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Cours de
Microbiologie
1ère Année Filière Ingénieur
Introduction générale
La microbiologie est une science qui s’intéresse à l’étude des micro-
organismes, leur identification, caractérisation, leurs besoins, leur
origine, leur évolution, activités, relations avec le milieu naturel ou
artificiel.
4. Microbiologie industrielle
Plusieurs industries exploitent les propriétés utiles des micro-
organismes. La microbiologie industrielle a souvent une
connaissance approfondie du métabolisme et de la physiologie des
microorganismes. Elle exploite leurs systèmes enzymatiques et leur
pouvoir de synthèse ou de dégradation moléculaire.
Ils sont employés dans l'industrie des pâtes et papiers, les usines
de traitement d'eau, l'industrie alimentaire et biotechnologique.
5. Microbiologie agroalimentaire
mycobactéries
actinomycètes
La paroi bactérienne
La paroi est l'enveloppe caractéristique de la cellule procaryote. Elle est
un véritable exosquelette qui lui confère sa forme et lui permet de
résister à la forte pression osmotique interne.
Chromatophores:
Les chromatophores sont des vésicules colorées associées à la membranes de certaines
bactéries phototrophes ou photosynthétiques. Il faut pas les confondre avec les cellules
chromatophores qui existent chez les animaux à sang froid.
Les Cyanobactéries:
Ce sont bactéries autrefois appelées les algues bleu-vertes.
Elles réalisent la photosynthèse oxygénique.
Appareil Nucléaire Bactérien
L'appareil nucléaire bactérien n'est pas entouré d'une membrane,
contrairement au noyau de la cellule eucaryote.
Il semble qu'il n'y ait qu'un chromosome. La cellule serait donc
haploïde.
La molécule d'ADN des bactéries est de grande taille. Déroulée, elle
atteindrait plus d'un millimètre de longueur.
L'appareil nucléaire est en relation avec
les invaginations de la membrane
plasmique appelées mésosome. Il
semble que c'est au niveau du
mésosome que soient concentrées les
sites enzymatiques qui permettent à
l'ADN d'exprimer ses différentes
fonctions.
Les Plasmides
Les plasmides sont des éléments génétiques
extrachromosomiques capables d'autoréplication. Ce sont des
fragments d’ADN circulaires dissociés des chromosomes.
Les plasmides sont des petits fragments d'ADN, environ cent fois
moins volumineux que l'ADN chromosomique.
Il est à noter que certains plasmides peuvent dans certains cas
s’intégrer avec l’ADN de la bactérie et dans ce cas on les appelle
des épisomes.
Les bactéries en comportent généralement 5 à 30 copies,
les levures entre 50 et100 exemplaires par cellule. Les gènes de
plasmides sont non-nécessaires mais avantageux pour la bactérie.
Les Pneumocoques :
Ce sont des espèces de bactéries en chaine du genre
Streptococcus responsables des pneumonies qui sont des
infections pulmonaires aigües qui touchent l’homme.
Les flagelles et les cils
La mobilité ou la locomotion permet au micro-oarganismes de changer
de position dans l’environnement où il se trouve. Elle est assurée par
différents mécanismes :
Les cils et les flagelles confèrent une certaine mobilité aux bactéries
qui peuvent se déplacer dans les milieux liquides ou à la surface des
géloses. Certaines espèces peuvent même envahir les milieux de
culture, masquant par là même les autres colonies. C'est le cas
des Proteus ou des Pseudomonas.
Pseudomonas.
La mobilité pour les bactéries n'a d'intérêt que pour se nourrir
(s'approcher des substances nutritives) ou pour fuir les prédateurs ou
les molécules toxiques (antibiotiques, antiseptiques, etc.). Ces
comportements relèvent de chimiotactismes. Les bactéries sentent
donc leur environnement grâce à des récepteurs chimiques.
Un antibiotique doit:
• être non toxique ou faiblement toxique.
• être capable d’atteindre la partie du corps humain où l’infection a lieu.
• avoir une durée de demi-vie suffisante dans l’organisme.
• avoir un large spectre d’activité permettant de détruire les bactéries
responsables d’infections.
Certains antibiotiques tuent les bactéries (bactéricides) et d’autres
inhibent leur croissance (bactériostatique). Chez les patients avec des
défenses immunitaires intactes, l'un ou l'autre type d'antibiotique peut
être utilisé, il ne fait qu'aider le système immunitaire à éliminer les
bactéries.
Utilisation des Antibiotiques
Traitement d’une maladie infectieuse d’origine bactérienne.
La plupart des infections bactériennes peuvent se traiter par des
antibiotiques. Le choix de l'antibiotique dépendra du germe causant
l'infection, de son "antibiogramme" (spectre de susceptibilité aux
antibiotiques), et du lieu de l'infection (pénétration par l'antibiotique).
Très souvent, face à une infection ou à une suspicion d'infection, le
germe n'est pas connu. Le choix de l'antibiotique se fait en fonction du
type de germes le plus fréquemment rencontrés dans ce genre
d'infection.
Traitement prophylactique.
Lors de procédures invasives (opérations chirurgicales, traitements
dentaires chez certaines personnes, etc.) un antibiotique peut être
prescrit dans le but de diminuer les risques d'infection par le fait que les
bactéries pénétrants dans la plaie opératoire lors de la procédure sont
inactivés par la présence de l'antibiotique.
