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cartouches
2500 balles
et leurs tables de
rechargement
sur DVD-ROM
Compatible
Mac et PC
Alain F. t
ee rbr an
Gh
Guide pratique
du rechargement
à l’usage des chasseurs et des tireurs
éditions Larivière
Mode d’eMploi
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SoMMAiRe
construites
et 7 x 64 mm Brenneke ou .280 Remington, les 7 mm Remington
Magnum ou 7 mm Weatherby Magnum et les 7 mm Remington
Ultramag etc.
On ne peut pas improviser des tables de rechargement, surtout l Poids de balle disponibles : nous considérons depuis toujours
pour des calibres pour lesquels il n’existe pas ou peu de référen- que chaque cartouche est faite pour employer une certaine gam-
ces avec les poudres françaises. La gageure était de taille et la me de poids de balle, apparemment idéaux. Néanmoins, d’autres
démarche devait être conduite avec soin. poids de balles sont parfois utiles : ainsi, en .270 Winchester,
Je voulais d’autre part, au fur et à mesure de leur apparition, pou- cartouche d’approche et d’affût par excellence et généralement
voir développer des tables de rechargement pour des cartouches considérée – à raison – comme idéale pour la chasse à grande
récentes ou nouvelles, parfois même pour des cartouches dont distance, une balle lourde (11,66 g/180 grains) de construction
l’arrivée sur le marché européen ne serait pas immédiate. conventionnelle s’avère souvent très efficace en battue. Cela
Pour d’évidentes raisons de coût et de temps, il n’était pas ques- n’est bien entendu valable qu’à la condition que les balles dispo-
tion de travailler seul et de procéder à des essais systématiques nibles soient compatibles avec le pas de rayure du canon utilisé.
en canon aux pressions. En revanche, un réseau quasi mondial l Types de balles disponibles : homogènes, conventionnelles, à
d’amis et de camarades, tous chasseurs et tireurs passionnés, noyau soudé, binodales etc.
certains brillants ingénieurs ou excellents armuriers, permettait l Capacité de la douille, aussi bien capacité brute (capacité de
de réunir rapidement des informations complémentaires et, pour la douille sans balle, remplie d’eau jusqu’aux lèvres du collet) que
certaines cartouches anciennes ou rares, de mettre la main sur capacité utile (avec une balle de poids “standard” pour le calibre
des armes. considéré installé en place). Dans certains cas, nous avons me-
Comment avons-nous donc fait ? Eh bien, nous nous sommes suré la capacité de la douille avec des balles spécifiques en place,
mis à votre place, tout simplement, et nous avons approché le lorsque la construction – et donc la longueur – de ces balles nous
problème de manière systématique… et prudente ! paraissait l’exiger. Dans la mesure du possible, ces mesures ont été
faites avec différentes marques d’étui. Elles l’ont toujours été au
etude de chaque cartouche moins avec les étuis des marques qui figurent dans nos tables.
l Longueur de canon optimale pour le calibre considéré : cette
Chaque cartouche a été étudiée et les informations suivantes ont donnée nous a permis d’évaluer le rapport entre le volume de la
été recueillies : chambre et celui du canon. Bien entendu, cette longueur est le
l Dimensions des chambres, des canons, des étuis et des car- plus souvent celle qu’a retenue le constructeur de la carabine.
touches chargées, telles qu’elles sont publiées par les différents l Pas et profondeur nominaux et réels de la rayure habituel-
organismes de normalisation, CIP ou SAAMI. lement rencontrés pour le calibre considéré : le pas de rayure
l Ces dimensions ont été comparées à celles des chambres et joue un rôle important en matière de gestion de la pression, de
des canons des armes dont nous pouvions disposer ou que nous précision du tir et de sélection des projectiles. La profondeur des
pouvions faire réaliser. Il est arrivé que des différences significa- rayures (différence entre le diamètre de l’alésage et le diamètre
tives aient été constatées. à fond de rayure qui figurent sur nos tables) permet d’apprécier
l Poids de balle optimal pour le calibre considéré. Chacun des les besoins en matière de diamètre de projectile pour obtenir la
chambrages qui a existé, existe aujourd’hui et ceux qui apparaî- meilleure obturation possible, aussi bien qu’une précision le plus
tront à l’avenir ont été, sont ou seront conçus pour remplir un souvent satisfaisante.
objectif précis. l Projectiles disponibles dans les diamètres concernés : en
Il est clair, par exemple, que les cartouches de .300 Winchester 6 mm comme en 7 mm, en .300 ou en .338 par exemple, il existe
Magnum ou de .300 Weatherby Magnum ont été conçues dès le un nombre sans cesse croissant de projectiles dont la construc-
départ pour employer des projectiles de 150 à 190 grains destinés tion, la destination et les caractéristiques balistiques n’ont plus
à la chasse des cervidés ou des ongulés à grande distance. On rien à voir avec ce qu’on pouvait trouver voici seulement cinq
ne peut que conclure que ces cartouches procurent une “allonge” ans. Nous avons choisi, pour chaque cartouche, les projectiles
qui permet d’envisager le tir de ces animaux à des distances qui qui nous paraissaient les mieux adaptés au tir de chasse aussi
bien qu’à d’autres formes de tir. Ce choix a été fait en toute liberté l Nous n’avons à aucun moment cherché à établir des charges
et recoupe d’ailleurs très souvent ceux qui ont été faits par les maximum. Notre but était de définir les charges convenant à un
rédacteurs d’autres manuels. usage général, principalement cynégétique, caractérisé par un
type de balle, un type de tir, éventuellement un mode de chasse
détermination des charges ou un type de gibier. Nous n’avons pas recherché les limites de
pression ou de vitesse de tel ou tel calibre dans telle ou telle
l Nous avons d’abord consulté toutes les sources de données de arme.
chargement auxquelles nous avons pu avoir accès, qu’il s’agisse l Nous avons systématiquement démonté et évalué des cartou-
de manuels déjà publiés, certains depuis fort longtemps et qui ches d’usine pour relever les valeurs de diamètre du collet, d’en-
font référence à des poudres autres que celles qui sont produites foncement de la balle, de tension du collet, du sertissage éventuel
par Nobel Sport, des tables de chargement publiées par Nobel et contrôler les différences (présence de gorges ou de cannelures
Sport, des tables de certains fabricants de projectiles, des recher- de sertissage qui ne figurent pas toujours sur les balles de même
ches de certains tireurs amis qui ont mis leurs résultats à notre marque et de même type vendues au public des rechargeurs, par
disposition. Ces données ont été comparées aux informations exemple) fréquemment constatées. Même si cette démarche ne
réunies sur les différentes cartouches auprès des autres sources présente aucun caractère scientifique, elle permet de se faire une
consultées. idée des caractéristiques moyennes exigibles d’une cartouche
l Nous avons le plus souvent respecté les longueurs de cartou- particulière.
che (et donc les valeurs d’enfoncement du projectile) suggérées l Nous avons systématiquement tiré dans nos armes les char-
par les divers ouvrages consultés. Toutes les longueurs ont été gements du commerce que nous avons pu nous procurer, rele-
contrôlées et comparées aux dimensions que les armes de nos vant les vitesses et évaluant les pressions à l’aide de jauges de
essais exigeaient. contrainte lorsque c’était possible ou faisable.
l Nous avons sélectionné les indices de vivacité des poudres que l Nous avons systématiquement mesuré pour ces chargements
nous jugions les mieux adaptées à chaque cartouche et avons d’usine et pour nos propres chargements, avant et après les tirs,
procédé à des tirs avec tous les projectiles qui figurent dans nos les capacités des étuis, les diamètres de la base de l’étui et de
tables, en utilisant les poudres françaises qui se rapprochent le la ceinture éventuelle, l’expansion au-dessus du culot, l’allonge-
plus de chacune des poudres indiquées par ces autres sources. ment éventuel de la douille.
l Il s’agissait de mesurer les vitesses moyennes obtenues par le
tir de dix à quarante cartouches avec chacune des poudres rete-
nues ou disponibles dans chacune des armes dont nous pouvions
Conduite des essais
disposer. Lorsque c’était possible, nous avons disposé des jauges l Nous avons mesuré le diamètre des projectiles utilisés par
de contraintes au tonnerre des canons des armes. sondage dans les lots employés. Compte tenu des circonstances
l Ces tirs ont été faits au fil d’une quinzaine d’années, avec des de ces mesures et des outils très variés, nous ne publions que les
armes différentes, dans des conditions et des lieux très différents, diamètres nominaux des projectiles de chaque calibre.
par des tireurs et des rechargeurs qui n’étaient pas toujours les l Toutes les charges essayées ne figurent pas dans nos tables.
mêmes. Les résultats ont été systématiquement comparés. Sou- Nous n’avons retenu que celles dont nous pensions qu’elles ap-
vent, des tirs ont été refaits. portaient quelque chose à nos lecteurs.
l Le développement des charges publiées a été conduit en ap- l Une notable quantité des charges essayées a été calculée avant
pliquant systématiquement la méthode de l’escalier que nous essais ou confirmée à partir des travaux de Homer S. Powley, et
décrivons plus loin. quelquefois à l’aide de logiciels spécialisés.
l Rien n’est jamais acquis. Il nous est fréquemment arrivé de de- l La méthode de l’escalier ? définie plus loin a été appliquée à
voir reprendre certains essais, tout simplement parce que telle ou toutes les charges calculées.
telle balle avait été remplacée par une autre au catalogue de son l Chaque fois que c’était possible sans prendre le risque d’en-
fabricant ou n’existait plus, ou parce que sa construction avait été dommager une arme de prêt, nous avons équipé les canons des
modifiée. Certaines balles obsolètes peuvent néanmoins figurer armes d’essai de jauges de contrainte pour évaluer les pressions
dans certaines de nos tables, soit parce qu’elles n’ont pas été et disposer d’un moyen de comparaison. Ces jauges de contrain-
remplacées, soit parce qu’elles fournissent un guide suffisant à te (Fabrique Scientific ou Oehler selon les cas) étaient reliées
une extrapolation de charges vers d’autres fabrications de poids aux appareils préconisés ou proposés par leurs producteurs. Les
identiques ou similaires. traitements informatiques des données relevées ont été faits sur
Utiliser nos tables de rechargement
des ordinateurs (compatibles PC ou Macintosh selon les cas) per- élevées pour une arme donnée, voire quelquefois parfaitement
sonnels. insuffisantes.
l Chaque fois que nous avons pu le faire, nous avons créé un
Il faut bien se dire qu’un chargement est toujours unique et
lot-témoin, dont les pressions et les vitesses étaient connues et
ne peut s’appliquer qu’à une arme donnée, avec une balle
reproductibles, qui a été systématiquement utilisé comme lot de
donnée, installée à un enfoncement donné, avec un sertis-
référence et a été employé pour ré-étalonner nos capteurs et nos
sage donné, une poudre donnée, une amorce bien définie
chronographes. Dans certains cas, nous avons pu faire tester
et un étui donné, le tout étant assemblé selon une méthode
quelques-uns des lots d’essai par des laboratoires privés.
donnée avec des outillages donnés.
l Aucune des charges des tables qui suivent n’a donné de signes
visibles de pressions élevées dans les armes utilisées. Lorsque Même lorsque vous prenez deux ou trois armes directement à
c’était le cas, les charges en question n’ont pas été retenues. la sortie de l’atelier d’assemblage, avec des numéros de série
l Ce qui précède ne signifie absolument pas que, dans votre consécutifs, cela reste un fait. Avec des cartouches réalisées avec
arme, les pressions en question soient moins ou plus élevées. Le le plus grand soin, à partir de composants parfaitement unifor-
rechargeur ne travaille pas pour l’industrie, mais pour lui-même. mes, ces trois armes ne vous donneront ni les mêmes vitesses, ni
Il est indispensable de suivre la méthode de développement de les mêmes pressions, ni les mêmes groupements en cible.
chargements que nous vous donnons en détail à plusieurs repri- Cet état de fait est d’ailleurs parfaitement explicable. Un construc-
ses dans ces pages. teur de carabines ou d’armes de poing peut faire appel à plu-
l Toutes les vitesses ont été mesurées au chronographe élec- sieurs fabricants de canons, dont les produits posséderont for-
tronique. Même lorsque les essais ont été conduits en plein air et cément des dimensions intérieures très légèrement différentes.
chaque fois que c’était possible, les chronographes ont été équi- Des aciers provenant de sources variées peuvent être utilisés,
pés de sources de lumière incandescentes pour éliminer autant et peut-être s’agit-il de canons finis “prêts à monter” fabriqués
que possible les variations des relevés induites par d’éventuels selon des méthodes différentes. Quoi qu’il en soit, d’une marque
changements de luminosité au fil de la journée. à l’autre, les outillages de production et de finition seront néces-
l Chaque fois que c’était possible, deux chronographes disposés sairement différents : vitesses de rotation des tours à profiler, type
l’un derrière l’autre ont été employés et les moyennes de leurs et dimensions des outils de tournage, températures de revenu,
mesures ont été calculées. fraises à ébaucher et à finir les chambres ne seront ni précisé-
l Les vitesses publiées ont été arrondies systématiquement aux ment les mêmes ni dans le même état d’usure chez les différents
plus proches 5 m/s. producteurs.
l Chaque fois que c’était possible, nous avons utilisé au moins Les méthodes de montage des canons et des mécanismes peu-
deux armes de même calibre dans les mêmes conditions et au vent induire d’autres différences, qu’il s’agisse de tensions mé-
même moment. Nous avons choisi de ne publier que les meilleurs caniques ou de contacts plus ou moins imparfaits entre canon,
résultats obtenus dans la “meilleure” de ces armes. boîtier de culasse ou bascule, verrous, cuvettes de tir, etc.
l Les charges que nous publions ont volontairement été rame- Ce même constructeur doit acheter les bois de crosse ou les
nées à un chiffre rond, à plus ou moins 0,05 g. crosses finies, les vis d’assemblage, les mécanismes de détente
l Nous avons constaté au cours de nos essais qu’il pouvait exis- et fabriquer ou acheter les systèmes de fermeture ou de ver-
ter des différences parfois extrêmement importantes en pression rouillage. Tout cela doit répondre à des tolérances dont certaines
comme en vitesse selon les lots de poudre, les lots d’amorce, les sont critiques.
lots de projectiles ou d’étuis et les armes utilisées. Cela nous est Tout cela pour dire que quelle que soit sa provenance, une ta-
fréquemment arrivé et explique pourquoi nous insistons autant ble de rechargement n’est qu’un ensemble d’indications et que
sur la nécessité de développer le chargement adapté à une arme vous allez d’abord devoir choisir parmi les solutions proposées,
donnée en utilisant la « méthode de l’escalier ». et ensuite devoir expérimenter chacune de ces solutions jusqu’à
obtenir le résultat que vous recherchez. Autrement dit, ce manuel,
influence plus ou moins directe sur la vitesse de combustion de 4. Vous devez faire preuve de bon sens. Les poudres ne sont pas
la poudre et sur la densité de chargement. interchangeables entre elles. Une charge donnée pour une balle,
Ajoutons que tous les industriels impliqués, aussi bien dans la avec une poudre, dans un calibre, un étui, avec une amorce dé-
fabrication des armes et des composants de munitions que dans finie ne fonctionne souvent pas du tout de la même manière si
la chimie des poudres et des compositions d’amorçage font un un seul des composants est changé. La place qu’occupe telle
remarquable travail et atteignent une excellente uniformité. ou telle poudre dans l’échelle des vivacités varie – quelquefois
Néanmoins, il vous arrivera tôt ou tard de choisir une charge dans considérablement – d’un profil et d’une capacité de douille à une
l’un des manuels dont vous disposez, y compris celui-ci et de autre.
découvrir que vous ne parvenez absolument pas à faire rentrer
Important : acquérir un chronographe
la charge de poudre préconisée dans la douille, même en la “vi-
Dans votre arme, la vitesse relevée peut être notablement
brant” ou en la compressant.
différente de celle que vous indiquent les tables. Cela impli-
Cela vient des différences qui existent d’un lot à l’autre, et c’est
que que la pression, elle aussi, est notablement différente.
la vie, même si vous avez respecté à la lettre les indications de
Ceci explique que l’achat d’un chronographe électronique
composants (marque de l’étui, de l’amorce, de la balle etc.) et de
et le tir de quelques cartouches d’usine dans votre arme en
méthodes (enfoncement du projectile, sertissage etc.) que vous
relevant les vitesses et en contrôlant les valeurs de l’expan-
donnait la table. Mieux vaut alors soit tranquillement passer à une
sion au-dessus du culot soit l’une des choses les plus im-
autre poudre, aux caractéristiques différentes – en respectant
portantes et les plus utiles qu’un rechargeur conscient de sa
toujours les indications de la table – soit faire un certain nombre
sécurité puisse faire.
d’essais de tir pour vérifier que les vitesses obtenues avec vos
composants propres suffisent à votre application particulière. Ces tirs, qui permettront de calculer vitesse moyenne, étendue
Retenez qu’une augmentation de deux et demi pour cent des différences et écart-type lui procureront assez d’informations
seulement de la vitesse implique systématiquement une pour qu’il puisse savoir si sa carabine est “rapide” ou “lente” en
augmentation de la pression de votre chargement largement comparant simplement ses résultats avec les tables de tir de l’en-
supérieure à cinq pour cent. cartoucheur en question, mais encore permettra au rechargeur
de savoir, au cours de ses essais, à quel degré le chargement qu’il
Cela revient à dire que, si votre carabine vous donne 1 000 m/s
est en train de mettre au point se rapproche de la performance
avec un chargement donné dont la pression, par définition, vous
d’une cartouche d’usine.
est inconnue, vouloir à tout prix obtenir 1 025 m/s avec la même
A chaque fois que vous modifiez l’un des paramètres, vous devez
poudre et la même balle peut parfaitement vous conduire tout
reprendre le développement de la charge en appliquant la mé-
droit chez l’armurier ou pire, à l’unité de soins intensifs la plus
thode de l’escalier que je répète ci-dessous.
proche.
Parfois, un seul “grain” (0,0648 g !) de poudre de plus suffit à la méthode de l’escalier
faire bondir les pressions de 1 000 bars ou davantage.
Nous avons beaucoup de moyens à notre disposition pour fabri-
quer la cartouche que nous voulons produire. Selon notre décision,
Ne jamais commencer par la charge nous allons pouvoir produire des charges normales, des charges
la plus élevée réduites ou des charges maximales. Cela ne dépend que de nous,
Il y a quelques étapes qu’il vous faut absolument respecter lors- les rechargeurs. C’est aussi ce qui fait notre force et nous permet
que vous rechargez. Donc, il y a un certain nombre de choses de nous adapter à notre arme, à nos chasses ou à nos loisirs.
qu’il ne faut jamais faire. Plus important, nous allons pouvoir définir la charge idéale pour
1. Il ne faut jamais commencer à charger en choisissant délibé- chacune de nos armes et pour chacune de nos applications.
rément la charge la plus élevée. C’est dangereux. En outre, c’est 1 - La charge normale
stupide. On l’appelle aussi charge d’emploi. C’est la charge qui corres-
2. C’est dangereux parce que votre arme peut être incapable de pond aux tables de tir habituelles de la cartouche considérée et
résister à la pression générée par la charge maximum que nous surtout celle qui se rapproche le plus des vitesses, des pressions
donnons. Il n’y a aucune marge de sécurité dans ces tables, ni et de la trajectoire (à poids de balle, densité de section et coef-
dans aucune autre. Si vous refusez de croire cette affirmation, ficient balistique identiques bien entendu) qu’on obtient en tirant
vous prendrez vos risques tout seul. des cartouches manufacturées de qualité.
3. C’est stupide parce que vous rechargez pour une arme à la- Cette charge est celle qu’on utilise à la chasse. Sa précision doit
quelle vous tenez, dans laquelle vous avez probablement investi bien entendu être suffisante pour cet emploi. Elle sera souvent
pas mal de ressources. L’expérience prouve que les meilleurs ré- très supérieure à tout ce que vous donnent les cartouches ma-
sultats en précision sont très rarement obtenus avec des charges nufacturées, simplement parce que vous pouvez régler chaque
maximales. étape du rechargement.
Le plus souvent, la “charge de tir” qui donne ces résultats se situe Cette charge “normale” n’est pas gravée dans le marbre. Si vous
aux alentours de la moitié de la valeur de la différence entre la avez eu la curiosité de tirer quelques cartouches du commerce
charge la plus faible (la “charge de départ”) que nous vous don- dans votre arme, de relever les vitesses obtenues et de les com-
nons et la charge maximum - mais pas toujours. parer à ce que vous disent les tables de tir du fabricant en ques-
Utiliser nos tables de rechargement
tion, vous aurez sans le moindre doute constaté qu’il existe une de coups un agrandissement de la chambre qui fatigue à son tour
différence sensible entre vos résultats et le catalogue de l’encar- considérablement les étuis et réduit leur vie utile à parfois un ou
toucheur. Cette différence, qui n’est le plus souvent pas la même deux rechargements seulement.
d’un lot à l’autre de cartouches de la même marque équipées du Parce que la recherche de la vitesse la plus élevée possible passe
même projectile, s’explique par tous les paramètres inhérents aux souvent par l’emploi de poudres plus “lentes” que celles qui pro-
armes énumérées plus haut, auxquels il faut ajouter tous ceux qui curent la charge normale, on augmente la durée de la combustion
concernent les composants de la cartouche à proprement parler. de la charge et on expulse dans le canon davantage de grains de
Amorce, étui, poudre, balle proviennent de lots différents de ceux poudre enflammés à très haute température. Le résultat est une
qui ont été utilisés pour établir la table de tir. Au cours de la fa- érosion très rapide du canon en question. Certaines cartouches
brication en usine, des variables peuvent apparaître et se déve- “chaudes” ou “extrêmes” (.300 Pegasus, .30-.378 Weatherby,
lopper, qui peuvent affecter aussi bien l’enfoncement de l’amorce etc.) dans lesquelles les charges sont très importantes par rap-
que celui du projectile, la concentricité de la cartouche, la force port au calibre provoquent une érosion détectable et parfois visi-
du sertissage - qui change avec l’épaisseur des parois du collet. ble à l’œil nu en moins de 100 coups. On n’a rien sans rien !
Parce que le rechargeur peut exercer un contrôle détaillé des
3 - La charge idéale
différents composants qu’il utilise et parce qu’il contrôle égale-
La charge idéale ou charge de tir est celle qui permet de tirer le
ment de très près les différentes étapes de l’assemblage de ses
meilleur parti d’une arme donnée. Son équilibre et sa précision
cartouches, il peut développer une charge d’emploi beaucoup
découlent d’un choix raisonné des composants utilisés. Très peu
plus régulière, ou à tout le moins beaucoup mieux adaptée à son
d’armes sont des cas désespérés. La sélection judicieuse des
arme, que tout ce que peut faire une cartoucherie industrielle.
composants, des méthodes de chargement et des projectiles
C’est valable pour toutes les cartouches et pour toutes les armes,
permet presque toujours, avec quelques recours aux astuces ar-
d’épaule comme de poing, qu’elles soient lisses ou rayées.
murières éprouvées, de transformer une pétoire minable en une
Les charges d’emploi se situent habituellement légèrement au-
arme de niveau correct ou passable. Cela ne s’improvise évidem-
dessous des maxima que fournissent les tables de chargement.
ment pas, mais demeure passionnant.
C’est la raison pour laquelle il vous est demandé d’approcher vos
Il suffit parfois de choisir LA balle qui convient le mieux à l’arme
chargements avec attention et soin.
en question et surtout à son canon. Forme, diamètre, poids d’un
2 - La charge maximale projectile doivent être adaptés au pas des rayures et aux caracté-
Très au-dessus de la charge normale, la charge maximale ? Eh ristiques physiques du canon.
bien, pas toujours ! Il arrive qu’on recherche la vitesse la plus Comme le rechargement permet de disposer à volonté d’une
élevée possible en pensant qu’il faudra davantage de poudre pour très large plage de vitesses initiales et d’un vaste choix de com-
gagner les quelques mètres par seconde qui semblent nous faire posants, il est possible de régler la cartouche pour obtenir une
défaut. S’il est vrai qu’il est nécessaire d’augmenter la charge de excellente précision. Cela peut passer par le choix d’une poudre
poudre pour obtenir cette vitesse la plus élevée possible, il n’en différente, par celui d’une longueur hors tout de la cartouche (et
reste pas moins que les gains de vitesse qu’on peut obtenir par ipso facto de l’enfoncement de la balle dans l’étui) adaptée à la
rapport à la charge normale sont le plus souvent décevants. Ils configuration de la chambre et du canon, par des changements
ne sont jamais proportionnels à l’augmentation des charges de de type d’amorce.
poudre, bien au contraire. Une fois ce stade atteint, les manipulations qu’on peut faire subir
Là encore, dans votre arme personnelle, la charge maximale peut à l’étui (uniformisation des puits et des évents d’amorce, tournage
très bien être très au-dessous ou très au-dessus de ce qu’elle extérieur des collets, sélection par poids ou par capacités) offrent
sera dans une autre arme du même calibre et pourquoi pas de la un grand nombre d’opportunités qui permettent d’affiner encore
même marque. cette précision. La valeur d’enfoncement de la balle, elle aussi,
Une charge maximale ne peut s’approcher qu’avec une solide représente un vaste domaine qui influe de façon non négligeable
expérience du rechargement et de la balistique intérieure. Sa re- sur la précision intrinsèque d’un couple arme munition.
cherche passe par une connaissance approfondie des manifes- Les charges idéales ne peuvent pas être prédites. Chacun doit
tations extérieures de la pression, et donc de l’arme qu’on a en trouver pour son propre compte celle qui convient dans les plages
main… sans parler des variations, souvent importantes, qu’on de données des différentes tables.
rencontre dans les divers lots de composants.
