LECTURE INDUSTRIELLE
DES CODES-BARRES
Mieux connaître les principes des codes 1-D et 2-D et leurs méthodes d’application
permet de choisir plus facilement le lecteur de codes-barres qui convient.
TABLE DES MATIÈRES
Codes-barres 1-D...................................................................................... 6
Glossaire............................................................................................................. 25
Même si la technologie de code-barres est brevetée dès 1952, ce n’est qu’en 1974 que le premier
produit (un paquet de chewing-gums Wrigley) est scanné dans un supermarché Marsh® de l’Ohio.
Aujourd’hui, il existe toutes sortes de codes-barres, de la simple rangée de lignes, ou code-barres
1-D (unidimensionnel) à la série de points et de carrés formant un code 2-D (bidimensionnel), les
plus répandus étant les codes QR (Quick Response) et Datamatrix. Les codes 2-D, plus avancés,
permettent aux utilisateurs de stocker et de récupérer nettement plus de données que les codes 1-D.
En effet, les codes 1-D contiennent des informations uniquement dans le sens horizontal, tandis que
les codes 2-D en contiennent à la fois dans les sens horizontaux et verticaux.
Les codes-barres 1-D sont généralement « lus » par des scanners laser. Avec cette technologie, un
rayon laser frappe un prisme rotatif, qui l’oriente sur le code-barres. Un capteur détecte alors l’intensité
lumineuse renvoyée, distinguant ainsi les barres noires des barres blanches. Malheureusement,
cette méthode de lecture comporte plusieurs inconvénients. Ainsi, les scanners laser ne peuvent
pas lire les codes 2-D, alors que ceux-ci sont de plus en plus utilisés dans les applications grand
public et industrielles, du secteur aéronautique et automobile jusqu’à l’industrie agroalimentaire et
pharmaceutique. En outre, les scanners laser comportent des miroirs ou des prismes rotatifs ou
oscillants qui s’usent et sont très sensibles aux chocs et aux vibrations.
Capteur
Miroir oscillant
Code-barres
Laser
En revanche, les lecteurs de code-barres à technologie vision ne comportent aucune pièce mobile et
sont donc bien plus résistants pour les applications industrielles. Ces lecteurs sont également capables
de lire les codes 1-D et 2-D dans n’importe quel sens. Les scanners laser à ligne unique, pour leur part,
ne sont pas omnidirectionnels et doivent donc être placés directement en face du code-barres.
Code-barres
Eclairage Optique
Capteur
Figure 4 : Les codes-barres sont utilisés dans presque tous les secteurs d’activité
Le secteur industriel a également adopté les codes-barres pour des raisons de sécurité et de
responsabilité. Depuis quelques années, un certain nombre de pays ont commencé à exiger que les
fabricants de produits médicaux et pharmaceutiques apposent des codes lisibles mécaniquement sur
tous les emballages, y compris les emballages de médicaments individuels. Si un produit défectueux
est livré en pharmacie, le suivi automatique de chaque emballage permettra ainsi d’accélérer le rappel
des produits tout en assurant la mise à disposition des données de contrôle qualité sur l’ensemble de
la chaîne logistique.
Dans la plupart des cas, les codes-barres 1-D se lisent de gauche à droite. La largeur des espaces et
des barres correspond à un caractère spécifique du code-barres. L’espace blanc situé à gauche et à
droite du code est appelé zone silencieuse ou marge. Il permet au lecteur de repérer le code-barres.
En règle générale, les marges doivent faire au moins 7 à 10 fois la largeur de la barre la plus étroite
du code.
Guard
Motifs de patterns
bornage Check
Chiffredigit
de vérification
5 0 6 0 0 3 4 4 8 1 4 6 1
Quiet
Zone zone
silencieuse
Figure 5 : Structure d’un code 1-D
Les autres barres du code sont définies proportionnellement à la barre la plus étroite. Par exemple,
2:1, 3:1 et 2.5:1 sont des ratios courants définissant la largeur des espaces blancs et des barres noires,
en prenant comme référence la barre noire la plus étroite. Certains codes-barres comportent également
un motif de bornage. Celui-ci se situe au début et à la fin du code-barres et indique au lecteur à quel
endroit le code commence et finit.
