Antoine Lumu
Hydrogéologue
Contenu
• Introduction + définitions
• Cycle de l’eau
Précipitations
Hydrométrie : Ruissellement
• Bilan hydrologique
antoinelumu@gmail.com
Introduction + définitions
Hydrologie;
Hydrogéologie;
Hydraulique;
Hydrographie.
Introduction + définitions
Hydrologie : étude de l’eau en général
Eaux salées 97
78 22
Eau saline
(Océans) Lacs
97% 87%
Glaciers et
neige
68.7
Introduction + définitions
Glaciers 27500000
Eaux souterraines 8200000
Humidité des sols 70000
Lacs d’eau douce 100000
Rivières 1700
Mers intérieures 105000
Atmosphère 13000
Biosphère 1100
Introduction + définitions
• Temps de résidence : Quels sont les temps de transit de l’eau
dans les différents sous systèmes terrestres ?
Réservoir Temps de renouvellement* Temps de renouvellement**
Océans 2500 ans 3100 ans
Calottes glaciaires 1000 – 10000 ans 16000 ans
Eaux souterraines 1500 ans 300 ans
Eaux du sol 1 an 280 jours
Lacs 10 – 20 ans 1 – 100 ans (eaux douces)
10 – 1000 ans (eaux salées)
Cours d’eau 10 – 20 jours 12 – 20 jours
Eau atmosphérique 8 jours 9 jours
Biosphère Quelques heures -
• Cycle de l’eau
Précipitations
Hydrométrie : Ruissellement
• Bilan hydrologique
Processus:
Précipitations ;
Evapotranspiration ;
Ruissellement ;
Infiltration ;
Stockage.
Précipitation
S’évapore Ruisselle
Atteint le sol
Zone saturée
Cycle hydrologique
Cycle hydrologique : réseau complexe d’écoulement et
d’accumulations influencé par l’action directe ou indirecte de
l’homme.
Changement climatique Emission de gaz à effet de Climat changé + variabilité + multiples effets variés
serre
Régulation des débits des Barrages, transferts, écluses, Multiples impacts sur écosystèmes biologiques,
rivières canalisations, digues et vitesse d’écoulement affectées
urbanisation
• Cycle de l’eau
Précipitations
Hydrométrie : Ruissellement
• Bilan hydrologique
• Caractéristiques morphométriques : Kc
Indice de compacité Forme du bassin versant
Kc = 1 Circulaire
Kc = 1,12 Carrée
Kc > 1,12 Allongée
Notion introduite par Roche (1963) pour comparer les bassins entre eux, afin
étudié.
Les courbes de niveaux sont des droites parallèles aux petits cotés du
Largeur
Exutoire
Caractéristiques du bassin versant
• Caractéristiques hypsométriques : courbe hypsométrique
Avec :
D = H5% - H95%
Caractéristiques du bassin versant
• Indice de pente globale (Ig) :
Avec :
D : dénivelée simple en (m) ;
L : longueur du rectangle équivalent (km) ;
Ig : Indice de pente globale.
Caractéristiques du bassin versant
Classe Type de relief Valeur
R1 Relief très faible Ig < 0.002
R2 Relief faible 0.002 < Ig < 0.005
Avec :
Depuis les années 1990, la puissance des micros ordinateurs a permis le large
développement des Modèles Numériques de Terrain. Sous ce vocable on confond souvent
l’ensemble de programme permettant de traiter de la topographie d’une zone (le M.N.T. au
sens strict) et les altitudes aux nœuds d’un maillage régulier couvrant la zone d’étude (le
Modèle Numérique d’Altitude M.N.A.).
A partir d’un M.N.A., le M.N.T. permets de calculer automatiquement tous les paramètres
classiques tels que pente, orientation des versants…
Il peut également déduire de la topographie et à partir d’un point exutoire donné, retrouver
les contours d’un bassin versant, le réseau hydrographique etc. La plus grande difficulté
consistait à digitaliser le relief à partir de supports cartographiques. Depuis ces dernières
années ces banques de donnée peuvent être achetées (IGN par exemple), mais on trouve
également sur le WEB une couverture totale du monde (Arc de 0.5 minute d’angle) gratuite.
Caractéristiques du bassin versant
• Caractéristiques du réseau hydrographique
Le réseau hydrographique est l'ensemble des chenaux qui drainent les eaux de
surface vers l'exutoire du bassin versant. Un chenal peut être défini comme
l'inscription permanente dans l'espace d'un écoulement concentré plus ou
moins permanent. A l'amont de tout chenal, les processus hydrologiques
intéressent une surface et non une ligne.
un cours d'eau recevant un affluent d'ordre inférieur garde son ordre, ce qui se
résume par :
-
Caractéristiques du bassin versant
• Caractéristiques du réseau hydrographique
• Lois de Horton :
Avec :
• A : la superficie du bassin
Caractéristiques du bassin versant
• Caractéristiques du réseau hydrographique
Temps de concentration (Tc) : défini comme étant la durée que met une
goutte d’eau qui tombe à un point le plus éloigné du bassin versant, pour
atteindre l’exutoire. Il est exprimé par la formule de Giandotti :
Avec :
Avec :
Tc : temps de concentration.