4 - La charge réduite
Comme nous l’avons déjà remarqué, aucune arme n’est Il y a plusieurs types de charges réduites, et il faut bien se dire
identique à une autre. Aucune arme ne réagit de la même que seul le rechargement permet de les produire.
manière. Cela revient à dire que, si on recherche une charge
maximale pour quelque calibre que ce soit, il ne faut pas la On considère qu’une charge est réduite lorsqu’elle occupe
chercher dans cet ouvrage, ni dans un autre manuel de re- moins de la moitié du volume disponible dans la chambre
chargement : elle ne peut être qu’unique, parce qu’elle dé- à poudre.
pend de l’arme et qu’elle met en jeu des pressions élevées. Autrefois, à l’époque révolue des grandes conscriptions, les ar-
Parce que ces pressions sont élevées, elles fatiguent l’arme qui mées apprenaient le tir au “fusil de guerre” aux recrues fraîche-
les subit. Si on emploie continuellement des charges maximales, ment incorporées avec des munitions spéciales, à blanc d’abord,
on obtient au bout de quelques dizaines ou de quelques centaines puis dites “de stand”. La vieille 8 x 50 mm R du fameux fusil Lebel
Utiliser nos tables de rechargement
possédait ainsi des chargements (à balle ronde de plomb nu dans de matière plastique dont le but était de réduire le volume de la
lesquels la propulsion était parfois assurée par une charge de pa- chambre à poudre. La balle, elle aussi, était en plastique. On ob-
pier nitré) destinés à l’instruction, qui permettaient des tirs précis tenait des tirs corrects jusqu’à une cinquantaine (parfois une cen-
jusqu’à une cinquantaine de mètres avec la hausse de combat taine) de mètres avec ces cartouches “Ballplast”, toujours avec la
sans qu’il soit besoin de stands protégés : la cour de la caserne ou hausse de combat. Les pressions trop faibles ne permettaient pas
de l’école y suffisait, avec quelques sacs de sciure de bois ou de de faire fonctionner correctement les fusils semi-automatiques.
sable et des écrans de grosse toile tendue pour arrêter les projec- Il fallait les manœuvrer à la main. Là encore, il n’était pas utile
de disposer de stands protégés comme ceux où il faut se rendre
tiles derrière les cibles. Souvent, on rechargeait ces cartouches
lorsqu’on tire de la “cartouche de guerre”.
en unité, avec des outillages à main très simples.
Aujourd’hui encore, les chasseurs peuvent acheter des cartou-
Bien entendu, d’autres armées avaient développé des munitions
ches réductrices qui permettent le tir de la .22 Long Rifle ou de la
comparables. Les cartouches de 7,92 mm à balle de papier ou de
.22 Winchester Magnum Rimfire dans n’importe quelle arme de
bois qu’on rencontre si souvent étaient du même tonneau et se
calibre .22 nominal, ou encore celui de la 7,65 mm Browning/.32
rechargeaient aussi en unité. On le sait lorsqu’on découvre une,
ACP dans les armes de calibre .30 (à la contraignante condition
deux ou trois cannelures sur l’étui, qui indiquent le nombre de
de disposer des autorisations administratives correspondantes).
rechargements.
On fait aussi, principalement en Allemagne, des tubes réducteurs
On fit aussi des cartouches réductrices qui permettaient le tir
qui permettent d’employer bien des cartouches “pas faites pour
d’une cartouche à percussion annulaire (.22 Long Rifle habituel-
ça” dans des armes rayées comme dans des armes lisses. Tout
lement) dans la chambre et le canon d’une arme normale. Ces
en ce domaine, ou presque, est possible.
cartouches réductrices contenaient quelquefois un embryon de
Pour le rechargeur, la charge réduite va de la cartouche de petit
canon rayé. Leur précision laissait à désirer au-delà de quelques
calibre – parfois sans poudre, une simple amorce suffisant à ex-
dizaines de mètres. On avait également construit et adopté des
pédier une balle légère à des vitesses surprenantes – qui permet
variantes d’armes réglementaires comme le mousqueton 1892
l’entraînement en appartement, sans grand bruit, ou encore de
qui tiraient, à répétition s’il vous plaît, la très populaire cartouche
tirer d’une .222 Remington ou d’une .22 Hornet une performance
à percussion annulaire. Tout le monde connaît la carabine généri-
comparable à celle d’une “Bosquette” de calibre .22 à percussion
quement appelée MAS 45, reprise d’un plus ancien modèle signé
annulaire, jusqu’à des chargements économiques - à balle demi-
Mauser, dont les outillages avaient été déménagés d’Oberndorf-
blindée ou de plomb nu coulée ou matricée - qui facilitent gran-
am-Neckar avec bien d’autres avant que la pression des Alliés
dement l’entraînement aux armes de gros calibre en minimisant
n’oblige l’armée française à détruire les ateliers.
la fatigue ressentie par le tireur comme celle de l’arme.
Il existait aussi, plus tard, pour les armes en 7,5 x 54 mm M-1929
Entre ces deux extrêmes, on peut produire aussi des cartouches
(fusils MAS 36, 44, 49 et 49/56) une cartouche réglementaire
à balle expansive qui permettent d’utiliser une grosse cartouche
spéciale pour tir réduit à étui d’aluminium doublé d’un insert
pour le tir des nuisibles ou des chevreuils à l’approche sans dé-
truire trop de venaison. De même, l’amateur de tir sportif pourra, pour votre nouvelle balle. Mais nous n’avons aucun moyen d’en
avec la balle qui convient le mieux à son canon, développer une juger : il va donc falloir l’approcher avec prudence… et détermi-
cartouche qui lui permettra de s’entraîner à des distances beau- nation !
coup plus courtes, de peaufiner sa tenue d’arme ou sa prise de Nous allons, une fois ces éléments d’information rassemblés, tâ-
visée sans changer d’arme… et à moindres frais ! cher de faire un calcul très simple qui nous permettra de trouver
Vous constaterez que des charges réduites figurent dans de nom- assez vite et à peu de frais au moins un chargement utilisable.
breuses tables de ce manuel, principalement d’ailleurs pour des
calibres destinés à la chasse du grand gibier. etape 2 : préparer une cartouche inerte
Le choix de la poudre est un élément critique de la réalisation de
cartouches réduites. On emploie des poudres vives, en paillettes, Muni de toutes ces informations, vous allez pouvoir envisager de
en bâtonnets ou tubulaires, rarement des poudres sphériques. développer une charge. La première chose que vous allez faire
Il ne faut ni diminuer ni augmenter de plus de 5 pour cent les va être la création d’une cartouche inerte, dépourvue d’amorce
charges réduites, pas plus qu’il ne faut substituer une poudre à et de poudre, avec votre nouvelle balle en place telle qu’elle doit
une autre. Vous devrez, lorsque cette information vous est fournie, l’être : cela veut dire enfoncée jusqu’à ce que les lèvres du collet
utiliser le bourrage défini dans les tables. de l’étui se situent pile au milieu de l’éventuelle cannelure de
sertissage. Une balle dépourvue de rainure ou de cannelure s’ins-
talle toujours le plus près possible de la longueur maximale de la
etape 1 : réunir toutes les informations cartouche selon les normes CIP, et on vérifie qu’elle est suffisam-
élémentaires ment en retrait de la prise des rayures.
Rien n’est plus soumis aux règles de l’évolution que les balles Une balle qui possède une cannelure ou une rainure s’installe
modernes. Chaque année ou presque, en plus de quelques car- normalement en réglant l’outil sertisseur de telle manière que les
touches nouvelles, apparaissent des balles nouvelles, et souvent lèvres du collet de l’étui se trouvent au milieu de la cannelure ou
dans des poids un peu bizarres ou jusqu’à présent pas disponi- de la rainure. Cela ne signifie pas qu’il soit obligatoire ou néces-
bles dans le calibre considéré. Quelques-uns de ces projectiles saire de sertir à ce stade.
sont utiles parce qu’on peut vouloir s’adresser avec un calibre On contrôle un éventuel contact avec la prise de rayures en pas-
donné à des gibiers pour lesquels il est trop fort ou trop faible sur sant un feutre (marqueur permanent) de couleur sombre sur le
le papier. Evidemment, les manuels de rechargement ne contien- collet de l’étui et la balle. Si des marques brillantes apparaissent
nent aucune référence à ces poids ou types de balle nouveaux. sur la balle après chambrage et verrouillage complet, il faudra
Comment faire ? enfoncer davantage le projectile dans l’étui, ce qui réduira peut-
Très simplement ! Commencez par réunir les informations élé- être le volume disponible pour la poudre et peut ainsi obliger à
mentaires dont vous avez besoin. Votre démarche doit être la vibrer, à compresser ou même à diminuer la charge de poudre.
suivante : On agit donc sur la tige de réglage d’enfoncement du sertisseur,
l Chercher dans les manuels dont vous disposez la table de par quart ou huitième de tour, jusqu’à ce que les traces de la prise
chargement pour la balle dont le poids est immédiatement supé- de rayure n’apparaissent plus sur notre projectile.
rieur ou immédiatement inférieur à celui du nouveau projectile. La distance que vous devez respecter entre la naissance de l’ogi-
l Tenez-vous en à des différences de poids de l’ordre de 10 ve de votre balle et la prise de rayure est au minimum de 0,3 à
grains (0,6 g) à 20 grains (1,2 g). 0,5 mm.
l Si la différence de poids entre le projectile que vous souhaitez Profitez de l’occasion pour contrôler que votre cartouche inerte
recharger et celui qui figure dans votre manuel est inférieure à est bien compatible avec la longueur disponible dans le maga-
0,25 à 0,65 g (4 à 10 grains) ou approchant, vous pouvez déve- sin de votre carabine. En règle générale, réglez la longueur de
lopper votre chargement en suivant la table fournie pour le pro- la cartouche de telle manière qu’il reste au moins aux alentours
jectile de poids approchant qui figure dans le manuel. Par exem- d’un millimètre de jeu dans le magasin si vous devez utiliser cette
ple, des balles de 160, 165, 168 ou 170 grains du même calibre munition à la chasse. Cela facilite l’alimentation.
et de la même marque peuvent employer des charges de poudre Une cartouche destinée au tir à la cible peut parfaitement ne pas
extrêmement proches dans la plupart des armes établies pour la tenir dans le magasin d’une carabine. Certaines armes permet-
même cartouche. tent d’introduire directement la cartouche dans la chambre et de
l Notez les charges, par poids de balle et par type de poudre, refermer l’arme sur elle. En général, les carabines du type Mauser
qui vous sont proposées, avec leurs vitesses et leurs pressions 98 ne permettent pas cette alimentation directe, et l’ouverture du
si possible ; magasin ne permet de dépasser la longueur de ce dernier que
l Vous allez commencer votre développement par une charge de de quelques millimètres : il faut, dans ce type d’arme, que l’ex-
poudre qui représente 85 % de celle que vous avez trouvée pour tracteur saisisse d’abord le bourrelet de la cartouche pour qu’elle
la balle plus lourde, en choisissant toujours le type de poudre qui puisse être chambrée.
fournit la vitesse la plus élevée ; Plus tard, quand vous aurez atteint votre but, vous ferez de cette
l Respectez toutes les prescriptions : type et marque de l’amor- cartouche inerte dûment balisée et soigneusement conservée
ce, de l’étui, enfoncement de la balle ou longueur hors tout de la l’accessoire qui vous permettra à l’avenir de régler votre sertis-
cartouche chargée ; seur en moins de cinq secondes.
l La charge la plus forte que vous donne le manuel pour la balle Prenons un exemple simple. Vous voulez charger une balle Nosler
plus lourde sera sans doute très proche de la charge maximale Ballistic Tip de 250 grains/16,20 g pour pouvoir employer votre
Utiliser nos tables de rechargement
fidèle 9,3 x 62 mm à l’approche et à l’affût du brocard et de la Poudre : Vectan Sp 12 – 3,85 à 4,25 g de poudre pour 760 m/s.
biche, avec des tirs à moins de 200 m. Imaginons que cette balle La vitesse la plus élevée est obtenue – dans l’arme des essais –
ne figure pas dans votre manuel habituel. Elle possède un arrière avec la Tubal 7 000. C’est donc la poudre que vous allez retenir
fuyant relativement court, une ogive moyennement effilée et un pour votre premier chargement. Votre balle Ballistic Tip ne pèse
corps qui, à son diamètre maximum, est lui aussi assez court. Pas que 16,20 g. A quoi va donc ressembler cet escalier ?
de cannelure de sertissage : un cas parfait ! Eh bien, au tableau ci-dessous, que vous pourrez adapter pour
n’importe quel calibre. Je vous le fournis en mesures métriques
etape 3 : construire l’escalier comme en mesures anglo-saxonnes, puisque vous êtes nom-
breux à utiliser ce système.
Mettons en place l’escalier. Un manuel donne une charge de
3,6 g de poudre Sp 9 dans un étui RWS avec une amorce CCI
200 derrière la balle RWS HMK de 258 grains/16,7 g, qui est la
plus proche de votre nouvelle balle du point de vue du poids. Mais
vous n’avez pas cette poudre-là sous la main, et vous découvrez Calibre : 9,3 x 62 mm
qu’elle ne figurerait plus au catalogue de Nobel Sport (ce qui, bien n°
entendu, est faux et résulte d’une rumeur idiote). Si vous l’aviez, Étui : RWS
vous auriez pu employer cette charge-là sans problème avec la tirés 1x
nouvelle balle de 16,20 g, en l’augmentant ou en la réduisant Recoupe de l’étui à 61,8 mm soit 2,433”
peut-être légèrement et surtout prudemment selon les résultats Amorce : RWS 5 333
que vous obtenez dans votre carabine. Rechargeur organisé, vous Balle : Nosler Ballistic Tip
avez sans doute des archives. Il existe une balle demi-blindée Poids gr/g : 250 grains (16,20 g)
Speer de 270 grains (17,50 g), assez facile à trouver. On a publié Poudre : Tubal 7 000
des charges pour cette balle Speer avec d’autres poudres plus Balle source : Speer 270 grains/17,5 g
lentes que celles utilisées par René Malfatti : Tubal 5000, Sp 11,
Charges fournies par la source Vitesses source
Tubal 7000, Sp 12. Les voici :
gr g f/s m/s
Étui : RWS, amorces “standard” RWS 5 341
Mini 57,9 3,75 2 400 730
Poudre : Vectan Tubal 5 000 – 3,2 à 3,6 g pour 760 m/s
Maxi 64,0 4,15 2 559 780
Étui : RWS, amorces “magnum” RWS 5 333
Source : A. F. Gheerbrant
Poudre : Vectan Sp 11 – 3,4 à 3,8 g pour 775 m/s
Poudre : Vectan Tubal 7 000 – 3,75 à 4,15 g pour 780 m/s
Ensuite, vous allez pouvoir commencer à contrôler la précision qu’on destinera, dans cette arme, au chevreuil, petites biches,
et la régularité de ce chargement « optimal », et améliorer le tout faons et bêtes rousses à l’affût comme en battue. La difficulté va
progressivement. Pour cela, vous jouerez très progressivement être de trouver une charge que les deux canons fassent raisonna-
sur l’enfoncement de la balle, sans bien sûr dépasser la longueur blement converger à une distance compatible avec la chasse en
de cartouche qu’accepte votre magasin et sans jamais amener battue, et que nous allons fixer à 50 m en l’occurrence.
votre balle au contact des rayures. Vous allez mettre en œuvre les mêmes démarches et les mêmes
moyens que pour définir une charge pour la carabine à verrou, en
et pour une carabine express ? procédant exactement de la même manière.
Simplement, vous allez devoir produire deux exemplaires de cha-
La question qui se pose avec une carabine express est toute sim- que marche de notre escalier, et faire les tirs exactement comme
ple : il y a deux canons, qui sont en principe, mais pas toujours, vous les auriez faits avec une carabine à verrou. Vous prendrez
aussi peu différents que possible l’un de l’autre. Ces deux canons toujours la même visée, au même point de la cible, depuis un
sont probablement frettés dans ce qu’on appelle un “monobloc” appui ferme et stable, pour chaque canon à tour de rôle.
qui porte les crochets (tenons) de fermeture. Ils sont reliés par Sachez que vous devez tirer les deux coups en succession rapide,
une bande soudée. Ces bandes brident vos canons, qui ne peu- en trois secondes au plus, puis laisser refroidir les tubes raison-
vent plus vibrer tranquillement et individuellement au départ de nablement. L’idéal est qu’ils retrouvent la température ambiante,
chaque coup. mais cela peut être fort long. Attendez de toute manière dix minu-
Le fabricant de votre express l’a régulée au cours de sa construc- tes entre chaque série de deux coups.
tion. Cela signifie qu’il a dessoudé, recalé et ressoudé les bandes Sur votre seconde cible, identifiez clairement les impacts de cha-
jusqu’à ce que la convergence des deux tubes soit acceptable à que canon (par exemple 1 g, 1 D, 2 g, 2 D etc.) pour définir sans
une distance déterminée. Pas simple à faire, certes – et cela ne problème le chargement qui vous donne la meilleure convergence.
concerne qu’un seul chargement bien précis, réalisé par une car- Voici à quoi ressemble notre escalier dans le cas d’une carabine
toucherie donnée, avec un type et un poids de balle parfaitement double.
identifiés.
Cette information vous a été fournie : la cible d’usine doit se trou-
ver dans la boîte ou la valise de votre carabine, avec la date. Calibre : 9,3 x 74 mm R
Tout changement de munition et parfois même tout changement n° :
de la répartition des masses (montage d’une lunette de visée, Étui : RWS
par exemple) peut entraîner un changement de point d’impact tirés 1x
aussi bien qu’un changement de dispersion – habituellement pas Recoupe de l’étui à 74,5 mm soit 2,931”
dans le “bon sens” qui voudrait que les deux impacts se rappro- Amorce : RWS 5 341
chent. Malgré tous les efforts des encartoucheurs, on a parfois de Balle : Nosler Ballistic Tip
mauvaises surprises (soyons honnêtes, il arrive aussi qu’on en ait Poids gr/g : 250 grains (16,20) g
d’excellentes) lorsqu’on passe d’un lot de fabrication à un autre. Poudre : Tubal 7 000
Notons en outre que les express, et curieusement les juxtaposées Balle source : Speer 270 grains/17,5 g
davantage que les superposées, sont très sensibles à la vivacité
et au type de la poudre employée pour le rechargement de leurs Charges fournies par la source Vitesses source
cartouches, dans tous les calibres. Et, toujours curieusement, cet- gr g f/s m/s
te sensibilité continue de procurer parfois des résultats décevants Mini 59,4 3,85 2 110 645
après qu’on ait établi la pression correcte. Maxi 65,6 4,25 2 310 705
Il est donc facile de comprendre que, pour le rechargeur, la pro- Source : A. F. Gheerbrant
duction de cartouches qui “groupent” correctement dans une
carabine express n’a pas toujours l’allure d’une sinécure, même
s’il utilise exactement la balle choisie pour la “régulation” de son
arme et travaille avec soin.
Bien évidemment, développer des charges pour une carabine
double se fait selon une méthode identique à celle que je viens
de vous exposer, à ceci près qu’elle concerne les deux canons à
la fois, demande un peu plus de travail, le double de tirs et mar-
che… le plus souvent.
le double escalier
Prenons le même exemple que précédemment, avec la même
balle Ballistic Tip, que nous allons charger cette fois pour une
carabine express en 9,3 x 74 mm R.
Là encore, nous allons utiliser la Tubal 7000, qui ne figure pas
dans les tables disponibles jusqu’ici avec cette balle de 16,20 g
Utiliser nos tables de rechargement
gr = grains, g = grammes, f/s = feet per second (pieds par seconde), m/s = mètres par seconde.
Utiliser nos tables de rechargement
lire et comprendre
jours, plusieurs mois, parfois plusieurs années) des différences
très importantes, qui peuvent atteindre jusqu’à 150 m par se-
nos tables de
conde et même plus. Comme vous, nous n’avons pas seulement
utilisé des armes neuves ; beaucoup ont été achetées au fil des
chargement
années en fonction des opportunités, certaines ont été construites
ou modifiées par des armuriers spécialisés.
Dans certains cas, cette démarche a été adoptée pour de strictes
Une table de rechargement n’est pas un absolu, mais seulement raisons de goût personnel ou d’opportunité. Dans d’autres, nous
un outil. D’un manuel à l’autre, elles sont présentées différem- l’avons retenue parce qu’une cartouche nouvelle arrivait sur le
ment et ne fournissent pas toujours toutes les mêmes informa- marché et que certains voulaient immédiatement s’attaquer au
tions. Chez nos amis américains comme en Europe, il arrive même rechargement de cette cartouche, quelquefois avant même que
qu’on ne dispose pas, pour certaines cartouches, d’informations des armes soient offertes à la vente.
identiques en matière de dimensions. Il nous est arrivé aussi d’employer des armes inépaulables, des
nos tables contiennent des informations que vous ne trouve- rail guns de plus de vingt kilos, construites dans le seul but de
rez pas souvent dans une source unique. contrôler la précision de certains chargements. Ces engins spé-
cialisés, équipés de systèmes de retour en batterie automatiques,
sont rares et fort coûteux.
l’identité de la cartouche (1)
Chaque table commence par vous donner l’identité de la cartou- les balles et les conditions
che : de chargement (3)
- nom et appellations complémentaires,
- normes de pression CIP ou SAAMI selon les cas, habituellement Chaque chargement vous propose les informations suivantes
relevées par capteur piézo-électrique, en ce qui concerne aussi pour chaque balle :
bien la pression maximum admissible que la pression individuelle - Poids en grains destiné à faciliter le repérage d’un projectile
maximum et la pression d’épreuve, dans ces tables,
- dimensions minimales de la cartouche y compris la longueur - Nomenclature : marque, type, poids en grammes, n° de référen-
ce. Il vous arrivera de trouver plusieurs balles de même poids et
de recoupe,
Utiliser nos tables de rechargement
de marques différentes ou (rarement) identiques dans certaines - Marque et type de l’amorce utilisée. Lorsqu’il s’agit d’une amor-
tables ; la raison de ce choix est que des différences de charge- ce magnum, la marque de la poudre est normalement suivie de
ment parfois importantes existent d’une marque à l’autre, assez l’indication “(M)”,?
en tout cas pour procurer des vitesses différentes ou réclamer - Préconisation d’emploi (12), qui n’est qu’une indication généri-
des chargements quelquefois fort différents, que et n’a pas d’autre ambition que de vous guider.
- Poids en grammes et en grains ; ces entrées sont utilisées pour
le calcul de la densité de section, poudres : types et charges, vitesses et parfois
- Diamètre nominal ou diamètre mesuré sur les échantillons en pressions (4)
notre possession et utilisés pour nos tirs,
- Sertissage éventuel ou définition de ce sertissage (léger, moyen, Chaque table vous indique une ou plusieurs poudres que vous
fort, conique etc.), pouvez employer pour charger vos cartouches, en vous indiquant
- Enfoncement du projectile, valeur que nous ne donnons pas pour chaque poudre une charge de départ (en caractères mai-
parce que nous avons découvert que, d’une marque d’outils de gres) et une charge que nous jugeons être un maximum (en ca-
rechargement à l’autre, d’un réglage à l’autre et d’un lot de pro- ractères gras et en rouge) pour chaque poudre. Ces charges sont
jectiles ou d’étuis à un autre, les différences étaient telles que exprimées en grammes et en grains ; les charges en grammes
cette valeur devient difficile à utiliser simplement et perd un peu ont été arrondies aux plus proches 0,05 g.
de sa signification. Rien ne vous empêche de documenter cette Il nous arrive de préciser qu’une charge de poudre est compres-
valeur en fonction de votre arme personnelle et de vos réglages sée ou vibrée. Cette information n’est pas un absolu dans la me-
d’outils de rechargement ! sure où elle dépend de l’étui utilisé.
- Longueur hors tout de la cartouche, qui découle de mesures Puis viennent les vitesses obtenues au cours de nos essais, en
faites par nous, en sachant que tous les étuis étaient recoupés à mètres par seconde (arrondies aux plus proches 5 m/s) et en
la longueur minimale fournie plus haut avec les dimensions des pieds par seconde. Ces vitesses ne vous sont données qu’à titre
étuis, et en sachant aussi qu’elle peut être légèrement différente d’information ; elles seront toujours différentes dans votre arme
dans votre arme personnelle, en fonction de vos lots de com- et avec vos composants.
posants, de vos réglages d’outils et même de vos méthodes de Enfin, il nous arrive de vous fournir des pressions relatives, tou-
chargement, jours relevées dans les canons des armes de nos essais au moyen,
- Coefficient balistique (G1 habituellement) fourni par les fabri- exclusivement, de jauges de contrainte. Ces pressions sont dites
cants de projectiles, relatives parce qu’elles ne peuvent s’appliquer que dans les condi-
- Densité de section en g/cm2 et selon la méthode anglo-saxonne tions et aux armes de nos tirs et n’ont absolument rien à voir avec
de calcul, ce qui vous facilitera l’usage de certains logiciels de les résultats que fournissent des canons d’épreuve normalisés.
calcul balistique si vous en ressentez le besoin, Elles ont été arrondies aux 100 bars supérieurs les plus proches.
- Marque de l’étui utilisé, Considérez ces pressions comme des informations, sans plus.
Savoir raison garder… (6) foncement de la balle. Il suffit souvent de quelques dixièmes de
plus ou de moins pour que vos groupes d’impacts rétrécissent.
Relevez absolument les vitesses. Rappelez-vous toujours qu’une Si cela ne suffit pas, demandez-vous si quelques m/s de plus ou
charge est unique à une arme, un lot d’étuis, un lot de poudre, un de moins feront une différence en cible ou à la chasse. Revenez
lot d’amorces, un lot de poudre bien définis, assemblés avec des en arrière sur le développement de vos charges, diminuez pro-
méthodes bien définies et des outils connus, répétables, à une gressivement la quantité de poudre. Quelquefois, charger 0,50 g
longueur hors tout de cartouche précise. de moins divise la dispersion par deux.
Cette charge doit offrir à celui qui la produit tout ce qu’il en at-
tend : précision, régularité, effet terminal, etc.
Il y a de grandes chances que cette charge ne convienne abso- la vitesse annoncée n’est pas atteinte ?
lument pas à une autre arme, dans laquelle elle ne donnera pas Cela aussi se produit, s’est produit et se produira encore. Bien
les mêmes résultats. Mais si vous parvenez à la mettre au point, entendu, vous avez chargé quelques cartouches en dépassant de
vous verrez que vous vous demanderez pourquoi vous n’y étiez quelques dixièmes de gramme la charge maximum de la table.
pas parvenu plus tôt. Vous avez, en d’autres termes, appliqué scrupuleusement la mé-
Si vos résultats ne sont pas ceux annoncés, inutile de vous po- thode de l’escalier.
ser des questions : c’est normal. En revanche, quand vous ferez
vos essais, faites attention à quelques points qui ont une grande Continuez les tirs en relevant les vitesses. Lorsque la vitesse que
importance. la table vous indique est atteinte, vous devriez être au point que
vous recherchiez. Il vous reste à appliquer les mêmes recettes
la vitesse annoncée est atteinte plus tôt ? que je vous donnais plus haut pour améliorer vos groupements.