Symbologies
Parmi les codes-barres 1-D les plus courants, notons le GS1, l’UPC (Universal Product Code), qui est
très utilisé dans la grande distribution, l’EAN dans l’Union Européenne et le Code 128, qui peut décrire
n’importe quel caractère ASCII 128, est fréquemment utilisé dans la logistique. La plupart de ces codes-
barres comportent un chiffre de vérification qui est utilisé pour réaliser une opération mathématique à
partir des données du code afin de s’assurer que celui-ci est complet et non endommagé.
EAN-13 Code 39
Utilisation classique : Utilisation classique :
Grande distribution Forces armées et
en Europe automobile
Code 93 Codabar
Utilisation classique : Utilisation classique :
Forces armées, Banques de sang,
automobile et laboratoires photo, lettres
médical de transport aérien
FedEx® et bibliothèques
aux USA
Interleaved 2 of 5 MSI/Plessy
Utilisation classique : Utilisation classique :
Distribution et Supermarchés
stockage
POSTNET
Utilisation classique :
Service postal américain (USPS®)
Tous les codes 2-D possèdent en outre, à l’instar des chiffres de vérification dans certains codes
1-D, un dispositif de correction d’erreur intégré qui élimine efficacement les erreurs de lecture.
Ainsi, les données d’un code 2-D Datamatrix sont généralement encodées 3 fois, ce qui augmente
considérablement les chances de lecture correcte. Les lecteurs de code-barres à technologie vision
ont donc une chance sur 10,5 millions de se tromper dans la lecture d’un code-barres 2-D. En
revanche, les scanners laser, qui ne peuvent pas lire les codes 2-D, ont un moindre niveau de
précision.
Si les codes 1-D comportent des zones silencieuses et des motifs de bornage permettant d’identifier
le début et la fin du code, les codes 2-D offrent pour leur part une zone silencieuse, un motif de
localisation et un motif de base. Le motif de localisation est le motif en forme de L qui longe deux côtés
du code 2-D. Il permet de repérer l’orientation du code pendant le décodage. À l’opposé, le motif de
base consiste en une série de modules (cellules) blancs et noirs qui définissent la taille de la cellule et
du code (nombre de lignes et de colonnes) pour le décodage. La zone silencieuse est similaire à celle
des codes-barres 1-D, mais entoure entièrement les codes 2-D.
Motif de base
Module ou cellule
Zone de données
Symbologies
Les codes 2-D les plus courants sont le Datamatrix, utilisé par les secteurs de l’aéronautique, la défense,
l’édition et le service postal américain, le MaxiCode, à base de points, qui est utilisé dans les applications
logistiques, les codes QR, utilisés dans l’automobile et les applications marketing commerciales et les
codes Aztec, utilisés par les services de billetterie et les agences de location de véhicules.
QR Aztec
DotCode
Utilisation classique :
Emballage, logistique
et dispositifs anti-vol
Figure 9 : Code imprimé par jet d’encre sur des flacons pharmaceutiques
Laser
Micro-percussion
Gravure chimique
Selon le matériau utilisé, chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients. Pour les pièces
métalliques, les systèmes laser assurent un marquage permanent à haut débit, mais leur installation
est onéreuse. Les têtes de micro-percussion sont moins chères mais finissent par s’user, ce qui risque
d’altérer le marquage. Notez que certains systèmes de lecture de code à technologie vision peuvent
surveiller la qualité des imprimantes et dispositifs de DPM et alerter les opérateurs en cas de tête
obstruée ou usée.
5
0 6
0 0
3 4
4 8
1 4
6 1
Barcode
Code-barres Analog
Signal Signal
analogique Digital
Signal Signal
numérique
Bien qu’étant une technologie ancienne, les scanners laser offrent encore plusieurs avantages. Ils
ne nécessitent pas de processeur d’image. Ils sont également rapides, capables de réaliser jusqu’à
1300 lectures par seconde. Enfin, du fait qu’ils utilisent un rayon laser, c’est-à-dire un rayon lumineux
qui ne diverge pas quelle que soit la distance depuis la source, ils peuvent ainsi lire des codes-barres
1-D depuis une assez grande distance au moyen de composants optiques spéciaux.
La position du code est également très importante pour les scanners laser parce qu’à de rares
exceptions près, les codes 1-D doivent être lus de gauche à droite. Cette contrainte exige des
dispositifs de fixation ou des installations mécaniques supplémentaires pour garantir que le code-
barres d’un objet sera toujours orienté dans le même sens. Les scanners laser comportent également
un miroir oscillant dont les pièces mobiles peuvent s’abîmer, nécessitant alors une réparation ou un
remplacement coûteux en temps et en argent. Enfin, un dispositif de protection est nécessaire pour
éviter tout risque de lésion oculaire chez les personnes travaillant à proximité d’un scanner laser.
