s
N•ko
'l'ifl:M
Romain d'Huissier, Jérôme Larré, Kristoff et Neko
$tbuW#~
Kristoff
c.--
MareSimonctti
.$~~
Christian Naits, Anne Rouvin, Man: Simoneni
Leyao p42
Les différentes espèces de yao p47
L'héritage des yao p65
Comme dDns toutes les histoires d'uuberge. son Sengneprojetaitaucune ombre ...
rklt prenait place dDns lejiong lru. Il narrait lu exploits
Les larmes aux yeux, CiietUi venait de compren·
~":,f:J'd/,~:~1:11": t::z:::::ri;e~~/:atf/:5:1:
conteun s 'a/tordaient surtout sur lu pn>UQJU d'un ou ~":u'f::t:~'f/°.fen:t:i!~e/,~te5:"!a'1/::,::,/::::t 7;
=~~;J:,J, ~~in7f.'::::udu"'ri°r:'::a~;:~:zed;~~
cœur net : Seng était un /antiime et n'en avait probable-
ment mêmepos conscience ; c'u1 le talisman qu 'elle por-
tk>uzaine d'individus anonymu, ni spécialement Jons ni tait qui le brûlait pour fa protéger de lui. Trop anwureuse
spécialement courageux, mais qui avaient eu la maf- pour supporter de blesser le médecin, ou méme pour lui
clraru:e de se trouwr au mauvais endroit au mauvais avouer/a vérité, elle pritsontalisman etle j etadDnsun
rrwmentetlaclrance qu'anraconteleursexploits. ravin. Toutcequ 'illuiavailraconté sur sanpa.ssé com·
Au grand dDm de tous lujeunu garçons de l'au- mençaitds'enclraînerdDnssatl te ... Sengétailprobable-
ditoire, c'était sur l'histoire d'amour de deux d'entre eux ment mort à Changping, comme tan/ d'autru, san.r pour
qu'elleavaltclrolsldecenrrersonrécil. autant l'avoir jamais accepté, mais elle ne comprenait
toujours pas pourquoi il s'etail lié à elle. ni pourquoi elle
e":!::::::e:a':'f")::: =.sr:r:;;;;!~::it~f°a":ii
=
forent émus par cene histoire totalement contre nature.
Les matroneJJ pleuraient comme du adQlescen1es el lu
Qi du Qin menai/ ses troupt.s contre le Zhoo et la région garnements qui râlaient auparavant de ne pas entendre
connut rapidement la guerre el fa désolation. Pendant la les pro~ses de quelque ,.,. ~a en menaient désormais
:::/i:'ou1ffe,e~ft'e"::s:e~b:~ ;;r;}:;:}e"/';1:;';;
funeste bataille de Changping, Seng étail en train de
défendre la ville a/on mime que son amante, presque
:,c;;":::/iée~~- s~~!a~~u~1fu~/:"i:7~~~;;::b1: ~:
arn:station afin qu'elle me suive cire: le magistrat. Elle
dégaina sa ridicule épée de saule de la main gauche,
protéger ceux qu'il aima il, il jura alors de ne plus jamais apparemment bien décidée d ne pu.$ se laisser prendre. Je
servir personne avant de prendre fa direction dujiang lru. tentai alors de la maîtriser mais elle déi.>la ma la~ d'un
coup de son anne en bois et, d'un seul moUYement, elle
conte~fe:i7rf~e~~~ :r;J;~;"J ::;/}1.mJl:'::~!"/'a::
saisit une dDgue avec sa main droite, la sortit de son/our-
son
comment Seng s'était épris de Clrenxl en qui il 1TVOyait ;:,dn7~~~:~~ 'Ju~r'fi~!tt':e"J~~~~/JJ~: 1:::~:fu~=~
son premier amour et comment Clrenxi était tombée son visage tâché de man sang encore chaud exprimait une
amoureuse de cet homme beaucoup plus dgé, mais si détermination qui acheva de me glacer. L'instant d'après,
attentionné et si daux. Elle racontait également comment choqué, ajfaléconrrelesol, metenantvalnementlecou
les deu:c héros avalent décidé de se sacrifier pour sauver pour éviter de me vider camplttement, je n'eus que la
~~~~ °1:
1
:r~:~':: a:":ai::;J~:~i
1 force de lui demander son nom. Je me souviendrai 1ou-
1:,.:ec:m"::;:w'::: jours de sa réponse : Clrenxl. Ce fat le dernier mot que
laissé/aire. j'entendis de man vivant.
Lesfantômesttantdesftrestangibles,ilspossè-
dentdoncunniveaudansleursAspectspbysiques(Métal,
Eau),ctpeuventengblénll !freblesséspardesarmeslOUt
quessoudardsquiparvinrentàkidnapperSing-lialors
qu'clleserendaitchczuodcsesnombreuxsoupirants.lls
laconduisircnthorsdclaville,danl!lunccab&nemisérable
surlebordd'uncpctiteroutedccampagne,etlaviolèrent
BeiJao-lin dcsbeurcsdunint,abusantdcsoncorpsdcioutesles
façonspossiblesavantd'abandonncrsoneadavrcsanglant
. De son vivant, Bei Jiao-lin était un grand érudi1 aumilicudenullepart ...
VIVaDI au Royaume du Chu, un proche du philosophe Depuis, l'âme enragée de Mci Sing-li est liée à
XunZi. cette cabane isolée, que ses pouvoirs font ressembler à un
Dans son fon vaste manoir si~ non loin de cossu et accueillantpavillou entouré d'un charmant jardin.
Cbengyang.ilavaitunebiblioth~quifaisaitenvieà Soochantmélodieuxattircvcrsellclesvoyageursquipas-
nombredcsescoll~universitaircs.llpos.sMaitdesmil scntàproximiléctelleleurproposeuocboisson avantdc
Limdelivre:s etpassait!C$nuitJà lire el à Rdigerdescom- leur offrir son corps. Faire l'amour avec Sing-li devient
mentaires des œuvres les plus connues. Il avait fait bâtir sa dèslorsunedrogucctceuxquiyontgo(l1éocpcuvcntque
~ loin des_ fn.mti~ des Royaumes pour ~ter que
revenirenco11:e1enco11:verselle,jusqu·àccqu·e11elesait
sabiblio~uea1tàpit1td'uneguem:quelconquc. totalcmcntvidésdelcurénergie ...
Le savoir était sa seule passion et elle le MciSing-lie!lta.i.miuoesuccubesenourrissant
condamna. En effet, Jao-lin travaillant tant et !ail! qu'îl en del'énergicYangdcshommesqu'eUeattiredanssonllt,
oubliait parfois ~ese nourrirei_desereposer. Et une nuit, cxtrayantlcurchicnscgorgeantdclcursemcnccjusqu'à
alorsqu'ilréd1geait !ederruerchapitredel'ouvrage en faire des cadavres dêchamb. Il semble que son âme
auquel,danssa grandefierté,ilvoulaitdonnersonnom,le soit condamnée car rien oc semble pouvoir la délivrer de
BeiJing,ils'écroulamortsursonêcritoin: ... sonétatdefantômc ;aucontrairecllcscmblejouir dcses
Mais Jiao-lin ne se rendit meme pas compte qu'il pouvoirsctle!lutilisepoursevcngerindéfinimcntsur les
était décMé! Son âm_e 11:sta dans sa bibliothèque, essayant hommes.
déscspérémcntdepmsd'acbeverson livresansyarriver.
L'~irarioulefuitetscsdoigtSscmblentincapabledc Aspect : Métal 3, E4u 3, Bois 2, Feu S, Terre 3
saisir ses pinceaux (qui out powri depuis longtemps, de Aspect secondaire : Chi 0, Défcusc passive 7
même que son cnc11: est désormais durcie et inutilisa- Talents : Calligraphie 2, Comédie 3, Danse 3, Eloquence
~le ... ). Il erre parmi ses rayonnages, lisant et pleurant son 3,Mus!quc3,SéductiouS,Attaque(avcesacbcvclure)
mcapacité à tcnniner l'œuvre de sa vie. Souftlevita1:2S / O
BeiJao-linest un fantôme: peu dangereux.. Ilnc Pouvoirs :Armcnaturclle3(cllepcutconlr6lcrscslougs
saitpa.squ'ilestmortetnesouhaitcdemalàpcrsonnc: cheveuxnoirs,quidcvienncntaussitranchantsqu'u.nc
il ne d~ire que terminer d'êcrirc son livre. Pour permettre lame de bronze), Illusion 8 (elle peut transformer sa misé-
rable cabane en un coquet pavillon), Im.mat&ialité,
~~!°ci°uc~:;';.v:c:~ec~~C:~~~~·:ei~~; Vampirismc4, Vol
enselaissantposséder.Maispcrsonnen'oscapprocbcrdu
manoir Bei, la superstition locale le jugeant (à juste titre
pour une fois) hanté ... Lance célesù!
Allpect : M~ 1, Eau 2, Bois S, Feu 3, Terre 4 Vers la fin de la dynastie Zhou, le jeune Ou Kun-
Aspects SttOndalres.: Chi 0, Défcusc pas.sivc 9 he était membre d'une noble famille dans Je fief qui allait
T~lcotJ : Callipphie 4, Savoir (divers domaines) 4, devenir plus tard !'Hégémonie du Jin. Bretteur de talent, il
Lmératurc S, Histoire 3, Eloqu~e 2 était expert dans te maniement de la lance, ce qui lui valut
Soumcvital :19/0 son surnom honorifique.
Pouvolrs_:Jltusion6(ilpcutdonne_ràsabibliothèqucson Au fil du temps, il devint célèbre pour ses arts
aspcctrutilantd'antan),lmmatériahté(incontrôlée : ilnc martiauxetbeaucoupvoyaicntculuilcmeillcureombat-
pcutsaisirscsp inceawcetlattesdebamboupourtenniner tantdel'Empire. Luin'avaitcurcdccetteréputationetil
sonouvrage),Posscssion6(uniquemcntsi la victime est voyagcaitbeaucoup,cnquêted'advcrsaircsàsataille.Uo
oonscntantcetacccptcd'aebeverleBe/Jing) jour, il défia Sans-rival, un escrimeur connu comme le
plus puissant guenier de sa province, mais celui-ci prit
peuretdêcidadetcndreuncembuscadeàson adversaire
MeiSing-li sur\eslieuxcbnisispourtcduel
Prisparsurprisc,Kun-hcdutfairefaceASans-
MciSing-liétaitlacourrisanc\apluscnvuedela riv~ et à plusieurs de Se!! hommes. Malgré son génie com-
capitaleduHancnsontcmps.Elleavaitpannisesclicnt:s batif, il succomba sous le nombre et son !me, révoltée par
les membres les plus éminents de la cour royale, qui la u.ntdetnuùisc,neconnutpas le repos, faisant de lui un
couvraicntdecadcauxctfircntd'clleunefcmmeriche. fantôme.
Mais sa vanilé, qui était à la hauteur de son Depuis, l'esprit de Lance céleste parcoun les
in~n:ipal'ablebcauté,causafina.lcmcntsapcrtc.Elleavait Royaumes combattants, défiant les wu xia rencontrés les
éve~llé la jalousie de plusieurs de ses concurrentes qui unsaprèslesautresdansl'e!ipoirdetombcrsurun rival à
d6c1~1 de se débamsscr d'elle. Elles engagèrent quel- sahauteur,tantstuleplanmartialqu'éthiquc.Ainsi,Je
jour où Lance céleste tombera sur un adversaire acceptant
deluilivrerduelselonlesancictlllescoutumesetsemon- venirs. LiJ l~eru/e dit vrai : le Wei est protégé par des
trantàlahautcurdurantlecomhat,sonâmeseralibérêeet forces mystiques incompréhensibles, les Enfers eux-
pourracnfinseréin<:amcr. mêmes semblent protéger ce pay.1 maudit_
J"aifai/U à ma mWion et m'apprite à me tra11eher la
Aspect : Mélal 5, Eau 4, Bois 3, Feu 2, Temi 3 gorge peur laver ce dbhonneur. J'espère que nui famille
Aspeçb secondaires : Chi 0, DHense passive 9 n'aura pas à subir les conséquences de mon incom~
tence.» ·
Tale_nts : Calligraphie 2, Etiquette 4, JiànsM 3 (Coup
plt<:1s.Bloquer,Feînte),QiangshùS(Repo':1-'ser,Chalger, Missive du capitaine Li Sung à son génml Wang Jian
Coup double, Harçèlement, Bloquer), Esqwve 3
Souffievltal :30 / 0
Pouvoln : Vampirisme S (il ne vole qu'une fois son Chi ....,.,..._._._ _ _ _ _ _ __
àunadvcrsairevain<:u,commepourmarqucrsavictoire)
:~.J~:.r:~r':;:J:~/;n;~~t~~J::=r;:,,n;e m:;r~
sa force lui penne! de parcourir des distances impression-
nantes. Sa cbairest putréfiée et sa peau semble blcuAtre,
tout mes soldalS saisissaient leurs annes et essayaient de tandisquesescaninespoussentetquesesongles,devenus
C:/a'fo~':,,f:;1,.;"::::,,~ ":f.f~,!;u~~~u':J:! blcus,s'allongenL
Uajiangslriestaveugleetneperçoitsesvi~
de.stentu. qu'àtraversleursouffle.Ainsîc'estenretenantsarespira-
Bondir est le terme le plus approprié que j'ai trouvé :
un ... homme sembla tomber du ciel el anerrir au milieu de tionquel'oaserendînvisiblcauxscnsdecezombi.
mes faJ1tas.1ins, $Ur lesque/:J il se jeta bras tendus, se La rigidi~ de ce mon-vivant offre ~cment \llle
diplaçant par petilS sauu. LiJ -1it1Ultion aurait pu paraitre granderésistaoccauxcoupsetlDljiang.11rineresscnt~
ridicule.1iel/en'avaltitési terrible: l'érredéchirairla demment pas La douleur. Par conire, la lumim: du soleil lui
chair des hommes qu'il anaquait, buvant leur sang qui occasiOD.lledesbnl!U«1sterribles,doncilnellOrtquelanuiL
jaill/:Jsait à gros bou/l/oru. À lafoYeur de la lueur d"une
torche, je pus enfin w/r disti11etement de quqi il s 'agissait
J:::d'Fae~~~=~~";,::J::d,::,:C";~~~e":J~ -~,."..fwnM
_ _,.""_jel<_
._ _ _ _ _ __
~~°,;:,~~i"d~~=~e c!.f:.éé~:i:~~t;:a'::s~sfr':uref~~nfe~~
'fn~s:ie~~":,îJ:i~:!'::bÏa~n ;:J~ Jwmme.s et tentais Entantquecadavres,lesjiang.1hln'oatbiensûr
d'encercler la créature mals ses bonds lui pernumaient dt pasdeChi.Neressentantpasladoulcur, ilsnesubissent
~\~di~po°:1:1 :~~ure;~
s'échapper aisément. Elle fut néannwiru percée par des 5
jléches el tailladée par des lames mais sans que cela sem- pas non !e pouvoin swnaturelÏ;
ble avoir le moindre effet sur elle ! Le feu semblait pou- suivants :Armeaaturelle(griffes,crocs),Armurenaturelle
wir la ref)OU$!1er mais aucun homme ne wu/u1 plus s 'ap- (rigidiUi),Terreur,etlcurcapaciUiàcontaminerdesvicti-
procher d'elle tandis qu'elle continuait son massacre mes et les bonds prodigieux qu'ils sont capables de faire
A.lors un nouveau cri retentit et mon âme se glaça tandis peuvent ftre traités comme des pouvoirs à pan enri~.
que j'o/J!lervai deux nouveaux démo'?' semblables qui
~sjiang shi exposés au soleil perdent cinq
arrivaient. .1emblanl planer daru les al7$ avant de fondre
sur le campement et de f1lQS!lacrer mes hommes. poîntsdeSouffievitalpartour. Unjiang.1hiquiperdtout
Je Mme $OIMens plurde la suite, mais je me rél'ei/lai foin son Souffie vital redevicat un simple cadavre, l'!mePo en
du camp. sans arme. /'esprit empli de Cl!$ immondes sou· étantexpulsécavantdescdissoudrepourdebon.
Une penonne mordue par unji~g shi est ~i- jiang shi nouveau-ni
d~ comme ayant contracté une maladie dont vo1c1 la Aspects : M~ 4, Eau 2 (mais considtrée comme à 4
description: po11tlessauts),Bois 1,FeuO, TefTC2
Aspeds se<:o ndalra : Chi 0, DHense passive 5
Infection par unjiang shi: un vivant mordu par un Talen ts : Griffer et mo~ J, Bondir J, Esquive 2
mon-vivantrisqucd'cndcvcnirunàson!O\lr. Soumevftal :40 / 0
Vlrulenced'lnfection:9 Poul·oin : Arme naturelle J (jrilfes et crocs), Armure
VirulencepatbOjênc : 9 naturelle3, Terreur9,Contamin.atîon(cf.ci-dcssus)
Période : Unejourn~
Effets :QuatrccasesdcSouffie vitalpcrducsàchaque Puissant j iang shi
6cbccauTcstdc R~islaDCC. Lemaladevoi1peuàpeuson AspecU : M~I 5, Eau 3 (mais considttée comme à 5
corpsdevenîruncadavre : sapeaubleuit,sesonglesetses pour les sauts), Bois 1,FeuO, Tcrrc3
dcntss'aUongenttandisqu'unefaimdechairbumainecom- AspecU ucondalres : Chi 0, DUense passive 6
menceà l'habiter. UnefoistoutsonSouffievitalperdu,le TaJents : Griffer et mo~ 4, Bondir 5, Esquive J
malade devient unjlang shi à pan entiêrc. la mMecinene Soumevltal :60 / 0
peu1riencontrecetteinfectionmaisuntaoïstepeutaccom· Pouvoln : Arme naturelle 4 (griffes et crocs), Armure
plirunritue\degubison,utilisantd.iversesp!antesetfor· naturelle 5, Terreur 13, Conwnination (cf. ci-deS!lus)
mules. Il doit réussir un Test de T= + Exordsroe contre
unSRde9afind'octroyersaMargedeR.61ssitccnbonus
auTestdeRésistancedumalade.Ceritueldoitetreprariqué
cbaquej011tjusqu'à lagut-rison.
Esprits divers
Certainstaoïstesconnaissentunetechniquepo11t
créer desjlang shl, en invoquant une âme PO qu'ils injec- " C'étaitune bel/ejournéede{;intemps. etj'w;ais décidé
tent dans un corps. Ils utilisent ensuite un Talisman de
~~~~ ",f:;;J,.';/:;'::i'/:e": f':fnspl~a":o~;,':r,:}em:~°!ta';);_,
1
contrôle des Esprits égar6s afin de leOOntrôler, s'en fai .
santunservîteurdocileetredoutable ... ecrit un seul bon ver depuis du mols el mu mécènes com-
mençaient à s'imparienter ...
Le soleil brillait fort daru le ciel etj'errai.f ça et là dans
la douce forêt, contemplant la beauté simple de la na~
et remerciDnl au passage les dieux de m 'avoir don.né la vie
pour profiter de tels moment$.
Après avoir déjnuié rapidement et bu un peu de bon vin,
je me décliloi à !Vlll'er chez mol. pl)IU me meltm au h"Q-
"'2îl et voir si cette petite balade avait réveillé ma m11&e.
--
00/tprévotrun talisman afin decomr6kr/a Reprenant le c~min qui m )' avait amené, j e "'11rouvai
w • -- YUnü
Ces esprits qui prennent l'apparence de femmes
Unespritsousuformen.aturellenepossèdepas translucides imuiiantuncaUJ'I verdâtre donnent dans des
d'Aspeçtsphysiques maissamanifestarionévenruelleen statuesdejadelcsreprésentanL
a.Hd(_--,,,.
Les d\!mons sont les habitants naturels des ....,,......,,.......,.._ _ _ _ _ _ _ __ _
Enfers. En tant que tels, ils sont les sujets des Dix Rois des
Enfen qui lignent sur la mon. Ogre
Leur rôle auscinduFengDu est clair: îlsont L'ogreestungtantaucorpspuissant,aux mus-
pour ticbe de torturer les limes des défunts afin de les cles de hronze et aux crocs semblables à des lames.
punir des pécMs commis de leur vivant. En cela, les Mesurant plus de trois mWes, il est friand de chair
démons sont des êtres intrinstquement mauvais et cruels humaineetilpréR-redévorersesproicsvivantes ... veru
culeurplacedansl'universlesydestine.Etseulel'auto-
.,
d'un simple pagne en fourrun:, il se fait un collier à partir
rité et le pouvoir des Feng Du Wang tempùcnt leur nature dcsrestesdesesvictimes.
ignohleetlesemp&:hentdesettpandresurTerre.
Les èm6 issus des Enfen Sont d'apparences Aspech : Métal 6, Eau 4, Bois 2, Feu 1, Terre 2
diverses mais presque toujours effrayantes: géants Aspects second aires :Chi 12,DéfensepassiveS
hideux, monstres à tete d'animaux, humanoïdes déformés, Ta lents : Chuishù 3 (Assommer, Charger, Mise à dis-
etc. Ils arborent de nombreux attributs contre-nature, tance), Boxe 2, lntimidation 4, Survie 2
commeplusieurstttes,destentaculcs,delafourrure,etc. SouffievitaJ: 50(20 /0, 13 /0,8/-1,6/-3,3/-5)
Lesdbnonsoriginairesdes Enfersqui6chouent Pouvoirs : Amie naturelle 2 (crocs), Atmure naturelle 4,
surTerreontsouventputromperlavigî\anccdeleursmaî- Terreur 13
tr'Clllafindes'6chapper.Ccrtainsparcon1rcsontinvoqué$
consciemment par des fangshi. Dans les deux cas, le DOngwùshou èm6
démon reproduit dans le roondc des hommes ce qu'il sait Comme leur nom l'indique, ces <16nons ont une
fMdemieux:tortureretdhvorerdeshumains.lln'a forme globalement humaine (quoique souvent difforme)
besoin d'aucune motivation pour cela: c'est sa nature maisarborentdesfaci i!sbestiauxenguisedet!tes.
profonde,sonrôledanslecosmos.
Les plus friquenu sont les dbnons i t!te de
bo:uf,decbeva!01.1deporcmaisoncntrouveayantune
tftedeserpeat,devautouroud'araignée.
Plusévoluésque[esogres,cesdémonscuisinent
leun victimes avant de les déguster : il! font d'ailleurs
preuved'unanculinaire fortdéveloppé.
ChOu yanjing
Ces étranges créatures, surnommés démons
puants,ont l' apparcncedevolu1cs degazverd!trcarbo-
raotunouplusieursyeux. Peudangereuxsouscettefonne
(bienqueleurodeurméphltiquepuissercpousserm!tnele
plus aguerri des tanoeun), ils sont capables de prendre
possession de cadavres afin d'accomplir leurs sombres
"""""·
Aspects :Mélal. /,Eau4,Bois2,Feul,Terre2
Aspectsseco ndalrts :Chi6,Défensepassive8
Talents :Esquive3
SouMevltaJ :12 / 0
Pouvoin su rnaturels : Invulnérabilité (sous leur forme
naturelle, ces démons ne craignent que les pouvoirs des
cxon::istes),Possessiondecadavre, Vol
Cadavre pouédi
Aspects : Métal 3, Eau 2, Bois 1, Feu 0, Terre 2
Mpects secondalru : cru 0, Défense plWivc s
Talents : Talent martial 2, Boxe 2, Esquive 2
So umevital: IS / O
bf:'et'JJe~~~n'J,:/,j/:;,{:';':je",;,~":%1:!:~~:;
chames. Grdce d tout cela. if menait grande vie et pou-
vait espber atteindre U11 âge avancé. .
Un jour néanmoins, :1afamille en. eut a.uez de so l)lranm"..
Pro.fi1antqu'ilé:taitpartiperdresonar,gentdarisu?'1ma1.
:1on de jeu, parents, femme et en[tmu se réum_renl et
convinrentdesedibarrasserdelu1. lesenfan1St1SSèrent
un.filet qu'ils accrochèrent au-dessus de fa porte, el quand
à ID nuit tombée les parents artnl)ndrent l'arrivée du père
::;;;~ ::f::;: f: C:1;e~/:}e::/::fia;e:a::,, s:~~=
chez fui et fejife1 /Qmba sur lui, entr(lV(Vll ses gestes.
Réduit à l'impuissance, il ne plll se défendre quand sa
femme lui.fracassa le crâne. Enfin, son cCldavrtfat trons-
porté au bord de la rivière et ente"é dans la boue.