Cela arrive, et cela arrivera toujours de temps en temps dans Dans les deux cas, assurez-vous aussi que vous ne tirez pas trop
certaines armes. Cela signifie que votre production atteint une vite - il faut que le canon refroidisse - et que vous prenez bien la
pression correcte plus tôt que nous n’avons pu y parvenir dans même visée.
l’arme que nous avons utilisée. Question d’arme, peut être de Petit tuyau que je vous donne : je fais souvent des essais avec
composants, peut-être aussi de façon de faire. une lunette de fort grossissement montée sur la carabine. Inutile
Dites-vous bien que tout va pour le mieux dans le meilleur des qu’elle soit très coûteuse pour ce type d’essai. Mais la facilité
mondes : vous avez ce que nous avons avec moins de poudre. qu’elle apporte pour reprendre la même visée vaut largement le
Arrêtez vos essais dès que vous vous trouvez à plus ou moins prix de l’optique et celui de son montage – que vous ferez ou
5 à 10 m/s de la vitesse que nous vous donnons. ferez faire pour employer les mêmes embases, bien entendu.
Chargez cinq ou dix cartouches avec les mêmes composants, Corroborez toujours les lectures de votre chronographe en tirant
relevez les vitesses, calculez les écarts-types, les moyennes, les cinq à dix cartouches d’un chargement du commerce – toujours
étendues, vérifiez que la capacité de cette cartouche à grouper le même évidemment ! – dont les performances dans votre arme
dans votre arme est suffisante pour l’usage auquel vous la des- sont le plus souvent répétables.
tinez. Pensez à la stabilité de votre support d’arme, pensez à surveiller
Si c’est le cas, tant mieux ! Si ce n’est pas le cas, commencez par l’éclairage des cellules de votre chronographe. Et soyez toujours
faire varier la longueur hors tout de votre cartouche, et donc l’en- calme et réfléchi.
Bien entendu, il ne s’agit jamais de tir de battue : tous ces calibres manquent quelque peu de ce qu’on
appelle communément puissance d’arrêt et, dans la majorité des cas, leurs balles n’ont pas été conçues
pour mener à bien un travail aussi important. En revanche, à l’affût ou à l’approche, quelques petits
calibres sont parfaitement exploitables entre les mains d’un tireur entraîné et sûr. Notre tireur devra
savoir à quel moment il peut tirer, savoir se retenir de faire feu si les conditions ne sont pas parfaites et
le coup assuré, savoir aussi exactement ce qu’il cherche.
Les autres cartouches qui figurent dans ce chapitre – et elles n’y sont pas toutes, loin de là – sont
destinées aussi à ce que j’appelle le tir de loisir, occupation parfaitement légitime et honorable quand
elle est pratiquée dans des endroits sûrs et avec le minimum de prudence que requiert l’usage des
armes à feu. Apprendre à faire voler, à des distances de préférence inconnues, quelques boîtes de
boissons diverses est un excellent moyen de se distraire entre amis. Rechercher, dans un combat
sans merci contre soi-même et son matériel, le plus petit groupement de plusieurs balles possible
est une quête de l’absolu qui, j’en suis convaincu, pourrait rendre fou celui qui en ferait l’unique objet
de sa passion.
caLibres
•.17 Remington
• 5,45 x 39 mm M-74
• 5,6 x 35 mm R Vierling ou .22 Winchester Center Fire
• .22 Hornet
• .22 K-Hornet
• .221 Remington Fireball
• .222 Remington
• .220 Russian (5,6 x 39 mm)
• .22 PPC-USA
• 5,6 x 50 mm Magnum et 5,6 x 50 mm R Magnum
• .22 Remington BR
• .223 Remington ou 5,56 x 45 mm NATO
• .222 Remington Magnum
• .225 Winchester
• .224 Weatherby Magnum
• .22-250 Remington
• .220 Swift
• .223 Winchester Super Short Magnum
• 5,6 x 57 mm RWS et 5,6 x 57 mm R RWS
• 5,6 x 52 mm R ou .22 Savage High Power
• 5,6 x 61 mm et 5,6 x 61 mm R Vom Hofe Super Express
• 6 mm PPC et 6 mm PPC-USA
• 6 mm Remington BR et 6 mm BR Norma
• .243 Winchester
• .244 Remington et 6 mm Remington
• 6 mm-.284 Winchester
• 6 x 62 mm Frères et 6 x 62 mm R Frères
• .240 Weatherby Magnum
• .244 Holland & Holland Belted Rimless Magnum
• .243 Winchester Super Short Magnum
.17 remington
Cette cartouche a pris la suite de nombreux essais autour de balles de diamètres variés,
finalement standardisés à 0,172 pouces (4,3688 mm). Des études poussées ont été conduites,
principalement aux Etats-Unis, dès les années 1930 autour de calibres .14 (3,56 mm), .15 (3,81 mm),
.17 et .20 (5,08 mm) en employant des étuis très divers, de la .22 WCF ou la .22 Hornet jusqu’à la .308
Winchester, au fil des années. P. O. Ackley fit beaucoup de travail autour du calibre .17.
La cartouche a été mise sur le marché par Remington en 1971.
Pour le chasseur, son utilisation reste plus que marginale, dans la mesure où il
n’est pas question d’employer cette cartouche pour autre chose que le tir des nuisibles à des distances
raisonnables et par temps calme. Les très légères balles de 25 grains/1,62 g sont très sensibles aux
vents traversants. En revanche, la plupart des couples arme-munition existants sont habituellement
remarquablement précis.
Inutile de chercher d’autres emplois à ces micro balles, en dehors du côté "fun" qui vient de la
quasi-absence de recul, de l’excellente précision et de la relative discrétion de la détonation. Pour
qui souhaite faire découvrir le tir à un adolescent qui a dépassé le stade de la "carabine de jardin" sans
l’exposer à un fort recul, la cartouche de .17 Remington est un excellent outil, comme beaucoup de
cartouches que vous trouverez dans ce chapitre.
Pour le rechargeur, si rien n’est vraiment compliqué, tout n’est pas simple.
Il devra disposer de quelques matériels spécialisés en ce qui concerne par exemple l’entonnoir à poudre
et la fraise à ébavurer et il devra être fort soigneux et attentif.
Les principales difficultés, en Europe, seront de se procurer les composants nécessaires. C’est la rançon
de la rareté de ce calibre sur le vieux continent. Mais rien, bien entendu, n’est jamais insurmontable.
En dehors de Hornady, pour les balles, on ne trouve guère que Berger Bullets qui produise des
projectiles de poids variés. Les étuis ne sont disponibles que chez Remington. La cartouche est basée
sur l’étui de .222 Remington Magnum, dont l’épaulement a été repoussé vers le bas afin de lui conser-
ver un collet suffisamment long pour assurer un bon guidage de la balle. L’étui de .223 Remington (5,56
x 45 mm OTAN) peut être utilisé pour faire des douilles de .17 Remington, mais sera un peu trop court.
Cela peut provoquer une usure prématurée de la sortie de la chambre et un allongement excessif de
l’étui qui se traduira par des ruptures de culot précoces.
On parvient assez facilement à dupliquer le chargement Remington. Les poudres vives (Tubal 2000, Sp
10, Tubal 3000) sont celles qui conviennent le mieux à cette remarquable cartouche destinée exclusi-
vement au tir des nuisibles. On approche les chargements utiles en appliquant bêtement et simplement
la méthode de l’escalier.
.17 Remington
.17 Remington
bar psi mm in.
Normalisation CIP
Pression maximum admissible* 4 250 61 641 Longueur max. de la douille 45,62 1,796
Pression individuelle maximum* 4 888 70 887 Recoupe à 45,55 1,793
Pression d'épreuve* 5 310 77 015 Diamètre extérieur du collet 5,05 0,199
* : Capteur piézo-électrique Longueur max. de la cartouche 54,61 2,150
Diamètre nominal de l'alésage 4,27 0,168
Diamètre nominal à fond de rayure 4,37 0,172
Capacité brute de l'étui (eau, g/gr) 1,72 26,5
Griffe de maintien RCBS # 10
Essais mm in. mm in.
Arme Carabine Remington 700 BDL
Longueur du canon 610 24 Pas de rayure usuel : un tour en 254,0 10
Chargements de référence
Marque/réf. gr g Type de balle f/s m/s
Remington 25 1,62 HP 4 020 1 225
IMPORTANT - Les données ci-dessus sont fournies à titre d'information et ne sauraient constituer une recommandation ou une préconisation.
Ces charges sont sûres dans l'arme ou les armes employées pour ces essais. Cela ne signifie en rien qu'il puisse en être de même dans une autre arme,
quelle qu'en soit la marque ou la provenance. De même, toute variation d'arme ou de composants peut procurer des résultats très différents.
Dans la mesure où il leur est impossible d'exercer le moindre contrôle de l'arme, des composants ou des méthodes mis en œuvre, l'auteur ni l'éditeur ne sauraient
accepter quelque responsabilité que ce soit, et ce quels que soient les incidents ou accidents, matériels ou corporels, directs ou indirects, auxquels l'utilisateur
ou toute autre personne pourrait être exposé. Le simple fait d'utiliser, directement ou indirectement, les informations fournies ci-dessus vaut acceptation
de ces conditions et décharge ipso facto l'auteur et l'éditeur de toute responsabilité. Reproduction interdite sans autorisation. © Alain F. Gheerbrant 2006
.17 Reming
5,45 x 39 mm m-74
C’est la cartouche des fusils d’assaut et des mitrailleuses légères en service au sein des armées de
nombreux pays de l’ex-Bloc de l’Est. Cette cartouche remplace progressivement l’omniprésente 7,62
x 39 mm M-43, rendue célébrissime par les armes de Mikhail Kalashnikov. Conçue en réponse à l’ap-
parition au Viêt Nam de la 5,56 x 45 mm M-193 tirée dans le fusil d’assaut M-16, elle en représente
l’équivalent balistique et a engendré la création et l’adoption des fusils d’assaut AK-74 (Kalashnikov) et
AN-94 (Nikonov). Les premiers exemplaires de l’AK-74 et de sa cartouche à avoir atteint l’Ouest ont été
capturés au cours des combats d’Afghanistan en 1975-1976.
La 5,45 x 39 mm M-74 possède une efficacité terminale supérieure à celle de l’ancienne cartouche
réglementaire américaine M-193, en raison de la conception de sa balle. La cavité frontale et le noyau
en acier du projectile blindé très allongé en déplacent le centre de gravité loin en arrière, un peu à la
manière de la balle Mk VII de la cartouche de .303 British adoptée par le Royaume-Uni, en son temps,
pour s’adapter à la lettre (et sûrement pas à l’esprit !) des règles internationales (Convention de La Haye)
qui interdisent d’employer dans une cartouche "de guerre" une balle dite expansive. Cette disposition
provoque immanquablement ou presque un basculement de la balle sur son axe immédiatement après
l’impact, qui engendre des lésions beaucoup plus importantes qu’une balle ordinaire blindée et des
trajectoires erratiques et imprévisibles dans le corps de l’être vivant qui la reçoit. Sans parler d’une
propension marquée à se fragmenter, comme la SS-109, à hauteur de la cannelure de sertissage. Pas
plus propres l’une que l’autre !
Notons tout de même au passage que la balle blindée ordinaire de la cartouche M-193 possède
elle aussi une profonde gorge de sertissage. On a constaté que, souvent, cette balle se fragmente
immédiatement après l’impact au niveau de cette dernière, habituellement en deux parties et parfois
davantage, ce qui entraîne des dommages importants à l’organisme touché et peut justifier le surnom
de "balle magique" (magic bullet) dont les GIs l’avaient affublée au Viêt Nam après avoir constaté in vivo
une létalité inattendue. La balle à noyau d’acier SS-109 de la cartouche standard de l’OTAN actuelle
(M-855A1 "green tip" dans la nomenclature américaine) possède un comportement différent de celui
de l’ancienne M-193 et tend, elle aussi, à devenir instable après l’impact et à se fragmenter dès qu’elle
touche un gros os ou traverse une protection balistique quelconque… malgré un indice de perforation
plus élevé.
Pour le chasseur, cette cartouche qui n’est strictement disponible qu’avec des
projectiles conçus pour un usage militaire ne présente guère d’utilité, ne serait-ce qu’en raison de l’ab-
sence quasi-complète d’armes et de munitions à vocation civile. On est en droit de penser qu’elle ferait
une assez bonne cartouche pour le tir des nuisibles et de certains gibiers (chevreuil, chamois, etc.) de
faible poids à condition de disposer d’étuis plus facilement rechargeables et de balles du bon diamètre
adaptées à ces missions, ce qui n’est évidemment pas le cas. Certes, on doit pouvoir bricoler des balles
de 0,224 pouce mais la sûreté de la chose reste à démontrer formellement.
5,45 x 39 mm m-74
5,45 x 39 mm M-74
5,45 x 39 mm M-74
bar psi mm in.
Normalisation CIP
Pression maximum admissible* 3 800 55 114 Longueur max. de la douille 39,60 1,559
Pression individuelle maximum* 4 370 63 381 Recoupe à 39,40 1,551
Pression d'épreuve* 4 750 68 893 Diamètre extérieur du collet 6,29 0,248
* : Capteur piézo-électrique Longueur max. de la cartouche 56,40 2,220
Diamètre nominal de l'alésage 5,40 0,213
Diamètre nominal à fond de rayure 5,60 0,220
Capacité brute de l'étui (eau, g/gr) 1,80 27,8
Griffe de maintien RCBS # 16
Essais mm in. mm in.
Arme Fusil d'assaut AK-74 (arme de prise, fabrication Izhmash vers 1980)
Longueur du canon 470 19 Pas de rayure usuel : un tour en 185,0 7,285
Chargements de référence
Marque/réf. gr g Type de balle f/s m/s
Réglementaire russe 54 3,50 FMJ, FMJ-T 2 935 895
5,45 x 39 mm m-74
Russe militaire (acier doux laqué)
Amorce Marque Réf.
Amorce standard - Berdan
Amorce magnum (M) - -
Utilisations recommandées Tir
IMPORTANT - Les données ci-dessus sont fournies à titre d'information et ne sauraient constituer une recommandation ou une préconisation.
Ces charges sont sûres dans l'arme ou les armes employées pour ces essais. Cela ne signifie en rien qu'il puisse en être de même dans une autre arme,
quelle qu'en soit la marque ou la provenance. De même, toute variation d'arme ou de composants peut procurer des résultats très différents.
Dans la mesure où il leur est impossible d'exercer le moindre contrôle de l'arme, des composants ou des méthodes mis en œuvre, l'auteur ni l'éditeur ne sauraient
accepter quelque responsabilité que ce soit, et ce quels que soient les incidents ou accidents, matériels ou corporels, directs ou indirects, auxquels l'utilisateur
ou toute autre personne pourrait être exposé. Le simple fait d'utiliser, directement ou indirectement, les informations fournies ci-dessus vaut acceptation
de ces conditions et décharge ipso facto l'auteur et l'éditeur de toute responsabilité. Reproduction interdite sans autorisation. © Alain F. Gheerbrant 2006
5,45 x 39 mm M
5,6 x 35 mm r Vierling
ou .22 Winchester center Fire
Cette cartouche est très ancienne. Elle est née .22 Winchester Center Fire aux Etats-Unis vers 1885
et était chargée à la poudre noire avant de devenir une cartouche à poudre sans fumée. La première
arme à l’avoir employée fut la carabine Winchester 1885 Single Shot Rifle à bloc tombant égale-
ment appelée Low Wall. Adoptée aussitôt ou presque par les armuriers allemands et autrichiens pour
des armes basculantes à un ou plusieurs canons, elle est aujourd’hui référencée à la CIP comme de
naissance allemande.
Pour le chasseur, un Vierling est une arme à quatre canons, le plus souvent
rencontrée avec deux canons lisses, un canon rayé de moyen ou de gros calibre et un canon rayé de
petit calibre. De très nombreuses variantes sont rencontrées, mais leur prix lié à la nécessaire qualité de
réalisation qu’il faut investir pour produire ces armes d’exception n’en font certes pas l’arme de chasse
de Monsieur Tout-le-Monde. La 5,6 x 35 mm R Vierling a souvent été utilisée pour le plus petit calibre
rayé de ces armes. On rencontre parfois des armes basculantes à un coup assez anciennes chambrées
pour notre cartouche, qu’on doit considérer comme des armes «de jardin» qui n’ont guère d’autre
usage que l’élimination des petits nuisibles, corbeaux, renards, rats musqués ou ragondins et encore
mustélidés.
Tombée en désuétude aux Etats-Unis depuis fort longtemps et quasiment en voie de disparition en
Europe, cette petite cartouche est devenue relativement rare. Elle a donné naissance à la .22 Hornet.
Cependant, pour le tir des nuisibles particulièrement, aussi bien que pour la chasse du tétras arctique
«branché» à des distances qui ne devraient pas dépasser une centaine de mètres, cette cartouche si
douce et si discrète peut être ajustée à la carabine pour laquelle on la produit et fournir des résultats
tout à fait intéressants — à condition bien entendu de disposer d’une arme en bon état équipée d’une
bonne optique.
5,6 x 35 mm R Vierling
ou .22 Winchester Center Fire
Chargements de référence
Marque/réf. gr g Type de balle f/s m/s
Diverses (obsolètes) 39 2,53 Chemise cuivre 1 970 600
39 2,53 Demi-blindée 2 625 800
Longueur de la cartouche
La longueur totale de la cartouche est un élément critique, qui doit être pris en compte par le rechargeur.
Cette longueur affecte la fonctionnalité et la sécurité du rechargement.
En règle générale, la balle ne doit pas être au contact des rayures.
Sa base doit être située à proximité immédiate de la naissance du collet.
Dans une arme à répétition, la longueur maximale de la cartouche dépend de celle du magasin ou du chargeur. On aura soin de ne pas
dépasser cette longueur, à moins de ne vouloir employer l'arme que comme une arme à un seul coup.
La longueur de la cartouche dépend de la forme et du type de la balle. Certaines balles effilées à ogive longue procurent
évidemment une longueur totale de cartouche plus importante à poids égal que des balles de profil obtus, à tête ronde par exemple.
5,6 x 35 mm R Vierl
5,6 x 35 mm r Vierling ou .22 Winchester center Fire
* Charges réduites - On peut mettre en place un léger bourrage de fibre synthétique combustible (Dacron) pour maintenir la poudre à proximité
de l'amorce lorsqu'on installe une charge réduite dans une douille de forte capacité.
IMPORTANT - Les données ci-dessus sont fournies à titre d'information et ne sauraient constituer une recommandation ou une préconisation.
Ces charges sont sûres dans l'arme ou les armes employées pour ces essais. Cela ne signifie en rien qu'il puisse en être de même dans une autre arme,
quelle qu'en soit la marque ou la provenance. De même, toute variation d'arme ou de composants peut procurer des résultats très différents.
Dans la mesure où il leur est impossible d'exercer le moindre contrôle de l'arme, des composants ou des méthodes mis en œuvre, l'auteur ni l'éditeur ne sauraient
accepter quelque responsabilité que ce soit, et ce quels que soient les incidents ou accidents, matériels ou corporels, directs ou indirects, auxquels l'utilisateur
ou toute autre personne pourrait être exposé. Le simple fait d'utiliser, directement ou indirectement, les informations fournies ci-dessus vaut acceptation
de ces conditions et décharge ipso facto l'auteur et l'éditeur de toute responsabilité. Reproduction interdite sans autorisation. © Alain F. Gheerbrant 2006
5,6 x 35 mm R Vierl
.22 Hornet
Basée sur l’étui de la .22 Winchester Center Fire à poudre noire, qui a survécu en Europe sous le nom de
5,6 x 35 mm R Vierling dans une version à poudre sans fumée, la .22 Hornet est, si on la compare aux
cartouches plus récentes, un anachronisme ambulant. Son collet est ridiculement long, elle possède
un bourrelet épais, ses parois sont extrêmement minces et son épaulement est fuyant, à peine
marqué. Bref, son allure est résolument celle d’une cartouche du XIXe siècle.
Mise au point à l’Arsenal de Springfield vers 1930, la .22 Hornet était à l’époque considérée comme
rapide et précise. Dès 1932, Winchester et Savage proposaient des carabines à verrou dans ce calibre.
Pour le chasseur, cette ancienne vedette est toujours bien vivante. Comment cela se
peut-il donc ? D’abord, des grandes marques comme Ruger et Browning l’ont récemment réintroduite
dans leurs catalogues et surtout dans leurs armes. Ensuite, et malgré ses lignes vieillottes et sa
balistique médiocre, la cartouche est d’une précision intrinsèque très correcte et d’une exemplaire
discrétion, chose qu’apprécient tous ceux qui tirent nuisibles et petits gibiers à poil ou à plume dans
des environnements «sensibles» aux coups de feu. Enfin, avec son recul inexistant et parce que les
armes qui la chambrent sont souvent assez belles et élégantes et qu’il en existe qui sont de véritables
machines à «faire du point», elle se prête aussi bien aux concours de tir informels ou formels qui se
pratiquent entre chasseurs d’Europe centrale qu’au tir de loisir en famille ou entre amis. C’est un
remarquable jouet, peu coûteux et remarquablement efficace.
Elle est toujours chambrée en Europe dans de nombreuses armes, y compris des armes combinées
ling - Page 3 (drillings, vierlings, etc.) et des armes à verrou ou basculantes à un seul canon. Il existe également
des tubes réducteurs ou des cartouches réductrices destinés aux armes basculantes de plus fort
calibre et même aux armes lisses.
Beaucoup de chasseurs d’Europe centrale l’emploient toujours, quitte à s’offrir des armes spécifi-
ques, proches des carabines de compétition à percussion annulaire. Certes, nous ne la considérons
plus aujourd’hui ni comme ultra précise – encore que certaines armes actuelles vaillent bien mieux
que beaucoup des petites carabines pas chères qu’on rencontrait voici seulement cinquante ans –
ni comme très puissante. Mais elle devrait rester encore longtemps une cartouche amusante, parfaite
pour initier les plus jeunes au tir de chasse à l’approche ou à l’affût jusqu’à 150 m sur des gibiers de
moins de 15 kg comme le renard. La .22 Hornet se prête également fort bien à l’entraînement au tir,
par exemple au sanglier courant. Sa vitesse initiale, très proche de celle des grosses cartouches de
battue comme les 9,3 x 62 mm et 9,3 x 74 mm R, permet d’acquérir, de développer et d’entretenir
les notions de devancement de la cible et de swing aux mêmes distances, sans avoir à encaisser
le recul d’une "vraie" carabine de battue chargée de "vraies" cartouches bien plus coûteuses à
chaque séance. La .22 Hornet a été adoptée par de nombreux tireurs de silhouettes métalliques,
qui l’emploient dans des armes de poing à un coup avec beaucoup de succès dans certaines
disciplines.
.22 Hornet
Pour le rechargeur, la .22 Hornet ne pose guère de problèmes particuliers une fois
que le diamètre du projectile a été clairement identifié pour l’arme employée. De nombreuses carabi-
nes un peu anciennes possèdent une âme étroite et doivent être utilisées avec des balles de diamètre
0,223" (5,664 mm), tout simplement parce qu’elles étaient réalisées à partir de mécanismes et de
canons primitivement destinés à la .22 Long Rifle à percussion annulaire. La qualité des aciers de ces
vieilles armes et la solidité de leur verrouillage ne sont d’ailleurs pas toujours aussi hautes qu’on le sou-
haiterait. Mieux vaut éviter les charges maximum et rechercher systématiquement la charge qui apporte
la meilleure précision, par exemple en appliquant d’abord et avant tout la méthode de l’escalier.
Il est illusoire d’espérer améliorer la performance terminale de cette petite cartouche en utilisant des
balles d’un poids supérieur à 50 grains (3,24 g), qui ne sont pas stabilisées dans les canons normaux
aux pas de rayure particulièrement longs.
La minceur des parois de l’étui impose des manipulation prudentes. Pour éviter l’effondrement des étuis,
il est préférable de régler la tige de désamorçage de manière à placer l’olive au plus près du fond de
l’étui, sans pour autant qu’il y ait contact. Il arrive parfois que le collet soit enfoncé dans l’étui lorsqu’on
y introduit l’olive de recalibrage intérieur du collet. On peut aussi ôter l’olive en question et employer un
outil expandeur Lyman ou Sinclair, la chose obligeant à désamorcer manuellement avec certains outils
anciens.
Pour faire l’équivalent d’une "Bosquette", le rechargeur pourra simplement mettre en place une
amorce Small Rifle Magnum après avoir recalibré l’étui sans employer l’olive de recalibrage intérieur
du collet. Une balle légère – un "diabolo" de plomb matricé destiné à une carabine à air comprimé
de calibre .22 ou encore une des balles modernes à pointe de zamac et jupe de nylon qu’on trouve
parfois pour les mêmes armes, enfoncé délicatement "au pouce" dans le collet et ensuite serti
fermement – assure une précision tout à fait satisfaisante jusqu’à une vingtaine de mètres, avec une
vitesse initiale de l’ordre de 150 à 200 m/s selon les canons. Une telle balle, sous les incidences de tir
normales, est très vite à terre, ce qui ne gâte rien, et possède une pénétration suffisante pour incapaciter
définitivement les rats terrestres et volants à une quinzaine de mètres, en toute discrétion.
En ce qui concerne les "vrais chargements", la seule poudre qui convienne vraiment est la Vectan Sp 3,
du moins avec les balles chemisées. La cartouche, en digne descendante de la .22 WCF, est d’une
remarquable précision avec des balles coulées ; on la chargera alors avec une poudre plus vive, par
exemple la Ba 9, qui permet aussi de propulser les "diabolos" plus vite que les amorces ne le peuvent
toutes seules.
.22 Hornet
.22 Hornet
.22 Hornet
bar psi mm in.
Normalisation CIP
Pression maximum admissible* 3 000 43 511 Longueur max. de la douille 35,64 1,403
Pression individuelle maximum* 3 450 50 038 Recoupe à 35,44 1,395
Pression d'épreuve* 3 750 54 389 Diamètre extérieur du collet 6,16 0,243
* : Capteur piézo-électrique Longueur max. de la cartouche 43,76 1,723
Diamètre nominal de l'alésage 5,51 0,217
Diamètre nominal à fond de rayure 5,64 0,222
Capacité utile de l'étui (eau, g/gr) 0,79 12,2
Griffe de maintien RCBS # 12
Essais mm in. mm in.
Arme Carabine Weihrauch
Longueur du canon 610 24,0 Pas de rayure usuel : un tour en 406,4 16
Chargements de référence
Marque/réf. gr g Type de balle f/s m/s
RWS 46,5 3,01 SP, FMJ 2 428 740
Générique 45 2,92 Divers 2 690 820
.22 Hornet
Winchester
Amorce Marque Réf.
Amorce standard CCI 400
Amorce magnum (M) - -
Utilisations recommandées Nuisibles
Balles monométalliques à profil lisse (Barnes X, XLC, Lapua Naturalis, Combined Technologies Fail Safe etc.)
