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20018-2
2019
Master 2 Recherche
Théâtre, Ecritures et Représentations (TER)
RESPONSABLE
M. Arnaud RYKNER
arnaud.rykner@neuf.fr
Objectifs et débouch
hés de la foormation
Condition
ns d’admisssion
Déroulem
ment de la fformation
Tableau rrécapitulattif M2
Collaboraations et pa
artenariatss
Calendrieer de l’anné
ée universiitaire
Informattions pratiqques
Théâtrothhèque Gastton Baty
3
OBJE
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6
Conditions d'admission
Admission en Master
Conditions d’entrée
Licence (et expérience professionnelle pour MPT et TEC)
Critères de recrutement
Adéquation à la formation disciplinaire
Projet recherche et/ou professionnel
Résultats et niveau scientifique
Modalités de recrutement
sur dossier (avec entretien pour MPT et TEC) examiné par la commission pédagogique du
Master + accord d’un directeur de recherches
sur dossier examiné par la commission pédagogique du Master + accord d’un directeur de
recherches pour le sujet du mémoire et du responsable des stages si option « recherche de
terrain ».
sur dossier examiné par la commission pédagogique du Master + accord d’un directeur de
recherches pour le sujet du mémoire et du responsable des stages si option « recherche de
terrain ».
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Le Masster 2 se prépare
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inscriptiion, mais ceelle doit êtree motivée eet approuvéee par le direecteur de reccherche de l’étudiant et
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enseignnant, et danss la mesure du possiblee un professsionnel de la structure dans laquellle le stage a été
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Attentioon :
- Mémooire de reccherche dee terrain : pour cettee option l’éétudiant(e) doit faire un stage long
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minimum) et obtenir au préalab ble l’accordd du responnsable des stages de Master
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mplacé par un stage (3
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8
RAPPEL : Déontologie de la recherche et notamment de la recherche sur Internet.
Le plagiat consiste à utiliser indûment tout ou partie de l’œuvre d’autrui en laissant croire qu’on en
est l’auteur. Le plagiat est un vol intellectuel passible de poursuites disciplinaires dans le cadre
universitaire. Le plagiat est aussi un délit passible de sanctions pénales.
Dans le cadre d’un travail de recherche qui vise à produire un savoir original mais qui peut se nourrir
légitimement de la pensée d’autrui, sont toutefois autorisées les citations ou reproductions de courts
extraits d’une œuvre (placés entre guillemets), à condition que soient indiqués clairement le nom de
l’auteur et la source précise de chaque emprunt.
Inversement, est strictement proscrit le fait d’omettre de citer ses sources et le fait d’utiliser, en
totalité ou partiellement, le texte d’autrui en le faisant passer pour le sien, même avec son
autorisation. La pratique du « copier-coller » de textes accessibles sur Internet ou sur papier, est donc
totalement prohibée hors du cadre strict de la courte citation.
Eléments Volume horaire Coefficient ECTS
hebdomadaire/
semestre
Séminaire de spécialité (Paris 3 2 8
Ouest)
Séminaire de recherche 1 (Paris 3) 3 2 8
Séminaire de recherche 2 (Paris 3 ou 3 2 8
partenaire) ou stage
Séminaire commun TER 1,5 1 4
Langue Vivante 1,5 1 3
Atelier de recherche personnalisé 1 1 3
Mémoire de recherche (100 p) ou 8 30
mémoire de terrain (50 p adossé à
un stage long) et soutenance
9
SÉMINAIRES DE RECHERCHE
Semestre 1
N.B. Les jours, horaires et salles éventuelles sont donnés sous toute réserve.
Un tableau récapitulatif précis sera mis en ligne et accessible depuis la page d’accueil de l’IET début
septembre dès que la totalité des salles aura été attribuée par le service logistique...
TYSE10 : Nature et statut du texte sur la scène théâtrale actuelle
(Joseph Danan)
e
Dans le dernier quart du XX siècle, le théâtre n’a cessé de se dissocier, voire de s’éloigner du
drame. Aujourd’hui, la “pièce de théâtre” a perdu sa position dominante. On sait, depuis Vitez, que
l’“on peut faire théâtre de tout”, et la scène contemporaine ne cesse de le vérifier. Autant de
spectacles, des formes les plus diverses, autant de types de textes, dont beaucoup échappent, plus
ou moins radicalement, à la catégorie du dramatique. C’est à une réflexion sur la nature des textes
que l’on peut entendre aujourd’hui sur les scènes, sur leur statut au sein de la représentation et la
place qu’ils y occupent, concurrencés qu’ils sont par toutes ses autres composantes (corps, dansant
ou pas, musique, images projetées…), que se consacrera le séminaire. Nous prendrons appui sur des
spectacles de la saison théâtrale, à Paris et en région parisienne.
Eléments de bibliographie :
DANAN (Joseph), Qu’est‐ce que la dramaturgie ?, Actes Sud ‐ Papiers, « Apprendre », 2010.
DANAN (Joseph), Entre théâtre et performance : la question du texte, Actes Sud ‐ Papiers,
« Apprendre », 2013.
DANAN (Joseph), Absence et présence du texte théâtral, Actes Sud ‐ Papiers, « Apprendre », 2018.
DORT (Bernard), La Représentation émancipée, Actes Sud, 1988.
MEVEL (Matthieu) (dir.), La Littérature théâtrale entre le livre et la scène, L’Entretemps, 2013.
SARRAZAC (Jean‐Pierre) & NAUGRETTE (Catherine) (dir.), « La Réinvention du Drame », Etudes
théâtrales, n° 38‐39 / 2007.
SERMON (Julie) & CHAPUIS (Yvane), Partition(s). Objet et concept des pratiques scéniques (20e et 21e
siècles), Les Presses du réel, « Nouvelles scènes / Manufacture », 2016.
Mardi 9h30‐12h30, du 18 septembre 2018 au 8 janvier 2019, salle D38.
10
TYSE03 : EXPERIENCES INTIMES DU POLITIQUE
(Hélène Kuntz)
L’intime, qui désigne ce qu’il y a de plus subjectif, de plus privé et de plus secret, semble
devoir être pensé en opposition à l’espace politique, au contraire offert au regard public. Au
rebours de cette première approche, nombre d’œuvres théâtrales, tant textuelles que scéniques,
font jouer l’intime non pas contre mais avec le politique, et tendent ainsi à reconfigurer l’opposition
entre subjectif et objectif, sphère privée et sphère publique. Une telle reconfiguration excède le
champ du théâtre, comme en témoigne par exemple le succès récent de Laëtitia (Seuil, 2016, prix
Médicis). L’historien Ivan Jablonka s’y saisit de l’intimité de la victime d’un fait divers pour ausculter
la société française d’aujourd’hui, dans une perspective qui n’est pas sans rappeler le traitement
romanesque, par Laurent Mauvignier, du drame qui s’est joué au stade du Heysel (Dans la foule,
Éditions de Minuit, 2006), le regard sociologique que Didier Eribon porte sur son histoire familiale
(Retour à Reims, Fayard, 2009 et La Société comme verdict, Fayard, 2013) ou encore la démarche
autobiographique de Christine Angot (Un amour impossible, Flammarion, 2015, prix Décembre).
De manière plus spécifique, la saisie théâtrale du politique à l’échelle intime implique une
nécessaire généalogie, qui passe notamment par Anéantis (1995) de Sarah Kane ou Drames de
princesses (2003) et Bambiland (2004) d’Elfriede Jelinek ou encore par les œuvres qui, depuis
Woyzeck (1837) de Büchner (à lire dans la traduction de Jean‐Louis Besson et Jean Jourdheuil, Paris,
Éditions Théâtrales, 2004), se saisissent de faits divers : par définition, le fait divers se situe au
croisement de l’intimité où il se joue d’abord et de la publicité à laquelle il accède à travers les
médias. La porosité de l’intime et du politique se manifeste, toutefois, particulièrement nettement
sur la scène contemporaine, notamment, sur un mode chaque fois singulier, dans les spectacles de
Mohamed El Khatib, « conversant » avec Alain Cavalier, Adrien Béal (compagnie Théâtre déplié),
Christiane Jatahy, Stéphane Orly et Corine Minet (compagnie La Revue Eclair) ou Daria Deflorian et
Antonio Tagliarini, qui seront présentés à Paris et en région parisienne à l’automne 2018, ou dans
nombre d’œuvres plus ou moins strictement documentaires qui le seront également. Qu’ils
revendiquent une saisie directe du réel ou tendent à le fictionnaliser, des artistes comme Ahmed El
Attar, Bogdan Georgescu, Julien Gosselin (Le Père), Bruno Meyssat, Milo Rau, Alexander Zeldin,
Rimini Protokoll ou Winter Family ont en commun, au‐delà des spécificités de leur travail, de
proposer, à partir de l’intime, une voie d’accès renouvelée au politique.
Exclue du théâtre politique de Piscator comme du théâtre épique de Brecht, la subjectivité
devient ainsi le lieu d’une expérience commune à la scène et à la salle, qui met en jeu l’intimité des
personnages et des spectateurs en même temps qu’elle engage le monde. En lien direct avec
l’actualité théâtrale – la liste complète des spectacles au programme sera précisée lors de la
première séance du séminaire –, il s’agira en particulier d’interroger l’intime comme espace de
saisie réfléchie et critique du réel, notamment historique et politique. Une telle réflexion engage la
question d’un renouveau du réalisme. Elle dessine aussi le territoire d’un théâtre mineur, au sens
que Deleuze et Guattari donnent à cet adjectif.
Vendredi 11h‐14h, à partir du vendredi 21 septembre 2018, salle 239.
11
TYSE17 : FABRIQUER UN OPERA. COMMENT UN LIVRET EST‐IL CONSTRUIT ?
Le cas de La pietra del paragone (La pierre de touche) de Rossini
(Alessandro Di Profio)
En 1812, un nouvel opera buffa de Rossini fut créé à la Scala de Milan : La pietra del
paragone remporta un très grand succès (53 représentations au cours de cette saison) et deviendra
l’un des opéras préférés de Stendhal. Professeur d’art dramatique au conservatoire, le librettiste
Luigi Romanelli confectionna un texte qui, sans en apparence renvoyer à une source littéraire
directe, comme cela sera le cas du Barbiere de Siviglia, puisait dans un très vaste corpus de pièces
de théâtres et de livrets, dont il sut tirer plusieurs situations, choisies selon les exigences de la
musique.
Ce séminaire s’articule en deux parties.
Dans un premier temps, il insistera sur la morphologie de l’opéra italien, sur son évolution
du XVII au XIXe siècle.
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Dans un second temps, les étudiants seront amenés à réfléchir sur la façon dont on fabrique
un livret d’opéra : les contraintes poétiques qui orientent l’écriture du texte sont fixées par la
musique, ce qui permettra aux étudiants de se familiariser avec le questionnement théorique
emprunté à la dramaturgie musicale (Dahlhaus).
Ce travail s’appuiera sur le cas de La pietra del paragone, opéra analysé sous un double point
de vue : il s’agira de voir d’une part comment les structures musicales pré‐existent au livret et en
forgent la construction, et d’autre part comment ce même texte absorbe une multitude de topoi
dramatiques fonctionnels au genre.
12
TYSE16 : LA TRAGEDIE GRECQUE ET LA SCENE CONTEMPORAINE : LES BACCHANTES
(Romain Piana)
Dernière pièce d’Euripide, seule tragédie grecque conservée à mettre en scène Dionysos – d’où, sans
doute, la fascination qu’elle exerce –, Les Bacchantes est à la fois une tragédie familiale et un drame du
mystère et des limites, où s’expérimentent les rapports entre l’humain et le divin, la rationalité et le
sacré, la représentation et le rituel. La présence de l’œuvre à la scène, depuis quelque cinquante ans, est
impressionnante. A la suite du mémorable spectacle du Performance Group de Richard Schechner,
Dionysus in 69 (1968), de nombreux metteurs en scène de premier plan, de Klaus Michaël Grüber à
Tadashi Suzuki, de Luca Ronconi à Ingmar Bergman, de Mathias Langhoff à Krzysztof Warlikowski, sans
oublier, par exemple, Ivo van Hove, Johan Simons et Paul Koek, Theodoros Terzopoulos et Jürgen Gosch,
ou le collectif brésilien Teatro Oficina, ont donné leur version de la pièce d’Euripide. La pièce – tout
comme la figure de Dionysos – occupe également une place prééminente dans la vaste traversée
performative du corpus antique qu’est le récent Mount Olympus de Jan Fabre.
