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Projet
de
Fin
d’Études
Septembre
2012
Suivi
d’Affaires
en
Protection
Incendie
par
SPRINKLER
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
2
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
3
Remerciements
Je
tiens
tout
d’abord
à
remercier
Monsieur
COMPOS
Jean-‐Luc,
Directeur
Régional
zone
Est
de
France
de
COFELY
Axima,
pour
m’avoir
accueilli
au
sein
d’une
agence
dynamique
et
performante.
Je
remercie
tout
particulièrement
Monsieur
ESTERMANN
Louis,
tuteur
de
mon
stage
ainsi
que
Directeur
de
l’agence
«
Service
Après
Vente
»
de
Strasbourg,
pour
avoir
consacré
beaucoup
de
son
temps
à
ma
formation
au
métier
de
Chargé
d’Affaires,
pour
sa
sympathie
et
pour
les
nombreux
conseils
qu’il
m’a
apportés
tout
au
long
de
ce
stage.
Par
la
même
occasion,
j’aimerais
remercier
plus
particulièrement
Messieurs
GRASS
Boris,
Responsable
SAV,
RUDOLF
Gabriel,
MULLER
Christophe,
tous
deux
Chargés
d’Affaires
SAV,
ECKENFELDER
Steve,
conducteur
de
travaux
pour
leur
gentillesse
et
l’aide
qu’ils
m’ont
apportée
à
chaque
fois
que
j’ai
pu
les
solliciter.
Enfin,
je
tiens
à
remercier
chacune
des
personnes
suivantes
:
Madame
MICHARINA
Lioudmila,
Messieurs
WEICHERT
Pierre,
HUBER
Pierre-‐André
et
DAINO
Vincenzo,
techniciens
d’études,
Messieurs
DAVID
Jean-‐Marc
et
ROTH
Nicolas
du
service
commercial,
Mesdames
FERRY
Catherine
et
METZLER
Stéphanie
respectivement
secrétaires
pour
les
«
Travaux
Neufs
»
et
le
«
Service
Après
Vente
».
Aussi,
je
voudrais
remercier
et
témoigner
toute
ma
reconnaissance
à
tous
les
membres
du
pôle
Protection
Incendie
de
Strasbourg,
qu’il
s’agisse
du
personnel
des
«
Travaux
Neufs
»
ou
du
«
Service
Après
Vente
»,
pour
m’avoir
accueilli
chaleureusement
et
intégré
rapidement
au
sein
de
leur
équipe.
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
4
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
5
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
6
Introduction
Mes
différentes
expériences
professionnelles
ainsi
que
mes
stages,
m’ont
orienté
vers
un
métier
alliant
des
qualités
organisationnelles,
relationnelles,
ainsi
que
techniques.
A
travers
mon
projet
de
fin
d’étude,
j’ai
pu
découvrir
le
métier
de
Chargé
d’Affaires
en
protection
incendie
par
Sprinkler,
alliant
tous
ces
critères.
L’aspect
gestion
d’affaire
qui
implique
d’importantes
responsabilités
financières
et
le
dialogue
avec
une
multitude
d’intervenants,
sont
des
facteurs
qui
m’ont
fortement
motivé
à
réaliser
ce
stage.
Ainsi,
ces
six
mois
aux
cotés
de
Chargés
d’Affaires
expérimentés
m’ont
apporté
une
formation
et
des
connaissances
solides.
Étant
sapeur
pompier
volontaire,
j’ai
choisi
le
domaine
de
la
protection
incendie
du
fait
de
mon
fort
intérêt
pour
les
moyens
de
luttes
contre
les
incendies.
Ce
stage
m’a
donc
permis
de
découvrir
et
d’approfondir
un
nouveau
domaine
technique,
tout
en
obtenant
des
compétences
variées
dans
le
domaine
du
bâtiment.
Enfin,
ce
stage
m’a
permis
d’intégrer
une
entreprise
nationale,
liée
au
groupe
GDF
Suez,
leader
dans
le
domaine
du
Génie
climatique
et
froid
ainsi
que
de
la
Protection
incendie,
où
j’ai
pu
assimiler
des
méthodes
de
travail
très
structurées.
L’objectif
de
ce
stage
est
d’intégrer
au
fur
et
à
mesure
le
rôle
du
Chargé
d’Affaires,
jusqu’à
suivre
plusieurs
affaires
avec
un
maximum
d’autonomie.
Mais
pour
cela,
il
a
tout
d’abord
fallu
acquérir
d’importantes
connaissances
dans
le
domaine
du
sprinkler,
et
plus
largement
du
BTP
(Bâtiment
et
Travaux
Publics).
J’ai
pu
assimiler
ces
connaissances
tout
d’abord
sur
le
terrain,
puis
tout
au
long
de
mon
stage.
Très
rapidement,
des
affaires
m’ont
été
tout
particulièrement
dédiées.
Pour
mieux
comprendre
le
déroulement
de
ce
stage
et
l’étendue
des
compétences
acquises
durant
celui-‐ci,
ce
dossier
est
construit
de
la
manière
suivante.
Une
première
partie
présente
l’entreprise
COFELY
Axima,
avec
ses
différentes
activités,
et
plus
particulièrement
le
pôle
protection
incendie
au
sein
de
l’agence
de
Strasbourg,
où
j’ai
effectué
mon
stage.
Dans
cette
même
partie
sont
également
décrits
la
composition
et
le
fonctionnement
global
d’une
installation
sprinkler
classique.
Nous
verrons
ensuite
les
différentes
phases
nécessaires
à
la
réalisation
d’une
affaire,
de
la
phase
commerciale
à
la
réception
de
l’installation
par
le
client.
Cela
nous
permet
progressivement
de
décrire
plus
précisément
le
rôle
du
Chargé
d’Affaires,
qui
se
trouve
au
cœur
des
affaires
dont
il
est
le
responsable.
Enfin,
la
dernière
partie
est
consacrée
exclusivement
aux
missions
qui
m’ont
été
confiées.
En
démarrant
par
la
phase
de
découverte
des
techniques
du
sprinkler
sur
le
terrain
puis
l’apprentissage
des
fonctions
très
variées
du
Chargé
d’Affaires.
Pour
enfin
aboutir
à
la
description
des
affaires
que
j’ai
pu
suivre
avec
un
maximum
d’autonomie.
J’y
expose
également
les
difficultés
que
j’ai
pu
rencontrer,
ainsi
que
les
solutions
proposées.
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
7
Figure
I-‐1
GDF
Suez
-‐
Chiffres
clés
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
8
Figure
I-‐2
Organisation
de
GDF
Suez
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
9
3. COFELY
Axima
1.1. Historique
2012
1861
2010
Regroupement
de
plusieurs
1912
1988
Création
d'une
petite
L'entreprise
familiale
1922
F.RINEAU
et
Fils
devient
1982
Création
de
l'activité
RINEAU
et
Frères
rejoint
2001
RINEAU
devient
2005
AXIMA
intègre
la
branche
2008
Fusion
de
GDF
AXIMA
et
SEITHA
fusionnent
et
marques
de
GDF
Suez
sous
le
même
nom:
entreprise
en
devient
Grou
AXIMA
et
Suez
deviennent
RINEAU
et
Protection
Suez
Energie
Axima
Seitha
vendée:
F.RINEAU
et
FABRICOM
AXIMA
SEITHA
Frères
Incendie
Service
GDF
Suez
RF
RINEAU
Fils
(Groupe
Suez)
GDF
SUEZ
devient
COFELY
Axima
GDF
SUEZ
Figure
I-‐3
Evolution
historique
de
l'entreprise
Depuis
le
20
juin
2012,
l’entreprise
Axima
Seitha
GDF
Suez
a
changé
de
nom
pour
devenir
COFELY
Axima
GDF
Suez.
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
10
Figure
I-‐4
Certification
ISO
9001
:
Gestion
de
la
qualité
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
11
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
12
Figure
I-‐6
Répartition
des
agences
protection
incendie
en
France
Le
département
protection
incendie,
cadre
de
ce
stage,
a
pour
mission
de
concevoir,
mettre
en
œuvre
et
maintenir
tous
types
d’installation
d’extinction
par
sprinkler.