Pendan1 plusieurs mois, sa famille vécut bien et à ceux qui
leur demandaienl des no11VC1les du fennier, parents, femme Talent : Divination - Légendaire (5)
~en~i::;~ r;:,r;::~en,'::;~1e ~it~î:/~J!:;"fae~~ ~";;f~:t:t':°ff'on : Une heure pleine
famille s'était rifilgiéedans ID maison, /:JarriaJdantpones et Le devi11, s'il connaît son nom, sait com-
fenine.rafindeseprotégerdesintempéries.Soudain1111~
gnement retentit Da groJtements se firent eniendre a ID
ment extUper WI dimon de son montk
~ Tenifih, chacun ub/iJttilœnlre ln <111/Tes. S'owrClnt
à ID volée. ID porte réYé/a 1111e silhotœlte 5{H1ie d'1111 cauche-
~t.ii J:r":w ~:i~r: c:;~e,:,t~
mar :1111itremayerarou~, ma dents étirées. à ID peau d'invoauion dont l'otmosphère ri.sonne
powrissanteeta"'1'membres~setenaitdansl'enca encore de la souffrance la plus pure (il peul
dremen1. Et dans ses traits, WUIC safamilk reronnut le père aéer lui-même ce lieu comme il a ëté expli-
tlS3aSSiné : vivant il ŒWlil le comportement d'un dbrwn, qué) puis tracer Slll' le sol, avec du sW1g, WI
mortilenétClitdevenuunàpartentlére. taiji et enfin placer au centre de ce symbole
La nuit résonna de cris et de longues plaintes d'agonie et 1111 talisman portant le fl()11I du démon..
/emotinvenu, fflmflisonétClitvide. 11 Il fait alors wi Test de Terre+ Divination
Conte populaire
s':'d/r!1:f;~=~o~ud~UT~':e
f:;urr:I
salle de torture du Qin, Il pour le terrain
d'exécution d'un petit bourg, 13 pour un
lieu neutre et 15 pour Wle maison de plai-
sirs). En cas de rérusite, le dimon se maté-
rialise autour du talisman (qui prend la
S'il existe des démons nés ainsi et dont c'est la
place de son caur), donc il doit obéir à
nature profonde, il est également possible à un homme
tous les ordres de son invocateur jusqu'à
d'endcvcnirundemultiplesfaçoos.
Ainsi, celui qui bafoue toutes les lois tes plus
sa destruction ou sa libération.. En cas
d'échec, l'invocation ne se produit pas. Si
sacrées,seritduCieletsemoquedesdieux,doits'anen-
dre à en être puni et transformé en démon. Une telle muta-
le Test donne un double zéro, le démon se
matérialise à côté du talisman et est dope
tion est immédiate : le pécheur voit son corps se déformer
et son Ame se remplir de fiel et de haine. Les dieux ne
libre de ses faits et gestes : malheur au
badinentpasavec!erespec1quileurestd1l.
mortel qui a osé l'appeler par son nom ...
S'ilestcepcodantran:dedcvcnirundémondeson
vivant (même le plus immonde des criminels se voit en
général donnerUDCcbanceaux Enfers, e11piaot ses crimes
=~~~ee~~~~~= ....,.......,.,...
0..Nd(_UMÂlnM~
:11~=·~=:dc~de::;::.s;:1:1Î::. _ _ _ _ _ _ _ _ __
CettelnlllSformationestprogressivemaisinéversible.
Parfois également, plantes ou animaux ayant bai- PaoLian-mi
gné dans le sang et le mal peuvent acquérir un caractère Paq Lian-mi était un homme d'une grande
démoniaque. beauté. Initié à !'Alchimie interne et awi: arts amoureux
parunetaoïstc&:lair~,iln'eutdccessedeseservirce
qu'ilavaitapprispoursonpropreprofit.Agissantcomme
lepiredesincubes,ilséduisaitlesfemmespuissegorgeait
deleurénergieYinpourrenforcersavigueurenabusaot
dcleurscorps.lllaissadanssonsillageungrandnombrc
de cadavres de ses amantes d'un soir, devenant de plus en
Les démons qui le sont à cause de tellesdamnatiom plus puissant et proche de l'immortalitt à IIICSlllC qu'il
présententpeudedifféreocesaveclesènuS duFengl>ll. volaitcesviC!linnoccntes.
Ils possMcnt les mêmes caracttristiques globa- ~ainsilesenseigncmentsduTaofinit
les, les mêmes pouvoîrs mais du fait de leur origine mor- parluiattireT\ecowrouxnonpasd'unemaisdedewi:divi-
telle, certains sont capable d'assumer forme hur:naine nités : Chaog-E et Nü Wa décidèrent de punir cet impu-
grke au pouvoir Chaoge-fonne tandis que ceux qui dent mortel qui pensait pouvoir accéder au starut de
étaieo1 des fantômes gardent parfois leurs pouvoirs Parfaiteoplétinantlescorpsdefemmesabustts.Unjour
d'immatérialité, de Possession et de Vampirisme. que Lian-mi se rendait à une maison de plaisir pour se
choisir une nouvelle proie, le châtiment tomba : son corps L'influence de tels démons se fait sentir à plu-
se dHorma horriblement, des cornes lui poussàent sur le sieurs çentaines de mètres à la ronde : la forêt semble plus
f:ronttandisquesapeauverdissait.Sonbeauvisagefondit sombre,plusmtnaçante,lechantdesoiscauxtstttouffè,
comme neige au soleil pour révéler le faciès grimaçant uneodeurnausèabondeemplitl'atmosphère,etc.
d'unsquelette.Etsonsexe,dont ilétaitsifier,s'allongea Tuer un tel démon nécessite d'anéantir totale-
etsecouvritdepointesetdepusru!es.Horrifièe,lapopu- mentsoncorpsvégétal,dufaîteauxracines. Lefeureste
latioolelapidaetlamiliceparvintàlecbasserdelaville. lcmoyenleplusefficace.
Depuis, Pao Lian-mi vit sa vie de démon dans la
hainedesfemmcsetdesdèesses,etilsereodparfoîsen Aspects : Métal 5, Eau 0, Bois 3, Feu 1, Terre 4
villepourenleverunejeunefilleetlavioler,aspirant Aspects 1econdalrts : Chi 25, Défense passive 5
d'elletoutlechidootilpeutsegorger. Talent! :Boxe4(Bloquer,Etrangler :avc:csesbranches
et racines)
Aspects : Mttal 3, Eau 4, Bois 3, Feu 1, Terre 3 Souffitvtlal: 80 / 0
Atpecb secondaim : Chi 18, Défeme passive 9 PO U\"Oln surnatllrels : Armes nalurelles 2 (branches et
T1ltnts : Perœption 2, Eloquence 2, Alchimie interne 4, racines), Armure naturelle 4 (écorce), Teneur 11,
Boxe 3, Esquive 2 Vampirisme3
Souffle vital :25(10 10, 7 / 0,5 / -1,2 1· 3, l f -5)
Pouvoln : Armes narurellcs 3 (cornes, pointes), Armure
narurelle 2, Tem:ur li, Vampirisme 5 LesTaotiè
t< Au terme du règ11e des Augustes, c'est /'Empereur
{~Ë::Cu~a=~~n~~e,J;':;:::Se.Souverain el organisa
Wrsqu'il eut terminé de pacifier lesjrontièrt-' et d'éten-
dre la :rurface de son pays, il 1'f!11tra à .son palais pour s Y
:Z:::~!!a~!fa'::'kst f:,~fa~:t::'e;u"S;':':~l,:;;
de la guerre Chiyou .se dressait pour le défier.
Chiyou, parfois aussi nommé Tao Hè • le sanguinaire ».
était un géant au corps de bronze, possédant quatre yeia,
.six bras, un front garni de cornes de fer el des sabots de
bœu.f Il était puissant et respecté. et réclamait le stafMt de
dieu, refa.sant /'autorité de Huang Di. li s'entoura d'une
armée comf)()Sée de ses quatre-vingt-un frères démons et
de taus les humains qui avaient accepté de se joindre à lui
-eti/sétaientnombreux, cruelsetsansfoini/ol, à refu-
ser la bonne gouvernance du sage Empereur jaune. 11/ut
également rejoint par les démons Wang Liang el Chi Mel.
L'affrontement entre les deux années eut lieu dans la gronde
plaine de ZJiuolu, au nord du FleuvejOUM, et lesforca de
Chiyou semblaient eùNoir prendre le dQSW. L 'Empereur
jaune n'avait pas le choix : il luifal/aitvaincre le démon de
la guerre lui-mime afin de jeta le cJiaos panni ses parti.-
.sans. Se tail/aJll un chemin ven son adliersaire, Il brandit
son épée magique pour ledéfier. Le géant de bronze se 1110
.surluietunoombatderilansdébutaalors.
Onracontequeceduelduratro/sjoursettroisnuftssans
qu'aucundesdeuxad«ersairesne
prennel'avantage.Maisjinalement,soutenuporsajillequl
Shù-èmO utilisait ses pouvoirs pour brûler la chair du dhtwn, Huang
L'arbredémonestunemenaceque l'on trouve Di commença à llllOir lede.ssu.s. Profitant d'une OU}o'Crtwe, il
souventdanslesfor!tssiruèesàproximitédelieuxoùse frappa Chiyou et lui trancha la tife au niveau de la
sont déroulés de grands massacres. Le wig, la douleur, la rMchoire. Le crâne du démon se perdit dans le fracas de la
haine,lapeuretleressentimentfinissentparimprégnerle
sol dans lequel l'arbre plonge ses racines. Gorgé d'émo- u=~~::;::,,:::::~~à
tions néfastes, celui-ci acquîen alon une conscience, l'Empen:wjaulledemaudireœ!Ll"~avaienlainslrefu.ri.son
rnalèfiqueetavidedeprodiguerlasoufthmceàsontour. ::::~zs~~~~
Seservantdesesbrancbesetracinespourattra- .son-1 :ainslfal-ilfailetleshommesquis'haienldressh
persesproies,l'arbre~nlestueavantdeleslaisser conln?HuangDidevinremdesmonstres,desdemi-litesjlot-
pourrir sur le sol, se nounissant de l'humlL'l ~i formé.
Sasèvesegorgealondesangtaodîsquedesvtsagesaux !:m~"::f:c:;,u:::;:~::a::
traitsdéformésparladouleursedessinentpeuàpeusur démons. CnétiT.<!faremdb/orsconnussouslenorndeTaotiè,
son tronc. les mâchoiref affamks, du surnom de leur maitre. »
Ugendedesâgesanriques
>lu-
•lw
1;:=1t:::::./'~:r::;:::~::ftu%':
racinesC()nsomniab/u. Certesll(IUSn'avionJpasencore
Panni les crétltures listées dans ce chapitre, repéré les TllineJ pour lesquelles j 'avaü monté cette apédi-
certo.illl!Ssontditesilssetl.fÜJ/esaiatecMi- ticn mais l'optimisme était tk rigueur.
ques d'Exon::isme faisa11t habltueftemem effet Le soir du douzibne jour; le campement fut draJé alors
sur les fantÔIPU!J, 1'10rts-vimntr et démons queleso/eilsecouchaîtd/"horizo11.No1Un01Uétlonsins-
(créatures manpde:s par leur nature lin). tallb prés d'un petit tommt, lègèremenl a l'écart de la
::z~·e:eo~~'!fl:~re~a;;,s:::~".h~;;; :;,rr~~w:t~!es:
7/s'ftJ~p~~~~':}r,:"m~i::U~aj;~;J:~;:.e que.s secon-
Toute irréelle qu'elle ait pu IWUS sembler le lendemain /'aventure. Seul Scorpion vaillanlsemblaitheureux :lui
1Mtlnàla/umiêredujour,cettescèneavaithélasbieneu
fieu el l'un de n<l!' hommes y avait laissé la vie. La suite de f!'::,}tZ~"J':;:a~~e:;~::1:S~: j{°J'Je ~~~/: ~~~t~~
l'txpéditions'anno~aitsousdemauvoisaugure.s ... i; d'autres créatures vomies par les Enfers, selon ses pro-
lifté Rapport de Su Chi-min, Scribe de Wen Chang pre:; dires.
,,~ Mais jow après jour, je parvins à motiver tout le monde
{leur promettant '"' passage de doubler la paie) et le
la voyage pul se poursuivfl!.
Nous arrivâmes dans une zone de mtlrécages et dûmes
'ion rwus arrêter p/usleun jours afin de consfn4i"1 des
Ua
da
Les légendes antiques font des Ba Shé, les ser-
:t::,,u:, t:;~~:!/~; /:S fo':n~~fi;:;.f:s'°/)'!!,!:e",;,
un peu. Quand enfin les embarcations furent prêtes, nous
pent gtants qui hantent les fortts et jungles du ZJwngguo, sommes remis en route. R étai/ difficile tk travener ces
les rejetons de l'ac:oouplemenr d'un dni.gon et d'un ser-
P''" ~œ::n::1!~1::~:a:~ ~ie:f:;!ï:':f:':/'t1:t:::_
Duserpmt,ilsontl'appan:oceei:dudragoo,ibomla ches. La chaleur ambiante, l'odeur rance et la prélence
'f.u~~":sti!~/"~~ 1':n:J:~:Jt,:~e;':tf; !:,~~!~montrer
iaille:lesBaSJrefonteomoyenoc:plusdetrcntem!tresde 0
long.lesptusjamcsnc:dépe.wmtcepeadantptilesquinz.e
m!tres.Tootefoisi;ertainsr6citsanciensfont~deBaShé
quelque chose. Malgré fa bnJme ambiante, je pus distin-
guer du si/houe/les se 1enam sur une grossiêre pirogue. Y
beaucoup plus grands, capablesd'avalerw~lêpballL avait-ildoncunvi/lagenonfoin ?Maisàmesufl!que/es
LesBaShénesontpasvenimeux et s'emparent étrangers s'approchaient de nous, je finis pas me deman-
de lcl1!'$ proies en les ~touffant entre leurs anneaux, ou se der si mes yeux ne me jouaient pas des tows : de ce que
contentcntparfoisdelesgoberd'unseulcoup. je pouvais en voir, ces ùres avale.nt une gu~fe écailleuse
bardéededents,etlafourrwrequ1recouvra1tleurcorp1ne
semblait pas être un vêtement ... 11.s brandissaient des lan-
ces et des ~u rudimentaires, et no~ dévoraient des
yeia. Derriere. moi, j'enrendis le bnJ1t des lames de
Scorpionvaillom.
PuisuncrinOllSfit1WUS"1taurner :/eradeaujusteder-
De leur filiation céleste, lesbâshéontconservé
uneintelligenccbiensupérieureàcelledeserpentsordi-
!~/::::J:~I ~~"1::1scft:-::s~r;:e:C:~1::''re~e / '~~
leurs mâchoires sur les jambes de nos hommes !
oaires. Toutefois ils sont plus des animaux monstrueux Semblantaussià/'aisedans/'eauquesurunsolplussta-
quederéelsmonstrcs,aussisont-ilsinsensiblesauxte<:b· ble, lu monstres mi-hommes mi·crocodi/es nous atraquè·
niques d'Exorcismc et n'ont-ils aucun autre pouvoir que rent de foules parts. Bien que les talents martiaux des
lcurscrochctsetleurs~aillesaussiduresquedubronze, deux •ni xla ne puissent être mis en doute, il fallut se nm-
ainsiquelapeurqu'ilsinspirent. dre /'évidence : nous de1,ions abonMnner le second
radeau, avec tous les hommes el le matériel se trouvant
Jeune Ba Shé (quinze à vingt mètres) dessussinousvou/fonsavoiruneclwncedenousensor-
Aspttts : M~ 5, Eau 5, Bois 2, Feu 1, Tcm: 2 tir. Scorpion vaillant repoussa à l'eau les êtres qui n&
AsptttsS«ondalres :Chi 12,Défensepassîve9 abordaient tandis qllll Faucon ardent tenait les autres
làlents : Constriction 3, Mordre 2, Disctftion 3, Esquive 2 embarcations à distance de ses flèches. Les pagayeurs
redoublèrent d'efforts et IWUS sortîmes enfin de la brvme
So umevltal :35(15 / 0,10 / 0,6 / -1,3 / -3,1 / ·5) e1 de ce cauchemar, laissant le radeau afin de noiu nJer
Pouvoin : Arme naturelle 3 (crochets). Armure naturelle 3
(kailles),T=9 ~ j'!'aJ:j: r::a;futt,::~j::ff;~rles cris de tumu de
ceux que IWUS avions abandonnés derriêre rwus ... 11
Ba Shé adulte (trente mttres et plus) Rapport de Su Chi-min, Scribe de Wen Cbang
AspectS : M~l 6, Eau 6, Bois 3, Feu 1, Tcm: 3
~urén
dompteur des eaux, qui fut Je premier à les rencontrer
alors qu'il régulait le flux d'une rivière.
Aussiappcl~hommcs-crocodiles,lest!yUrénen
ontlagueuleempliedecrocsetcouverted'«aillcs.Leur
" Cela faisait que/qua jQUrs déjà qllll /'incident du ser- corpsestégalementprotégéparuneépaissc fourrurenoirc
pent géant avait eu /ieuetque11ousn'avlonseuajfaireà maisledMailleplusétrangedeleurapparenceestque
aucun autre danger du même type ; cependant lu hom- leurspiedssonttoumésversl'arriére.
mes étalent devenus bien moroses el réricents à con1inuer
Lesèyurbtviveatautourdtsmaraisctdesrivibes rer les membres de l'équipage. Mon narrateur avait
ctsootrelativeroen1civilisk.Leunivillagcssontcomposés réussi à s'échapper en se réfugiant sur le miSI le p/us
dehuttcsg:iœsièresctleursannesctourilsresu:n1primitifs, haut,puisavaitfui ense servantd'uneplanche
cepeodaruilsncsontpasdesanimauxsansintelligence. comme embtircation de fortun e u11e foi.1 que les mons-
Cc-pendant, ils d~estenilesétrangersctnesup
tres marins étaient parti.1.
Plu.s tard,j'eU$ l'occasion de W>ir mol·méme d quoi res-
ponentpasquc l'on viole lcurlct"ritoire. Friands de chair, semblait une jiao rén. Un pécheur qui avait entendu
ils chassent let hommes ctscnowrissent de leurs corps parler de mes travaux était venu me trouver en m "assu-
quand ils en on! \'occasion. rant avoir découvert le corps d"une nymphe des eaur. Je
le soupçonnai alors d'avoir mutilé un cadavre de femm e
7;,r1!af:e;ur:~1j:S~if:~~ Î~~ ;;::a;'.;~e;~t~;
l'homme avait dit vrai ; la créature don/ le cadavre
gisaitsurlesoldesacahute étaltindiscutablemenfune
jiao rén, en tous points identique d ce que les légendes
Sttesauxorigincsînccrtaincs,\csèyürénnesont
en disaient. Soncorpsauxcourbesféminines éraitgris
et lisse. humide au toucher. Ses pieds et maim étaient
cependant pas des démons comme en témoigne leur însen- palmés et terminés par des griffes acérées. Elle avait de
sibi li16 aux lcchniqucs des exorcistcs. chaque c6té du cou des ou/es désormais immobiles. Son
De meme, ils ne disposent pas de pouvoirs visage aurait pu être attirant, n'étailsa bouche emplie
autrcs queleursdents,leurfourrureetlcurcapaci!édcsc de dents similaires à celles des requins, faites pour
~:h;:;:::::':f1:::/:/~~~~~ ;e:,.;:~V:::!a~~f,~;:::eJ~
dtplaceraussirapidemeotdansl'eau quesurlaterre.
··-
""'
·.Je
Leur apparepce est celle de femmes à la beauté
troublanteayantdescaractéristiquesde~uins:leur
corpsgrisi~estfusel~,conçupourlanage,tandisque
grœule pureté.
.,Zi attiselacupiditédeonmbreuxavenruricrs ... birude de cheminer en dehors des grands ares de commu·
nication afin d'allerà la rencontre de tel/ucommunauth,
souvient bien moins méfiante à mon lgani que lu citadins
~ tMJne.;-/0jeu plus raffiné.s .
....,..,......,.......,_ _ _ _ _ _.,....._. ';;~t::wu;e~'t:o",;.o~:~:::~u!on,/;;::i:::e
.
Risquantunœilàl'intérif'Ur;jevüuneombreimpression-
\ .. 'f:rn'.~~'.;::::~i:u1;;~1:,~~'!:::e::r:,;;!'::'/:;:/!:e
au détail près qu'il possédait neuf tétt.s, plantét.s ou bout
..,;.,..............._ _ _, _ _ . . . . ,_ _
d'autant de longs cow souple.s. Pruque toutes semblaient L'oiseau à neuf têtes est une créature dont les
dormir mois deux montaient la garde. Décidant de ne pas origincsseperdentdanslanuit destcmps.Dcnombrcmt
/enter/esort,jem'éclipsairapidement. rt<:itsenfontlercjetond'unphénixetd'undémonmais
J'a11ais entendu parler de telles créatures, dons un ils'agîtsansdouteplusprobablementd'unmonsuedes
ou11roge rédigé par un de mes confrère$. L'oiseau à tempsaociensdontilresteencorequelquesspécimens
neuf têtes. qui vit dons les montagnes et se nourn't de la sur Terre.
chair des jeunt.s filles qu'il enlève ... Je connaissais Cettetléaturepossèdelecorpsd'un111pace,des
aussi son point faible ; c 'e.st heureu:c car mes som et SCTTeS mortelles et des ailes puissantes. Elle possMc neuf
charmes risquaient de ne pas m'être d'un grand têtcsdefauoooaubecaiguisb,planthes$1ll'desCOUSdc
secours face à lui. taille variable. Ces têtes semblent presque ind~tes
Quandj'uposoi rrwn plan oia 1111/ogeois, ils restèrent cir- les unes des autres, permettant à l'oiseau de voir tout ce
conspects : il est vrai que j'allais avoir besoin d'un appât quisepasscautourdeluitoutcnsclivrantàd'autresacti·
pour attirer la bêk hors deso lanitre. Le silence menaçait vit~.Malgrisesailes,iles1incapabledevoleràcausede
de s'éterniser lorsqu'une adolescente se leva et se dit
son poids.
prête à essayer. Elle ne devait pas a\JOlr plus de seize ans, Les oiseaux àneuftétesvi11entleplus sou11ent
etj 'appris plus taro que sa sœur aînée était l'une des dis- dansdesgrones,enrégionmontagneuscmaisnonloin
porue.s. Ce détail réglé, je pus continuer à exposer ma tac- deseommunautéshumaines.Eneffet,ecscréaturcssont
tique et à préporer /es 11illogeois. friandes de la chair des jeunes filles qu'elles enl~11ent
Le lendemain, Io jeune fille partit en direction de Io grotte a11antde les dé11orerà l'abri de \eurtani~rc. Il est à noter
dumonstre.Elledevaitjus1ese tenirnon/oin,afinquelo que la seule chose que ces oiseaux préfèrent à la viande
béte /of/aire. Puis elle devait s'enfuir dt.s qu'elle l'enten- est l'alcool : mis en présence d'une boisson alcoolisée,
drait, la guidant ver.J une cloiriire ombtagée. où j'avais ilsnepcu11en1s'empêeherd'cnboirejusqu'às'enivrer
disposé une barrique emplie de mouvais olCDOI. Dans totalemeot.
l'ombre de.s fourrée.s, /e,s lllllageois orml.s de pique.s de De nombreux wu xio béroiques se sont illustr&
bambou se tenaient prêts. en combauant des oiseaux àneuftt!tes,qui sootplusou
L'ottenle~itàdeve/iirlnsupporrableetjeforispar
moinsentr&danslefolldoreentantquecroque-mitaines
croirequej'avaisenvoyécetteenfantà Io mort. quandsou- àdestinationdesjeunesfillestropéprisesdelibertés.
doln elle arriva en couran1 et en crlant. D'un bond, je me
levai pour lui faire signe de venir vers m-0/ : elle plongea
hors de 1111ejuste à temps ; le monstrueux oiseau venait de ~li- feVne_s, 4 je.u
:;n;i;:;~~~;;;i;;; ~:;1:!':J':i,~.s;r;;r~;:::aa;;i;; ~w.,....,..-.,.-;.,, _____,__
place mais ses pattes aia serre.r meurtrières finirent par
l'amener devant la barrique ... '!àndis que quelques lites Lesoiseauxàneuftêtessontdesmonstreslll&is
SCTUtaient les alentours, tcutes les autn'S pkmgbîmt dans ne semblent pas avoir d'origines démoniaques : ils sont
l'olcoo/qu'elksengloutlrentàgrantkslompées. inscnsiblesauxtechniquesdcsexorcistes.
