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Revue Canadienne de Géographie Tropicale

Canadian Journal of Tropical Geography


RCGT (En ligne) / CJTG (Online)
ISSN : 2292-4108
Vol. 4 (1) : 11-24
http://laurentienne.ca/rcgt

www3.laurentian.ca/rcgt-cjtg

Approche territoriale de l’entrepreneuriat : Essai de conceptualisation

Territorial approach of entrepreneurship: essay of conceptualization

DALI Chantal & NOMO Théophile Serge


@ 2017 RCGT-CJTG Tous droits réservés /All rights reserved

Résumé:
Cet article est un essai de conceptualisation d’une approche territoriale de l’entrepreneuriat suivant une perspective
d’économie régionale. Dans les autres disciplines qui ont étudié l’entrepreneuriat, les chercheurs tentent de
comprendre le déclenchement d'un événement entrepreneurial en le corrélant avec des facteurs situationnels et
individuels. Ces approches analysent, dans une perspective temporelle et contingente, les variables personnelles et
environnementales qui favorisent ou inhibent l’esprit d’entreprise, les actes et les comportements entrepreneuriaux.
Avec la prise en compte de l’espace dans la pensée économique, les théoriciens de l’économie régionale sont passés
de la dimension temporelle à une dimension spatiale pour étudier la relation entre les entreprises et le territoire.
Dans l’approche territoriale de l’entrepreneuriat, les dimensions socioculturelles que sont le degré de confiance et
de coopération entre les agents économiques ont un impact majeur sur l’apprentissage et l’innovation qui résultent
du fonctionnement du système. Ces dimensions représentent ici le terreau de l’événement entrepreneurial.

Abstract:
This article is an attempt to conceptualize a territorial approach of entrepreneurship in a perspective of regional
economy. Reflections are focused on the relationship between business and territory. Starting from various
classifications of approaches to entrepreneurship, we deduce that, in these approaches, researchers are trying to
understand triggering an entrepreneurial event correlating with the situational and individual factors. These
approaches analyze, in a temporal and contingent perspective, personal and environmental variables that promote
or inhibit entrepreneurship, acts and entrepreneurial behavior. With the inclusion of space in economic thought,
theorists have passed the time dimension in a spatial dimension to study the relationship between business and
territory. In the territorial approach to entrepreneurship, socio-cultural dimensions that are the degree of trust and
cooperation between economic agents have a major impact on learning and innovation that result from system
operation. These dimensions represent here the breeding ground for entrepreneurial event.

Mots clés / Keywords

Entrepreneuriat – Territoire – Développement local – Économie régionale - Entreprises


Entrepreneurship - Territory - Local development - Regional Economy - Enterprises

Article history/Histoire de l’article


Received /Reçu: 18 août 2016 Received in revised form/Reçu dans la forme révisée: 14 mars 2017 Accepted/Accepté: 21 mars 2017 Available online/Disponible en ligne: 15 avril 2017

INTRODUCTION
Selon Higing et Savoie (1995) aucun concept n’a joué un rôle plus grand dans les théories du
développement que celui de l’entrepreneuriat. Ces auteurs soulignent que le manque d’entreprises dans
certaines régions et leur concentration dans d’autres est une source d’explication des disparités
régionales. Ceci montre bien la pertinence de la création d’entreprises pour les économies locales
(Dejardin, 2010; Joyal, 1997; Julien, 1996). Dans ce même sens, des auteurs comme Julien et St-Pierre
(2015) ont mené des études pour connaître les déterminants clés qui influencent l’entrepreneuriat
régional. De ces différents travaux, nous retenons que l’entrepreneuriat est un concept
multidimensionnel. Plusieurs disciplines étudient ainsi l’entrepreneuriat et l’entrepreneur depuis environ
deux siècles (Torrès et Messeghem, 2015). Parmi ces disciplines, nous pouvons citer la théorie
économique, la sociologie, la psychologie et les sciences de la gestion (Guyot et Van Rompaey, 2002).
Selon Dejardin (2010), c’est seulement dans les années 1970 que la création d’entreprises a commencé à
être étudiée comme problématique de recherche en économie régionale. Cette problématique a été
pleinement reconnue avec les travaux des auteurs pionniers comme Cross (1981), Storey (1982 ; 1984),
Keeble et Wever (1986) et Johnson (1986). Depuis lors, plusieurs travaux continuent de développer un

