Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Russians in treating the northern districts as who had so gallantly stood by him through
defeat and disaster, the Sfatul Tzarei voted
part of a conquered province and n<.)t as auto-
the unconditional abandonment of autonomy
nonious territory disregarded the assurances
given by Peter the Great, in 1711, \ylien he
on Novcmber 27, 1918: and the conséquent
complète fusion with Rumania was ratified
hoped to substitute a Russian for tlie Turkish
protectorate and offered a siniilar guarantee.
by the Constituent Assembly in Bucharest on
Nor was the Russian administration liound December 29, 1919.
even by the signature of its reigning sovereign, Thus Rumania, which had gained territories
for Dr. Babel shows liow the oukases of Tsar from the once-hostile Bulgaria in tlie Dobruja,
Alexajider in favour of his new sulijects werc from Hungary in Transylvania, the Banat
entirely disregarded liy his officiais boih in tlie and elsewhere, and from Austria in tlie Buko-
actual Bessarabia, a purely Turkish sanjak vina, recovered, in a remarkable way, Bess-
over which the Porte had been at liberty to arabia and Eastern Moldavia which, when she
cède the absolute sovereigntj-, and in the dis- entered the war, Jiad belonged to an ally.
from autouomous and jirivileged
tricts talion Moscov.-, how^ever, bas not been reconciled to
Moldavia. This différence in the quality of this loss, which seenis to rankle more than
the Russian tille to the two pa'ts of the pro- the surrejider of the sovereignty formerly
vince was an important point in the Rumanian enjoyed by the Romanoffs over Russian
daim to unito it with the rest of the liberated Roland and the territories of the four Repubhcs'
Rumanian lands, and was not, in Dr. Babel's on the Baltie. A number of Bolshevist
opinion, affected by the multitudinoiis immi- raiders in September, 1924, entered Bess-
gration of German, Ukrainian. Russian, arabia near Ceteata Alba (Akerman) and pro-
Jewish, Bulgarian, Armeuian and Swiss claimed a Soviet Socialist Repubhc of Mold-
colonists by which the Government of St. avia, which survived its birth, only by a few
Petersburg tried to derumanize the territory. hours to be revived in lyartibus soon after-
In spite of thèse foreign intrusions, added to wards, when part of the Province of Odessa
the pre-existing non-Rurnanian Tatars, Turks was detached from the L'kraine and ceded to
and Gagauzes, the Rumanian élément is esti- the State whicli on its native heath, at least,
matèd as being 70 per cent, of the population. had not jjroved viable. Thus, a Soviet
RopubUe of Moldavie exists on foreign soil
gazing across the untravelled Dniester at
Rumanian Moldavia and Bessarabia as a
sfandiiig advertisenient of the iieighbourly
intentions of the Soviet of Moseow toM Mirl- tli.-.
Copj-t of Bucharest.
MÉC*
———————
w"/»-*-* /S>^'Z £~> /"-C-^ J*£f ^-
V
LES ROUMAINS
JAMES CATERLY
LES ROUMAINS
TOME PREMIER
LA L O U \" E ANTIQUE
PARIS
CALMANN-LÉVY, ÉDITEURS
3, RUE AUBER, 3
I 908
^
'/'L l)'M '
/^f-£>7l^'
LES R
INTRODUCTION
la Dacie Trajane ;
longtemps les destinées
de la Bulgarie et de la Valachie furent com-
munes et l'empire des Assans les unit au
XIII" siècle. Quoi qu'il en soit, et pour nous
en tenir aux pays que le royaume actuel de
Koumanie englobe dans ses limites politiques,
la zone méditerranéenne.
La géographie nous montre donc pourquoi
la Moldavie et la Valachie vécurent si long-
I. E. DE Martoxne, p. 192.
6 LES ROUMAINS.
commerciale. )'
I. E. DE Martonne, p. 341-342.
LES DACEvS
renommés.
Ils exploitaient également les mines qu'ils
du Pont Euxin.
Ovide, surnommé Nason, a été l'un des
les Daces,
/ CRI PTI ON
fVS TRA D U CTIO N
HIC EGO QUI JACEO TENERORUM LUSORAMORUM, Cl GIT LE CHANTRE FIDELE DES TENDRES AMOURS.
INGENIO PERII NA50 POETA MEO OVIDE. QUI PERIT VICTIME DE SOU 60ÙTP0UR LA POESIE.