Le séminaire se donne pour objectif, après une mise en perspective historique et dramaturgique du
texte d’Euripide, de retracer sa réception scénique, en relation avec les grands courants d’interprétation
critique de l’œuvre, en s’appuyant sur un large corpus de captations. Il s’agira aussi de s’interroger sur
ce qui constitue une tradition, fût‐elle récente, dans le répertoire, à partir notamment de la résonance
des mises en scènes fondatrices du Performance Group et de Grüber. Au‐delà des Bacchantes elle‐
même, c’est aussi tout une interrogation proprement moderne et contemporaine –remontant à
Nietzsche – sur le dionysiaque dans les arts de la scène dont le séminaire permettra de questionner les
incarnations spectaculaire.
Bibliographie sommaire :
Les Bacchantes, trad. Jean et Mayotte Bollack, Paris, Les Éditions de Minuit, 2005.
Fischer‐Lichte Erika, Dionysus Resurrected : Performances of Euripides’ The Bacchae in a Globalizing World,
Oxford, Wiley‐Blackwell, 2014.
Piana, Romain et Pulice, Aurélien, Les Bacchantes, Poitiers, Canopé, 2015.
Vernant Jean‐Pierre, « Le Dionysos masqué des Bacchantes d’Euripide », dans Jean‐Pierre Vernant et Pierre Vidal‐
Naquet, Mythe et tragédie, t. 2, Paris, 1995, p. 237‐270.
Jeudi, 11h‐14h à partir du 20 septembre 2018, salle D38.
13
TYSE06 : THÉATRE, PHOTOGRAPHIE, DISPOSITIF (XIXe‐XXe)
(Arnaud Rykner)
Les nouveaux modèles optiques du théâtre apparus tout au long du XIXe siècle, et qui n’ont cessé
de valoriser la composante oculaire de ce dernier, avec ses enjeux spécifiques, peuvent être
considérés comme à l’origine de la plupart des dramaturgies et des créations scéniques modernes
et contemporaines. Ce qui fait dispositif, notamment dans le corpus particulièrement riche du
dernier tiers du siècle, c’est, le plus souvent ce qui, remodelant le regard du spectateur sur la scène,
l’invite à rentrer autrement dans les œuvres. Cette question du dispositif, qui constitue le fil rouge
du séminaire, sera plus longuement abordée à travers le prisme de la photographie, et notamment
de la photographie de théâtre (photographie de rôle et photographie de scène).
Bibliographie : Il est impératif d’avoir un minimum de connaissances sur le théâtre européen et
notamment français du XIXe siècle : on relira avec profit un certain nombre d’œuvres de
Maeterlinck, Ibsen (dont Le Canard sauvage) et Strindberg (dont Orage). Est également fortement
conseillée la lecture d’une bonne histoire du théâtre français, comme celle de Jacqueline de
Jomaron (Le Théâtre en France, disponible en bibliothèque).
La consultation de quelques numéros de la revue Le Théâtre (1898‐1914), dont la Théâtrothèque
Gaston Baty (Sorbonne nouvelle) possède une collection facilement accessible, permettrait d’autre
part de se familiariser avec un certain type d’images qui fera l’objet d’une étude spécifique.
La lecture des deux ouvrages suivants est par ailleurs demandée :
Roland Barthes, La Chambre claire. Note sur la photographie, Paris, Gallimard‐Le Seuil‐Les Cahiers
du cinéma, 1980.
Monique Sicard, L’Année 1895. L’Image écartelée entre voir et savoir, Le Plessis‐Robinson, Les
Empêcheurs de penser en rond, 1994.
D’autres œuvres seront indiquées au fil du séminaire dont on attend que les étudiants s’emparent
avidement.
Evaluation : Un exposé au cours du séminaire ou un dossier (entre 10000 et 15000 caractères,
annexes et illustrations en sus) à envoyer par courriel au plus tard le 4 janvier 2019 au format
.doc ou .docx ou .odt, (les documents visuels devront être fournis à part au format .pdf pour les
images fixes). Le travail portera sur un sujet proposé par l’étudiant et approuvé par l’enseignant ; il
cherchera à réinvestir dans un corpus personnel (de textes, de spectacles, de photographies, voire
de films) les problématiques abordées durant le séminaire. Il pourra en particulier (mais non
exclusivement) porter sur une photographie ou un ensemble de photographies (d’acteurs ou de
spectacles).
Mercredi matin, de 9h30 à13h, à l’INHA (salle Fabri de Peresc), 6, rue des Petits‐Champs 75002, à
partir du mercredi 26 septembre 2018.
14
TYSE18 : (D)ECRIRE LA DANSE :
ANNE TERESA DE KEERSMAEKER OU LES VERTIGES D’UNE ŒUVRE EN SPIRALE
(Cécile Schenck)
Depuis le début des années 1980, Anne Teresa De Keersmaeker a créé une cinquantaine de pièces,
dont certaines, comme Fase (1982), Rosas danst Rosas (1983) — qui a donné son nom à sa
compagnie la même année —, Verklärte Nacht (1995), Drumming (1998), Rain (2001) ou encore
A Love Supreme (2005) — sont régulièrement reprises (parfois remaniées) sur les scènes les plus
prestigieuses du monde entier, faisant de la chorégraphe belge l’une des figures majeures de la
danse contemporaine flamande et internationale. À ce titre, la 47e édition du Festival d’Automne de
Paris lui consacre du 15 septembre au 8 décembre 2018 un “portrait” ne comportant pas moins de
treize titres au travers desquels se reflètent la richesse et la prolixité de son œuvre au cours des
quatre dernières décennies. Une œuvre en perpétuel devenir, qui explore avec autant de maîtrise
virtuose que d’audace expérimentale les liens substantiels entre musique et danse, danse et
mathématiques, espace et corps, corps et architecture, sans que jamais la composition savante du
mouvement selon de rigoureuses lois géométriques n’occulte la dimension profondément humaine,
sensible et incarnée de l’interprétation. Également tournée vers la littérature et le théâtre (comme
en témoignent, par exemple, Quartett de Heiner Müller, coréalisé avec des acteurs du collectif
tg STAN en 1999, Golden Hours (As you like it) d’après la comédie de Shakespeare en 2015 et, à la
fin de la même année, Die Weise von Liebe und Tod des Cornets Christoph inspiré du texte éponyme
de Rainer Maria Rilke), Anne Teresa De Keersmaeker multiplie les collaborations fécondes avec des
artistes d’autres champs disciplinaires : les instrumentistes bruxellois de l’Ensemble Ictus,
spécialisés dans la musique actuelle ; le compositeur américain Steve Reich, dont la chorégraphe a
utilisé les partitions minimalistes dans trois de ses principales œuvres de jeunesse (Fase, Drumming
et Rain) avant de se voir offrir pour Counter Phrases (2003) celle de Dance Patterns (2002), écrite
expressément pour elle ; les musiciens‐vidéastes Thierry de Mey et Walter Verdin ; le scénographe
et designer lumière Jan Versweyveld, associé à la conception des pièces “abstraites” Drumming et
Rain ou à celle de formes plus théâtralisées ou opératiques dans Just Before (1997) et Così fan tutte
(2017) ; la plasticienne Ann Veronica Janssen, qui signe les décors et les éclairages de Keeping Still
(2007), The Song (2009) et Cesena (2011) ; ou encore le cinéaste, auteur et scénariste belge Eric de
Kuyper, chargé en 2015 du dispositif expographique de Work / Travail / Arbeid, performance
muséale conçue à partir des matériaux chorégraphiques de Vortex Temporum (2014). Enfin, dans le
domaine de l’écriture scénique et gestuelle proprement dite, elle n’hésite pas à se frotter à l’univers
d’autres danseurs et chorégraphes, souvent plus jeunes, comme le Catalan Salva Sanchis, formé à
P.A.R.T.S (l’école qu’elle a fondée à Bruxelles en 1995, d’où sont issus plusieurs grands noms de la
danse contemporaine d’aujourd’hui) et féru de jazz, avec qui elle a créé A Love Supreme d’après
l’album de John Coltrane, ou encore Jérôme Bel et Boris Charmatz, considérés comme les chefs de
file de la “danse conceptuelle” française, avec lesquels elle imagine et interprète les duos 3Abschied
(2010) et Partita 2 (2013), inspirés respectivement du Chant de la terre de Gustav Mahler et de la
Partita en ré mineur pour violon seul de Johann Sebastian Bach.
Dans ce séminaire de master consacré à l’ensemble de l’œuvre d’Anne Teresa De Keersmaeker, il
s’agira d’en étudier les aspects à la fois historiques — notamment son inscription dans ce qu’il est
désormais convenu d’appeler “la vague flamande” — et esthétiques — à travers l’analyse d’une
demi‐douzaine de spectacles de la compagnie Rosas, parmi ceux programmés au Festival
d’Automne (voir corpus ci‐dessous). On s’intéressera par ailleurs de près aux processus de création
de plusieurs pièces à l’aide des trois précieux volumes des Carnets d’une chorégraphe (voir
bibliographie ci‐dessous), réalisés entre 2012 et 2014 avec la théoricienne du spectacle et
15
musicologue Bojana Cvejić, et d’éventuelles rencontres avec des artistes impliqués dans
l’élaboration ou l’interprétation de certaines œuvres anciennes ou plus récentes. Des universitaires
spécialistes de son travail seront également invités dans le cours pour des interventions
ponctuelles. Nous poserons en outre la question des différents formats expérimentés par l’artiste
(solos, duos, pièces de groupe), des lieux et institutions divers dans lesquels ses œuvres ont été
montrées intégralement ou partiellement au public (salles de théâtre, Opéra de Paris, Cour
d’honneur du Palais des Papes, musées, églises, fondation Lafayette Anticipation, plein‐air des
flashmobs) pour finir par celle de la constitution patrimoniale d’un répertoire “Anne Teresa de
Keersmaeker”, de ses modes de présentation, de conservation, de transmission, de réception, de
réactivation et d’actualisation.
Corpus de spectacles à voir obligatoirement :
Anne Teresa De Keersmaeker, Fase, Four Movements to the Music of Steve Reich [1982] ; Centre Pompidou,
19 au 22 septembre.
Anne Teresa De Keersmaeker, Rosas danst Rosas [1983], Espace 1789 / Saint‐Ouen, 28 septembre.
Théâtre Jean Vilar / Vitry‐sur‐Seine, 30 septembre.
Théâtre‐Sénart, 2 octobre.
!POC! / Alfortville, 4 octobre.
Théâtre du Fil de l’eau / Pantin / Avec le CN D Centre national de la danse, 6 et 7 octobre.
Le CENTQUATRE‐PARIS, 10 au 13 octobre.
Anne Teresa De Keersmaeker, Achterland [1990], Maison des Arts Créteil / Avec le Théâtre de la Ville, 16 au
18 octobre.
Théâtre de Saint‐Quentin‐en‐Yvelines, 20 décembre.
Anne Teresa De Keersmaeker, Verklärte Nacht [1995 ; réécriture sous forme de « duo pour trois » en 2014],
Théâtre de la Ville – Espace Cardin, 18 au 24 octobre.
Anne Teresa De Keersmaeker / Ictus, Vortex Temporum [2013], MC93, 22 au 24 novembre.
Anne Teresa De Keersmaeker / Salva Sanchis, A Love Supreme, Espace 1789 / Saint‐Ouen, 23 novembre.
Théâtre de Rungis, 6 décembre.
Pôle culturel La Lanterne / Rambouillet, 14 décembre.
