Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Géométrie générale
Après avoir choisi la méthode et les matériaux de construction convenables, on doit maintenant
commencer à définir la géométrie d’une coupole sphérique.
Le diamètre de base « D » : il représente la travée de la coupole, et il indique l’ouverture
juste en haut des éléments porteurs avec : 𝐷 = 2𝑎 (a est le rayon de la courbure)
L’épaisseur « e » : dans le cas courant, le minimum épaisseur de la coupole varie de 6 à 8
cm. Ça dépend des charges appliquées, fissuration, critère de feu, etc.
𝐷 𝐷
Il peut être obtenu par la formule suivante : 200 ≤ 𝑒 ≤ 150
La flèche « f » : dans la plupart des cas, la valeur de la flèche est donnée, mais on peut
𝐷
l’estimer par : 𝑓 ≥ 10 .
Le rayon « R1 » : c’est le rayon de l’arc dans le sens méridien.
Le rayon « R2 » : c’est la distance du point O jusqu’à la tangente en M.
Pour les coupoles sphériques, on a toujours R1 = R2. (Signe positif)
L’angle d’inclinaison « Ф » : c’est l’angle d’inclinaison de la tangente au point M avec
l’horizontale et qui est égale à l’angle partant de l’axe de rotation vers M.
Le rayon de courbure « R » : est la distance jusqu’au le centre de la sphère. Il est calculé
𝐷 2 +4𝑓2
en utilisant le théorème de Pythagore. On obtient : 𝑅 = 8𝑓
La surface « S » : est la superficie résultante de la rotation de l’arc autour de l’axe. Elle
est égale à : 𝑆 = 2𝜋 ∗ 𝑅 ∗ 𝑓 = 𝜋 ∗ (𝑓 2 + 𝑎2 )
Le volume « V » : c’est le volume résultant de la rotation d’une superficie autour de l’axe.
𝑓 𝑎2 𝑓2
Il est égal à : 𝑉 = 𝜋 ∗ 𝑓 2 ∗ (𝑅 − 3) = 𝜋 ∗ 𝑓 ∗ ( 2 + )
6
2.3.2. Détermination des efforts internes
Comme on a vu, les moments d’après la théorie des membranes sont supposés nuls.
Encore, pour une coupole symétriquement chargée, les forces de cisaillement (NФθ et NθФ)
s’annulent. Par la suite, seules les efforts internes (NФ et Nθ) agissent sur les côtés de l’élément.
Définitions :
-NФ : est l’effort de compression (signe positive) exercée sur un méridien par unité de
longueur.
- Nθ : est l’effort de compression exercée sur une
parallèle dans la partie inférieure de la coupole, et
l’effort de traction (signe négatif) exercé sur une
parallèle dans la partie supérieure d’elle-même.
-WФ : c’est la somme des charges verticales qui
causent la compression ou la traction. Elle est calculée
sur la surface horizontale du point étudié.
𝑊∅ = 𝑊∅,𝐺 + 𝑊∅,𝑄 = (𝐺 ∗ 2𝜋𝑅ℎ) + (𝑄 ∗ 𝜋𝑟 2 ) en
kN.
-Z : c’est la résultante des forces extérieures verticales Figure 2 : Représentation des efforts
sur unité de surface en kN/m2.
𝑍 = 𝐺 ∗ 𝑐𝑜𝑠∅ + 𝑄 ∗ 𝑐𝑜𝑠∅2
Calcul de NФ :
D’après la figure 9 : 𝑁∅′ = 𝑁∅ ∗ sin ∅
𝑁∅′′ = 𝑁∅ ∗ cos ∅
𝑝𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑊∅
𝑁∅′ = =
𝑝é𝑟𝑖𝑚è𝑡𝑟𝑒 2𝜋𝑟
= 𝑁∅ sin ∅
⇒
Figure 3 : Composante de NФ
𝑊
∅
𝑁∅ = 2𝜋𝑟∗sin (en kN/ml)
∅
𝑜ù ∶ 𝑟 = 𝑅 ∗ sin ∅.
NФ positif si on est en compression et négatif en traction.
Calcul de Nθ :
𝑍 (𝑘𝑁) = 𝑍 ∗ 𝑑𝛿1 ∗ 𝑑𝛿2 : c’est la résultante des
forces extérieures perpendiculaires à la surface
(𝑑𝛿1 ∗ 𝑑𝛿2 ).
Il faut avoir : Forces intérieures = Forces
extérieures, Figure 4 : Représentation des efforts internes pour une section
𝑍 ∗ 𝑅1 ∗ 𝑟 = 𝑁∅ ∗ 𝑟 + 𝑁𝜃 ∗ 𝑅1 ∗ sin ∅
On a encore : 𝑟 = 𝑅2 ∗ sin ∅
⇒ 𝑍 ∗ 𝑅1 ∗ 𝑅2 ∗ sin ∅ = 𝑁∅ ∗ 𝑅2 ∗ sin ∅ + 𝑁𝜃 ∗ 𝑅1 ∗ sin ∅
En divisant par 𝑅1 ∗ 𝑅2 , on aura :
𝑁∅ 𝑁
𝑍= + 𝑅𝜃
𝑅1 2
N.B : (cas d’une coupole chargée seulement par son poids propre)
𝑊 𝑅∗𝐺
∅
𝑁∅ = 2𝜋𝑟∗sin = 1+cos ∅
∅
𝑅∗𝐺
Pour ∅ = 0 ; 𝑁∅ = + 2
Posons cos ∅ = 𝑋 ⇒ 𝑋 2 + 𝑋 − 1 = 0
Cette équation a pour solution : 𝑋 = 0.618
En remplaçant X par cos ∅ on aura : ∅ = 51.83°.
𝐴𝑠,𝑚𝑎𝑥 = 0.04 ∗ 𝐴𝑐 .