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Monterrey

8-9 novembre 2010

CONSTRUIRE UNE UNITÉ DIDACTIQUE


DANS UNE PERSPECTIVE ACTIONNELLE

Christian PUREN
Professeur émérite de l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne (France)
Président d’Honneur de l’Association française des Professeurs de Langues Vivantes (APLV)

http://www.christianpuren.com
1
BIBLIOGRAPHIE
http://www.christianpuren.com >« Mes travaux : liste et liens »

– 2004b. «Del enfoque por tareas a la perspectiva co-accional»

– 2004c. « L'évolution historique des approches en didactique des


langues-cultures, ou comment faire l'unité des "unités didactiques »

- 2005a. « Domaines de la didactique des langues-cultures : entrées


libres »

– 2008d. « Formes pratiques de combinaison entre perspective


actionnelle et approche communicative : analyse comparative de trois
manuels »

– 2009b. « Variations sur le thème de l'agir social en didactique des


langues-cultures étrangères ».

- 2010c. « La problématique de la compétence culturelle dans le


cadre de la mise en œuvre de la nouvelle perspective actionnelle »
…/…2
BIBLIOGRAPHIE

PUREN Christian. 2009. « La nouvelle perspective actionnelle et


ses implications sur la conception des manuels de langue. Analyse
des mini-projets terminaux des unités didactiques de Rond-point 1
(Difusión, 2004) », pp. 119-137 in : LIONS-OLIVIERI Marie-Laure &
LIRIA Philippe (coord.), L'approche actionnelle dans l'enseigne-
ment des langues. Onze articles pour mieux comprendre et faire le
point. Barcelone : Difusión-Maison des langues, 285 p.

3
PLAN DE L’ATELIER

1. L’évolution historique des « entrées »


en didactique des langues-cultures

2. Le nouveau paradigme actionnel

3. Les sept conséquences principales


du nouveau paradigme actionnel

4. Comment construire une unité didactique ? :


cinq questions actuelles

4
1. L’ÉVOLUTION HISTORIQUE DES « ENTRÉES »
EN DIDACTIQUE DES LANGUES-CULTURES

5
Des domaines d’enseignement-apprentissage nombreux et hétérogènes… :

COMPRÉHENSION
DE L’ÉCRIT

6
D’où deux questions fondamentales:

1. Comment faire l’unité de l’unité didactique ? (quel


principe de cohérence ?)

2. Comment ordonnancer les différentes unités didactiques ?


(quel principe de chaînage entre les différentes unités
didactiques ?)

7
Méthodologie traditionnelle : « entrée » par la grammaire
(unicité du point de grammaire)

Leçon 1 : De l'article
Leçon 2 : Du pluriel des substantifs
Leçon 3 : Déclinaison des substantifs
Leçon 4 : Des prépositions
Leçon 5 : Le substantif sans article (partitif)
Leçon 6 : Des finales augmentatives et diminutives
Leçon 7 : Des noms propres
Leçon 8 : Le verbe auxiliaire haber (avoir)

MARQUARD SAUER Charles, Méthode Gaspar-Otto-Sauer.


Nouvelle grammaire espagnole.
Heidelbert-Paris, Groos Éditeur, 2e éd. 1882.

8
Méthodologie directe : « entrée » par le lexique (unicité du
thème lexical)

1e leçon : La salle de classe


2e leçon : La cour
3e leçon : La maison
4e leçon : La place de la ville
5e leçon : Le bazar
6e leçon : Le parc de la ville
7e leçon : Le jardin d'agrément
8e leçon : Le jardin potager
9e leçon : Le marché
10e leçon: Les métiers
Manuel des années 1900

9
Méthodologie active : « entrée » par la culture (unicité
du thème culturel)

1e leçon : Juventud
2e leçon : Las Españas
3e leçon : Encuentros
4e leçon : Temas candentes
5e leçon : Imágenes de España
6e leçon : Países de América
7e leçon : Mundo actual
8e leçon : Fiestas

PUREN Christian, MARTIN-SAUDAX Yannick,


¿Qué pasa? 3e seconde langue.
Paris : Nathan, 1992.

Mise en œuvre pratique : unicité du document support représentatif


en langue-culture (dispositif d’« intégration didactique maximale »

10
MAUGER Gaston, Cours de langue et de civilisation françaises 1er et 2e
degrés, Paris, Hachette, 1953 (-1984). Leçon 24, p. 64.
11
Analyse du document précédent :

1. Unicité affichée du thème culturel dans le titre annonçant un


récit (= comment les francophones font leur toilette).
2. Maintien des « entrées de service » de la grammaire et du
lexique.
3. Apparition d’une partie dialoguée : la méthodologie
audiovisuelle va utiliser exclusivement le dialogue (voir
cours prototypique Voix et Images de France diapo
suivante).

12
2e leçon : La maison Entrées par le 
4e leçon : L'appartement lexique (description)
6e leçon : La famille

9e leçon : À la fenêtre Entrées par la 


10e leçon : Dans l'ascenseur situation de 
11e leçon : Dans la rue communication 
(unité de lieu, 
20e leçon : À la poste
d’interlocuteurs, de 
25e leçon : Au café temps et de thème 
26e leçon : À l'hôtel de conversation)
27e leçon : Au restaurant

14e leçon : En rangeant l'armoire Entrées par l’action 


21e leçon : Mme Thibaut fait ses courses orientée matériel 
22e leçon : M. Robin achète son journal didactique (actions 
faites par les 
Voix et Images de France. personnages du 
Paris, CRÉDIF-Didier, 1961 cours)

13
Définir les types d’entrées correspondant aux titres
suivants d’unité didactique, et les classer par ordre
historique d’apparition dans les manuels de langue :

1. « La salle de bains »
2. « Vous allez concevoir la salle de bains de votre future
maison »
3. « Dans la salle de bains »
4. « Les verbes réfléchis »
5. « La toilette de Monsieur Vincent »

Réponses :
4. Entrée par la grammaire
1. Entrée par la lexique
5. Entrée par la culture
3. Entrée par la communication
2. Entrée par l’action
14
Dossier 1 : Qui êtes-vous ?
Dossier 2 : Qui sont-ils ?
Dossier 3 : Où est-ce ?
Dossier 4 : Où vont-ils ?
Dossier 5 : Que voulez-vous ?
Dossier 6 : Qu’est-ce qu’ils font ?

CAPELLE Guy, GIDON Noëlle,


Espaces 1. Paris : Hachette, 1990

Entrée par la grammaire notionnelle-fonctionnelle :


demander + identité; demander + lieu ;…

15
PAGES G RAMMAIRE V OCABULAIRE S ITUATIONS S ITUATIONS C IVILISATION PRONON-
ORALES ÉCRITES CIATION
Unité Leçon –présent du –profession –salutations –remplir une –modes et rites –alphabet
1 1 verbe être et –nationalités – fiche de salutation –sons i -
des verbes –date présentations d’inscription –personnalités e - ε
réguliers en - – célèbres
er informations
–masculin/- sur l’identité
féminin et l’état civil
–complément –
déterminatif identification
des objets
Unité Leçon –articles –boissons –expression
–rédaction de –acheter et –sons i -
1 2 définis et –objets de la de la demandes et payer y - u
indéfinis classe demande de souhaits –comporte-
–articles –quelques –situations ment entre
contractés adjectifs propres aux amis
avec de descriptifs et actes d’achat (acceptation –
–pluriels en – appréciatifs –s’excuser refus –
s –l’argent partage)
–interrogation
avec est-ce
que
–négation
Unité Leçon –présent des –le mouvement –expression –lire/rédiger –comporte- –sons ?
1 3 verbes aller, (aller – venir) des goûts et une brève ment dans les - g - z
venir, faire –les activités de des lettre situations - s
–interrogation loisir préférences d’invitation, d’invitation
(qui, que, –les spectacles en matière d’acceptation, –spectacles de
quand, où) de loisirs de refus Paris
–les pronoms –scènes
toniques (moi, célèbres du
toi, etc.) cinéma
GIRARDET Jacky, CRIDLIG Jean-Marie, Panorama 1, Paris, CLE international, 16
1996.
Commentaire diapositive précédente : « entrée » par la
grammaire, puisqu’on lit de gauche à droite.

17
2. LE NOUVEAU PARADIGME DE L’AGIR SOCIAL

Le paradigme de la communication dans l’approche


communicative

Il est certain qu’apprendre ou enseigner une langue ne peut


se faire que dans un cadre communicatif, dans la mesure où
il est forcément question de communiquer en langue
étrangère. (pp. 62-63)

Évelyne Bérard, L’approche communicative. Théorie et pratiques.


Paris, CLE international, 1991, 128 p.

18
19
LE PARADIGME ACTIONNEL DANS LE CECRL
(tous les nouveaux concepts-clés sont définis par rapport à l’agir)

– compétences : « l’ensemble des connaissances, des habiletés et des


dispositions qui permettent d’agir » ;
– contexte : « renvoie à la multitude des événements et des paramètres
de la situation (physiques et autres), propres à la personne mais aussi
extérieurs à elle, dans laquelle s’inscrivent les actes de
communication » ;
– texte : « toute séquence discursive (orale et/ou écrite) inscrite dans un
domaine particulier et donnant lieu, comme objet ou comme visée,
comme produit ou comme processus, à activité langagière au cours de
la réalisation d’une tâche » ;
– domaine(s) : « grands secteurs de la vie sociale où se réalisent les
interventions des acteurs sociaux » ;
– stratégie : « tout agencement organisé, finalisé et réglé d’opérations
choisies par un individu pour accomplir une tâche qu’il se donne ou qui
se présente à lui » ;
– tâche : « est définie comme tâche toute visée actionnelle que l’acteur
se représente comme devant parvenir à un résultat donné en fonction
d’un problème à résoudre, d’une obligation à remplir, d’un but qu’on
s’est fixé. (p. 15 & p. 16, je souligne)
20
Un cadre de référence doit se situer par rapport à une
représentation d’ensemble très générale de l’usage et de
l’apprentissage des langues. La perspective privilégiée ici
est, très généralement aussi, de type actionnel en ce
qu’elle considère avant tout l’usager et l’apprenant d’une
langue comme des acteurs sociaux ayant à accomplir des
tâches (qui ne sont pas seulement langagières) dans des
circonstances et un environnement donné, à l’intérieur d’un
domaine d’action particulier. Si les actes de parole se
réalisent dans des activités langagières, celles-ci s’inscrivent
elles-mêmes à l’intérieur d’actions en contexte social qui
seules leur donnent leur pleine signification.
CECRL, p. 15

 Quatre décalages ou ruptures


entre approche communicative et perspective actionnelle :
lesquels ?