Théâtre Firmin Gémier – La Piscine / Châtenay‐Malabry, 15 et 16 décembre.
Théâtre du Beauvaisis, 18 décembre.
Théâtre des Louvrais / Pontoise – 20 et 21 décembre.
Anne Teresa De Keersmaeker / Ictus, Rain (live) [2001], La Villette, Grande Halle / Avec le Théâtre de la Ville,
6 au 8 décembre.
Spectacles et manifestations optionnels (mais vivement recommandés !) :
Anne Teresa De Keersmaeker, reprise de Violin Fase [1981] pour la 1ère édition du festival de danse de
Lafayette Anticipations, Échelle Humaine, 15 au 23 septembre.
Anne Teresa De Keersmaeker, Slow Walk [flashmob au ralenti dans les rues de Paris], 23 septembre.
Anne Teresa De Keersmaeker, La Fabrique [Exposition mouvante de solos, spectacles, transmissions de
répertoire, workshops et projections], CND Centre national de la danse, 6 et 7 octobre.
Anne Teresa De Keersmaeker / Alain Franco / Louis Nam Le Van Ho, Zeitigung [2017 — d’après une
réécriture de Zeitung (2008)] Théâtre des Abbesses, 10 au 18 novembre.
Anne Teresa De Keersmaeker / Jean‐Guihen Queyras, Mitten wir im Leben sind / Bach6Cellosuiten [2017],
Grande salle Pierre Boulez – Philharmonie de Paris / Avec le Théâtre de la Ville, 17 au 19 novembre.
Anne Teresa De Keersmaeker / tg STAN, Quartett, Centre Pompidou, 28 novembre au 1er décembre.
Bibliographie / vidéographie / webographie sélectives :
16
Arvers, Fabienne / Anne Teresa De Keersmaeker (entretien), « A. T. De Keersmaeker : “La danse est toujours
contemporaine” », en ligne : http://www.lesinrocks.com/2010/07/13/arts‐scenes/scenes/a‐t‐de‐
keersmaeker‐la‐danse‐est‐toujours‐contemporaine‐1128152/
Cvejić, Bojana, « Keeping Still, The Song and 3Abschied : Three times return of difference », in Bojana Bauer,
Bojana Cvejić and Rudi Laemans, Hear my voice. Three Essays on Keeping Still, The Song and 3Abschied by
Anne Teresa De Keersmaeker, Ann Veronica Janssens, Michel François and Jérôme Bel, Bruxelles, Rosas,
2011.
Cvejić, Bojana [et al.], Essays, in Elena Filipovic (éd.), Anne Teresa De Keersmaeker, Work /Travail /Arbeid
[publié à l’occasion de l’exposition “Anne Teresa De Keersmaeker, Work / Travail/ Arbeid” à Bruxelles, au
WIELS, du 20 mars au 17 mai 2015], Bruxelles, Fonds Mercator, 2015.
De Keersmaeker, Anne Teresa & Bojana Cvejić, Fase, Rosas danst Rosas, Elena’s Aria, Bartók : Carnets d’une
chorégraphe, Bruxelles, Fonds Mercator : Rosas, 2012.
De Keersmaeker, Anne Teresa & Bojana Cvejić, En Atendant & Cesena : Carnets d’une chorégraphe, Bruxelles,
Fonds Mercator : Rosas, 2013.
De Keersmaeker, Anne Teresa & Bojana Cvejić, Drumming & Rain : Carnets d’une chorégraphe, Bruxelles,
Fonds Mercator : Rosas, 2014.
Féral, Josette & Christian Biet (dir.), Théâtre Public, n°211 : « La vague flamande : mythe ou réalité ? »,
janvier‐mars 2014.
Gypens, Guy, Sara Jansen, Theo Van Rompay (réds.), Rosas / Anne Teresa De Keersmaeker, Tournai, La
Renaissance du Livre, 2002.
Guisgand, Philippe, Lire le corps, une voie interprétative : la danse dans l’œuvre d’Anne Teresa De
Keersmaeker, Lille, ANRT, 2005.
Guisgand, Philippe, Les Fils d’un entrelacs sans fin, Villeneuve d’Ascq, Presses Universitaires du Septentrion,
2007.
Guisgand, Philippe & Jean‐Luc PLOUVIER, « Corps d’écriture », in Repères, cahier de danse, n°20, 2007, en
ligne : http://www.cairn.info/revue‐reperes‐cahier‐de‐danse‐2007‐2‐page‐17.htmdaire
Guisgand, Philippe, Accords intimes : danse et musique chez Anne Teresa De Keersmaeker, Villeneuve d’Ascq,
Presses Universitaires du Septentrion, « Esthétique et sciences des arts », 2017.
Hivernat, Pierre / Anne Teresa De Keersmaeker (entretien) « Anne Teresa De Keersmaeker – En phase », Les
Inrocks (1996), en ligne :
http://www.lesinrocks.com/1996/03/20/musique/concerts/anne‐teresa‐de‐keersmaeker‐en‐phase‐
11236305/
Saïdi, Ydire, Figures géométriques dans l’écriture chorégraphique d’Anne Teresa De Keersmaeker : de
l’abstraction à la sensation, mémoire de Master 2 sous la dir. De C. Schenck, 2015 [consultable à la
Théâtrothèque Gaston Baty].
Van Kerkhoven, Marianne & Rudi Laermans, Anne Teresa De Keersmaeker, trad. Anne Teresa De
Keersmaeker, Bruxelles, Vlaams theater instituut, “Kritisch theater lexicon », 1998.
Mercredi, 16h30‐19h30 du 19 septembre au 19 décembre 2018 compris, salle 239.
17
TYSE19 : LES NOUVELLES ECRITURES DE LA MARIONNETTE CONTEMPORAINE
(Eloi Recoing)
Le théâtre de marionnette contemporain constitue un mouvement artistique bien vivant des arts de la scène.
Ce mouvement renouvelle les modes de représentations théâtrales.
Passant par des simulacres de corps, ce théâtre transpose le mouvement du vivant à ce qui est inerte. En lui
donnant vie, il transforme l’objet en sujet et crée un espace d’indétermination.
Mais le théâtre de marionnette contemporain ne peut se réduire à une seule forme et puise au contraire
dans la diversité des langages artistiques, mobilisant des processus d’écritures très divers. La danse, le mime,
la vidéo, le cirque, la performance sont convoqués : un dialogue s’installe dans un même espace, l’espace du
plateau.
Dès lors, comment s’écrit aujourd’hui le théâtre de marionnettes ? Nous tenterons, par une analyse concrète
de spectacles récents de dégager les spécificités de ces processus d’écritures. Ils mettent en crise aussi bien
la notion de dramaturgie que l’espace de la représentation, le travail de l’acteur, l’écriture elle‐même et le
statut de son auteur.
Jeudi, 9h30‐12h30 à partir du jeudi 20 septembre 2018, salle 239.
18
SÉMINAIRES DE RECHERCHE
SEMESTRE 2
N.B. Les jours, horaires et salles éventuelles sont donnés sous toute réserve.
Un tableau récapitulatif précis sera mis en ligne et accessible depuis la page d’accueil de l’IET début
septembre dès que la totalité des salles aura été attribuée par le service logistique...
TZSE01 : SCÈNES ET ÉCRITURES DE L’ALTÉRITE
Dramaturgies afro‐contemporaines : enjeux esthétiques, enjeux politiques
(Sylvie Chalaye)
Ce séminaire propose une approche esthétique et politique dess scènes et dramaturgies africaines
et caribéennes contemporaines. Il s’agira notamment d’explorer le nouveau courant né dans les
années 1990 sur les traces de Sony Labou Tansi. Ces nouvelles dramaturgies réinvestissent
traditions et oralité autrement renversent les conventions, culbutent la langue française et mettent
en crise le spectateur. Une approche des théâtres de la Caraïbe sera proposée (Maryse Condé, Gaël
Octavia, Guy Régis Junior, Gerty Dambury …) mais aussi des écritures d’Afrique et des diasporas
(José Pliya, Kossi Efoui, Koffi Kwahulé, Dieudonné Niangouna, Aristide Tarnagda, Hakim Bah… ) et
même d’Amérique avec Suzan‐Lori Parks. Nous envisagerons dans un second temps les nouvelles
esthétiques scéniques issues du Hip‐Hop avec la chorégraphe Bintou Dembélé, ce qui sera
l’occasion de revenir sur les mises en scènes d’Afrique à l’ère des colonies et la déconstruction de
ces images clichés aujourd’hui. Le séminaire abordera les pratiques scéniques contemporaines qui
revisitent l’histoire des zoos humains et analysera quels dispositifs scéniques (plastiques,
chorégraphiques, théâtraux, vidéos, numériques …) mis en œuvres pour déconstruire ou pas le
phénomène des exhibitions. Après une histoire des exhibitions dans le monde du spectacle et une
approche de la pensée postcoloniale, suivra une traversée des créations contemporaines inspirées
par l’histoire des zoos humains d’Exhibit B de Brett Bailey à ZH ou S/T/R/A/T/E/S de Bintou
Dembélé en passant par On t’appelle Venus de Chantal Loïal, En Guise de divertissement de Kossi
Efoui et Nicolas Saelens, Big Shoot de Koffi Kwahulé et bien d’autres spectacles ou installations
plastiques, comme ceux de Latifa Laâbissi, Abdou N’gom, Kara Walker, Renée Cox ou Alexis Peskine.
Bibliographie préparatoire :
Stéphanie Bérard & Chalaye (dir.), Emergences Caraïbes : une création théâtrale archipélique,
Africultures, n°80‐81, 2010.
Sylvie Chalaye, Afrique noire et dramaturgie contemporaine. Le syndrome Frankentsein, Théâtrales,
2004.
Sylvie Chalaye (dir.), Cultures noires en France : la scène et les images, Africultures, n°92‐93, 2013.
Pénélope Dechaufour (dir.), Afropéa, un territoire culturel à inventer, Africultures n°100, 2015.
Musée du Quai Branly, salle de recherche 2, vendredi 16h‐20h. A partir du 18 janvier 2019. 10
séances.
19
TZSE02 : DARIO FO, CARMELO BENE.
Portraits croisés de deux acteurs‐auteurs du théâtre italien,
entre tradition et subversion
(Marco Consolini)
Dario Fo (1926‐2016) et Carmelo Bene (1937‐2002) ont été deux protagonistes incontestés du
théâtre italien de la deuxième moitié du XXe siècle. S’ils n’ont pas produit de véritables « élèves » –
car ils n’ont fondé ni théâtres, ni écoles – ils constituent néanmoins encore aujourd’hui deux points
de repère incontournables pour la pratique théâtrale italienne.
Au‐delà des Alpes, toute création scénique « d’avant‐garde », depuis trente ans environ, doit
forcément faire les comptes avec les inventions‐provocations de Carmelo Bene en matière de
traitement des images, des sons et de la voix, avec ses distorsions de la langue et de la matière
dramaturgique, avec ses réflexions théoriques sur la présence et le corps de l’acteur. De même,
toute forme théâtrale « engagée » doit faire les comptes avec les inventions‐provocations de Dario
Fo en matière de recyclage‐pastiche des langues dialectales, avec son usage de la musique et des
formes spectaculaires « bassement » populaires, avec sa manière d’exploiter à des fins
dramaturgiques et scéniques l’actualité politique et sociale.
En examinant ces deux faces opposées du renouvellement théâtral italien à partir des années
50‐60 du XXe siècle, on peut donc repérer plusieurs points de rupture, plusieurs subversions
fondatrices de la pratique théâtrale contemporaine, à commencer par le refus des circuits
institutionnels des Teatri Stabili et le rejet de la mise en scène « critique » des pièces du répertoire
qu’on y pratiquait (à la manière de Giorgio Strehler), mais également plusieurs points de continuité,
voire de résurgence de différentes traditions théâtrales nationales. Dario Fo et Carmelo Bene, en
effet, incarnent deux prototypes, contradictoires à bien des égards, d’un acteur‐auteur, d’un
performer créateur tout puissant qui est inscrit dans les gènes du théâtre italien au moins depuis la
tradition mythique de la Commedia dell’Arte, en passant par celle du Grande attore du XIXe siècle et
par les figures du Teatro di Varietà de la première moitié du XXe siècle.
