bout de rences entre deux carrés successifs. On trouve que
48 h serait 3 × 48 = 12 mm. l’unique solution est x = 8.

20
4 Savoir-faire
10  a) Quel que soit le nombre réel x, x − 1 < x < x + 1,
donc (x − 1)3 < x3 < (x + 1)3.
b) Quel que soit le nombre réel positif x, – x < 0 < x,
2  La fonction racine carrée est croissante sur donc (− x)3 < 0 < x3.
[0 ; + ∞[, donc deux nombres positifs et leurs racines 1
c) Quel que soit le nombre réel positif x, x < x < 2x,
carrées sont rangés dans le même ordre. 1 3 2
a) 0 < x < 3 donc 0 < x < 3.  2
donc x < x3 < (2x)3.
2
b) x > 4 donc x > 4, c’est-à-dire x > 2.
c) 4 < x < 9 donc 4 < x < 9, c’est-à-dire 2 < x < 3. 11  a) Si 0 < x < 2, alors 0 < x3 < 8.
d) x > 0, 25 donc x > 0,25 , c’est-à-dire x > 0,5. b) Si x > −1, alors x3 > −1.
e) 1,21 < x < 6,25 donc 1,21 < x < 6,25, c’est- c) Si −1,5 < x < 1,5, alors − 3,375 < x3 < 3,375.
à-dire 1, 1 < x < 2, 5. d) Si − 2,4 < x < − 1,3, alors − 13,824 < x3 < − 2,197.
f) x > 2, 25 donc x > 2,25, c’est-à-dire x > 1, 5. e) Si x < 2,8, alors x3 < 21,952.
f) Si 10 < x < 255, alors 1 000 < x3 < 15 625.
3  Pour tout nombre réel x, x2 + 4 > 4. Or la g) Si x3 < − 20, alors x3 < −8 000.
fonction racine carrée est croissante sur [0 ; + ∞[, donc h) Si − 10 < x < −1, alors −1 000 < x3 < −1.
x2 + 4 > 4, c’est-à-dire x2 + 4 > 2. L’affirmation
12  Quel que soit le nombre réel x, x2 − 1 < x2 + 1,
de Mahdi est donc vraie.
donc, puisque la fonction cube est croissante sur R,
(x2 − 1)3 < (x2 + 1)3. L’affirmation de Perrine est donc
4  Le tableau de variation de la fonction racine
vraie.
carrée illustre le fait que cette fonction est croissante
sur [0 ; + ∞[.
a) x > 0, 01 donc x > 0,01, c’est-à-dire x > 0,1.
b) 2 < x < 8 donc 2 < x < 8. 5 Résoudre des problèmes
c) x > 4, 9 donc x > 4,9.
14  Dire que la vitesse initiale est supérieure à 50 m/s
signifie que v0 > 50, c’est-à-dire 10d > 50.
6  La fonction cube est croissante sur R, donc deux
Les nombres 10d et 50 sont positifs et la fonction
nombres et leurs cubes sont rangés dans le même
carré est croissante sur [0  ; + ∞[, donc l’inéquation
ordre.
10d > 50 équivaut à (10d)2 > 502, c’est-à-dire
a) −1 < x < 2 donc (−1)3 < x3 < 23, c’est-à-dire −1 < x3 < 8.
10d > 2 500. En divisant chaque membre par 10, qui est
b) x < 0 donc x3 < 03, c’est-à-dire x3 < 0.
positif, cela équivaut à d > 250. Ce morceau de lave va
c) 0, 5 < x < 1,5 donc (0,5)3 < x3 < (1,5)3, c’est-à-dire
donc parcourir plus de 250 m avant de toucher le sol.
0,125 < x3 < 3,375.
d) x < 0,1 donc x3 < (0,1)3, c’est-à-dire x3 < 0,001. 15  Dire que la fréquence dépasse 20 hertz signifie
e) −2 < x < 2 donc (− 2)3 < x3 < 23, c’est-à-dire − 8 < x3 < 8. que f > 20, c’est-à-dire 10T > 20. Les nombres 10T
f) x > −3 donc x3 > (−3)3, c’est-à-dire x3 > −27. et 20 sont positifs et la fonction carré est croissante
sur [0 ; + ∞[, donc l’inéquation 10T > 20 équivaut à
7  a) a > 4 donc a3 > 43, c’est-à-dire a3 > 64. (10T)2 > 202, c’est-à-dire 100T > 400. En divisant
b) −5 > a donc (−5)3 > a3, c’est-à-dire −125 > a3. chaque membre par 100, qui est positif, cela équivaut
à T > 4. La tension minimale est donc de 4 newtons.
8  a) a > 5 × 102 donc a3 > (5 × 102)3, c’est-à-dire
a > 125 × 106.
3 17  g(1) = 0 donc a + b = 0.
b) a < −2 × 10 −3 donc a3 < (−2 × 10 −3)3, c’est-à-dire g(4) = − 2 donc 2a + b = − 2.
a3 < −8 × 10 −9. a et b vérifient donc les équations :

1 3
9  a) < a < donc 
1 3 3 3 5  a+b=0 .

2 4 2 
< a3 <
4  
, 2a + b = − 2
En soustrayant membre à membre la première
1 27
c’est-à-dire < a < . équation de la seconde, on obtient a = − 2.
8 64
5 2 5 3 2 3 En remplaçant a par − 2 dans la première équation, on
b) −  < a < donc − 
2 3  
2
< a3 <
3  
, obtient − 2 + b = 0, c’est-à-dire b = 2.
125 8 Par conséquent, pour tout nombre réel positif x,
c’est-à-dire –  <a< .
8 27 g(x) = − 2x + 2.

Chapitre 2    Fonction racine carrée – Fonction cube 21


b) Le « Grand frais » correspond à une vitesse du vent
18  h(1) = −1 donc a + b = −1.
d’environ 56 km/h.
h(4) = −33 donc 2a + 64b = −33. c) D’après le tableur, le degré 12 commence à partir
a et b vérifient donc les équations : d’une vitesse du vent d’environ 125 km/h.
5  a + b = −1
2a + 64b = −33.
2. a) Avec l’entrée v = 81, on a d = 729, puis d = 9, qui
est la valeur affichée.
En multipliant par deux les membres de la première v v 2
b) v = 3d 3 équivaut à d 3 = , puis à d 3 = en
équation, on obtient les équations : 3 9
élevant au carré. On retrouve ainsi la ligne « Affecter à
5  2a + 2b = − 2
2a + 64b = −33. v 2
v la valeur  ».
En soustrayant membre à membre la première équa- 9
tion de la seconde, on obtient 62b = − 31, c’est-à-dire c) à partir d’une vitesse du vent de 118 km/h, on est
1 dans le degré 12. Les calculs ne sont donc utiles pour
b = −  . déterminer le degré que pour une vitesse du vent
2
1 strictement inférieure à 118.
En remplaçant b par −  dans l’équation 2a + 2b = − 2,
2 1 d) Dans la cellule B2 on saisit
on obtient 2a − 1 = − 2, c’est-à-dire 2a = − 1, a = −  . =ARRONDI.INF(SI(A2<118 ;(A2^2)/9)^(1/3) ;12) ;2).
2
Par conséquent, pour tout nombre réel positif x,
1 1
h(x) = −  x −   x3.
2 2

19  a) k(0) = − 26 donc a3 + b = − 26, c’est-à-dire


b = − 26 − a3.
b) k(1) = − 7, donc :
(1 + a)3 + b = − 7
1 + 3a + 3a2 + a3 + b = − 7
1 + 3a + 3a2 + a3 − 26 − a3 = − 7
3a2 + 3a − 25 + 7 = 0
3. Tableau récapitulatif :
3a2 + 3a − 18 = 0.
c) Le discriminant de l’équation 3a2 + 3a − 18 = 0 est Intervalle
Δ = 32 − 4 × 3 × (− 18) = 225. L’équation admet donc Degré
de vitesse
–3 – 225 0 [0 ; 1]
deux solutions, a1 = = –3
2×3
–3 + 225 1 [2 ; 5]
et a2 = = 2.
2×3 2 [6 ; 11]
Or a est positif, donc a = 2.
3 [12 ; 19]
Par conséquent, b = − 26 − 23 = − 34.
4 [20 ; 28]
Pour tout nombre réel x, k(x) = (x + 2)3 − 34.
5 [29 ; 38]
6 [39 ; 49]

6 Travaux pratiques 7
8
[50 ; 61]
[62 ; 74]
20  1. a) Dans la cellule B2 on saisit =3*SQRT(A2^3). 9 [75 ; 87]
10 [88 ; 102]
11 [103 ; 117]
12 [118 ; + ∞]

21  1. a) La fonction f est une fonction affine dont


le coefficient directeur est positif. Elle est donc crois-
sante. Cela signifie que plus le prix augmente, plus
l’offre augmente.
b) Cela signifie que plus le prix augmente, plus la
demande diminue.

22
c) Tracés avec GeoGebra :
25  La fonction racine carrée est représentée sur
l’écran 4.

26  Le tableau de variation de la fonction racine


carrée est le tableau 2.

27  a) 2,1 > 1,2 b) 8,07 > 7,08


4 3
c) 13,909 > 13,099 d)
5 
>
4

28   x 0 0,5 1 1,5 2 2,5


d) On lit que le prix d’équilibre est de 100 €, et que
x 0 0,71 1 1,22 1,41 1,58
dans ce cas 90 tablettes sont produites et vendues, ce
qui fait une recette journalière de 9 000 euros. x 3 3,5 4 4,5 5
2. a) L’équation f(x) = g(x) s’écrit : x 1,73 1,87 2 2,12 2,24
0,25x + 65 = 130 − 4x
0,25x + 65 − 130 + 4x = 0 29  a) a = 6 b) a ≈ 2, 5
0,25x + 4x − 65 = 0.
b) Le discriminant de l’équation 0, 25X2 + 4X − 65 = 0 30  a) 400 = 20 b) 196 = 13
est Δ = 42 − 4 × 0,25 × (− 65) = 81. Il y a donc deux solu- c) 144 = 12 d) 225 = 15
–4 – 81 –4 – 81
tions réelles, X1 = = − 26 et X2 = = 10. 31  a) 0,16 = 0,4 b) 2,25 = 1, 5
2 × 0,25 2 × 0,25
c) X1 = − 26 est négatif, donc il n’existe aucun nombre c) 0,01 = 0,1 d) 0,49 = 0, 7
réel x tel que x = X1.
1 1 16 4
d) L’unique nombre x tel que x = X2 = 10 est x = 100.
e) L’équation f(x) = g(x) admet donc comme unique
32  a)

4 2
=
4 2
b)
 9 3
1
=
1
solution x = 100, qui est le prix d’équilibre.
3. a) Le prix d’équilibre est celui pour lequel l’offre
c)
 =
25 5
d)
 100 10
=

est égale à la demande. En se plaçant à ce prix, on ne 33  a) 17 ≈ 4,12 b) 2,5 ≈ 1,58
fabrique ni trop, ni pas assez de tablettes.
b) Si le prix x est supérieur à 100, alors la demande est c) 1,11 ≈ 3, 33 d) 38 ≈ 6,16
supérieure à l’offre. On produit 0,25x + 65 tablettes,
mais seulement 130 − 4x sont vendues. 34  a) L’antécédent de 8 est 64.
Le bénéfice est alors donné, en fonction de x, par la b) − 10 n’a pas d’antécédent par la fonction racine
fonction B définie sur [100 ; 200] par : carrée.
3 9
B(x) = (130 − 4x) × x − (0,25x + 65) × 25. c) L’antécédent de est .
4 16
En traçant la courbe représentative de cette fonction
d) L’antécédent de 23 est 23.
avec GeoGebra, on observe qu’elle est croissante sur
[100 ; 200]. Le prix d’équilibre n’est donc pas celui qui 35  L’ordonnée du point de la courbe  d’abscisse
permet d’obtenir le bénéfice maximal. 5 est 5. Or 5 n’est pas égal à 2,24, donc le point A

7
n’appartient pas à la courbe .
Pour s’entraîner 36  a) 64 = 8 donc le point A appartient à la
22   a) 121 = 11   b) 49 = 7   c) 0 = 0 courbe .
d) 4 = 2 b) La fonction racine carrée n’est pas définie pour
x < 0, donc le point B n’appartient pas à la courbe .
23  a) L’antécédent de 4 est 16. c) 2 ≠ 1,41 donc le point C n’appartient pas à la
b) L’antécédent de 1 est 1. courbe .
c) L’antécédent de 0,01 est 0,000 1.
36 36 6

d) L’antécédent de 9 est 81. 37   = = = 1,2
25 25 5
24  L’affirmation de Marina est vraie. Tout nombre
réel positif x admet comme image unique le nombre 38  x est toujours positif, donc l’équation x = −1
x et comme antécédent unique le nombre x2. n’admet aucune solution réelle.

Chapitre 2    Fonction racine carrée – Fonction cube 23


39  a), b) Tableau de variation : 48  a) 2x > 6 équivaut à x > 3, soit x ∈ ]9 ; + ∞[.
b) x + 3 < 1,2 équivaut à x < −1,8, il n’y a donc pas
x 0 3 7 + ∞
de solution.
f (x) 7 c) 3x < 7,5 équivaut à x < 2,5, soit x ∈ [0 ; 6, 25].
3
d) − 2x + 3 < 0 équivaut à − 2x < − 3, c’est-à-dire
c) Quand 3 < x < 7, 3 < x < 7. x > 1,5, soit x ∈ [2,25 ; + ∞[.
40  Quand 0,5 < x < 3, 0,25 < x < 9. 49  Dire que x appartient à l’intervalle [0 ; a[ signifie
que 0 < x < a. Alors, 0 < x < a. Or, si a > 1, a < 1
41  a) Si 1 < x < 4, alors 1 < x < 16. donc 0 < x < a implique 0 < x < a, x appar-
b) Si 2 < x < 2,25, alors 4 < x < 5,062 5. tient bien à l’intervalle [0 ; a[. L’affirmation d’Audric est
c) Si 1,21 < x < 1, 44, alors 1,464 1 < x < 2,073 6. donc vraie.
d) Si 0 < x < 1, alors 0 < x < 1.
Par contre, en prenant x = 2 qui appartient à l’inter-
e) Si 3 < x < 9, alors 9 < x < 81.
valle [2 ; + ∞[, on a x = 2, qui n’appartient pas à
1 3 1 9
f) Si < x < , alors < x < . cet intervalle. L’affirmation de Jeanne est donc fausse.
2 2 4 4

42  a) Si 0 < x < 3, alors x < 3. 50  a) v 2 = 160d donc v = 160d, soit v = 410d.
b) Si x > 5, alors x > 5. b) Pour que la distance de freinage soit égale à 10 m,
3 1 3 1 il faut rouler à une vitesse de 410 × 10 = 40 km/h.
c) > , donc > .
4 4 2 2 c) Pour que la distance de freinage soit égale à 20 m,
d) π < 4, donc π > 2. il faut que la vitesse soit de 410 × 20 ≈ 56,6 km/h.
e) 18 > 8, donc 32 > 22. L’automobiliste était donc en excès de vitesse.

43  a) 3,2 < 3,21 donc 3,2 < 3,21 et A < B. 51  a) Pour un tube de diamètre 7 mm, D = 7, donc
b) 17 > 11 donc 17 > 11 et A > B. P
c) 2 < 3 donc 2 < 3 puis −2 > −3. De plus,
3 > 2, donc en additionnant ces deux inégalités
30 = 7 soit, en élevant les deux membres au carré,
P
membres à membres, on obtient A > B. donc30 pas
= 49 et finalement P = 1 470. Ce diamètre n’est
suffisant pour transporter une puissance de
44  a) Quand 1 < x < 64,1 < x < 8, donc la 1 500 watts.
réponse est correcte. 3 000
b) La réponse est fausse, car x est toujours positif.
Si x ∈ [0 ; 4], alors x ∈ [0 ; 2].

b) Si P = 3 000, D =
30
= 10. Il faut donc un
diamètre supérieur ou égal à 10 mm.
c) La réponse est fausse, car l’intervalle solution doit c) Il faut des tubes de diamètres tels que
être fermé en 5. Si x ∈ [25 ; + ∞[, alors x ∈ [5 ; + ∞[. 1 000 20 000

45  a) On lit que la solution de l’équation x = 1, 5


1 000 < P < 20 000 donc
 30
<D<
30
.
En arrondissant à l’unité, le diamètre minimal est donc
est x = 2,25. En effet, 2,25 = 1,5. 6 mm et le diamètre maximal est 26 mm.
b) L’ensemble des solutions de l’inéquation x > 1,5
est l’intervalle [2,25 ; + ∞[. 52  a) L’image de 1 est 1.
c) L’ensemble des solutions de l’inéquation x < 1,5 b) L’image de 2 est 8.
est l’intervalle [0 ; 2,25[. c) L’image de 0 est 0.
d) L’image de − 3 est − 27.
46  a) On a résolu l’inéquation x < 3.
b) L’ensemble des solutions de l’inéquation x < 3 est 53  a) L’antécédent de − 1 est − 1.
l’intervalle [0 ; 9[. b) L’antécédent de 0 est 0.
c) L’antécédent de 27 est 3.
47  a) x > 3 quand x ∈ [9 ; + ∞[.
d) L’antécédent de − 8 est − 2.
b) x > 1 quand x ∈ ]1 ; + ∞[.
c) x < 10 quand x ∈ [0 ; 100[. 54  (− 1)3 = − 1,03 = 0 et 13 = 1. L’affirmation de Yanis
d) x < 4 quand x ∈ [0 ; 16]. est donc fausse.
e) x < 1, 6 quand x ∈ [0 ; 2, 56[.
f) x > 0, 5 quand x ∈ [0, 25 ; + ∞[. 55  La fonction cube est représentée sur l’écran 2.

24
56  Le tableau de variation de la fonction cube est 68  1. Tableaux de valeurs :
le tableau 2.
x – 10 – 9 – 8 – 7 – 6 – 5 – 4
57  La fonction cube est croissante sur R. x 3
– 1 000 – 729 – 512 – 343 – 216 – 125 – 64
a) 123 < 133   b) (− 42)3 < 423   c) (− 5)3 > (− 7)3
x – 3 – 2 – 1 0 1 2 3
58  a) Quand x ∈ [0 ; 1], x3 ∈ [0 ; 1].
b) Quand x ∈ ]2 ; 3], x ∈ ]8 ; 27].3 x 3
– 27 – 8 – 1 0 1 2 8
c) Quand x ∈ ]− 1 ; 1[, x3 ∈ ]− 1 ; 1[.
x 4 5 6 7 8 9 10
59  a) Tableau de valeurs :
x3 64 125 216 343 512 729 1 000
x 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 2. a) x = 64 quand x = 4.
3

x3 0 0,125 1 3,375 8 15,625 27 b) x3 = − 343 quand x = − 7.


c) x3 = 729 quand x = 9.
b) Pour tout nombre réel x, (− x)3 = − x3.
x – 3 – 2,5 – 2 – 1,5 – 1 – 0,5 3
69  a) > 1 et la fonction cube est croissante sur R,
4
x3 – 27 – 15,625 – 8 – 3,375 – 1 – 0,125 27
par conséquent > 1.
8
60  a) (3,5)3 = 42,875 b) (− 4)3 = − 64 b) –2 < – 1 et la fonction cube est croissante sur R, par
c) (− 1, 1) = − 1,331
3
d) (30)3 = 27 000 conséquent – 8 < – 1.

13 1 70  a) x est un nombre réel de [− 2 ; 3]. La fonction


61  a)   25 = 125
8
3
= b)
3 27 cube est croissante sur R, donc − 8 < x3 < 27.
1 1 3 27
  d) –   = – 
3 3
c) –  = –  b) x est un nombre réel dans l’intervalle ]− ∞ ; − 5]. La
2 8 7 343
fonction cube est croissante sur R, donc x3 ∈ ]− ∞ ; − 125].
62  a) (102)3 = 106 b) (10 −3)3 = 10 −9
c) (2 ) = 2
4 3 12
d) (3−2)3 = 3−6
71  

63  a) (2)3 = 8 = 22


b) (−5)3 = −125 = − 55
c) (23)3 = 827 = 243 1
d) (− 47)3 = − 64343 = − 4487
O 1
64  (1,5)3 = 3,375 donc le point A appartient bien à
la courbe .

65  a) (1,144 7)3 ≈ 1,499 944 012 donc la solution affi-


chée n’est pas exacte.
b) La solution appartient à l’intervalle [1,14 ; 1,15].
a) Quand x ∈ [− 1 ; 3], x3 ∈ [− 1 ; 27].
66  a) Tableau de variation de la fonction cube : b) Quand x ∈ [2 ; + ∞[, x3 ∈ [8 ; + ∞[.
1 1
x – ∞ 0 + ∞ 4 4
c) Quand x ∈ −∞ ; , x3 ∈ − ∞ ; .
2 8 4 4
f (x) 0 d) Quand x ∈ [− 2 ; 1,5[, x3 ∈ [− 8 ; 3,375[.

b) La fonction cube est strictement croissante. Ainsi, 72  a) Si 1 < x < 5, alors 1 < x3 < 125.
quel que soit le nombre réel k, la courbe représenta- b) Si x > 1,2, alors x3 > 1,728.
tive de la fonction cube dans un repère ne peut avoir c) −2 > − 2, donc − 22 > − 8.
qu’un point d’intersection avec la droite d’équation d) π < 3,5, donc π3 < 42,875.
y = k. Cela signifie que l’équation x3 = k ne peut pas
73  a) x3 < 27 quand x ∈ ]− ∞ ; 3].
avoir plus d’une solution.
b) x3 > −1 quand x ∈ ] − 1 ; + ∞[.
67  On a voulu résoudre l’équation x = 3. On a 3 c) x3 < − 64 quand x ∈ ]− ∞ ; − 4[.
obtenu comme solution x ≈ 1,443. d) x3 > 1 000 quand x ∈ [10 ; + ∞[.

Chapitre 2    Fonction racine carrée – Fonction cube 25


b) Vrai. Par exemple, 13 = 1.
74  a) x3 + 2 < 10 équivaut à x3 < 8, soit x ∈ ]− ∞ ; 2[.
c) Faux. Par exemple 0,01 = 0,1 et 0,1 > 0,01.
b) − 2x3 − 1 > − 55 équivaut à − 2x3 > − 54, puis à
d) Vrai. Par exemple 4 = 2 et 2 < 4.
x3 < 27, soit x ∈ ]− ∞ ; 3].
1 1
c)  x3 + 1 < 5 équivaut à x3 < 4, puis à x3 < 8, soit 79  1. a) Vrai b) Vrai
2 2 
x ∈ ]− ∞ ; 2]. 2. a) Faux b) Vrai
d) 2x3 − 2 > 2 équivaut à 2x3 > 4, puis à x3 > 22, 3. a) Faux b) Faux
soit x ∈ ]2 ; + ∞[.

75  a) À l’aide de la calculatrice, on constate que


40 < d < 50. 8 Pour se tester
80  1. A 2. D 3. B 4. D

81  1. A et D 2. A et C 3. A et C 4. A

82  1. Vrai. En effet, les solutions sont −1, 0 et 1.


b) En tabulant de 40 à 50 avec un pas de 1, on constate 2. Faux. Par exemple, pour x = 0,5, x3 < x.
que 42 < d < 43. 3. Vrai. En effet, si x > 0, x3 > 0, et si x < 0, alors x3 < 0.
c) Il faut soustraire 6 à chaque membre de l’inégalité 4. Vrai. En effet, pour x = 2, x3 − x = 8 − 2 = 6.
précédente, ce qui donne une altitude comprise entre 5. Vrai. En effet, pour x = − 2, x3 − x = − 6 et − 6 < − 1.
36 et 37 milliers de kilomètres.
4
76  a) On doit résoudre l’équation πr 3 = 5, qui équi-
9
3 
15
vaut à 4πr 3 = 15, soit r 3 = .

Pour aller plus loin
15
b) ≈ 1, 194
4π 83  1. a) Le prix unitaire est de 3 000 euros, soit
c) À l’aide de la calculatrice, on constate que 1 < r < 1,1. 0,3 dizaine de milliers d’euros. La vente de x instru-
ments donne donc une recette de 0,3x euros.
b) R(x) − C(x) = − 0,001x3 + 0,03x2, soit
R(x) − C(x) = x2(− 0,001x + 0,03). Puisque x2 > 0, cette
différence est du signe de − 0,001x + 0,03, c’est-à-dire
positif sur [0 ; 30] et négatif sur [30 ; 40].
d) En tabulant de 1 à 1,1 avec un pas de 0,01, on c) Le nombre maximal d’instruments que peut
constate que 1,06 < d < 1,07. produire l’atelier sans être déficitaire est donc 30.
2. Avec un prix unitaire de a dizaines de milliers
77  a) La navette spatiale sortira dans la tropos-
d’euros la différence entre la recette et le coût est
phère quand t sera tel que d(t) > 15, soit 0,000 1t3 > 15,
t3 > 150 000. À l’aide de la calculatrice, on trouve que R(x) − C(x) = ax − 0,001x3 + 0,03x2 − 0,3x. À l’aide du
c’est le cas à partir de t = 54. logiciel, on trouve qu’il faut un prix unitaire de 7 000
b) La navette spatiale entrera dans la thermosphère euros pour produire jusqu’à 40 instruments sans être
à partir de t tel que d(t) > 85, soit 0,000 1t3 > 85, déficitaire.
t3 > 850 000. À l’aide de la calculatrice, on trouve que
c’est le cas à partir de t = 95.
Elle sortira de la thermosphère quand t sera tel que
d(t) > 400, soit 0,000 1t 3 > 400, t 3 > 4 000 000. À l’aide
de la calculatrice, on trouve que c’est le cas à partir de
t = 159.
159 − 95 = 64 donc la navette mettra 64 s à traverser
la thermosphère.

78  a) Faux. Par exemple 53 ≠ 5.

26
1 200
84  a) Avec la calculatrice, on conjecture que  est    x3 >
4 184π
en-dessous de ’ sur [0  ; 1] et au-dessus de ’ sur    x3 > 0,091 3.
[1 ; + ∞[. En tabulant la fonction cube à la calculatrice, on trouve
que r doit être supérieur ou égal à 0, 46 m.

87  a) Avec l’entrée x = 5, l’algorithme affiche


2,236 068.
D’après la calculatrice 2,236 068 2 ≈ 5. Il semble donc
que cet algorithme calcule une valeur approchée de
b) La courbe  est en-dessous de ’ quand x3 < x, la racine carrée du nombre x saisi en entrée.
c’est-à-dire quand x3 − x < 0. b) Avec une entrée négative ou nulle, l’algorithme est
La courbe  est au-dessus de ’ quand x3 > x, c’est- interrompu du fait d’une erreur de calcul. En le lançant
à-dire quand x3 − x > 0. en mode pas à pas, on observe que y vaut 0 quand on
c) Sur [0  ; + ∞[, les termes x, x4 + x3 + x2 + x + 1 et arrive à la ligne « y PREND LA VALEUR (y + x/y)/2 » ce
x3 + x sont positifs. La différence x3 – x est donc qui rend cette opération impossible.
du signe de x − 1, c’est-à-dire négative sur [0  ; 1] et c) La boucle Tant que permet d’obtenir le plus grand
positive sur [1 ; + ∞[. entier dont le carré est inférieur à x.
d) D’après les deux questions précédentes, on d) Pour obtenir un résultat plus précis, il faudrait
retrouve bien que  est en-dessous de ’ sur [0  ; 1] augmenter le nombre d’itérations dans la boucle Pour.
et au-dessus de ’ sur [1 ; + ∞[.
88  a) Avec la calculatrice 1,000 000 000 13 = 1 et
85  a) Avec l’entrée x = 2, on obtient y = 3 puis
1,000 000 000 093 = 1. Ce n’est pas exact, car ces deux
y = 3, valeur qui est affichée.
nombres sont différents de 1.
Avec l’entrée x = − 2, on obtient y = −5 et l’algorithme
b) 1,000 000 000 1 > 1,000 000 000 09 donc
affiche donc « Impossible ».
1,000 000 000 13 > 1,000 000 000 093.
b) L’algorithme affiche « Impossible » quand
1
2x − 1 < 0, c’est-à-dire x < . 89  Pour comparer un nombre réel x et son cube x3,
2
c) Si y < 0, on ne peut pas calculer le nombre y. il faut étudier le signe de la différence x3 − x.
d) Algorithme modifié : Or x3 − x = x(x2 − 1) = x(x − 1)(x + 1).
Variables : a, b, x, y sont des nombres réels On dresse alors un tableau de signes :
Entrée : Saisir x x – ∞ –1 0 1 + ∞
Traitement x – – 0 + +
et sortie : Affecter à y la valeur ax + b x–1 – – – 0 +
Si y < 0 alors x+1 – 0 + + +
Afficher « Impossible » x3 – 0 + 0 – 0 +
sinon On en déduit que x < x quand x ∈ ]−∞ ;− 1] ∪ [0 ; 1] et
3
Affecter à y la valeur y x3 > x quand x ∈ [−1 ; 0] ∪ [1 ; + ∞[.
Afficher y
Fin Si 90  Notons y la longueur BD.
4 Le triangle ABD est rectangle en B donc
86  1. Le volume d’air est V = πx3.
3 AD2 = AB2 + BD2, c’est-à-dire AD2 = 1 + y2.
2. La masse d’eau déplacée est : Le triangle BCD est rectangle en B donc
4 4 184 3 DC2 = BD2 + BC2, c’est-à-dire DC2 = x2 + y2.
m(x) = 1 046 × πx3 = πx .
3 3 Le triangle ADC est rectangle en D donc
3. a) Un ballon de 80 cm de diamètre peut déplacer
4 184 AC2 = AD2 + DC2, c’est-à-dire (x + 1)2 = AD2 + DC2.
une masse d’eau de π × 0,43 ≈ 280 kg. On en déduit que :
3
b) Pour déplacer une masse de 400 kg, il faut que le (x + 1)2 = 1 + y2 + x2 + y2
rayon x du ballon soit tel que : x + 2x + 1 = 1 + y2 + x2 + y2
2

4 184 3 x + 2x + 1 − 1 − x2 = 2y2
2
πx > 400
3 2x = 2y2
3
   πx3 > × 400 y2 = x
4 184
1 200 y = x.
   πx3 >
4 184 Ainsi, BD = x.

Chapitre 2    Fonction racine carrée – Fonction cube 27


91  x est la hauteur de la boîte. Par conséquent, x
est un nombre réel compris entre 0 et 4,25. Les côtés
de la base sont 8,5 – 2x et 11 – 2x. Par conséquent, le
volume de la boîte est
x(8,5 – 2x)(11 – 2x) = 4x3 – 3,9x2 + 93,5x.
En utilisant Geogebra et la commanda Max[f(x),0,4.25],
on trouve que le volume maximal est atteint pour
x ≈ 1,59.

d) La fonction racine carrée est croissante sur [0 ; + ∞[


et 0 < 2 < 3, 5, par conséquent 2 < 3,5.
e) La fonction racine carrée est croissante sur
[0 ; + ∞[ et 0 < 2, 5 < 5, par conséquent 2,5 < 5.

97  a) 2 < 7 donc A < B.


b) 5, 5 > 5, 1 donc A > B.
c) 7, 09 < 7, 11 donc A < B.
d) π + 1 > π − 1 donc A > B.
92  a est un nombre réel positif. Le point de la 98  a) 7 < 10 donc A < B.
courbe ’ d’abscisse a a pour coordonnées (a ; a). b) −5, 1 < − 4, 9 donc A < B.
Le point de la courbe  d’abscisse a a pour coor- c) 2 + 1 > 2 − 1 donc A > B.
données (a ; a). Ces deux points sont symétriques
par rapport à la droite d’équation y = x. Ceci étant vrai 99  a) Tableau de valeurs :
quel que soit le nombre réel positif a, les courbes  et
’ sont symétriques par rapport à cette droite. x – 3 – 2 – 1,5 0 1 2,5 3
f(x) – 27 – 8 – 3,375 0 1 15,625 27
93  2 ↑↑ 3 = 222 = 24 = 16
3 b) • (−2) > (−3)
3 3
• 0 < (2, 5) 3
3 ↑↑ 4 = 333 = 339 = 3196 83, qui est un nombre à plus de
• (2,5)3 > (−1,5)3 • (−3)3 < (3)3
9 000 chiffres.
c) On peut dire que a3 < b3.

100  a) Tableau de valeurs :

10 Accompagnement
personnalisé
x
f(x) – 27
– 3 – 2
– 8
– 1
– 1
0
0
1
1
2
8
3
27
94  a) 3 < 11 donc A < B. b), c) Courbe représentative et tracés :
b) 17, 02 < 17, 1 donc A < B.
c) π + 2 > 5 donc A > B. 10

95  a) Tableau de valeurs : 5


–3 –2 –1
x 0 0,5 1 1,5 2 3 4
O 1 2 3
f(x) 0 0,71 1 1,22 1,41 1,73 2 –5
b) • 0,5 < 3 • 2 > 0
–10
• 2 > 1,5 • 0,5 < 2
c) On peut dire que a < b . –15

96  a) Tableau de valeurs : –20


x 0 1 2 3 4 5 6 d) La fonction cube est croissante sur R et −2,5 < −1,5,
par conséquent (−2,5)3 < (−1,5)3.
f(x) 0 1 1,41 1,73 2 2,24 2,45
e) La fonction cube est croissante sur R et 0,5 < 2,25,
b) et c) Courbe représentative et tracés : par conséquent (0,5)3 < (2,25)3.

28
b) g(1) = 1 donc A appartient à .
101  a) 14 < 20 donc A < B.
g(−2) = (−2)3 et (−2)3 ≠ 8 donc B n’appartient pas à .
b) −2,01 < −1,98 donc A < B.
g(1,1) = 1,13 et 1,13 ≠ 1,33 donc C n’appartient pas à .
c) 3 + 2 > 3 + 1 donc A > B.
g(−2,5) = (−2,5)3 et (−2,5)3 = −15,625 donc D appartient
d) π > − π donc A > B.
à .
e) 1 254 337 < 1 254 376 donc A < B.
g(3) = 33 et 33 ≠ 9 donc E n’appartient pas à .
g(2,1) = 2,13 et 2,13 = 9,261 donc F appartient à .
102  
105  a) À l’aide de la calculatrice, on conjecture que la
courbe  et l’axe des abscisses ont trois points d’inter-
section d’abscisses environ égales à 0,38, 0,98 et 2,62.
1

O 1

x2 − 3x + 1 (x − 1)(x2 − 3x + 1)
Fonction cube : trait plein noir. b) (x − 1) =
10 10
Fonction carré : trait plein gris. x3 − 4x2 + 4x − 1
Fonction racine carrée : petits traits noirs. =
10
Fonction inverse : petits traits gris. = f(x).
c) f(x) = 0 si, et seulement si, x − 1 = 0 ou x2 − 3x + 1 = 0.
103  a) Fenêtre : 0 < X < 9, pas 1 ; 0 < Y < 3, pas 1. L’unique solution de x − 1 = 0 est x0 = 1.
Le discriminant de l’équation x2 − 3x + 1 = 0 est
Δ = (−3)2 − 4 × 1 × 1 = 5. Les solutions de cette équation
3 – 5 3 + 5
sont x1 = et x2 = .
2 2
d) Les abscisses exactes des points d’intersection
de la courbe avec l’axe des abscisses sont donc 1,
3 – 5 3 + 5
et .
2 2
b) f(1) = 1 donc A appartient à .
f(2) = 2 donc B appartient à .
106  a) Le triangle ACM est rectangle en C, donc
f(6,25) = 6,25 et 6,25 = 2,5 donc C appartient à .
AM2 = AC2 + CM2 = x2 + 81, et ainsi AM = x2 + 81,
f(5) = 5 et 5 ≠ 2,236 donc D n’appartient pas à .
en km.
f(4) = 2 donc E appartient à .
Le gardien parcourt la distance AM à une vitesse de
f(3) = 3 et 3 ≠ 1, 7 donc F n’appartient pas à .
x2 + 81
4 km/h, donc en un temps égal à , en h.
4
104  a) Fenêtre : −3 < X < 3, pas 1  ; −27 < Y < 27, Il parcourt ensuite la distance BM = 15 − x, à une
pas 10. 15 – x
vitesse de 5 km/h, donc en un temps égal à ,
5
en h.
Le temps de trajet total est donc bien, en h,
x2 + 81 15 – x
f(x) = + .
4 5
b) À l’aide de la calculatrice, on observe que le gardien
doit accoster à 12 km du point C. Son temps de par-
cours est alors de 4,35 heures, soit 4 h et 21 min.

Chapitre 2    Fonction racine carrée – Fonction cube 29


3 Dérivation

b)
1 Au fil des siècles
La controverse est née d’une incertitude : qui de
Newton et Leibniz a développé les principes de la dé- 1
rivation avant l’autre ? Certaines personnes, à la suite
de Newton lui-même, accusaient Leibniz de plagiat, O 1
car il aurait eu accès à des manuscrits non publiés de
Newton. Les autres prouvaient sans conteste l’antério-
rité des publications de Leibniz et la supériorité de son
système de notation. Il semble bien que Newton avait
effectivement développé ses idées avant Leibniz, mais
que, même si ce dernier a eu accès à des manuscrits de
Newton, il a travaillé de façon indépendante. 2. a) Le coefficient de x 2
est négatif donc f admet un
• http://ljk.imag.fr/membres/Bernard.Ycart/mel/dc/node maximum sur R.
15.html b) f(0) = 3 et f(2) = − 2 × 22 + 4 × 2 + 3 = 3.
f(0) = f(2) donc, par symétrie, l’abscisse du sommet
• http://www.nicolasderauglaudre.net/philosophie/New- de la parabole est 1. L’ordonnée du sommet est donc
ton/Newton-Leibniz_controverse1.htm f(1) = − 2 × 12 + 4 × 1 + 3 = 5.
• http://fr.wikipedia.org/wiki/Isaac_Newton#Newton_et_ c)
Leibniz

O 1

2 Bien démarrer 3. a) Le coefficient directeur est 3.


b) Le coefficient directeur est − 1.
1. a) 1
c) Le coefficient directeur est –  .
3
d) Le coefficient directeur est 0.
4. d 1
: Le coefficient directeur est 2.
d2 : Le coefficient directeur est 0.
d3 : Le coefficient directeur est − 3.
d4 : Le coefficient directeur est − 1.
1
d5 : Le coefficient directeur est .
3
1 5. a) Le coefficient directeur de (AB) est
yB – yA 7 – 3
O 1 = = 2.
xB – xA 3 – 1

30
b) Le coefficient directeur de (CD) est sont (1 + h ; − h2 − 2h + 3). Le coefficient directeur de la
y D – yC – 2 – 7 droite (AM) est donc :
= = – 3.
xD – xC 2 – (– 1) yM – yA –h2 – 2h + 3 – 3 –h2 – 2h
= = = – h – 2.
c) Le coefficient directeur de (EF) est 0 car E et F ont la xm – xA 1+h–1 h
même ordonnée. b) Lorsque h se rapproche de 0, − h − 2 se rapproche
d) Le coefficient directeur de (GH) est de − 2. Par conséquent, f’(1) = − 2.
y H – yG 7–5 2 c) L’équation de la droite est de la forme y = − 2x + p.
= = .
xH – xG – 1 – (– 4) 3 Le point A(1 ; 3) appartient à la droite donc 3 = − 2 + p,
p = 5. L’équation de la tangente est donc y = − 2x + 5.
6. a) Trait plein noir. b) Trait plein gris. c) Pointillés.
d) On cherche la valeur de x telle que y = 0. Il faut donc
résoudre l’équation − 2x + 5 = 0. L’unique solution de
cette équation est x = 2,5. L’artiste doit donc poser la
poutre à 50 cm à droite du bas de la sculpture.

2  Approche du coût marginal


1 1. a) CM(q) = C(q + 1) − C(q)
1 1 3
O 1 = (q + 1)3 + 200 – q – 200
3 000 3 000
1 3 1 1 1
= q + 3q2 + 3q + + 200
3 000 3 000 3 000 3 000
1 3
– q – 200
3 000
q2
q 1
= + +
1 000 1 000 3 000
7. a) L’équation de la droite est de la forme y = x + p. 502 50 1
Le point A(− 2 ; 1) appartient à la droite donc 1 = − 2 + p, b) CM(50) = + + , soit CM(50) ≈ 2,55.
1 000 1 000 3 000
p = 3. L’équation de la droite est donc y = x + 3. Cela signifie que le coût engendré pour passer d’une
b) L’équation de la droite est de la forme y = 4x + p. production de 50 unités à 51 unités est environ
Le point A(− 2 ; − 8) appartient à la droite donc 2,55 �.
− 8 = 4 × (− 2) + p, p = 0. 2. Le coefficient directeur de la droite (AB) est :
L’équation de la droite est donc y = 4x. yB – yA C(q + 1) – C(q)
1 = = C(q + 1) – C(q) = CM(q).
c) L’équation de la droite est de la forme y = −  x + p. xB – xA q+1–9
4
5 q2 q 1 q2
Le point A(5 ; 4) appartient à la droite donc 4 = −  + p, 3. a) CM(q) − f ’(q) = + + +
4 1 000 1 000 3 000 1 000
5 21 q 1
p=4+ = . = +
4 4 1 000 3 000
1 21 b) La valeur approchée du coût marginal pour 50 uni-
L’équation de la droite est donc y = −  x + .
4 4 tés produites obtenue avec la fonction dérivée f ’ est
(50)2
f ’(50) = = 2,5 soit 2,5 �.
1 000
L’erreur par rapport à la valeur trouvée au 1. b) est
3 Découvrir 2,55 − 2,50 = 0,05, soit un pourcentage d’erreur de
0,05
, environ égal à 1,96 %.
2,55
1  Notion de tangente
1. a) Les coordonnées du sommet de la parabole sont
(0 ; 4). Par conséquent, α = 0 et β = 4.
b) L’expression de f est donc f(x) = ax2 + 4. Le point
A(1 ; 3) appartient à la parabole représentative de f
donc f(1) = 3, c’est-à-dire a + 4 = 3, a = − 1.
4 Savoir-faire
L’expression de f est donc f(x) = − x2 + 4. 2  La courbe  est la parabole de sommet S(2 ; − 3)
2. Il semble que le coefficient directeur de la droite d et qui passe par le point A(0 ; 1) car f(0) = (0 − 2)2 − 3 = 1.
s’approche de la valeur − 2. f(1) = (1 − 2)2 − 3 = − 2 et f ’(1) = − 2 donc la tangente au
3. a) f(1 + h) = − (1 + h)2 + 4 = − 1 − 2h − h2 + 4, point d’abscisse 1 est la droite de coefficient directeur
f(1 + h) = − h2 − 2h + 3, donc les coordonnées de M − 2 qui passe par le point B(1 ; − 2).

Chapitre 3    Dérivation 31
f(2,5) = (2,5 − 2)2 − 3 = − 2,75 et f ’(2,5) = 1 donc la tan- y = f ’(4)(x − 4) + f(4)
gente au point d’abscisse 2,5 est la droite de coeffi- 1 1
y = −  (x – 4) +
cient directeur 1 qui passe par le point C(2,5 ; − 2,75). 16 4
1 1
y = –  x + .
16 2
c) f(4) = 4 = 2
1
Pour tout nombre réel x, f ’(x) = .
2x
1 1 1
En particulier, f ’(4) = = = .
24 2 × 2 4
1 L’équation de la tangente à la courbe  au point
d’abscisse 4 est : y = f ’(4)(x − 4) + f(4)
O 1 1
y = (x – 4) + 2
4
1
y = x + 1.
4
6  a) Faux. Pour tout nombre réel x, f ’(x) = 4x3.
b) Vrai. f(1) = 1 et f ’(1) = 4.
3  a) Pour chaque valeur x = a du tableau, la L’équation de la tangente à la courbe  au point
tangente au point d’abscisse a est la droite de d’abscisse 1 est : y = f ’(1)(x − 1) + f(1)
coefficient directeur g’(a) passant par le point de y = 4(x − 1) + 1
coordonnées (a ; g(a)). y = 4x – 3.
b) On trace une courbe passant par les points de coor-
7   a) Pour tout nombre réel x, k’(x) = 3x2.
données (a ; g(a)) et dont la pente est donnée par la
b) k(2) = 8 et k’(2) = 12.
tangente en chacun de ces points. L’équation de la tangente à la courbe  au point
d’abscisse 2 est : y = k’(2)(x − 2) + k(2)
y = 12(x − 2) + 8
y = 12x – 16.

9  a) f est une fonction polynôme de degré 2, il


1 s’agit donc d’une somme de fonctions.
O 1 f(x) = u(x) + w(x) + z(x) + t(x) avec u(x) = 2x3, v(x) = 3x2,
w(x) = − 4x et t(x) = − 5. Donc u’(x) = 6x2, v’(x) = 6x,
w’(x) = − 4 et t’(x) = 0.
Pour tout nombre réel x, f ’(x) = 6x2 + 6x − 4.
1 2 5 x2 2 5
b) g’(x) = (3x2) – + 2 = – + 2
6 3 x 2 3 x

1 1 2 x3 x 2
10  g’(x) = (4x3) – (2x) + = – +
5  a) f(4) = 4 = 64
3
40 10 7 10 5 7
Pour tout nombre réel x, f ’(x) = 3x2.
En particulier, f ’(4) = 3 × 42 = 48. 3 2 1 2
11  f ’(x) = (4x3) + (3x2) – (2x) – 1 –
4 3 2 x2
L’équation de la tangente à la courbe  au point d’abs- 2
cisse 4 est : f ’(x) = 3x + 2x − x − 1 − 2
3 2
x
y = f ’(4)(x − 4) + f(4)
y = 48(x − 4) + 64 12  a) L’erreur de Greg se trouve au numérateur de
y = 48x − 128. la dérivée : 0(x2 + 1) est égal à 0, et non à x2 + 1.
1 – 4x
b) f (4) = En corrigeant cette erreur on trouve f ’(x) = 2 .
4 (x + 1)2
1 1
Pour tout nombre réel x, f ’(x) = −  2 . b) f est de la forme f(x) = 2g(x) avec g(x) = 2 .
x x +1
1 1 ’ –v’
En particulier, f ’(4) = −  .
16 En appliquant la formule 1 2
v
= 2 avec v(x) = x2 + 1,
v
L’équation de la tangente à la courbe  au point – 2x – 4x
on obtient g’(x) = 2 et donc f ’(x) = 2 .
d’abscisse 4 est : (x + 1)2 (x + 1)2

32
5 Résoudre des problèmes
14  Les tangentes sont parallèles si, et seulement si,
f ’(4) = g’(4).
Pour tout nombre réel x > 0,
1 x+8
f ’(x) = 1 × x + (x + 8) × = x + .
2x 2x On observe que C’(8) = C’(12).
4+8 12 Le minimum de la fonction C’ est donc atteint pour
Donc f ’(4) = 4 + =2+ = 2 + 3 = 5.
24 2×2 q = 10.
Pour tout nombre réel x ≠ 3, b) C(10) = 3 500. Pour la quantité q = 10 qui minimise le
– (3x – 9) – (– x – 13) × 3 48 coût marginal, le coût total s’élève à 3 500 e.
g’(x) = = .
(3x – 9)2 (3x – 9)2
30 48 20  La courbe  passe par le point A(1 ; 1) donc
Donc g ’(4) = = , soit g’(4) ≈ 5,33.
(12 – 9)2 9 f(1) = 2.
f ’(4) ≠ g’(4) donc l’affirmation de Pablo est fausse.
La droite (AB) est la tangente à la courbe  au point A.
15  Avec la méthode d’Éléonore : y –y 0–1
Son coefficient directeur est B A = = 1, donc
f est de la forme uv avec u(x) = x + 3 et v(x) = 2x − 1, xB – xA 0 – 1
f ’(1) = 1.
donc u’(x) = 1 et v’(x) = 2. Pour tout nombre réel x de l’intervalle [0,2 ; 5],
Pour tout nombre réel x, b b
f ’(x) = 1(2x − 1) + (x + 3) × 2 = 4x + 5. f(x) = a + donc f ’(x) = −  2 .
x x
En particulier, f ’(1) = 9. Donc f(1) = a + b et f ’(1) = − b.
Avec la méthode d’Alina : Puisque f ’(1) = 1, alors b = − 1.
Pour tout nombre réel x, Puisque, f(1) = 1, alors a + b = 1 et donc a = 2.
f(x) = 2x2 +5x − 3 donc f ’(x) = 4x + 5. 1
L’expression de la fonction f est donc f(x) = 2 − .
En particulier, f ’(1) = 9. x

17  a) C’(q) = 0,003q2 − 0,09q + 2,1.  21  a)


C’est une fonction polynôme du second degré où
le coefficient de q2 est positif. Elle admet donc un A
minimum. 1
On obtient à la calculatrice un tableau de valeurs de la O 1 B
fonction dérivée C’.
C

b) La courbe  passe par le point A(0 ; 1) donc h(0) = 1.