Autour de moi, lu 1111/ageois s'impatientaient et certains
paraissaient ejfrayës. fl )' a\Jail de quoi ." /'anima/ était Si U:urspouvoirssurnaturelssontliésd.Î.Rlctement
grand que même debout, je ne lui a~verois pas au~ à ses attributs physiques : Armes naturelles (serres, bect),
rot, et ses tétes me surplomberaient bien d'une demi-unse. Armure naturelle (plumes), Terreur. Du fait de leW'S nom-
Enfin, l'oiseaufinit par terminer l'alcool et dressa t~te.s brcuses tl!tes, ils disposent de dix actions par tour.
ses rétes, en alerte. Certaines cependant semblaient Leurfaiblesscestl'aleool :enboireleurfaitpcrdre leun
assoupies tandis que ses pas étaient incertains. Le mons- moyens et endon leur sens, leur imposant un malus à tou-
rre commença à s'éloigner en tituban1 e1 ce fat le signa_I: tes leurs actions.
jebondisetmeruaisurlobéte. exhortant/esvil/oge-01sà
me suivre. L'oiseau à neuftéte.s se tourna face à naus en Jiush8u niao
poussant un cri de surprise et de colère, mais ses cous Aspe<:ts : Métal 6, Eau S, Bois 2, Feu 1, Terre 2
comme~aient à s'emméler. Trù lllte, nous l'encerr::lô.mes
Aspe<:tste<:o ndaltt5:Chi10,Défensepasi;ive9
e1 /es premiers a:mps de piques se mirent à plt1l\!Oir. per- TaJnts :Grifferetmordre4,Esqui11e2,Perception5
çant sa chair el lut arrachant de.s cris de souffrance. Le Soumtvltal : 40(16 / 0, 12 / 0,6 / -1,4 / -3,2/- S)
monstre riposta à coups de serrrs et de becs mais sa pré- Pouvoln : Armes naturelles 3 (Becs et serm1), Annure
cision était mise à mal par tout /'alcool qu'il {1\JQitdans le naturelle 2 (plumes), Terreur 11
sang : seuls quelques hommes étaient blessés qumuJ la Spkial :Unoiseauàneuftêtes_dis~de l Oactionspar
bêteconsentltàs'ejfondrermorteà110Spieds tour. S'il ingurgite de l'alcool, 11 subit un malus pouvant
C'était là une victoire bien peu chère payée, comme j'en allerde-1 à-5 à toutes ses actions (en fonction de la
o/rorementconnudepuis. 11 quantit!d'aleoolabsorbée). ·
Journal professionnel de Teneur des Fantô~es,
exorciste
pouvait avoir fa foru de déplacer un bateau miUtaire
avecàsonboniunequin:uiine desof®ts.l"anlmafbondit
hors de l'eau en poussant un rugissement. L'un des hom-
mes se vit arracher /QUI le haut du corps et son cadavre
]~
1onrbamrlapont. dusanggiclantense mêlantd /"eau
Dons wiepetik rdgion isolk, ~ bri-
gonds enlèvt!nt des jeunu jilles afin de lu ~~ :,e:::.,~n;:;:::/::n::;;1::J/::te/:nt:tf:sE~to=
'""
d"
rtvendreàk1110lronstkp<Weoude4tribu.s
xiongnu. Afin de mœquer leur mi.fait, ils ':oc:!;/:::irr';aly:~d~':/';:~n~':u'"::;'m:eisl'f1:s~":r
comptent sur la Jqende de ('oiseau à nevf de la bête m 'avaitpermis de l'Oir qu'il M s'agissant pas
d'un requin. C'était une rone de mOIUtre au corps de
téteJi : grâce à divers moyens ils arrivem à poisson et sa tête était ulle d"un tigre! Et tout son corps
foire croire que lu enllvements sont le fait de était recouvert de piques aîguisét.s.
cette créature carnivore. Avec dd moruaux de Avant que.j'ai pu reprendre mes esprits, je sentis un cra-
bois, Ils rrocent des empreintQ d'oista11X quement :lajonquevenaftde heurterunrécifetrisquait
gétvits à proximité de.s lieux où disparaissent deseretrouver®nslamêmesituationque lenavirema,.._
lt.rjeunesjil/es, etlesmoinsbellesoucoopé- chand. L'équipage de celui-ci hurlait désormais de ter·
':;,;: d':::e":i1:1'/i:J~a~o'/:m':Î;')ee:j:i~~·~1;:::::~:0~ ;
rativer d'enrn: elles sont uécu1hs et Jeun res- 1 0
tes abandonnés aux abords de grottes.
Les vilkigeois, terrifiés par le /ail commençaiàdonnerdesonire.r. lesarcherssepo.1tèrenl
qu'un oiseau à neuftéli!$ vivent non loin de enhauteurettentèrentdefairerecu/erlemonstremarinà
coup de flèches. Pendant ce temps.j'essayai de reprendre
chez eur, demonde11t aux personnages de pa$-
le contrôle du bateau afin de le faire dévier de la trajec·
soge de les aider à tuer la bête. En enquêtant,
ceux-cl de11raien1 s'apercevoir que les ~~I:s;:S~:~! ?au~~~ ~;~/:;re::~ea~:::S':n":n~~~:f;;!
empreintes de pas ne mènent nulle pan et que par le démon, je parvins d infléchir notre course.
les grottes oû les cadavre.$ mutilh 0111 été Le.s romeurs nous éloignèrent de cet endroit de cauchemar
retrouvés semblent désertes depuis des années.
D'allfeurs,lesoiseauxàneuftétessontconnus ~: =~::eu:~/::r:e dls~~~!!~:I~ ;i:::t~~~'.
poru dévorer leurs proies, et ne se contentent nagea jusqu'aux récifs où était échoué le navire mar-
pas de déchiqueter leurs cadavres. chand.flhissaalorssoncarpssurunrocheretjelevisse
Finalement, si les personruiges trouvent les mu_eren unfauveà /afaurru;e trempée et hérissée d"ai·
gu11/an.s. fl se dirigea tranquillement vers /'équipage que
traces des chevaux des kidnappeurs, ils pour.
raiait comprendre le fin mQ/ de cette ujfain et
se mettre. à la poru$11ile tk ces bandits.
{"d:!ni~r;::ae:J: d":it::,i;~~'t/:S"::f::t::~n:
-
Rapport du capitaine Chang Lo-pai , marine du Qi
r~;:rt:F.::i~:u~!~f~:~rfo~':l~7:
sous sa forme terrestre. Il arrive parfois également qu'il
s'attaqueàdcpeti1Svillagcscô1îers, lanuitvenue.
D'aprèsccrtaineil~,lem.iojingyûn'cstpas
~!i{i ·=u ~":rt:::1'/mU.::,~';/'!ae:/n!::~"'t:U~:i:t:fe unccréatureuniquemaîspersonncn'ajamaispuenobser·
vis qu'ils 1entaien1 de chasser une sone d'énorme requin verdeuxenmSrnele!llpS. Cettecroyancepeuts'opliqucr
qui poussait notre navire vers les rochers. A.van/ même que par le filit qu'il nage à 11I1C vitesse surnaturelle Cl diversifie
j'eus le temps de me demander comment wz simple requin ses lieux d'attaque tout le long des côtes du Zlwngguo ...
Monstrereliquatdesternpsantiques,lemliojin- Le Nldn est un monstre antique qui incarne la
&l'li ne craint pas les techniques d'Exoreîsme. mon de l'année venant de 1'bxluler. En tant que tel, il
C'estunecréatureamphibie,aussi à l'aise sous renaît à chaque veille de printemps el possède le don
l'eauquesurlatcrregriceàsesdeux formes. d'ubiqui~, pouvant se rendre dluu chaque ville et village
Ses pouvoin surnaturels sont : Armes naturelles du Zhongguo à cette occasion.
(crocs, griffes, piques), Change-forme et Terreur. Ainsi, le Nidn ne •'~veille qu'au moment où une
annéeestsurlepointdesetennineretuneautresurle
M6ojingyU point de commencer. Il se rcnd Wuu les communautés
Asp~tJ : M~tal 6, Eau 6, Bois 3, Feu 2, Tem 3 humaineslespluspnx:hespourtueretdévorcrlesgens.D
Asptttsse<:oodalres :Cbi24,0Uem;epassivell resteactifenvironunmoisavantdesercndonnir. S'il
Ta1ents : Griffer et mordre 4, Esquive 2, Natation 6 devaitètretuéàcemoment,ilrenaîtraitàlaveillede\a
Soumev1t•I: SS(ISIO, 16/0, 141-1,Sf-3,21-S) pnx:haineannée.
Pouvoln : Armes naturelles 3 (crocs, griffes, piques), Le Nidn est une sorte de fauve massif, au corps
Change-forme (il peut prendre l'apparence d'un tigre), deba:ufetà!agueuledelioo. Ilponeuncoorneunique
Terreur 13 au milieu du front et son poil est longetqiais.
Spklal:Arnphibie(ilrcspireetse~laceaussibien LeNidnestsupposéavoirsatanièredanslesmon-
sousl'eauquesurlaterre) tagnes mais aussi sous !es eaux. De nombreux aventuriers
ont tentê de dkouvrir où se cache le fauve du Nouvel An
quandildortmaispersonnen'yestencorejama.isparvenu.
Beaucouppensequ'enfait,lemonstreestlamatérialisation
Nian del'annéequivientdes'k:ouler,etquesalëroc:itêvicntde
sajalousieenversl'annfeàvenir:c'estpourquoionnepeut
l'apen::cvoirqu'àlaveilleduprintemps.
" JI y a bien longtemps, ai.stait un monstre appelé Nûin. Depuis l'antiquit~, la nte du Nouvel An est l'oc-
Rétaithideuxettrbflroce. casion de se livrer à dlmportantes festivi~ bruyantes ct
JI viWJit dons lu montagnes mais aussi sous les eaux et y colorécs,afiodeteniràl'karllabetequîcrain1lebrui1ct
dormait toute l'année, ne se rbvillant que pour venir la couleur rouge. La bénMictioo 1< Guo Nidn » signifie
dtvorrr les gens Io nuit précédent /'orrivh: du printemps. d'ailleun aussi bien 1< Bonne année » que 1< Prenez
Citadins et villageois ne pouW1ien1 que se barricader chez gardeauNi/Jn ».
euxjusqu 'au lever du soleil, en espérant ne pas/aire par-
tie des prochaines victimes du monstre.
Un jour, ckins un petit village, un vieil Jwmme sage eut
l'idée d'organiser ses concirayens pour lutter contre le
Ni611. JI pensait en effet que c'était la peur des gens qui ..,,......,_ _ _ _ _ _ _ _ __
rendait le monstre si audacieux et féroce. Aussi fit-il pré-
parer aux villageois des tambours, des cloches et des Le Nidn est une créature soumise à cenaines
gongs, oinsi que du torches et du banderoles de tissu règles,quîgouvementtantsonapparitionquelamanîère
rouge : le vieil homme espérait avec tout ceci/aire.fair de le combattre. Il est ainsi sensible aux techniques
Iocrklture. d'Exorcisme.
Lli nuit suivante, froide el écloirée par une lune pâle, le Toutefois, il est impossible de détruire totalement le
Ni6n vint au village. Au moment où il ouvrit la gueule pour Ni/Jn : il revient immanquablement à chaque nouvelle ann6e
pousser son rogissementterrlble, les villageois surgirent etpeutdesurcroîtapparaià"Càdemultiplesendroitsàlafois.
de leurs moisons et se mirent à jouer de leurs instroments, Ses pouvoirs surnaturels sont : Armes naturelles
frappant les gongs de bronze. agitant les cloches, allumant (crocs, griffes, corne), Armure oaturclle, et Temur, aux-
les torches et faisant onduler les banderoles écarlates. Le quels on peut ajouter ses capacit~s de réincarnation et son
Niân en fat effrayé et tenta de fair mais partout. il trouvait don d'ubiquité.
desv///ageolsentraindecrieretdanser. Coofrontêàunvacarmeassourdissantetàlacou-
Courant dans tous lu sens el tomlxmt à chaque/ois tkins leurrouge, leNidnsubit un malusàtoutessesactions.
une impasse, le Nidnfinit pars 'écrouler d'épuisement et
fat achevé par lu villageois. Aussi sauvage qu'il fat, la Ni6n
COQpération du hommes était venue à bout de lui. Aspects : Métal 5, Eau S, Bois 4, Feu 2, Tem 4
Depuis cette époqwe, la habitants des Royaumes ont gardé Asptttsse<:ond•lrft: Chi26,Défenscpassive 10
/'Mbitude defëter/epassage de la nouvelleQ/lllée en Talents: Griffer et mordre4, Esquive 3, Disc~tioo 3,
jowmt du tambour et en :r'habilfanl de rouge, afin de tenir Perccption3
/eNiânàdi.stanceetdefëterûivictoire.surlac:réature. • SoumevitaJ :6S(30 10,20f0,8 f - l,S / ·3,2 / ·S)
Conte populaire Pouvoln : Armes oaiurclles 4 (cn:>CI, ·griffes, corne),
Annurcnaturelle3, Terreur 13
Spklal:Lcbruitctlacou!eurrougcfont~ses son et elle m'invita d venir lu/ rendre visite à son magasin
moyens au Nlim, qui subit dans ces cas-là un malus pou- quand je le l'OUdrois pour prendre un rafraichissement.
vant allcr dc - J à-5à10Utcsscsactions(sclonl'lnten- Laissant passer quel({lles joun par convenance, je me ren-
si~dubruit). dis chez elle et elle me reçut en toute slmplicili . NOUJ dts-
•
,il
cutâmesjus({lle tan! dans la wlrie, en dégustant du ligu-
mes confits et en buvant un vin fort goûteux:. Plus le temps
avançait et plus j "étais sûr d "éh"e tombi amoureia de cette
""'"' jeune fem1ne. Sans même m'en rendre c<Jmpte, j'entamai'
aupris d"elfe une cour assidue.
Z.ao Jun, Seigneur de la Tore, est Un mois plus tard, nousétlon.slllllrih. Ct-farentdunoces
"'k SUl'fout connu com!M étant le dieu du Foyer, le
protecteur domestiqtU! qui vit dan3 le four ou
très simples, etbienquemesparentJfarentcontrariisde
voir mes sentimentsprendrelepasSllT monsensde/apoll-
"' ll
.'iJ
la cileminée de la maisonnée.
Au soir du NollW!I An. il est de cou-
tique, ils tombèrent vite sous le channe de mon épouse. Elle
vint s "Installer chez moi mais tint à gardu son mirler et wn
• tume de lu/ o.f!Hr des mets :rucrh comme des
gâteaux ou du riz aux fruits, et on enduit sa
bouche de mie/ car l'expres:rion 11 bouche
échoppe. Ne pouvant rien lui refa.rer. j'acceptai rout ce
qu "elle me demandait, même sa très étrange requête de ne
jamais me rendre saru prévenir dans son atelier de tissage.
sucrée 11 est .s;ynonyme pour les lwbitants des Un jour pourtant, une urgence me poussa à me rendre sur
Royaumes de lOUQnges et d'éloges. Ainsi, lors- son lieu de travail. J'entendais à traW!rs la porte le bruit
n- que Zao Jun montera au Ciel pour faire son familier de ses outils et poussai le battant. De stupéfac-
rapport sur la conduite de la maisonnée à tion, je m'arrêtai net: dans son atelier se trouvait un
n
/'Empereur de Jade dont tl est le fonctionnaire, renard à la somptuewe fourrure et c "est avec ses poils
Il en dira du bien. En tout cas c'est ce qu 'espè- qu'étaient tissés les habits fort prish que ma femme ven-
œnt ses habitants ... dait dans sa boutique. Un Instant, le renard me regarda
Uneau/Tecoutwneconststeàluifalre puis ils'enfuit par une fen'-tre, alors même que je compre-
offrande d'une nourriture pâteuse et gluante, nais ce qu'il était, qui il était ...
afinquedentscolléesetlé'vresJ«llées, il ne J"avais perdu ma femme. j'en pris douloureusement
puisse pas ouvrir la bouche devant 1'Empereur conscience. Briser un serment fait à une créature magique
de Jade, et ne puisse donc rapporter les mau- l'éloigne à tout jamais, mime un lettré comme moi le savait.
vaises actloru de /a matsonnée ... Pourtant, durant des mois et des mois, je la recherchais.
Je passais des heures à me promener dans les bois où je
l'avais vue pour la première fois, l'appelant à m'en briser
la voix. désirant juste la m>air une dernière fois pour lui
demander pordon
Pi ~;:;r:1:/i~:e;:~p;:i:7:: ~;;::~:;":i;td~;:~
ver.rel/e,pleuron1etriantàlafois.
fi Jem'étaistoujounestiméunhomir1eclro.nreux. Quand je débouclro.i dans la clairitre d'où venait sa voû,
Né dmu UJ1e famille aisée du Qi, pays du savoir et du re.s- jevirunrenmriàlajollrnveorgenté. Cen'étoilpa.!mfl
pect. l'intel//gence que j'avais hérité de mon père m 'avail femme, il était beaucoup plus grand en plus de ne pas avoir
permis de faire de brillantes études et d'occuper un poste les mêmes couleun. Qu'importe, j'étais déjà perdu :
imponant dans la capitale de commanderie Jiaotùmg. Ma /'animal se jeta sur moi tous crocs dehors et /orsqu ïl
carrière :t'annonçait prometteuse er nombre de familles m'arracha la gorge, j'étais déjà parti, Iain dans mu sou-
essayaient de m'arranger un mariage avec une de leursfil- venirs, seul endroit où je poJMJis finalement retroll\lf!r mon
111$ :j'estimais cependantqu 'Il était trop 161 pour y songer. épouseblen-aimée. 11
Un jour que je me promenais dans les bais attenant à mon Récit anonyme
manoir,jetomballirtéralementnezànezavecunrenard
;.:~n~·:f:t:;,;~~~fi°c:Sq:e:1~:::~:::~,i:;~~: ....,.,.....,.......,________
étaitrieneljen'eusaucunmalàsou/everlégèrementla
branchemonequientra\IOlt/'an/ma/. Celui-ci courut se Lcspisontdesrenardsg~tsàlafourrureargen
réfugierdanslessous-baissansdemandersanreste. t~.Cesontdescrtaturesférocesctsanspiti~,quiaiment
Quelques semaines plus tard, j'eus dans le cadre de m/1$ pardessustoutdévom-deshumains.Afindclesanircr,ils
activités au tribunal d trancher un litige entre un riche et usentdeleurcapacitéàparlcrlalangucdcsmortelsct
condescendant marchand de foumJres et une jeune fille s'entourent de chimtfes : pi~gées, leur victimes n'ont que
nouvelle-venue en ville qui désirait ouvrir une échoppe de pcudechanccsdes'cnsortir.
couture dans le quartier commerçant. Je fus réellement Lespiviventdan.slcsboisctforêtsAproitimitt
fasciné par la ~uté de certe femme, son aisance oratoire desvillcsctdcsvi\lagcs.flsnes'avcnturentjamaisdans
et l'innocence qui brillait dans ses yeux. De plus, l'adi- les communautés humaines, p~feranl chasser sur leur
peux marchant étant dans son ton, je pus lui donner rai- propre terrain.
caràl'in~·::7~:C~t=~~ ~J-
méprisent lafascinationdeteurscousinspourlesbommes. ...,.,,__ _ _ _ _, _ _...._ . _
XingTiàn
:w: c < = « Au loin, les deux annh.s .se rapprochent peu à peu, prê-
Le Wûgong sui, ou esprit mille-pattes, est un être tes à .se livrer bataille .sur la plaine.
qui naît et se nourrit de la peur des monels. J'observe à bo1111e distana, attendant le 1"0ment propice
Ilvicntaumondedansdescndroitschargésdece
scntimentdeterreur,commelessallesdetonure,lesbour-
':/:ied::f~';:~e::::/},.ilJ::-;:;.c';,,fe. J~~'::J::
premières clameurs, le fraau des char.s de gwerre fau-
gades isoltes, les mau.soltes, les mar!cages, etc.
Incarnation de cette émotion, il ne mesure que quelques r;;::::a~e:!::t':!":ne~/e:ouC::Sa~~ !::,,,/~ ~r.~
centimttresàsanaissanccmaîsilgrandîtviteaufuretà
~qu'ilsenourrit.
:rora~1:::ft~1~:~:sre;J:e~ngager. observant à
Sa façon d'agir suit toujours le même schtma : Lui. Ça plutôt, le monstre qui avait rruwacri mes homme.s
capablederessentirlapeur, ilsedirigeven elle et s'en jadis, lor.s d'une bataille .semblable. C'était une alterca-
nourrit, l'amplifiant mille fois. Les hommes se trouvant tion fro11taliin entre mon Royaume, le Chu, el ces arro-
dansson111yond'actionagissentdeplusenpluscraintivc- gants du Qi. NfJUS ilions .supbteurs en nombn et mieux
équipé.s, la batallle tournait largement en notre faveur.
ment, ressentant cet effroi qui leur fait perdre leurs Pourtant, le Qi teMil bon et nfJUS perdions plus de soldats
moyenspeuàpeu.Souvent,lesp\usavîsésfuicntmaisles qu'il n'érait prusible. La raison m'en apparut. dans toute
autres soot trop effi-ayés pour quitter leurs maisons. Le son horreur, aucour.sdutrolsièmea.ssautque1IOU.I' lan-
Wûgongsu/sortalorsdesacacheneetmassacre\esder-
niershumainssurplace,dtvorantleursimesterrifiées. ~~nsi:;~:chr:~==j=~~'!bJ:; fe":':'ufdfl.f~f:ei,Ci~;
S'il n'est pas arrftt à temps, un esprit mille-pat- colossal, maniailune/ourdehacheetfrappaitauhasard
tes peut aneindre une taille et un pouvoireffrayant :plus parmi les soldats, fauchant autant les nôtres que ceux du
ilsenourritetplussapuissanceaugmente. Qi. U11 sillage sang/am me permit de le .suivre à la trace
Le Wûgo11g sui a l'apparence d'un miUe-partes, el je ras.semblai quelques hommes afin de le traquer.
souvent géant, avec une face humaine arborant quatre ;:;~ei:,e;;t ro;:';;t·le~bg;~:/e:l ~I~ v:~~u~~~~~he
yewtetdesmandibulesluisortantdelabouche.Ildiffuse
une aura de terreur qU11Si palpable, pouvant paralyser le 1/t:a~:!,C:,~'-:::f:,,':a/ï~J~:~:~ti;: J~;:;~~;!~~ :~:: ::,
p\uscndurcideswux/a.
::mm,,ew":/:,)e;:;:~~/~~e:;~~;:,:~:f:h1~~":U7::~~
baient les Ufl.I" après les autres, amtralnts par ma faute
d'affronter un être dom ils deviMient à peine la pré.sence..
Finalement la créature sembla comme dùparaitre, me
WU.Sant seul au milieu d'un tas de cadavres.
Non Win de nous, la bataille .se temiil'lllit et les t1"01l.!Je$ se
""·""
quoijtNaisniaffaîre.Fouillant/QbihliQthàpla, îmeno:
geont da fangshî, espionnalll la champs de balaillt./ejims
insi par rassembler assez d'informariôns pour JXWU à l action.
~géant a pour nom Xing Thin, c "est un monstre qui appa-
raft dans la foreur des batailles et llltlSSacre indistinctement
tOl4ceuxquicroisentsarou/e.Jenetrouvaiguèred'aurres
informations mais je n'en avals guère besoin.
J'ai espionné plusieurs champs de baUJille depuis, dans
Souslecoupd'unepunitiondesdieux,Xing7iàn
Jadis,autempsdurtgnedel'Empereurjaune, ne peut mourir : meme tu~, il finit par réapparaître sur !es
vivaîtungéantterrifiantdontl'histoireaoubliélenom. licuxd'une•utrcbataîlle.
C'mit un être sanguinaire, qui se complaisait dam les mas-
saaes etterrifiait la population. F.ntendant Jes plaintes de SOD Xing 1iàn
peuplc,HuangDipritlesarmesetallal'affmoter. Leurcom- Aspects : M~ 6, Eau 4, Bois 3, Feu 2, Tem: 3
bet futtemblemais Jepntncputriencootrclaooblesscet Aspects1tt0ndaltts :Chi l4,Défcnsepassîve9
la science martiale du Sou~ mythique : l'Empemu Talenu : Art de la Guerre 2, Dùnsbù 3 (Bloquer,
jauneled&apitaetappelasurluilamalédictiondesCieux. Repousser), Qîangshù 4 {Charger, Mis c! distance, Coup
~s,1 eg6wtsanstêteporte.le.nomdeXing précis,Paradetotale),Discrêtion2
nàn: <t pum par le Ciel». Sa maléd1ctio11 l'oblige à Soumevital :60{28 /0, 18/0, 7 /-1,5/-3,2/- 5)
hanter les champs de bataille du monde des hommes et à Pouvoln : Armure naturelle 4, Terreur 11, Illusion 7
s'ylivn:rà uneorgiedemassacre.Enquelquesone,Xlng
nàn est immonel : s'il venait à mourir, tué par les
humains,ilscréincameraitlorsd'uneprocbaîneN.taille
pourcontinuersonsinistrcouvrage.
JCingThincstungéantdeprèsdequatrem!tresde
haut.Iln'apasdetêtemaissonvisagesetrouvesursoniorse, Quelques créatures
hideux et dHonné. Il manie une hache et porte un bouclier.
tabuleuses de plus
rm c < c;w.
En tant qu'être puoi par le Ciel, les techniques LeJiancstunpctitoiscau,singulierpuîsqu'iln'a
dcsexorcistessontcapablcsd'alfccterXing7iàn. qu'une aile et qu'un œil. Cette anatomie particulière
Ses pouvoirs surnaturels sont ; Armure naturelle, l'obligeàvivrecncoupleafiodcpouvoirvolerctvoircc
Terreur, Illusion. quisetrouveautourdel ui.
