Aurélien Godreau
tgalement aux éditions Eyrolles (extrait du catalogue)
Mllhodes
Michel BRABANT, Béatrice PATIZEL, Armelle Pl~LE& Hélène MÜLLER. 'kipographie 0~10tionne//e, 424 p.
Droit
Guillaume BLANC~JOlNAN. M~merito du droit de l'architecte (à paraître en 2012)
BMrand COUETTf. M6nento du CCAC Tm vaux, 128 p.
- Guide pmtique de la loi MOP, 2' éd., 560 p.
Agnès CURAT, Mémen.todes. concourS d'architecture dans les collectivités territoriales, 360 p.
Patricia CRE LIER WYCKOFF, Mém<flto des marchés privés de travaux, 3• éd. 320 p.
- MM't(!(Jto des morcMs publics de travoU){, S" éd, 320 p.
- Pratique du droit de Io cotJstruction. MorcMs publics et ptMS. 6" éd, 640 p.
Patrick G~RARD, Pratique du droit de l'urbanisme. Urbanisme rég/em(!(Jtoite, indïvidud et op{'fotionnet. 296 p.
Bemard de POLIGNAC, Jean-. Pierre MONCEAU & Xavier de CUSSAC. Expertise immoblii!re. Cuide pratique,
5• éd. 524 p.
Jean-Louis SABLON. Le œtJtetJtieU){ des dommages de coflSlruction (à paraître en. 2012)
Généralités
Jean-Paul ROY & Jean-Luc BLIN·LACROIX. Dictionnoite ptofessiorurel du BTP, 3" éd, 848 p.
... et dH ditaine:$ cfautrH HvrH de BTP, de g~nie civil de construction et cr architecture sur
www.editions.eyroUes.com
Alain Capra & Aurélien Godreau
Ouvrages d'art
• •
en zone s1sm1que
Guide d'application de l'Eurocode 8
EYROLLES LAFNOR
ÉDITIONS EYROLLES AFNOR ÉDITIONS
61, bd Saint-Germain 11, rue Francis- de -Presse nsé
75240 Paris Cedex 05 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
www.editions-eyrolles.com www.boutiq ue -livres.a fno r.org
Le programme des Eurocodes structuraux comprend les normes suivantes, chacune étant
en général constituée d·un certain nombre de parties:
EN 1990 Eurocode 0: Bases de calcul des structures
EN 1991 Eurocode 1 : Actions sur les structures
EN 1992 Eurocode 2: Calcul des structures en béton
EN 1993 Eurocode 3: Calcul des structures en acier
EN 1994 Eurocode 4 : Calcul des structures mixtes acier-béton
EN 1995 Eurocode 5: Calcul des structures en bois
EN 1996 Eurocode 6: Calcul des structures en maçonnerie
EN 1997 Eurocode 7: Calcul géotechnique
EN 1998 Eurocode 8: Calcul des structures pour leur résistance aux séismes
EN 1999 Eurocode 9: Calcul des structures en aluminium
Les normes Eurocodes reconnaissent la responsabilité des autorités réglementaires dans
chaque État membre et ont sauvegardé le droit de celles-ci de déterminer, au niveau natio-
nal, des valeurs relatives aux questions réglementaires de sécurité, là où ces valeurs conti-
nuent à différer d·un État à un autre.
Introduction .....................................................................................................
4.5 Analyse en poussée progressive [EN 1998-2/§ 4.2.5 & Annexe H).... 32
10.5 Effort dû à la poussée des terres pour les structures rigides ...... 73
Bi bliographie.................................................................................................. 117
Introduction
Cc documcnr a pour bur de fucilircr la compréhension cr I' applicarion prariq uc des Eurocodcs
pour la jLLstification des ouvrages d'art vis..à-vis du séisme.
Il prend en comprc la carre sismique française (décn:rs n° 2010- 1254 cr n° 2010- 1255 du
22/ 1O/ IO}, les specrres réglcmenrain:s {arrêré du 26 ocrobre 201 1), l'EN 1998- 1 (règles géné·
raies}, l'EN 1998-2 (ponrs}, l'EN 1998-5 (fondarions}, l'EN 1337·3 {appareil< d'appui en
éla"omère) cr l'EN 15129 (disposirif.< anrisismiqucs).
Pour la majoriré des ouvrages on pourra appliquer la méthode de ba<e des Eurocodcs qui fuir
appel à la notion de coefficient de comportement. Les principes de cette méthode scront tout
d'abord cxpos-é:s., puis les prescriptions ré:glcmcntaircs seront passées en revue et commentées.
Pour les ouvrages comportant des appareils spéciaux (coupleurs, amortisseurs .. ) la méthode
du coefficient de comportement n'est pas toujours applicable. Le principe de fonctionnement
de ces diffi'renrs appareils sera alors expo.<é ainsi que la mérhodc de calcul applicable dans
chaque ca«
Chapitre 1
Méthode du coefficient
de comportement
b) Conœpâon élastcrplostique
eaction sismique consiste m mouvement'i du .sol et s'apparmte à un cas de déplacement
imposé. Dans ces condition< la plasrificarion de certaines zones {rotules plasriqu<-~) a un cffi:r
fuvorable car clic perme< de mieux supporter les déplacement<. En conrrc panic des
dispositions constructives contraignantes doivent être adoptées pour éviter dc.."i ruptures
prématurées, limitant de cc fait les pos.<iibilités de déformation, et des désordres plus ou moins
importants sonr inlvir:ables.
4 1 Méthode du coefficient de comportement
C'm ccnc conception qui est principalement développée dans l'Eurocodc avec:
• un calcul conventionnel des sollicitations basé sur l'anploi d'un« cocffici.cnt de compor..
tcmcnr » ;
• une règle assurant la bonne localisation des rotules pla<itiq ucs ;
• des dispositions constructives.
Pour un niveau sismiq uc fa.iblc il peut être inrérc.."Ssant de con<iidércr un coefficient de compor..
rcmcnr unité. On est alors rammé au cas a} et on peut alors se dispenser de dispositions
con'itrucrivcs spécifiq ucs.
F. •
u
!..q
En effi:cruam d.cs érud<..~ comparatives de ces deux cypes d'oscillacturs soumis au séisme on
constate, honnis pour les oscillateurs de faible période propre, que le déplacement maximum
d,, de l'oscillatt'Ur élastopla.1tiquc est comparable au déplacement d de I'°''cillarcur parfuitc·
ment élastique. Les règles para.,ismiq ucs po.,cnr en principe d = d,,. Dans le graphe force·
déplacement de la figure 1. 1 la solution élastique correspond au point A de coordonnées
(F, d), la solution élasroplastiquc au point B de coordonnées (F,,, d). On po'c F,, = Flq; q est
appelé coefficient de comporrcmcnr. Il est défini par b règles en fonction du cypc de matériau
et de structure.
Plus le coefficient q est élevé, plLL' la longueur du palier est grande, ainsi q uc le risque de
rupture par déformation excessive. D es valeurs de q élevées ne peuvent donc être employées
q uc pour des ryp cs de matériaux et de structure pouvant cffc.'Ctivcmcnt supporter des pla'itifi·
cations imporrantcs cc qui implique des di<ipositions constructives particulières.
Dans le ca.' général d<.~ structures à plLL,icurs degrés de liberté on fair l'hypothèse de légalité
des déplacements pour les modes de période élevée {une hypothèse diffi'rcnrc est fuite pour
les aurr<.~ modes), cr on applique les règles décrites ci-après.
~
~
ex
Incorrecte
Le comportement si'imiquc posr~éla'itiquc est optimal dans les cas où les rotules pla<itiq ucs se
formcnr presque simulranémcnr dans le plus grand nombre possible de piles. De par l'impos·
sibiliré de procéder à des inspccrions, les semelle; ne doivcnr pa< se pla<1ificr. li csr souhairablc
qu'il en soir de même pour les fond arions profondes mais I' apparirion de rorub plasriqucs y
est bien souvent inévir:ablc. Il convient alors d'adopter des di<iposition.'i constructives
parriculièr<.~ (fèrraillagc supplémcnrairc) pour limircr les dégârs évcnrucl<.
, .,
,. ,,
;,
. ;,
"'
·:·
'"
•:·
"'
B ~ton ar~
Cis précautions son11ourefois rrès allégées dan.1 lc cas où on limird 1,5 la valeur de q (ducri-
liré limiréc}, option qui csr laissée au choix du concepteur.
RÈQ.E 6 ; Surdimensionnement
Les rotules ne doivent pas apparaitre ailleurs qu'aux cndroit'i prévLL'i où les dispositions
con'itructivc.s garantissent le bon fonctionnement en pla<iticité. Pour cela on augmente la
sécuriré à la rupture d e toutes les autrc.."S zones. Cette règle, toujours valab le pour les fond a·
rions des ponts, n'est pa<i appliquée à la structure si on utilise un coefficient q < l ,5, la forma·
tion de rotules plastiq u<.~ étant jugée improb able dans cc cas.
Chapitre 2
b) Spedre élastique
Cc spectre n'inr.ègrc pas le coefficient d e comportement q et fournir clircctcmcnt les dtplacc..
mcnt'i. Par conrrc les cffurts o btcnll'i d oivent être divisés par q.
e utilisation des spectres éla<itiq uc est rc.-q ui'ic uniq ucmcnt dans le cas d e risolation si'imiquc à
l'aid e d'appareil,. d'appui élastomère (les cffi>rt'i horiz.onraux sonr rran'imis cnrrc le rablicr cr
les piles c1 culées uniqucmcn1 par les appuis élasromèrc) mai< I' urilisa1ion d u spcc1n: de calcul
csr aussi possibl.c.