21
1. L’AC privilégiait les tâches langagières, et parmi les tâches
langagières les tâches communicatives (d’où le nom de cette
approche).

 On affirme dans la PA que les tâches ne sont pas


seulement langagières.

22
2. L’agir de référence de l’AC était l’acte de parole, qui est un
agir sur l’autre par la langue.

 On élargit dans la PA l’agir de référence à l’action sociale,


qui est un agir avec l’autre (langagièrement ou non).

23
3. L’exercice de référence de l’approche communicative (AC)
était la simulation, où on demandait à l’apprenant de faire
comme s’il était un usager, de communiquer en classe
comme s’il était en train de communiquer en société.

 On pose dans la perspective actionnelle (PA) la distinction


entre « apprentissage » et « usage » (reprise par
« apprenant » vs « usager »).

24
4. « La perspective privilégiée ici est, très généralement
aussi, de type actionnel en ce qu’elle considère avant tout
l’usager et l’apprenant d’une langue comme des
acteurs sociaux… »

 Les apprenants sont considérés comme des acteurs


sociaux dans le temps et l’espace de la classe , et dans
leur projet (à dimension collective) d’apprentissage de
la langue-culture étrangère.

25
Trois autres citations confirmant
cette analyse…

L’usage d’une langue, y compris son apprentissage, comprend les actions accomplies
par des gens qui, comme individus et comme acteurs sociaux, développent un
ensemble de compétences générales et, notamment une compétence à communiquer
langagièrement. (CECRL, p. 15, je souligne)

Est définie comme tâche toute visée actionnelle que l’acteur se représente comme
devant parvenir à un résultat donné en fonction d’un problème à résoudre, d’une
obligation à remplir, d’un but qu’on s’est fixé. Il peut s’agir tout aussi bien, suivant
cette définition, de déplacer une armoire, d’écrire un livre, d’emporter la décision
dans la négociation d’un contrat, de faire une partie de cartes, de commander un
repas dans un restaurant, de traduire un texte en langue étrangère ou de préparer
en groupe un journal de classe. (CECRL, p. 16)

Dans le domaine éducationnel, on peut utilement distinguer les tâches que


l’apprenant est amené à réaliser ou pour lesquelles il est linguistiquement outillé en
tant qu’utilisateur de la langue et celles dans lesquelles il est impliqué comme
apprenant parce qu’elles font partie du processus d’apprentissage. (CECRL, p. 46, je
souligne)
26
Vivre en démocratie (Conseil de l'Europe, 2010)

Ci-dessus, tout dernier texte en ligne du Conseil de l’Europe.


Voir l’avant-dernière phrase, qui confirme le projet politique
de formation d’un acteur social impliquant de considérer la
classe elle-même comme une (micro-)société authentique, et
les apprenants en classe comme de véritables acteurs sociaux
impliqués dans un projet commun, avec l’enseignant, d’ensei-
gnement-apprentissage.

27
3. LES SEPT CONSÉQUENCES
DU NOUVEAU PARADIGME ACTIONNEL

28
Conséquence 1 : laquelle ?

Rond-Point 1 – Unité 3 – page 1


(voir document suivant)

Réponse : l’unité pédagogique se fait sur l’unicité de l’action :


« Nous allons organiser des vacances en groupe ».

29
EN
ROUTE !
ANCRAGE

PARIS
Nous allons organiser ● ses musées
des vacances en groupe. ● sa vie nocturne
● ses boutiques chic

Pour cela nous allons


apprendre :

♦ à exprimer nos goûts et


nos préférences
♦ à parler des lieux où nous
passons nos vacances ●
Et nous allons utiliser :
PPOOIITTIIEERRSS
♦ les articles indéfinis ● son Futuroscope
♦ il y a et il n’y a pas de ● ses édifices romans
♦ le pronom indéfini on BORDEAUX
♦ le verbe faire ● sa gastronomie
♦ les articles partitifs du, ● ses vins
de la, de l’, des ● son Grand-Théâtre ●
♦ les moyens de transports
♦ avoir envie de
♦ le verbe préférer
♦ (moi) aussi, (moi) non,
(moi) non plus
♦ le lexique lié aux loisirs
AVIGNON
♦ les saisons, les mois ● ●

ses ponts
son festival de théâtre

EE
CARCASSONN
● sa cité médiévale
● le Canal du Midi

3 ●

26 vingt-six Unité 3
MODÈLE D’ÉVOLUTION HISTORIQUE DES « ENTRÉES »
EN DIDACTIQUE SCOLAIRE DES LANGUES-CULTURES

objet sujet
(connaître) (agir)

1. grammaire 2. lexique 3. culture 4. communication 5. action

Ci-dessus, schéma complétant l’évolution historique des « entrées » en


didactique des langues-cultures.

30
Conséquence 2 : laquelle ?

Voir tableau diapositive suivante.

Commentaire du tableau:
Cadre rouge: on a toujours privilégié en classe l’activité qui ressemblait
le plus (loi d’homologie maximale) entre l’activité à laquelle on voulait
préparer les élèves en société (l’agir d’usage) et l’activité que l’on
privilégiait en classe pour les y préparer (l’agir d’apprentissage). La
fonction de la simulation dans l’approche communicative était de
rétablir artificiellement l’homologie entre la situation d’usage
(communiquer dans la société en langue étrangère avec les étrangers)
et la situation d’apprentissage (les élève étaient en classe, et n’avaient
pas devant eux des étrangers).

Réponse à la question concernant la conséquence 2 :


L’action privilégiée désormais en classe est la plus en homologie avec
l’action sociale, c’est-à-dire le « projet pédagogique » tel qu’on le
conçoit dans la « pédagogie du projet » (cf. Célestin Freinet).

31
ÉVOLUTION HISTORIQUE DES CONFIGURATIONS DIDACTIQUES

homologie fin-moyen
« Objectif social de référence » Constructions
Agir d’usage Agir d’apprentissage
didactiques
de référence de référence
langagier culturel correspondantes
1. capacité à maintenir le
traduire (= lire: méthodologie
contact avec l’humanisme les valeurs lire
paradigme indirect)) traditionnelle (XIXe siècle)
classique
ensemble de tâches en L2
2. capacité à découvrir et à partir et à propos d’un
méthodologies directe
mobiliser la culture étran- les lire / document de langue-
(1900-1910) et active
gère tout en s’entraînant connaissances parler sur culture en L2 (paradigme
(1920-1960)
en langue direct. Ex.: l’« explication
de textes »
3. capacité à échanger méthodologie audiovisuelle
parler avec /
ponctuellement des les Simulations/ (1960-1970) et approche
informations avec des représentations actes de parole communicative (1980-
agir sur
étrangers 1990)
4. capacité (pour un Fran- activités de médiation - propositions d’une
çais) à cohabiter avec des entre des langues et des « didactique du
étrangers ou des français les cultures différentes : in- plurilinguisme » (1990- ?),
vivre avec
de cultures différentes, comportements terprétation, reformula- - « composante de
capacité à gérer son tion, résumés, périphra- médiation » dans le CECR
propre métissage culturel ses, équivalences, etc. de (2000- ?)
5. capacité (pour un Fran-
çais) à travailler en langue ? ébauche d’une « perspec-
étrangère avec des fran- agir avec =
les conceptions tive actionnelle » dans le
çais, des locuteurs natifs action projets
CECR (2000- ?)
de cette langue étrangère sociale pédagogiques
et des allophones
32
La diapositive suivante présente les différents enjeux pris en
compte dans le CECRL, avec la place occupée par la perspective
actionnelle.

33
NOUVELLE SITUATION SOCIALE DE RÉFÉRENCE :
La société multilingue et multiculturelle

le vivre ensemble le faire ensemble


Domaine public
le faire société ensemble le travailler ensemble
Domaine professionnel
Domaine public
Domaine éducationnel

« Compétence plurilingue et « Perspective actionnelle »


pluriculturelle »
/ « Pédagogie du projet »
 « Compétence de
médiation »

34
Conséquence 3 : laquelle ?

Trois exemples de tâches (Version Originale 3)


(voir les 3 diapositives suivantes)

Réponse : Dans ces trois tâches, les apprenants agissent en


tant que tels dans l’espace de la classe avec les autres
apprenants : la classe est un lieu d’action authentique tout
autant que la société extérieure (pas besoin de simulation).

35
Version originale 3 Unité 2

36
Version originale 3 Unité 4

37
Version originale 3 Unité 8
38
Conséquence 4 : laquelle ?

Version Originale 3 Unité 4


(voir document suivant)

Réponse : la « culture » qui est traitée là est la « culture


d’action » (celle que l’on demande aux apprenants dans les deux
tâches de cette unité, et qui impliquent de débattre entre eux en
classe).

C’est la raison pour laquelle, dans Version Originale 3, la culture


est présentée avant les tâches, et non après.

