MEMOIRE
PRESENTE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER
INTITULE
FILIERE : MASTER
DEVANT LE JURY
EXAMINATEURS :
PR.L.BOUMAARAF UBM-ANNABA
DR.S.KADRI UBM-ANNABA
PR.A.DJEMILI UBM-ANNABA
Année : 2017/2018
Remerciements
Introduction générale
…………………………………………………............................................................................................ 1
II4.1.Capteursconcentration …………………………………………………………………………………………………… 29
II.4.2.Capteur cylindro-parabolique …………………………………………………………………………………... 30
II.4.3.Capteur parabolique …………………………………………………………………………………………………. 31
II.4.4. Capteurs solaires plan (non concentration) …………………………………………………………….. 32
II.5.Pertes thermiques dans un capteur solaire …………….………………………………………………………… 32
II.5.1. Pertes par convection …………………………………………………………………………………………….. 32
III.3.1.L’absorbeur ................................................................................................................................................................... 41
III.3.5.Le coffre ou la
cadre ………………………………………………………….…....................................................... 45
III.4.
Classifications ……………………………………………………………………….………………………………………. 45
Sommaire
IV.1.Introduction ............................................................................................................................................................................ 58
IV.2.Situation et caracteristiques du capteur ................................................................................................................ 58
IV.3.Etude de l’effet des paramètres opérationnels sur le rendement instantané du capteur
solaire plan en régime
permanent ………………………………………………………………………………….... 58
IV.3.1.Effet du rayonnement global sur les températures des différents composants du
capteur ……………………………………………………………………………………………………………………... 58
IV.3.2. Effet du rayonnement global ......................................................................................................................... 59
IV.3.3. Effet de la température ambiante ………………………………………………………………………….... 60
IV.3.4. Effet de la chaleur spécifique ........................................................................................................................ 60
IV.3.5.Effet de la température d’entrée du fluide caloporteur ................................................................ 61
IV.3.6. Effet du débit ............................................................................................................................................................. 61
IV.4.Effet des paramètres opérationnels sur le rendement instantané du capteur solaire plan en
régime transitoire ................................................................................................................................................................ 62
IV4.1. Variation temporelle des puissances solaires reçue et absorbées ..................................... 62
IV.4.2. Variation temporelle des températures de l’ambiance et du ciel ..................................... 63
IV.4.3. Variation temporelles des températures des différentes parties du capteur ............ 64
IV.5.Effet des paramètres externes sur le rendement instantané du capteur ....................................... 65
IV.5.1. Les paramètre d’ensoleillement ............................................................................................................... 65
IV.5.1.a. Effet du rayonnement global .......................................................................................................... 65
IV.5.1.b. Effet du trouble atmosphérique sur le rayonnement global ..................................... 66
IV5.1.c. Effet de la température de l’ambiance ...................................................................................... 67
IV.5.2.Variation temporelle du rendement instantané ................................................................................ 67
IV.5.2.1. Effet de la vitesse du vent .................................................................................................................. 68
IV.5.3. Effet des paramètres internes ...................................................................................................................... 68
IV.5.3.1.Les paramètres de construction ........................................................................................................ 68
IV.5.3.1.a. L’absorbeur ……………………………………………………………………………………………. 68
Sommaire
Annexes...…...………………………………………………………………………………..88
Bibliographies
Nomenclature
Indices Désignation
a Air ambiant
ab Absorbeur
c Ciel
f Fluide
ie Isolant extérieur
ii Isolant intérieur
ve Vitre extérieur
vi Vitre intérieur
Nomenclature
Les énergies renouvelables (EnR en abrégé) sont des sources d'énergie dont le
renouvellement naturel est assez rapide pour qu'elles puissent être considérées comme
inépuisables à l'échelle du temps humain. Elles proviennent de phénomènes naturels
cycliques ou constants induits par les astres: le Soleil surtout, pour la chaleur et la
lumière, mais aussi la Lune (marées) et la Terre (géothermie). Leur caractère
renouvelable dépend d'une part de la vitesse à laquelle la source est consommée, et
d'autre part de la vitesse à laquelle elle se régénère.
l'énergie solaire est l'énergie diffusée par le rayonnement du Soleil. Des ondes radio aux
rayons gamma en passant par la lumière visible, tous ces rayonnements sont constitués
de photons, les composants fondamentaux de la lumière et les vecteurs de l’énergie
solaire. L’énergie solaire est issue des réactions de fusion nucléaire qui animent le Soleil.
Sur Terre, l'énergie solaire est à l'origine du cycle de l'eau, du vent et de la photosynthèse
du règne végétal. Le règne animal, y compris l’humanité, dépendent des végétaux sur
lesquels sont fondées toutes les chaînes alimentaires.
Par extension, l'expression « énergie solaire » est souvent employée pour désigner
l'électricité ou l'énergie thermique obtenue à partir de la source énergétique primaire
qu’est le rayonnement solaire.
Page 1
Introduction Générale
Un des outils utilisés pour exploiter l’énergie solaire est le capteur solaire qui peut être
utilisé dans beaucoup d’applications nécessitant des températures basses et modérées,
telles que le chauffage des locaux, le séchage des produits agricoles, le séchage du bois,
le séchage des briques, etc.…
Le travail que je présente est une étude sur les performances d’un capteur solaire plan
dont le but essentiel de connaître tous les paramètres influent sur le rendement de CSP.
Page 2
Chapitre I : l’énergie solaire
I.1.Introduction :
Les ressources énergétiques mondiales peuvent être classées en ressources fossiles et fissiles non
renouvelables qui se sont accumulées dans l’écorce terrestre au cours de serres géologiques, du fait
de processus biologiques ou physico-chimiques.
Ou bien en ressources renouvelables qui trouvent leur origine dans les différents flux énergétiques
naturels incidents à la surface de la terre, qui sont:
Le rayonnement solaire qui fournit 99.97% de sa densité thermique.
I.2.Le soleil :
Le soleil est la seule étoile du système solaire et la plus proche de la terre, sa lumière met environ
8mn à nous atteindre. La deuxième étoile la plus proche est Proxima de Centaure située à 4.23
années lumières du soleil mais la grande distance qui nous sépare de cette étoile fait que le soleil soit
la seule étoile qui assure la vie sur terre [1],[3].
Sur le plan humain, le soleil a une importance primordiale car il est à l’origine de la vie sur terre, en
lui fournissant d’énormes quantités d’énergie, qui permet la présence de l’eau à l’état liquide et la
photosynthèse des végétaux .Le rayonnement solaire est aussi responsable du climat et des
phénomènes météorologiques [1].
Figure.1.Le soleil.
Page 2
Chapitre I : l’énergie solaire
I.2.1.Présentation générale :
Le soleil est une étoile naine de forme pseudo-sphérique comparable à une immense boule de gaz
très chauds qui se compose de 80% d’hydrogène et de19% d’hélium, le1% restant étant un mélange
de plus de 100 éléments, soit pratiquement tous les éléments chimiques connues [1],[4].
Bien que le soleil soit une étoile de taille moyenne, il représente à lui seul 99.9%de la masse du
système solaire qui est dominé par les effets gravitationnels de l’importante masse du soleil [1],[4].
Le noyau contient 40% de la masse du soleil, c’est là où se crée 90% de son énergie sous
forme de rayons gamma et X, tout le rayonnement émis dans cette atm.
La zone radiative où la chaleur produite se propage par une diffusion radiative, elle présente
les propriétés suivantes [6],[7]:
Page 3
Chapitre I : l’énergie solaire
La photo sphère est une couche opaque, les gaz qui la constituent sont fortement ionisés et
capables d’absorber et d’émettre un spectre continu de radiations, elle émet 99% du rayonnement
total principalement dans le visible et c’est elle que l’œil humain perçoit. Elle présente les
caractéristiques suivantes [8]:
La chromosphère constitue avec la couronne l’atmosphère du soleil, cette couche présente les
caractéristiques suivantes [7],[8] :
Page 4
Chapitre I : l’énergie solaire
I.2.2. Evolution :
Pendant les cinquante premiers millions d'années des on existence, le soleil s'est contracté jusqu'à
atteindre approximativement sa taille actuelle. L’énergie gravitationnelle libérée par ce mouvement a
chauffé l'intérieur de l'astre et, lorsque le noyau s'est révélé suffisamment chaud, la contraction a
cessé pour laisser place à la réaction de fusion thermonucléaire [4].
La durée de vie du soleil dépend de la quantité d’hydrogène qui reste à consommer, on estime qu’il
existe depuis environ 4.5milliards d’années, et subsistera, tel qu’il est, pendant au moins encore 5
milliards d’années [4].