Les balles monométalliques à profil lisse dépourvues de gorge de sertissage doivent être installées de façon à leur laisser un vol libre
d'au moins le quart de leur diamètre, sous peine de surpressions. Celles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être positionnées
comme les balles conventionnelles. Lorsqu'on décide de créer une gorge ou une cannelure sur une balle monométallique
qui en est dépourvue, il est nécessaire de la placer de telle façon que le vol libre respecte la valeur ci-dessus.
Les balles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être mises en place de façon à ce que la lèvre du collet se trouve située
au centre de la gorge, qu'on sertisse ou non.
Longueur de la cartouche
La longueur totale de la cartouche est un élément critique, qui doit être pris en compte par le rechargeur.
Cette longueur affecte la fonctionnalité et la sécurité du rechargement.
En règle générale, la balle ne doit en aucun cas être au contact des rayures.
Dans une arme à répétition, la longueur maximale de la cartouche dépend de celle du magasin ou du chargeur. On aura soin de ne pas
.22 Horn
dépasser cette longueur, à moins de ne vouloir employer l'arme que comme une arme à un seul coup.
La longueur de la cartouche dépend de la forme et du type de la balle. Certaines balles effilées à ogive longue procurent
évidemment une longueur totale de cartouche plus importante à poids égal que des balles de profil obtus, à tête ronde par exemple.
.22 Hornet
Winchester
Amorce Marque Réf.
Amorce standard CCI 400
Amorce magnum (M) - - Vectan - charge réduite * Ba 9 0,25 3,9 580 1 903 - -
Utilisations recommandées Nuisibles Vectan - charge réduite * Ba 9 0,30 4,6 620 2 034 - -
Un chargement ne peut être que spécifique à une arme, à une cartouche, à un type de balle, à une marque d'étui.
En tout état de cause, il ne peut être question de substituer une balle non revêtue à une balle revêtue d'une substance qui en facilite le glissement
(Combined Technologies Fail Safe, Barnes XLC, toutes balles traitées au MoS2, etc...).
Les tables ci-dessus ont été développées avec soin, mais elles peuvent ne pas convenir à votre arme ou à vos lots de composants.
Il vous appartient d'utiliser les données qu'elles contiennent à bon escient.
.22 Horn
Si vous n'avez pas lu les chapitres qui précédent, il est temps de le faire. Si vous ne vous en souvenez plus, relisez-les.
Soyez en éveil lorsque vous rechargez comme lorsque vous utilisez votre arme. Votre sécurité est VOTRE affaire !
Respectez les méthodes d'approche de la charge la mieux adaptée à votre arme et n'utilisez les charges maximum qu'avec la plus grande prudence.
Balles monométalliques à profil lisse (Barnes X, XLC, Lapua Naturalis, Combined Technologies Fail Safe etc.)
Enfoncement - -
Longueur de la cartouche 43,75 1,722
Coefficient balistique 0,220
Densité de section 12,70 0,142
Etui
.22 Hornet
Winchester
Amorce Marque Réf.
Amorce standard CCI 400
Amorce magnum (M) - -
Utilisations recommandées Nuisibles, chevreuil
Balles monométalliques à profil lisse (Barnes X, XLC, Lapua Naturalis, Combined Technologies Fail Safe etc.)
Les balles monométalliques à profil lisse dépourvues de gorge de sertissage doivent être installées de façon à leur laisser un vol libre
d'au moins le quart de leur diamètre, sous peine de surpressions. Celles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être positionnées
comme les balles conventionnelles. Lorsqu'on décide de créer une gorge ou une cannelure sur une balle monométallique
qui en est dépourvue, il est nécessaire de la placer de telle façon que le vol libre respecte la valeur ci-dessus.
Les balles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être mises en place de façon à ce que la lèvre du collet se trouve située
au centre de la gorge, qu'on sertisse ou non.
.22 Horn
.22 Hornet
* Charges réduites - On peut mettre en place un léger bourrage de fibre synthétique combustible (Dacron) pour maintenir la poudre à proximité
de l'amorce lorsqu'on installe une charge réduite dans une douille de forte capacité.
IMPORTANT - Les données ci-dessus sont fournies à titre d'information et ne sauraient constituer une recommandation ou une préconisation.
Ces charges sont sûres dans l'arme ou les armes employées pour ces essais. Cela ne signifie en rien qu'il puisse en être de même dans une autre arme,
quelle qu'en soit la marque ou la provenance. De même, toute variation d'arme ou de composants peut procurer des résultats très différents.
Dans la mesure où il leur est impossible d'exercer le moindre contrôle de l'arme, des composants ou des méthodes mis en œuvre, l'auteur ni l'éditeur ne sauraient
accepter quelque responsabilité que ce soit, et ce quels que soient les incidents ou accidents, matériels ou corporels, directs ou indirects, auxquels l'utilisateur
Enfoncement - -
Longueur de la cartouche 43,75 1,722
Coefficient balistique 0,239
Densité de section 13,95 0,156
Etui
.22 Hornet
Winchester
Amorce Marque Réf.
Amorce standard CCI 400
Amorce magnum (M) - -
Utilisations recommandées Nuisibles
* Charges réduites - On peut mettre en place un léger bourrage de fibre synthétique combustible (Dacron) pour maintenir la poudre à proximité
de l'amorce lorsqu'on installe une charge réduite dans une douille de forte capacité.
IMPORTANT - Les données ci-dessus sont fournies à titre d'information et ne sauraient constituer une recommandation ou une préconisation.
Ces charges sont sûres dans l'arme ou les armes employées pour ces essais. Cela ne signifie en rien qu'il puisse en être de même dans une autre arme,
quelle qu'en soit la marque ou la provenance. De même, toute variation d'arme ou de composants peut procurer des résultats très différents.
Dans la mesure où il leur est impossible d'exercer le moindre contrôle de l'arme, des composants ou des méthodes mis en œuvre, l'auteur ni l'éditeur ne sauraient
accepter quelque responsabilité que ce soit, et ce quels que soient les incidents ou accidents, matériels ou corporels, directs ou indirects, auxquels l'utilisateur
ou toute autre personne pourrait être exposé. Le simple fait d'utiliser, directement ou indirectement, les informations fournies ci-dessus vaut acceptation
de ces conditions et décharge ipso facto l'auteur et l'éditeur de toute responsabilité. Reproduction interdite sans autorisation. © Alain F. Gheerbrant 2006
.22 Horn
net - Page 9
.22 K-Hornet
Cette cartouche n’est pas autre chose qu’une .22 Hornet améliorée, dont la douille est gonflée par
formage au tir dans une chambre agrandie. C’est l’un des tout premiers exemples de l’emploi de
cette méthode pour augmenter le volume de la chambre à poudre. A l’évidence, la .22 Hornet, malgré
ses exceptionnelles qualités, n’est ni très rapide ni chambrée habituellement dans des carabines
équipées d’une fermeture en tête de verrou : la majorité des armes européennes qui utilisent la .22
Hornet dérivent directement de modèles à percussion annulaire. Dans leur course au "toujours plus",
certains armuriers américains ont mis au point des armes équipées de solides verrous à tenons en
tête (Kimber, Cooper Armes etc.) ; d’autres se sont rabattus, à une certaine époque, sur les carabines
à bloc tombant Ruger n° 3 brièvement offertes en .22 Hornet par leur constructeur. Autrement dit, si
vous possédez une carabine à verrou qui ressemble à une .22 Long Rifle et tire la .22 Hornet, ne la
faites rechambrer en .22 K-Hornet que si vous êtes absolument certain de sa solidité.
Il n’existe pas d’étuis commerciaux de ce calibre sur le marché. Le plus simple est de procéder au
formage d’étuis de .22 Hornet en tirant des cartouches d’usine de ce calibre dans l’arme établie pour
la .22 K-Hornet.
La .22 K-Hornet a été créée dans les années 1930-1940 par un armurier américain du nom de Lysle
Kilbourn. Il en a existé de nombreuses versions, qui varient par l’angle de leur épaulement ou la
hauteur de leur collet.
Quelques tireurs de silhouette métallique à l’arme de poing ont fait rechambrer (quand ils n’ont
pas acheté directement les canons en .22 K-Hornet offerts pendant quelques années en standard)
des pistolets basculants Thompson/Center Contender pour cette cartouche améliorée. Leur but était
simplement de produire une trajectoire plus rasante et une vitesse, donc une énergie, un peu plus
élevée sans sortir du cadre des règlements de la discipline. Autre avantage, les étuis ainsi reformés
durent plus longtemps et se rechargent plus facilement
.22 K Hornet
.22 K-Hornet
bar psi mm in.
Normalisation Aucune - Cartouche "wildcat" - Données DEVA
Pression maximum admissible* 3 800 55 114 Longueur max. de la douille 35,29 1,389
Pression individuelle maximum* 4 370 63 381 Recoupe à 35,09 1,381
Pression d'épreuve* 4 750 68 893 Diamètre extérieur du collet 6,16 0,243
* : Capteur piézo-électrique Longueur max. de la cartouche 43,76 1,723
Diamètre nominal de l'alésage 5,51 0,217
Diamètre nominal à fond de rayure 5,64 0,222
Capacité brute de l'étui (eau, g/gr) 0,00 0,0
Griffe de maintien RCBS # 12
Essais mm in. mm in.
Arme Carabine à verrou Weihrauch rechambrée
Longueur du canon 600 24 Pas de rayure usuel : un tour en 406,0 16
.22 K-Hornet
Winchester
Amorce Marque Réf.
Vectan
Vectan
Amorce standard CCI BR-4 Vectan
Amorce magnum (M) - -
Utilisations recommandées Nuisibles
Longueur de la cartouche
La longueur totale de la cartouche est un élément critique, qui doit être pris en compte par le rechargeur.
Cette longueur affecte la fonctionnalité et la sécurité du rechargement.
En règle générale, la balle ne doit pas être au contact des rayures.
Sa base doit être située à proximité immédiate de la naissance du collet.
Dans une arme à répétition, la longueur maximale de la cartouche dépend de celle du magasin ou du chargeur. On aura soin de ne pas
dépasser cette longueur, à moins de ne vouloir employer l'arme que comme une arme à un seul coup.
La longueur de la cartouche dépend de la forme et du type de la balle. Certaines balles effilées à ogive longue procurent
évidemment une longueur totale de cartouche plus importante à poids égal que des balles de profil obtus, à tête ronde par exemple.
IMPORTANT - Les données ci-dessus sont fournies à titre d'information et ne sauraient constituer une recommandation ou une préconisation.
Ces charges sont sûres dans l'arme ou les armes employées pour ces essais. Cela ne signifie en rien qu'il puisse en être de même dans une autre arme,
quelle qu'en soit la marque ou la provenance. De même, toute variation d'arme ou de composants peut procurer des résultats très différents.
Dans la mesure où il leur est impossible d'exercer le moindre contrôle de l'arme, des composants ou des méthodes mis en œuvre, l'auteur ni l'éditeur ne sauraient
accepter quelque responsabilité que ce soit, et ce quels que soient les incidents ou accidents, matériels ou corporels, directs ou indirects, auxquels l'utilisateur
ou toute autre personne pourrait être exposé. Le simple fait d'utiliser, directement ou indirectement, les informations fournies ci-dessus vaut acceptation
de ces conditions et décharge ipso facto l'auteur et l'éditeur de toute responsabilité. Reproduction interdite sans autorisation. © Alain F. Gheerbrant 2006
.22 K-Hor
.221 remington Fireball
Cette cartouche date de 1962. Il s’agit d’une .222 Remington raccourcie, proposée initialement
seulement dans le pistolet à verrou Remington XP-100. De rares carabines ont été établies dans ce
calibre par Kimber et quelques artisans américains. On la rencontre habituellement, en dehors du
pistolet XP-100, dans des pistolets basculants Thompson/Center Contender. Disparue du catalogue
Remington en tant que chambrage pendant quelques années, elle a fait une réapparition dans un
des avatars de la carabine Remington 700 "commémorative" réalisée en petite série chaque année
sous le vocable de "Classic". L’arme est difficile à trouver, les collectionneurs s’étant probablement
arraché les quelques milliers d’exemplaires connus. En outre, le classement en France en quatriè-
me catégorie de la cartouche oblige à obtenir une autorisation de détention pour cette arme d’épaule
à destination cynégétique ou sportive…
La douille de la .221 Remington Fireball a donné naissance à toute une famille de cartouches destinées
à des armes équipées de modérateurs de son, dont la plus connue est la .300 Whisper. Toutes ces
cartouches ont été créées par J. D. Jones, qui anime SSK Industries aux Etats-Unis. La .300 Whisper a
aussi connu son heure de gloire auprès des pratiquants de la silhouette métallique.
Chargement de référence
Marque/réf. gr g Type de balle f/s m/s
Remington (obsolète) 50 3,24 SP 3 047 929
Balles monométalliques à profil lisse (Barnes X, XLC, Lapua Naturalis, Combined Technologies Fail Safe etc.)
Les balles monométalliques à profil lisse dépourvues de gorge de sertissage doivent être installées de façon à leur laisser un vol libre
d'au moins le quart de leur diamètre, sous peine de surpressions. Celles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être positionnées
comme les balles conventionnelles. Lorsqu'on décide de créer une gorge ou une cannelure sur une balle monométallique
qui en est dépourvue, il est nécessaire de la placer de telle façon que le vol libre respecte la valeur ci-dessus.
Les balles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être mises en place de façon à ce que la lèvre du collet se trouve située
au centre de la gorge, qu'on sertisse ou non.
Longueur de la cartouche
La longueur totale de la cartouche est un élément critique, qui doit être pris en compte par le rechargeur.
Cette longueur affecte la fonctionnalité et la sécurité du rechargement.
En règle générale, la balle ne doit en aucun cas être au contact des rayures.
Dans une arme à répétition, la longueur maximale de la cartouche dépend de celle du magasin ou du chargeur. On aura soin de ne pas
dépasser cette longueur, à moins de ne vouloir employer l'arme que comme une arme à un seul coup.
La longueur de la cartouche dépend de la forme et du type de la balle. Certaines balles effilées à ogive longue procurent
évidemment une longueur totale de cartouche plus importante à poids égal que des balles de profil obtus, à tête ronde par exemple.
Un chargement ne peut être que spécifique à une arme, à une cartouche, à un type de balle, à une marque d'étui.
Enfoncement - - Vectan Tu 2000 0,95 14,7
Longueur de la cartouche 46,50 1,831 Vectan Tu 2000 1,15 17,7 865 2 838 - -
Coefficient balistique 0,267 Vectan Sp 10 1,10 17,0
Densité de section 14,00 0,156 Vectan - Compressée Sp 10 1,30 20,1 880 2 887 - -
Etui
Un chargement ne peut être que spécifique à une arme, à une cartouche, à un type de balle, à une marque d'étui.
En tout état de cause, il ne peut être question de substituer une balle non revêtue à une balle revêtue d'une substance qui en facilite le glissement
(Combined Technologies Fail Safe, Barnes XLC, toutes balles traitées au MoS2, etc...).
Ces tables ont été développées avec soin, mais elles peuvent ne pas convenir à votre arme ou à vos lots de composants.
Il vous appartient d'utiliser les données qu'elles contiennent à bon escient.
Si vous n'avez pas lu les chapitres qui précédent, il est temps de le faire. Si vous ne vous en souvenez plus, relisez-les.
Soyez en éveil lorsque vous rechargez comme lorsque vous utilisez votre arme. Votre sécurité est VOTRE affaire !
Respectez les méthodes d'approche de la charge la mieux adaptée à votre arme et n'utilisez les charges maximum qu'avec la plus grande prudence.
* Charges réduites - On peut mettre en place un léger bourrage de fibre synthétique combustible (Dacron) pour maintenir la poudre à proximité
de l'amorce lorsqu'on installe une charge réduite dans une douille de forte capacité.
IMPORTANT - Les données ci-dessus sont fournies à titre d'information et ne sauraient constituer une recommandation ou une préconisation.
Ces charges sont sûres dans l'arme ou les armes employées pour ces essais. Cela ne signifie en rien qu'il puisse en être de même dans une autre arme,
quelle qu'en soit la marque ou la provenance. De même, toute variation d'arme ou de composants peut procurer des résultats très différents.
Dans la mesure où il leur est impossible d'exercer le moindre contrôle de l'arme, des composants ou des méthodes mis en œuvre, l'auteur ni l'éditeur ne sauraient
accepter quelque responsabilité que ce soit, et ce quels que soient les incidents ou accidents, matériels ou corporels, directs ou indirects, auxquels l'utilisateur
ou toute autre personne pourrait être exposé. Le simple fait d'utiliser, directement ou indirectement, les informations fournies ci-dessus vaut acceptation
de ces conditions et décharge ipso facto l'auteur et l'éditeur de toute responsabilité. Reproduction interdite sans autorisation. © Alain F. Gheerbrant 2006
C’est le cas des administrations spécialisées. Dans ces armes, on utilise une cartouche dont la balle
demeure subsonique.
Pour le rechargeur, la .222 Remington est un vrai petit miracle. Sa flexibilité est
grande, malgré les limites imposées par le pas de rayure standard qui lui est normalement associé.
On parvient quelquefois à stabiliser la balle Speer de 4,54 g (70 grains) dans la plupart des carabines,
mais la précision est rarement au rendez-vous avec ces projectiles un peu trop longs malgré leur profil
ramassé. Les balles à arrière fuyant de plus de 55 grains/3,56 g peuvent rendre chèvre le rechargeur
qui s’obstinerait à vouloir les mettre en œuvre dans certaines carabines. Ces projectiles arrivent le plus
souvent «en plein travers» sur la cible.
Plusieurs poudres conviennent bien à la .222 Remington, et plus particulièrement les sphériques
(Sp 10, Sp 7, parfois Sp 11) et des poudres tubulaires relativement vives (Tubal 2000, 3000 et 5000,
cette dernière réclamant parfois une légère compression avec certaines balles dans certains étuis).
Ce n’est pas parce qu’elle ne présente pas une grande capacité en poudre qu’on n’applique pas
la méthode de l’escalier au développement des chargements.
Il faudra accorder une grande attention à la sélection des étuis (pesage) et à leur préparation
(uniformisation des puits et des évents d’amorce, tournage du collet) dès lors qu’on voudra tirer de
la cartouche toute la précision qu’elle est capable d’offrir. Il va de soi qu’une cartouche de faible
capacité est davantage affectée par des irrégularités de volume ou de tension du collet même très
faibles lorsqu’on recherche les meilleurs groupements possibles
Comme dans le cas de la .22 Hornet, des cartouches de tir réduit dont la balle légère est propulsée par
une simple amorce Small Rifle Magnum sont facilement faites et amusantes à tirer discrètement.
.222 remington
.222 Remington
.222 Remington
bar psi mm in.
Normalisation CIP
Pression maximum admissible* 3 700 53 664 Longueur max. de la douille 43,18 1,700
Pression individuelle maximum* 4 255 61 713 Recoupe à 43,00 1,693
Pression d'épreuve* 4 625 67 080 Diamètre extérieur du collet 6,43 0,253
* : Capteur piézo-électrique Longueur max. de la cartouche 54,10 2,130
Diamètre nominal de l'alésage 5,56 0,219
Diamètre nominal à fond de rayure 5,69 0,224
Capacité utile de l'étui (eau, g/gr) 1,85 28,6
Griffe de maintien RCBS # 10
Essais mm in. mm in.
Arme Carabine Remington 700 BDL
Longueur du canon 610 24,0 Pas de rayure usuel : un tour en 355,6 14
Chargements de référence
Marque/réf. gr g Type de balle f/s m/s
Génériques 50 3,24 Divers 3 140 957
55 3,56 Divers 3 020 920
.222 remington
Winchester
Amorce Marque Réf.
Vectan Tu 5000 1,60 24,7 1 000 3 281 - -
Balles monométalliques à profil lisse (Barnes X, XLC, Lapua Naturalis, Combined Technologies Fail Safe etc.)
Les balles monométalliques à profil lisse dépourvues de gorge de sertissage doivent être installées de façon à leur laisser un vol libre
d'au moins le quart de leur diamètre, sous peine de surpressions. Celles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être positionnées
comme les balles conventionnelles. Lorsqu'on décide de créer une gorge ou une cannelure sur une balle monométallique
qui en est dépourvue, il est nécessaire de la placer de telle façon que le vol libre respecte la valeur ci-dessus.
Les balles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être mises en place de façon à ce que la lèvre du collet se trouve située
au centre de la gorge, qu'on sertisse ou non.
Longueur de la cartouche
La longueur totale de la cartouche est un élément critique, qui doit être pris en compte par le rechargeur.
Cette longueur affecte la fonctionnalité et la sécurité du rechargement.
En règle générale, la balle ne doit pas être au contact des rayures.
Sa base doit être située à proximité immédiate de la naissance du collet.
Dans une arme à répétition, la longueur maximale de la cartouche dépend de celle du magasin ou du chargeur. On aura soin de ne pas
dépasser cette longueur, à moins de ne vouloir employer l'arme que comme une arme à un seul coup.
La longueur de la cartouche dépend de la forme et du type de la balle. Certaines balles effilées à ogive longue procurent
évidemment une longueur totale de cartouche plus importante à poids égal que des balles de profil obtus, à tête ronde par exemple.
.222 Remingt
.222 remington
Balles monométalliques à profil lisse (Barnes X, XLC, Lapua Naturalis, Combined Technologies Fail Safe etc.)
Les balles monométalliques à profil lisse dépourvues de gorge de sertissage doivent être installées de façon à leur laisser un vol libre
d'au moins le quart de leur diamètre, sous peine de surpressions. Celles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être positionnées
comme les balles conventionnelles. Lorsqu'on décide de créer une gorge ou une cannelure sur une balle monométallique
qui en est dépourvue, il est nécessaire de la placer de telle façon que le vol libre respecte la valeur ci-dessus.
Les balles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être mises en place de façon à ce que la lèvre du collet se trouve située
au centre de la gorge, qu'on sertisse ou non.
Balles monométalliques à profil lisse (Barnes X, XLC, Lapua Naturalis, Combined Technologies Fail Safe etc.)
Les balles monométalliques à profil lisse dépourvues de gorge de sertissage doivent être installées de façon à leur laisser un vol libre
d'au moins le quart de leur diamètre, sous peine de surpressions. Celles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être positionnées
comme les balles conventionnelles. Lorsqu'on décide de créer une gorge ou une cannelure sur une balle monométallique
qui en est dépourvue, il est nécessaire de la placer de telle façon que le vol libre respecte la valeur ci-dessus.
Les balles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être mises en place de façon à ce que la lèvre du collet se trouve située
au centre de la gorge, qu'on sertisse ou non.
Un chargement ne peut être que spécifique à une arme, à une cartouche, à un type de balle, à une marque d'étui.
Coefficient balistique 0,231 Vectan Sp 10 1,15 17,7
Densité de section 13,49 0,151 Vectan Sp 10 1,55 23,9 990 3 248 - -
Etui Vectan Sp 7 1,40 21,6
Winchester Vectan Sp 7 1,80 27,8 1 010 3 314 - -
Amorce Marque Réf. Vectan Tu 5000 1,25 19,3
.222 remington
Amorce standard
Amorce magnum (M)
CCI
-
BR-4
-
Vectan Tu 5000 1,65 25,5 990 3 248 - -
Un chargement ne peut être que spécifique à une arme, à une cartouche, à un type de balle, à une marque d'étui.
En tout état de cause, il ne peut être question de substituer une balle non revêtue à une balle revêtue d'une substance qui en facilite le glissement
(Combined Technologies Fail Safe, Barnes XLC, toutes balles traitées au MoS2, etc...).
Les tables ci-dessus ont été développées avec soin, mais elles peuvent ne pas convenir à votre arme ou à vos lots de composants.
Il vous appartient d'utiliser les données qu'elles contiennent à bon escient.
Si vous n'avez pas lu les chapitres qui précédent, il est temps de le faire. Si vous ne vous en souvenez plus, relisez-les.
Soyez en éveil lorsque vous rechargez comme lorsque vous utilisez votre arme. Votre sécurité est VOTRE affaire !
Respectez les méthodes d'approche de la charge la mieux adaptée à votre arme et n'utilisez les charges maximum qu'avec la plus grande prudence.
.222 remington
Winchester Vectan Tu 5000 1,50 23,1 880 2 887 - -
Amorce Marque Réf. Vectan Sp 11 1,15 17,7
Amorce standard CCI BR-4 Vectan Sp 11 1,55 23,9 845 2 772 - -
Amorce magnum (M) - -
Utilisations recommandées Nuisibles
* Charges réduites - On peut mettre en place un léger bourrage de fibre synthétique combustible (Dacron) pour maintenir la poudre à proximité
de l'amorce lorsqu'on installe une charge réduite dans une douille de forte capacité.
IMPORTANT - Les données ci-dessus sont fournies à titre d'information et ne sauraient constituer une recommandation ou une préconisation.
Ces charges sont sûres dans l'arme ou les armes employées pour ces essais. Cela ne signifie en rien qu'il puisse en être de même dans une autre arme,
quelle qu'en soit la marque ou la provenance. De même, toute variation d'arme ou de composants peut procurer des résultats très différents.
Dans la mesure où il leur est impossible d'exercer le moindre contrôle de l'arme, des composants ou des méthodes mis en œuvre, l'auteur ni l'éditeur ne sauraient
accepter quelque responsabilité que ce soit, et ce quels que soient les incidents ou accidents, matériels ou corporels, directs ou indirects, auxquels l'utilisateur
ou toute autre personne pourrait être exposé. Le simple fait d'utiliser, directement ou indirectement, les informations fournies ci-dessus vaut acceptation
de ces conditions et décharge ipso facto l'auteur et l'éditeur de toute responsabilité. Reproduction interdite sans autorisation. © Alain F. Gheerbrant 2006
.222 Remingto
.220 russian (5,6 x 39 mm)
Cette cartouche n’existe que quasi-virtuellement, en tout cas dans l’hexagone ! Elle a eu une existence
"officielle" et même réelle extrêmement brève. Il semble bien qu’elle ait été spécifiquement mise au
point vers 1960 pour les équipes olympiques russes de biathlon et de sanglier courant, à l’époque où
on tirait encore ces épreuves avec des armes à percussion centrale. Il s’agissait de concurrencer la
.222 Remington, ce qu’on fit à partir d’une douille de 7,62 x 39 mm M-43 très légèrement modifiée et
rétreinte pour recevoir une balle de diamètre 5,69 mm/.224", sans autre modification. Toujours appa-
remment chargée en Russie, la cartouche est handicapée par des amorçages généralement de type
Berdan et ne semble guère être exportée.