39
Approches culturelles | 4

10. NON, NON ET NON !


A. Connaissez-vous les règles du débat public 11. DÉBATTRE EN CLASSE ?
en France ? Cochez ce qui vous paraît être une A. Prenez connaissance du document suivant sur
bonne réponse : le débat à l’école. Quels principes vous paraissent
les plus importants à appliquer pour que les
On garde toujours son calme.
débats se passent bien en classe ?
On peut parfois couper la parole à l’autre personne.
On ne tient pas de propos injurieux. DOCUMENT POUR LE PROFESSEUR
On a le droit de crier plus fort que l’autre, s’il se met à Le débat doit-il, peut-il être un moment de
crier. régulation de vie de la classe ou un moment
d’ouverture sur le monde ?
On critique les idées, pas les personnes.
Les deux, bien sûr ! Le débat ne serait pas
On répond point par point aux arguments adverses. « utile » s’il ne répondait pas au premier
On recherche toujours un consensus final. impératif, et il ne remplirait pas de fonction
culturelle (ce qui reste un objectif majeur de
l’école) s’il escamotait le second : il faut donc,
là aussi, mener de front ces deux objectifs, en
B. Ces règles s’appliquent-elles dans votre
fonction des demandes des élèves, d’une part,
culture ? et en fonction des besoins constatés, d’autre
Faites la liste de ce qui est généralement permis part.
ou interdit lorsque l’on débat publiquement
dans votre pays. Comment faire pour que chacun écoute
l’autre ?
Premier principe : plus on demande aux élèves
1 Chez nous, il ne faut pas que nous nous coupions d’être attentifs longtemps, et plus on prend le
la parole. risque de les voir se désintéresser du débat.
1 Dans mon pays, il n’est pas admis que l’on tienne Deuxième principe : trouver les contraintes,
des propos racistes. propres à chaque débat, qui vont faire que
l’on va avoir à utiliser (en tant qu’élève) ce qui
vient d’être dit par l’autre.
C. Par petits groupes, rédigez une liste de Troisième principe : symboliser matériellement
conseils pour bien débattre entre vous en la prise de parole.
classe. Quatrième principe : évaluer les débats, selon
Puis, en classe entière, présentez vos idées aux des critères lisibles, justifiés, et connus de tous.
autres Cinquième principe : « faire quelque chose » du
Enfin, établissez tous ensemble les règles à contenu des débats.
respecter pour vos futurs débats.

B. Discutons ensemble
• En France, débattre est une seconde nature : les Français
aiment débattre de tout et partout, même entre eux et
avec leur professeur lorsqu’ils sont en classe !
lucile, podemos poner algo
• Pensez-vous qu’il soit bon de débattre en classe ? Dans
aquí?
votre pays, fait-on beaucoup de débats en classe ? Sur
quels sujets ? Y-a-t-il des sujets « tabous » ?

vingt-trois | 59
Conséquence 5 : laquelle ?

Voir diapositive suivante

Réponse : on passe de la dimension individuelle (le groupe de


référence de l’approche communicative est le groupe minimal
pour interagir: le groupe de 2) à la dimension collective. Cf. :
- « par groupes de 5... »
- « Mettez en commun... »
- « Toute la classe décide alors... »

40
Sac à dos 1 Module 4

41
Conséquence 6 : laquelle ?

HOODY HORTON Forest,


Introduction à la maîtrise
de l'information, UNESCO,
2008, 103 p.

Voir diapositive suivante: la communication (activité n° 8) n’est


que l’une des 11 activités que doit prendre en compte un acteur
social responsable dans sa gestion de l’information.

42
Les « onze étapes du cycle d’acquisition
de la maîtrise de l’information »
1. Prendre conscience de l’existence d’un besoin ou problème dont la
solution nécessite de l’information.
2. Savoir identifier et définir avec précision l'information nécessaire pour
satisfaire le besoin ou résoudre le problème.
3. Savoir déterminer si l'information nécessaire existe ou non, et, dans la
négative, passer à l'étape 5.
4. Savoir trouver l'information nécessaire quand on sait qu'elle existe, puis
passer à l'étape 6.
5. Savoir créer, ou faire créer, l'information qui n'est pas disponible (créer de
nouvelles connaissances).
6. Savoir bien comprendre l'information trouvée, ou à qui faire appel pour
cela, si besoin est.
7. Savoir organiser, analyser, interpréter et évaluer l’information, y compris
la fiabilité des sources.
8. Savoir communiquer et présenter l’information à autrui sur des
formats/ supports appropriés/ utilisables.
9. Savoir utiliser l’information pour résoudre un problème, prendre une
décision, satisfaire un besoin.
10. Savoir préserver, stocker, réutiliser, enregistrer et archiver l’information
pour une utilisation future.
11. Savoir se défaire de l’information qui n’est plus nécessaire et préserver
celle qui doit être protégée.
43
(pp. 65-67)
1e diapositive suivante (scénario d’évaluation du DCL) : elle montre les
compétences nécessaires dans une compréhension "orientée action": il ne
faut surtout pas noter le maximum d'informations (comme c'est le cas dans
la compréhension orientée communication).
On trouvera sur le site indiqué 4 dossiers complets de certification, en
allemand, anglais, français et italien.

2e diapositive suivante (Version Originale 1, p. 19) : dès la première


unité du manuel pour débutants, on leur demande deux activité pré-
communicatives (la sélection des « mots importants » pour la classe, et leur
hiérarchisation), et une activité post-communicative (le maintien à jour des
affiches tout au long de l’année).
On notera aussi, dans cette activité, la prise en compte de la dimension du
groupe classe. Le choix collectif des « mots importants » porteurs des
valeurs du groupe a pour objectif de créer et maintenir la cohésion du
groupe, la solidarité entre ses membres.

3e diapositive suivante (« Carnet d’adresses », Rond-Point 1): page


proposée également à la fin de la première unité (UE1) d’un manuel pour
débutants.

En 4e diapositive suivante (UE1, l’UE5 et l’UE6 de Rond-Point 1), mes


propositions pour le Guide pédagogique de la nouvelle version de ce manuel,
destinées à renforcer la dimension collective et durable de l’information
recueillie. 44
LE « SCÉNARIO D’ÉVALUATION
DU DIPLÔME DE COMPÉTENCE EN LANGUE (DCL)

PHASE DURÉE COMPOSANTE ACTIVITÉ

Collecter des informations à partir de


Compréhension documents écrits
1
écrite Sélectionner et analyser des informations
(fiches, questionnaires…)
1 h 30’
Collecter des informations à partir de
Compréhension documents sonores et visuels
2
orale Sélectionner et analyser des informations
(fiches, questionnaires)
Expression-
10’ Collecter des informations dans un entretien
3 compréhension
au téléphone
orales

4 20’ Interaction orale Présenter, argumenter et négocier son projet

Production Rédiger le projet (sous forme de rapport, de


5 40’
Expression écrite lettre…) dans un format donné.

Compétences stratégiques en compréhension « orientée action » :


1. Sélectionner l’information pertinente.
2. Éliminer l’information superflue. http://www.d-c-l.net
3. Repérer l’information manquante. 45
Version originale 1
Unité 1, p. 19.
Barcelone : Difusión, 
2009 46
Rond-Point 1, Barcelone : Difusión, 2004

Propositions pour le Guide pédagogique diapo suivante…


47
Suggestions d’activités post-communicatives pour le Guide
pédagogique de la nouvelle version de Rond-Point 1.

UE1 Les fiches individuelles sont regroupées dans un fichier à la


disposition de tous pendant toutes les unités suivantes (ou sur une
page Internet avec mot de passe, ou dans un « carnet d’adresses »
partagé.
Les motivations des différents élèves à l’apprentissage du français,
notées au cours de cette UD1 (activité 10, p. 13) sont reprises en
fin de cours, pour noter les modifications et les commenter.
UE5 Les fiches élaborées dans l’unité didactique 1 (UD1) sont complétées
à l’occasion de cette UD5 avec les données complémentaires
recueillies à ce moment là : parcours formatif, expériences
professionnelles, souhaits de profession,… (cf. activité 11C, p. 53).
UE6 Après la fin de cette UD, on reprendra le projet de fête
d’anniversaire le jour d’un vrai anniversaire d’un élève (on réutilise
pour cela les fiches d’identité commencées à l’UD1), ou pour une
fête de fin de cours.
PUREN Christian, « La nouvelle perspective actionnelle et ses implications
sur la conception des manuels de langue », pp. 119-137 in: LIONS-
OLIVIERI Marie-Laure et LIRIA Philippe (coord.), L’approche actionnelle
dans l’enseignement des langues, Barcelone : (Difusión-FLE / Édition
Maison des langues, 2009, 285 p.
48
Conséquence 7 : laquelle ?

Les apprenants acteurs sociaux responsables de leurs


propres documents de travail

De la « logique document » à la « logique documentation »

Nouveaux modèles d’unité didactique


(voir document suivant)

Commentaire : dans une orientation action, au début est définie la


tâche, et ce sont les apprenants eux-mêmes qui vont chercher (en
particulier sur Internet) les documents nécessaires à leurs tâches,
qu’il vont chercher, évaluer, sélectionner, hiérarchiser, manipuler,
etc. (On retrouve des activités pré-communicatives de gestion de
l’information.)
49
MODÈLES D’UNITÉ DIDACTIQUE

Modèle PPP : presentation practice production

Presentation Practice Production

documents  exploitation /
production
modèles préparation 

Modèle PPP tâche finale

documents  exploitation /
modèles préparation  tâche finale

Modèle pédagogie du projet

conception documentation production  exploitation

Modèle mixte

Documentation 
conception exploitation production  exploitation
/ préparation 
4. COMMENT CONSTRUIRE UNE UNITÉ DIDACTIQUE ? :
CINQ QUESTIONS ACTUELLES

1. La question de la nature de l’agir

2. La question de l’unicité (ou pas) de l’action

3. La question de la relation entre activités


langagières et action

4. La question du degré de guidage

5. La question de l’ordonnancement des différentes


unités

50
1. La question de la nature de l’agir

« Tâche », « action »: quelles définitions ?