Echanges entre le sol et l’atmosphère:
notion d’évapotranspiration
• Evapotranspiration : pertes en eau par retour direct à
l’atmosphère sous forme de vapeur d’eau;
Evaporation Transpiration
Evapotranspiration
antoinelumu@gmail.com
Echanges entre le sol et l’atmosphère:
notion d’évapotranspiration
• C’est un processus composé d’une évaporation physique et
d’une évaporation physiologique (transpiration).
• Pour que le processus d’évapotranspiration puisse se produire,
il faut d’une part que le système ait la capacité d’évaporer de
l’eau et, d’autre part, que l’air ambiant réclame une demande
évaporative.
• Elle dépend donc des conditions météorologiques mais aussi
de la disponibilité de l’eau.
antoinelumu@gmail.com
Echanges entre le sol et l’atmosphère: notion
d’évapotranspiration
• Deux types d’évapotranspiration
Evapotranspiration
Méthodes empiriques.
Evapotranspiration de référence
• Les instruments les plus utilisés pour la mesure directe
de l’évaporation sont:
les évaporimètres ;
les lysimètres.
Evapotranspiration de référence
les bacs d’évaporation
Evapotranspiration de référence
Les évaporimètres
Evapotranspiration de référence
les lysimètres : cuve étanche enterrée, à parois verticales, ouverte en surface et remplie
par une portion de terrain d’une épaisseur de 0,5 à 2 mètres. La végétation et les
conditions à chaque niveau, surtout la teneur en eau, sont maintenues sensiblement
identiques à celles du terrain en place.
Q : ruissellement
• Avec :
t : température moyenne mensuelle en °C ;
I : indice thermique annuel ;
i : indice thermique mensuel ;
a : coefficient fonction de l’indice thermique mensuel ;
K : coefficient d’ajustement mensuel dépendant de la latitude.
Evapotranspiration de référence
Formule de Thornthwaite (1948) : valeurs de K
Mois K
Janvier 1,08
Février 0,97
Mars 1,05
Avril 0,99
Mai 1,01
Juin 0,96
Juillet 1
Août 1,01
Septembre 1
Octobre 1,06
Novembre 1,05
Décembre 1,1
Evapotranspiration de référence
Formule de Penman – Monteith FAO (Allen et al.
1998)
Avec :
Etp : évapotranspiration potentielle (mm / jour) ;
Rn : radiation nette à la surface de la culture (MJ / m².j) ;
G : flux de chaleur du sol (MJ / m².jour) ;
λ : Chaleur latente de vaporisation (Mj.Kg-1) ;
ea - eb : déficit pression de vapeur (kPa) ;
Evapotranspiration de référence
Δ : Pente de la courbe de tension de vapeur saturante-température (kPa
/ K) ;
γ: Constante psychrométrique (kPa / K) ;
ρ : masse volumique de l’air (kg.m-3) ;
cp : chaleur spécifique de l’air (MJ / kg.K) ;
ra : résistance aérodynamique au transfert de la vapeur d’eau (s/m) ;
rc : résistance du couvert au transfert de la vapeur d’eau (s/m) ;
ea : pression de vapeur saturante de l’air (kPa) ;
ed : pression de vapeur actuelle de l’air (kPa).
Evapotranspiration de référence
Méthode de Penman – Monteith FAO
Evapotranspiration de référence
Avec :
Etp : évapotranspiration potentielle (mm/j) ;
Rn : radiation nette à la surface de la culture (MJ/m².j) ;
G : flux de chaleur du sol (MJ/m².j) ;
T : température moyenne à 2 mètres au dessus du sol (°C) ;
U2 : vitesse du vent mesurée à 2mètres (m/s) ;
ea - ed: déficit pression de vapeur (kPa) ;
Δ : Pente de la courbe de tension de vapeur (kPa/°C) ;
γ : Constante psychrométrique (kPa/°C) ;
0,34 : coefficient du vent (s/m) ;
ea : pression de vapeur saturante de l’air (kPa) ;
ed : pression de vapeur actuelle de l’air (kPa).
Evapotranspiration réelle
somme des quantités de vapeur d'eau évaporées par le
sol et par les plantes quand le sol est à une certaine
humidité et les plantes à un stade de développement
physiologique et sanitaire spécifique.
Méthodes de détermination :
Méthodes empiriques ;
Avec :
• ETR : évapotranspiration réelle (mm) ;
• P : précipitation moyenne annuelle (mm) ;
• L : le pouvoir évaporant de l’atmosphère :
• T : température moyenne annuelle (°C).
Evapotranspiration
• Méthode du bilan hydrologique de Thornthwaite : P = E + PU + ∆RFU
D’où :
Si P > Etp, alors Etr = Etp, l’excédent (P – Etp), est affecté en premier lieu à la RFU.
Si P < Etp, toute la pluie sera évaporée et on prend à la RFU (jusqu’à la vider) l’eau
Si RFU = 0, la quantité (D = Etp – Etr) représente le déficit, qui est la quantité d’eau
qu’il faut apporter aux plantes pour qu’elles ne souffrent pas de la sécheresse.