Analyser et mettre en parallèle les parcours de ces deux artistes signifie donc reconstituer le
contexte du théâtre italien de la deuxième moitié du XXe siècle et, en même temps, interroger les
lignes de tensions qui caractérisent son existence contemporaine.
BIBLIOGRAPHIE
I. THÉÂTRE ITALIEN AU XXe SIÈCLE
ALONGE, Roberto, DAVICO BONINO, Guido (dir.), Storia del teatro moderno e contemporaneo, vol.3, Torino,
Einaudi, 2001.
- ANGELINI, Franca, Teatro e spettacolo nel primo Novecento, Roma‐Bari, Laterza, 1988.
- DE MARINIS, Marco, Il nuovo teatro (1947‐1970), Milano, Bompiani, 1992 [1978].
- MANGANARO, Jean‐Paul, “Théâtre italien contemporain”, in Dictionnaire du théâtre, Paris, Encyclopaedia
Universalis/Albin Michel, 1998.
- MANGO, Lorenzo, La Scrittura scenica, Roma, Bulzoni, 2002.
- MARGIOTTA, Salvatore, Il Nuovo Teatro in Italia. 1968‐1975, Corazzano, Titivillus, 2013.
- PUPPA, Paolo, Teatro e spettacolo nel secondo Novecento, Roma‐bari, Laterza, 1995.
- PUPPA, Paolo, Il teatro dei testi. La drammaturgia italiana nel Novecento, Torino, UTET, 2003.
- QUADRI, Franco, L’avanguardia teatrale in Italia (Materiali 1960‐1976), Torino, Einaudi, 1977.
- QUADRI, Franco, Il teatro degli anni settanta. Tradizione e ricerca, Torino, Einaudi, 1982.
- TAFFON, Giorgio, Maestri drammaturghi del teatro italiano del ‘900, Roma‐Bari, 2005.
- VALENTINA VALENTINI, Nuovo teatro made in Italy 1963‐2013 (con saggi di Anna Barsotti, Donatella ORECCHIA,
Cristina GRAZIOLI), Roma, Bulzoni, 2015.
- VISONE, Daniela, La nascita del nuovo teatro in Italia. 1959‐1967, Corazzano, Titivillus, 2010.
20
II. DARIO FO
- FO, Dario, Teatro, Torino, Einaudi, 2000.
- Plusieurs œuvres théâtrales de Dario Fo sont disponibles en traduction françaises, publiées
notamment par les éditions « Dramaturgies » entre 1983 et 2002.
- FO, Dario, Le Gai Savoir de l’acteur, Paris, L’Arche, 1990 [1987].
- FO, Dario, Le Monde selon Fo. Conversations avec Giuseppina Manin, Paris, Fayard, 2008
[2007]
- Dario Fo, Nouveaux Cahiers de la Comédie‐Française, n° 6, mars 2010.
- BARSOTTI, Anna, Eduardo, Fo e l’attore‐autore del Novecento, Roma, Bulzoni, 2007.
- BARSOTTI, Anna, MARINAI, Eva, Dario Fo e Franca Rame, una vita per l’arte. Bozzetti, figure,
scene pittoriche e teatrali, Corazzano, Titivillus, 2011.
- BISICCHIA, Andrea, Invito alla lettura di Dario Fo, Milano, Mursia, 2003.
- BINNI, Lanfranco, Dario Fo, Firenze, La Nuova Italia, 1977.
- CAIRNS, Christopher, Dario Fo e la pittura scenica, Napoli, Ed. Scientifiche italiane, 2000.
- DE PAOLIS‐DALAMBERT, Maria Pia, Il Teatro di Dario Fo tra Storia, politca e società, Firenze,
Franco Cesati Editore, 2014.
- LUGLIO, Davide (dir.), Le Théâtre de Dario Fo et Franca Rame. Poétique et dramaturgie, Revue
des Etudes italiennes, juillet‐décembre 2010.
- MARINAI, Eva, Gobbi, Dritti e la satira molesta (1951‐1967), Pisa, ETS, 2007.
- MELDOLESI, Claudio, Su un comico in rivolta. Dario Fo il bufalo il bambino, Roma, Bulzoni,
1978.
- NEPOTI, Roberto, CAPPA, Marina, Dario Fo, Roma, Gremese, 1997.
- PIZZA, Marisa, Il gesto, la parola, l’azione : poetica, drammaturgia e storia dei monologhi di
Dario Fo, Roma, Bulzoni, 1996.
- PIZZA, Marisa, Al lavoro con Dario Fo e Franca Rame, Roma, Bulzoni, 2006.
- PUPPA, Paolo, Il teatro di Dario Fo: dalla scena alla piazza, Venezia, Marsilio, 1978.
- SORIANI, Simone, Dario Fo : dalla commedia al monologo (1959‐1969), Corazzano, Titivillus,
2007.
- URBANI, Brigitte, Jongleurs des temps modernes. Dario Fo et Franca Rame, Aix‐ en‐Provence,
Presses Universitaires de Provence, 2013.
- VALENTINI, Chiara, La storia di Dario Fo, Milano, Feltrinelli, 1997 [1977].
III. CARMELO BENE
- BENE, Carmelo, Opere con l’Autografia d’un ritratto, Milano, Bompiani, 1995.
- BENE, Carmelo, Œuvres complètes, I. Notre‐Dame‐des‐Turcs suivi de Autographie d’un
portrait, éd. par Jean‐Paul Manganaro, Paris, P.O.L., 2003.
- BENE, Carmelo, Œuvres complètes, II. Théâtre, éd. par Jean‐Paul Manganaro, Paris, P.O.L.,
2004.
- BENE, Carmelo, Œuvres complètes, III. Polémiques et inédits, éd. par Jean‐Paul Manganaro,
Paris, P.O.L., 2012.
- BENE, Carmelo, DELEUZE, Gilles, Superpositions Richard III suivi de Un Manifeste de moins,
Paris, Editions de Minuit, 1978.
- BENE, Carmelo, DOTTO, Giancarlo, Vita di Carmelo Bene, Milano, Bompiani, 1998.
- BAX, Dominique, BEGHIN, Cyril (dir.), Marco Bellocchio, Carmelo Bene, Théâtres au cinéma,
n° 20, 2009.
- BUONCRISTIANO, Luca (dir.), Carmelo Bene, Panta, n° 30, 2012.
- DE SIMONE, Cristina, BIET, Christian (dir.), D’après Carmelo Bene, revue d’Histoire du
Théâtre, n° 263, juillet‐septembre 2014.
21
- GIACCHÉ, Piergiorgio, Carmelo Bene. Antropologia di una macchina attoriale, Milano,
Bompiani, 1997.
- GRANDE, Maurizio (dir.), Carmelo Bene, il circuito barocco, Bianco e Nero, n° 11‐12, 1973.
- GUINOT, José, MANGANARO, Jean‐Paul (dir.), Carmelo Bene, Paris, Dramaturgies, 1977.
- MANGANARO, Jean‐Paul, « Carmelo Bene et Shakespeare », Arzanà, 14 | 2012, 203‐215.
https://arzana.revues.org/720
- PETRINI, Armando, Amleto da Shakespeare a Laforgue per Carmelo Bene, Pisa, ETS, 2004.
- VENDITTELLI, Salvatore, Carmelo Bene fra teatro e spettacolo, Torino, Accademia University
Press, 2015.
Mardi, 9h‐12h (second semestre), à partir du 15 janvier 2019.
Le numéro de la salle et le planning précis seront consultables en ligne sur le site de l’IET à partir
de la rentrée.
TZSE09 : SUBLIME ET IMAGE SAISISSANTE
L’expérience des limites dans les arts de la représentation
(Gilles Declercq)
Ce séminaire s’inscrit dans une réflexion transdisciplinaire sur la nature et la puissance de l’image
dans les arts de représentation : théâtre, peinture, littérature et cinéma. Succédant à un cycle
consacré à la fascination, il prendra pour objet l’image saisissante – dont la force suspensive et
l’effet pétrifiant –que désigne le terme de sidération– réfère plus globalement à la réflexion
occidentale sur le sublime et l’ineffable : deux notions qui, entre rhétorique et esthétique,
confrontent pouvoir foudroyant de la parole et puissance rayonnante de l’image.
Définissant le sublime comme une force qui « ravit et transporte par une admiration mêlée
d’étonnement et de surprise », le Traité du rhéteur grec Longin (1er siècle ap. J.C.), traduit par
Boileau en 1674, va irriguer la réflexion de l’Europe moderne sur l’effet esthétique tant en
philosophie (Kant, Hegel, Jean‐Luc Nancy), qu’en histoire de l’art (Louis Marin) et en théorie de la
littérature (Pascal Quignard).
Le séminaire, dans une approche pluri‐artistique, examinera quelques étapes de cette réflexion
autour de la figure de Méduse (Ovide, Caravage, Quignard), de la question de la grandeur et de la
grâce dans des tragédies de Corneille et de Racine et des enjeux existentiels et spirituels d’une
rencontre bouleversante qui est le thème convergent du journal de voyage d’Elias Canetti Les Voix
de Marrakech, et du film de Pier Paolo Pasolini, Théorème. En écho à la récente exposition Sublime.
Les tremblements du monde (Centre Pompidou‐Metz, 2015), l’effet sublime sera appréhendé dans
sa nature duelle entre art et nature.
On tentera ainsi de dégager constantes et variantes au sein d’une notion esthétique dont les
caractéristiques foudroyantes et impérieuses explorent comme expérience (Longin) et
questionnement (J.‐L. Nancy) les limites de la représentation.
Bibliographie :
22
Longin, Traité du sublime, (trad. Boileau, 1674). Platon, République (Livres III et X), Aristote,
Poétique (notamment ch. 1‐4). Du Sublime, collectif, Belin, 2009. Ovide, Métamorphoses (livres IV‐
V). L. Marin, Détruire la peinture, 1977 ; Des Pouvoirs de l’image, 1983. Corneille : Médée, 1635,
Cinna, 1639. Racine : Bérénice, 1670, Esther, 1689. E. Canetti, Les Voix de Marrakech, 1967. P.
Quignard : Petit Traité sur Méduse (1993), Rhétorique spéculative, 1995 ; Les Désarçonnés, 2012 .
Filmographie : A. Hitchcock, Vertigo, 1958. Antonioni, Blow up, 1966. P. P. Pasolini, Teorema (film et
texte), 1968. F. F. Coppola, The Conversation, 1971.
Mercredi 10h‐14h, à partir du mercredi 23 janvier 2019.
INHA, salle Fabri de Peiresc
23
TZSE03 : TRADUIRE LE THÉÂTRE : UNE EXPÉRIENCE DE LA PENSÉE
(Alexandra Moreira da Silva)
Ce séminaire sur la traduction théâtrale sera mené à partir d’une réflexion sur les enjeux de la
pratique et de la perception de la traduction théâtrale en tant que pensée dramaturgique et
poétique.
L’accent sera mis sur deux axes fondamentaux :
‐ Entre écoute et résistance(s) : variations autour du dialogue infini avec une voix venue d’ailleurs
‐ La traduction théâtrale ou la mise en œuvre du « potentiel profanateur du langage » (Agamben)
en vue de la scène.
Nous nous appuierons sur les textes traduits dans la saison 2018/2019, nous aborderons des
pratiques variées comme le doublage ou le surtitrage, et nous irons à la rencontre des traducteurs,
des acteurs, des metteurs en scène voire des structures qui soutiennent la traduction et la diffusion
des textes traduits, pour interroger la place de la traduction et du traducteur dans le processus
théâtral.
Ce séminaire fait l’objet d’un partenariat et d’une collaboration avec la Maison Antoine Vitez.
Bibliographie succincte :
ASSOULINE, Pierre, La condition du traducteur, CNL, 2011.