Elle passe aussi par le point B(2 ; − 1) donc h(2) = − 1.
La droite (AC) est la tangente à la courbe  au point A.
On observe que C’(10) = C’(20). Le minimum de la fonc- y –y – 2 – 1
tion C’ est donc atteint pour q = 15. Son coefficient directeur est C A = = – 3
xC – xA 1–0
b) C(15) = 77,75. Pour la quantité q = 15 qui minimise le donc h’(0) = − 3.
coût marginal, le coût total s’élève à 77,75 euros. Pour tout nombre réel x, h(x) = ax2 + bx + c donc
h’(x) = 2ax + b.
18  a) C’(q) = 1,5q2 − 30q + 300 Donc h(0) = c, h(2) = 4a + 2b + c et h’(0) = b.
C’ est une fonction polynôme du second degré où le Puisque h(0) = 1, alors c = 1.
coefficient de q2 est positif. Elle admet donc un mini- Puisque h’(0) = − 3, alors b = − 3.
mum. Puisque h(2) = − 1, alors 4a + 2b + c = − 1, 4a − 6 + 1 = − 1,
On obtient à la calculatrice un tableau de valeurs de la et donc a = 1.
fonction dérivée C’. L’expression de la fonction h est donc h(x) = x2 − 3x + 1.

Chapitre 3    Dérivation 33
Δ = (− 8)2 – 4 × (− 1) × (− 16) = 0. Il y a donc une unique
6 Travaux pratiques –8
solution, x0 = −  = – 4. La courbe  et la droite (B1C1)
–2
22  1. Figure réalisée avec GeoGebra. ont donc bien un unique point commun D1, d’abscisse
1
− 4 et d’ordonnée f(− 4) = −  .
3
1
f) Pour tout nombre réel x, f ’(x) = −  x.
6
4 2
En particulier, f ’(4) = −  = –  . On retrouve le coeffi-
6 3
cient directeur de (B1C1), qui est donc bien la tangente
à la courbe  au point D1.
3. a) Sur deux côtés d’un triangle isocèle, on place
un même nombre de points découpant chaque
segment en un même nombre de segments de
même longueur. On relie ensuite ces points deux
à deux, en commençant du même côté de chaque
2. a) Les coordonnées de B3 sont (3 ; 1) et celles de C3 segment. On trace ainsi des tangentes à la courbe
sont (− 3 ; 1). Les coordonnées du milieu D du segment d’une même fonction polynôme de degré 2.
[B3C3] sont donc (0 ; 1).
Le point D appartient à la parabole  donc f(0) = 1.
23  1. a) À l’aide de la calculatrice, on constate que
Or, f(0) = c, donc c = 1.
f(4) = 2 et g(4) = 2, donc f(4) = g(4).
b) Les points B3 et C3 ont la même ordonnée, donc le
1 1
coefficient directeur de la droite (B3C3) est égal à 0. b) f ’(x) = −  × 2x + 1 = −  x + 1
8 4
Pour tout nombre réel x, f ’(x) = 2ax + b. 1 15
En particulier, f ’(0) = b. Par conséquent, b = 0. c) g’(x) = × 3x2 − × 2x + 18
4 4
c) D’après les questions précédentes, f(x) = ax2 + 1. 3 15
g’(x) =  x2 −  x + 18
Par conséquent f(6) = 36a + 1. 4 2
Le point B(6 ; − 2) appartient à la parabole  donc d) À l’aide de la calculatrice, on constate que f ’(4) = 0 et
f(6) = − 2. g’(4) = 0, donc f ’(4) = g’(4).
1 La tangente à la courbe au point d’abscisse 4 est paral-
On en déduit que 36a + 1 = − 2, soit a = −  .
12
lèle à l’axe des abscisses.
Par conséquent, pour tout nombre réel x,
1 2. a) À l’aide de la calculatrice, on constate que
f(x) = –  x2 + 1. g(7) = 2. D’autre part, h(7) = 49a + 7b + c.
12
2 7 Par conséquent, a, b et c doivent vérifier la relation
d) × 1 + = 3, donc B1 appartient à la droite d’équa-
3 3 49a + 7b + c = 2.
2 7
tion y = x + . b) h’(x) = 2ax + b
3 3
2 7 c) À l’aide de la calculatrice, on constate que g’(7) = 2,25.
× (− 5) + = – 1, donc C1 appartient à la droite
3 3 D’autre part, h’(7) = 14a + b.
2 7 Par conséquent, a et b doivent vérifier la relation
d’équation y = x + .
3 3
2 7 14a + b = 2,25.
L’équation de la droite (B1C1) est donc bien y = x + .
3 3 d) Le point de coordonnées (8 ; 3) appartient à la
e) x est l’abscisse d’un point commun à  et (B1C1) si, et courbe si, et seulement si, h(8) = 3.
seulement si, x est solution de l’équation : Or, h(8) = 64a +8b + c. Par conséquent, a, b et c doivent
1 2 7 vérifier la relation 64a + 8b + c = 3.
–  x2 + 1 = x +
12 3 3
e) On trouve que les solutions du système
1 2 2 4
–  x – x – = 0

5
12 3 3 49a + 7b + c = 2
− x2 − 8x − 16 = 0. 14a + b = 2,25
On a multiplié par 12 pour avoir des coefficients 64a + 8b + c = 3
entiers. sont a = − 1,25, b = 19,75 et c = − 75.
Le discriminant de cette équation du second degré est Ainsi, h(x) = − 1,25x2 + 19,75x − 75.

34
3. Figure construite avec GeoGebra. b) Pour tout nombre réel h ≠ 0,
1 1
g(3 + h) = = .
3–h–2 1+h
1
g(3 + h) − g(3) = –1
1+h
1 1+h
g(3 + h) − g(3) = –
1+h 1+h
– h
g(3 + h) − g(3) =
1+h
g(3 + h) − g(3) – h 1
h
= 
1+h h 2
×
g(3 + h) − g(3) 1
= – 
h 1+h
On retrouve bien la formule affichée par le logiciel.
c) On en déduit que g’(3) = − 1.

29  a) f(0) = 0 et, pour tout nombre réel h ≠ 0, f(h) = h3.


f(h) − f(0) h3
Donc = = h2.
Les nouvelles fonctions f1, g1 et h1 sont définies par : h h
1 b) On en déduit que f ’(0) = 0.
• f1(x) = x2 − x pour tout x ∈ [0 ; 4].
8
1 15
• g1(x) = −  x3 + x2 − 18x + 26 pour tout x ∈ [4 ; 7].
30  Pour tout nombre réel a et tout nombre réel
4 4 h ≠ 0, f(a) = 2a − 5 et f(a + h) = 2(a + h) − 5 = 2a + 2h − 5.
• h1(x) = 1,25x2 − 19,75x + 75 pour tout x ∈ [7 ; 9,45]. f(a + h) − f(a) 2a + 2h – 5 – (2a − 5)
Donc =
h h
f(a + h) − f(a) 2h
7 Pour s’entraîner
ce qui donne
h
=
h
= 2.
On en déduit que, pour tout nombre réel a, f ’(a) = 2.
24  a) f ’(1) = 4 b) f ’(1) = 12 31  Pour tout nombre réel a et tout nombre réel
c) f ’(1) = 11 d) f ’(1) = 34 h ≠ 0, g(a) = a2 − 1 et
1 1 g(a + h) = (a + h)2 − 1
25  a) f ’(2) = b) f ’(2) = −  g(a + h) = a2 + 2ah + h2 – 1.
4 12
Par conséquent :
26  a) f(2) = 4 et, pour tout nombre réel h ≠ 0, g(a + h) − g(a) = a2 + 2ah + h2 − 1 − (a2 − 1)
f(2 + h) = (2 + h)2 = 4 + 4h + h2. g(a + h) − g(a) = 2ah + h2
f(2 + h) – f(2) 4 + 4h + h2 – 4 g(a + h) − g(a) 2ah + h2
= =
h h h h
f(2 + h) – f(2) h2 – 4h g(a + h) − g(a)
= = 2a + h.
h h h
f(2 + h) – f(2) On en déduit que, pour tout nombre réel a, g’(a) = 2a.
=h+4
h C’est donc Maude qui a raison.
b) On en déduit que f ’(2) = 4.
32  a) f ’(3) = 2 b) f ’(3) = − 1
27  a) f(1) = 0 et, pour tout nombre réel h ≠ 0, 2
c) f ’(3) = d) f ’(3) = 0
f(1 + h) = (1 + h)2 − (1 + h). 3
f(1 + h) = 1 + 2h + h2 − 1 − h = h2 + h 33  a) y = x b) y = 3x
f(1 + h) – f(1) h2 + h – 0 c) y = 3 d) y = 5x – 2
=
h h
f(1 + h) – f(1) h2 + h 34  a) y = x + 1 b) y = 1
=
h h c) y = − x – 4 d) y = − 2x + 4
f(1 + h) – f(1)
=h+1 35  a) f ’(− 2) = 4 et f(− 2) = − (− 2)2 = − 4.
h
b) On en déduit que f ’(1) = 1. L’équation de la tangente T est :
y = f ’(− 2)(x + 2) + f(− 2)
1 y = 4(x + 2) − 4
28  a) g(3) = =1
3–2 y = 4x + 4.

Chapitre 3    Dérivation 35
b) b) La tangente passe par le point de coordonnées
1 (2,5 ; f (2, 5)), donc f (2, 5) = 4 × 2,5 − 1 = 9.

O 1 40  a) g’(−1) est le coefficient directeur de la


tangente, donc g’(− 1) = 2.
b) La tangente passe par le point de coordonnées
(− 1 ; g(−1)), donc g(−1) = 2 × (−1) + 5 = 3.

41  a) f(4) est l’ordonnée du point M, donc f(4) = 1.


f ’(4) est le coefficient directeur de la tangente au point
M, donc f ’(4) = 1.
b) L’équation de la tangente T est de la forme y = x + p.
Le point M(4 ; 1) appartient à la tangente.
Par conséquent, 1 = 4 + p, p = − 3.
36  g’(0,5) = 3 et g(0,5) = 2 × 0,52 + 0,5 = 1. L’équation de la tangente est donc y = x − 3.
L’équation de la tangente à  au point d’abscisse 0,5
42  a) En lisant les ordonnées des points où sont
est : y = g’(0,5)(x − 0,5) + g(0,5)
tracées les tangentes, on obtient f(0) = 2, f(2) = 0 et
y = 3(x − 0,5) + 1
f(4,5) = 2.
y = 3x − 0,5.
En lisant les coefficients directeurs des tangentes, on
1
37  f ’(1) = − 1 donc l’équation de la tangente est de obtient f ’(0) = − 4, f ’(2) = et f ’(4,5) = 0.
2
la forme y = − x + p. f(1) = 2 donc le point de coordon- b) Tangente au point d’abscisse 0 :
nées (1 ; 2) appartient à la courbe et à la tangente. L’équation de la tangente est de la forme y = − 4x + p.
Par conséquent, 2 = − 1 + p, p = 3. L’équation de la Le point de coordonnées (0 ; 2) appartient à la tan-
tangente est donc y = − x + 3. gente. Par conséquent, p = 2. L’équation de la tan-
gente est donc y = − 4x + 2.
38  a) g’(2) = 11 Tangente au point d’abscisse 2 :
b) L’équation de la tangente T est de la forme 1
L’équation de la tangente est de la forme y = x + p.
y = 11x + p. 2
g(2) = 10 donc le point de coordonnées (2 ; 10) Le point de coordonnées (2 ; 0) appartient à la
appartient à la courbe et à la tangente. tangente.
1
Par conséquent, 10 = 11 × 2 + p, p = − 12. Par conséquent, 0 = × 2 + p, p = − 1.
2
L’équation de la tangente est donc y = 11x − 12. 1
L’équation de la tangente est donc y = x − 1.
c) Tracés : 2
Tangente au point d’abscisse 4, 5 :
f ’(4,5) = 0 et f(4,5) = 2 donc l’équation de la tangente
au point d’abscisse 4,5 est y = 2.

43  a) f(0) = 1 et f(− 2) = 3.


3
f ’(0) = et f ’(− 2) = 0.
2
b) Tangente au point d’abscisse 0 :
3
L’équation de la tangente est de la forme y = −  x + p.
2
Le point de coordonnées (0 ; 1) appartient à la
tangente.
Par conséquent, p = 1.
1 1 3
L’équation de la tangente est donc y = −  x + 1.
O 2
Tangente au point d’abscisse −2 :
f ’(− 2) = 0 et f(− 2) = 3 donc l’équation de la tangente
au point d’abscisse 4,5 est y = 3.
c) L’ordonnée du point d’intersection de ces deux tan-
39  a) f ’(2,5) est le coefficient directeur de la 3
gentes est 3. Son abscisse vérifie 3 = −  x + 1, donc
tangente, donc f ’(2,5) = 4. 2

36
x = − 4. Les coordonnées de ce point d’intersection f(1) = 1 donc le point de coordonnées (1 ; 1) appartient
3 1 1
4 à la tangente. Par conséquent, 1 = + p, p = .
3 
sont donc –   ; 3 . 2 C’est donc Imane qui a raison.
2 2

44  a) Pour tout nombre réel x, f ’(x) = 0. 1


55  Pour tout x ≠ 0, f ’(x) = −  donc en particulier
b) Pour tout nombre réel x, f ’(x) = 0. 1 x2
f ’(2) = −  .
c) Pour tout nombre réel x, f ’(x) = 1. 4
L’équation de la tangente au point d’abscisse 2 est de
45  a) Pour tout nombre réel x, f ’(x) = 2x. 1
la forme y = −  x + p.
b) Pour tout nombre réel x, f ’(x) = 3x2. 4
1 1
c) Pour tout nombre réel x, f ’(x) = 5x4. f(2) = donc le point de coordonnées 2 ;
2 2  2
appar-

46  Eva a tort. La fonction constante égale à 0 est tient à la tangente.


1 1
égale à sa propre dérivée. Par conséquent, = −  × 2 + p puis p = 1.
2 4 1
L’équation de la tangente est donc y = −  x + 1, comme
47  a) f ’(x) = 2x  b) f ’(1) = 2 et f ’(3) = 6 4
c) L’affirmation d’Océane est vraie. affiché par le logiciel.

48  f ’(x) = 3x2 donc f ’(0) = 0, f ’(1) = 3 et f ’(− 1) = 3. 56  a) Pour tout nombre réel x, g’(x) = 3x2.
b) L’unique solution de l’équation 3x2 = 0 est α = 0. La
49  f ’(x) = nx n−1
donc f ’(1) = n. tangente à la courbe  au point d’abscisse α est paral-
1 – 1 lèle à l’axe des abscisses.
50  Pour tout x ≠ 0, f ’(x) = −  = donc Anissa et c) L’équation 3x2 = 3 équivaut à x2 = 1. Elle admet donc
x2 x2
Lauriane ont raison. deux solutions, a = − 1 et b = 1. Puisque g’(a) = g’(b), les
tangentes à la courbe  aux points d’abscisses a et b
1
51  Pour tout x ≠ 0, f ’(x) = −  donc f ’(1) = − 1 et sont parallèles.
x2
1 1
f ’(2) = −  . 57  1. Pour tout x ≠ 0, f ’(x) = −  2 .
4 x
1 1 1 1
52  Pour tout x > 0, f ’(x) = 1 donc f ’(1) = et f ’(4) = . 2. a) f ’(x) = − 4 équivaut à 2 = 4, c’est-à-dire x2 = .
x 4
2x 2 4 1 1
Cette équation admet deux solutions, x = et x = −  ,
53  a) f ’(x) = 4x3 2 2
qui correspondent aux points de la courbe  de coor-
b) f ’(2) = 32
1 1
L’équation de la tangente est de la forme y = 32x + p.  2 
données  ; 2 et –   ; – 2 .
2 2 2
f(2) = 16 donc le point de coordonnées (2 ; 16) appar- b) f ’(x) est toujours négatif et ne peut donc jamais être
tient à la tangente. égal à 9.
Par conséquent, 16 = 32 × 2 + p puis p = − 48.
L’équation de la tangente est donc y = 32x − 48. 58  a) Il semble exister une tangente parallèle à la
c) Fenêtre : 0 < X < 3, pas 1 ; − 5 < Y < 50, pas 5. droite d.
b) On doit résoudre l’équation f ’(x) = 6, c’est-à-dire,
x2 = 2. Cette équation à deux solutions : x = −2
et x = 2. Les tangentes à la courbe  aux points
d’abscisses x = −2 et x = 2 sont donc parallèles à d.

59  a) La droite d ne semble pas tangente à la


courbe.
b) Si la droite d est tangente à la courbe en un point
La droite d’équation y = 32x −48 semble bien tangente
d’abscisse a, alors
à la courbe au point d’abscisse 2. 9 1 9 8 16
f ’(a) = ; = ; a = ; a=
1 8 2a 8 18 81.
54  Pour tout x > 0, f ’(x) = donc en particulier 16
L’équation de la tangente au point d’abscisse est de
1 2x 81
f ’(1) = . 9
2 la forme y = x + p.
8
16 4 16 4
L’équation de la tangente au point d’abscisse 1 est de
1
 2
f
81 9
= donc le point de coordonnées 
81 9 2
 ; appar-
la forme y = x + p. tient à la tangente.
2

Chapitre 3    Dérivation 37
4 9 16 4 2 2 f ’(x) = u’(x)v(x) + u(x)v’(x)
Par conséquent, = × + p, = + p, p = .
9 8 81 9 9 9 f ’(x) = 2x(3x − 1) + (x2 + 1) × 3
9 2 f ’(x) = 6x2 − 2x + 3x2 + 3
L’équation de la tangente est donc y = x + . Ce n’est
8 9 f ’(x) = 9x2 − 2x + 3.
pas l’équation de la droite d, qui n’est donc pas tan- 2. a) f(x) = (x + 1)(3x − 1)
2

gente à la courbe . f(x) = 3x3 − x2 + 3x − 1


b) f ’(x) = 9x2 − 2x + 3
60  a) b) 3. On retrouve bien la même expression de f ’(x).
1
68  a) u(x) = 1 − et v(x) = x3 + 5.
x
1
b) u’(x) = 2 et v’(x) = 3x2, donc :
x
f ’(x) = u’(x)v(x) + u(x)v’(x)
1 1
1
f ’(x) = 2  (x3 + 5) + 1 –
x x 2
× 3x2
5
Il semble que les tangentes T et T’ soient parallèles. f ’(x) = x + 2 + 3x2 − 3x
x
c) Pour tout nombre réel x, f ’(x) = 2x donc en particu- 5
f ’(x) = 2 + 3x2 − 2x.
1 1 x
 2
lier f ’
8
= .
4 L’affirmation de Léah est donc fausse.
1
Pour tout x > 0, g’(x) = donc en particulier 69  f est de la forme uv avec u(x) = 2x − 2 et v(x) = x.
1 2x
1 1
g’(4) = = . u’(x) = 2 et v’(x) = , donc :
24 4 2x
1
 2
f ’
8
= g’(4) donc les tangentes T et T’ sont parallèles. f ’(x) = u’(x)v(x) + u(x)v’(x)
1
f ’(x) = 2x + (2x − 2) ×
61  a) Pour tout nombre réel x, f ’(x) = 2x + 1. 2x
2x 1
b) Pour tout nombre réel x, g’(x) = 2x. f ’(x) = 2x + –
2x 2x
c) Pour tout nombre réel x, h’(x) = 3x2 + 2x. 1
d) Pour tout nombre réel x, k’(x) = 3x2. f ’(x) = 2x + x −
x
1
62  L’affirmation de Paloma est vraie. f ’(x) = 3x − .
x
Dans chaque cas la fonction dérivée est égale pour
1 70  f est de la forme uv avec :
tout x ≠ 0 à f ’(x) = −  2 .
x u(x) = x3 − 1 et v(x) = x2 + x.
u’(x) = 3x2 et v’(x) = 2x + 1, donc :
63  a) Pour tout nombre réel x, f ’(x) = 12x2.
f ’(x) = u’(x)v(x) + u(x)v’(x)
b) Pour tout nombre réel x, g’(x) = − 3x2.
f ’(x) = 3x2(x2 + x) + (x3 − 1)(2x + 1)
c) Pour tout nombre réel x, h’(x) = x2.
9 f ’(x) = 3x4 + 3x3 + 2x4 + x3 − 2x − 1
d) Pour tout nombre réel x, k’(x) = −   x2. f ’(x) = 5x4 + 4x3 − 2x − 1.
2
Par conséquent, f ’(− 1) = 5 − 4 + 2 − 1 = 2.
64  La bonne réponse est celle d’Ismail : f ’(x) = 1 . L’équation de la tangente au point d’abscisse − 1 est
2x de la forme y = 2x + p.
1 f(− 1) = 0 donc le point de coordonnées (− 1 ; 0) appar-
65  Pour tout x ≠ 0, h’(x) = 2 , donc l’affirmation d’Inès
x tient à la tangente.
est vraie.
Par conséquent, 0 = − 2 + p, p = 2.
66  a) Pour tout nombre réel x, f ’(x) = 20x3 − 3x2 + 3x. L’équation de la tangente au point d’abscisse − 1 est
1 donc bien y = 2x + 2.
b) Pour tout nombre réel x ≠ 0, g’(x) = 1 − .
x2
1 71  f est de la forme uv avec u(x) = x2 + 4x − 3 et
c) Pour tout nombre réel x ≠ 2, h’(x) = −  .
(x − 2)2 v(x) = x.
1
67  1. a) u(x) = x2 + 1 et v(x) = 3x − 1. u’(x) = 2x + 4 et v’(x) = , donc :
2x
b) u’(x) = 2x et v’(x) = 3, donc pour tout nombre réel x, f ’(x) = u’(x)v(x) + u(x)v’(x)

38
1 3
f ’(x) = (2x + 4)x + (x2 + 4x − 3) × f(x) = x + 3g(x) donc f ’(x) = 1 + 3g’(x) = 1 − .
2x (x + 1)2
2x 1 La réponse de Sarah est donc correcte.
f ’(x) = (2x + 4)x × + (x2 + 4x − 3) ×
2x 2x On peut mettre f ’(x) sur le même dénominateur et
(2x + 4) × 2x x2 + 4x – 3 développer le numérateur :
f ’(x) = + (x + 1)2 3
2x 2x f ’(x) = –
4x + 8x + x + 4x − 3
2 2 (x + 1)2 (x + 1)2
f ’(x) = (x + 1)2 – 3
2x f ’(x) =
5x2 + 12x − 3 (x + 1)2
f ’(x) = x2 + 2x + 1 – 3
2x f ’(x) =
5 2 3 (x + 1)2
x + 6x − x + 2x – 2
2

f ’(x) = 2 2. f ’(x) = .
(x + 1)2
x
La réponse de Chloé est donc correcte.
72  a) f est de la forme u avec u(x) = x + 1 et v(x) = x. 76  a) f est de la forme u avec u(x) = − x + 5 et
v
u’(x) = 1 et v’(x) = 1, donc : v
v(x) = 2x − 1.
u’(x)v(x) − u(x)v’(x) u’(x) = − 1 et v’(x) = 2, donc :
f ’(x) =
[v(x)]2 u’(x)v(x) − u(x)v’(x)
x−1–x f ’(x) =
f ’(x) = [v(x)]2
x2 – (2x – 1) − (– x + 5) × 2
1 f ’(x) =
f ’(x) = 2 . (2x – 1)2
x – 2x + 1 + 2x – 10
1 x 1 x+1 f ’(x) =
b) 1 + = + = = f(x) (2x – 1)2
x x x x – 9
1 1 f ’(x) = .
f ’(x) = 0 + 2 + 2 (2x – 1)2
x x b) f ’(0) = − 9
L’équation de la tangente au point d’abscisse 0 est de
73  f est de la forme u avec u(x) = 2x − 1 et v(x) = x + 3. la forme y = − 9x + p.
v
u’(x) = 2 et v’(x) = 1, donc : f(0) = − 5 donc le point de coordonnées (0 ; − 5) appar-
u’(x)v(x) − u(x)v’(x) tient à la tangente.
f ’(x) = Par conséquent, p = − 5.
[v(x)]2
2(x + 3) − (2x − 1) L’équation de la tangente au point d’abscisse 0 est
f ’(x) = donc bien y = − 9x − 5.
(x + 3)2
2x + 6 − 2x + 1 c) f ’(1) = − 9
f ’(x) = L’équation de la tangente au point d’abscisse 0 est de
(x + 3)2
7 la forme y = − 9x + p.
f ’(x) = 2 .
x + 6x + 9 f(1) = 4 donc le point de coordonnées (1 ; 4) appartient
à la tangente.
74  a) h est de la forme 1 avec v(x) = 2x − 1 et donc Par conséquent, 4 = − 9 + p, p = 13.
v
v’(x) = 2. L’équation de la tangente au point d’abscisse 1 est
− v’(x)
Par conséquent, h’(x) = donc bien y = − 9x + 13.
[v(x)]2
d) f ’(0) = f ’(1) donc les tangentes aux points d’abs-
− 2
h ’(x) = . cisses 0 et 1 sont parallèles.
(2x – 1)2
1
b) Pour tout nombre réel x ≠ , g(x) = 3h(x) 77  f est de la forme u avec u(x) = 3x + 5,9 et
2 v
− 6 v(x) = x − 2.
donc g’(x) = 3h’(x) = . u’(x) = 3 et v’(x) = 1, donc :
(2x – 1)2
u’(x)v(x) − u(x)v’(x)
75  On pose g(x) = 1 pour tout nombre réel x ≠ −1. f ’(x) =
[v(x)]2
x+1
1 3(x – 2) − (3x – 5,9)
g est de la forme avec v(x) = x + 1 et donc v’(x) = 1. f ’(x) =
v (x – 2)2
− v’(x) 3x – 6 – 3x + 5,9
Par conséquent, g’(x) = f ’(x) =
[v(x)]2 (x – 2)2
− 1 – 0,1
g ’(x) = . f ’(x) = .
(x + 1)2 (x – 2)2

Chapitre 3    Dérivation 39
– 0,1 b) La tangente à une courbe en un point passe forcé-
f ’(4) = = −0,025 et 0,025 ≠ 0 donc l’affirmation
(4 – 2)2 ment par ce point.
de Victor est fausse. c) Si f ’(a) = 0, la tangente au point d’abscisse a a une
équation de la forme y = p, elle est donc bien parallèle
78  a) f est de la forme u avec u(x) = 3x + 2 et
v à l’axe des abscisses.
v(x) = x − 1.
2. a) Si f ’(x) = 2x, alors f(x) = x2 : Faux.
u’(x) = 3 et v’(x) = 1, donc :
b) Si une droite T passe par le point A, alors T est la
u’(x)v(x) − u(x)v’(x)
f ’(x) = tangente à la courbe  au point A : Faux.
[v(x)]2
3(x – 1) − (3x + 2) c) Si la tangente au point d’abscisse a est parallèle à
f ’(x) = l’axe des abscisses, alors f ’(a) = 0 : Vrai.
(x – 1)2
3x – 3 – 3x – 2
f ’(x) = 82  a) Faux. f ’(x) = 3x2 −1 donc f ’(0) = − 1. Il existe
(x – 1)2
donc un nombre réel x tel que f ’(x) < 0.
– 5
f ’(x) = . b) Vrai.
(x – 2)2
u c) Faux. f(0) = 0 et f ’(0) = − 1. Il existe donc un nombre
g est de la forme avec u(x) = 4x2 + 5 et v(x) = x − 1.
v réel x tel que f ’(x) < f(x).
u’(x) = 8x et v’(x) = 1, donc : d) Vrai.
u’(x)v(x) − u(x)v’(x)
g ’(x) =
[v(x)]2
g ’(x) =
8x(x – 1) − (4x2 + 5)
(x – 1)2
8 Pour se tester
8x2 – 8x – 4x2 – 5
g ’(x) = 83  1. B 2. A 3. A 4. C
(x – 1)2
4x – 8x – 5
2
g ’(x) = . 84  1. B et C 2. D 3. D 4. B et C
(x – 1)2
b) On doit résoudre l’équation g’(x) = f ’(x). 85  1. Faux. En effet, la courbe coupe la droite d’équa-
4x2 – 8x – 5 – 5
= tion y = 2 en deux points.
(x – 1)2 (x – 1)2
2. Vrai. En effet, la courbe est en-dessous de l’axe des
4x2 – 8x – 5 = –5
abscisses sur l’intervalle [0 ; 0,5[.
4x2 − 8x = 0
3. Vrai. En effet, le coefficient directeur de la droite T
4x(x − 2) = 0
5 – (– 4)
Cette équation a deux solutions, x = 0 et x = 2. est = 9.
1–0
Les courbes des fonctions f et g admettent donc des
Or, la droite T est la tangente à la courbe  au point A
tangentes parallèles aux points d’abscisse 0 d’une
d’abscisse 0, donc f ’(0) = 9.
part, et aux points d’abscisse 2 d’autre part.
4. Faux. En effet, la tangente à la courbe  au point
79  La fonction dérivée f ’ est du second degré. d’abscisse 2,5 est parallèle à l’axe des abscisses, donc
Elle est donc représentée par la parabole tracée en le nombre dérivé de f en 2, 5 est 0.
pointillés. 5. Vrai. En effet, le maximum de la fonction f sur
La fonction f est représentée par la courbe tracée en [0 ; 10] est égal à 4.
trait plein.

80  f ’(x) = − 2x + 4 et g’(x) = 2x − 8.


f ’(x) = g’(x) si, et seulement si, x = 3. Les courbes  et
9 Pour aller plus loin
’ ont donc des tangentes parallèles aux points d’abs-
86  a) C’(x) = 3x2 − 2x + 3
cisse 3.
b) C’(x) − 4x = 3x2 − 6x + 3
De plus, f(3) = 1 et g(3) = 1, donc les deux courbes ont
Le discriminant de ce trinôme du second degré est
un point commun d’abscisse 3. Par conséquent, elles
Δ = (− 6)2 − 4 × 3 × 3 = 0. Le trinôme admet donc une
ont une tangente commune au point de coordonnées
racine unique et est toujours du signe du coefficient
(3 ; 1).
de x2, qui est ici positif. Par conséquent, pour tout
81  1. a) f est de la forme u + v avec u(x) = x2 et nombre réel x, C’(x) − 4x > 0, c’est-à-dire C’(x) > 4x, ce
v(x) = 5, donc u’(x) = 2x et v’(x) = 0. Donc f ’(x) = 2x. qui prouve l’affirmation du responsable.

40
CM(6) ≈ 210,33 et Cm(6) = 425 sont supérieurs au prix
87  1. f ’(− 1) = 0
de vente unitaire, l’entreprise n’a donc pas intérêt à
2. a) f ’(0) est le coefficient directeur de la droite (BD).
produire six voitures.
Par conséquent,
y –y 0–2 92  f ’(x) = − 4x3 + 4x + 1
f ’(0) = D B = = – 1.
xD – xB 2 – 0 f ’(− 1) = 1 donc l’équation de la tangente à la courbe 
b) f ’(2) est le coefficient directeur de la droite (FE). au point d’abscisse − 1 est de la forme y = x + p.
Par conséquent, f(− 1) = 0 donc le point de coordonnées (− 1 ; 0) appar-
y –y 0,5 – 1 tient à la tangente. Par conséquent, 0 = − 1 + p, p = 1.
f ’(2) = E F = = – 0,25.
xE – xF 2–0 L’équation de la tangente au point d’abscisse − 1 est
c) f ’(x) ne s’annule que pour x = −1, donc la courbe donc y = x + 1.
2 ne convient pas. f ’(0) = − 1 donc la courbe 1 ne Si cette droite est aussi tangente à la courbe  en
convient pas. L’unique courbe qui convient est donc un autre point d’abscisse a, alors a est solution de
la courbe 3. l’équation : f ’(a) = 1
88  a) f ’(x) = – 1002 donc : − 4a3 + 4a + 1 = 1
(x + 1) − 4a3 + 4a = 0
x − 4a(a2 − 1) = 0
E(x) = × f ’(x)
f(x) − 4a(a − 1)(a + 1) = 0.
x + 1 – 100
E(x) = x × × Cette équation admet trois solutions.
100 (x + 1)2
x La solution − 1 correspond à la tangente étudiée.
E(x) = −  . L’équation de la tangente au point d’abscisse 0 est :
x+1
b) Pour tout nombre réel x de [0 ; 100], 0 < x < x + 1, y = f ’(0)(x − 0) + f(0)
x y = x.
donc ∈ [0 ; 1] et E(x) ∈ [−1 ; 0]. Par conséquent, la
x+1 Ce n’est pas la même droite.
demande est inélastique. L’équation de la tangente au point d’abscisse 1 est :
89  a) a = 1, b = − 3, c = 1 et x = 2. y = f ’(1)(x − 1) + f(1)
y prend la valeur 2 × 1 × 2 − 3 = 1. y=x−1+2
b) a = − 5, b = 4, c = 7 et x = 1. y = x + 1.
y prend la valeur 2 × (− 5) × 1 + 4 = − 6. La tangente au point d’abscisse − 1 est donc aussi
c) Cet algorithme calcule le nombre dérivé de la fonc- tangente à la courbe au point d’abscisse 1.
tion x  ax2 + bx + c en la valeur x saisie en entrée. 93  f ’(x) = −  1
d) Pour tout nombre réel x, f ’(x) = 2ax + b, donc c (x + 1)2
n’intervient pas dans le calcul du nombre dérivé. Pour tout nombre réel a différent de 1, l’équation de la
tangente à la courbe  au point d’abscisse a est :
90  a) f(0) = 0, g(0) = 0, h(0) = 0 et k(0) = 0 donc cette y = f ’(a)(x − a) + f(a)
partie de l’affirmation est vraie. 1 a
b) Pour tout x ∈ [0 ; +∞[, f ’(x) = 6x2 − 6x. y = −  (x − a) + .
(a – 1)2 a–1
– 2x
Pour tout x ∈ [0 ; +∞[, g’(x) = 2 . Le point de coordonnées (1 ; 1) appartient à cette
(x + 1)2
tangente si, et seulement si :
5x2 + 1 1 a
Pour tout x ∈ ]0 ; +∞[, h’(x) = . 1 = −   (1 − a) +
2x (a – 1)2 a–1
Pour tout x ∈ [0 ; +∞[, k’(x) = 4x − 3x2 + 2x.
3
a–1 a
c) f ’(0) = 0, g’(0) = 0, h’ n’est pas définie en 0, k’(0) = 0. 1= +
(a – 1)2 a – 1
L’affirmation de Sofia est donc fausse. L’énoncé juste 1 a
est : « Ces quatre fonctions s’annulent en 0 et leurs 1= +
a–1 a–1
fonctions dérivées aussi, sauf la fonction dérivée de h 1+a
qui n’est pas définie en 0 ». 1=
a–1
91  a) CM(q) = 22q2 − 231q + 821 − 100 a − 1 = 1 + a.
q Or, cette équation n’a aucune solution. L’affirmation
b) Cm(q) = 33q2 − 462q + 821 de Céline est donc vraie.
c) Le prix de vente unitaire est 200 milliers d’euros.
CM(5) = 196 et Cm(5) = 161 sont inférieurs au prix de 94  f(x) = xn et f ’(x) = nxn−1.
vente unitaire, l’entreprise a donc intérêt à produire Les abscisses des points d’intersection des courbes de
cinq voitures. f et f ’ sont les solutions de l’équation :

Chapitre 3    Dérivation 41
f(x) = f ’(x) On a multiplié par 4 pour avoir des coefficients entiers.
xn = nxn−1 Le discriminant de cette équation du second degré
x − nx = 0
n n−1
est Δ = 22 − 4 × 1 × (− 8) = 36. L’équation a donc deux
xn−1(x − n) = 0. – 2 – 6 – 2 + 6
solutions, x1 = = −4 et x2 = = 2.
Cette équation admet deux solutions, x = 0 et x = n. 2 2
L’affirmation d’Isaure est donc vraie. f(− 4) = 4 et f(2) = 1 donc les points A et B ont pour
coordonnées respectives (− 4 ; 4) et (2 ; 1).
95  f est de la forme f(x) = ax2 + bx + c avec a, b et c
trois réels, a non nul.
f ’(x) = 2ax + b
f(0) = 5 et f(0) = c donc c = 5.
f ’(0) = 5 et f ’(0) = b donc b = 5.
f ’(1) = 1 et f(1) = 2a + 5 donc 2a + 5 = 1, a = −2.
10 Accompagnement
personnalisé
Par conséquent, f(x) = − 2x2 + 5x + 5. 98  a) y = f ’(2)(x − 2) + f(2)
b) f(2) = 3
96  En multipliant le numérateur et le dénominateur c) y = 7(x − 2) + 3, ce qui donne y = 7x − 11.
par x, on obtient :
1 2 1
x x +  (x − 1)
x
99  a) y = f ’(a)(x − a) + f(a)
f(x) = b)
1 2
x x2 –
1
x
A
(x2 + 1)(x − 1) f(a) f’(a)
f(x) = 1
x3 – 1 1
x − 1 = (x − 1)(x + x + 1) donc :
3 2

(x2 + 1)(x − 1) f O 1 a
f(x) =
(x − 1)(x2 + x + 1)
x2 + 1
f(x) = 2 .
x +x+1
u 100  a) L’équation est y = f ’(0)(x − 0) + f(0), avec f ’(0) = 3
f est de la forme avec u(x) = x2 + 1 et v(x) = x2 + x + 1. et f(0) = −1. On obtient bien y = 3x − 1.
v
u’(x) = 2x et v’(x) = 2x + 1, donc : b) L’équation est y = f ’(1)(x − 1) + f(1), avec f ’(1) = −1 et
u’(x)v(x) − u(x)v’(x)
f ’(x) = f(1) = 0. On obtient y = − (x − 1), c’est-à-dire y = − x + 1.
[v(x)]2
2x(x2 + x + 1) − (x2 + 1)(2x + 1) 101  L’équation est y = f ’(−1)(x + 1) + f(−1), avec f ’(−1) = 11
f ’(x) =
(x2 + x + 1)2
et f(−1) = −4. On obtient y = 11(x + 1) − 4, c’est-à-dire
2x + 2x + 2x − 2x3 – x2 – 2x – 1
3 2
f ’(x) = y = 11x + 7.
x4 + 2x3 + 3x2 + 2x + 1
x2 – 1
f ’(x) = 4 . 102  a) f ’(x) = 0 b) g’(x) = 1
x + 2x + 3x2 + 2x + 1
3
c) h’(x) = 2x d) k’(x) = 5x4
1
97  On note f la fonction définie par f(x) =  x2. 1 1
4 e) t’(x) = −  2 d) r ’(x) =
1 x 2x
Alors f’(x) =   x.
2
Pour tout nombre réel a, l’équation de la tangente à la 103   f(x) f ’(x) f(x) f ’(x)
courbe  au point d’abscisse a est : k 0 x3 3x2
y = f’(a)(x − a) + f(a)
1 1 x 1 x 4
4x3
y = a(x − a) +  a2.
2  4 x2 2x xn nxn−1
Le point T(−1 ; − 2) appartient à cette tangente si, et
1 1
seulement si : −2 = a(−1 − a) + a2 104  f est de la forme uv avec :
2  4 
1 1 2 1 2 u(x) = 2x − 1 et v(x) = − x2 + 6.
−2 = –  a – a + a
2  2  4  u’(x) = 2 et v’(x) = − 2x, donc :
1 1 2 f ’(x) = u’(x)v(x) + u(x)v’(x)
−2 = –  a – a
2  4  f ’(x) = 2(− x2 + 6) + (2x − 1)(− 2x)
1 2 1
a + a−2=0
4  2  f ’(x) = − 2x2 + 12 − 4x2 + 2x
a2 + 2a − 8 = 0. f ’(x) = − 6x2 + 2x + 12.

42
105  a) u(x) 3x − 1 u’(x) 3 110  h est de la forme u avec u(x) = x2 et v(x) = x − 1.
v
v(x) 5x + 2 v’(x) 5 u’(x) = 2x et v’(x) = 1, donc :
b) (uv)’ = u’v + uv’ u’(x)v(x) − u(x)v’(x)
g ’(x) =
c) f ’(x) = 3(5x + 2) + (3x − 1) × 5 [v(x)]2
f ’(x) = 15x + 6 + 15x − 5 2x(x – 1) − x2
g ’(x) =
f ’(x) = 30x + 1 (x – 1)2
2x – 2x – x2
2
g ’(x) =
(x – 1)2
106  a) u(x) x2 + 5 u’(x) 2x x – 2x
2
g ’(x) = .
v(x) x –3
2
v’(x) 2x (x – 1)2

b) (uv)’ = u’v + uv’


111  1. Il semble que la tangente T soit toujours
c) f ’(x) = 2x(x2 − 3) + (x2 + 5) × 2x
audessus de la courbe .
f ’(x) = 2x3 − 6x + 2x3 + 10x
2. a) f ’(x) = 3x2 − 12x + 12
f ’(x) = 4x3 + 4x
b) L’équation est y = f ’(1)(x − 1) + f(1), avec f ’(1) = 3 et
f(1) = 0. On obtient y = 3(x − 1), c’est-à-dire y = 3x − 3.
107  g est de la forme u avec : c) Pour tout nombre réel x :
v f(x) − (3x − 3) = x3 − 6x2 + 12x − 7 − (3x − 3)
u(x) = 2x + 7 et v(x) = x + 4. f(x) − (3x − 3) = x3 − 6x2 + 12x − 7 − 3x + 3
u’(x) = 2 et v’(x) = 1, donc : f(x) − (3x − 3) = x3 − 6x2 + 9x − 4.
u’(x)v(x) − u(x)v’(x)
g ’(x) = Et d’autre part :
[v(x)]2
(x − 1)2(x − 4) = (x2 − 2x + 1)(x − 4)
2(x + 4) − (2x + 7)
g ’(x) = (x − 1)2(x − 4) = x3 − 4x2 − 2x2 + 8x + x − 4
(x + 4)2
2x + 8 – 2x – 7 (x − 1)2(x − 4) = x3 − 6x2 + 9x − 4.
g ’(x) = Donc f(x) − (3x − 3) = (x − 1)2(x − 4).
(x + 4)2
1 d) Tableau de signes :
g ’(x) = .
(x + 4)2 x – ∞ 1 4 + ∞
(x – 1)2 + 0 + +
(x – 4) – – 0 +
108  a) u(x) 6x + 2 u’(x) 6 f(x) – (3x – 3) – 0 – 0 +
v(x) x–3 v’(x) 1 Par conséquent la tangente T est au-dessus de la
courbe  sur ]−∞ ; 4[ et en dessous sur ]4 ; +∞[.
b)  uv ’ = u’v−v uv’
2
112  a) C’(x) = 3x2 − 200x + 3 000
6(x – 3) − (6x + 2)
c) g ’(x) = b) On doit résoudre l’inéquation :
(x – 3)2
6x – 18 – 6x – 2 C’(x) < 600
g ’(x) = 3x2 − 200x + 3 000 < 600
(x – 3)2
– 20 3x2 − 200x + 2 400 < 0.
g ’(x) = Le discriminant du trinôme 3x2 − 200x + 2 400 est
(x – 3)2
Δ = (−200)2 − 4 × 3 × 2 400 = 11 200. Le trinôme admet
200 – 11 200
donc deux racines, x1 = et
109  a) u(x) – 2x + 5 u’(x) – 2 2×3
200 + 11 200
v(x) x +2
2
v’(x) 2x x2 = , c’est-à-dire x1 ≈ 15,7 et x1 ≈ 50,9.
2×3
Le trinôme est du signe du coefficient de x2, ici positif,
b)  uv ’ = u’v−v uv’
2 sauf entre les deux racines. Il faut donc produire une
– 2(x2 + 2) − (– 2x + 5) × 2x quantité comprise entre 16 et 50 tonnes.
c) g ’(x) =
(x2 + 2)2 c) Le bénéfice est B(x) = 600x − C(x), c’est-à-dire
– 2x – 4 + 4x2 – 10x
2
B(x) = − x3 + 100x2 − 2 400x − 200. Si on dresse à la
g ’(x) =
(x2 + 2)2 calculatrice un tableau de valeurs de la fonction B,
2x – 10x – 4
2
on trouve que la quantité à produire pour obtenir le
g ’(x) =
(x2 + 2)2 bénéfice maximal est de 51 tonnes.

Chapitre 3    Dérivation 43
4
Applications
de la dérivation

Δ = 81, x1 = – 2 et x2 = 1.
1 Au fil des siècles x – ∞ – 2 1 + ∞

La courbe nommée « la sorcière » étudiée par Maria g (x) + 0 – 0 +


Agnesi et, quelques dizaines d’années auparavant,
par Pierre de Fermat, a pour équation y = 2
a3
(avec 5. a) f(– 4) = – 2 ; f(– 2) = 1 ; f(3) = 2.
x + a2 b) f(– 4) = 0 ; f(– 2) = 2 ; f ’(3) = – 2.
a un nombre réel fixé). Elle est obtenue à partir de
considérations géométriques.
Elle doit son nom de « sorcière » à une erreur de
traduction, le traducteur ayant confondu le mot
« verseria » avec « awerseria » qui signifie sorcière en
3 Découvrir
italien. 1  Sens de variation et signe de la dérivée
1. b) Le logiciel indique que le maximum de f est
• http : fr.wikipedia.org/wiki/sorciere_d’Agnesi
20,63, atteint pour x = 2,2 et que le minimum de f est
• http : www.math.sp2mi.univ-poitiers.fr/vsorti/agne-
si_tabl.fr 2,33, atteint pour x = 5.
c) On conjecture que f est croissante sur [1 ; 2,2] et sur
[5 ; 7], et décroissante sur [2,2 ; 5].
2 Bien démarrer d) On conjecture le tableau suivant :
x 1 2,2 5 7
1. a) f(a) < f(b)     b) f(a) > f(b)
f ’ (x) + 0 – 0 +
2. a) f admet un maximum égal à 2, atteint en x = 0.
b) e) On conjecture que lorsque f’(x) > 0, f est croissante
x –1 0 2
2 et lorsque f’(x) < 0, f est décroissante.
f (x) 2. a) Pour tout x de [1 ; 7], f ’(x) = 5x2 – 36x + 55.
0 –2 b) On étudie le signe de f’(x) à l’aide du discriminant.
c) x Δ = 196 donc l’équation f ’(x) = 0 possède deux
– 1 1 2
solutions, x1 = 2,2 et x2 = 5.
f (x) + 0 – f ’(x) > 0 pour x ∈ [1 ; 2,2] ∪ [5 ; 7] et f ’(x) < 0 pour
x ∈ ]2,2 ; 5[.
3. a) g(– 8) > g(0) ; g32 < g(2). Ceci est en accord avec la conjecture émise au  1. e).

b) x – 10 – 2 5 2  Optimiser un profit


1. a) Pour tout x de ]0 ; 3], B(x) = R(x) – 2, donc
f (x) + 0 – B(x) = – x4 + 6x3 – 12x2 + 10x – 2.
b)
4.a) f(x) = 2x – 3 ; g(x)= 3x 2
+ 3x – 6.
b) 3
x – ∞ + ∞
2

f (x) – 0 +

44
c) L’instruction « Maximum » de la calculatrice permet
3  a) Pour tout x de [0 ; 2], g’(x) = 3x2 – 1.
de conjecturer que le maximum de B est 2,687 5 et
qu’il est atteint pour x = 2,5. b) 1
x 0 2
2. a) Pour tout x de ]0 ; 3], B’(x) = – 4x3 + 18x2 – 24x + 10. 3
En développant l’expression on retrouve B’(x) : g’ (x) – 0 +
– 2(x – 1)2(2x – 5) = – 2(x2 – 2x + 1)(2x – 5) 0 6
= (– 2x2 + 4x – 2)(2x – 5) g (x) 2
– 
= – 4x3 + 10x2 + 8x2 – 20x – 4x + 10 33
= – 4x3 + 18x2 – 24x + 10
= B’(x). 1
4  a) Pour tout x de [1 ; 4], h’(x) = 1 + .
b) 2x
x 0 1 2,5 3 1 > 0 et x > 0 donc h’(x) > 0.
–2(x – 1)2 – 0 – – b)
x 1 4
2x –5 – – 0 +
h’(x) +
B’(x) + 0 + 0 –
6
c) h (x)
x 0 1 2,5 3 2
2,687 5
B (x) 1
1 5  Pour tout x de [– 10 ; 10], f ’(x) = x + 3.
d) D’après le tableau de variation, le maximum de x – 10 –3 10
B est 2,687 5 et il est atteint pour x = 2,5. Donc le f’ (x) – 0 +
bénéfice quotidien maximal est 2 687,50 €, il est 16 76
atteint pour la production et la vente de 250 L. f (x)
e) Pour qu’une fonction f admette un maximum en x0, – 8,5
il faut que f ’(x0) = 0 et que f ’ change de signe autour
de x0. 1
6  Pour tout x de [1 ; 8], f ’(x) = – 1 – .
x2

4 Savoir-faire x 1
f’(x) 0 –
4

2  a) Pour tout x de [– 5 ; 5], 0


63
1 1 1 1 1 f (x) – 
f ’(x) = × 3x2 – = x2 – = (x2 – 1). 8
12 4 4 4 4
1
Donc f ’(x) = (x – 1)(x + 1). 7  Pour tout x de [– 5 ; 7], f ’(x) = 6x2 + 6x – 36.
4
b) L’équation f ’(x) = 0 admet deux solutions, x1 = – 1 Le discriminant de l’équation 6x2 + 6x – 36 = 0 est égal
et x2 = 1. De plus, le coefficient de x2 est positif. On en à Δ = 25. L’équation admet donc deux solutions, – 3
déduit le tableau de signes de f ’(x), puis le tableau de et 2.
variation de f. f ’(x) est donc du signe de x2, c’est-à-dire positif, quand
x – 5 – 1 1 5 x n’appartient pas à l’intervalle [– 3 ; 2].
f’ (x) + 0 – 0 + x – 5 – 3 2 7
11 43 f’ (x) + 0 – 0 +
– 
f (x) 6 6 81 581
67 13
–  – 
6 6 f (x)
c) Les résultats sont cohérents avec la courbe obtenue 5 – 44
à la calculatrice.
(Fenêtre : – 5 < X < 5, pas 1 ; – 7 < Y < 8, pas 2). 9  a) Pour tout x de [– 5 ; 5], 
f ’(x) = 3x2 – 12 = 3(x2 – 4) = 3(x – 2)(x + 2).
b) L’équation f ’(x) = 0 admet deux solutions, x1 = – 2
et x2 = 2. De plus, le coefficient de x2 est positif. On en
déduit le tableau de signes de f ’(x), puis le tableau de
variation de f.

