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Impact technique des eaux parasites

Du fait de l'augmentation des débits entrants dans la station, des modifications de fonctionnement vont avoir lieu sur
chacune des opérations unitaires de la station, noues les détaillerons dans cette partie.

1. Pompe de relevage et prétraitement


La quantité d'eaux supplémentaire oblige certains équipements de la station à fonctionner plus que nécessaire, et
notamment les équipements du poste de relèvement et du dégrillage. Nous allons donc déterminer les temps de
fonctionnement pour chacun des équipements et pour chacune des situations.

Poste de relèvement

¤ Pompes

Pour déterminer le temps de fonctionnement des pompes du poste de relèvement, nous utilisons le débit journalier avec
ou sans eaux parasites.
Grâce à ce débit, nous connaissons le volume à relever par ces pompes. Le débit de pompage est de 253 m3/h et nous
pouvons calculer les temps de fonctionnement pour chacun des cas étudiés grâce à la formule suivante :

V olume journalier
t =
D ébit de la pompe
.

Tableau 4 : Détermination du temps de fonctionnement pour les pompes


Eaux parasites Débit d'entrée (m3) Temps de fonctionnement

Cas n°1 : Présentes 1141 4h30

Cas n°2 : Absentes 448 1h45

Nous remarquons que la pompe fonctionne 2,5 fois plus longtemps lorsqu'il y a des eaux parasites. Il y a donc un réel
impact négatif sur les pompes lorsqu'il y a des eaux parasites.

Tamisage
¤ Tamis rotatif et compacteur

Les temps de fonctionnement du tamis et du compacteur sont les mêmes que celui de la pompe car ces derniers tournent
dès que l'eau est envoyée par les pompes.

2. Bassin tampon amont


Les eaux parasites vont également impacter les temps de fonctionnement des équipements du bassin tampon amont.

¤ Hydroéjecteur

L'hydroéjecteur présent dans le bassin tampon permet d'agiter et d'aérer les eaux présentes dans le bassin pour éviter toute
zone aérobie. Par conséquent, nous pouvons considérer que quelque soit la quantité d'eaux dans le bassin tampon amont,
l'hydroéjecteur va fonctionner de la même façon. Ainsi, les eaux parasites ne vont pas influencer le fonctionnement de
l'hydroéjecteur.
3. Traitement biologique et traitement des boues
La présence d'eaux parasites modifie fortement le fonctionnement du traitement biologique de la station. Nous verrons
dans un premier temps les conséquences quantitatives des eaux parasites sur le SBR et sur la production de boues grâce à
des calculs de dimensionnement, puis dans un deuxième temps nous expliquerons qualitativement pourquoi il existe une
telle différence entre les deux situations.

3.1. Conséquences sur le cycle du SBR


Pour connaître l'impact réel de ces eaux parasites sur le fonctionnement du SBR, une comparaison des deux
situations est nécessaire, pour cela la méthode du dimensionnement d'un système de boues activées classique
a été appliqué sachant que les données physiques étaient déjà fixées (débit alimentation/extraction des
pompes, volume SBR).

Nous allons reprendre ci-dessous la méthodologie employée pour obtenir les données nécessaires à la
comparaison des deux situations.

Afin de comparer les cycles de fonctionnement avec et sans eaux parasites, nous avons décidé de calculer les
temps de chaque phase du SBR pour chacune des situations.

SITUATION N°1

Les données actuelles transmises par le syndicat de la Vanéra nous ont permis d'avoir directement les valeurs
de durée de chaque étapes du cycle SBR avec la présence des eaux parasites.

Nous avons alors pu en déduire le temps de fonctionnement des équipements intervenant dans ce traitement
biologique.

Concernant l'agitateur, le technicien nous a donné par cycle le temps de marche (15 minutes) et le temps
d'arrêt (30 minutes), ce qui nous permet d'obtenir le temps de fonctionnement sur une journée, c'est-à-dire 2
heures pour chacun des bassins, donc un fonctionnement total de 4 heures. Pour le surpresseur, nous avions
la durée totale de fonctionnement sur 1 an (1664 heures), ce qui signifie un temps de fonctionnement de 5
heures par jour pour les 2 bassins. Nous avons pu trouver de la même manière, le fonctionnement de 12
heures pour les deux pompes d'alimentation en eaux brutes et 2 heures pour les deux pompes d'extraction.