Résolution d’image
L’un des principaux facteurs de choix d’un capteur d’image, ou appareil photo, est sa résolution
d’image, c’est-à-dire le nombre de pixels qui composent chaque photo.
Dans le cadre d’un lecteur à technologie vision, on calcule généralement la résolution en pixels par
module (PPM). La valeur PPM désigne le nombre de pixels correspondant à une cellule ou un module
du code et permet de s’assurer que l’appareil photo offre une résolution suffisante pour lire ce code.
Cette valeur est calculée en divisant la résolution de l’appareil photo dans un sens (par exemple,
752 pixels pour un lecteur de résolution standard) par le nombre de modules du code (12), puis en
faisant le même calcul dans l’autre sens, avant de multiplier les deux nombres obtenus. Cela peut
sembler compliqué, mais les applications de configuration ou les logiciels de traitement d’image
des lecteurs de code à technologie vision industriels sont capables de calculer rapidement la valeur
PPM (soit environ 4 dans l’exemple ci-dessus). Si la norme se situe entre 1,5 et 2 PPM, le dernier
algorithme Hotbars II™ de Cognex réduit ce critère à seulement 0,8 PPM.
Capteur
Optique
Distance
de travail
Champ de
vision
Figure 15 : Grille de pixels indiquant la valeur PPM sur un code Datamatrix à l’aide d’un lecteur à technologie vision
L’optique d’un lecteur de code-barres à technologie vision est essentielle pour obtenir une bonne
image du code. Les lecteurs de bonne qualité contiennent à la fois une optique à monture S et une
optique à monture C, selon la résolution requise à une distance de travail donnée pour photographier
le code. Les tout derniers lecteurs à technologie vision de Cognex sont également dotés de la
technologie à optique liquide, qui permet par exemple à un lecteur fixe de s’adapter aux variations de
distance avec des produits sur un tapis roulant. Cette technologie utilise des charges électriques pour
modifier la forme de l’interface entre deux liquides différents (l’huile et l’eau). Ce système courbe ainsi
la lumière pour faire la mise au point sur l’objet. Contrairement aux zooms optiques traditionnels, les
systèmes d’optique liquides ne bougent pas et n’utilisent pas de moteur, et sont donc bien plus solides
que les systèmes d’optique mécaniques ou rotatifs.
MARCHE ARRÊT
Pression Pression
électrostatique électrostatique
Eau
Isolation Isolation
L’éclairage joue également un rôle important dans l’obtention d’une bonne image du code. Les
lecteurs à technologie vision industriels comportent habituellement des options d’éclairage permettant
de lire avec précision n’importe quel code, des étiquettes imprimées aux micro-percussions en creux.
Les douchettes à technologie vision Cognex offrent les trois principaux types d’éclairage : axial, rasant
et diffus en dôme. Si l’éclairage axial illumine les marques qui composent le code, l’éclairage rasant
met en évidence les zones qui entourent le marquage et s’avère donc idéal pour la lecture des codes
marqués par micro-percussion ou en creux. L’éclairage diffus en dôme est particulièrement adapté
aux pièces réfléchissantes ou incurvées car il réduit les tâches lumineuses et génère une image très
contrastée. Les lecteurs fixes Cognex contiennent des options d’éclairage intégrées et externes.
De nombreuses autres options d’éclairage sont disponibles. Consultez le guide d’achat d’éclairage
Cognex (www.cognex.com/lightingadvisor) pour étudier les effets des différentes techniques et
positions d’éclairage.
Éclairage
Bright axial
field lighting Éclairage
Dark rasant
field lighting Éclairage diffus lighting
Diffuse dome en dôme
Codes DPM et étiquettes très Codes DPM marqués par Codes DPM sur des surfaces
High contrast labels Dot Peen & laser DPM Reflective & curved
contrastés micro-percussion ou au laser réfléchissantes et incurvées
& DPM parts surface DPM reading
La solution
Owens Corning® a adopté le lecteur de code-barres
DataMan® à optique liquide pour que la mise au point soit
automatiquement ajustée en fonction de la distance focale.