Evapotranspiration
• Méthode du bilan hydrologique de Thornthwaite
Pour commencer à établir le bilan, on doit tenir en compte du
raisonnement suivant :
Si la RFU doit être pleine un jour, ce sera à la fin de la période
durant laquelle on a pu la remplir, c'est-à-dire à la fin du dernier
mois où P > ETP.
Si la RFU doit être vide un jour, ce sera à la fin de la période
durant laquelle, on a pu la vider, c'est-à-dire à la fin du dernier
mois où P < ETP.
Evapotranspiration
• Méthode du bilan hydrologique de Thornthwaite ( A retenir) :
la valeur maximale de la réserve facilement utilisable du sol (RFUmax : 100 mm) est fixée, cela
correspond à un sol saturé. Cette hypothèse est justifiée par le fait qu’a partir d’une quasi –
la réserve facilement utilisable du sol est considérée comme un stock rechargeable qui peut être
reprise pour l'évaporation par l'intermédiaire des plantes. Cette hypothèse permet de se départir
on ne peut avoir de précipitation utile que si la valeur de la réserve facilement utilisable (RFU) est
Etr = Etp
P + RFU > Etp P + RFU < Etp
Pour les mois où l’évapotranspiration potentielle est supérieure aux précipitations (Etp > P),
l’évapotranspiration réelle est fournie par les précipitations. Dans ce cas, l’évapotranspiration potentielle
est égale à l’évapotranspiration réelle (Etp = Etr) et l’excédent des précipitations va servir à la
reconstitution de la réserve facilement utilisable du sol (RFU ou stock d’humidité du sol) ;
Une fois que cette réserve atteint son maximum (RFUmax), le surplus constitue les précipitations utiles
(PU) ;
Pour les mois où l’évapotranspiration potentielle est inférieure aux précipitations (Etp < P),
l’évapotranspiration réelle sera d’abord fournie par les précipitations et la réserve facilement utilisable
du sol pour satisfaire la demande en eau (Etr = Etp) ;
Lorsque réserve facilement utilisable du sol aura été consommée, l’évapotranspiration réelle ne sera
satisfaite que par les précipitations (Etr < Etp). Cela se présente principalement pendant la saison sèche
où les précipitations sont moindres et les températures plus élevées.
Antoine Lumu
Processus physiques à l’échelle du bassin
versant : Les précipitations
• Caractéristiques ;
• Spatialisation ;
• Mesure ;
• Traitement ;
sous forme liquide (bruine, pluie, averse) que sous forme solide (neige, grésil, grêle) et
des gouttes d'eau condensées. La source de ces noyaux peut être océanique (chlorides,
(poussières météoriques) ;
Processus physiques à l’échelle du bassin
versant : Les précipitations
• Le déclenchement des précipitations est favorisé par la coalescence des
gouttes d'eau ;
• Enfin, le parcours des gouttes d'eau ou des flocons de neige doit être assez
• Précipitations orographiques
est :
mesure automatique.
Processus physiques à l’échelle du bassin
versant : Les précipitations
Mesures
• L'appareil doit être installé de telle matière que la surface réceptrice soit bien
pas de temps minimum de cumul du volume de pluie est plus ou moins fin.
Processus physiques à l’échelle du bassin
versant : Les précipitations
Mesures
• Standardisation nécessaire pour les comparaisons et surtout pour les corrélations !!!
• Difficile à reproduire
• Localisation, altitude
• Erreurs dues aux rosées, brumes, brouillards et neiges (densité de la neige comprise
Vent
Relief
Caractéristiques de pluviomètres
Processus physiques à l’échelle du bassin
versant : Les précipitations
Spatialisation : calcul de la pluie moyenne
géostatistique ;
Processus physiques à l’échelle du bassin
versant : Les précipitations
Spatialisation : calcul de la pluie moyenne
Attention aux moyennes !!! Parfois les extrêmes sont bcp plus
Ps : Pluie moyenne
λi : Poids
Processus physiques à l’échelle du bassin
versant : Les précipitations
Construction de polygones de Thiessen :
Contenu
• Introduction + définitions
• Cycle de l’eau
Précipitations
Hydrométrie : Ruissellement
• Bilan hydrologique
Détails :
P = E + R + Qgw + ∆Res
• La façon dont la courbe descend donne des informations sur la façon dont les
aquifères sont drainés vers le réseau hydrographique considéré, dans des
conditions d’étiage (basses eaux).
Estimation du Ruissellement, de l’infiltration et de
la variation de réserves en eau souterraine
Q=Cxh
Durant un temps dt :
• Conditions initiales : t = t0 ,
Q = Q0 On y regroupe le coefficient de départ
et la section effective de l’aquifère :
c’est une propriété intrinsèque du
milieu souterrain, indique comment
l’aquifère va se drainer !!
Dans le cas où t0 = 0
Estimation du Ruissellement, de l’infiltration et de
la variation de réserves en eau souterraine
Homogénéité, isotropie;
Tixeron – Berkaloff:
Avec :
• C : coefficient de ruissellement :
Antoine Lumu