En cffi:1 comp1c 1cnu d e la délini1ion de ces deux spcc1rcs c1 des périod<.~ propres ékvées
ob rcnucs par l'emploi d'appuis en éla<itomèrc, œs d c.ux procéd urc.."i conduiscnr aux mêmes
résul1at< sauf pour les 1rès grandes périodes, pour lcsq ucllcs lemploi d u spcc1rc d e calcul peur
ê1n: défuvorablc.
10 1 Défin ition de l'odion sismique
zones de si:smid ~
•••
2 (Fo;ble) 0.7
3 (Modérée) 1.1
4 (M o1~nne) 1.6
5 (Forre) 3
Dans le cas de rrès fuiblc sismicité (zone 1) , la jll'irificarion au séisme n' csr pa..<i exigée.
• De leur importance pour la sécuri1é du public c1 pour la pro1cc1ion civile dans la période
suivant imm.écliatcment le séisme.
• Des cons.éqocnces économiques d'un cffundrcment.
La catégorie d'importance d'un pont se traduit par l'utilisation d'un coefficient d'importance
y1 multiplicateu r de l'action sismique permettant ainsi d'agir sur la période de retour de
l'événement sismique. Les ponts. de la classe «à risque normal »sont classés scion les caté..
gorics d'impommcc 1, Il , III c1 IV (Cf Art.2 de l'arrêté du 26 octobre 2011 ). Les valeurs
recommandées .sont données dans le r:ablcau ci~dcssous :
Versont
Butte isolée
--~~
H>30m
sr- 1:
' STl
ST2
Para ~trH
Oa.sse
de sol
Description du profil stratigra p hiqu e v..,.
(mis)
Nsrr
(coups/3-0 cm)
..
(kl'o)
Roche r o u :iucrc form:i rion géologique de cc rypc
A œmporcmr une couche superficiel le d'au plus 5 m de > 800 - -
m:irâ'ia u moins résisrnnr
Dépôis raides de sable, de gravier o u d'argile sur conso-
4
Les .sol"i .sont do ne classés scion la valeur moyenne d e la vite.s..se des ondes d e cisaillement, ~1• 30
sur b 30 m supérieurs du sol si clic csr disponible IEN1998· 1/§3. 1.2· (2) 1. Dans le cas contraire
on utilise la valeur d e N.sr·p résultat du« .sr:andarr pénétration tesr » .
Pour le.s .sites dont les conditions de .sol correspondent à l'une des d eux classes spéciales S 1 ou
S 2, des étud es parriculièrc."S .sont nécc.s..s:airc.s pour la définition d e l'action .sismiq ue. [EN199&
1/§3. 1.2(4)1.
À chaque catégorie de sol correspond un paramètre S donné dans le tiblcau suivant :
gassudt sol
s s
(pour IH 1one.s de sl:smie:it~ 2 à 4) (pou r la zon e de sismie:i~ 5)
A 1 1
B 1.35 1.2
c 1.5 1.15
D 1.6 1.35
E 1.8 1.4
a) Cos général
Les valeurs m axim ales du coefficient de comportement q q ui peuvent être u tilisées pour les
composantes horiz.onr:alc.s sont d onnées par le tableau suivanr :
Piles e n acier:
Piles vcrricales e n Aodon 1.5 3.5
Béquilles avccconrrcvenrancnr n orm:ll 1.2 2.0
Piles a vec conrrevcnre menr norm:ll 1.5 2.5
Piles a vec conrrevenre menr cx<rncr~ - 3.5
• as =L5 /h c:sr le rnpporr d e porréc d 'd forr crandunr d e la pile. o ù ls csr la d iscmcc
cnrrc la rorulc plasriquc cr le poi nr de momcnr nul cr h en la hauccur de la rcrion
rransvers:ilc <b1u la d irccri on d e flexion d e la rorule plasriquc.
Dans le cas de la conception ductile (q > 1,5), ces coefficients de comportement doivent être
réduits:
• si le comportcmcnr sismique du ponr n'es< pas «régulier • (Cf 4. 1)
• si l'cffim normal N d'une pile es< rrop élevé [ EN 1998-2/§4.1.6)
0\(,,.
0
On adoprc alors le cocfficicnr n'duir: q, = q - ·~) avec,
N • ., -
• o ; A</;1
• A.: aire de la section dmicc de la pile
• fck.: résistance caractéristique du béton.
Nora : le cocfficicnr q des piles dépcndanr de leur élanccmcnr, on devra n:rcnir la valeur la
plus fuible pour le groupe de piles n:rcnanr le rablicr dans une dirccrion considén'c. Les piles
munies d'appareils gliss.ant'i dans cette même direction pourront par contre être calculées avec
leur propn: cocfficicnr q.
Nota: l.'.EN 1998-2 chapirrc 7 propo'c d'c!fccrucr le calcul à parrir du« spccrn: élasriquc •
n'incorporanr pas le cocfficicnr q, {voir §2.4) cr non du« spccrn: de calcul •, puis de diviser
les c!forrs par q cr de mulriplicr les déplaccmcnrs par y1, .
Comprc rcnu de la délinirion de ces deux spccrn:s cr des périodes p roprcs élevées obrcnucs par
l'emploi d'appu.is en éla<itomère, on pourra aussi utili'ier le spectre de calcul défini ci~après qui
fournit directement les sollicitations, puis majorer les déplacemm ts par yh q.
16 1 Définition de l'odion sismique
Où:
• T période de vibration d'un o.scillatcur linéaire à un seul degré de libcrré
• a8 accélération de calcul, ag a Yr >< agR
Les valeurs des périodes T8 , Tc et T0 dépendant de la da.1-'iC de sol sont donn6cs par le tableau
suivant:
Action sismique réglementaire 1 17
Tableau 2.6. Séisme OOrizontal : valeurS des périodes T8, Tc et T0 en fonction de la classe de sol
Des spectres différents peuvent être définis dan< lannexe nationale si la géologie profonde est
prise en compte.
Tous les spectres ont rallure indiquée sur la figure ci~dessous, tracée dans le cas d'un pont de
classe 11 en zone de sismicité fuible, un sol de classe E et un coefficient de comportement
q = 1,5.
50 (T)(m/s')
4,000
3, 500
3,000
2.500
1, 500
,
1,000 ·······1··················1··
0, 500
0,000
0,00 0 ,50 1.00 1,50 2.00 2,50 3,00 3,50 4,00 4,50 S,00
To Période T(s)
1,25
Dans la majorité des ca.' les périodes des modes principaux sont supérieures à TB et une
surestimation de la raideur des fondations (par exemple en su ppos--ant des encastrement
parfuits à la base des piles) conduit à minimiser les périodes propres, donc à majorer les solli-
citations, cc qui va dans le sens de la sécurité.
Il n'en est pas de même pour les structures très raides ( T< T 8) et d ans cc cas on devra :
• soit évaluer en fourchette la raideur des fondations..
• soit prolonger le plateau du spectre entre 7 8 et O.
18 1 Définition de l'odion sismique
Le spccrn: de calcul csr alors donné par les exprcs.<ions du §2.2.6.2, avec l'accélérarion de
calcul du sol dans la direction vcrricalc, a,&, à la place de ag, S pris égal à l.O cr les périodes
7 8 , Tc cr 7 0 données par le rablcau suivanr:
s s
1one.s de si:smicit~ 2 à 4 zone de si:smicit~ s
Oa.SH '.Sdesol
T• 1 Tc 1 To T• 1 Tc 1 To
A, B, C, D, E 0,03
1 0.2 1 2.5 0.15 1 0.4 1 2
Avec:
d,,: déplacement sismique calculé
'1 coefficient de correction de l'amortissement o:.plicité au §2.2.8
p,( coefficient de ducriliré en déplaccmenr
q si T~ 7(, = l,25Tc
1 si T < 0,033 s
T: période fondamentilc
Nota: Le déplacement dE esr une fonction croissante de la période. Une sure.srimarion de la
raideur des fondations n'est donc pas sécuritaire vis--à-vi'i des déplaccment'i.
b) Autres cos
Lorsqu'on utilise des di<ip<>sitifs spéciaux (amortisseurs, fusibles, etc.) ou si on tient compte
du comportement non linéaire des matériaux, la méthode du coefficient de comportement
n'est plus applicable cr un calcul rcmpord csr indispcn53ble.
Il doit être réalisé à partir d'accélérogrammcs compatibk"i avec le spectre élastique qui sert
donc de référence réglementaire.
Les paramètres sont les mêmes que pour le spectn: de calcul vertical (§2.2.7.2).
Chapitre 3
Vérification du comportement
Lorsqu'on utilise dans les calculs un coefficient de comporrcmcnr) on envisage par principe
que des rotules plastiques apparaissent. Il est donc nécessaire de vérifier cette hypothèse sous
les combinaisons de charges sismiques.
En effet) cette v;érificarion peut échouer pour une pile donnée si :
• Le séisme n"csr pa<i dimensionnant, c'csr-à-clirc que le dimensionnement adopté pour
équilibrer une autre combinaison d'action empêche la form:ation de la rotule sous la
combinaison sismiq uc.
• Le ferraillage minimum réglcmcnr:airc est supérieur à celui nécessaire pour la résistance
(cas du béton armé).
Si l'on rencontre cc cas de figure pour toutes les piles, il convicnr de recommencer le cakul
pour une valeur de q plus fuible, qui provoq ucra une augmcnrarion des cffurt< dans rourc la
structure, jusqu"à trouver la valeur oprimalc de q pour laquelle un nombre suffisant de rorules
scronr plasrifiécs. Cela peur alors conduire à augmcnrcr le ferraillage de ccrt>ins élémcnrs du
ponr au-delà du minimum réglementaire cr évcnrudlemenr à renforcer les fondations cr les
appareils d'appui .
