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PLAN
I. Gestion budgétaire
INTRODUCTION
Cadre historique : mouvement développé après la 2ème GM (années 50) mais vraiment répandue dans les années 60/70.
Les 30 première années du 20ème siècle est une période taylo-fordiste = période qui a inventé véritablement la
croissance économique. C’est le début de la production de masse, de la grande entreprise, donc du développement
économique. Période importante car marque le concept de croissance économique. Cette période est donc l’invention
du monde moderne.
Dans cette période de croissance économique, il y a eu des gains de productivité extraordinaire, naissance des usines,
des machines, travail à la chaine, ce qui a permis la production de masse. Avènement des nouvelles machines
électrique, à vapeur, à essence. C’est la période où l’ingénieur est roi. Bond de productivité extraordinaire ce qui a
permis le développement de l’automobile etc.
Mais on ne se préoccupe pas de l’aspect vente. Car la production s’est développée beaucoup plus rapidement que le
pouvoir d’achat.
La première grande crise mondiale (débutée aux USA en 1929 arrivée en Europe en 33) = crise de surproduction. On
est le pouvoir d’achat et non le besoin.
Cette crise de 29 a eu des conséquences dramatiques et a provoqué une fermeture des frontières en Europe. Pays en
bonne position à l’époque grâce à leurs colonies (Angleterre & France) ils pouvaient donc tout en fermant leurs
frontières continué à commercer avec leurs colonies notamment. En revanche, il y avait des pays qui allaient mal dans
leur situation en particulier l’Italie et l’Allemagne = provoqué monté du racisme et fascisme.
Pour sortir donc de la guerre, on va faire des études pour prévoir ce que peut absorber dans le marché et non pas faire
des prévisions à l’aveugle et donc produire en conséquence. C’est donc la période où se sont développés tous les grands
instituts d’étude. La sécurité sociale et l’assurance chômage sont des dispositifs anti crise = pour enrayer le phénomène
épidémique d’une crise (à l’époque le revenus était strictement lié au travail : pas de travail, pas de revenus = lorsqu’un
secteur est en crise il va y avoir des effets immédiat sur la production et sur la population = CA chute, beaucoup de
stocks donc la crise se propage de secteur en secteur = cercle vicieux = crise de surproduction). Donc on a créé la sécu
et l’assurance chômage = amortisseur de crise. C’est pourquoi on a plus connu de crise de ce type.
Prévoir ce que l’on peut vendre avant de le produire.
Le marketing est le point de départ de la prévision budgétaire car le point de départ d’une gestion prévisionnelle est
l’étude du marché pour prévoir les ventes.
Pour prévoir l’avenir, on regarde le passé (ce qui a été enregistré) ! On va donc décomposer les évènements (ex : CA) en
3 composantes :
- La tendance (trend): si le phénomène (ex CA) augmente, diminue, lentement ou rapidement (avec des
-
graphiques).
Les cycles : il y a des choses qui se reproduisent (effets répétitifs) à intervalles réguliers (ex : les saisons).
On sait manipuler (modéliser mathématiquement) la tendance et les cycles par le fait qu’ils sont réguliers et répétitifs.
L’évènement accidentel est difficile à prendre en compte. Le futur n’est donc jamais semblable au passé. On prend les
régularités du passé et on les corrige pour l’avenir avec des calculs plus ou moins sophistiqués. Il faut donc être prudent
sur les prévisions, on réduit seulement l’incertitude.
La gestion budgétaire c’est la première grosse technique du contrôle de gestion. C’est à partir de l’utilisation d’objectifs,
de calculs d’écarts d’objectifs qu’il y a eu véritablement un début de contrôle de gestion.
Cette dernière à une particularité = Chaque service possède un budget. La gestion budgétaire est donc indispensable
pour tous services d’une entreprise.
Programme
Produits J F M A
P1
P2
300
150
200
…
400
…
100
…
Budget
Produits J F M A
P1 6000
P2 … … …
Du 1er au 30 janvier, on enregistrer les ventes et on les encaisses 30 jours après, donc ici fin février. Il faut donc pour
passer de l’un à l’autre multiplier par le prix unitaire et prendre en compte les conditions d’encaissement.