Lorsque le soleil aura épuisé se réserves d'hydrogène, il changera de structure. Sa surface externe
s'étendra au-delà de l'orbite actuelle de la terre ou il se transformera en une géante rouge, légèrement
plus froide en surface qu’actuellement, mais10000 fois plus brillante en raison de sa taille
gigantesque. Le soleil demeurera une géante rouge, brûlant l'hélium dans son noyau, pendant un
demi-milliard d'années seulement, après ce stade, le noyau résiduel du soleil s'effondrera pour former
une étoile naine blanche petite de la taille de la terre environ, il se refroidira alors lentement pendant
plusieurs milliards d'années [4]. La figure .3.donne le cycle de vie du soleil.
I.3.1. Origine :
Les conditions résidantes au cœur du soleil favorisent l’interaction des différents atomes d’hydrogène
qui subissent une réaction de fusion thermo nucléaire. Le résultat de ce processus, lorsqu’il se répète
est la fusion de quatre noyaux d’hydrogène en un noyau d’hélium avec émission d’énergie sous
forme de rayonnements gamma et X.
Page 5
Chapitre I : l’énergie solaire
Chaque seconde, 564 millions de tonnes d’hydrogène se transforment en 560 millions de tonnes
d’hélium, cette différence de 4 millions de tonnes par seconde correspond à la différence d’énergie
de liaison entre les protons d’hydrogène et ceux d’hélium donnant une énergie sous forme de
26
rayonnement, estimée à 3.7.10 j/s.
L’énergie solaire est la seule source d’énergie externe de la terre, elle présente les propriétés
suivantes [9]:
2
Elle est universelle, sa densité depuis sance maximale est de 1 KW/m à midi par ciel bleu sur
toute la planète.
2
La densité de puissance maximale reçue à un niveau du sol (1kW/m ) est peu dense on parle
alors d’énergie diffuse.
4
Elle est abondante, notre planète reçoit plus de10 fois l’énergie que l’humanité consomme.
L’énergie reçue par une surface donnée n’est pas récupérable en totalité ceci est dû aux pertes
d’énergie sous formes conductrice, convective ou rayonnante.
Elle est propre.
I.3.3. Captation :
Il existe différentes techniques pour capter une partie de cette énergie à savoir:
Le thermique solaire est un procédé de transformation de l’énergie solaire en une forme thermique,
qu’on peut utiliser:
En usage direct de la chaleur: chauffe-eau solaire, chauffage solaire, cuisinière et séchoir solaire.
Page 6
Chapitre I : l’énergie solaire
Lescentralesàcapteursparaboliquespouratteindredestempératuresde1000°C ou plus.
Les centrales à tour pour atteindre1000 °C.
L’énergie solaire photovoltaïque.
Elle permet de produire de l'électricité produite par transformation d'une partie du rayonnement
solaire avec une cellule photovoltaïque [9].
Les photopiles utilisent l’effet photovoltaïque, elles sont formées d'une couche d'un matériau semi-
conducteur et d'une jonction semi-conductrice. Le silicium est le plus employé; ce pendant,
l’arséniure de gallium offre des meilleures performances, mais reste beaucoup plus ornée.
Les réactions thermonucléaires produites au cœur du soleil génèrent des rayonnements corpusculaire
set électromagnétiques se propageant dans toutes les directions du vide inter sidéral avec une vitesse
8
de3.10 m/s et couvrant toutes les longueurs d’ondes depuis les rayons X et gamma jusqu'à R loin
tain. Ce pendant 99.9% de l’énergie situe entre 0.2 et 8μm [7].
La répartition de l’énergie solaire dans les bandes du spectre du rayonnement thermique est donnée
dans le tableau 2 :
Page 7
Chapitre I : l’énergie solaire
Figure.4.Spectre solaire.
• La constante solaire C*
C’est la quantité d’énergie totale envoyée par le soleil à la limite de l’atmosphère terrestre sur une
surface unité perpendiculaire au rayonnement solaire [10].
La variation de la constante solaire suit la relation suivante [6] :
Page 8
Chapitre I : l’énergie solaire
Le rayonnement direct est le rayonnement incident sur un plan donné en provenance d’un petit angle
solide centré sur le disque solaire, il parvient enligne droite et par temps clair [11].
L’état du ciel est défini par deux coefficients, a et b qui symbolisent le trouble atmosphérique du lieu
où se trouve le capteur solaire (tableau.3).
La transmissivité totale de l’atmosphère pour le flux solaire incident direct est donnée par [12]:
−𝑷𝑷×𝒃𝒃
𝝉𝝉𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅𝒅 = 𝒂𝒂 × 𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆𝒆 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 × 𝐬𝐬𝐬𝐬𝐬𝐬 𝒉𝒉……..(1.2)
Où:
a,b : coefficients traduisant les troubles atmosphérique.
h: hauteur du soleil.
P: pression atmosphérique du lieu.
Page 9
Chapitre I
Le rayonnement direct reçu sur un plan horizontal est donné par [8]:
L’éclairement énergétique 𝐺𝐺𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑 reçu sur un plan incliné est donné par :
Le flux diffus reçu sur un plan horizontal est défini par [12]:
Le flux diffus reçu sur un plan incliné est défini par [12]:
1+cos(i)
Gdif,1 = Gdif,h × 2
……..(1.8)
Page 10
Chapitre I
1+cos(i)
Gdif,2 = alb × 2
× �Gdif,h × sin(h) + Gdif,h �……(1.9)
Le rayonnement global (G) est la somme des rayonnements diffus et direct [11]:
Tout point de la surface de la terre est repéré par ses coordonnées géographiques [8],[9],[15] :
La longitude (λ) est l’angle entre le plan méridien passant par ce lieu avec la méridienne
origine de Greenwich, elle varie de -180° à +180° de l’ouest à l’est.
La latitude (L) est l’angle avec le plan équatorial que fait le rayon joignant le centre de la
terre à ce lieu, elle varie entre +90° au pôle Nord et -90°au pole Sud.
La détermination de la direction du soleil sur la sphère céleste se fait par des coordonnées
célestes du soleil qui sont :
Le repérage du soleil se fait par l’intermédiaire de deux angles qui sont [8],[15]:
L’azimut (a) est l'angle compris entre le méridien du lieu et le plan vertical passant parle
soleil (figure.6).Il est donné par la relation suivante :
Page 11
Chapitre I
sin ω
sin(a) = cos(d) × sin(h)………(1.11)
L a hauteur du soleil (h) est l'angle que fait la direction du soleil avec sa projection sur un
plan horizontal (figure.6.), elle est donnée par la formule [8],[15]:
L’angle horaire (ω) est l’arc de la trajectoire solaire compris entre le soleil et le plan
méridien du lieu, il augmente de15° par heure [1],[8],[11].
La déclinaison(d) est l’angle entre le plan de l’équateur terrestre avec la direction terre-
soleil.
Page 12
Chapitre I
360
d = 23,45 × sin �365 × (n − 81)�……(1.13)
I.6.Temps solaire :
Le temps solaire vrais, en un instant et un lieu donné est l'angle horaire du soleil, ce temps est
indiqué par les cadrans solaires et les héliographes, Il est donné par la relation suivante :
ω
TVS= 12 + 12……..(1.14)
Le temps solaire moyen est appelé parfois temps local, Il est donné par la relation suivante :
ET est l’équation du temps qui corrige le TVS par apport au TMS [1]:
Page 13
Chapitre I
𝐿𝐿
TU= 𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇 − ……..(1.18)
15
Le temps légal est une heure liée au TU par une différence fixe exprimée en un nombre entier
d'heures qui dépend de la longitude et des coutumes de chaque pays. Est donné par la relation
suivante :
TL=TU +∆ℎ
De par sa situation géographique, l’Algérie dispose d’un gisement solaire énorme comme le
montre la figure .8 :
Page 14
Chapitre I
Suite à une évaluation par satellites, l’Agence Spatiale Allemande (ASA) a conclu, que l’Algérie
représente le potentiel solaire le plus important de tout le bassin méditerranéen,
soit169.000TWh / an pour le solaire thermique, 13,9TWh/an pour le solaire photovoltaïque. Le
potentiel solaire algérien est l’équivalent de 10grands gisements de gaz naturel qu’auraient tété
découverts à Hassi R’Mel. La répartition du potentiel solaire par région climatique au niveau du
territoire algérien est représentée dans le tableau selon l’ensoleillement reçu annuellement [17]
Superficie (%) 4 10 86
La durée d’insolation dans le Sahara algérien est de l’ordrede3500h/an est la plus, elle est
toujours supérieure à 8h/j et peut arriver jusqu’à12h/j pendant l’été à l’exception de l’extrême
sud où elle baisse jusqu’à6h/j en période estivale [17].