Legéantestsusceptibled'apparaîtreauscindc DanslcsRoyaumes,cetoiscaupassepourlesym-
n'împortequcllebataille,tantquccelle-cis'avèrcsuff"lSllID- bolcdcl'amourctdcl'harmoniedanslecouple,carallant
mcnt meurtrière. Massacnuu IOUt le monde à coups de bache, par paire il montre comment doivent se comporter mari et
iluriliscsoopouvoird'Illu.sionpourmasqucrsapn!scnce. femme : entraide, solidaritéctpréscoce~Ue.
. . Jian
As~ :M~2.Eau lseulet5àdeux,Boisl seulet
Kun
·-
AspectJ : Métal 6, Eau 6, BoU 3, Feu 2, Terre 4
\ 4àdeux,Feu2, Tcrre2 As~ secondaires : Chi 34, Dêfcnse passive 11
Asptttsseco ndalrt1 :Chi6,Dêfensepassive4seuletll Talents :Natation5,Perc:cption3
Soumevltal :70(30 / 0,20 / 0, 12 / - 1,6 / -3,2 / -5)
Talents: Disaition3,Esquive2 Pouvoirs: /
So umevital : 10(3 / 0,3 / 0,2 / - 1,1 / -3,1 / -5) Spécial :Lesbaleineshmpeuventseehangercuoiseaux
Pouvoirs : Annes naturelles 1 (beçs et serres), Vol peng.
Spklal : Apercevoir un couple deJian co plein vol porte
cbance dans le domaine amoureux. Celui qui co bénéficie Peng
se voit octroyer un bonus de+ 3 à ses Test de Séduction Aspttls : Mttal 6, Eau 6, Bois 3, Feu 2, Terre 4
pourlemoisquisuit. Aspects secondairn : Chi 36, Dêfense passive 11
Talents: Perçeprion4, Langues2 (ilparlela languedes
hommes)
Soumevita\:70(30 /0,20 / 0,12/-1,6/-3,2/-5)
Pouvoirs : Annes naturelles 2 (beç et senes), Terreur 7,
Vol
Jiogwei tait la fille de Shen Nong !'Auguste. Spécial : Capturé, un oiseau peng apporte en &bange de
Elle perdit la vie en se noyant dans la mer de l'Est. salibérationdesricbessessuffisantcsàunhommepour
Désirant se venger, elle ressuscita sous la forme d'un vivre confortablement lerestedesavie.Cesricbesses
g:randoiseauetdcpuisdessîè<:les,elletcntederemplirla pre1111entlaformedepierrespréeieuses,boisrarcs,épi-
meravecdespicrreset desbrancbes, afinquep\usper- ces,ete.
:i:e;;~!!!~;l~°:: ~::~~~~st dit qu'ellemettradix ~~
lcsplume!~~a:=.!~;:~~: ...,,..,.....,......,_ _ _, _ _ , . . . _ . . . _
~dcsallcrs-retoursconstantscnll'C lescollinesetlamer,
jctantdanslcsllotsdcspetitsrocbersetdcsbrancbesd'a:bre. LepingfengestUDmomtremonne(de~dedeux
OoprttcndquecetuiquipoursuitWlCquêu:insen- mttres au garrol), semblable à un cochon sœntetqui pos.sbje
séeadegrandcschanecsdercooontrerPingweisisaroutele lapanieularitéd'avoirunetêteàchaquebouteôléducorps.
conduit sur les côtes de la merde l'Est Ce sera pour lui le Il s'anaque co général au bétail mais ne craint
signequ'il nedoîtpasreoonccrcarmalgR:Jcsdif6cultês, pas l'homme: ebassé il n'hésitera pas à se retourner
soobutcstdignequ'ilycoosacrctomscscfforts. contresespoursuivantspoursedéfendre.
llviteng6téral danslesforêtoulesmarécages
Jingwei procbcsdeshabitationshumaincs,etilsortprineipalement
Aspects : Mttal 2, Eau 5, BoUI 4, Feu 4, Terre 6 la nuit pourchasser.
Aspttb1«ondalrt1 :Chi32,Dêfensepassivel l Simple monstre, le Plng/eng n'est pas sensible
Tiilenls : Histoire4, Perception 2, Eloqucn<:e 3, Empathie aux pouvoirs des exorcistes.
3,Esquive2 Grâeeàscsdeux1êtes,ilposs!deunevision~
Soumevltal : 25(10 / 0, 1 10, H-1, 2 / -3, 1 / - 5) pbérique lui pennenant de ne jamaUI !tre surpris.
Pouvoirs : Annes naturelles 1 (bec et serres), Vol
Spécial : Quiconqu~ rencontre Jingwei alors qu'il P?ur-
suit un but élcvé ma1s difficile à atteindre poum1 dé<:1der
de relancer un Test en rapport avec la poursuite de son
objcctifunefoisparscênariojusqu'àlafindesaquête(il
pcutehoisirle~ultatqu' i ldésireconserver).
"
'~
re>
dans les montagnes.
Bien qu'ils ne chassent pas activement les
humains,lesswannfn'hésitentpasàs'enpremireàeuxsi
p i- l'occasion!eurenestdonnéc.
L'Exorcismen'apasd'effetsur\esswanni.
Suann{
A.lpects : M~tal 5, Eau 6, Bois 2, Feu 2, Terre 3
A.lp«tl SKODdllrH : Chi 14, Défense passive 10
Til.lents:Gtifferetmordre4, Perçeprioo3,Esquive3
::: Souffiinital :30(11 / 0,9 / 0,5 / ·l ,3 / -3,2 / ·5)
Pouvoirs : Armes naturelles 3 (griffes et crocs). Terreur
7, Vol
'fNJWk
Tao wu
Aspects : Métal 4, Eau 4, Bois 4, Feu 2, Terre 3
Aspect1se(ondaltt1: Cbl26, Défense passive JO
r:~e::i~ ~~i°~ ~S ~~e/O, ~i;~~;o~_\Ett;) 2
Pouvoirs : Annes naturelles 2 (crocs, sabots), Terreur 7
Spécial: Il esicapabledcdiS(:cmerdansson furur les
problèmes et affrontements auxquels il risque d'avoir à
faireface,etfaittoutpourleséviter.
1:;~fe1:::::,~ee;!~'t!:;!tr;ud~!:~:~~~//::!b:eé~e:}tt:;
Animaux sacrés qui protègent les quatre points cardinaux
=
etlecentre.Entantquete/, iles1associéàl'élémentfeu
91:: ~=
età/acouleurrouge.
l
vitdansleMonde céleste eto'appanu'lquerarementsur On parle aussi beaucoup des tortues qui portent sur leur
Tem:. Lonqu'il se montre aux humains, c'est toujours une dos /1!3 flu bienheureuses Penglai, Yingzhou el
llnportantebénédictioopourceluiquilevoit,l' assurance
d' avoirledestinpoursoietd'ttreprotégéparlesdieux.
~':.8:t':rfs,~"c!:e~~l~i':m~~'::~:~i1:1t:::;,
Rang, la terre magique dont fu se servit pour dompter les
D'apparence, le Fenghuang est une chimère pos· eaux au début de son règne. Enfin la sage Xuan Gui, la
sMant des caractéristiques issues de plusieurs autres ani- tortue sombre qui veille sur le Nord et commamie à /'élé-
maux. Cependant sa forme globale reste celle d'un oiseau, ment eau, est le symbole de la sagesse et de la mesure. »
souveoteovironnédeflammes. LesTortuesdanslesUgendesantiques,LiShuZi
Dans le Zhongguo, !'Oiseau vermilloo est fii.
quemmeot utilisé comme dé<:oratioo lors des mariages
afm d' apporter booheur et harmonie sur le couple.
Pendentifs de jade, statues et bannières le reprbentant ....,,....,,.......,._ _ _, _ _ . . . , _ . ._ _
soo1 plus que fréquentes dans les Royaumes, ponc-bon·
~ beursdestinésàs'attirerlesgrâc:esduCiel. Utilisé pour Présentedaosdenombreuseslégendesaneiennes,
p- orner la porte d'une maison, il symbolise la loyauté et latortuereprésenteunecertaioeperfectionauxyeuxdes
,,
<).
!I-
l'hoonêtetédeceuxquiyvivent. babitantsdesRoyawnes :àlafoisanimalterrestreetaqua-
tique,audosro11derauve:atrecani,pou\lllltvivreW1sièc/e
et plus, etc. On lui associe donc de oombrwses vertus
comme la sages.se, la constance, la patience et la mesure.
La Tortue sombre Xuan Gui est également l'uo
w .. -- des Cinq AnimallX sacrts. Bien que les tortues soient des
Le Fenghuang est un tire céleste dont les pou- animaux vivant dans le monde des monels, il existe des
voirs ne peuvent être app~hendés par un simple humain. tortuescélestes,habîtantavec\esdieuxàquiellesservent
Coosidérezqu'unmone!souhaitantfairedutoft de conseilltres eu leur révélaat l'avenir. Souvent de
à un phénix serait immédiatement brûlé jw;qu'à eo être grande taille, elles vivent également dans les palais des
r6duit à llD tas de cendre, son âme précipitée dans les Rois-Dragons et peuvent parfois venir en aide à un navire
Enferspourysubiruneéternitédesouffiance enpunition perdu ou menacé par une tempête. Ces tortues célestes
de cet acte impie tandisquesaligoéevivraitdans lemal- sontaussiàl'aise dansl'eau,surterreetdanslesairscar
beurpourplusieursgénértltions. ellespeuventvolerafinderejoiodrelesCieux.
Les bijoux associés aux tortues soot générale-
mentdesbrochesdejadeoudespendeutifs.Lesguerriers
une carapace épaisse. D'abord effrayés, puis intrigués, ~--~.........., __ _.,.....__ _,_..,.
'::/:C7'Esft;::./";a:a"'!}~'~:/:"~~;~":i1!é::::iaà ~~
incomparables avec ceux d'un $impie monel.
J\arriveparfoisquc,prisdepitiédevantlesmal-
sacrifier son wrps afin d'tn faire une médeci'ne pouvant bcurs des hommes, un Tigre blanc aille jusqu'à donner sa
aider /e.s lwmmes à tuner œnrre la maladie. vie pour permettre la création d'une m&lecine céleste.
Des pofü de sa queue, on/ait un ingrMimt qui, mélangé
à de fa soupe. permet ~ soigMT le.s maladies de peau. les
os deso queue devinrent des talismt.VU éloignmit les mau-
VOÎS e$prits.
Kilin
Jr:,,~r:f:a~7rei1:::'c:!/!"fa'a~:::e~~ ~t~ r~~î~:
11
i/étaitenfant,laissantsonpèrel'éleverseulet/u/apprendre
;;;~~';~:[o~f ;~"f;:'~.:;:::~pé dans cene cape rowcequ'unhommedoitsavoir,dnmlacnlligraphie,artpré-
Ses calculs rénaux trempl.s dans du miel permettent de ciew:entmtous. AtTivéà l'iigeadulte, le jeune homme voulut
résorber les abcès que son père ne manque plus de rien pour vivre paislblemem
~!:::'~~:':::~/if~~.;:;
La fumée dégagée par la combush·on de ses poils fait fuir
les mille-panes porteun d'infection.
~&;~!:;'d':'/!:::r:;;:~~~f::::ne:. convulsions ~~n::::::::::itede~:::?:' toul SQll
1:::;f:;:ges~!':,u":i!nen~~à=
En mélangeant son cerveau avec de l'huile. on créé un
~;fJ:./7:,::d:n'r;/::';~~fi"'J~t::,~~~age Son l'O)lage lui prit plusieun mois. durant lesquels ils 'arrê-
méme au plus lâche des hommes. t.lit parfois en c~in pour gagner quelque argent. Ouvrier
't:::f:!r/:"esC:::::::;!~:o;rr:;~fu~t:1::e~
fréquemment assure d'avoir de nombreux garçons.
::s:, sur un chantier; scribe, mercenaire ou même brigand par-
fois, il pouvait ainsi continuer son chemin et envoyer la
majeure partie de ses mDigres richesses à son pére.
::n~~bf:ei ~~:te;f~'g,~n~tK2J;;J:'feas::;f,''f~i~ef.~
1
....,
nan1 des poils de fa queue d'un tigre donne un
bonusde+2auxTestsdeRémtancecontreles :i;;~~:~~::; :/j,e~n!b~~il';;~';fl:::t~~nd~j;:~:
ma/adie:tdepeau. Ki/in que celle-ci s 'ifança ~rs lu nuages et se mit d
Ch de sa qun111 : Porteries 01 de la~ voler ver.s le nard. La terre défilai/ sor.i.s /€$ yer.t.r du
d·un tigre impose aux démons présenJS dans jeune hom"'e et la Ki/in tint sa prom esse : en moins
unr<1)t'ndecinqmétresunmalusde-2àtcu- d'une heure, ellel'availramenichezlui.
yu- tes feun actions. Alors le jeune homme entra dans la belle maison que
!~
Os : Boire du vin contenant de la poudre d'01 sonpèreavaitpuachelergrâceàsona1"gentetilallalui
:U1}J:i:t':!/ie ":~'f:}a;~ cases de
faire ses adieux, respeclantjusqu 'au bout ses devoirs de
filsaimonr. »
Peau ; S'e11\lelopper dans wie cape faire en Conte populaire
peau de rtgre Immunise contre les pouvoirs de
Vampirisme el de Possuslon des fantômes.
Toutefois, um~c,,:ronnequi resterait trop /ong-
~:'!:e'::fatuFa;~7:.,::1~!,~~f:Za2h~~-
mo
m
do Cakuls : Appliquer en cataplasme /e,11 eiilcub
no rhwuxd'untigreoctroleunbo111ude+ 2aux
TestsdeRésistancecontrele!labcès.
Poils : Faire brlUer les poil.r d'un tigre éloigne
les e.Jpril:I mtik-pattes, immunisant œlui qw· en
respire fa famh CQlllTe leur pouvoir de Terreur.
Yeux ; Manger les yeia d'un tigre permet de
bénéficier d'un bontu de+ 2 aux Tests de
Résistanu contre 1€$ maladia colf\IU/sive.s
comme l'épilepsie.
Griffa :Porterwiegrijfedetigresursofper-
met de bénéficier du Don Courage du ngre.
'i::'F~:::rB~ffl':";:;"::;~m;~u!
journte nitiire.
Panni lesCinqAnimauxsacrés,laKilînestcelle
qui protège le ceatre, soit le Zhongguo lui-même.
Associée A la couleur jaune et A l'éMment Tcm:, elle est
ainsilaproteetricedel'Empiredffiinnaisdisloqué.
Son apparence est des plus singulières : tête de
cerfunicomesuruncorpsdecbcval, elleestn:couvcrte
d'é<:aîlles de poisson et ses panes se tmninen1 pas des
sabots de bœuf. Sa queue es1 celle d'un serpcnl et elle
porteUDepaired'ailcsenflam.mée5. D'ailleurs,laKilinest
litqucmment entourée de flammes.
LaKilin estrfyutéepour~ la monture des
béros et des immortels. Timide, c'est une créature attirée
parlavcrtuetl'béroisme,qu'ellejugei;c\onsespropres
critms(àsesyeux,lefennîerquitravailledurpournour-
rir sa famille est tout aussi admirable que te fier guerrier
qui protège son pays) ; elle est égalemcrl! prompte à punir
lespé<:beurs.Pouvantmarçhersur l' cauetpiétinerl'berbe
sanseafaireployerunseulbrinsoussessabots, laKilin
volcégalemententrelesmondes.
Elle symbolise le courage et la perspicacité, et
passe pour ftre l'incamalioD de l'Empire du Milieu. On dit
qu'ellenesemontrequedanslescontréessagemerugouver-
n6es,oupourannoncerllllévénementdc grande împon:ance
;ainsiuncKilinapparut-elledanslaPrincipautédc:Lupeu
detempsaVllDllanaissancedeKongFuZi
Malgrécela,laKilincstpeurcprtsentéeauseîn
du ZJwnggrw, sans doute en raison de SO!l caractère sacré
quines'accordeplusaveclaréalitéfractionnéedcs
Royaumes combattants.
fi Il n "est nulle créature dallS les mythes pour qui il existe c;:i::~~:i;~':o1,:!~":i;/i':de~":nd;;:;â;~.il arbore une
ëe%~~d:s::e:r z:;~·~die::e iu;,1:su:c:: e:'i:~~~ ~Il i;:;~:Lf//! fa/l,~~: qui vit dans les markages. Il
1,;'J!r:~tf:"J;:i:'::~;u·:,/;:f;it:S:n;:;J:;!~ ~; f:cs"~:'~!n';: dragon aqlllltique qui dort au fond des
['Empereur lui-même. Huangl6ng est le dragon qui sortit de la rivlè": Luo pour
Us divenes Wcriptions que j'ai pu lire présentent des apprendre à !'Auguste Fuxi. les secrets de l'kritun.
variations mineures mais toutes s 'accordent sur l'aspect Le:s Rois-Dragons sont les plus puissants de tous les dro-
général du dragon : il possède un corps de se':P!nt, /ey gons. Parmi eux on trouve évidemment les qlllltre souve-
écail/ey et la queue d'un poisson, la tête d'une K1/m ornée rains des océans qui bonient le monde mais également
~b~Je~:,!i,:J:,!~~~;;a~~r jaune. Toiu sont
D'autres mythes mentionnent l'o::istence des Ne11f
Enfants-Dragons qui sont :
Bixi ID. tortue géante dont Io carapace peut supporter des
poid.rconsidérables.
Chiwen le fauve dont les yeiu- peuvent voir à l'outre bout « l'OiciquefO<llbmtlaprwin 1
ilo'en~pl•queseptl
dum-0nde. Demande:!:-DOU$,_iCUM:thomroe$1
1;:Jn~l~;/!,iu7':Je~;,:::::=~a~ c'es11·~~1
Voidqueiombeotlespnmee 1
~= !;,f!':~':I=~;~/~::~. iln'enrcstepl•quetroisl
Demaodcz..nous,jame:!I hommes 1
Y.irilesonguimlirequioimetuer. c'estl'4>oquc,maintenantl
Su011nlle lionoi/équiaimelofamée. Voicîquc10mbeot\e1pn.uics 1
Jlootù le coquillage qui déteste qu "on le dérange. lespaniersco:aplisscz-en !
n exiJte de rrts nombreux dragoru célèbres dont les Demande:z...llOUll, jeunes hommes !
contesnarrentl1?$0l'l!ntures. Citons entre autres/es qua- c'es11°fpoquc,parlez...eo1 »
tre Rois-Dragons, L6ng Wang que ('on associe à l'orient, SbiJing.lcL~dcsOdca
}~E,::,ri:; iGoU:; ?e"J1~nd::fo~!';! ~o;":;J ~";[e~ee~~ Chaque wmrmmau1t payw:mc posatde 110U
dieuduSoletluiannonce10uS!estvb:iemcntslalOu-
assimiléaurdragoru, etc.»
ClassiquedesmysttresduCie!etdelaTerrc! cbantdcprèsoudcloin :périodcsagrico!es,leMbut
ctlafindesFatcs,UDCcal&m.i~quek:onque,dc.ll"'
deZhanLuoZ1
\eprotocteurctlcpone-parolcduvilJaae:.
On trouva auni toujours pour chaque
groupedevillageslibcntrocuxun~ Heuuint »,dit
NiddeDragon,oùseticnnentlesfl!tesctlesctrtmo-
Diesdudébutdessemailk$ctdesmoissons.Cel1peut-
w • -- etreuncrivim,unefontaine,unbosque1ouunlieu-
San$ doute l'animal mythique le plus représenté diLEnautomnepeuvents"ydtroulc:rdeslll8ldlbet
dans les Royaumes, le dragon occupe une place de cho~ desorgies,etauxprintempsdesjou1esd'anour10US
formesd'kbangesdepotmcs,dcebauoas,deplai-
dans les croyances de la population. sanferiesetde~tionsdiversesenirejCW1esgcns
Animal sacri qui ~gne sur l'Est, il commande au et~ fille11 à marier venant de villages diff&cnts
Boisetestassocîtàlacouleurvertesousson identité de Dcsmllonseonçlue1ulaplupartdutempSCC5jOU1C1,
Ung Wang. Souverains des quatre océans, les Rois-- scellantainsidcfoncsallimcesentrelesCOIDlil\lllllll
Dragons Ao Chin, Ao Jun, Ao Shun et Ao Kuang sont tis~ises.
-
res des paysans et les artisans leprennentAf.quemment polll!csprotég6csdetou11elD&ln'1lÎ3cinf1ucoccetdalll
comme patron car ses «ailles sont réputtcs comme les lesqui:l!cscin:uleotleslOllflleslàstesllOUIDl&ligoes
outiblesplusefficacesquisoîent. desdngllDS.Cequie:xpliquequ'yllÎall\iaudesMœ-
Les guerrien se r6clament tgalement du dragon, mentsaassi imp<.irlantsquc del mariages ou des fëta
suppostfieretcourageux.etpuissant;danssaqueuesom-
meillcuneq:iœmagiquequetoutbreneursouhaiteunjour
» ni uempla de Rit du prlnttmpt
posséder. Gardîendes~etdesrichesses,ledragonest •La.JoutcdcsDnigons:Durantcenef!te,desbw.k:s
ardemment admiré par les marchands. Enfin. il est le sym- de~ et de: filles dansent _au moment des crues
bole du pouvoir imp&ial, du Mandat du Ciel nécessaire à auxcOnflueotsdesrivib'cs,inutaDtlajoutededeux
l'EmpereurpourgouverneraveelabtoMictiondesdieux. ~mâle et femel!e pour les inciter A s'unir et
Ilexisteunegrandcvari~tdcracesdedragonset féconderleseam,reodanta.inail1rivièepurcetricbe
sicertainsrestentdanslesCieux,nombreuxsontceuxqui en poissons. Ce rite symbolise l'appel• la pluie,
source dc: vie et donc hommage A la naiS$811ce et A la
vivent sur Terre, dormant dans un lac, hantant des marais ~tioo.
ouprotégcantunartefactabandonnéparlesirnmortels ... •LaFêtedesOrdlldéœ:Lesjeunesgen5etjeune1fl!-
Aussicst-ilrelativementfréquentpourlcsbommesd'en lesse~1pourcueillirdesorchid6esetlesagi
croiser ; les dragons n'hésitent jamais à se montrer, tersurleseameninviiantparlcurscriale11lmesdes
quoiqu'ilsprifèrentrtservercepriviltgeauxmortels!es UlCttl'esàvcnlrsen!incamer.Laf!tetermin6e,lafille
plus méritants (pour les rtcompenser)ou les plus vils reçoit UDC fleurd'orehi~ du jeune homme avec
lequelelleespèrea'unir.
(pour les punir). Leurdescendance,connuecommeétant
les Neuf Enfants-Dragons, parçourent également le
monde des hommes et certains d'entre eux sont devenus
des monstres dangereux. Une croyance populaire affirme
tgalemcnt qu'une carpe parvenant à remonter le cours du
Fleuvejaunejusqu'àsasourccsetransfonneracndragon.
Lesbijoux, décorationsoustatuesreprésentant
des dragons ne manquent pas dans le Zhonggw:>, et sont
supposésattircrlab6lédictiondecesêtresfabuleux.
~//~~~~'':/1:~{::/::r:u~°:ci':faac~;~;:·:a:;&
'lf:)!~~e1!'Ce;, et la n}Wlphe devinrent un couple
inséparable. Pendant que lui gartklît les b«uft et labou-
Darulaqueued'wndragond«1uneépileoéleste rait, elle ®ait. Elle apprit à d'autrQjeunesfilles :sa 1ech-
nomméjillnl/Jng. C'atuneamuiprécieuse,plus niq!U! et cef/es-ci surent bientôt tùserde magnifiques vête-
solilk~ledlamantetplu.sbrillanle~l'or. "!ent.J. Fang Zhifat rapidement aimée de toute la popula-
Nonibma.ronJ/es 1<11xiaàpartirmquited'1111 tion environnante.
drogon afin tk hl/ demander l'insigne hcnnew' U temps passa. quelques années plus lard, Yang Guan
dell!volrremettreunetelieeph. et Fang Zhi avaient un garçon et une fille. Mais les
~J!~~'!::::c:::~e'::/::'b:/;!:: ;:sn:~~t!~
Laüsantleunmanteaurenp/umesdegruesurlaberge, ~
~~e; /~~:~':Î~ ~~:~a~;':"u~~~:orphelin, bouvier de ___..,,.,...,.
...,,__ _ _ _ _ _.,....._
son état, nommé Yang Guan. Âgé d'à peine dix-huit ans, il
n'avait pas encore pris femme. Vivant seul, son unique Les7îànniiounymphescélestessontlesservan-
tesdesdieuxdelacourdel'EmpereurdeJade.