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argumentaire explicatif de la création d’entreprises et de ses rapports au territoire. Parmi ces travaux,
nous pouvons citer : Acacha (2013), Chabault (2006), Courlet et Pecqueur (1998), Dejardin (2006),
Dokou (2014), Joyal (2006), Julien (2005 et 2007), Julien et St-Pierre (2015), Kotey (2006), Maillat
(2003), Proulx (1998), Rallet et Torre (2004) et Velt (2002, 2015).
L’objet de cet essai est de contribuer à une conceptualisation de l’approche territoriale de
l’entrepreneuriat. Il s’agit ici de mettre en relief les stratégies élaborées par les théoriciens du
développement régional et local pour promouvoir le développement local à travers l’entrepreneuriat.
Notre propos s’articule autour de cinq grandes parties. La première partie présente une analyse
disciplinaire des approches de l’entrepreneuriat. La deuxième partie décrit notre conception de l’approche
territoriale. La troisième et la quatrième partie mettent en relation les deux concepts, développement
territorial et entrepreneuriat, aux fins d’illustrer comment certains courants du développement régional et
local misent sur l’entrepreneuriat comme facteur de développement local et les approches théoriques qui
sous-tendent ces stratégies. Pour finir, la cinquième et dernière partie met en exergue notre analyse
critique sur l’approche territoriale de l’entrepreneuriat que nous avons élaborée à partir des écrits
scientifiques.

LES APPROCHES DE L’ENTREPRENEURIAT REPERTORIÉES DANS LES ÉCRITS


SCIENTIFIQUES
De l’analyse des écrits scientifiques, nous pouvons retenir que les recherches sur l’entrepreneuriat se
résument en trois approches fondamentales : l’approche fonctionnelle, l’approche sur les individus et
l’approche par les processus.
L’approche fonctionnelle
L’approche fonctionnelle de l’entrepreneuriat est une approche économique. Les économistes s’attachent
ici à décrire les fonctions remplies par l’entrepreneur. Ils s’intéressent à ce que fait l’entrepreneur. Ces
auteurs analysent le concept de l’entrepreneuriat sous l’angle de la création d’une organisation
génératrice de richesse. L’examen des écrits scientifiques sur le sujet (Tounès, 2003; Verstraete et
Marchesnay, 2000) montre que quatre grandes fonctions entrepreneuriales ont été envisagées : le
preneur de risques, la combinaison des facteurs de production, la fonction d’innovation et la fonction
d’arbitrage1. Bygrave et Hofer (1991) ainsi que Gartner (1985) ont fait leur analyse sur l’entrepreneuriat
sous l’angle de la création d’une organisation génératrice de richesse. Ils s’inscrivent ainsi dans
l’approche fonctionnelle. Pour Fayolle (2012), cette approche économique se donne pour objet de saisir
l’impact de la création d’entreprise et le rôle des entrepreneurs dans le développement socioéconomique.
Guyot et Van Rompaey (2002) précisent aussi que c’est la théorie économique qui la première a reconnu
le thème de l’entrepreneuriat comme étant d’intérêt scientifique.
L’approche sur les individus
L’approche sur les individus ou approches comportementale de l’entrepreneuriat est une approche
psychologique. Les recherches sur l’entrepreneuriat portent ici sur le créateur d’entreprise et sur ses
caractéristiques psychologiques. Ces recherches se sont articulées essentiellement, comme le note
Hernandez (1999), autour de trois thèmes : le besoin d’accomplissement du créateur, l’internalité du lieu
de contrôle et la prise de risque. Les chercheurs distinguent les créateurs des non créateurs. Aussi,
mettent-ils en évidence les critères distinctifs entre ceux qui réussissent et ceux qui ne réussissent pas.
Ils s’intéressent dans cette approche à un aspect plus psychologique. Il s’agit de comprendre pourquoi
certains individus décident de se lancer dans la création d’entreprise et d’autres pas (Hernandez, 1999).
Pour Kilby (1971), qui a étudié la problématique entrepreneuriale dans les pays en voie de
développement, l’explication économique ou psychologique de l’entrepreneuriat n’est pas prédominante
dans ces pays. Pour cet auteur, c’est plutôt la thèse wébérienne2 qui peut servir pour expliquer
l’entrepreneuriat dans les pays du Sud.