Pour une bonne conception il csr souhaitable que des rorulcs apparaissent dans rourcs les piles
à peu près simu ltanémenr) rourcfois 1•Eurocodc permcr de s• en dispenser pour certaines piles
parapplicarion de la ri:glc de l'EN 1998-2/§4.1.8 décrire ci-dessous.
vérification particulière de la ductilité disponible, sott1 réserve de satisfaire aux exigences 1da·
rives aux dispositions const ructives.
Pour les ponts n'ayant pa'i un comportement régulier, on devra réduire la valeur du coefficient
q scion la méthode expo.1éc ci-après.
Nota : pour les ponts au comportement à ductilité limitée, aucune vérification de la régula·
riré du pont n'est exigée.
• les rotules qui apparais.«:nt en pn:mier lieu dévdoppem des déformations post-élastiques
plLL'i importantes q uc les autres rotules, pouvant entrainer une demande de ductilité cxœs..
sivcmcnt élevée.
• Suite à la formation des premières rotules plastiques, la répartition des forces dans la
structure peut varier par rapport à celle prévue par l'analyse linéaire éq uivalente, ceci
provoquant une modification importmte des effims dans le tablier.
Où Po; 2 est une valeur limite choisie de manière à s'assurer que la plasrification séquen~
tielle des éléments ductiles n' mtraîne pas des demandes en ductilité exces..s.ivement élevées
pour un élément.
Contrôle des zones« hors rotules»: dimensionnement en capadté 1 25
b) Un ou plu1icurs élémcnt1 ductiles (piles} peuvent être exonérés du cakul de r,..;,, et r,,~ si
leur contribution totale à r cffi>rt tranchant n'excède pa<i 20 % de l'effort sismique total
dans la clirccrion horizontale considérée.
c) Les pont'i ne satisfuisant pas la relation p < Po doivent être con<iidérés comme ayant un
comportement si'imiquc irrégulier dans la direction horirontalc concernée. Dan'i cc cas,
ces ponts doivent être dimensionnés :
p
• soit en uiili13n1 une valeur de q réduite : q,; q f (~ 1) ;
• soit en se ba<iant sur les résultats d'une analyse non linéaire.
Remorque
Si r;; q, donc p ; 1, on retrouve le cas idéal souhaitable de tomes les piles de pon< se pla11ifian1
simultanément.
Les pik.~ som soumi.1e.1 en ca.1 de séisme à de la Rcxion composée déviée (ef!Ort1 N, Ml> M2)
cr la sur.. résisrancc d'une rotule s'évalue à partir du ferraillage récllcmcnr mis en place, qui
n'est pas forcément impo.s.é par ces seuls efforts sismiq U<.."S.
Il nous paraîr judicieux de faire l'hyporhèsc qu' clic provient d'une sur.. rési'ita.ncc de l'acier cr
du béton, cc qui conduit à adopter la méthode suivante :
1. Déterminer le fèrraillage de la rotule en pied de pile en prenant en compte toutes les
combinaisons sismiq ucs. c.t non sismiq ucs cr les dcnsir6 minimales de ferraillage éventuel ..
lcmcnt imposées.
2. Parmi les combinaisons .sismiques qui prennent en compte les trois directions de séisme cr
la variabilité spatiale {voir chapitre 6) sélectionner les trois qui donnent rc-.s pcctivcmcnt la
valeur maximum des efforts N, M 1 cr M 2• Ces combinaisons s'écrivmr {voir § 7.4) :
avec:
G sollicir:ation permanente ;
Q1k valeur caractéristique de la sollicir:ation duc au trafic;
A ED effet combiné des trois directions du séisme et de la variabilité spatiale.
3. Pour les troi'i combinaisons retenues, vérifier la résistance en Acxion déviée de la rorulc à
parrir du ferraillage prévu, en supposant la résisr:ancc des matériaux multipliée par le cocf~
ficicnt y0 , et les sollicitations sismiques majorées par un coefficient k; (i ; l ,3) ajll'ité de
telle sorrc que la section soit dans un ér:at limite de résistance.
4. Vérifier le rc;te de la pile et les appareils d'appui avec les trois combinaisons si<miques
majorées {Torseur NC> iYf1c, M2 c)
E, = G + Y'2 1Q1k + k; Am
Le schéma suivant résume le concept de dimcnsionncmcnr en capacité :
Sollicitations majorêes
Nc, M1c • M 2C
Sollicitations non
majorêesN, M1, M2
Sollicitations majorêes
Nc, M1c • M 2C
avec:
d1 déplaccmenr dynamique de la rêrc de pile supportmr l'appui ;
di déplaccmenr dynamique du poinr fixe;
d,g déplaccmenr du à la variabiliré spariale enrrc la pile cr le poinr fixe.
Tablier
Tête de pile
' k- M _, M c;
Doù: y0 M -M
E E
c} On vérifie la pile, hors rotuk: pla.1tique avec la combinai1on Mc+ k ME.
Méthodes
de calculs dynamiques
pont:
..,. . ~ 0,
( L,M.)amsurrrrs
1
9
/11/otalr
Si la condiiion (i} n'est pas sa1isfui1e après prise en comp<c de ious les modes avec T> 0,033 s,
le nombre de modes est jugé acceptable sous réserve de respecter les deux conditions suivantes :
• -
(!.. M;),.omid.in'•
- ~ 0,7
M,.,,i, M
• les valc.urs finales des cffi:ts de r action sismiq uc sont multipliée-...-. par to talr
(t
A1;),·onsidtTts
ecxcmplc donné en annexe B déraille les précautions à prendre dans l'application du crirère
des masses modales.
30 1 Méthodes de colruls dynamiques
Cela exige en principe de tracer la courbe forcc· déplaccmcm, de l'approcher par une
loi bilinéain:, et de n:tenir la pente Ky à l'origine (figure 5.1). Cependant l'annexe C de
l'EN 1998· 2 permet dans le cas des pib de section droite con<1ante fonctionnant en console
d'estimer la rigidité à partir d'une inertie fictive de la section droite de valeur :
M,D·d
• J.rr.; 230 -E-- pour les sections rectangulain:s
c
• f eff. • 200 Tc
M ·d
pour les sections circulaires
Avec Ecmodule du béton, d hauteur utile et des armatures de limite éla<tiq uc 500 M Pa.
d) Vérifier q uc l'on a bien pour chaque pile f<o > Ky, sinon refuire le calcul.
e) Multiplier les déplacements par le rapport Ko I Ky
Moment
• J.rr. = 230 TM ·d
c
pour les scc1ions rcc1angulaircs ;
Où p est la masse volumiq uc du r.ol et ~.mu la vitesse des ondes de cisaillement pour la
couche de sol considérée dans le cas d'une fuible sollicitation dynamique.
La valeur de ~~.mu est nonnalcmcnt fournie par une étude géotechnique sou.s la fonnc d'une
envdoppe {V, , V2) plll'i ou moins large suivant le type des invc;tigations réalisées.
Toutcfoi'i, en l'ab.scncc de données précisc."S, les valeurs Vj et Y2 pcuvmt être déduites simple..
ment du tableau 2.3 : clao;s.cs de sol lrllhhence 3 gu <le SETRA - SNCF Janvier 20001 :
Les valeurs de ~.uwc et G 11wc sont définies pour de faibles perturbations du sol. Lors de
forts séismes, le sol s'assouplir cr dissipe plLLs d'énergie. Une érudc spécifiqu e csr réalisable
pour dércrmincr les coefficients de minoration de ~. m ;ax' mais, à défuur, le rablcau 4. l de
l'EN 1998·5 permet d'ajuster les valeurs de V, et de V2 en fonction du rapport d'accélération
du sol ag SI g • llgn X Yi X SIg :
Ces valeurs sonr données pour une valeur de ~. m ;ax ne dépassant pas 360 mis. Pour des vires.ses
supérieures le rablcau 5.2 peur rourcfois êrrc urilisé de manière conscrvarivc. Finalement la
fourchcrre G 1/G2 à retenir pour le module Gest donnée par:
z
8
y
F ~r• 5.l. ConventioM "°"' le ~l<ul de~ mideur~ de fondbtioM ~u,,.~i<ie lle~
Pour les raideurs associées aux degrés de liberté de translation, les formules sont les suivantes,
avec, pour les section,. rectangulaires, un rayon équivalent R déterminé par r égalité des aires
des deux 'YP"' de fondation : 7rR1 = a x b.
• K = 4 GR
% 1 -u
• K =K = 8GR
x J 2-u
Pour les raideurs associées aux degrés de libcrré de ror:arion, les formules sont les suivantes,
3VC.'C, pour les .SC.'Ctions rcctangulairc."S, un rayon équivalent R déterminé par r égalité des
inerties des deux rypcs de fondation .
1rR• axh 3
K = 8GR3, avec - - ; """'i2 pour la rotation autour de r axe Ox.
~X 3(1 -U) 4
8 G R3 tcR" n Jxh
avec - - = --i2 pou ria rotation autour de laxe Oy.
~,= 3(1 -w' 4
f<e, = 16 GR3 1rR• a3xh+axh3
avec - 2- = 12
3
Important:
Dans le cas des lignes LGV, il serait fa,.tidicux de distinguer k"S masses qua<ii~pcrmancntcs des
diffi'rcnt< convois ( LM71, SWO, SW2, HSLM, ... )
Par simplification, pour tous les trains, on choisira une masse quasi permanente unique {par
exemple 2 tlm}.
Chapitre 6
Effets cinématiques
Les cakuls dynamiques partcnr de l'hypoihèsc d'un déplaccmcnr en bloc du sol, cc qui csr en
fuir rhéoriqucm-cnt fuux, pour les déplaccmcnt'i horizonraux en surfucc qui varient d'une pile
à r autre, comme pour les déplacements en profondeur.
C<."S déplaccmcnt'i diffi:rcnticls entre deux points du sol entrainent <les efforts supplémcnr:aircs
dans la superstructure comme dans les fondations profondes, efforts que l'on évalue convcn~
tionncllcmcnt par un calcul sratiq uc de déplaccmcnt'i horironr:au:x imposés.