COFELY
Axima
compte
11
agences
régionales
ainsi
que
12
centres
de
proximité.
L’entreprise
réalise
tout
type
d’installation
d’extinction
à
eau
sur
des
sites
neufs
ou
en
cours
d’exploitation
(sprinkler,
RIA
(Réseau
Incendie
Armé),
poteaux
incendie,
risques
spéciaux
et
mousse,
colonnes
sèches)
pour
assurer
la
protection
des
biens
et
des
personnes.
Chaque
établissement
dispose
de
ses
propres
équipes
agréées,
habilitées
à
effectuer
les
vérifications
réglementaires
semestrielles
des
installations.
Vous
trouverez
en
Annexe
1
l’organisation
de
l’agence
SAV
de
Strasbourg.
COFELY
Axima
apporte
des
gages
de
qualité
d’une
entreprise
certifiée
avec
les
référentiels
APSAD
du
CNPP
(Centre
National
de
Prévention
et
de
Protection),
les
normes
NFEN,
les
règles
NFPA
ou
FMG.
Différents
acteurs
contribuent
à
la
mise
en
place
des
installations
:
• Le
bureau
d’étude
et
les
experts
techniques
• Les
ateliers
de
fabrication
au
sein
desquels
sont
réalisés
les
réseaux
de
tuyauterie
et
les
armoires
électriques
certifiées
• Les
équipes
de
montage
et
de
mise
en
service
• Les
équipes
agréées
qui
contrôlent
et
valident
l’exécution
des
installations
et
leur
performance
• Les
chargés
d’affaires
qui
coordonnent
et
planifient
les
différentes
interventions
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
13
Figure
I-‐7
COFELY
Axima
-‐
Chiffres
clés
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
14
Figure
I-‐8Schéma
de
principe
d'une
installation-‐type
sprinkler
Lorsque
le
poste
se
déclenche,
l’eau
en
amont
passe
dans
le
réseau
en
aval
ce
qui
fait
baisser
à
son
tour
la
pression
de
la
nourrice
reliant
les
pompes
et
les
postes.
Cela
est
détecté
par
des
pressostats
implantés
sur
la
nourrice
qui
vont
mettre
en
marche
les
pompes
successivement.
En
effet,
il
y
a
trois
pompes
:
• la
pompe
jockey
qui
permet
de
maintenir
en
permanence
l’installation
à
la
pression
nécessaire
malgré
les
fluctuations
dues
aux
variations
de
température
ou
encore
à
d’éventuelles
fuites.
• La
pompe
reliée
à
la
source
A
qui
permet
d’alimenter
le
réseau
si
cinq
têtes
ont
éclaté.
Cette
pompe
puise
l’eau
dans
une
réserve
capable
d’assurer
l’alimentation
de
ces
têtes
pendant
30
minutes.
• La
pompe
reliée
à
la
source
B
permet
quant
à
elle
d’alimenter
l’installation
pendant
des
durées
allant
de
1h
à
2h
suivant
la
classe
de
risque.
L’efficacité
de
ce
système
repose
sur
une
adéquation
parfaite
entre,
d’une
part,
le
débit
des
têtes,
leur
densité
d’implantation,
la
configuration
du
réseau
et
les
ressources
en
eau
disponible,
et
d’autre
part
la
nature
des
biens
à
protéger
et
leur
mode
d’entreposage.
Tous
ces
paramètres
sont
bien
entendu
étudiés
avant
l’installation
du
système,
et
encadrés
par
différentes
normes.
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
15
Gong d’alarme
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
16
au
sein
du
réseau
au
débit
Q
(en
L.min )
qu’on
veut
imposer
à
la
tête
sprinkler
-‐1
Le
choix
de
ces
paramètres
se
fait
en
fonction
du
risque
à
protéger,
mais
aussi
des
caractéristiques
géométriques
et
de
l’environnement
de
la
zone
où
les
têtes
doivent
être
installées.
4.3. Règlementation
L’installation
et
la
maintenance
de
systèmes
sprinklers
sont
encadrées
par
diverses
normes.
Ces
normes
peuvent
être
de
portée
internationale,
européenne,
ou
française.
Elles
couvrent
l’ensemble
des
phases
de
la
vie
de
ces
systèmes,
de
leur
conception
à
leur
maintenance.
Elles
donnent
les
éléments
qui
permettent
de
rédiger
le
cahier
des
charges
spécifiques
d’une
installation
grâce
à
une
classification
des
risques,
à
des
prescriptions
relatives
aux
sources
d’eau,
aux
matériels
à
utiliser,
mais
aussi
à
l’extension
des
systèmes
existants.
Elles
identifient
les
détails
de
construction
des
bâtiments
qu’il
est
nécessaire
de
prendre
en
compte
pour
obtenir
des
performances
satisfaisantes.
Le
pôle
Protection
Incendie
de
COFELY
Axima
est
certifié
pour
la
conception,
la
construction,
et
la
maintenance
de
systèmes
de
protection
incendie
qui
respectent
la
réglementation
de
diverses
normes.
Voici
une
présentation
succincte
de
ces
normes
:
• La
réglementation
APSAD
Les
règles
APSAD
(Association
Plénière
des
Sociétés
d’Assurance
Dommage)
sont
des
référentiels
techniques
rédigés
en
concertation
avec
les
différents
acteurs
de
la
sécurité.
Elles
répondent
aux
exigences
des
assureurs
et
sont
souvent
des
documents
de
référence
pour
les
certifications
APSAD
de
service.
Cette
règlementation
est
la
réglementation
la
plus
couramment
utilisée
par
COFELY
Axima.
Cependant
elle
n’est
applicable
qu’en
France.
Elles
sont
réparties
en
quatre
catégories
:
Les
règles
d’installation
Les
règles
d’organisation
Les
règles
de
prescription
Les
règles
de
construction
Les
Règles
APSAD
d’installation
concernant
directement
les
installations
proposées
par
COFELY
Axima
sont
les
suivantes
:
Règle
R1
:
Extinction
automatique
à
eau
type
Sprinkler
Règle
R5
:
Robinets
d’incendie
armés
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
17
• La
règle
NF-‐EN
La
règle
NF-‐EN
12845
est
une
règle
européenne
très
proche
de
la
règle
APSAD
R1.
Par
exemple,
cette
règle
oblige
la
protection,
par
un
moyen
d’extinction
automatique
à
eau
type
sprinkler,
des
Établissements
Recevant
du
Public
(ERP)
de
plus
de
3000
m2.
Cette
norme
nécessite
l’intervention
d’un
contrôleur
technique
pour
valider
la
conformité
de
l’installation
sprinkler.
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
18
Figure
II-‐1
Schéma
représentatif
du
déroulement
d'une
affaire
Au
centre
de
l’organigramme,
sont
représentés
tous
les
domaines
qui
interviennent
lors
d’une
affaire.
Chacun
d’entre
eux
est
représenté
par
un
service
situé
au
siège
de
l’entreprise
à
Nantes.
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
19
1.2 La
passation
Une
fois
le
marché
signé,
une
passation
de
dossier
est
effectuée
entre
le
service
commercial
et
le
service
exécution.
Le
Responsable
d’agence
désigne
alors
un
Chargé
d’études
qui
effectuera
toutes
les
études
nécessaires
à
la
conception
de
l’installation,
et
un
Chargé
d’Affaires
qui
sera
responsable
du
bon
déroulement
des
travaux
à
réaliser.
Cette
passation
est
faite
sous
forme
d’une
réunion
où
sont
présents
le
Technico-‐
commercial
qui
a
chiffré
l’affaire,
le
Responsable
d’agence,
le
Responsable
du
bureau
d’études,
le
Chargé
d’études
et
le
Chargé
d’Affaires
qui
ont
été
désignés.
Durant
cette
réunion,
le
Technico-‐commercial
expose
les
travaux
à
effectuer
à
partir
des
demandes
du
client,
inscrites
dans
«
l’Exposé
du
projet
».
Il
explique
les
zones
à
protéger,
avec
quel
type
de
protection,
avec
quels
délais
et
quel
budget,
et
donne
les
difficultés
qu’il
a
relevées
afin
que
le
Chargé
d’Affaires
et
le
Chargé
d’études
anticipent
d’éventuels
problèmes.