1
Lorsqu’un excédent d’offre apparaît sur certains marchés et un excédent de demande sur d’autres, l’entrepreneur trouve l’occasion d’exercer son intuition
par des arbitrages plus ou moins complexes sur les opérations d’achat et de vente. Il essaiera de satisfaire les demandeurs frustrés en utilisant les biens et les
services disponibles sur les marchés excédentaires, il obtiendra pour cela un revenu : le profit. Les arbitrages, qu’il effectue, ramèneront l’économie vers
l’équilibre (Tounès, 2003).
2
Dans son texte fondamental, l’Éthique protestante et l’esprit du capitalisme, Max Weber (1905) soutient qu’il existe un lien significatif entre les valeurs
préconisées par le protestantisme, telles le dur labeur et l’accumulation de l’argent, et la montée du capitalisme. Dans cette perspective, l’entrepreneur est
celui qui incarne au plus haut point les valeurs du capitalisme (Diakité, 2004). Pour Diakité (2004) qui a étudié les facteurs socioculturels de l’entrepreneuriat
en Guinée, la thèse de Weber est une analyse culturelle. Or, la seule approche culturelle ne saurait expliquer l’entrepreneuriat dans les pays du Sud. Il faut
prendre en compte d’autres facteurs tels les conditions politiques et économiques.

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L’approche par les processus
L’approche par les processus, comme le souligne Fayolle (2002), fait référence à des notions
essentiellement empruntées à la théorie des organisations : l’émergence organisationnelle et
l’opportunité entrepreneuriale. Cette approche se veut complexe et multidimensionnelle. Ici, les auteurs
(Shane et Venkataraman, 2000; Chrisman, 1999, Hernandez, 2001, Bouchikhi, 1990, Verstraete, 2000)
s’orientent vers les notions d’opportunités, de prise d’initiatives, d’autonomie, de conduite du
changement, d’évaluation et de l’acceptation des risques. Pour Fayolle (2002), l’étude des processus est
aujourd’hui au cœur de nombreux travaux dans le domaine de l’entrepreneuriat. Tounès (2003), quant à
lui, explique que l’approche par les processus repose sur les deux autres approches de l’entrepreneuriat
définies par Fayolle (2002), à savoir l’approche fonctionnelle et l’approche comportementale. En effet,
l’approche par les processus fait appel aux variables psychologiques, culturelles, sociales, politiques et
économiques des approches fonctionnelle et comportementale. L’approche par les processus inscrit ces
variables dans une dimension dynamique et complexe. En effet, « la démarche processuelle a pour objet
d’analyser dans une perspective temporelle et contingente, les variables personnelles et
environnementales qui favorisent ou inhibent l’esprit d’entreprise, les actes et les comportements
entrepreneuriaux » (Tounès, 2003 : 35). Dans cette approche, les auteurs tentent de comprendre le
déclenchement d'un événement entrepreneurial en le corrélant avec des facteurs situationnels et
individuels.
Mises à part les facteurs situationnels et individuels, d’autres facteurs comme des facteurs de localisation
influencent également l’événement entrepreneurial. Nous nous situons ici dans une perspective
territoriale.