SITUATION N°2

Phase d'alimentation

Grâce aux données de débits à notre disposition, nous avons pu calculer rapidement la durée de la phase
d'alimentation. Le débit d'entrée par jour étant de 448 m3/j et le débit de la pompe étant de 76 m3/h, la durée
d'alimentation par jour est de 6 heures par jour.

Phase de réaction et de décantation

Pour déterminer les durées des phases de réaction, de décantation et de soutirage des boues, nous avons
calculé le besoin en O2 (aération) et la quantité de boues produites. Nous avons utilisé la méthode de
dimensionnement d'un procédé à boues activées dans le cas d'un procédé continu avec recyclage, ce qui est
préconisé pour les SBR. Pour ce dimensionnement, nos calculs se basent à l'échelle journalière, nous
diviserons ensuite par cycle pour connaître le nombre de cycles le plus adapté.

Le tableau suivant reprend les données utilisées pour déterminer les valeurs des paramètres définissant le
cycle du SBR.
Tableau 5 : Paramètres nécessaires au dimensionnement
Paramètres Abréviations Valeur numérique

Concentration du substrat en entrée Se 0,800 kgDCO/m3 ou 800 mgDCO/L

Concentration du substrat en sortie Ss 0,015 kgDCO/m3 ou 15 mgDCO/L

Débit d'entrée Qe 448 m3/j

Volume du bassin V 1250 m3

Débit de boues purgées Qp 55 m3/j

Concentration des boues purgées Xp 8 kg/m3

Rendement de conversion hétérotrophe Yh 0,45 kgMVS/kgDCO

Constante de décès des microorganismes à 10°C Kd 0,045 j-1

Charge massique Cm 0,06

Rapport MVS/MS (Siara, 2008) 73 %

Transfert O2 R 0,016 kgO2/m3.m

Hauteur du bassin h 5,5 m

La concentration en substrat est obtenue de la même façon que le débit d'entrée, à partir de la population
moyenne. On sait que la concentration en substrat est de 120 g/j/hab, on estime alors une concentration de
800 mgDCO/L en entrée de la station.

La constante de décès des microorganismes à 20°C est égale à Kd(20°C) = 0,06, la relation suivante nous
permet d'obtenir la constante de décès à 10°C : Kd(10°C) = Kd(20°C)(T-20) = 0,045 (Bessière Y. et al., 2015).

¤ La biomasse

Pour calculer la quantité de biomasse dans le bassin, on utilise la relation suivante :

Qe  ∗  (S e − S s)
X =
V   ∗  C m

donc
3
X = 4, 7 kgM V S /m

¤ L'âge des boues

L'âge de boues est noté SRT est correspond à :

V   ∗  X
S RT =
Qp  ∗ Xp

, donc

S RT = 13 jours

.
¤ La production de boues

Pour calculer la production de boues, nous devons passer par la production de biomasse : Yobs.

On a

Y h 
Y obs =   = 0, 3 kgM V S /kgDC O
1  +  S RT   ∗  K d

Grâce à cette donnée, nous pouvons obtenir la quantité de boues produites par jour pour un seul bassin :

P x = Y obs  ∗  Qe  ∗ (S e − S s) = 98, 9 kgM V S /j

Soit

P x = 135, 5 kgM S /j

¤ La demande en oxygène

Elle se calcule à partir de la relation suivante :

DO = Qe  ∗  (S e − S s)  − P x

d'où

DO = 252, 7 kgO2/j

Pour en déduire l'aération nécessaire dans le bassin, nous appliquons la relation ci-dessous (Cros A. et al,
2010) :

DO 
3
A = = 2871 m /j
R  ∗  hauteur

. Sachant que notre surpresseur a un débit de 1400 Nm3/h, nous pouvons en déduire qu'il fonctionnera 2
heures par jour.