Un cadre de référence doit se situer par rapport à une


représentation d’ensemble très générale de l’usage et de
l’apprentissage des langues. La perspective privilégiée ici est, très
généralement aussi, de type actionnel en ce qu’elle considère avant
tout l’usager et l’apprenant d’une langue comme des acteurs
sociaux ayant à accomplir des tâches (qui ne sont pas seulement
langagières) dans des circonstances et un environnement donné, à
l’intérieur d’un domaine d’action particulier. Si les actes de parole
se réalisent dans des activités langagières, celles-ci s’inscrivent
elles-mêmes à l’intérieur d’actions en contexte social qui seules
leur donnent leur pleine signification.
CECRL, p. 15

On note la confusion entre les concepts de « tâche » et


d’« action » dans ce passage du CECRL.
51
1. La question de la nature de l’agir

1.1 Le champ sémantique de l’agir

1.2 Les différents types d’agir

1.3 Les relations tâches-actions

52
1. La question de la nature de l’agir

1.1. Le champ sémantique de l’agir

Voir document suivant. On trouvera le même document sur mon site


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Document 013

53
LE CHAMP SÉMANTIQUE DE L’ « AGIR »
EN DIDACTIQUE DES LANGUES-CULTURES

bibliothèque de l’établissement, la salle


Acte de parole informatique, le domicile de chaque élève pour
Acte que l’on accomplit en disant quelque chose. le travail personnel, etc.
Ex. : saluer, remercier, s’excuser, féliciter, – Le temps : durée fixée en classe pour une
promettre,… *tâche, répartition du travail sur plusieurs
*séances, délais impartis pour effectuer un
Action travail, activités revenant périodiquement,
Désigne toute unité de sens – et donc de rythme plus ou moins lent ou plus ou moins
cohérence – au sein d’un agir social, soutenu imposé à une activité, planning
contrairement à la *tâche, qui correspond à couvrant des périodes plus ou moins longues,
l’agir « scolaire » (dans le sens de finalisé par le utilisation du temps hors classe, etc.
processus d’apprentissage). Dans la simulation, – Les acteurs : constitution des groupes,
par exemple, on fait coïncider tâche et action, en alternance et articulation entre le travail
demandant à l’apprenant en classe d’agir individuel et le travail en grand groupe, en
comme s’il était un acteur social en société. groupes restreints ou en groupes de deux
(« binômes » ou « tandems ».
Activité
Désigne de manière très générale ce que fait Exercice
l’élève au cours de son apprentissage ; que ce Forme de *tâche particulière, qui présente les
soit à un niveau très abstrait (celui des caractéristiques suivantes : 1) Elle correspond à
*opérations cognitives) ou très concret une opération unique ou à plusieurs opérations
(souligner les mots inconnus dans un texte, définies préalablement avec précision (en
apprendre par cœur un poème) ; que ce soit langue, par exemple, transformer ou substituer,
avec un certain objectif (ex. : une activité de ou les deux successivement). 2) Elle porte sur
remédiation), dans un certain domaine (ex. : un point unique ou sur plusieurs points définis
une activité de compréhension écrite, de préalablement avec précision (en langue, par
réflexion sur la langue), dans le cadre d’un exemple, utiliser la négation, ou exprimer la
certain dispositif (ex. : une activité de groupe, notion de concession). 3) Elle présente un
une activité guidée, des activités différenciées), certain caractère de répétitivité et d’intensité :
etc. ; qu’elles soient « scolaires » (conjuguer dans un exercice d’entraînement, par exemple, il
oralement un verbe en classe), « simulées » s’agit de reproduire la ou les mêmes formes un
(jouer le rôle d’un touriste qui demande son certain nombre de fois en temps limité.
chemin à l’étranger) ou « authentiques »
(rédiger un courrier électronique pour un Opération cognitive
correspondant étranger). Voir *tâche, *exercice. Type d’activité intellectuelle : repérer, identifier,
définir, comparer, associer, classer, sélectionner,
Consigne induire, déduire, appliquer, transposer,… Les
Énoncé du concepteur de manuel ou de mêmes mots apparaissent souvent dans les
l’enseignant présentant la *tâche à réaliser, en *consignes mais pour désigner l’objectif de la
particulier son objectif et le *dispositif. tâche.

Dispositif Procédé
Ensemble des moyens mis en place pour Manière dont on réalise une *tâche partielle
parvenir à réaliser une ou plusieurs *tâches de unique. Pour solliciter l’autocorrection, par
manière optimale. Il concerne en particulier le exemple, un enseignant peut reprendre la forme
matériel disponible, l’aide fournie ainsi que les linguistique erronée avec une intonation
modes d’organisation et de gestion de l’espace, interrogative, reprendre la phrase en s’arrêtant
du temps et des acteurs : juste avant l’erreur, faire une grimace, faire un
– Le *support : dialogue ou texte de base, geste codé, etc. Voir *procédure, *processus
image à commenter, ensemble de documents
faisant partie d’un dossier de civilisation… Procédure
– Le guidage, qui indique la *procédure à Ensemble prédéfini, articulé et finalisé de
suivre pour réaliser la tâche. *tâches partielles réalisées à la suite dans un
– L’aide, ou apport extérieur à la *tâche temps court et visant à la réalisation d’une
destiné à en faciliter la réalisation. *tâche globale : on parlera ainsi de la
– Le matériel : manuels, cahiers d’exercices, « procédure d’autocorrection » d'une production
*exercices enregistrés, dictionnaires, écrite par révisions successives de l’orthographe,
encyclopédies, livres de grammaire, de la morphologie, de la syntaxe, du plan, de la
magnétophones, ordinateurs, grandes feuilles présentation matérielle, etc.
blanches avec marqueurs... Contrairement au *procédé, la procédure est
– L’espace : disposition des tables, constituée de plusieurs tâches successives parce
déplacements des apprenants et de l’enseignant qu’elles constituent des actions intermédiaires
en classe, utilisation d’autres espaces tels que la (ex. pour traduire un mot : 1) on décide
1
d’utiliser un dictionnaire ; 2) on y repère l’entrée
par ordre alphabétique ; 3) on recherche la Exemple 1 : Dans l’unité 4 du manuel de
traduction adaptée). française langue étrangère Grand Large
Contrairement au *processus, la procédure se (Hachette-FLE, 1987), les apprenants prennent
situe au niveau de l’organisation consciente de connaissance de trois invitations écrites reçues
l’apprentissage. Le *processus de lecture cité par le personnage (compréhension écrite), puis
dans cette entrée (voir ci-dessous) devient une des réponses téléphoniques qu’il fait à chacune
procédure (d’apprentissage de la lecture) si on (compréhension orale), enfin, en s’appuyant sur
fait faire des repérages formels à des élèves sur la lettre formelle qu’il rédige en outre pour
un texte, puis des hypothèses sur le sens du l’invitation officielle, ils rédigent une réponse
texte à partir des formes repérées, enfin un écrite d’un niveau de langue moins soutenu
lecture de validation/invalidation de ces (expression écrite).
hypothèses. Synonyme : démarche.
Exemple 2 : Dans le scénario d’évaluation du
Processus DCL (“ Diplôme de compétence en langue ”,
Série d'opérations cognitives articulées et www.d-l-c.net), les candidats doivent
finalisées : on parlera ainsi du « processus successivement, pour rédiger un rapport, 1)
d’apprentissage » ; on dira qu’il y a va-et-vient prendre connaissance d’un dossier comportant
constant, au cours du « processus de lecture », des documents écrits (compréhension écrite) et
entre la démarche sémasiologique (on part des oraux (compréhension orale), 2) appeler un
formes connues pour découvrir le message) et la informateur au téléphone pour obtenir des
démarche onomasiologique (on part de données complémentaires (expression
connaissances ou d’hypothèses sur le sens pour orale/compréhension orale), 3) rencontrer le
les reconnaître ou les valider par l’analyse des commanditaire du rapport pour lui présenter
formes). Le processus se situe au niveau des leurs premières idées (interaction orale), de
mécanismes mentaux, largement inconscients, manière à pouvoir finalement 4) rédiger le
contrairement à la *procédure. rapport final commandé (expression écrite).

Projet Scénario : Ensemble prédéfini d’*actions (en


Représentation rationnelle d’une série organisée société ou en simulation) ou de tâches
de *tâches partielles en fonction d’un objectif (« scénario pédagogique ») articulées dans la
défini : préparer un voyage à l’étranger, une même chronologie.
exposition à présenter dans le hall du collège, un
journal de classe, un exposé à présenter devant Tâche
la classe, etc. Contrairement à la *procédure, le Désigne toute unité de sens – et donc de
projet est relativement long et étalé dans le cohérence – au sein de l’agir d’enseignement/-
temps, relève de la *résolution du problèmes, et apprentissage. Une tâche est une activité que
– du moins dans le cadre de la dite « pédagogie les apprenants doivent réaliser consciemment au
du projet » – est fortement orientée vers la sein d’un *dispositif donné avec une visée qui
responsabilisation et l’autonomisation des peut être orientée langue, *processus,
apprenants. *procédure, communication, résultat, produit ou
*projet. Ces différentes orientations peuvent
Remédiation être combinées ou articulées. Une tâche
*Tâche ou ensemble de tâches conçues complexe peut se composer de plusieurs tâches
spécifiquement dans le but d’aider les partielles à réaliser successivement dans un
apprenants à résoudre un problème ou une ordre fixe (orientées « procédure », donc). Ainsi,
difficulté ponctuelle ou permanente repérés au pour résumer un document écrit (tâche en
cours de leur apprentissage. principe orientée produit), les apprenants
devront successivement rechercher le sens des
Résolution de problème mots et expressions inconnus, sélectionner les
Type de *tâche complexe, pour laquelle l’élève idées essentielles, les articuler entre elles,
doit, en tenant compte de son environnement rédiger, enfin contrôler la correction linguistique
d’enseignement/apprentissage, réfléchir par lui- en langue ainsi que l’adéquation des idées par
même aux *dispositifs à mettre en œuvre et au rapport au texte original.
choix des *procédures et des *procédés les plus Types de tâche : voir *exercice, *résolution de
efficaces. problème. Manière de réaliser une tâche : voir
procédé. Succession de tâches partielles : voir
*procédure, *projet.
©hristian Puren 2010

2
1. La question de la nature de l’agir

1.1 Le champ sémantique de l’agir

1.2 Les différents types d’agir (TP)

Voir document suivant. On trouvera le corrigé de ce TP sur mon site


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> Document 026

54
TYPOLOGIE DES ORIENTATIONS DE L’AGIR (TP)

ORIENTATION CRITÈRE D’ÉVALUATION

 aboutissement réussi de l’action


communication 
 gestion de son apprentissage par l’apprenant lui-même
langue   correction de la forme
procédure   obtention de l’effet recherché
processus   efficacité dans la transmission de l’information
produit   qualité de la réalisation en termes d’adéquation culturelle du rapport
projet  forme/sens
résultat   réalisation correcte de chaque tâche partielle permettant d’aboutir mécani-
quement au résultat ou au produit final

Exemple : consignes possibles sur une ou des notices de montage d’un appareil pro-
posée(s) en L1 et/ou L2.