Mais la .220 Russian devait connaître son heure de gloire à un titre différent, puisque Lou Palmisano et
Ferris Pindell s’en sont servi pour créer les célèbres cartouches de .22 et 6 mm PPC et révolutionner
durablement le petit monde des compétitions de bench-rest.
Pour le rechargeur, la .220 Russian est parfois disponible sous les marques Sako
ou Lapua, mais seulement sous la forme d’étuis non amorcés. Une importante quantité de ces étuis a
été vendue aux Etats-Unis. Quelques dizaines de milliers ont été distribués en Europe. Leur seule utilité
semble bien être le formage des cartouches PPC et des quelques wildcats qui en dérivent plus ou moins
directement (.22 et 6 mm Waldog, 6 x 39 mm, etc.) ainsi que de quelques cartouches plus confidentielles
créées pour le tir de la silhouette métallique aux armes de poing comme la 6,5 x 39 mm ou la
7 x 39 mm. En France, cet étui est classé en cinquième catégorie, comme ceux des cartouches PPC-USA.
Ce n’est pas le cas des étuis de la cartouche mère, la célèbre 7,62 x 39 mm M-43 du fusil d’assaut
Kalashnikov AK-47, qui demeurent en première catégorie et sont donc ipso facto inaccessibles au
commun des chasseurs et des tireurs. Si vous la chargez un jour, appliquez scrupuleusement et avec
rigueur la méthode de l’escalier !
on - Page 10
.220 russian (5,6 x 39 mm)
Chargements de référence
Aucun. Pas de chargements industriels disponibles en dehors d'une fabrication russe non importée. Les diamètres de collet et les pas de rayure peuvent varier.
Cartouche non référencée à la CIP ou au SAAMI. L'auteur a choisi sciemment de s'en tenir aux normes de pression de la .22 PPC-USA.
Les poids de balle supérieurs à 64 grains ne peuvent être stabilisés dans les canons dont les pas sont supérieurs à un tour en 25 cm (10").
Longueur de la cartouche
La longueur totale de la cartouche est un élément critique, qui doit être pris en compte par le rechargeur. .220 Russ
Cette longueur affecte la fonctionnalité et la sécurité du rechargement.
En règle générale, la balle ne doit en aucun cas être au contact des rayures.
Dans une arme à répétition, la longueur maximale de la cartouche dépend de celle du magasin ou du chargeur. On aura soin de ne pas
dépasser cette longueur, à moins de ne vouloir employer l'arme que comme une arme à un seul coup.
La longueur de la cartouche dépend de la forme et du type de la balle. Certaines balles effilées à ogive longue procurent
évidemment une longueur totale de cartouche plus importante à poids égal que des balles de profil obtus, à tête ronde par exemple.
Un chargement ne peut être que spécifique à une arme, à une cartouche, à un type de balle, à une marque d'étui.
En tout état de cause, il ne peut être question de substituer une balle non revêtue à une balle revêtue d'une substance qui en facilite le glissement
(Combined Technologies Fail Safe, Barnes XLC, toutes balles traitées au MoS2, etc...).
Les tables ci-dessus ont été développées avec soin, mais elles peuvent ne pas convenir à votre arme ou à vos lots de composants.
Il vous appartient d'utiliser les données qu'elles contiennent à bon escient.
Si vous n'avez pas lu les chapitres qui précédent, il est temps de le faire. Si vous ne vous en souvenez plus, relisez-les.
Soyez en éveil lorsque vous rechargez
70 grains Speer comme
SSPlorsque
4,54 vous
g n°utilisez
1053votre arme. Votre sécurité est VOTRE affaire !
Respectez les méthodes d'approche de mmla charge la
in.mieuxPoudre
adaptée à votre arme et n'utilisez les charges Charge
maximum qu'avec la plus grande
Vitesse (V 2,5prudence.
m) Pression **
Poids 4,54 70 Marque Type g gr m/s f/s bar psi
70 grains Diamètre Speer
5,70 SSP 0,224
4,54 g Vectan
n° 1053 Tu 2000
Sertissage Aucun
mm in. Vectan
Poudre Tu 2000 Charge Vitesse (V 2,5 m) Pression **
Enfoncement
Poids -
4,54 -
70 Vectan
Marque Sp 10
Type g gr m/s f/s bar psi
Longueur de la cartouche
Diamètre 51,50
5,70 2,028
0,224 Vectan
Vectan Sp2000
Tu 10
CoefficientSertissage
balistique Aucun 0,214 Vectan
Vectan Tu 2000
Tu 3000
Densité de section
Enfoncement 17,79
- 0,199
- Vectan
Vectan Tu
Sp3000
10
Etui Longueur de la cartouche 51,50 2,028 Vectan
Vectan Sp10
Sp 7 1,20 18,5
Sako Coefficient balistique 0,214 Vectan
Vectan TuSp 7
3000 1,60 24,7 850 2 789 4 000 58 015
Amorce Densité de section Marque17,79 Réf.
0,199 Vectan
Vectan Tu
Tu 5000
3000 1,10 17,0
Amorce
Etui standard CCI BR-4 Vectan
Vectan TuSp
5000
7 1,50
1,20 23,1
18,5 840 2 756 4 000 58 015
Amorce
Sako magnum (M) - - Vectan Sp 7 1,60 24,7 850 2 789 4 000 58 015
Utilisations
Amorce recommandées Nuisibles,
Marque chevreuil
Réf. Vectan Tu 5000 1,10 17,0
Amorce standard CCI BR-4 Vectan Tu 5000 1,50 23,1 840 2 756 4 000 58 015
* Charges
Amorce réduites(M)
magnum - On peut mettre en-place un léger- bourrage de fibre synthétique combustible (Dacron) pour maintenir la poudre à proximité .220 Russ
de l'amorce lorsqu'on
Utilisations installe uneNuisibles,
recommandées charge réduite dans une douille de forte capacité.
chevreuil
** Pressionsréduites
* Charges relatives- On
relevées
peut par
mettrejauges de contrainte
en place un léger bourrage de fibre synthétique combustible (Dacron) pour maintenir la poudre à proximité
de l'amorce lorsqu'on installe une charge réduite dans une douille de forte capacité.
IMPORTANT - Les données ci-dessus sont fournies à titre d'information et ne sauraient constituer une recommandation ou une préconisation.
Ces
** chargesrelatives
Pressions sont sûres dans par
relevées l'arme ou les
jauges armes employées pour ces essais. Cela ne signifie en rien qu'il puisse en être de même dans une autre arme,
de contrainte
quelle qu'en soit la marque ou la provenance. De même, toute variation d'arme ou de composants peut procurer des résultats très différents.
Dans la mesure
IMPORTANT où données
- Les il leur est ci-dessus
impossiblesontd'exercer le àmoindre
fournies contrôle deetl'arme,
titre d'information des composants
ne sauraient constituerou
unedes méthodes mis en
recommandation ou œuvre, l'auteur ni l'éditeur ne sauraient
une préconisation.
accepter quelque responsabilité que ce soit, et ce quels que soient les incidents ou accidents, matériels ou corporels,
Ces charges sont sûres dans l'arme ou les armes employées pour ces essais. Cela ne signifie en rien qu'il puisse en être de même dans unedirects ou indirects, auxquels l'utilisateur
autre arme,
ou toute
quelle autre
qu'en personne
soit la marque pourrait
ou la être exposé. Le
provenance. De simple
même,fait d'utiliser,
toute directement
variation d'arme ououdeindirectement, les informations
composants peut procurer desfournies
résultatsci-dessus vaut acceptation
très différents.
de
Dansceslaconditions
mesure oùetildécharge ipso facto d'exercer
leur est impossible l'auteur etlel'éditeur
moindredecontrôle
toute responsabilité.
de l'arme, desReproduction
composants ouinterdite sans autorisation.
des méthodes mis en œuvre, l'auteur © Alain F. Gheerbrant
ni l'éditeur 2006
ne sauraient
accepter quelque responsabilité que ce soit, et ce quels que soient les incidents ou accidents, matériels ou corporels, directs ou indirects, auxquels l'utilisateur
ou toute autre personne pourrait être exposé. Le simple fait d'utiliser, directement ou indirectement, les informations fournies ci-dessus vaut acceptation
de ces conditions et décharge ipso facto l'auteur et l'éditeur de toute responsabilité. Reproduction interdite sans autorisation. © Alain F. Gheerbrant 2006
.220 Russ
.220 Russ
.22 ppc-usa
En 1970, le petit monde de la précision absolue – celui du bench-rest – vivait paisiblement sous
l’empire de la .218 Bee, de la .222 Remington et de la 6 x 47 mm (une .222 Remington Magnum ouverte
à 6,172 mm, le plus souvent sans autres modifications). De très nombreux essais avaient été faits, de
très nombreux tireurs avaient consacré beaucoup de temps et d’argent à la conception et à la mise au
point de cartouches très diverses, reformant, raccourcissant et modifiant des douilles courantes, mais
personne n’avait encore trouvé le Saint Graal.
Un tireur de bench-rest passionné, le Dr Lou Palmisano, s’est lui aussi penché sur la question. Il a bien
vite conclu que, pour être utilisable dans cette discipline exigeante, une cartouche devait être d’abord
relativement courte et trapue. Cela permettait d’obtenir facilement une densité de chargement de 100 %
tout en conservant une colonne de poudre courte, plus facile à mettre à feu avec régularité. Raccourcir
une douille existante n’était guère satisfaisant, dans la mesure où l’épaisseur des parois et du collet
devenaient alors souvent trop importantes et obligeaient à des modifications et à des manipulations
complexes. Il fallait en outre que cette cartouche emploie une amorce de petit diamètre, moins brisante
qu’une amorce plus large, et que l’évent d’amorce soit lui aussi d’un diamètre réduit : on avait constaté
expérimentalement que cette réduction du diamètre de l’évent contribuait à une meilleure régularité de
la mise à feu.
Lou Palmisano découvrit bien vite que seul l’étui de la confidentielle cartouche de .220 Russian pré-
sentait les caractéristiques recherchées. Il prit de nombreux contacts qui résultèrent en une association
avec un armurier, lui aussi tireur de bench-rest et remarquable mécanicien, Ferris Pindell. Il en sortit un
étui de 1,5" (38,10 mm) de long, de très faible conicité, avec un épaulement de 30 degrés et un évent
de 1,67 mm de diamètre au lieu des 2,05 mm habituels – réalisé par perçage et non par emboutissage
comme il est habituellement de règle.
La nouvelle cartouche avait été testée sous toutes ses coutures par un laboratoire privé. Un accord
fut pris avec Sako, qui se mit à fournir les étuis. En 1975, Pindell et Palmisano remportèrent deux des
titres nationaux américains les plus courus avec leur nouvelle cartouche. La traînée de poudre prit feu
instantanément : cinq ans plus tard, plus personne ne tirait autre chose que les .22 ou 6 mm PPC dans
les matches de bench-rest.
Malgré ce succès, il fallut attendre une douzaine d’années pour que Sako entreprenne la fabrication
de cartouches chargées dans les deux calibres, puis celle de carabines destinées à la chasse des
nuisibles. La .22 PPC-USA, telle qu’elle est chargée par l’encartoucheur finlandais, porte une balle de
52 grains/3,37 g (Sierra MatchKing) à 1 035 m/s – ce qui surpasse légèrement la .223 Remington.
Sierra MatchKing, ne doivent pas être utilisées sur des gibiers, même si elles conviennent à la rigueur
aux nuisibles.
Une seule carabine industrielle est disponible, la Sako M-75 Varmint.
.22 PPC-USA
.22 PPC-USA
bar psi mm in.
Normalisation CIP
Pression maximum admissible* 4 050 58 740 Longueur max. de la douille 38,48 1,515
Pression individuelle maximum* 4 658 67 551 Recoupe à 38,30 1,508
Pression d'épreuve* 5 060 73 389 Diamètre extérieur du collet 6,35 0,250
* : Capteur piézo-électrique Longueur max. de la cartouche 55,70 2,193
Diamètre nominal de l'alésage 5,56 0,219
Diamètre nominal à fond de rayure 5,69 0,224
Capacité brute de l'étui (eau, g/gr) 2,07 31,9
Griffe de maintien RCBS # 32
Essais mm in. mm in.
Arme Carabine Sako Varmint
Longueur du canon 610 24,0 Pas de rayure usuel : un tour en 355,6 14
Chargements de référence
Marque/réf. gr g Type de balle f/s m/s
Sako 52 3,37 Sierra MatchKing HP 3 400 1 036
40 grains Nosler Ballistic Tip 2,59 g n° 39510 - CT Ballistic Silvertip 2,59 g n° 51005
mm in. Poudre Charge Vitesse (V 2,5 m) Pression **
Poids 2,59 40 Marque Type g gr m/s f/s bar psi
Diamètre 6,70 0,264 Vectan Tu 2000 1,25 19,3
Sertissage Aucun Vectan Tu 2000 1,65 25,5 1 150 3 773 - -
.22 PPC-U
Enfoncement - - Vectan Sp 10 1,35 20,8
Longueur de la cartouche 0,00 0,000 Vectan Sp 10 1,75 27,0 1 135 3 724 - -
Coefficient balistique 0,221 Vectan Sp 9 1,40 21,6
Densité de section 7,35 0,082 Vectan Sp 9 1,80 27,8 1 135 3 724 - -
Etui Vectan Sp 7 1,60 24,7
Sako Vectan Sp 7 2,00 30,9 1 085 3 560 - -
Amorce Marque Réf. Vectan Tu 5000 1,50 23,1
Amorce standard CCI BR-4 Vectan Tu 5000 1,90 29,3 1 100 3 609 - -
Amorce magnum (M) - -
Utilisations recommandées Nuisibles
Coefficient balistique 0,221 Vectan Sp 9 1,40 21,6
Densité de section 7,35 0,082 Vectan Sp 9 1,80 27,8 1 135 3 724 - -
Etui Vectan Sp 7 1,60 24,7
Sako Vectan Sp 7 2,00 30,9 1 085 3 560 - -
.22 ppc-usa
Amorce Marque Réf. Vectan Tu 5000 1,50 23,1
Amorce standard CCI BR-4 Vectan Tu 5000 1,90 29,3 1 100 3 609 - -
Amorce magnum (M) - -
Utilisations recommandées Nuisibles
50 grains Nosler Ballistic Tip 3,24 g n° 39522 - CT Ballistic Silvertip 3,24 g n° 51010
mm in. Poudre Charge Vitesse (V 2,5 m) Pression ** .22 PPC-U
Poids 3,24 50 Marque Type g gr m/s f/s bar psi
Diamètre 5,70 0,224 Vectan Tu 2000 1,20 18,5
Sertissage Aucun Vectan Tu 2000 1,60 24,7 1 075 3 527 - -
Enfoncement - - Vectan Sp 10 1,25 19,3
Longueur de la cartouche 51,00 2,008 Vectan Sp 10 1,65 25,5 1 070 3 510 - -
Coefficient balistique 0,238 Vectan Sp 9 1,40 21,6
Densité de section 12,70 Vectan Sp 9 1,80 27,8 1 070 3 510 - -
Etui Vectan Sp 7 1,60 24,7
Sako Vectan Sp 7 2,00 30,9 1 050 3 445 - -
Amorce Marque Réf. Vectan Tu 5000 1,50 23,1
Amorce standard CCI BR-4 Vectan Tu 5000 1,90 29,3 1 045 3 428 - -
Amorce magnum (M) - -
Utilisations recommandées Nuisibles
Longueur de la cartouche
La longueur totale de la cartouche est un élément critique, qui doit être pris en compte par le rechargeur.
Cette longueur affecte la fonctionnalité et la sécurité du rechargement.
En règle générale, la balle ne doit en aucun cas être au contact des rayures.
Dans une arme à répétition, la longueur maximale de la cartouche dépend de celle du magasin ou du chargeur. On aura soin de ne pas
dépasser cette longueur, à moins de ne vouloir employer l'arme que comme une arme à un seul coup.
La longueur de la cartouche dépend de la forme et du type de la balle. Certaines balles effilées à ogive longue procurent
évidemment une longueur totale de cartouche plus importante à poids égal que des balles de profil obtus, à tête ronde par exemple.
.22 ppc-usa
Un chargement ne peut être que spécifique à une arme, à une cartouche, à un type de balle, à une marque d'étui.
En tout état de cause, il ne peut être question de substituer une balle non revêtue à une balle revêtue d'une substance qui en facilite le glissement
(Combined Technologies Fail Safe, Barnes XLC, toutes balles traitées au MoS2, etc...).
Les tables ci-dessus ont été développées avec soin, mais elles peuvent ne pas convenir à votre arme ou à vos lots de composants.
Il vous appartient d'utiliser les données qu'elles contiennent à bon escient.
Si vous n'avez pas lu les chapitres qui précédent, il est temps de le faire. Si vous ne vous en souvenez plus, relisez-les.
Soyez en éveil lorsque vous rechargez comme lorsque vous utilisez votre arme. Votre sécurité est VOTRE affaire !
Respectez les méthodes d'approche de la charge la mieux adaptée à votre arme et n'utilisez les charges maximum qu'avec la plus grande prudence.
55 grains Nosler Ballistic Tip 3,24 g n° 39526 - CT Ballistic Silvertip 3,24 g n° 51031
mm in. Poudre Charge Vitesse (V 2,5 m) Pression **
Poids 3,56 55 Marque Type g gr m/s f/s bar psi
Diamètre 5,70 0,224 Vectan Tu 2000 1,20 18,5
Sertissage Aucun Vectan Tu 2000 1,60 24,7 1 025 3 363 - - .22 PPC-U
Enfoncement - - Vectan Sp 10 1,20 18,5
Longueur de la cartouche 52,00 2,047 Vectan Sp 10 1,60 24,7 1 015 3 330 - -
Coefficient balistique 0,267 Vectan Sp 9 1,35 20,8
Densité de section 13,95 0,156 Vectan Sp 9 1,75 27,0 1 025 3 363 - -
Etui Vectan Sp 7 1,45 22,4
Sako Vectan Sp 7 1,85 28,5 1 020 3 346 - -
Amorce Marque Réf. Vectan Tu 5000 1,40 21,6
Amorce standard CCI BR-4 Vectan Tu 5000 1,80 27,8 1 025 3 363 - -
Amorce magnum (M) - -
Utilisations recommandées Nuisibles
.22 ppc-usa
Sako
Amorce Marque Réf.
Vectan
Vectan
Sp 7
Tu 5000
1,85
1,40
28,5
21,6
1 020 3 346 - -
Amorce standard CCI BR-4 Vectan Tu 5000 1,80 27,8 1 025 3 363 - -
Amorce magnum (M) - -
Utilisations recommandées Nuisibles
.22 PPC-U
5,6 x 50 mm magnum
et 5,6 x 50 mm r magnum
L’origine de la cartouche a été quelque peu controversée, mais il semble qu’on s’accorde à en attribuer la
paternité à la DWM représentée en l’occurrence par Gunther Frères, et à Friedrich Heym, l’armurier bien
connu dont le nom est toujours attaché à celui d’une large gamme de carabines. Il semble bien aussi que
la version à bourrelet ait été introduite sur le marché la première, vers 1968-1969, pour être bientôt suivie
de la version à gorge. A la même époque, il existait une cartouche à bourrelet qui reprenait les dimensions
de la .222 Remington Magnum ; la nouvelle cartouche était un peu plus longue, ce qui lui permet, à pres-
sion moyenne admissible quasi-identique, de procurer des vitesses initiales plus élevées.
Pour le chasseur, les deux variantes de la 5,6 x 50 mm ont toujours été faites pour le
tir du chevreuil, en conformité avec les lois allemandes sur la chasse de l’époque. Au lieu de les équiper
comme les .222 Rem., .223 Rem. et .222 Rem. Mag. de balles très fragiles dont la seule finalité est le tir
des nuisibles, on leur a dès l’origine glissé dans le collet des balles de 4,1 g beaucoup mieux adaptées à
cet usage cynégétique.
USA - Page 5 Les chasseurs allemands recherchent ce qu’ils appellent des cartouches pour le "temps libre", qu’ils
peuvent employer à de nombreuses tâches de gestion de leurs territoires. L’affût du renard et de quelques
autres nuisibles prédateurs, par exemple, réclame des cartouches qui soient à la fois rapides et relative-
ment discrètes.
La faiblesse du recul et la discrétion de la détonation font de l’une ou de l’autre version, à gorge ou à
bourrelet, une excellente cartouche pour l’entraînement et les matches de tir formels ou informels si
prisés outre-Rhin. Simplement, on lui préfère souvent les .222 et .223 Remington pour de simples raisons
de coût et de disponibilité.
En France, où la cartouche n’est guère répandue, quelques amateurs de chasse à l’approche et même
quelques montagnards emploient la 5,6 x 50 mm dans des armes à répétition et la 5,6 x 50 mm R dans
des armes basculantes. Tirer chevreuils, isards ou chamois avec cette munition exige un sang-froid et
des qualités de tireur assez peu répandus, et cela avec des balles qui "assurent". Ceci suffit à expliquer
la relativement faible diffusion de ces deux cartouches. En outre, quiconque voudrait disposer d’une
arme à réellement haute vitesse en petit calibre pourra se retourner vers les .22-.250, .220 Swift ou
5,6 x 57 mm RWS dès lors qu’il souhaitera s’adresser aussi bien aux nuisibles de petite taille qu’aux
chevreuils ou aux chamois et même aux daguets. Pour ceux-là, la .223 Winchester Super Short Magnum
(WSSM) ouvrira d’autres horizons encore.
ces balles-là non plus ne sont pas toujours très faciles à trouver. En revanche, ce type de projectile peut
permettre de jeter à bas les plus grands chevreuils et même des cerfs. Certains esprits hardis ont essayé
les mêmes balles sur des gibiers plus grands (un daim et d’un sanglier de plus de 70 kg par exemple) et
ne se sont pas plaint.
Le rechargement permet de donner une grande souplesse à la 5,6 x 50 mm (R) en respectant les pres-
sions moyennes admissibles auxquelles opèrent les deux variantes, celle à bourrelet étant légèrement
moins performante que celle à gorge.
Les poudres les mieux adaptées sont des poudres relativement vives : Sp 10, Tubal 2000, Tubal 3000 et
5000, Sp 7, allumées par des amorces Small Rifle. Les charges maximum doivent être approchées avec
la plus grande prudence et il est imprudent de s’aviser de vouloir employer des chargements extrapolés
de ceux de la .223 Rem. ou de la .222 Rem. Mag., qui opèrent à des pressions largement supérieures.
Là encore, appliquer la méthode de l’escalier reste une option obligatoire, comme on dit chez les
marchands de voitures automobiles.
5,6 x 50 mm magnum
5,6 x 50 Magnum
5,6 x 50 mm Magnum
bar psi mm in.
Normalisation CIP
Pression maximum admissible* 3 800 55 114 Longueur max. de la douille 50,00 1,969
Pression individuelle maximum* 4 370 63 381 Recoupe à 49,80 1,961
Pression d'épreuve* 4 750 68 893 Diamètre extérieur du collet 6,48 0,255
* : Capteur piézo-électrique Longueur max. de la cartouche 61,30 2,413
Diamètre nominal de l'alésage 5,56 0,219
Diamètre nominal à fond de rayure 5,69 0,224
Capacité brute de l'étui (eau, g/gr) 0,00 0,0
Griffe de maintien RCBS # 10
Essais mm in. mm in.
Arme Carabine artisanale sur base FN-Mauser Bench-Rest
Longueur du canon 610 24,0 Pas de rayure usuel : un tour en 355,6 14
Chargements de référence
Marque/réf. gr g Type de balle f/s m/s
RWS 63 4,08 SP 3 020 920
5,6 x 50 mm magnum
Il peut arriver que la charge maximum qui figure dans la table soit trop importante pour votre arme. Vous devez utiliser un chronographe
électronique dans toute la mesure du possible. Il y a un rapport étroit entre la vitesse et la pression.
Si vous changez un seul des composants d'un chargement, vous devez absolument appliquer les règles ci-dessus
exactement comme si vous mettiez au point un nouveau chargement.
Examinez chaque étui après chaque tir, mesurez-les si vous avez un doute et assurez-vous qu'aucun signe de pression excessive n'apparaît.
C'est seulement alors que vous pourrez commencer à régler l'enfoncement de la balle jusqu'à obtenir les meilleurs groupements.
Longueur de la cartouche
La longueur totale de la cartouche est un élément critique, qui doit être pris en compte par le rechargeur.
Cette longueur affecte la fonctionnalité et la sécurité du rechargement.
En règle générale, la balle ne doit en aucun cas être au contact des rayures.
Dans une arme à répétition, la longueur maximale de la cartouche dépend de celle du magasin ou du chargeur. On aura soin de ne pas
dépasser cette longueur, à moins de ne vouloir employer l'arme que comme une arme à un seul coup.
La longueur de la cartouche dépend de la forme et du type de la balle. Certaines balles effilées à ogive longue procurent
évidemment une longueur totale de cartouche plus importante à poids égal que des balles de profil obtus, à tête ronde par exemple.
Un chargement ne peut être que spécifique à une arme, à une cartouche, à un type de balle, à une marque d'étui.
En tout état de cause, il ne peut être question de substituer une balle non revêtue à une balle revêtue d'une substance qui en facilite le glissement
(Combined Technologies Fail Safe, Barnes XLC, toutes balles traitées au MoS2, etc...).
Les tables ci-dessus ont été développées avec soin, mais elles peuvent ne pas convenir à votre arme ou à vos lots de composants.
Il vous appartient d'utiliser les données qu'elles contiennent à bon escient. 5,6 x 50 mm Mag
Si vous n'avez pas lu les chapitres qui précédent, il est temps de le faire. Si vous ne vous en souvenez plus, relisez-les.
Soyez en éveil lorsque vous rechargez comme lorsque vous utilisez votre arme. Votre sécurité est VOTRE affaire !
Respectez les méthodes d'approche de la charge la mieux adaptée à votre arme et n'utilisez les charges maximum qu'avec la plus grande prudence.
5,6 x 50 mm magnum
(Combined Technologies Fail Safe, Barnes XLC, toutes balles traitées au MoS2, etc...).
Les tables ci-dessus ont été développées avec soin, mais elles peuvent ne pas convenir à votre arme ou à vos lots de composants.
Il vous appartient d'utiliser les données qu'elles contiennent à bon escient.
Si vous n'avez pas lu les chapitres qui précédent, il est temps de le faire. Si vous ne vous en souvenez plus, relisez-les.
Soyez en éveil lorsque vous rechargez comme lorsque vous utilisez votre arme. Votre sécurité est VOTRE affaire !