Résistance aux Antibiotiques
Les bactéries peuvent devenir résistantes à certains antibiotiques par
mutation de gènes déjà présents dans la bactérie. Mais, dans beaucoup
de cas, un nouveau gène doit être acquis. Il existe plusieurs mécanismes
par lesquels les bactéries peuvent acquérir de nouveaux gènes.
Mécanismes de la résistance aux antibiotiques
La mutation de la cible de l’antibiotique:
En effet, chaque antibiotique agit en se fixant sur une cible précise au
niveau de la bactérie (récepteurs spécifiques au niveau de la paroi, les
ribosomes…). La mutation modifie le site de fixation des antibiotiques.
La température:
Selon les températures optimales, maximales et minimales on distingue
différents ordres de bactéries:
Les phototrophes ou
photosynthétiques
Les chimiotrophes ou
chimiosynthétiques
La photosynthèse chez certaines bactéries conduit à la synthèse d’ATP
au dépend d’ADP et de phosphate inorganique (en provenance de
l’environnement) mais elle diffère des processus chez les plantes :
Bien que moins évident, chez les hétérotrophes le Carbone est aussi
important; son absence empêche la croissance de nombreuses espèces
telles que la Salmonella et l’Escherichia coli
La mutation:
Une mutation est un changement dans la séquence nucléotidique de
l’ADN.
Le changement peut se voir par une altération du phénotype de la
cellule mais peut être silencieux s’il survient sur une partie non
essentielle sur la séquence protéique ou sur une partie non codante du
genome.
L’identification de la présence d’une mutation dépend de la nature de
gène auquel on s’intéresse.
Généralement on distingue trois catégories :
•Des mutants résistants à certains composés toxiques comme les
antibiotiques.
Définition
Les virus sont des molécules infectieuses qui se
présentent sous forme de particules stabilisées sous forme
de nucléoprotéines.
Organisation du génome
Chez les virus à ARN bicaténaires, le génome est divisé en
plusieurs pièces
• protéine de la capside
• protéine de mouvement dans les tissus
• protéine liée à la transmission par les pucerons
• protéine de réplication (polymèrase)
• protéine liée à la pathogénicité
Synthèse de l’acide nucléique
• Synthèse de l’ARN de type messager
• La synthèse de l’ARNm par la polymérase virale se
fait par complémentation des bases.
isométrique
Virus en bâtonnet rigides ou flexibles
(filamenteux)
• Les sous unités protéiques de la capside des virus en
bâtonnet sont bâties selon une hélice autour de l’acide
nucléique. Dans le cas de la mosaïque du tabac la molécule
de l’acide nucléique prend la forme d’un hélice formé de
6400 nucléotides (PM 2 millions de daltons ce qui constitue
6% du poids de la particule virale). L’hélice capsidale
constitué de 2100 sous unités formant 130 tours, avec 161/3
sous unités par tour et 49 unités par 3.
• Les structures les plus simples possèdent 3 sous unités par face et
la capside comporte donc 60 sous-unités (nombre de triangulation
T = 1) ex virus de la nécrose du tabac. Les faces de l’icosaèdre
primitif peuvent être elles mêmes divisées en 3 sous triangles (T =
3) avec 3 sous unités par sous triangle la particules virale
comporte donc 180 sous unités)
• Les virus son souvent nommés d’après le nom de l’hôte sur lequel il
sont décrits pour la première fois et d’après les symptômes spécifiques
produits sur cet hôte.
• Les noms des virus sont souvent présentés par un script représentant
les initiaux du nom commun du virus anglais ( e.g. virus de la mosaique
du tabac TMV)
Classification des virus
• A présent la classification des virus se limite à la
famille, genre, espèces, souche.
enroulement
Curling
rugosité Boursouflure
Panachure
Enation
rabougrissement
Fruits et semences
Autres types de symptômes
Pin Wheel
Modalités de transmission des phytovirus
- Aphydidae
- Cicadellidae
- Aleyroridae
- coléoptère
- Thysanoptère
Pucerons
• Les pucerons
représentent le
groupe le plus
nombreux des
vecteurs de virus les
plus actifs.
Modalités de transmission des virus
par les pucerons
• Les modalités de transmission des virus par les pucerons
revêtent une grande diversité ils peuvent être classés en
deux grandes catégories : les virus circulants et les virus non
circulants.
• Les virus non circulants sont portés par les pièces buccales
lors de la transmission ; ils comportent les virus non
persistant et les virus semi-persistants
• Les virus circulants (persistants) circulent dans le vecteur
via le canal alimentaire, le système digestif, l’hémolymphe,
les glandes salivaires et le canal salivaire
Propriétés des virus non persistants
• Niveaux de résistance
- résistance totale: immunité, hypersensitivité
- résistance partielle: tolérance
• contrôle de la résistance
- mono génique
- polygénique
- résistance au vecteur (plante ne supportant le développement du
vecteur)
• Mécanismes de la résistance
- hyper sensitivité
- résistance à la multiplication et l’accumulation du virus
- résistance à la migration du virus
- latence
5. Nouvelles approches de lutte contre les virus