Sol uniforme
L quelconque
s, s,
Au moins deux types de sol différents
Oa.sse de sol A B c D E
Lg (en m) (,()() 500 400 300 500
l,;,(enm) 400 333 267 200 33-3
Ensemble A
Cet ensemble se compos-c des déplacements relatif.,. suivants impo.s.és dans le même sens à
chacune des piles :
d: fî
avec e,. ; T
Où
• ",, est le déplacement de calcul du sol correspondant au type de sol du support i, confor-
mément au §2.3 ;
• l 1 est la distance horizontale entre le support i cr un support de référence i ; 0, pouvant
être choisi au droit de r un dc.."S supports d'extrémité.
Variabilité spatiale {EN 1998-2/§3.3} 1 41
Note 1 : Ces déplacements relatifs doivent être appliqués avec le même signe (+ou -) à tous
les supports du ponr (1 à 11). Nombre de cas à considérés : 2 d irccrions {longirudinale cr
rransvcrsale} • 2 signes = 4 cas d'étude.
Note 2: Dans le ca'i de la direction transversale, pour un sol homogène (même classe) c.t un
tablier de longueur inférieure à l g, l'ensemble A correspond à une ror:ation d'angle Er du pont
avc.'C son sol de fondation . Cela n'induit donc aucun cffurr supplémentaire. Cc ne sera pas le
cas si le sol, donc l g, change localemcnr
Figure 6. 1. Série de dl!placementA (cas d'un sol homogène) - Source : f'.igur e 3.1 EN 1998-2
Ensemble 8
C<t ensemble couvn: l'inffucncc des déplaccmcnrs du sol se produisanr dans des dirccrions
oppo.,écs au droir de piles adjaccnrcs. On considère des déplacement' l!.d; de roui supporr
intermédiaire i ~> 1) par rapport à ses supports adjaccnt'i i - 1 cri+ 1 considérés comme fixes:
Où
{3, = 0,5 lorsque les rrois supports rcpo.,cnr sur le mémc rypc de sol
f3r; l lorsque l'un des troi'i supports rcpos-c sur un sol diffèrent des deux autres.
d,Jï
• Er ;T
En cas de changcmcnr de rypc de sol cnrrc deux support,, il convicnr d'urill,cr la valeur
minimale de Lg pour calculer E,..
• ",,es< le déplaccmcnr de cakul du sol corrcspondanr au rypc de sol du supporr i, confor·
mémcnr au §2.3
• L,xv.i esr la moyenne des clisranœs L1• 1.; c.t L;, it-I du support inrermédiaire i par rapport
aux supports. adjaccnt'i.
Pourlcs support' d' cxrrémiré {culée CO cr Cn): L,,.,_ o= l o, 1 cr lrn,_" = L._ 1•••
42 1 Effets cinématiques
d, =. tJ.d,
- 2
J).di-fl
d;.1=~ - 2-
d;
Note 1 : Pour chaque direction {longiruclinalc cr transversale) , les deux situation'i alternées
sont à étudier (d; ; ~ J).2d1 } · Nombre de cas à considérés: 2 directions • 2 signes ; 4 cas
d'étude.
d; +2
d; . ,
b) Méthode n' 2
La raideur de chacune des fondations est représentée par une matrice. On effectue alors deux
calcul< :
• Calcul 1 : On impose m tête de chaque appui une translation d ans la din:ction du mouve·
ment du .sol .et des rotations nulles en ayant cnlc:vé le tablier du modèle ou en l'ayant très
assoupli en flexion.
• Calcul 2 : On injecte dans le modèle {non corrigé) l'oppo.<é d-cs réactions en tête de pile
trouvées précédemment.
On cumule les ef!Orts des deux calculs précédmts pour obtenir I' effi:t de la variation
spatiale.
Matrice
K1
6.1.4 Combinaisons
Pour la justification de la rési'itancc, il faut combiner de manière quadratiquc par la mérhodc
SSRS définie au§ 4. 1.2:
• les cffi>rts issus de ranalyse dynamiquc calculés avec le coefficient de comportement
adopté;
• leseffurt< dus àla variabilité spatiale {cas A ou B) avec le mêmecocfficient decomportement.
Variabilité spatiale
Oui Non
SRSS
Nota : !.'. annexe D informative de l' EN 1998-2 présente des modèles de variabilité spatiale
des mouvements sismiques et des méthodes d'analyse plus élaborés utili<ablcs pour des
ouvragc.."S exceptionnels.
Dép/oœments différentiels des Fondations profondes 1 45
Déplaœment du sol
Jl.r,-I\,-,
: : 1
Séisme de référence
Le non effundrcmenr csr requis. On effecruera des calculs du rype ELU accidcnrcl, suivant les
règles générales, complérés par des vérificarions spécifiques pour l'effurr rranchanr cr les effi:rs
du second ordre.
Séisme ELS
Une minimisation des dommages est seule requise. On urilis.c un coefficient q; 1 et on
cffi:ctuc des vérifications du type El..S. Des vérifications de déplacement peuvent aussi être
demandées.
Avec
Go= Gk + Pk + Qi
'Jf21 ; 0 pour les pas..i;;crcllcs piétonnes et les ponts à rrafic normal, routier ou ferroviaire.
'Jf21 ; 0,2 pour lc.s ponrs routiers à rrafic sévère {auroroutcs ou routes d)imporrancc
narionalc)
'Jf2 1 ; 0,3 pour les ponts ferroviaires à rrafic sévère (ligne à grande vircssc et liaisons
inrer·villes)
ti.Af ; .!...:i.d&1N&1
2
Avec:
d&I: déplacement transversal relatif entre la section étudiée cr le point de moment nul
de la pile
N&t: dforr normal
q: coefficient de comportement.
b) Lo résistance en flexion et à l'effort tranchant s'effedue selon J'EN 1992-1-1/§6. let 62.
c) Matériaux
Les zones des ouvrages en béton à comportement ductile où dc.."S rotules plastiques peuvent se
formcr doivent être armées avec de l'acier de da~içe C conformément au tableau C . l de
l'EN 1992-1-1.
Les autres zonc.s de œs ponts à comportement ductile, (dans lesquelles aucune rotule plas..
tique ne peut se former du fuit du dimensionnement en capacité} peuvent être armées avec de
l'acier de da1sc B conformémcnr au tibk"au C.I de l'EN 1992·1 - 1. Il en csr de même pour
toutes lc.."S zones des ponts à ductilité limitée.
Les valeurs retenues pour les coefficients YM à utiliscr pour la capacité résistante des sections
sous l'action sismique de dimensionnement sont celles de la situation accidentelle: Yc ; l ,30
Cl }'.5; 1,00. INF EN 1998-1/NAClauseS.2-4 (3)1
Les élémenrs en acier doivcnr être conformes au §6.2 de l'EN 1998· I.
d) Vérification du tablier
Le rablicr ne doir subir aucune plasrilicarion significarivc. Dan1 le cas de la conccprion ducrilc
cette vérification doit être effectuée sous les cfttts du dimensionnement en capacité. Dans le
50 1 Justification des ouvrages
ca.1 de la conception ductile limitée die doit être effi:ctuée pour k.1 sollicic11ion.1 de calcul.
La pla<tification en flexion du tablier est dite significative si l'armatun: de la dalle supérieure
subit une pla<itification jLL'iq u'à une di'itancc, par rapport à son extrémité, égale à l 0 % de la
largeur de la dalle, ou jusqu'à la jonction de la dalle supérieure avec une âme.
On doit donc vérifier (figure 7. 1) :
l /> < min (0, l l t.up; Lo:J
.......
.....
1
1
1
1
-+-- + - -... 1
L"" 1
1
1 1
1- 1
Lp
L.iooguew d'atmatutes
longitudinales p&asiiées
Figure 7. 1. Vérification d u tablier
Nota : La prise en compte des mouvements chcrmiqucs dans le calcul des déplacements
est indi<pensable dans le cadre de la détermination des n:pos d'appui alors qu'elle n'est pas
forcément nécessaire pour le calcul des efforts dLL'i au séisme ELUW
Chapitre 9
Dispositions constructives
Catifgorie B Catifgorie C
Allongemcnrsous furcc maximum >5% > 7.5 %
Rnpporr k do: conrrninres u lrimes/ élasriquo > 1.08 > 1.1 5
Rè<h.diotl pt ôgl'e ~
du l« railë11gel1MSY«Sâe :
':t ~A..,,,._
,.- r-•-
0
M U "'1- ...,... ~
o,_
~
~ ~
) 0
~
~ 0
~ ~
) 0
Direction 2 ~ ~
0
~
~
0
,~ ~
0
Direction 1
1
1
- f-
C' . "
->'I P ""f2 _
. ( bm;, , O,2 m, (l,6f,, A,
< mm )
3 1
LA,)f,5
f'l(!J(iôn M 1
m Confinement
l Ferraillage
symftrique
1 1 1
Rex.ion M1
idem
--
1 1 1
1 1 1
~
Zo.ne non
confin(!e
- A,..,, avec
Pwi - s1• b1
- A w; section roralc des cadres ou des épingles scion la direction du conhncmcnr consi~
1
déré. Les barres inclinées d'un angle a >0 par rapporr à la dirccrion à laquelle Pw fuir
référence, doivent être comptabilisées dans le calcul de la section roralc AJW; avec leur
section multipliée par cos a;
- SL espacement longirudinal entre les cadres;
- b1 esr la dimension du noyau en béton pcrpcndiculaircmcnr à la direction du confine~
ment con<iidéréc, mesur.ée aLLx nus extérieurs des cadres.