La solution
L’entreprise a mis en œuvre des lecteurs DataMan
avec protocoles industriels et logiciel de décodage 2-D,
capables de gérer la plupart des anomalies d’aspect du
code.
Enfin, les meilleurs lecteurs à technologie vision du marché offrent une gamme complète de protocoles
de communication industriels, dont Ethernet, USB, RS-232, E/S TOR, Ethernet/IP, PROFINET et
Modbus TCP/IP. Il en résulte une intégration simplifiée entre le lecteur et le réseau de l’usine, ce qui
est essentiel d’une part pour lire et envoyer les informations de suivi des produits, et d’autre part
pour enregistrer les images en cas d’éventuels échecs ou erreurs de lecture. Ces lecteurs permettent
également d’analyser l’image illisible et de l’enregistrer pour vérification ultérieure, et d’alerter les
opérateurs si les codes sont imprimés avec un contraste insuffisant ou si une tête de micro-percussion
doit être remplacée, par exemple. Cette capacité à évaluer la performance en temps réel et à offrir un
contrôle de process statistique (SPC) est encore un autre avantage des lecteurs à technologie vision
par rapport aux scanners laser utilisés auparavant.
Les clients industriels pourraient penser que les lecteurs à technologie vision, du fait de leur niveau
supérieur de puissance et de souplesse, sont considérablement plus chers que les scanners laser.
Or, si tel était autrefois le cas, les tout derniers lecteurs à technologie vision ont un coût à peu
près équivalent à celui des scanners laser industriels, qui possèdent pourtant beaucoup moins de
fonctionnalités. Par ailleurs, de nouveaux microprocesseurs et capteurs numériques CMOS permettent
également aux lecteurs à technologie vision d’être pratiquement aussi rapides que les meilleurs
scanners laser. Ces avancées s’ajoutent aux avantages traditionnels des lecteurs à technologie
vision : aucune pièce mobile, pour une durée de vie supérieure aux lasers, capacité à lire les codes
endommagés et omnidirectionnels et capacité à enregistrer des images à des fins d’audit et de suivi
ou pour surveiller les systèmes de marquage des codes.
Symbologies
Les données nécessaires à l‘inventaire ou au suivi et à la traçabilité de vos produits ne représentent
peut-être que quelques kilo-octets pour l‘instant, ce qui semblerait justifier un code-barres 1-D. Mais
leur volume devrait augmenter en même temps que la taille et la complexité de votre activité. Il est
donc utile d‘anticiper les besoins futurs et d‘envisager un code 2-D ou la capacité à lire les codes-
barres endommagés. Vous êtes peut-être propriétaire de vos canaux de distribution aujourd‘hui, mais
un développement de votre activité ou clientèle dans des régions éloignées pourrait vous amener
à faire appel aux services d‘une société de logistique, et ainsi perdre le contrôle de la qualité du
marquage des codes. En investissant dès à présent dans une technologie avancée, vous limiterez
donc d‘éventuelles mises à niveau ultérieures de l‘équipement.
Ce problème ne concerne pas uniquement les emballages carton et plastique. Même les codes gravés
dans le métal peuvent être déformés ou endommagés. S’il est important pour votre activité que la
chaîne logistique soit exempte d’erreurs, assurez-vous que votre lecteur peut lire les codes imprécis,
par exemple imprimés sur du carton ou rayés, déformés ou peu contrastés, et non uniquement les
codes parfaits, fraîchement sortis de l’imprimante. Par ailleurs, lorsque les imprimantes ou lasers ne
répondent plus aux spécifications (ce qui finit toujours par arriver), soyez assurés que votre système à
technologie vision vous alertera avant que des milliers de produits défectueux quittent l’usine.
Figure 20 : Les lecteurs à technologie vision sont capables de lire même les codes les plus difficiles.
Afin de bien visualiser les conséquences des échecs de lecture, imaginez un centre de distribution à
gros volumes, qui traite plus de 125 000 colis par jour. Si ce centre fait passer le taux de lecture de 99 %
à 99,9 % en adoptant des lecteurs de code basés sur l’image, la direction peut espérer éliminer plus de
1100 échecs de lecture par jour, économisant ainsi près de € 130.000 de main d’œuvre chaque année
(en se basant sur un temps de retraitement de 1 min 30 par paquet non lu et un coût de main d’œuvre
de € 13/h). Et ce ne sont là que les coûts financiers, n’oublions pas les coûts accessoires, tels que le
préjudice porté aux relations clients ou à l’image de marque (voir les tableaux).