Un
débat
intervient
alors
où
les
aspects
techniques
et
financiers
sont
mis
en
parallèles
pour
que
l’installation
du
système
soit
la
plus
rentable
possible
tout
en
étant
fiable
et
conforme
à
la
norme
demandée.
Le
Responsable
d’agence
quant
à
lui
s’intéresse
plus
particulièrement
à
l’aspect
financier,
et
fixe
des
objectifs
au
Chargé
d’Affaires
afin
que
l’affaire
soit
un
succès
pour
l’entreprise.
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
20
1.5 La
préfabrication
Une
fois
le
matériel
commandé,
et
avant
le
montage
de
l’installation,
pratiquement
la
totalité
des
réseaux
de
protection
incendie
par
sprinklers
est
préfabriquée
en
atelier.
Cette
tâche
est
faite
soit
par
un
sous-‐traitant,
soit
par
l’atelier
de
préfabrication
qui
s’est
développé
au
sein
du
siège
de
COFELY
Axima
à
Nantes.
Cette
préfabrication
est
faite
à
partir
des
plans
créés
par
le
Chargé
d’études,
et
du
matériel
livré.
Dès
que
les
réseaux
sont
préfabriqués
et
peints,
ils
sont
envoyés
sur
le
site
de
montage,
où
les
travaux
vont
pouvoir
débuter.
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
21
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
22
clients.
L’autre
rôle
du
SAV
est
de
faire
les
inspections
régulières
demandées
par
les
différentes
normes,
ainsi
que
les
rénovations
des
installations
telle
que
la
«
Triennale»,
où
tous
les
trois
ans,
les
postes
d’une
installation
sont
nettoyés
et
leurs
joints
changés.
Enfin,
la
dernière
fonction
du
SAV
est
de
mener
à
bien
les
affaires
à
petits
budgets,
telles
que
les
petites
modifications
que
peuvent
subir
les
installations
suite
à
un
changement
d’architecture
ou
à
une
remise
aux
normes
par
exemple.
La
vie
d’une
affaire
ne
s’arrête
donc
pas
au
moment
de
la
réception
par
le
client.
Il
faut
donc
toujours
rester
en
contact
avec
ce
dernier
qui
peut
formuler
de
nouvelles
demandes,
voir
proposer
à
d’autres
clients
potentiels
nos
services.
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
23
compromis.
De
plus,
il
doit
prendre
en
compte
les
temps
de
réalisation
des
études,
de
consultation
des
différents
fournisseurs
et
le
temps
de
préfabrication
des
réseaux.
Une
fois
tout
ceci
réalisé,
chaque
intervention
est
planifiée
en
concertation
avec
la
maitrise
d’œuvre
afin
de
réaliser
un
planning
prévisionnel
cohérant
avec
le
déroulement
du
chantier.
L’idéal
est
de
respecter
au
maximum
ce
planning,
mais
il
évolue
tout
au
long
de
l’affaire.
L’intervention
dans
certaines
zones
peut
par
exemple
être
repoussée
pour
cause
de
retard
d’autres
corps
de
métiers,
ou
peut
être
plus
compliquée
que
prévu
et
donc
plus
longue.
Dans
ces
cas
là,
le
Chargé
d’Affaires
doit
trouver
les
solutions
pour
respecter
les
délais
qui
lui
sont
imposés.
2.3 Approvisionnement
du
chantier
Le
Chargé
d’Affaires
au
sein
de
l’agence
Protection
Incendie
de
Strasbourg
a
également
la
fonction
d’acheteur.
En
effet,
il
est
responsable
de
l’approvisionnement
en
matériels
des
sous-‐traitants
pour
la
préfabrication
des
réseaux
mais
aussi
de
ses
chantiers
en
cours.
Pour
cela,
il
effectue
tout
d’abord
ce
qui
est
appelé
la
«
Sortie
de
matériel
».
Elle
se
fait
à
partir
des
plans
qui
ont
été
dessinés
par
le
Chargé
d’études.
Pendant
cette
phase,
il
contrôle
la
conformité
de
l’installation
qui
a
été
conçue,
et
optimise
le
matériel
à
utiliser
pour
la
monter.
Cela
permet
généralement
de
faire
quelques
économies
au
cas
où
il
y
aurait
des
dépenses
imprévues
par
rapport
au
budget
initial.
Il
est
impératif
de
réaliser
des
sorties
de
matériel
les
plus
précises
possibles
afin
que
les
monteurs
sur
le
chantier
ne
manquent
de
rien.
Cela
peut
en
effet
retarder
considérablement
le
chantier,
et
engendrer
des
commandes
de
matériel
à
répétition
qui
sont
beaucoup
plus
coûteuses
comparées
à
une
commande
les
regroupant
toutes,
notamment
à
cause
des
frais
de
transport.
Inversement,
si
la
quantité
de
matériel
est
surestimée
par
le
Chargé
d’Affaires,
cela
conduit
logiquement
à
des
pertes
économiques.
Une
fois
le
matériel
nécessaire
établi,
il
consulte
l’ensemble
de
ses
fournisseurs.
Il
s’ensuit
alors
une
phase
de
négociation,
où
le
Chargé
d’Affaires
confronte
les
différents
fournisseurs
afin
de
minimiser
les
coûts.
Puis
il
effectue
une
sélection,
suivant
le
coût,
les
délais
de
livraison,
mais
aussi
la
qualité
et
la
conformité
de
leurs
produits.
Il
rédige
enfin
les
commandes
qui
sont
envoyées
aux
fournisseurs
et
enregistrées
en
interne,
permettant
ainsi
une
gestion
des
commandes
et
donc
un
contrôle
des
dépenses
réalisées
en
fourniture
de
matériel.
Le
Chargé
d’Affaires
n’est
pas
l’unique
décisionnaire
des
commandes.
En
effet
pour
chaque
commande
deux
signatures,
dont
la
sienne
et
celle
du
Chef
d’agence,
sont
obligatoires.
De
plus,
pour
les
consultations
supérieures
à
6
000€,
le
Chargé
d’affaires
est
soutenu
par
le
service
achats
de
l’entreprise
qui
est
basé
au
siège
de
Nantes.
Ce
service
est
chargé
de
vérifier
les
consultations,
de
négocier
les
prix
et
les
conditions
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
24
d’achat
avec
les
fournisseurs
et
de
retourner
la
sélection
au
Chargé
d’Affaires.
C’est
enfin
ce
dernier
qui
fait
le
choix
final.
Toutes
ces
étapes
sont
également
réalisées
lors
de
la
consultation
des
sous-‐traitants
pour
la
préfabrication
ou
le
montage
des
installations.
2.4 Gestion
de
la
sécurité
sur
les
chantiers
Le
Chargé
d’Affaires
est
responsable
de
ses
affaires,
que
ce
soit
d’un
point
de
vue
financier,
mais
aussi
d’un
point
de
vue
sécurité.
Cela
est
d’autant
plus
le
cas
que
COFELY
Axima
fait
parti
d’un
grand
groupe
pour
qui
le
respect
de
la
sécurité
est
primordial.
Il
doit,
en
amont
du
montage,
assurer
les
dispositions
relatives
à
la
sécurité.
Cela
comprend
la
rédaction
du
Plan
Particulier
de
Sécurité
et
de
Protection
de
la
Santé
(PPSPS),
où
sont
énumérés
tous
les
risques
existants
sur
le
site
où
l’installation
de
la
protection
par
sprinkler
devra
être
effectuée,
et
les
dispositions
mises
en
place
afin
de
les
éviter.
Vient
ensuite
la
validation
par
le
Responsable
Sécurité
interne
à
COFELY
Axima,
et
celui
affilié
à
l’affaire.
Lors
du
choix
des
sous-‐traitants,
le
Chargé
d’affaires
s’assure
que
ceux-‐ci
sont
conformes
en
terme
de
sécurité,
tel
que
la
possession
de
permis
de
nacelle
ou
de
feux,
et
l’acquisition
de
formations
aux
premiers
secours.
Une
fois
le
sous-‐traitant
choisi,
le
Chargé
d’affaires
lui
communique
son
PPSPS.