Règles générales 1 59
CodrM et épingle~:
Cerces:
Avec
Où
- A,. est la su rfucc de la section brute de béton
- A,.,. est la surface de béton confinée {noyau} de la section mesurée par rapport à l'axe des
&crics
- P L est le pourccnragc d'armatures longitudinales
- wll}min cr il .sont spécifiés dans le tableau suivant :
Des cerces cnchcvêcrécs peuvent êcrc ucilisécs pour des sections proches du n:ccanglc. Dans cc
cas la d istance entre les centres des cerces enchevêtrées ne d oit pas d épasser 0>6 fois leur
d iamètre D1/> :
î
D,p
l
Figurt 9'.6. Disposition typique util~ant des w ces ench@viltrées
A, ; L A ...le_ (mm 2 / m)
s, ' t,6f,,
2
- A,: section d'un brin d e l'épingle, en mm ;
- S,: d istance horizontale entre épingles en m ;
- ~ A, : Somme des.sections des barres longitudinales maintenues par Pépinglc, en mm 2 ;
- f;, : contrainte élastiq uc de répingle ;
- J;, : contrainte élastiq uc des armatures longitud inales.
c) Détails de ferroi//oge
Lcs bam..~ longirudinalcs doivent rouies être mainrcnucs, cc qui, suivant l' EN • 1998· 2/§6.2.2,
peut SC réaliser d e ('une des manières suivantes :
Règles g&>éroles 1 61
Solution 1
Un cadre périphérique tenu por des épingles imermédiaircs de manière alternée en clilfétents
emplacements des barres longirudinab, avec un espacement transversal S, ne dép=ant pas
200mm.
~ pingle (oo
cadre)
périphérique
Dans lc.1 scc1io111 de gr:mdes dimcmions, le cadre périphérique peur être réali1é par recouvre-
ment en utilisant une longueur de rccouvrcmcnr appropriée complétée par des crochets:
0
Rec<XM8ffif!<1t du cadte ~
Les épingles doivcru r<..~pecter les règk.~ suivantes en fonction de I'effim normal réduit l)k:
Oochetàatterneoc
s.x les~ogJesa4acentes
Effort oonnal
réduit 111 :s;o ,3 &s· Il~ ou
&1s• wd
Effort oonnal
réduit 111 >0, 3
&,.1s• Il~ uniquement
Les épingles comportant deux crochet'i à 135° peuvent comporter un recouvrement droit.
Solution 2
Des épingles « recouvrantes » (en deux morceaux ) dispo.<iées de sorte que ch aq uc armature
d'angle et au moins une barre longitudinale interne sur deux soit maintenue par un brin. Il
convient que ('espacement transversal sT des brins n'excède pa<i 200 mm.
Nota 1 : Bien que le règlcmenr soir muer sur cc sujer, il nous parai< souhaitable de prmdre
en compte pour la solution 2 l'alternance de position des épingles, le recouvrement par
crochcrs des branches de cadre le long des parement<, ainsi q uc les règb sur les crochcrs
décrites ci· dessll'i. Cela revient alors finalement à adopter la solution 1.
Nota 2 : Les règles décrirez ci-clessll'i pour les armatur<."i anti~Rambcment doivent aLLssi être
appliquées pour les armatures de confinement.
Cas de la canœpâan en ductilité limitée {EN 1998-2/§ 6.5} 1 63
h,
b,
b,
h,
Figure 9. 11. Dispositions pour les piles creuses OOrs zone de sismicité faible
9.3.2 Confinement
Le confinement du béton n'est pas requis si lune des conditions suivantes est remplie :
• l)k ; :/,,[ ,, < 0,2 {si la pile <-~t cn:usc et respecte la règle du §9. 1.6};
• une ductilité en courbure de 13 peut être atteinte aves des déformations ne dépassant pas
0,35 % pour le béton et 7,5% pour l'acier de da1-1c C impo.1é pour la cone<.ption ductile.
Si aucun de ces critères n'est vérifié on devra renforcer les armatures transversales sur la hauteur
l h ~confiner, et sur une hauteur supplémentaire l h avec dcsscctions réduites (Voir §9. 1.4).
9.3.3 Anti-flambement
Les dispositions contre le flambement sont nécessaires, que le béton soit confiné ou non. On
renforcera donc les armatures transversales en conséquence sur une haut.cur 2L1i (béton
confiné) ou Lh (béton non confiné).
9.4 Fondations
9.4.1 Fondations superficielles [EN 1998-2/ § 6.4.l J
Ces éléments ne devant pas présenter d~incursions dans k domaine plastique des matériaux
sous r effi:t de l'action sismique de cakul, leur ferraillage ne nécessite aucune disposition
constructive spécifiq uc.
Dispositions constructives:
...__ _,___ Arm.at11es de confinement
requises (mème méthode
que les p;les)
Casa:
À la profondeur à laquelle le moment Réchis.13nt maximum est atteint dan1 le pieu . Il convient
d'évaluer cette profondeur au moyen d'une analyse tenant compte de la rigidité en Rcxion
effi:ctive des pieux, de la rigidité latérale du sol et de la rigidité de rotation du groupe de pimx
au droit de la semelle.
Ca.~ b:
Si l'interaction cinématiqu e pieu-sol doit être prise en compte {voir§ 6.2) des dispositions
spéciales de fèrraillagc sonr requises à l'interfucc des couches de sol ayant des déformabilités
au cisaillement sen'iiblcmenr diffi:renrcs.
Sol X
Dispositions constructives :
1---+--
Sauf anall"'! préc1'e,
a.rmatures longitudînates et
de confinement en quantité
égate à celte requîse en tète
SdY de pîeu
21 La poll1-<ée des terres F3 en ca.1 de séisme calculée par la méthode de Mononobé Okabé
décrite ci-après qui suppose un déplaccmcnr notiblc (plusieurs ccnrimèrn:-.<}, dom il faur
rcnir comprc pour définir le joinr cnrrc le tiblicr cr la culée. Si la culée n' csr pas suffisammcnr
monolirhiquc pour supporrcr cc déplaccmcnr sans désordn:, la parric dynamique de la force
F3 doir êrrc majorée de 30%.
31 La force F4 rransmisc par les appuis, calculée:
• si le tablier esr de concep tion ductile limitée :
- à partir du coefficient de fronemcnt des appui'i glissants ;
- à partir du déplacement maximum des appui'i en élastomère;
• si le tablier esr de concep tion ductile
- à parrir de ces cfforrs majorés de 30 %.
;
'
''
'
'
'
'
'
'
'
--F2
F,~ F•
b) Autres cas
• Un comportcmcnr à ducriliré limiréc doir êrn: adopré (q,;, 1,5) .
• Le modèle de calcul du ponr doir pn:ndrc en comprc les ma.1-,cs de la culée cr d<.~ rcrrcs sur
le débord des semelles, cr la raideur de la culée qui dépend cssenricllcmcnr des caracréris·
tiques du terrain. L'utilisation de valeurs limites supérieure et inféric.urc de la raideur du
sol csr recommandée (EN 1998-2/§6.7.3(2) (. Cc modèle perme< le calcul des cffims dyna·
miqucs qui, combinés par la méihodc SSRS avec les cfforrs d us à la variabiliré spariale,
donnent finalement les« cAOrt'i sismiques de calcul».
• La poussée des terres derrière les culées est évaluée, comme dans l e cas des culées« Acxiblcs »,
suivanr la mérhodc de Mononobé Okabé décrire ci-après. Elle doir être addirionnéc aux
« cAOrt'i si'im iqucs de calcul »sans être divisée par q car die représente une valeur limite ne
dépcndanr pas du comportcmcnr du ponr..
• Dans le cas où les deux culées r.ont du type « rigide », la variation de poussée des terres
derrière les culées duc au séisme !J.Ed ; ~ - Ed est suppo.<iéc agir dans la même direction
(soit une augmentation de poLLsséc sur une culée, une diminution sur l'autre)
D
Figure 10.2.Application de la poussl!e de tenes pour deux cul ées« rigides"
Actions considé.rées :
E0 : poussée st11iquc des rcrrcs agi1-1an1 sur les deux culées (E0) .
E,t= poLL1-,éc si,miquc dércrminéc par Mononobé Okabé.
l!.F.d = Eo - E" .
• Le déplaccmcnr sismique de calcul ne doir pa' dépa1-,cr une valeur limirc pour que les
détériorations du sol ou du remblai derrière les culées restent dans des limites acceptables:
1 Aucune limirnrion
Tableau 10.1. Déplacement sismique limite de calcul pour les culées rigides
70 1 Culées et murs de soutènement
b) A:iint d'oppliootion
En I' ab., cncc d'étude plus détaillée, k point d'application de la forœ correspondant à l'incré·
ment dynamique {cr non à la poussée totalesr:atique + dynamique) doit êrre pris à mi .. haureur
du mur.
Où
• H est la hauteur du mur ;
• y• est le poids volumiq uc du sol ;
• k11 est le coefficient sismique vertical, kh le coefficient sismique horiwnr:al;
• K est le coefficient de pous.,éc des tcrr<.~ {statique+ dynamique} donné par la formule de
Mononobé Okabé ;
• EWI est la poLLssée sr:atique de r eau ;
• E.Jcst la prcs.'lion hydrodynamique.
Pbussée des terres. Méthode de Mononobé Okobé {EN 1998-5/onnexe E) 1 71
Les cocfficicnt1 sisrniq ucs horiromaux kh ci vcnicaux k. affi:cranr rom es les masses doivcm
êrrc pris égaux à :
kh= :!!.
g
·S
k. = :t0,5kh
c
B
• yt ci f3 soni les angles d'inclinaison de la fucc arrière du mur cr de la surfucc du remblai par
rapp<>n à l'horizontile.