La différence tient au fait que les 2 vont enregistrer les mêmes ventes de l’année 2013 mais ne vont pas enregistrer les
mêmes flux :
- Dans le budget on ne va pas enregistrer des flux économiques mais des flux de trésorerie (mouvement
trésorerie est la contrepartie des flux économiques. Le programme enregistre l’échange de biens et services et
le budget enregistre l’échange monétaire. Ces flux sont enregistrés en unité monétaire à la date d’échéance des
encaissements ou décaissements.
Les budgets existent uniquement sur les budgets opérationnels = ce qui est directement sur la ligne achat-production-
vente.
1. Budget de ventes
Le point de départ de toutes démarches budgétaire c’est la prévision des ventes. On ne prévoit pas le budget de
production, on le déduit. A partir du programme des ventes, on va déduire le programme de production. Entre le
programme des ventes et le programme de production on a des stocks. A partir du programme/budget de production
comptabilisent des flux de trésorerie prévisionnels. Les budgets de trésorerie sont des budgets de synthèse, on a un
bilan et un compte de résultat prévisionnel.
Croissance/ remplacement
- L’encaissement (banque) : ventes
2013
Intitulé
I. encaissements
Janvier février Mars
II. décaissements
III. Situation
- Solde début du mois
Ce tableau s’accompagne du bilan et du compte de résultat prévisionnel.
La prévision des ventes est une extrapolation du passé (on repère ce qui est régulier dans le passé et on le projette pour
l’avenir). Cette extrapolation se fait sur 2 composantes (tendance et cycles).
Pour extrapoler la tendance, on utilise la méthode mathématique de l’ajustement linéaire, c’est-à-dire remplacer un
ensemble de données discontinues, discrètes (ou nuage de points) par une fonction mathématique. On ajuste le nuage
de point avec une droite (y=ax+b). L’écart d’ajustement est défini par les phénomènes accidentels. Ce n’est qu’une
CA
CA ajusté * écart d’ajustement
* *
ȳ1 *
ȳi rupture de la tendance
0 08 09 10 11 12 temps
1 2 3 4 5
Le problème c’est que si les circonstances deviennent défavorables il se peut qu’en réalité il y ait une rupture de
* *
* *
* *
*
On commence l’ajustement à partir d’ici, on garde uniquement cette partie là
Toujours faire le nuage de point avant de faire l’ajustement
L’ajustement a un intérêt pour le calcul des coûts.
Xi Yi xi yi xi²
.
.
.
.
.
.
∑(xi-x)²=0
∑ xi
∑(yi-ȳ)²=0
∑ yi ∑ xi yi ∑ xi²
a= ∑xiyi-nxȳ
∑xi²-nxi²
x= ∑xi ȳ= ∑yi
n n
ȳ= ax+b b= ȳ-ax
Le cycle est un évènement qui se reproduit à intervalle régulier. Beaucoup de cycles sont construits de façon
parfaitement régulière.
trimestre
Année 2010 2011 2012 Trimestre moyen Coefficient cycle
T1 T1 moyen T1m/Tmg
Ex : -30% = coef
0,7
T2 T2 moyen T2m/Tmg
T3 T3 moyen
+30% = coef 1,3
T3m/Tmg
T4 T4 moyen T3m/tmg
METHODE DE PREVISION
CA13 *
* * y=ax+b où x= CA13
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LA CORRELATION
On va avoir une variable qu’on maitrise et une autre qu’on ne maitrise pas.
Ici il y a corrélation
Pluie parapluie
22j 40p
12j 25p
m1 m2 m1 m2
Parapluie
40p * m2
25p * m1
Nb de jours de pluie
12j 22j
La corrélation est là, on va l’analyser. Es ce que cette corrélation est de bonne qualité ?
r= ∑xi-yi-nxȳ
Nσxσy
σx²= ∑xi²-x²
Interprétation :
- Si r>0 alors x augmente et y augmente (ou ils baissent)
Ici on définit le + et le –
- Si r=0, il y a indépendance totale
L’ELASTICITE
Le taux d’élasticité utilise la formule du taux de variation d’un phénomène. Pour mesurer une variation entre 2
périodes, période 1 et période 2 on fait : (t2-t1)/t1 x100
Elasticité Demande/prix
P ET B DE PRODUCTION
standardisées, la nomenclature c’est toutes les caractéristiques de la pièce. La gamme opératoire c’est l’ensemble des
opérations pour fabriquer le produit. A partir de ces 2 piliers, on a construit un système qui peut prévoir et anticiper la
fabrication.