Page 15
Chapitre I
La région d’Adrar est particulièrement ensoleillée et présente le plus grand potentiel de toute
l’Algérie (figure.9.).
Figure.9.Moyenne annuelle de l’irradiation solaire globale reçue sur un plan incliné à la latitude
du lieu.
En Algérie, il existe un réseau de78 stations de mesure météorologiques de l’O.N.M reparties sur
tout le territoire algérien (figure10)[16].Cependant, seules 7 stations météorologiques assurent la
mesure des composantes diffuses et globales du rayonnement solaire reçu sur un plan horizontal
en raison, soit du manque de fiabilité des appareils de mesure, ou bien, du coût élevé d’un tel
appareillage. La durée d’insolation quant à elle, est mesurée par un héliographe dans la majorité
des stations de (O.N.M) à cause de la facilité de sa mise en œuvre [18].
Page 16
Chapitre II : les capteurs solaires
Le capteur est un composant d'un système solaire thermique, responsable de la capture de l'énergie
du soleil et la convertit en chaleur.
L'utilisation conditionner le type de capteur utilisé; Par exemple, si nous chauffons une piscine à une
température de 25-28 ° C, au printemps, nous avons besoin d'un capteur simple, comme
la température ambiante facilement être de cet ordre. En outre, si nous chauffer un fluide jusqu'à des
températures de 200 degré, nous avons besoin de concentrer le rayonnement et transféré dans un petit
volume de fluide.
Dans les applications solaires à basse température, soit à des températures inférieures à 80 ° C, tels
que le chauffage de la piscine, production d'eau chaude ou même de fournir de la chaleur, est
principalement capteurs plaque plane utilisé avec vitrage ou non, selon l'application.
Un capteur solaire met en jeu simultanément les trois modes de transfert thermique :
Conduction, convection et rayonnement.
Figure 11. les différents échanges thermiques dans un capteur solaire plan.
Page 1
Chapitre II : les capteurs solaires
La conduction est le mode de 𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 de chaleur caractérise par la propagation de l’énergie
thermique dans un milieu sans déplacement de matière, La loi correspondant a la processus de la
conduction est la loi de Fourier donne par la relation [22] :
q : flux de chaleur.
K : coefficient de conductivité thermique.
A : surface d’échange.
Dans le capteur solaire plan les échanges par conduction existe principalement entre :
𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇−𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇 𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇−𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇
𝑞𝑞𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 = + (2.2)
𝜑𝜑1 𝜑𝜑2
𝑒𝑒𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑒𝑒𝑖𝑖
𝜑𝜑1 = + (2.3)
𝑠𝑠𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 ×𝑘𝑘𝑖𝑖 𝑠𝑠𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 ×𝑘𝑘𝑎𝑎𝑎𝑎
𝑒𝑒𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑒𝑒𝑖𝑖𝑖𝑖
𝜑𝜑2 = + (2.4)
𝑠𝑠𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 ×𝑘𝑘𝑖𝑖𝑖𝑖 𝑠𝑠𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 ×𝑘𝑘𝑎𝑎𝑎𝑎
Avec :
𝑞𝑞𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 : Quantité de chaleur échange par conduction entre l’absorbeur et l’isolant.
Page 2
Chapitre II : les capteurs solaires
II.2.2.La convection :
La convection est un transport de à des mouvements macroscopiques [24]. On distingue deux types
de convection :
La convection forcée :
Le mouvement du milieu est engendre par un dispositif externe come le vent, une pompe, un
ventilateur, etc.
La convection naturelle :
Le mouvement de fluide est engendre par les variations de densité causées par des variations de
température au sein de fluide, tel est le cas de la thermo circulation.
Page 3
Chapitre II : les capteurs solaires
Avec :
ℎ𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 : Coefficient de convection entre la vitre et le vent.
V : la vitesse du vent.
Selon John A.DUFFIE, WILLIAM A.BECKMAN [6] il est probable que cette relation inclut l’effet
de la convection et du rayonnement, et n’est applicable que pour les surfaces de 0.5 m2.
Une relation similaire à la précédente est proposée par URSULA EIKER [15] :
Pour des capteurs horizontaux, Lloyd et Moran (1974) ont proposé les relations suivantes [6]:
Page 4
Chapitre II : les capteurs solaires
ℎ𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 ×𝐿𝐿𝐿𝐿
Nu = (2.12)
𝐾𝐾𝐾𝐾
4 × 𝑆𝑆
𝐿𝐿𝑐𝑐 = (2.13)
𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝
D’après John A.DUFFIE, William Beckmann, cette corrélation n’est applicable que pour une surface
de0.5m2.
En 1979, SPAROW et Al ont étudié la convection forcée sous l’effet du vent pour des orientations
différentes, et présenté la relation [6]:
Nu = 0.86 × 𝑅𝑅𝑅𝑅 0,5 × 𝑃𝑃𝑃𝑃 0,66 ; 2 × 104 < 𝑅𝑅𝑒𝑒 < 9 × 104 (2.15)
Pr : le nombre de Prandtl.
Pour un écoulement laminaire, Pol Hanson a propose en 1980 l’expression suivante [27]:
Page 5
Chapitre II : les capteurs solaires
Selon SOTERIES KATALOGIROU [25], il est préférable d’utiliser la formule de Mitchell pour
Calculer le coefficient de convection forcée entre la vitre (ou l’isolant) et le vent :
1/3
ℎ𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 = �ℎ𝑐𝑐𝑐𝑐 3 + ℎ𝑐𝑐𝑐𝑐 3 � (2.18)
Le coefficient de convection libre entre la vitre et l’absorbeur, inclinés d’un angle β par rapport à
l’horizontale est donné en fonction des nombres adimensionnels suivants :
Page 6
Chapitre II : les capteurs solaires
𝒉𝒉𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 ×𝒆𝒆𝒗𝒗𝒗𝒗
Nu = (2.20)
𝑲𝑲𝑲𝑲
g: pesanteur.
𝛾𝛾 : coefficient d’expansion volumique du fluide.
Tv : température de la vitre.
𝜐𝜐: viscosité cinématique.
D : diffusivité thermique.
𝜆𝜆
D=𝜌𝜌𝜌𝜌
𝝂𝝂
Pr = (2.22)
𝑫𝑫
𝑹𝑹𝑹𝑹
Gr = 𝑷𝑷𝑷𝑷 (2.23)
Pour deux plaques parallèles, le nombre de NUSSELT est donné par la formule de HOLLANDS and
AL (1976) dans le cas où ces deux plaques sont inclinées d’un angle β0°<β<75° par rapport à
l’horizontale [6]:
Page 7
Chapitre II : les capteurs solaires
La formule de SHEWEN et AL (1996) dans le cas où ces deux plaques sont verticales [25]:
2 0,5
0,0665 × 𝑅𝑅𝑅𝑅0,33
𝑁𝑁𝑁𝑁 = 1 + �1 + � 9600 0,25
� � (2.25)
1+� �
𝑅𝑅𝑅𝑅
𝑠𝑠𝑠𝑠
𝑁𝑁𝑁𝑁 = 1,013 ⇒ 1700 + 47,8 × 𝛽𝛽> Gr (2.26)
𝑠𝑠𝑠𝑠
𝑁𝑁𝑁𝑁 = 2,5 + �0,0133 × (90 − 𝛽𝛽)� ⇒ Gr > 80 000 (2.27)
Dans cette étude, on applique la formule de Holland considérée la meilleure selon [6].
Plusieurs corrélations ont été proposées par divers auteurs pour déterminer le coefficient de
convection forcée entre l’absorbeur et le fluide caloporteur, on peut citer :
Dans la référence [21], l’auteur a proposé les formules suivantes en fonction du nombre de Reynolds
(Re) et de Graetz (Gz):
Page 8
Chapitre II : les capteurs solaires
Nu = 3,66 (2.30)
Dans la zone de transition (2000<Re<10000), où l’écoulement est instable et les valeurs des
coefficients de transfert sont mal déterminées, il est recommandé d’éviter de travailler dans cette
gamme de nombre de Reynolds [26].