• </l'a cs1 la valeur de calcul de langle de froncmcn1 définie par:
9~ ; r:an-1( tan~· }
r.·
• ôd cs1 la valeur de calcul de l'angle de froncmcn1 entre le sol et le mur définie par:
• = tan - •(-
od can-
").
r.·
Avec:
4>' l'angle de frottement du sol en terme de contrainte cffècrivc
- 8 l'angle de froncmcnt entre le sol et le mur
- Y~· = 1,25 coefficient de sécurité sur <fi' et 8 [EN 1998-5/§3 . 1-3]
Nota: La valeur de l'angle 8 de froncmcnt entre le sol et le mur est plus fuible en régime
dynamique qu' en statique. Il conviendra de prendre un angle inférieur à 21/1'/3 pour la pous.1éc
et nul pour la bméc [EN 1998-5/§ 7.3.2.3 (6)PI.
• fJ L'St ('angle d'inclinaison de ('accélération apparente défini ci~après.
72 1 Culées et murs de soutènement
Cos de Io poussée
K = ___,_
in_(_lJf_•_~~~~--o)_ _
cos Osin 2 ipsin(ip-O-~)
Note: il cxi<rc une cm:ur dans le rcxrc françai< de l'Eurocodc 8-5 Annexe E4. Un signe - csr
à remplacer par un signe + dans lexpression du sin (l/i,t + Ô,t).
Cos de Io butée
K=
sin ~; sin (~;-fl - 9)
r
cos 8 sin' 1Jf sin(lJ!+ 8) 1 +
sin(v+O ) sin(v+fl)
ran fJ = __!:!.._
1 . k,
171 y(I ±k,)
• Sol sirué sotL~ nappe (crès) perméable dans des conditions dynamiquŒ
y• = Y- Yw Yd*•
ecau, libre de circuler dan'i le squcktrc granulaire, exerce une prc.s..-.ion hydrodynamique non
nulle:
.. ,= 2.
E•• 12 kh y w H'
1
11.1 Définitions
Les règles utilisent un ccrr:ain nombre de termes qu'il convient tout d'abord de précis.cr.
• Appareils d'appui fixes: appan:ils reliés au supporr tt au rablicr cr rransmcrranr les efforts
avec une déformation négligeable. Leur rigidité n'inrcrvicnr donc pas dans le romportcmcnt
du ponr. Ap parricnncnr à ccnc catégorie les appuis à por, les appuis sphériques.
• Appuis glis.•an<s : Appan:ils, déformable; ou non, munis d'une plaque de gli1-•cmcn1 cr
transmcnanr une force de frottement proportionnelle à la charge verticale.
• Isolation sismique: un r:ablicr c.sr isolé s'il comporte sur un ou plusieurs de ses supports
des appan:ils d'appui ou des dispositif., spéciaux d<.~rinés à modifier le comporrcmcnr
dynamique du ponr en modifiant la raideur {appuis néoprène}, l'amorris.•cmcnr {amortis·
scurs visqueux ou hystérétiqucs), ou bien en plafonnant lc.."S forces transmises (butées
élas10-pla1tiqucs) .
• Appuis néoprè-n e « non sismiques» : appui'i néoprène prévLL'i pour supporter les cffurrs de
service et les déformations impo.s.écs en cas de séi<imc, mais pas lc.."S cffurt'i sismiques qui
doivent êrrc équilibrés par des appuis fixes ou des arrdagcs.
• Attelage : butée comporranr un jeu supérieur au déplaccmenr .en service.
• Les appareils d'appui fixes complltés par une bméc avec un faible jeu peuvem être vérifiés
pour des cffi>rt'i de caku l non majorés, à condition qu'ils soient aisémmt rcmplaçabk"S. La
butée doit être vérifiée pour les effurt< majorés [EN 1998-2/§6.6.6.1 (3)P[.
Les appuis glissants doivent supporter le déplacement [EN 1998-2/§ 2 .3.6.3 et § 3 ..3 (7)[ :
Avec:
dE, déplacement issu de l'analyse dynamique;
d,g , déplacement du à la variabilité spatiale ;
de , déplacement du aux charges permanentes ;
dr , déplacement du à la température ;
'1'2 coefficient de combinaison applicable à la valeur qua'ii-permancnte de l'action ther-
mique conformément aux tableaux A2. I, A2.2 ou A2.3 de !'EN 1990/Al, soit '1'2 ; 0,5
pour les pont'i routiers, les ponts rail"i et les passcrdlc.s.
Les déplacement< :
Tablier isolé
Exemples de roncepâon pour le séisme longitudinal 1 n
leur déplaccrnem maximum en considéram une raideur majorée de 30% [EN 1998-2/§ 5.3[.
Le principe du calcul en capacité est exposé au chapitre 3 ci avant.
• Une détérioration signihcarivc des apparcil"i d'appui en élastomère C.."it acceptable dans la
mesure où la transmission des dcsccntc.."S de charges verticales entre le r:ablicr et r appui est
assurée [EN 1998-2/§ 6.6.2-3(3) ).
Avec:
": déplaccmenr de calcul du sol [EN 1998-1/§3.2-2.41
lg distance de réfi'rencc [EN 1998-2fta bleau 3.11
l.,n: distance enrre k joinr cr le ccnrre de graviré des raideurs des piles fixes
Avec:
jeu des attelages éventuels
de déplaccmenr enrre le rablier cr la culée dû aux charges pcrmanenres
dr déplaccmenr du à la rempérarun:
'+'2 coefficient de combinaison applicable à la valeur quasi .. pc:rmancntc de racrion cher..
mique conformémenr aux rabk"aux A2. I, A2.2 ou A2.3 de l'EN 1990/A 1, soir '1'2= 0,5
pour les ponts routiers, les ponts rails et les passcrcllcs.
80 1Appareils d'appui et attelages
avec:
Lm longueur minimale d'appui assurant la tran'imission en toute sécurité de la réaction
verticale, aYec un minimum de 400 mm.
1 1
1 1
>d1 1
ï 1
1
1 1
1 1 Lm
1 1
L
1
1
1
1
1
1
1
Appareils spéciaux
12.1 Généralités
Le contrcvcnrcmcnt des ponts doit tour d'abord prendre en compr.c les forces horizontales, les
variations linéaires, le vent cr le freinage.
Pour les ouvrages à plusieurs travées, les dispositions courantes sont un blocage transvcrsal du
tablier sur tous les appuis, un blocage longitudinal sur une ou plusieurs piles voisines du
centre de l'ouvr:agc, les autres étant équipées d'apparcil"i d'appuis glissants:
~ ·-·-tl
Piles à fùt unique
B
B
ŒJ
ŒJ
ŒJ
·-· ·-· ·-· ·-· ·-
ŒJ
Piles à d eux fùts
B
El ·-t l
Figure 12.1. Disposition cou.rante des appareils d'appui
82 1Appareils spédoux
En ca.1 de séisme, ces dispositions peuvent s'avérer inadaptées ou trop coûteuses : en général
les piles .sont surdimcnsionnéc.."S dans la direction tranwcrsalc et .SOll'i dimensionnées dans la
direction longitudinale.
Dans cc cas, on peut optimiser la conception en employant des appareils spéciaux qui pcrmc.t~
tront:
• soit de changer le schéma statique, afin de mieux répartir les efforts entre les appuis ;
• soit de réduire globalement les effims.
La réduction d' cffurt'i peur s'cffèctucr de deux manières diffèrcnrcs :
• soit on cons.crvc au pont un comportement sensiblement élastique linéaire et on adapte la
rigidité des appuis ou l'amorti.sscmcnr, seuls paramètres qui, avec la masse, conditionnent
la réponse dynamique. Les effims maxima dans b piles tt les déplacements du tablier sont
alors pratiquement proportionnels à l'accélération du wl;
• soit on con~rc au pont un comportement élasto plastique en urtlisant des appareils qui
limitent les forces horizontales transmises par les piles au tablier. Les effurts dan< les piles
.sont alors peu dépcndant'i du niveau si'imiquc contrairement aux déplaccmcnt'i.
Les principaux appareils spéciaux utilisés sont :
- les appuis néoprène courants ou à noyau de plomb
- les amortisseurs visqueux ou hystérétiq ucs
- les coupleurs dynamiques.
La relation force-déplacement de ces appareil< peut être non-linéaire ou dépendre de la
vitesse. Le calcul dynamiqu e élastiquc.. (inéairc, à partir d'un spectre de rt'Ponsc, n'est donc pas
toujours utilisable et un calcul temporel est alors nécessaire.
12.2.2 Fusible
Il s'agit d'un ressort élastiq uc dont la résisr:ancc disparait complètement dès que r on dépasse
un ccrr:ain déplaccmmt.
Cette fonction est par exemple obtenue avec une goupille métalliq uc qui périt par cisaille·
ment. Elle permet de supprimer la liaison du tiblicr avec un appui et donc de pa.'i-<er d'une
configuration en scrvicc à une configuration spécifique au séisme.
ron:e F F
Déplacement d d
Force
Déplacement
5
c) Le coefficient d'amortissement est donné par: a ; --·-,--.
2tr JYK11:
d) On dércrminc les modes de la srrucrurc, les appareils éranr modélisés par des rcssorrs de
raideur Kerr..
c) Pour les modes principaux de la structure on calcule I' amorti.s.scmcnt moyen Ç) suivant la
règle EN 1998-2/§4. 1.3, en pondéranr les amorris.,cmcnrs par les énergies de déformarion
élasriquc E1 emmagasinée dans la srrucrun: {amorric à 5%) cr Ci emmagasinée dans les
appareils {amorris.,cmcnr a) :
Ç = 0,05 E, +a E, limiré à 30 %.
E1+E2
Avec Ci = 0,5 K.rr. D 2 .
On en déduir le paramèrrc 1) = .Lle
~ 0,05 + ~ .
h) Pour chaque appareil on vérifie que le déplaccmcnr maximum ne s' écarrc pas de plus de
5 % de la valeur D de déparr, sous peine de devoir n'irércr le calcul.