Il faut avoir des branches équilibrées (soit une baisse du rythme pour la branche qui va trop vite ou une augmentation
On a 3 types de déséquilibres
personnel ou du matériel si la branche est trop rapide, on réorganise l’échelle en déplacement du
personnel ou du matériel.
o On peut utiliser le travail posté, c’est-à-dire l’organisation du travail est fait en 3 x8h (3 personnes se
succèdent pendant 8h) ou 4x6h ou 2x8h, les personnes se succèdent, souvent c’est des activités qui ne
-
doivent pas s’arrêter, elles doivent tourner 24h/24h.
déséquilibre saisonnier (cyclique): solutions=
même saisonnalité. Ce déséquilibre peut se prévoir. il faut anticiper par stockage sur les maillons faibles,
stocker des produits, c’est stocker du temps. Dans les moments creux, on va produire plus qu’il ne faut
et on va stoker, quand on arrive au moment fort on peut déstocker, les creux et les bosses on va les
lisser. Si on a des saisonnalités multiples (avec différents produit), dans ce cas-là on réorganise les
chaines selon les produits, quand on a un produit en forte demande et un produit en faible demande,
on va ajuster et réorganise les chaines en fonction de ces produits.
o On peut faire appel à de la sous-traitance ou à du travail temporaire. Dans certain cas on peut anticiper
L’approvisionnement peut provenir soit des fournisseurs externes, soit d’unité de production interne (production des
ateliers, ventes).
On est toujours dans le domaine opérationnel, on a une double représentation, qui commence par la programmation
- « Stocker des matières, c’est stocker du temps »
- Lisser des mouvements saisonniers (ex des jouets l’hiver)
L’incertitude va se traduire par l’incertitude de la demande, cela va renvoyer à l’incertitude du besoin
en production. L’incertitude renvoie également à des variations fortes, la rigidité de la production va s’y
opposer. Les capacités de production en termes de coût vont se traduire par les coûts fixes, coût de
Le modèle de Wilson est un modèle qui supprime le problème de gestion des stocks. C’est un modèle où
la demande est une droite croissante, la demande est régulière, linéaire et homogène.
Le stock est un amortisseur entre la production et la consommation. C’est une façon de réguler les
consommation et la rigidité de la production, on utilise le stock « tampon » (régule par les différences
LE MODELE DE WILSON
C’est un modèle simplifié d’optimisation des coûts.
- Coûts financier avec les capitaux immobilisés (Besoin en fond de roulement, généralement il va être financé par
de stockage.
exemple)
On a 2 variables complètement dépendantes l’une de l’autre. Ces 2 variables par rapport à la consommation de la
période (notées Ci) sont :
On intègre la notion de stock moyen (noté SM) = (Stock initial + stock final)/ 2
On prend en compte qu’on n’a pas assez lancement
= 250
200 unités
SM=(200+0)/2
= 100
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 mois
Plus le nombre de commande est élevé, plus le stock moyen diminue. Quand on diminue le stock moyen, on diminue
donc le stock maximum mais on diminue également le coût de possession des stocks. A l’inverse si le coût de
possession baisse, le nombre de commande augmente, on va avoir une augmentation du coût de lancement (coût fixe
par commande). Parallèlement on a le niveau de stock qui diminue, le coût de possession diminue également.
Coût total
Y= n x coût de lancement
=a.x
Coût total
Minimum
(donner en valeur)
Coût de possession = (consommation x taux de possession annuel)/2n
On a :
C= nombre de commande (n) x quantité par commande (Q) x valeur unitaire du bien
n= √(C x Taux de possession annuel)/ (2 x Coût de lancement)
Application :
- n= ? = quantité économique
transport…). On aura des prix d’achat différents suivant la quantité. La seule contrainte c’est qu’on est dans un
contexte prévisionnel.