~a~~!~~~tui":J'::::}:iil/:S s;:i~a;;tJ:[r:;"is~:Z;;:ble, ils par- Femmes immonelles à la beauté incomparable,
ellespeuventalleretvenirentrelaTerreetleCielgrâccà
~:!:~;~1uffe;~ 1:"'::~è!a;~~~,::;:::;.t,l/ ~fa~~ leursmanteauxenpluruesdegrue.
fié devant le spectacle quis 'offrait à lui : des nymphes Les légendes populaires regorgent de récits nar-
célestts s'ébat1alent joyeusement dans l'eau. Toutes rant la rencontre et la romance entre un monel et une nym-
~':~~"J/:!n~~ ·':m~~~:~~
1
Z:fif:~:~ s;;u;:nj
f'::if 7{;' pbe. La plus connue de ces légendes est celle du jeune
bouvier et de la nymphe tisserande, qui ne peuvent se
/'oreil/e : ff Va t'emparer de son manteau de plume.s, et rejoindrequ'unefoisparan.Ainsicbaqueannée,lesoir
elle devro rester ici et devenir ta femme.. 11 D'abord hisi-
1ant, YangGuancoul"1'tnèanmoinsver.s/abe.geetpritle du septi~e jour du septi~c mois, beaucoup de gens
veilleot dehors, contemplant longuement le ciel et les
"'J:j';:;~ <J,!f:~~=/~c;::;::; ~':ff!:,,~f::n~"f,;,,7,Z :i
0
deuxoonstellationsdecbaquccôtédelaVoielactée,le
s'envolèrent pour regagner les Ci~ ; maU Fang Zhi, Bouvier et la TtSSerande. li est de coutume d'offrir des
écarlate, ne porNait sortir de l'eau puisque Yang Guan lui tleursetdesfruitsafindecommêmorcrlesouvenirdeleur
avait pris ses habits. ff Rends-moi mon manteau l » le amour impossible.
supplia t 'elle el Yang Guan accepta à l'unique oondition
'"' Ces Mgendes ont un fond de v&ité et les unions t..ê1t9'h1A
elfe
:!: l~~i:~ =:~l~e~=~·~~e~::Suru7n: .....,,....,,....,..___,...._....,___
ontgéntrakmcntundcstinbb'olquc,àlamcsurcdusang Le cheval-dragon est La mootw"e des dieux, qui en
sacréquicouledanslcursveines. fontl'élcvagcauxabordsdeleurspalaîsctlestes.Ayant\Ol
corpsdecbevalctuoetêteetdcspattesdedragon,~estplus
docilequelaKilinave<:laquelleilpartageunec.enamesym-
bolique. Il n'est pas nm: d'aperœvoir des /Ong""" sur
Terre, et parfois une telle monture est offene en cadeau à
lu uomortele11ceptiouoel.
Les Tiàn nü, bien que divinit~ mineures, restent
,,.
'n.sî biensupérieuresauxsimplesbumains.
lmmor1ellcs, prWg6e& par les dieux, elles n'ont
LOngma
Aspects : Métal 4, Eau 6, Bois 2, Feu 3, Terre 2
qu'uoe chose à aaindrc k:nqu'elles desoeodent sur Terre.: Aspect1secondaitts :Chi 14,Défeosepassive 10
d• qu'un homme leur vole kursmantcauxcoptumc:sde grue~VOU" Talents :Griffer3,Esquive2
leLivrctdcl'Ecran, p.31),sanslequclellcsDC~rt;Join SoufDevltal:26(9 / 0,7 / 0,S / -1,3 f ·3,2 / -5)
<R les Cieux et sontcontraintes d'épou.9er celui qui a dérobé Pouvoirs : Arme naturelle 2 (griffes), Vol
"
'ait leur bien. Et leurbeauœest tcllcqucbiendesbommessootprets
àrisqucrlacolb'cdesCieuxpour semarierave<:l'unc:d'elles...
"
1~
Lesmoutoos-toooem: sont des béliers élevés par
Iiànyâng
Aspects : Métal 4, Eau 5, Bois 3, Feu 3, Terre 3
Quelqµes cré;:itures Aspects secondaires :Chi 14,Défeosepassive9
célestes de p1us
Talents :Charger 3,Perception2, Esquive2
SoufDevltal : 26(9 / 0, 1 10, S I - 1, 3, -3,2 / -5)
POU\'Oln : Arme naturelle 5 (éclair), Vol
Spécial :Salainepermet detisserdesvetementsmagiques.
Lesgruescélestessont,avcclesKilin,lamon-
ture préférée des immortels. Elles sont capables de voler
entre la Terre et le Ciel, et de traverser sans crainte les
OOmainesimmortels. Twé à panir de la laine du Thin ydng élevés
par lu Rois-DrogoM, 1111 tel vltement protège
Les grues célestes foot ICW'S nids au sommet du
mont Kunlun où vit la Rcinc-Mb'c de l'Occident, et parfoils son porteur co11tre bfoi du lnumpérles et
sur les Îles immortelles qui dérivent sur la mer de l'Est.
menacu phy$lq11e, en '"lme umps qu '11 lui
apporte Io preJtance d'un Roi.
Parfois,dctclsoiscauxdescendentsurTerreet
acceptent qu'un homme monte rur leur dos. Celui-ci est
•Entt:mlqu'objetmagique, /evltementpœ-
généralement un hêros au co:urpur, qui reçoit là une sède une réserve de Chi de 8 polnu
faveur divine.
•n augmente le niveau d'Eau lk son po11Ctu
dû
Hè •n i1'1mun/se ron porkllr Ct)nlre la foudre el le
Aspects : Métal 4, Eau 6, Bois 4, Feu 5, Terre 5
prolège de la cha/atr Ou.s'fll'à JOO"C) et du
Aspects secondaires : Chi 24, Défense passive 12
fruld0u.squ'à-60"C).
• Le virement octrole Ja effetJ da Taos sui-
T1lents :Mordrectgriffer3,Pcrception6,Esquive4
vant.!" : Tao du Si.r Di~on.r 3, Tao du Pa.r
Souffievltll : 25(9 / 0, 7 / 0,5 / -1,3,-3, 1 / -5)
Pouvoln :Am:lesoaturelles2(becctscrrcs), Vol
léger 2, Tao de la Prhtl!Ce unlne J.
•Rojfreuneproteclionde2.
Spki.:1 :Ellepeutpasserd'unmondeàl'autre,etserendre
•Levétement~une~de20.
An'î.mponequelendroit!llll"Terreeounbattementdecil.
"' Aurrefois vimit un singe dans une grande et bellefori1. Le singe avait changé physiquement aussi : plus
ll1r1enaitunuistencese1r1bfabfeàcelledetousluautres grand, se tenanl plus droit, le visage plus glabre, il
singu, s'amusant dans lu arbres et u nourrissant du n'était plus à sa place dans la forêt. Il décida alors
fruits qui y poussaient. d'aller vivre parmi lu hommes dont il te sen1ait plus
Un jour qu 11 était sorti de sa forêt par curiosité, il put proche. Mals quand il arriva dans un village, il fut
observer le spectacle du hommd qui travaillaient. Ces considéré a•-ec méfiance et crainte: plus tout à/ail
grands êtres /1r1berbu creusaient le sol et y guidaient une singe, mais pas 10ta/emen1 humain non plus, ton appa-
rivièreafinqu'el/e ailleoùils/e voulaient.Upetitsinge rence fit qu'il fat pris pour un morutre etchassè une
enfutsiimpressionnéqu'ildécidad'exp/orerp/usavant fois de plus.
le monde des ho1r1mes pour comprendre certe espèce Abariu, le singe dca/ada a/on lu montagnu et entra
étrange. En cette époque. les hommes étaient gouverné$ dans le Monde céleste pour interroger les dieux.. Qui était-
par les sages Augustes qui leur apprenaient à dompter la i/ et pourquoi personne ne voulait de lui ? La réporue le
11Dture en lultinant de.s vU/e.s et des canaux. Panout dans plongea dans un abyme de perplexité : " 1U as voulu
le pays, les gens travail/aient la rerre et élevaient des rem- t'éleverplu.shautqueceque/'universavaitprévupour
parts. Le singe observait tout cela avec grand intérêt et toi,maistun'aspuaccéderrotalementàcequetusouhai-
finit par perdre son esprit d'animal : Il voulait lui aussi tais. Ta place n 'ut nulle part en ce monde ni dans les
devenir un homme et pouvoir construire de grandes cho- autres.àmoinsquetunepoursuivestoncheminjusqu'au
ses de ses mains/ bout, 11 fat la réponde du grand Empereur de Jade, sage
Quand il revint dans sa farét, il avait changé. n ne voulait parmi les dieux.
plus jouu dallS les arb1W, mais y construire une ville. n Le singe redescendit du Ciel et passa par les Monts
entreprit de fabriquer une maison en premier lieu, puis il Kunlun. Les immortels qui y vivaient étaient eux aussi
tentad"organiserse.ssemblab/escarc'estenrravaillantde des êtres s'étant élevé, peut-être tr()uverait-i/ une place
concert que les humains réalisaient de grandes choses. Il parmi eux ? Mais la Reine-mère de l'Occident le
donflD des OT"t!ns.fonrw. des groupef, enroya dessingu repoussa : " Ni homme ni bête, à toi de créer ton pro-
rkolter /Q fruits afin que «Kr qui assemblaient lu plan- pre royaume. C"est une chance autant qu'une molédic-
chu puis.sent numger une fois leur labeur tenniné. Mais les tion pour toi. 11
bêtes ne sont pas des hommes et les ordres du singe étaicu Alors le singe retounw dans le monde des hommes et on
souvent oublih sitôt donnb. Finalement, il fat chassé par dit qu "il y erre toujours, cherchant le pays dont il pourra
sessemblables,àcoupsdepierresetdebrondrescarles faire un royaume pour lui el les siens
animaux sauvage:r rejettent «u:r qui pensent les rommander. Conte populaire
• Tout d'abord, un animal peut devenir un yao de \ui-
même, évoluant par sa propre volonté pour acquttir l'im-
mortalité. L'animal qui suit ce cbemin n'est pas comme
scscongèn~:souventplusintelligent,plushardi,plus
robuste,sanarureinnéeleprédisposeàchercbersaplace
Démons impitoyables et effrayants pour les uns, dansl'universetàlatransceodcr. Rares sont les animaux.
esprits de la nature facétieux et inoffensifs pour les autres, capablesd'aneindreainsilasagessedeleurproprechef.
lesyaosootdesetresquisuscitentméfiancc,peur,haine • Un taoîste arpentant lui-mfme la Voie peut y guider un
parfois et _curiosité toujours. Lew:s nombrewc pouvoirs, animal de son choix. Souvent, cela n'es! pas Je résultat
d'une volonté conscientedu/angs-hl : son animal est peut-
leur capacné à se transformer en awmaux, lcs tours parfois
cruels qu'il jouent aux humains: tout cela explique les êtrc juste son compagnon ou soo familier et vivre aux
sentimentsmitigtsetinterrogationsdiversesqu'ilsévdl- cô!és d'un adepte du Tao lui fait peu à peu entrevoir la
lentehezlesmonelsquiontaffaîrcàeux. grandevéritè(ainsi, unsingedrcssépouraiderunalchi-
~tedansson laboratoirefininl.l'il p~comprendrepar
Mais la vtritt sur les yao est à la fois plus simple et
pluscom~lexequetoutcs les théories émises par les profa- nellemeot la place des tltments et leur mteractioa, accom-
nes. De fait, les yao sont tout simplement des animaux ayant plissant là le premier pas vers sa tnutsfonnation en yao).
atteintunnivcaudesagcsseetdeC()Olpdhensiondel'uni- Toutefois il arrive ~e temps à autre que le taoîste guide
ven qui leur permet de transcender leurnarure et de se rap- consciemment l'ammal, espérant compren~ le chemio
procher de la conditioo humaioe. Pour les taoistcs !es plus quimèneàl'immorta!itéenobservantl'évolutiondeson
sages, le_ statut deyao est 1'6quivalent pour un animal de discipleenyao ... De_lamêmefaçon,unyaopeutchoisir
celui d'=ortel pour un homme: l'accomplissement d'éduquerunautreanWJalpourenfaîresonégal.
d'unefusionavcelav&itésupérieureduTao. • Tout comme certains humains, un animal peut se voir
En effet, il faut bien compreodre que l'homme choisiparlesCiewcpourvivreundestinsortantdel'ordi-
n'estpasunecréarureeommelesautres.CrééeparNüWa naire.1:-CSdéeisionsdesdieuxn'appartiennentqu'àeuxet
à_partird'unpeudetrnejaune,l'humanitéestèloignéedu il estb1en téméra~dechereher à !es comp~o~ lorsque
divinetn'apas\aconnaissaoceinnéedesloisdel'univers. l'onn'est9u'unsllllplemortel,aussin'est-ilguèrepossi-
Ellepeut~dants'apPfOPr!erceneconnaissancepar ble de devmer pourquoi tel ou tel animal sera choisi pour
l'étude,laméditation,unehygimedevieascétiqueoula béoèfi~ier de la faveur divine. Et il n'est pas rare que
, Comme_o_nl'avu,uoaoima.lestainsicapablede
sèleverversledivmàson6cbeUepouracquérirlestatutde
yao. Maisparquelsmoyenspcuts'opèrercette évolution ?
Là encore, les hypotMses et thtories sont aussi nombreu-
ses que les feuilles d'un arbre au printemps. On peut
cependantdégagerplusieursvttitésàcepropos:
Àcôtédecela,ilexistedescentainesderomeurs yao-nus se fondent parmi la population des mendiants, les
surlafaçondontlesJQ{)viennentaumondeouatteignent yao-tigress'engagentdanslamilice,etc. llspeuventde
cc statut. On dit ainsi que lorsqu'un être se tient dans la cettemanièt"eassouvirleurcuriositévis-à-visdumonde
lumiàc des étoiles durant dix mille ans, il devient unyao des hommes tout en menant une vie agita.hie et confonnc
(thOOrieétonnantecarpourvi\II'Caussilongtemps,unani- àccqu'ilssont
maJ a de fortes chances d'être déjà unyoo ... ). Certains L'autregraodavantagedecôtoyerdescitadins
pcoseotqu'unanimaldevientyaoaprèsavoirbudusang estqueceux-cisontplusrationnels,moinssuperstitieux
humain ou de dêmon, ce qui explique la cruauté de ces que les rustres de la campagne. Même si les yo:io pren-
êtres ... D'autrescroientquelesyaonesontriendeplus nent génêralement soin de cacher leur nature aux mor-
quedesdivinitésdelanature.manifcstationsdesdieuxdu telsquilcsentourent,cesdemiersnecroiraientsans
sol ou des forêts. Et l'on peutentenclil: encore de nom- doutepaslaréalitémêmesionlcurmcttaitlcoczdes-
breuses tbtories toutes plus fantaisîstes lesunes que les sus: l'~re du légisme et de la rationalisation a fermé
autresdanslesaubergesdevillages,aprèslatombéedela les esprits au merveilleux qui impr~gne pourtant tou-
nuit et alon que le vent souffie fon à l'ext!rieur... jours le monde.
w c <
Les .Yao dans la llcovatoutautrementdanslesvastescampagncs
société des du Zhongguo.
Les hommes y sont restês méfiant!!, superstitieux
Ro.Yaumes etcraintifsdesforcesdelaoature. L'existence des divini-
tés locales etdes êtres fabuleux est pour eux une réalité,
aussi les yao souhaitant vi\II'C parmi les communau~ vil-
lageoises doivent-ils faire particulièrement anention à ne
Laplacedesyaodanslemondedesboounesest paséveillerlaméfianceetlasuspicion.
amhiguê. En effet, les campagnards n'b~itent jamais à
N'étantplusdesanimaux,ilsnesontplusàleur dresserunbûcherouàlyncberquîoonqucleurparaîtrait
placeparmileursanciensoongtnèrcssipeuévolués ... étrange ou présenlallt des traits pouvant passer pour démo-
N'étantpastoutàfaitdesbommes,illeurestdif- niaques à leurs yeux. Les divers détails physiques qui dif-
ficiledesefaireuneplacedansleursociété ... férencieot les yao des blllillLins sont pour eux autant de
Et n'étant pas Jiellement des inunortcls, les marques prouvant la nature étrangàc et dérangeante de
monts Kunlun et les lies bienheureuses ne leur sootpas l'infortunéquiviendraitàtomberentreleursmains.
aisémentaccessibles(bieoqucdeoombn:useslégendes Cela est d'autant plus vrai que l'anQnymat des
parlentdeyaoayantsus'yfaireuoeplace). grandescitéso'cstpaslarégledanslcsvillages,bienau
De fait, la plupan des yoo vivent entre eux ou
contraire :toutlemondcseconnaîtàdes/iàlarondeet
parfoismêmeseuls,ennitesisoléscherçbantlasagesseen les étrangers sont considérés d'embl~ avec méfiance
haut des montagnes. Mais étrangement, les yao sont atti- voire avec hostilité; à plus fonc raison s'ils présentent
rés par les hommes et ne peuvent s' empêcher de les des stigmates pouvant faire penser à une nature détnonia-
côioyer.Sicenainsarriventàseoonteotcrdcrapportsspo- que ou monstrueuse!
rad.iques,maisd'autressontsifriandsducontactdes Pourtant, dans certaines cornmunaut& les yao
humaînsqu'ilstententpartouslesmoyensdevillI'Cparmi cboisissentdescprésenterpourcequ'ilssoot.llsnele
eux,cequipeu1s'avércrparfoillprobl6natique. fontbienentenduquedanslescontr6esdanslesqucllesla
natureetsesdivinitfssontconsidéréesavecbienveillanec
etn:spcçt,etenseprésentantcommedesémissain:sde
celles-ci, lcsyaoparviennentàs'întégrer.Certainsabusent
mêmedccettesituationenscfaisantvénérercommcdes
dieux,audacedesplusrisquéestantleshommcssontprêt!I
Les grandes villes du Zhongguo sont des mêtro- àbrü!CTdemainlcursidolesd'aujourd'hui ...
poles habitécspardesdizainesdemilliersde personnes,
chacunevaquantàsesoci.:upationsetvivantsaviesansse
soucier de ses voisins.
Oetellescitfssonti~espourlesJQ{)souhai
..
etbîendanslejianghuquevitlagraridemajoritédesyao
ti- peuplantlemondedeshoromes .
il-
Les yao se différencient des humains en de nom-
breux poî.ats.
Disposantdepouvoîrsdiversetvariés,souvcntcn
"r
f-
Depuistoujours,ileitisteauseindestaoistesune
querellequaotàlanaturedcsyaaetleurplaccdansl'wùvm.
En effet, les yao prisente!lt la particularité
accord avec leur origine animale, ils maîtrisent également
unemagîenaturelledébarrass6edcsrituelsdutaoisme.
Le prt5ent chapitre présente les règles de créa-
i< d'être vulnérables à celle voie ésotérique qu'est tion d•unyaQétape parétape, afin que le Mcneurde Jeu
I< \'Exorcisme : les pouvoirs que lesfangshl apprennent à puisseintêgrercesêtre:sàsacampagneentantqueperson-
utiliser pour lutter contre les démons sont ainsi 1out nages non·joueurs (il est fonement déconseillé de créer
aussi efficaces sur les yao. Or, une créaiure =amrelle despersonnagesyan).
o'estsupposéeftresensibleautechniquesdesexorcis-
:~~=~i (:l~~i~!e e~~~:~:~n}.1:i~~:~/~:i~::n~ ~= ~~
=:~ 1:,~:;!~~:;p~:e~~mons qui arpentent la ...,..,..,.~,.,....•..,,__ _.,..._ _ _,_..,
5
Cette réalité suffit à beaucoup d'exorcistes Enpremierlieu,ilconvientdedéciderdutypedu
pour affUlller que les yao doivent, tout comme les yao créé, en choisissant de quel animal il est issu. Unyao-
démons,etrecombattusetéliminésouàtou1lemoins serpent estainsi rela1ivementdifféren1d'unyao-bufficpar
renvoyés à leur condition animale originelle. En effet, exemple
s'ils montrent une faiblesse devant !'Exorcisme, c'est En théorie, n'importe quel animal peut devenir
bien que leur existence est une anomalie; et le rôle unyan,maisenrêglegênêralecesontseulementpanniles
d'un exorciste est de préserver l'équilibre de l'univers espècesles plusévoluésqu'onentrouve:renard,singe,
encorrigeantdetellcsanomalies. seipent,tigre,chat, ctc.UnMcncurdeJcudésirantcepen·
Mais le camp des modérés, dans lequel on trouve dant cr«r unyao sonant de l'ordî.aaire pourra piocher
beaucoupd'alchimistesetdepratiqll!IDtsduneidan,arguent dansdesespêcespropresàcréerlaswprisc :lézard,aigle,
que C011trairemeo1 awt démons, les yao ne sont pas intrinsè- requî.a,etc.
quement mauvais et que le chemin qu'ils suivent les met Cetteoriginees1détennînan1c au point de vue
hors de portte du jugement des hommes. Pour cesfangshi, de la personnalité duyao. En effet. bien qu'ils aient su
lesmortelsn'ontpasàinterférerdansl'existeocedesyaa. engrandepartietranscendercequ'ilsétaientàl'ori·
Entrecesdeuxextr!mes, la grande majorité des gine,\esyanrestentmarquésparl'animalqu'ilsontété
taoistes estime qu'il faul régler les choses au cas par cas. et leur psychologie s'en ressent fortement. Par exem-
Si unyao s'avtte ~tre une menace ou présente un compor- ple, un yao-serpent sera froid et distant, une yao-chane
tement malveillant, il doit être éliminé. Si un ylU) se sera séductrice et cruelle, unyan·singe sera joueur et
contente de vivretranquillementsavievoireasus'î.até- farceur, etc.
grer et se rendre utile parmi les hommes, alors il faut le
laisser en paix.
Laplupartdesyaoontgard6deleurinstinctanîmal
unecapaciŒquasi inn6epourlecombat. aussi leur Niveau
en Boxe et Esquive est-il toujours au minimum de 1.
LcsyaonesontpasdescréaturesÇOUraD.tcsdans Ils peuven1 également posséder des Manœuvres
de combat, dans la limite de leurs TalenU martiaux, et être
le Zhongguo.
v~danslapratiqued'unouplusieursstylesdontils
M!mesî on peut en trouver un peupartOut, ils
restent discrets la plupan du temps et sont noyés dans Je maîtrisent les Techniques.
flot de l'bumaniŒ innombrable.
SileMeneurdeJeusouhaitemettreenscèneun
yoo, il faut lui cr6erun historique justifiant sa présence
danslapanie,mêmes'iln'yfii.itqu'unebrèveapparition
(les joueun sont souvent interloqués lorsque des événe-
ments ou personnages inhabiruels croisent leur route, et ils
risquentdeseroontrercurieux).
Comment s'appelle le y<ro, d'où vient-il, com-
ment a t'il açquis ce statut, quelle est la raison de sa pfé..
sencedanslescénario,eu:.sontautantdequestion:saux- C'est parles nombrewc:pouvoirsqu'il maîtrise
quellesleMeneurdeJeuaviséaurapréparéuneréponse que !e yao va principalement se distinguer de l'homme.
1'~J:o?tEJ!~~~f:::iiJ!iE=
des Taos des Six Dirc<:1ions et du Pas !~, un yao-ours
sera capable d'utiliser le Tao du Corps renforçé et celui du
Souffle destJUCteur, une yao-nmarde se servim du Tao de sill.sdesoie, sarobe~couvrantàpeinelesccwbes
la Présence sereine, etc. Evidemment les yao peuvent généreuses de son corps. Sa yeux rouges Jeposèrelit sur J"111
développerd'autresTaosenparaJ.mc. Kuan ; du dédain y brillait, mêlé à un cenain intbit.
• ~~mut/'honneurde~~jeuneche\laJier ?
11 .SO
• Tout pouvoir ou capacité que le Meneur de .Wélaitdouœ~~d'unemanière~
Jeujugerautiled'octroyerauyaoencohéreoceavecsa
nature animale.
:ia~~rec°h!rrï::'::!,m:S,,//fi:;t'is~~
'f::i"~<;'ln~i1.fu'~:OU::,:~;f~;:,::~~:,, l'air inté-
ressé. " En effet, le vlell lwmme nous rendit visite puis Il
continua son chemin. Je ne sais pas oil ses pas l'ont
==
conduitaprésquï/nou.raitquittée.J. JI
Perplexe, Jin Ku.an mner-cia la dame el demanda laper-
Tous 1esyao ne pratiquent pas la magie mais cer-
tains, cell)( qui se seotcot les plus procbes de la nature, :~: t!iiai~i:!~1~fre:n1':éJfJ::i~:::i~:':e~
Le chevalier fat conduit à des appartement {uxueux, au lit
sont capables de puiser dans une fmergie pure et abon-
dantcsansavoîrrecoursauxprièreserrituelsdes/angshi. c,:::tr::;.:s;:,~:,=e~e:i'::J'!i~b:J'n~';rco';;:;·rt
attenda•t. Après avoir mangé, Jin Kuan se coucha, son j;J'e
En termes de jeu, Je Meneur de Jeu peut octroyer
àsonyaodessonsanaloguesàceuxquepeuventmaîtri-
ser les taoîstes, et ce!a dans lcs trois voies que sont
:rer:: ~n;:~~~~ï~~;~r;;~~è;~e:n~~· tout autant
C'est au milieu de la nuit que sa portes 'ouvrit sans brolt,
['Alchimie externe, ['Alchimie interne et la Divination. /aissantenrrerunes//houetteflminineauxcorpsgrac/eux.