Le
sous-‐traitant
doit
alors
rédiger
le
sien
qui
sera
ensuite
contrôlé
par
le
Chargé
d’affaires
puis
par
le
Coordinateur
Sécurité
de
l’affaire.
Ce
dernier
organise
enfin
une
inspection
commune
sur
site
qui
a
lieu
généralement
le
jour
où
les
travaux
démarrent.
Tout
au
long
du
montage
de
l’installation,
le
Chargé
d’Affaires
se
doit
de
contrôler
l’application
du
PPSPS
sur
le
terrain.
Notamment
le
port
des
Équipements
de
Protection
Individuels
(EPI),
obligatoires,
même
pour
les
sous-‐traitants
qui
interviennent
sur
le
chantier.
En
effet
en
cas
de
non
respect,
ou
pire,
d’accident,
le
Chargé
d’Affaires
est
considéré
comme
étant
le
principal
responsable.
Afin
d’éviter
cela,
l’entreprise
COFELY
Axima
a
mis
en
place
un
important
système
de
sensibilisation
et
se
doit
de
mettre
à
disposition
le
matériel
de
sécurité
nécessaire
au
chantier.
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
25
sont
conviés.
Ces
moments
sont
orchestrés
par
le
maître
d’Œuvre
qui
effectue
l’état
des
lieux,
explique
les
interventions
futures
et
les
possibles
modifications
dans
l’organisation.
Le
Chargé
d’Affaires
prend
note
de
toutes
ces
remarques
pendant
les
travaux,
et
organise
ses
interventions
suivant
ce
qui
a
été
dit.
En
étant
le
principal
représentant
de
l’entreprise
auprès
du
client,
il
a
également
le
rôle
de
commercial.
En
effet,
il
s’attache
à
fidéliser
le
client
et
à
faciliter
l’obtention
de
nouvelles
affaires.
Le
tableau
ci-‐dessous
permet
de
résumer
le
large
éventail
de
compétences
d’un
Chargé
d’Affaires
en
Protection
Incendie,
en
énumérant
son
Savoir,
son
Savoir
Faire
et
son
Savoir
Être.
Figure
II-‐2
compétences
élémentaire
d'un
Chargé
d'Affaire
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
26
1. Phase
d’apprentissage
1.1 La
maintenance
réglementaire
La
règle
APSAD
R1
impose
plusieurs
contrôles
obligatoires
des
installations
sprinkler.
Cela
va
des
simples
essais
de
bon
fonctionnement
hebdomadaires
aux
entretiens
triennaux.
Mes
premières
semaines
ont
été
réalisées
sur
le
terrain
avec
différentes
équipes
de
maintenance
chargées
de
ces
contrôles
(aussi
appelées
en
interne
équipe
contrat).
1.1.1 Visites
hebdomadaires
Une
visite
hebdomadaire
a
pour
but
de
s’assurer
du
bon
fonctionnement
de
l’ensemble
du
système
sprinkler
de
lutte
contre
les
incendies.
Elle
peut
être
effectuée
par
n’importe
quelle
personne
connaissant
la
procédure
à
suivre.
Les
points
suivants
sont
vérifiés
:
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
27
Le
local
source
Figure
III-‐1
Local
source
Lors
d’une
visite
hebdomadaire,
les
pompes
sont
testées
à
100%
de
leur
débit
nominal.
Les
moteurs
électriques
doivent
fonctionner
pendant
une
durée
minimale
de
10
minutes
et
les
moteurs
thermiques
pendant
20
minutes.
Afin
de
réaliser
ce
test,
chaque
source
possède
un
jeu
de
vannes
permettant
d’isoler
les
pompes
du
réseau
sprinkler.
La
pompe
prend
alors
son
eau
dans
sa
source
pour
ensuite
la
recracher
dans
cette
même
source.
Lors
de
ce
test,
on
relève
les
différents
seuils
de
déclenchement
des
pompes,
la
pression
dans
le
réseau
à
débit
nul
et
à
100%
du
débit
nominal
de
la
pompe
et
on
les
reporte
sur
le
document
S1A
de
l’installation.
Ce
document
rassemble
l’ensemble
des
tests
hebdomadaires
pour
une
année.
Les
niveaux
de
liquide
de
refroidissement,
d’électrolyte
des
batteries,
de
fioul
et
d’huile
sont
réalisés
et
complétés
si
nécessaire.
De
plus,
les
Sources
A
et
B
sont
complétées
en
eau.
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
28
Figure
III-‐2
Vérification
du
manomètre
enregistreur
d'un
Poste
de
controle
Chaque
poste
possède
une
vanne
permettant
de
tester
son
bon
fonctionnement.
Cette
vanne
possède
le
même
débit
qu’un
sprinkler
et
simule
donc
l’ouverture
d’une
tête
sprinkler.
Afin
de
tester
le
poste,
cette
vanne
est
ouverte
et
l’on
mesure
le
temps
mis
par
le
gong
pour
se
déclencher.
De
plus,
on
vérifie
aussi
le
bon
fonctionnement
du
déport
d’alarme
sur
l’unité
centrale
déclenchant
l’alerte
au
poste
de
garde
ou
à
la
télésurveillance.
Les
graphiques
des
manomètres
enregistreurs
de
chaque
poste
sont
remplacés
et
archivés
un
an.
De
plus,
les
pressions
du
clapet,
en
aval
et
en
amont,
sont
reportées
sur
le
document
S1A
du
poste.
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
29
Pour
le
test
de
la
pompe
de
la
source
A,
il
est
relevé
le
débit,
la
pression
en
aspiration
ainsi
qu’en
refoulement
et
le
courant
consommé
par
le
moteur.
Pour
le
test
de
la
pompe
de
la
source
B,
il
est
relevé
le
débit,
la
pression
en
aspiration
ainsi
qu’en
refoulement,
la
vitesse
de
rotation
du
moteur
en
tour/minute,
la
vitesse
de
rotation
de
la
pompe
(permet
de
calculer
le
glissement
de
la
pompe
par
la
suite),
la
température
du
moteur,
la
pression
d’huile.
Afin
de
vérifier
la
conformité
de
la
pompe
de
la
source
B
il
est
nécessaire
de
tracer
un
graphique
débit/pression.
Vous
trouverez
en
Annexe
2
un
exemple
de
diagramme
Débit
pression.
Toutes
les
mesures
de
pression
ainsi
que
de
débit
sont
réalisées
avec
les
réservoirs
pleins.
Cela
majore
les
résultats
puisque
la
lame
d’eau
présente
dans
le
réservoir
d’eau
augmente
la
pression
du
réseau
par
gravitation.
Afin
de
vérifier
la
conformité
de
l’installation,
il
est
nécessaire
de
se
placer
dans
le
cas
le
plus
défavorable
c’est
à
dire,
celui
des
réservoirs
vides.
𝑑! − 𝐿𝐸
𝑃!é!"#$%"&'( = 𝑃!"#$%é! +
𝐶𝑠𝑡𝑒
Avec
d1
:
distance
verticale
entre
le
manomètre
refoulement
et
l’arbre
de
la
pompe
LE
:
la
hauteur
de
la
lame
d’eau
Cste
=
10
m.bar-‐1
Les
postes
de
contrôle
Les
contrôles
semestriels
des
postes
de
contrôles
sont
identiques
aux
contrôles
hebdomadaires.
L’installation
L’ensemble
de
l’installation
est
passé
au
crible
afin
d’identifier
toute
non
conformité.
Cette
vérification
est
essentiellement
axée
sur
l’ensemble
des
modifications
d’agencement
faite
par
l’entreprise
lors
des
6
mois
précédents.
A
l’issue
de
cette
visite,
le
vérificateur
rédige
un
document
officiel
nommé
le
Q1
qui
est
transmit
au
CNPP
ainsi
qu’à
l’assurance
du
client.
Ce
document
rassemble
l’ensemble
des
points
relevés
lors
de
la
visite
du
contrôleur
et
notamment,
il
rassemble
l’ensemble
des
non
conformités
à
lever
au
plus
vite
par
le
client.