Tableau 1 : Analyse du coût total d’exploitation - hypothèse d’un centre de distribution à gros volumes
Si l’on considère les enjeux liés aux systèmes de tri automatique, lorsque l’on prend en compte la
longévité, les coûts opérationnels sont bien supérieurs aux coûts d’acquisition. C’est pourquoi le choix
d’une solution grand public pour un usage industriel s’avèrera forcément décevant. Cherchez une
solution solide, conçue de façon à limiter les échecs.
La solution
A. Nattermann & Cie.® a associé un système de marquage
direct des pièces de Krempien+Petersen Qualitäts-Kontroll-
systeme GmbH avec un système de vision In-Sight et un
lecteur de code-barres DataMan de Cognex.
DataMan lit les codes 2-D avec précision sur une plieuse à grande vitesse
Le défi
B3Servis est un constructeur de plieuses utilisées dans plusieurs secteurs d’activité sur le marché slovène, notamment
pour la production de notices pharmaceutiques. Ces notices doivent être vérifiées recto-verso pour s’assurer que
l’impression et la manipulation sont correctes. Pour cela, le code 2-D situé de chaque côté de la notice est comparé
à un code de référence. Conformément aux dernières recommandations GS1 pour le secteur médical, B3Servis
souhaitait passer d’un système laser capable de lire les codes 1-D uniquement, à un système basé sur l’image
permettant de vérifier les codes 2-D de façon fiable sur une plieuse traitant jusqu’à 30 000 pièces par heure, à une
vitesse de survol d’environ 3 mètres / seconde.
La solution
Les notices gérées par B3Servis se présentent également dans
différentes tailles, d’où un positionnement variable des codes.
Le lecteur devait donc être capable de prendre en charge
plusieurs configurations de notices. Avec la mise en œuvre de
lecteurs DataMan fixes, les produits B3Servis lisent désormais
aussi bien les codes 1-D que 2-D et, grâce au large champ
de vision et à la capacité de lecture omnidirectionnelle il n’est
plus nécessaire de placer chaque notice à un endroit et dans
un sens précis. Outre leur convivialité, les lecteurs de codes-
barres DataMan peuvent facilement tenir la cadence avec la
grande vitesse des imprimantes et sont encore plus rapides
qu’initialement requis, avec 45 lectures par seconde.
Capteur Capteur optique fabriqué de façon similaire aux micropuces, pour un résultat
numérique généralement moins cher à produire que les capteurs CDD concurrents.
CMOS
Chiffre de Forme de vérification redondante utilisée pour détecter les erreurs dans
vérification les numéros d'identification ; similaire à un bit de parité binaire utilisé pour
repérer les erreurs dans les données générées par ordinateur. Est constitué
d'un chiffre (parfois plusieurs) calculé par un algorithme à partir des autres
chiffres (ou lettres) de la séquence.
Codabar Code barre 1-D discret autovérificateur qui permet de coder jusqu'à 16
caractères distincts, plus 4 caractères spéciaux de début et de fin, soit
A, B, C et D.
Code-barres 1-D Également appelé code-barres linéaire, désigne un code lisible par une
machine, qui représente les données par la largeur et l’espacement des
lignes parallèles. Voir également Aztec, Codabar, Code128, Code 39, EAN,
Code 2/5, Pharmacode, POSTNET et UPC.
Code-barres 2-D Code lisible par une machine qui enregistre les données à la fois
horizontalement et verticalement. Voir également DataMatrix, MaxiCode et
Code QR.
Code 39 Également appelé « Code 3 sur 9 », a été le premier symbole de code-
barres 1-D utilisant des chiffres et des lettres. Ce code-barres de longueur
variable étant autovérificateur, il ne nécessite normalement pas de chiffre
de vérification (même si celui-ci est recommandé). A eu du succès du fait de
sa capacité à encoder jusqu'à 43 chiffres, lettres et autres caractères. Est
encore largement utilisé, surtout en dehors de la grande distribution.
Code UPC Type de code-barres 1-D très utilisé aux USA pour le suivi des produits de
(Universal grande consommation.
Product Code)
Code QR Codes contenant des blocs carrés de cellules noires sur fond blanc, avec un
(Quick Response) motif de localisation dans les coins supérieurs gauche et droit, et inférieur
gauche. Mis au point pour suivre les pièces pendant l'assemblage des
véhicules, mais désormais couramment utilisé dans les supports marketing
imprimés.