Les yao ne peuvent reproduire les effets de !'Exorcisme
pourdesraisonsbvidentes.
~:~:i;;7~:d~~~:1;!é~ ~: :i~~:/:O":~""i!f i:i::e;e;.
nante et audacieuse autant dans ses gestes que dans ses
mols. Experte en caresses, la dame finit par venir à bout
Tecbniquement, les yuo utilisent la magie de la
même façon que lesfangshl. La seule différence se situe 'f:1~~::iec~7e:~;:J:/l;:ei'lih~:~f,%zs
~!::'J:1:onre:ft~'!;1,~ °J:s Jku:1:-f/;':l:, e:/:!::r:,
aunivcaudesdescriptionsqu'enferaleMeneurdeleu: 13 1
les yao pratiquent une magie plus ditt:ete. plus brute et
moins ritualiste que celle des hommes ; cd aspect doit se
ressentirdanslafaçondontleMeneurdeJeumettraen
=~~t::1:mm::"!!:ltl~
.oudesitœs'f!'1enprennentl'apparence ... 11
sdne la magie naturcUe des )"QO. Chroniquesduji(lnghu,parHibouduNord
Aspects : Métal 2, Eau 5, Bois 4, Feu 5, Terre 3
.' Wyao-araîgn6esfontpartiedcsplusrares,sans
aucun doute, et pourtant leur existence est relativement
Aspects secoodalrn : Chi 36, Défense passive 11
Don et Falbleue : Beauté troublante I Froideur du
'""''"
Talents: Calligraphie 2, Herboristerie 2, Perception 3,
CODDueenraisondesnombreuseslégcndessurleursméfaits. Danse 2, Eloquence 2, Séduction 4, Boxe \, Biansbù 3
En majorité, les yao-araigm!es sont des femmes. (Etrangler, Désarmer) Daosbù 2 (Feinte, Coup précis),
D'unegrandebeauœ,el!esontlaréputationdeso!duirelcs Acrobatie4,Esquive2
bnmmes, non par jeu comme les renardes, mais pour s'en Soumev11al: 19(7 / 0,5 /0, 4 / -1,2 / - 3, 1/-5)
nourrir une fois la relation collJOlllIIléc. Tant de contes Pouvoirs : Arme naturelle 2 (toile), Terreur 9, Tao du Pas
metteotenscènescepenchantcannibalequelaréputation 16ger3, TaodelaFoudresoudaine2, Tao de la Présence
des yao-araîgnées est particulitrement d~lorable, alors sereine]
mêmequcleuraltruismeenverslesfernmcscstpourtant Trallanlmal :UnemarqueaubasdudOliqu'e\lefaitpas-
aussisouventmisenavant. Nombreux sont d'ailleurs les scrpouruntatouage.
c;c.orcistesà!esélimînersansmêmescposerdequcstions Rtnommée :15
quand ils en croisent.
Lcsyao-araignécs vivent en communautés iso-
~e:~~~sv~~~sa~~~~~~~n~c ~:,c~~a:::eul~!! le-~ 4 /A, 'fdk-4 /A, 'VNWe- IUIM
ne revendiquent aucune autorité. Souvent une reine dirige (BtA!tJhii {ûtilœt))
~:::g~=;n~:::::n~·=~~l~~=:~~~i::~~ .....,.....,,.....,..._ _ _, __ _ __
gnécsaimentleluxe,lasoieetlesricbesscs. Historique : Les origines de ce style se perdent
dans la nuit des temps. On raconte que c'est une}"IO-
araignéc qui lecr6a, utilisant sa toile comme un fouet,
afwdecbltierlesbommcsquiprétendaientabuserde
son corps. Sensible à la détresse des femmes bmtalisécs,
La forme animale des yoo-araignécs est celle elle accepta d'enseigner ses techniques afio que celles-
d'une araignée géante, de la taille d'un bomme. ci puissent se défendre contre leurs tourmenteurs. Le
Quand elles prennent fnnm humaine, les yoo- style de la Toile de la Veuve noire se transmit donc
araignécs a.iment arborcr lcs traits d'une jeune fille à la jusqu'à nos jours, et ne peut normalement être enseigné
sombrebeauœetauxattraitsgéoêreux ;ceciafind'attirer qu'àdesfemmes.Ilestdoncparticulifrementpopulaire
\esbommesdansleurtoile,ausensproprecomn;ieauscns auseindesclansmatriarcauxdujianghu.
figuré.Souscetteapparence,Jesdétailstrahissantleur
naturcpeuventêtre:desyeuxrouges,unecbevelurcfi.ne Base : Seule la grâce d'une femme permet à ce style de
etvaporeuse,des1raitsdepréda1eur,etc. donner la pleine mesure de sa puissance. Ainsi, une fois
Les pouvoirs que possMent les yao-araignécs en par tour, le penonoage peut décider d'effectuer son Test
rappon avec leur nature animale sont principalement: d'attaque en remplaçant son niveau de Mttal par son
Arme naturelle (leur toile), Terreur, Tao du Pas léger, Tao nivcaud'Eau.
de la Foudre soudaine, Taodel'Ombredissimuléc, Tao de
la Présence sereine. L'Araignée tisse sa Toile
Pri requis : Bianshù (Confirmé). Mano:uvre Mise à diJ-
tance et Tao du Souffie desb'ucteur (niveau 2)
CoQt enCbl :S
Effets: (action) En frappant de son fouet autour de son
En apparence, JunLin est une jeune fille d'une advenairc pour le mettre sur ses gardes, le personnage
grandebeauté,vivantdansunpetitpavillonàl'écartdela peut l'amener précisément où il le souhaite pour porter un
ville. La plupart des bommes savent que pour quelques coupprécisetfatal.Pourcbaqueacrionpasséeàguider
piéces,elleestprête à ouvrir les cuisses et même plus; l'adversaire vers ce piège (le personnage ne pouvant
aussicbaquenuit,nombreuxsontceuxquiviennentfrap- accompliraucuneautreactionaucoursdelapassed'annc,
peràsaportc. hormis se défendre), le personnage pourra rajouter son
Enréalité,JunLinestunejeuneyaq-araignécqui nivca.udeBoisaux:dégâtsinfligésparsonprocbaincoup
souhaite engendrer une tribu et en devenir la reine. Pour contrel'adversaîreaînsipiégé.
cela, elle compte sur la semence des hommes qui viennent Effets secondalrn : Le coup fatal fait luire le bout du
Javoirouitaprèsouitetqu'elles·emp&:bededévorerafin foue1d'unelueurrougerappelantlcsyeuxd'unearaignéc.
dencpaséveil\erlcssoupçonsdescitadins.Jusqu'àpré-
sent,ellen'agnèreeudesuccès:sculsdeuxdeses L 'Araignée épuise sa Proie
enfantsontsurvécu,qu'ellefaîtpasserpoursesscrvantes. Pré ttquls : BiansM (Expen), Maoœuvre Harcèlement,
Ellesonttoutesdeuxdesb.:inyaoetleurmèreattendqu'el- Tao du Souffie destructeur (niveau 2) et Tao de la Force
lessoientassei;mùrespourleurfaireconnaitre les bom- insufflée(niveaul)
mes,afinqu'ellesengendrcntàleurtour. CoOtcnChl :6
Effets :(auaque)Lorsquesonfouetfrappc:,lepersoonage ~
~:;:;:~~~en~~:!u~~·::~:v:::v= -w-~.,.,....,,,_ ______._._
nombredepointsdeCbiéga!auchiffreindiquéparleDé Usyao-buffies sont relativement peu connus,
3, Yin ;s'iln'aplusdeChi, lesdég!ltsqu'ilsubitsontaug- caronassocierarcroentàcetan.ima.luneintelligenceet
l3 mentés du mi!me montant. unesagesscproprcsà levoirtranscendersacondirion.
is), Ef'feuaecondairts :Lorsqu'ilsubitleseffetsdececoup, Pourtant,lesbufilessontplusperspicacesqu'onnele
l'adversaire semble comme amaigri, famélique. pense : observateurs, ils vivent~ les hommes depuis
longtemps et ont beaucoup appns d'Cllll depuis l'époque
Le Venin de {'Araignée de Shen Nong !'Auguste à tete de buffie. Ainsi ces yao
Pri requis: Bian.shù (Mai'tre). Médecine (ConfiroW), sont-ilsmoinsraresqu'onpourraitlepenscr...
~ Coop p6cis, Mano:U\"l'e Hardk:mcm, Tao du En grande majorité des hommes, les yao-buffies
Sctdlle~(niveaul)dThodel'œilmrieur(niveau2) sontpuissanlS de corps et peuventpasscrpourlentsd'es-
CoOteoC hl :8 prit. Bien au contraire, ils aiment à réfléchir à un ~!ème
Effets : (attaque) Le personnage connaît l'emplacement suffisamment longtemps pour en saisir toutes les unplica-
des centres ntrvCUJI ducorpsbumainetsait les atteindre rions avant de prendrc une dé<:ision. Obstinés, les yao-buf-
avec la poin1e de son fouet pour provoquer une douleur flesnesedétournentjamaisdeleurobjectifetilestrclati-
intolérable.Lorsqu'il frappcsonadversaire,celui-cires- vement difficile de les influencer, m&ne pour leur propre
sentunetellesouffranccqu'ilsubitunmalusàtoutesSC! bien. Cesontdesêtressl&blesetfidfüs, sur qui on peut
actionségalauniveaudeMétaldupersonnage,etcepour compter :leuramitiéestaussisolidequelefer.Maisse
uneduréeentourségaleàsonNiveaucnMédecine. faire un ennemi d'unyao-buffie est une erreur tant leur
Effetsaecondairts : Uspointsvitauxainsifrappéspren- forceetlcurcolrupeuventrenverserlesmontagnes ...
nentuneteinterouge. Les yao-buffies vivent parmi les hommes.
Discrctsettravailleurs,ilséveillentpeul'ancntion,cequi
'"
d<
Les gao-bufAes leur permet de mener une vie tranquille et confonne à leur
narureplacîdeetconservatrice. Attachésàlaterre,ilssont
majoritairement des fenniers travaillant le sol etrespec-
11Li Guan le fermier était un vieil homme solitaire, qui
•· vivait dans une vieille lrlQSUrt délabrée.
tantlesdivinitéslocales.
..
L<
"' ~::.:Ls~"";:m~Cr~~e:::::::
jamais moenw le wù; ni n '<rn:Uent dcnné de nouvelles. ~h- tMlnM Ife..P
Leseu/am/quirestaitdl/Guanétaitsonvieuxbujfle,qui _ , , __ _ _ _ _, _ _ , . . . . _ . _
tnWI dit-an presque le même lige que lui. Ensemble, ils creu-
saient des si/Jans dans les champs, semaient et réco/talenl. La forme humaine des yao-buffles est le plus
puisalfaientvendrelefruîtde/eur/abeuraumardié. souvent celle d'un homme dans la force de l'âge, grand et
Mais arriva une année de skheresse et Li Guan n'eut plus puissamment bâti, au visage placide. Une pilosité exces-
asse: de fourrage pour nourrir son buffle. R se résoful sive, une qucue de~ufoumêmeparfoisdescornessont
d-Onc d le vendre afin de ne pas voir mourir de faim ce
parmi les détails pouvant trahir leur appartenance à la
=th1df:e°::f/:n":'~i~!S:~:n;!!;:n~ ~~~
1
communautédesyao.
air dédaigneux, et il finit par le vendre d un propriétaire Lcurspouvoinliésàleurnaruredebuftlestrans-
terrien du crw, qui fui paya une somme dérisoire. Li Guan cendés peuvent être : Anne naturelle (sabots, cornes),
caressa afor: le mufle de son ami cornu et rentra chez lui. Armure naturelle (cuir, muscularure), Tan du Corps rcn·
le cœw- brisé et la mort dans l'âme. forcé, Tao du Souffle destructeur, Taodel'Espritclair.
Plwieursjours passèrent et un matin.que/qu'un vint/ra~
per à la pane de Li Guan. Ouvrant à ce visiteur
::PJ':· h~u,;e;:uf:.fo~rb::n ~f:~~ :O~~!{~;::.
sieurs sacs de grain. * Père, je suis revenu ! 11 lu1di1/e
{e;;::r. "t;/;:~/h~;1:/:":; f':ssC::,bia1~e/:S7~o~}Îs~~';;
-w-~ ..-----------
Quand Qiang Jing devint un yao, il décida de
cela faisait des année3 qu'il ne l'avait plus revu; peut- s'installer dans un village voisin de celui dans lequel il
ètreavait-1/chongè ... avaitvéeutoutesoocxisteneedebuftle,afindercsterpro-
fJh le repas de midi pané, le jeune homme sortit de la chedesgensqu'ilavaitcôtoyédanssapricédentevie.
mosure et se saisit du soc de bronze. R commença à creu· Travaillantlaterreetprofitantdesonrapponpri-
serdessil/onseto:I semer/es graines, et ilfirainsip/u-
sieurs jours d'ajfilée. la pluie tomba, les récolres se vilégié avec les forces de la nature, il put rapidement
mirent à germer et au fil des mois, Li Guan s 'habirua o:l la s'acbetersaproprefermeafindemenerunevietranquille,
présence de son fils. Ils parlaient jusque tard le soir, faited'bonnêtelabeur,deconversationsà\'aubergelocale
allaient asa champs_ et au man::hé enselflble et le vieil avec ses amis du village et de contemplation des mC1Veil-
homme se sentit béni par les dieux. les du monde.
Car il awzit compris rapidement que le jeune homme Maistoutcelabascula,commesouvent dansle
'{u~';~f::t/~;t~;:;,:~ 1~1:>'dis=~~.s:: :::fA~f,~~= Zhongguo, à cause d'une guerre. La communauté de villa-
ges dans laquelle Qiang Jing vivait était sur le chemin
Conte populaire
d'une puissante armœ d'un Royaume voisin, el ta ~~as
tation~t dans son sillage. Leii maisons furent 111cen-
diks, les champs saccagés et les villageois exé.cu~ ou
captutts.QiangJi.ngse~fenditdetoutesaforcectiltua
de nombreux soldats mais même un être de sa trempe ne tr Mon colonel,
pouvait vaincre une an*. Il fut capturé et envoyé sur un La cité de Chendu est tombée IJJ!Jez rapidement. lor.s'flU!
chantier d'Etat comme forçat. fufon:es années du Han l'abandonnèrent, les citadins ne
li n'y resta pas longtemps. Sa colère, sa~ résistérentpfustllsfor1gtempse1serendirentsan.sfairede
firent swgir sa nature animale et sa force ~la. Il brisa vagues. No:s soldau ont inw.sti fa ville, qui est d'ailleiin
scschaînes,massacrases gardiensets'enfuitav«quelques plusunegrossebourgadequ'autrecho:se. et la.mise~
autres forçats. Ensemble, ils d«:idtrent de former une place de notre milice s 'ut faite sans diffic..lte.
bande de brigands harcelant les ann&:s, des guérilleros sans Apparemment, les romeun à propos des nuusacru com-
a.ffiliation ni loyauté, s'en prenant à tous les soldats d'où mis par les Mtres sur /es populations récalcitrantes ont eu
qu'ils viennent Qiang Jing devînt le chef de ces hommes, raison des wfléitb de rébellion, grandement aidées en
qui lui voum:nt une crainte rc:spoctueusc devar.it la révéla- cela par /a retraite de /'année ennemie, un abandon fOT1
tion de sa nature : lescomesduyao-buffic avaient en effet ma/perçu par /es ciradins.
poussé lorsque sa rage avait submergé son esprit. Dans les rues, nos patrouilles wlllent awc zéle au malri-
Depuis, la bande de Qiang Jing a recruté de ~om- tien de /'ordre sans s'endormir sur leurs lauriers : si nous
breux hommes : villageois chassés de chez eux, criminels voulons pousser plus avant notre avamage, il ne faut lais-
en fuite, wu xla Sllllll le sou, etc. Exceptés les premiers ser aucun foyer de révolte potentiel derrière n~ lignes.
comp1!1gnons de Qiang Jing, ses autres hommes ne savent Les habitants de Chendu vlwnt donc dal'IS la cramte d'un
rien de ce qu'i~ est en réalité ; le yao-buffie porte en per- pogrom, crainte entretenue par nos soil'IS au moyeri de
manence un vieux casque dont tout le monde _prend l~s /'exécution publique de quelques criminels ou pl/fards
::e;~~c~o:~~~e~o~=~Q;!~ ~ê:g r:~ :u~~ 1~/ures~:~: d~~~;:;ee~e:: ;J':;,u;~;!i::t~e:;ns~
toute sa vie immortelle pour se venger. n'œent plw se parler de peur d'être dénoncb et le mar-
ché de la ville paraît bien clame : sal'IS parler du qUDrtier
Aspects : Métal 6, Eau 4, Bois 3, Feu 2, T~ 4 des plaisirs que seuls nœ soldats fréquentent pour le
Aspeds seco ndaires : Chi 40, DUense ~ive 9 moment. Pour résumer; tout semble sow con trole.
Don et FalblesH : Force du Buffle I Malédiction de Zhu Pourtant, une chose ... une personne plutôt, m 'inrrigue.
Rong Je ne sais pourquoi je vou.1 en JX>rle dallS le pré.sen/
Taltnb:: Herboristerie 2, Perception], Savoir(agroDO- message maù mon a/lent/on a été ail/rée sur un indi-
mie) 3, Intimidation 4, Ugendes 3, Art de la Gu~ 2, vidu fort i11Solite. De prime abord, il semble un habi·
Boxe 4 (Projeter, Aveugler, Bloquer, Désarmer), C::h~1shù tant comme les autres, un Jimple artisan vivant danJ
S (Assommer, Mise à distance, Charger, Com~ son échoppe. Et pourtar11 en lui brûle un feu étrange:
Deux anncs),Artisanat(divers)3, Equitation 2, Larcins 1, La peur rie paraît pas avoir de!"'" sur lu~. li vaq~_e a
Survie(fortt)3 ses occupationJ comme Ji la ville ne ve11a1t pas d etre
Soufficvital :27(l\ / O, 7 / 0,4 / -1,3 / -3,2 / - S) prise par nos forces. Oh, il ne fait rien dïl/égal ni ne
Ponvolrt : Arme naturelle 2 (cornes), Armure naturelle 2 nous défie ouvertement ; Il se coritente de vivre comme
(cuir), Tao du Corps renforçé 3, Tao du Souffle destructeur si de rien n'était. JI va au marché, marche dans les
2, Taode\'Espritcla~2 . TUes la têtehaute,parleauxgensetc'est bien les('U /
Trait animal : Une imposante paire de cornes. homme de cette vilfe à osera11erau bordel actuelle-
Re nommée :40 mem. ll n'hésited'ailleursjamals à y saluer nos sol-
dats ou à leur payer une coupe d'alcool à l'occasion
(c'est d'ailleurs un sous·offtcler qui bavarda ave~ lui
quiaattirémonatteritionsurce11epers?nne). lntr1gué
partoutcela,jesutsa//é lu/rendre vis11echez/ul. Sa
demeure est rangée avec un soin extrême, décorée avec
D€sormais un guerrier ftroce, (Jiang ~ chaleur. L'homme lui-même est poli, affable et de notre
Jing utilise une arme à sa mesure : /Pie loimle , conversation je garde un bon souvenir mais aussi une
masse de bronu qu'il manie d'une main alors
certaine impression de malaise : le temps . l~ événe-
qu'une homme normal ne saura la soulever ments, le monde extérieur ne semblent avoir aucune
seulaudasusdt:satéte. Importance à ses yeux. J'avoue m'être senti fasciné
Manikparuntelétre,/a/lrlQSSe:nlT-
par sa tournure d'esprit, comme la souris peut l'être
rwmmie Brise-armure est df!VelfU légendaire et
parlesyeuxduchat.
a acquis ~fil du umps diven capadlb. ÀSS!lrémenl, son 6me est d'une trempe autre que celle dt:
ses concitoyens. Si d'autres indlviduJ comme lui peuplent
fe Han. je crains que notre Invasion ne se déroule pas
aus.sibienqueprévue. »
Qu'im.ponc :bon an mal an, lctravail estaceom-
ts pli et avec suffisamment de qualit6 pour que Li Mao
eooscrvesonposteàlabibliothèquc,qu'elleeonsidère
Lecbatestunanimalqui vit depuis toujours aux comme son vaitable foyer.
côtés des hommes, à ta campagne comme dans les villes.
Denombrcuxsagesaffm:nentd'aiileurs,cnplaisantan1à Atpects : M~ 3, Eau 5, Bois 4, Feu 3, Terre 3
moitié, que c'est le chat qui a domestiqué l'homme et oon AtpectsSttondaltts :Chi36,Défenscpassivc 11
l'inverse.Eneffet.cetanimal.ser:nblesavoircequ'ilveut Don et Faibl&H : Masque du Démon / lm.pétuO!lit6 du
e! comment l'obtenir. Quoi d'étonnant alors à ce que de Cbml
œ~ nombreux yao soient issus de cette espke ? Ta1ents : Calligrapbic 4, Histoire 3, Lin&ature 3, Savoir
ru/té. Aussi bien hommes que femmes, les yao-<:hats (divers) 2, Diplomatie 1, Etiquette 2, Intimidation 4,
· ~
1/on
sont d'une nature plutôt sociable qui les pousse à s'inté-
grer. Brillant et beau-parleur, le yao-cbat aime séduire
mais son attitude parfois dêsinvolte peut le faire passer
pour hautain. D'une oaturepeufidèlc, leyao-çbat sait
Séduction 3, Empathie 2, Boxe 1, Bîanshù 2 (Etrangler,
Bloquer), Daoshù 3 (Deux armes, Feinte, Parade totale),
Discrétion!
Souffievttal;l9(7 / 0,5/0,4/- 1,2/-3,l/-5)
..
joueraussi bieoaveelescorpsqu'aveclessentiments Pouvoin : Arme naturelle 2 (griffes), Terreur 9, Tao du
d'autrui.Calme,ilrcstemsattacMàsonfoycretestd'un Pas léger 2, Tao de ]'œil iot&icur 2, Tao du Ym et du Yang
·=
lais-
tempérament territorial ttts prononcé : violer ce qu'il
considèrccommesapropriétéestleplussûrmoyende
3, Taodel'Espritclair4
Trait animal : Yeux verts.
s'attircrscsfoudros. Renommée :25
Lesyao-chats vivent en grande majorité parmi
les humains. LI:ur tempérament à !a fois conciliant et dis-
cret leur permet de s'intégrer aisément, et leur caractère
dftachélcurpe11lletdevivre1ranquillementmalgrtles
tourmentsdumondeCJctttieur.
Les gao-cochons
1r Depuis que j'ai rejoint leur petit groupe, je me suis /QU·
jours demandé pourqU()i Fen Zhu continuait à voyager
avec Chenxi. Ni l'un ni /'aurre ne sembla/011 s'apprécier
ourre mesure, et il ne se passait pas un jour sans que le
marchand du Zluu:i, sous prétexte de bons mots, ne di.se ses
Les yao-ebats alfectionneot de prmdre la forme quarre vérités à la jeune femme. Sa rengaine favorite. et
de charmants jeunes gens aux traits avenants et aux mou- sans daute la moins drôle, était de la dire ana bête pour
vemeot gracieux. Les d~ls pouvaot les trahir soot géné- avoirtentédel'exqrciser.
ralementdespupillesverticales,unequeuc,descanioes Chenxi, elle, ne réagis.sait que rarement. Elle m ·avait
croppn:moncées,etc. d'ailleurs confié un jour que malgré ses défauts évidenu,
LeW3 pouvoirs animaux .son1 ; Armes naturelles Fen Zhu était, à sa façon, une sorte de bénidicli()fl peur
(griffes, i;rocs), Terreur, Tao des Six Directioos, Tao du eux et qu'il valait mieux voir sa bolU côtés. Devant ma
Pas!~, Tao de la Foudre soudaine, Tao de l'Œil inté- surprise, elle m'assura alors que parmi tous les gens
rieur, Tao de !'Ombre d.is.simul&l, Tao du Ym et du Yang, qu'e/leavaitrenœntrésetquiluiavaientpromismontset
TaodelaPrésencesercine. merveif/es, elle n'avaitjamais trouvé une loyauté aussi
indéfectible que celle de ce rougeaud qui passait son
temps à fui rappeler qu'il n'étaltpas son ami. MérM s'il
était invivable pour les petita broutilles du quotidien,
7e"n~:::fl,"~~1::r·~n~ ~Zi~~,;';:,:rV:::e~'::;:
1
~e.; ::1?eu;:~'fn1::Xcoaz:f:!~~=:m~=ismp1f::.
Mais /eun chemins crolsirtnt celui de Chenxi et, si le ~h- ~J-@P,
::~"'/f",!/::,/!m;::;,~:i::(:~~'f:{~=:1~:~ ....,......,__________
cOtés de ce couple tout nouvellement formé. On aUTait pu
La grande majori~ des yao-cochons est consti-
~1:::::/:~C:/::;am:!~l:o::~~i~~';:; 7/!;7 ::~:::::::~ tuée d'hommes mais on peut y trouver quelques femmes..