Page 9
Chapitre II : les capteurs solaires
𝑘𝑘
ℎ𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 = 4,36 × 𝑑𝑑𝑓𝑓 (2.33)
𝑖𝑖
𝑘𝑘
ℎ𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 = 3,66 × 𝑑𝑑𝑓𝑓 (2.34)
𝑖𝑖
𝑘𝑘
ℎ𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 = 0,023 × � 𝑑𝑑𝑓𝑓 � × 𝑅𝑅𝑅𝑅 0,8 × 𝑃𝑃𝑃𝑃 0,4 (2.35)
𝑖𝑖
Avec :
Dans la référence [23], l’auteur a utilisé la formule de GNIELINSKI pour un régime transitoire et
turbulent avec:
2
𝛺𝛺 ⎛ �𝑅𝑅𝑅𝑅−103 �×𝑃𝑃𝑃𝑃 𝑑𝑑 3 ⎞
𝑁𝑁𝑁𝑁 = 8
× ⎜ 2
× �1 + � 𝑙𝑙𝑖𝑖 � �⎟ (2.36)
𝛺𝛺0,5
1+��12,7× �×�𝑃𝑃𝑃𝑃 3 −1��
8
⎝ ⎠
Ω : coefficient de Darcy.
Page 10
Chapitre II : les capteurs solaires
𝛺𝛺 = 0,0054 + (0,3964 × 𝑅𝑅𝑅𝑅 −0,3 ) (2.38)
Pour déterminer le coefficient de convection entre l’absorbeur et l’isolant, une Formule similaire aux
formules précédentes est utilisée [12]:
0,085×𝐺𝐺𝐺𝐺 𝜂𝜂 0,14
𝑁𝑁𝑁𝑁 = 3,66 + �1+0,047×𝐺𝐺𝐺𝐺 2/3 � × �𝜂𝜂 𝑓𝑓 � (2.39)
𝑖𝑖𝑖𝑖
𝜂𝜂 0,14
𝑁𝑁𝑁𝑁 = 1,86 × 𝐺𝐺𝐺𝐺1/3 × �𝜂𝜂 𝑓𝑓 � + 0,87 × �1 + 0,015 × 𝐺𝐺𝐺𝐺1/3 � (2.40)
𝑖𝑖𝑖𝑖
Page 11
Chapitre II : les capteurs solaires
II.3.Le rayonnement :
Le transfert de chaleur par rayonnement à lieu lorsque de l’énergie sous forme d’ondes
électromagnétiques est émise par une surface et absorbée par une autre. Cet échange peut avoir lieu
lorsque les corps sont séparés par le vide ou par n’importe quel milieu intermédiaire suffisamment
transparent pour les ondes électromagnétiques [27].
𝑞𝑞 = 𝜀𝜀 × 𝜎𝜎 × 𝑇𝑇 4 (2.43)
• La vitre et l’absorbeur.
• La vitre et le ciel.
• L’isolant et le sol.
Le coefficient de transfert thermique par rayonnement entre la vitre et l’absorbeur est donné par la
relation (2.44) après avoir établi les hypothèses adéquates et les simplifications mathématiques
nécessaires :
Page 12
Chapitre II : les capteurs solaires
�𝑇𝑇𝑎𝑎𝑎𝑎 2 +𝑇𝑇𝑣𝑣 2 �×(𝑇𝑇𝑎𝑎𝑎𝑎 +𝑇𝑇𝑣𝑣 )
ℎ𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 = 𝜎𝜎 × 1 1 (2.44)
+ −1
𝜀𝜀𝑎𝑎𝑎𝑎 𝜀𝜀𝑣𝑣
ℎ𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 : Coefficient de transfert thermique par rayonnement entre la plaque de l’absorbeur et la vitre.
𝑇𝑇𝑎𝑎𝑎𝑎 : Température de l’absorbeur.
𝑇𝑇𝑣𝑣 : Température de la face intérieure de la vitre.
𝜀𝜀𝑎𝑎𝑎𝑎 : Émissivité de l’absorbeur.
𝜀𝜀𝑣𝑣 : Émissivité de la vitre.
Le coefficient de transfert thermique par rayonnement entre La vitre et le ciel (ou l’isolant et le sol)
est donné en fonction de la température du ciel (température du sol) et de la face extérieure de la vitre
(face extérieure de l’isolant).
En 1932, BRUNT a proposé une relation entre la température du ciel la pression de la vapeur d’eau :
En 1963, SWINBANK a proposé une expression qui relie la température du ciel à la température
ambiante, cette relation sera utilisée dans le cadre de ce travail :
Page 13
Chapitre II : les capteurs solaires
Tc : température du ciel.
Ta : température de l’ambiance.
Le coefficient de transfert thermique par rayonnement entre la vitre et le ciel (ou l’isolant et le sol)
est donné par :
L'industrie peut être les capteurs solaires en plusieurs tailles pour répondre aux besoins de l'énergie
solaire que la température requise pour l'eau et peuvent être classées en deux types : concentration et
non concentration. [14].
II.4.1.Capteurs à concentration :
Page 14
Chapitre II : les capteurs solaires
Ces capteurs utilisent des surfaces réfléchissantes (miroirs) paraboliques ou cylindro-paraboliques
pour concentrer les rayons solaires respectivement dans le foyer ponctuel ou dans le foyer linéaire de
ces surfaces. Dans le foyer ponctuel ou le long du foyer linéaire se trouvent les récepteurs
(absorbeurs) qui captent la chaleur solaire ainsi concentrée. Naturellement ces concentrateurs doivent
suivre le mouvement du soleil. [15]
Page 15
Chapitre II : les capteurs solaires
II.4.1.1.Capteur cylindro-parabolique :
Page 16
Chapitre II : les capteurs solaires
II.4.2.2.Capteur parabolique
Les capteurs paraboliques fonctionnent d'une manière autonome. Ils suivent le soleil
sur 2 axes afin de concentrer le rayonnement solaire sur le foyer de la parabole
réfléchissante.[16]
II.4.2.3.Cheminé solaire :
Son fonctionnement se base sur un principe simple : l’air chaud étant plus léger que
l'air froid, il s'élève. Une serre gigantesque, le « collecteur », placée tout autour de la
cheminée centrale, chauffe l'air grâce au soleil et provoque un vent puissant exploité
par des turbines situées à l'embouchure de la cheminée pour produire de l'électricité.
Page 17
Chapitre II : les capteurs solaires
II.4.2.4.Cuiseurs solaires :
Page 18
Chapitre II : les capteurs solaires
Les pertes thermiques au niveau du capteur solaire peuvent avoir lieu par
l’intervention des trois modes de transfert thermique: convection, conduction et
rayonnement.
Les pertes par conduction peuvent avoir lieu entre l’absorbeur et la vitre lorsque ces
derniers se trouvent sur une très faible distance, comme elles existent au niveau de
l’isolation de la partie arrière et latérale du capteur.
Page 19
Chapitre II : les capteurs solaires
Résistance au gel
L'objectif de l'essai, selon la norme européenne, est de fournir une procédure de test
pour évaluer si un capteur est prétendu être résistant au gel, à la congélation et au
dégel. Si dans le manuel d'installation, il est clairement indiqué que le capteur ne peut
Page 20
Chapitre II : les capteurs solaires
être utilisé avec un fluide antigel, alors le test n'est pas applicable. Une chambre
climatique assez grande pour accueillir le collecteur et pour simuler des températures
comprises entre 10 ° C et -20 ° C est nécessaire.
L'objectif de l'essai est de fournir une procédure de test pour évaluer si les capteurs
vitrés sont résistants à la pénétration de la pluie. Les défaillances susceptibles de se
produire si l'eau pénètre et reste dans le collecteur sont par exemple la corrosion du
cadre du capteur et la surface de l'absorbeur, réduisant ainsi le rendement thermique
en raison de la condensation permanente sur la face intérieure du verre ou les
propriétés d'isolation lorsque l'isolant est mouillé. Les problèmes sont plus
susceptibles de se produire si le capteur est monté avec un angle d'inclinaison faible.
Résistance à la charge
L'objectif de l'essai, selon la norme, est de fournir une méthode pour évaluer si le
vitrage et le cadre du capteur sont en mesure de résister à la charge de pression en
raison de l'effet du vent et de la neige; et si les fixations entre le vitrage et le cadre du
capteur sont en mesure de résister aux forces de soulèvement causées par le vent.
L'objectif de l'essai est de fournir une méthode pour évaluer la tolérance pour laquelle
un capteur peut résister aux effets des impacts lourds causés par la grêle. Dans la
version actuelle de la norme EN 12975-1: 2006+A1:2010, le test est considéré comme
optionnel. Deux méthodes de test sont considérées dans la norme: l'utilisation de
billes en acier ou de billes de glace.
