INTRODUCTION
PARTIE THEORIQUE
CHAPITRE PREMIER
1- Aperçu historique du théâtre occidental
2- La comédie de 17ème et 18ème siècle
3- Les différents types de comédie
CHAPITRE DEUXIEME
1- Le déroulement d’une comédie
2- L’évolution de l’esthétique théâtrale
PARTIE PRATIQUE
1- Le théâtre de Molière
2- Le contenu de la pièce théâtrale du Bourgeois gentilhomme
3- L’intrigue
4- Esthétique de la comédie –ballet
5- Les formes de la comédie dans la pièce
a- Le comique de situation
b- Le comique de gestes
c- Le comique de mots
d- Le comique de caractère
6- les règles de la comédie dans la pièce
a- La vraisemblance
b- La bienséance
c- Les répétitions
d- la règle des trois unités
7- Le but de la comédie
Conclusion
INTRODUCTION
1
Français littérature, sous direction Jean Marie Bigeard, éd : MAGNARD, p : 143
Ces principes et règles constituent l’esthétique de la
comédie, que nous allons essayer d’aborder dans notre travail.
a- La farce
b- La comédie d'intrigue
c- La comédie de caractères
d- La comédie de mœurs
e- La comédie-ballet
3
http://fr.wikipedia.org/wiki/Comédie-ballet, consulté le 15/02/2014
pour sa pièce Les Fâcheux. Mêlant la musique et la danse dans une
action unique, la comédie-ballet traite des sujets contemporains et
montre des personnages ordinaires de la vie quotidienne.
DEUXIEME CHAPITRE :
1- Le déroulement d’une comédie.
Pour cela, il faut attendrir les spectateurs, les toucher, les faire
rire. La volonté de moraliser l'art dramatique conduit Diderot à la
recherche d'un nouveau langage expressif du théâtre ainsi qu'à un
système dramatique transformé. La théorie des conditions permet de
rapprocher les personnages du public, tandis que la réhabilitation de
la pantomime au théâtre fait de la scène un tableau, dans lequel le
spectateur est littéralement absorbé.
4
Molière, Œuvres complètes, tome III, Editions GF Flammarion. Introduction de Georges Mongrédien. P 9-11
étrangers à la comédie, qui se contente de personnages simples
placés dans une situation comique.
3- L’intrigue
Étant un bourgeois, Monsieur Jourdain entend acquérir les
manières des gens de qualité. Il décide de commander un nouvel
habit plus conforme à sa nouvelle condition et se lance dans
l'apprentissage des armes, de la danse, de la musique et de la
philosophie, autant de choses qui lui paraissent indispensables à sa
condition de gentilhomme. Il courtise Dorimène, amenée sous son
toit par son amant, un comte autoritaire, qui entend bien profiter de
la naïveté de Monsieur Jourdain et de Dorimène. Sa femme et Nicole,
sa servante, se moquent de lui, puis s'inquiètent de le voir aussi
extravagant, et tentent de le ramener à la réalité du prochain
mariage de sa fille Lucile avec Cléonte. Mais ce dernier n'étant pas
gentilhomme, Monsieur Jourdain refuse cette union. Cléonte décide
alors d'entrer dans le jeu des rêves de noblesse de Monsieur
Jourdain, et avec l'aide de son valet Covielle, il se fait passer pour le
fils du Grand Turc. Il obtient ainsi le consentement de Monsieur
Jourdain, qui se croit parvenu à la plus haute noblesse après avoir été
promu « Mamamouchi » lors d'une cérémonie turque burlesque
organisée par les complices de Covielle.
8Au théâtre comme au cinéma, le public populaire se plaît aux
intrigues logiquement et chronologiquement orientées vers un happy
end et se « retrouve » mieux dans les situations et les personnages
simplement dessinés que dans les figures et les actions ambiguës et
symboliques ou les problèmes énigmatiques du théâtre selon 1Le
théâtre et son double, sans même parler de l’existence inexistante
des «héros » pitoyables à la Beckett ou des conversations
bizarrement banales ou imperturbablement absurdes à la Pinter
4- Esthétique de la comédie-ballet.