ORIENTATION
DISPOSITIF CONSIGNE
DE L’AGIR
1. L’enseignant fournit une notice Réécrivez cette notice en passant de la 3e per-
de montage en L2 sonne du singulier (vouvoiement) à la 2e per-
sonne du singulier (tutoiement).
2. L’enseignant fournit une notice Choisissez entre ces différentes traductions, et
en L1 et plusieurs traductions expliquez les raisons de votre choix.
différentes en L2
3. Les élèves ont préparé en deux Un utilisateur ne comprend pas certains points
groupes la compréhension d’une de cette notice rédigée en L2. Discutez avec lui
consigne différente. On forme en L2 pour l’aider à résoudre ses problèmes.
ensuite des binômes avec un élève
de chaque groupe.
4. Les élèves ont préparé en deux Vous vous proposez de convaincre votre corres-
groupes la traduction en L1 d’une pondant que votre traduction de la notice est
consigne différente en L2 (ou meilleure que celle dont il dispose
l’inverse). On forme ensuite des
binômes avec un élève de chaque
groupe.
5. On fournit aux élèves un notice Traduisez en L2 l’ensemble de cette notice rédi-
en L1 et plusieurs notices authen- gée en L1 en tenant compte du style des notices
tiques en L2 pour un matériel de pour des appareils de ce type dans le pays ciblé.
même type.
6. On fournit aux élèves la notice La société productrice de cet appareil vous de-
ainsi que le matériel correspon- mande de lui proposer la notice correspondante
dant. de montage en L2, qu’elle a prévu d’exporter.

[Après discussion collective, les élèves décident :


a) de faire une première traduction en L2 à partir
de la notice en L1 ;
b) de tester leur notice auprès de quelques utili-
sateurs natifs de L2 ;
c) de proposer à leur commanditaire une notice
rédigée en L2 avec des variantes argumentées
lui permettant de prendre ses propres décisions
sur le texte final de la notice en L2.]
7. On fournit aux élèves, sur une a) Mettez les schémas suivants de montage dans
feuille photocopiée : 1) les dessins leur ordre logique.
de l’appareil en cours de montage b) Mettez dans l’ordre correspondant les phrases
en désordre, 2) les consignes cor- suivantes de la notice.
respondant à chaque dessin en c) Ajoutez les connecteurs chronologiques adé-
désordre, dont on a supprimé les quats choisis dans la liste ci-dessous.
connecteurs chronologiques, 3) la
liste par ordre alphabétique de ces
connecteurs.
1. La question de la nature de l’agir

1.1 Le champ sémantique de l’agir

1.2 Les différents types d’agir

1.3 Les relations tâches-actions

55
MODÈLE DES RELATIONS TÂCHES-ACTIONS EN CLASSE DE LANGUE

B
1 2

1 La société comme domaine de réalisation des actions (l’usage).


2 La classe comme domaine de réalisation des tâches (l’apprentissage).

A La classe comme lieu de conception d’actions


B La classe comme lieu d’action
C La classe comme lieu de simulation d’actions
D La classe comme lieu de préparation aux compétences langagières et culturelles qui devront
être mises en œuvre dans les actions sociales ultérieures

Voir même document avec commentaires à l’adresse :


http://www.christianpuren.com > Bibliothèque de travail > document 025 56
2. La question de l’unicité (ou pas) de l’action

Diapositive suivante : on voit que chaque unité propose une seule


tâche (annoncée dans le sous-titre, qui est le véritable titre
actionnel des unités.

57
Rond-Point 1 (Difusion-EMDL, 2004)

Josiane Labascoule, Philippe Liria, Maria Rita Rodriguez, Corinne Royer. Difusion, 2004.

Unité 1. Qui sommes-nous? Nous allons avoir un premier contact avec la langue
française et les pays où l’on parle français et nous allons mieux connaître les
personnes qui suivent ce cours.
Unité 2. Elle est très sympa. Nous allons placer à table des invités à un repas de
mariage.
Unité 3. En route! Nous allons organiser des vacances en groupe.
Unité 4. Levez une jambe! Dans cette unité, nous allons élaborer un guide pour mieux
vivre.
Unité 5. Vous parlez italien? Nous allons sélectionner des candidats pour quatre emplois.
Unité 6. Ça coûte combien? Nous allons organiser une fête d’anniversaire et nous allons
chercher des cadeaux pour nos camarades de classe.
Unité 7. Salé ou sucré? Nous allons faire un recueil de cuisine avec nos meilleures
recettes.
Unité 8. En train ou en avion? Dans cette unité, nous allons mettre au point les détails
d’un voyage.
Unité 9. On vit bien ici! Nous allons discuter des problèmes d’une ville et proposer des
solutions en établissant une liste de priorités.

58
Élodie HEU, Jean-Jacques MABILA. Édito. Niveau B2 du CECR.
Paris : Didier, 2006

« À la fin de chaque unité, une page 'Ateliers' rassemble des


tâches-projets à réaliser en groupes, afin que les apprenants
puissent réutiliser activement les savoirs acquis tout au long
de l'unité, en faisant appel à leur créativité. » (Avant-propos,
p. 3)

Voir diapositives suivantes deux exemples de tâches multiples


proposées à la fin des unités didactiques de ce manuel.

59
Élodie HEU, Jean-Jacques MABILA. Édito. Niveau B2 du CECR. Paris : Didier, 2006
Élodie HEU, Jean-Jacques MABILA. Édito. Niveau B2 du CECR. Paris : Didier, 2006
Une action
- avantage(s) ? cohérence plus grande de l’unité
- inconvénient(s) ? la tâche peut ne pas convenir aux
apprenants ou à certains d’entre eux… ni à l’enseignant

Plusieurs actions
- avantages ? possibilité de choisir la tâche la plus adaptée,
possibilité de mettre en œuvre la pédagogie différenciée
(certains apprenants choisissent une tâche, d’autres une autre
tâche)

- inconvénients ? moins de cohérence de l’unité didactique

60
Quels sont les critères possibles de différenciation
des tâches/ projets finaux ?

1. La typologie des tâches dans le CECRL


Tâches différenciées selon…
• leurs domaines d’utilisation
• leurs types d’utilisation
• leurs positionnements sur un continuum
apprentissage  usage

61
1. Des tâches différenciées… selon les domaines du CECRL

4.1.1 Domaines
[…] En ce qui concerne l’enseignement et l’apprentissage des
langues en général, on peut utilement distinguer au moins les
domaines suivants:
– le domaine personnel, qui est celui de la vie privée du sujet,
centrée sur le foyer, la famille et les amis et dans lequel il
s’engage également dans des activités proprement individuelles
telles que lire pour le plaisir, tenir un journal, pratiquer un passe-
temps ou se consacrer à un intérêt particulier, etc.
– le domaine public, qui est celui où le sujet est engagé, comme
tout citoyen, ou comme membre d’un organisme, dans des
transactions diverses pour des buts différents
– le domaine professionnel dans lequel le sujet est engagé dans
son métier ou sa profession
– le domaine éducationnel dans lequel le sujet est impliqué dans
un système éducatif, notamment (mais pas obligatoirement) dans
une institution d’enseignement.
(CECRL, p. 41, souligné dans le texte)
62
2. Des tâches différenciées…
selon les « types d’utilisation de la langue »

4.2.4 Utilisation ludique de la langue


« L’utilisation de la langue pour le jeu ou la créativité joue
souvent un rôle important dans l’apprentissage et le
perfectionnement mais n’appartient pas au seul domaine
éducationnel. »

4.2.5 Utilisation esthétique ou poétique de la langue


« L’utilisation de la langue pour le rêve ou pour le plaisir est
importante au plan éducatif mais aussi en tant que telle. »

CECRL, p. 47

63
3. Des tâches différenciées…
sur le continuum apprentissage  usage

Ce continuum est présenté dans le chapitre 7.1 du CECRL : voir


document suivant.

64
7.1 DESCRIPTION DE LA TÂCHE
Les tâches ou activités sont l’un des faits courants de la vie quotidienne dans les domaines
personnel, public, éducationnel et professionnel. L’exécution d’une tâche par un individu suppose la
mise en œuvre stratégique de compétences données, afin de mener à bien un ensemble d’actions
finalisées dans un certain domaine avec un but défini et un produit particulier (voir 4.1). La nature
des tâches peut être extrêmement variée et exiger plus ou moins d’activités langagières ; elles
peuvent être créatives (la peinture, l’écriture créative), fondées sur des habiletés (le bricolage), de
résolution de problèmes (puzzles, mots croisés), d’échanges courants mais aussi telles que
l’interprétation d’un rôle dans une pièce, la participation à une discussion, la présentation d’un
exposé, un projet, la lecture d’un message et les réponses à y apporter (courrier électronique par
exemple), etc. Une tâche peut être tout à fait simple ou, au contraire, extrêmement complexe (par
exemple l’étude d’un certain nombre de plans et d’instructions pour monter un appareil compliqué
et inconnu). Le nombre d’étapes ou de tâches intermédiaires peut être plus ou moins grand et, en
conséquence, la définition des limites d’une tâche donnée risque de s’avérer difficile.

La communication fait partie intégrante des tâches dans lesquelles les participants s’engagent en
interaction, réception, production, compréhension ou médiation ou une combinaison de deux ou
plus de ces activités comme, par exemple, l’interaction avec un service public et la réponse à un
formulaire ou la lecture d’un rapport suivie d’une discussion avec des collègues pour parvenir à une
décision sur un projet, ou le respect d’un mode d’emploi pour réaliser un assemblage et, dans le cas
où il y a un observateur ou un assistant, le commentaire ou la demande d’aide sur la procédure, ou
encore la préparation (à l’écrit) d’une conférence et la conférence, ou la traduction officieuse pour
un visiteur, etc.