Chapitre 4    Applications de la dérivation 45


x
5
– 5 – 2 2 5
f’ (x) + 0 – 0 + Résoudre des problèmes
18 67
14  
f (x)
– 63 – 14 1

c) 18 est un maximum local de f, atteint en – 2. O 1


– 14 est un minimum local de f, atteint en 2. g
d) f(– 1) = 13 et f est décroissante sur [– 1 ; 2] donc, pour
tout x de [– 1 ; 2], – 14 < f(x) < 13.

10  a) Pour tout x de [0 ; 2], f ’(x) = 6x2 – 6x.


Donc f’(x) = 6x(x – 1). 15  
b) x 0 1 2
h 1
6x 0 + +
x–1 – 0 +
f’(x) 0 – 0 +
0 4 O 1
f(x)
–1
17  Pour tout x de [0 ; 5], le bénéfice est :
c) Ainsi, pour x ∈ [0 ; 2], f(x) ∈ [– 1 ; 4]. B(x) = 12x – C(x)
B(x) = – x2 + 6x – 1.
Donc B’(x) = – 2x + 6.
11  a) Pour tout x de [– 3 ; 1], g’(x) = 4x3 + 8x2 + 4x.
Ainsi, g’(x) = 4x(x2 + 2x + 1) = 4x(x + 1)2. x 0 3 5
b) B’ (x) + 0 –
x – 3 – 1 0 1
4x – – 0 + 8
B (x)
(x + 1)2 + 0 + + –1 4
g’(x) – 0 – 0 +
Le bénéfice est maximal pour la production et la vente
x – 3 – 1 0 1 de 3 000 L. Ce bénéfice est alors de 8 000 €.
25 5 11
g (x) –  18  Pour tout x de ]0 ; 20], C’m(x) = 0,04x – 0,36.
3 3
– 2 x 0 9 20
c) – 2 est un minimum local de g, atteint pour x = 0. C’m(x) – 0 +
5
3
d) Pour tout x de [– 3 ; – 1], g(x) ∈ –   ; 25 .
3 4   495,2
Cm(x)    
492,78
x 1 1
12   a) Pour tout x de [1 ; 5], h(x) = – = 1 – . Le coût marginal est minimal lorsque 900 L de boisson
1 x x x
Donc h’(x) = . sont produits, il est alors de 492,78 €.
x2
b)
x 1 5 20  a) Il faut remplacer 0,01 par 0,001 ou 0,000 1…
h’(x) + b) Valeur approchée de α à 10 –3 près : 4,711.
4 c) Il suffit de remplacer la ligne Tant que y < 0 par Tant
h (x) 5 que y < –1.
0
On trouve qu’une valeur approchée de β au millième
c) Ainsi, pour x ∈ [1 ; 5], h(x) ∈ 0 ; 4 . 3 4 près est 4,664.
5
1
21  a) Pour tout x de ]0 ; 2], f ’(x) = 2x + 1 – .
x2
b) Grâce à l’écran de calculatrice ci-dessous, on conjec-

46
ture que f ’(x) < 0 pour x ∈ ]0 ; α] et f ’(x) > 0 pour Donc la tangente en x0 = 6 à la courbe représentative
x ∈ ]α ; 2]. de C a pour équation y = 36(x – 6) + 216, c’est-à-dire
y = 36x. Elle est représentée par une droite passant par
l’origine du repère.
f)

c) f ’(0,5) = – 2.
3. a) Pour tout x de [1 ; 12], Cm(x) = 3x2 – 24x + 72.
Variables : x, y sont des nombres réels
b) Pour tout x de [1 ; 12], C’m(x) = 6x – 24.
Traitement : Affecter à x la valeur 0,5
Affecter à y la valeur – 2 c) x 1 4 12
Tant que y < 0 faire
C’m(x) – 0 +
Affecter à x la valeur x + 0,001
1 51     216
Affecter à y la valeur 2x + 1 – 2 Cm(x)     
x
Fin Tant que 24
Sortie : Afficher x
d) Cm(6) = 36 et CM(6) = 36 donc Cm(6) = CM(6).
On trouve x ≈ 0,658.
e)

6 Travaux pratiques
22  1. a) Pour tout x de [1 ; 12], C’(x) = 3x2 – 24x + 72.
Δ = – 288 < 0. De plus, le coefficient de x2 est positif. 4. a) La fonction C M
admet un minimum en x0 = 6
car sa courbe admet, en x0 = 6, une tangente
Donc, pour tout x de [1 ; 12], C’(x) > 0.
horizontale.
b) C’(x) > 0 sur [1 ; 12], donc C est croissante sur [1 ; 12].
Cm(x) = CM(x) lorsque les courbes se croisent (au point
c) Fenêtre : 0 < X < 12, pas 1 ; 0 < Y < 900, pas 100.
d’abscisse 6).
b) Pour tout x de [1 ; 12],
C’(x) × x – C(x) × 1
C’M(x) =
x2
C (x) × x – C(x)
= m .
x2
Ainsi, C’M(x) = 0 est équivalent à Cm(x) × x – C(x) = 0,
C(x) C(x)
2. a) Pour tout x de [1 ; 12], CM(x) = . c’est-à-dire Cm(x) = ou encore Cm(x) = CM(x).
x x  
CM(x) = x – 12x + 72
2

b) Pour tout x de [1 ; 12], C’M(x) = 2x – 12.


c) 23  1. a) d 1(50) ≈ 10,4  
x 1 6 12
d1(90) = 40,5  
C’M(x) – 0 +
d1(130) ≈ 105,6
61     72 b) Pour tout v de [40 ; 150],
CM(x)     
36 2v(290 – v) – v2(–1)
d’1(v) =  
(290 – v)2
d) Le coût moyen est minimal pour la production de 580v – 2v2 + v2
d’1(v) =
6 tonnes de café. (290 – v)2
e) C(6) = 63 – 12 × 62 + 7 × 6 = 216 – v(v – 580)
d’1(v) = .
C’(6) = 3 × 62 – 24 × 6 + 72 = 36 (290 – v)2

Chapitre 4    Applications de la dérivation 47


c) b) La distance de sécurité doit être strictement supé-
v 40 150
rieure à la distance d’arrêt afin qu’il n’y ait pas collision.
–v –
• Par temps sec : d2(130) ≈ 141,74 ; il faut donc une
v – 580 – distance de sécurité d’au moins 141,8 m.
(290 – v)2 + 130
• Par temps de pluie : d3(130) = 1,5d1(130) +
d’1(v) + 3,6
d3(130) ≈ 194,51 ; il faut donc une distance de sécurité
160,7 d’au moins 194,6 m.
d1(v)
6,4
2. a) Pour une vitesse de v km·h–1, la distance parcou-
rue en 1 seconde est
v × 1 000
3 600
=
v
3,6
.
7 Pour s’entraîner
v v2 24  f est décroissante sur [– 10 ; 2] et croissante sur
Ainsi, pour tout v de [40 ; 150], d2(v) = + .
3,6 290 – v [2 ; 8].
b) D’après l’écran de calcul formel, le signe de d’2(v) ne
dépend que du signe du numérateur. 25  f est croissante sur [0 ; 4].
On étudie le signe de – 13v2 + 7 540v + 420 500 à l’aide
26  Pour tout x de [0 ; 3], f ’(x) < 0 ; pour tout x de
du discriminant. Δ = 78 717 600 > 0
[3 ; 15], f ’(x) > 0.
Les solutions de l’équation – 13v2 + 7 540v + 420 500 = 0
– 7 540 – 78 717 600 27   x – 10 – 1 3 10
sont donc v1 = ≈ 631 et
–26
– 7 540 + 78 717 600 f’ (x) – 0 + 0 –
v2 = ≈ – 51.
–26
De plus le coefficient de v2 est négatif.
Ainsi, pour tout v ∈ [v1 ; v2], – 13v2 + 7 540v + 420 500 > 0. 28   x – 10 5 8 10
Finalement, pour tout v ∈ [40 ; 150], d’2(v) > 0.
c) On déduit du b) le tableau de variation de d2 sur g’ (x) + 0 – 0 +
[40 ; 150].
v 40 150 29   x – 5 – 3 2 3 6
d’2(v) +
f’ (x) – 0 + 0 – –0  +
202,4
d2(v)
17,5
30  a) f ’(– 4) < 0 b) f(– 4) > 0
3. a) Pour tout v de [40 ; 150], c) f ’(– 1) > 0 d) f(– 1) < 0
v e) f ’(1) > 0 f) f(1) > 0
d3(v) = + d1(v) + 0,5 % × d1(v)
3,6 g) f ’(4) < 0 h) f(4) < 0
v
d3(v) = + 1,5 × d1(v)
3,6 31  Il s’agit de la courbe ➂. C’est la seule pour laquelle
v v2
d3(v) =
3,6 1
+ 1,5
290 – v2 . f(0,5) > 0 et f’(0,5) > 0.

b) De l’expression ci-dessus, on peut déduire que, 32  On conjecture les tableaux de signes ci-dessous.
pour tout v de [40 ; 150], d3(v) = d2(v) + 0,5 × d1(v). x – 2 0 3 4
Or, les fonctions d1 et d2 sont croissantes sur [40 ; 150],
donc d’1(v) > 0 et d’2(v) > 0. f (x) – 0 – 0 +
Ainsi, d’3(v) = d’2(v) + 0,5 × d’1(v) > 0.
La fonction d3 est donc croissante sur [40 ; 150]. x – 2 0 2 4
v 40 150
f’ (x) + 0 – 0 +
d’3(v) +
282,7
d3(v) 33  La fonction dérivée f’ doit vérifier :
20,7
f’(x) < 0 pour x ∈ [– 3 ; – 1] ∪ [2 ; 3], et f’(x) > 0 pour
4. a) Lorsque la vitesse augmente, la distance d’arrêt x ∈ [– 1 ; 2].
augmente. Il s’agit donc du graphique ➂.

48
34   44  Pour tout x de [0 ; 2], f ’(x) = 6x – 4.
2
x – 7 – 2 1 3 7 f ’(x) s’annule pour x = . On en déduit le tableau de
3
f’ (x) – 0 + 0 – 0 +
signes de f ’(x) et le tableau de variation de f.

f (x) 2
x 0 2
3
f’ (x) – 0 +
35   1 5
f (x) 1
– 
3

1 45  Pour tout x de [– 5 ; 5], f’(x) = – 10x + 2.

O 1 x – 5 0,2 5

f’ (x) + 0 –
36  La fonction f doit être croissante sur [– 2 ; – 1] et –2,8
[0 ; 2] et décroissante sur [– 1 ; 0]. f (x)
Il s’agit donc de la courbe ➁. –138 –118

37  La courbe rouge est celle de la dérivée et la 46  Pour tout x de [– 3 ; 1], f’(x) = 3x2 + 6x = 3x(x + 2).
bleue celle de la fonction.
x – 3 – 2 0 1
En effet, on observe que la courbe rouge est située
sous (resp. au-dessus de) l’axe des abscisses lorsque la f’ (x) + 0 – 0 +
courbe bleue descend (resp. monte). 4 4
f (x)
38  a) Pour tout x de [– 2 ; 2], f ’(x) = 3x2.
0 0
b) f est croissante sur [– 2 ; 2].
1 2
39  a) Pour tout x de ]0 ; 10], g’(x) = –  2 . 47  Pour tout x de [– 5 ; 0[, f’(x) = 3 + .
x x2
b) g est décroissante sur ]0 ; 10]. x – 5 0
1 f’ (x) +
40  a) Pour tout x de [20 ; 50], h’(x) = .
2x
b) h est croissante sur [20 ; 50]. f (x)
–13,6
41  • f doit être décroissante sur [– 10 ; – 3] ;
• f doit être croissante sur [– 4 ; 5] ; 48  Pour tout x de ]0 ; 4], f’(x) = 4 + 1 .
• il faut que f(– 10) > f(– 3) ; 2x
• Eugénie a inversé les places de – 4 et – 3 dans la x 0 4
première ligne. f’ (x) +
1 17
42  a) Pour tout x de [– 5 ; 0[ ∪ ]0 ; 5], f ’(x) = –  2 . f (x)
x
b) x – 5 0 5
f’(x) – – 49  a) On peut conjecturer que f est décroissante sur
–3,2 [– 3 ; – 1,5].
f(x) – 4
b) Pour tout x de [– 3 ; – 1[ ∪ ]– 1 ; 3], f ’(x) = ,
–2,8 (x + 1)2
donc f ’(x) < 0.
c) f est décroissante sur [– 5 ; 0[ et sur ]0 ; 5]. Ainsi, f est décroissante sur [– 3 ; – 1[ et sur ]– 1 ; 3]. La
conjecture était correcte mais incomplète.
43  a) f(– 0,5) = 1 et f(0,2) = – 3,2.
Ainsi, f(– 0,5) > f(0,2) ce qui contredit l’affirmation 50  a) On conjecture que g est décroissante
d’Hervé. sur [– 1 ; 0] et croissante sur [0 ; 2].
b) f est croissante sur [– 3 ; 0[ et sur ]0 ; 3]. b) Pour tout x de [– 1 ; 2], g’(x) = 5(4x3 – 3x2) = 5x2(4x – 3).

Chapitre 4    Applications de la dérivation 49


3 Il semble que la courbe représentative de f soit
x –1 0 2 toujours au-dessus de la droite représentative de g.
4
5x2 + 0 + + 2. a) Pour tout x = 0, h(x) = x3 – 3x + 2,
4x – 3 – – 0 + donc h’(x) = 3x2 – 3 = 3(x2 – 1) = 3(x – 1)(x + 1).
g’(x) – 0 – 0 + b) L’équation f’(x) = 0 admet deux solutions, x1 = – 1
10 40 et x2 = 1 ; x1 n’appartient pas à l’intervalle d’étude. De
g(x) 0 135 plus, le coefficient de x2 est positif. On en déduit le
– 
256 tableau de signes de h’(x), puis le tableau de variation
La conjecture était donc fausse. de h.
x 0 1 + ∞
51   x –3 –1 0 1 3
h’(x) – 0 +
4x – – 0 + +
2  
x–1 – – – 0 + h(x)      
x+1 – 0 + + + 0
f’(x) – 0 + 0 – 0 +
c) Le minimum de h sur [0 ; + ∞[ est 0, donc pour
67 4 67 tout nombre réel x > 0, h(x) > 0, c’est-à-dire f(x) >
f(x)
3 3 g(x). La courbe représentative de f est donc toujours
au-dessus de la droite représentative de g.
52   x –5 –3 –1 1 2
55  a) Pour tout x de [0 ; 12], f’(x) = 2x – 8.
x–1 – – – 0 +
x+3 – 0 + + + x 0 4 12
(x + 1)2 + + 0 + +
f’(x) + 0 – – 0 + f (x) – 0 +
–6 7
f(x) 3 b) Du tableau de signes précédent, on déduit le tableau
–7 2 de variation de f.
x 0 4 12
53  a) f semble décroissante sur [– 2 ; – 1] puis crois-
20 68
sante sur [– 1 ; 0], décroissante sur [0 ; 1] et croissante f (x)
sur [1 ; 2]. 4
b) Pour tout x de [– 2 ; 2], f’(x) = 0,05(4x3 – 4x) = 0,2x(x2 – 1). f possède un minimum égal à 4, atteint pour x = 4.
Or, x2 – 1 = 0 pour x = – 1 ou x = 1. c) Pour tout x de [0 ; 12], (x – 4)2 + 4 = x2 – 8x + 16 + 4
On peut alors établir le tableau de signes de f’(x) puis = x2 – 8x + 20
le tableau de variation de f(x). = f(x).
x –2 –1 0 1 2 Or, pour tout x de [0 ; 12], (x – 4)2 > 0,
0 donc (x – 4)2 + 4 > 4 c’est-à-dire f(x) > 4, ce qui
0,2x – – + +
confirme que 4 est le minimum de f sur [0 ; 12].
x2 – 1 + 0 – – 0 +
Puisque, de plus, f(4) = 4, on en déduit que ce mini-
f’(x) – 0 + 0 – 0 +
mum est atteint lorsque x = 4.
0,45 0,05 0,45
f(x)
0 0 56  a) D’après l’écran, pour tout x de [– 1 ; 2],
x2 + x + 4
c) D’après le tableau ci-dessus : f’(x) = – x(x – 1) .
(x2 + 1)2
• f(– 0,3) < f(– 0,1) ; Or, pout tout x de [– 1 ; 2], (x2 + 1)2 > 0.
• f(0,2) > f(0,9). On étudie le signe x2 + x + 4 sur [– 1 ; 2] à l’aide du
54  Fenêtre : 0 < X < 3, pas 1 ; – 2 < Y < 8, pas 1. discriminant : Δ = – 15 < 0 et le coefficient de x2 est
positif, donc pour tout x de [– 1 ; 2], x2 + x + 4 > 0.
x – 1 0 1 2
– x + 0 – –
x–1 – – 0 +
f’(x) – 0 + 0 –

50
b) Du tableau précédent, on déduit le tableau de
61  a) Pour tout x de [– 3 ; 2], f’(x) = 10x + 10.
variation de f.
b) f’(x) s’annule pour x = – 1. On en déduit le tableau de
x – 1 0 1 2 signes de f’(x) et le tableau de variation de f.
1 3
– – x – 3 – 1 2
2 2
f(x) f’(x) 0
– +
– 2 – 2
16    41
c) f(0,2) < f(0,8) ; f(1,2) > f(1,8) ; f(– 0,2) < f(– 0,8). f(x)      
1 –4
d) Aïsha a raison car, pour tout x de [– 1 ; 2], f(x) < – ,
2
donc f(x) < 0. c) f admet un minimum local égal à – 4, atteint en – 1.

57  1. Pour tout x de [– 6 ; 2], g’(x) = 2x2 + 7x – 4. 62  a) Pour tout x de [– 5 ; 5], f’(x) = 6x2 + 3x – 30.
On étudie le signe de g’(x) à l’aide du discriminant de On étudie le signe de f’(x) à l’aide du discriminant de
l’expression 2x2 + 7x – 4. l’expression 6x2 + 3x – 30.
Δ = 81, les solutions de l’équation 2x2 + 7x – 4 = 0 sont Δ = 729 > 0, donc l’équation 6x2 + 3x – 30 = 0 possède
1 5
donc x1 = – 4 et x2 = –  . deux solutions : x1 = – et x2 = 2.
2 2
De plus, le coefficient de x2 est positif. On en déduit le De plus, le coefficient de x2 est positif. On en déduit le
tableau de signes de g’(x). tableau de signes de f’(x).
1 5
x – 6 – 4 2 x – 5 –  2 5
2 2
g’ (x) + 0 – 0 + f’ (x) + 0 – 0 +
2. Du tableau précédent, on déduit le tableau de b) Du tableau précédent, on déduit le tableau de
variation de g. variation de f.
1 5
x – 6 – 4 2 x – 5 2 5
2 2
2 56 56,125 35
– –
3 3 g(x)
g(x)
745 19 – 35
– 24 –
24
c) f admet un minimum local sur [– 4 ; 4] égal à – 35 et
3. a) Vrai. En effet, g est croissante sur [– 5,8 ; – 5,6].
atteint en x = 2.
b) Faux. En effet, g est décroissante sur [– 2 ; 0].
f admet un maximum local sur [– 4 ; 4] égal à 56,125 et
c) Vrai. En effet, g est décroissante sur [– 2 ; 0,5]. 5
2 atteint en x = –  .
d) Vrai. En effet, pour tout x de [– 6 ; 2], g(x) < –  , 2
3
donc g(x) < 0. 63  a) Pour tout x de ]1 ; 5],
1 745
e) Faux. Par exemple, g 1 2
2
= – 
24
< – 24. f’(x) =
2x(x – 1) – x2 × 1
(x – 1)2
=
x2 – 2x x(x – 2)
=
(x – 1)2 (x – 1)2
.
2
f) Faux. Par exemple, g(– 4) = –  > – 0,7. b) x 1 2 5
3
x + +
58  f atteint, en x = – 1, un maximum égal à 4. x–2 – 0 +
f atteint, en x = 1, un minimum égal à – 2. (x – 1)2 0 + +
f’(x) – 0 +
59  f admet un maximum local égal à 7, atteint en
c)
– 1. f admet un minimum local égal à – 5, atteint en 2. x 1 2 5
6,25
60  a) Sur I = [– 5 ; 10]. f(x)
Maximum local de f : 10, atteint en x = 3. 4
Minimum local de f : – 4, atteint en x = 0. d) f admet un minimum égal à 4 et atteint pour x = 2.
b) Sur I = [– 5 ; 3]. Minimum de f : – 4, atteint en x = 0.
c) Sur I = [0 ; 10]. Maximum de f : 10, atteint en x = 3. 64  a) On conjecture que f est décroissante sur ]0 ; 2]
d) Sur I = [0 ; 3]. f n’admet pas d’extremum. et croissante sur [2 ; 12].

Chapitre 4    Applications de la dérivation 51


Il semble que f possède un minimum égal à – 9, atteint x –1 0 1 2
pour x = 2. 4x2 + 0 + +
b) Pour tout x de ]0 ; 12], x–1 – – 0 +
3 2x – 3
1
f’(x) = 4 1 –
2x
=2 2 1 x
. 2 f’(x) – 0 – 0 +
1 10
9 3 3
x 0 12 f(x) 7
4 –2 – 
3
f’ (x) – 0 +
0 7
4(12 – 63) f admet un minimum égal à – et atteint pour x = 1.
f (x) 3
– 9
9 67  a)
f admet un minimum égal à – 9, atteint pour x = .
4

65  a)

f semble posséder un maximum égal à 9 et atteint


pour x = 4.
8
b) Pour tout x de ]0 ; 16], f’(x) = –2
f semble posséder un maximum local égal à 0 et un 2x
minimum local égal à – 1. 4 4 – 2x
f’(x) = –2= .
b) Pour tout x de [– 2 ; 2], f’(x) = 4x3 – 4x c’est-à-dire x x
f’(x) = 4x(x2 – 1). x 0 4 16
x –2 –1 0 1 2 0 + +
x
4x – – 0 + +
4 – 2x + 0 –
x2 – 1 + 0 – – 0 +
f’(x) + 0 –
f’(x) – 0 + 0 – 0 +
9
8 0 8 f(x)
f(x) 1 1
-1 -1
f admet un maximum local égal à 0 et atteint en x = 0 ; f admet un maximum égal à 9 et atteint pour x = 4.
f admet un minimum local égal à – 1 et atteint en
x = – 1 et en x = 1.
68  a)
66  a)

f semble posséder un maximum égal à 6 et atteint


pour x = – 2.
f semble posséder un minimum local égal à – 2,5 et 4
b) Pour tout x de [– 4 ; 0[, f’(x) = –  2 + 1 c'est-à-dire
atteint en x = 1. x
b) Pour tout x de [– 1 ; 2], f’(x) = 4x3 – 4x2 c’est-à-dire –4 + x2
f’(x) =   .
f’(x) = 4x2(x – 1). x2

52
x – 4 – 2 0 d)
x2 + + 0
–4 + x2 + 0 –
f’(x) + 0 –
6
f(x)
5
f admet un maximum égal à 6 et atteint en x = – 2.

69  a) Pour tout x de [– 1 ; 4], 71  a) Pour tout x de [0 ; 250], C’(x) = – 4x + 580.
f’(x) = 12x3 – 48x2 – 84x + 120. b) C’(x) s’annule pour x = 145. On en déduit le tableau
b) Pour tout x de [– 1 ; 4], de signes de C’(x) et le tableau de variation de C.
12(x – 5) (x – 1)(x + 2) = 12(x2 – 6x + 5) (x + 2)
x 0 145 250
= 12(x3 – 4x2 – 7x + 10)
= 12x3 – 48x2 – 84x + 120 C’(x) + 0 –
= f’(x). 50 000
c) C(x)
x – 1 1 4 7 950 27 950
x–5 – –
c) Le coût de production est maximal pour 145 m3 de
x–1 – 0 +
liquide produit et vendu.
x+2 + +
f’(x) + 0 – 72  a) f(0) = 1 ; f(60) = 1.
d) Au début et à la fin de l’épidémie, une seule personne
x – 1 1 4 était atteinte.
f’(x) + 0 – b)
70
f(x)
–138 –443
e) f’(x) s’annule en changeant de signe autour de x = 1.
Donc f possède un maximum égal à 70, atteint en
x = 1.

70  a) Pour tout x de [0 ; 50], B’(x) = – 3x2 + 20x + 3 000. On conjecture que l’épidémie a atteint son plus fort
On utilise le discriminant pour étudier le signe de B’(x). niveau au bout d’environ 40 jours.
Δ = 36 400, donc les solutions de l’équation c) Pour tout x de [0 ; 60], f’(x) = – 3x2 + 120x c’est-à-dire
B’(x) = 0 sont f’(x) = x(– 3x + 120). x est toujours positif donc f’(x) est
–20 – 36 400 10 + 9 100 du signe de – 3x + 120.
x1 = =
– 6 3
–20 + 36 400 10 – 9 100 x 0 40 60
et x2 = = < 0. f’(x) 0 0
– 6 3 + –
Donc, B’(x) > 0 pour x ∈ [0 ; x1] et B’(x) < 0 pour 32 001
x ∈ ]x1 ; 50]. f(x)
b) 1 1
x 0 x1 50
L’épidémie a atteint un pic le 40 jour avec 32 001
e
74 377
B(x) personnes infectées.
0 50 000
73  a) Pour tout x de [6 ; 32], B(x) = 3 500x – C(x) soit
c) L’entreprise réalise un bénéfice maximal égal à
B(x) = – 2x3 + 108x2 – 1 560x + 4 640.
74 377 € pour la vente d’environ 35,131 tonnes de
b) Pour tout x de [6 ; 32], B’(x) = – 6x2 + 216x – 1 560.
matière première.
c) On utilise le discriminant pour étudier le signe de
– 6x2 + 216x – 1 560.
Δ = 9 216 donc il y a deux racines : x1 = 26 et x2 = 10.

Chapitre 4    Applications de la dérivation 53


De plus, le coefficient de x2 est négatif. 1 2x2 + x – 2x – 1 – x2 + 2x – 5
f’(x) = ×
2
x 6
B’(x) –
10
0 +
26
0 –
32
1x+
1 2
2 2
1 x2 + x – 6
d) x 6 10 26 32 f’(x) = × .
2
–1 264 1 936 1x+
2 2
1 2

B(x) Pour l’expression x2 + x – 6, Δ = 25, les racines sont


–2 160 –224 donc x1 = – 3 et x2 = 2.
e) Le bénéfice maximal est 1 936 €, il est atteint pour la De plus, le coefficient de x2 est positif.
production de 26 000 pièces. x 0 2 12
x2 – x – 6 – 0 +
74  a) Pour tout x de [1 ; 16], B’(x) = – 200x + 1 400. 1 2
b) 1
x+ 2
2
+ +
x 1 7 16
f’(x) – 0 +
B’(x) + 0 –
5 5
3 100 f(x)
C(x) 1
–500 –5 000
Sandrine est donc passée à 1 m du fond de la piscine
c) L’artisan doit fabriquer 7 meubles pour s’assurer un
lors de son plongeon.
bénéfice maximal.
d) Ce bénéfice maximal est alors de 3 100 €. 77  a) Vrai.
e) On procède comme précédemment avec la b) Faux.
fonction F. f (10)
Pour tout x de [1 ; 16], F’(x) = – 200x + 1 600.
x – 1 8 16
F’(x) + 0 –
4 600 1
F(x)
–10 O 1 10
–300 –1 800
f (–10)
Dans cette nouvelle situation, le bénéfice maximal
est de 4 600 €, il est atteint pour la fabrication de
8 meubles. Le bénéfice maximal a donc bien augmenté. Par exemple, f’(– 2) < 0.
c) Faux.
16 q2 – 16
75  Pour tout q de [1 ; 10], CM’(q) = 1 – = .
q2 q2
q 1 4 10
q2 + +
q2 – 16 – 0 + 1
CM’(q) – 0 + –10 O 1 10
16 10,6
CM(q)
7
Ici, f’(10) ≠ 0 donc en x = 10, f ne possède pas
Ainsi, le coût moyen de fabrication minimal est 7 000 €, d’extremum.
il est atteint pour la production de 400 tablettes. d) Faux.

76  Pour tout x de [0 ; 12],

1 1
(2x –2) x +
1
2 2
– (x2 − 2x + 5) × 1
1
f’(x) = × O 1 2
2
1x+
1 2
2 2
54
En x = 2, la tangente à la courbe est horizontale, donc b) On étudie les variations de f à l’aide de sa dérivée.
f’(2) = 0, mais f n’atteint pas d’extremum en x = 2. Pour tout x de ]– 1 ; 0], f’(x) = 6x2 – 6x = 6x(x – 1).
x – ∞ 0 1 + ∞
78  La réciproque est : « si f est croissante sur un f’ (x) + 0 – 0 +
intervalle I, alors pour tout x de I, f’(x) > 0 ». –1
Cette réciproque est vraie à condition de s’être assuré
f (x)
au préalable que f est dérivable sur I.
–2
Ainsi, pour tout x de ]– 1 ; 0], f(x) < 0.
c) On en déduit que, pour tout x de ]– 1 ; 0], g’(x) < 0,
donc g est décroissante sur ]– 1 ; 0].

8 Pour se tester 84  1. On conjecture que le résultat obtenu est


toujours 0.
79  1. C 2. A 3. C 4. C 2. Pour tout x de [1 ; 6],
80  1. B et D 2. A, B, C 3. A et B 4. A f’(x) = 0,054(x – 5)2 + 0,054x × 2(x – 5)
f’(x) = 0,054(x – 5) [x – 5 + 2x]
81  1. Faux. En effet, l’équation f’(x) = 0 admet deux f’(x) = 0,054(x – 5) (3x – 5).
solutions – 2 et 2. D’où le tableau de variation de f.
2. Faux. Par exemple, pour x = 4, f’(x) < 0. 5
3. Vrai. En effet, f’(1,5) > 0 et f’(4) < 0. x 0 5 6
3
4. Vrai. En effet, f admet un maximum local égal à 1, x–5 – – 0 +
atteint en 2, et un minimum local égal à – 4, atteint en 3x – 5 – 0 + +
– 2. f’ (x) + 0 – 0 +
5. Vrai. En effet, la courbe représentative de f coupe 1 0,324
l’axe des abscisses en un seul point.
f (x)
0 0
5
f possède donc un maximum égal à 1 atteint en x =
9 Pour aller plus loin et un minimum égal à 0 atteint en x = 0 et en x = 5.
b) La conjecture n’est donc pas correcte. En effet, pour
3

82  a) D’après l’énoncé, f(0) = 2,2 et f’(0) = 2. 5


tout x de [1 ; 6] différent de , 0 < f(x) < 1, donc la
Or, f(0) = c, donc il faut que c = 2,2. 3 5
partie entière est égale à zéro, mais pour x = ,
Pour tout x de [0 ; 3], f’(x) = – x + b, ainsi, f’(0) = b, donc 3
f(x) = 1, donc la partie entière est égale à 1.
il faut que b = 2.
La fonction f a donc pour expression : 85  1. Pour tout q de [1 ; 180], C’(q) = q – 30 et
f(x) = – 0,5x2 + 2x + 2,2. C’(q) × q – C(q) × 1
Pour marquer le panier, il faut que f(3) = 3,7. Cm ’(q) =
q2
Or, f(3) = – 0,5 × 32 + 2 × 3 + 2,2 = 3,7. (q – 30) × q – 0,5q2 + 30q – 600
Donc le joueur va marquer le panier. Cm ’(q) =
q2
b) Pour tout x de [0 ; 3], f’(x) = – x + 2. 0,5q – 600
2

Ainsi, f’(2) = 0 ; f’(x) > 0 pour x ∈ [0 ; 2[ et f’(x) < 0 pour Cm ’(q) = .
q2
x ∈ ]2 ; 3]. b)
Donc le maximum de f sur [0 ; 3] est f(2) = 4,2.
q 1 30 180
La hauteur minimale du plafond doit donc être de
C’(q) – 0 +
4,2 m.
570,5   11 400
C(q)    
2x3 – 3x2 – 1
83  a) D’après l’écran, g’(x) = . 150
(x + 1)2 (x2 – x + 1)2
Le dénominateur est toujours positif, donc g’(x) est du 0,5q2 – 600 = 0 si, et seulement si, q = – 203 ou
signe de 2x3 – 3x2 – 1. q = 203.

Chapitre 4    Applications de la dérivation 55


q 1 203 180 f admet un maximal local égal à – 1, atteint en x = – 1,
ce qui valide la conjecture 2.
q2 + +
0,5q2 – 600 – 0 + 88  On note , et L la largeur et la longueur d’un tel
C’M(q) – 0 + rectangle.
10
570,5 190 On a L × , = 10 donc L = et le périmètre p est
,
10
CM(q) 600 – (2 – 3) 3 égal à (L + ,) × 2 = 1 , 2
+ , × 2.
203 On note f la fonction définie pour , > 0 par
10
c) 30 ≠ 203 donc l’artisan ne peut pas minimiser le
coût total et le coût moyen simultanément.
1
f(,) =
, 2
+ , × 2.
– 10 – 10 + , 2
2. a) Pour tout q de [1 ; 180], Pour tout , > 0, f’(,) = 2 × 1 , 2 2
+1 =2×
, 2
.
B(q) = 30q – C(q) Or, f’(,) = 0 pour – 10 + , 2 = 0 c’est-à-dire pour , = 10 .
B(q) = – 0,5q2 + 60q – 600. On en déduit le tableau de variation :
b) Pour tout q de [1 ; 180], B’(q) = – q + 60.
, 0 10
q 1 60 180 f ’(,) – 0 +
B’(q) + 0 –
1 200 f(,)
B(q) 410
–540,5 –6 000 Ainsi, le périmètre est minimal lorsque , = 10 . Dans
c) 30 ≠ 60 donc l’artisan ne peut pas minimiser le coût ce cas, L = , = 10 et ce rectangle est un carré.
total et optimiser le bénéfice simultanément. 89  Pour tout x de [1 ; 10],
100 100 x2 – 16
86  On note x un tel nombre réel, x > 0. Dany affirme
1
f’(x) =
9 1 16
 1– 2 =
x 2 9
×
x2
.
que x + > 2. D’où le tableau de variation.
x
1 x 1 4 10
On pose, pour x de ]0 ; + ∞[, f(x) = x + .
x
f ’(x) – 0 +
1 x2 – 1
Pour tout x de ]0 ; + ∞[, f’(x) = 1 – 2 = 2 . 100 40
x x
D’où le tableau de variation de f. f(x)
0
x 0 1 + ∞
L’aigle a attrapé sa proie juste avant de reprendre son
f ’(x) – 0 +
envol.
f(x) 90  Pour tout q de [1 ; 10], C(q) = 2q3 + 500, donc le
2 coût moyen, noté CM est donné par :
Ainsi, la somme d’un nombre strictement positif et de C(q) 500
CM(q) = = 2q2 + .
son inverse est supérieure ou égale à 2. Dany a donc q q
500
Ainsi, pour tout q de [1 ; 10], C’M(q) = 4q – 2 ,
raison. q
4q3 – 500
soit C’M(q) = .
87  Pour tout x de [– 20 ; 20], f ’(x) = 3x2 – 12x – 15. q2
On étudie le signe de f’(x) à l’aide du discriminant. Donc C’M(q) > 0 lorsque 4q3 > 500, soit q3 > 125, donc
q > 5.
Δ = 324 > 0, donc l’équation f’(x) = 0 possède deux
D’où le tableau de variation :
solutions : x1 = 5 et x2 = – 1.
De plus, le coefficient de x2 est positif. On en déduit le q 1 5 10
tableau de variation de f, qui contredit la conjecture 1. C’M(q) – 0 +
x – 20 –1 5 20 502   250
CM(q)    
f’ (x) + 0 – 0 + 150
–1 5 291
Ainsi, il faut fabriquer et vendre 5 tonnes de biscuits
f (x)
pour que le coût moyen soit minimal. Ce coût moyen
–10 109 –109 est alors de 15 000 euros.

56
D’où le tableau de variation :
91  On note x l’endroit de la cassure du spaghetti
comme ci-contre. x 0,5 1 3 3,4
24 f’ (x) + 0 – 0 +
Ainsi, si on note f(x) le –x
carré de l’hypoténuse, x 6 2,875
on a, pour x ∈ ]0 ; 24[, f (x)
f(x) = x2 + (24 – x)2 5,125 2
f(x) = 2x2 – 48x + 576 et Ainsi, les extrema de f correspondent aux points
f’(x) = 4x – 48. A(1 ; 6) et B(3 ; 2).
D’où le tableau de variation : Le code est donc 1 236.
x 10 12 24
f ’(x) – 0 +

f(x)
10 Accompagnement
personnalisé
288
95   x – 3 –1 3
Ainsi, le carré de l’hypoténuse, et donc l’hypoténuse, 1 1
est minimal lorsque x = 12 cm. f(x)
–2

92  Pour tout t de [0 ; 5], p’(t) = 3t2 + 2t – 33. 96  a) Pour tout x de [– 10 ; 10], f’(x) = 3 et g’(x) = – 2.
Δ = 400, les deux solutions de p’(t) = 0 sont : b) Pour f fonction définie et dérivable sur un
18 –22 intervalle I :
t1 = = 3 et t2 = .
6 6 • f est croissante sur I si, et seulement si, pour tout x
D’où le tableau de variation :
de I, f’(x) > 0 ;
x 0 3 5 • f est décroissante sur I si, et seulement si, pour tout x
p ’(t)         –      
0 + de I, f’(x) < 0.
0 –15 c) Pour tout x de [– 10 ; 10], f’(x) > 0 et g’(x) < 0, donc
p(t) f est croissante et g est décroissante sur [– 10 ; 10].
–63
97  
Le plongeur est descendu à – 63 m et a amorcé sa
remontée au bout de 30 min.

93  On note f la fonction définie sur R par f(x) = x3 – x.


Pour tout x de R, f’(x) = 3x2 – 1 = (x3 – 1)(x3 + 1).
D’où le tableau de variation :
1 1 1
x – 
3 3
f’ (x) + 0 – 0 +
O 1
f (x)

1 98  a) Pour tout x de [– 5 ; 5], f’(x) = 6x – 12.


Ainsi, pour tout x > , f est croissante.
3 b) f’(x) = 0 est équivalent à 6x – 12 = 0 donc à x = 2.
1 x –5 2 5
Or, < 987 654 320 < 987 654 321, donc B < A.
3 f ’(x) – 0 +
c)
94  Pour tout x de [0,5 ; 3,5], x –5 2 5
f’(x) = 3x – 12x + 9
2 140 20
f’(x) = 3(x2 – 4x + 3) f(x)
f’(x) = 3(x – 3)(x – 1). –7

Chapitre 4    Applications de la dérivation 57


f(– 5) = 3 × (– 5)2 – 12 × (– 5) + 5 = 140 
102  a) x – 5 – 1 0,5 2 4 6 7
f(2) = 3 × 22 – 12 × 2 + 5 = – 7 
f(5) = 3 × 52 – 12 × 5 + 5 = 20 4 8
f (x)
99  a) Pour tout x de [– 5 ; 5], f’(x) = 6x2 + 6x – 36. 1
b) f’(x) = 0 est équivalent à 6x2 + 6x – 36 = 0.
Δ = 900 d’où les solutions x1 = – 3 et x2 = 2. b) • Tous les nombres f(– 1), f(0,5), f(4) et f(6) sont supé-
c) Le coefficient de x2 est positif. On en déduit le rieurs à 1 car pour tout x de [– 5 ; 7], f(x) > 1.
tableau de signes suivant. • f(– 1) et f(0,5) sont inférieurs à 4 car f est décroissante
x – 5 – 3 2 5 sur [– 5 ; 2] et f(– 5) = 4, donc pour tout x de [– 5 ; 2],
f’ (x) + 0 – 0 + f(x) < 4.
c) • f est décroissante sur [– 1 ; 0,5], donc f(– 1) > f(0,5) ;
d) x – 5 – 3 2 5 • f est croissante sur [4 ; 6], donc f(4) < f(6).
85 149
d) On ne peut pas comparer f(– 1) et f(6) car sur l’inter-
f (x) valle [– 1 ; 6], f change de sens de variation.
9 –40
103  a) Pour tout x de [– 1 ; 2], f’(x) = 3x2 + 1.
e) Fenêtre : – 5 < X < 5, pas 1 ; – 50 < Y < 100, pas 10.
Ainsi, f’(x) > 0 et f est strictement croissante sur [– 1 ; 2].
b) f(– 1) = – 2 et f(2) = 10.
Donc, d’après le a), lorsque x ∈ [– 1 ; 2], f(x) ∈ [– 2 ; 10].

104  a) Sur [– 50 ; 0], f atteint, en x = – 10, un minimum


local égal à – 1.
b) Sur [– 5 ; 3], f atteint, en x = 0, un maximum local
100  1. a) f(x) < 0 pour x ∈ [1 ; 5]. égal à 8.
b) f(x) > 0 pour x ∈[– 3 ; 1]. c) Sur [– 20 ; 20], f atteint, en x = 0, un maximum local
c) Sur l’intervalle [4 ; 10], f(x) change de signe : égal à 8 et f atteint, en x = 5, un minimum local égal
• f(x) < 0 pour x ∈ [4 ; 6] ; à – 2.
• f(x) > 0 pour x ∈ [6 ; 10].
d) Sur [– 5 ; 30], f atteint, en x = 0, un maximum local
2. a) f est décroissante sur [– 2 ; – 1], donc f(– 2) > f(– 1).
égal à 8 et f atteint, en x = 5, un minimum local égal
b) f est croissante sur [5 ; 6], donc f(5) < f(6).
à – 2.
101  1. a) f(a) < f(b)   b) f(a) = f(b)   c) f(a) > f(b)
105  1. a) Vrai. En effet, pour tout x de [– 2 ; 5],
2. a)
f(x) > – 3, donc f(x) > – 4.
f (b) b) Vrai. En effet, – 3 est le minimum de f sur [– 2 ; 5].
a b c) Faux. Par exemple, f(1) = – 3, donc f(1) < – 2.
2. Il n’existe pas de tel nombre réel α.
3. β = 1 convient.
f (a) 4. Puisque pour tout x de [– 2 ; 5], f(x) > – 3, et que
f(1) = – 3, on en déduit que f atteint, en x = 1, un
b) minimum égal à – 3.
f (a) = f (b)
106  a) Pour tout x de [– 2 ; 8], f’(x) = – 8x + 24.
b)
x – 2 3 8
a b f’(x) + 0 –
c) c)
x – 2 3 8
f (a)
21
f(x)
f (b) –79 –79
d) 21 est le maximum de f, il est atteint pour x = 3.
a b
e) Fenêtre : 0 < X < 6, pas 1 ; – 15 < Y < 30, pas 5.

58
L’aire totale est égale à (L + 3) (, + 1,5). Ainsi, exprimée
en fonction de ,, cette aire est :
100
a(,) =1 , 2
+ 3 (, + 1,5) ;
150
a(,) = 3, + + 104,5.
,
On cherche le minimum de cette fonction a lorsque
107  a) Pour tout x de [0 ; 30], , > 0.
f’(x) = 0,014 7x2 – 0,467 4x + 4,254 7. 150
Pour tout , > 0, a’(,) = 3 – 2
f’(x) = 0 est équivalent à 0,014 7x2 – 0,467 4x + 4,254 7 = 0. , 
Δ = – 0,031 713 6. 3, 2 – 150
a’(,) =
D’où le tableau de variation : , 2
3(, 2 – 50)
x 0 30 a’(,) = .
, 2
f’ (x) + Puisque , > 0, ,  – 50 > 0 lorsque , > 50.
2

69,779 , 0 50
f (x)
20,168 a ’(,) – 0 +
Les statisticiens ne prévoyaient pas de baisse des
taux d’endettement car la fonction f est strictement a(,)
croissante sur [0 ; 30]. 65 + 104,5
b) L’année 2015 correspond à x = 37. 150
Or f(37) = 105,86 > 100 donc ce modèle n’est plus a(50) = 3 × 50 + + 104,5
50
adapté pour 2015.
a(50) = 350 + 350 + 104,5
108  On note , et L les dimensions (non nulles) du a(50) = 650 + 104,5
100 La surface totale est d’aire minimale lorsque , = 50 ;
parterre. , × L = 100 donc L = . elle est alors égale à 65 + 104,5.
,

Chapitre 4    Applications de la dérivation 59


5 Pourcentages

2
1 Au fil des siècles
b) Le taux d’évolution du prix du disque dur est –  ,
soit environ – 1,32 %. Le taux d’évolution du prix de la
152

La thèse de Louis Bachelier, intitulée Théorie de la 2


clé est –  , soit environ – 16,67 %.
spéculation, a été soutenue le 29 mars 1900. 12
Il y introduisit l’utilisation en finance du mouvement Les taux sont différents.
brownien (découvert par Brown, biologiste), qui est à c) Il faut saisir =(B5-B4)/B4 en B1 et =(C5-C4)/C4 en C1.
la base de la plupart des modèles de prix en finance, 1,32
2. a) Il faut multiplier le prix par 1 – , donc saisir en
notamment la formule de Black-Scholes (1973). 100
B6 la formule =B5*(1+B$1).
b)
Taux
– 1,32 % – 16,67 %
2 Bien démarrer
d'évolution
Mois Prix du disque dur Prix de la clé
44 1 152 12
1. a) 25 × 100 = 11 donc Alain a obtenu 11 fois Pile.
2 150 10
b) 25 – 11 = 14 donc Alain a donc obtenu 14 fois Face. 3 148,03 8,33
4 146,08 6,94
2. 588 504
678 000
= 0,868 donc le pourcentage de réussite a
5 144,16 5,79
été 86,8 % en 2013.
6 142,26 4,82
624 000
≈ 0,878 1 donc le pourcentage de réussite a 7 140,39 4,02
710 600
été d’environ 87,81 % en 2014. 8 138,54 3,35
Hélène a donc raison. 9 136,72 2,79
3. a) En N2, on a saisi =SOMME(B2:M2). 10 134,92 2,33
En N3, on a saisi =SOMME(B3:M3). 11 133,14 1,94
b) En B4, il faut saisir =B2+B3. 12 131,39 1,62
c) En B5, il faut saisir =B2/B4. En C6, on a saisi la formule =C5*(1+C$1).
3,2
1
4. 62 × 1 – 100 2 ≈ 60 donc, en 2011, les émissions de 3. a) Voir ci-dessus.
b) Marine pourra acheter sa clé en mai.
CO2 attribuables aux industries manufacturières et à la
Laurent ne pourra pas acheter son disque dur avant la
construction ont été d’environ 60 millions de tonnes.
fin de l’année.
5. a) L’algorithme affiche 66.
b) L’algorithme sert à calculer la nouvelle valeur de P 2  évolutions successives
après une augmentation de t %. 1. a) Fin septembre, le cours de l’action est de 110 €.
b) Fin octobre, le cours de l’action est de 99 €.
c) La diminution est calculée sur une plus grande
3 Découvrir valeur que l’augmentation.
d) Pour obtenir le cours après une augmentation de
1  Taux d’évolution 10 %, il faut multiplier par 1,1. Pour obtenir le cours
1. La variation absolue est de – 2 € pour les deux après une diminution de 10 %, il faut multiplier par
produits. 0,90.

60
2. a)
3  
Janvier Mars Taux d'évolution
S1 18 220 21 864 20 %
S2 16 540 14 059 –15 %
21 864 – 18 220
Pour S1 : Le taux d’évolution est = 0,2
18 220
soit 20 %.
Pour S2 : 16 540(1 – 0,15) = 14 059.