ATTIBI.QUI TRANSIS.NESIT GRAVE TOI QUI PASSES EN CES LIEUX. NE REFUSE PAS.
QUIS QU 15 AMASTI ,
SI TU AS JAMAIS AIME, DE DIRE ,
DIGERE : NA50NI5 MOLLITER 05SA CUBENT PLISSE EN PAIX REPOSER LA CENDRE D OVIDE'
i Tris d Uvide
LES ROUMAINS. 13
(( de Tczetterdam ;
c'est à l'ombre des deux
<( plus gros noyers qui existent et qui sont
(.( aussi anciens que le monde ;
c'est au pied
(( du rocher où l'on voit encore une colonne,
K triste reste du temple de Diane, si fameux
(( par le sacrifice d'Iphigénie ;
c'est à la
Veneer
O cette défaite, rendre l'honneur à
prochaine expédition ;
patiemment il attendit
vince romaine.
Le nom de Décébal brille d'un vif éclat
I. Le pont construit par Trajan fut coupé l'an 117 par son
successeur Adrien. Quand les eaux du Danube sont basses on
distingue encore aujourd'hui ses ruines et ses restés.
UN PRISONNIER DACE
LES ROUMAINS. 17
(( misérable vainqueur.
(( Il les a entendus, mais il ne les a pas
nistre italien.
GEORGES R. STIRBEY
2=; février i8s>.
Il
EMPIRE BULGARE
des Gépides.
Peu à peu les villes se dépeuplèrent, les
Romains se retirèrent vers les montagnes et
la Dacie trajane.
LES ROUMAINS. 31
race latine. »
l'empreinte de Byzance ;
les Bulgares très
civilisés, en effet, fréquentaient les écoles
byzantin.
Valachie.
Ce sont les persécutions exercées par les
Hongrois catholiques, depuis Etienne le Saint,
contre les Roumains orthodoxes, qui déter-
minent en 1290 l'émigration de Radou le
més et attaqués.
LES PHANARIOTES
siècles.
I. - 4
50 LES ROUMAINS.
l'État.
cle.
de sa ville ;
il y entre au bruit des cloches,
mais, observe un écrivain, « le son des cloches
qui retentit dans les airs répand la joie dans
règne commence.
On sait quel jugement sévère et mérité
porté sur les Phanariotes ', quels
l'histoire a
1824, p. 40-
pillage.
;
tantôt ils
à comprendre aujourd'hui \ »
3. op. cit., p. 6.
LES ROUMAINS. 6i
logothètes ;
c'est ainsi que pour chaque titre
espoir » ;
mais ces espoirs eux-mêmes se
ce bâche-kapou-keïaya ;»
'
: tel est le nom de
cet ambassadeur, c'est un Phanariote^ choisi
parfois par l'hospodar, parmi ses parents ou
ses amis, payé par lui, imposé généralement
par la Porte. Le « bâche-kapou-keïaya » a
nécessaire ;
mais il ne se trouve qu'au prix
des pires exactions. C'est une sorte de
cercle vicieux où l'hospodar se trouve en-
i
quelque mensongères qu'elles puissent être,
en ont fait ;
mais, par bonheur, les qualités
I. ZaLLONY, p. 201.
LES ROUMAINS. 73
ment lointain.
des impôts.
Le pavsan est si malheureux qu'en 1766 il
il émigré ;
sinon il a le choix entre deux
partis : il peut se faire brigand, ou bien
— s'il connaît l'alphabet — entrer dans le
LES ROUMAINS. 77
hellénisée ;
s'il s'agit d'une place lucrative,
on peut être sûr qu'elle sera accordée à un
Grec. L'aga, qui a la surintendance des mar-
chés, le grand commis ou grand écuyer, le
de souvenirs néfastes.
VI
1874, p. 16.
I
LES ROUMAINS. 87
russe.
tion de la Pologne ?
sans fin ;
elles avaient des frontières : les
leurs intérêts.
sation française.
grecque de Venise.
Il va sans dire que, sous cette domination
étrangère des Phanariotes, la langue rou-
Jassy et à Bucarest.
On y expliquait les auteurs grecs ;
on fai-
grammaire de Lascaris ;
les trois premiers
discours d'Isocrate; le Panégyrique de cet
orateur; la Batrachomyomachie d'Homère;
les fables d'Esope ;
le discours de saint Basile
stvle et d'idées.
de sa conduite. »
des nations.
C'est ainsi que les Phanariotes, incon-
sciemment, par l'introduction de la culture
renaissance roumaine.