Des types de tâches ou activités similaires constituent l’unité centrale de nombreux programmes,
manuels scolaires, expériences d’apprentissage en classe et de tests, encore que leur forme puisse
être différente selon qu’il s’agit d’apprendre ou de tester. Ces tâches « cibles » ou de « répétition »
ou « proches de la vie réelle » sont choisies en fonction des besoins de l’apprenant hors de la
classe, que ce soit dans les domaines personnel ou public ou en relation à des besoins plus
particulièrement professionnels ou éducationnels.

D’autres sortes de tâches ou activités, de nature plus spécifiquement « pédagogique », sont


fondées sur la nature sociale et interactive « réelle » et le caractère immédiat de la situation de
classe. Les apprenants s’y engagent dans un « faire-semblant accepté volontairement » pour jouer
le jeu de l’utilisation de la langue cible dans des activités centrées sur l’accès au sens, au lieu de la
langue maternelle à la fois plus simple et plus naturelle. Ces activités de type pédagogique sont
assez éloignées de la vie réelle et des besoins des apprenants ; elles visent à développer une
compétence communicative en se fondant sur ce que l’on sait ou croit savoir de l’apprentissage en
général et de celui des langues en particulier. Les tâches pédagogiques communicatives
(contrairement aux exercices formels hors contexte) visent à impliquer l’apprenant dans une
communication réelle, ont un sens (pour l’apprenant), sont pertinentes (ici et maintenant dans la
situation formelle d’apprentissage), exigeantes mais faisables (avec un réajustement de l’activité si
nécessaire) et ont un résultat identifiable (ainsi que d’autres, moins évidents dans l’immédiat). Les
activités de ce type peuvent avoir pour complément des tâches intermédiaires « méta-
communicatives » telles que les échanges autour de la mise en œuvre de la tâche et la langue
utilisée pour la mener à bien. Cela suppose que l’apprenant contribue à la sélection, à la gestion et
à l’évaluation de l’activité ce qui, dans la situation d’apprentissage d’une langue, peut devenir partie
intégrante des activités elles-mêmes.

Les activités de classe, qu’elles se veuillent « authentiques » ou essentiellement « pédagogiques »


sont communicatives dans la mesure où elles exigent des apprenants qu’ils en comprennent,
négocient et expriment le sens afin d’atteindre un but communicatif. Dans une tâche
communicative, l’accent est mis sur le succès de l’exécution de la tâche et, en conséquence, le sens
est au centre du processus tandis que les apprenants réalisent leurs intentions communicatives.
Cependant, dans le cas des activités conçues en vue de l’apprentissage et de l’enseignement d’une
langue, l’intérêt de la performance porte à la fois sur le sens et sur la façon dont le sens est
compris, exprimé et négocié. Dans le plan général présidant au choix des activités et à leur
organisation, il faut maintenir constamment l’équilibre toujours instable entre forme et fond,
aisance et correction de telle sorte que la réalisation de la tâche, mais aussi les opérations
d’apprentissage, puissent être facilitées et convenablement identifiées.

(CECRL, pp. 121-122)


Différenciation utilisée dans Version Originale 3 ? (TP)

Voir 3 diapositives suivantes

Réponse : prise en compte de la différenciation suggérée p. 47


du CECRL (voir document précédent) : la première tâche est
réaliste, la seconde imaginative.

…/…
65
Annonce des deux tâches en première page de l’unité.

…/…
66
Tâche 1

…/…
67
Tâche 2

68
Autres critères possibles de différenciation des
actions ? (TP)
Réponses possibles :

• motivations différentes ;
• âges différents ;
• niveaux différents ;
• temps et rythme d’enseignement différents ;
• cultures sociales différentes ;
• …

69
3. La question de la relation entre activités
langagières et action
a) Version « faible » : les activités langagières
au service de la préparation de l’action

Exemple : voir document diapositives suivantes :


Version Originale 1, Unité 3

Analyse : les activités langagières précédant la tâches sont


destinées à la préparation langagière (apport de grammaire et
de lexique) et culturelle (apport d’informations culturelles) de la
tâche, qui a été préconçue par les auteurs du manuel.

Le mot « faible » dans « version faible » n’est pas du tout


péjoratif : l’intérêt d’un manuel est justement de proposer une
pré-programmation langagière et culturelle de l’ensemble des
unités d’un cours, travail qui demande énormément de temps.
Cette pré-programmation limite structurellement le niveau
d’autonomie des apprenants au niveau de la conception de la
tâche / du projet: on ne peut programmer la préparation d’une
tâche / d’un projet que dans la mesure où ils sont déjà définis.

70
3
Josiane LABASCOULE, Christian LAUSE, Corinne
ROYER, Rond-Point 1. Difusion FLE, 2004.

Charcuterie
Josse
Ouvert du lundi
au vendredi
de 9h à 13h et
de 14h à 18h
30 rue Chappe,
75018 Paris
Tél : 01 42 88 34
21

Librairie des
Mon
Charcuterie
Abbesses
Josse
quartier Ouvert du lundi au vendredi
de 9h à 13h et de 14h à

DAME TART
18h RESTAUR AN
T

est un
30 rue Chappe, 75018 Paris
IN
edi
Tél : 01 42 88 34 21
Ouverture du lundi au sam
Lundi : 14h à 19h
E
ibrairie d
Mardi à Vendredi : 9h30 à 12h3
0 / 14h à 19h

L 19h

Charcuterie
Samedi : 10h à 13h / 14h à

Abbesse
monde RESTAURANT
Josse
15 rue des Fleu
ouvert tous les
vert du lun di au ven dre
rs • 75018 Pari
Alimentation généra
jours à partir de
di m
s
idi

DAME TARTINE
Ou
de 14h à 18h
de 9h à 13h et 1r
À la fin de cette unité, nous 30 rue Chappe,
75018 Pa ris
Ouverture du lun
di au sam
21 Lundi : 14h à 19h
Tél : 01 42 88 34
serons capables de décrire Mardi à Vendredi
: 9h30 à 12h30
/ 14h à 19h
Samedi : 10h à 13h
notre quartier idéal. BARBAR
15 rue des Fleurs • 750
M
18 Paris
tir de midi
A BFleu
Urs I• 75018 Paris • Tél : 01 48 87
ouvert tous les jours à par O D E
Pour cela, nous allons apprendre à :
FEM1 rue des
ME MO
• décrire et qualifier une ville ou un
quartier RESTAUR AN
T Alimentatio
INE
DAME TART MONCEAU FLEU
• localiser
BUI RS
• exprimer la quantité BARBARA
MME
livra
MODE FE 01 42
Nous allons utiliser : w w w .b a
rb a ra b u 1 rue
i. v o
• le présent du verbe vivre 75018
icile
• il y a / il n’y a pas rs • 75018 Paris livraison à dom
15 rue des Fleu rti r de m id i
01 42 35 67 49 1 rue des Fleurs
• 75018
• les articles définis jours à pa
ouvert tous les 1 rue Ém ile Zol a
• les prépositions de lieu 75018 Paris
ui. vo
• les adjectifs qualificatifs ww w. ba rb ar ab

Nous allons travailler les points


de phonétique suivants :
A BUI
MONCEAU FL
• l’intonation en français BARBAR M E FEM
• l’opposition [e] / [ə] dans le / les MODE

ic
livraison à dom
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une pharmacie.
un restaurant.
un parc.
un fleuriste.
des bars.
des magasins.

B. Observez les cartes de visite :


comment s’écrit l’adresse en français ?

trente-neuf | 39
Vivre bien
3 | Textes et contextes
le magazine du savoir-vivre
2. OÙ VIT-ON LE MIEUX ?
A. Selon une étude récente, les trois villes de Où vit-on
France où on vit le mieux sont Nantes, Toulouse
le mieux
en France ?
et Lyon. Avec un camarade, pouvez-vous les
situer sur la carte ?
Les capitales régionales
sont les villes où on vit
le mieux en France

1�Nantes
2�Toulouse
3�Lyon

1 Ça, c’est Lyon, je crois…

B. Que disent les habitants de ces villes ? Lisez TOULOUSE


leurs avis et en groupe, choisissez trois adjectifs
Thomas, 18 ans
pour décrire chaque ville. Toulouse
est une ville cultu
relle, très
dynamique et il y
a de la
musique partout
: de la
musique classique
NANTES , du jazz,
s du rock…
id, 35 et 38 an
Pascale et Dav e.
e ville tranquill
Nantes, c’est un Claire, 42 ans To
ulouse, c’est
s et des parcs
Il y a des jardin où une ville très belle
, pas très
de petites rues
près du fleuve, ou à vélo grande mais anim
ée. Il y a
à pied
on se promène des monuments
historiques
t à 40 km de l’océan partout, des mai
et elle es sons très
t une ville pour
Atlantique. C’es belles... Et on a du
soleil,
la famille. beaucoup de sole
il !
tite
s C’est une pe
Manon, 17 an e
international
ville mais très y a des
tre, il
et, dans le cen rle LYON
s restos où on pa
cafés et de .
turc Alexandre et Pauline, 28 ans
chinois, grec ou
Lyon est une grande ville.
On y trouve tout : des bars,
beaucoup de restos, des
magasins, des musées, des
a z C. Laquelle des trois villes préférez-vous ? théâtres. C’est une ville très
Ensemble, établissez le classement de la dynamique.
classe. Aidez-vous du dictionnaire.
Léa, 21 ans Lyon, c’est une
1 Moi, je préfère Toulouse parce que c’est grande ville, elle est tout près
des Alpes et pas très loin de la
une ville où il y a de la musique partout… Méditerranée. C’est une ville
! Moi, je préfère… très bien située.