BENJAMIN, Walter, « La tâche du traducteur », Expérience et pauvreté, trad. Cédric Cohen Skalli,
Petite Bibliothèque Payot, 2011.
BERMAN, Antoine, L’épreuve de l’étranger, Paris, Gallimard, 1984.
BESSON, Jean‐Louis, « Pour une poétique de la traduction théâtrale », Critique, le théâtre sans
l’illusion, nº8 – 9, 2005.
DEPRATS; Jean‐Michel, “Traduire Shakespeare pour le théâtre”, in “Traduire le dialogue, traduire les
textes de théâtre”, Palimpseste, nº1, Paris, Presses de la Sorbonne Nouvelle, 1987, p. 63.
MESCHONNIC, Henri, Poétique du traduire, Verdier, 1999.
MESCHONNIC, Henri, Étique et politique du traduire, Verdier, 2007.
OUSTINOFF, Michael, Bilinguisme d’écriture et auto‐traduction, Julien Green, Samuel Beckett,
Vladimir Nabokov, Paris, L’Harmattan, 2001.
RECOING Eloi, « Poétique de la traduction théâtrale » http://traduire.revues.org/450?lang=en
RICOEUR, Paul, Sur la traduction, Paris, Bayard, 2004.
Mardi 14h‐17h à partir du 15 janvier 2018.
Le numéro de la salle et le planning précis seront consultables en ligne sur le site de l’IET à partir
de la rentrée.
24
TZSE14 : ARTISTES ET INSTITUTIONS
(Daniel Urrutiaguer)
L’objectif est de s’interroger sur les mécanismes inégalitaires de valorisation de la production
artistique à partir des interactions entre les initiatives artistiques, les circuits de production et de
distribution des spectacles, les orientations des politiques culturelles, les comportements des
spectateurs et de la population sollicitée par des dispositifs d’action culturelle. Quelles sont les
sources de tensions et de coopération dans ces interactions entre protagonistes privés et publics ?
Les étudiant.es seront invité.es par groupes à proposer une communication orale puis écrite en
réponse à un projet de colloque sur les relations entre les artistes et les institutions.
Bibliographie indicative
DAVID‐GIBERT G., GUY J.‐M, SAGOT‐DUVAUROUX D. (dir.), 2006, Les arts du cirque. Logiques et
enjeux économiques. Paris, La Documentation française.
DUBOIS V., 1999, La politique culturelle. Genèse d’une catégorie d’intervention publique, Paris, Belin
FAURE S., 2008, Les structures du champ chorégraphique français, Actes de la recherche en sciences
sociales, n°175, p. 82‐97.
GERMAIN‐THOMAS P., 2013, Inventer et construire des compromis entre l'art et l'économie.
Négociations, n°20, p. 41‐58.
GLAS M., 2013, Le Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (SYNDEAC), miroir et moteur
des transformations de l'univers théâtral, Le Mouvement Social, n° 243, p. 67‐77
GREGOIRE M., 2013, Les intermittents du spectacle. Enjeux d’un siècle de luttes. Paris, La Dispute.
LANGEARD C., 2013, Les intermittents en scènes. Travail, action collective et engagement individuel.
Rennes, PUR.
RIBAC F., DUTHEIL‐PESSIN C., 2017, La fabrique de la programmation culturelle, Paris, La Dispute.
URRUTIAGUER D., HENRY, Ph., 2012, Territoires et ressources des compagnies en France. Paris, Deps‐MCC.
URRUTIAGUER D., 2014, Les mondes du théâtre. Désenchantement politique et économie des
conventions, Paris, L’Harmattan.
Mercredi 9h‐12h à partir du 16 janvier 2019.
25
TZSE15 : COMPLEXE COMEDIE‐FRANÇAISE
(Frédéric Maurin)
Un complexe s’est formé autour de la Comédie‐Française, véhiculant l’image surfaite d’un théâtre
poussiéreux (ronronnant, « conservateur », « classique » ou « conventionnel » entre force
guillemets, voire « académique » quoique cette épithète puisse être accolée, dans les termes de
Denis Podalydès, à un « enchantement ») vers lequel convergeraient groupes scolaires, jeunes
couples endimanchés, veuves et retraités. Or c’est précisément cette joyeuse poussière que le
séminaire, profitant d’un vent de nouveauté qui soufflerait désormais sur la Maison, entend fouiller,
soulever, peut‐être balayer, en explorant les vicissitudes de l’institution, unique théâtre de
répertoire et d’alternance en France, rare théâtre de troupe permanente, et son fonctionnement
aujourd’hui comme dans l’histoire. Face aux tensions prétendument dialectiques, mais en réalité
tout aussi surfaites et insatisfaisantes, opposant tradition et modernité, passéisme et
expérimentation, le mot d’ordre que l’administrateur actuel, Éric Ruf, place cette saison à l’enseigne
de « la Ruche », côte à côte avec sa devise multiséculaire « Simul et Singulis », est autrement
engageant : c’est « un désir de complexité » qu’il invite à partager. Le séminaire s’honorera de
répondre à cette invitation.
Sont prévues des visites, des rencontres avec différents acteurs du théâtre – au sens très large du
terme – venus de plusieurs « métiers » (jeu, technique, régie, administration, habillement…), ainsi
que l’assistance à des répétitions (en particulier d’Électre / Oreste dans la mise en scène d’Ivo van
Hove) et à des spectacles dans les trois salles. À cette fin, des billets ont été (ou seront) réservés
pour un certain nombre de spectacles à l’affiche* et, sans exclusive, pour d’autres manifestations :
Bureau des lecteurs, Grenier des acteurs et des maîtres.
Il sera attendu de tous motivation et discipline, mais aussi une certaine souplesse : certaines
séances se dérouleront à la Comédie‐Française, les répétitions qu’il sera possible d’observer auront
lieu l’après‐midi, un samedi d’immersion intensive sera organisé le 23 février (11 heures – 23
heures), auquel la présence sera obligatoire. Une proposition de calendrier détaillé sera distribuée
et discutée lors de la première séance, ainsi qu’une liste de références bibliographiques.
Enfin, les étudiants désirant suivre ce séminaire sont encouragés à fréquenter la Comédie‐Française
dès le premier semestre et à aller voir, ailleurs, des spectacles de metteurs en scène qui y seront
repris ou créés : La Voix humaine et The Other Voice d’Ivo van Hove à l’Espace Cardin, Iliade et
Odyssée de Pauline Bayle à Sartrouville, etc.
(*) À la salle Richelieu, La Nuit des rois (Shakespeare, mise en scène de Thomas Ostermeier), Fanny et Alexandre
(d’après Bergman, mise en scène de Julie Deliquet) et, sous réserve, Les Damnés (d’après Visconti et al., mise en scène
d’Ivo van Hove) ; au Vieux‐Colombier, Les Oubliés (Paris‐Alger) (texte et mise en scène de Julie Bertin et Jade Herbulot
[Birgit Ensemble]) et Le Voyage de G. Mastorna (d’après Fellini et al., mise en scène de Marie Rémond) ; au Studio‐
Théâtre, Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée (Musset, mise en scène de Laurent Delvert), le « Singulis » Hamlet (à
part) (Loïc Corbery) et Chanson douce (d’après le roman de Leïla Slimani, mise en scène de Pauline Bayle).
À leur guise, les étudiants pourront voir d’autres spectacles de la salle Richelieu : Les Fourberies de Scapin (Molière,
mise en scène de Denis Podalydès), La Locandiera (Goldoni, mise en scène d’Alain Françon), L’Hôtel du Libre‐Échange
(Feydeau, mise en scène d’Isabelle Nanty).
Des places ont également été réservées pour Retour à Reims (d’après l’ouvrage de Didier Éribon, mise en scène de
Thomas Ostermeier) à l’Espace Cardin et pour The Hidden Force (d’après le roman de Louis Couperus, mise en scène
d’Ivo van Hove) à La Villette. Enfin, pour ceux qui le désirent, il sera possible d’assister à l’une des toutes dernières
répétitions scène orchestre de Don Giovanni de Mozart, mis en scène par Ivo van Hove à l’Opéra de Paris, le mardi 4 juin
au palais Garnier (10 heures – 13 heures).
Vendredi 10h–13h, à partir du vendredi 18 janvier 2019.
Effectif maximal : 22 étudiants
26
TZSE06 : PAROLES ET MUSIQUES
L’artiste et le territoire
(Séminaire inter‐disciplinaire et inter‐universités
Sylvie Douche, Gilles Demonet, Catherine Treilhou‐Balaudé)
zLe séminaire Paroles & musiques croise les disciplines (musicologie, études théâtrales, esthétique)
et les regards (esthétique, institutionnel, économique, etc.) Il se déroule en quatre séances d’une
journée (le samedi, au cours du second semestre) organisées autour de trois temps importants :
Intervention d’un ou plusieurs universitaires,
Intervention d’un ou plusieurs professionnels,
Préparation et restitution des travaux en groupe des étudiant.e.s.
Les étudiant.e.s sont chargés, à l’aide d’outils spécifiques de recueil et d’analyse des données, de
mener entre les séances des travaux par petits groupes (trois à cinq personnes mélangeant les
différents cursus de formation), dont l’enjeu est de conduire chacun.e à appréhender le spectacle
vivant dans d’autres perspectives que celle à laquelle ses études le ou la préparent naturellement.
Après trois années consacrées aux répétitions, aux résidences d’artistes et à l’artiste citoyen,
l’édition 2019 aura pour objet, à partir d’institutions préalablement identifiées, d’approfondir les
différents enjeux (en particulier institutionnels et de programmation) se trouvant au cœur du
fonctionnement du spectacle vivant et d’analyser comment ils interagissent entre eux sur un
territoire donné. Ressources bibliographiques et grilles d’analyse sont proposées lors de la première
journée.
Une ou plusieurs séances seront organisées « hors les murs », dans les institutions retenues et
établies près de Paris ou à Paris même.
Public :
Étudiants de master et de doctorat en musicologie, études théâtrales, esthétique.
Notamment :
o Étudiant.e.s en Master Musique et musicologie et en Master d’Études théâtrales.
o Doctorant.e.s de l’IReMus, doctorant.e.s de l’ED 267 Arts et médias. Les doctorants
de l’ED 267 de la Sorbonne Nouvelle peuvent valider ce séminaire dans leur
formation doctorale par demi‐journées de 3 heures. Ils peuvent également, en
suivant les quatre journées du séminaire, participer aux activités scientifiques du
séminaire : élaboration de grilles d’analyse des processus du spectacle vivant,
formation à l’édition scientifique.
Le séminaire est obligatoire pour les étudiants de 1e année du master Administration et
gestion de la musique (UFR de musique et musicologie, Sorbonne Université).
Dates : 2 février, 23 février, 23 mars et 6 avril 2019.
Horaires : 10h‐17h30 (à confirmer d’ici le mois de décembre).
27
Lieux : consulter à la rentrée les sites Internet et les brochures mises en ligne par les universités,
les institutions de recherche et écoles doctorales.
Modalités d’évaluation : essentiellement à partir des travaux de groupe (recherche, analyse,
formulation et restitution). À confirmer au cours de la première séance.
Responsables :
Gilles Demonet et Sylvie Douche (Sorbonne Université, UFR de Musique et Musicologie,
IReMus)
Catherine Treilhou‐Balaudé (Université Sorbonne Nouvelle‐Paris 3, UFR Arts et médias,
Département Institut d’Etudes Théâtrales, IRET‐EA 3959)
Mots‐clefs :
Spectacle vivant, interdisciplinarité, esthétique, création, production, cité, territoire
28
TZSE10 : Théâtre et politique dans l’espace germanophone (XXe‐XXIe siècles) :
textes, scènes, processus de création
(Florence Baillet)
Dans le spectacle Revolution Now ! créé à la Volksbühne berlinoise en février 2010, le
collectif germano‐britannique Gob Squad re‐joue des moments révolutionnaires, sur le mode du re‐
enactment, en se demandant, parfois non sans ironie, dans quelle mesure il serait envisageable de
faire la révolution ici et maintenant, ainsi qu’en reconsidérant les liens possibles entre art et
politique. Gob Squad convoque et interroge de la sorte un théâtre politique qui a pris une place
particulière dans l’espace germanophone, cherchant à assurer le « Grand commentaire » de la
société et à éduquer le spectateur – ce que le critique Peter von Becker qualifie de « syndrome
Lessing‐Schiller‐Brecht‐1968 ». Or, si le théâtre germanophone contemporain, y compris les
collectifs actuels, hérite d’une importante tradition de théâtre politique, il semble cependant,
depuis les années 1970, prendre des distances avec cet héritage : dans quelle mesure faut‐il y voir
un changement de paradigme ?