L’APPROCHE TERRITORIALE
Le territoire, objet d’analyse ou cadre de la dimension spatiale des processus de développement, réfère à
des réalités assez différentes en lien avec les problématiques (Bertrand, 2003). Ainsi pour Bertrand
(2003), si la nature construite du territoire constitue un facteur commun, les approches de cette
construction diffèrent selon les chercheurs Deux grandes orientations peuvent ainsi se croiser ou se
superposer dans les recherches : (1) l’orientation qui porte sur le territoire comme étant la concrétisation
de relations et de réseaux, économiques, sociaux et culturels et (2) l’orientation qui considère le
territoire comme un espace institutionnel où s’exerce une autorité. Dans la première orientation,
Il s’agit alors d’analyser le contenu économique et/ou organisationnel de projet de
développement relevant de niveaux institutionnels (communes, syndicats intercommunaux, et
schémas directeurs, entres autres) et de comprendre les logiques économiques qui leur donnent
sens. Ce sont donc des questions d’attractivité et de désaffection territoriale, du rapport de
concurrence territoriale et de conditions d’émergence de l’offre qui vont être investies
(Bertrand, 2003 : 117).
Ainsi, un territoire peut se définir sous des angles variés : par exemple géographique, socioculturel et
économique. Au niveau économique, le territoire est le lieu de mise en œuvre d’activités économiques
liées aux ressources locales. Au niveau géographique, le territoire est d’abord un espace. Les sociologues
ont substitué « territoire » à « espace » du fait des dimensions sociales de l’espace. Ainsi, le territoire est
un espace géographique résultat historique d’une construction sociale Vernières (2009). Dans ce sens, un
territoire évoque une structuration et une organisation de l’espace (Perrin 1983). Pour Denieuil (2005),
un territoire se définit soit par une homogénéité physique et géographique, soit par une identité
socioculturelle ou encore par une localisation sectorielle et industrielle. Pour Vernières (2009), le territoire
se caractérise en premier lieu par les relations (économiques, politiques et sociales) des divers acteurs
qui interviennent sur cet espace. Selon cet auteur, les territoires sont nécessairement inégaux (par leur
superficie, leur population, leurs structures productives et leurs ressources). C’est, en fait, l’intensité et la
nature des relations des divers acteurs qui sont essentielles pour caractériser et différencier les
territoires.
Pour Farrugia (1997 : 30) cité par Akindès (2003 : 7), « le lien social est constitué d’une agrégation de
valeurs distinctes, intégrées ou dissociées, centripètes et centrifuges. Ces valeurs associées ou dissociées
qui composent le lien social sont de cinq sortes: affectives, éthiques, religieuses, politiques et
économiques ». Ainsi pour Akindès (2003), les valeurs constitutives du lien social ont du sens pour les
membres d’une société donnée; et cela dans la conscience et l’imaginaire collectifs. Ce sont ces valeurs
qui prévalent dans la cogestion de ce que les membres de la société estiment être un bien commun à
préserver dans l’intérêt général.

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En fait, « il convient de comprendre le lien social comme ce qui maintient, entretient une solidarité entre
les membres d’une même communauté, comme ce qui permet la vie en commun, comme ce qui lutte en
permanence contre les forces de dissolution toujours à l’œuvre dans une communauté humaine »
(Farrugia, 1997 : 30) cité par (Akindès, 2003 : 8).
Après avoir précisé l’approche territoriale, nous allons maintenant décrire les approches théoriques de
développement régional par l’entrepreneuriat.

TROIS GRANDS COURANTS THÉORIQUES DE DÉVELOPPEMENT RÉGIONAL


Nous développons ici l’approche de développement économique local, l’approche du district industriel et
l’approche du milieu innovateur.
Le développement économique local
L’approche de développement économique local vise la création d’emplois et s’adresse particulièrement
aux entreprises privées. Le développement est ici décrit comme une perspective centrée sur la
revitalisation des communautés locales sous l’impulsion d’initiatives mises en œuvre par la population
elle-même. Pour Tremblay (1999),
« Cette approche est principalement orientée vers l'amélioration des indices économiques
traditionnels tels la croissance des emplois et des revenus à partir d'initiatives mises en œuvre
par le secteur privé. Certains auteurs parlent de modèle fonctionnel qui se traduit par un
modèle de l'ajustement aux marchés mondialisés (Dionne, 1996) » (Tremblay 1999 : 26)
Le district industriel
Le district industriel de Marshall (1920) peut être défini comme une concentration spatiale de plusieurs
entreprises, généralement de petite taille, et qui opèrent dans une même branche industrielle ou dans
des branches connexes. Les caractéristiques principales de ce district sont : une division poussée du
travail entre les firmes, la réalisation d’économies externes, l’accumulation de savoir-faire spécialisé et la
diffusion de l’innovation (Filion et al, 2003). L’approche districts industriels nous montre ainsi que
l’efficacité de la production peut être acquise au sein d’un espace et non seulement par la division du
travail et la croissance au sein d’une firme. Plusieurs concepts ont été mobilisés par l’approche districts
industriels ; l’on peut citer entre autres : l’encastrement, les économies externes et les effets
d’entraînement en termes de connaissances (Filion et al, 2003). La notion de districts industriels a été
reprise dans plusieurs pays, notamment en Italie (troisième Italie).
Le milieu innovateur
L’approche milieu innovateur est apparue et s’est raffinée avec les travaux de chercheurs européens
(Aydalot, Keeble, Camagni, Maillat, Perrin, Quévit et Senn) du GREMI3. Le concept de milieu innovateur a
d’abord évoqué « un ensemble de relations territoriales cohérentes » (comprenant : un système
productif, des acteurs sociaux, une culture et un système de représentations) aboutissant à « un
processus d’apprentissage dynamique ». Ce concept a ensuite fait référence aux « relations entre la firme
innovante et le milieu ». Enfin, le concept de milieu innovateur se rapporte aux réseaux d’innovation avec
des imbrications dans des réseaux éloignés (Filion et al, 2003).
La figure 1 et le tableau 1 présentent une analyse récapitulative et comparative des trois approches de
développement régional analysées.
Le développement économique local
- Développement des entreprises du secteur privé
- Ressources internes aux entreprises
Le district industriel
- Concentration géographique des entreprises
- Économie externe et atmosphère industrielle
Le milieu innovateur
- Lien entre innovation technique et territoire
- Rôle du territoire: formation de regroupements spatiaux d’entreprises et adoption de l’innovation