Dans le modèle de Wilson on prend en compte le volume/ commande. On a des intervalles entre les commandes. Tout
est fixe.
variables.
On reste ici dans le cadre budgétaire, l’unité de commande sera le mois.
Application :
Ventes prévisionnelles
Mois volume
Décembre 5000
Septembre
Mois
1
g
3200
Ci
3200
Quantité
Novembre
Décembre
3
4
18000
5000
43200 (3mois)
48200 (4 mois)
3200
1600
Sept
25200
3200
22000
Sept Oct
Ce stock du mois d’octobre, on va le garder un mois et demi. Ici le stock est très important, il va y avoir des incidences.
Remarque : il y a autant de calcule de stock qu’il y a de mois.
Il faut calculer le stock moyen de septembre + le stock moyen d’octobre
Ici on ne pondère pas par les jours car c’est les mêmes.
3200
40000
18000
SM sept + SM oct + SM nov = 79600
Financement du stock (BFR) qu’on n’utilise pas (par emprunt par exemple)
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Consommation du
SM qui Ligne du dessus
correspond
mois
àg
mois g Ci Q (cumule
Ci)
SM CLu (coût de CP (coût de
lancement unitaire) possession)
CPu CTu (coût de
transport)
SM nov= 34600+18000.(3-0,5)=79600
SM dec= 79600+5000.(4-0,5)=97100
CLu= CL/Q
CTu= CLu+CPu
de novembre.
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Le terme transversal veut dire que généralement on va avoir une finalité, pour l’atteindre on va avoir un flux qui va
traverser plusieurs services, afin d’arriver à un but. On va avoir une progression dans le même sens pour arriver à un
résultat.
On a le processus et le projet. Ce qui est commun c’est un ensemble d’opérations qui s’enchainent pour arriver à un
résultat. Ce sont des structures transversales car elles traversent des unités de travail. Il ne faut pas les confondre avec
Différence entre projet processus : le projet est unique (le projet a un résultat prévu mais avec une échéance), alors que
le processus est répétitif (production de masse). Le projet est unique mais ça ne veut pas dire que toutes les opérations
qui le composent sont uniques. Unique ne veut pas dire nouveau.
PERSPECTIVE HISTORIQUE
Le domaine d’application a évolué dans l’histoire.
La gestion de projet a débuté pendant la guerre (avec la construction des navires de guerre). La gestion de projet a été
utilisée pour les grands projets et la production qui par nature est en mode projet. Les projets et processus existaient
bien avant la gestion de projet. Aujourd’hui les grands projets sont principalement les lignes de TGV, la construction des
centrales électriques, nucléaires, les barrages, les tunnels, la construction de satellites…
Historique la gestion de projet va se développer pour faciliter la maitrise des grands projets avec des modes de
construction qui sont par nature des modes de production de projet. Ceux qui sont à l’origine de la gestion de projet ne
Dans les années 90, la gestion de projet s’est généralisée a d’autres domaines que les grands projets, c’est entré dans
réduire l’entreprise à ce qui n’existe pas, puisque la production n’est jamais faite dans l’entreprise (elle est souvent
sous-traitée). La conception d’un produit dans l’entreprise qui fonctionne en cycle et en production de masse est un
la gestion de projet.
La gestion de projet est utilisée pour beaucoup de choses qui sont des actions uniques, qui peuvent être un peu lourdes,
importantes et qui gagnent à être bien structurées dans le temps (un plan de formation dans l’entreprise est un projet,
le recrutement massif aussi). Quand une entreprise déménage, les activités ne peuvent pas être interrompues, la
Au cours de 20 dernières années, la notion de projet s’est rependue et trouve toujours plus d’applications. Aujourd’hui,
un budget devient un projet dans lequel on va considérer les moyens. Le budget est la traduction de la trésorerie du
programme.