Cette méthode ne s'utilise donc fucilcmcnt que pour les structures assimilables à un o.scilla·
rcur simple.
a = Ç - 0,05 = ~
112 - 0 ) 1
Exemples de conception 1 87
b) Le cas d'un os-Cillarcur muhiplc peut aussi être traité ; on se réfèrera alors à rouvrage cité
en référence 2.
Nota: la prise en compte dans les calculs du comportement non linéaire du béton armé n'est
pa<i interdit mais sort du cadre des règles.
Co P, P, c,
Co P, P, P, c,
A' A'
Co
I 1 l
P, P, P, c,
Service
' .' i .
l 1 l
A A '
Séisme
~
T1 •2rt~
"
§
~
j
r, P•IOde-t
- Nivelu sismique modéré - Réparnrions m ineures pour q< 1.5 - Réparnrions im porcmces nprà
- P...s de lll:lÎn tenancc paniculièrt séisme réglemenraire pour
- C:dcul spccrrnl simple av« codh 4
q>l.5
denr de componemmr
c,
Co P, P, P, c,
'
l:.'
l 1 l
: 1 : 1
Service
P, P, P, c,
1 1 1
1::.'
Séisme
~
T1 • 2n...Jf.
fi
;
"'
li
j
y,
T, T, P<riode T
Co P, P, c,
:r :r :r p
c,
Service
I I I Séisme
- Nivelu sismique modéré - Calcul spcarnl simple a vec - Crnn dsdéplacc:menrs d es joi nrs
- O u vrages d e fu ibles porr«.s coefficicn r d c comporrc menr d e chaus.<>tt
(durges vcrricales m mparibles - Réparm ions mineures :iprO
av« les :ippuis n&.prè~) séisme
- P...s de mainrc rumcc parriculièrc
Exemples de conception 1 91
c. P, P, P, c,
' ' ' '
c,
P,
~' ~l
6. ô. '
l 1 1
1
Service
P, P, P, c,
t>'
r 1 I
ô.
.
Séisme
~
r, - 211 _rm - r1
Yk,
c,
Co P, P, P, c,
., . ' t::.'
l 1 l
t::.
Service
c. P, P, P, c,
. . ; .,
l I I
t::. t::.
Séisme
~
Figure 12. 8. Aln01tisseurs é lastoplastiques
Exemples de roncepâon 1 93
Force
Déplacement
En cas de séisme, la raid eur du ressort s'annule dès que le déplacement dépasse une certaine
valeur. L'appareil fonctionne alors comme un amortisseur hydraulique.
Le comportcmc::nt du ressort ér:ant éla<itiq uc non linéaire, r évaluarion des efforts cr des dép la·
ccment'i doir s' cfttcrucr à l'aide d 'un calcul rempord.
Co P, P, P, c,
Co P, P, P, c,
I 1 I
b.' b.'
Service
Co P, P, P, c,
: . : .
I l
b. '
l Séisme
Liquéfaction
[EN1998-5]
13.1 Définition
La diminution de ré.sisr:ancc au cisaillement et/ou de rigidité duc à raugmcnr:ation, durant le
mouvement sismique, de la pression de rcau interstitielle dans les matériaux saturés sans
cohésion, sLLs.ccptiblc de produire des déformations permanentes significatives, voire une
q uasi~annulation de la contrainte cffi:ctivc dan'i le sol, est dé.signée par le terme liquéfuction.
l.'.évaluation de la susceptibilité à la liquéfuction doit être effectuées dans le cas de couches de
fondations étendues {ou des lentilles épais.,cs) de sable lâche, sans fines silteuscs ou argilcLL,cs,
au-des.mus de la nappe phréatique, et proches de la surfucc du soL
Les reconnaissances exigées à cette fin doivent comporrcr au minimum la réalisation in situ
d'cs.sais de pénérration stindard (SPT) ou d'es.sais de pénétration au cône (CPT), ainsi que la
détermination des courbes granulométriqucs en laboratoires.
13.2 Vérification
« En zone de sismicité 1 et 2 (sismicité très fuiblc et faible} l'analyse de la liquéfaction n'est
pa' requise • (Article 4 III de l'arrêté du 26 octobre 2011 ). De plus, lorsq uc : T
a
S < 0, 15 ,
il est permis de négliger le risque de liquéfaction si run des trois crirères suivanrs csr vérifié
[EN 1998·5/§4. 1.4( :
• les sables conricnncnr de l'argile en proportion supérieure à 20%, avec un indice de plasri~
cité P 1 > 10 ;
• les sables conricnncnr des silts en proporrion supérieure à 35 %, cr simulranémcnr le
nombn: de coup.' SPT, normalisé pour I' cffi:t de surcharge du c au terrain et du rapport
d'énergie, N, (60) > 20;
• les sables sont propres (pourcentage de fines infi'rieur à 5 %, dimension des fines infi'ricurc
à 80 fllll) et N 1 (60) > 30.
• Si ces critères ne peuvent être vérifiés, il convient de se réh!rer à l'EN 1998-5 qui spécifie
les recommandations néœs.~ires pourévalue-r le risque de liquéfaction.
Annexe A
Vérification de la régularité
Exemple d'application
On considère un pont à quatre travées soumi'i à un séisme transversal. Le r:ablicr est lié aux
3 pib dans le sens tranwersal, et libre sur les culées.
Pour simplifier l'exposé, on fuit les hypothèses suivantes :
• La masse des. piles est négligée ; le moment en pied de pile dû au séisme est donc propor..
tionncl à r cffurr horizontal en tête.
• Le rablier est suppn~é infiniment rigide dans son plan et les piles de même raideur ; le
mode principal, seul considéré, donnera donc une égale répartition des forces transversales
en têre de piles.
• Le fcrraillag<.~ minimum des piles, nécessaire pour les cas non sismiques, est tel que l'effort
en rête esr limité à 3500 kN pour P 2, 1250 kN pour P 1 cr P3 . Aucune plastification ne
peut avoir lieu en deçà de ces seuils.
lOOm
Force
F,= 4000 kN - - - - - - - - - - - - - - - q= 1
Fel 1, 14 =3500 kN - - - - - - - - - - - - -
F,/3,2 = 1250 kN
0 0 0
120 kN/ml
On consrare q ue cc cocfficicnr n'est en fait pas applicable car aucune d es piles n'es< plastifiée
(1143 kN < 1250 kN).
l4 kN/ml
Fotce
--------.,, ' I
Force
- -------~
, 1
/ 1 ,
/ 11
/ 1
, 1 / 1
/ 1 / 1
, 1 , 1
/ 1 / 1
/ 1 , 1
, 1 / 1
/ 1 / 1
, 1 , 1
F./ l ,2 ----- - ï
1250 kr-.1 1 1
1 Déplacement 1 Déjllace••"""
P,
Cc cocfficicnr q ~ 3,2 n' est pas applicable non plus car le pom CS! qualifié d' irrégulicrsclon
l'EN 1998-2/4.1.8. On trouve en effet un coefficient p = 2 ,8, donc supérieur à la valeur
limite 2.
CEN 1998.. 2 noll'i amène alors à utilis.cr un coefficient de comportement réd uit
q,; q r0 /r ; 2,29.
4' cas -Appliootion du ooeffiàent de oomportement réduit reoommondé par J'EN 1998-2 (q = 2,29)
Pour q ; 2,29 l'effort m tête des trois pib a pour valeur 1750 kN.
Les piles P 1 cr P3 doivent être rmforcécs mais non la P2 qui demeure dans I.e domaine éla,...
tique
En conclusion, contrairement aux ti:gles AFPS 92, l'EN 1998-2 autorise la pile P 2 à ne passe
pla<itificr bien que l'effort atteint .SOll'i séisme wit notablement inférieur à la ré.sisrancc de cette
pile (50 % dans notre cas}.
52.5 kN/ml
Force
--------11 --------.,,
Fo<ce
'' '
' 1
/ 1
''
#--_ / 1
F./ 2.29
1750 kN
-----1
1
1
1
1
1
l oéplac......, 1 Déplac......,
P,
3500 kN
17.SO kN 1750 kN
0 0 0
JO kN/ml
""" --------71 I
3500 kN
--------ïl
""" I
I
/
I
I
I
I
I
Fe/2,29 ,I
I
1750 kN
l oéplacemef'\1
P,
60000
soooo
...î8
.~
40000
30000
-li
1 20000
"' 10000
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
- 10000
Figure A.10. Comparaison des moments de flexion dans le plan horizontal du tablier
en fonction des coefficients de comportement adoptés
Vérification 1 103
1
105 kN/ml
Fotce
F./ l, 14
--------71 I
--------Il
Force
I
3500 kN
P,
Toutes les piles .sont plastifiées en même temps cc qui ne provoq ucra aucun changement de
répartition des moments dans le tablier qui restent proportionnels. à ceux du calcul élastique.
Annexe B
Critère de cumul
des masses modales
---tl------~------i------...ft------..a-
i Fixe
a) Séisme lronsverso/
Tous les mouvcmcnt'i transversaux du r:ablicr sont bloqués. Tourc.s les masses de la structure
réagissent donc à l'excitation .sismique transversale. Par conséquent la somme dc.."S masses
modales de la structure doit être comparée à l'ensemble des ma'i..scs du modèle.
Cos d u séisme vertiool 1 105
----8-----------8---------i------~--------8+-
t t t
Séisme trans\'E'rsal
t t
Figure 8.2. Masseâ prendre en compte dans le sens transversal
b) Séisme longitudinal
Les culées cr les piles 1 cr 3 vibrcnr indépcndammcnr cr le tiblicr csr associé à la pile 2 à
laquelle il <."St relié. Le crirèrc de la somme des masses modales d oir s'appliq uer avec les masses
suivantes :
- - - -
----8-----------8---------i------~-----~
Séisme long:ftudinal
Combinaisons sismiques et
dimensionnement en capacité
Combinaisons sismiques
Dans le cas général, le dimmsionncmcnt d'une pile
s' cffi:ctuc en flexion déviée :
N: effort 11or111al ) N
\ r> M
/'4 : mor11e11t selon /11 direction longitudinak
( /'4 1 : mor11e11t selon /11 direction transversale
2
Nota : lorsque cda est exigé par les règles il fuut de plus calculer le-,< effurt< dus à la variabilité
spatiale tt b cumuler par la CQC aux effurt< pn'cédent<.