V
ROUMAINS ET FRANÇAIS
gouvernantes français ;
les premiers étaient
chargés d'enseigner la langue française; les
secondes y ajoutaient l'étude de la musique,
de la danse, des manières occidentales, et des
modes Parisiennes.
dépendance ?
Roumanie.
La légende Napoléonienne s'étendit sur
An Baro/i d'Argetice.
tembre.
LES ROUMAINS. 107
moi.
(( Hier donc, nous étions une douzaine de
personnes réunies; quatre Français, les autres
COLSON '.
no LES ROUMAINS.
rateurs.
M. de Gentz '
: c( La Russie n'a qu'à élever
Moldavie et de la Valachie.
Les exactions dont les habitants des Prin-
cipautés, dépouillés de leurs grains ou de
leur bétail pour un prix dérisoire par les
.
»
Morée ;
quant à la Russie, son lot se compo-
sera de la Bessarabie, de la Moldavie, de la
des Principautés.
La Russie conserve au traité de Bucarest
p. 475 sqq.
122 LES ROUMAINS.
se fondent ;
c'est le temps de la Burchens
chaft en Allemagne, du carbonarisme en
France, en Espagne et en Italie, c'est celui
enfermé Alexandre.
C'est précisément pendant le congrès de
choses. ))
vérante.
Roumanie.
Qu'étaient ces institutions, à qui convient-
il d'en attribuer la paternité, c'est ce qu'il
L'OCCUPATION RUSSE
ET LE RÈGLEMENT ORGANIQUE
(1 828-1 834)
délibérations du Comité.
née suivante.
Mais ce long espace de temps — loin d'être
perdu — fut mis à profit par le général Kis-
seleffet les boyars du comité spécial avec une
étonnante activité ; une série de réformes con-
132 LES ROUMAINS.
d'Andrinople ;
— le recensement général
enfin de tous les contribuables, immense tra-
LE GENERAL KTSSELEFF
%
LES ROUMAINS. 135
ou réquisitions en nature.
Des principes de droit public indispen-
volonté du prince ;
les places cessèrent d'être
qué ;
l'administration et la justice cessèrent
dacteur.
18^,2.
142 LES ROUMAINS.
Russie ;
celle-ci, pour plus de sûreté, installa
à ceux de la Roumanie.
Chez d'autres, le sentiment national, tout
148 LES ROUMAINS.
définitifs ;
c'est pourquoi, s'ils étaient dispo-
chef.
bre 1842.
L'assemblée générale extraordinaire C[\\\
tion de la Russie,
renverser )>.
LA RÉVOLUTION DE 1848
ments de Paris ;
ils se flattaient, comme l'avait
alternativement ou ensemble.
D'un autre côté, opposer une résistance à
Cour protectrice ?
Russie ?
La révolution de 1848, cause directe du
traité de Balta-Liman, fut donc désastreuse
au point de vue roumain, autant par la dé-
CO
ce
H—*
I
o
X
l'anarchie et de la licence ;
elles se sont éten-
remporter.
Ainsi, en Valachie, en particulier, les
des Principautés :
longtemps à Bucarest ;
dans plusieurs dé-
pêches il avait attiré l'attention du gouverne-
ment français sur la personnalité de B. Stirbey.
Il nous a paru intéressant de reproduire ici
Monsieur le Comte,
niâtre.
XII
LE PRINCE STIRBEY
fermiers grecs ;
enfin les lois sur l'extension
A^ 1m ^^ilnrhip
v aiacnie eu de la Moldavie,
et uc
possession de la
quelle sérieuse et
A quelle nouvelle, à
d'ordinaire la
misères, qui accompagnent
durée de la guerre.
l'Europe ;
le changement profond survenu
dans les rapports généraux des puissances
devait donc amener nécessairement un
nouvel ordre de choses en Orient, appeler
une grande consistance dans l'organisation
future des Principautés. Le prince Stirbey
ne s'y trompa pas et son patriotisme en
ottoman.
Dans le cas actuel, l'intérêt du pouvoir
suzerain s'accorde parfaitement avec l'intérêt
serait assignée.
peut-être la meilleure.
des Moldo-Valaques ;
car pour la première
Russie.
bas Danube.