Respectez les méthodes d'approche de la charge la mieux adaptée à votre arme et n'utilisez les charges maximum qu'avec la plus grande prudence.
* Charges réduites - On peut mettre en place un léger bourrage de fibre synthétique combustible (Dacron) pour maintenir la poudre à proximité
de l'amorce lorsqu'on installe une charge réduite dans une douille de forte capacité.
IMPORTANT - Les données ci-dessus sont fournies à titre d'information et ne sauraient constituer une recommandation ou une préconisation.
Ces charges sont sûres dans l'arme ou les armes employées pour ces essais. Cela ne signifie en rien qu'il puisse en être de même dans une autre arme,
quelle qu'en soit la marque ou la provenance. De même, toute variation d'arme ou de composants peut procurer des résultats très différents.
Dans la mesure où il leur est impossible d'exercer le moindre contrôle de l'arme, des composants ou des méthodes mis en œuvre, l'auteur ni l'éditeur ne sauraient
accepter quelque responsabilité que ce soit, et ce quels que soient les incidents ou accidents, matériels ou corporels, directs ou indirects, auxquels l'utilisateur
ou toute autre personne pourrait être exposé. Le simple fait d'utiliser, directement ou indirectement, les informations fournies ci-dessus vaut acceptation
de ces conditions et décharge ipso facto l'auteur et l'éditeur de toute responsabilité. Reproduction interdite sans autorisation. © Alain F. Gheerbrant 2006
gnum - Page 3
5,6 x 50 mm Mag
5,6 x 50 mm r magnum
5,6 x 50 R Magnum
5,6 x 50 mm R Magnum
bar psi mm in.
Normalisation CIP
Pression maximum admissible* 3 400 49 313 Longueur max. de la douille 50,00 1,969
Pression individuelle maximum* 3 910 56 709 Recoupe à 49,80 1,961
Pression d'épreuve* 4 250 61 641 Diamètre extérieur du collet 6,48 0,255
* : Capteur piézo-électrique Longueur max. de la cartouche 61,30 2,413
Diamètre nominal de l'alésage 5,56 0,219
Diamètre nominal à fond de rayure 5,69 0,224
Capacité brute de l'étui (eau, g/gr) 0,00 0,0
Griffe de maintien RCBS # 6
Essais mm in. mm in.
Arme Carabine basculante Heym
Longueur du canon 610 24,0 Pas de rayure usuel : un tour en 307,3 12,1
Chargements de référence
Marque/réf. gr g Type de balle f/s m/s
RWS 50 3,24 SP 3 510 1 070
56 3,63 SP 3 281 1 000
64 4,15 SP 2 953 900
5,6 x 50 mm r magnum
Etui Vectan Sp 7
RWS Vectan Sp 7
Amorce Marque Réf. Vectan Tu 5000
Amorce standard Win. SR Vectan Tu 5000
Amorce magnum (M) - -
Utilisations recommandées Nuisibles
Longueur de la cartouche
La longueur totale de la cartouche est un élément critique, qui doit être pris en compte par le rechargeur.
Cette longueur affecte la fonctionnalité et la sécurité du rechargement.
En règle générale, la balle ne doit en aucun cas être au contact des rayures.
Dans une arme à répétition, la longueur maximale de la cartouche dépend de celle du magasin ou du chargeur. On aura soin de ne pas
dépasser cette longueur, à moins de ne vouloir employer l'arme que comme une arme à un seul coup.
La longueur de la cartouche dépend de la forme et du type de la balle. Certaines balles effilées à ogive longue procurent
évidemment une longueur totale de cartouche plus importante à poids égal que des balles de profil obtus, à tête ronde par exemple.
Un chargement ne peut être que spécifique à une arme, à une cartouche, à un type de balle, à une marque d'étui.
En tout état de cause, il ne peut être question de substituer une balle non revêtue à une balle revêtue d'une substance qui en facilite le glissement
(Combined Technologies Fail Safe, Barnes XLC, toutes balles traitées au MoS2, etc...).
Les tables ci-dessus ont été développées avec soin, mais elles peuvent ne pas convenir à votre arme ou à vos lots de composants.
Il vous appartient d'utiliser les données qu'elles contiennent à bon escient.
Si vous n'avez pas lu les chapitres qui précédent, il est temps de le faire. Si vous ne vous en souvenez plus, relisez-les.
Soyez en éveil lorsque vous rechargez comme lorsque vous utilisez votre arme. Votre sécurité est VOTRE affaire !
Respectez les méthodes d'approche de la charge la mieux adaptée à votre arme et n'utilisez les charges maximum qu'avec la plus grande prudence.
5,6 x 50 mm R Mag
5,6 x 50 mm r magnum
* Charges
** Pressionsréduites
relatives- On peut par
relevées mettre en place
jauges un léger bourrage de fibre synthétique combustible (Dacron) pour maintenir la poudre à proximité
de contrainte
de l'amorce lorsqu'on installe une charge réduite dans une douille de forte capacité.
IMPORTANT - Les données ci-dessus sont fournies à titre d'information et ne sauraient constituer une recommandation ou une préconisation.
Ces chargesrelatives
** Pressions sont sûres dans par
relevées l'arme ou les
jauges armes employées pour ces essais. Cela ne signifie en rien qu'il puisse en être de même dans une autre arme,
de contrainte
quelle qu'en soit la marque ou la provenance. De même, toute variation d'arme ou de composants peut procurer des résultats très différents.
Dans la mesure
IMPORTANT où données
- Les il leur est ci-dessus
impossiblesontd'exercer le àmoindre
fournies contrôle deetl'arme,
titre d'information des composants
ne sauraient constituerouune des méthodes mis en
recommandation ou œuvre, l'auteur ni l'éditeur ne sauraient
une préconisation.
accepter
Ces chargesquelque
sont responsabilité
sûres dans l'arme que ou
ce les
soit,armes
et ce employées
quels que soient les incidents
pour ces ou accidents,
essais. Cela ne signifie matériels ou puisse
en rien qu'il corporels, directs
en être ou indirects,
de même auxquels
dans une l'utilisateur
autre arme,
ou toute
quelle autre
qu'en personne
soit la marque pourrait
ou la être exposé. Le
provenance. De simple
même,fait d'utiliser,
toute directement
variation d'arme ououdeindirectement,
composants peut les informations
procurer desfournies
résultatsci-dessus vaut acceptation
très différents.
de
Dansceslaconditions
mesure oùetildécharge ipso facto d'exercer
leur est impossible l'auteur etlel'éditeur
moindredecontrôle
toute responsabilité.
de l'arme, desReproduction
composants ou interdite sans autorisation.
des méthodes mis en œuvre, l'auteur© Alain F. Gheerbrant
ni l'éditeur 2006
ne sauraient
accepter quelque responsabilité que ce soit, et ce quels que soient les incidents ou accidents, matériels ou corporels, directs ou indirects, auxquels l'utilisateur
ou toute autre personne pourrait être exposé. Le simple fait d'utiliser, directement ou indirectement, les informations fournies ci-dessus vaut acceptation
de ces conditions et décharge ipso facto l'auteur et l'éditeur de toute responsabilité. Reproduction interdite sans autorisation. © Alain F. Gheerbrant 2006
5,6 x 50 mm R Mag
.22 remington br
Encore une cartouche sans "existence légale", autrement dit une wildcat obtenue en reformant le collet
de la 6 mm BR dans l’une ou l’autre de ses incarnations actuelles, en principe sans rien changer d’autre.
Cette "petite" .22 a tout d’une grande : sa capacité en poudre est quasiment celle de la .223 Remington,
sa configuration courte et large lui permet d’obtenir des performances proches de celles de la .22-.250
Remington et son culot aux mêmes cotes que la .243 Winchester ou la .308 Winchester assure qu’il sera
possible de la chambrer dans n’importe quelle arme capable de recevoir l’une de ces cartouches sans
modifications de la cuvette de tir, de l’extracteur, de l’éjecteur ni des lèvres du magasin ou du boîtier.
Pour le rechargeur, qui voudra disposer d’une cartouche plutôt originale et qui
ne craint pas de devoir s’offrir un outillage complet, y compris les fraises et les jauges de chambre, la
.22 Remington BR représente un choix intéressant. Le formage des étuis ne demande pas d’outillages
particuliers et la cartouche répond bien aux traitements destinés à en améliorer la précision et l’unifor-
mité. Les outils de rechargement sont certes assez coûteux mais les choses pourraient changer très vite
si l’engouement qui se dessine aux Etats-Unis pour cette cartouche wildcat se confirme.
Comme toutes les cartouches de cette famille, elle devait à l’origine être formée à partir d’un étui
spécifique Remington BR proche de la .308 Winchester, que Remington produisait avec des parois
minces, un recuit particulier et un puits d’amorce de petit diamètre. Cet étui a servi jusqu’à la mise sur
le marché des étuis et des cartouches chargées en 7 mm Remington BR d’abord, puis en 6 mm BR.
Le formage exigeait l’emploi de plusieurs outils successifs, toujours disponibles chez RCBS, ainsi qu’une
fastidieuse mise à la longueur.
Il faut absolument s’abstenir de former les cartouches de la famille BR à partir d’étuis de la série
de la .308 Winchester ou d’autres assez proches, beaucoup plus faciles à trouver depuis l’abandon
par Remington des étuis BR à reformer. Non seulement les parois de ces étuis (.243 Winchester, .260
et 7 mm-08 Remington, .308 Winchester ou .22-.250 Remington, .300 Savage, etc.) sont bien plus
épaisses, ce qui réduit la capacité de la chambre à poudre, mais encore leurs puits d’amorce ne permet-
tent pas d’employer autre chose que des amorces Large Rifle, trop brisantes et inutilement puissantes
pour le volume de poudre disponible. Ces facteurs amènent des pressions erratiques et souvent trop
élevées et peuvent interdire d’apprécier la précision intrinsèque des cartouches Remington BR.
gnum - Page 5
.22 remington br
Comme indiqué précédemment, il n’existe pas de normalisation pour le moment. Cela revient à dire que
de nombreuses variantes se rencontrent dès qu’on entreprend des recherches sur ce calibre : angles
d’épaulement, épaisseurs des collets et longueurs d’étuis peuvent être assez différents d’une version à
l’autre, tout comme la longueur maximale de la cartouche. Pour éviter d’entrer dans les arcanes de ces
nombreux avatars, les chargements que nous présentons sont destinés à une cartouche qui conserve la
cote de longueur standard de la 6 mm Remington BR. La pression moyenne admissible a été arbitraire-
ment fixée à une valeur identique à celle de la cartouche mère de 6 mm telle qu’elle nous a été fournie
par le SAAMI et la CIP. Appliquez scrupuleusement la méthode de l’escalier à la mise au point de
vos chargements personnels.
.22 remington br
.22 Remington BR
.22 Remington BR
bar psi mm in.
Normalisation Aucune - Cartouche "wildcat"
Pression maximum admissible* 4 050 58 740 Longueur max. de la douille 38,61 1,520
Pression individuelle maximum* 4 658 67 551 Recoupe à 38,48 1,515
Pression d'épreuve* 5 060 73 389 Diamètre extérieur du collet 6,25 0,246
* : Capteur piézo-électrique Longueur max. de la cartouche Variable
Diamètre nominal de l'alésage 5,56 0,219
Diamètre nominal à fond de rayure 5,69 0,224
Capacité brute de l'étui (eau, g/gr) 0,00 0,0
Griffe de maintien RCBS # 3
Essais mm in. mm in.
Arme Carabine Varmint artisanale sur boîtier Remington Seven
Longueur du canon 610 24,0 Pas de rayure usuel : un tour en 177,8 7
Chargements de référence
Aucun. Cartouche "wildcat", pas de chargements industriels disponibles. Les diamètres de collet et les pas de rayure peuvent varier considérablement.
Cartouche non référencée à la CIP ou au SAAMI. L'auteur a choisi de s'en tenir aux normes de pression de la 6 mm Remington BR.
Les balles de poids supérieurs à 64 grains ne peuvent être stabilisées dans les canons dont les pas sont supérieurs à un tour en 25 cm (1:10")
.22 remington br
Amorce Marque Réf. Vectan Tu 5000 1,85 28,5
Amorce standard CCI BR-4 Vectan Tu 5000 2,25 34,7 1 205 3 953 - -
Amorce magnum (M) - -
Utilisations recommandées Nuisibles
Longueur de la cartouche
La longueur totale de la cartouche est un élément critique, qui doit être pris en compte par le rechargeur.
Cette longueur affecte la fonctionnalité et la sécurité du rechargement.
En règle générale, la balle ne doit en aucun cas être au contact des rayures.
Dans une arme à répétition, la longueur maximale de la cartouche dépend de celle du magasin ou du chargeur. On aura soin de ne pas
dépasser cette longueur, à moins de ne vouloir employer l'arme que comme une arme à un seul coup.
La longueur de la cartouche dépend de la forme et du type de la balle. Certaines balles effilées à ogive longue procurent
évidemment une longueur totale de cartouche plus importante à poids égal que des balles de profil obtus, à tête ronde par exemple.
Un chargement ne peut être que spécifique à une arme, à une cartouche, à un type de balle, à une marque d'étui.
En tout état de cause, il ne peut être question de substituer une balle non revêtue à une balle revêtue d'une substance qui en facilite le glissement
(Combined Technologies Fail Safe, Barnes XLC, toutes balles traitées au MoS2, etc...).
Ces tables ont été développées avec soin, mais elles peuvent ne pas convenir à votre arme ou à vos lots de composants.
Il vous appartient d'utiliser les données qu'elles contiennent à bon escient.
Si vous n'avez pas lu les chapitres qui précédent, il est temps de le faire. Si vous ne vous en souvenez plus, relisez-les.
Soyez en éveil lorsque vous rechargez comme lorsque vous utilisez votre arme. Votre sécurité est VOTRE affaire !
Respectez les méthodes d'approche de la charge la mieux adaptée à votre arme et n'utilisez les charges maximum qu'avec la plus grande prudence.
IMPORTANT - Les données ci-dessus sont fournies à titre d'information et ne sauraient constituer une recommandation ou une préconisation.
Ces charges sont sûres dans l'arme ou les armes employées pour ces essais. Cela ne signifie en rien qu'il puisse en être de même dans une autre arme,
quelle qu'en soit la marque ou la provenance. De même, toute variation d'arme ou de composants peut procurer des résultats très différents.
Dans la mesure où il leur est impossible d'exercer le moindre contrôle de l'arme, des composants ou des méthodes mis en œuvre, l'auteur ni l'éditeur ne sauraient
accepter quelque responsabilité que ce soit, et ce quels que soient les incidents ou accidents, matériels ou corporels, directs ou indirects, auxquels l'utilisateur
ou toute autre personne pourrait être exposé. Le simple fait d'utiliser, directement ou indirectement, les informations fournies ci-dessus vaut acceptation
de ces conditions et décharge ipso facto l'auteur et l'éditeur de toute responsabilité. Reproduction interdite sans autorisation. © Alain F. Gheerbrant 2006
.22 Remington
.223 remington
ou 5,56 x 45 mm NatO
Cette cartouche a vu le jour en même temps que les premières moutures de la variante semi-automa-
tique AR-15, ancêtre du fusil d’assaut M-16. Elle est l’œuvre de Bob Hutton, rédacteur en chef "techni-
que" de la revue Guns & Ammo et de Eugene Stoner, le créateur de l’AR-15 chez Armalite, Inc. C’était
avant la "phase active" de la guerre du Viêt Nam : il semble bien qu’on doive dater la cartouche de 1957
ou 1958. Le M-16 a été adopté en 1964, avec sa cartouche appelée Cartridge, Ball, M-193 à balle de
3,56 g (vitesse à la bouche 990 m/s) d’abord par l’U.S. Air Force puis par l’ensemble des forces armées
américaines.
Le couple arme-munition connut d’entrée de jeu quelques déboires dans les jungles humides d’Asie
du Sud-Est : poudres sphériques mal adaptées, qui laissaient à désirer du point de vue de la pression à
l’évent et surtout engendraient des dépôts carbonatés très hygroscopiques dans les angles des rayures,
absence d’entretien soigné de la part de troupes généralement démotivées, etc. Il a fini par s’imposer
avec les nouvelles versions de l’arme (M-16 A1 puis A2) et la cartouche a été adoptée à la fin des
années 1960 par tous les pays membres de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), sous la
désignation de 5,56 x 45 mm NATO et avec un nouveau chargement.
Si la première mouture de l’arme et le chargement initial laissaient quelque peu à désirer, on découvrit
très vite que la balle M-193 à arrière fuyant et profonde gorge de sertissage avait une nette tendance à
se fragmenter lorsqu’elle touchait l’ennemi. Les blessures qu’elle causait n’étaient pas faciles à soigner
dans la jungle tropicale. On s’aperçut en même temps que la balle légère devenait relativement instable
et surtout n’était plus assez perforante au-delà de 400 à 500 m. En 1984, l’OTAN, immédiatement suivi
par la plupart des nations non totalitaires du monde développé, adoptait la cartouche de 5,56 x 45 mm
M-855 ou SS-109, cette désignation étant celle de la balle actuelle de 4,02 g (945 m/s) mise au point
par la FN. On en profita, sur l’impulsion du Corps des Marines, qui a toujours attaché une grande im-
portance à la qualité de ses armes individuelles et à celle de la formation de ses fusiliers, pour refondre
le fusil qui prit l’appellation de M-16 A2 et reçut un canon au pas nettement plus rapide (un tour en 7
pouces au lieu d’un tour en 12 pouces) capable de stabiliser correctement la balle belge. Aujourd’hui,
la 5,56 x 45 mm M-855 est une cartouche qui autorise le tir à tuer jusqu’à 600 m depuis le M-16 A2 et
est devenue un standard mondial.
L’histoire ne finit pas ici : des recherches intensives et tout ce qu’il y a d’officielles ont été menées depuis
quelques années aux Etats-Unis pour mettre au point une balle "sans plomb", à base de tungstène
en poudre, d’étain et de liants (sous toutes réserves) qui préserverait l’environnement sans compromettre
la précision ou la performance terminale qu’on obtient actuellement avec la SS-109. Les combats
d’Afghanistan et d’Irak ont également conduit à l’adoption d’une cartouche équipée d’une balle Open
Tip Match de 4,67 g, pour tenter d’améliorer les effets terminaux de la cartouche.
Pour le chasseur, la .223 Remington est une cartouche limitée au tir des nuisibles,
pour la simple raison que les armes qui lui sont proposées sont toutes équipées de canon à pas long (un
tour en 12 et parfois 14 pouces) qui sont limités à des balles de moins de 4 g. Cela dit, la .223 Rem.est
souvent très précise et autorise des coups de longueur remarquables par temps calme.
.223 remington ou 5,56 x 45 mm NatO
En France comme dans un très petit nombre d’autres pays, la cartouche est "matériel de guerre", donc
interdite, et ne peut être utilisée à la chasse. Ailleurs, comme nous l’avons fait au cours de nos essais,
on pourra toujours se procurer un canon à pas court et le faire monter sur un mécanisme quelconque ;
pour peu qu’on choisisse des balles adaptées, qu’on parvienne à approcher les animaux à une centaine
de mètres ou moins et qu’on sache bien placer la balle, on pourra utiliser la .223 Rem. pour le tir du
chevreuil, des daims et des petits cerfs de Virginie, sikas et autres animaux comparables. Le tir des
kangourous, nuisibles dont la viande et les peaux sont source de revenus non négligeables, se pratique
couramment en Australie avec des armes en .223 Rem. tout à fait basiques.
Pour le rechargeur, la cartouche est souvent employée avec des balles lourdes
qui peuvent atteindre 5,2 g pour le tir à la cible jusqu’à 600 m et parfois beaucoup plus, là où il existe
des stands et des disciplines qui en permettent l’usage. Certains M-16 ou dérivés "optimisés" sont de
redoutables "machines à faire du point" entre les mains de tireurs sportifs bien entraînés.
L’avantage évident d’un calibre réglementaire est la grande disponibilité et le très faible coût des étuis,
neufs ou tirés une fois et recyclés, comme des balles adaptées aux différentes formes de tir à la cible,
du moins dans les pays qui n’interdisent pas les cartouches et les armes à destination originellement
militaires. Comme toujours, la .223 Rem. a donné naissance à des très nombreuses cartouches wildcat
principalement destinées à la silhouette métallique depuis des armes de poing : 6 mm, .25, 6,5 et 7 mm
T/CU (Thompson/Center-Ugalde) par exemple, aussi bien qu’à des cartouches plus proches des besoins
des chasseurs de nuisibles et des tireurs sportifs (6 x 45 mm, etc.).
Bien entendu, les balles doivent systématiquement être choisies en fonction du pas de rayure des
canons qu’on emploie. Les projectiles les plus longs et les plus lourds, souvent destinés au tir de
précision, sont pour la plupart incompatibles avec les pas normaux de la .223 Remington.
Comme toujours, les étuis militaires, même s’ils portent quelquefois des marquages
similaires à ceux de certaines douilles commerciales, répondent à des cahiers des
charges différents. Ils possèdent habituellement des parois beaucoup plus épaisses
que celles des douilles civiles et leur capacité intérieure est donc nettement moins
élevée. Les charges ci-dessous devront donc absolument être réduites de 10 pour
cent et l’approche des charges maximum reprise selon la méthode de l’escalier
lorsqu’on emploie des étuis d’origine militaire.
De même, on s’abstiendra de recouper, reformer ou réutiliser d’une manière ou d’une autre les étuis
des cartouches "à blanc", qui n’ont pas été conçus pour cela et ne procureront que des déboires et des
incidents de tir.
Les poudres les mieux adaptées restent, comme pour toutes les cartouches de petit calibre de capacité
proche, les Sp 9 et Sp 10, Tubal 2000, 3000 et 5000 et la Sp 7.
.223 remington ou 5,56 x 45 mm NatO
.223 Remington
ou 5,56 x 45 mm NAT
Chargements de référence
Marque/réf. gr g Type de balle f/s m/s
Divers 55 3,56 SP 3 240 988
Divers - M-193 55 3,56 FMJBT 3 250 991
Divers 40 2,59 HP 3 650 1 113
60 3,89 SP, HP 3 100 945
64 4,15 SP, HP, etc. 3 020 920
Federal 69 4,47 HPBT 3 000 914
Divers - M855A1 62 4,02 FMJ BT, noyau acier+plomb (SS-109) 3 020 920
Balles monométalliques à profil lisse (Barnes X, XLC, Lapua Naturalis, Combined Technologies Fail Safe etc.)
Coefficient balistique 0,203 Vectan Sp 7 1,65 25,5
Densité de section 11,48 0,128 Vectan - Compressée Sp 7 1,90 29,3 1 105 3 625 - -
Etui Vectan Tu 5000 1,45 22,4
Winchester Vectan - Compressée Tu 5000 1,85 28,5 1 085 3 560 - -
Amorce Marque Réf.
.223 remington ou 5,56 x 45 mm NatO
Amorce standard
Amorce magnum (M)
CCI
-
BR-4
-
Utilisations recommandées Nuisibles, chevreuil
Balles monométalliques à profil lisse (Barnes X, XLC, Lapua Naturalis, Combined Technologies Fail Safe etc.)
Les balles monométalliques à profil lisse dépourvues de gorge de sertissage doivent être installées de façon à leur laisser un vol libre
d'au moins le quart de leur diamètre, sous peine de surpressions. Celles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être positionnées
comme les balles conventionnelles. Lorsqu'on décide de créer une gorge ou une cannelure sur une balle monométallique
qui en est dépourvue, il est nécessaire de la placer de telle façon que le vol libre respecte la valeur ci-dessus.
Les balles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être mises en place de façon à ce que la lèvre du collet se trouve située
au centre de la gorge, qu'on sertisse ou non.
Longueur de la cartouche
La longueur totale de la cartouche est un élément critique, qui doit être pris en compte par le rechargeur.
Cette longueur affecte la fonctionnalité et la sécurité du rechargement.
En règle générale, la balle ne doit pas être au contact des rayures.
Sa base doit être située à proximité immédiate de la naissance du collet. .223 Remington/5,56 x 45 mm N
Dans une arme à répétition, la longueur maximale de la cartouche dépend de celle du magasin ou du chargeur. On aura soin de ne pas
dépasser cette longueur, à moins de ne vouloir employer l'arme que comme une arme à un seul coup.
La longueur de la cartouche dépend de la forme et du type de la balle. Certaines balles effilées à ogive longue procurent
évidemment une longueur totale de cartouche plus importante à poids égal que des balles de profil obtus, à tête ronde par exemple.
Balles monométalliques à profil lisse (Barnes X, XLC, Lapua Naturalis, Combined Technologies Fail Safe etc.)
Les balles monométalliques à profil lisse dépourvues de gorge de sertissage doivent être installées de façon à leur laisser un vol libre
d'au moins le quart de leur diamètre, sous peine de surpressions. Celles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être positionnées
comme les balles conventionnelles. Lorsqu'on décide de créer une gorge ou une cannelure sur une balle monométallique
qui en est dépourvue, il est nécessaire de la placer de telle façon que le vol libre respecte la valeur ci-dessus.
Les balles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être mises en place de façon à ce que la lèvre du collet se trouve située
au centre de la gorge, qu'on sertisse ou non.
Balles monométalliques à profil lisse (Barnes X, XLC, Lapua Naturalis, Combined Technologies Fail Safe etc.)
Les balles monométalliques à profil lisse dépourvues de gorge de sertissage doivent être installées de façon à leur laisser un vol libre
d'au moins le quart de leur diamètre, sous peine de surpressions. Celles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être positionnées
comme les balles conventionnelles. Lorsqu'on décide de créer une gorge ou une cannelure sur une balle monométallique
qui en est dépourvue, il est nécessaire de la placer de telle façon que le vol libre respecte la valeur ci-dessus.
Les balles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être mises en place de façon à ce que la lèvre du collet se trouve située
au centre de la gorge, qu'on sertisse ou non.
.223 Remington/5,56 x 45 mm NA
.223 remington ou 5,56 x 45 mm NatO
* Charges réduites - On peut mettre en place un léger bourrage de fibre synthétique combustible (Dacron) pour maintenir la poudre à proximité
de l'amorce lorsqu'on installe une charge réduite dans une douille de forte capacité.
IMPORTANT - Les données ci-dessus sont fournies à titre d'information et ne sauraient constituer une recommandation ou une préconisation.
Ces charges sont sûres dans l'arme ou les armes employées pour ces essais. Cela ne signifie en rien qu'il puisse en être de même dans une autre arme,
quelle qu'en soit la marque ou la provenance. De même, toute variation d'arme ou de composants peut procurer des résultats très différents.