40 | quarante
Textes et contextes | 3

3. LA POINTE ROUGE OU LE VIEUX PORT ?


A. Voici la présentation de trois quartiers de Marseille.
Selon vous, dans quel quartier vit-on le mieux ?

La Pointe Rouge est un beau Le Vieux Port est le port La place Castellane marque
quartier du 8e arrondissement historique de Marseille. On le début du sud de Marseille où
de Marseille, situé au Sud de trouve des restaurants, des se trouvent des quartiers plus
la ville. Dans ce quartier, bars et des lieux touristiques : chics avec leurs grandes allées,
il y a un très grand port de le Palais de la Bourse, L'Hôtel leurs belles maisons, leurs
plaisance, une belle plage (la de Ville, l’église de Notre- bureaux et leurs plages.
plage de la Pointe Rouge), des Dame-de-la-Garde, « la maison Autour de la fontaine Cantini,
restaurants, des cafés et des de Cabre » et la Maison on trouve des restaurants et
clubs. C’est un quartier très Diamantée (musée du Vieux des cafés. Dans ce quartier,
animé, surtout en été. Grâce Marseille). Sur le quai des vous pourrez visiter le musée
aux transports publics, le Belges, on peut prendre le Cantina, la Préfecture, le Palais
centre-ville de Marseille se métro à la station Vieux-Port- de Justice, le quartier des
trouve à moins de 15 minutes. Hôtel de Ville pour aller dans Antiquaires, l’église Saint-
différents lieux de la ville. Nicolas-de-Myre.

B. Jean-Pierre vit à Marseille. Écoutez sa conversation


Piste 13 avec une amie. Dans quel quartier habite-t-il ?

C. Réécoutez la conversation de Jean-Pierre.


Que dit-il de son quartier ?

C’est un quartier... Dans son quartier, il y a...


agréable. des bars.
tranquille. des restaurants.
vivant. un métro.
bruyant. un marché.
un cinéma.
une laverie.
une école.

quarante et un | 41
3 | À la découverte de la langue

4. WEEK-END À PARIS
A. Une agence de voyages vous propose ces trois formules pour passer
un week-end à Paris. Laquelle choisissez-vous ?

2. Le Paris shopping
Les galeries Lafayette, les
grands boulevards, le marché
aux puces de Clignancourt, le
boulevard Barbès, la Place
Vendôme, Châtelet-les-
Halles.

1. Le Paris classique
La tour Eiffel, la place de la 3. Le Paris multiculturel
Concorde, l’avenue des Le quartier de la Goutte d’or,
Champs-Elysées, l’Arc de le quartier chinois, le marché
Triomphe, la cathédrale de Dejean, le musée du quai Branly,
Notre-Dame de Paris, le le musée national des Arts
Sacré-Cœur, une ballade sur Asiatiques, la grande Mosquée
les quais de Seine, un spectacle de Paris.
au Moulin Rouge.

B. Maintenant, observez les noms de lieux Des sons et des lettres


et complétez le tableau des articles définis. C. Écoutez maintenant la prononciation
Piste 14 des articles définis au masculin. Pouvez-vous
MASCULIN FÉMININ différencier le [lə] et les [le] ?

marché cathédrale [lə] [le] singulier pluriel


Dejean Notre-Dame
SINGULIER 1 Le boulevard Les boulevards
Arc de place de la
2 Le marché Les marchés
Triomphe Concorde
3 Le métro Les métros
PLURIEL Les quais de galeries 4 Le quartier Les quartiers
Seine Lafayette 5 Le musée Les musées

42 | quarante-deux
À la découverte de la langue | 3

5. L’ALBUM DE GUSTAVE LE NAIN


A. Après un voyage à Montréal, au Québec, Gustave colle ses photos dans un album et écrit des
légendes. Pouvez-vous l’aider à terminer son travail en utilisant les légendes ci-dessous ?

À Montréal,
dans le métro.

B. Maintenant, essayez d’écrire les lieux qui


Devant la basilique Notre-Dame, sur la place d’Armes. peuvent suivre les prépositions suivantes.
Au bord du fleuve Saint-Laurent, à côté du pont.
Sur ,
Dans la rue Saint-Denis, derrière un arbre.
Dans , ,
Sur le boulevard Saint-Laurent, dans le quartier chinois.

Près de l’appareil photo. Au bord de

Loin de l’appareil photo. À

quarante-trois | 43
3 | À la découverte de la langue

6. LE CENTRE-VILLE
A. Voici le centre d’une ville
française typique. Les phrases
suivantes sont-elles vraies ?

Vrai Faux
Il n’y a pas d’école.
Il y a un hôpital.
Il y a une gare.
Il y a un bureau de tabac.
Il y a un parking.
Il y a un cinéma.
Il y a un arrêt de bus.
Il y a une station de métro.
Il y a une pharmacie.
Il y a des boulangeries.
Il y a un supermarché.
Il y a un restaurant.
Il n’y a pas de rues piétonnes.
Il y a des hôtels.
Il y a un musée.
Il n’y a pas d’église.

B. Observez les 7. Il y a un cinéma ?


constructions avec il y a.
Avec un camarade, Des sons et des lettres
complétez les exemples A. Écoutez les phrases suivantes : ce sont des B. Indiquez quelle
suivants. Piste 15 interrogations ou des affirmations ? Mettez la intonation correspond
ponctuation nécessaire. à chaque phrase.
interrogation affirmation
Il y a hôpital.
Il y a un arrêt de bus
dans la rue
gare.
Sur la place, il y a une fontaine
Il n’y a pas de parc dans
boulangeries. le quartier
Dans le centre, il n’y a pas
Il n’y a pas parking. de rues piétonnes
Le quartier est près de la plage
Il n’y a pas école.
C’est un quartier tranquille

44 | quarante-quatre
Outils | 3

L’ARTICLE DÉFINI DÉCRIRE / QUALIFIER


masculin féminin ancien(ne).
singulier le boulevard la rue moderne.
C’est un quartier riche.
l’arbre l’école
multiculturel(le).
pluriel les boulevards les rues C’est une ville
élégant(e).
bien desservi(e).
les arbres les écoles animé(e).
[leszarbr] [lezekol] 1 C’est un quartier assez agréable.
1La place du 14 juillet se trouve à côté de la rue de la Paix. ! C’est une ville très polluée.
Certains adjectifs se placent devant le nom.
masculin féminin
L’expression de la quantité
C’est un beau quartier. C’est une belle ville.
Il n’y a pas de voitures. C’est un grand quartier. C’est une grande ville.
C’est un petit quartier. C’est une petite ville.
C’est un vieux quartier. C’est une vieille ville.
Il y a quelques voitures.

Les prépositions de localisation

devant le derrière
Il y a beaucoup de voitures. carton le carton

dans à côté du
le carton carton

IL Y a / il n’y a pas
sur le loin du
Pour exprimer la présence d’une persone ou d’un objet, carton carton
on utilise la forme il y a.
Il y a articles indéfinis / quantitatifs
près du au bord
une école. carton du lac
1 Dans le quartier, il y a quelques boulangeries.
Émilie.
des bars.

Et pour exprimer l’absence d’une persone ou d’un objet, Vivre


on utilise la forme il n’y a pas. VIVRE [vi] / [viv]
Il n’ y a pas de / d’ je vis nous vivons
tu vis vous vivez
de jardins.
il / elle / on vit ils / elles vivent
1 Dans le quartier, il n’y a pas d’école.
de bruit.
de bars. [vi]

quarante-cinq | 45
3 | Outils en action...

C’est un qua rtie r...


8. voici NOTRE QUARTIER !
À deux, choisissez un quartier que vous connaissez bien. À l’aide • sym pa.
des phrases suivantes, préparez sa description. Le reste de la classe • très joli.
doit deviner quel est ce quartier et peut poser des questions. • che r.
• assez tran qui lle.
• ...
Da ns not re qu art ier, il y a…
Da ns not re qu art ier, il n’y a pa
s...
Il est près...
• un e sta tio n de m étro.
• de ru es piéton nes.
• bea uc ou p de circu lat ion. • de la mer.
rto ut. • de cin ém as.
• des ba rs et des restau ran ts pa • du fleuve.
• de m étro.
• un gra nd pa rc. • du centre.
• de mu sées.
• des ru es co mm erç an tes. • ...
• ...
• ...

1 Notre quartier, c’est un quartier assez tranquille.


Il est près du fleuve et...
! Il est près du centre ?

9. IL Y A UNe PLAGE À PARIS ?


A. Pensez-vous que l’on trouve ces différents
éléments à Paris ?

4des vignes 4un téléphérique


4des plages 4des pistes de ski
4une pyramide 4des gratte-ciel

B. Écoutez Stéphane et Monique qui parlent


Piste 16 de Paris et vérifiez avec un camarade si l’on y
trouve les éléments de l’activité A. Si c’est le
cas, précisez où ils se trouvent.

46 | quarante-six
et tâches | 3

10. Notre QUARTIER IDÉAL Découvrez les activités 2.0 sur


A. Par groupe, imaginez un quartier idéal : il peut être réel, versionoriginale.difusion.com
imaginaire ou un mélange des deux. Inspirez-vous de la
fiche suivante.

éa l s’a pp e ll e…
• Not re qu a rt ie r id
• Il se tro u v e…
• Il y a…
• Il n’y a p a s…
• C’est u n…
•…

B. Maintenant, dessinez un plan et décrivez


votre quartier à la classe. Vos camarades peuvent
poser des questions, car ils vont décider dans
quel quartier ils aimeraient vivre.

1 Notre quartier idéal s’appelle le Paradis vert.


C’est un beau quartier à côté de la montagne.
Il y a des pistes cyclables, des rues piétonnes…
! Il y a un marché ?
1 Oui, il y a un marché de produits biologiques
à côté de la rivière.

C. Choisissez dans quel quartier vous


aimeriez vivre.

quarante-sept | 47
3 | Regards sur...