Notion de pilotage : le pilotage est une innovation dans la gestion prévisionnelle. A cette notion de production de
masse, cyclique a été associé dans la même période la gestion prévisionnelle. Ce mode de gestion permet de prévoir, on
fait des plans, des programmes et on exécute. Le pilotage est un complément de la gestion prévisionnelle, un
complément pour la gestion immédiate (en temps réel). On ne peut pas se passer de la prévision, du programme. Avec
le pilotage on réagit aux signaux de l’environnement. Dans l’entreprise on va analyser le marché, et si on a des signaux,
on va s’adapter le plus vite possible. Entre la gestion prévisionnelle et le pilotage on peut distinguer une gradation de
pilotage et d’adaptation, on distingue une adaptation à la seconde, directe (ligne bleu à carrefour). On peut faire une
adaptation à la journée, à la semaine, au mois… il y a des opérations avec une certaine rigidité, il faut donc les prévoir. Il
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A. Dans l’espace
1. Arbres
C. Réestimation
référence ici c’est la formalisation du projet. Au départ on a une formalisation (décrire ce qu’on va faire), elle va se
subdiviser dans l’espace et dans le temps. La représentation dans l’espace est une représentation à un moment donné
(ex : un schéma, une image, un tableau…). Un budget est une image. On va représenter le projet en global, le décrire et
Dans le temps, on estime la durée des tâches et on affecte des moyens. L’ordonnancement est un peu partout, on peut
commencer par l’ordonnancement. On met l’ordre des tâches sur un calendrier.
I. Formalisation
A. Dans l’espace
1. Les arbres
Analyse= décomposition
WBS est la première opération à faire, c’est la plus importante. L’arborescence permet de recenser les tâches (faire une
liste complète).
Sur chaque ligne on détaille et on doit avoir le projet complet. On décompose donc chaque partie. Le but c’est de
recenser toutes les tâches sans en oublier. Faire une arborescence plutôt qu’une liste permet de structurer les tâches
l’aspect complet de toutes les tâches. Si on oublie des taches, elles ne sont pas dans le planning, ce qui a des
conséquences en termes de retard, de délai. Une fois qu’on a toutes les tâches, il faut déterminer ceux qui vont les faire,
il faut les répartir. L’arborescence permet de ne pas affecter des tâches une par une. Elle permet d’affecter un groupe
de tâche à un service.
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Pour faire un WBS, il faut avoir une connaissance du travail et une connaissance des unités de travail capable de
l’accomplir. Il faut connaitre le domaine de compétence des sous-traitants avec lesquels on travaille.
On décompose le projet en décomposant le résultat. Ce résultat va servir à d’autres éléments de la gestion de projet. Il
va servir au niveau de l’ordonnancement à placer les points de contrôle, on va contrôler des résultats intermédiaires.
Quand on a les résultats, on met des points de contrôle sur le calendrier. On peut alors contrôler les résultats dans leur
avancement. Une compétence technique est requise. Pour savoir ce qu’il faut contrôlé il faut avoir une connaissance
Recenser tous les résultats qui doivent être atteint et les contrôler pour pouvoir faire la suite.
Le projet ne se répète pas, il faut alors bien faire du premier coup, faire en sorte qu’il n’y ait pas de défaut. S’il doit y
Structure)
Il faut structurer les unités de travail qui vont intervenir. On a soit des équipes dédiées au projet, soit le projet est
On souligne un problème, entre la représentation par tâche et la représentation par résultat, on sait qu’il y a un résultat
qui a produit une tâche. On risque d’aboutir à la même représentation. Normalement dans la réalité, on n’aboutit pas
- En principe ces 2 représentations ne vont pas être élaborées par les mêmes personnes. Les descriptions sont
donc différentes.
- L’utilité n’est pas la même, cette utilité va guider la décomposition de l’analyse. on a une finalité (on poursuit un
but), on décrit parce qu’on attend quelque chose. Toute description à une finalité, on va construire une
représentation pour l’utiliser afin d’arriver à quelque chose.
On va réaliser un inventaire complet de toutes les tâches qui composent le projet puisque si on oubli une tâche,
ça va détraquer la programmation, la décomposition structurée est efficace. A partir de là, on va utiliser cet
inventaire complet pour ensuite affecter des lots de tâches, le découpage de ces lots doivent correspondent aux
Celui qui va construire l’arborescence par résultat doit avoir une compétence technique pour contrôler les
résultats.
de travail. Cette matrice répond à « qui fait quoi ? ». Ce travail se fait en équipe. Unité de travail peut être un service,
n’importe quelles entités.