Page 21
Chapitre III : capteurs solaires plans
III.1. Définition :
Le capteur solaire plan est un dispositif conçu pour recueillir l’énergie transportée par les
radiations solaires, la convertir en énergie calorifique et la transmettre à u fluide caloporteur, il
combine deux principes physiques :
La chaleur produite par les capteurs peut ensuite être utilisée pour [19]:
Les capteurs plans peuvent assurer des températures variant de 30°C à150° C et ne
nécessitent ni concentration du rayonnement incident, ni un suivi du soleil [19].
Le rôle d’un capteur solaire thérmique est de transformer le rayonnement qu’il reçoit en
énergie calorifique utilisable, le plus souvent par l’intermédiaire d’un fluide caloporteur (eau,
air, ). Le schéma de Principe d’un capteur solaire plan est donné sur la figure 17.
Page 38
Chapitre III : capteurs solaires plans
Un capteur plan est relativement insensible aux conditions du ciel, dont la réalisation ne
demande pas une conception compliquée. Ce pendant, la conception d’un collecteur avec
effet de concentration, fait appel à des techniques plus au moins complexes dont le principe
consiste à focaliser le rayonnement incident sur un absorbeur de surface réduite. Les capteurs
plans utilisent le rayonnement diffus provenant du ciel et du sol, par contre les concentrateurs
n’utilisent que le rayonnement direct. La figure suivante montre le principe de captation par
les deux types de conversion thermique de l’énergie solaire [14].
Page 39
Chapitre III : capteurs solaires plans
Corps noir
C'est un corps ou une surface qui absorberait de façon idéale la totalité d'un rayonnement qu'il
reçoit, et qui aussi, à une température donnée et pour une longueur d'onde donnée, il
émietterait le maximum de flux par rayonnement [14].
Effet de serre
L'effet de serre est souvent mis à profit température du rayonnement solaire. On désigne
normalement par "effet de serre", l'ensemble des modifications apportées à l'équilibre
énergétique et thermique d'un corps récepteur (le sol par exemple) [14].
Un capteur plan est constitué essentiellement d’une couverture transparente, d’un absorbeur,
d’un fluide caloporteur, d’une isolation thermique et d’un coffre (figure.19).
III.3.1.L’absorbeur :
L’absorbeur est l’élément central du capteur solaire, il absorbe le rayonnement solaire global
de courtes longueurs d’onde et le convertit en chaleur [1] .
Il est constitué d’une plaque à laquelle sont intégrés des tubes à travers les quels circule le
caloporteur .Le matériau constituant la plaque de l’absorbeur peut être soit métallique soit en
matière plastique la quelle est utilisée uniquement dans le cas où un milieu agressif circule
Page 40
Chapitre III : capteurs solaires plans
directement dans l’absorbeur tel est le cas de l’eau d’une piscine. L’emploi des matières
plastiques entraine des différences notables comparées aux métaux [1].
La légèreté.
La possibilité de teinter le produit dans la masse et donc de ne pas craindre les rayures.
La faible sensibilité des plastiques à la corrosion.
Dans le cas des métaux on utilise le cuivre, l’acier inoxydable, ou bien l’aluminium ,qui ont
de bonnes conductibilités thermiques.
L’absorbeur ne doit pas être trop mince. En pratique, on emploie généralement une feuille de
cuivre ou d’aluminium de 0.2mm d’épaisseur avec des variantes de 0.15 à 0.3 mm[7].
Les canaux contenant le fluide caloporteur ne doivent pas être trop espacés ; ainsi, la
transmission de la chaleur de l’absorbeur vers le fluide caloporteur se fait plus efficacement.
Dans la pratique, on choisit généralement un intervalle de 100 à120mm entre les tubes .Cela
représente un compromis entre une évacuation optimale de la chaleur, une faible inertie
thermique et une utilisation réduite des métaux tout en préservant des coûts de fabrication bas
[7].
Il est fortement nécessaire d’assurer un bon contact entre les feuilles de l’absorbeur et les
tubes du fluide caloporteur a fin de réduire le plus possible la résistance thermique de contact
[7].
Page 41
Chapitre III : capteurs solaires plans
En général, un absorbeur efficace a une bonne absorptivité ainsi que sa faible émissivité.
Cependant, les surfaces métalliques tendent à réfléchir la lumière d’où une perte d’énergie.
Pour résoudre ce problème, les surfaces métalliques doivent être enduites d’une surfaces
élective qui d’une part absorbe le rayonnement solaire de courtes longueurs d’onde avec un
rendement élevée le transforme en par l’effet de décalage de Wien et qui, d’autre part ne perd
que très peu d’énergie grâce à son état de surface qui agit comme un piège vis-à-vis du
rayonnement I.R (ε<0.15,α>0.9). Cette surface n’est considérée comme surface noire que
pour la lumière solaire, pour les I.R elle agit comme un miroir [1].
Le fluide de travail est chargé de transporter la chaleur entre deux ou plusieurs sources de
température. Il est choisi en fonction de propriétés physiques et chimiques, il doit posséder
Une conductivité thermique élevée, une faible viscosité et une capacité calorifique élevée.
Dans le cas des capteurs plans, on utilise de l’eau à laquelle on ajoute un antigel (généralement
de l’éthylène glycol) ou bien de l’air. Par rapport à l’eau, l’air a les avantages suivants [1]:
Page 42
Chapitre III : capteurs solaires plans
L’air ne peut servir qu’au chauffage des locaux ou pour le séchage solaire.
C’est une surface faite d’un matériau transparent au rayonnement visible mais opaque au
rayonnement I.R, permettant de réaliser un effet de serre.
Les couvertures transparentes habituelles sont pour la plupart en verre simple ou traité qui
laisse passer jusqu’à 95% de la lumière grâce à leur faible teneur en oxyde de fer, mais on
peut trouver aussi des produits de synthèse (annexe B).
Ne pouvant ainsi s’échapper et qui sera en partie absorbé parla vitre qui s’échauffe et en partie
réfléchie vers la plaque qui elle-même s’échauffe [1],[3].L’utilisation de la couverture
transparente évite le refroidissement de l’absorbeur par le vent.
Page 43
Chapitre III : capteurs solaires plans
III.3.4.L’isolation thermique :
L’absorbeur doit transmettre l’énergie captée au fluide caloporteur en évitant les pertes
thermiques par conduction, convection et par rayonnement, des différentes parties
périphériques vers l’extérieur. Les solutions adaptées sont les suivantes :
La lame d’air située entre la vitre et l’absorbeur se comporte comme un isolant vis-à-vis de la
transmission de chaleur par conduction. Cependant, si l’épaisseur de cette lame est trop
grande, une convection naturelle intervient, d’où une perte d’énergie. Pour les températures
usuelles de fonctionnement du capteur plan, l’épaisseur de la lame d’air est de 2.5cm [1].En
plaçant deux vitres, on limite les pertes dues à la réémission ainsi que les pertes par
conduction et par convection [1].
Afin de limiter les pertes thermiques à la périphérie du capteur, on peut placer une ou
plusieurs couches d’isolant qui doit résister et ne pas dégazer aux hautes températures si non,
il faut s’attendre à voir apparaitre un dépôt sur la face intérieure de la couverture. En plus
d’utiliser un isolant pour minimiser les pertes thermiques on peut augmenter la résistance de
contact entre la plaque, l’isolant et le coffre en évitant de presser ces sur faces les unes contre
les au très car dans le cas d’une forte rugosité, il peut exister entre les deux faces en contact
un film d’air qui empêche la chaleur de passer facilement par conduction [1],[7],[20].
III.4. Classifications :
Page 44
Chapitre III : capteurs solaires plans
On peut trouver:
Des capteurs solaires à air : Ce type de capteurs s’adapte aux appareils de chauffage à
air pour le change des Produits agro-alimentaires, et le chauffage des locaux.
Des capteurs solaires à eau : Ils s’adaptent aux appareils de chauffage à liquide, y
compris ceux dont le liquide entre en ébullition pendant le chauffage (la production de
l’eau chaude sanitaire).
L’eau et l’air sont les principaux fluides de travail utilisés pour les capteurs solaires plans ,
mais il en existe d’autres, tels que les hydrocarbures qui sont utilisés pour la réfrigération et
la génération d’électricité.
Ces capteurs ne bougent pas dans la journée, ce qui est le cas des chauffe-eaux solaires
domestiques, et présentent les propriétés suivantes :
La simplicité et la fiabilité.
Un faible entretien.
L’angle d’incidence du rayonnement solaire sur l’absorbeur n’est pas très longtemps chaque
jour à son maximum d’efficacité.