1,130 9 – 1,146 2
4  a) ≈ 0,013 3 donc entre décem-
1,146 2
bre 2012 et décembre 2013, il y a eu une baisse
d’environ 1,33 %.
0,75
b) En C3, il faut saisir =C2*(1+B3).
c) Voici un extrait du tableau.

b) 1,130 9 × 1 + 
100 
≈ 1,139 4 donc le prix en décem-
bre aurait du être 1,139 4 €.
Mois Taux d'évolution Cours de l'action On n’aurait alors pas retrouvé le prix de départ.
158 10 % 50,23
53,87
159 –10 % 45,20 5  25,99 × 1 +  
≈ 39,99
100
160 10 % 49,72 Le prix en mars 2014 est donc d’environ 39,99 €.
Il faudra donc 159 mois pour le cours ait diminué de
moitié, soit environ 13 ans. 7  Le taux d’évolution t % cherché vérifie :
10
3. Le prix est multiplié par 1 +  
100
en septembre,
1 + 
t
=
1
p 100 7

puis il est multiplié par 1 – 
100  en octobre. Si on veut 1+
100
qu’il revienne au prix de départ, il faut que le produit t 1
donc = – 1, ce qui donne t ≈ – 6,54.
10 p 100 1,07
1 + 
100  
× 1 – 
100 soit égal à 1.
En 2014, la population de la ville a donc diminué
p 1 1 d’environ 6,54 %.
b) On a donc 1 –  = = , et donc
100 10 1,1
1+
100 8  a) Le coefficient d’évolution global est 1,03 × 0,98,
p 1 100 soit environ 1,009 4. Le taux d’évolution global est
=1– d’où p = 100 – .
100 1,1 1,1
donc environ 0,94 %.
La valeur de p % arrondie au centième est donc 9,09 %. 1
c) On cherche un pourcentage t % tel que : b) Le coefficient multiplicateur doit être égal à ,
1,009 4
10 t soit environ 0,990 7.
 1 –   
100
× 1 + 
100  = 1.
Ceci correspond à une baisse d’environ 0,93 %.
t 1 t 1
Donc 1 + = et = – 1.
100 0,9 100 0,9
9  a) Le coefficient multiplicateur est 1,025 ≈ 1,104 1,
Donc t % ≈ 11,11 %.
donc le taux d’évolution global est environ 10,41 %.
b) Le taux d’évolution t % cherché vérifie :
t 1
1+ =

4
100 1,025
Savoir-faire donc
t
=
1
100 1,025
– 1, ce qui donne t ≈ – 9,43.

2  Le taux d’évolution sur cette période est Il faut donc appliquer une baisse d’environ 9,43 %.
10 877 – 10 696 181
t= = 10  Le coefficient d’évolution global est 1,033 × 0,973,
10 696 10 696
soit t ≈ 0,016 9. soit environ 0,997 3. Le taux d’évolution global est
L’augmentation est d’environ 1,69 %. donc environ – 0,27 %.

Chapitre 5    Pourcentages 61
5 Résoudre des problèmes
19  a) Cet algorithme calcule le prix toutes taxes
comprises (TTC) d’un article dont le prix hors taxe est
HT.
12  a)
b) Variables : T TC, HT et t sont des nombres réels
Mois S O N D positifs
Prix 299,05 311,48 327,05 307,43 Entrées : Saisir TTC, t
Indice 100 104,16 109,36 102,80 Traitement : Affecter à HT la valeur TTC
TTC
b) Le prix a augmenté de 2,8 % entre septembre et
t
décembre 2014. 1+
100
13  a) 141,8 – 100 = 41,8 donc après 10 ans d’ancien- Sortie : Afficher HT
neté, le salaire mensuel a augmenté de 41,8 %.

6
b) Tableau complété :
Début 10 ans 20 ans
Travaux pratiques
de carrière d'ancienneté d'ancienneté 20  1. a)
Salaire 1 325 1 879 2 324
Indice 100 141,8 175,4
Au bout de 10 ans, le salaire arrondi à l’unité est 1 879 €.
Au bout de 20 ans, le salaire arrondi à l’unité est 2 324 €.

15  a) Le taux d’évolution mensuel moyen t vérifie


t 2
t
1 +  100  = 0,95 × 0,98, donc 1 +  100 = 0,95 × 0,98 ,
t
soit 1 –  ≈ 0,964 9, ce qui correspond à une dimi-
100
nution moyenne annuelle d’environ 3,51 %.
b) Le taux d’évolution mensuel moyen t vérifie
t 3 t 3
1 + 
100  
= 0,95 × 0,98 × 1,1, soit 1 + 
100 
= 1,024 1.
à l’aide de la calculatrice, on trouve t ≈ 0,8, soit une
augmentation moyenne mensuelle de 0,8 %.

16  a) Le taux d’évolution mensuel moyen vérifie


t 2
t
1 +  100  = 1,2, donc 1 +  100 = 1,2.
Le taux d’évolution mensuel moyen est d’environ 9,5 %. b) Il faut saisir =C3-B3 en C4 et =D3-C3 en D4.
b) Le taux d’évolution mensuel moyen vérifie c) Il faut saisir =C4/B3 en C5 et =D4/C3 en C5.
t 2 t d) La variation absolue diminue et le taux d’évolution
1 + 
100 
= 0,8, donc 1 + 
100
= 0,8.
diminue.
Le taux d’évolution mensuel moyen est d’environ 2. b) Pour l’entreprise B : « La variation absolue aug-
– 10,6 %.
mente et le taux d’évolution diminue ».
18  a) Cet algorithme calcule le taux d’évolution d) Pour l’entreprise C : « La variation absolue est stable
global après deux évolutions de t1 % et t2 %. et le taux d’évolution diminue. »
b) Avant la sortie, rajouter dans le traitement : f) Pour l’entreprise D : « La variation absolue
Si t > 0 augmente et le taux d’évolution est stable. »
Alors Afficher « Il s’agit d’une augmentation de t %. » 3. On peut résumer les différents types de croissance
sinon dans un tableau : une flèche qui monte représente
Affecter à t la valeur – t une augmentation, une flèche qui descend représente
Afficher « Il s’agit d’une diminution de t %. » une diminution et une flèche horizontale représente
Fin Si une stagnation.

62
7
Variation absolue Taux d’évolution
A Pour s’entraîner
B
22  a) 1,05 b) 0,85 c) 2 d) 0,5
C
D 23  a) Augmentation de 30 %.
b) Diminution de 3 %.
b) Dans le tableau n’apparaît pas le cas où la variation c) Augmentation de 200 %.
absolue et le taux d’évolution augmentent. d) Diminution de 50 %.
Voici un exemple de cette situation : 50
24  La variation absolue est + 50 et = 0,25 donc
200
Bénéfice de l’entreprise (en milliers d'euros) le taux d’évolution est + 25 %.
Année 2012 2013 2014
25  Le taux d’évolution est + 100 %.
Bénéfice 100 110 140
Variation absolue 10 30 26  Le taux d’évolution est – 50 %.
Taux d’évolution 10 % 27,27 % 40
27  35 × 1 –  = 35 × 0,6 = 21
100
Donc le prix soldé d’un T-shirt est 21 €.
21  1. a)
28  190 000 × 1,21 = 229 900
Donc 229 900 robots aspirateurs ont été vendus en 2013.

29  24 500 × 0,95 = 23 275


24 500 × 0,93 = 22 785
b) Dans la cellule C3, il faut saisir =(C2-B2)/B2. 23 275 – 22 785 = 490
8 143 Le client a économisé 490 €.
c) ≈ 1,72 donc entre 2009 et 2013 la puissance
4 722
éolienne a été multipliée par environ 1,72. 30  Dans le premier magasin, le prix est 45 € × 0,6,
2. a) Si le taux annuel est constant, pour multiplier la soit 27 €.
puissance éolienne par 5, il faut effectivement que Dans le deuxième magasin, le prix est 50 € × 0,5, soit
t 11 25 €.
1 + 
100  > 5, puisque le coefficient multiplicateur Donc il vaut mieux choisir le deuxième magasin.
t
annuel est 1 +   100. 31  Le prix en juillet était 2 301
, soit environ
0,96
15 11 1–

b) 1 + 
100 
≈ 4,65, donc avec un taux de 15 %, on 2 323,30 €. 100
n’a pas encore multiplié par 5 la puissance. Puisque 32  
la fonction est croissante, il faut donc que le taux soit
supérieur à 15 %. Ventes Ventes
Circuit
semaine 1 semaine 2
c) On trouve que le taux t % doit être supérieur ou égal
Librairies 973 847
à 15,76.
3. a) 5 × 4 722 = 23 610 donc la puissance éolienne en Grandes surfaces
96 51
généralistes
2020 devrait dépasser 23 610 MW.
23 610 – 4 722 Grandes surfaces
b) V = , donc V ≈ 1 717,1. 532 713
11 spécialisées
4. Avec les deux modèles, en se projetant sur les
années suivantes, il semble qu’on puisse être opti- 33  En divisant le prix TTC par 1,2, on obtient que le
miste. Cependant si on regarde les données de 2013, prix HT est environ 22,2 €.
elles sont très en dessous des prévisions pour les deux 34  a) Le coût HT s’obtient en divisant le prix TTC par
modèles, particulièrement avec le deuxième modèle. 1,2. On obtient 17,39 € en arrondissant au centime.
Donc on peut être sceptique sur le fait que l’objectif b) Avec l’ancien taux de TVA, le montant du forfait TTC
soit atteint. était de 20,80 €.

Chapitre 5    Pourcentages 63
c) La baisse a été la plus élevée en pourcentage pour
25
35  Le prix hors taxes d’un billet était, en euros, . les transports routiers.
1,07
Le prix TTC avec le nouveau taux est donc égal à 44  a)
25
× 1,10, soit 25,7 €.
1,07 Véhicules Véhicules Véhicules
Année
particuliers utilitaires industriels
36  Gladys a oublié les parenthèses. Elle aurait dû 2010 82,93 % 15,47 % 1,6 %
saisir (2 819 217 – 61 519 397) ÷ 61 519 397.
2013 82,89 % 15,53 % 1,58 %

37  Le taux d’évolution entre juillet 2011 et juillet b) Le nombre de véhicules particuliers a augmenté
29 994 – 16 248 13 746 d’environ 1,29 %.
2012 est t = = , Le nombre de véhicules utilitaires a augmenté d’envi-
16 248 16 248
soit t ≈ 84,6 %. ron 1,72 %.
L’augmentation est donc d’environ 84,6 %. c) En 2010, il y avait 17,478 2 millions de véhicules parti-
culiers diesel, et en 2013, il y en avait 19,309 5 millions.
38  Entre 2011 et 2012, le nombre d’utilisateurs de Ceci donne un taux d’évolution d’environ 10,48 %.
réseaux sociaux a augmenté de 20,49 %, en arrondis-
sant au centième. 45  a) La marge est 60 €, et le prix de vente est 180 €.
Entre 2012 et 2013, le nombre d’utilisateurs de réseaux Cette marge représente donc 33,33 % du prix de vente.
sociaux a augmenté de 17,7 %, en arrondissant au b) Il faut que ce pourcentage t % soit tel que :
dixième. t
100 40 200
= . On obtient t = donc t ≈ 66,67.
39  a) Entre 2012 et 2014, le taux d’évolution est t 100 3
1+
+ 174 %. 100
b) Le coefficient multiplicateur est donc 2,74.
46  a) et b)
40  Le taux d’évolution est environ – 70,83 %.
Population Coefficient
Année
41  a) Le nombre de camions a augmenté d’environ mondiale multiplicateur
346,02 % entre 1914 et 1918. 1950 2,5
b) On ne peut pas calculer le taux d’évolution du 1970 3,6 1,44
nombre de chars d’assaut car au début de la guerre
1990 5,5 1,53
il n’y avait aucun char d’assaut produit.
c) Il y avait environ 239 femmes dans l’entreprise en 2010 6,9 1,25
1914 et environ 7 110 en 1918. Entre ces deux valeurs,
Volume moyen Coefficient
le taux d’évolution a été d’environ 2 874,9 %. Année
par habitant multiplicateur
42  a) Le nouveau prix des pantalons est 43,35 €. 1950 400
Le nouveau prix des chemises est 46,2 €. 1970 500 1,25
b) L’ensemble pantalon-chemise coûtait avant modifica-
1990 600 1,2
tion 93 €. Après modification, l’ensemble pantalon-che-
mise coûte 89,55 €. Le prix a donc baissé d’environ 3,71 %. 2010 750 1,25

43  a) Cette instruction calcule le taux de variation Volume Coefficient


Année
global multiplicateur
des émissions de CO (en nombre décimal) entre 2005
et 2012, pour chaque secteur d’activité, et au total. 1950 1 000
b) 1970 1 800 1,8
1990 3 300 1,83
2010 5 175 1,57
c) Pour chaque année, il suffit de multiplier les deux
coefficients multiplicateurs des deux premiers
tableaux pour retrouver ceux du troisième tableau.

64
47  a) 54  Le nouveau prix est 2,65 €.
Année 2009 2010 2011 2012 55  La population de la ville a augmenté de 1,19 %
Effectif 17 272 17 422 17 476 17 544 environ entre 2005 et 2010.
Indice 100 100,87 101,18 101,57
56  Le coefficient multiplicateur global est
b) Entre 2009 et 2012, il y a eu une augmentation CM = (1 – 0,124)(1 – 0,129)(1 – 0,14), soit CM ≈ 0,656 2.
d’environ 1,57 %. 0,656 2 – 1 = – 0,343 8 donc entre 2009 et 2014, le prix
c) Entre 2011 et 2012 il y a eu une augmentation d’en- des batteries au lithium a baissé d’environ 34,38 %.
viron 0,39 %.
57  a) Le taux global est environ 9,27 %.
48  a) b) Le taux global est – 65,7 %.
Année 2005 2006 2007 2008 c) Le taux global est – 0,25 %.
d) Le taux global est – 0,25 %.
Dette 1 147,6 1 152,2 1 211,6 1 318,6
Indice 100 100,40 105,58 114,90 58  Joséphine a raison car quand on effectue une
multiplication, peu importe l’ordre des facteurs (la
Année 2009 2010 2011 2012
multiplication est commutative).
Dette 1 493,4 1 595 1 717,3 1 833,8
Indice 130,13 138,99 149,64 159,79 59  a) Le prix final sera plus bas car les baisses sont
appliquées sur des prix plus élevés.
b) Entre 2005 et 2009, le taux d’évolution de la dette a
b) Le coefficient multiplicateur global est
été d’environ + 30,13 %.
Entre 2005 et 2012, le taux d’évolution de la dette a été 1,04 × 0,96 × 1,04 × 0,96, soit environ 0,996 8.
d’environ + 59,79 %. 1 – 0,996 8 = 0,003 2, il s’agit donc d’une baisse d’envi-
c) Entre 2009 et 2012, le taux d’évolution de la dette a ron 0,32 %.
été d’environ + 22,79 %.
60  a) Le taux d’évolution global est d’environ 4,30 %.
49  a) En 2009, la production a été de 5 353 mil- b) La valeur fin 2010 était 3 804,6.
liers de barils et en 2011 elle a été de 5 652 milliers de
61  Le prix était 1,50 €.
barils.
b) L’indice en 2010 est 109,42. 62  Le prix était 150 € avant les baisses.
c) En 2012, l’indice était 129,78, soit une production de
6 489 milliers de barils environ. 63  La longueur arrondie à l’unité était 150 cm.
50  a) Diminution de 75 %. 5
64  a) Chaque année, les intérêts s’élèvent à fois
b) Augmentation de 300 %. 100
la somme S placée. Comme ils sont ajoutés à la somme,
c) Augmentation de 21 %.
en fin d’année le solde est S + 0,05 S, soit 1,05 S.
d) Diminution de 40 %.
b) Au bout de 15 ans, Valentine a sur son compte un
51  a) Non  b) Oui  c) Non  d) Non solde égal à S × 1,0515.
Or, 1,0515 = 2,079, donc la somme aura plus que
52  a) Une diminution de 75 %. doublé.
b) Une augmentation de 900 %
c) Une augmentation de 400 %. 65  Par tâtonnement, on obtient 1,0323 ≈ 1,97 et
d) Une diminution de 60 %. 1,0324 ≈ 2,03.
Il faudra donc 24 jours pour que la plante ait doublé
53  a) Le coefficient multiplicateur global est
de taille.
40 10
1 –  100 1 –  100  = 0,6 × 0,9 = 0,54. 66  On cherche une valeur de t inférieure à 10 telle
(0,54 – 1) × 100 = – 46, donc le taux de réduction global
2t t
est 46 %. 
que 15 000 1 + 
100  1 – 
100= 15 423.
b) Le prix P de l’article avant les deux démarques était
29,99 En développant puis en multipliant les deux nombres
tel que P × 0,54 = 29,99, soit P = . Ce prix était par 10 000 on obtient 15 000 + 150t – 3t 2 = 15 423 puis,
0,54
donc environ 55,54 €. en simplifiant, – t2 + 50t – 141 = 0.

Chapitre 5    Pourcentages 65
Le discriminant de cette équation du second degré est
77  Le taux d’évolution t % cherché vérifie :
Δ = 1 936 = 442.
t 1
Cette équation a deux racines, 3 et 47, mais la valeur 47 1 +  =
100 1,24
ne convient pas puisque t < 10. 1–
100
Donc la valeur cherchée est t = 3. t 1
donc = – 1, ce qui donne t = 1,26.
t 100 0,987 6
67  a) On cherche t tel que 0,81 –  
= 0,68, ce qui Il aurait donc fallu une augmentation d’environ 1,26 %.
100
conduit à t = 15.
t 200 t

b) On cherche t tel que 0,8 1 +  
= 1, ce qui conduit 78  On cherche t tel que 1 +  
1 –  = 1,
100 100 100
à t = 25. ce qui conduit à t % = 68,75 %.
t t
68  On cherche t tel que 1 +   100
1 –  
100 
= 0,36,
79  Il faudrait que la surface augmente d’environ
t 2
soit 1 –  = 0,36, ce qui conduit à t = 80. 38,5 %.
10 000
t 2

69  On cherche t tel que 1 + 
100 
= 1,034 1 × 1,020 5 80  La recette s’obtient en multipliant le prix unitaire
t par la quantité vendue.
soit 1 +  = 0,034 1 × 0,020 5 et donc t ≈ 2,73.
100 Si on appelle x la production habituelle et y le prix
Le taux moyen d’évolution est donc 2,73 % environ. habituel, la recette habituelle est xy. La recette pour
t cette production exceptionnelle est
70  On cherche t tel que 1 –  
2
= 0,963 × 0,992 8 t
t
100

x × 1,25 × y × 1 – 
100 
, où t est le taux de diminution
soit 1 –  = 1,963 × 1,992 8 et donc t ≈ 5,73. Le taux
100 du prix de vente.
moyen annuel d’évolution est donc – 5,73 % environ. Puisque la recette n’a pas changé, on a :
t
71  Le taux moyen annuel est 2 % environ. 
xy = xy × 1,25 1 – 
100
. 
t
72  a) Le taux moyen t doit vérifier 
Donc 1,25 1 – 
100  = 1, ce qui conduit à t % = – 20 %,
t donc le prix a diminué de 20 %.
1 –  100  = 1,131 8 × 1,059 7 × 1,050 2
3

or 1,131 8 × 1,059 7 × 1,050 2 = 1,259 6. 81  La valeur du bitcoin a augmenté d’environ


b) à la calculatrice, par tâtonnement, on trouve que le 9,53 % entre le 18 et le 23 août 2014.
taux moyen est 7,99 % par défaut.
82  Il faut une diminution d’environ 2,91 % pour
73  Le taux moyen annuel d’évolution de la popula- revenir à la production de déchets de 2004.
tion en Grande-Bretagne est environ 0,7 %.
83  C’est Yassine qui a raison car le coefficient mul-
74  Une hausse de 2,3 % suivie d’une baisse de 2,3 % tiplicateur correspondant à une augmentation de
revient à une baisse de 0,05 % environ. 300
300 % est bien 1 + = 4.
L’affirmation du journaliste est donc fausse. 100

2 84  La part a diminué de 14,62 % environ en deux


75  a) Vrai. En effet 1,5 × = 1. ans, donc si on note t le taux moyen annuel, on a
3
t 14,62 t

0,5 3 1 –  = 1– donc 1 –  ≈ 0,924.
b) Faux. En effet = 0,5 × = 0,25. 100 100
2 2 100
3 Le taux moyen annuel est d’environ 7,6 %.
On cherche n tel que 23,32 × (1 – 0,070 6)n < 15.
à la calculatrice, on trouve n = 7.
76  Augmenter de 40 % revient à multiplier par 1,4.
Ce sera donc en 2017.
5
Or 1,4 × = 1.
7 85  a) Vrai. En effet, si on appelle x mon salaire et y
5
Donc multiplier par ramène bien au prix de départ. celui du collègue, on a x = 1,25y et donc
7
5 1
≈ 0,714 3, donc cela correspond à une baisse d’environ y= x = 0,8x.
7 1,25
28,57 %. Donc le collègue gagne bien 20 % de moins que moi.

66
400 2. a) Le nouveau prix du papier est 8,4 € pour mille
b) Vrai. En effet, si S × 0,2 = 400, alors S = = 2 000,
0,2 feuilles.
et S × 0,1 = 200.
c) Faux. Soit p le prix d’un stylo. Le prix de 6 stylos Avec 3 200 €, il peut donc acheter 3 810 milliers de
est 6p. Le nouveau prix d’un stylo est 1,02p, et donc le feuilles, en arrondissant à l’entier inférieur.
nouveau prix de 6 stylos est 6 × 1,02p = 1,02 × 6p, donc b) Cette baisse du nombre de feuilles représente une
le prix de six stylos a augmenté de 2 % aussi. diminution de 4,75 %.
d) Faux. Le coefficient multiplicateur correspondant à 3. a) Avec une augmentation de p %, le nouveau prix
p
deux augmentations de 50 % est 1,5 × 1,5 = 2,25, ce
qui correspond à une augmentation de 125 %.
du millier de feuilles est 8 1 +   100 
. Il pourra donc,
avec 3 200 €, acheter
86  a) Vrai. En effet, le coefficient multiplicateur 3 200 400 400 40 000
= = = milliers de
p p 100 + p 100 + p
correspondant à trois augmentations de 2 % est 
8 1 + 
100  1+
100 100
1,023 = 1,061 208.
b) Faux. En effet, le coefficient multiplicateur cor- feuilles.
t 40 000
respondant à trois augmentations de 1 % est b) 
400 1 – 
100 =
100 + p
1,13 = 1,030 301, ce qui correspond à une augmenta-
t 100
tion globale de 3,030 1 %. 1– =
100 100 + p
c) Faux. En effet, le coefficient multiplicateur est
100 t
0,973 = 0,912 673, ce qui correspond à une diminution 1– =
100 + p 100
de 8,732 7 %. p t
d) Vrai. Le coefficient multiplicateur est 1,04 × 0,96 = =
100 + p 100
0,998 4, ce qui correspond à une baisse de 0,16 %. p
c) On veut < 0,08, ce qui est équivalent à
100 + p

8 Pour se tester
p < 8 + 0,08p. Cela donne, en arrondissant au cen-
tième, p < 8,7.

87  1. D 2. A 3. C 4. B 91  39 × 1,3 × 0,75 = 38,03.


Donc le prix durant la promotion est £38,08.
88  1. B et C 2. A 3. B et C 4. B et C
52,11 – 44,35 92  a) Si le taux d’évolution du revenu est + 0,1 % et
89  1. Vrai. En effet, ≈ 0,174 97, donc le
44,35 d1 – d0
taux arrondi au centième est 17,5 %.
d0 d –d
50,19 E = 3, on a 3 = , donc 1 0 = 0,3, donc le taux
2. Vrai. En effet, = 0,963 2, donc le coefficient 0,1 d0
52,11
multiplicateur arrondi au centième est 0,96. d’évolution de la demande est 30 %.
3. Vrai. On note t % le taux moyen annuel d’évolution b) Si la demande a diminué de moitié et E = – 2, on a
entre 2010 et 2012. 0,5 r –r
– 2 = , donc 1 0 = – 0,25.
t 2 r1 – r0 r0

Il vérifie 44,35 1 + 
100  = 50,19.
r1
t 50,19 t
 
2
Donc 1 +  = soit 1 + ≈ 1,063 8. Alors le revenu a diminué de 25 %.
100 44,35 100 c) Si E = 1, les taux d’évolution du revenu et de la
Ceci donne bien un taux annuel arrondi au centième
demande sont les mêmes, et si E = – 1, ils sont opposés.
de 6,38 %
4. Faux. En effet, une diminution de 13,17 % donnerait 100
93  1. M1 =
13,17 p

50,19 1 –  
100
= 43,58, ce qui n’est pas la valeur pour
2. a) Le nouveau prix est 1,2p.
2010.
On peut donc maintenant acheter une masse M2 égale
100 × 50,19 100
5. Faux. En effet, ≈ 113,17. à .
44,35 1,2p
100 100 1 1 1–1
– –
9 Pour aller plus loin b)
1,2p
100
p
=
1,2p p
1
=
1,2 1
1 1,2
– 1 ≈ – 0,166 7

p p
90  1. Le gérant a utilisé 400 milliers de feuilles. Ceci correspond à une diminution d’environ 16,67 %.

Chapitre 5    Pourcentages 67
t

3. a) Le nouveau prix est 1 +  
100
p. Donc, avec 100 €, 96  Supposons qu’au départ, le prix était p pour une
100 quantité q.
on peut acheter une masse M2 égale à . Dans le magasin A, le prix est ensuite p pour une quan-
t
 1 +  
100
p
tité 1,3q, donc
p
pour une quantité q.
100 100 10 000 1,3
b) = = Dans le magasin B, le prix est ensuite 0,97p pour une
t 100 + t (100 + t)p
 1 + 
100 
p  
100  p quantité q.
1 1
100 10 000 Il faut donc comparer et 0,97. Or, ≈ 0,769.
– 1,3 1,3
p (100 + t)p Donc l’offre du magasin A est plus avantageuse.
f(t) =
100
p
100(100 + t) – 10 000
97  Soit S le salaire de l’employé avant augmenta-
(100 + t)p tion.
= Le patron gagne avant augmentation 3,4S.
100
p Après augmentation, l’employé gagne 1,1S, et le
100t patron gagne 1,1S × 4,5 = 4,95S.
(100 + t)p Le taux d’augmentation du salaire du patron est
= 4,95S – 3,4S 1,55S 1,55
100 = = .
p 3,4S 3,4S 3,4
Donc le salaire du patron a augmenté d’environ
100t p
= × 45,59 %.
(100 + t)p 100
t 98  La pension sera multipliée par 1,022 en deux ans.
=
100 + t Or 1,022 = 1,040 4.
100 + t – t 100 Donc la prévision de Gaétan n’est pas mauvaise,
c) f’(t) = =
(100 + t)2 (100 + t)2 même si elle n’est pas exacte.
Donc f’(t) est positive pour tout nombre réel t, en par-
ticulier sur [0 ; 100], et f est croissante sur [0 ; 100]. 99  Soit x le nombre.
10 1 1 Diminuer de 10 % : 0,9x.
d) Si t = 10, f(t) = = . Or < 0,1. 0,9x
110 11 11 évolution réciproque d’une diminution de 20 % : .
0,8
f étant croissante, pour tout t < 10, f(t) < f(10), donc 9
Ajouter 2 : x + 2.
1 8
f(t) < < 10 %. 9
11  
Augmenter deux fois de 50 % : x + 2 × 1,5 × 1,5.
8
9
94  L’aire du terrain de Floriane est, avant remem-  
Soustraire 1 597 : x + 2 × 2,25 – 1 597.
8
9
brement, 1 500 m . 2
 
x doit donc vérifier x + 2 × 2,25 – 1 597 = x soit,
8
Avec la proposition 1, l’aire devient, en m2,
2,531 25x – 1 592,5 = x,
50 × 1,3 × 30 × 0,7 = 1 365.
1,531 25x = 1 592,5, et donc x = 1 040.
Avec la proposition 2, l’aire devient, en m2,
50 × 0,85 × 30 × 1,25 = 1 593,75. 100  Soit S l’aire du terrain, qui reste inchangée.
Avec la proposition 3, l’aire devient, en m2, t t’
50 × 0,8 × 30 × 1,25 = 1 500.  100
On a donc S 1 +  1 –  100  = S, donc
t t’
La proposition 2 est la plus intéressante pour Floriane. 1 +  100 1 –  100 =1
95  a) Le bénéfice maximal a été réalisé en 2013. t t’ tt’
1+ – – = 1.
Le taux d’évolution depuis 2010 a été de 3 %. 100 100 10 000
t t’ tt’
b) Le bénéfice minimal a été réalisé en 2012. Ainsi – – = 0.
100 100 10 000
Le taux d’évolution depuis 2010 a été de – 1,7 %. En multipliant par 10 000 les deux membres de
c) On ne peut pas comparer les deux entreprises car l’équation on obtient 100t – 100t’ – tt’ = 0.
on ne connaît pas les valeurs des bénéfices. On ne S’il existe une valeur de t telle que t’ = 0,25t, l’équation
peut pas comparer des indices calculés sur des séries devient 100t – 25t – 0,25t2 = 0, ou encore
différentes. t(75 – 0,25t) = 0.

68
Il y a donc deux solutions. La première est t = 0, ce qui c) Il faudrait appliquer une augmentation d’environ
signifie que le terrain n’a pas été modifié lors de ce 14,29 %.
remembrement. La seconde vérifie 75 = 0,25t, soit 1
t = 300. 113  Le coefficient multiplicateur devrait être ·
0,953
1
≈ 1,049 3, donc il faudrait augmenter la surface
0,953

10 Accompagnement
personnalisé
des forêts d’environ 4,93 %.

114  Le coefficient multiplicateur devrait être


1
.
101  a) La coque est vendue 5,76 €. 0,911
1
b) La coque est vendue 6,72 €. Or ≈ 1,097 7, donc il faudrait que le nombre de
0,911
102  a) Le coefficient multiplicateur est 1,04. touristes augmente de 9,77 %.
b) Le nouveau prix est 1,544 4 €. 115  a) Pour une somme S, on avait un temps T, et
103  a) Le coefficient multiplicateur est 0,7. pour une somme 0,7S, on a un temps T aussi, donc
b) Le nouveau prix est 13,93 €. 1
avec une somme S, on aurait un temps T. Le pour-
c) Le nouveau prix aurait été 11,94 €. 0,7
centage d’augmentation du temps de conversation
104  a) Le taux d’évolution est 8 %. 1
T–T
b) Le taux d’évolution est – 5%. 0,7 1
est donc = – 1 en simplifiant par T.
T 0,7
105  a) La variation absolue est – 70 €. 1
– 1 ≈ 0,428 5, donc on a 42,85 % de temps en plus.
b) Le taux d’évolution est – 28 %. 0,7
b) Cette fois-ci, pour une somme S, on peut parler 1,3T
106  a) La variation absolue est 107 000. S
b) Le taux d’évolution est environ 18,9 %. après 18 h, donc on paye, pour une durée T, .
1,3
107  Le coefficient multiplicateur global est Donc le pourcentage de diminution du prix est :
S
1,32 × 1,085 = 1,432 2. S–
1,3 1
Donc le taux d’évolution global est 43,22 %. =1– en simplifiant par S.
S 1,3
108  a) Le coefficient multiplicateur est 1,05. 1 – 1 ≈ 0,230 8, donc on a une réduction de prix de
b) 1,052 = 1,102 5 1,3
c) Le taux d’évolution global est donc 10,25 %. 23,8 % environ.
c) Dans un cas comme dans l’autre, le commentaire est
109  a) Les coefficients multiplicateurs sont 0,95 et faux.
0,98.
b) 0,95 × 0,98 = 0,931 116  a) 1,05 × 1,12 × 1,1 = 1,293 6
Donc le taux de diminution global est 6,9 %. t 3
Donc t doit être solution de 1 +   100 = 1,293 6.
110  Le coefficient multiplicateur devrait être :
b)
1 ce qui est environ égal à 0,958 6. x 1 2
4,32 8
1 +  f (x)
100
0
Donc il faudrait une baisse d’environ 4,14 %.
c) La fonction cube est strictement croissante sur
111  a) Le coefficient multiplicateur est CM = 1,02. [0 ; 2]. Or, f(0) = 0 et f(2) = 8, donc pour x compris entre
1 0 et 2, f(x) prend toutes les valeurs entre 0 et 8, d’après
b) CM’ = donc CM’ ≈ 0,980 4.
1,02 le tableau de variation. Il existe donc une unique
c) Il faudrait une diminution d’environ 1,96 %. valeur α comprise entre 0 et 2 telle que α3 = 1,293 6.
t
112  a) Le coefficient multiplicateur est CM = 0,875. On a alors 1 +  = α, donc t = 100(α – 1).
100
1 d) à la calculatrice, on obtient α ≈ 1,08 par défaut, ce
b) CM’ = donc CM’ ≈ 1,142 9.
0,875 qui donne un taux moyen environ égal à 8 %.

Chapitre 5    Pourcentages 69
6 Suites

c) v(n) – 1 = n2 + 4 – 1 = n2 + 3
1 Au fil des siècles d) v(n – 1) = (n – 1)2 + 4 = n2 – 2n + 1 + 4 = n2 – 2n + 5

Ada est un langage de programmation, initié par une


équipe française, qui est apparu au début des années
1980. Devenu une norme internationale, il est réguliè-
3 Découvrir
rement réactualisé. La dernière révision date de 2012. 1  Une suite arithmétique
Son nom a été choisi en l’honneur de Ada Lovelace 1. a)
considérée comme la première programmeuse de
l’histoire lors de la conception de la machine analy-
tique de Charles Babbage en 1834.
Le langage Ada est un langage orienté objet, qui
permet de garantir une très haute fiabilité des pro-
grammes. Il est utilisé par exemple dans la téléphonie,
la télévision, le TGV, les programmes spatiaux, EADS,
Arianespace, etc.

2 Bien démarrer
1.
9

7
b) En B3 il faut saisir =B2+D$2.
6
c) La barre est placée à 1,65 m au 5e rehaussement. Elle
2003 2005 2007 2009 2011 2012 2015
n’est jamais placée à 1,75 m car elle est à 1,74 m au 8e
2. a) La valeur initiale a été multipliée par 1,06. rehaussement et à 1,77 m au suivant.
b) La valeur initiale a été multipliée par 0,75. 2. a) h(10) = 180
c) La valeur initiale a été multipliée par 2,5. b) h(n + 1) = h(n) + 3
d) La valeur initiale a été multipliée par 0,6. c) Il faut 20 additions successives pour calculer h(20).
3. a) h(5) = h(4) + 3
3. a) En C3, il faut saisir =C2–B2. h(5) = h(3) + 3 + 3 = h(3) + 2 × 3
b) En C4, il faut saisir =(C2-B2)/B2.
h(5) = h(2) + 3 + 3 + 3 = h(2) + 3 × 3
15 h(5) = h(0) + 15 = h(0) + 5 × 3
4. 1. a) 23+6
= 29 b) 23×n = 23n c)
25
= 2–5 d) 2(n+2)–n = 22
b) Il semble que h(n) = h(0) + n × 3.
35
2. a) 33 × 55 b) 34 × 56 c) 5 = 33 × 5–5 c) h(20) = h(0) + 20 × 3 = 150 + 60 = 210, ce qui
5
correspond bien au résultat du tableur.
5. a) u(n) + 1 = 3n – 1 + 1 = 3n d) h(n) = 246 équivaut à 150 + 3 × n = 246, c’est-à-dire
b) u(n + 1) = 3(n + 1) – 1 = 3n + 2 n = 32.

70
2  Une suite géométrique 5  a) • Il semble que la suite u soit croissante.
1. a)

Fenêtre : 0 < X < 10, pas 1 ; 0 < Y < 10, pas 1.
• Il semble que la suite v soit croissante.

b) Lorsque la longueur du côté est divisée par 2, l’aire est


divisée par 4. Le coefficient multiplicateur est donc 0,25. Fenêtre : 0 < X < 10, pas 1 ; 0 < Y < 10, pas 1.
c) En B3, il faut saisir =B2*D$2. b) • Pour tout nombre entier naturel n, un+1 – un = 2n + 1.
d) Après trois divisions, l’aire est égale à 6,25 m2. Or n est positif, donc 2n + 1 est positif. Par conséquent,
Après quatre divisions, l’aire est égale à 1,562 5 m2 et pour tout nombre entier naturel n, un+1 – un > 0 ce qui
après la 5e, environ 0,39 m2. Elle ne peut donc pas être prouve que la suite u est croissante.
égale à 0,4 m2. • Pour tout nombre entier naturel n,
2. a) a5 ≈ 0,39 vn+1 = 2(n + 1)2 – 3(n + 1) = 2n2 + n – 1,
donc vn+1 – vn = 2n2 + n – 1 – (2n2 – 3n) = 4n – 1.
b) an+1 = an × 0,25
4n – 1 est positif pour n supérieur ou égal à 1. De plus,
c) On obtient a20 après 20 multiplications.
on observe que v0 = 0 et v1 = – 1. La suite v est donc
3. a) a5 = a4 × 0,25 = a3 × 0,252 = a2 × 0,253 = a0 × 0,255
croissante à partir du rang 1.
b) On conjecture que an = a0 × 0,25n. 1
c) a5 = 400 × 0,255, donc a5 ≈ 0,39. C’est bien la valeur 6  f est la fonction définie sur ]0 ; + ∞[ par f(x) = .
x
lue sur le tableur. Alors, pour tout entier naturel n non nul, vn = f(n). Or,
d) Si le côté est inférieur à 5 mm, cela signifie que on sait que la fonction f est décroissante sur ]0 ; + ∞[,
l’aire est inférieure à 0,0052 m2. On cherche donc donc la suite v est décroissante à partir du rang 1.
le plus grand n tel que an > 25 × 10–6, c’est-à-dire 7  Première méthode :
400 × 0,25n > 25 × 10–6 soit 0,25n > 6,25 × 10 –8. un+1 – un = 4 – (n + 1)2 – (4 – n2) = – 2n – 1.
En tabulant les puissances successives de 0,25, on Pour tout nombre entier naturel n cette différence est
trouve n = 11. négative, donc la suite u est décroissante sur N.
Il y aura donc onze carrés emboîtés. Seconde méthode : f est la fonction trinôme définie sur
R par f(x) = 4 – x2. f est décroissante sur [0 ; + ∞[.
La suite u définie pour tout nombre entier naturel n
par un = f(n) = 4 – n2 est donc décroissante sur N.
4 Savoir-faire 8  a) Fenêtre : 0 < X < 20,
pas 1 ; – 2 < Y < 4, pas 1.
2  On trouve v10 = 3 905.
La suite semble décrois-
Fenêtre : 0 < X < 10, pas 1 ; sante.
0 < Y < 5 000, pas 500. b) Pour tout nombre entier
naturel n, wn+1 – wn = n
– n+1. Comme la fonction racine carrée est crois-
sante sur [0 ; + ∞[, on a n – n+1 < 0 et la suite w est
3  On trouve décroissante.
w20 = 445,29. 9  vn+1 – vn = v2n + vn – vn = v2n
Fenêtre : 0 < X < 20, pas 1 ; Pour tout nombre entier naturel n, la différence de
0 < Y < 500, pas 50. deux termes consécutifs est positive ou nulle.
La suite v est donc croissante.

Chapitre 6    Suites 71
4 725 – 5 250 4 536 – 4 725
11  Graphique A : Les points représentant les c) = – 0,1 et = – 0,04.
5 250 4 725
valeurs successives ne sont pas alignés, ils ne peuvent Les variations relatives ne sont pas constantes.
donc pas correspondre à des termes successifs d’une
suite arithmétique.
Graphique B : Les points semblent alignés. La diffé-
rence entre deux valeurs successives est, dans chaque 5 Résoudre des problèmes
cas, égale à 2 et le point d’abscisse 1 a pour ordonnée 17  On note an et bn les économies de Gaylor
35. On peut modéliser ces valeurs par la suite arithmé- obtenues après n années, respectivement avec
tique de raison 2, dont le terme de rang 1 est égal à 35. l’option 1 et l’option 2.
Pour tout nombre entier naturel n > 1, a est une suite arithmétique de premier terme 1 000
un = 35 + 2(n – 1)= 33 + 2n. et de raison 1 000 × 0,02 = 20, donc an = 1 000 + 20n.
b est une suite géométrique de premier terme 1 000 et
12  Pays A : u1 – u0 = 0,60 – 0,57 = 0,03 de raison 1,018, donc bn = 1 000 × 1,018n.
u2 – u1 = 0,63 – 0,60 = 0,03 En tabulant les deux suites on constate que pour tout
u3 – u2 = 0,66 – 0,63 = 0,03 nombre entier n < 12, an > bn, puis a13 < b13.
L’écart entre les termes consécutifs connus est
constant, la suite des prix peut donc être modélisée
par la suite arithmétique de premier terme 0,57 et de
raison 0,03 : un = 0,57 + 0,03n.
Pays B : v1 – v0 = 0,53 – 0,51 = 0,02
v2 – v1 = 0,57 – 0,53 = 0,04
L’écart entre deux termes consécutifs n’est pas
constant, la suite ne peut donc pas être modélisée par
une suite arithmétique.
à partir du rang 13, la suite a augmente de 20 à
Pays C : w1 – w0 = 0,58 – 0,60 = – 0,02
chaque terme, alors que la suite b augmente au
w3 – w2 = 0,50 – 0,56 = – 0,06
moins de 1 261 × 0,018, soit au moins de 22,69.
L’écart entre deux termes consécutifs n’est pas
On a donc bn > anpour tout n > 13.
constant, la suite ne peut donc pas être modélisée par
Si le placement dure moins de 13 ans, l’option 1 est la
une suite arithmétique.
plus intéressante ; à partir de 13 ans, l’option 2 est la
14  a) 1 × 1,4 = 1,4 ; 1,4 × 1,4 = 1,96 et 1,96 × 1,4 = 2,744. plus intéressante.
Ces quatre nombres peuvent donc être les premiers 18  yn est le nombre de timbres de la collection de
termes d’une suite géométrique. Yasmine après n mois : yn = 1 000 – 30n.
b) Le terme général de cette suite serait pn = 1 × 1,4n = 1,4n. cn est le nombre de timbres de la collection de Carole
c) Pour tout nombre entier naturel n, après n mois : cn = 1 000 × 0,965n.
Pn+1 – Pn 1,4n+1 – 1,4n 1,4n × (1,4 – 1) En tabulant les deux suites on obtient :
= = = 0,4.
Pn 1,4n 1,4n
A B C
La variation relative entre deux mois consécutifs est
1 n y c
toujours égale à 0,4.
2 0 1 000 1 000
15  Personne A 3 1 970 965
a) 10 000 × 1,02 = 10 200 et 10 200 × 1,02 = 10 404. 4 2 940 931,225
Les trois premiers termes peuvent être ceux d’une 5 3 910 898,632 125
suite géométrique de raison 1,02. 6 4 880 867,180 000 6
b) sn = 10 000 × 1,02n 7 5 850 836,828 700 6
s –s 8 6 820 807,539 696 1
c) n+1 n = 0,02 Les variations relatives entre deux
sn 9 7 790 779,275 806 7
termes consécutifs sont constantes et égales à 0,02.
10 8 760 752,001 153 5
Personne B
11 9 730 725,681 113 1
4 725 4 536
a) = 0,9 et = 0,96. Comme les rapports 12 10 700 700,282 274 2
5 250 4 725
entre les termes consécutifs ne sont pas égaux, la 13 11 670 675,772 394 6
suite ne peut pas être une suite géométrique. 14 12 640 652,120 360 7

72
Jusqu’au 9e mois, Yasmine a plus de timbres que e) 50
Carole. Le 10e mois, Carole en a plus que Yasmine. 40
Chaque mois qui suit, Carole vend au plus 25 timbres, 30 Production
donc sa collection diminue moins vite que celle de 20
Yasmine qui en vend 30. 10 Population
Donc, pour tous les mois suivants, Carole a plus de 0
timbres que Yasmine. 1790 1800 1810 1820 1830 1840 1850 1860
Remarque : Comme 1 000 – 33 × 30 = 10 la modéli- f) D’après le tableur, les ressources n’auraient plus
sation ne peut pas être utilisée plus de 33 mois. Par permis de nourrir la population en 1837.
contre cn ne peut pas devenir négatif. 2. a) Pn = 10 × 1,03n et R n = 12 + 0,48n.
b) L’inéquation R n < Pn traduit que les ressources ne
20  a) Voici le suivi des valeurs des variables i et u
couvrent plus les besoins de la population.
lors de l’exécution de l’algorithme. c) P37 ≈ 29,852 et R37 = 29,76, donc P37 > R37.
i 1 2 3 La suite P est croissante, et, à partir du rang 37, elle
augmente au moins de 29,852 × 0,03 ≈ 0,89, donc plus
u 2 000 2 200 2 250 2 262,5
que R qui n’augmente que de 0,48. Donc à partir du
La valeur affichée en sortie est 2 262,5. Elle représente rang 37, Pn > R n. Les ressources seraient devenues
la somme en euros présente sur le compte de Pierre à insuffisantes pour nourrir la population à partir de
la fin du troisième mois. l’année 1800 + 37, c’est-à-dire 1837.
b) La suite qui intervient dans cet algorithme est défi- 3. a) On constate que la situation prévue ne s’est
nie par v0 = 2 000 et, pour tout nombre entier naturel pas réalisée. Les évolutions de la population et des
n, vn+1 = 0,25vn + 1 700. ressources n’ont pas suivi les modèles choisis par
Malthus qui n’avait pas prévu les gains de productivité
21  a) Variables : v est un nombre réel de la révolution industrielle.
i,N sont des nombres entiers naturels b) Selon Malthus, il fallait freiner par tous les moyens
Entrée : Saisir N la croissance démographique, par exemple empêcher
Traitement : Affecter à v la valeur 30 les gens sans ressource de se marier, ou supprimer
Pour i allant de 1 à N l’assistance aux pauvres car cela les incitait à avoir des
| Affecter à v la valeur 1,2v enfants.
Fin Pour
Sortie : Afficher v 23  a) a0 = 25 000 ; b0 = 15 000.
b) Pour N = 4, la valeur affichée en sortie est 62,208. b) a1 = 23 000 ; b1 = 17 000 ; a2 = 21 800 ; b2 = 18 200.
c) v est une suite géométrique. La suite a semble croissante et la suite b semble
vn = 30 × 1,2n décroissante.
v4 = 30 × 1,24 = 62,208 c) L’année 2010 + n + 1, la population de la ville est
d) On tabule l’expression vn = 30 × 1,2n. La plus petite composée de 80 % de la population de la ville de l’an-
valeur de n telle que vn > 1 000 est 20. née précédente, et de 20 % de la population de la ban-
lieue de l’année précédente, donc an+1 = 0,8an + 0,2bn.
De même, bn+1 = 0,2an + 0,8bn.

6
d) L’algorithme affiche en sortie le nombre d’années
Travaux pratiques nécessaires pour que la différence entre les deux
populations soit inférieure ou égale à 10.
22  1. b) En B3, il faut saisir =B2*1,03. e)
c) En C3, il faut saisir =C2+0,48. Casio TI Algobox
d)

Chapitre 6    Suites 73
f) En faisant fonctionner le programme, on obtient
32  a) u0 = 0 ;  u1 = 1 ;  u2 = 4 ;  u3 = 9.
n = 14.
b) Le début de l’écriture décimale de π est 3,141 592,
Cela signifie qu’en 2024, la ville aura moins de
donc v0 = 1 ; v1 = 4 ; v2 = 1 ; v3 = 5.
10 habitants de plus que sa banlieue.
2. a) sn+1 = (0,8an + 0,2bn) + (0,2an + 0,8bn) = an + bn = sn 33  a) v0 = 1 ; v1 = 2 ; v2 = 0 ; v3 = 2 ; v4 = – 4 ; v5 = 18.
La suite s est constante, et pour tout entier n, b)
sn = a0 + b0 = 40 000. 20
b) dn+1 = (0,8an + 0,2bn) – (0,8bn + 0,2an) – 0,6(an – bn) 18
16
dn+1 = 0,6an – 0,6bn = 0,6dn 14
Ainsi, d est la suite géométrique de raison 0,6 et de pre- 12
mier terme d0 = a0 – b0 = 10 000, donc dn = 10 000 × 0,6n. 10
s + dn 8
c) sn + dn = 2an donc an = n et sn – dn = 2bn 6
2 4
s –d 2
donc bn = n n .
2
d) an = 20 000 + 5 000 × 0,6n et bn = 20 000 – 5 000 × 0,6n. –2 O 1 2 3 4 5 6
e) On constate qu’à partir de n = 14, an – bn < 10. –4
–6
3. a) à long terme les deux populations se rappro-
chent de la même valeur, 20 000.
b) Si le taux de transfert était de 10 %, les calculs 34  a) f2 = 109,8 et 111,1 est le terme de rang 4.
seraient les mêmes en remplaçant 0,8 par 0,9 et 0,2 b) Le troisième trimestre 2015 aurait pour rang 10.
par 0,1. On trouverait alors que d est une suite géomé- 2. d0 = – 0,3 ; d1 = – 0,4 ; d2 = – 0,6 ; d3 = – 0,4 ;
trique de raison 0,8 et an = 20 000 + 5 000 × 0,8n. d4 = – 0,4 ; d5 = – 0,4.
On trouve encore que les deux populations se rappro-
35  a) v0 = – 1 ;  v1 = 3 ;  v2 = 9.
chent de la valeur 20 000, mais moins vite qu’avec le
b) La suite v est définie de façon explicite. On peut
taux de transfert de 20 %.
calculer directement v25 = 252 + 3 × 25 – 1 = 699.
c) vn+1 = (n + 1)2 + 3(n + 1) – 1 = n2 + 5n + 3

7 Pour s’entraîner 36  a) w0 = – 1 ;  w1 = 2 ;  w2 = 8.


b) La suite w est définie par récurrence, il faut calculer
tous les termes précédents pour obtenir w25.
24  u0 = 1 ;  u1 = 3 ;  u3 = 5.
c) w3 = 20 ;  w4 = 44 ;  w5 = 92 ;  w6 = 188.
25  u0 = 3 ;  u1 = 7 ;  u2 = 15.
37  
26  u0 = 2 ;  u1 = – 1 ;  u2 = 4.