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
30
Figure
III-‐3
Démontage,
contrôle
détartrage,
nettoyage
ainsi
que
remplacement
du
joint
de
clapet
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
31
charge
• Manœuvre,
graissage
de
la
tige
de
manœuvre
ainsi
que
contrôle
du
bon
fonctionnement
de
l’indicateur
d’ouverture
des
vannes
enterrées
• Vidange,
remplacement
de
l’huile,
purge
de
l’eau
du
réservoir,
remplacement
des
courroies,
contrôle
du
détendeur
des
compresseurs
d’air
• Vidange,
inspection,
nettoyage
des
réserves
d’eau
• Nettoyage
des
crépines
• Les
manomètres,
vacuomètres
et
débitmètres
doivent
êtres
nettoyés
et
vérifiés
à
l’aide
d’un
appareil
étalonné
1.2 Le
montage
d’installation
sprinkler
Le
service
SAV
intervient
seulement
sur
des
installations
existantes.
En
effet,
cela
va
du
réagencement
d’une
pièce
pour
cause
de
changement
de
risque
ou
de
l’agencement
de
celle-‐ci
(déplacement
ou
augmentation
du
nombre
de
têtes),
à
la
création
d’extension.
Le
montage
en
SAV
d’une
installation
sprinkler
se
fait
en
3
parties
:
La
préfabrication
La
préfabrication
rassemble
l’ensemble
des
opérations
pouvant
être
réalisées
au
sol.
Les
opérations
que
l’on
peut
retrouver
sont
:
• Découpe
des
tubes
et
dépose
de
peinture
antirouille
rouge
• Rainurage
des
tubes
(si
raccord
rainuré)
ou
filetage
(si
raccord
vissé)
• Soudure
des
piquages
tenant
les
têtes
sprinkler
• Graissage
des
raccords
rainurés
• Découpe
des
tiges
filetées
servant
au
maintien
des
antennes
et
des
collecteurs
Le
montage
Figure
III-‐4
Montage
d'une
tête
sprinkler
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
32
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
33
localiser
les
collecteurs
d’alimentation
possédant
un
diamètre
suffisant
pour
alimenter
notre
projet.
Lors
de
certaines
affaires,
le
client
fournit
des
plans
très
utiles
pour
l’implantation
de
la
protection
sprinkler.
Le
chargé
d’affaire
ne
se
déplace
alors
pas
et
peut
chiffrer
sur
plan.
Après
avoir
effectué
le
calepinage
des
têtes
sprinkler
suivant
la
réglementation
en
vigueur,
il
faut
dimensionner
les
canalisations
alimentant
les
sprinklers.
Le
critère
dimensionnant
le
réseau
est
la
vitesse
d’écoulement
du
fluide
à
travers
les
canalisations.
En
effet,
la
règle
impose
de
ne
pas
dépasser
une
vitesse
de
10m/s
dans
les
tubes
et
de
6m/s
dans
les
vannes.
Le
classement
du
risque
de
la
zone
à
protéger
fournit
une
densité
surfacique
d’eau
(l/min/m2)
et
donc
un
débit
(m3/h)
que
l’installation
doit
être
à
même
de
fournir.
A
partir
de
cela,
des
abaques
nous
permettent
de
faire
le
lien
entre
le
débit
et
la
vitesse
d’écoulement
du
fluide
suivant
le
diamètre
de
la
canalisation.
Vous
trouverez
en
Annexe
3
un
exemple
de
calepinage
ainsi
que
de
dimensionnement
du
réseau
(Affaire
TIMKEN
COLMAR).
Ce
plan
représente
un
plan
d’exécution
en
SAV.
Il
suffit
à
lui
même
pour
que
les
techniciens
réalisent
l’installation
Une
fois
tout
ceci
implanté,
le
devis
peut
être
réalisé
et
envoyé
au
client.
Ensuite,
libre
à
lui
de
passer
ou
non
une
commande.
C’est
là
où
entrent
en
jeu
les
capacités
commerciales
du
Chargé
d’Affaires,
afin
de
convaincre
le
client
de
passer
cette
commande.
Si
le
Chargé
d’Affaires
obtient
la
commande,
il
lui
faut
alors
planifier
les
travaux,
commander
le
matériel
nécessaire
aux
travaux
(éventuellement
une
nacelle
ou
un
échafaudage,
tubes,
têtes
sprinkler,
raccords…).
Vous
trouverez
en
Annexe
4
un
exemple
de
sortie
de
matériel
(
Affaire
TIMKEN
COLMAR).
Au
début
du
chantier,
le
Chargé
d’Affaires
doit
se
rendre
sur
les
lieux
pour
expliquer
le
travail
à
réaliser
au
chef
de
chantier,
et
lui
fixer
des
objectifs.
De
plus,
avant
tous
travaux,
il
doit
effectuer
une
analyse
des
risques
en
collaboration
avec
le
chef
de
chantier
afin
de
prévenir
tout
risque
sur
le
chantier
à
venir.
Il
s’assure
ensuite
du
bon
déroulement
du
chantier.
Certains
problèmes
peuvent
arriver
lors
de
l’exécution
des
travaux.
Par
exemple,
lorsque
l’on
effectue
un
devis
sur
plan,
le
risque
premier
réside
sur
l’exactitude
du
plan.
Chez
TIMKEN
COLMAR,
les
techniciens
se
sont
rendus
compte
de
deux
problèmes
:
-‐ La
pièce
à
protéger
était
plus
grande
que
sur
le
plan
:
une
rangée
de
sprinkler
a
du
être
rajoutée
-‐ La
pente
du
toit
étant
inversé,
le
collecteur
des
antennes
à
du
être
changé
de
coté
pour
rendre
le
réseau
facilement
vidangeable
Vous
trouverez
en
Annexe
5
les
modifications
alors
effectuées
pour
adapter
ce
qui
était
prévue
à
la
réalité
du
terrain.
A
la
fin
des
travaux,
le
Chargé
d’Affaires
ou
le
chef
de
chantier
effectue
la
réception
des
travaux
avec
le
client
et
le
chantier
peut
être
facturé.
Cependant,
tant
que
la
facture
n’est
pas
payée
par
le
client,
le
Chargé
d’Affaires
n’a
pas
fini
sa
mission.
Il
doit
relancer
le
client
afin
qu’il
paye,
car
les
impayés
représentent
aujourd’hui
de
grosses
pertes
financières
pour
l’entreprise.
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
34
1.3.1 Découverte
d’une
affaire
en
moyen
travaux
(de
30K€
à
130K€)
Cette
phase
consistait
à
découvrir
puis
à
intégrer
les
différentes
tâches
que
doit
réaliser
un
Chargé
d’Affaires
moyen
travaux.
Cela
m’a
demandé
beaucoup
d’observation,
puis
de
prises
de
notes
afin
de
retenir
les
nombreuses
actions
nécessaires
et
pouvoir
les
reproduire
ensuite
de
manière
plus
autonome.
Le
Chargé
d’Affaires
évolue
dans
deux
milieux.
Tout
d’abord
au
bureau
au
sein
de
l’agence,
où
l’on
m’a
confié
dans
un
premier
temps
le
travail
de
«
sortie
de
matériel
»
de
certaines
affaires.
Ce
travail
consiste,
à
partir
d’un
plan,
à
lister
l’ensemble
du
matériel
nécessaire
à
la
réalisation
du
chantier
(coude,
raccords,
métré
de
tube,
peinture,
téflon…).
Ce
travail
est
essentiel
puisqu’il
va
contribuer
à
la
réussite
du
chantier.
En
effet,
plusieurs
problèmes
peuvent
apparaître
lors
de
l’établissement
de
cette
liste
:
-‐ Non
correspondance
entre
notre
vision
du
chantier
et
celle
de
l’équipe
qui
va
réaliser
le
chantier.
Dans
ce
cas,
la
sortie
de
matériel
est
alors
caduque,
et
il
va
falloir
non
seulement
recommander
du
matériel,
mais
une
partie
ne
va
servir
à
rien.
Il
y
a
alors
double
pénalités
:
une
pénalité
sur
le
temps
afin
de
recommander
du
matériel
ainsi
qu’une
pénalité
budgétaire.
Dans
les
deux
cas,
la
marge
de
l’affaire
se
voit
réduite.