évidemment un peu délaissé. Leur aspect hwnai.n est souvent celui de perwnnes bien en
Au CQllTt d'une de Jeun pérégriNJtions, une horreur que chair, au visage jovial Cl au sourire communicatif. Les
tra,,uait ChellXI s'empara du corps de Tempéte de Métal traits animaux qu'ils uborent en gtnml sont : un nez for-
et son esprit succomba. L'épéiste, autrefois si fier, ?'était tement retro~, des oreilles tombantes, une queue en
p/U$ qu'un corps bavant, agité de spasmes el vociftrant tire-bouchon,lapeaurosevif,etc.
de.s paroles Incompréhensibles. Plutôt que de l'exorciser. De leur nature de cochon, i]s,hbitent des pou-
fi't~':ie~;::J~t:t::!r':°i"t; ~::;"/: {,:r:::,teu~: voin suivants : Armure naturelle (couenne), Tao du Cmps
renforç~, Tao de l'~il in~rieur, Tao de la Forçe insufflée,
solution, 11 disalt·elle. Cela dura deuxjours,et Zhu voyait Taode l'Espritclair, Taode!aPrésencesereine.
bien /a jeu.ne femme se défiler de p/UI en plll.I et son ami
souffrir le martyre, une Ignominie indigne de l'homme
quï/avaitétéautrefois.Lecommerçantenrraalorssous_
la te/Ife, et, /e.s formes aux yeux, s'approcha de son ami ....,......,_ _ _ _ _ _ _ _ __
qulnelertt:0nnaissa/tp/use1vociféraitalorsunchapefet
d'insulte.s à foire rougir un xiongnu. Là, lentement, if
l'étrangla, ayant tout le temps de maudire la lâcheté de Pour tous ou presque, Fen Zhu est un homme
Cheui el de se dire que son ami aUTaitfait fa même chose d'unetrentained'anntes,hienpon.ant,bonvivant, et
pour lui. If lui sembla toutefois que parmi les derniers connu tant pour sa joie de vivre Cl son humour que pour
mots étouffés de Tempéte de Métal, /"épéiste fui demandait sesfrasquesetsesCJl:c~.Bedonnantettentantvainement
de prendre soin de /'exorciste et de fa protéger. de cacher sa calvitie naissante, le marçhand du Zhao 1
Depuis,aucasoù, i/continueàtenirsapromesse. 11 bien du mal à passer inaperçu. Son teint rosâtre, virant au
M~ires du pœte Zhu Li-kuan rougelorsdesesviolentescolères,C1sonoczapl1tiren-
dent le personnage encore plus singulier.
Mais,pour&rctoutàfaitbonnête,ilesttrèsmt
queFenZhuchercheàpasseriDaperçu.Parcourantlesclie-
minsduZhcmgguo, il n"estpasrarcqueson arrivée dans un
--...
village. par lequel il est déjà~ jadis, soit l'DœlSion de
Touicormneksbctufs, lcsporcsparaissemde~ rfjouissances. En effet, bien plus que ses biens maigres mar-
abofdbienpeuapteSàs'~leverauswutde)fJO. Pourtam,œt chandises, il amène surtout 1vec lui lestcbosdu reste du
animal est paiticulièrcmc: utile à l'homme dans le Zhongguo, monde, de nouvelles distractions et sa bonne humeur, quand
etilvitaumilicudela~humaioc:depuîsdesmillé:naires. cenesontpasdescadeal.IJ(pourlesenfant:s.Maiscetaccueil
Maigri cela, lesyao-ox:boosra;ICll!rves. CC1aim d'entre eux estrarementceluîqu'on lui réserve lorsdesespmnien~
disent que c'est puce que les cochons préfèro:rt rester tels sages, tant ses compagnons de route pamisscnt étranges aux
qu'ils sont plut& que de dcvcnir laids comme des hommes ... villageois. Et pour cause: le petit groupe compost d'Wl
Nulocsaîts'ilsplaisantentousorusérieux.. poètevagabond,d'unjeunevaurien,d'unimposantwuxia
En effet, çe qui caractêrise avant tout le yao- etd'uneexorçistepourlemoinssinistre,nepoussepasr6e1-
cochon, c'est son solide sens de l'humour. Bon vivant, lementàlaconfiance.
rienneluiplaitplu.sdanslaviequedefaireunbonrepas Maislafrayeurdespaysansseraithienpires'ils
en compagnie d'hôtes charmants et rigolards. La bonne cowiaissaient le secret que le marthand partage wtiquemcnt
chèrcetlaboissonsontsespas_sions,demêmequele)eu avecCbenxi.CarFenZhun'estenrienunhumain.Nédans
: leyao-cochon veut pouvoir ttrerto~t le plaisir possible une porcherie du Zhao, il ~t autrefois le cochon le plus beau
desonexistence,cequiinclutpourlmd'endonnerautant etleplusgroodumarcbt,àtelpointquesonpropriêtaire
qu'ilenrcçoit :amifidèlemaisombragcux,ilaîmeoffrir n'œaitle\tCDdrcetl'exhibaitdevillcenville.Onseprcssait
descadeal.IJ(àsonentourage.Anentiontoutefoisàoepas pourlevoîretluin'éprouvaitquemtprispourses~
se fier à cene image d'tpicurien insouciant : les yao- pluslaids,quifinissaienttousvcndusetabattus.Maisce
cocbons ont l'esprit ac~ ei savent faire preuve d'une dédaindéplutfortementàun}l'W-OOChondumartbtSUflequei 2
intelligence redoutable, s~ialementdanslesrapports
socîal.IJ(.Surtout,sileursco\b-essontrares,ellessont
dtvastatrieesetleurrancuneesttenace.
ilseuuuvaitœjour-lA.Etpourlepunîr,cedemierktram-
formaenlacrbnirelapluslaideexistwsousleCiel :un
•
S.
homme. Depuis, petit à petit, Fen Zhua lentement appris àse ~
Les _yao-(:OCbons vivent en majorité à la campa- l'CU'BllSfon:ner CD porc, mais il sait qu'il De pouml m:levœir 3.
gne, ou du moins dans de petites villes. Ils optent fré- r6ellement lui·m&ne que lorsqu'il aura IJOlr<i la sagesse... T'
quemment pour les ml1iers de marchands ou tenanciers de Celadit,desonpropreaveu le jeu semble bien trop ennuyeux :
raveme,Clquelques-unsviventdesrentCSdeleursvastes et demande bien trop de discipline pour en valoir la chandelle. R
faut Depuislors,FenZhun'adoneccsséd'BJpCDtc:rlcs
1ussi
e...
cbemim du Zhongguo. Tout d'abord aux côtés de son pre-
micretmeilleurami Tempêtc:de Métal, puis à lamortdecc
Les gao-renards
dernier en compagnie de Chenxi qu'il ajW't de protéger.
« Mon pèleri11age artistique m 'oWJ/t mené ou Qi, dont les
Aspects : MMa.1 2, Eau 4, Bois 4, Feu 4, Terre 3 paysages e6tien, m'avait-on dit, trraient sans doute pro-
Aspectssecoodalrn : Chi 27, DUenscpassive IO pice à m'inspirer quelques poèmes ou odes.
,,._ Don et Faiblesse : Langue de T$ai Chen I Cabotin J'avaisdierninitoutelDjoumhetsongeaisàme trouver
Talellb :Calligraphie 1,Pem:prion l,Ccm!die2,Commm::e quelque auberge ou relDis, mais fa route restait désespé-
4,~3,JCW13,Exorcisme2,Boxe3(Projda", rément déserte. Pour couronner le tou/, alors que l'obscu-
Euaogcl",Owger).~ 1,Esquive2,Larcins2 rité tomOO.it, unfinc:rachinsemltàpleu110iretmetrempa
Souffievltal : 19(7 / 0,5 / 0,4 / -1 ,2/-3,l/-5) jusqu'aux os en moins de temps qu'il n 'enfaut pour le
Pouvoin : Armure naturelle (gras) 2, Tao de l'œil inté-
dire. Soupirant, j e me rholiu donc d passer la nuit à la
belleétoîle;jem"avançaisdanslesous-boisbordantla
rieur 2, Taodel'Espritclair2, Taodelal'résencesereine
routeafindetrouveroumoinsunarbredontlefeuillage
3, TaoduYînetduYaog3
Trait animal :Teintrosâtreetnezaplatî 7·::!'f:e':;;,:~~afr~u~~{;o;:e.lisièrede la forêt qu'une
Renommée :25 lumièreetdelamusiquea1rtrèren1monartention.Pastrès
foin, je pouvais distinguer une large bd tisse éclairée ; je
décidai d'aller y demander le gîte pour Io nuit, peut-être
en écMnge de quelques déclamations. M'approchant à
pas pressés, j'am"vai rapidement au porche et frappait à
:w: c <
j!':u;ïr;r/:,::SrtJe e;o=t~ie~v;;! 'f:~":s;é~?rl e~J~~~
LedéboonaireZhuoShipasse\eplusclairdeson
fort beau pavillon, richement enluminé et empreint d'une
œmpslibreàl'aubergedesTroisBonheun,àdêgusterdes sorte de grâce naturelle. M'arrachant à ma contempla-
plats fins qu'il paierubi~ sur l'ongle. Populaire, ceperson-
oage bedonnant roaîs toujours bien habillé a dcs amis par- ':;p";:i~;!t,,; '::1:/~~":leu;:j;}~/;':,f},.~:e~":J!'::
1::,r;::;/!/d':s!.H~~';::;:.: !! S:~ed:a%:.n dédale de
tout dans la ville et les femmes lui trouvent un certain
charme malpli sa silhouette de bon vivant. Pour de nom-
breuses familles locales, le brave Zhuo Shi cst un bonparti Y tr611ait L:J plus belle des femmes que j'ai jamais eu la
auquel marier leurs filles. chance de contempler. Vêtue comme une princesse, elle
Carendépitdecetteimaged'amoureuxdesplai- était assise au milieu d'une multitude de cowsins colorés.
sirsde lavîe, larépu.tationdeZhuoShiestswtoutcclledu Son visage affichait les traits de la jeunesse, mois
plusperspicacedesassistaotsdumagistratdelacitt.Entréà
tooservîceeotantquesimpledomestique,ZhuoShigravit
;'::f':~~~o=~~~~~~u~:c::,.~:;::S '::s!;r :,:
qu'elle servait les boissons. était fluide el naturel.
ttès rapidement les &:belons quand son supêrieur s'aperçut
~:!sj!:::fiz~,:·~~ ;i1:e.c;:::::~t ~~!~1::;:
1
de ses talents : d'un esprit vü, le jeune homme n'avait pas
..
soopareilpoursoutirerdesinformationsauxsuspe.cuet gloussant derrière. leurs voile.s ; toute.s étaient Nlle.s mais
""'""
tmioins,l'airderien..Safacejovialeetsoopbysiqueam:mdi
lui attirant une immMiatc sympathie teintée de oondescen- ~:eJ:F::!:~::m":;,:: l=:::::::J:::~:Js~
dance, il sait eo jouer afin de recucillir des confideoces et f:
pitalité, elle me coupa J16TO/e en m'expliquant que les
rtvi!lationsqu'unmagistratplusruden'auraitpuobtenir. nwts sont vains, et que je trouverai bien d"autre.sfaçons de
Aujourd'hui, Zhuo Shi est le mieux placé pour fa remercier:
·~ succéder au magistrat dont la retraite est imminente. Les
1:eS:::e":};:';i,m!~":Jn~7e;!~,~ ~~:i;?/~C::;:;:;,e;~c:::,~
""'
el-
citoyens savent qu'avec lui, leur ville est entre de bonnes
mains et c'est bien pour cela que certains individus peu
recommandables souhaitent sa mort ...
cée d'une llOÎX calme et mnocenle, me fit violemment rou-
gir. Aussit/Jt, unenuèededrQ!esses vlntm"entourer, reti-
rant mon changpao trempé, me massant les épaules et les
pieds, peignant me.s cheveux maltraités par lt climat, etc.
A.!pects : Mttal 4, Eau 2, Bois 5, Feu 3, Terre 3 D'abord surpris, je m'abandonnai à ces attentions avec
AspectssecondalrH : Chi45,Défcnsep1111sive 9 un soupir d'aise. Mon h6tesse me demanda alors des nou-
Don et Faiblesse : Discernement de hi K.ilin I Curieux velles du monde, des Royaumes, des divers conflits, des
Sasagessesembleinfinieetil estraredenepastomber
:~':r. e;; f?k"r:ui! ~~e:~ï.";,e':d~:'le"~~r~%~7!':/Js.!fu'°;,
1
oous Je charme de ses yeux dorés, son corps et son esprit
formant un ensemble d'une perfection digne des Cieux. perdant son sang par toute.s ses plaies ...
Mfüncolique et rêvant à son lLlllOW" perdu, Chan À1'U1Jt minre que cet assaut ait pris fin, le deuxième pilleur
Juan aime enCOfC à rencontrer des monels à l'occasion, afin se porta au contact et frappa un coup puissant aYeC sa
de se tenir au ooW'!IIlt de la marche du monde. ToujOIIJ"S masse de bronze. ù lancier n'eut pas le temps d'esquiver et
friandedesplaisirsdelachamb~àooucber, ellefaitmontre
encedornained'uneexpertisecertaineetceuxàquiellefàit
J:'/::~~:;:~~,~~~~i:l:J!%1:f;/:::ne~
l'bonneurdepanagerlcurlitnepeuventjamaisl'oublier. ~~ ":oa;,_e / le /":!r::f:/.:~::eo:f:t;: ~~~ fo~ e!J:1t'::
celui-cis::::J:lacommeglisserentrelescoup.r ;seplaçant
Aspects : Métal 3, Eau 4, Bois 6, Feu 6, Terre 5 entre les deux hommes, Il en transperça un de la poirile de
Aspectssttond•lret :Chi60,Défensepassive 12
Doo et Faiblesse : Beauté troublante / -
Talents: Callîgrapbie4,Histoire6,Linérarure3,Savoir
(divers domaines) 4, Danse 4, Eloquence 5, Etiquene 4,
sa lance et ~Ill vio/emmerit /e torse du seœnd avec Ill
::;,,°fl:J:i:e f:~::J/f:,1fi =~'(;k~::'s!
k.i!!;/~~;Î~::=f:{o°';,de lever/a~ lonque
.
tt
Musique 3, Séduction 6, Empathie 3, Ugendes 4, Boxe 2, A.près s'être assuré '{Ue su trois adversa/ru étaient A
Equitation2, Esquive 1 mort.s, le/ancierouvr11/epetitcojfreenboisetensor-
,.,y,
So ufflevlt•I : 19(7 / 0,5 / 0,4 /· l,2 / -3, l / -5)
Pouvoln : Terreur 13, TllO du Pas léger 3, Tao de la ~~1:g::::i:'~.e• eÔa~;"::g.~JI ff%t!iff!:bj':, a'7::oÎn:, d
Crbtiooinspirée4, TllOdel'œilinœrieur5, TaoduYmetdu le bri.fa d'un coup haineux de sa lance. JI
Récit anonyme
Yang2,T110dela~sereine6, Taodel 'Espritclair5
Bien que moins répandus dans le folklore que Ourantlerègnedel'AugusteNüWa,etalorsquc
les yao-renards, les yao-serpents sont presque aussi Gonggong avait jeté le chaos sur le monde, la future~
oombrcuxqu'cuxàvivresouslcCiel.Lesscrpentssoot pritlettmps,alorsqu'eUerfparait leCiel,desauverunpetit
des animau entretenant une filiation presque directe serpentde:sflamme$.Ledéposantdansunevasteplaine,eUe
:s avcc lesforcesprimalesdel'universetlesdivinités.Les
Augustes Fu Xi et Nü Wa avaient un corps de serpent,
lui murmura une béœdiction et Je petit serpent devint aussi-
tôt un)UO. Tombhmoureux de Nii Wa, il suivit ses exploits
Gonggong passait pour être à demi-ophidien aussi ; etassistaàsonCOlllbaicootreGonggong,pulsàsooascen-
quant auxdragons,les scrpcntssontlcurscousins. sion eo lallt que ~de !'Harmonie. ll d6cida de consa-
Autant dire que cette es~e est paniculiàement pro- cm- toute sa vie à poursuivre l'œuvre de !'Auguste en pré-
pice àengendrerdesyao. SCIVllllt 1'6quilibre du monde.
Les yao-serpents paraissent contemplatifs et Rassemblant des disciples autour de lui, il fonda ta
..""
•m
fait
peu actifs, cenains même les disent paresseux. En rfa-
lité, ils sont sages et patients et n'envisagent pas l'exis-
tencedelamêmefaçonqued'autresêtresplusfrivo!cs.
Intelligents et prudents, les yao-serpents ne prennent
jamaisdcdécisio11à lahAteetpréfàe111e11visagertou-
communauté de:s Enfants de Nii Wa, chargée de traquer tous
ceux qui prétendaient ébranler l'ordre du monde afin de les
empêcher d'accomplir leurs sinistres desseins. Durant de
nombreux siècles, cette communauté de yao-scrpc11ts
affi"ontade nombreux démons, aidmt en secret !'Empereur
tes les conséquences possibles de leun actes avant jaune à combattre Chiyou, se nmgérent du côté des immor-
d'agir.Socialement,lesyao-serpcntssontparadoxaux: tels désireux d'émanciper l'humanité de l'influence des divi-
ilsaimentplaireetséduiremaisi\stiennentdeleurori- nités durant la chute de la dynastic Ym, etc.
gine reptilienne une grande froideur intérieure. La Lorsque enfin le mo11de sembla appartenir aux
séductionn'cstqu'unjeupoureux,quenevientjamais humains,lesEnfantsdeNiiWacrurentleurlabcurterm.i.n~.
réchauffer la flamme d'un amour vrai. lnfidéles, leur Le fondateur, ce petit serpent béni parNü Wa,d6cidade se
rappon au temps les rend pounant très possessifs. retirer du monde et plus pcillODilC 11'entenditplusjamais par-
Malgré tout cela, les yao-serpents ont un sens aigu du ler de lui. Peu à peu, La communauté se désagrégea..•
bien et du mal et il est rare qu'ils agissent de façon Jusqu'àlafondationdelaSecteduCiel inclin~.
volontairement malintentionnée. llfaUutplusieurssièclesavaotquelesyao-serpentsadora-
Les yao-scrpents vivent en conununautés iso- teur:s de Nii Wa ne comprennent qu'une organisation de
lées, dans les for!ts, les jungles et les montagnes. lis l'ombreoeuvraitpourrappelersurTerreleurpirecauche-
bâti$$Cnt leurs propres villages mais aeceptenttoujoun mar, celui que leur déesse avait enferm~ au plus profond
derecevoirdelavisite,tantquecelle-<:in'aaucunbut des Enfers. la communauté des Enfants de Nü Wa se
malveillant. Solitaires de nature, ils ne rejenent cepen- reforma sous l'égide de quelques vieuxyao et sa longue
dant pas la fréquentation des hommes ou d'autres créa- guerrefeooiecontrelaSccteduCielincliDédébutapour
turcs, car leur curiosité les pousse à s'informer de la sepoursuivrcdeoosjours.
.'
a
la
marche du monde. Les yao-serpents se mêlent peu aux
humaim; et ne viennent jamais vivre dans les cités du
ZJrongguo, même s'ils peuvent y passer ou y séjourner
que lque temps à l'occasion.
Concrttemcnt, les Enfants de Nü Wa savent qu'il
existe une secte de fanatiques adorateurs de Gongong sou-
baitant fai.re ressusciter leur maître. Mais ils n'en connais-
sentpasleschefs.,nitesintentionsexactes.llsonrpu
renwquer que des agents de cette Secte ou parfois des
démons à son service rassemblaiellt des écrits ou des
objets,etilstententd'entravercesactionsencspérant
c gêner les buts de ces fanatÎqueg. Pour Cheng Ruan, ces
w c: =
Lesyao.serpentssontaussi bien des hommes
yao-serpents sont une petite épine dans son pied : cenes
ilssontgênantsctretardent parfoisquelques-unsdeses
que des ~cm.mes. Le ur apparence humaine est toujours planssccondaires,maisilsreprésententunobstaclebien
ce.lie d~Jeuncs gens à la beauté trouble et étrange, à la moindrcque Q inL<>ngetsesagentsparexemplc
fo1sat11ranteetrepoussan 1e. Leurs mouvements, sou- Actuellement, les Enfimts de Nü Wa sont dirigfa
vent lents et mesurés, sont empreints d'une grâce cer- par PaXing,iwjeuneyao-scrpentquiatoute!aconfianœdes
taine; et lorsqu'ils décident d'agir vite, leur rapidité doyens de la communauté. Leur point de ralliement est iw
contraste violemment ave<: leur apparente désinvol- village secret silul! dans les montagnes du Cbu, au sud-est de
ture. Les traits an imaux pouvant les trahir sont: des Shangyoog.llsdisposentd'au1m1rcfugesiwpeupartout
pupillesfendues,lapeaufroidc,unelanguebifide,des dans les Royaumes et se rt:COnnaisseot encre eux par un signe
écailles, etc. spécifique. Les Enfants de Nii Wa entretiennent de bonnes
Lespouvoirspossédésparlcsyao-serpentssoot: relations avec les aulttS commWJaUtés de yao et les humains,
Arme naturelle (.:rochets). Armure naturelle (écaille), afin de compter Wl maximum d'alliés ou au moins d'infor-
Tcneur(aurareptilicnoe),TaodelaFoudresoudaine,Taode mateurs. Leurs actions principales consistent à cberchcr et
l'œilintérieut, Taodel'Ombredis.simul6c, Taodel'Esprit ~liminerlessbin::sdetaSccteduCiel ioclinépartoutoùilsse
clair. Les yao-sapenlS maîtriseat fréquemment une magie cachent Quelques-uns tentent de localiser leur quartier-#
~lleapparentheAlaDivinatioo. ralenvued'UDeattaqueptus~ivemaisdessièclesde
f'C(:herche n'ont pour le mometll rien dooM et nombreux 90Dt La Lance aussi souple que le Serpent
lesyao-serpentsàmourir souslesooupsdestenibles~ Prf ~uls : Qiangsbù (Confirmé), Esquive (Confirmé),
qu'invoque Cheng Huao pour se dtbarrasserd'eux. Maoœuvre Double parade, Tao du Bouclier invisible
(nivcau2)etTaodelaFoudresoudaine(niveau 1)
CotitenChi :4
Effets: (dHensc)Lepersounage sait, en se rendant aussi
souple qu'un.serpent, commentacoompagner les coups qu'il
paredesa.Janceafindedeveniraussiinsaisis.sablequele
Àpeine&gédequelquessikles,cequiestjeuoe veol Il peut ajouter en bonus à ses Tests de Offense active
pour un yao-serpent, Pa Xing a pris la tete des Enfants de effcctuésàlalanccunevaleurégaleà(Bois + Esquive).
~ii Waà la demande des doyens qui ont discerné en lui Effets secondaires: La lance !;e!Ilblesclordre et s'en-
l'àme du fondateur de la communauté. roulerautourdescoupsqu'elledévie.
Froidetmétbodique,PaXingestunguerrierplus
que com~teot qui a vu tomber nombre de ses camarades La Feinte du Cobra
face aux adorateurs de Gonggong. Chaque nuit, il prie Pré ~uis : Qiangsbù (Expen), Manœuvre Coup prtcis,
wus la lune, demandant à Nil Wade lui donner la force et TaodelaFoudresoudaine(niveau4), Tao des Di:ii:Mille
l'intelligeocepourmeoeràbieoSJ1mission. Parfois, il lui Mains(niveaut)
semble entendre la déesse lui répondre, un doux murmure Co(ltenCbl: 10
oommeuncbénédictiondanssonoreille. Effets :(attaque)Lepmi0nnagepeutfrapperavcclaviva-
PaXingnecomprendpaspourquoilesdoyens dtététanisanted'Wlcobra,nelaissanteucunecbanceàson
l'ont nommé chef de la communauté malgré son manque adver.;airedescdéf<:ndre.Audébutdutour,avan1mêmeque
d'e:ii:~rieoce.J\craiottoujoursdelcsdécevoiretdcr:nener !e Testd'Ioitiativenesoiteff~,ilpeutporteruneettaque
les siens à leur perte mais cene peur, loin de l'amomdrir, gratuiteàlaquellesonadvcrsa.irem:peutréagir.llluîsuffit
lepousseàdonnerl emeil!eurdelui-même. de réussir son Test d'attaque comme d'habitude.
Effets secondaires : La pointe de ta lance ~met tu\ siffie-
AspttU : Métal 4, Eau 5, Bois 4, Feu 2, Terre 5 meot rappelaot celui d'un serpeot.