Le capteur solaire peut être muni d’un dispositif de guidage automatique dans la direction de
provenance du flux lumineux, ce qui va améliorer le rendement du capteur.
Page 45
Chapitre III : capteurs solaires plans
Les composants des collecteurs diffèrent d’un capteur à un autre, on peut classer les capteurs
suivants :
La couverture
Ils sont constitués d’un réseau de tubes peint sen noir en plastique résistant aux rayons U.V,
sans couverture transparente .Ils sont essentiellement utilisés pour le chauffage de l’eau des
piscines extérieures en été et assurent des températures relativement basses de l’ordre de 30à
35°C.
Un capteur solaire non vitré, aussi appelé capteur "moquette", est composé d'un absorbeur
(métallique ou synthétique) revêtu d'une peinture sombre et sélective, d'un faisceau de tubes
cylindriques ou ovalisés, résistants aux rayonnements ultraviolets et aux variations de
température.
Les tubes sont parcourus par de l'eau (fluide caloporteur). Cette eau se réchauffe au fil de
l'écoulement dans les tubes. Ces capteurs solaires ne sont généralement pas isolés. De ce fait,
en sortie du capteur, l'eau n'excède pas 20°C.
Est beaucoup plus économique mais moins répandu. Très dépendant de la température
extérieure, il est généralement utilisé dans les installations de chauffage de piscine mais peut
parfois faire office de système de chauffage de l'eau sanitaire dans les pays chaud. Dans les
zones tempérées, la température de fonctionnement est généralement inférieure à 30°C. Il est
seulement constitué d'un absorbeur dans lequel circule le fluide caloporteur.
Le vitrage crée un effet de serre qui permet d’atteindre des températures de 70°Cà 90°C et
augmente ainsi le rendement. Le capteur solaire peut avoir une ou plusieurs couvertures
transparentes.
C’est le modèle le plus répandu, Est utilisé dans les installations de chauffage de l'eau sanitaire
ou des locaux.
Page 46
Chapitre III : capteurs solaires plans
Il est constitué d'une caisse isolée couverte par un vitrage. A l'intérieur, on retrouve l'absorbeur
dans lequel circule le fluide caloporteur (un serpentin contenant le fluide à réchauffer), Pour
que le serpentin absorbe mieux la chaleur, il est bordé par des ailettes noires, la couleur noire
transformant mieux la chaleur absorbée. le vitrage bloque le rayonnement infrarouge et isole la
lame d'air au dessus de l'absorbeur pour garde la chaleur.
Dans ce genre de modèle, l’absorbeur est protégé contre les déperditions thermiques par un
matériau isolant (la plupart du temps, de la laine de roche).
La vitre est quant à elle faite de verre trempé très résistant (intempéries, grêle), très
transparente (faible teneur en fer) et spécialement conçue pour présenter un faible niveau de
réflexion afin d’emmagasiner un maximum de chaleur.
Si ces capteurs sont les modèles les plus choisis, c’est qu’ils sont :
Les détails qui vont faire la différence, se trouvent dans la qualité de fabrication du caisson
(aluminium, acier inoxydable), la qualité et l’épaisseur de l’isolation autour de l’absorbeur, le
vitrage et son traitement anti-réflexion, les joints et l’assemblage.
L’absorbeur
Page 47
Chapitre III : capteurs solaires plans
Où:
𝜕𝜕𝜕𝜕
𝜑𝜑𝑠𝑠𝑠𝑠 = 𝑀𝑀𝑒𝑒 . 𝐶𝐶𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 . 𝜕𝜕𝜕𝜕 (W) (3.2)
Où :
Page 48
Dans le cas où le fluide caloporteur ne subit pas de changement d’état, le flux utile s’écrit:
Où:
q cf: debit calorifique du fluide caloporteur (W.℃−1 ) = debit massique× capacite calorifue.
Tfs : Temperature du fluidecaloporteur a la sortie de labsorbeur.
Tfe ∶ Temperature du fluide caloporteur a l’entrée de absorbeur.
Où:
Dans le cas d’un capteur plan, la temperature moyenne T pm peut en première approximation
être calculée par :
3𝑇𝑇𝑓𝑓𝑓𝑓 +𝑇𝑇𝑓𝑓𝑓𝑓
𝑇𝑇𝑝𝑝𝑝𝑝 = 4
+ ∆𝑇𝑇 (℃) (3.6)
Le rendement global:
𝜑𝜑𝑢𝑢
𝜂𝜂 = (3.7)
𝐺𝐺(𝑖𝑖,𝛾𝛾)∗ × 𝑆𝑆
Page 49
Chapitre.III
Le rendement interne:
𝜑𝜑𝑢𝑢
𝜂𝜂𝑖𝑖 = (3.8)
𝜑𝜑𝑠𝑠𝑠𝑠
Le rendement optique:
𝜑𝜑𝑠𝑠𝑠𝑠
𝜂𝜂𝑜𝑜 = (3.9)
𝐺𝐺 ∗ (𝑖𝑖,𝛾𝛾) .𝑠𝑠
On définit également des rendements moyens sur une periode (jour,mois,annee.). pource
faire, integre la relation du bilan (3.1) sur la periode choisie:
t t t
� φsa dt = � φu dt + � φp→
0 0 0
𝑄𝑄𝑢𝑢
𝜂𝜂̅ = 𝑡𝑡 ∗ (3.10)
∫0 𝐺𝐺 (𝑖𝑖,𝛾𝛾) 𝑆𝑆 𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑄𝑄
𝜂𝜂�𝚤𝚤 = 𝑄𝑄 𝑢𝑢 (3.11)
𝑠𝑠𝑠𝑠
et
𝑄𝑄𝑠𝑠𝑠𝑠
𝜂𝜂𝑜𝑜 =
��� 𝑡𝑡 ∗ (3.12)
∫0 𝐺𝐺 (𝑖𝑖,𝛾𝛾) 𝑆𝑆 𝑑𝑑𝑑𝑑
Page 50
Chapitre.III
Ces rendements sont a considerer lors d’un calcul de dimentionnement d’un capteur solaire. Il
ne faut pas les confondre avec les rendements instantannes qui sont toujours plus élevés (un
rendement journalier moyen teint compte du refroidissement nocturne par exemple).
Les échangeurs thermiques convectifs entre la paroi absorbante et l’exterieure dans un capteur
solaire couvert que nous appellerons de type 1 peuvent être schématisés comme indique sur la
figure.20.
Page 51
Chapitre.III
φr,p−c peut etre calcule en considerant la paroi absorbante et la couverture comme deux
surfaces paralleles infinies (la distance les separantest faible devant leur largeur et leur
longueur) grises et opaques (hypothese de la couverture opaque ou rayonnement IR), ces
hypotheses permettent decrire :
Tpm 4 −Tcm 4
φr,p−c = σ 1 1 s (3.15)
+ −1
∝pi ∝ci
ou bien :
φr,p−c = hr,p−c . �Tpm − Tcm �s (3.16)
avec ;
�Tpm 2 +Tcm 2 ��Tpm +Tcm �
hr,p−c = σ 1 1 (3.17)
+ −1
∝pi ∝ci
avec :
∝pi :coefficient dabsorption de la plaque par apport au rayonnement IR.
le coefficient de convection etant calculable par la correlation suivante ou uvent est la vitesse
du vent:
hc,c−a = hvent = 5,7 + 3,8. uvent , exprime par (W.m−2 . ℃−1 ) (3.19)
ou :
Ou bien par :
𝑇𝑇𝑟𝑟𝑟𝑟
𝜀𝜀𝑎𝑎 = 0,787 + 0,764 ln � � (3.22)
273
Page 52
Chapitre.III
le flux perdu vers le haut par la plaque absorbante peut alors s’ecrire :
soit encore :
ou :
φc,p−b :flux echange par convection-conduction entre la paroi et le bas.
φr,p−b :flux echange pr rayonnemententre la paroi et le bas
ei , λi : Épaisseur et conductivité thermique de l’isolant.
Les deux flux échangés par la paroi absorbante avec le bas du capteur peuvent s’écrire :
Tp −Tb Tp −Tb
φc,p−b = 1 1 ≈ 2 (3.28)
+
h1 h2 hi
Et :
φr,p−b = hr,p−b �Tpm − Tb �s (3.29)
avec :
Page 53
Chapitre.III
On en deduit ;
On obtient finalement :
Tpm −Ta Tpm −Ta
φp = φp↑ + φp↓ = 1 1 + 1 e 1 (3.32)
+ + i+
hc,p−c +hr,p−c hvent +hr,a−c hc,p−b +hr,p−b λi S hvent
φp = hp �Tpm − Ta � . S (3.33)
Avec :
1 1
hp = 1 1 + 1 e 1 (3.34)
+ + i+
hc,p−c +hr,p−c h vent +hr,a−c hc,p−b +hr,p−b λi S hvent
Page 54
Chapitre.III
Figure 21. schématisation des flux convectifs dans un capteur solaire couvert type 2.