Nous nous poserons cette question en examinant différentes formes de théâtre qui, dans le
dernier tiers du XXe et au début du XXIe siècle, se confrontent à l’articulation entre art et politique,
ainsi qu’à l’héritage du théâtre germanophone en la matière, et ce aussi bien en RDA qu’en RFA,
puis dans l’Allemagne réunifiée ; nous ancrerons à chaque fois ces moments significatifs (qu’il
s’agisse, par exemple, des variations sur la révolution dans l’écriture dramatique d’un Heiner
Müller, de l’évolution de la Schaubühne berlinoise ou du mode de travail de collectifs comme Gob
Squad) dans leur contexte précis.
En parallèle, nous analyserons des textes théoriques susceptibles de nous fournir des outils
pour appréhender plus justement pareilles références à une dimension politique dans le théâtre
contemporain (tels le concept d’une « politique de la perception » de Hans‐Thies Lehmann ou l’idée
d’une reconfiguration du « partage du sensible » de Jacques Rancière).
Eléments de bibliographie (une bibliographie sera distribuée au début du séminaire) :
‐ Christian Klein (dir.), Théâtre et politique dans l’espace germanophone contemporain, Paris,
L’Harmattan, 2009.
‐ Gob Squad, Revolution Now !, DVD, 2010.
‐ Hans‐Thies Lehmann, Le Théâtre postdramatique, traduit de l’allemand par Pierre‐Henri Ledru,
Paris, L’Arche, 2002.
‐ Heiner Müller, La Mission – Souvenir d’une révolution, traduit de l’allemand par Jean Jourdheuil et
Heinz Schwarzinger, Paris, Minuit, 1982.
‐ Didier Plassard (dir.), Mises en scène d’Allemagne(s), CNRS, Paris, coll. « Les Voies de la création
théâtrale », 2013.
‐ Jacques Rancière, « Les paradoxes de l’art politique », in : Jacques Rancière, Le spectateur
émancipé, Paris, La Fabrique, 2008, p. 56‐92.
Mercredi de 9H30 à 11H30 (second semestre).
Ce séminaire est proposé par le Département d’Etudes germaniques. Se reporter aux
informations fournies par ce dernier.
29
TZSE13 : THÉÂTRE HISPANO‐AMERICAIN CONTEMPORAIN :
FILIATIONS, ENJEUX, DIFFUSION
(Christilla VASSEROT)
Le théâtre qui se joue aujourd’hui sur les scènes d’Amérique latine et qui parfois s’exporte sur les
scènes européennes est le fruit d’une histoire où les efforts de constitution de répertoires
nationaux se conjuguent avec une quête de modernité sans cesse renouvelée. Ce séminaire aura
pour objectif d’étudier les grands courants de la dramaturgie hispano‐américaine depuis la
deuxième moitié du XXe siècle jusqu’à nos jours et leurs liens avec l’histoire politique du continent,
d’analyser les filiations au sein de cette histoire théâtrale où les avant‐gardes d’hier deviennent les
classiques d’aujourd’hui, d’en observer les modes de diffusion (édition, festivals, circuits
institutionnels ou espaces alternatifs…) en portant une attention particulière aux expériences les
plus récentes, qui invitent à une nouvelle approche du texte dramatique et de sa mise en scène.
Mercredi 15h‐17h (second semestre).
Ce séminaire d’Études hispaniques et hispano‐américaines est proposé par le Département EILA.
Se reporter aux informations fournies par ce dernier.
30
Séminaires de recherche de spécialité de l’université Paris
Ouest Nanterre
(précisions éventuelles auprès de jbianchi@parisnanterre.fr)
Rappel : responsable de la formation de master à Paris Ouest : Tiphaine Karsenti
tiphaine.karsenti@parisnanterre.fr
SEMESTRE 1
3LERY10T
La scène contemporaine japonaise
Christophe Triau (avec la participation de Shintaro Fujii)
Spectacles au programme :
(NB : une importante partie de ces spectacles sont représentés dans le cadre du Fstival
d’Automne à Paris (indiqué FAP ci-dessous) : pour ceux-ci, des places pré-réservées seront
proposées à la première séance. Pour les spectacles de septembre voire de début octobre, les
étudiants sont cependant incités à se procurer des places par eux-mêmes.)
The Dark Master, de Kurô Tanino, T2G – Théâtre de Gennevilliers (FAP), du 20 au 24
septembre
Avidya - L’Auberge de l’obscurité, de Kurô Tanino, T2G – Théâtre de Gennevilliers (FAP),
du 25 au 29 septembre, du 28 septembre au 3 octobre
About Kazuo Ohno, de Takao Kawaguchi, Théâtre de la Ville – Espace Cardin (FAP), du 2 au
5 octobre
Sous les fleurs de la forêt de cerisiers, de Hideki Noda, Théâtre National de Chaillot, 28
septembre – 3 octobre
Un Fils formidable, de Shû Matsui, T2G – Théâtre de Gennevilliers (FAP), du 5 au 8 octobre
Five Days in March, de Toshiki Okada, Centre Pompidou (FAP), du 17 au 20 octobre
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Kinoshita Kabuki Kanjincho, conception et réadapatation de Yuichi Kinoshita, mise en scène
de Kunio Sugihara, Centre Pompidou, du 1er au 3 novembre
Mahabharata, mise en scène de Satoshi Miyagi, La Villette, du 19 au 25 novembre
Jetons les livres, sortons dans la rue, un spectacle de Takahiro Fujita, d’après Shûji
Terayama, Maison de la Culture du Japon à Paris (FAP), du 21 au 24 novembre
Wareware no moromoro (Nos histoires), un spectacle de Hideto Iwai, T2G – Théâtre de
Gennevilliers (FAP), du 22 novembre au 3 décembre
Pratthana – A Portrait of Possession, de Toshiki Okada, Centre Pompidou (FAP), du 13 au
16 décembre
Eléments de bibliographie :
FUJII Shintaro et TRIAU Christophe (dir.), La scène contemporaine japonaise, éditions
Alternatives théâtrales (coll. Grand format), septembre 2017
IWAKI Kyoko, Tokyo Theatre Today. Conversations with Eight Emerging Theatre Artists,
Hublet Publishing, 2011
http://www.performingarts.jp (Performing Arts Network Japan : entretiens avec de nombreux
metteurs en scène japonais).
OKADA Toshiki, Cinq jours en mars, Les Solitaires intempestifs, 2010
FUJII Shintaro et TRIAU Christophe (dir.), « Scènes françaises, scènes japonaises :
allers/retours », Théâtre/Public n° 198, décembre 2010
Espace coursenligne : NON
Modalités de contrôle : contrôle continu (assiduité obligatoire)
Un dossier (ou éventuellement un exposé), dont le sujet sera fixé en accord avec
l’enseignant.
Enseignement accessible aux étudiants ERASMUS / d’échanges : OUI
3LTMY04T – Séminaire de recherche UPO 3 ‐ Dramaturgies de la guerre. 3h/semaine.
David LESCOT david.lescot@wanadoo.fr
Cours à Nanterre le mardi de 10h00 à 13h00.
Ce séminaire explore la crise et l'évolution de la forme dramatique du XIXème à aujourd'hui
sous l’angle des dramaturgies de la guerre. Dans quelle mesure la mise en théâtre de la
guerre entraîne‐t‐elle des transformations de la représentation théâtrale? Produire une
dramaturgie de la guerre, n’est‐ce pas introduire la guerre dans la dramaturgie ?
Nous analyserons les œuvres d’une dizaine d’auteurs modernes et contemporains : Kleist,
Grabbe, Thomas Hardy, Reinhard Goering, Karl Krauss, Brecht, Gatti, Peter Weiss, Kateb
Yacine, Heiner Müller, Edward Bond, mais aussi les travaux de metteurs en scène majeurs du
XXème siècle (Piscator, Kantor), que nous confronterons aux grandes théories et
philosophies de la guerre (Sun Tzu, Clausewitz, Mao Zedong, John Keegan, Michel Foucault).
La dernière partie du séminaire portera sur des mises en scène et des textes récents.
Espace coursenligne : NON
Modalités de contrôle : Contrôle continu. Formule standard uniquement.
Un exposé durant le séminaire (30%) et un dossier à remettre en fin de séminaire (70%), qui
peut être une reprise et un développement de l'exposé, ou le traitement d'un autre sujet.
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Enseignement accessible aux étudiants ERASMUS / d’échanges : OUI
3LTMY03T – Séminaire‐atelier « Performer l’archive » – 3h/semaine sur 9 semaines + 1 stage
intensif d’une semaine en janvier 2019 (calendrier précis indiqué lors du premier cours)
Charlotte BOUTEILLE‐MEISTER (charlotte.bouteille@parisnanterre.fr) et Tiphaine KARSENTI
(tiphaine.karsenti@parisnanterre.fr)
Cours à Nanterre, mercredi 10h‐13h. Première séance le 19 septembre.
Une semaine intensive en janvier (lieu et dates à préciser).
Ce séminaire‐atelier interrogera les formes et impacts du théâtre dans un moment
historique critique, la nuit de la Saint‐Barthélemy 1572, durant laquelle, à Paris, sur ordre du
roi, environ 3000 protestants sont exécutés. Cette date, retenue par l’histoire comme celle
du « massacre de la Saint‐Barthélemy », constitue un point d’orgue dans les conflits religieux
qui ont opposé catholiques et protestants en Europe au XVIe siècle. Comment représenter
sur scène la violence extrême directement vécue par les Parisiens de cette époque ? En
représentant les personnalités politiques en cause, ou en usant d’un détour historique ou
mythologique ? Ce théâtre engagé dans l’actualité cherche‐t‐il à apaiser les tensions ou à les
attiser ?
À l’heure où, dans notre actualité, d’autres tensions religieuses envahissent les médias et
s’imposent comme enjeu pour les artistes, il apparaît utile de revenir à ce théâtre qui met en
scène l’actualité des guerres de religion, à une époque où le spectacle vivant avait un rôle
central dans la diffusion médiatique des informations et des opinions.
Ce séminaire‐atelier se déroulera en deux temps :
‐ la constitution d’un dossier dramaturgique autour de quelques pièces en lien avec la Saint‐
Barthélemy ; ce travail se fera en partenariat avec la Bibliothèque Nationale de France.
‐ un atelier d’expérimentation scénique avec un metteur en scène professionnel, permettant
à la fois d'interroger l'actualité de ces textes aujourd'hui, et de mieux comprendre le
fonctionnement théâtral de ces pièces faisant référence à un événement récent et violent.
Ce séminaire est réalisé en partenariat avec le département des Arts du Spectacle de la
Bibliothèque Nationale de France et financé par le Labex Arts H2H.
Espace coursenligne : OUI
Modalités de contrôle :
Formule standard session 1 : contrôle continu. Participation au travail collectif sur la
constitution du dossier dramaturgique en fonction de la tâche assignée à l’étudiant, et
participation à l’atelier pratique et à sa restitution.
Formule dérogatoire session 1 : pas de formule dérogatoire.
Session 2 : pas de session 2.
Enseignement accessible aux étudiants ERASMUS / d’échanges : OUI
3LTMY05T – Séminaire de recherche UPO 4 – Politiques de la scène – 3h/semaine
Emmanuel WALLON ewallon@parisnanterre.fr
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Cours à l'INHA, salle W. Benjamin ou N. F. de Pereisc, le jeudi de 10h à 13h. Premier cours
le 20 septembre 2018.