La majorité de la production de Molière fait la synthèse créatrice
entre la comédie parlée, des ballets et des scènes en musique. Le
Bourgeois gentilhomme est le point culminant de sa collaboration
8
Le Théâtre et son double : ouvrage dans lequel Antonin Artaud (1896 - 1948), poète, acteur et théoricien du
Théâtre français définit son concept du « théâtre de la cruauté »
avec Lully. La comédie-ballet, voulue par le roi, prend place dans les
divertissements dont il régale sa cour, dans des fêtes beaucoup plus
vastes. Son originalité réside dans ses ornements et ses intermèdes
où 3 langages sont mis en œuvre : le verbe, la chorégraphie et la
musique.
a- Le comique de situation :
c- Le comique de caractère
a- La bienséance :
b- La vraisemblance :
c - Les répétitions :
9
Non seulement les personnages du théâtre classique
&n’hésitent pas à se répéter, mais ils font remarquer qu’ils se
répètent. Ils aiment parfois à souligner leur répétition par es
expressions qui en montrent le caractère intentionnel. Les répétitions
peuvent être destinés simplement à insister, ou permet des effets
comique. Le vers du Cid Corneille :
9
SCHERER.J., La Dramaturgie classique, librairie A.G NIZET, paris, p :333-349
La répétition sous ses différentes formes a fonction d’affirmer
quelques chose. Dans les répétitions, la forme et le contenu sont
indissociables. Des termes identiques au niveau de la forme peuvent
se répéter tout en exprimant des contenus différents, voire opposés.
Nous avons étudié les cas où la forme aussi bien que le contenu
des éléments répétés sont semblables, puis le cas où la forme est
semblable et où le contenu est différent ; on doit donc encore se
demander s’il existe des cas ou le contenu des éléments répétés est
semblable, et leur forme différente dans ce cas, on aurait des
répétitions, non des mots, mais d’idées, et la diversité des mots jointe
en parallélisme des pensées, aurait un effet inverse des celui des
répétitions d’ironie ou d’opposition, alors que l’identité des mots
soulignait l’opposition des attitudes de l’esprit, mais l’exprimerait au
contraire avec une légèreté qu’atténuerait ce que le parallélisme des
répétitions peut avoir d’un peu lassant si l’on en abuse.
des contraintes selon lesquelles une pièce doit comporter une seule
action principale (unité d'action), se déroulant dans un même lieu
(unité de lieu), et dans l'espace d'un seul jour (unité de temps) :
''Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli / Tienne jusqu'à la
fin le théâtre rempli''
10
BOILEAU. N, l'Art poétique, Chant III, 1674
l'action dramatique d'une part, et le cadre et la durée de l'action
représentée sur scène d'autre part
a- L'unité d'action :
Afin que le spectateur puisse concentrer toute son attention sur
le point essentiel de la tragédie, c'est-à-dire la crise qui est au cœur de
la pièce, il faut éviter de multiplier les intrigues secondaires. Toutefois,
cette règle ne sous-entend pas, comme on pourrait s'y méprendre,
une action unique et simplifiée au maximum ; elle suppose néanmoins
que toutes les actions, même secondaires, soient liées d'une manière
ou d'une autre à l'intrigue principale.
Ainsi, dans une pièce bien construite, il ne doit pas être possible
de supprimer un épisode sans que cette coupe nuise à la
compréhension d'ensemble : chaque élément, aussi accessoire puisse-
t-il paraître, doit exercer une influence sur le déroulement de l'intrigue
principale, sinon il n'y a aucune raison de le conserver. Par ailleurs,
toutes les intrigues, principale et secondaires, doivent être exposées
au début de la pièce et se dérouler jusqu'à son dénouement : puisque
l'unité d'action commande que tous les faits soient subordonnés à
l'action principale, les actions secondaires ne peuvent se dénouer
qu'en même temps qu'elle. De même, il ne saurait être question
d'introduire des digressions focalisant l'attention du spectateur sur un
épisode annexe pendant plusieurs scènes consécutives.
L'unité de temps :
n’est pas nouvelle. On la trouve chez les tragiques grecs chez les
auteurs dramatiques de la renaissance italienne dont l’œuvre
précisément, avant conquis une réputation européenne. En France, la
limitation du temps théâtral apparait au 19ème siècle.
11
SCHERER.J., La Dramaturgie classique,librairie A.G NIZET , Paris, p : 110
12
(Op.cit., p : 110)
celle de la représentation théâtrale. Cette règle repose sur le constat
suivant : il n'est pas crédible de faire tenir en deux ou trois heures de
représentation une multitude d'événements et de retournements de
situation qui s'étalent dans le temps.
L'unité de lieu:
13
Mairet, préface de la Silvanire, 1631
7- Le but de la comédie dans la pièce :
Ceci dit, l’ambition des bourgeois n’est pas la seule tare critiquée
dans cette pièce. Le pédantisme des philosophes, la cupidité des
maîtres, le cynisme et l’opportunisme de certains nobles sont sujets à
une subtile condamnation.
Bibliographie