Figure 1 : Fiche récapitulative des trois approches de développement régional analysées

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Groupe de recherche européen sur les milieux innovateurs.

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Développement District industriel Milieu innovateur
économique local
Climat Culture d’entreprises Atmosphère industriel Culture d’entreprises
Logique Individuelle Communautaire Partenariale
Regroupement Non Oui Oui
d’entreprises
Tableau 1 : Analyse comparative des trois approches de développement régional

L’approche de développement économique local, l’approche du district industriel et l’approche du milieu


innovateur constituent différents courants théoriques qui permettent d’expliquer diverses stratégies pour
promouvoir le développement régional à travers l’entrepreneuriat.

LES STRATÉGIES POUR PROMOUVOIR LE DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL À TRAVERS


L’ENTREPRENEURIAT
Les stratégies élaborées par les théoriciens du développement régional et local pour promouvoir le
développement local à travers l’entrepreneuriat ont débuté avec l’approche du « district industriel »
d’Alfred Marshall (1890 et 1919) et se sont poursuivies avec l’approche du milieu innovateur de
chercheurs européens (Aydalot, Keeble, Camagni, Maillat, Perrin, Quévit et Senn) du GREMI . Des
stratégies de développement régional misant sur l’entrepreneuriat ont ainsi été développées. Ces
stratégies se structurent autour de deux axes principaux : (1) la localisation optimale des entreprises et
les économies d’agglomération et (2) les avantages liés à l’innovation et à la création de systèmes
territoriaux d’innovation.
La localisation optimale des entreprises et les économies d’agglomération
L’analyse de l’approche « district industriel » met en exergue la place capitale des économies
d’agglomération dans la pensée économique spatiale. Les économies d’agglomération dérivent de la
proximité physique des entreprises. Cette proximité physique suit une logique de localisation dans
l’espace. La localisation dans l’espace est influencée par des forces centrifuges et des forces centripètes.
Les forces centripètes favorisent la concentration. La concentration, elle, permet d’augmenter les gains
de productivité. Notons qu’il existe plusieurs formes de concentration : la concentration qui favorise les
économies d’échelle (rendements décroissants), la concentration qui repose sur le principe d’externalités
et la concentration qui favorise les économies d’urbanisation. La concentration qui repose sur le principe
d’externalités réfère à la conception de Marshall. L’hypothèse en est que la concentration géographique
des activités économiques génère des gains de productivité. Pour Marshall, les externalités liées à la
concentration d’entreprises relèvent de la disponibilité des intrants et des services spécialisés, la
formation d’un marché de travail, l’échange d’information et la diffusion de technologies. Les entreprises
ont de ce fait intérêt à se situer près d’autres entreprises pour profiter de la localisation dans une même
zone qui présente des avantages comparatifs (par exemple, infrastructures, sous-traitants, main d’œuvre
et débouchés). Ceci produit pour chaque entreprise des économies externes (externalités) et des
économies de localisation. Nous comprenons alors que la localisation optimale des entreprises et les
économies d’agglomération provenant des places centrales sont des voies par excellence pour favoriser le
développement régional. Cependant, cette approche se situe beaucoup plus dans une optique de
développement « descendant » et occulte de son cadre d’analyse les dynamiques qui sont impulsées par
les tendances de développement endogène (Julien, 2005).
Les avantages lies à l’innovation et à la création de systèmes territoriaux d’innovation
L’approche de développement endogène ou développement « par le bas » encourage les initiatives
locales. Ces initiatives locales multiplient les retombées dans la région et déclenchent ce faisant un
processus d’accumulation qui s’accélère graduellement (Julien, 2005). La croissance est ici suscitée
non pas par des facteurs externes mais par une mobilisation des ressources intérieures de la
région (MDEIE4, 2006). Les tendances actuelles en matière d’approches de développement régional
misent sur la mobilisation des ressources intérieures des régions plus spécifiquement sur les
regroupements d’entreprises locales. Ces regroupements d’entreprises sont appelés des systèmes
territoriaux de production (STP). Vu que l’innovation est, dans notre contexte économique actuel,
condition du développement économique, les STP deviennent des STI (systèmes territoriaux