27  un+1 = 2(n + 1) + 1 = 2n + 3

28  un+1 = (n + 1)2 – 1 = n2 + 2n

29  a) p0 = 87,9 ; p3 = 88,3 ; p6 = 90,9.


b) Le terme égal à 92 est de rang 5.

30  Fenêtre : 0 < X < 6, 38  Le message ERROR signifie que la valeur de u9


pas 1 ; – 4 < Y < 40, pas 5. dépasse les capacités de la machine, puisqu’elle serait
environ de 3 × 4,72 × 10192 – 1 soit environ 1,4 × 10193.

31  Fenêtre : 0 < X < 6,


pas 1 ; – 1 < Y < 6, pas 1.

74
39   46  La suite u est croissante car la fonction cube est
croissante sur [0 ; + ∞[.

47  La suite u semble croissante à partir du rang 3.


Fenêtre : 0 < X < 10, pas 1 ; – 50 < Y < 100, pas 10.

40  a) La suite est définie à condition que n – 1 ≠ 0,


48  a) Pour tout nombre entier naturel n,
ce qui est vérifié pour tout nombre entier n à partir
un+1 – un = (4 – (n + 2)2) – (4 – (n + 1)2)
de 2.
un+1 – un = – (n + 2)2 + (n + 1)2
b) u2 = – 6 ;  u3 = – 4,5 ;  u4 = – 4 ;  u5 = – 3,75.
un+1 – un = – n2 – 4n – 4 + n2 + 2n + 1
41  a) u0 = 1 et un+1 = 0,1u2n – 4. un+1 – un = – 2n – 3.
b) b) Pour tout nombre entier naturel n, un+1 – un < 0,
donc la suite u est décroissante.
Casio TI Algobox
49  a) vn+1 – vn = vn + n – 4 – vn = n – 4
b) n – 4 > 0 pour tout nombre entier naturel n
supérieur ou égal à 4.
La suite v est donc croissante à partir du rang 4.
c) La calculatrice permet de vérifier les résultats sur les
premiers termes, soit par la table, soit par le graphique.

Pour N = 9 on obtient les termes u1 à u9, le terme u0 est 50  a) La fonction définie sur [0 ; + ∞[ par f(x) = 9 – x2
connu et égal à 1. est telle que pour tout nombre entier naturel n, un = f(n).
– 3.9 b) f est une fonction polynôme de degré 2, décrois-
– 2.479 sante sur [0 ; + ∞[.
c) La suite u a le même sens de variation que f, elle est
– 3.385 455 9
donc décroissante.
– 2.853 868 8
– 3.185 543 3 51  a) La fonction définie sur [0 ; + ∞[ par
– 2.985 231 4 g(x) = (x – 2)2 + 4 est telle que pour tout nombre entier
– 3.108 839 3 naturel n, vn = g(n).
– 3.033 511 8 b) g est une fonction polynôme de degré 2 sous sa
– 3.079 780 6 forme canonique, où le coefficient de x2 est positif.
c) Pour afficher uniquement le terme de rang N, il La fonction g est donc décroissante sur ]0 ; 2] et crois-
faut mettre l’instruction « Afficher u » en dehors de la sante sur [2 ; + ∞[.
boucle, après Fin Pour. c) La suite v est donc croissante à partir du rang 2.

52  a) Pour tout nombre entier naturel n,


42  La suite u est croissante car un+1 – un = 4 est posi-
un+1 – un = 2n – 15.
tif pour tout nombre entier naturel n.
un+1 – un est positif pour tout n > 8.
43  La suite u est croissante car la fonction affine La suite est donc croissante à partir du rang 8.
x  1 + 2x est croissante sur [0 ; + ∞[. b) La fonction définie sur [0 ; + ∞[ par f(x) = x2 – 16x + 5
est telle que pour tout nombre entier naturel n, un = f(n).
44  La suite u est décroissante car pour tout nombre c) f est dérivable sur R de dérivée f’(x) = 2x + 16.
entier naturel n, un+1 – un = – 3,5 est négatif. f’(x) > 0 pour tout x > 8. La fonction f est donc
croissante sur [8 ; + ∞[.
45  La suite u est décroissante car pour tout nombre Par conséquent la suite u est croissante à partir du
entier naturel n, un+1 – un = – n – 1 est négatif. rang 8.

Chapitre 6    Suites 75
53  a) • Il semble que la suite u soit décroissante. 58  Pour tout nombre entier naturel n, un+1 – un = – 3,
donc u est une suite arithmétique de raison – 3.

59  Pour tout nombre entier naturel n, 


un+1 – un = (n + 1 – 3) – (n – 3) = 1, donc u est une suite
arithmétique de raison 1.

60  a) r = 3 donc r > 0, la suite est croissante.


Fenêtre : 0 < X < 10, pas 1 ; – 1 < Y < 2, pas 1.
b) r = 0,2 donc r > 0, la suite est croissante.
Pour tout nombre entier naturel n,
1 1 c) r = – 5, donc r < 0, la suite est décroissante.
un+1 – un = – d) r = 0, donc la suite est constante.
n+2 n+1
n+1 n+2
un+1 – un = – 61  La différence entre deux termes consécutifs est
(n + 2)(n + 1) (n + 1)(n + 2)
toujours 0,33, la suite peut donc être arithmétique, de
n+1–n–2
un+1 – un = raison 0,33.
(n + 2)(n + 1)
– 1 62  u1 – u0 = 6 et u2 – u1 = 18, la suite ne peut donc
un+1 – un = .
(n + 2)(n + 1) pas être arithmétique.
Pour tout nombre entier naturel n, un+1 – un < 0, donc la
suite u est décroissante. 63  Les points représentant les premiers termes
b) Il semble que la suite v soit croissante à partir du connus de la suite semblent alignés, la suite peut donc
rang 4. être arithmétique.

64  Les points représentant les premiers termes de


la suite ne sont pas alignés, la suite n’est donc pas
arithmétique.

65  Pour tout nombre entier naturel n, 


Fenêtre : 0 < X < 10, pas 1 ; – 10 < Y < 10, pas 1. un+1 – un = 2n + 5. La différence entre deux termes
Pour tout nombre entier naturel n, consécutifs n’est pas constante, donc la suite n’est pas
vn+1 – vn = (n + 1)2 – 8(n + 1) + 6 – (n2 – 8n + 6) arithmétique.
vn+1 – vn = n2 + 2n + 1 – 8n – 8 + 6 – n2 + 8n – 6
vn+1 – vn = 2n – 7. 66  Pour tout nombre entier naturel n,
Or, 2n – 7 > 0 équivaut, pour n entier, à n > 4. Donc vn+1 – vn = n(n – 1) – n2 = – n. La différence entre deux
pour tout nombre entier naturel n > 4, vn+1 – vn > 0. termes consécutifs n’est pas constante, donc la suite
Donc la suite v est croissante à partir du rang 4. n’est pas arithmétique.

54  a) Pour tout nombre entier naturel n, 67  a) Pour tout nombre entier naturel n, un = 150 – 3n.
wn+1 – wn = 5 × 0,2n+1 – 5 × 0,2n = 0,2n(5 × 0,2 – 5) = 0,2n(1 – 5) b) un < 0 équivaut à n > 50.
wn+1 – wn = – 4 × 0,2n. Le premier terme négatif est le terme de rang 51.
b) Pour tout nombre entier naturel n, wn+1 – wn < 0.
La suite w est donc décroissante. 68  a) On utilise la formule un = up + (n – p)r avec n = 5.
On obtient un = 12 + 5(n – 5) = 5n – 13.
55  Pour tout nombre entier naturel n, b) u3 – 2 et u10 = 37.
un+1 – un = n – 9,5.
Or, n – 9,5 est positif pour tout nombre entier n supé- 69  a) u5 = u0 + 5r avec u5 = – 26 et u0 = 9, donc
rieur ou égal à 10. – 26 = 9 + 5r, c’est-à-dire 5r = – 35, soit r = – 7.
Par conséquent, la suite u est croissante à partir du b) La raison est négative, la suite u est donc décrois-
rang 10. La conjecture de Jérémie est donc fausse. sante.
c) u50 = u0 + 50 × r = 9 + 50 × (– 7) = – 341
56  a) La dépense totale en fonction de n est 50 + 6n.
b) Pour n > 1, le prix moyen d’une séance est 70  a) u20 = u5 + 15r donc 15r = 19 et par conséquent
50 + 6n 50 19
un = =6+ . r= .
n n 15
b) La raison est positive, donc la suite est croissante.
57  Pour tout nombre entier naturel n, un = 5 + 3n. c) u50 = u5 + 45r = u5 + 3 × 15r = 9 + 3 × 19 = 66

76
c) q > 1 donc la suite est croissante.
71  a) Pour tout nombre entier naturel n, un+1 – un = 4
donc la suite est arithmétique de raison 4. 82  u3 = 3u2 donc u4 = 3u3 = 45.
b) Pour tout nombre entier naturel n,
un+1 – un = a(n + 1) + b – (an + b) = a. La suite est donc 83  Pour tout nombre entier naturel n, un = 5 × 2n.
arithmétique de raison a. 28
84  u2 = u0 q2 donc q2 = = 4. Comme la raison est
7
72  a) hn est le niveau de la rivière par rapport à son positive, q = 2.
niveau normal, n jours après le 10 octobre 2014. Alors u50 = 7 × 250 ≈ 7,88 × 1015.
h est une suite arithmétique de premier terme h0 = 1,5 u5 21,25
85  a) = = 6,25 donc q2 = 6,25 et comme la
et de raison r = – 0,15. u3 3,4
Le terme général de la suite est hn = 1,5 – 0,15n. raison est positive, q = 6,25 = 2,5.
b) hn = 0 équivaut à n = 10. La rivière aurait retrouvé b) u15 = u5 × q10 = 21,25 × 2,510. Alors u15 ≈ 202 655,8.
son niveau normal au bout de 10 jours. u7
86   = 64 donc q3 = 64, par conséquent q = 4.
u4
73  a) On note a l’âge de la benjamine et r la raison Alors u12 = u4 × q8 = 7 × 48 = 458 752.
de la suite. Les âges des autres sœurs sont a + r et
a + 2r. 87  a) La suite de terme général 1,01n est croissante,
La somme des âges est 27, donc 3a + 3r = 27 et donc donc, en multipliant par un nombre négatif, la suite de
l’âge de la cadette, a + r, est égal à 9. terme général – 3 × 1,01n est décroissante.
1 b) La suite de terme général 0,7 n est décroissante,
b) Comme a = × 9 = 3, on trouve que r = 9 – 3 = 6, et
3 donc, en multipliant par un nombre positif, la suite de
les trois sœurs ont respectivement 3, 9 et 15 ans. terme général 2 × 0,7 n est décroissante.

74  a) b0 = 515 et bn+1 = b + 15. La suite b est arithmé- 88  a) Pour tout nombre entier naturel n,
tique de raison 15. un+1 = 4 × 3n+1 = 4 × 3n × 3 = un × 3. La suite u est donc
b) bn = 515 + 15n géométrique de raison 3.
c) 2 025 correspond à n = 11, b11 = 515 + 15 × 11 = 680. b) Pour tout nombre entier naturel n,
En 2025, il devrait y avoir 680 livres dans la biblio- un+1 = a × bn+1 = a × bn × b = un × b. La suite u est donc
thèque de Magalie. géométrique de raison b.

75  u1 × 2 = u2 mais u2 × 2 ≠ u3 donc la suite u n’est 89  a) u1 = 2 000 × 0,85 = 1 700 et 


pas géométrique. u2 = 1 700 × 0,85 = 1 445.
b) Diminuer de 15 % revient à multiplier par 0,85.
1 1 Donc u est la suite géométrique de raison 0,85 et de
76  u0 × = u1 et u1 × = u2 donc la suite u peut être
3 3 premier terme 2 000. Pour tout nombre entier naturel n,
géométrique.
un = 2 000 × 0,85n.
c) En tabulant la suite de 0 à 15, on constate que le
77  u1 × 5 = u2 mais u0 × 5 ≠ u1, donc la suite ne peut
premier terme inférieur à 200 est celui de rang 15.
pas être géométrique.
L’épidémie sera donc endiguée à partir du 15e jour.
78  a) u3 = u0 × q3 = 5 × 23 = 40 90  a) Chaque fois que la feuille est pliée en deux,
b) u3 = u0 × q3 = – 1 × 33 = – 27
l’épaisseur est multipliée par 2.
12
c) u3 = u1 × q2 = 18 ×23
=2 u est donc une suite géométrique de premier terme
0,1 et de raison 2.
d) u3 = u0 × q3 = 7 × 13 = 7
b) u6 = 0,1 × 26 = 6,4. L’épaisseur est égale à 6,4 mm
79  a) Pour tout nombre entier naturel n, un = 2 × 1,2n. après le 6e pliage.
b) Pour tout nombre entier naturel n,  c) u20 = 0,1 × 220 = 104 857,6. Or 104 857,6 mm ≈ 104 m.
un = 4 × (– 5)n–1 = 0,8 × (– 5)n. 91  un est le nombre de joueurs après n semaines :
2,5 un = 2 500 × 0,97n.
80  u0 = 500. Le coefficient multiplicateur est 1 + ,
100 un < 1 000 équivaut à 0,97n < 0,4.
donc la raison est q = 1,025.
En tabulant 0,97n à la calculatrice, on trouve que la pre-
81  a) 0 < q < 1 donc la suite est décroissante. mière valeur de n telle que 0,97n < 0,4, est égale à 31. Le
b) q > 1 donc la suite est croissante. jeu sera donc retiré du site à la 31e semaine.

Chapitre 6    Suites 77
92  Pour tout nombre entier naturel n,
un = 16 × 109 × 142 .
n
9 Pour aller plus loin
On cherche le plus petit nombre entier n tel que un < 106, 98  a) u1 = 0,8 × 150 + 20 = 140 
1n
ce qui équivaut à 16 × 109 ×
4 2
< 106, c’est-à-dire u2 = 0,8 × 140 + 20 = 133
4n < 16 000. En tabulant 4n, on trouve n = 7. Selon les b) Pour tout nombre entier naturel n, un+1 = 0,8 × un + 20.
prévisions faites, les sacs en plastique seront donc c) Pour tout nombre entier naturel n, vn+1 = un+1 – 100
totalement interdits en 2021. vn+1 = (0,8un + 20) – 100 = 0,8un – 80
vn+1 = 0,8(vn – 100) = 0,8vn.
93  a) Il existe un nombre entier naturel n tel que La suite v est donc géométrique de raison 0,8 et de
un+1 – un < 0. premier terme v0 = u0 – 100 = 50.
b) Il existe un nombre entier naturel n tel que d) vn = 50 × 0,8n donc un = 50 × 0,8n + 100.
un+1 – un < 0. e) 2 030 correspond au rang n = 16.
c) Il existe un nombre entier naturel n tel que u16 = 50 × 0,816 + 100 donc u16 ≈ 100. Il y aura donc
un+1 – un > 0. 100 adhérents en 2030.
d) Pour tout n de N, un+1 – un > 0.
e) Pour tout n de N, un+1 – un > 0. 99  a) Pour tout nombre entier naturel n,
un = 1 850 – 80n et vn = 2 000 × 0,9n.
1
94  a) un = . On tabule les suites u et v à la calculatrice :
n+1
– 1 Tableau
Pour tout nombre entier naturel n, un+1 – un = . Casio TI
(n + 2)(n + 1) de valeurs
La suite u est donc décroissante mais tous ses termes
sont positifs.
b) un = – 2n. La suite de terme général 2n est croissante,
et la suite opposée u est décroissante et de raison 2.
c) La suite définie sur N par u0 = 1, u1 = 2, et pour tout
u u
n > 2, un = 4 vérifie bien 1 = 2 = 2, mais n’est pas
u0 u1
géométrique car u3 ≠ 2u2.

8 Pour se tester
95  1. D  2. B  3. C  4. C  5. B b) D’après le tableau de valeurs, la population A est
inférieure à la population B les deux premières années
96  1. B et C  2. A et C  3. C et D  4. C et D et les trois dernières années, donc en 2010, 2011, 2031,
2032 et 2033.
97  1. Vrai. En effet, les points représentant les
c) u2 = 1 850 – 80 × 2 = 1 690 ; v2 = 2 000 × 0,92 = 1 620
termes semblent alignés.
donc v2 < u2.
2. Faux. En effet, une suite géométrique ne peut avoir
u21 = 1 850 – 80 × 21 = 170 ; v21 = 2 000 × 0,921 donc
à la fois deux termes consécutifs de même signe (ce
qui implique que la raison est positive) et deux termes v21 ≈ 218 et v21 > u21.
consécutifs de signes contraires (ce qui implique que d) Les termes de la suite v diminuent de 10 %. Comme
la raison est négative). v21 = 218, à partir du rang 21 les termes suivants
3. Vrai. En effet, d’après les valeurs lues graphique- diminuent de moins de 22, alors que tous les termes
ment, il semble que la suite soit géométrique de un diminuent de 80. Puisque u21 < v21, et que les termes
raison 0,5. de la suite u diminuent plus que ceux de la suite v, on
4. Faux. Si un terme d’une suite géométrique est nul, a bien un < vn pour tout entier n > 21.
tous les autres termes, à part éventuellement le pre- e) un < 100 équivaut à 1 850 – 80n < 100 c’est-à-dire,
mier, sont aussi nuls. puisque n est un entier, n > 22. Donc en 2032 la popu-
5. Faux. Si la suite b est arithmétique, alors sa raison lation A deviendra inférieure à 100.
est égale à 0,5. f) En 2033, v23 = 2 000 × 0,923 = 177. Il restera donc plus
On aurait donc b40 = b0 + 40r = 2 + 20 = 22. de 100 habitants dans le village B.

78
Le programme affiche 13.
100  a) x est l’âge de la mère et q la raison de la suite
2. a) D’après l’algorithme, un > 400 à partir de n = 13.
x
géométrique. Alors × x × qx = 13 824 donc Le pays passera donc en alerte rouge à partir du
q
x = 13 824, d’où x = 24.
3 13e jour.
24 b) On remplace 400 par 600 dans l’algorithme.
b) + 24 + 24q = 126 équivaut à 24q2 – 102q + 24 = 0. Pour un tel algorithme, Algobox affiche qu’il atteint
q
1 la limite du nombre de boucles autorisées, et ne peut
Cette équation admet deux solutions, 3 et .
3 donc pas afficher de valeur de sortie.
Comme la mère est plus âgée que l’enfant, q = 3 et les
On conjecture que le pays ne passera pas en alerte
âges respectifs sont 8, 24 et 72 ans.
rouge.
k k
101  u1 = u0 – donc la raison est –  . 105  a) Chaque carré a une aire égale à la moitié de
3 3
k 7k
 2
Alors, 15 = k + 10 × –  = –  ,
3 3
l’aire du carré précédent.
Donc u est une suite géométrique
45
donc k = –  . 1
7 de raison , donc pour tout nombre
2 1 n–1
102  Pour la suite t : 2
entier naturel n, un = u1 ×
2
.
a) tn+1 = tn + 9 et t0 = 7. 15
b) La suite est arithmétique de raison 9.
u6 = 16 ×2 5
= 0,5
c) tn = 7 + 9n donc t5 = 52. b) L’aire du carré initial est 16 cm2. 4
Pour la suite u : Le second carré est obtenu en —
3
a) un+1 = 0,2 × u2n + 0,4 × un – 0,6 enlevant quatre triangles rec-
b) u0 = 7 ; u1 = 12 ; u2 = 33. La suite n’est ni arithmé- 32 16 8
tangles identiques, d’aire = , — 3
tique, ni géométrique. 18 9
c) u3 = 230,4 ; u4 = 10 708,392 ; u5 ≈ 22 938 214,6. donc l’aire du second carré est
Pour la suite v : 4 × 16 5
16 – = 16 × et les carrés
a) vn = 7 + 9 × n 9 9
b) La suite est arithmétique de raison 9. suivants sont construits de façon identique.
c) v5 = 52 La suite v des aires des carrés successifs est la suite
5
Pour la suite w : géométrique de terme v1 = 16 et de raison .
9
a) wn+1 = (0,2 × wn – 0,2) × (wn + 3) 55
b) w0 = 7 ; w1 = 12 ; w2 = 33. La suite n’est ni arithmé-
v6 = 16 ×2 9
donc v6 ≈ 0,85 cm2.
tique, ni géométrique.
106  s, a, m sont les âges de Sophia, Alex et Miguel.
c) w3 = 230,4 ; w4 = 10 708,392 ; w5 ≈ 22 938 214,6.
Les données de l’énoncé permettent d’écrire trois
On constate que t = v et u = w.
équations :
103  an est l’aire du terrain au bout de n années. • s + a + m = 69 ;
Chaque année, l’aire augmente du même pourcen- • a – s = m – a c’est-à-dire 2a = m + s ;
tage, donc elle est multipliée par un même nombre q. m a
• = donc m2 = as.
La suite a est donc une suite géométrique de raison q. s m
a3 = 17 280, a5 = 24 883,2 et a5 = q2a3. Alors q2 = 1,44 et Les deux premières équations donnent 3a = 69 soit
comme q > 0, q = 1,2. a = 23.
a 17 280 Puis les deux dernières donnent m2 = 23(2 × 23 – m)
a0 = 33 = = 10 000
q 1,23 donc m2 + 23m – 1 058 = 0.
Cette équation du second degré a pour discriminant
104  1. a) L’algorithme calcule les termes successifs 4 761, elle admet donc deux solutions, – 46 et 23.
de la suite u et affiche le plus petit indice n tel que Comme m > 0 puisque c’est un âge, on en déduit que
b) un > 400. m = 23, ainsi que s = 23.
Casio TI Algobox
107  a) L’espérance de vie des femmes augmente de
0,3 an chaque année.
En 2020 elle serait de 84,6 + 10 × 0,3 = 87,6.
L’espérance de vie des hommes augmente de 0,8 an
chaque année.
En 2020 elle serait de 78 + 10 × 0,8 = 86.

Chapitre 6    Suites 79
b) 78 + n × 0,8 > 84,6 + n × 0,3 soit n > 13,2.
116  a)
L’espérance de vie des hommes dépasserait celle des
femmes 14 ans après 2010, soit en 2024. i 1 2 3
108  Pour tout nombre entier naturel n, u – 5 2 9 16
un+1 – 500 = 0,6(un – 500), c’est-à-dire un+1 = 0,6un + 200, b) u est la suite arithmétique de terme initial – 5 et
donc a = 0,6 et b = 200. de raison 7, donc pour tout nombre entier naturel n,
109  u est la suite des sommes reçues chaque année à un = – 5 + 7n.
partir du 12e anniversaire, un = 12(20 + 5n). n = 0 corres- 117  a) un = – 1 + 3n
pond à 12 ans et n = 13 correspond à 25 ans. u est croissante car sa raison est positive.
La somme totale reçue est : u25 = – 1 + 3 × 25 = 74
S = u0 + u1 + … + u13 = 12(20 + (20 + 5) + (20 + 2 × 5) + b) un = 1,5 – 2n
(20 + 3 × 5) + … + (20 + 13 × 5)) u est décroissante car sa raison est négative.
S = 12(14 × 20 + 5 × (1 + 2 + 3 + … + 12 + 13)) u25 = 1,5 – 2 × 25 = – 48,5
S = 12(14 × 20 + 5 × 91) = 8 820.
118  a) un = u0 + nr
b) un = 6 – 0,5n
10 Accompagnement
personnalisé
c) u est décroissante car sa raison est négative.
d) u10 = 6 – 0,5 × 10 = 1
110  1. Relation explicite.
119  a) un = 3 × 2n, u est croissante car sa raison est
2. Relation de récurrence.
strictement plus grande que 1.
3. Relation explicite.
u8 = 3 × 28 = 768
4. Relation de récurrence.
b) un = 4 000 × 0,75n, u est décroissante car sa raison est
b) (1) u0 = 5 ;  u1 = 2 ;  u2 = 1 ;  u3 = 2.
comprise strictement entre 0 et 1.
(2) v0 = – 2 ;  v1 = – 13 ;  v2 = – 57 ;  v3 = – 233.
u8 = 4 000 × 0,758 donc u8 ≈ 400,45.
(3) t0 = 0 ;  t1 = 1 ;  t2 = 2 ;  t3 = 3.
(4) w0 = 1 ;  w1 = 5 ;  w2 = 9 ;  w3 = 13. 120  a) un = u0 qn 
b) un = 0,1 × 5n donc u10 = 0,1 × 510 = 976 562,5.
111  a) u0 = –3
c) u est croissante car sa raison est strictement plus
b) un+1 = 5(n + 1) – 3 = 5n + 2
grande que 1.
c) un+1 – un = (5n + 2) – (5n – 3) = 5 donc un+1 = un + 5.
d) un = 5n – 3 : relation explicite. 121  a) F3 = 2 ;  K2 = 1 ;  K3 = 2.
un+1 = un + 5 : relation de récurrence. b)
112  a) u semble décroissante et v semble croissante. k 1 2 3
b) un+1 – un = 10 + (n + 1) – (n + 1)2 – (10 + n – n2) C 2 3 5
un+1 – un = 10 + n + 1 – n2 – 2n – 1 – 10 – n + n2 = – 2n A 1 1 2 3
La différence est négative pour tout nombre entier
B 1 2 3 5
naturel n, donc la suite est décroissante.
Pour N = 3, on obtient 5 qui est la valeur de F2+3 = F5.
113  Pour tout nombre entier naturel n, un+1 – un = – 3. c)
La suite est donc décroissante. Casio TI Algobox
114  a) f(x) = x + 4
2

b) f est croissante sur [0 ; + ∞[, donc u est croissante.

115  a)

i 1 2 3
u 4 4,8 5,76 6,91
b) u est la suite géométrique de terme initial 4 et de
raison 1,2, donc pour tout nombre entier naturel n,
un = 4 × 1,2n. d) F12 = 89 ;  F24 = 28 657 ;  F48 = 2 971 215 073.

80
K12 ≈ 1,618 18 ;   K24 ≈ 1,618 03 ;  K48 ≈ 1,618 03. b) La suite u semble croissante et la suite v semble
Les termes de la suite K semblent se stabiliser vers décroissante. Les termes des deux suites se rappro-
1,618 03. chent de la valeur 1.
3 3
122  a) c) dn+1 = vn+1 – un+1 = (vn – un) = dn
4  4
n un vn La suite d est géométrique de raison 0,75.
Or, 0 < 0,75 < 1, donc la suite d est décroissante.
0 0 2
d) dn = 2 × 0,75n
1 0,25 1,75
En tabulant la suite, on trouve d51 ≈ 0,8 × 10 –6 donc
2 0,437 5 1,562 5 d51 < 10 –6.
3 0,578 125 1,421 875
4 0,683 593 75 1,316 406 25
5 0,762 695 313 1,237 304 688
6 0,822 021 484 1,177 978 516
7 0,866 516 113 1,133 483 887
8 0,899 887 085 1,100 112 915
9 0,924 915 314 1,075 084 686
10 0,943 686 485 1,056 313 515
11 0,957 764 864 1,042 235 136
12 0,968 323 648 1,031 676 352
13 0,976 242 736 1,023 757 264
14 0,982 182 052 1,017 817 948
15 0,986 636 539 1,013 363 461
16 0,989 977 404 1,010 022 596
17 0,992 483 053 1,007 516 947
18 0,994 362 29 1,005 637 71
19 0,995 771 717 1,004 228 283

Chapitre 6    Suites 81
7 Statistiques

5. a) B3 = 6,25
1 Au fil des siècles b) C3 = B3 + C2
c) 62,5 %
Le 14 novembre 1854, une violente tempête
détruisit de nombreux navires français qui assiègaient
Sébastopol, dont le navire amiral. Choqué par cette
catastrophe, Napoléon iii demanda à Le Verrier s’il ne 3 Découvrir
serait pas possible de prévoir l’arrivée des tempêtes.
1  Diagramme en boîte
1. a) Min = 29,3 et Max = 31,3.
b) Me = 30,25 ; Q1 = 29,7 et Q3 = 30,7.
2 Bien démarrer c) Les extrémités sont déterminées par les valeurs
extrêmes, les côtés verticaux du rectangle par les
1. a) xx ≈ 1 890,96 quartiles, et le trait vertical dans le rectangle par la
b) Le salaire mensuel moyen des employés de cette médiane.
entreprise est environ égal à 1 890,96 �. 9
d) × 100 ≈ 56,25, donc environ 56,25 % de ces pays
c) 23 + 30 + 27 = 80 donc 80 salariés ont un salaire 16
inférieur à la moyenne, c’est-à-dire environ 81,63 %. d’Europe présentent un âge moyen des mères au pre-
Hervé a tort. mier enfant compris entre Q1 et Q3. Cela correspond au
rectangle du diagramme en boîte.
2. a) Me = 1 550 2. a) Min = 26,3, Q1 = 26,6, Me = 27,75, Q3 = 28 et
b) Au moins 50 % des salariés ont un salaire inférieur Max = 29,9.
ou égal à 1 550 � et au moins 50 % des salariés ont un b)
salaire supérieur ou égal à 1 550 �.

3. a) Q 1
= 1 550 et Q3 = 1 732.
b) Au moins 25 % des salariés ont un salaire inférieur
ou égal à 1 550 � et au moins 75 % des salariés ont un 26 27 28 29 30 31 32
salaire supérieur ou égal à 1 550 �.
Au moins 75 % des salariés ont un salaire inférieur ou
égal à 1 732 � et au moins 25 % des salariés ont un
salaire supérieur ou égal à 1 732 �. 3. a) Les âges moyens des mères au premier enfant
c) 1 732 – 1 550 = 182 donc l’écart interquartile est égal sont sensiblement plus bas en Amérique.
à 182. b) Les âges moyens des mères au premier enfant sont
d) 30 + 27 = 57 donc 57 salariés ont un salaire dans moins dispersés en Europe.
l’intervalle [1 550 ; 1 732], c’est-à-dire 58 % environ.
2  Variance et écart-type
4. a) La recette moyenne est xx ≈ 236 �. 1. b) Pour la série de 2013, Q1 = 48,75, Me = 50 et
b) Q3 = 52,5.
10
Pour la série de 2014, Q1 = 49, Me = 50 et Q3 = 52.
8
6 c) Il est difficile de comparer les données puisque les
4 résultats respectifs sont très proches. On peut néan-
2 moins remarquer des temps moins dispersés en 2014.
0 2. a) Pour la série de 2013, xx = 50,937 5.
80 130 180 230 280 330 Pour la série de 2014, xx = 50,062 5.

82
b) En 2014, Alice met en moyenne environ une minute
de moins qu’en 2013 pour parcourir 10 km.
c) Le symbole $ bloque le numéro de la ligne.
5 Résoudre des problèmes
d) E2=(D2-D$231)∧2 8  a) Sur l’écran de calculatrice ci-dessous, le
e) Pour la série de 2013, la variance est égale à diagramme du haut correspond à la rue Mozart et ce-
8,683 593 75. lui du bas à la rue Oasis.
Pour la série de 2014, la variance est égale à 2,933 593 75.
f) Pour la série de 2013, l’écart-type est environ égal
à 2,95.
Pour la série de 2014, l’écart-type est environ égal à
1,71.
3. a) La série la moins dispersée est donc celle de
l’année 2014.
b) Alice a donc été plus régulière en 2014. Fenêtre : 50 < X < 80, pas 10 ; – 1 < Y < 2, pas 1.
b) On remarque que les niveaux de bruit de la rue
Oasis sont globalement moins élevés et moins disper-
4 Savoir-faire sés que ceux de la rue Mozart.

2  a) L’effectif total de la série est N = 56. 10  1. a) On obtient 4 et 22 dans le premier cas.
1 On obtient 9 et 21 dans le deuxième cas.
• × N = 28. La médiane est la demi-somme des 28e et b) Le rôle de l’algorithme est d’afficher les quartiles Q1
2
29e valeurs, ainsi Me = 4. et Q3 de la série saisie.
1 2. En dernière ligne de « Variables », ajouter :
• × N = 14. Le premier quartile est donc la 14e valeur,
4 ecart1, ecart2 sont des nombres réels.
ainsi Q1 = 0. En dernière ligne de « Traitement », ajouter :
3 Affecter à ecart1 la valeur xn – x1.
• × N = 42. Le troisième quartile est donc la 42e
4 Affecter à ecart2 la valeur xj – xi.
valeur, ainsi Q3 = 5. Dans « Sortie » , ajouter : Afficher ecart1, ecart2.
b)

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 6 Travaux pratiques
3  a) Me = 33, Q1 = 29 et Q3 = 35. 11  1. b) La dépense totale d’investissement pour
b) l’ensemble des secteurs d’activités est égale à 1 232,8
millions d’euros.
c) La dépense totale d’études pour l’ensemble des
secteurs d’activités est égale à 359,3 millions d’euros.
28 29 30 31 32 33 34 35 36 e) Chaque pourcentage représente la part des
c) 35 – 29 = 6 donc l’écart interquartile de cette série dépenses liées à la protection de l’environnement
est égal à 6. pour chaque secteur.
2.
5  à l’aide de la calculatrice, on trouve :
Inv. études Total
a) xx = 50,42 et σ = 1,55.
xx 49,3 14,4 63,7
b) Me = 50, Q1 = 49 et Q3 = 52 donc l’écart interquartile
est égal à 3. σ 86,4 39,5 124,7
Me 20,3 3,8 21,7
6  à l’aide de la calculatrice, on trouve :
Q1 7,6 1,4 9,6
a) xx = 40 208,5 et σ ≈ 20 317,49.
Q3 42,7 8,1 48
b) Me = 34 582,5, Q1 = 29 155 et Q3 = 43 780,5 donc
l’écart interquartile est égal à 14 625,5. Q3 − Q1 35,1 6,7 38,4

Chapitre 7    Statistiques 83
3. a) Pour chaque série la moyenne est nettement
supérieure à la médiane. Ceci est dû à la présence d’un
petit nombre de valeurs très élevées dans chaque
7 Pour s’entraîner
série. 13  a) Me = 5,5
b) Lorsque l’on regarde les histogrammes de chaque
b) Me = 13
série, comme ci-dessous celui des dépenses d’inves-
tissement, on remarque qu’il n’est pas symétrique. 14  1. a) Le minimum est 1, le maximum est 10.
Le couple (moyenne, écart-type) étant sensible aux b) Me = 4,5
valeurs extrêmes, il est moins approprié que le couple c) Q1 = 3 et Q3 = 7.
(médiane, écart-interquartile). 2. a) L’étendue est 9.
Histogramme relatif aux dépenses d’investissement : b) L’écart interquartile est 4.
8
6 15  Il s’agit du troisième diagramme.

4 16  a) Me = 502,5, Q1 = 489 et Q3 = 510.


2 b)
0
0 60 120 180 240 300 360 420
460 470 480 490 500 510 520 530 540 550
12  1. a) Salaires moyens
c) 13 masses appartiennent à l’intervalle [489 ; 510],
Entreprise 1 Entreprise 2 13
soit un pourcentage égal à , c’est-à-dire environ
A 28,191 27,591 24
54,17 % de ces pains de campagne. Le boulanger a
B 15,846 15,089 donc tort.
c) En B7, on saisit la formule =(B4*C4+B5*C5)/(C4+C5).
En D7, on saisit la formule =(D4*E4+D5*E5)/(E4+E5). 17  a) Me = 4, Q1 = 2 et Q3 = 5.
2. d) Le chef de l’entreprise 1 regarde les salaires b) Cela n’entraîne pas de modifications car 7 > Q3.
moyens par catégories et remarque qu’ils sont plus
élevés que ceux de l’entreprise 2 : les rapports sont 18  a) Smartphone : Me = 4, Q1 = 2 et Q3 = 5.
supérieurs à 1. Autre type de téléphone : Me = 3, Q1 = 1 et Q3 = 4.
b) Autre type de téléphone
Le chef de l’entreprise 2 regarde le salaire moyen de
son entreprise et remarque qu’il est plus élevé que
celui de l’entreprise 1 : le rapport est inférieur à 1.

e) Ce paradoxe vient du fait que la structure n’est Smartphone


pas la même au sein des entreprises. L’entreprise 2
compte plus d’employés, mais la part de ceux-ci dans
la catégorie A (celle aux salaires les plus élevés) est
plus importante que dans l’entreprise 1 : environ
28 % contre 19 %.
1 2 3 4 5 6
3. Lorsqu’une population est répartie en sous-popu-
lations, il peut arriver qu’une grandeur évolue dans c) Il a tort, il faut dire : « … pour au moins 25 % ».
un sens sur chaque sous-population, et dans le sens
contraire sur l’ensemble de la population. Ce para- 19  L’effectif total est N = 387.
doxe s’explique par le fait que les effectifs de certaines 1
× 387 = 193,5 donc Me est la 194e valeur, Me ∈ [10 ; 12[.
sous-populations augmentent alors que d’autres 2
1
régressent : c’est l’effet de structure. (Source : INSEE) × 387 = 96,75 donc Q1 est la 97e valeur, Q1 ∈ [8 ; 10[.
4
3
× 387 = 290,25 donc Q3 est la 291e valeur, Q3 ∈ [12 ; 16[.
4

84
b) On lit Me ≈ 3,25 ; Q1 ≈ 2 et Q3 ≈ 4,5.
20  a) Min = 0 ; Q1 = 3 ; Me = 4 ; Q3 = 5 ; Max = 7.
c)

0 1 2 3 4 5 6 7 0 1 2 3 4 5 6 7

b) Le nombre de naissances est inférieur ou égal à 4 25  a) En B3, on saisit =QUARTILE(B1;M1;1).


43
pour 43 jours. × 100 ≈ 74 donc environ 74 % des En B4, on saisit =MEDIANE(B1;M1).
58
jours présentent un nombre de naissances inférieur En B5, on saisit =QUARTILE(B1;M1;3).
b) à la calculatrice, Me = 130,5, Q1 = 127,5 et Q3 = 135,5.
ou égal à la médiane 4.
c)
21  a) Min = 2 ; Q1 = 10 ; Me = 15 ; Q3 = 20 ; Max = 30.

80 90 100 110 120 130 140


d) Au moins 50 % des fréquences cardiaques sont
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 inférieures ou égales à 130,5 et au moins 50 % des
b) 74 participants ont reconnu entre 10 et 20 espèces. fréquences cardiaques sont supérieures ou égales à
74 130,5.
× 100 ≈ 71,15 donc environ 71,15 % des partici-
104 26  a) Asie : Le minimum est 1, le maximum est 6,6.
pants ont reconnu entre 10 et 20 espèces.
Me = 2,4 ; Q1 = 1,8 et Q3 = 3,4.
Europe : Le minimum est 1,2, le maximum est 2.
22  a) L’effectif total de la série est N = 41.
Me = 1,4 ; Q1 = 1,3 et Q3 = 1,7.
1
× 41 = 20,5 donc Me est la 21e valeur, Me = 17,9. b) Les taux de fécondité sont beaucoup moins disper-
2
1 sés en Europe qu’en Asie. Les taux de fécondité sont
× 41 = 10,25 donc Q1 est la 11e valeur, Q1 = 16,9. beaucoup plus élevés en Asie qu’en Europe. En effet
4
3 le troisième quartile pour l’Europe est inférieur au
× 41 = 30,75 donc Q3 est la 31e valeur, Q3 = 19,2. premier quartile pour l’Asie.
4
b)
27  Avant la mise en place du radar, 75 % des auto-
mobilistes roulaient au-dessus de la vitesse autorisée.
Cette proportion a été ramenée à un peu plus de 50 %
12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 après l’installation du radar.
De plus, 50 % dépassaient la vitesse autorisée de plus
c) 21 prix appartiennent à l’intervalle [Q1 ; Q3].
de 10 km·h–1. Cette proportion est tombée à moins de
21
× 100 = 51 donc environ 51 % des prix appartien- 25 % après la pose du radar.
41
nent à l’intervalle [Q1 ; Q3]. 28  Voici les diagrammes en boîte de chaque ville :
23  1. a) à la calculatrice, Me = 52,75, Q1 = 40,4 et Armentières
Q3 = 62,7.
b)

Pegomas

18 22 26 30 34 38 42 46 50 54 58 62 66 70
2. a) « Dans plus de 50 % des régions, la part des
surfaces agricoles est supérieure à 52,75 %. » 10 30 50 70 90 110 130
« Dans plus de 75 % des régions, la part des surfaces On remarque que la pluviométrie moyenne est beau-
agricoles est inférieure à 62,7 %. » coup moins dispersée à Armentières qu’à Pegomas.
En effet, l’étendue des données relatives à Armen-
24  a) 83 – 68 = 15 donc 15 % de ces familles se tières est environ deux fois plus petite que l’écart
connectent à Internet entre 4 h et 5 h par jour. interquartile des données relatives à Pegomas.

Chapitre 7    Statistiques 85
médiane lorsque les valeurs sont rangées par ordre
29  Voici ce qu’affiche la calculatrice :
croissant.
S’il affiche un seul entier m, la médiane est la me
valeur de la série.
S’il affiche deux entiers m et m + 1, la médiane est la
demi-somme des me et (m + 1)e valeurs de la série.

32  a) D1 correspond à B3, D2 à B4, D3 à B2 et D4 à


B1.
b) L1 correspond à B1 et D4. L2 correspond à B3 et D1,
S1 correspond à B4 et D2 et ES2 correspond à B2 et D3.
Le stand 2 est représenté par le diagramme en boîte c) ➀ s’applique à la classe de L2. ➁ s’applique à
du haut. On remarque que les nombres de visiteurs la classe de ES2. ➂ s’applique à la classe de S1.
sont moins dispersés sur ce stand que sur le stand 1 et ➃ s’applique à la classe de L1.
sont globalement moins élevés. En effet, le troisième
quartile relatif au stand 2 est inférieur à la médiane 33  Série 1 : xx ≈ 4,14 ; σ ≈ 2,64.
relative au stand 1. Série 2 : xx ≈ 2,77 ; σ ≈ 1,37.

30  a) Voici ce qu’affiche la calculatrice, où la fournée 34  a) Série bleue : xx ≈ 4,5.


2 est représentée par le diagramme en boîte du haut. Série rouge : xx ≈ 6.
b) La série bleue a le plus grand écart-type.

35  σ ≈ 0,9 donc V ≈ 0,81.

36  xx ≈ 85,04 et σ ≈ 3,98.

37  a) xx = 15 et σ = 0.
b) xx = 15 et σ = 5.

38  à l’aide de la calculatrice, on obtient que le débit


moyen est environ égal à 3,24 Mbit/s et l’écart-type
b) Fournée 1 :
est environ égal à 1,24 Mbit/s.
[Q1 – 1,5(Q3 – Q1) ; Q3 + 1,5(Q3 – Q1)] = [2,75 – 1,5 × 0,4 ;
3,15 + 1,5 × 0,4] = [2,15 ; 3,75]. 39  a) Joël gagne en moyenne 1,875 matchs par
20 valeurs appartiennent à cet intervalle.
séance.
20
× 100 ≈ 83,3 donc 83,3 % des valeurs relatives à la 3(0 – 1,875)2 + … + 1(5 – 1,875)2
24 b) V = = 1,309 375
fournée 1 appartiennent à cet intervalle. 40
Fournée 2 : V ≈ 1,31
[Q1 – 1,5(Q3 – Q1) ; Q3 + 1,5(Q3 – Q1)] = [2,85 – 1,5 × 0,25 ; σ = V ≈ 1,14
3,1 + 1,5 × 0,25] = [2,475 ; 3,475].
40  a) La fréquence de la valeur 41 est égale à 0,11.
23 valeurs appartiennent à cet intervalle.
23 b) xx = 19,78 et σ ≈ 10,96.
× 100 ≈ 95,8 donc 95,8 % des valeurs relatives à la
24
41  a) xx ≈ 12,6. Maëva a donc couru 12,6 km en
fournée 2 appartiennent à cet intervalle.
d) La fournée 2 est plus régulière d’après la question moyenne.
a) et plus symétrique d’après la question b). On peut 1(6 – x )
x + … + 1(42 – x )
2 2
x ≈ 26, en km2.
b) V =
raisonnablement penser qu’il s’agit de celle réalisée 46
par la machine. σ = V = 5,1, en km.

31  a) Pour N = 23, l’algorithme affiche 12. 42  a) xx ≈ 41,7


Pour N = 12, l’algorithme affiche 6 et 7. 100
b) ≈ 2,4 donc un bonbon pèse en moyenne 2,4 g.
b) Le rôle de l’algorithme est d’afficher le rang de la 41,7
(ou des) valeur(s) à considérer pour déterminer la c) σ ≈ 1,3

86
43  a) xx ≈ 3,5. En moyenne, un appel d’Evan dure 3 48  a) et b)
minutes et demie. 100
b) σ ≈ 4,1 80
60
44  a) 40
20
0
14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36
xx ≈ 25,11 et σ ≈ 3,90.
c) [ xx – σ ; xx + σ] = [21,21 ; 29,01] : cet intervalle contient
53,5 % des valeurs environ.
b) La médiane et la moyenne sont très proches, on peut [ xx – 2σ ; xx + 2σ] = [17,31 ; 32,91] : cet intervalle contient
se contenter de résumer la série par le couple ( xx ; σ). 93,6 % des valeurs environ.
[ xx – 3σ ; xx + 3σ] = [13,41 ; 36,81] : cet intervalle contient
45  a) 100 % des valeurs.
Musée 1 Musée 2 Musée 3 49  a) Les deux séries ont environ la même moyenne :
xx 100 100 72 30. Celle qui a le plus grand écart-type est la série 1 qui
σ 56,57 56,57 46,36 est plus dispersée.
Me 100 100 60 b)
Q3 – Q1 80 80 80 Valeur Effectif Série 1 Effectif Série 2
b) Pour les musées 1 et 2, on peut se contenter de 10 3 0
prendre le couple (médiane ; écart interquartile) 15 5 1
puisque les moyennes et les médianes sont égales. 20 8 6
Pour le musée 3, on peut prendre le couple (médiane ; 25 14 15
écart interquartile) car il est peu sensible aux valeurs
30 16 21
extrêmes.
35 13 18
46  a) Durée du séjour 40 11 9
45 5 2
50 1 1
Âge Série 1 : xx ≈ 29,8 et σ ≈ 9,19.
Série 2 : xx ≈ 31,1 et σ ≈ 6,74.
On retrouve bien les résultats précédents.

0 20 40 60 80 100 50  a) Le journaliste s’appuie sur les résultats


b) On remarque une forte dissymétrie en ce qui globaux. En effet, sur les deux universités, le pourcen-
concerne les durées de séjour, de plus la médiane et tage de reçus parmi les garçons est égal à 75 % et le
la moyenne sont assez différentes, contrairement à la pourcentage de reçus parmi les filles est égal à 56 %.
série des âges. Donc pour la durée du séjour, le couple b) Les présidents prennent en compte leurs propres
(médiane ; écart interquartile) semble plus pertinent. résultats.
Pour l’âge, on peut prendre le couple (moyenne ; Pour l’Université de Lille, le pourcentage de reçus parmi
écart-type) ou le couple (médiane ; écart interquar- les filles est le même que le pourcentage de reçus
tile). parmi les garçons, à savoir 50 %.
Pour l’Université de Lens, le pourcentage de reçus
47  a) Du fait de la dissymétrie du graphique, le parmi les filles est le même que le pourcentage de
couple (médiane ; écart interquartile) est le plus reçus parmi les garçons, à savoir 80 %.
approprié car moins sensible aux valeurs extrêmes. c) Ce paradoxe, appelé effet de structure, est dû à
b) Le couple (moyenne ; écart-type) est le plus appro- la différence de répartition des élèves dans chaque
prié car la répartition est symétrique. université.

Chapitre 7    Statistiques 87
Voici les diagrammes en boîte :
51  a) xx = 11,5 et σ ≈ 4,27.
TTC
b) La nouvelle moyenne est xx = 0.
c) Le nouvel écart-type est σ = 1.