Concernant l'agitateur, nous savons qu'il fonctionne par intermittence (15 minutes de marche, 30 minutes
d'arrêt) pendant la phase d'alimentation, nous pouvons donc en déduire que l'agitateur fonctionnerait 2
heures par jour.

Afin que la décantation soit la plus performante possible, nous avons décidé de choisir une décantation de 1h
par cycle. Nous savons qu'il ne faut pas laisser la phase anaérobie plus de deux heures, c'est pourquoi nous
avons choisi la précédente valeur (Choubert, 2002).

Phase de soutirage de l'eau et des boues

Les eaux traitées sont soutirées du bassin grâce à deux vannes pneumatiques. Pour déterminer le temps de
soutirage de ces eaux, nous avons réalisé une équivalence entre le temps de soutirage des eaux actuelles et
le volume retiré associé. Nous avons pu en déduire qu'avec un volume de 448 m3 par jour au lieu de 1140 m3,
la durée du soutirage serait donc de 2 heures par jour.
BILAN DES CYCLES

Comme nous l'avons énoncé précédemment, le débit d'entrée dans la station, serait de 448 m3/h sans eaux
parasites. Ce débit est très inférieur au débit nominal de la station. Nous en avons donc déduit que le
fonctionnement d'un seul bassin serait suffisant. Le deuxième bassin serait donc à l'arrêt. Même avec le
fonctionnement d'un seul bassin, les cycles du SBR seront dans tous les cas plus courts. Pour éviter des temps
de pause trop important dans un même cycle, nous avons décidé de réduire le volume d'entrée dans le SBR
en effectuant des cycles plus courts mais plus nombreux. Ceci permettra de diviser les temps de pause et
donc d'avoir un traitement efficace.

Le tableau suivant récapitule et compare les durées des différentes phases. Pour le cas n°1, ces phases
correspondent au fonctionnement d'un seul SBR alors que deux fonctionnent, pour le cas n°2, ces temps
concernent aussi le fonctionnement d'un seul SBR, par contre uniquement un SBR est en fonctionnement. On
devine alors facilement les économies engendrées en l'absence d'eaux parasites.

Tableau 6 : Durée des différentes phases du SBR


Phases du traitement Cas 1 Cas 2

Phase 1 : Alimentation 90 min 60 min

Phase 2 : Réaction 55 min 60 min

Repos 0 min 15 min

Phase 3 : Décantation 90 min 60 min

Phase 4 : Soutirage de l'eau traitée 55 min 20 min

Phase 5 : Soutirage des boues 44 min 12 min

Repos 0 min 15 min

Pour la situation n°2, nous avons décidé de poser l'hypothèse de 6 cycles par jour. Ce choix nous a paru
pertinent car il permet d'avoir des temps de pause courts, qui ne dépassent pas 15 min.

3.2. Conséquences sur la production de boues


Grâce aux données sur la quantité de boues produites (Tableau 7) calculées dans la partie précédente, nous avons pu en
déduire les impacts techniques que procurent les eaux parasites sur les étapes de traitement des boues, que ce soit sur le
stockage en silo jusqu'au traitement des boues par compostage.

Tableau 7 : Boues produites


Eaux parasites Boues produites (kgMS/jour)

Cas n°1 : Présentes 246

Cas n°2 : Absentes 135

De la même manière que pour les autres pompes précédentes, les temps de fonctionnement des pompes ont été calculés
par rapport au débit.

Pour la partie de déshydratation des boues, nous avons pris en compte une concentration de 4 g/L à la sortie du silo pour
la situation n°1, et une concentration de 8 g/L pour la situation n°2. En sortie de la centrifugeuse, nous avons posé
l'hypothèse que les boues étaient évacuées avec une siccité proche de 20 %.
Le tableau suivant récapitule les valeurs obtenues.

Tableau 8 : Modifications techniques dues aux eaux parasites


Equipements Unité Cas n°1 Cas n°2

Pompes extractrices 2h 0,3 h

Agitateur du silo 1h 0,3 h

Pompe d'alimentation de la centrifugeuse Temps de fonctionnement par jour 4h 1,4 h

Centrifugation Centrifugeuse 2,5 h 1,3 h

Pompe gaveuse 0,6 h 0,3 h

Polymère Masse utilisée par jour 24,6 kg 13,5 kg

Evacuation par camions Nombre de bennes par mois 5 2,75

Traitement par compostage Tonnage traité par jour 1,2 t 0,7 t

Nous prenons bien sûr en compte le besoin d'évacuer plus fréquemment les boues, qui engendre un besoin plus important
de camions.