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Ministère du Développement économique, de l’innovation et de l’exportation.

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d’innovation) comme dans l’approche du milieu innovateur5. L’innovation est ici produite par le territoire.
Ce faisant, rappelons-le, l’approche de développement économique régional devient une approche de
développement territorial. Dans l’approche territoriale du développement, les petites et moyennes
entreprises (PME) jouent un rôle déterminant. Elles constituent en effet un outil de diversification
économique et offrent de meilleures possibilités d’alliances « entreprises à entreprises ou entreprises à
institutions ».
Des théoriciens du développement territorial (Chabault, 2006; Courlet et Pecqueur, 1998; Joyal, 2006 ;
Maillat, 2003; Rallet et Torre, 2004; Velt, 2002) misent alors sur les avantages liés aux regroupements
de PME comme facteur de développement local. En effet, les dimensions socioculturelles que sont le
degré de confiance et de coopération entre les agents économiques ont un impact majeur sur
l’apprentissage et l’innovation qui résultent du fonctionnement de ces systèmes. Ces avantages
permettent ainsi de mettre le territoire en état de produire son développement. De ce fait, la trajectoire
du développement local se définit dorénavant à l’intersection des logiques des entreprises et de celles des
dynamiques du territoire. Dans l’approche de développement territorial, rappelons-le, le territoire est
caractérisé par le lien entre une communauté de personnes et la complémentarité des activités de
production des entreprises (Beccatini, 1991 cité par Blanc, 1997). La dynamique productive d’ensemble
est ici générée par le lien entre les entreprises, les institutions et les individus (Figure 2). C’est ainsi que
dans l’approche territoriale de l’entrepreneuriat, les dimensions socioculturelles que sont le degré de
confiance et de coopération entre les agents économiques ont un impact majeur sur l’apprentissage et
l’innovation qui résultent du fonctionnement du système. En effet, dans ce système, c’est la force de ces
liens qui favorise la production de valeurs communes comme la confiance, la coopération et la circulation
de l’information. Notons que ces valeurs communes sont des économies externes de la proximité
géographique. Cette proximité favorise l’appartenance aux réseaux. Ces relations sociales, et les valeurs
communautaires qui en découlent, contribuent à donner au milieu une culture et une identité propre.

Figure 2 : Le cadre conceptuel de l’approche territoriale de l’entrepreneuriat

Les pépinières d’entreprises et le rôle des agents de développement


Le concept de pépinières d’entreprises s’est développé à partir des années 60 et la mise place de
pépinières d’entreprises a occupé une place importante dans les politiques de développement
économique des pays occidentaux dans les années 1980 (Benko, 1989; Mutin-Quinson, 2004). Outils de
développement économique local et de soutien à la création d’entreprise, les pépinières sont des
structures qui hébergent et accompagnent, temporairement, des entreprises nouvelles en mettant à leur
disposition toutes les ressources nécessaires à leur développement (Doloreux, 1999; Grandclément,
2014). Les pépinières d’entreprises ont ainsi trois fonctions : une fonction d’hébergement aux créateurs
d’entreprises, une fonction d’accompagnement des entreprises par des agents de développement et une
fonction de mise en réseau des créateurs d’entreprises. Les pépinières d’entreprises sont généralement
initiées par des acteurs locaux comme les collectivités territoriales. Elles permettent de dynamiser le
territoire par la diversification du tissu économique, la lutte contre le chômage et la création de pôles de
compétences économiques. L’objectif des pépinières d’entreprises est d’aider les entrepreneurs à mener à
bien leur entreprise. Des agents de développement interviennent souvent comme experts en
entrepreneuriat, au niveau des pépinières d’entreprises, pour donner aux créateurs l’opportunité

5
C’est dans les années 1980 qu’Aydalot propose l’approche par les « milieux innovateurs » pour répondre à la question du lien entre innovation technique et
territoire.