52  a) Série 1 : xx ≈ 60,13 et σ ≈ 1,22. HTT


Série 2 : xx ≈ 60,37 et σ ≈ 2,06.
b) Le producteur utilisant des procédés industriels
obtient des taux de sucre plus homogènes, on lui
6 8 10 12 14 16 18 20 22 24
associe donc la série 1.
On remarque que la série des prix TTC est plus
53  1. a) 2014 : xx ≈ 40,23 et σ ≈ 23,95. dispersée que celle des prix HTT. La répartition
devient moins homogène avec l’ajout des taxes. Cela
2060 : xx ≈ 44,88 et σ ≈ 27,14.
met en évidence les inégalités des différents pays face
b) La population française va vieillir : l’âge moyen
à l’impact de celles-ci.
augmente environ de 4 ans et demi.
L’âge des Français sera également moins homogène. 55  a) « Si l’écart-type d’une série est nul alors toutes
Ceci est dû à l’augmentation significative prévue dans les valeurs de la série sont nulles. »
la dernière classe d’âge. Cette réciproque est fausse. Voici un contre-exemple :
la série 5 ; 5 ; 5. L’écart-type est nul mais les valeurs ne
18,14
2. a) Faux. En effet, ≈ 25 %. le sont pas.
73,57
b) « Si la moyenne d’une série est positive alors toutes
15,11
b) Faux. En effet, ≈ 23 %. les valeurs de la série sont positives. »
65,82
Cette réciproque est fausse. Voici un contre-exemple :
c) Vrai. En effet, l’écart-type est plus petit en 2014.
la série – 8 ; 12. La moyenne est positive mais les
73,57 valeurs ne le sont pas toutes.
d) Vrai. En effet, = 18,392 5 donc le premier
4 c) « Si au moins 50 % des valeurs d’une série sont infé-
quartile se situe dans la classe ]20 ; 40]. Ainsi le premier rieures ou égales à la moyenne alors la moyenne est
quartile est inférieur à la moyenne 44,88. supérieure ou égale à la médiane. »
Cette réciproque est fausse. Voici un contre-exemple :
54  L’histogramme ci-dessous, relatif aux valeurs la série – 1 ; 0 ; 0 ; 0 ; 2 ; 2 ; 2 ; 2. 50 % des valeurs sont
HTT, n’est pas symétrique. Le couple (moyenne ; écart- inférieures ou égales à la moyenne 0,875 mais la
type) n’est pas approprié pour résumer cette série moyenne n’est pas supérieure à la médiane 1.
puisqu’il est sensible aux valeurs extrêmes. d) « Si le troisième quartile est égal à la médiane alors
8 il est aussi égal au premier quartile. »
Cette réciproque est fausse. Voici un contre-exemple :
6
la série 0 ; 1 ; 2 ; 2 ; 2 ; 2. Q3 = Me = 2 mais Q1 = 1.
4
56  a) Faux. Voici un contre-exemple : la série – 10 ;
2
0 ; 1 a une moyenne égale à – 3 qui est inférieure à la
0 médiane 0.
0 8 10 12 14 16 18 20 22
b) Vrai. Voici un exemple : la série 1 ; 1 ; 1 ; 1.
On choisit donc le couple (médiane ; écart interquar-
tile) ainsi que les représentations en diagrammes en
boîte pour comparer les deux séries.
8 Pour se tester
à l’aide de la calculatrice, on obtient les résultats 57  1. C 2. C 3. B 4. A
suivants.
HTT : Le minimum est 6,66, le maximum est 21,44. 58  1. A, B, C 2. B et C 3. B et D 4. C et D
Me = 11,27 ; Q1 = 9,945 et Q3 = 13,33.
59  1. Vrai. En effet, les valeurs de la série 1 sont
L’écart interquartile est égal à 3,385. globalement plus élevées que celles de la série 2.
TTC : Le minimum est 8,2, le maximum est 24,73. 2. Vrai. En effet, la série 1 est beaucoup moins disper-
Me = 15,84 ; Q1 = 12,73 et Q3 = 18,01. sée que la série 2.
L’écart interquartile est égal à 5,28. 3. Vrai. Le graphique est presque symétrique.

88
4. Vrai. On peut le vérifier par le calcul, xx ≈ 2,86 et 2010 : Min = 17,35 ; Q1 = 45,88 ; Me = 113,935 ;
Me = 3, ou en remarquant que la répartition est Q3 = 214,17 ; Max = 566,2.
désaxée vers la gauche. 2010

9 Pour aller plus loin 2003

60  On a σ ≈ 0,22.
[ xx – 2σ ; xx + 2σ] = [4,56 ; 5,44] : cet intervalle contient
0 100 200 300 400 500 600
38 valeurs, c’est-à-dire 95 % des valeurs.
[ xx – σ ; xx + σ] = [4,78 ; 5,22] : cet intervalle contient 28 b) On remarque que les valeurs de la série de 2010
valeurs, c’est-à-dire 70 % des valeurs. sont légèrement plus dispersées que celles de la série
La machine est donc bien réglée. de 2003. On observe également une hausse globale
des valeurs.
61  On a xx ≈ 22 et σ ≈ 10 donc xx – σ ≈ 12 et xx + σ ≈ 32.
Ainsi la recette est égale à 65  Le tableau suivant présente la moyenne et
R(a) = 7 × 800 + a × 2 450 + a2 × 760, l’écart-type pour chaque méthode.
c’est-à-dire R(a) = 760a2 + 2 450a + 5 600. Initial Méthode 1 Méthode 2
Le bénéfice est donc égal à B(a) = R(a) – 85 000,
xx 2 079,9 2 117,5 2 104,95
c’est-à-dire B(a) = 760a2 + 2 450a – 79 400.
On cherche alors le signe de la fonction B. σ 539,99 523,79 593,37
Δ = 247 378 500 > 0. On trouve donc deux solutions : La méthode 1 augmente le salaire moyen et réduit les
a1 ≈ – 11,96 et a2 ≈ 8,74. disparités puisque l’écart-type diminue.
La méthode 2 augmente le salaire moyen mais accen-
a 0 a2 + ∞
tue les disparités.
B(a) – 0 + La méthode 1 est donc la plus appropriée.
Le service de livraison réalise donc un bénéfice dès
que a est supérieur à 8,74 �. 66  On construit pour cela le diagramme en boîte
correspondant à l’échantillon de 60 barquettes
62   a) xx ≈ 1,015 90 et σ ≈ 0,070 52. au-dessus du diagramme « modèle » correspondant
b) Dans cet échantillon, 31 lentilles sont conformes, au remplissage automatisé.
c’est-à-dire environ 79,49 %. Min = 0,8 ; Q1 = 0,875 ; Me = 0,975 ; Q3 = 1,087 5 ;
c) Pour la nouvelle série, xx ≈ 1,009 94 et σ ≈ 0,044 07. Max = 1,175.
Ainsi, la moyenne est quasi inchangée et
0,044 07
≈ 0,625, d’où une baisse de l’écart-type de
0,070 52
37,5 %.
d) Dans ce nouvel échantillon, 34 lentilles sont confor-
mes, c’est-à-dire environ 87,18 %.
Le réglage est plus satisfaisant. 0,80 0,90 1,00 1,10 1,20
63  a) Magasin 1 : xx ≈ 11 022 et σ ≈ 585. La série qui correspond à l’échantillon est beaucoup
plus dispersée que celle réalisée de manière automa-
Magasin 2 : xx ≈ 1 470 et σ ≈ 538.
tisée. On peut raisonnablement penser que les bar-
b) La différence de dispersion n’est pas significative.
quettes prélevées ont été remplies manuellement.
L’écart de 47 � est minime par rapport aux bénéfices.
σ 67  Ces tableaux conviennent :
c) Magasin 1 : ≈ 0,053.
xx
σ Lycée 1
Magasin 2 : ≈ 0,366.
xx Notes [0 ; 8[ [8 ; 12[ [12 ; 20[
La série correspondant au magasin 2 est donc la plus
dispersée. Filles 10 20 30
Garçons 20 140 80
64  a) 2003 : Min = 3,21 ; Q1 = 14,6 ; Me = 101,99 ;
Total 30 160 110
Q3 = 154,01 ; Max = 548,21.

Chapitre 7    Statistiques 89
Lycée 2 71  Eva a fait une erreur, elle n’a saisi que la liste des
Notes [0 ; 8[ [8 ; 12[ [12 ; 20[ effectifs. Voici les résultats corrects.
Filles 50 20 105 a)
Garçons 50 145 130
Total 100 165 235

68  La moyenne est égale à 45 et l’écart-type à 7,5.


En soustrayant 45 puis en divisant par 7,5 chaque
valeur de la série, on obtient une nouvelle série de
moyenne égale à 0 et d’écart-type égal à 1.
Il ne reste plus qu’à multiplier chaque valeur par 3 puis
ajouter 10 afin de répondre au problème. Soit x une
des valeurs initiales, la nouvelle valeur est donc
x – 45
× 3 + 10 = 0,4x – 8.
7,5
Donc a = 0,4 et b = – 8.
b)
La nouvelle série est 4 ; 10 ; 10 ; 10 ; 13 ; 13.

10 Accompagnement
personnalisé
69  a) L’effectif total est égal à N = 365.
1
• × N = 182,5. La médiane est donc la 183e valeur,
2 72  a) L’effectif total est égal à N = 20.
ainsi Me = 2. 1
1 • × N = 10. La médiane est donc la demi-somme des
• × N = 91,25. Le premier quartile est donc la 92e 2
4 10 et 11e valeurs, ainsi Me = 29.
e

valeur, ainsi Q1 = 1. 1
3 • × N = 5. Le premier quartile est donc la 5e valeur,
• × N = 273,75. Le troisième quartile est donc la 4
4 ainsi Q1 = 17.
274 valeur, ainsi Q3 = 3.
e
3
b) • × N = 15. Le troisième quartile est donc la 15e
4
valeur, ainsi Q3 = 55.
b)
0 1 2 3 4 5 6

70  a) L’effectif total est égal à N = 24. 0 20 40 60 80 100 120 140 160
1
• × N = 12. La médiane est donc la demi-somme des
2 73  Q3 – Q1 = 6 – 3 = 3 donc l’écart interquartile est
12e et 13e valeurs, ainsi Me = 6,5. égal à 3.
1 σ≈2
• × N = 6. Le premier quartile est donc la 6e valeur,
4
ainsi Q1 = 4. 74  a) Q1 = 3 et Q3 = 8 donc l’écart interquartile est
3 égal à 5.
• × N = 18. Le troisième quartile est donc la 18e
4 b) σ ≈ 3
valeur, ainsi Q3 = 10.
b) Le diagramme est faux, la borne droite du rectangle 75  a) Q3 – Q1 = 12 – 3 = 9 donc l’écart interquartile
doit se trouver au troisième quartile, c’est-à-dire 10. est égal à 9.
(Attention, si on tient compte des résultats donnés par σ ≈ 7,9
la calculatrice, Q1 = 4,5 et Q3 = 11 l’erreur serait alors à b) L’écart interquartile est le même mais l’écart-type
la borne gauche du rectangle). devient 5,9 environ.

90
76  xx ≈ 3,5 et σ ≈ 3,2. 79  1. b) et 2. Par exemple :

77  a) Non spé. : xx ≈ 12,7 et σ ≈ 3,8. Lancers 10 100 1000


Spé. : xx ≈ 16,3 et σ ≈ 2,3. Min 0,2 0,45 0,445
b) Q1 0,4 0,47 0,489
Me 0,5 0,50 0,498
Q3 0,6 0,53 0,509
Max 0,8 0,57 0,544
3.

c) On remarque d’une part que les notes sont beau-


coup plus dispersées en Non spé. et d’autre part que
celles-ci y sont globalement plus faibles. En effet le
troisième quartile de cette série est inférieure à la
médiane de la série relative aux Spé.

78  a) Premier groupe : Me = 7 ; Q1 = 6 ; Q3 = 7. 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0
Deuxième groupe : Me = 3 ; Q1 = 2 ; Q3 = 3. 4. Plus le nombre de lancers est grand, moins les séries
b) Deuxième groupe de fréquences sont dispersées.

80  a) f’(x)
n1 × 2 × (− 1)(x1 − x) + … + np × 2 × (− 1)(xp − x)
=
Premier groupe N
(n1 + … + np)x – (n1 x1 + … + np xp)
=2
N
Nx – N xx
0 2 4 6 8 10 =2
N
c) Les deux groupes sont répartis de la même manière. = 2(x – x)
x
Le premier groupe a globalement des résultats plus b) x – ∞ xx + ∞
élevés. En effet, la plus petite donnée de cette série
est plus grande que le troisième quartile de la série 2(x – x)
x – 0 +
relative au deuxième groupe.
2. a) Premier groupe : xx ≈ 6,7 et σ ≈ 1,3. f (x)
f( xx )
Deuxième groupe : xx ≈ 2,8 et σ ≈ 1,4.
b) Les moyennes montrent à nouveau la différence de c) Le minimum de f est atteint pour x = xx.
niveau. De plus, on peut dire que le deuxième groupe d) Le minimum vaut f( xx ) = V. Il s’agit, par définition, de
est un peu moins homogène que le premier. la variance.

Chapitre 7    Statistiques 91
8 Probabilités

2. a) • E ∩ B : « Lors de son déplacement, le pion est


1 Au fil des siècles passé par le point B et par le point E ».
• E ∪ B : « Lors de son déplacement, le pion est passé
Après que le boulanger eut été sermonné, Poincaré par le point B ou par le point E ».
poursuivit ses pesées et s’aperçut qu’à compter de ce 4 2 3 1 2 1
b) P(E) = =  ; P(B) = =  ; P(E ∩ B) = =  ;
jour, la courbe des pesées n’avait plus l’allure d’une 6 3 6 2 6 3
courbe en cloche (courbe de Gauss), mais « penchait » 5
p(E ∪ B) = .
vers la droite : cela indiquait que son boulanger n’avait 6
pas modifié son comportement, mais qu’il donnait à

3
Poincaré le plus gros de ses pains disponibles.
Le boulanger fut de nouveau sermonné. Découvrir
• https://books.google.fr/books?isbn=222112801X
1  Gain moyen à un jeu télévisé
1. a) La variable G peut prendre les valeurs 1 000, 1 250
et 1 500.

2 Bien démarrer b) Gain k

Probabilité
1 000
3
1 250
1
1 500
1
1. La modélisation (2) semble adéquate. 5 5 5
La modélisation (1) n’est pas adéquate car il faudrait 2. a) E(G) = 1 150
que chaque fréquence soit environ égale à 0,25. b) E(G) s’exprime en euros.
La modélisation (3) n’est pas adéquate car la somme c) Un candidat ne peut pas gagner une somme égale à
des probabilités n’est pas égale à 1. E(G) car ce n’est pas le contenu d’une des boîtes.
3. a) à e)
2. Issue A B C D
1 1 1 1
Probabilité
2 4 8 8

3. a) xA : « la boule tirée porte un numéro inférieur ou


égal à 2 ».
2 1 1 4
b) P(xA) = = donc P(A) = 1 – = .
10 5 5 5
Nbre de boules de numéro supérieur à 2 4
c) P(A) = =
Nbre de boules 5
4. 1. F I b) En cellule B2 : la formule génère un nombre entier
E aléatoire entre 1 et 5 (le numéro de la boîte choisie par
H I le candidat).
B En cellule C2 : la formule indique la somme gagnée par
C F I
le candidat suivant le numéro de boîte choisi.
A F I d) En cellule D2 : la formule calcule le gain moyen
E obtenu lors des expériences précédentes. Par exemple,
D H I en D5, on obtient la moyenne des gains des quatre
premières expériences.
G H I e) Le gain moyen s’approche de l’espérance E(G)
Il y a 6 chemins possibles. lorsque le nombre d’expériences devient grand.

92
2  Répétition d’expériences identiques et indé- xi – 1 1 3 5 7
pendantes 3 1 1 1 1
P(X = xi)
1. a) 7 7 7 7 7
Issues
R1 … (R1 ; R1) 5  On lit que l’espérance de X est E(X) = 2.
R2 … (R1 ; R2) Donc le nombre moyen de Pile obtenu est 2.
R1 R3 … (R1 ; R3)
V1 … (R1 ; V1)
V2 … (R1 ; V2) 6  a) Voici la loi de probabilité de X :
R1 … (R2 ; R1)
R2 … (R2 ; R2) xi – 7 0 8
R2 R3 … (R2 ; R3) 1 1 1
V1 … (R2 ; V1) P(X = xi)
3 2 6
V2 … (R2 ; V2)
R1 … (R3 ; R1) b)
R2 … (R3 ; R2)
R3 R3 … (R3 ; R3)
V1 … (R3 ; V1)
V2 … (R3 ; V2)
R1 … (V1 ; R1)
R2 … (V1 ; R2)
V1 R3 … (V1 ; R3) c) Sur un grand nombre de parties, le gain moyen par
V1 … (V1 ; V1) partie est de – 1 �. (L’erreur d’arrondi peut être due au
V2 … (V1 ; V2) modèle de calculatrice utilisé.)
R1 … (V2 ; R1)
R2 … (V2 ; R2)
V2 R3 … (V2 ; R3) 8  Chaque feu tricolore peut être vert (V), orange
V1 … (V2 ; V1) (O) ou rouge (R).
V2 … (V2 ; V2)
Issues
b) Il y a 5 × 5 = 25 tirages possibles.
V ……
… (V ; V ; V)
c) Il y a quatre tirages qui font gagner le candidat.
4 V O …… (V ; V ; O)
La probabilité de gagner est donc . 35

25 60 R …… (V ; V ; R)
2. a) Il y a trois secteurs rouges sur cinq secteurs et il y a 5 V …… (V ; O ; V)

deux secteurs verts sur cinq secteurs. 60
V O O …… (V ; O ; O)
b) R …… (V ; O ; R)
Issues
3 20
— — V …… (V ; R ; V)
5 R (R ; R)
… 60
R O …… (V ; R ; O)
3 R
— 2 V … (R ; V) 35
— R …… (V ; R ; R)
5 — 60
5 V …… (O ; V ; V)
3
— V O …… (O ; V ; O)
2 5 R … (V ; R) 35

— V 60 R …… (O ; V ; R)
5
2 V … (V ; V) 5 5 V …… (O ; O ; V)
— — —
5 60 60
O O O …… (O ; O ; O)
2 2 4
c) Le produit × = permet de retrouver la proba- R …… (O ; O ; R)
5 5 25 20
— V …… (O ; R ; V)
bilité de gagner. 60
R O …… (O ; R ; O)
R …… (O ; R ; R)

4
20
— V …… (R ; V ; V)
Savoir-faire 60
V O …… (R ; V ; O)
35

2  Voici la loi de probabilité de X : 60 R …… (R ; V ; R)
5 V …… (R ; O ; V)

xi – 3 1 8 60
R O O …… (R ; O ; O)
4 2 4
P(X = xi) R …… (R ; O ; R)
10 10 10 20
— V …… (R ; R ; V)
60
R O …… (R ; R ; O)
3  X prend les valeurs – 1 ; 1 ; 3 ; 5 ; 7.
Voici la loi de probabilité de X. R …… (R ; R ; R)

Chapitre 8    Probabilités 93
L’événement (X = 2) est réalisé par les issues (V ; V ; R) ; En jouant un grand nombre de fois, un joueur gagne,
(V ; R ; V) ; (R ; V ; V) ; (V ; V ; O) ; (V ; O ; V) ; (O ; V ; V). en moyenne, 6,5 � par partie (hors mise).
Donc P(X = 2) = 3 × P(V ; V ; R) + 3 × P(V ; V ; O) En fixant la mise à 13 �, le taux de reversement serait
35 35 20 35 35 5 de 50 %.
P(X = 2) = 3 × × × +3× × ×
60 60 60 60 60 60 En fixant la mise à 10 �, le taux de reversement serait
P(X = 2) ≈ 0,43. de 65 %.
On peut donc fixer une mise comprise entre 10 � et
9  Chaque pièce tirée peut provenir d’Allemagne 13 �.
(A), d’Espagne (E) ou de France (F).
14  Chaque élève choisi peut être inscrit en ES, en L
Issues
1 ou en S.
— A … (A ; A)
3
1 Issues
— E … (A ; E)
A 3
0,47 ES … X = 2
1
— 0,12 L … X = 1
1 3 F … (A ; F)
— ES
3 1
— A … (E ; A)
0,41 S … X=1
1
— 3 0,47
3 1
— E … (E ; E) ES … X = 1
E 3 0,47
0,12 0,12
1
— F … (E ; F) L L … X=0
3
1
— 0,41 S … X=0
3 1

3 A … (F ; A) 0,41
1 0,47 ES … X = 1

F 3 E … (F ; E) 0,12
L … X=0
1 S
— F … (F ; F) 0,41
3 S … X=0
L’événement (X = 1) est réalisé par les issues (A ; F), P(X = 0) = 0,12 × 0,12 + 0,12 × 0,41 + 0,41 × 0,12 + 0,41
(F ; A), (E ; F) et (F ; E), donc : × 0,41
P(X = 1) = 2 × P(A ; F) + 2 × P(E ; F) P(X = 0) = 0,280 9
1 1 1 1 P(X = 1) = 0,47 × 0,12 + 0,47 × 0,41 + 0,12 × 0,47 + 0,41
P(X = 1) = 2 × × + 2 × ×
3 3 3 3 × 0,47
4
P(X = 1) = . P(X = 1) = 0,498 2
9
P(X < 1) = P(X = 0) + P(X = 1) = 0,779 1
La probabilité d’avoir tiré exactement une pièce
4 Donc la probabilité que, sur les deux dossiers prélevés,
provenant de France est donc . un au plus soit celui d’un élève de ES est 0,779 1.
9
15  a) P(X = 2) = P(P ; P ; F) + P(P ; F ; P) + P(F ; P ; P)
1 1 1 1 1 1 1 1 1
P(X = 2) = × × + × × + × ×
2 2 2 2 2 2 2 2 2
5 Résoudre des problèmes 3
P(X = 2) = .
8
11  X est la variable aléatoire qui donne le gain, La probabilité d’obtenir deux fois Pile sur les trois
3
éventuellement négatif, du joueur lors d’une partie. lancers est
8
L’espérance de X est
b) P(X > 2) = P(X = 2) + P(X = 3)
E(X) = 0,74 × (– 5) + … + 0,000 5 × 995 soit E(X) = – 2,35.
P(X > 2) = P(X = 2) + P(P ; P ; P)
Cela signifie qu’en jouant un grand nombre de fois,
3 1 1 1
un joueur perd donc en moyenne 2,35 � par partie. P(X > 2) = + × ×
8 2 2 2
Ainsi, en ayant acheté 100 tickets, on peut estimer que 1
P(X > 2) =
le joueur aura perdu environ 235 �. 2
La probabilité d’obtenir au moins deux fois Pile sur les
12  X est la variable aléatoire qui donne le gain (hors 1
mise) du joueur lors d’une partie. trois lancers est .
2
E(X) = 0 × 0,97 + 100 × 0,01 + 200 × 0,01 + 300 × 0,005
+ 400 × 0,005
E(X) = 6,5

94
3. a) La stratégie est perdante.
6 Travaux pratiques b) Il ne serait pas plus intéressant de jouer quatre fois
car le joueur augmenterait ses pertes potentielles sans
16  1. a) X peut prendre les valeurs 1, 2 ou 3. augmenter ses gains.
b) S’il s’arrête au bout de deux parties, c’est qu’il a
17  1. a) • En B5 et en D5 : la formule permet de
perdu la première et gagné la deuxième partie.
simuler le lancer d’une roue en affichant un nombre
Ainsi, son gain est (– 5) × 2 + 36 × 5 = 170.
entier aléatoire entre 1 et 8.
c) • En B2 : ALEA() simule le choix au hasard d’un nom-
• En C5 : la formule permet d’afficher 0 (Banqueroute)
bre réel de [0 ; 1[.
si le nombre entier obtenu en B2 est 1 ou 2, 50 000 si
Donc ENT(ALEA() + 1/37) permet d’obtenir un nom-
c’est 7 ou 8 et d’afficher m (qui se trouve en B1), sinon.
bre au hasard égal soit à 0, soit à 1, avec 1 chance sur
On obtient donc les gains du premier candidat.
37 d’obtenir 1.
• En E5 : il faut saisir
• En C2 : Cela signifie que si la première partie est per-
=SI(D5<=2;0;SI(D5>=7;50000;$B$1)).
due alors on en fait une deuxième.
• En F5 : il faut saisir =C5+E5.
• En D2 : Cela signifie que si la deuxième partie est per-
b) à e)
due alors on en fait une troisième.
En G5 : la formule permet de calculer le montant
• En E2 : Cela permet de compter le nombre de parties
moyen versé par émission par la chaîne.
jouées.
En H5 : il faut saisir =500*60000–500*G5.
• En F2 : Cela permet de donner le gain obtenu. En
On conjecture qu’il faut prendre environ m = 17 000 �.
effet, si toutes les parties sont perdues, alors
SOMME(B2 : D2) = 0 ; sinon SOMME(B2 : D2) = 1.
c), d), e)
En cellule G2, on saisit =MOYENNE(E2 :E5001).
On estime le nombre moyen de parties jouées à 2,9
environ.
En cellule H2, on saisit =MOYENNE(F2 : F5001).
On estime le gain moyen à – 0,5 � environ.
2. a) Chaque partie peut être gagnée (G) ou perdue 2. a) B(resp. M, resp. V) est l’événement : « le joueur a
(P). obtenu un secteur Banqueroute (resp. m, resp.
Issues 50 000) ».
1
— G ………………. . ……. X = 1. . . . Y = 175 1er joueur 2e joueur Valeur
de X
37
1 1
— B…0
— G …………… X = 2 … Y = 170 4 1
37 — M… m
36 P 1 B 2
— —
37 G …… X = 3 … Y = 165 1
36
37
1 — V … 50 000
— P — 4
37 4 1
36
— P …… X = 3 … Y = 15 — B…m
37 1 4 1
— — M… 2m
2 M 2
b) Loi de probabilité de X : 1

4 V … m + 50 000
xi 1 2 3 1

4 1
— B … 50 000
1 36 1 296 4
P(X = xi) 1

37 1 369 1 369 V 2 M … m + 50 000
1

Loi de probabilité de Y : 4 V … 100 000
yi – 15 165 170 175 b) Voici la loi de probabilité de X.
46 656 1 296 36 1
P(Y = yi) xi 0 m 2m 50 000 m + 50 000 100 000
50 653 50 653 1 369 37
1 1 1 1 1 1
1 36 1 296 P(X = xi)
c) E(X) = ×1+ ×2+ × 3 ≈ 2,92 16 4 4 8 4 16
37 1 369 1 369
46 656 1 1 1 1
E(Y) = × (– 15) + … + × 175 ≈ – 0,395 c) E(X) = ×0+ ×n+…+ × 100 000
50 653 37 16 4 16
Cela confirme les résultats obtenus au 1. E(X) = m + 25 000

Chapitre 8    Probabilités 95
Ainsi, sur 500 émissions, on peut estimer le montant e) Il semble que P(X = 1) > 0,4 à partir de p = 0,2.
reversé aux candidats à 500(m + 25 000) c’est-à-dire 3. a) On peut avoir les compositions suivantes (rouge(s) ;
500m + 12 500 000. verte(s) ; bleue(s)) : (2 ; 1 ; 7) ; (2 ; 2 ; 6) ; (2 ; 3 ; 5) ;
Les recettes publicitaires s’élèvent à 60 000 � par émis- (3 ; 1 ; 6) ; (3 ; 2 ; 5) ; (4 ; 1 ; 5).
sion et on souhaite 9 millions d’euros de bénéfice, on b) En vérifiant, on retrouve les probabilités obtenues
cherche donc m tel que : dans le tableau du 2.d) qui donnent P(X = 1).
500 × 60 000 – (500m + 12 500 000) > 9 000 000 c’est-
à-dire m < 17 000.
3. Afin de prévoir des droits publicitaires en baisse ou

7
des coûts non anticipés, on pourrait choisir m = 16 000 �
ou m = 15 000 �. Pour s’entraîner
18  1. a)
19  X prend les valeurs 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6.
1re boule 2e boule 3e boule Valeur
de X 20  X prend les valeurs 0 ; 1 ; 2 ; 3.
p R … X=3
R q V … X=2 21  X prend les valeurs 2 ; 3 ; 4.
p r B … X=2
p R … X=2
q … 22  a) X prend les valeurs 1 ; 2 ; 3 ; 4.
R V q V X=1
r B … X=1 b) (X > 2) correspond aux issues : la bille tirée porte le
r p R … X=2
B q V … X=1 numéro 2 ; la bille tirée porte le numéro 3 ; la bille tirée
r B … X=1 porte le numéro 4.
p p R … X=2
R q V … X=1
p r B … X=1 23  a) X prend les valeurs 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5.
q q p R … X=1 b) p = P(X = 1) + P(X = 5) = 0,27 + 0,23 = 0,5
V V q V … X=0
r B … X=0
r p R … X=1 24  a) L’événement (X = 3) est réalisé par les chemins
r B q V … X=0 ABFI, ABEI, AEFI, AEHI, ADEI, ADHI.
r B … X=0
p R … X=2 b) X prend les valeurs 2 ; 3 ; 4.
p R q V … X=1 c) L’événement (X < 3) est réalisé lorsque (X = 2) ou
r B … X=1
q p R … X=1 lorsque (X = 3).
B V q V … X=0 Aux chemins du a), il faut donc ajouter celui corres-
r B … X=0
r p … pondant à (X = 2), c’est-à-dire AEI.
R X=1
B q V … X=0
r B … X=0 25  Valeurs prises par X : 0 ; 1.
b) 12 chemins correspondent à l’événement X = 1. Voici la loi de probabilité de X :
2. a) r = 1 – p – q xi 0 1
b) r > 0,5 donc 1 – p – q > 0,5 d’où p + q < 0,5. 3 1
1 P(X = xi)
Or, il y a au moins une boule rouge donc p > , d’où 4 4
10
p > 0,1. De même q > 0,1.
Comme il y a au moins 5 boules bleues (car r > 0,5), il 26  Valeurs prises par X : – 1 ; 0 ; 1.
ne peut y en avoir plus de 4 rouges (et 4 vertes), donc Voici la loi de probabilité de X :
p < 0,4 (et q < 0,4). xi – 1 0 1
c) La ligne manquante est : S prend la valeur 1 1 1
4p × q × (1 – p – q) + 4p × q2 + 4p × (1 – p – q)2. P(X = xi)
4 2 4
d) p 0,1 0,2
q 0,3 0,4
27  X peut prendre les valeurs :
0,1 0,292 0,456 0,516 0,496 85 + 235 = 320 ; 170 + 1 340 = 1 510 ;  845 + 5 475 = 6 320.
0,2 0,268 0,416 0,468 Voici la loi de probabilité de X :
0,3 0,252 0,392 xi 320 1 510 6 320
0,4 0,244 P(X = xi) 0,34 0,48 0,18

96
Jeu 2 : E(X) = – 0,125 ≠ 0 donc ce jeu n’est pas
28  a) Voici la loi de probabilité de X :
équitable.
xi 1 5 10 Olivier s’est donc trompé.
19 12 1
P(X = xi) 38  a) Voici la loi de probabilité de X :
32 32 32
b) P(X < 5) = P(X = 1) + P(X = 5) xi 0 5 10
19 12 31 P(X = xi) 0,8 0,15 0,05
P(X < 5) = + =
32 32 32
La probabilité de gagner 5 points ou moins lors d’une b) L’espérance de X est :
31 E(X) = 0,8 × 0 + 0,15 × 5 + 0,05 × 10 soit E(X) = 1,25.
partie est égale à .
32 Cela signifie que, sur un grand nombre de parties,
Chinda obtiendra, en moyenne, 1,25 point par partie.
29  a) (X > 2)    b) (X > 2)    c) (X < 2)
1
30  Les valeurs prises par X sont : 400 ; 500. 39  a) P(X = – 5) = .
4
Voici la loi de probabilité de X : 1
La probabilité de perdre 5 � lors d’une partie est .
4
xi 400 500 1 1 1 1
b) E(X) = × (– 5) + × 0 + × 4 + × 10 = 0,25.
1 3 4 2 6 12
P(X = xi)
4 4 Sur un grand nombre de parties, Erika gagnera, en
moyenne, 0,25 � par partie.
31   Dé
vert
Dé 1 2 3 4 5 6
rouge 40  Voici la loi de probabilité de X :
1 2 3 4 5 6 7 xi 1 5 20 100
2 3 4 5 6 7 8 1 1 1 1
P(X = xi)
3 4 5 6 7 8 9 6 6 2 6
4 5 6 7 8 9 10 1 1 1 1
E(X) = × 1 + × 5 + × 20 + × 100 ≈ 27,66.
5 6 7 8 9 10 11 6 6 2 6
Sur un grand nombre de parties, un joueur gagnera,
6 7 8 9 10 11 12 en moyenne, environ 27,66 $ par partie.
Les issues ne sont pas équiprobables. Par exemple
(S = 2) est obtenu grâce à 1 + 1, tandis que S = 6 est 41  Voici la loi de probabilité de X :
obtenu grâce à 1 + 5 ou 5 + 1 ou 2 + 4 ou 4 + 2 ou 3 + 3.
xi 1 5 10 20
Voici la loi de probabilité de S :
1 4 1 1
P(X = xi)
si 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 3 9 9 9
1 2 3 4 5 6 5 4 3 2 1 1 4 1 1
P(S = si) E(X) = × 1 + × 5 + × 10 + × 20 ≈ 5,89
36 36 36 36 36 36 36 36 36 36 36 3 9 9 9
Sur un grand nombre de parties, un joueur obtiendra,
12
32  E(X) = en moyenne, 5,89 environ.
5
33  E(X) = 2,1
42  a) Voici la loi de probabilité de X :
34  E(X) ≈ 1,583 xi 2 5 10 20 50
1 1 7 1 1
35  E(X) = 133 P(X = xi)
4 4 20 10 20
36  Nadia s’est trompée car l’écran affiche n = 2 et il 1 1
b) E(X) = ×2+…+ × 50 = 9,75
faut que n = 1 (somme des probabilités de toutes les 4 20
Sur un grand nombre de bons choisis au hasard, la
issues).
réduction est, en moyenne, de 9,75 � par bon.
37  On calcule l’espérance de chacun de ces jeux
grâce à la calculatrice. 43  a) Dé 1
Jeu 1 : E(X) = 0 donc ce jeu est équitable. Voici la loi de probabilité de X1 :

Chapitre 8    Probabilités 97
xi 0,5 1 2 3 46  a) Les valeurs prises par X sont : – 3 ; – 2 ; 1 ; 5 ; 9.
1 1 1 1 b) Voici la loi de probabilité de X :
P(X1 = xi)
3 6 6 3
xi – 3 – 2 1 5 9
Dé 2
1 1 1 1 1
Voici la loi de probabilité de X2 : P(X = xi)
6 3 6 6 6
xi 1 2 3 1 1 1 1 1
c) E(X) = × (– 3) + × (– 2) + × 1 + × 5 + × 9
1 1 1 6 3 6 6 6
P(X2 = xi) 4
2 3 6 E(X) = ≈ 1,33
3
Dé 3 Sur un grand nombre de parties, un joueur gagnera,
Voici la loi de probabilité de X3 : en moyenne, environ 1,33 � par partie.
xi 0 1 4 47  a) On note X la variable aléatoire qui donne le
1 1 1
P(X2 = xi) gain de Monsieur X.
3 3 3
Voici la loi de probabilité de X :
5
b) E(X1) = ≈ 1,66
3 xi – 8 2
5 1 5
E(X2) = ≈ 1,66 P(X = xi)
3 6 6
5 1 5 2 1
E(X3) = ≈ 1,66 E(X) = × (– 8) + × 2 = = ≈ 0,33
3 6 6 6 3
c) Peu importe puisque ces trois dés correspondent à Ainsi, sur un grand nombre de parties, Monsieur X
la même espérance. gagnera, en moyenne, environ 0,33 � par partie.
b) Voici la loi de probabilité de X :
44  a) Voici la loi de probabilité de X :
xi k – 10 k
xi – 4– 3 – 2 1 m 4 1 5
P(X = xi)
2 1 1 1 1 1 6 6
P(X = xi)
9 3 9 9 9 9 1 5 5
E(X) = × (k – 10) + × k = k –
2 1 1 1 1 6 6 3
b) E(X) = × (– 4) + × (– 3) + × (– 2) + × 1 +
9 3 9 9 9 Ainsi, sur un grand nombre de parties, Monsieur X
1 5
×m+ ×4 gagnera, en moyenne, k – � par partie pour une mise
14 1 9 3
E(X) = –  + m de k �.
9 9
c) Le jeu est équitable lorsque E(X) = 0, 1 1
14 1 48  E(X) = × 1 + … + × 6 = 1,812 5 > 0, donc ce
c’est-à-dire –  + m = 0, d’où m = 14. 2 48
9 9 jeu n’est pas équitable, il est favorable au joueur.

45  On note m le nombre de billes portant le numé- 49  On note X la variable aléatoire qui donne le gain,
ro 2 ajoutée(s) dans le sac. en euros, de ce jeu.
X est la variable aléatoire qui indique le numéro de la Voici la loi de probabilité de X :
bille prélevée. xi – 1 0 1 2 3 4 5
Voici la loi de probabilité de X : 1 1 1 1 1 1 1
P(X = xi)
2 12 12 12 12 12 12
xi – 2 1 2 4
5 2 m 1 1 1
E(X) = × (– 1) + … + × 5 = 0,75 > 0, donc ce jeu
P(X1 = xi) 2 12
m+8 m+8 m+8 m+8
n’est pas équitable, il est favorable au joueur.
5 2 m 1
E(X) = × (– 2) + ×1+ ×2+ ×4
m+8 m+8 m+8 m+8
– 4 + 2m
50  a) Voici la loi de probabilité de X :
E(X) =
m+8 xi 4 7 8 10
Le jeu est équitable à condition que E(X) = 0, donc
P(X = xi) 0,03 0,27 0,14 0,56
il faut que – 4 + 2m = 0, c’est-à-dire m = 2. Il faut donc
ajouter deux billes portant le numéro 2. b) E(X) = 8,73

98
Sur un grand nombre de spectateurs choisis au hasard, P(F ; H) + P(H ; F) = 0,4 × 0,6 + 0,6 × 0,4
le prix moyen pour un spectateur est 8,73 �. P(F ; H) + P(H ; F) = 0,48.
c) 3 000 × 8,73 = 26 190 La probabilité d’obtenir un homme et une femme est
Or 26 190 > 20 000, donc ce théâtre est rentable. donc 0,48.
51  a) On note X la variable aléatoire qui donne le 56  a) Valeur de X
gain de ce jeu. 0 1 2
49 70 25
Voici la probabilité de X : Probabilité
144 144 144
xi – 1 4 9
b) Valeur de Y 0 1 2
n–4 3 1
P(X = xi) 81 54 9
n n n Probabilité
n–4 3 3 144 144 144
E(X) = × (– 1) + × 4 + × 9
n n n Valeur de Z 0 1 2
25 – n 64 64 16
E(X) = Probabilité
n 144 144 144
Le jeu est équitable lorsque E(X) = 0, c’est-à-dire pour
n = 25.
57  a) 1er jour 2e jour Issues
b) Voici la probabilité de X :
xi 0–m 5 – m 10 – m 0,5 D … (X = 0)
4 3 1 0,5 D
P(X = xi) 0,5 G … (X = 1)
5 20 20
4 3 1 25 – 20m 0,5 …
E(X) = × (– m) + × (5 – m) + × (10 – m) = 0,5
D (X = 1)
5 20 20 20 G
Le jeu est équitable lorsque E(X) = 0, c’est-à-dire lors- 0,5 G … (X = 2)
que 25 – 20m = 0, donc m = 1,25.
Voici la loi de probabilité de X :
La mise doit donc être de 1,25 �.
xi 0 1 2
52  a) Oui.      b) Non. 1 1 1
P(X = xi)
4 2 4
53  a) X prend les valeurs 0 ; 1 ; 2 ; 3.
b) A : X prend les valeurs 2 ou 3. b)
1er jour 2e jour 3e jour Issues
B : X prend les valeurs 1 ; 2 ; 3.
C : X prend les valeurs 2 ou 3. 0,5 D … (X = 0)
0,5 D G … (X = 1)
0,5
54  • p(A ; B ; A) = 0,1 × 0,9 × 0,1 = 0,009 0,5 D …
D (X = 1)
• p(A ; A ; B) = 0,1 × 0,1 × 0,9 = 0,009 0,5 0,5 G
0,5 G … (X = 2)
• p(B ; A ; A) = 0,9 × 0,1 × 0,1 = 0,009
0,5 D … (X = 1)
Ces probabilités sont égales. 0,5 G 0,5 D G … (X = 2)
0,5
55  a) La personne tirée au hasard peut être une 0,5 D … (X = 2)
0,5 G
femme (F) ou un homme (H). 0,5 G … (X = 3)
Issues Voici la loi de probabilité de X :

F … (F ; F) xi 0 1 2 3
0,4
0,4 F P(X = xi) 0,125 0,375 0,375 0,125
0,6 H … (F ; H)

0,4 F … (H ; F)
0,6 H 58  a) Voici la loi de probabilité de X :
0,6 H … (H ; H) xi 0 1 2 3
b) L’événement « Obtenir un homme et une femme »
P(X = xi) 0,884 736 0,110 592 0,004 608 0,000 064
est réalisé par les issues (F ; H) et (H ; F). Donc la proba-
bilité de cet événement est : b) • P(X > 2) = P(X = 2) + P(X = 3) = 0,004 672.

Chapitre 8    Probabilités 99
La probabilité que le robot compose au moins deux
61  On représente la situation par un arbre pondéré.
fois le nom Dupont est 0,004 672.
• P(X < 1) = P(X = 0) + P(X = 1) = 0,995 328.
1re amie 2e amie
La probabilité que le robot compose au plus une fois le
30 Af
nom Dupont est de 0,995 328. — 43
510 —
510 Am
59  a) Calculatrice Af 360
— O
—77 510
10 510 R

15 C … allumée —30
Af
4 510 —30
— … allumée 43 Am
15 O
510 —
C 510
1 43 Am
10 — A … éteinte — 360
— O
— 15 510 77 510
15 10 — R
— C … allumée 510
4 15 Af
— —4 … allumée 360 —30
15 O
15 O — 510 43
510 —
1 510 Am

15 A … éteinte O 360
— O
—1 10 77 510
— —
15 15 C … éteinte 77
— 510 R
—4 510 30 Af
A 15 O … éteinte —
510 —43
—1 510 Am
15 A … allumée R 360
— O
77 510
10 1 4 1 1 10 1 4 —
b) p = × + × + × + × 510 R
15 15 15 15 15 15 15 15
28 30 30 43 43
p= a) p = × + ×
225 510 510 510 510
La probabilité que la calculatrice soit éteinte est de 2 749
p= ≈ 0,01
28 260 100
. La probabilité qu’elles soient toutes les deux tombées
225
sur l’Afrique ou les Amériques est environ 0,01.
60  1. On note P l’événement : « le véhicule doit lais- b) On note A l’événement : « elles sont tombées sur la
ser la priorité à ce croisement ». même zone ».
360 360 132 349
1er crois. 2e crois. 3e crois. 4e crois. P(A) = p + × = ≈ 0,509
510 510 260 100
0,2 _
P La probabilité cherchée est celle de xA.
0,2 P P
P _
0,8
0,2 _ p’ = 1 – P(A) donc p ≈ 0,491.
0,2 P
0,8 P 0,8 P La probabilité qu’elles soient tombées sur des zones
P 0,2 _
P différentes est environ 0,491.
_ 0,2 P P
0,2 0,8 0,8 30 360 43 360 77 360
P _ 0,2 _
P c) p’’ = × + × + ×
0,8 P 0,8 P 510 510 510 510 510 510
0,2 _
P 360 30 360 43 360 77 360 360
0,2 P P × + × + × + ×
P _ 0,8 510 510 510 510 510 510 510 510
0,8 0,2 0,2 _
P
_ 0,8 P P p’’ ≈ 0,913
0,8
P 0,2
0,2 _
P La probabilité qu’au moins l’une d’entre elles soit tom-
_ P P
0,8 P _ 0,8 bée sur un océan est environ 0,913.
0,2 _
P
0,8 P P
0,8
62  Voici la loi de probabilité de X :
2. a) L’automobiliste s’arrête deux fois :
p = 6 × 0,2 × 0,2 × 0,8 × 0,8 = 0,153 6. xi 2 3 4
b) L’automobiliste s’arrête trois fois : 4 4 4
P(X = xi)
p’ = 4 × 0,2 × 0,2 × 0,2 × 0,8 = 0,025 6. 12 12 12
4 4 4
E(X) = ×2+ ×3+ ×4=3
12 12 12
Sur un grand nombre de déplacements, le temps
moyen de déplacement est de 3 s.

100
5. Vrai. Voici la loi de probabilité de X :
63  On note X (resp. Y) la variable aléatoire qui donne
le gain, en euros, au jeu 1 (resp. au jeu 2). xi 90 113 136 225 248

xi 0 1 2 3 4 5 6 7 10 P(X = xi) 0,608 4 0,234 0,022 5 0,078 0,015


Jeu 1 :
9 12 10 4 1 6 4 2 1
P(X = xi)
49 49 49 49 49 49 49 49 49 xi 360 495 518 630 900
9 1 156 P(X = xi) 0,002 5 0,031 2 0,006 0,002 0,000 4
E(X) = ×0+…+ × 10 = ≈ 2,57
49 49 49
Avec la calculatrice, on trouve E(X) = 126,60.
yi 0 1 2 4 5 10 25
Jeu 2 :
33 4 4 1 4 2 1
P(Y = yi)

E(X) =
33
×0+…+
49 49 49 49 49 49 49
1
× 25 =
81
≈ 1,65
9 Pour aller plus loin
49 49 49
E(X) > E(Y) donc le jeu 1 est plus intéressant pour le 69  a) • Pour le drapeau d’Italie :
1 1 1 1
joueur. Pi = P(V ; B ; R) = × × =
6 6 2 72
64  1. a) Faux. En effet, X < 0) est réalisé lorsque • Pour le drapeau du Mali :
1 1 1 1
(x = – 1) ou (X = 0). Pm = P(V ; J ; R) = × × =
6 6 2 72
b) Vrai. En effet, (X > 2) est réalisé par le seul événe-
• Pour le drapeau du Pérou :
ment (X = 3). 1 1 1 1
2. a) Faux. En effet, si (x = 1) est réalisé, alors (X < 0) Pp = P(R ; B ; R) = × × =
2 6 2 24
est réalisé. b) • Pour le drapeau d’Italie :
b) Vrai. En effet, si (X = 3) est réalisée, alors (X > 2) est P’1 = P(V ; B ; R) + P(V ; R ; B) + P(B ; R ; V) + P(B ; V ; R)
réalisé.  + P(R ; V ; B) + P(R ; B ; V)
1 1 1 1
P’1 = 6 × × × =
65  1. a) (X < 1)  b) (X > 3)  6 6 2 12
c) (X > 1)  d) (X < 3) • Pour le drapeau du Mali :
2. xA : « Il pleuvra au moins un jour le mois prochain. » P’m = P(V ; J ; R) + P(V ; R ; J) + P(J ; R ; V) + P(J ; V ; R)
xB : « Au moins un des élèves ne réussira pas l’examen  + P(R ; V ; J) + P(R ; J ; V)
1 1 1 1
du code de la route avant d’avoir 18 ans. » P’m = 6 × × × =
6 2 6 12
• Pour le drapeau du Pérou :

8
P’p = P’i + P(R ; R ; B) + P(R ; B ; R) + P(B ; R ; R)
Pour se tester + P(R ; B ; B) + P(B ; R ; B) + P(R ; R ; B)
+ P(R ; B ; J) + P(R ; J ; B) + P(J ; B ; R)
66  1. B 2. C 3. C + P(J ; R ; B) + P(B ; R ; J) + P(B ; J ; R)
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
67  1. C et D P’p = + 3 × × × + 3 × × × + 6 × × ×
2. C 3. B et D 4. A et B 12 2 2 6 2 6 6 6 6 2
24 1
68  1. Faux. En effet, X donne la somme des deux P’p = =
72 3
amendes versées, elle peut donc prendre les valeurs
90, 113, 136, 225, 248, 360, 495, 518, 630 et 900. 70  a) • P(A) = P(3 ; 0) + P(4 ; 0) + P(5 ; 0)
2. Faux. En effet, P(X = 113) = P(45 ; 68) + P(68 ; 45) 1 1 1 1 1 1
P(A) = × + × + ×
donc P(X = 113) = 0,78 × 0,15 + 0,15 × 0,78 3 3 3 3 3 3
P(X = 113) = 0,234. 1
P(A) =
3. Vrai. En effet, P(X = 225) = P(45 ; 180) + P(180 ; 45) 3
donc P(X = 225) = 0,78 × 0,05 + 0,05 × 0,78 • P(B) = P(5 ; 1) + P(3 ; 2) + P(4 ; 2) + P(5 ; 2)
P(X = 225) = 0,078. 1 1 1 1 1 1 1 1
P(B) = × + × + × + ×
4. Faux. En effet, 3 3 3 3 3 3 3 3
4
P(X > 400) = P(X = 495) + P(X = 518) + P(X = 630) P(B) =
9
 + P(X = 900) 4 1
Or ≠ donc A et B ne sont pas équiprobables.
P(X > 400) = 2 × 0,78 × 0,02 + 2 × 0,15 × 0,02 + 2 × 0,05 9 3
 × 0,02 + 0,02 × 0,02 b) On note X la variable aléatoire qui donne le gain,
P(X > 400) = 0,038 6. en £, du jeu.