-‐ Il
faut
à
la
fois
être
précis
dans
la
sortie
de
matériel,
mais
il
faut
aussi
savoir
commander
un
peu
plus
pour
ne
pas
manquer
de
matériel.
En
effet,
cela
coute
beaucoup
plus
cher
de
manquer
d’un
coude,
par
exemple,
et
de
devoir
le
recommander
(frais
de
port
et
temps
perdu),
que
d’en
commander
10
de
plus.
-‐ Et
inversement,
il
faut
savoir
commander
plus
mais
pas
trop
car
plus
l’on
commande
plus
l’on
diminue
la
marge.
La
clé
du
succès
est
de
commander
la
bonne
quantité
sans
manquer
!
Dans
un
deuxième
temps,
le
chargé
d’affaires
doit
être
à
l’écoute
de
son
client
et
proche
du
pilote
du
chantier
afin
d’optimiser
les
interventions
de
ces
équipes.
Le
chargé
d’affaires
participe
aux
réunions
de
chantier
afin
de
répondre
aux
questions
des
autres
corps
de
métiers
si
besoins
ou
d’en
poser
aux
autres
afin
de
résoudre
les
éventuels
problèmes.
Pour
cela,
il
doit
maitriser
tout
les
aspects
de
son
chantier,
c’est
à
dire,
ses
obligations
contractuelles,
la
manière
de
les
réaliser
concrètement
sur
le
chantier,
ses
dates
d’interventions.
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
35
adjacente
à
ce
complexe,
la
TOUR
ESCA,
est
rattachée
à
l’installation
sprinkler
de
la
Place
des
Halles.
Jusque
là,
la
Place
des
Halles
possédait
plusieurs
interlocuteurs
au
sein
de
COFELY
Axima
PI.
En
effet,
il
en
avait
un
pour
la
réfection
des
boutiques
(Mr
Boris
GRASS
Responsable
du
SAV),
un
interlocuteur
pour
la
révision
majeure
du
centre
commercial
(Mr
Gabriel
RUDOLF
Chargé
d’Affaires
moyen
travaux)
ainsi
que
deux
interlocuteurs
pour
les
travaux
de
remodling
de
la
TOUR
ESCA
(Mr
Julien
BEHR
Chargé
d’Affaires
aux
travaux
neufs
s’occupant
de
l’installation
des
sources
d’eau
ainsi
que
Mr
Louis
ESTERMANN
Directeur
d’agence
SAV
s’occupant
de
l’installation
sprinkler
dans
la
TOUR
ESCA).
Certains
de
ces
chantiers
sont
aujourd’hui
terminés
ou
sur
le
point
de
l’être.
Afin
que
la
personne
chargée
de
la
révision
majeure
du
centre
puisse
être
facilement
au
courant
de
chaque
intervention
et
de
chaque
modification
au
sein
du
réseau
sprinkler
de
la
Place
des
Halles,
il
a
été
décidé
que
je
devienne
l’interlocuteur
unique
auprès
du
client
reprenant
l’ensemble
des
dossiers
en
cours.
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
36
Lors
de
la
deuxième
tranche,
l’ensemble
des
postes
de
contrôle
ont
été
changés
et
des
BY-‐PASS
ont
été
installés
afin
de
ne
pas
couper
la
protection
incendie
lors
des
entretiens
des
postes
de
contrôle.
Lors
de
cette
phase,
deux
bouclages
de
collecteurs
devaient
être
installés
afin
d’améliorer
les
densités
de
certaines
zones
ne
correspondant
plus
aux
normes
(on
est
globalement
passé
de
5l/min/m2
à
7,5l/min/m2).
De
plus,
des
Indicateurs
de
passage
d’eau
devaient
aussi
être
installés
sur
certains
postes
desservant
plusieurs
étages
afin
de
localiser
directement
l’étage
du
sinistre.
En
effet,
lorsqu’un
poste
se
déclenche,
cela
déclenche
une
alarme
au
PC
sécurité,
déclenchent
immédiatement
des
secours.
Cependant,
le
poste
desservant
plusieurs
étages,
cette
information
est
alors
trop
vague
pour
pouvoir
garantir
la
localisation
précoce
du
sinistre.
Le
Chargé
d’Affaires
s’occupant
de
ce
dossier
ayant
eu
un
arrêt
de
travail
de
6
mois
en
2011,
ces
derniers
points
n’ont
à
ce
jour
pas
encore
été
réalisés.
Lors
de
la
troisième
et
dernière
tranche,
devant
être
entreprise
dès
septembre
2012
(166K€),
l’ensemble
des
boutiques
doivent
être
remises
aux
normes.
Si
l’on
résume
cette
action,
cela
correspond
à
ajouter
une
tête
par-‐ci
par
là
dans
chaque
boutique
afin
de
compléter
quelques
modifications
de
la
norme
ou
quelques
oublis
lors
de
travaux
effectués
par
le
client,
comme
des
protections
sous
gaines
d’une
largeur
supérieure
à
1m!
Cependant,
dans
certaines
boutiques,
la
protection
haute
n’étant
pas
accessible
sans
ouvrir
les
faux
plafonds
(cela
représentant
des
investissements
trop
importants
pour
l’enseigne),
des
dérogations
ont
été
demandées
au
contrôleur
technique
ainsi
qu’à
la
commission
de
sécurité,
afin
que
ces
boutiques
ne
soient
remises
aux
normes
que
lors
d’un
remodling
futur.
Vous
trouverez
en
Annexe
6
le
planning
d’intervention
dans
les
boutiques.
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
37
ou
du
bâti
:
si
les
séparations
entre
cabines
sont
toutes
hauteur
ou
non.
Par
exemple
si
l’on
considère
une
pièce
de
18m2
avec
6
cabines
d’essayage
:
-‐ Si
les
séparations
entre
cabines
ne
sont
pas
toutes
hauteurs,
il
y
aura
besoin
de
6
sprinklers
(1
par
cabine)
et
de
deux
sprinklers
couvrant
le
couloir
menant
aux
cabines,
c’est
à
dire
8
sprinklers
-‐ Si
les
séparations
sont
toutes
hauteurs,
il
n’y
aura
besoin
que
de
2
sprinklers
pour
protéger
l’ensemble
de
la
surface
(1
sprinkler
couvrant
une
surface
de
9m2)
De
plus,
la
période
de
remodling
correspondant
à
une
période
non
productive
pour
l’enseigne,
il
faut
que
celle-‐ci
soit
la
plus
courte
possible.
Cela
veut
alors
dire
que
notre
intervention
doit
être
la
plus
courte
possible
en
nombre
de
jours,
entrainant
des
journées
longues
voire
des
travaux
de
week-‐end
ou
de
nuit.
Si
cela
n’est
pas
prévu
dans
le
devis,
cela
peut
très
rapidement
dégrader
une
affaire.
Lors
de
ces
derniers
mois,
j’ai
effectué
des
devis
pour
le
remodling
des
enseignes
BONOBO,
VERTBAUDET,
HISTOIRE
D’OR,
PAUL
ainsi
que
FRANK
PROVOST.
Tous
ces
travaux
devaient
être
réalisés
courant
été
2012.
Cependant
pour
des
raisons
d’autorisation
de
travaux,
ou
de
renégociation
de
bail,
ils
ont
tous
été
repoussés
à
l’automne
2012.
Seule
la
boutique
PAUL
a
commencé
ses
travaux.
Les
travaux
de
la
boutique
PAUL
consistent
dans
un
premier
temps
à
séparer
la
coque
en
deux
(Création
d’une
nouvelle
boutique
:
Frank
PROVOST).
Le
centre
commercial
étant
amianté,
ces
travaux
sont
précédés
par
un
désamiantage
qui
est
actuellement
en
cours.
Ils
devraient
être
finis
fin
août
et
nos
travaux
pourront
alors
commencer.
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
38
fois
le
réseau
posé
conformément
à
nos
plans
d’exécutions,
cela
représente
un
coût
supplémentaire.
Ce
coût
peut
être
répercuté
à
la
maitrise
d’œuvre
par
le
biais
de
devis
de
travaux
supplémentaires
ou
modificatifs,
que
si
nous
ne
sommes
pas
responsables
des
modifications
nécessaires
(chevauchement
des
réseaux
avec
ceux
de
la
climatisation,
problèmes
de
cheminement,
etc.).