3.3. Explications qualitatives


En se basant sur l'étude du fonctionnement d'un SBR et du traitement pas boues activées ainsi que des
données obtenues grâce aux analyses des boues et des eaux en entrée et en sortie, nous avons pu obtenir
des explications qualitatives et déduire l'impact de ces eaux parasites sur le traitement biologique au sein de
notre station d'épuration.

Après avoir étudié et calculé théoriquement les différents paramètres et caractéristiques du traitement
biologique, on peut remarquer une différence importante entre les données théoriques et les données réelles
notamment sur la production de boues. Nos observations sur le fonctionnement actuel nous ont permis de
déduire le dysfonctionnement de ce traitement.

Premièrement, grâce aux différentes études des analyses à notre disposition nous avons pu constater deux
problèmes :

- La production réelle de boues constatée au sein de la station est supérieure à la quantité de boues
attendue en fin de station

- L'indice de boues, noté IB permet d'apprécier l'aptitude d'une boue à décanter :

V D30 
IB =
C mat sup

avec VD30 le volume de boues décanté en 30 min, et Cmat sup la concentration en matière en suspension dans
l'éprouvette (Bourrier, 2010). L'indice de boues obtenu après les test de décantation est important et indique
une décantation difficile et une qualité de boues moyenne. Les difficultés de décantation sont remarqués lors
d'un indice de boues supérieur à 150 ml/g (Cémagref, 1994), or notre indice de boues dépassent parfois, 200
ml/g (valeur de 2014).

Ces deux phénomènes peuvent s'expliquer facilement en présence d'eaux parasites. Du fait de l'infiltration
d'eaux pluviales claires, les eaux usées brutes sont diluées et ceci engendrent plusieurs problèmes :
¤ La dilution de la matière organique provoque une disponibilité plus faible de cette dernière pour les
microorganismes et ceci a un impact direct sur la vitesse de réaction, elle devient moins importante. Le temps
de réaction dans le cycle du SBR augmente donc significativement (Société d'études techniques PRAUD,
1993).

¤ La plus importante conséquence de la dilution de la matière organique, et ce qui explique le surplus de


production de boues, et la valeur importante de l'indice de boues, repose sur le développement des bactéries
filamenteuses (Cemagref, 1994, Da Motta, 1999).

Leur métabolisme particulier leur donne la faculté d'avoir un meilleur échange avec le liquide contenant le
substrat et l'oxygène, elle s'adapte plus facilement a un déséquilibre nutritionnel. Elles ont alors une
assimilation plus rapide et facile du substrat, elles se développent alors plus facilement que les bactéries non
filamenteuses, les bactéries floculées nécessaires au traitement (Cémagref, 1994).

Figure 5 : Croissance des bactéries en fonction de la concentration en substrat (Cémagref,


1994)

De plus, sachant que dans un SBR, l'âge des boues est plus important que dans un traitement par boues
activées classique, les bactéries filamenteuses se développent encore davantage facilement (Casellas, 2002).

Ce sont donc ces bactéries qui engendrent une production de boues plus élevée car elles sont responsables de
la formation de flocs plus volumineux, ce phénomène s'appelle le "bulking". D'après plusieurs publications, la
masse de boues augmente fortement par temps de pluie (Choubert, 2002).

Elles limitent aussi la vitesse de décantation car ces bactéries filamenteuses relient les flocs entre eux, provoquant le
phénomène de "bulking" (Da Motta M., 1999).

Pour limiter ces bactéries filamenteuses, une aération et une agitation plus importante sont alors nécessaires
(Choubert, 2002).

¤ Par périodes, même si elles sont rares, nous avons pu remarquer que les eaux contenaient encore des
nitrates. Ceci signifie que la phase de dénitrification est mal réalisée par les bactéries hétérotrophes, à cause
de la faible concentration en matière organique. Le temps de séjour dans le bassin pour le nitrification et la
dénitrification est trop faible à cause des eaux parasites, ces étapes du traitement sont donc impactées
(Choubert, 2002).