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et
T1 X
coordonnées)
T2 X
T3
Tn
La dernière colonne permet d’avoir un contrôle permanent. Pendant le projet, il peut y avoir des problèmes sur des
tâches qui sont terminées depuis longtemps mais qui n’ont pas été réalisées correctement et quand la prochaine
éléments.
L’affectation met en relation très simplement les tâches avec les services (avec les croix dans le tableau).
On peut construire une matrice des coûts, au lieu des croix c’est des coûts. On peut s’en servir pour gérer les charges
des unités de travail, chaque service a une capacité maximale, on peut mettre dans le tableau le pourcentage de
Ce tableau permet de décrire le projet dans l’espace. Le premier moment donné c’est lors de la formalisation initiale.
B. Dans le temps
On va distinguer 2 étapes :
- Etape d’ordonnancement : son but c’est optimiser l’ordre des tâches et l’affectation des moyens. C’est une
viennent en premières, en deuxièmes… c’est l’ordre séquentiel.
- On va avoir une structure séquentielle, c’est-à-dire l’une après l’autre.
A B C
- On a aussi une structure parallèle . on peut faire des tâches en même temps.
Avantage : on fait le travail beaucoup plus rapidement. On raccourcie la durée totale des tâches. Il peut y avoir
substitution en séquentielle.
Inconvénient : il faut plus de moyens. L’ordre des tâches est en fonction des moyens. En séquentiel, être seul suffit.
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La gestion de projet ce n’est pas faire le plus de tâches en un minimum de temps. Mais pour faire un planning il nous
faut on date de fin, l’échéance est le plus important, tout doit être fait par rapport à l’échéance, il ne suffit pas d’aller le
plus vite possible, il faut finir à l’échéance. Tout doit être conforme à cette échéance, ça va permettre de dimensionner
le projet.
Le premier objectif c’est de dimensionner le graphe pour finir à l’échéance mais on peut bouger à l’intérieur du graphe
pour optimiser les ressources. La gestion de projet c’est affecter le minimum de ressources sous contrainte du respect
de l’échéance.
Il existe 2 méthodes d’ordonnancement PERT et MPM. Même si PERT est simple dans sa représentation, ce n’est pas
toujours clair.
PERT (Program Evaluation and Review Technical = réunion pour voir où en est l’entreprise) : il optimise
l’ordonnancement, on va ensuite le transposer sur une autre représentation, ce qui va donner une programmation (un
planning).
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Il y existe 3
Il existe 3 symboles :
n° Il symbolise une étape, c’est-à-dire ce qui sépare 2 tâches, il y a toujours une étape entre les tâches, c’est aussi
le début et la fin de chaque tâche.
Elle symbolise une tâche, une flèche correspond toujours à une seule tâche
C’est une tâche fictive. Ce n’est pas une tâche, c’est une relation d’antécédent qu’on formalise
Dans PERT, la plupart des relations d’antécédent vont être formalisées par la jonction des étapes.
A B
Cette représentation suffit pour représenter une relation d’antécédent. B a pour antécédent la tâche A. on ne peut pas
commencer la tâche B, tant qu’on n’a pas fini la tâche A, c’est une relation d’ordre (élément avant ou après).
Remarques : Il n’est pas obligatoire que les flèches soient droites. On a le droit de croiser les flèches mais quand on peut
éviter, on évite. La clarté c’est la qualité du PERT.
1er cas :
- Règle : plusieurs tâches ne doivent pas avoir les mêmes étapes de départ ET les mêmes étapes d’arrivée.
A
FAUX
OK OK
1 2 OK
B 3
2ème cas : A D
Tâches Antécédents
A -
B - B E
C -
D A, B C F
E B
F B,C
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C’est le cas où une tâche antécédente doit aboutir sur plusieurs étapes.
- Sur le graphe, on fait qu’une étape de début et une étape d’arrivée (pas comme le schéma du dessus)
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