Dans la mesure où il leur est impossible d'exercer le moindre contrôle de l'arme, des composants ou des méthodes mis en œuvre, l'auteur ni l'éditeur ne sauraient
accepter quelque responsabilité que ce soit, et ce quels que soient les incidents ou accidents, matériels ou corporels, directs ou indirects, auxquels l'utilisateur
ou toute autre personne pourrait être exposé. Le simple fait d'utiliser, directement ou indirectement, les informations fournies ci-dessus vaut acceptation
de ces conditions et décharge ipso facto l'auteur et l'éditeur de toute responsabilité. Reproduction interdite sans autorisation. © Alain F. Gheerbrant 2006
Pour le chasseur, avec une capacité intérieure de près de 20 % plus élevée que
la .222 Remington tout court, la .222 Remington Magnum rendait à son ancêtre une bonne trentaine de
mètres par seconde et une cinquantaine de mètres d’allonge. Malgré sa capacité en poudre plus impor-
tante que celle de la .223 Rem. qui l’a effectivement mise sur la touche et qui travaille à des pressions
supérieures, la .222 Rem. Mag. n’a guère tardé à céder la place à sa cadette réglementaire, moins chère
un peu partout et au moins aussi performante.
C’est dommage, surtout pour nous Français qui n’avons jamais pu avoir accès aussi simplement que
beaucoup de nos voisins à la .223 Rem. et avions trouvé dans la .222 Rem. Mag. un substitut d’autant
plus honorable qu’il nous permet d’aller approcher le chevreuil – avec les bonnes balles bien sûr –
en toute tranquillité, sans devoir passer par la presque aussi rare et plus coûteuse 5,6 x 50 mm Mag.
allemande.
Cela dit, si vous possédez une carabine en .222 Rem. Mag. ou qu’on vous en propose une en bon état et
à un prix décent, inutile d’hésiter. On trouve toujours des cartouches, avec des balles pour les nuisibles.
Il vous suffira de vous mettre au rechargement pour en tirer beaucoup de plaisir, et les chevreuils, les
renards, les ragondins… et les cibles n’auront qu’à bien se tenir !
.222 remington magnum
Chargements de référence
Marque/réf. gr g Type de balle f/s m/s
Remington (obsolète) 55 3,56 SP 3 240 988
Longueur de la cartouche
La longueur totale de la cartouche est un élément critique, qui doit être pris en compte par le rechargeur.
Cette longueur affecte la fonctionnalité et la sécurité du rechargement.
En règle générale, la balle ne doit en aucun cas être au contact des rayures.
Dans une arme à répétition, la longueur maximale de la cartouche dépend de celle du magasin ou du chargeur. On aura soin de ne pas
dépasser cette longueur, à moins de ne vouloir employer l'arme que comme une arme à un seul coup.
La longueur de la cartouche dépend de la forme et du type de la balle. Certaines balles effilées à ogive longue procurent
évidemment une longueur totale de cartouche plus importante à poids égal que des balles de profil obtus, à tête ronde par exemple.
Balles monométalliques à profil lisse (Barnes X, XLC, Lapua Naturalis, Combined Technologies Fail Safe etc.)
Densité de section 12,74 0,142 Vectan Sp 7 1,75 27,0 1 040 3 412 - -
Etui Vectan Tu 5000 1,35 20,8
Remington Vectan Tu 5000 1,75 27,0 1 030 3 379 - -
Amorce Marque Réf. Vectan Sp 11 1,40 21,6
Balles monométalliques à profil lisse (Barnes X, XLC, Lapua Naturalis, Combined Technologies Fail Safe etc.)
Les balles monométalliques à profil lisse dépourvues de gorge de sertissage doivent être installées de façon à leur laisser un vol libre
d'au moins le quart de leur diamètre, sous peine de surpressions. Celles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être positionnées
comme les balles conventionnelles. Lorsqu'on décide de créer une gorge ou une cannelure sur une balle monométallique
qui en est dépourvue, il est nécessaire de la placer de telle façon que le vol libre respecte la valeur ci-dessus.
Les balles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être mises en place de façon à ce que la lèvre du collet se trouve située
au centre de la gorge, qu'on sertisse ou non.
Balles monométalliques à profil lisse (Barnes X, XLC, Lapua Naturalis, Combined Technologies Fail Safe etc.)
Les balles monométalliques à profil lisse dépourvues de gorge de sertissage doivent être installées de façon à leur laisser un vol libre
d'au moins le quart de leur diamètre, sous peine de surpressions. Celles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être positionnées
comme les balles conventionnelles. Lorsqu'on décide de créer une gorge ou une cannelure sur une balle monométallique
qui en est dépourvue, il est nécessaire de la placer de telle façon que le vol libre respecte la valeur ci-dessus.
Les balles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être mises en place de façon à ce que la lèvre du collet se trouve située
au centre de la gorge, qu'on sertisse ou non.
Un chargement ne peut être que spécifique à une arme, à une cartouche, à un type de balle, à une marque d'étui.
En tout état de cause, il ne peut être question de substituer une balle non revêtue à une balle revêtue d'une substance qui en facilite le glissement
(Combined Technologies Fail Safe, Barnes XLC, toutes balles traitées au MoS2, etc...).
Les tables ci-dessus ont été développées avec soin, mais elles peuvent ne pas convenir à votre arme ou à vos lots de composants.
Il vous appartient d'utiliser les données qu'elles contiennent à bon escient.
Si vous n'avez pas lu les chapitres qui précédent, il est temps de le faire. Si vous ne vous en souvenez plus, relisez-les.
Soyez en éveil lorsque vous rechargez comme lorsque vous utilisez votre arme. Votre sécurité est VOTRE affaire !
Respectez les méthodes d'approche de la charge la mieux adaptée à votre arme et n'utilisez les charges maximum qu'avec la plus grande prudence.
* Charges réduites - On peut mettre en place un léger bourrage de fibre synthétique combustible (Dacron) pour maintenir la poudre à proximité
de l'amorce lorsqu'on installe une charge réduite dans une douille de forte capacité.
IMPORTANT - Les données ci-dessus sont fournies à titre d'information et ne sauraient constituer une recommandation ou une préconisation.
Ces charges sont sûres dans l'arme ou les armes employées pour ces essais. Cela ne signifie en rien qu'il puisse en être de même dans une autre arme,
quelle qu'en soit la marque ou la provenance. De même, toute variation d'arme ou de composants peut procurer des résultats très différents.
Dans la mesure où il leur est impossible d'exercer le moindre contrôle de l'arme, des composants ou des méthodes mis en œuvre, l'auteur ni l'éditeur ne sauraient
accepter quelque responsabilité que ce soit, et ce quels que soient les incidents ou accidents, matériels ou corporels, directs ou indirects, auxquels l'utilisateur
ou toute autre personne pourrait être exposé. Le simple fait d'utiliser, directement ou indirectement, les informations fournies ci-dessus vaut acceptation
de ces conditions et décharge ipso facto l'auteur et l'éditeur de toute responsabilité. Reproduction interdite sans autorisation. © Alain F. Gheerbrant 2006
.225 Winchester
.225 Winchester
bar psi mm in.
Normalisation CIP
Pression maximum admissible* 3 900 56 564 Longueur max. de la douille 49,02 1,930
Pression individuelle maximum* 4 485 65 049 Recoupe à 48,77 1,920
Pression d'épreuve* 4 875 70 706 Diamètre extérieur du collet 6,60 0,260
* : Capteur piézo-électrique Longueur max. de la cartouche 63,50 2,500
Diamètre nominal de l'alésage 5,56 0,219
Diamètre nominal à fond de rayure 5,68 0,224
Capacité brute de l'étui (eau, g/gr) 2,72 42,0
Griffe de maintien RCBS # 11
Essais mm in. mm in.
Arme Carabine Winchester 70
Longueur du canon 560 22,0 Pas de rayure usuel : un tour en 355,6 14
Chargements de référence
Marque/réf. gr g Type de balle f/s m/s
Winchester 50 3,24 SP 3 570 1 088
.225 Winchester
Amorce standard Win. LR Vectan Tu 5000 2,30 35,5 1 185 3 888 - -
Amorce magnum (M) - -
Utilisations recommandées Nuisibles
.225 Winch
45grains
45 grains Hornady"Hornet"
Hornady "Hornet"SP
SP2,92
2,92ggn°
n°2230
2230
mm
mm in.
in. Poudre
Poudre Charge
Charge Vitesse(V
Vitesse (V2,5
2,5m)m) Pression
Pression****
Poids
Poids 2,92
2,92 45
45 Marque
Marque Type
Type gg gr
gr m/s
m/s f/s
f/s bar
bar psi
psi
Diamètre
Diamètre 5,70
5,70 0,224
0,224 Vectan
Vectan Tu2000
Tu 2000 1,40
1,40 21,6
21,6
Sertissage Aucun
Sertissage Aucun Vectan
Vectan Tu2000
Tu 2000 1,80
1,80 27,8
27,8 11100
100 33609
609 -- --
Enfoncement
Enfoncement -- -- Vectan
Vectan Tu3000
Tu 3000 1,65
1,65 25,5
25,5
Longueurde
Longueur dela
lacartouche
cartouche 61,60
61,60 2,425
2,425 Vectan
Vectan Tu3000
Tu 3000 2,05
2,05 31,6
31,6 11125
125 33691
691 -- --
Coefficientbalistique
Coefficient balistique 0,202
0,202 Vectan
Vectan Sp77
Sp 1,70
1,70 26,2
26,2
Densitéde
Densité desection
section 11,44
11,44 0,128
0,128 Vectan
Vectan Sp77
Sp 2,10
2,10 32,4
32,4 11090
090 33576
576 -- --
Etui
Etui Vectan
Vectan Tu5000
Tu 5000 1,75
1,75 27,0
27,0
Winchester
Winchester Vectan
Vectan Tu5000
Tu 5000 2,15
2,15 33,2
33,2 11125
125 33691
691 -- --
Amorce
Amorce Marque
Marque Réf.
Réf. Vectan
Vectan Sp11
Sp 11 1,90
1,90 29,3
29,3
Amorcestandard
Amorce standard Win.
Win. LR
LR Vectan--Compressée
Vectan Compressée Sp11
Sp 11 2,30
2,30 35,5
35,5 11125
125 33691
691 -- --
Amorcemagnum
Amorce magnum(M)(M) -- --
Utilisationsrecommandées
Utilisations recommandées Nuisibles
Nuisibles
Unchargement
Un chargementne
nepeut
peutêtre
êtreque
quespécifique
spécifiqueààune
unearme,
arme,ààune
unecartouche,
cartouche,ààun
untype
typede
deballe,
balle,ààune
unemarque
marqued'étui.
d'étui.
EnEntout
toutétat
étatde
decause,
cause,ililne
nepeut
peutêtre
êtrequestion
questiondedesubstituer
substituerune
uneballe
ballenon
nonrevêtue
revêtueààune
uneballe
ballerevêtue
revêtued'une
d'unesubstance
substancequi quien
enfacilite
faciliteleleglissement
glissement
(CombinedTechnologies
(Combined TechnologiesFail FailSafe,
Safe,Barnes
BarnesXLC,
XLC,toutes
toutesballes
ballestraitées
traitéesau auMoS2,
MoS2,etc...).
etc...).
Lestables
Les tablesci-dessus
ci-dessusontontété
étédéveloppées
développéesavecavecsoin,
soin,mais
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convenirààvotre
votrearme
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d'utiliserles
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escient.
SiSivous
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quiprécédent,
précédent,ililest
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tempsde delelefaire.
faire.Si
Sivous
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vousen ensouvenez
souvenezplus,
plus,relisez-les.
relisez-les.
Soyezen
Soyez enéveil
éveillorsque
lorsquevous
vousrechargez
rechargezcomme
commelorsque
lorsquevous
vousutilisez
utilisezvotre
votrearme.
arme.Votre
Votresécurité
sécuritéest
estVOTRE
VOTREaffaire
affaire! !
Respectezles
Respectez lesméthodes
méthodesd'approche
d'approchede delalacharge
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mieuxadaptée
adaptéeààvotre
votrearme
armeetetn'utilisez
n'utilisezles
lescharges
chargesmaximum
maximumqu'avec
qu'aveclalaplus
plusgrande
grandeprudence.
prudence.
45grains
45 grains SierraSPT
Sierra SPT2,92
2,92ggn°
n°1310
1310
mm
mm in.
in. Poudre
Poudre Charge
Charge Vitesse(V
Vitesse (V2,5
2,5m)m) Pression
Pression****
Poids
Poids 2,92
2,92 45
45 Marque
Marque Type
Type gg gr
gr m/s
m/s f/s
f/s bar
bar psi
psi
Diamètre
Diamètre 5,70
5,70 0,224
0,224 Vectan
Vectan Tu2000
Tu 2000 1,20
1,20 18,5
18,5
Sertissage Aucun
Sertissage Aucun Vectan
Vectan Tu2000
Tu 2000 1,60
1,60 24,7
24,7 980
980 33215
215 -- --
Enfoncement
Enfoncement 00 0,000
0,000 Vectan
Vectan Tu3000
Tu 3000 1,40
1,40 21,6
21,6
Longueurde
Longueur dela
lacartouche
cartouche 60,70
60,70 2,390
2,390 Vectan
Vectan Tu3000
Tu 3000 1,80
1,80 27,8
27,8 990
990 33248
248 -- --
Coefficientbalistique
Coefficient balistique 0,210
0,210 Vectan
Vectan Sp10
Sp 10 1,55
1,55 23,9
23,9
Densitéde
Densité desection
section 11,44
11,44 0,128
0,128 Vectan
Vectan Sp10
Sp 10 1,95
1,95 30,1
30,1 11130
130 33707
707 -- --
Etui
Etui Vectan
Vectan Tu5000
Tu 5000 1,75
1,75 27,0
27,0
Winchester
Winchester Vectan--Compressée
Vectan Compressée Tu5000
Tu 5000 2,15
2,15 33,2
33,2 11135
135 33724
724 -- --
Amorce
Amorce Marque
Marque Réf.
Réf. Vectan
Vectan Sp11
Sp 11 2,00
2,00 30,9
30,9
Amorcestandard
Amorce standard Win.
Win. LR
LR Vectan--Compressée
Vectan Compressée Sp11
Sp 11 2,40
2,40 37,0
37,0 11080
080 33543
543 -- --
Amorcemagnum
Amorce magnum(M)(M) -- --
Utilisationsrecommandées
Utilisations recommandées Nuisibles
Nuisibles
.225 Winchester
50 grains Hornady V-Max 3,24 g n° 22261
mm in. Poudre Charge Vitesse (V 2,5 m) Pression **
Poids 3,24 50 Marque Type g gr m/s f/s bar psi
Diamètre 5,70 0,224 Vectan Tu 3000 1,65 25,5
Sertissage Aucun Vectan Tu 3000 2,05 31,6 1 100 3 609 - -
Enfoncement 0 0,000 Vectan Sp 9 1,70 26,2
Longueur de la cartouche 61,50 2,421 Vectan Sp 9 2,10 32,4 1 075 3 527 - -
Coefficient balistique 0,242 Vectan Sp 7 1,75 27,0
Densité de section 12,70 0,142 Vectan Sp 7 2,15 33,2 1 100 3 609 - -
Etui Vectan Tu 5000 1,75 27,0
Winchester Vectan Tu 5000 2,15 33,2 1 100 3 609 - -
Amorce Marque Réf. Vectan Sp 11 1,95 30,1
Amorce standard Win. LR Vectan - Compressée Sp 11 2,35 36,3 1 100 3 609 - -
Amorce magnum (M) - -
Utilisations recommandées Nuisibles
Longueur de la cartouche
La longueur totale de la cartouche est un élément critique, qui doit être pris en compte par le rechargeur.
Cette longueur affecte la fonctionnalité et la sécurité du rechargement.
En règle générale, la balle ne doit en aucun cas être au contact des rayures.
Dans une arme à répétition, la longueur maximale de la cartouche dépend de celle du magasin ou du chargeur. On aura soin de ne pas
dépasser cette longueur, à moins de ne vouloir employer l'arme que comme une arme à un seul coup.
La longueur de la cartouche dépend de la forme et du type de la balle. Certaines balles effilées à ogive longue procurent
évidemment une longueur totale de cartouche plus importante à poids égal que des balles de profil obtus, à tête ronde par exemple.
.225 Winchester
Winchester
Amorce Marque Réf.
Vectan - Compressée
Vectan
Sp 11
Tu 7000
2,30
2,00
35,5
30,9
1 065 3 494 - -
Amorce standard Win. LR Vectan - Compressée Tu 7000 2,40 37,0 1 070 3 510 - -
Amorce magnum (M) - -
Utilisations recommandées Nuisibles
.225 Winch
.225 Winchester
Balles monométalliques à profil lisse (Barnes X, XLC, Lapua Naturalis, Combined Technologies Fail Safe etc.)
Les balles monométalliques à profil lisse dépourvues de gorge de sertissage doivent être installées de façon à leur laisser un vol libre
d'au moins le quart de leur diamètre, sous peine de surpressions. Celles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être positionnées
comme les balles conventionnelles. Lorsqu'on décide de créer une gorge ou une cannelure sur une balle monométallique
qui en est dépourvue, il est nécessaire de la placer de telle façon que le vol libre respecte la valeur ci-dessus.
Les balles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être mises en place de façon à ce que la lèvre du collet se trouve située
au centre de la gorge, qu'on sertisse ou non.
* Charges réduites - On peut mettre en place un léger bourrage de fibre synthétique combustible (Dacron) pour maintenir la poudre à proximité
de l'amorce lorsqu'on installe une charge réduite dans une douille de forte capacité.
IMPORTANT - Les données ci-dessus sont fournies à titre d'information et ne sauraient constituer une recommandation ou une préconisation.
Ces charges sont sûres dans l'arme ou les armes employées pour ces essais. Cela ne signifie en rien qu'il puisse en être de même dans une autre arme,
quelle qu'en soit la marque ou la provenance. De même, toute variation d'arme ou de composants peut procurer des résultats très différents.
Dans la mesure où il leur est impossible d'exercer le moindre contrôle de l'arme, des composants ou des méthodes mis en œuvre, l'auteur ni l'éditeur ne sauraient
accepter quelque responsabilité que ce soit, et ce quels que soient les incidents ou accidents, matériels ou corporels, directs ou indirects, auxquels l'utilisateur
ou toute autre personne pourrait être exposé. Le simple fait d'utiliser, directement ou indirectement, les informations fournies ci-dessus vaut acceptation
de ces conditions et décharge ipso facto l'auteur et l'éditeur de toute responsabilité. Reproduction interdite sans autorisation. © Alain F. Gheerbrant 2006
.225 Wincheste
hester - Page 6
.224 Weatherby magnum
C’est une perle, et elle est en voie de disparition pour cause de relatif insuccès commercial. Il faut bien
dire que la bête est plutôt bizarre : cette toute petite cartouche possède une ceinture, ce qui en fait un
cas tout à fait unique dans l’histoire des munitions modernes.
Roy Weatherby l’a lancée en 1963. De son propre aveu, les travaux de mise au point avaient commencé
beaucoup plus tôt, sans doute dès la fin de la Seconde Guerre mondiale. Weatherby avait déjà réalisé
une cartouche wildcat, la .220 Weatherby Rocket, à partir de la .220 Swift. Pour la .224 ceinturée, il fallait
attendre qu’un mécanisme à verrou compatible arrive sur le marché. Ce fut une carabine inspirée des
Sako de l’époque, fabriquée au Japon chez Howa, qui devint la Weatherby Vanguard ou Varmintmaster.
Balistiquement parlant, cette cartouche destinée au tir des nuisibles est approximativement équivalente
à la .22-.250 Remington et en possède donc les mêmes usages généraux.
Pour le chasseur, la .224 Weatherby doit être réservée aux opérations de contrôle
de la prolifération des prédateurs (renards et autres animaux de taille et de poids similaires) ainsi qu’à
la régulation des populations de rongeurs qui entrent en concurrence avec le bétail dans la récolte de la
ressource alimentaire ou esquintent les berges des canaux et des rivières.
S’il recharge, le chasseur pourra employer cette cartouche pour certaines chasses qui ne réclament pas
une énergie cinétique trop imposante. On pense ainsi au tir du grand tétras arctique avec des balles
blindées, à la récolte de peaux de valeur, éventuellement aux tirs de sélection du chevreuil ou du
chamois.
Chargements de référence
Marque/réf. gr g Type de balle f/s m/s
Weatherby 55 3,56 SP 3 650 1 113
Longueur de la cartouche
La longueur totale de la cartouche est un élément critique, qui doit être pris en compte par le rechargeur.
Cette longueur affecte la fonctionnalité et la sécurité du rechargement.
En règle générale, la balle ne doit en aucun cas être au contact des rayures.
Dans une arme à répétition, la longueur maximale de la cartouche dépend de celle du magasin ou du chargeur. On aura soin de ne pas
dépasser cette longueur, à moins de ne vouloir employer l'arme que comme une arme à un seul coup.
La longueur de la cartouche dépend de la forme et du type de la balle. Certaines balles effilées à ogive longue procurent
évidemment une longueur totale de cartouche plus importante à poids égal que des balles de profil obtus, à tête ronde par exemple.
Un chargement ne peut être que spécifique à une arme, à une cartouche, à un type de balle, à une marque d'étui.
En tout état de cause, il ne peut être question de substituer une balle non revêtue à une balle revêtue d'une substance qui en facilite le glissement
(Combined Technologies Fail Safe, Barnes XLC, toutes balles traitées au MoS2, etc...).
Les tables ci-dessus ont été développées avec soin, mais elles peuvent ne pas convenir à votre arme ou à vos lots de composants.
.224 Weatherby Magn
Il vous appartient d'utiliser les données qu'elles contiennent à bon escient.
Si vous n'avez pas lu les chapitres qui précédent, il est temps de le faire. Si vous ne vous en souvenez plus, relisez-les.
Soyez en éveil lorsque vous rechargez comme lorsque vous utilisez votre arme. Votre sécurité est VOTRE affaire !
Respectez les méthodes d'approche de la charge la mieux adaptée à votre arme et n'utilisez les charges maximum qu'avec la plus grande prudence.
Amorce standard Fed. 210 GM Vectan Sp 12 2,15 33,2 925 3 035 4 000 58 015
Amorce magnum (M) - -
Utilisations recommandées Nuisibles
IMPORTANT - Les données ci-dessus sont fournies à titre d'information et ne sauraient constituer une recommandation ou une préconisation.
Ces charges sont sûres dans l'arme ou les armes employées pour ces essais. Cela ne signifie en rien qu'il puisse en être de même dans une autre arme,
quelle qu'en soit la marque ou la provenance. De même, toute variation d'arme ou de composants peut procurer des résultats très différents.
Dans la mesure où il leur est impossible d'exercer le moindre contrôle de l'arme, des composants ou des méthodes mis en œuvre, l'auteur ni l'éditeur ne sauraient
accepter quelque responsabilité que ce soit, et ce quels que soient les incidents ou accidents, matériels ou corporels, directs ou indirects, auxquels l'utilisateur
ou toute autre personne pourrait être exposé. Le simple fait d'utiliser, directement ou indirectement, les informations fournies ci-dessus vaut acceptation
de ces conditions et décharge ipso facto l'auteur et l'éditeur de toute responsabilité. Reproduction interdite sans autorisation. © Alain F. Gheerbrant 2006
Pour le chasseur européen, la .22-.250 Remington est limitée aux nuisibles et à l’ap-
proche ou à l’affût du chevreuil, du chamois et éventuellement de daims ou de petits cervidés comme
le sika (Cervus Nippon). Certes, il existe des balles dont la construction a été "faite pour" le tir éventuel
du cerf de Virginie, de l’antilope américaine et peut-être de quelques autres animaux comparables.
Il est difficile de recommander même ces balles sophistiquées et dure (Nosler Partition de 3,9 g, Trophy
Bonded "Bear Claw" de 3,6 g) pour la chasse des gibiers de plus d’une vingtaine de kilos sur pied : les
résultats, malgré une pénétration au-dessus de tout reproche, ne sont pas toujours ceux qu’on attend…
ou dont on a besoin. Autant on trouve des récits de "morts subites", décès instantanés, dommages
importants aux organismes des gibiers touchés à des distances qui relèvent souvent de la vantardise
bien plus que de la réalité, autant on rencontre des chasseurs qui vous disent gentiment que non, cette
cartouche est insuffisante au-delà du chevreuil ou du chamois ou de l’isard, surtout s’il y a beaucoup
de vent.
En revanche, et comme toutes ses cousines, la .22-.250 Rem. est une extraordinaire cartouche à nui-
sibles : renards, coyotes, rongeurs, mustélidés, corbeaux et autres cormorans sont instantanément
foudroyés sur place avec les balles habituellement proposées par les encartoucheurs, dont le poids
oscille entre 35 grains (2,27 g) et 60 grains (3,89 g). Toutes ces balles possèdent des chemises très
minces, parfois amincies encore ou marquées par des amorces de rupture au sommet de l’ogive. On
ne peut en attendre aucune pénétration décente mais leurs effets sont littéralement explosifs sur les
petits animaux et les oiseaux. Les plus fragiles de ces balles ne doivent d’ailleurs pas être utilisées dès
.22-250 remington
que la vitesse initiale de la cartouche approche ou dépasse les 1 020 m/s (3 340 f/s) : elles sont parfois
volatilisées sous l’effet de la force centrifuge dès leur sortie du canon ou peu après.
La précision intrinsèque de la cartouche est remarquable, ce qui ne gâte rien.
.22-250 Remington
.22-.250 Remington
bar psi mm in.
Normalisation CIP
Pression maximum admissible* 4 050 58 740 Longueur max. de la douille 48,46 1,908
Pression individuelle maximum* 4 658 67 551 Recoupe à 48,30 1,902
Pression d'épreuve* 5 060 73 389 Diamètre extérieur du collet 6,50 0,256
* : Capteur piézo-électrique Longueur max. de la cartouche 59,69 2,350
Diamètre nominal de l'alésage 5,56 0,219
Diamètre nominal à fond de rayure 5,69 0,224
Capacité brute de l'étui (eau, g/gr) 2,91 44,9
Griffe de maintien RCBS # 3 ou 11
Essais mm in. mm in.
