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Elle souffre beaucoup ces temps- ci, la Méditerranée.

La tragédie des migrants, par exemple la


transforme en « grand cimetière », comme le prophétisait le pape François.

« Il y a le drame des migrants, mais également tous les conflits qui s’éternisent. La tragédie isra »lo-
palestinienne, les guerres en Syrie, en Irak… Il y a des choses qui se sont tassées, par exemple entre
la Grèce et la Turquie,.Mais les tragédies continuent .Plus on fait d’efforts pour lier les
Méditerranéens, plus la situation s’aggrave . La Méditerranée a toujours été une mer de conflits, mais
aussi une prolifération de cultures et de civilisations fabuleuses. Elle est donc source de paradoxes,
puisque le Méditerranéens du nord comme du Sud, ont la même gastronomie fondée sur l’huile
d’olive, l’agneau, les légumes, la courgette, la tomate, l’aubergine…il y avait dans ces pays un même
sens extraordinaire de l’hospitalité, que ce soit en Grèce, en Turquie, en Algérie, et cela s’est dégradé.
Prendre conscience que nous partageons une même matrice , cette mer, mère commune , aiderait à
mieux se comprendre. Nos différences et nos divergences ne devraient pas occulter notre fonds
commun. Et les Méditerranéens devraient aspirer à un destin commun, se réconcilier plutôt que se
déchirer. »

Et bien voilà qui est dit, pour un apôtre de la pensée complexe chère à Macron, ces propos iréniques
conviendront sûrement aux prochains discours de Philippe Saurel édile et Président , Aurélie Fiipeti
Présidente du CINEMED ou pour Tahar Ben Jelloun le champion des deux rives et des doubles
discours. Allez sans rancune bonne retraite monsieur le sociologue dans notre belle ville du « Vivre
ensemble »même si le français y disparaît un peu plus chaque jour.

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