On établit la relation :
1
hp = hvent + hr,a−c + 1 e 1 ()
+ i+
hc,p−b +hr,p−b λi .S hvent
Figure 22. schématisation des flux convectifs dans un capteur non-couvert de type 3.
Page 55
Chapitre.III
On établit la relation :
1
hp = hvent + hr,a−c + ei 1 (3.38)
+
λi .S hvent
�ℎ𝑐𝑐,𝑝𝑝−𝑐𝑐 + ℎ𝑟𝑟,𝑝𝑝−𝑐𝑐 ��𝑇𝑇𝑝𝑝𝑝𝑝 − 𝑇𝑇𝑐𝑐𝑐𝑐 �𝑆𝑆 = �ℎ𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣𝑣 + ℎ𝑟𝑟,𝑎𝑎−𝑐𝑐 �(𝑇𝑇𝑐𝑐𝑐𝑐 − 𝑇𝑇𝑎𝑎 )𝑆𝑆 (3.39)
Avec ;
Page 56
Chapitre IV : les paramètres influant sur le rendement d’un capteur solaire plan
IV.1.Introduction :
Dans cette partie du mémoire, nous étudierons l’effet des paramètres opérationnels internes et externes
sur le rendement instantané du capteur solaire en régimes permanent et transitoire, à ce dernier nous
accorderons un intérêt particulier à cause de son caractère réaliste.
L’expérience a été faite le 10octobre 2007 à Bouzareah de coordonnées :
Page 58
Chapitre IV : les paramètres influant sur le rendement d’un capteur solaire plan
IV.3.Etude de l’effet des paramètres opérationnels sur le rendement instantané du capteur solaire
plan en régime permanent :
IV.3.1.Effet du rayonnement global sur les températures des différents composants du capteur :
L’analyse des courbes de la figure.24 permet de remarquer que la température de l’absorbeur est la
plus élevée, ce qui s’explique aisément par son facteur d’absorption solaire élevé. Puis, dans un ordre
décroissant, nous avons la température du fluide caloporteur résultant du coefficient de convection
entre l’absorbeur et le fluide caloporteur, ensuite la température de la face intérieure de l’isolant qui se
trouve directement sous l’absorbeur dont la conductivité thermique est élevée, puis la température de
la face intérieure de la vitre du fait de l’absorption du rayonnement incident d’une part, et la chaleur
cédée par l’absorbeur sous forme de rayonnement I.R et par convection d’autre part
On notera que la face extérieure de la vitre généralement soumise à l’action du vent a une température
légèrement inferieure à celle de la face intérieure.
La température la moins élevée est celle de la face extérieure de l’isolant résultant d’une part de sa
faible conductivité thermique et d’autre part de l’effet du vent.
Figure 24. Variation des températures des composants du capteur en fonction du rayonnement
global.
Page 59
Chapitre IV : les paramètres influant sur le rendement d’un capteur solaire plan
Page 60
Chapitre IV : les paramètres influant sur le rendement d’un capteur solaire plan
croît(du fait de l’augmentation de la puissance solaire),plus son agitation thermique s’élève d’où
l’augmentation de la chaleur spécifique, ce fait explique la relation de proportionnalité qui existe entre
la chaleur spécifique du fluide caloporteur et le rendement instantané du capteur(figure.27)
Page 61
Chapitre IV : les paramètres influant sur le rendement d’un capteur solaire plan
Page 62
Chapitre IV : les paramètres influant sur le rendement d’un capteur solaire plan
IV.4.Effet des paramètres opérationnels sur le rendement instantané du capteur solaire plan en
régime transitoire :
Il apparait nettement sur cette figure que la puissance solaire est maximale entre1 2h00 et 14h00, ce
qui peut être expliqué par la hauteur du soleil et la masse atmosphérique.
En effet, plus le soleil est bas sur l’horizon (sa hauteur petite) plus la masse Atmosphérique parcourue
par le rayonnement solaire est importante, ce dernier va donc subir de atténuations important essuie à
son interaction avec l’atmosphère terrestre. Par contre, lors que le soleil s’éloigne de l’horizon, sa
hauteur croit et par conséquent la masse atmosphérique par courue par le rayonnement solaire diminue,
il en résulte une atténuation moins importante.
Page 63
Chapitre IV : les paramètres influant sur le rendement d’un capteur solaire plan
Les courbes de variation des puissances absorbées par la vitre et l’absorbeur suivent la même loi que la
variation temporelle du rayonnement global car ces puissances sont reliées au rayonnement global par
des lois linéaires.
La puissance absorbée par l’absorbeur est importante du fait de son coefficient
d’absorption élevé, contrairement à la couverture transparente qui présente une puissance absorbée très
faible, ceci est dû à ses propriétés optiques à savoir, son faible coefficient d’absorption et son
coefficient de transmission élevé, le même résultat est obtenu dans [1],[7].
elles atteignent leurs valeurs maximales entre 13h00 et 15h00 tout comme le rayonnement global, ce la
s’explique par l’effet de serre.
En effet ,une partie du rayonnement solaire incident est absorbée par la surface de la terre et ensuite
réémise vers l’atmosphère sous forme d’un rayonnement I.R lequel va être partiellement absorbé par
les gaz à effet de serre qui va augmenter la température de l’atmosphère terrestre, et s’accentue
d’autant plus que le rayonnement solaire augmente, d’où l’accroissement de la température de
l’atmosphère.
Page 64
Chapitre IV : les paramètres influant sur le rendement d’un capteur solaire plan
Page 65
Chapitre IV : les paramètres influant sur le rendement d’un capteur solaire plan
Figure 31. Evolution temporelle des températures des différentes parties du capteur.
Il est évident que la puissance utile récupérée par le fluide de travail dépend étroitement du
rayonnement solaire global. Ainsi et comme le montre la figure .32, la puissance utile est une fonction
linéaire croissante du rayonnement solaire.
En outre, le rendement instantané du capteur étant lui-même lié à la puissance utile et donc au
rayonnement, il en résulte qu’une augmentation de ce dernier conduit à un accroissement du
rendement instantané.
Ces résultats sont en bon accord avec ceux trouvés dans la littérature [3],[28].
Page 66
Chapitre IV : les paramètres influant sur le rendement d’un capteur solaire plan
La figure.34 permet de remarquer que le rayonnement solaire présente des valeurs optimales dans le
cas d’un ciel pur, où une grande partie atteint le sol, pour des conditions atmosphériques normales,
cette partie devient mois importante, jusqu’à atteindre une faible partie dans le cas où l’atmosphère est
polluée (zone industrielle).
L’analyse du comportement d’un capteur au cours d’une journée (figure.36) montre que le rendement
augmente graduellement aux premières heures de la journée pour atteindre des valeurs maximales
entre 13h00 et 15h00, bien que l’irradiation solaire commence à décroitre à partir de13h00 global ce
qui semble en bon accord avec les résultats trouvés dans la littérature [12].
Page 68
Chapitre IV : les paramètres influant sur le rendement d’un capteur solaire plan
La figure .36 montre l’effet de l’accroissement de la vitesse du vent sur le rendement instantané du
capteur, on remarque qu’il est favorable pour les puissances solaires supérieures à 450 W/m2et
inversement.
En effet, l’augmentation de la vitesse du vent en gendre une baisse de la température de la vitre d’où
un accroissement de l’écart entre la température de l’absorbeur et de la vitre comme le montrera plus
tard la figure.37.
2
Pour les puissances solaires inferieures à450W/m (aux environs de8h00 du matin), l’effet de
l’accroissement de la vitesse du vent sur le rendement instantané est défavorable cela est dû à l’inertie
thermique du capteur solaire.
Page 69
Chapitre IV : les paramètres influant sur le rendement d’un capteur solaire plan
La figure.39 permet d’observer que l’augmentation des dimensions des tubes de l’absorbeur conduit à
l’accroissement du rendement du capteur ce qui peut être expliqué par le nombre Reynolds. En effet,
un tube plus grand implique un Reynolds plus élevé donc création de la turbulence qui favoriser a le
transfert convectif entre l’absorbeur et le fluide d’où une amélioration du rendement du capteur.