Ville ou village ?
Les logements en France peuvent être de différents types.
En ville ou à la campagne, l’architecture est variée et
s’adapte au style de vie de ses habitants.

ment
« J’habite un apparte
us eà
dans La Cité radie
tru ite par
Marseille, cons
l’in ve nt eu r de
Le Corbusier
ab ita tion », ou du
« l’Unité d’h
sont
logement collectif. Ce
mes
des bâtiments aux for
, gratte-ciel…), avec
particulières (zig-zag es
irs et des pièces peint
des façades, des coulo
.
de couleurs différentes
se es t un e ville à la verticale
La Cité radieu
itecte a même prévu
sur 18 étages ! L’arch
tel et, sur le toit,
des commerces, un hô
, un gymnase et
une école maternelle
une piscine ! »
Marseillle
Sophie Richard, 35 ans,

la France. Dans mon


iso n da ns un village du sud de on trouve
« J’habite un e ma
oit es, il y a de s gé raniums aux fenêtres et
étr L’été,
village, les rues sont in ou des fruits frais.
tit s com me rce s po ur aller acheter son pa leu rs journée s.
de pe mentent
vant leur porte et com le
les gens s’assoient de a un e ég lise, un café, l’école primaire et
lag e, il y vie au vil e est
lag
Sur la place du vil né rat ions se retrouvent. La
tou tes les gé
boulodrome où et se parle. »
e se connaît, se salue
paisible, tout le mond
Viala
Michel Lecocq, 56 ans, Le

ON TOURNE !

SUR LES PAS D’ÉMILIE


A. Quand Émilie se promène dans B. À votre avis, le quartier d’Émilie, est...
son quartier, on voit :

un théâtre. des arbres. Oui / Non Pourquoi

un cinéma. un bus. beau

un bar. un métro.
romantique
une boucherie. une boulangerie.

une église. un restaurant. bruyant

une pharmacie. un hôtel. agréable


des fleurs. une dame à sa fenêtre.

48 | quarante-huit
vingt-deux
Regards sur... | 3

« J’habite un appartement dans « J’habite dans un lotissement de la banlieue


le quartier moderne d’Antigone de Nantes, dans une petite maison entourée de
à
Montpellier. J’ai tout à portée de petits jardins. Mon lotissement est assez éloigné
main :
la vie familiale et la vie profess du centre-ville, il y a peu de commerce, un petit
ionnelle.
Antigone a été construit il y a tren parc avec des balançoires et un toboggan pour les
te ans
environ par l’architecte Ricardo enfants... Les gens se connaissent bien, s’entraident
Bofill.
Dans ce quartier, les références et les enfants jouent et grandissent ensemble. »
à la
Grèce antique sont nombreuses :
mythologiques, colonnes, fontain
statues Philippe Gasset, 38 ans, Nantes
es où
se baignent dieux et déesses... Ma
is
l’architecte a aussi pensé à con
struire
un centre commercial, une pisc
ine
olympique, une bibliothèque, des
commerces, des bars, des restaur
ants et
des bureaux. »
Lucie Loit, 31 ans, Montpellier

11. Dis-moi où tu habites…


Et vous, où habitez-vous ? Et vos amis ?

C. Pouvez-vous répondre ? D. Et vous…


4 Comment Émilie se présente-t-elle ? 4Le quartier d’Émilie
ressemble-t-il à un quartier que
vous connaissez ? Lequel ?
4 Que boit-elle à la terrasse du café des Dames ?

4 Que fait-elle à la terrasse du café ?

4Aimeriez-vous habiter dans


4 Qu’achète-t-elle chez le fleuriste ? ce quartier de Paris ?

quarante-neuf | 49
a) Version « forte » : les activités langagières
au service de la conception de l’action http://www.d-c-l.net
PHASE DURÉE COMPOSANTE ACTIVITÉ

Collecter des informations à partir de


Compréhension documents écrits
1
écrite Sélectionner et analyser des informations
(fiches, questionnaires…)
1 h 30’
Collecter des informations à partir de
Compréhension documents sonores et visuels
2
orale Sélectionner et analyser des informations
(fiches, questionnaires)
Expression-
10’ Collecter des informations dans un entretien
3 compréhension
au téléphone
orales

4 20’ Interaction orale Présenter, argumenter et négocier son projet

Production Rédiger le projet (sous forme de rapport, de


5 40’
Expression écrite lettre…) dans un format donné.

Les informations recueillies lors des activités 1 à 4 vont avoir des


incidences directes sur la conception du projet final.
71
4. La question du degré de guidage

Deux exemples opposés…

- Premier exemple (Tandem, 1e diapositive suivante) :


Le guidage est très étroit : les lieux de la visite et les personnes
rencontrées sont indiquées, et même les formes langagières à
réutiliser. Nous sommes dans une orientation typiquement
communicative : on donne le plus vite possible aux apprenants le
matériel et les idées pour interagir langagièrement (cf. la début de
la consigne : « À deux »).
La « logique projet » n’est pas du tout respectée : la conception
d’une visite organisée pour un correspondant ou pour un nouvel
élève ne serait absolument pas identique.
- Deuxième exemple (Edito, 2e diapositive suivante) :
L’autonomie laissée aux apprenants est très grande en ce qui
concerne la conception du projet choisi.

72
C. Bergeron, M. Albero et M. Bidault: Tandem, niveau 2,
Didier, 2003, page 23. 73
Élodie HEU, Jean-Jacques MABILA. Édito. Niveau B2 du CECR.
Paris : Didier, 2006 – Unité 3 « Médias », p. 63.
74
Avantages et inconvénients… (TP)

- d’un guidage faible ? : autonomie plus grande des


apprenants, qui leur permettra de s’impliquer plus fortement
dans leur projet, parce que ce sera vraiment le leur.

- d’un guidage fort ? : plus d’occasions et de facilité pour les


apprenants, lors de la discussion sur leur projet et sa
réalisation, de réutiliser le matériel langagier préalablement
introduit et travaillé dans l’unité.

75
Une solution de compromis compatible avec
les manuels : ?

les scénarios de conception de projets

Voir exemple document suivant


(Gente 2, Difusión, 2004)

76
042-049Gente 30/11/05 17:07 Página 46

gente sana
4 TAREAS
Gente 2. Nueva edición. Libro del alumno. Difusión 2004

8 Más vale prevenir que curar OS SERÁ ÚTIL...


En pequeños grupos, vamos a diseñar una campaña de prevención de
accidentes o de algún problema de salud. Aquí tienes varios temas. ¿Sobre Relacionar ideas.
cuál quieres trabajar? Puedes sugerir otros. Después, busca a compañeros que La nicotina tiene efectos
se interesen por el mismo tema para formar un grupo de trabajo con ellos. muy nocivos, sin embargo
muchas personas fuman.
el buen uso de los medicamentos
A pesar de que el tabaco
higiene dental es peligroso, mucha gente
trastornos alimentarios no puede dejarlo.

(obesidad, anorexia...) Muchas personas luchan


accidentes de tráfico contra el tabaco ya que
saben que es peligroso.
problemas de espalda
el tabaco Adverbios en -mente.

otras drogas Adjetivo femenino + -mente


vida sedentaria moderadamente
excesivamente
especialmente
9 Nuestra campaña frecuentemente
Aquí tenéis un fragmento de un folleto que os puede dar ideas para ...
diseñar vuestra campaña. También podéis inspiraros en los fragmentos
de programas de salud emitidos por RADIOGENTE.

El dolor de espalda es, en la


¿Usted actualidad, una epidemia mundial.
también tiene Después del dolor de cabeza, es la
molestia física más común y más
dolor de espalda? difícil de tratar.
Algunos especialistas afirman que
Cambie su manera la culpa la tiene el pésimo estilo
de ser y de estar de vida que llevamos: nos pasamos
la mitad del día sentados, llevamos
pantalones demasiado ajustados
que comprimen nuestra pelvis, nos
ponemos tacones altos que curvan
hacia adelante nuestra columna, y
no cuidamos nuestra postura en el
trabajo, donde solemos pasar
muchas horas diarias.
El sobrepeso y el estrés emocional
son también muy nocivos para la
columna, ya que muchas personas
somatizan las tensiones en la
espalda.

46
C u a re n t a y s e i s
042-049Gente 30/11/05 17:07 Página 47

TAREAS 4

gente sana
10 Diseñamos el folleto

material
Preparación del
paña.
de vuestra cam

A
que hacer una
– Primero, tenéis
lario que
lista con el vocabu
necesitar
creéis que vais a
paña (podéis
para vuestra cam
ionario y a
consultar el dicc
vuestro profesor).
is buscar
– También podé Descripció
estro folleto.
imágenes para vu recomend
n del prob
lema y
aciones pa
– Debéis esc ra comba
ribir una pe tirlo.
q u e

B
introducció ña
n de la cam
descripción paña con la
del problem
sus consecu a, sus causa
encias princ sy
– Tenéis qu ipales.
e recopilar
recomenda una serie d
ciones (qué e
y qué no se h ay q ue hacer
debe hacer)
combatirlo p ara
o evitarlo.
– Pensad ta
mbién en u
campaña. n eslogan p
ara la

campaña.
Presentación de la
ente vuestro
– Podéis presentar oralm

C
mpañeros
folleto al resto de los co
una campaña
como si se tratara de
radiofónica.
nerlo en forma
– También podéis expo
de póster.
dos, decidiremos
– Por último, entre to
ás convincente.
cuál es la campaña m

47
C u a re n t a y s i e t e
5. La question de l’ordonnancement des
différentes unités : quel(s) critère(s) ? (TP)

Réponse : Il est difficile d’imaginer des critères objectifs


d’ordonnancement des tâches en elles-mêmes, ce qui fournirait
pourtant une logique « actionnelle » d’ordonnancement des unités
didactiques.

Pour l’instant, si je me réfère à ma seule expérience d’auteur et de


coordonnateur pédagogique de manuels de langue, les tâches sont
choisies en fonction des thématiques culturelles retenues (en
fonction des intérêts supposés des apprenants, mais les contenus
culturels ne fournissent pas non plus de critères objectifs
d’ordonnancement…), et les unités sont finalement ordonnancées
par les auteurs en fonction de la progression grammaticale, une
fois définis les contenus langagiers utiles pour la réalisation des
différentes tâches.

On peut certes imaginer des critères de progression internes aux


tâches, par exemple leur difficulté cognitive et leur difficulté
organisationnelle, mais de tels critères ne sont assurément pas
simples à mettre en œuvre.
77

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