Chapitre 8    Probabilités 101


Voici la loi de probabilité de X :
73  1. a) Sortie de Sortie de
xi – 1 2 3 4 5 7 9 la 1re fille la 2e fille
1 1 1 1 1 1 1 1 1 … X=1 … Y=1
P(X = xi) —
4 … …
3 9 9 9 9 9 9 1
2 X=1 Y=2
3 … X=1 … Y=3
1 1 4 … …
E(X) = × (– 1) + … + × 9 = 3 1
— …
X=1

Y=4
3 9 4 1 X=2 Y=1
2 … X=2 … Y=2
Ce jeu n’est pas équitable, il est favorable au joueur car 1
— 2 3 … X=2 … Y=3
4
E(X) > 0. 4 … X=2 … Y=4
1 1 … X=3 … Y=1

4 2 … X=3 … Y=2
3
71  1. a) E(X) = 14,58 3 … X=3 … Y=3
1 4 … X=3 … Y=4
b) Il a intérêt à se rendre entre les voies 14 et 15. —
4 1 … X=4 … Y=1
2. a) Voici la loi de probabilité de X : 2 … X=4 … Y=2
4 … …
1 3 X=4 Y=3
yi 2 3 4  

4 4 … X=4 … Y=4
5 1 1
P(Y = yi) 1
12 4 3 b) • P(X = 1) =
4
E(Y) ≈ 2,9
La probabilité que la première fille sorte au 1er étage
b) Il a intérêt à se rendre au quai n° 3.
1
est .
4
72  Le jeton tiré peut être rouge (R) ou blanc (B). 1
• P(Y = 1) =
4
1er tirage 2e tirage Gains
La probabilité que la seconde fille sorte au 1er étage
1
— R … 16 1
n est .
1
— R 4
n n—
-1 B … –5 1 1 1 1
n • E(X) = × 1 + × 2 + × 3 + × 4 = 2,5
1 4 4 4 4
— … –5
n—
-1 n R Sur un grand nombre de répétitions, la première fille
B
n sera montée avec l’ascenseur de, en moyenne, 2,5
n—
-1 B … 1
n étages par trajet.
1 1 1 1
On note X la variable aléatoire qui donne le gain, en • E(Y) = × 1 + × 2 + × 3 + × 4 = 2,5
4 4 4 4
points, obtenu à ce jeu.
Sur un grand nombre de répétitions, la deuxième fille
Voici la loi de probabilité de X :
sera montée avec l’ascenseur de, en moyenne, 2,5
Valeur de X – 5 1 16 étages par trajet.
2(n – 1) (n – 1)2 1 2. a) p = P(X > 2) × p(Y > 2)
Probabilité p = P(X = 2) × P(Y = 2) + P(X = 2) × P(Y = 3)
n2 n2 n2
+ P(X = 2) × P(Y = 4) + P(X = 3) × P(Y = 2)
2(n – 1) (n – 1)2 1
E(X) = × (– 5) + × 1 + 2 × 16 + P(X = 3) × P(Y = 3) + P(X = 3) × P(Y = 4)
n 2
n2 n
– 10n + 10 + n2 – 2n + 1 + 16 + P(X = 4) × P(Y = 2) + P(X = 4) × P(Y = 3)
E(X) = + P(X = 4) × P(Y = 4)
n2
n – 12n + 27
2 1 1 9
E(X) = p=9× × =
n2 4 4 16
Le jeu est équitable lorsque E(X) = 0, c’est-à-dire b) p’ = P(X = 1) × P(Y > 2) + P(X > 2) × P(Y = 1)
lorsque n2 – 12n + 27 = 0. p’ = P(X = 1) × P(Y = 2) + P(X = 1) × P(Y = 3)
Le discriminant de cette équation du second degré + P((X = 1) × P(Y = 4) + P(X = 2) × P(Y = 1)
est Δ = 36 > 0. Les solutions de cette équation sont + P(X = 3) × P(Y = 1) + P(X = 4) × P(Y = 1)
12 – 6 12 + 6 1 1 3
n1 = = 3 et n2 = = 9. p’ = 6 × × =
2 2 4 4 8
Ainsi, ce jeu est équitable lorsque n = 3 ou lorsque 1
c) p’’ = P(X = 1) × P(Y = 1) =
n = 9. 16

102
Ainsi, la probabilité cherchée est :
74  On note X la variable aléatoire qui donne le gain 1 1 1 1
d’un joueur sur une partie (mise comprise). p= × ×…× = .
10 9 2 3 628 800
Voici la loi de probabilité de X :
78  La moyenne des numéros des cinq poteries
xi – 5 – 3 5 45 95 245 995
18 + 310 + 75 + 410 + 23
relevées est = 167,2.
P(X = xi) 0,703 0,243 0,027 0,012 0,008 0,006 0,001 5
On note X la variable aléatoire qui indique le numéro
E(X) = – 0,344 de la poterie choisie au hasard.
Sur 5 années, 5 × 250 × 300 = 375 000 parties sont jouées, • Si n = 500, alors la loi de probabilité de X est :
soit un gain pour le casino de 375 000 × 0,344 = 129 000 €.
Ainsi, la rentabilité de la machine sera de : xi 1 2 … 500
129 000 – 5 × 2 000 – 40 000 = 79 000 €. 1 1 1
P(X = xi) …
500 500 500
75  Il y a un seul code correct sur 10 000 codes E(X) = 250,5
possibles. • Si n = 800, alors la loi de probabilité de X est :
On peut schématiser la situation par un arbre dans
lequel l’événement Ai désigne : « le bon code a été saisi xi 1 2 … 500
au i e essai ». 1 1 1
P(X = xi) …
800 800 800
1er essai 2e essai 3e essai
E(X) = 400,5
1 Etant donné la moyenne trouvée (167,2), il est plus
— A1 ………………………… carte non
10 000 avalée plausible que le musée contienne 500 poteries.
1 ……………… carte non
— A2
9 999 avalée
9 999 _

10
1

10 000 A1 —
… carte non
_ 9 998 A3 … avalée
Accompagnement
9 998 A

9 999
2
_
personnalisé
9 997 A … carte 79  Voici la loi de probabilité de X :
— 3 avalée
9 998
xi 10 20 30
Ainsi, la probabilité que la carte soit avalée est :
1 1 1
9 999 9 998 9 997 P(X = xi)
× × = 0,999 7. 2 4 4
10 000 9 999 9 998
80  a) X peut prendre les valeurs : 1 ; 10 ; 100.
76  On note A l’événement : « au moins un chaton 3
est un mâle ». b) P(X = 1) =
10
Ainsi, xA est l’événement : « aucun des chatons n’est un 2 5
c) P(X = 10) =  ;  P(X = 100) = .
mâle ». 10 10
On cherche le nombre n de chatons pour que d) Voici la loi de probabilité de X :
P(A) > 0,01, c’est-à-dire pour que P(xA) < 0,99. Valeur de X 1 10 100
2 999 n
Or, P(xA) = 3 000
. 2 Probabilité
3 2 5
10 10 10
à la calculatrice, on trouve que le plus petit entier n tel
2 999 n
que  3 000 2 < 0,99 est n = 31. II faut donc au moins 81  a) X peut prendre les valeurs : – 2 ; 3 ; 5.
31 chatons. b) Voici la loi de probabilité de X :
Valeur de X – 2 3 5
77  Si 9 cartes au moins sont dans la bonne enve- 3 5 2
loppe, alors la 10e l’est également. Pour la 1re carte, il y Probabilité
10 10 10
1
a une probabilité de de choisir la bonne enveloppe ;
10 1 82  a) E(X) = 0,3 × (– 5) + … + 0,05 × 15 = 2.
pour la 2e carte, il y a alors une probabilité de de choisir b) Sur un grand nombre de parties, un joueur gagnera,
9
la bonne enveloppe ; … ; pour la 9e carte, il y a alors en moyenne, 2 € par partie.
1
une probabilité de de choisir la bonne enveloppe. 83  a) E(X) = p1 × x1 + p2 × x2 + … + pk × xk
2

Chapitre 8    Probabilités 103


à la calculatrice : E(X) = 3,75. b)
1re 2e ne
c) Sur un grand nombre de trajets, le robot effectue naissance naissance naissance
son trajet, en moyenne, en 3,75 min. G
0,53 G ……
84  a) X peut prendre les valeurs : – 1 ; 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4. F
G
b) à la calculatrice E(X) = 0,45. 0,53 0,47 F
c) Ce jeu n’est pas équitable car E(X) ≠ 0. (Il est favo-
rable au joueur car E(X) > 0.) 0,47 F
On note B l’événement : « avoir une fille ».
85  a) et b)
xB est l’événement : « n’avoir que des garçons ».
Valeur P(xB) = 0,53n
1er lancer 2e lancer 3e lancer de X
… Or, p(B) > 0,99 est équivalent à P(xB) < 0,01 c'est-à-dire
0,6 P 3
0,6 P … 0,53n < 0,01.
0,4 F 2
0,6 P … D’après la table de la calculatrice, le plus petit nombre
0,6 P 0,4 F 2
entier n tel que 0,53n < 0,01 est n = 8.
0,4 F … 1
0,6 P … 2
0,4 F 0,6 P …
0,4 F 1 88  1. Valeurs Valeurs
… 1er lancer 2e lancer de X de Y
0,6 P 1
0,4 F
0,4 F … 0 1
— 5 ……… 10 … 5
2
c) Voici la loi de probabilité de X : 1 5

2 1

10 ……… 15 … 10
Valeur de X 0 1 2 3 2
1
Probabilité 0,064 0,288 0,432 0,216 1
— 10

2
5 ……… 15 … 10
2
1

2
10 ……… 20 … 10
86  a) 1re boule 2e boule Issue Valeur
de X 2. Voici la loi de probabilité de X :
B (B ; B) … 0
0,3 xi 10 15 20
0,4 R (B ; R) … 1
B 1 1 1
0,3 V (B ; V) … 0 P(X = xi)
0,3 4 2 4
B (R ; B) … 1
0,3
0,4 R 0,4 R (R ; R) … 2 3. Voici la loi de probabilité de Y :
0,3 V (R ; V) … 1 yi 5 10
0,3 B (V ; B) … 0 1 3
0,3 P(Y = yi)
V 0,4 R (V ; R) … 1 4 4
0,3 V (V ; V) … 0 35
4. E(X) = 15 ; E(Y) = = 8,75.
b) (X = 1) est réalisé pour les issues (B ; R), (R ; B), (R ; V) 4
et (V ; R). Sur un grand nombre de parties, on obtient une
Donc P(X = 1) = 0,3 × 0,4 + 0,4 × 0,3 + 0,4 × 0,3 + 0,3 × 0,4 somme moyenne de 15 par partie, et un maximum
P(X = 1) = 0,48. moyen de 8,75 par partie.
c) • (X = 2) est réalisé par l’issue (R ; R). 5. a) Obtenir une somme égale à 15 et un maximum
Donc P(X = 2) = 0,4 × 0,4 = 0,16. égal à 10.
• (X = 0) est réalisé par les issues (B ; B), (B ; V), (V ; B), b) L’événement (X = 15) ∩ (Y = 10) est réalisé par les
(V ; V). issues (5 ; 10) et (10 ; 15).
Donc P(X = 0) = 0,3 × 0,3 + 0,3 × 0,3 + 0,3 × 0,3 + 0,3 × 0,3 2 1
P((X = 15) ∩ (Y = 10)) = =
P(X = 0) = 0,36. 4 2
1
c) P((X = 10) ∩ (Y = 5)) =
87  a) On note A l’événement : « avoir des enfants 4
des deux sexes ». 1
P((X = 20) ∩ (Y = 10)) =
L’événement contraire, xA est donc : « n’avoir que des 4
enfants d’un même sexe ». 6. L’événement (X = 15) ∪ (Y = 10) représente le fait
P(xA) = 0,536 + 0,476 ≈ 0,032 9 d’obtenir une somme égale à 15 ou un maximum égal
donc P(A) = 1 – P(xA) ≈ 0,967 1. à 10.

104
• (X = 15) ∪ (Y = 10) est réalisé par les issues (5 ; 10), • P((X = 15) ∪ (Y = 10)) = P(X = 15) + P(Y = 10)
(10 ; 5), (10 ; 10).  – P((X = 15) ∩ (Y = 10))
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Donc P((X = 15) ∪ (Y = 10)) = × + × + ×
2 2 2 2 2 2
=  × + ×
2 2 2 2 2 + × + × + ×
2 2 2 2 2 2
–22
3 1 1 1 1 1 1
= . = + + + + –
4 4 4 4 4 4 2
3
=
4
(D’après le a) de la question précédente).

Chapitre 8    Probabilités 105


9 Loi binomiale

b) La formule =ENT(2*ALEA())+1 permet de simuler la


1 Au fil des siècles face obtenue lors du lancer d’une pièce équilibrée.

Jacob Bernoulli (1654-1705) a donné son nom au


schéma de Bernoulli. 3 Découvrir
1  Schéma de Bernoulli et loi binomiale
2 Bien démarrer 1
1. a) La probabilité du succès S est égale à .
b)
4
1
1. La longueur moyenne de ces saumons est d’envi- —
4 S
ron 98 cm.
1 S _
2. a) L’algorithme affiche 45, c’est-à-dire 0,8. —
4 3
— S
4
b) Il affiche la fréquence d’apparition du côté Pile lors
de N lancers. 1

4
3. a) G
G 3

4
_
S
S
F _
3
— S
G G 4
F
F 1 3 3
2. a) P(X = 1) = 2 × × =
G 4 4 8
G b) k 0 1 2
F
F 9 3 1
G P(X = k)
F 16 8 16
F
c) L’espérance de cette loi est égale à 0,5. Cela
b) Les compositions possibles dans une famille de signifie qu’en moyenne, en répondant au hasard aux
trois enfants sont : deux questions un grand nombre de fois, on obtient
(GGG), (GGF), (GFG), (GFF), (FGG), (FGF), (FFG), (FFF). 0,5 bonne réponse.
4. a) 0,45 P 3. c) Il semble que l’espérance de la variable aléatoire
X soit égale à n × p.
0,45 P
F
0,55 2  Le nombre de chemins sur un arbre
1. a) 0,95 N
0,45 P
0,55 F 0,95 N _
0,05 N
0,55 F N
_ 0,95 N
b) k 0 1 2 0,95 0,05 N _
0,05 N
P(X = k) 0,302 5 0,495 0,202 5
0,95 N
c) P(X > 1) = P(X = 1) + P(X = 2) = 0,697 5 N _
0,05 0,95
La probabilité d’obtenir au moins une fois Pile lors des _ 0,05 N
deux lancers est égale à 0,697 5. N
_ 0,95 N
5. a) La formule =ENT(6*ALEA())+1 permet de simuler le 0,05 N _
chiffre obtenu lors du lancer d’un dé équilibré à six faces. 0,05 N

106
b) P(X = 0) = 0,053 = 0,000 125
et P(X = 3) = 0,953 = 0,857 375.
c) Trois branches correspondent à un tirage avec
4 Savoir-faire
exactement deux noix comestibles. Chacune de 2  a) On peut considérer comme succès S l’événe-
ces branches comporte deux succès et un échec. ment « Delphine tire une pièce jaune » dont la proba-
Chaque tirage de ce type a donc une probabilité égale 44
à 0,952 × 0,05. bilité est P(S) = = 0,44. Chaque tirage est alors
44 + 56
d) P(X = 2) = 3 × 0,952 × 0,05 = 0,135 375 une épreuve de Bernoulli dont le succès a pour
e) De même, P(X = 1) = 3 × 0,95 × 0,052 = 0,007 125. probabilité 0,44.
On en déduit la loi de probabilité de X : b) Cette épreuve de Bernoulli est répétée trois fois de
manière indépendante. La situation peut donc être
k P(X = k)
associée à un schéma de Bernoulli.
0 0,053 c) 0,44 S
_
S
1 3 × 0,95 × 0,052 0,44 0,56 S
2 3 × 0,95 × 0,05
2 S _ 0,44 S
0,44 _
0,56 S S
0,56
3 0,95 3
0,44 S
_ 0,44 S _
2. a) P(X = 0) = 0,054 = 0,000 006 25 0,56
S 0,56 S
et P(X = 4) = 0,954 = 0,814 506 25. 0,56
_ 0,44 S
S _
b) Chacune des branches comporte deux succès et 0,56 S
deux échecs. Chaque tirage de ce type a donc une
probabilité égale à 0,952 × 0,052. 3  a) Chaque naissance est une épreuve de
c) Six branches correspondent à un tirage avec exacte- Bernoulli à deux issues.
ment deux noix comestibles. Le succès S est l’événement : « Le nouveau-né est un
d) P(X = 2) = 6 × 0,952 × 0,052 = 0,013 537 5 garçon » dont la probabilité est P(S) = 0,51. Chaque
e) Quatre branches correspondent à un tirage avec naissance peut donc être considérée comme une
exactement une noix comestible. épreuve de Bernoulli dont le succès a pour probabilité
Donc P(X = 1) = 4 × 0,95 × 0,053 = 0,000 475. 0,51.
Quatre branches correspondent à un tirage avec exac- Cette épreuve de Bernoulli est répétée deux fois de
tement trois noix comestibles. manière indépendante. La situation peut donc être
Donc P(X = 3) = 4 × 0,953 × 0,05 = 0,171 475. associée à un schéma de Bernoulli.
On en déduit la loi de probabilité de X : b) Voici l’arbre pondéré représentant la situation :
0,51 S
k P(X = k)
0,51 S _
0 0,054 0,49 S
_ 0,51 S
1 4 × 0,95 × 0,053
0,49 S _
2 6 × 0,952 × 0,052 0,49 S
3 4 × 0,953 × 0,05
5  a) L’expérience aléatoire qui consiste à lancer la
4 0,954
roue et à observer si le secteur rouge est obtenu est
3. a)  52 2 = 10 une épreuve de Bernoulli.
Le succès S est l’événement : « Le secteur obtenu est
b) P(X = 2) = 10 × 0,952 × 0,053 = 0,001 128 125 rouge ».
c) Voici la loi de probabilité de X : La probabilité du succès est égale à 0,25.
k P(X = k) Cette épreuve est répétée trois fois de manière indé-
pendante.
0 0,055
La variable aléatoire X qui donne le nombre de
1 5 × 0,95 × 0,054 secteurs rouges obtenus suit donc la loi binomiale
2 10 × 0,952 × 0,053 (3 ; 0,25).
3 10 × 0,953 × 0,052 b) E(X) = n × p = 3 × 0,25 = 0,75
Cela signifie qu’en moyenne, en lançant la roue trois
4 5 × 0,954 × 0,05
fois de suite un grand nombre de fois, le nombre de
5 0,955 secteurs rouges obtenus est égal à 0,75.

Chapitre 9    Loi binomiale 107


6  a) L’expérience aléatoire qui consiste à interro- 14  L’expérience aléatoire qui consiste à choisir au
ger un élève du lycée et à observer s’il est favorable hasard la fiche d’un client à visiter et à observer s’il
à une pause plus longue le midi est une épreuve de achète le produit est une épreuve de Bernoulli.
Bernoulli. Le succès S est l’événement : « Le client achète le
Le succès S est l’événement : « L’élève est favorable à produit ».
une pause plus longue le midi ». La probabilité du succès est égale à 0,2.
La probabilité du succès est égale à 0,45. Cette épreuve Cette épreuve est répétée 10 fois de manière indépen-
est répétée quatre fois de manière indépendante. dante.
La variable aléatoire X qui donne le nombre d’élèves La variable aléatoire X qui donne le nombre de clients
favorables suit donc la loi binomiale (4 ; 0,45). qui achètent le produit suit donc la loi binomiale
b) n × p = 4 × 0,45 = 1,8 donc l’espérance de X est égale (10 ; 0,2).
à 1,8. n × p = 10 × 0,20 = 2 donc l’espérance de X est égale
Cela signifie qu’en moyenne, en interrogeant quatre à 2.
élèves un grand nombre de fois, le nombre d’élèves Le commercial perçoit 14 € par produit acheté (10 %
favorables à une pause plus longue le midi est égal de 140 €).
à 1,8. 2 × 14 = 28 donc le montant moyen de la commission
perçue pour une journée de travail est 28 €.
8  1. L’expérience aléatoire qui consiste à choisir au
hasard un élastique et à observer s’il est en bon état 15  L’expérience aléatoire qui consiste à choisir une
est une épreuve de Bernoulli. Le succès S est l’événe- adresse IP d’internaute ayant visité la page et à obser-
ment : « L’élastique est en bon état ». ver s’il a cliqué sur l’encart publicitaire est une épreuve
La probabilité du succès est égale à 0,95. de Bernoulli.
Cette épreuve est répétée sept fois de manière indé- Le succès S est l’événement : « L’internaute a cliqué sur
pendante. l’encart publicitaire ».
La variable aléatoire X qui donne le nombre d’élas- La probabilité du succès est égale à 0,02.
tiques en bon état suit donc la loi binomiale (7 ; 0,95). Cette épreuve est répétée 20 fois de manière indépen-
2. a) P(X = 5) = 0,04 dante. La variable aléatoire X qui donne le nombre de
b) P(X = 6) = 0,26 clients achetant le produit suit donc la loi binomiale
(20 ; 0,02).
9  a) L’expérience aléatoire qui consiste à choisir un
n × p = 20 × 0,02 = 0,4 donc l’espérance de X est égale
ménage français et à observer s’il dispose d’un accès à
à 0,4.
Internet est une épreuve de Bernoulli.
0,4 × 1,5 = 0,6 donc on estime à 0,6 € le gain réalisé par
Le succès S est l’événement « Le ménage dispose d’un
l’entrepreneur pour 20 visites.
accès à Internet ».
La probabilité du succès est égale à 0,8. 17  a)
Cette épreuve est répétée 100 fois de manière indé-
pendante. Variables : V, i, S sont des nombres réels
La variable aléatoire X qui donne le nombre de Traitement : Affecter à S la valeur 0
ménages disposant d’un accès à Internet suit donc la Pour i allant de 1 à 40
loi binomiale (100 ; 0,8). Affecter à V le nombre 0 ou 1
b) P(X = 75) ≈ 0,044 aléatoirement.
Si V = 1 alors
Affecter à S la valeur S + 1
5 Résoudre des problèmes Fin Si
Fin Pour
11  a) P(X = 10) ≈ 0,035 Sortie : Afficher S
b) P(X < 10) ≈ 0,974
c) P(X > 11) = 1 – P(X < 10) donc P(X > 11) ≈ 0,026. b) L’épreuve de Bernoulli simulée est le lancer d’une
pièce de monnaie équilibrée où le succès est l’évé-
12  a) P(X = 20) ≈ 0,055 nement : « On obtient Pile ». La probabilité du succès
b) P(X < 15) ≈ 0,440 est donc 0,5. Cette épreuve de Bernoulli est répétée
c) P(X > 8) = 1 – P(X < 7) ≈ 0,998 40 fois dans des conditions d’indépendance.

108
c) P(X > 71) = 1 – P(X < 70) ≈ 0,993
18  a)
d) n × p = 80 × 0,95 = 76 donc l’espérance de X est
Variables : V, i, S sont des nombres réels égale à 76.
Traitement : Affecter à S la valeur 0 70 × 90 – 6 × 45 = 6 030 donc on estime à 6 030 € la
Pour i allant de 1 à 25 recette moyenne par vol.
Affecter à V un nombre entier aléa- 3. a) La recette moyenne par vol est supérieure avec la
toire compris entre 1 et 4. surréservation.
Si V = 2 alors b) L’algorithme est basé sur la formule suivante :
Affecter à S la valeur S + 1 En notant N le nombre de places offertes à la réserva-
FinSi tion, l’espérance de la variable X est N × 0,95.
FinPour Si cette espérance est inférieure ou égale à 70 alors
Sortie : Afficher S une estimation de la recette est égale (N × 0,95) × 90.
Si cette espérance est supérieure à 70 alors le nombre
b) L’épreuve de Bernoulli simulée est le lancer d’une moyen de clients ne pouvant acheter de billet est égal
roue à 4 secteurs identiques numérotés de 1 à 4 où à N × 0,95 – 70 et une estimation de la recette est égale
le succès est l’événement : « On obtient le secteur 2 ». à 70 × 90 – (N × 0,95 – 70) × 45.
La probabilité du succès est donc 0,25. Cette épreuve
de Bernoulli est répétée 25 fois dans des conditions Variables : N est un nombre entier supérieur ou
d’indépendance. égal à 70
E, R sont des nombres réels.
Traitement : Saisir N
6 Travaux pratiques

Affecter à E la valeur N × 0,95
Si E < 70 alors :
19  1. b) Cette formule permet d’afficher le nombre Affecter à R la valeur E × 90
0 ou 1 aléatoirement. Sinon :
c) La somme des cinq nombres est le nombre de fois Affecter à R la valeur
où la bille est tombée à droite, elle correspond donc 70 × 90 – (E – 70) × 45
au numéro du compartiment dans lequel la bille est Fin Si
réceptionnée. Sortie : Afficher R
f) En B11, on saisit la formule =B10/100. c) En appliquant l’algorithme pour plusieurs valeurs
2. a) La loi suivie par X est la loi binomiale (5 ; 0,5). de N, on trouve qu’il faut offrir 74 places.
3. a) Les fréquences observées sont proches des
probabilités théoriques.
b) Pour réduire les différences, il faut augmenter le
nombre de billes lancées. 7 Pour s’entraîner
20  1. a) L’expérience aléatoire qui consiste à obser- 21   Issue Succès échec
ver si un client ayant réservé embarque et achète
effectivement son billet est une épreuve de Bernoulli. Probabilité 0,25 0,75
Le succès S est l’événement : « Le client embarque ».
La probabilité du succès est égale à 0,95. Cette épreuve 22  a) L’expérience aléatoire qui consiste à extraire
est répétée 70 fois de manière indépendante. une boule et à noter si elle est de couleur verte est une
La variable aléatoire X qui donne le nombre de passa- épreuve de Bernoulli.
gers achetant effectivement leur billet suit donc la loi Le succès S est l’événement : « La boule est de couleur
binomiale (70 ; 0,95). verte ».
b) P(X < 69) = 1 – P(X = 70) ≈ 0,97 3 1
b) La probabilité du succès est égale à , c’est-à-dire .
c) n × p = 70 × 0,95 = 66,5 donc l’espérance de X est 9 3
égale à 66,5. 23  On considère une urne contenant 4 boules
66,5 × 90 = 5 985 donc on estime à 5 985 € la recette blanches et 6 boules rouges. L’expérience aléatoire qui
moyenne par vol. consiste à extraire une boule et à noter si elle est de
2. a) La variable aléatoire X qui donne le nombre de couleur blanche est une épreuve de Bernoulli.
passagers achetant effectivement leur billet suit dans Le succès S est l’événement : « La boule est de couleur
ce cas la loi binomiale (80 ; 0,95). blanche ».
b) P(X < 69) ≈ 0,002 La probabilité du succès est égale à 0,4.

Chapitre 9    Loi binomiale 109


Cette épreuve est répétée trois fois de manière indé- 1
30   —
pendante. 6 S
1
— S 5
Cette situation peut être associée au schéma de 6 _
— S
Bernoulli dont l’arbre donné est une représentation. 6 1

24  Cet arbre ne représente pas un schéma de 5 _ 6 S
— S 5 _
Bernoulli car il n’y a pas d’indépendance dans la répé- 6 — S
tition des deux épreuves. 6
0,17
25  
S
_ 31  L’épreuve dont le succès est : « Le joueur marque »
0,17 S S
0,83 est répétée trois fois. La probabilité du succès est égale
S _ 0,17 S
0,17 0,83 S
_ à 0,80.
0,83 S

_ 0,17 S
0,17 S
_ 32  Chaque tirage est une épreuve de Bernoulli.
0,83 S
S 0,83 Le succès S est l’événement : « L’élève est une fille »,
_ 0,17
0,83 S
S
_ 14 14
dont la probabilité est P(S) = = . Chaque
0,83 S 14 + 15 29
tirage peut donc être considéré comme une épreuve
26  Le succès de l’épreuve est : « Le côté Pile apparaît ». 14
de Bernoulli dont le succès a pour probabilité .
Issue Succès échec 29
Cette épreuve de Bernoulli est répétée 10 fois de
Probabilité 0,5 0,5
manière indépendante. La situation peut donc être
associée à un schéma de Bernoulli.
27  Le succès de l’épreuve est : « Le nom est celui
d’une femme ». 33   6

Issue Succès échec 7 9 S
— S 3 _
10 —
Probabilité 0,54 0,46 9 S
7

2 3 _ 9 S
— —
28   3 S 10 S 2 _
2
— — S
S _ 9
3 1 S
— 2 Cette situation ne peut pas être modélisée par un
S 3 —
2 _ 3 S schéma de Bernoulli puisque, les tirages étant effec-
— 1
3 — S _ tués sans remise, il n’y a pas indépendance entre les
3 1 S
— 2 deux tirages successifs.
3 —
3 S
2
— S _ 34  X suit la loi binomiale (4 ; 0,25).
1
— 3
_ 1
— S
3 2
S 3 — 35  Un seul chemin comporte 0 succès.
_ 3 S
1
— Trois chemins comportent 1 succès.
S _
3 1 S Trois chemins comportent 2 succès.

3 Un seul chemin comporte 3 succès.
5
29   —
5
9 S 36  a) Chemin (SS) : 2 succès.
— S _ Chemin (SxS) : 1 succès.
9 4
— S
9 5 Chemin (xSS) : 1 succès.
S —
5
— 4 _ 9 S Chemin (xSxS) : 0 succès.
9 — S _ b) X suit la loi binomiale (2 ; 0,15).
9 4
— S
9 5 c) P(X = 1) = 2 × 0,15 × 0,85 puisqu’il y a deux chemins

9 S à 1 succès.
5
— S _
4
— 9 4
9 _ — S 37  a) Un seul chemin comporte 0 succès.
9 5
S —
_ 9 S Deux chemins comportent 1 succès.
4
— S 4 _ Un seul chemin comporte 2 succès.
9 — S
9 b) X suit la loi binomiale (2 ; 0,4).

110
c) P(X = 2) = 1 × 0,42 = 0,42 puisqu’il y a un seul chemin
41  a) L’expérience aléatoire qui consiste à
à 2 succès.
choisir une poule et à observer si le test est positif est
38  L’expérience aléatoire qui consiste à tirer au une épreuve de Bernoulli.
hasard une carte et à observer s’il s’agit d’un as est une Le succès S est l’événement : « Le test est positif ». La
épreuve de Bernoulli. Le succès S est l’événement : « La probabilité du succès est égale à 0,05. Cette épreuve
carte est un as ». La probabilité du succès est égale à est répétée trois fois de manière indépendante. La va-
4 1 riable aléatoire X qui donne le nombre de poules dont
= .
32 8 le test est positif suit donc la loi binomiale (3 ; 0,05).
Cette épreuve est répétée cinq fois de manière indé- b) 0,05 S
pendante. 0,05 S _
La variable aléatoire X qui donne le nombre d’as tirés 0,95 S
1 S
suit donc la loi binomiale  5 ; .
8 1 2 0,05 0,95 S
_ 0,05 S
_
0,95 S
39  L’expérience aléatoire qui consiste à lancer une
pièce de monnaie équilibrée et à observer si le côté 0,05 S
obtenu est Face est une épreuve de Bernoulli. 0,05 S _
0,95 _ 0,95 S
Le succès S est l’événement : « Le côté est face ». S
1 _ 0,05 S
La probabilité du succès est égale à . 0,95 S _
2
Cette épreuve est répétée trois fois de manière indé- 0,95 S
pendante. c) P(X = 2) = 3 × 0,052 × 0,95 ≈ 0,007 puisqu’il y a trois
La variable aléatoire X qui donne le nombre de côtés chemins à 2 succès.
1 d) P(X > 2) = P(X = 2) + P(X = 3)
Face obtenus suit donc la loi binomiale  3 ; .
2 1 2 = 3 × 0,052 × 0,95 + 1 × 0,053 ≈ 0,007
Cela signifie que la probabilité qu’au moins deux
40  a) 0,7 S
S _ poules présentent un test positif est environ égale à
0,7
0,3 S 0,007.
S _ 0,7 e) P(X > 1) = 1 – P(X = 0) = 1 – 0,953 ≈ 0,143
0,7 S
0,3 S _
0,3 S 42  a) Le succès S est l’événement : « Le colis est
0,7 S abîmé ».
S _ 0,03 S
0,3 _ 0,7 0,3 S 0,03 S _
S 0,97 S
_ 0,7 S
0,3 S _ S
0,3 S 0,03 _ 0,03 S
0,97 S _
b) L’expérience aléatoire qui consiste à choisir une 0,97 S
personne et à demander si elle a lu un livre durant les
0,03 S
grandes vacances est une épreuve de Bernoulli. _
0,03 S
Le succès S est l’événement : « La personne a lu un 0,97 _ 0,97 S
livre ». S
_ 0,03 S
La probabilité du succès est égale à 0,7. Cette épreuve 0,97 S _
est répétée trois fois de manière indépendante. 0,97 S
La variable aléatoire X qui donne le nombre de
b) P(X = 3) = 0,033 ≈ 0,000 027
lecteurs suit donc la loi binomiale (3 ; 0,7).
c) P(X < 2) = 1 – P(X = 3) ≈ 0,999 973
c) k 0 1 2 3
43   0,77 S
P(X = k) 0,027 0,189 0,441 0,343 S
0,77 _
d) 1 0,23 S
0,77 S
0,23 _
0 S _
0 1 2 3 0,23 S

Chapitre 9    Loi binomiale 111


k 0 1 2 1
La probabilité du succès est égal à .
6
P(X = k) 0,052 9 0,354 2 0,592 9 Cette épreuve est répétée 18 fois de manière indépen-
dante.
44  On peut s’aider de l’arbre ci-dessous : La variable aléatoire X qui donne le nombre de fois
0,4 S où le numéro 6 est sorti suit donc la loi binomiale
1
0,4 S
0,6
_
S 1
 18 ; .
6 2
1 18 5 18
0,4
S
_ 0,4 S b) P(X = 0) = 1 –
6 1=
62 12
≈ 0,038
0,6 S _
0,6 S et P(X > 0) = 1 – P(X = 0) ≈ 0,962.
1
0,4 S c) n × p = 18 × = 3 donc l’espérance de X est égale à 3.
6
0,4 S _ Cela signifie qu’en moyenne, en lançant 18 fois de suite
0,6 _ 0,6 S
un dé équilibré un grand nombre de fois, le nombre de
S
_ 0,4 S numéros 6 obtenus est égal à 3.
0,6 S _
0,6 S
49  On voit que P(X = 3) = 0,216 donc p3 = 0,216.
On déduit que p = 0,6.
k 0 1 2 3
n × p = 3 × 0,6 = 1,8 donc l’espérance de X est égale à
P(X = k) 0,216 0,432 0,288 0,064 1,8.

27 27 50  a) L’expérience aléatoire qui consiste à choisir un


45  a) P(X = 0) = donc (1 – p)3 = .
125 125 ticket et à observer s’il est gagnant est une épreuve de
On en déduit que 1 – p = 0,6 d’où p = 0,4. Bernoulli.
b) P(X = 3) = 0,43 = 0,064 Le succès S est l’événement : « Le ticket est gagnant ».
6
4 La probabilité du succès est égale à = 0,012.
46  a) b) 2 c) 7,48 d) 4,4 500
3 Cette épreuve est répétée trois fois de manière indé-
pendante.
47  a) L’expérience aléatoire qui consiste à lancer La variable aléatoire X qui donne le nombre de tickets
une pièce équilibrée et à observer si le côté Pile appa- gagnants suit donc la loi binomiale (3 ; 0,012).
raît est une épreuve de Bernoulli. b) n × p = 3 × 0,012 = 0,036 donc l’espérance de X est
Le succès S est l’événement : « Le côté Pile apparaît ». égale à 0,036.
La probabilité du succès est égale à 0,5. Cela signifie qu’en moyenne, en choisissant trois
Cette épreuve est répétée 10 fois de manière indépen- tickets un grand nombre de fois, le nombre de tickets
dante. gagnants est égal à 0,036.
La variable aléatoire X qui donne le nombre de fois où
Pile apparaît suit donc la loi binomiale (10 ; 0,5).
3
b) P(X = 0) = (1 – 0,5)10 = 0,510 51  a) 112 représente le nombre de chemins com-
P(X = 10) = 0,510 donc P(X = 0) ≈ 0,001 portant 1 succès. Il est égal à 3.
et P(X = 10) ≈ 0,001. 3 3 3
c) n × p = 10 × 0,5 = 5 donc l’espérance de X est égale b)12
0
= 1 ;  
2
= 3 ; 12 3
= 1.12
à 5.
Cela signifie qu’en moyenne, en lançant dix fois de
10 5
suite une pièce équilibrée un grand nombre de fois, le 52  a) 1 2
= 120   b) = 5  12
3 4
nombre de côtés Pile obtenus est égal à 5.
12 100
48  a) L’expérience aléatoire qui consiste à lancer un
c)1 2
2
= 66   d)
99
= 100 1 2
dé équilibré et à observer si le numéro 6 est sorti est
une épreuve de Bernoulli. 11
53  P(X = 2) = 1 2× 0,22 × 0,89
Le succès S est l’événement : « Le numéro 6 est sorti ». 2

112
c) Voici le tableau donnant la loi de probabilité de X :
54  1. S _S
S k P(X = k)
S _
S _S 0 0,000 012 8
S
1 0,000 358 4
S _S
_ S 2 0,004 300 8
S
S _
_S 3 0,028 672
S
S 4 0,114 688
S _S 5 0,275 251 2
S
S _ 6 0,367 001 6
_ S _S
S S 7 0,209 715 2
_ S _S d) 0,4
S S
_
S _S 0,2
S
0
0 1 2 3 4 5 6 7
2. a) Quatre chemins comportent 1 seul succès.
b) Six chemins comportent exactement 2 succès. 60  a) Voici la loi de probabilité suivie par X :
4 4 4
3. a)120
= 1   b)
1 12
= 4   c)
2
=6 12 k P(X = k)
0 0,531 441
55  a) La sixième épreuve étant un succès, il doit 1 0,354 294
apparaître 2 succès parmi les 5 premières. Il y a donc 2 0,098 415
5
12
2
chemins. 3 0,014 58
b) La sixième épreuve étant un échec, il doit appa- 4 0,001 215
raître 3 succès parmi les 5 premières. Il y a donc 5 0,000 054
5
12
3
chemins. 6 0,000 001
6 5 5 6
c) On a donc
3
=
212 12 12
+
3
d’où
3 12
= 10 + 10 = 20. b) 0,6
0,4
0,2
15 6 14
56  1 2
= 1 ;   122 = 15 ;   1 13 2 = 14. 0
0 0 1 2 3 4 5 6

10 10 11 61  a) et b) A – 3 : P(X = 3) = 0,201


57  1 2 1 2
+ = 120 + 210 = 330 et 1 2
= 330. B – 1 : P(X = 3) = 0,047
3 4 4
L’égalité est ainsi vérifiée. C – 4 : P(X = 3) = 0,279
D – 2 : P(X = 3) = 0,117
c) On vérifie bien ces résultats à la calculatrice.
58  Caroline a oublié les parenthèses autour de 1/3,
de 2/3 et de 10 – 2. 62  a) P(X = 2) = 0,345 6
b) P(X = 6) ≈ 0,000 4
7 c) P(X = 9) ≈ 0,187 7
59  a) 1 2
= 21
2 d) P(X = 0) ≈ 0,729
7 e) P(X = 12) ≈ 0,225 2
b) P(X = 2) =
2 12
× 0,82 × 0,25 = 0,004 300 8
63  P(X = 8) = 0,081 792 378 6
et P(X < 8) = 0,955 441 774 8.

64  a) P(X < 19) ≈ 1


b) P(X > 1) = 1 – P(X = 0) ≈ 0,999
c) P(X < 32) ≈ 0,124

Chapitre 9    Loi binomiale 113


d) P(1 < X < 3) = P(X < 3) – P(X = 0) ≈ 0,039
68  a) L’expérience aléatoire qui consiste à forer et
e) P(10 < X < 12) = P(X < 12) – P(X < 9) ≈ 0,030
à observer si le forage est positif est une épreuve de
65  a) L’expérience aléatoire qui consiste à tirer une Bernoulli.
boule et à observer si elle est rouge est une épreuve Le succès S est l’événement : « Le forage est positif ».
de Bernoulli. La probabilité du succès est égale à 0,03. Cette épreuve
Le succès S est l’événement : « La boule tirée est est répétée 20 fois de manière indépendante.
rouge ». La variable aléatoire X qui donne le nombre de forages
8 positifs suit donc la loi binomiale (20 ; 0,03).
La probabilité du succès est égale à .
11 b) P(X = 2) ≈ 0,099
Cette épreuve est répétée cinq fois de manière c) n × p = 20 × 0,03 = 0,6 donc l’espérance de X est
indépendante. égale à 0,6.
La variable aléatoire X qui donne le nombre de boules Cela signifie qu’en moyenne, en forant 20 fois dans
8
1
rouges tirées suit donc la loi binomiale  5 ;
11
.2 une zone un grand nombre de fois, le nombre de
forages positifs est égal à 0,6.
b) P(X < 4) ≈ 0,8
69  a) L’expérience aléatoire qui consiste à choisir un
66  a) L’expérience aléatoire qui consiste à prendre ordinateur et à observer s’il présente un défaut est une
un verre et à observer s’il est fêlé est une épreuve de épreuve de Bernoulli.
Bernoulli. Le succès S est l’événement : « L’ordinateur présente un
Le succès S est l’événement : « Le verre choisi est fêlé ». défaut ».
3 La probabilité du succès est égale à 0,02. Cette épreuve
La probabilité du succès est égale à = 0,25.
12 est répétée 15 fois de manière indépendante.
Cette épreuve est répétée 10 fois de manière indépen-
La variable aléatoire X qui donne le nombre d’ordina-
dante.
teurs présentant un défaut suit donc la loi binomiale
La variable aléatoire X qui donne le nombre de verres
(15 ; 0,02).
fêlés suit donc la loi binomiale (10 ; 0,25).
b) P(X = 3) ≈ 0,003
b) P(X = 5) ≈ 0,058 4.
c) P(X > 1) = 1 – P(X = 0) ≈ 0,261
La probabilité que 5 verres soient fêlés est environ
La probabilité qu’au moins un ordinateur présente un
égale à 0,058 4.
défaut est environ égale à 0,261.
c) P(X < 7) ≈ 0,999 6
La probabilité que 7 verres au plus soient fêlés est 70  a) Vrai    b) Vrai   
environ égale à 0,999 6. c) Faux, cela est vrai lorsque p = 0,5.
67  a) L’expérience aléatoire qui consiste à choisir et 71  a) L’expérience aléatoire qui consiste à choisir au
à observer si le système est le A est une épreuve de hasard un narcisse et à observer s’il est blanc est une
Bernoulli. épreuve de Bernoulli.
Le succès S est l’événement : « L’ordinateur utilise le Le succès S est l’événement : « Le narcisse est blanc ».
système A ». 2
1 La probabilité du succès est égale à .
La probabilité du succès est égale à . 3
3 Cette épreuve est répétée 10 fois de manière indé-
Cette épreuve est répétée 28 fois de manière indépen-
pendante.
dante.
La variable aléatoire X qui donne le nombre de
La variable aléatoire X qui donne le nombre de jours 2
où il choisit l’ordinateur avec le système A suit donc la 1
narcisses blancs suit donc la loi binomiale  10 ; .2
3
1
1
loi binomiale  28 ; .
32 b) P(X < 2) ≈ 0,003
c) P(X < 5) ≈ 0,213
b) P(X = 12) ≈ 0,087 d) P(4 < X < 6) = P(X < 6) – P(X < 3) ≈ 0,421
La probabilité qu’il ait choisi l’ordinateur avec le
système A durant 12 jours est environ égale à 0,087. 72  a) L’expérience aléatoire qui consiste à choisir
c) P(X < 15) ≈ 0,992 au hasard une personne et à savoir si elle a regardé la
La probabilité qu’il ait choisi l’ordinateur avec le finale est une épreuve de Bernoulli.
système A durant au plus 15 jours est environ égale à Le succès S est l’événement : « La personne a regardé
0,992. la finale ».
d) P(X > 5) = 1 – P(X < 4) = 0,979 La probabilité du succès est égale à 0,198.

114
Cette épreuve est répétée 100 fois de manière 2. Faux. En effet, le nombre de chemins avec exacte-
7
indépendante.
La variable aléatoire X qui donne le nombre de per-
ment 3 succès est 123
= 35.

sonnes ayant regardé la finale suit donc la loi bino- 3. Vrai. En effet, la probabilité d’avoir 7 échecs est
miale (100 ; 0,198). (1 – p)7. Elle est égale à 0,67 si 1 – p = 0,6, c’est-à-dire
b) P(X < 25) ≈ 0,92 p = 0,4.
c) à l’aide de la calculatrice, on trouve k = 20. 4. Faux. En effet, l’événement contraire de « Obtenir 0
succès » est « Obtenir au moins 1 succès ».
73   k 0 1 2 3 5. Faux. En effet, « Obtenir 7 échecs » est l’événement
1 2 4 8 « Obtenir 0 succès ». Son événement contraire est
P(X = k)
27 9 9 27 « Obtenir au moins 1 succès ».
8 2 6. Vrai. En effet, la probabilité d’avoir 7 succès est p7. Elle
En effet, P(X = 3) = p3 = d’où p = . On en déduit les
27 3 est égale à 0,157 si p = 0,4. Alors, la probabilité d’avoir
autres probabilités. 7
74  La variable aléatoire X qui donne le nombre de
exactement 3 succès est 123
× 0,153 × 0,854 c’est-à-dire
environ 0,062.
personnes contactées par jour suit la loi binomiale
(n ; 0,4).
P(X > 30) > 0,95 dès que n > 96. Il doit donc contacter
au moins 96 personnes.
9 Pour aller plus loin
75  a) « Obtenir quatre succès au moins ». 80  a) L’expérience aléatoire qui consiste à choisir au
b) « N’obtenir aucun succès ». hasard une marche et à observer si elle présente un
c) « Obtenir cinq succès ». défaut est une épreuve de Bernoulli.
d) « N’obtenir aucun succès ». Le succès S est l’événement : « La marche présente un
e) « Obtenir au moins deux succès ». défaut ».
La probabilité du succès est égale à 0,04. Cette épreuve
76  1. a) Vrai, car 10 × 0,1 = 1. est répétée 14 fois de manière indépendante.
b) Vrai, car P(X > 1) = 1 – P(X = 0). La variable aléatoire X qui donne le nombre de
c) Faux, elle suit la loi binomiale (7 ; 0,1). marches présentant un défaut suit donc la loi bino-
2. a) Si une variable aléatoire X a une espérance égale miale (14 ; 0,04).
à 1 alors elle suit la loi binomiale (10 ; 0,1). b) P(X < 1) ≈ 0,894 1
Faux. En effet, il pourrait s’agir de loi binomiale c) P(2 < X < 4) = P(X < 4) – P(X < 1) = 0,105 8
(100 ; 0,01) par exemple. d) 0,894 1 × 2 300 + 0,105 8 × 1 150 + 0,000 1 × 1 000
b) Si une variable aléatoire X suit une loi binomiale = 2 178,2 donc on estime à 2 178,2 € le prix de vente
telle que P(X > 1) > 0,8, alors P(X = 0) < 0,2. moyen d’un escalier.
Vrai, pour la même raison qu’à la question 1. b).
c) Si une variable aléatoire donnant le nombre 81  a) L’expérience aléatoire qui consiste à choisir au
d’échecs suit la loi binomiale (3 ; 0,1), alors la variable hasard une rose et à observer si elle est fanée est une
aléatoire donnant le nombre de succès suit la loi bino- épreuve de Bernoulli.
miale (7 ; 0,9). Le succès S est l’événement : « La rose est fanée ».
Faux. En effet, la variable aléatoire donnant le nombre La probabilité du succès est égale à 0,06. Cette épreuve
de succès suit la loi binomiale (3 ; 0,9). est répétée 100 fois de manière indépendante.
La variable aléatoire X qui donne le nombre de roses

8 Pour se tester fanées suit donc la loi binomiale (100 ; 0,06).


b) P(X > 5) = 1 – P(X < 4) ≈ 0,72
c) à l’aide de la calculatrice, on obtient k = 13.
77  1. D 2. B 3. C 4. A 5. B
82  a) L’expérience aléatoire qui consiste à jouer au
78  1. B et D 2. C et D 3. A et C 4. A, B, C baby-foot et à savoir si Léonard gagne la partie est une
épreuve de Bernoulli.
79  1. Vrai. En effet, le nombre de chemins avec Le succès S est l’événement : « Léonard gagne la
7
exactement 2 succès est122 et le nombre de chemins partie ».
7 7 7 La probabilité du succès est égale à 0,2. Cette épreuve
avec exactement 5 succès est 1 2. Or 1 2 = 1 2 = 21.
5 2 5 est répétée trois fois de manière indépendante.