La France crut toucher par ce moyen au
terme des hésitations de l'Autriche; un pro-
jet de traité fut même mis sur le tapis. Cette
coopération militaire si désirée, M. Drouvn
de Lhuvs ne put l'obtenir de l'empereur
François-Joseph. Nous savons comment, à la
Souvenirs :
(( j'ir. )»
LES
PRINCIPAUTÉS DANUBIENNES
PENDANT LA GUERRE DE i853
1853.
CONGRÈS DE PARIS
Mehmet-Djemil Bev ;
la Sardaigne par le
à ce sujet.
Danube ;
reconnaissait aux nationalités chré-
L'ARMÉE AUTRICHIENNE
DANS LES PROVINCES DANUBIENNES
plus irritantes.
Et cependant, à leur grand honneur, ces
populations pleines de foi et animées d'un
noble patriotisme supportèrent cette occu-
pation avec un sentiment de sécurité et de
dénouement.
Au milieu de ces circonstances difficiles,
constances réclament,
f( Il ne nous reste plus qu'un devoir à rem-
plir, c'est de nous adresser aux bons senti-
ments de nos compatriotes et de les exhorter
à agir en commun, avec accord, avec harmo-
(( Stirbey.
(( Al. Plagino. »
de la Roumanie.
XVI
prêtres ;
la deuxième des grands propriétaires ;
commune.
LES ROUMAIXS. 269
de 1848.
Un diplomate ayant à juger l'œuvre du
Divan de Bucarest écrivait à cette époque à
son gouvernement : et Les électeurs valaques
ont envoyé au Divan de Bucarest un très
grand nombre d'hommes d'une opinion très
de guerre et de paix.
x\près ce discours, l'on procéda au vote,
l'unannnité.
de santé.
On trouvera, dans notre second volume, la
Monsieur le Ministre,
la Sublime Porte !
régénération
o d'une nation et à la création
28o LES ROUxAIAlXS.
décrets.
LE PRINCE ÉTRANGER
à titre héréditaire.
cipautés.
pressive ;
d'une taille plutôt haute, avec des
yeux fort brillants, des cheveux noirs qui
finissent dans une barbe en collier, il a bien
çais.
292 LES ROUMAINS.
Il
J'ai répondu à l'empereur Napoléon,
continua le comte Andrassy : Sire, vous nous
offrez quelque chose qui ne vous appartient
pas et que nous ne pourrions garder. L'em-
pereur François-Joseph ne saurait accepter
ce présent. >»
Georges Stirbey.
I
o
;P
q:
INDEX DES NOMS PROPRES
CITES DANS LE LIVRE « LES ROUMAINS
Aricescu, 86.
Abdul, Medjid, 190, 213. Aristarchi, 145.
Ackerman, 126, 127, 224. Aristophane, 96.
Acropole, 10. Atistote, 96.
Adrien, 16. Assaki (Georges), 147.
Albanie, 35, 36. Assans, 3.
Albani (Villa), 22. Athos (Mont), 48.
Alexandre II (le Czar), 250. Auguste, 9, II.
Alexandre (l'Empereur), 1 1 1,
Aurélien, 29.
120, 123, 124. Autriche, 83, 84, 85, 87, 88
Alexandri, 74. 89.
Almasch, 37.
Amasis, 11.
B
Ammien (Marcellin), 21.
Andrassy (le Comte de), 290. Bajazed, 36.
Andrinople, 37, 192, 224. Balkans, 2.
Dardanelles, 87.
Daschkow (le conseiller pri-
F
vé), 130.
Julien, 96.
H
K
Habsbourg, 86, 185.
Mésie, 14.
Métamorphoses, 10.
Munlénia, 5.
M
N
Macédoine, 87.
114, 115.
Pruth, I, 2, 3.
Parthenizza, 12.
R
Parthénon, 10.
T
Tacite, 9.
Troie, 10.
Waitzcn, 203.
Turc, 14.
Waleski, 251, 252.
Turin, 25.
AVaterloo, 107, 108.
Tziganes (Bohémiens), 215. Wilkinson, 43, 55.
Windischgraetz, 168.
V ^Vlack ou Wolosk, 34.
Vaillant, 150.
Pages.
Buste d'Ovide n
Monument élevé à Ovide àConstanza. ... 13
Le Dace prisonnier 17
Colonne Trajane 23
CARTES ghographiqup:s
Époque de Trajan 24
Pages.
Introduction i
V. — Roumains Français
et 103
PHILIPPE RENOUARD
IQ, rue des Saints-Pères
PARIS
^^40
/s 2
DR Stirbpy, Georges
217 Les Roiiinains
375