Arme Carabine Remington Seven recanonnée
Longueur du canon 600 23,6 Pas de rayure : un tour en 203,2 8
Arme Carabine Remington 700 BDL Varmint
Longueur du canon 610 24,0 Pas de rayure usuel : un tour en 355,6 14
Chargements de référence
Marque/réf. gr g Type de balle f/s m/s
Génériques 40 2,59 Divers 4 000 1 219
55 3,56 Divers 3 680 1 122
.22-250 remington
Norma Vectan - Compressée Sp 11 2,60 40,1 1 150 3 773 - -
Amorce Marque Réf. Vectan Tu 7000 2,20 34,0
Amorce standard CCI 200 Vectan - Compressée Tu 7000 2,60 40,1 1 055 3 461 - -
Amorce magnum (M) - -
Utilisations recommandées Nuisibles
Balles monométalliques à profil lisse (Barnes X, XLC, Lapua Naturalis, Combined Technologies Fail Safe etc.)
Les balles monométalliques à profil lisse dépourvues de gorge de sertissage doivent être installées de façon à leur laisser un vol libre
d'au moins le quart de leur diamètre, sous peine de surpressions. Celles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être positionnées
comme les balles conventionnelles. Lorsqu'on décide de créer une gorge ou une cannelure sur une balle monométallique
qui en est dépourvue, il est nécessaire de la placer de telle façon que le vol libre respecte la valeur ci-dessus.
Les balles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être mises en place de façon à ce que la lèvre du collet se trouve située
au centre de la gorge, qu'on sertisse ou non.
Balles monométalliques à profil lisse (Barnes X, XLC, Lapua Naturalis, Combined Technologies Fail Safe etc.)
Les balles monométalliques à profil lisse dépourvues de gorge de sertissage doivent être installées de façon à leur laisser un vol libre
.22-250 remington
d'au moins le quart de leur diamètre, sous peine de surpressions. Celles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être positionnées
comme les balles conventionnelles. Lorsqu'on décide de créer une gorge ou une cannelure sur une balle monométallique
qui en est dépourvue, il est nécessaire de la placer de telle façon que le vol libre respecte la valeur ci-dessus.
Les balles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être mises en place de façon à ce que la lèvre du collet se trouve située
au centre de la gorge, qu'on sertisse ou non.
Longueur de la cartouche
La longueur totale de la cartouche est un élément critique, qui doit être pris en compte par le rechargeur.
Cette longueur affecte la fonctionnalité et la sécurité du rechargement. .22-.250 Reming
En règle générale, la balle ne doit pas être au contact des rayures.
Sa base doit être située à proximité immédiate de la naissance du collet.
Dans une arme à répétition, la longueur maximale de la cartouche dépend de celle du magasin ou du chargeur. On aura soin de ne pas
dépasser cette longueur, à moins de ne vouloir employer l'arme que comme une arme à un seul coup.
La longueur de la cartouche dépend de la forme et du type de la balle. Certaines balles effilées à ogive longue procurent
évidemment une longueur totale de cartouche plus importante à poids égal que des balles de profil obtus, à tête ronde par exemple.
.22-.250 Reming
.22-250 remington
Balles monométalliques à profil lisse (Barnes X, XLC, Lapua Naturalis, Combined Technologies Fail Safe etc.)
Les balles monométalliques à profil lisse dépourvues de gorge de sertissage doivent être installées de façon à leur laisser un vol libre
d'au moins le quart de leur diamètre, sous peine de surpressions. Celles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être positionnées
comme les balles conventionnelles. Lorsqu'on décide de créer une gorge ou une cannelure sur une balle monométallique
qui en est dépourvue, il est nécessaire de la placer de telle façon que le vol libre respecte la valeur ci-dessus.
Les balles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être mises en place de façon à ce que la lèvre du collet se trouve située
au centre de la gorge, qu'on sertisse ou non.
.22-250 remington
Norma Vectan - Compressée Sp 11 2,45 37,8 1 135 3 724 - -
Amorce Marque Réf. Vectan Tu 7000 2,20 34,0
Amorce standard CCI 200 Vectan - Compressée Tu 7000 2,60 40,1 1 080 3 543 - -
Amorce magnum (M) - -
Utilisations recommandées Nuisibles
Balles monométalliques à profil lisse (Barnes X, XLC, Lapua Naturalis, Combined Technologies Fail Safe etc.)
Les balles monométalliques à profil lisse dépourvues de gorge de sertissage doivent être installées de façon à leur laisser un vol libre
d'au moins le quart de leur diamètre, sous peine de surpressions. Celles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être positionnées
comme les balles conventionnelles. Lorsqu'on décide de créer une gorge ou une cannelure sur une balle monométallique
qui en est dépourvue, il est nécessaire de la placer de telle façon que le vol libre respecte la valeur ci-dessus.
Les balles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être mises en place de façon à ce que la lèvre du collet se trouve située
au centre de la gorge, qu'on sertisse ou non.
.22-.250 Remin
.22-250 remington
Un chargement ne peut être que spécifique à une arme, à une cartouche, à un type de balle, à une marque d'étui.
En tout état de cause, il ne peut être question de substituer une balle non revêtue à une balle revêtue d'une substance qui en facilite le glissement
(Combined Technologies Fail Safe, Barnes XLC, toutes balles traitées au MoS2, etc...).
Les tables ci-dessus ont été développées avec soin, mais elles peuvent ne pas convenir à votre arme ou à vos lots de composants.
Il vous appartient d'utiliser les données qu'elles contiennent à bon escient.
Si vous n'avez pas lu les chapitres qui précédent, il est temps de le faire. Si vous ne vous en souvenez plus, relisez-les.
Soyez en éveil lorsque vous rechargez comme lorsque vous utilisez votre arme. Votre sécurité est VOTRE affaire !
Respectez les méthodes d'approche de la charge la mieux adaptée à votre arme et n'utilisez les charges maximum qu'avec la plus grande prudence.
.22-250 remington
Norma Vectan - Compressée Tu 7000 2,60 40,1 1 055 3 461 - -
Amorce Marque Réf. Vectan Sp 12 2,25 34,7
Amorce standard CCI 200 Vectan - Compressée Sp 12 2,65 40,9 1 020 3 346 - -
Amorce magnum (M) - -
Utilisations recommandées Chevreuil, nuisibles
.22-250 remington
Norma
Amorce Marque Réf.
Amorce standard CCI 200
Amorce magnum (M) - -
Utilisations recommandées Chevreuil, cerf, prédateurs
* Charges réduites - On peut mettre en place un léger bourrage de fibre synthétique combustible (Dacron) pour maintenir la poudre à proximité
de l'amorce lorsqu'on installe une charge réduite dans une douille de forte capacité.
IMPORTANT - Les données ci-dessus sont fournies à titre d'information et ne sauraient constituer une recommandation ou une préconisation.
Ces charges sont sûres dans l'arme ou les armes employées pour ces essais. Cela ne signifie en rien qu'il puisse en être de même dans une autre arme,
quelle qu'en soit la marque ou la provenance. De même, toute variation d'arme ou de composants peut procurer des résultats très différents.
Dans la mesure où il leur est impossible d'exercer le moindre contrôle de l'arme, des composants ou des méthodes mis en œuvre, l'auteur ni l'éditeur ne sauraient
accepter quelque responsabilité que ce soit, et ce quels que soient les incidents ou accidents, matériels ou corporels, directs ou indirects, auxquels l'utilisateur
ou toute autre personne pourrait être exposé. Le simple fait d'utiliser, directement ou indirectement, les informations fournies ci-dessus vaut acceptation
de ces conditions et décharge ipso facto l'auteur et l'éditeur de toute responsabilité. Reproduction interdite sans autorisation. © Alain F. Gheerbrant 2006
.22-.250 Remingt
.220 swift
Cette cartouche a marqué l’histoire des armes. Lorsqu’elle est arrivée sur le marché en 1935, elle fit
l’effet d’une bombe : elle était la seule à pouvoir propulser une balle de 46 ou 48 grains (2,98 ou 3,11 g)
à plus de 4 000 pieds par seconde (plus de 1 215 m/s !) et marquait le début d’une évolution qui ne
s’est pas arrêtée depuis. Cartouche destinée, dans la carabine Winchester Model 54 d’abord, puis dans
la Model 70, exclusivement au tir des nuisibles, elle est toujours fabriquée, chambrée et utilisée depuis
son lancement.
Les premiers essais ont été faits par le capitaine Grosvenor Wotkyns au début des années 1930.
A l’époque, la .22 Savage High Power était déjà parfaitement obsolète, et les chasseurs comme les
tireurs n’avaient que la .22 Hornet à se mettre sous la dent. Partant d’une feuille blanche, et s’appuyant
seulement sur une dizaine d’années de tâtonnements, Wotkyns choisit l’étui de la .250-3000 Savage.
Ne cherchez pas plus loin l’origine de la .22-.250 Rem. : il suffit de se rappeler que, lorsque Winchester
entra en scène, la firme choisit d’employer l’étui légèrement modifié de la 6 mm Lee Navy en transfor-
mant cet étui à gorge en un étui à semi-bourrelet pour conserver aux cuvettes de tir et aux extracteurs
de leurs carabines les dimensions normales du culot de la .30-06 Springfield. Le choix d’une balle de
46 ou de 48 grains ne faisait que reprendre ce qu’on trouvait alors pour la .22 Hornet, à ceci près que
les chemises étaient plus épaisses et que les noyaux contenaient davantage d’antimoine pour être plus
durs.
Malgré ces performances extraordinaires, ou peut-être à cause d’elles, la .220 Swift a subi beaucoup
d’assauts, à tel point qu’on la croyait obsolète vers 1960. Certes, sa balle légère était fort sensible au
vent latéral. Certes, les pressions étaient très supérieures à tout ce qu’on rencontrait à cette époque.
Certes, un tireur un peu "chaud" pouvait – et peut encore – venir à bout d’un canon très rapidement :
il suffit de tirer à cadence élevée, sans laisser l’arme refroidir, jusqu’à pouvoir faire frire un œuf sur
le métal du tube. Certes, la durée de vie précise d’un canon, dans ces conditions et avec les poudres
de l’époque, dépendait largement de la rapidité avec laquelle l’érosion apparaissait. Cela pouvait être
vraiment très rapide… Certes encore, l’enthousiasme des uns et des autres fit qu’on tenta d’appliquer
ce petit calibre à balles fort frangibles au tir des grands gibiers : comme d’habitude, les uns y virent une
médecine parfaite quand tout marchait et les autres racontèrent toutes les horreurs et tous les échecs
auxquels on était en droit de s’attendre en utilisant ces balles trop fragiles sur des cerfs, qu’on blessait
évidemment plus souvent qu’on ne les tuait.
La question de l’érosion des canons a été résolue depuis bien longtemps. Cette érosion est du même
ordre que tout ce qu’on obtient avec toutes les cartouches à haute vitesse et à fort bore ratio. En revan-
che, l’encuivrage, au moins au début, était un très gros problème, que seuls des nettoyages approfondis
et méticuleux permettaient de dissoudre si on désirait conserver à l’arme toute la précision dont elle
était capable.
Aujourd’hui, la .220 Swift est chargée avec des poudres modernes, plus froides, et à des vitesses
initiales légèrement inférieures (1 150 m/s) à ce qu’elles étaient à ses débuts. Les balles proposées sont
toutes destinées au tir des nuisibles, jusqu’à la taille du loup, et c’est très bien ainsi.
.220 swift
Pour le chasseur, qui n’a pas envie de passer des heures à la recherche de
chevreuils ou de cerfs blessés, la .220 Swift reste une bonne cartouche pour les nuisibles, et c’est tout.
Si vous ajoutez à cette définition le fait très simple qu’il est difficile d’obtenir des vitesses vraiment
élevées avec des balles de plus de 3,6 g sans dépasser les normes de pression admissible, vous en
conclurez qu’il vaut mieux ne pas chercher à trop agrandir l’enveloppe d’utilisation "conventionnelle"
de cette remarquable cartouche.
Le chasseur qui recharge trouvera bien entendu des balles plus lourdes que tout ce que proposent les
encartoucheurs, mais ces balles ne lui permettront pas vraiment de sortir de l’enveloppe en question
sans prendre le risque de blesser plus qu’il ne tuerait. Pour la plupart, ces balles de poids supérieurs à
64 grains (4,15 g) seront mal stabilisées dans les pas de rayure très longs (un tour en 12 ou 14 pouces
selon les carabines, et même un tour en 16 pouces pour les plus anciennes) des armes disponibles.
Raccourcir le pas des rayures, à ces vitesses et avec ces balles à chemises relativement minces conçues
pour résister à des vitesses de rotation inférieures, c’est prendre le risque de l’autodestruction des
projectiles les plus fragiles à courte distance, sous le seul effet de la force centrifuge.
On doit garder en mémoire que ce type de cartouche, s’il permet d’exécuter les plus gros nuisibles
jusqu’à plusieurs centaines de mètres de la bouche du canon, n’en est pas pour autant capable
d’expédier proprement un chevreuil ou un chamois à moins de choisir une balle très dure et de ne pas
tirer à trop courte distance. Il n’existe que deux balles assez courantes qui puissent s’adapter à ces
tirs : la Trophy Bonded "Bear Claw" de 55 grains (3,56 g) et la Nosler Partition de 60 grains (3,9 g), en
attendant la suite. Encore devra-t-on se limiter à des tirs au-delà de 200 m si on tient à préserver l’effet
terminal indispensable. Et qui peut, sans l’aide d’un télémètre électronique, juger réellement de telles
distances sans prendre le risque de massacrer l’éthique de la chasse en blessant trop souvent ?
.220 Swift
.220 Swift
bar psi mm in.
Normalisation CIP
Pression maximum admissible* 4 300 62 366 Longueur max. de la douille 56,01 2,205
Pression individuelle maximum* 4 945 71 721 Recoupe à 55,80 2,197
Pression d'épreuve* 5 375 77 957 Diamètre extérieur du collet 6,64 0,261
* : Capteur piézo-électrique Longueur max. de la cartouche 68,07 2,680
Diamètre nominal de l'alésage 5,56 0,219
Diamètre nominal à fond de rayure 5,69 0,224
Capacité brute de l'étui (eau, g/gr) 3,18 49,1
Griffe de maintien RCBS # 11 (3)
Essais mm in. mm in.
Arme Carabine Ruger n° 1 V recanonnée
Longueur du canon 660 26 Pas de rayure usuel : un tour en 203,2 8
Arme Carabine Savage 12V, carabine Ruger 77 Mk II Varmint
Longueur du canon 660 26 Pas de rayure usuel : un tour en 355,6 14
Chargements de référence
Marque/réf. gr g Type de balle f/s m/s
Winchester - original 48 3,11 SP 4 110 1 253
Génériques 50 3,24 Divers 4 110 1 253
55 3,56 Divers 3 650 1 113
60 3,89 Divers 3 600 1 097
.220 swift
Amorce standard
Amorce magnum (M)
Win.
-
LR
-
Utilisations recommandées Nuisibles
Balles monométalliques à profil lisse (Barnes X, XLC, Lapua Naturalis, Combined Technologies Fail Safe etc.)
Les balles monométalliques à profil lisse dépourvues de gorge de sertissage doivent être installées de façon à leur laisser un vol libre
d'au moins le quart de leur diamètre, sous peine de surpressions. Celles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être positionnées
comme les balles conventionnelles. Lorsqu'on décide de créer une gorge ou une cannelure sur une balle monométallique
qui en est dépourvue, il est nécessaire de la placer de telle façon que le vol libre respecte la valeur ci-dessus.
Les balles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être mises en place de façon à ce que la lèvre du collet se trouve située
au centre de la gorge, qu'on sertisse ou non.
.220 S
Longueur de la cartouche
La longueur totale de la cartouche est un élément critique, qui doit être pris en compte par le rechargeur.
Cette longueur affecte la fonctionnalité et la sécurité du rechargement.
En règle générale, la balle ne doit pas être au contact des rayures.
Sa base doit être située à proximité immédiate de la naissance du collet.
Dans une arme à répétition, la longueur maximale de la cartouche dépend de celle du magasin ou du chargeur. On aura soin de ne pas
dépasser cette longueur, à moins de ne vouloir employer l'arme que comme une arme à un seul coup.
La longueur de la cartouche dépend de la forme et du type de la balle. Certaines balles effilées à ogive longue procurent
évidemment une longueur totale de cartouche plus importante à poids égal que des balles de profil obtus, à tête ronde par exemple.
.220 swift
Amorce Marque Réf. Vectan Sp 12 2,55 39,4
Amorce standard Win. LR Vectan Sp 12 2,95 45,5 1 180 3 871 - -
Amorce magnum (M) - -
Utilisations recommandées Nuisibles, chevreuil
Balles monométalliques à profil lisse (Barnes X, XLC, Lapua Naturalis, Combined Technologies Fail Safe etc.)
Les balles monométalliques à profil lisse dépourvues de gorge de sertissage doivent être installées de façon à leur laisser un vol libre
d'au moins le quart de leur diamètre, sous peine de surpressions. Celles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être positionnées
comme les balles conventionnelles. Lorsqu'on décide de créer une gorge ou une cannelure sur une balle monométallique
qui en est dépourvue, il est nécessaire de la placer de telle façon que le vol libre respecte la valeur ci-dessus.
Les balles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être mises en place de façon à ce que la lèvre du collet se trouve située
au centre de la gorge, qu'on sertisse ou non.
Un chargement ne peut être que spécifique à une arme, à une cartouche, à un type de balle, à une marque d'étui.
En tout état de cause, il ne peut être question de substituer une balle non revêtue à une balle revêtue d'une substance qui en facilite le glissement
Coefficient balistique 0,222 Vectan Sp 11 2,40 37,0
Densité de section 12,70 0,142 Vectan - Compressée Sp 11 2,80 43,2 1 190 3 904 - -
Etui Vectan Tu 7000 2,45 37,8
Winchester Vectan - Compressée Tu 7000 2,85 44,0 1 160 3 806 - -
.220 swift
Amorce Marque Réf.
Amorce standard Win. LR
Amorce magnum (M) - -
Utilisations recommandées Nuisibles
Un chargement ne peut être que spécifique à une arme, à une cartouche, à un type de balle, à une marque d'étui.
En tout état de cause, il ne peut être question de substituer une balle non revêtue à une balle revêtue d'une substance qui en facilite le glissement
(Combined Technologies Fail Safe, Barnes XLC, toutes balles traitées au MoS2, etc...).
Les tables ci-dessus ont été développées avec soin, mais elles peuvent ne pas convenir à votre arme ou à vos lots de composants.
Il vous appartient d'utiliser les données qu'elles contiennent à bon escient.
Si vous n'avez pas lu les chapitres qui précédent, il est temps de le faire. Si vous ne vous en souvenez plus, relisez-les.
Soyez en éveil lorsque vous rechargez comme lorsque vous utilisez votre arme. Votre sécurité est VOTRE affaire !
Respectez les méthodes d'approche de la charge la mieux adaptée à votre arme et n'utilisez les charges maximum qu'avec la plus grande prudence.
Swift - Page
556 grains Combined Technologies Ballistic Silvertip 3,56 g n° 51031
mm in. Poudre Charge Vitesse (V 2,5 m) Pression **
Poids 3,56 55 Marque Type g gr m/s f/s bar psi
Diamètre 5,70 0,224 Vectan Sp 7 2,00 30,9
Sertissage Aucun Vectan Sp 7 2,40 37,0 1 120 3 675 - -
Enfoncement - - Vectan Tu 5000 1,90 29,3
Longueur de la cartouche 68,05 2,679 Vectan Tu 5000 2,30 35,5 1 090 3 576 - -
Coefficient balistique 0,267 Vectan Sp 11 2,20 34,0
Densité de section 13,95 0,156 Vectan Sp 11 2,60 40,1 1 150 3 773 - -
Etui Vectan Tu 7000 2,35 36,3
Winchester Vectan - Compressée Tu 7000 2,75 42,4 1 150 3 773 - -
Amorce Marque Réf. Vectan Sp 12 2,40 37,0
Amorce standard Win. LR Vectan - Compressée Sp 12 2,80 43,2 1 090 3 576 3 500 50 763
Amorce magnum (M) - -
Utilisations recommandées Nuisibles
.220 swift
.220 swift
Winchester Vectan - Compressée Sp 12 2,85 44,0 1 075 3 527 - -
Amorce Marque Réf.
Amorce standard Win. LR
Amorce magnum (M) RWS 5333
Utilisations recommandées Nuisibles, tir
* Charges réduites - On peut mettre en place un léger bourrage de fibre synthétique combustible (Dacron) pour maintenir la poudre à proximité
de l'amorce lorsqu'on installe une charge réduite dans une douille de forte capacité.
IMPORTANT - Les données ci-dessus sont fournies à titre d'information et ne sauraient constituer une recommandation ou une préconisation.
Ces charges sont sûres dans l'arme ou les armes employées pour ces essais. Cela ne signifie en rien qu'il puisse en être de même dans une autre arme,
quelle qu'en soit la marque ou la provenance. De même, toute variation d'arme ou de composants peut procurer des résultats très différents.
Dans la mesure où il leur est impossible d'exercer le moindre contrôle de l'arme, des composants ou des méthodes mis en œuvre, l'auteur ni l'éditeur ne sauraient
accepter quelque responsabilité que ce soit, et ce quels que soient les incidents ou accidents, matériels ou corporels, directs ou indirects, auxquels l'utilisateur
ou toute autre personne pourrait être exposé. Le simple fait d'utiliser, directement ou indirectement, les informations fournies ci-dessus vaut acceptation
de ces conditions et décharge ipso facto l'auteur et l'éditeur de toute responsabilité. Reproduction interdite sans autorisation. © Alain F. Gheerbrant 2006
wift - Page 9
.220 Swi
.223 Winchester
super short magnum
Cette cartouche, avec ses grandes sœurs baptisées .243 et .25 WSSM, est sortie toute armée des
bureaux d’étude de Winchester en 2003, à l’instigation de – ou mieux en parfaite harmonie avec –
feu U.S. Repeating Arms Corp. et Browning. On a ainsi vu débarquer en Europe plusieurs carabines
signées Winchester et Browning, dont les mécanismes ont été raccourcis notablement par rapport à
ceux des armes chambrées pour la famille des WSM.
Très large, l’étui est aussi très court et présente une capacité en poudre qui l’apparente sur le plan
balistique à la .22-.250 Rem. Cependant, la compacité de la colonne de poudre et la forme de la
chambre de combustion permettent d’obtenir des performances tout à fait remarquables. On pourrait
décrire la .223 WSSM comme une .22 PPC qui se serait goinfrée d’anabolisants entre deux séances de
musculation en conservant des épaules fuyantes.
Les amateurs d’hyper vitesses, en tout cas, sont comblés.
Pour le chasseur, il faut comprendre que cette cartouche, dans ses chargements
industriels, est proposée aux Etats-Unis aussi bien aux spécialistes du tir des nuisibles à grande distance
qu’aux chasseurs de cerf de Virginie, cerf mulet ou antilope : le choix de la balle, comme toujours, est
primordial dans ces applications inattendues et sans doute quelque peu marginales. Ce calibre, comme
tous les .22 à percussion centrale, est interdit pour le tir de tous les grands gibiers dans de nombreuses
régions du monde.
Il n’en reste pas moins que la tension de trajectoire doit permettre d’employer – toujours avec des
projectiles soigneusement choisis – la .223 WSSM pour la chasse en montagne, pour des tirs jusqu’à
300 m dans des conditions correctes sur le plan météorologique, et surtout entre les mains d’un excel-
lent tireur capable de parfaitement juger le vent pour placer sa balle exactement où il le faut. On pourrait
d’ailleurs penser que la .243 WSSM est mieux adaptée à cet usage en raison de la densité de section
plus importante des balles de 6,17 mm aussi bien que de leurs meilleurs coefficients balistiques.
Des trois chargements proposés par Winchester, seul celui à balle PSP de 64 grains/4,15 g (coefficient
balistique 0,233, vitesse à la bouche indiquée par le fabricant de 1 095 m/s) est à retenir pour le tir des
petits ongulés, même s’il n’est apparemment plus au catalogue. Pour le chevreuil, on pourra se contenter
de la balle PSP de 55 grains/3,56 g (c. b. 0,197) à 1 170 m/s, en se gardant de tirer de trop près…
ou de trop loin. Les distances de 100 à 300 m paraissent constituer l’enveloppe de tir idéale pour le
chevreuil. Le chargement à balle Ballistic Silvertip de 55 grains/3,56 g (c. b. 0,276, vitesse initiale
tabulaire 1 170 m/s) est à réserver aux nuisibles.
Pour le rechargeur, qui pourra se livrer à toutes sortes d’adaptations, la .223 WSSM
ouvre de nouvelles perspectives. On approche des "hyper vitesses", ce qui est toujours extrêmement
excitant et doit d’ailleurs absolument inciter à la prudence. Nos essais, conduits dans des carabines dont
les chambres peuvent être très légèrement différentes de ce qu’elles seront dans les armes de série,
nous ont démontré la remarquable précision de cette véritable magnum. Bien entendu, les poudres
utilisables se situent dans le milieu et le bas de la fourchette des vivacités : Tubal 5000 ou 7000, Sp 7
et Sp 11 et se mettent en œuvre en appliquant systématiquement la méthode de l’escalier.
Il est nécessaire d’envisager de retenir une balle dure comme la Trophy Bonded "Bear Claw" de
55 grains/3,9 g ou la Nosler Partition de 60 grains/3,88 g dès lors qu’on voudra s’attaquer aux chevreuils
et biches européens. Aux vitesses restantes au-dessous de 200 m, des balles plus ordinaires tendent
à se fracasser ou à se fragmenter et seront inopérantes ou inefficaces même sur le chevreuil ; il faut
les réserver aux nuisibles, jusqu’au renard, au coyote ou au loup au plus.
Le recalibrage de ces étuis courts et trapus exige de régler l’outil au contact ferme de la griffe de
maintien d’étui, et surtout d’en lubrifier l’intérieur du collet avec du graphite pulvérulent après un
nettoyage poussé.
.223 Winchester super short magnum
.223 Winchester
Super Short Magnum
Chargements de référence
Marque grs g Type de balle f/s m/s
Winchester 55,0 3,56 Ballistic Silvertip 3 850 1 173
55,0 3,56 PSP 3 850 1 173
64,0 4,15 PSP 3 600 1 097
Balles monométalliques à profil lisse (Barnes X, XLC, Lapua Naturalis, Combined Technologies Fail Safe etc.)
Les balles monométalliques à profil lisse dépourvues de gorge de sertissage doivent être installées de façon à leur laisser un vol libre
d'au moins le quart de leur diamètre, sous peine de surpressions. Celles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être positionnées
comme les balles conventionnelles. Lorsqu'on décide de créer une gorge ou une cannelure sur une balle monométallique
qui en est dépourvue, il est nécessaire de la placer de telle façon que le vol libre respecte la valeur ci-dessus.
Les balles qui possèdent une gorge de sertissage doivent être mises en place de façon à ce que la lèvre du collet se trouve située
au centre de la gorge, qu'on sertisse ou non.