Chapitre 9    Loi binomiale 115


La variable aléatoire X qui donne le nombre de par-
86  a) L’expérience aléatoire qui consiste à choisir un
ties gagnées par Léonard suit donc la loi binomiale
(3 ; 0,2). code et à observer s’il est correct est une épreuve de
b) n × p = 3 × 0,2 = 0,6 donc l’espérance de X est égale Bernoulli.
à 0,6. Le succès S est l’événement : « Le code est correct ».
1 4
c) (3 – 0,6) × 5 = 12 donc, en moyenne, en jouant trois La probabilité du succès est égale à 1 2
10
= 0,000 1.
parties un grand nombre de fois, Léonard perd $12.
Cette épreuve est répétée 1 000 fois de manière indé-
83  1. L’expérience aléatoire qui consiste à écouter pendante.
un morceau et à reconnaître s’il s’agit de son préféré La variable aléatoire X qui donne le nombre de codes
est une épreuve de Bernoulli. corrects suit donc la loi binomiale (1 000 ; 0,000 1).
Le succès S est l’événement : « Le morceau est son P(X > 1) = 1 – P(X = 0) = 1 – 0,999 91 000 ≈ 0,095
préféré ». b) à la calculatrice, on trouve que le hacker doit
1 effectuer 6 932 essais.
La probabilité du succès est égale à = 0,05.
20
Cette épreuve est répétée trois fois de manière indé- 87  L’expérience aléatoire qui consiste à tirer un
pendante. jeton et à observer s’il est rouge est une épreuve de
La variable aléatoire X qui donne le nombre de fois où Bernoulli.
son morceau préféré est écouté suit donc la loi bino- Le succès S est l’événement : « Le jeton est rouge ».
miale (3 ; 0,05). La probabilité du succès est égale à 0,2. Cette épreuve
P(X > 1) = 1 – P(X = 0) = 1 – 0,953 = 0,143 est répétée deux fois de manière indépendante.
2. De même, P(X > 1) = 1 – P(X = 0) = 1 – 0,95n. La variable aléatoire X qui donne le nombre de jetons
3. a) Cet algorithme permet de déterminer le plus rouges suit donc la loi binomiale (2 ; 0,2).
petit nombre entier n tel que 1 – 0,95n soit supérieur P(X = 0) = 0,64, P(X = 1) = 0,32 et P(X = 2) = 0,04 donc
à M. le gain moyen est égal à :
b) L’algorithme affiche n = 45. G(x) = – 0,64x2 + 0,32x + 0,04 × 50 = – 0,64x2 + 0,32x + 2.
Stéphanie doit écouter au moins 45 morceaux pour On a G’(x) = – 1,28x + 0,32. Le tableau de variations de
avoir une probabilité supérieure à 0,9 d’écouter son G est donc :
morceau préféré.
x 0 0,25 15
84  a) L’expérience aléatoire qui consiste à choisir un G’ (x) + 0 –
papier et à observer s’il est bleu est une épreuve de 2,04
Bernoulli. Le succès S est l’événement : « Le papier est G (x)
bleu ». 2 –137,2
2
La probabilité du succès est égale à . Il faut donc choisir x = 0,25.
3
Cette épreuve est répétée n fois de manière indépen-
88  L’expérience aléatoire qui consiste à choisir
dante.
La variable aléatoire X qui donne le nombre de papiers un participant au hasard et à observer s’il tente le
2 parcours sportif est une épreuve de Bernoulli.
1
bleus suit donc la loi binomiale  n ; .23 Le succès S est l’événement : « Le participant tente le
1 n
1 2
P(X > 1) = 1 – P(X = 0) = 1 –
3
parcours sportif ».
1
b) à l’aide de la calculatrice, on obtient n = 7. La probabilité du succès est égale à .
3
Cette épreuve est répétée trois fois de manière indé-
85  Par exemple : pendante.
Image 1 : X est le nombre d’arrêts à effectuer lors de La variable aléatoire X qui donne le nombre de
4 passages piétons successifs.
participants tentant le parcours sportif suit donc la loi
Image 2 : X est le nombre de pénalités réussies lors de 1
5 tirs successifs. 1
binomiale  3 ; .
3 32
Image 3 : X est le nombre de fois où une personne 2 8
part à droite pour se rendre à Wissant lors de 10 pas-
Ainsi P(X = 0) = 1 2
3
=
9
sages successifs. 1 3 1
Image 4 : X est le nombre de dragées roses lors de
et P(X = 3) =
31 2= .
9
10 tirages avec remise successifs. Le responsable a donc raison.

116
La variable aléatoire X qui donne le nombre de stylos
89  Si p est la proportion de boules rouges et X la
bleus suit donc la loi binomiale (5 ; 0,75).
variable aléatoire donnant le nombre de boules rouges
b) P(X = 2) ≈ 0,088
tirées alors X suit la loi binomiale (3 ; p).
La probabilité d’avoir exactement 2 stylos bleus est
3
On a donc P(X = 1) = 12 1
× p × (1 – p)2 = 0,189 égale à 0,088 environ.
3 c) P(X < 1) = P(X = 0) + P(X = 1)
et P(X = 2) =122
× p2 × (1 – p) = 0,441.
P(X < 1) ≈ 0,016
Ainsi 3 × p × (1 – p)2 = 0,189 et 3 × p2 × (1 – p) = 0,441.
On en déduit que 0,189p = 0,441(1 – p) d’où p = 0,7. 94  a) L’expérience aléatoire qui consiste à jouer une
Dans l’urne contenant 10 boules, il y a 7 boules rouges. partie et à observer si le joueur gagne est une épreuve
de Bernoulli.
90  L’expérience aléatoire qui consiste à choisir Le succès S est l’événement : « Le joueur a gagné la
un sens au hasard et à observer s’il est bon est une partie ».
épreuve de Bernoulli. La probabilité du succès est égale à 0,3. Cette épreuve
Le succès S est l’événement : « La coccinelle va dans le est répétée quatre fois de manière indépendante.
bon sens ». La variable aléatoire X qui donne le nombre de parties
La probabilité du succès est égale à 0,25. Cette épreuve gagnées suit donc la loi binomiale (4 ; 0,3).
est répétée quatre fois de manière indépendante. b) P(X = 2) ≈ 0,265
La variable aléatoire X qui donne le nombre de fois où La probabilité de gagner exactement deux parties est
la coccinelle va dans le bon sens suit donc la loi bino- égale à 0,265 environ.
miale (4 ; 0,25). c) P(X < 2) ≈ 0,916
Les seules possibilités permettant à la coccinelle de La probabilité de gagner au plus deux parties est égale
passer par N au cinquième point sont d’avoir 0 succès, à 0,916 environ.
4 succès ou 2 succès exactement.
Ainsi la probabilité recherchée est égale à 95  a) P(X = 15) ≈ 0,000 2
P(X = 0) + P(X = 4) + P(X = 2), c’est-à-dire 0,531 25. b) P(X < 10) ≈ 0,974 6
c) P(X > 12) = 1 – P(X < 11)
P(X > 12) ≈ 0,009 6

10 Accompagnement
personnalisé
96  a) L’expérience aléatoire qui consiste à choisir un
touriste et à observer s’il a oublié ses bagages est une
91  a) La variable aléatoire ne suit pas une loi épreuve de Bernoulli.
binomiale puisqu’il n’y a pas indépendance entre Le succès S est l’événement : « Le touriste a oublié ses
deux expériences successives. bagages ».
b) Y suit la loi binomiale (7 ; 0,30). La probabilité du succès est égale à 0,02. Cette épreuve
c) La variable aléatoire ne suit pas une loi binomiale est répétée 30 fois de manière indépendante.
puisqu’il n’y a pas deux issues possibles à chaque La variable aléatoire X qui donne le nombre de
épreuve. touristes qui ont oublié leurs bagages suit donc la loi
binomiale (30 ; 0,02).
92  a) L’épreuve a bien deux issues, le succès S est b) n × p = 30 × 0,02 = 0,6 donc l’espérance de X est
2
l’événement, « La gazelle est baguée », p = . égale à 0,6.
3
c) Cela signifie qu’en moyenne, en choisissant trente
b) Les répétitions sont identiques et indépendantes,
touristes un grand nombre de fois, le nombre de
n = 5.
touristes ayant oublié leurs bagages est égal à 0,6.
c) La variable aléatoire X suit bien la loi (n ; p).
97  a), b) Valeurs
93  a) L’expérience aléatoire qui consiste à choisir de X
un stylo et à observer s’il est bleu est une épreuve de 0,5 S …2
Bernoulli. S _
0,5 S …1
Le succès S est l’événement : « Le stylo est bleu ». 0,5
3
La probabilité du succès est égale à = 0,75. 0,5 S …1
4 0,5 _
Cette épreuve est répétée cinq fois de manière indé- S _
pendante. 0,5 S …0

Chapitre 9    Loi binomiale 117


c) c) La probabilité d’obtenir exactement un ticket
k 0 1 2
gagnant sur les deux tirages est maximale lorsque n = 2.
P(X = k) 0,25 0,5 0,25
100  a) L’expérience aléatoire qui consiste à lancer
d) 0,25 × 0 + 0,5 × 1 + 0,25 × 2 = 1. Donc l’espérance de
une pièce de monnaie équilibrée et à observer si le
X est égale à 1.
côté obtenu est Pile est une épreuve de Bernoulli.
e) On obtient l’espérance en calculant n × p.
Le succès S est l’événement : « Le côté Pile est obtenu ».
98  a) L’expérience aléatoire qui consiste à choisir 1
La probabilité du succès est égale à . Cette épreuve
une pomme et à observer si elle est attaquée par un 2
est répétée 50 fois de manière indépendante.
ver est une épreuve de Bernoulli.
La variable aléatoire X qui donne le nombre de fois
Le succès S est l’événement : « La pomme est attaquée
où le côté Pile est apparu suit donc la loi binomiale
par un ver ». 1
La probabilité du succès est égale à 0,05. Cette épreuve 1 2
 50 ; . Ainsi
2
50 1 n 1 50–n
est répétée 20 fois de manière indépendante.
La variable aléatoire X qui donne le nombre de
P(X = n) =1 2 1 2 1 2
n
×
2
×
2
50 1 50
pommes attaquées par un ver suit donc la loi bino-
miale (20 ; 0,05).
=1 2 1 2
n
×
2
50
b) L’espérance est déterminée par la formule n × p. =1 2n
× 2–50
c) En moyenne, en choisissant 20 pommes un grand
b) u0 = 9 × 10–16
nombre de fois, le nombre de pommes attaquées par
u1 = 4 × 10–14
un ver est égal à 1,5.
u2 = 10–12
99  a) Voici l’arbre pondéré associé à la situation : u3 = 2 × 10–11
1 c) à l’aide de la calculatrice, on trouve que la probabi-

n S lité d’obtenir exactement n fois Pile est maximale pour
1 S _ n = 25.

n n–1
— S
n 101  L’expérience aléatoire qui consiste à choisir un
—1 ticket et à observer s’il est gagnant est une épreuve de
_ n S
n–1
— Bernoulli.
n S _ Le succès S est l’événement : « Le ticket est gagnant ».
n–1
— S
n La probabilité du succès est égale à p.
1 n–1 Cette épreuve est répétée quatre fois de manière
Ainsi P(X = 1) = 2 × × = f(n). indépendante.
n n
x–1 La variable aléatoire X qui donne le nombre de tickets
b) f(x) = 2 × 2
x gagnants suit donc la loi binomiale (4 ; p).
1 × x2 – (x – 1) × 2x 4
Donc f ’(x) = 2 ×
x4
Ainsi P(X = 2)= 1 22
× p2 × (1 – p)2 = 6 × p2 × (1 – p)2.
– x2 + 2x Or, P(X = 2) = 0,345 6,
=2×
x4 donc 6 × p2 × (1 – p)2 = 0,345 6,
– x + 2 d’où p2 × (1 – p)2 = 0,057 6.
=2× .
x3 On en déduit que p × (1 – p) = 0,24
x 1 2 + ∞ puisque p × (1 – p) > 0.
– x + 2 + 0 – Donc – p2 + p – 0,24 = 0.
Le discriminant vaut 0,04 et donc l’équation admet
x3 +
deux solutions : p1 = 0,6 et p2 = 0,4.
f’(x) + 0 – Le pourcentage manquant peut donc être 60 % ou
1 40 %.
f(x) 2
0

118
10 échantillonnage

4. a) On répète cinq fois de façon identique et indé-


1 Au fil des siècles pendante la même expérience à deux issues et on
compte le nombre de succès. Par conséquent, X suit
Il s’agissait de déterminer la population de la France à
une loi binomiale de paramètres n = 5 et p = 0,25.
partir d’un échantillon. Laplace a alors calculé quelle
b) En arrondissant au millième :
devrait être la taille de l’échantillon pour que la popu-
lation française ne s’écarte pas de plus de 500 000 k 0 1 2 3 4 5
individus de l’estimation obtenue. P(X = k) 0,237 0,396 0,264 0,088 0,015 0,001
P(X = 2) est la probabilité d’obtenir deux romans

2 Bien démarrer traduits de l’anglais parmi les 5.


c) P(X < 3) ≈ 0,984. C’est la probabilité d’obtenir au
1. La formule ALEA() renvoie un nombre réel aléatoire plus trois livres traduits de l’anglais parmi les 5.
de l’intervalle [0 ; 1[. Donc ALEA()+0,6 renvoie un nom-
bre réel aléatoire de l’intervalle [0,6 ; 1,6[.
Tous les nombres de [0,6 ; 1[ ont pour partie entière
0 et tous les nombres de [1 ; 1,6[ ont pour partie en- 3 Découvrir
tière 1. Avec la formule =ENT(ALEA()+0,6), la probabi-
lité d’obtenir 0 est donc 0,4 et celle d’obtenir 1 est 0,6. 1  Loi binomiale et intervalle de fluctuation
L’obtention du 1 simule l’obtention d’un chocolat au 1. a) Choisir un habitant de Géorgie au hasard et
lait. observer s’il souffre d’obésité constitue une épreuve de
b) Il y a 34 chocolats au lait sur 50, ce qui donne une Bernoulli. On effectue 100 tirages que l’on peut consi-
fréquence de 0,68. dérer identiques et indépendants. La variable aléatoire
c) Ceci est dû au fait que la fréquence observée dans X qui compte le nombre de personnes souffrant d’obé-
les échantillons fluctue autour de la proportion dans sité suit donc la loi binomiale de paramètres n = 100
la population. Ce phénomène est appelé fluctuation et p = 0,31.
d’échantillonnage. b) Il faut saisir en B2 =LOI.BINOMIALE(A2;100;0,31;1).
1 1 1 c) En B32, on lit la probabilité qu’il y ait 30 obèses ou
2. I = 30,6 –  ; 0,6 + 4, avec 0,6 – ≈ 0,458 57,
moins parmi les 100 personnes de l’échantillon.
50 50 50
1 2. a) On trouve a = 22 et b = 40.
et 0,6 + ≈ 0,741 42.
50 b) P(a < X < b) ≈ 0,961
Un intervalle de fluctuation au seuil de 95 % doit
c) L’intervalle de fluctuation au seuil de 95 % de la
contenir I, donc a) et c) conviennent, mais pas b) et d).
fréquence des adultes qui souffrent d’obésité observée
3. a) L’intervalle de fluctuation de la fréquence de dans les échantillons de taille 100 est donc :
22 40
planches présentant un défaut est
1 1
I= 3  ;
100 100 4 = [0,22 ; 0,4].
3
I = 0,25 –
100
 ; 0,25 +
100
4 ,
d) En seconde, l’intervalle de fluctuation était :
c’est-à-dire I = [0,15 ; 0,35]. 1 1
b) La fréquence observée est 0,34.
3
I’ = 0,31 –
100
 ; 0,31 + 4
100
= [0,21 ; 0,41].

c) La fréquence observée appartient à l’intervalle de On voit que la différence entre les deux intervalles est
fluctuation, donc il n’y a pas lieu de s’inquiéter. assez faible.

Chapitre 10    échantillonnage 119


L’échantillon est constitué avec remise, donc si la
2  Prendre une décision à partir d’un intervalle de proportion observée en France est aussi valable
fluctuation
dans cette entreprise, alors X suit la loi binomiale
1. a) Choisir un nouveau-né au hasard et observer si
(80 ; 0,3).
c’est un garçon constitue une épreuve de Bernoulli.
à l’aide de la calculatrice ou du tableur, on calcule la
On effectue 1 000 tirages que l’on peut considérer probabilité P(X < k) pour tout nombre entier naturel k
identiques et indépendants. La variable aléatoire X qui compris entre 0 et 80.
compte le nombre de garçons suit donc la loi bino- On cherche les plus petits nombres entiers naturels a
miale de paramètres n = 1 000 et p = 0,51. et b tels que P(X < a) > 0,025 et P(X < b) > 0,975.
2. a) On trouve bien a = 479. On trouve a = 16 et b = 32.
b) On trouve b = 541. Donc l’intervalle de fluctuation au seuil de 95 %
c) P(479 < X < 541) ≈ 0,953 8 16 32
d) L’intervalle de fluctuation au seuil de 95 % ainsi obtenu à l’aide de la loi binomiale est 3  ;
80 80
. 4
obtenu est donc I = [0,479 ; 0,541]. 31
La fréquence observée est .
3. a) La fréquence observée est 0,55. 80
b) La fréquence observée n’appartient pas à I. Donc La fréquence observée appartient à l’intervalle de
on rejette l’hypothèse selon laquelle la proportion de fluctuation, par conséquent on ne peut pas rejeter
garçons parmi les nouveau-nés dans cette région de l’hypothèse selon laquelle il y a 30 % de fumeurs parmi
l’Inde est 0,51. les employés de cette entreprise.

6  X est la variable aléatoire qui donne le nombre

4 Savoir-faire
de personnes qui pensent que l’argent public est mal
utilisé, dans un échantillon de 150 administrés de
cette ville.
2  à l’aide de la calculatrice on calcule les valeurs L’échantillon est constitué avec remise, donc si la pro-
de P(X < k) pour tout nombre entier naturel k allant portion observée en France est aussi valable dans
de 0 à 150. cette ville, alors X suit la loi binomiale (150 ; 0,84).
a est le plus petit nombre entier naturel tel que à l’aide de la calculatrice ou du tableur, on calcule la
P(X < a) > 0,025 et b est le plus petit nombre entier probabilité P(X < k) pour tout nombre entier naturel
naturel tel que P(X < b) > 0,975. k compris entre 0 et 80.
On lit a = 94 et b = 116. On cherche les plus petits nombres entiers naturels a
L’intervalle de fluctuation au seuil de 95 % de la et b tels que P(X < a) > 0,025 et P(X < b) > 0,975.
fréquence des clients satisfaits dans les échantillons On trouve a = 117 et b = 134.
de taille 150 est donc Donc l’intervalle de fluctuation au seuil de 95 %
94 116
3  ;
150 150 4, c’est-à-dire environ [0,62 ; 0,78]. obtenu à l’aide de la loi binomiale est I = 3 117 134
 ;
150 150 4,
c’est-à-dire I ≈ [0,78 ; 0,9].
3  à l’aide de la calculatrice on calcule les valeurs 115
La fréquence observée est ≈ 0,77.
de P(X < k) pour tout nombre entier naturel k allant 150
de 0 à 75. Cette fréquence n’appartient pas à l’intervalle de fluc-
a est le plus petit nombre entier naturel tel que tuation, donc on peut penser que les administrés de
P(X < a) > 0,025 et b est le plus petit nombre entier cet élu local pensent différemment de la population
naturel tel que P(X < b) > 0,975. française.
On obtient a = 4 et b = 16 donc l’intervalle de fluctua-
tion au seuil de 95 % est 8  On suppose que le nombre de poissons est
4 16 suffisamment élevé pour que le prélèvement de 117
3  ;
75 75 4, c’est-à-dire environ [0,05 ; 0,22].
poissons (ou moins) puisse être considéré comme
étant effectué avec remise.
45
Dans une rivière saine, la proportion de femelles est .
5 Résoudre des problèmes X est le nombre de femelles prélevées dans un échan-
tillon de taille 117 dans une rivière saine.
87

5  X est la variable aléatoire qui donne le nombre Avec les hypothèses ci-dessus, X suit la loi binomiale
de fumeurs dans un échantillon de 80 employés de 45
de paramètres n = 117 et p = .
cette entreprise. 87

120
Sous ces hypothèses, et avec les notations du cours, on 12
e) La fréquence observée est . Elle appartient à
trouve a = 50 et b = 71, donc l’intervalle de fluctuation 30
au seuil de 95 % obtenu à l’aide de la loi binomiale est l’intervalle I’, donc on ne peut pas rejeter l’hypothèse
50 71 selon laquelle le quartier trie comme le fait la France.
I= 3  ;
117 117 4
.
f) Z est la variable aléatoire qui donne le nombre de
49 sacs refusés dans un échantillon de taille 30 dans le
La fréquence observée dans l’autre rivière est .
117 quartier.
Cette fréquence n’appartient pas à l’intervalle I, donc
Dans les nouvelles hypothèses, Z suit la loi binomiale
on peut considérer que la proportion de femelles dans
307
la deuxième rivière est différente de celle observée de paramètres 30 et .
1 500
dans la rivière saine. 307
Il faut donc saisir 30 en G3 et en H3.
9  X est le nombre d’acheteurs par Internet dans 1 500
En H6, on saisit :
un échantillon de 251 personnes en France. D’après
=LOI.BINOMIALE(G6;G$3;H$3;1).
l’énoncé, X suit la loi binomiale de paramètres n = 251
On obtient a = 2 et b = 11, donc l’intervalle de fluctua-
380
et p = . tion au seuil de 95 % obtenu à l’aide de la loi binomiale
1 002 2 11
Sous ces hypothèses, et avec les notations du cours, on 3
est I’’ =  ;
30 30 4 .
trouve a = 80 et b = 110, donc l’intervalle de fluctuation La fréquence observée n’appartient pas à I’’, donc
au seuil de 95 % obtenu à l’aide de la loi binomiale est on rejette l’hypothèse selon laquelle le quartier trie
80 110
I= 3  ;
251 251 4, c’est-à-dire I ≈ [0,318 ; 0,44]. comme le fait la commune.
109 3. Il semble que la commune ne trie pas de façon com-
La fréquence observée est f = .
251 parable à la France, et que le quartier trie de façon
Cette fréquence appartient à l’intervalle de fluctua- comparable à la France, mais trie différemment de la
tion, donc il n’y a pas lieu de penser que la proportion commune entière.
d’acheteurs par Internet dans cette ville est différente
1 1
de celle de la fréquence nationale. 11  1. a) I = 30,32 –  ; 0,32 + 4
, donc
150 150
I ≈ [0,23 ; 0,41].
6 Travaux pratiques b)
60
150
= 0,4. La fréquence observée appartient à
10  1. a) L’échantillon est constitué avec remise, l’intervalle de fluctuation, donc on ne rejette pas
donc si la proportion observée en France est aussi l’hypothèse selon laquelle la proportion de porteurs de
valable dans cette commune, alors X suit la loi bino- lunettes parmi les étudiants de 3e année de licence,
miale de paramètres n = 1 500 et p = 0,23. âgés de 21 ans est la même que la proportion chez
c) Cette formule calcule la probabilité que X soit infé- tous les jeunes de 21 ans.
rieure ou égale à la valeur en A6. 2. a) X suit la loi binomiale de paramètres n = 150 et
d) On trouve a = 313 et b = 377, donc l’intervalle de p = 0,32 puisque le tirage est assimilé à un tirage avec
fluctuation au seuil de 95 % obtenu à l’aide de la loi remise.
313 377
binomiale est I = 3  ;
1 500 1 500 4 . b) à l’aide de la calculatrice, on trouve a = 37 et b = 59,
donc l’intervalle de fluctuation au seuil de 95 % de la
307
e) La fréquence observée est . Elle n’appartient proportion de porteurs de lunettes parmi les étudiants
1 500
37 59
pas à I, donc on rejette l’hypothèse selon laquelle la 3
est I’ =  ;
150 150 4.
commune trie comme le fait la France. 60
La fréquence observée est . Elle n’appartient pas
2. a) Y suit la loi binomiale de paramètres n = 30 et 150
p = 0,23. à I’, donc on rejette l’hypothèse selon laquelle la pro-
b) Il faut saisir 30 en D3 et 0,23 en E3. portion de porteurs de lunettes chez les étudiants de
c) En E6, il faut saisir la formule troisième année de licence âgés de 21 ans est la même
=LOI.BINOMIALE(D6;D$3;E$3,1). que celle de tous les jeunes de 21 ans.
d) On obtient a = 3 et b = 12, donc l’intervalle de 57
fluctuation au seuil de 95 % obtenu à l’aide de la loi 3
On obtient c = 57 et I’’ = 0 ; 4
150
. La fréquence observée
binomiale est n’appartient pas à l’intervalle I’’, donc on rejette à
3 12 nouveau l’hypothèse de la proportion 32 % pour les
3
I’ =  ;
30 30 4 = [0,1 ; 0,4].
étudiants.

Chapitre 10    échantillonnage 121


c) On cherche le plus petit nombre entier d tel que 7 0,042 47 0,987 71
P(X < d) > 0,99. On trouve d = 62 et le nouvel inter-
62 8 0,010 61 0,998 32
valle de fluctuation est 0 ; 3 150
.4 9 0,001 57 0,999 90
Cette fois-ci, la fréquence observée appartient à l’in- 10 0,000 10 1
tervalle de fluctuation, donc on ne rejette pas l’hy-
On trouve a = 1 et b = 7.
pothèse selon laquelle la proportion de porteurs de
L’intervalle de fluctuation au seuil de 95 % obtenu à
lunettes parmi les étudiants est 0,32.
1 7
3. Plus le seuil choisi est élevé, plus l’intervalle de fluc- l’aide de la loi binomiale est donc3  ;
10 10 4
, c’est-à-dire
tuation est grand. Si on compare les deux tests unilaté- [0,1 ; 0,7].
raux, pour le premier on a 95 % des échantillons dans
16  On cumule les probabilités données par le logiciel :
l’intervalle de fluctuation, et pour le deuxième on en a
99 %. Le choix du test amène donc à une conclusion k P(X = k) P(X < k)
différente par rapport aux conclusions de l’étude.
0 0,004 747 56 0,004 747 56

7
1 0,030 520 04 0,035 267 6
Pour s’entraîner 2 0,091 560 11 0,126 827 71
3 0,170 040 21 0,296 867 93
12  Il faut utiliser la loi binomiale (60 ; 0,2).
4 0,218 623 13 0,515 491 06
13  a = 7 et b = 18 donc l’intervalle de fluctuation au 5 0,206 130 38 0,721 621 44
seuil de 95 % associé à cette loi binomiale est 6 0,147 235 99 0,868 857 43
7 18
I= 3 ;
40 40 4
= [0,175 ; 0,45]. 7 0,081 130 03 0,949 987 46
8 0,034 770 01 0,984 757 47
14  a) a est le plus petit nombre entier naturel tel On obtient a = 1 et b = 8, donc l’intervalle de fluctua-
que P(X < a) > 0,025 et b est le plus petit nombre en- tion au seuil de 95 % obtenu à l’aide de la loi binomiale
tier naturel tel que P(X < b) > 0,975. 1 8
D’après l’extrait de la table des valeurs de P(X < k), on est3  ;
15 15 4 .
trouve a = 13 et b = 22.
L’intervalle de fluctuation au seuil de 95 % est donc 17  On utilise la loi binomiale (35 ; 0,31).
13 22 P(X < 4) ≈ 0,006 6
3  ;
25 25 4
, c’est-à-dire [0,52 ; 0,88].
P(X < 5) ≈ 0,020
b) L’intervalle de fluctuation vu en Seconde est P(X < 14) ≈ 0,091
1 1
30,7 –
25
 ; 0,7 +
25
4
, c’est-à-dire [0,5 ; 0,9]. P(X < 15) ≈ 0,952
P(X < 16) ≈ 0,978
Les deux intervalles sont différents mais proches. On en déduit que a = 6 et b = 16, et l’intervalle de fluc-
tuation au seuil de 95 % de la fréquence du caractère
15  Pour déterminer les plus petits nombres entiers 6 16
a et b tels que P(X < a) > 0,025 et P(X < b) > 0,975,
dans les échantillons de taille 35 est donc 3  ;
35 35 4.
on doit calculer les valeurs de P(X < k) pour k nombre
entier naturel allant de 0 à 10. Pour cela, on cumule les 18  X est la variable aléatoire qui donne le nombre
probabilités P(X = k) affichées par le logiciel. d’inscrits au club pratiquant le tennis de table.
X suit la loi binomiale (80 ; 0,2).
k P(X = k) P(X < k) On obtient a = 9 et b = 23, donc l’intervalle de fluctua-
0 0,006 05 0,006 05 tion au seuil de 95 % obtenu à l’aide de la loi binomiale
9 23
1 0,040 31 0,046 36 est3  ;
80 80 4 .
2 0,120 93 0,167 29
3 0,214 99 0,382 28 19  X est la variable aléatoire qui donne le nombre
4 0,250 82 0,633 10 de lauréats dans un échantillon de 30 candidats de ce
lycée.
5 0,200 66 0,833 76
L’échantillon est constitué avec remise, donc X suit la
6 0,111 48 0,945 24 loi binomiale (30 ; 0,83).

122
à l’aide de la calculatrice ou du tableur, on calcule la b) Pour des échantillons de taille 120, et si on suppose
probabilité P(X < k) pour tout nombre entier naturel k 1
que la probabilité d’obtenir un 6 avec ce dé est , on
compris entre 0 et 30. 1 6
On cherche les plus petits nombres entiers naturels a 1
doit utiliser la loi binomiale  120 ; .
6 2
et b tels que P(X < a) > 0,025 et P(X < b) > 0,975. c) à l’aide de la calculatrice ou du tableur, on calcule la
On trouve a = 21 et b = 29. probabilité P(X < k) pour tout nombre entier naturel k
L’intervalle de fluctuation au seuil de 95 % obtenu à compris entre 0 et 120.
l’aide de la loi binomiale est donc On cherche les plus petits nombres entiers naturels a
21 29
3  ;
30 30 4
, c’est-à-dire environ [0,7 ; 0,97]. et b tels que P(X < a) > 0,025 et P(X < b) > 0,975.
On trouve a = 12 et b = 28.
2 9
20  a) Johanna a trouvé l’intervalle 3  ; 4
. L’intervalle de fluctuation au seuil de 95 % obtenu à
30 30 12 28
On a P(2 < X < 9) > 0,95, donc il s’agit bien d’un inter- l’aide de la loi binomiale est donc 3  ;
120 120 4
, c’est-à-
valle de fluctuation au seuil de 95 %. dire environ [0,1 ; 0,24].
27
b) En revanche, l’intervalle trouvé par Johanna ne d) La fréquence observée dans l’échantillon est .
120
correspond pas à la méthode du cours. Avec la calcu-
La fréquence observée appartient à l’intervalle de fluc-
latrice on trouve a = 1 et b = 9, c’est-à-dire l’intervalle
1 9 tuation, par conséquent on ne peut pas rejeter l’hypo-
3  ;
30 30
.4 thèse selon laquelle la probabilité d’obtenir un 6 avec
1
ce dé est .
21  Avec GeoGebra, on constate que 6
P(2 < X < 9) > 0,95 ce qui donne comme intervalle de 26  a) On utilise la loi binomiale (100 ; 0,062 7).
9 21
fluctuation 3 ;
40 40
. 4 b) On trouve a = 2 et b = 11, donc I = [0,02 ; 0,11].
En revanche, à la calculatrice, avec la méthode du c) La fréquence observée est 0,13. Elle n’appartient
cours, on trouve a = 10 et b = 22. pas à l’intervalle, donc on rejette l’hypothèse selon
On ne trouve pas P(X < 9) > 0,025 donc le premier laquelle la proportion est la même dans la région en
intervalle ne correspond pas à la méthode du cours. question.

22  a) On ne peut pas rejeter l’hypothèse, car f 27  a) On utilise la loi (150 ; 0,58) car on fait l’hypo-
appartient à I. thèse que la fréquence de français qui craignent que le
b) On rejette l’hypothèse, car f n’appartient pas à I. virus Ebola se propage en France est 0,58.
c) On ne peut rejeter l’hypothèse, car f appartient à I. b) On obtient a = 75 et b = 99, donc l’intervalle de
fluctuation au seuil de 95 % de la fréquence de Fran-
23  L’intervalle de fluctuation est 324
50 504
 ;
38
. La fré- çais qui craignent que le virus Ebola ne se propage en
France, dans les échantillons de 150 personnes, est
36
quence observée est . Elle appartient à l’intervalle 75 99
50
de fluctuation donc on ne peut pas rejeter l’hypothèse.
I= 3  ;
150 150 4 = [0,6 ; 0,66].
13
En Auvergne, la fréquence observée est .
150
24  a) On doit utiliser la loi (45 ; 0,5) car on fait
Elle n’appartient pas à I, donc on rejette l’hypothèse
l’hypothèse qu’il y a autant de garçons que de filles.
selon laquelle la proportion est la même en Auvergne
b) On trouve a = 16 et b = 29 donc l’intervalle de fluc-
16 29 que dans l’ensemble de la France.
tuation est I = 3
 ;
45 45
. 4 En revanche, en Ile-de-France, la fréquence observée
23 98
c) La fréquence observée est , qui appartient à I, est . Elle appartient à I, donc on ne peut pas rejeter
45 150
donc on ne peut pas rejeter l’hypothèse selon laquelle l’hypothèse selon laquelle la proportion est la même
il y a autant de garçons que de filles. en Ile-de-France que dans toute la France.

25  a) Le raisonnement de Fatih n’est pas correct du 28  X est la variable aléatoire qui donne le nombre
fait des fluctuations d’échantillonnage. Même si la pro- de personnes pensant que le baccalauréat est donné
1 trop facilement dans un échantillon de 300 personnes.
babilité d’obtenir 6 est , la fréquence d’apparition du
6 1 On doit utiliser la loi (300 ; 0,6) puisqu’on fait l’hy-
6 dans un échantillon n’est pas forcément égale à .
6 pothèse que les professeurs pensent comme la popu-

Chapitre 10    échantillonnage 123


lation française en général, et qu’on assimile la
34  1. Faux. En effet, en calculant la probabilité
constitution de l’échantillon à des tirages avec remise.
On trouve a = 163 et b = 197, donc l’intervalle de fluc- P(X < k) pour tout nombre entier naturel k compris
tuation au seuil de 95 % des Français qui pensent que entre 0 et 30 on trouve que l’intervalle de fluctuation
le baccalauréat est donné trop facilement dans un au seuil de 95 % obtenu avec cette loi binomiale est
3 12
échantillon de 300 personnes est I =
163 197
3  ; . 4 3  ;
30 30 4
.
214 300 300
La fréquence observée est . Elle n’appartient pas 2. Vrai. En effet, la borne inférieure de l’intervalle de
300 fluctuation au seuil de 95 % obtenu à l’aide de cette
à I, donc on rejette l’hypothèse selon laquelle les
3
professeurs pensent comme la population française loi binomiale est , c’est-à-dire 0,1.
30
en général. 3. Faux. En effet, la borne supérieure de l’intervalle de
29  X est la variable aléatoire qui donne le nombre fluctuation au seuil de 95 % obtenu à l’aide de cette
de fois où on obtient pile. 12
loi binomiale est .
P(X = 0) = 0,56, et 0,56 ≈ 0,015 6 30
P(X = 6) = P(X = 0)
Donc pour n = 6, P(X = 0) < 0,025 et P(X = 6) < 0,025
aussi. 9 Pour aller plus loin
Donc avec les notations du cours, a > 1 et b < 5.
1 5 35  a) On note X la variable aléatoire qui donne le
3 4
L’intervalle  ; contient donc l’intervalle de fluctua-
6 6 nombre de fois où la tartine tombe sur le côté de la
tion au seuil de 95 % de la fréquence de Pile observée confiture dans un échantillon de taille 20.
dans un échantillon de taille 6. Si Mathias a raison, X suit la loi binomiale (20 ; 0,75).
De plus la suite définie sur N par un = 0,5n est décrois- En utilisant cette loi, on trouve a = 11 et b = 18 avec
sante sur N puisque 0 < 0,5 < 1. les notations du cours, donc l’intervalle de fluctuation
Donc pour n > 6, P(X = 0) < 0,025 et P(X = n) < 0,025 au seuil de 95 % obtenu à l’aide de la loi binomiale est
aussi. 11 18 16
Donc avec les notations du cours, a > 0 et b < n. Il est
I= 3  ;
20 20 4
. La fréquence observée est . Elle appar-
20
1 n–1
donc vrai que l’intervalle  ; 3
n n 4
contient l’intervalle tient à I, donc on ne rejette pas l’hypothèse selon
laquelle la tartine tombe trois fois sur quatre du côté
de fluctuation au seuil de 95 %. de la confiture. Lana n’a donc pas raison de contredire
30  Si on rejette l’hypothèse, alors la fréquence Mathias.
observée n’appartient pas à l’intervalle de fluctuation. b) Il faut cette fois-ci utiliser la loi binomiale (20 ; 0,5).
Si on ne rejette pas l’hypothèse, alors la fréquence On trouve a = 6 et b = 14. L’intervalle de fluctuation
6 14
observée appartient à l’intervalle de fluctuation. est I’ = 3  ;
20 20 4. Cette fois la fréquence observée
31  Contre-exemple pour l’affirmation 1 : si on utilise n’appartient pas à l’intervalle de fluctuation, donc on
la loi binomiale (20 : 0,5), l’intervalle de fluctuation rejette l’hypothèse selon laquelle la tartine tombe une
au seuil de 95 % est [0,3 ; 0,7], alors que pour la loi bi- fois sur deux du côté de la confiture. Dans ce cas, Lana
nomiale (100 ; 0,5), l’intervalle de fluctuation au seuil a raison de contredire Mathias.
de 95 % est [0,4 ; 0,6], donc plus petit.
En fait, plus la taille de l’échantillon est grande, plus 36  a) Il faut utiliser la variable aléatoire X qui donne
l’amplitude de l’intervalle de fluctuation diminue. le nombre de voitures n’ayant pas nécessité de répara-
Contre-exemple pour l’affirmation 2 : en prenant à tion avant cinq ans dans un échantillon de taille 200.
nouveau la loi binomiale (20 ; 0,5), l’intervalle de Si on fait l’hypothèse que 95 % des véhicules ne subis-
fluctuation au seuil de 95 % est [0,3 ; 0,7] alors qu’au sent aucune réparation avant 5 ans, X suit la loi bino-
seuil de 80 %, il devient [0,35 ; 0,65]. miale (200 ; 0,95).
b) Avec les notations du cours, on obtient a = 184 et

8
b = 196, donc l’intervalle de fluctuation au seuil de 95 %
Pour se tester obtenu à l’aide de la loi binomiale est I = 3184 196
 ; .4
200 200
32  1. B 2. D 3. C c) Pour le seuil de 90 % : a est le plus petit nombre
entier naturel tel que P(X < a) > 0,05 et b le plus petit
33  1. C 2. B et D 3. A, C, D nombre entier naturel tel que P(X < b) > 0,95.

124
On trouve a = 185 et b = 195 et donc I’ = 3 185  ;
195
200 200 4
.
On note Y la variable aléatoire qui donne le nombre de
patients atteints d’une maladie nosocomiale dans un
Pour le seuil de 99 % : a est le plus petit entier naturel échantillon de 2 670 patients.
tel que P(X < a) > 0,005, et b le plus petit entier naturel Y suit la loi binomiale (2 670 ; 0,69).
tel que P(X < b) > 0,995. On trouve a = 181 et b = 197 à l’aide de la calculatrice, on obtient a = 159 et b = 210,
181 197
3
et donc I’’ =  ;
200 200 4. donc l’intervalle de fluctuation au seuil de 95 % de
la fréquence de malades contractant une maladie
La fréquence observée de voitures n’ayant pas eu nosocomiale dans un échantillon de taille 2 670 est
174 159 210
besoin de réparations avant cinq ans est
200
.
3
I’ =  ;
2 670 2 670 4
, c’est-à-dire I’ ≈ [0,059 ; 0,079].
d) Quel que soit le seuil utilisé, la fréquence observée La fréquence observée n’appartient pas à l’intervalle
n’appartient pas à l’intervalle de fluctuation, donc on donc on rejette l’hypothèse selon laquelle la propor-
peut penser que le constructeur a tort. tion de malades atteints de maladie nosocomiale dans
l’hôpital Charmant est 6,9 %.
37  a) Programme Casio :
39  a) On utilise la loi binomiale (100 ; 0,68).
b) à l’aide de la calculatrice, on obtient a = 59 et b = 76
dont l’intervalle de fluctuation au seuil de 95 % obte-
nu à l’aide de la loi binomiale est I = [0,59 ; 0,76].
La fréquence observée est 0,74, qui appartient à I.
On ne peut donc pas affirmer que le nouveau traite-
Programme TI : ment est plus efficace que l’ancien.

40  étude 1 : On utilise la loi binomiale (198 ; 0,9).


On obtient a = 175 et b = 186, donc l’intervalle de
fluctuation au seuil de 95 % obtenu à l’aide de la loi
175 186
binomiale est I = 3  ;
198 198 4.
171
b) Avec les notations du cours, cet algorithme calcule La fréquence observée est qui n’appartient pas à
186
la valeur de a. I, donc on rejette l’affirmation de l’entreprise avec cet
c) Lorsqu’on cumule les probabilités des valeurs prises échantillon.
par X, on arrive jusqu’à 1, donc il y a forcément un mo- étude 2 : On utilise la loi binomiale (354 ; 0,9).
ment où le cumul devient supérieur à 0,025. On trouve a = 303 et b = 329 donc l’intervalle est
d) Il faut changer le Tant que : Tant que p < 0,975. 307 320
e) Le Tant que devrait être Tant que p < 0,05 pour trou- I= 3  ;
354 324 4.
ver a, et Tant que p < 0,95 pour trouver b. 306
La fréquence observée est , donc à nouveau on
384
38  X est la variable aléatoire qui donne le nombre rejette l’affirmation de l’entreprise.
de patients atteints d’une maladie nosocomiale dans étude 3 : On utilise la loi binomiale (98 ; 0,9).
un échantillon de 623 personnes en France. On trouve a = 82 et b = 94, donc l’intervalle est
D’après l’énoncé, X suit la loi binomiale (623 ; 0,69). 82 94
à l’aide de la calculatrice, on obtient a = 31 et b = 56,
I= 3  ;
98 98 4 .
donc l’intervalle de fluctuation au seuil de 95 % de 89
La fréquence observée est , et cette fois-ci on ne
la fréquence de malades contractant une maladie 98
rejette pas l’affirmation de l’entreprise.
nosocomiale dans des échantillons de taille 623, est
étude 4 : On utilise la loi binomiale (235 ; 0,9).
31 56
I= 3  ;
623 623 4
, c’est-à-dire I ≈ [0,049 ; 0,090]. On trouve a = 202 et b = 220, donc l’intervalle est
202 220
La fréquence observée dans l’hôpital Bellevue ap- I= 3  ;
235 235 4.
partient à I donc on ne rejette pas l’hypothèse selon 213
laquelle dans l’hôpital Bellevue la proportion est bien La fréquence observée est , qui appartient à I, donc
235
la proportion nationale. on ne peut pas rejeter l’affirmation de l’entreprise.

Chapitre 10    échantillonnage 125


41  La probabilité de répondre de façon correcte à I= 3 408  ; 19
40
4 = [0,2 ; 0,475].
une question si on répond au hasard est 0,25, puisqu’il
y a quatre réponses proposées. 47  a) On répète 50 fois une même expérience de
X est la variable aléatoire qui donne le nombre de façon indépendante. Donc X suit la loi binomiale
réponses correctes quand on répond au hasard aux (50 ; 0,5).
50 questions. Si on répond au hasard, X suit la loi b) On trouve a = 18 et b = 32, donc
binomiale (50 ; 0,25). 18 32
Il s’agit ici d’un test unilatéral. On cherche le plus petit I= 3  ;
50 50 4
= [0,36 ; 0,64].
entier naturel c tel que P(X > c) < 0,05. c) P(18 < X < 32) ≈ 0,965 9 en utilisant les valeurs
On trouve c = 18 donc il faut demander au moins données.
18 réponses justes au test.
48  a) X suit la loi binomiale (30 ; 0,1).
42  On veut trouver le plus grand nombre n de P(X = 0) ≈ 0,042 4 et P(X = 1) ≈ 0,141 3.
graines dans l’échantillon tel que 0,65 appartienne Donc P(X < 1) ≈ 0,183 7.
à l’intervalle de fluctuation. Il faut que 0,65 × n soit
b) D’après le a), a = 0, et d’après les valeurs données,
supérieur à a.
b = 7, donc l’intervalle de fluctuation est
Par tâtonnement, on trouve que, pour n = 328, a = 213
0 7 7
et 0,65 × 328 = 213,2, mais que pour n = 329, a = 214 et I= 3  ;
30 30 4 3
= 0 ;
30
. 4
0,65 × 329 = 213,85. La probabilité que la proportion dans un échantillon
Donc l’échantillon doit être au plus de 328 graines.
de taille 30 issu de cette population appartienne à
43  X est le nombre de criquets tués par le produit l’intervalle I est au moins égale à 95 %.
dans un échantillon de taille 300. S’il est vrai que
49  a) X suit la loi binomiale (40 ; 0,25).
le produit est efficace à 90 %, X suit la loi binomiale
b) à l’aide de la calculatrice, on trouve a = 5 et b = 16.
(300 ; 0,9).
5 16
On cherche la plus petite valeur entière c telle que c) I = 3 ;
40 40 4
= [0,125 ; 0,4]
P(X < c) > 0,05.
261
On trouve c = 261 donc I = 3
300
 ; 1 . 4 50  On utilise la loi binomiale (300 ; 0,08).
250 à l’aide de la calculatrice, on trouve a = 15 et b = 34,
La fréquence observée de criquets tués est . Elle
300 donc l’intervalle de fluctuation au seuil de 95 % de la
n’appartient pas à l’intervalle I donc le produit n’est fréquence des graines de mauvaise qualité dans les
pas aussi performant qu’annoncé. 15 34
échantillons de taille 300 est I = 3 ;
300 300
. 4
44  La valeur de p est proche de la valeur centrale
de l’intervalle, donc on essaie 0,47 qui convient bien. 51  a) On utilise la loi binomiale (1 000 ; 0,4).
45   a) On utilise la loi binomiale (100 ; p). On à l’aide de la calculatrice, on obtient a = 370 et
b = 430, donc l’intervalle de fluctuation au seuil de
trouve a = 16 et b = 32, donc I = [0,2 ; 0,4].
95 % obtenu avec la loi binomiale est I = [0,37 ; 0,43].
b) On doit chercher un échantillon plus grand.
Si on choisit n = 148, a = 30 et b = 59, donc au centième b) La fréquence observée est 0,376. Elle appartient à
près on obtient le même intervalle. l’intervalle de fluctuation donc Sabrina ne peut pas
30 59 dire que la proportion est différente dans son dépar-
En effet ≈ 0,203 et ≈ 0,399. tement.
148 148
1
52  a) X suit la loi binomiale 1100 ; 2
10
.
Accompagnement 6
personnalisé b) À l'aide de la calculatrice, on obtient a = 10 et b = 24.
c) I = [0,1 ; 0,24]
46  a) Les multiples de 3 sur un dé sont 3 et 6, donc
d) La fréquence observée est 0,11. Elle appartient à
1
la probabilité d’obtenir un multiple de 3 est . l'intervalle de fluctuation.
3
1 e) Paolo n'a pas de raison de penser que son dé est
1
b) X suit la loi binomiale  40 ; .
32 truqué.
c) à l’aide de la calculatrice, on trouve a = 8 et b = 19,
donc l’intervalle de fluctuation au seuil de 95 % obte- 53  a) On utilise la loi binomiale (300 ; 0,5) d’après
nu avec la loi binomiale est : l’hypothèse.

126
Avec les définitions du cours, a = 133 et b = 167, donc En utilisant les définitions du cours, on trouve a = 6 et
l’intervalle de fluctuation de Français pensant que le b = 19, donc l’intervalle de fluctuation obtenu avec la
problème de la faim dans le monde s’aggrave dans 6 19
133 167
loi binomiale est 3  ;
134 134 4
.
des échantillons de 300 personnes est I = 3  ;
300 300 4
.
b) La fréquence observée est
6
qui appartient à l’in-
96 134
b) La fréquence observée est 0,32 = . Elle n’appar-
300 tervalle de fluctuation, donc on n’a pas de raison de
tient pas à l’intervalle de fluctuation, donc on peut rejeter l’affirmation du laboratoire.
penser que les personnes diplômées n’ont pas la c) La loi binomiale n’a pas changé, mais dans le cas
même opinion que l’ensemble de la population. d’un test unilatéral, on cherche la plus petite valeur de
c telle que P(X < c) > 0,05.
54  a) On utilise la loi binomiale (60 ; 0,05) en fai- On trouve c = 7, donc l’intervalle de fluctuation est
sant l’hypothèse que la proportion d’accidents du 7
travail est la même dans le service de Delphine que I= 3 134 4
 ; 1 .
dans toute l’entreprise. La fréquence observée n’appartient pas à l’intervalle
Avec les définitions du cours, on obtient a = 0 et b = 7, de fluctuation, elle est inférieure à cet intervalle, donc
donc l’intervalle de fluctuation au seuil de 95 % de la le test est encore meilleur qu’annoncé.
fréquence d’employés victimes d’accidents du travail
dans les échantillons de 60 salariés est 56  On utilise la loi binomiale (350 ; 0,13) d’après
0 7 7
I= 3  ;
60 60 4 3= 0 ;
604 . les hypothèses.
6 On trouve, avec les définitions du cours, a = 34 et
b) La fréquence observée est . Elle appartient à b = 58, donc l’intervalle de fluctuation au seuil de 95 %
60
l’intervalle de fluctuation, donc il n’y a pas de raison de de la fréquence des personnes se déclarant victimes
rejeter l’hypothèse selon laquelle la proportion de vic- de corruption en Afrique dans les échantillons de taille
34 58
times d’un accident du travail est de 5 % dans ce service. 350 est 3  ;
350 350 4
≈ [0,097 ; 0,166].
55  a) On fait l’hypothèse que 9 % des personnes La fréquence observée est 52 %, qui n’appartient pas à
vaccinées peuvent être touchées par la maladie. On l’intervalle de fluctuation, donc on peut être amené à
utilise donc la loi binomiale (134 ; 0,09). revoir le montant de l’aide.

Chapitre 10    échantillonnage 127

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