Bibliographie complète fournie par l’enseignant et accessible en ligne sur sa page
personnelle https://www.parisnanterre.fr/m‐emmanuel‐wallon‐‐695406.kjsp
Espace coursenligne : NON
Modalités de contrôle : contrôle continu. Formule standard uniquement.
2 notes : un exposé oral (25%) et un travail écrit à remettre à la dernière séance du
séminaire (75%).
‐ Présentation orale (de 5 à 10 mn maximum) du sujet de recherche dans le cadre
d’une séance du séminaire en rapport avec son thème.
‐ Remise à la dernière séance d’une note documentée (de 6 à 8 pages maximum)
apportant l’éclairage des sciences humaines sur un des aspects de la recherche
menée par l’étudiant (e) dans le cadre de la préparation de son mémoire.
Enseignement accessible aux étudiants ERASMUS / d’échanges : OUI
SEMESTRE 2
3LTMY05U – Séminaire de recherche UPO7 – Étude comparée des adaptations et des mises en
scène de Shakespeare en France et en Allemagne au XXe siècle. 3h/semaine.
Marielle SILHOUETTE. marielle.silhouette@parisnanterre.fr
Cours à l’INHA, salle Walter Benjamin, le lundi de 10h00 à 13h00. Premier cours le 14
janvier, dernier cours le 15 avril 2019
Après avoir fixé les catégories de la réception shakespearienne dans les deux pays, l’étude
porte dans un premier temps sur les modes de production et de réalisation au début du
siècle avant de se fixer sur les années vingt. Elle intègre la réflexion sur l’adaptation et le
travail sur le texte réalisé par ce nouvel acteur du dispositif théâtral qu’est le dramaturge et
les multiples débats sur la légitimité de cette transformation, opposant notamment le
monde du théâtre à l’école et à l’université. Un deuxième volet est consacré à la mise en
scène de Shakespeare pendant la Seconde Guerre mondiale avant l’étude spécifique dans les
années 1970, puis le théâtre directement contemporain.
Bibliographie sélective (une bibliographie complète sera remise au début du cours)
BANU, Georges, Peter Brook. De Timon d’Athènes à Hamlet, Paris, Flammarion, 1991.
‐ Shakespeare. Le monde est une scène, Paris, Gallimard, 2009.
DORVAL, Patricia ; MAGUIN, Jean‐Marie (Dir.), Shakespeare & la France. Actes du congrès de
2000/ Société française Shakespeare, Paris, Société française Shakespeare, 2001.
HORTMANN, Wilhelm, Shakespeare on the German Stage, Cambridge, Cambridge University
Press, 1998 (Shakespeare und das deutsche Theater im XX. Jahrhundert, Berlin,
Henschelverlag, 1998).
JACQUOT, Jean, Shakespeare en France. Mises en scène d’hier et d’aujourd’hui, Paris, Le
Temps, 1964.
34
KOTT, Jan, Shakespeare, notre contemporain, traduit du polonais par Anne Posner, préface
de Peter Brook, Paris, Payot, 1983 (réédition : Rivages, 2006).
ROGER, Christine, La Réception de Shakespeare en Allemagne de 1815 à 1850. Propagation
et Assimilation de la référence étrangère, Bern, Peter Lang, 2008.
SHAKESPEARE, William, Œuvres complètes, Paris, Gallimard (La Pléiade), 2002‐2019.
Espace cours en ligne : NON
Modalités de contrôle :
Formule standard session 1 : Contrôle continu. La note finale est composée d’un exposé
oral et d’un exposé écrit.
Session 2 : Un exposé écrit.
Enseignement accessible aux étudiants ERASMUS / d’échanges : OUI
3LTMY04U – Séminaire de recherche UPO6 – Lieu, espace, corps. 3h/semaine
Christian BIET. christian.biet@parisnanterre.fr
Cours Hors les murs, le mardi de 10 h à 13h. Première séance le mardi 15 janvier 2018 au
Théâtre Nanterre Amandiers.
Ce séminaire s’intéressera au fait que le théâtre dépend étroitement des lieux dans lesquels
il s’exprime, de la façon dont il prend en compte la question de l’espace accepté ou produit,
et de la place qu’il y fait pour les corps (des acteurs, des praticiens, des spectateurs). Ce
séminaire s’appuiera à la fois sur l’histoire du théâtre et sur la saison théâtrale (Amandiers,
Berthier, T2G, Montreuil, MC93, etc.).
On s’interrogera donc d’abord sur les lieux de théâtre, sur leur place dans la ville, sur leur
configuration, sur les formes de scène, sur la place des corps, leur présence, etc. dans ces
lieux, ou dans ces espaces. On ne fera pas l’impasse sur la question des spectateurs, ces
corps qui viennent dans ces lieux en voir et en entendre d’autres, humains placés
frontalement, ou non, dans le / face au spectacle…
Des rencontres sont ainsi prévues à l’intérieur du séminaire, le mardi matin.
Il est possible que, selon les disponibilités des artistes, le séminaire soit parfois déplacé.
Mais nous chercherons à faire en sorte qu’à chaque séance, l’ensemble du groupe se rende
dans les théâtres afin de travailler concrètement sur la manière dont fonctionne le rapport
entre le lieu théâtral, l’espace qu’il occupe et qu’il crée pour les performances, la présence
des corps, à partir du plateau et avec les metteurs en scène.
Cela supposera d’avoir vu les spectacles auparavant (les places seront disponibles à la
billetterie).
Le programme sera communiqué dès le mois de novembre.
Merci, parallèlement aux inscriptions pédagogiques, de prendre des places dans vos
billetteries respectives (sauf indication) et d’envoyer un mail à Christian Biet pour qu’il
puisse vous tenir au courant d’éventuels changements, voire d’une ou deux rencontres
possibles en décembre.
Espace cours en ligne : NON
Modalités de contrôle :
Formule standard session 1 : Contrôle continu. La note finale est composée d’un exposé
écrit.
35
Session 2 : Un exposé écrit.
Enseignement accessible aux étudiants ERASMUS / d’échanges : OUI
3LTMY02T – Séminaire de recherche UPO2 – Claude Régy, 4h/semaine sur 10 séances
Sabine QUIRICONI, quiriconi.sabine@gmail.com
Cours au Théâtre Nanterre Amandiers (Salle de répétitions. Sauf la 1ère séance qui aura lieu
dans le SAS).
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‐ à deux demi‐journées du colloque "Regards croisés sur Claude Régy", imaginé par Sabine
Quiriconi et Christophe Triau au Théâtre Nanterre Amandiers, du 7 au 8 décembre (horaires
et programme précis mis en ligne avant le colloque, entrée libre sur réservation).
Attention : les représentations et le colloque se déroulent à la fin du premier semestre c'est‐
à‐dire AVANT le début du séminaire. Les étudiant.e.s doivent s'organiser par eux/elles‐
mêmes pour réserver leurs places aux dates de leur choix.
A l'occasion du spectacle Rêve et folie, un cycle de films d'Alexandre Barry (dont l'inédit
Trakl Sébastopol) sera projeté au Théâtre Nanterre Amandiers (dates et programme complet
à venir et à télécharger sur le site du Théâtre Nanterre Amandiers et du Festival d'automne).
Espace cours en ligne : NON
Modalités de contrôle :
Formule standard session 1 : Contrôle continu. Un oral de vingt minutes (30% de la note globale)
et un devoir final développant les pistes présentées à l'oral (70% de la note globale)
Session 2 : Un exposé écrit.
Enseignement accessible aux étudiants ERASMUS / d’échanges : OUI
37
Séminaire commun de la cohabilitation
obligatoire pour les M2 TER
(T0ER03)
Tiphaine KARSENTI et Catherine TREILHOU‐BALAUDÉ.
tiphaine.karsenti@parisnanterre.fr / c.treilhoubalaude@gmail.com
Le séminaire se déroulera en 6 séances de 3 heures, les lundis suivants de 16h à
19h :
CENSIER, salle à préciser.
Ce séminaire, obligatoire en deuxième année du parcours « Théâtre : écritures et
représentations », réunit tous les étudiants de M2 de ce parcours cohabilité entre Paris 3 et
Paris Ouest.
Il est conçu comme un atelier d'initiation à l'organisation d'événements scientifiques : les
étudiants seront invités à mettre en place et animer des tables‐rondes thématiques
réunissant des étudiants dont les travaux s'articulent autour de questions ou de méthodes
communes.
Modalités de contrôle : Formule standard uniquement. Contrôle continu
Participation à une table‐ronde.
38
T7TC22 : Stage
Marco Consolini
La nature des stages prévus est à soumettre pour approbation à M. Marco Consolini. Avec
l’accord tacite de ce dernier, il vous sera possible de retirer 4 exemplaires de convention de
stage, en ligne sur le site de Paris 3, ou alors directement auprès du bureau des stages. Ces
derniers, au moment de l’établissement de la convention, devront être dûment remplis par
l’organisme d’accueil où le stage sera accompli et par vous-même, puis retournés au secrétariat
pédagogique de votre département, avant le début du dit stage.
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LISTE DES DIRECTEURS DE RECHERCHE en MASTER
ET DE LEURS CHAMPS DE RECHERCHE
Directeurs de recherche de l’Université Sorbonne Nouvelle ‐ Paris 3
(Sur rendez‐vous, à prendre auprès des enseignants par leur adresse électronique, ou à défaut par le
secrétariat de l’UFR d’Etudes Théâtrales. Les adresses seront complétées en septembre)
Mlle Liliane CAMPOS, Maître de conférences. liliane.campos@sorbonne‐nouvelle.fr
Le théâtre britannique et irlandais du XXe et XXIe siècles, les relations entre le théâtre et les savoirs.
Mme Sylvie CHALAYE, Professeur. sylvie.chalaye@sorbonne‐nouvelle.fr
Théâtres contemporains d'Afrique noire et des diasporas, arts du spectacle et histoire coloniale,
l'altérité et la scène, music hall et comédie musicale.
M. Marco CONSOLINI, Professeur. marco.consolini@sorbonne‐nouvelle.fr
Histoire du théâtre au XXe siècle: mise en scène, enjeux politiques et esthétiques. Revues
théâtrales. Théâtre italien.
M. Joseph DANAN, Professeur. joseph.danan@sorbonne‐nouvelle.fr
Dramaturgie : théorie et pratiques. Textes dramatiques contemporains. La scène contemporaine et
le texte. Théâtre et cinéma. Théâtre et enseignement.
M. Gilles DECLERCQ, Professeur. gilles.declercq@sorbonne‐nouvelle.fr
Théâtre classique français : dramaturgie, rhétorique, esthétique. Histoire des arts de la parole dans
la France classique (littérature et éloquence). Théorie et analyse du dialogue théâtral. Analyse
argumentative du texte théâtral.
M. Alessandro DI PROFIO, Professeur. alessandro.diprofio@sorbonne‐nouvelle.fr
Théâtre et opéra italiens aux XVIIe‐XIXe siècles. Opéra: histoire, esthétique, dramaturgie musicale.
Echanges culturels franco‐italiens. Orchestre et direction d'orchestre.
M. Romain FOHR, Maître de conférences, romainfohr@gmail.com
Histoire du lieu théâtral de l’Antiquité à nos jours. Les grands théoriciens de la scénographie
occidentale au XXème et au XXIème siècle. Techniques du décor de théâtre.
Mme Julia GROS DE GASQUET, Maître de conférences HDR. julia.gros‐de‐gasquet@sorbonne‐
nouvelle.fr
Pratique et théorie du jeu de l’acteur (XVIIe – XXe siècle), approches de la représentation, ancienne
et contemporaine. Théâtre et opéra : le jeu du chanteur
Mme Jeanne‐Marie HOSTIOU, Maître de conférences. jeanne‐marie.hostiou@sorbonne‐nouvelle.fr
Histoire du théâtre, XVIIe et XVIIIe siècles : poétique, esthétique et dramaturgie. Théâtre et société
sous l'Ancien Régime. Institutions théâtrales. Théâtres de la Foire. Querelles dramatiques. Éditions
critiques de textes dramatiques.