En
parallèle
de
ceci,
s’organise
tout
le
travail
en
amont
du
chantier.
Il
faut
réaliser
la
sortie
de
matériel
et
faire
des
demandes
d’offres
de
prix
chez
différents
fournisseurs
afin
d’obtenir
les
meilleurs
prix.
Il
faut
demander
des
devis
à
plusieurs
sous
traitants
afin
d’obtenir
le
prix
le
plus
bas.
La
main
d’œuvre
étant
le
coût
le
plus
élevé
de
l’affaire,
cette
étape
est
très
importante.
En
amont
du
chantier,
une
visite
commune
de
sécurité
doit
être
réalisée
avec
le
coordinateur
sécurité
du
chantier
afin
de
réaliser
une
analyse
des
risques
du
chantier.
En
suite,
à
l’aide
du
Plan
Général
de
Coordination
(PGC),
nous
réalisons
alors
notre
Plan
Particulier
de
Sécurité
et
de
Protection
de
la
Santé
(PPSPS).
Si
nous
sous
traitons
nos
travaux,
nous
devons
mettre
le
PGC
à
disposition
du
sous
traitant
afin
qu’il
puisse
réaliser
sont
PPSPS.
Ces
documents
doivent
être
signés
par
toutes
les
parties,
témoins
de
la
prise
de
connaissance
des
risques
et
des
moyens
mis
à
dispositions,
afin
de
réduire
ou
d’annuler
les
risques.
L’ensemble
de
ces
documents
est
alors
envoyé
au
coordinateur
sécurité
du
chantier.
Vous
trouverez
en
Annexe
7
le
PGC,
en
Annexe
8,9
et
10
notre
PPSPS
ainsi
qu’en
annexe
11
le
PPSPS
de
notre
sous-‐traitant.
A
ce
jour,
nous
sommes
prêts
pour
poser
notre
installation
sprinkler
mais
nous
attendons
le
feu
vert
de
la
maîtrise
d’œuvre.
En
effet,
celle-‐ci
doit
nous
confirmer
une
altimétrie
de
pose
de
la
tuyauterie
où
l’on
peut
passer,
afin
de
ne
pas
interférer
avec
les
câbles
électriques,
les
gaines
de
ventilations
ou
tout
ce
qui
peut
exister
dans
les
faux
plafonds.
Un
contact
téléphonique
avec
le
bureau
d’étude
en
charge
de
me
donner
une
altimétrie
m’a
informé
sur
le
fait
qu’une
structure
métallique
de
600
m2
doit
être
implantée
afin
de
réaliser
une
mezzanine
technique
et
que
les
études
de
réalisation
de
celle-‐ci
n’ont
pas
été
lancées.
Cela
pose
donc
un
gros
problème
sur
le
planning
prévisionnel
que
j’avais
fixé
avec
mon
sous
traitant
(Il
travaille
actuellement
à
100%
pour
moi
sur
la
quasi
totalité
de
mes
chantiers).
2.2
L’ilot
de
l’Aubette
L’Aubette
est
un
centre
commercial
situé
en
plein
cœur
de
Strasbourg.
Comme
dans
toute
boutique,
le
chantier
d’une
boutique
représente
en
réalité
deux
chantiers
en
interne
avec
deux
clients
différents.
Le
premier
étant
le
bailleur
réalisant
la
réfection
de
la
coque
dans
l’attente
du
preneur
et
notamment
la
nappe
haute
sprinkler.
Le
deuxième
étant
le
preneur
réalisant
l’aménagement
de
la
coque
à
sa
guise
et
notamment
la
nappe
basse
sprinkler.
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
39
Figure
III-‐5
Cheminement
du
collecteur
difficile
pour
cause
de
voutes
Le
futur
faux
plafond
du
preneur
dans
l’aire
de
vente
va
être
très
encombré.
Pour
cela,
il
nous
a
été
demandé
de
nous
coller
le
plus
haut
possible
contre
le
plafond.
Des
trous
dans
les
poutres
métalliques
soutenant
la
dalle
supérieure
ont
été
spécialement
créés
pour
pouvoir
laisser
passer
nos
tuyaux.
Cependant,
à
notre
grande
surprise,
nous
nous
sommes
rendu
compte
du
non
axage
de
ces
trous,
comme
vous
pouvez
le
voir
sur
les
photos
ci
dessous
:
Figure
III-‐6
Désaxage
des
trous
dans
les
poutres
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
40
Sur
la
photo
de
droite
vous
pouvez
constater
que
le
désaxement
n’étant
pas
excessif,
il
a
pu
être
rattrapé
grâce
aux
raccords
rainurés
offrant
une
certaine
souplesse.
Le
deuxième
problème
rencontré
fut
un
problème
d’altimétrie
des
trous.
Cela
a
été
rattrapé
grâce
à
des
jeux
de
coudes.
Figure
III-‐7
Différence
d'altimétrie
des
trous
dans
les
poutres
Après
avoir
posé
nos
tuyauteries
conformément
au
plan
établi,
nous
avons
dû
effectuer
un
dévoiement
du
collecteur
afin
qu’une
cloison
coupe
feu
puisse
être
posée.
Vous
pouvez
voir
sur
la
photo
ci
dessous
que
l’on
parle
de
quelques
centimètres,
mais
que
cela
peut
prendre
quelques
heures
pour
être
modifié.
Figure
III-‐8
Dévoiement
collecteur
pour
le
coffrage
coupe
feu
des
gaines
de
ventilation
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
41
Figure
III-‐9
Etat
des
travaux
avant
que
l'on
intervienne
Dans
ce
projet,
l’encombrement
du
faux
plafond
était
tel
que
nous
avons
dû
nous
adapter
à
chaque
instant.
En
effet,
après
une
réunion
entre
mon
chef
de
chantier,
le
conducteur
des
travaux
du
chantier
et
moi
même,
nous
avons
réussi
à
trouver
quelques
solutions
afin
de
pouvoir
passer
nos
tuyaux.
Cependant,
à
ce
moment
là,
je
savais
déjà
que
mon
sous-‐traitant
allait
m’adresser
des
devis
de
travaux
supplémentaires
du
fait
des
conditions
de
travail
nécessitant
de
doubler
les
temps
de
pose.
Cela
était
problématique
puisque
mon
budget
était
presque
dépassé.
La
seule
solution
se
présentant
à
moi
fut
de
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
42
Figure
III-‐10
Dévoiement
des
antennes
pour
éviter
les
gaines
de
ventilation
Figure
III-‐11
Dévoiement
du
collecteur
actif
pour
éviter
la
gaine
de
ventilation
(à
gauche)
et
différence
d’altimétrie
du
collecteur
passif
(à
droite)
Notre
sous
traitant
pose
le
réseau
de
protection
incendie
suivant
le
plan
d’exécution
fait
par
notre
bureau
d’études.
Sur
notre
calepinage,
le
bureau
d’études
n’avait
pas
aligné
les
sprinklers
du
couloir
et
ceux
de
la
pièce
du
fond.
Ceci
étant
un
critère
de
design
obligatoire
pour
notre
client,
nous
avons
dû
effectuer
des
modifications
du
plan
d’exécution
du
client
sur
le
chantier.
Ce
plan
résume
seulement
le
positionnement
de
la
tête
sprinkler
pour
pouvoir
prévoir
le
positionnement
des
luminaires
par
exemple.
Les
réseaux
étant
déjà
posés,
il
a
fallu
réfléchir
à
une
solution
permettant
de
réaliser
le
moins
de
modification.
Vous
pouvez
constater
sur
les
photos
ci
dessous
les
modifications
effectuées
à
la
main
sur
le
plan
affiché
sur
le
chantier.
Les
points
surlignés
en
rose
sont
les
sprinklers
concernés
par
les
modifications.
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
43
Figure
III-‐12
Plan
de
protection
des
bureaux
fait
par
le
client
Figure
III-‐13
Modification
sur
le
chantier
pour
s'adapter
aux
exigences
du
client
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
44
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
45
-‐ Les
chefs
de
chantier
essayent
de
réaliser
un
chantier
en
privilégiant
la
solution
économisant
du
temps,
ce
qui
dans
l’absolu
est
une
bonne
chose.