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d’accéder à une panoplie de prestation et de conseils (Mutin-Quinson, 2004).
Benko (1989) a analysé les perspectives et les limites du phénomène des pépinières d’entreprises sous
l’angle du développement local et régional. De cette analyse, il ressort que les pépinières ont leur place
dans la problématique de développement local et régional en ce sens qu’elles permettent la valorisation
de l’espace économique en contribuant à la politique de développement régional. Doloreux (1999) et
Fayole et al. (2010) corroborent cette analyse en affirmant que les pépinières représentent des outils
d’aménagement et d’intervention de premier ordre en termes d’innovation et de transfert technologique
au niveau des régions en stimulant l’entrepreneuriat.
L’entrepreneuriat constitue le point focal des nouveaux courants théoriques de développement régional et
local pour favoriser le développement local. Cependant quelles limites peut-on trouver à ces nouveaux
courants basés, en matière d’entrepreneuriat, sur l’innovation et l’apprentissage induits par les systèmes
territoriaux d’innovation?

ANALYSE CRITIQUE
De la revue de la littérature que nous avons réalisée sur les grands courants théoriques du
développement régional et local, nous pouvons retenir que certains de ces courants, en l’occurrence ceux
qui relèvent des « milieux innovants », misent sur l’entrepreneuriat comme facteur de développement
territorial en se basant sur les avantages liés à la création d’organisations territoriales économiques
(systèmes territoriaux de production ou d’innovation) et le mode de fonctionnement (en réseau) et de
production de ces organisations. Nous reconnaissons la pertinence des arguments des théoriciens du
développement régional qui défendent ces points de vue. Ces théoriciens placent ainsi le territoire au
cœur de l’économie globalisée où les maîtres mots sont « innovation » et « compétitivité ».
Le contexte économique actuel est caractérisé non seulement par une économie du savoir, les facteurs
intangibles et la culture locale mais aussi par le « capital relationnel », l’apprentissage collectif et
l’interconnexion (Camagni, 2001 cité par Stöhr, 2003). D’où l’importance des processus de production et
de la diffusion du savoir pour le développement économique et la compétitivité. Ces processus vont
ensuite induire une croissance économique, l’évolution de l’emploi et du niveau du bien-être. D’où,
également, l’importance de l’implication des organisations (entreprises, agences gouvernementales, etc.)
et des individus pour mener à bien ce processus d’apprentissage. D’ailleurs, le processus d’apprentissage
est essentiel à l’avantage concurrentiel (Porter, 1993). Cependant, à notre avis, ces nouveaux courants,
en focalisant leur analyse sur les structures organisationnelles c’est-à-dire les entreprises, ne prennent
pas en compte l’entrepreneuriat dans sa globalité. En effet, comme le montrent Julien et Marchesnay
(2011), le champ de recherche en entrepreneuriat comprend en plus de la création d’entreprise, l’esprit
d’entreprise et l’entrepreneur. Ainsi pour Pierre-André Julien lui-même, les théories du développement
régional présentent des limites en ce sens qu’elles manquent d’une analyse approfondie des
entrepreneurs. Dans le cas des milieux innovateurs par exemple, « on ne s’arrête pas suffisamment à la
façon dont les acteurs utilisent les interactions territoriales pour trouver et multiplier les ressources et
pour atteindre les marchés » (Julien, 1997 : 61). Dans ce sens, il serait pertinent d’initier des recherches
sur l’analyse approfondie des entrepreneurs dans les stratégies de développement régional et local. Nous
avons également relevé que les courants de développement régional et local qui misent sur
l’entrepreneuriat comme facteur de développement local, ne favorise que l’approche de développement
économique local. En effet, « le courant des districts industriels, […] et plus tard le courant des milieux
innovateurs, sont des approches différentes qui découlent du courant du développement économique
local. Elles se situent davantage dans une optique économique classique, fondées sur l’entrepreneuriat,
les systèmes de production géographiques et la flexibilité des entreprises » (Chabault, 2006 : 4).
À la lumière de la revue de la littérature que nous avons réalisée, les cadres théoriques d’analyse des
relations entre l’apprentissage, l’innovation et le développement économique régional doivent non
seulement considérer les variables sociales comme intrants mais aussi comme extrants. Ainsi, la prise en
compte du capital social pour promouvoir la compétitivité et le développement économique local devrait
pouvoir favoriser l’inclusion sociale nécessaire pour maintenir durablement le système. Ceci relève la
pertinence de développer « l’innovation sociale » territoriale à côté des autres catégories d’innovation
(par exemple, technologique et institutionnelle).