Mme Hélène KUNTZ, Maître de conférences HDR. helene.kuntz@sorbonne‐nouvelle.fr
Dramaturgies européennes modernes et contemporaines. Représentation contemporaine.
Esthétique théâtrale. Théâtre et politique.
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M. Pierre LETESSIER, Maître de conférences. pierre.letessier@sorbonne‐nouvelle.fr
Anthropologie, dramaturgie et mise en scène des théâtres antiques. Théâtres rituels. Théâtre et
musique. Didascalies.
M. Frédéric MAURIN, Maître de conférences. maurinfrederic@orange.fr
Problèmes de la représentation. Esthétiques scéniques contemporaines. Théâtre nord‐américain.
Mme Alexandra MOREIRA DA SILVA, Maître de conférences. alexandra.moreira‐da‐
silva@sorbonne‐nouvelle.fr
Esthétique dramaturgique. Dramaturgies contemporaines. Écritures et pratiques scéniques
contemporaines d'Amérique latine. Théâtre portugais. Théâtre et traduction. Théâtre et critique.
Mme Aurélie MOUTON‐REZZOUK, Maître de conférences. aurelie.mouton‐rezzouk@sorbonne‐
nouvelle.fr
Institutions du spectacle vivant: spectateurs et publics, espaces et lieux du théâtre aujourd'hui.
Patrimoine et archives; musées et expositions consacrés aux arts du spectacle. Le théâtre jeune
public.
Mme Catherine NAUGRETTE, Professeur. catherine.naugrette@gmail.com
Histoire et esthétique du théâtre. Analyse des notions esthétiques et de leur devenir contemporain.
Le théâtre et les autres arts (théâtre et poésie, théâtre et peinture). Dramaturgies contemporaines
(Ibsen, Artaud, Beckett, Vinaver, Müller, Gabily...)
M. Romain PIANA, Maître de conférences. romain.piana@sorbonne‐nouvelle.fr
Réception et mise en scène du théâtre antique. Histoire du théâtre français du XIXe siècle. Music‐
hall et revue. Histoire de la critique et de la presse théâtrale en France.
M. Éloi RECOING, Maître de conférences. eloi.recoing@wanadoo.fr
Le domaine allemand de Kleist à Müller. L’histoire de la mise en scène de la 2ème moitié du XXe
siècle. La Marionnette. Ibsen.
M. Arnaud RYKNER, Professeur, arnaud.rykner@neuf.fr
Poétique du drame moderne (XIXe‐XXe).,Théâtre et études visuelles, Pantomime, tableau vivant et
photographie mise en scène, Théâtre et photographie, Photographie d’acteur et photographie de
spectacle, Théâtre européen de la fin du XIXe s., Théâtre français du XXe s., Maeterlinck, Sarraute,
Duras, Claude Régy, Le Radeau, etc.
Mme Cécile SCHENCK, Maître de conférences. cecileschenck@hotmail.com
Histoire, esthétique et politique de la danse moderne et contemporaine. Théâtre, œuvre d’art
totale et utopies artistiques aux XIXe et XXe siècles en France et en Allemagne.
Mme Catherine TREILHOU‐BALAUDÉ, Professeur. catherine.treilhou@sorbonne‐nouvelle.fr
Shakespeare, le théâtre élisabéthain, les classiques : du texte à la scène. L’esthétique baroque au
théâtre et dans les autres arts (musique, opéra, beaux‐arts). Le costume de scène.
M. Daniel URRUTIAGUER, Professeur. daniel.urrutiaguer@sorbonne-nouvelle.fr
Domaines de spécialité : socio‐économie du spectacle vivant, politiques culturelles, processus de
valorisation des créations, entrepreneuriat artistique, interdisciplinarité artistique. Axes de
recherche : les circuits de production, de diffusion et de réception des spectacles, les rapports des
41
équipes artistiques aux territoires, les relations de travail, les arts du spectacle et le développement
durable, les artistes de spectacles et les lieux non dédiés au spectacle .
Directeurs de recherche rattachés à l’UFR Arts & Médias
Mme Anne‐Françoise BENHAMOU, Professeur à l’ENS, THALIM. anne‐francoise.benhamou@ens.fr
Tendances de la mise en scène contemporaine, analyse de spectacles, dramaturgie, mise en scène
des classiques.
42
COLLABORATION AVEC DIVERS ORGANISMES D’ENSEIGNEMENT
ET DE RECHERCHE
Outre ses diplômes propres, outre les enseignements “libres” qu’il offre aux étudiants de PARIS 3 qui
préparent des diplômes nationaux, l’I.E.T. collabore avec :
Le Département des Arts du Spectacle de l’Université PARIS Ouest Nanterre‐La Défense, le C.N.R.S.
(ARIAS) et l’ENS (Département des Arts) pour l’enseignement de MASTER et la recherche doctorale ; l’UFR
de Musicologie et l’OMF (Observatoire Musical Français) de Paris‐Sorbonne ; le département d’Etudes
théâtrales de l’Université Paris 8 ; l’U.F.R. Lettres, Arts et Cinéma (LAC) de l’Université Paris Diderot –Paris
7
Le Centre de Formation Permanente de PARIS 3 (FCP3).
L’Université Paris Descartes –Paris 5 pour la préparation au diplôme “Arts et thérapie”.
Dans le cadre des relations internationales, l’I.E.T. collabore avec de nombreuses universités étrangères (en
particulier dans le cadre du système SOCRATES).
PARTENARIAT ET COLLABORATION AVEC DIVERS THEÂTRES
ET ORGANISMES CULTURELS
Dans le cadre de ses formations et de ses différentes activités de pratique artistique et de recherche, et de
professionnalisation, l’I.E.T. travaille en partenariat et en collaboration avec :
L'Apostrophe‐Théâtre des arts de Cergy /L’Athénée Théâtre Louis‐Jouvet /La Comédie‐Française/ La Comédie
de Reims/ Le Centquatre/ Le Centre National de la Danse / Le Clastic Théâtre ‐ Compagnie Jean‐François
Lazaro / La Compagnie Jacques Kraemer / La Colline ‐ Théâtre national/ La DRAC Île‐de‐France/ L'Ecole
Nationale des Arts du Cirque de Rosny / L'Ecole Supérieure d'Art Dramatique de Paris/ L'E.P.P.G.H.V. (Parc de
La Villette) / Le Festival d'Automne à Paris / Les Francophonies en Limousin/ Le Festival La Mousson d'Eté /
Le Forum –scène conventionnée du Blanc‐Mesnil / La Gestion des spectacles/ La Maison des Arts de Créteil /
La MC 93 Bobigny / Le Nouveau Théâtre de Montreuil/ L’Odéon ‐ Théâtre de l'Europe/ L’Opéra National de
Paris /Prima Donna/ Les Productions théâtrales/ T § M / Le Tarmac / Le T.N.P. de Villeurbanne / Tf2 ‐
Compagnie Jean‐François Peyret / Le TGP de Saint‐Denis / Le Théâtre aux mains nues/ Le Théâtre de
l'Aquarium/ Le Théâtre de la Bastille / Le Théâtre de la Chapelle du Verbe Incarné/ Le Théâtre de la
Commune d'Aubervilliers / Le Théâtre de la Cité Internationale/ Le Théâtre de l’Echangeur/ Le Théâtre 2
Gennevilliers / Le Théâtre de la Tempête/ Le Théâtre du Rond‐Point / Le Théâtre Dunois/ Le Théâtre Firmin
Gémier d'Antony / Le Théâtre Le Monfort/ Le Théâtre Mouffetard/ Le Théâtre Nanterre‐Amandiers/ Théâtre
Ouvert / Théâtre Paris‐Villette/ Théâtre de Saint‐Quentin‐en‐Yvelines/ Théâtre de Sartrouville / La Maison
Antoine Vitez.
43
CALENDRIER DE L’ANNEE UNIVERSITAIRE 2018‐2019
Attention : certains séminaires peuvent se dérouler selon des calendriers différents.
Se reporter à chaque descriptif et consulter le planning en ligne sur le site de l’IET à partir de la rentrée
1er SEMESTRE (12 semaines d’enseignement)
Lundi 17 septembre 2018 Début du premier semestre
Du 29 octobre au 04 novembre 2018 Semaine de lecture
Samedi 15 décembre 2018 Fin du premier semestre
2d SEMESTRE (12 semaines d’enseignement)
Lundi 14 janvier 2019 Début du second semestre
Du 4 au 9 mars 2019 Semaine de lecture
Samedi 20 avril 2019 Fin du second semestre
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INFORMATIONS PRATIQUES
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THEAT TROTHEQ QUE GAST TON BATY
Y
Accueill des lecteurs : porte 130b
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L’Instituut d’Etudess Théâtraless possède l a plus importante biblliothèque suur le théâtrre et les artts du
spectaclle existant dans le caadre universsitaire français. Ouverrte en avrill 1959, six x mois avannt la
créationn de l’Instiitut, après l’acquisitioon par la Sorbonne,
S aidée
a du C CNRS, de la bibliothèque
personnnelle de Gaston Baty (Fonds( Gasston Baty), elle s’est largement ddéveloppée depuis, grââce à
l’aide dde l’I.E.T. et
e du Centrre Nationall du Livre. La biblioth hèque fait ppartie de laa Directionn des
Bibliothhèques Interruniversitairres, commee bibliothèqu ue associée..
La T Théâtrothèqque Gaston Baty est rriche de 75 5 000 docu uments impprimés, icon nographiquees et
audiovissuels et constitue
c une
u véritab le centre d’étude, ded documeentation et de recherrche,
doublé d’une médiiathèque.
Son catalogue est inform matisé. Les lecteurs disposent daans la sallee de lecturre de 3 poostes
informaatiques connnectés à internet quii leur perm mettent d’interroger lle catalogu ue collectiff des
bibliothhèques de Paris 3 (V Virtuose +)) et d’y trrouver les références des docum ments de notre
n
bibliothhèque. Ils peuvent ég galement innterroger lel SUDOC C (Cataloguue informatisé unifié des
ressourcces documeentaires des bibliothèquues universitaires françaises) auque uel la Théâtrrothèque Gaaston
Baty paarticipe (w www.sudoc.aabes.fr, ww ww.theses.ffr). Les leccteurs peuvvent encoree consulterr les
cataloguues sur fichhes : ils y trrouvent les documentss entrés jusqqu’au 30 seeptembre 20 002, classéss par
auteur ou par maatière, ainsi que les dépouillem ments des revues
r reçuues à la bibliothèque. La
Théâtroothèque prattique le prêtt entre biblioothèques (P
PEB).
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Fonds sspéciaux
Fondds Gaston Baty
B (1950 volumes).
v
Fondds Pierre Fééret (1300 volumes),
v eentré à la biibliothèque en 1976 ett portant sur le cirque et le
musiic hall.
Fondds Bernard Dort (4700 0 volumes, 450 titres de périodiq ques), biblioothèque personnelle de
d B.
Dort, universitaiire, homme de théâtre eet théoricien n, reçue en 1995.
Fondds Radio-Frrance (3600 volumes), collection de d pièces dee théâtre dee la fin du XVIIIe
X sièclle au
débuut du XIXe siècle,
s don dud Conservvatoire et de Radio-Fran nce en 20044.
Fondds Emile Coopferman (7 700 volumees, 150 titrees de périod diques), bibbliothèque personnelle
p d’E.
Copfferman, critique dramattique et éditteur, reçue en e 2013.
Fondds François--Eric Valen ntin (5000 vvolumes, caahiers de rég gie et vidééothèque), créateur
c lum
mière
pour le théâtre, l’opéra
l et lees sons et luumières, léggué à la Théâtrothèque en 2013.
Actualiités et événements
Pouur suivre l’aactualité de la Théâtrotthèque et êttre informé des dernièrres acquisitiions d’ouvrrages
et des sooirées-rencoontres organ
nisées, vouss pouvez voous inscrire à la newsleetter à partirr du lien suiivant
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