En
effet,
n’étant
pas
très
expérimenté
du
point
de
vue
réalisation,
les
solutions
que
j’apporte
ne
sont
pas
forcement
les
meilleures
en
terme
d’économie
de
temps
et
donc
d’argent.
Cependant,
dans
certains
cas,
les
solutions
choisies
ne
sont
pas
conformes
à
la
réglementation.
Si
cette
discussion
est
faite
avant
les
travaux,
un
compromis
conforme
à
la
règle
peut
être
trouvé
sinon
il
faut
alors
réaliser
des
reprises
sur
les
réseaux
100%
à
notre
charge,
dégradant
alors
notre
affaire
!
Une
étape
délicate,
fut
d’avoir
très
rapidement
des
responsabilités.
La
difficulté
fut
en
relation
avec
un
manque
de
temps
pour
être
plus
sûr
de
moi,
plus
confiant
dans
mes
propos
et
m’exercer
à
une
certaine
autorité
;
elle
est
liée
essentiellement
au
manque
d’expérience.
En
effet,
je
devais
très
souvent
prendre
des
décisions
qui
pouvaient
avoir
des
conséquences
sur
le
déroulement
des
affaires
dont
j’avais
la
charge.
Je
demandais
alors
conseil
auprès
de
mon
tuteur
lorsque
je
le
jugeais
utile.
Une
difficulté
non
négligeable
fut
le
fait
de
devoir
jongler
sans
cesse
entre
les
différentes
affaires
sans
pour
autant
en
négliger
une.
Pour
cela,
à
la
fin
de
mon
stage,
j’ai
réalisé
un
planning
stipulant
les
affaires
en
cour
ainsi
que
les
affaires
à
venir.
Ce
planning
me
permet
d’un
seul
coup
d’œil
de
me
rappeler
les
chantiers
à
venir.
Bien
entendu,
ce
rappel
me
permet
alors
de
contrôler
si
l’intégralité
du
matériel
est
prêt,
si
l’éventuel
nacelle
est
louée,
et
si
le
sous-‐traitant
ou
la
main
d’œuvre
propre
est
prévenue.
Vous
trouverez
en
Annexe
12
le
planning
de
la
fin
du
mois
de
Juillet
jusqu’au
7
Septembre.
Enfin
les
moments
les
plus
difficiles,
mais
les
plus
instructifs,
se
sont
produits
lors
des
congés
de
mon
tuteur.
J’ai
dû
alors
fonctionner
totalement
en
autonomie
sur
mes
affaires
pendant
trois
semaines.
J’ai
alors
noté
les
quelques
difficultés
que
je
ne
savais
résoudre
du
fait
de
mon
manque
d’expérience,
me
conduisant
à
l’impossibilité
de
prendre
une
décision
;
élaborées
avec
mon
tuteur
dès
son
retour
de
congés,
j’ai
pu
en
résoudre
le
plus
grand
nombre.
J’ai
ainsi
réalisé
l’étendue
des
responsabilités
d’un
Chargé
d’Affaires
:
il
doit
être
capable
de
gérer
plusieurs
affaires
et
d’organiser
ses
interventions
sur
le
terrain
en
parallèle
à
l’élaboration
technique
et
financière
réalisée
en
agence.
Il
s’agit
d’un
chef
d’orchestre,
dont
la
personnalité
doit
s’aguerrir
et
posséder
de
multiples
aptitudes
:
connaître
les
notes,
connaître
les
musiciens,
harmoniser
méthodiquement
les
instruments
pour
que
la
musique
soit
d’une
grande
beauté
et
un
plaisir
pour
nos
oreilles.
C’est
à
ce
prix
qu’un
chantier
se
terminera
au
mieux,
avec
pour
chacun
des
acteurs
impliqués,
la
satisfaction
de
l’œuvre
accomplie.
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
46
Conclusion
Les
différentes
phases
de
ce
stage
ont
participées
à
me
former
solidement
au
métier
de
Chargé
d’Affaires
en
protection
incendie,
depuis
la
découverte
sur
site
des
installations
sprinkler
et
des
réglementations
qui
l’encadrent,
jusqu’au
suivi
d’affaires.
L’accompagnement
d’un
agent
de
maintenance
affilié
au
pôle
«
Service
Après
Vente
»
m’a
permis
dans
un
premier
temps
d’approfondir
mes
connaissances
dans
le
domaine
du
sprinkler,
notamment
en
découvrant
les
parties
les
plus
techniques
de
l’installation
telles
que
le
local
technique
et
le
fonctionnement
des
postes
de
contrôle
reliés
aux
systèmes
d’alarmes.
L’apprentissage
du
métier
de
Chargé
d’Affaires
et
la
gestion
d’affaires
avec
le
plus
d’autonomie
possible
ont
été
les
phases
les
plus
enrichissantes.
Tout
d’abord
sur
le
plan
organisationnel,
avec
l’acquisition
de
méthodes
de
travail
propres
au
monde
du
bâtiment,
et
toutes
orientées
pour
rendre
les
affaires
les
plus
bénéfiques
possibles.
Ceci
en
respectant
la
conformité
des
installations
et
les
délais
accordés
pour
leur
montage.
Mais
aussi,
et
surtout,
sur
le
plan
humain.
En
effet,
l’aspect
relationnel
est
ce
qui
m’avait
fortement
attiré
pour
effectuer
ce
stage.
Mes
missions,
en
tant
que
Chargé
d’Affaires
pour
les
affaires
qui
m’ont
été
confiées,
ont
fortement
répondues
à
mes
attentes.
Elles
ont
impliqué
un
dialogue
permanent
avec
des
interlocuteurs
variés,
ce
qui
a
demandé
un
très
bon
sens
du
contact,
et
une
bonne
adaptation
dans
les
discours
tenus.
J’ai
eu
la
chance
de
suivre
plusieurs
affaires
en
autonomie
pendant
la
majeure
partie
de
ce
stage,
et
j’ai
répondu
aux
principales
attentes
de
mes
responsables.
Mais
je
sais
que
j’ai
encore
énormément
à
apprendre
quant
aux
solutions
techniques
et
financières
corrélées
aux
projets
variés
réalisés
par
l’entreprise
COFELY
Axima.
Cependant,
n’ayant
pas
terminé
d’affaires
sur
la
période
de
mon
stage,
je
n’ai
pu
assister
à
l’élaboration
de
ré-‐analyse
contribuant
à
l’évaluation
de
la
rentabilité
d’une
affaire.
En
guise
de
conclusion
de
ce
dossier
je
souhaite
préciser
qu’à
la
fin
de
ce
stage
l’entreprise
COFELY
Axima
m’a
proposé
mon
premier
contrat
à
durée
indéterminée
en
tant
qu’ingénieur
Chargé
d’Affaires.
Les
6
mois
au
sein
de
cette
entreprise
ont
été
très
instructifs,
mais
j’ai
cependant
fait
le
choix
de
continuer
mes
études
en
m’orientant
vers
un
master
spécialisé
en
ingénierie
de
la
sécurité
incendie,
dans
l’école
ISMANS
au
Mans.
Ce
master
m’ouvre
les
portes
de
la
modélisation
numérique
de
départs
d’incendies,
d’évacuation
de
personnes
ainsi
que
la
sollicitation
au
feu
des
structures
dans
un
but
ultime
:
réduire
les
dangers
ainsi
que
le
nombre
de
morts
liées
au
feu.
Lambert
MOLLARD
-‐
PFE
2012
–
COFELY
Axima
GDF
Suez
-‐
Chargé
d’Affaires
47
Bibliographie
• GDF
Suez
:
http://www.gdfsuez.com
• COFELY
Axima
:
http://www.cofelyaxima-‐gdfsuez.com
• CNPP
:
http://www.cnpp.com
• Règle
APSAD
R1
• Règle
APSAD
R5
• Norme
NFEN
12845
• Norme
FM
Lambert MOLLARD -‐ PFE 2012 – COFELY Axima GDF Suez -‐ Chargé d’Affaires 48