Combinaisons sismiques 1 107
Sx ~ 1w,x
(M.n:ounoumiunr ~u,~i<1me .\}
Sr~ ,w,r
Sz~ ,w,z
ou
CQC (NX, N~ N 2 )
CQC(M,X. M 1Y, M 1Z)
CQC (M{. M /. M /)
$ismique de calcul
N '> +N0
1\4/ + 1tl,0
Les effet'i de la nouvelle sollicir:ation sismique calculée avc.'C .tâ p constituent les efttts du
dimen'iionnement en capacité utilisés pour le reste de la structure.
Exemple d'application
Considérons une pile de ponr de 10 m de haur supporranr un rablicr excemré (un mèrre)
dans le sens transversal.
llJ 1 1
~
l')l
lOm
a) Adions considérées
G: charge permanente verticale
H, : force sismique horizonralc de calcul dans la din:crion longirudinalc
H1 : force sismique horizonralc de calcul dans la din:crion rransvcrsalc
S,, : force .sismique verticale de calcul dans la direction verticale
Exemple d'opp/icotion 1 109
M O+ M S
zl-x' '
Figure C.2. Convention notation
4, .SOm
E9
------·· 1î ------- y ' --- o.s m AXE
----······
l.ONC
Le calcul d e la s.cction est cffi:ctué en Rcxion d éviée pour une des combinai'iOn'i sismiq uc.s.
11 0 1 Combinaisons sismiques et dimensionnement en copodté
Flexion de la poutre
..,
..
(JELSa.i&.U ')
N •,.18800.0 kN
S.C:OHI dt tif 110t1 : 11.0Crn' Mx ...95000.0 kN..m
C.t11,.d•V..,..
,.,
io:.g : O.OOrn
O.OOrn
My ...aooon.o kN..m
898cm'
0..81%
Clflorm.akN:
~ftt'llS'-'tôltillt(<O)
~ftt'llS'-'lllWC0\(<0)
Rlca.6els~"'*IO.lbd:lor\ Ulncllkll'l&Ol'l'\frW•
V4itf.ll:adonO.lpt,ctC Ulncllkll'l ... .w.
On supp<>s-e que cc fcrraillage csr enveloppe pour rous les aurrcs cas sismiques, lc.."S cas non
sismiques, le ferraillage minimum éventucllemcnr impo.s.é.
Exemple d'opp/iootion 1 111
Flexion de la POUtre
A • 1.6
~ · 36..1SMPa f,,,. • '7U tu' •
!\.. • a.lOMPa ~.·t.f flffla
..,
..
( Ill.Sou EL"'
Ca10J1
H •"19833.:2 kN
Sf db'I d •WllOtl : 11 .0C rn' Mx •"117981).0 kN.m
a.oom
c.t'lh d tgrWillf
,..
lf.O !
O.OOm
My •" 102981).0 kH.m
898cm'
0..81%
Clf1Dtw1MicN:
~ftt'lit.UtKIOr ( <O)
Rlc0<.t(lr;$lllft'Of'ICll'ltJllOQll'.adO'
~ftt'llSIJl!lt(«ir'l( <q
Rlc0<.tels\!lllmll1ll'ltlllo.iW!xl'I
V4ofll:adonO..i:l•«<C
f) Sollidtotion du tablier
Les valeur.; de À diffi:renr d'une pile à l'aurre. Il<-~< donc impossible d'efkcrucr un cakul
rigoureux. On pourra par exemple refuire les combinaisons avec, pour une clirccrion principale
de séisme donnée, la moyenne d es valeurs d e À.
g) Méthode approchée
Si on applique la mérhode approchée décrire en 3.2.4 :
Dim:rion longirudinale :
M,,,u = 0 + 80 MN.m
Mc; = OM N.m
ME = 80 M N.m
Alors k = 1,35
Dirc.'Crion transversale :
M,,,u = 15+80 M N.m
Mc = 15 MN.m
ME = 80 M N.m
Alors k = 1,35 + 0,35 X 15/80 = 1,42
Annexe D
Appuis en élastomère
C<.nc annexe concerne les apparcil"i d'appui courant'i en élastomère frcné, fuiblc
amorris.,cmenr ( 5%).
Les références régk:mcnr:aircs .sont:
• !.'.EN 1337-3/§5.3.3 pour les mérhodes de calcul
• !.'.EN 1998-2/§ 7.6.2 (5) pour la valeur des coefficient' KL, Ymcr G.
y Effort y
Déplacement
y
II
X
a ' (b')
Sollicitations
La vérification des appuis s.'cffcctuc à l'état limite ultime à partir des sollicitations suivantes :
f", ~, Fi:: forces dans les dircction'i x, y, z.
v:w:, v , vz: déplaccmcnt'i dans les directions x, y, z.
1
a : rotation autour de I':axe Oy
{3 : rotation autour de r axe Ox
v.'9' = ~ v..} + v/ , déplacement maximum dans le plan O.t:y
Vérification de la résistance
La vérification de la résistance prend en compte les dimensions dc."S plaques méralliq ucs et non
les dimensions hors tout de l'appui.
a) Distorsion en compression
1,5 F, min (11', h1
E,. = GA,S < T
c) Distorsion en rototion
e - dia + h'.?P
" - 2nt 2
d) Critère sur le cumul des distorsions
On doir vérificrla rclarion :
s,.+ s" + s.., < 7
Vérification du comportement
a) Glissement
On considère la résultante des forces horiromalcs F,1 = ~ F; + F.,2 cl la force F, minimum
qui est compatib le avec cette résultante.
Si les appuis ne sont pas ancrés dans leur support, on doit vérifier la condition de non
glissement suivante :
JI = 0 , 1 + -;::
0,3 pour 1es autres matcnaux.
'.
b) Limitotion du soulèvement
Le déplacement vertical d'un coin de l'appui du aux ror:ations a cr {3 a pour valeur:
âa+h'fl
VMA.'\ = --2-
Qn doit vérifier la condition: vr..<Ax < 1,5 vz .
Dans cette expression v1. représente le r:asscmcnt sous la charge verticale Fi: concomitant avec
les ror:ations a et {3 :
Vz
.F,T(5GS1
= a' h' 2 +
1)
E;,
Avec Eb ; 2000 MPa.
k., = k,= A~
b) Translation suivant Oz
c) Rotation d'axe Oy
t15h'
Â' = G nt' K,
K,esr donné par la tiblc 4 de l' EN I 337-3/§5.3.3.7 donr on retrouve les valeurs en urili1an1
la formule suivanrc :
21
K, = G -..1- - + 59
';b'- 0,23
Bibliographie
Ouvrages édités
Normes Européennes
4) NF EN 1998· 1- EUROCODE 8 - Panic 1, « Règles générales, actions sismiques cr
règles pour les bârimenrs • de septembre 2005.
5) NF EN 1998· 2 - EUROCODE8 - Panic 2, « Pont< · de Mccmbn: 2006.
6) NF EN 1998· 5 - EURO CODE 8 - Panic 5, « Fondations, ouvrages de sourèncmcnr
cr aspects géorcchniq ucs • de septembre 2005.
7) NF EN 13-37·3- Panic 3, «Appareils d'appui en éla<1omèrc • de septembre 2005.
8) NF EN 1SI29 - « Dispositif.< anrisismiqucs • de janvier 201 O.
9) NF EN 1991 • 2/NA - Acrion surlcssrrucrurcs. Panic 2, « Acrion«ur les ponts ducs au
trafic».
1O} NF EN 1992· l · I EUROCODE 2 - « Cakul dcsstrucrurcs en béron · Panic l · I : règles
générales cr règles pour les bâ1iment1 • d'ocrobre 2005.
11) NF EN 1990/AI EUROCODE 0 - Addirif 1 - « Bam de calcul des srrucrurcs • de
juillcr 2006.
13) Décre1n• 201O· l255<iu 22 ocrnbn: 2010 porcm1 délimic11ion des wnes de sismici1é du
territoire français.
14) Arrêié du 26 octobre 2011 rda1ifà la da1silic:ation et aux règles de construction para-
sismiquc applicables aux ponts de la classe dire« à risque normal ».
Cours universitaires
15) PECKER, Alain . Dyw1mique de.r structurrs et de.r ouvrages. ENPC, édition 2008, 219 p.
Ouvrage â paraitre
Dansces mnditions, faute de disposer d'un guide d'utili sationde l'EC8, un ingénieur d'études pourrait
rencontrerdes difficultés d'interprétation. C'est la raison pour laquelleles auteursont présentédans
·-.-. =- ,ru
-0
ce petit vol urne , principalement destinéauxingénieurschargés de la conception, de lajustification 1 ClJ
par le calcul oudu contrôlede tousles typesd'ouvragesdart situés en zonesismique : ....
0 -0
-
::J
Ancien directeur scientifiquede Vinci Construction Grands Projets, Alain CAPRA a été membredes
comités de rédaction des règles PS92 et AFPS92 auxquelles ont succédé les actuelsEurocodes.
Ingénieur appartenant au bureaud'études techniques de Dodin-campenon Bernard (groupeVinci),
Auréli en GODREAUest, comme Alain capra, diplômé de l'Ecoledes Ponts et Chaussées.
www.boutlque-llvres.afnor.org
afnor Fn 1T10N<,
www.editions· eyrolles.com