Page 70
Chapitre IV : les paramètres influant sur le rendement d’un capteur solaire plan
Figure 39. Effet des dimensions des tubes de l’absorbeur sur le rendement instantané du capteur.
La figure.40 montre l’influence de la couche sélective sur le rendement instantané du capteur solaire
plan .On remarque qu’un absorbeur en cuivre poli non sélectif (α ab=0.25 [1]), donne un Rendement
nettement inferieur à celui d’absorbeur doté d’une surfaces élective en chrome noir (α ab=0.95 [1]).
L’élévation de l’absorptivité de l’absorbeur entraine l’accroissement de la puissance solaire absorbée
par l’absorbeur d’où l’augmentation du rendement instantané du capteur.
Page 71
Chapitre IV : les paramètres influant sur le rendement d’un capteur solaire plan
Page 72
Chapitre IV : les paramètres influant sur le rendement d’un capteur solaire plan
D’après la figure.42 on remarque que le rendement instantané est une fonction croissante de l’écart de
température entre l’absorbeur et la vitre. Nous savons que la différence de température entre
l’absorbeur et la vitre du capteur, dans le nombre de Rayleigh qui intervient pour déterminer le
coefficient de transfert convectif entre l’absorbeur et la vitre, ce nombre adimensionnel fournit un
critère de passage de la convection naturel le laminaire à la convection naturelle turbulente.
L’augmentation de la différence de température entre l’absorbeur et la vitre élève le nombre de
Rayleigh d’où une augmentation du rendement instantané du capteur.
Figure 42. Variation du rendement instantané du capteur en fonction de l’écart de température entre
l’absorbeur et le vitre.
D’après la figure.43 on voit que le rendement sera d’autant meilleur que la température de l’absorbeur
sera proche de la température de l’ambiance. C’est pour cette raison qu’il ne faut pas rechercher de
hautes températures du fluide caloporteur avec les capteurs solaires plans. Le même résultat est trouvé
dans les littératures [1],[27].
Page 73
Chapitre IV : les paramètres influant sur le rendement d’un capteur solaire plan
Il apparait, selon la figure.44 que l’utilisation du poly méthacrylate dont la transmissivité est plus
élevée que celle du verre et du poly carbonate (annexe B) et qui transmettra par conséquent une
proportion plus importante de l’énergie incidente (92%) donnera un meilleur rendement au capteur
solaire.
Page 74
Chapitre IV : les paramètres influant sur le rendement d’un capteur solaire plan
D’après la figure.45 on remarque que le rendement instantané du capteur est amélioré avec la
diminution de l’épaisseur de la vitre. En effet, plus l’épaisseur de la vitre est grande, plus sa capacité
calorifique est importante et plus son inertie thermique est meilleure d’où la diminution de la
température du capteur.
Page 75
Chapitre IV : les paramètres influant sur le rendement d’un capteur solaire plan
On remarque sur la figure.46 que la variation temporelle de la chaleur spécifique est proportionnelle à
celle du rayonnement global, ce qui peut être expliqué par le fait que la chaleur spécifique est la
quantité de chaleur qu’il faut fournir à l’unité de masse du fluide pour accroitre sa température
de1degré, il en résulte que la chaleur spécifique augmente d’autant plus que la température croît.
Page 76
Chapitre IV : les paramètres influant sur le rendement d’un capteur solaire plan
minimum vers13h00, ceci peut être aisément expliqué par la densité du fluide qui diminue avec
l’augmentation de la température du fluide.
inversée de la courbe temporelle de la viscosité dynamique du fluide avec une valeur minimale à13h00
(figure.49).
Page 77
Chapitre IV : les paramètres influant sur le rendement d’un capteur solaire plan
La figure 50 montre la variation temporelle du nombre de Prandtl qui diminue pour atteindre son
minimum entre 12h00 et 13h00. Cette variation est directement influencée par la température du fluide.
En effet, la diminution de la viscosité cinématique entraine la diminution de l’énergie dépensée pour
véhiculer le fluide. En outre, plus la diffusivité thermique du fluide est grande plus la propagation de la
chaleur est rapide. La combinaison de ces deux faits conditionnée par l’augmentation de la température
du fluide explique la diminution du nombre de Prandtl avec l’augmentation de la température du fluide
caloporteur.
La variation du nombre de Reynolds a une allure croissante dans le temps comme le montre la
figure.51, cette augmentation est conditionnée par l’accroissement de la température du caloporteur.
En effet, le nombre de Reynolds est le rapport entre la force d’inertie et la force de viscosité qui
évoluent contrairement à l’évolution de la température du fluide, cependant la diminution de la force
d’inertie est nettement inferieure de celle de la force de viscosité ce qui assurera une augmentation du
nombre de Reynolds avec la température du fluide.
Page 78
Chapitre IV : les paramètres influant sur le rendement d’un capteur solaire plan
Page 79
Chapitre IV : les paramètres influant sur le rendement d’un capteur solaire plan
La figure .53 montre une fonction décroissante entre le rendement instantané du capteur et la masse
volumique du fluide caloporteur. Quand la température du fluide augmente il devient moins dense
d’où la diminution de sa masse volumique.
Page 80
Chapitre IV : les paramètres influant sur le rendement d’un capteur solaire plan
Page 81
Chapitre IV : les paramètres influant sur le rendement d’un capteur solaire plan
Page 82
Chapitre IV : les paramètres influant sur le rendement d’un capteur solaire plan
D’après la figure.58, il apparait que le rendement instantané augmente en fonction du débit du fluide.
En effet, l’augmentation du débit entraine directement l’accroissement de la vitesse de l’écoulement
du fluide d’où l’augmentation du nombre de Reynolds. Ce nombre adimensionnel caractérise le type
de l’écoulement du fluide qui peut être laminaire, transitoire ou turbulent.
D’après la figure.58 on voit que la diminution de la température d’entrée du fluide caloporteur fait
augmenter le rendement instantané du capteur. En effet, la température d’entrée du fluide de travail
agit directement sur l’énergie utile récupérée par le fluide caloporteur qui est en relation
proportionnelle avec la différence de température du fluide entre la sortie et l’entrée. Donc, plus la
température d’entrée du fluide caloporteur diminue Plus l’énergie utile récupérée par le fluide
caloporteur augmente, d’où l’augmentation du rendement instantané et inversement.
Page 83
Chapitre. IV
IV.5.1.d. L’isolant :
Page 84
Chapitre. IV
Page 85
Chapitre. IV
Page 86
Conclusion
Conclusion générale :
Dans le cadre de ce travail, nous avons entrepris une étude d’un capteur solaire plan .
Annexe A
Les mesures Solari métriques ne datent pas d’aujourd’hui, les premières mesures ont
été entreprises par Pouillet en 1837.
Pour mesurer le rayonnement solaire total parvenant sur une surface à partir
d’un angle solide 2π stéradians on utilise un pyrradiométre.
Annexe B
Les propriétés optiques et thermiques de quelques surfaces transparentes [4], [13] sont
l’Ingénieur , B263.(1982).
[12] N,Bellel. Contribution à la réalisation et simulation d’un capteur plan à eau type
Collecteur; thèse de magistère, Université de Constantine. (1989).
Bouzaffa Med, Les Capteurs Solaires Plans, mémoire magister, option énergétique
université de Ouargla
[15] U,Eiker. Solar technologies for buildings, John Wileysans Sons, England. (2001).
Références bibliographique
Etude expérimentale d’un bassin d’eau utilisé comme capteur solaire plan présent par
Abdelaoui Med Khimmusti et Guricha Foud thème d’ingénieur d’état universite de Ouargla
[24]J,P,Petit.Techniquesdel’ingénieur,notionsdetransfertsthermiquespar convection,A1540.
(1979).
[25] S,Kalogirou. Solar energy engineering: processus and systèmes, Elsevier. (2009).
l’influence des rugosités artificiel les sur les performances thermiques des capteurs solaires
plans à air, Revuedes Energies Renouvelables, Vol 11, N°2, p219-227. (2008).
[33]K,Aoues;N,Moummi;M,Zellouf;A,Moummi;A,Labed;E,Achouri;A,Benchabane.Am
élioration des performances thermiques d’un capteur solaire plan à air :
étudeexpérimentaledanslarégiondeBiskra,RevuedesEnergiesRenouvelables,vol12, N°2, p 237-
248. (2009).
dedeuxcapteursplansàcontactdirecteau–plaqued’absorption,RevuedesEnergies Renouvelables,
Chemss, p 53-60. (2000).