DataMatrix Code 2-D capable d'encoder de grande quantités de données jusqu'à 2335
caractères alphanumériques ou 3116 caractères numériques) et utilisant
un système de correction d'erreur pour lire des codes endommagés jusqu'à
40 %. Composé de cellules noires et blanches, dans un motif carré ou
rectangulaire, d'un motif de localisation et d'un motif de base.
Éclairage diffus Éclairage dirigé vers une coupole hémisphérique, généralement blanche,
en dôme qui réfléchit la lumière en arrière sur un objet, sans produire les tâches
lumineuses souvent liées à un éclairage axial.
Éclairage rasant Illumination du champ de vision depuis le côté, de façon à afficher l'objet sur
fond sombre.
E/S TOR Désigne une méthode de câblage selon laquelle le conducteur connecte
directement un émetteur à un récepteur sans encodage, protocoles ou autres
méthodes couramment utilisées pour créer des réseaux numériques.
EtherNet/IP Réseau Ethernet industriel qui combine les technologies Ethernet standard
et le protocole CIP (Common Industrial Protocol) indépendant des supports.
GS1 Organisation internationale neutre à but non lucratif qui développe et met à
jour des normes pour les chaînes logistiques dans de nombreux secteurs
d'activité.
Marge La marge est un espace vierge situé autour du code-barres pour le séparer
des graphiques, formes et textures environnants. Voir également Zone
silencieuse.
Marquage direct Processus consistant à marquer de façon permanente des informations sur
(DPM) le produit, notamment le numéro de série, la référence de pièce, le code
de date et le code-barres. Permet d'assurer le suivi des pièces tout au long
de leur cycle de vie. Voir également Gravure chimique, Micro-percussion et
Marquage laser.
Marquage laser Méthode de marquage direct utilisant un rayon laser pour marquer un
objet selon un procédé de gravure, par ablation sélective (ou enlèvement),
recuisson, décoloration ou moussage.
Microprocesseur Circuit intégré contenant toutes les fonctions d'un processeur d'ordinateur.
Motif de bornage Généralement une double barre indiquant le début et la fin de chaînes de
données spécifiques dans un code 1-D.
Motif de Également appelé motif en L, il se situe le long de deux côtés d'un code 2-D
localisation et permet au lecteur de repérer et déterminer l'orientation du code lisible
mécaniquement.
Optique à Type de monture généralement utilisé sur les caméras 16 mm, les caméras
monture C de télévision en circuit fermé, les caméras de vision artificielle et les
phototubes des microscopes.
Pixels par Nombre de pixels se trouvant dans une cellule ou un module du code.
module (PPM)
Scanner laser Lecteur de code-barres qui dirige un point laser sur le code en faisant passer
le rayon à travers un miroir ou prisme rotatif.
Tâche lumineuse Partie d'une image dans laquelle tous les pixels sont affichés avec une
intensité maximale, masquant les données éventuellement présentes dans
cette zone ; généralement due à la réflexion de la lumière sur les surface
brillante pendant l'imagerie.
Technique Code-barre utilisé par le service postal américain pour trier automatiquement
d'encodage le courrier. Contrairement aux autres codes-barres, qui utilisent la largeur
numérique postal des barres et des espaces pour encoder les données, ce code 1-D utilise la
(POSTNET) hauteur des barres.
Technologie à Cette technologie utilise des charges électriques pour modifier la forme de
optique liquide l'interface entre deux liquides différents (l'huile et l'eau). Ce système courbe
ainsi la lumière pour faire la mise au point sur l'objet. Contrairement aux
zooms optiques traditionnels, les systèmes d'optique liquides ne bougent pas
et n'utilisent pas de moteur, et sont donc bien plus solides que les systèmes
d'optique mécaniques ou rotatifs.
USB (Universal Interface courante qui permet d'établir la communication entre des
Serial Bus) périphériques et un contrôleur hôte, tel qu'un ordinateur (PC).
Zone silencieuse Espace vierge situé autour du code-barres pour le séparer des graphiques,
formes et textures environnants. Voir également Marge.
Companies around the world rely on Cognex vision and ID to optimize quality, drive down costs and control traceability.
Corporate Headquarters One Vision Drive Natick, MA 01760 USA