CONCLUSION
La localisation des activités est un aspect primordial pour les entrepreneurs. Ainsi, en fonction de
certaines variables qui déterminent la localisation telles que : les facteurs d’agglomération et les
économies externes, les entrepreneurs choisissent leur localisation. De ce fait, des théoriciens du

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développement régional traditionnel ou développement exogène ont misé sur « les investissements des
grandes entreprises et sur les grandes agglomérations comme moteur du développement régional ». Le
courant des districts industriels et plus tard le courant des milieux innovateurs, sont des approches
différentes qui découlent du courant du développement économique local. Elles se situent davantage
dans une optique économique classique, fondées sur l’entrepreneuriat, les systèmes de production
géographiques et la flexibilité des entreprises.
Le cadre conceptuel de l’approche territoriale de l’entrepreneuriat qui se dégage de cette réflexion
théorique comprend trois axes : un territoire, des ressources locales et des liens sociaux. L’approche
territoriale de l’entrepreneuriat peut alors être conçue comme un scénario dans lequel divers acteurs du
territoire s’engagent ensemble dans des stratégies coordonnées vers la mise en place d’une nouvelle
forme organisationnelle de production de richesses. De ce fait, la trajectoire du développement local ou
territorial se définit dorénavant à l’intersection des logiques des entreprises et de celles des dynamiques
du territoire. Alors que l’entrepreneur est supposé incarner les valeurs du capitalisme, l’approche
territoriale de l’entrepreneuriat vient re-encastrer l’entrepreneuriat dans le social en ayant recours à des
variables socioculturelles. Le comportement rationnel et de maximisation des agents économiques des
approches traditionnelles de l’entrepreneuriat, fait place à une coopération entre les agents au niveau du
territoire. Cependant, selon l’analyse critique issue de cette réflexion théorique, il serait pertinent
d’approfondir les recherches sur l’approche territoriale de l’entrepreneuriat; par exemples les recherches
pourraient porter sur les stratégies utilisées par les acteurs (ou les entrepreneurs) à travers les
interactions territoriales pour trouver et multiplier les ressources et pour atteindre les marchés. Ceci
permettrait de mieux influencer les politiques de développement régional par l’entrepreneuriat.

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VERSTRAETE, Thierry et Michel MARCHESNAY. 2000. Histoire d’entreprendre : les réalités de
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WEBER, Max. 2004. L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme : suivi d’autres essais. Paris :
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ZIMMERMANN, Jean-Benoît. 2005. « Entreprises et territoires : entre nomadisme et ancrage territorial »,
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Pour citer cet article

Référence électronique
Chantal Dali & Théophile Serge Nomo (2017). «Approche territoriale de l’entrepreneuriat : Essai de
conceptualisation». Revue canadienne de géographie tropicale/Canadian journal of tropical geography [En
ligne], Vol. (4) 1. En ligne le 15 avril 2017, pp. 11-24. URL: http://laurentienne.ca/rcgt

RCJT/CJTG, Université Laurentienne/Laurentian University, Géographie/Geography, Sudbury, Ontario, P3E 2C6, Canada. ISSN : 2292-
4108. Vol. 4(1) : 11-24. Copyright @ 2017 RCGT-CJTG Tous droits réservés/All rights reserved.
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Auteurs

DALI Chantal, Ph.D


Université du Québec à Trois-Rivières
Courriel: dasital@gmail.com

NOMO Théophile Serge, Ph.D


Professeur agrégé de finance
Université du Québec à Trois-Rivières
Courriel: theophileserge.nomo@uqtr.ca

RCJT/CJTG, Université Laurentienne/Laurentian University, Géographie/Geography, Sudbury, Ontario, P3E 2C6, Canada. ISSN : 2292-
4108. Vol. 4(1) : 11-24. Copyright @ 2017 RCGT-CJTG Tous droits réservés/All rights reserved.
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