¤ En lien avec la remarque précédente, la présence d'eaux parasites diminue donc le rendement d'épuration
(Bourrier, 2010).

Nous considérons alors que sans les eaux parasites, les cycles de fonctionnement peuvent être raccourcis.
C'est en effet ce que nous avions trouvé dans la partie précédente.
4. Traitement tertiaire
Les eaux parasites impactent également les temps de fonctionnement des équipements du traitement
tertiaire.

¤ Pompes

Pour déterminer le temps de fonctionnement des pompes, nous réalisons la même réflexion que pour le poste
de relèvement. Cependant, nous prenons en compte le débit journalier sortant.

Nous avons un débit de 82 m³/h, et nous trouvons ainsi le temps qu'il faut avec ou sans eaux parasites.

Tableau 9 : Temps de fonctionnement du traitement tertiaire


Eaux parasites Débit de sortie (m3/h) Temps de fonctionnement

Cas n°1 : Présentes 1104 13h30

Cas n°2 : Absentes 448 5h30

¤ Hydrotech

Nous supposons que l'hydrotech a le même temps de fonctionnement que les pompes.

¤ Vannes pneumatiques

Les vannes pneumatiques ne seront pas que très peu impactées par les eaux parasites puisqu'elles ne
s'ouvrent et se ferment qu'une seule fois par cycle. Nous avons donc négligé l'impact des eaux parasites sur
les vannes pneumatiques.
5. Récapitulatif technique des impacts des eaux
parasites sur la durée de fonctionnement
Pour effectuer un bilan des problèmes techniques engendrés par la présence des eaux parasites, le tableau
suivant reprend le fonctionnement horaire de chaque équipement, et compare les deux situations étudiées.

Tableau 10 : Différences d'heures de fonctionnement par jour


Avec eaux Sans eaux
parasites parasites Différence d'heures par
Poste Equipements
jour
Nombre d'heures Nombre d'heures

Poste de
Pompes 4 h 30 1h45 2h45
relèvement

Tamis 4 h 30 1h45 2h45


Tamisage
Compacteur 4 h 30 1h45 2h45

Hydroéjecteur 9 h 30 9 h 30 -

BT amont
Pompes d'alimentation du
12 h 12 h 6h
SBR

Agitateur 4h 2h 2h
SBR
Surpresseur 4 h 30 2h 2 h 30

Extracteur 2h 0 h 18 1h42
Production des
boues
Silo/décantation 1h 0 h 18 0h42

Pompe d'alimentation 4h 1 h 25 2h35

Centrifugation
Centrifugeuse 2 h 25 1 h 20 1h05

Pompe gaveuse 0 h 37 0 h 20 0h17

Pompes 13 h 30 5 h 30 8h
Traitement
tertiaire
Hydrotech 13 h 30 5 h 30 8h

Par conséquent, nous remarquons que les équipements qui sont le plus impactés par les eaux parasites sont
les pompes d'alimentation du SBR, les pompes et l'hydrotech du traitement tertiaire.

Nous devons relever le problème des à-coups de débit acceptés par le poste de relevage et donc le
prétraitement. Ces à-coups génèrent une usure prématurée des équipements et donc augmente la fréquence
des révisions, des entretiens et des remplacements des machines. Ces à-coups ont aussi un fort impact
financier car il provoque une surconsommation énergétique, mais aussi des problèmes de traitement et donc
un impact sur l'environnement.

De plus, d'un point de vue de l'exploitation de la station, la dilution des effluents génère un faible potentiel
d'oxydo-réduction et la sonde rédox ne peut mesurer ce potentiel. Or, le déclanchement de l'aération est
normalement contrôlé et déclanché par la sonde rédox. Puisque ce système ne peut pas fonctionner, l'aération
est cyclique, et n'est donc pas bien adapté au traitement. Ce qui diminue encore l'efficacité du traitement
biologique. Mais ces différents impacts sont difficiles à quantifier.

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