Asp«ts m:ondairu : Chi 50, Défense passive 11
Don et Faiblesse : Don de Nczha / Code d'Honncur Les Innombrables Crochets du Serpent
Talcnb : Investigation 2, MMccine 3, Perception 4, Pré requis : QiangsbÎl (Maître). Manœuvre Coup
1.ntimidation 3, Empathie 2, Art de la Guerre 3, Boxe 2, Double, Manœuvre Harettement et Tan des Dix Mille
Qiangsbù 5 (Double parade, Coup double, Coup prtcis., Mains(nivcau3)
Combinaison, Feinte, Harcélement), Discrétion 4, CofltenChi :8
Equitationl,Natation3 EIJHS :(attaque)Lepenoonagemetàprofitlasouplessede
Souflev:ltal:19(7 / 0,5 / 0,4 / -l,2 / -3,1 / - 5) salaacepour,enuneanaque,porteruoemultirudedeooups
Pouvoln :Tan:ur Il, TaodelaFoudresoudainc4, Tao chi. surunseuladversaire.Ilncfaitqu'unseulTcstd'anaquemais
BoucliŒinvisibleJ,Taodel'œilintéricurJ,Taodc:sDÎll:Mille onoonsidàequ'ilaportéunoombredeooupségalàson
Maios3,Tandel'Omlxedissimul6e3,Taodel'Espitciair2 niveaud'Eau.L'adversairedoitutilisei"uneo.!feme.ctivepar
Style maitrlH : Pa Xing connaît toutes les Techniques du coopetchacund'cntrcew:infligeles~llOl1IlllU)[.
style de la Lance sans Ombre Effets se<:ondaires: La lance !;e!Ilble se multiplier en
l'raltanlmal :Peauglacée. autantd'exemplairesquedecoupsportés.
Renommée :8
Les gao-singes
w. <
Historique : Ce style fut_ créé par le fondateur d_es
Enfants de Nù Wa. qui maniait la lance avec un dexténté
11 Jadis, durom les temps bénis par le Ciel, U Kuen était un rrè.s
grand joueur de go, et perwnM dans les neufprovinca de
/'Empiren·avai/encQ1"Créusslàremporreruntpartfesurlul
LW-même proclamait à qui voulait bleri / 'eritendre que pas même
/esdieuxnesauraientmincresoora/en/,1Misce/an'empêchait
remarquable.llestbaséaurl'extrêmevitessequiestnatu- pasdesprétendantsvel!Ufdepartoutdevou/oirledéfin:
relle pour les yao-serpeots, et met à profit la souplesse de Un jow; wi vieil homme chenu se prbema à son manoir.
la hampe pour porter des coups nombreux et imprévisi- Entouré th toute sa cour. li Kuen ve.iail d'écraser un nou-
veau rival, ce qui l'avait ml! de fort bonne humeur. le vleU-
bles, et s'assurer une dêfense impbiétnible. Presque tous
lardau;xcyeuxrieurs vintauprtsdeluletluiaJSUra ca11nattre
!es Enfants de Nil Wa en maîtrisent au moins les bases et unepersonnequiétaitbienmt i/leurequeluiaugo ;liKuen
eestylefutenseignéàl'occasionàde$bumainsvaleureux fataussitôtintéresséparj~unepartieavecuntelétre.
ayant aidé la communauté contre la Secte du Ciel incliné. Mais le vieil homme lui di1 que ce rival Inconnu ne pouvait
Depuis il s'est répandu dans lejiang humais reste relari- passedéplacerelqueceseraildoncàluid'aller/c/rQU\.'O'r
vcmentconfidetltiel. ; j/ vivait dmu une vieil cabane en lisière de laforél. U Kuen
lJ!Xqlfa th s'.v rendre dù le lendemain et l'ancien l'l.'/Hlrtit.
Base : Le persoonage peut ajouter son Niveau de À 1·avbe, /'anogontjowurtkgofit u/kr '°" c1-a/ et u ren-
di1 à l.endroit indiqld par /e )'ieil ltomme..~faci/emen1
QiaogshùàtoussesTestsd'lnitiarive.
lat:abtute,üypénétra ;qwlleMfolpas11anaprisede=ta- situations~licatesdanslesquel\esleursmaniètcs\esplon
:1:t~l:':~~ae.::~";a==~f:"W:. genl lis foot partie des rares yao qui o'essaient pas rœue-
ment de cachct leur llllture, qui peut êtrc: rivélbe par :une
fba et demanda qw le vrai joueur se m<mlrT. Mau per.<anne ne queuedesinge,unepilositéfacialepronooch,desmeni-
vtmetle singediprull.ra~tmpturesurlep/areau.Faisant
contre mauvaiseforlune bon caur, l'ltornme s'assi~ et posa à bresalloogés,etc.
son tour une pierre, aussil6t imité par le singe. Li Kuen dut Lespouvoirsbéritésdeleurnaturesont :Taodes
blent6tserendreàl'évidence:l'animalsavaitjoueretpossé- Six Dire<:tions, Tao du Pas léger, Tao de la foudre sou-
tkiituntalentindhùab/e.Rapldemem,/lse trouvadébordéer daine, Tao des Dix Mille Mains, Tao de la foru insuff16e.
pm;litlajXJt'rie. Totalementdb/Dbilisé.11 seditqueceaedéjaite
:,e=:,:~;,:S:,,~"0,~~e;::;,::::=.ei;
IOUJelajoumk,jusqwtarddan.rlanull, UKwenjouaaugo ...,,,,_.,...._._ _ _ _ _ _ __
awcle .singe,quilebattiràcliaquefois.
Lekndanain,liKuenmVuetilmfaiain.ridojoflrs~
umaUre apris senraine. L'liomnte qui hait n am;gan1 qu'il Dam $8. jeunesse, Hui Nic était un .jeune yao
n'tmiitpashhitéà~ptitendnswpi:rieurmadieurapprenai1 comme les autres : moqueur, fan13Sque, plein d'ironie. Son
peuàpeu/'Jrwni/i.lé :battupunntige,mhM.lepl16orgueil- espritvifs'exerçaitauxdépendsdesnombreuse:spenoones
faadomortelsfinitpar~où141.raplace. Et en effet, quicroisaientsaroute,HuiNâon'étantpasavaredetoursà
apràQWJirperdusadixmilllèmepar11e, U~segrotkl.larête joueroudeplaisaoteriesàfairc:.E!gareàccuxqui
etf/nitparéckuerde rire 1Le message ha1tdewnu clair pour essayaient de lerosserpourse.venger: lejeunesingettait
lul:ura~desdiera,l'ltornmeetleslngeson/semblablesvus uncombattantaccompli,maiuantlebâtooave<:unedext6-
duClel.Lejoueurdegosepromltdenepasoublli!rlele,çonde ritérareaupointd'avoircréerSODproprestylemartial.
si't6tettoutela.fonunequ'üavaitamasshgrliceàsontalent,i/ Unjourcepeodant,Hui-Nâorencontrauneper-
enjùprojlterles~arn111des'enjonœrdanslaforêl,pour
smmequiréagitdefaçoofortinhabituelleàsesbabituel-
aliuapprendrelasagesseaupràdesesjrèralessinges.
El lesinge, qui avait repris son apparenœde vldJ hommemali-
les moqueries. L'homme ne se mit pas en colb'e après
dera,ritégalemenJdubonrourqu'iJaiuitjouéàLiKuen. » avoirétémisenpositionficbeuseparlamalicedusinge
Cootepopulairc : aucootraireîlsutrirede lui-mêmeetentirerun ensei-
gnement, pour lequel il remercia le yao. lntrigui!, Hui Nic
décida de suivre cet homme quelque temps afin de le com-
prendre (et d'essayer de tester ses limites).~lui-cis'ap
pelaitSagessetrompeuseetétaituntaoïste,d1scipled'un
dénommé Zbuang Zi. féru de jeux de mot et d'énigmes
Particulièrement intelligents et malins, les singes insolub!es,iljeiaitletroubledansl'espritdesgeDSdu~·
forment une espèce dODt sont issus de nombreuxyao. t.:'oins plequié<:outaientreligieusementsesprêcbes.llplitendait
vou\oirouvrirl'espritdesgensafmques'y. déversel~Tao.
nombrouxquelesrenardsou!esscrperits,lesyao-smges
sontsuffisammentrépandu!lpourquelefolkloreaitintégré À force de Je suivre et de l'é<:outer, Hw Nào firutpar
oombredecontesetl~narrantlcursaveature.5,leur
ouvrir les yeux sur l'univers ; si SOD tempérament ~
canictàcfacétieuxseprêumtbienàunetellem.îseenso:ène. changeapas,ilsemitàeovisagerautrementlestounqu'il
Les}rW-singesSODti~fanWques.et~
jouait, comme un moyen d'accéder à une sagesse supé.
ginalKL'espritvif;.onateodanceàsous-cstimcrlcurmtelli- rieureetdelafairepartager.
geoc:eàcausedcleurcaractèrcsouventfrivoleetpeusérieux. Quand Sagesse trompeuse finît par mourir de
Les yao-singes aîmc:nt se moquer d·auaui et d'au.-mêmc:s, vicillc:ssc:, Hui Nàose rebaptisa le Singe gris et dé<:ida
l'bumour est leur façon d'envisager le monde. Jamais rtelle- d'aller méditer dallS une grotte pour comprendre comment
ment cruels, leur caracœre les pousse parfois à mentir ou l'bumourpouvaitouvrirl'espri1des.bo~.11resttou
tromperlesgensquandilsveulentarri~.àlrursfins.
jours,passa11tsontempsentreméd1tatm11,ense1gnement
Lesyao-singcsviventensoh~oesereg:rou
auxjeunesapprentisvenusapprendresoostyleetdue\s
pent pas en communauté et évitent de s'mtégrer à l'huma- cootred'orgueillewcwu.lia.
nité. U:irsqu'ils séjournent daru un village, c'est rarement
pourloogtempsettoujm11'!l~qu.'ilsontquelquechoseà
Aspects : Méral S, Eau 6, Bois 4, Feu 3, Terre 4
yfaireouquelqu'unàyvoir.Jlsfuient\esvillesco~la
Aspects seco ndaires : Chi 40, Défense passive 12
peste,etpréfèrentarpenterjunglesetforêts;Iesrao-smges Doo et Faiblesse : Chance du Liévre I Ascèse
501lt ainsi nombreux daru le monde des arts martiaux. Taluu : Herboristerie 3, Perceptioo 3, Comédie 2, Jeux
3, Médiration 4, Taoîsme 2, Bàngshù S (Mise à distance,
Charger, Coup double, Harcllemen~ Double parade),
Boxe3,Acrobatie4,Escalade4,Esquive3
Souffievttal : 19(7 / 0,S / 0,4 / -1,2 / -3, l / -S)
w c < PDU\"Oln : Tao des Six Directions 6, Tao du Pas l~ger 4,
Plus souvent des hommes que des femmes, les Tao du Souffle destructeur 3, Tao des Dix Mille Mains 3,
)'IJO-singesaimentàs'habillerdefaçon~triqueet
TaodelaPrésencesereine3,Tao delaforceinsufflée3
voyante et affecteDt un comportement volonttm; provoca- Style maitrisé: Eotantqu'inventeurdustyledu BilOD
teur. Sans inhibitions, ils rient de tout et~toutletn?ode, ricanant,HuiNàoenconnaîttous\essecrets.
etleuragilitésanségaleleurpermetdetouJOutSsesortirdes Traltaolmal :Queuedesinge.
Renommée: 17
w 2Q < o: C'était /afin de l'tlé, n()nNl/emenl une tpoqiœdejoie et
d'insoucimrce en onendont fo moWon.
Historique : Le style du Bâton ricanant est cdui que
•.
Mois pas cetle <Wlk. La~ <r>'WI dkJiid le pay! pendmlt
~
mitaupoictHuiNâoleSingegrisdurantseserru.nces!lllDll presque troU mou et 1a hcnfa de dhmeurs ou prUcMierJ
fin dans le ZJwngguo. JI corrigea nombre de prétentiewt éi'Odé3 se constituaient en bondes d pillaient la vif/aga. Le
avccsonsolidebAtonetaufildutemps,dcnombreuxcbe- nove n'omitpas moore eu à tubird'ottaque ma4 now avions
wliersvinrentseprésenterdcvantsagrottepourleprier travœ1JJ d'œrtldie-pkd pour tfever une poliss/Mk de bois d
de les prendre comme disciples. Le Sicge gris n'accepta e:nl1'0inet' lu hommes fa pfu.r vl~ tout en :soc/tant que
queceuxquiétaientcapablesdcriredeleursi!ebecsetde foœàdessoldatsaguuristculœÙJMUJV/raitàrien.
leur maladresse, et il leur enseigna son an. Depuis, celui- Unwir, unvagabond ~prhtntaàn<J4/)0l'tD.Lavillageoisen
foaion WA<huent k cha.uer; non qu'il oit e11 /'oirdungtma
cî s'est largement répandu dans lejianghu, trouvant un
d'oilleun:ühaiten/oques,SOJUtume.k~dillimult.JOUf
m certaicsucdsauprèsdesermitesetdcstaoïsteserru.nts.
uneœudredeau$$e. Mois Io fille du cNf. une gamine de douze
~ ans<JW!llOW'aimkHufOW',/esenempicha.~efillettehalllo
,,"',_•
Base : Le personnage peut ajouter son Niveau /xJntembrwetilluiétaitimpensahlede/oisser unhrangerris-
d'AcrobatieàtoussesTestsdeDéfenseactivc. querfo. mo11slel/epouvoitl'oider. Pour lulfalrep/oUir, nous
amns loisd entrer le vagabond, non .rans lui avai,. murmwi de
La Grimace du Singe façonmenaçantecequ'i/subiroltmcasdeproblbnt.1 ...
Pré requis : Bàngsbù (Confirmé), Manœuvre Mise à dis- Lafilleduchefl'amenajusqu'àunentrep6tàgroinnlC()fevide
,_ tance et Tao de la Préseocc sereinc (niveau 3) etl'i'm4taàs'.,yrepasufetempfqu'el/eo//lelulchercherun
repos. L'étronger neparfo.ilpa.i mais ocqulesr;ail de Io lite.
·!- CoDteoChl :4
Affeclueu$ement. il ébouriffa les chewux de Io fillette. : un geste
,.;_
~ Effets :(action)Ensemoquantdesonadversaireetenle
provoquant aveç des gestes obscènes et des railleries
diverses,lepersonnagcpeutlefairesortirdcsesgoods.Le
banalmoùquisembkisouk.gertoutlemondedanslevillage.Le
vogabondmangeasilenciewementetaifo.secoucherdanslo
paille sœu demander son reste ; = doute poniroit-11 dèJ
;., personnagedoitutiliseruncactionpourridiculiserson demain. A maureque/'olJ;scurltttombalt, IQUt le vll/oge/'/m/ta
adversaireetcelui-cisubiraàtoussesTestsunmaluségal et le sommeil llOW' gagna fOW' à /'aœption de""" J01tiMlla.
>
> aun.iveaudcFeudupersonnagepou:rlerestedutour. A l'aube, nuus fomu tuus rtveil/b po,. des clomt!W$ et une
m Ef!'tts secondaires : Les ricanements du personnage rap. pern glach nou.t éfTTignîl le caw ; une troupe d'une tiTn·
~
pellentlC!lcris bystériquesd'unsingc. taine tk :soudmr/s campait devant notre palissade. Leur chef.
une brute hirsute, rtc/4ma f'OUlY!mtre de nm porta pour que
Le Bond du Singe lui et su /rom.ma puissent enf1Yr se ratoure,. et se 'l'poser.
Prf ttqub : Bàngshù (Elcpert), Boxe (c.ontinné), Manceuvre Lonque le chef du vil/,.ge luidenttJllda à quelle année il
Cliarga,TaodesSixDircctio:.u(niveau2),TaoduSoufllcdc:s- appartenait. il hurla de rire et :son ton sefitplus menaçant. Il
insufUJ le coruoge des villogeoü et pritendit qu'il n'y en
~
trucb:W(nîveau2)e(Taodc la Foroe IMuftlée(nivmu 2) avait pas un capable dt le dtjier. et qu 'Il va/a// ml~ pou,.
il Co\lttnCbl :7 le:sfemma et fil/a du vilûige tk les laisser enf1Yr afin qu'e/-
• Effeb :(attaque)Plantantfennementsonbâtondanslesol,
le personnage se projette vers son adverWre pour lui porter
UDcoupdévWateur. Ilpeu1aneindreunadversairesituéâ
les sochent ce qu'ttaîent de vra/3 hommu.
Âpeine<l\IOit-üfini.raluuan~hoineustqueûiporteduvil·
loges'entrolNritpourloLuerpo3:Jerlevogobond(quenous
quinxe~dcluienunboodetles~duooupsoo1 aviQnstousoub/ié)llWlllldeserefermu.Lechefdespillanls
bgaux à deux. fois Je niveau de M~ du pcnoonage, plus restaùuudilque/l{IU/$Stoonlk!avanld'()r(Û)nMrenrlantà
son Niveau de Boxe, plus les dommages du bâton. l'un de ses hommes tk k tuer. Lesoklol sortît son anne. l'oir
Effets11ttOndaires:Lorsqu'ilretombeausol~sonatta mauvais, et ... je crois quepen<Nllre ne comprit ce qui :se passa
"b que,lepersonnageprcodunepose1ypiquementsimiesque.
olon.Lecorpsdel'étrongeravaitsemblé~disporoftre
avontderéapparaîtrederribefesolda1domlecou[onnairun
angleimprusibleaveclel"ru'tedesoncorps.Levagabondavant
Le Singe dans la Forêt sonsahre.entreltsmoins. LechefcontmenÇQàcrlerquelque
Pri requis : Bàngshù (Maitre), Acrobatie (Expert), chosemoisavontqu'unseulmotsortetieso bouche, sa tête
Manœuvre Coup double, Manœuvre Harc~lement et Tao s•était détachée de son corps. Alon conimença un massacre
desDUMHleMains(nivcau3) SWTéaliste. L 'étronger qui avait paru si faible la vel//ese déplo-
CoQtenCbl: 10 Çait oomme unfouveetchacun de su coupsfouchaît une vie. n
Effm :(attaque)DansantilUtourdesonbâton,!eperson.. semblailimpo$$ihledeleblesseretropidementlu :soudanisse
nagepeutfrappcrplusieursadversaircsautourdelui.Ilncfait mi1Y111tàpaniqueretàtenterdes'enfolr.MaLravecdurugis-
qu'unseulTestd'attaquepourfrappcrunaombred'lldversai- semenlJ butiaw:. l'homme lufrappo tous avec uneprki3ion
etuneftrocttéimpiacable,neleurlalssoaUCMMchance.
re:s maximum tg.al à son Niveau en Acrobatie, Je SR à attein- Enquefque.sinstanlJ, /esolfatjonchtdecorps. L'trranger
dre ttant alors tgal â la Dffense passivc la plus élevée parmi sembla sorti,. peu à peu de :sa transe et fâcho :son arme. Se
lesadversaircs+lparcîblccnplusdelap=ièrc.Chaque retournontversnous,ilnou.t:scn.itodesuyeuxperÇantJ.San
adveisairepeutbiensOrtenteruneDffenseactivc.Lesatta- regan;l:s'on'êtaolonsurlofilleduchefquiavaitoss/31tà
questouchantlewciblcintligentdesdêgâtsDOm111ux. Ioule la scène, les yeux rollds. La troil:J du vagabonds $e
Effets secondl.l.rtt: Les acrobaties qu'effectue le per- détendirent et il lui fit unpetit$ipu dt Io moin avant de
soonageave<:sonbitoosontcèllesdessingesquivolent reprendresoroute. »
dcbrancbeenbraDche. T&nolgnagc du fermier Hung au magistrat de Luo-jîn
Le but que s'est fué Tie Hu dans la vie est de for-
ger les armes les plus puissantes qui soient, etde les voir
défricher le chemin des futurs béros du Zhongguo.
Lestigressontdes~fortcmentliési.lapuîs Inlassablement, il travaille dans son atelier, forgeant
sancebrutedelanature,cequiexpliquequemalgrtleurs ~s,lances,1111$$C$,5abres,daguesouhaebes.Uesuie
li~privilégitsavccleMondecéleste,peud'entreeux touteslestechniquesexîstantes,entestedenouvelles,
deviennent des yao et prtfërent mener une vie de fauve. mélange les procédés et obtient toujours des r&ulcats
Pour rares qu 'ils sont, les yao-tigres marquent durable- hors-normes.
mentceuxqu'ils croiseat etaimeot i.poserleurempreinte 1:-<'rsqu'UDW!.lxiaaudaeieux,ayanteuventde
dansl'Histoire. la réputat10n de Tie Hu, vient lui demander UDe arme le
Les~tigresignorentcequ'esilapeur;coura yao-tigre l'a~nte durant quelques passes d'arme; et
gcux ou ttmmire ne sont pas des mots suffisamment êvo-
cateurs qualifier. leur esprit de fer. lis a.iment l'action plu-
~tquela_réflexmnetpeuventfoncertetebaisste,lapas
~·acce.pte de lm céder une de ses a:uvres que s'il l'en
JUged1gne. Nulneconnaîtsescritèresdesélection: on
l'a vuoffrirUD superbe sabre àun chevalier s'étant fait
,."',
~
désarmer en un coup, et refuser de vendre une arme à un
s1on dormnant _leur lime. Emportés jusqu'à devenir vio-
lents, Jesyao-ugres soot prompts à ta colère et au défi.
D'Ull tempérament dominateur, ils aiment diriger et se
expert ayant tenu plusieurs beu:res face à lui ... Mais
incontestablement, les ~lus sont promis à un destin
..."...
....
montrent intransigeants quant à !eun décisions. Hrus exceptionnel; il se dit que Tie Hu est capable de k
d'arts martiaux, les yao-tigres aiment le combat mais pas déce\eraucoursduduel ...
forcémentlamiseàmort ;unduelmotivantfaceàun
adversaireintrépideleurapporteplusdesatisfactionqu'UD Aspects: Métal5,Eau4,Bois4,Feu3, Terre5
lllllSSacre sanglant. En cela, lesyao-tigres sont des êtres Allpectssecondaitts: Chi90,Défensepassive IO
d'honneur avant tout. DonetFaibletie : InspiréparleTho(Forge)/Coded'Honneur
Les yao-tigres se mêlent peu awr. humains, et ne Ta len_ts :_ Calligraphie 3, Perception 2, Commerce 2,
sefréquententguèreplusentreewr..Leu:rcaractèreautori- lntimJda11on4,Méditation2,Boxe3(Projeter,Aveugler),
tairelespoussei.prendresousleuraîledespersonnes Daoshù 3 (Deux armes, Feinte, Parade totale), Jîànshù 5
influençablesqu'ilsvontfaçonneràleurimage. Plusd'UD (Coup précis, Charger, Coup double, Hare\\!ement,
grandW1o1;rlaseticlameainsid'unmaîtretigreauseindu Repousser), Qiangsbù 4 (Mise à distance, Attaque suicide,
monde des forfts et des lacs. Le Royaume où lon a Je plus Coup précis, Combinaison), Esquive 2, Forge 6
decbancedecroiserdesyao-tigresestleChu. Souffievital :23(8 / 0,6 / 0,4 1 -1,3 / -3,2 / -5)
Pouvoin : Arme naturelle (griffe.) 3, Tao du Souffie des-
tructeur4, TaodelaFoudresoudaine2, Tao de la Création
=~:;e l'Ombre dissimultc 1, Tao de la
Tra1tanlmal :Yeuxdefélin.
En grande majorité des hommes, les yao-tigres RenommM :24
prennentl'apparencedeguerriersdepuissantestature,aux
traits féroces et aux mouvements souples. U se vêtent de
façon simple mais portent toujours au moins une arme sur
eux,bienqu'ilssoientpresqueaussiterriblesdésannés
qu'ave<: une ~ entre les mains. Les traits animaux
qu'ils arborent le plus souvent sont : une queuede tigre,
desdentsaiguês,desrayuresnoiressurtecorps,ete.
L~~~~H''""'
exceptionnelle-'! à plus d'un titre et plus d'un
Les pouvoirs les plus fréquents cbez les yoo- wu xia souhaiterait en arbotv une. Qu'elles
tigres sont: Annes naturelles (griffes et crocs), Terreur soientépéC!I, sabres, pointes de lance, /œ1U1S
(aura de fauve), Tao du Souffie destructeur, Tao de la de hoche ou <ÙJgues, elles portent le nom de
Foudre soudaine, Tao de l"Ombre dissimulée, Tao de la lames-tigres. FaitC!I du fer le plus solide et le
plus léger, elles sont toujours gravés d'anti-
,
Présence sereine.
ques ldéogramtnes qu 'unjln connai.sseur îden-
tifiera ootnme fa langue du lire.
" se tmuvcentrelavieetlamort,suspeoduaufi.ldcsalame.
lien Guodevint&s lors uoyao - et uo bretteur de
gênie: Desannéesd'observationluiavaientpermisd'assimi-
comment un être aussi difforme pouvait se montrer aussi
bon combattant ... Ren~ dans ses marais avec sa proie, Nan
K.anlaissalibrecoursàsafi.rn:ul":illaviolatantetsibien
lerd'1DDOmbrables t17hniqueset sitôtqu'il eut sa pn:mière qu'ellefinitparsuccombersoussesassautsinhurnains,sans
ép6eentre les mains, il sillonna le monde pour aller à la reu- mêmequele yao-crapauds'enrendecompte ...
contredesmeiUeunescrimeurs,prêtàlesdéfierpourappren- Dès lors, Nan Kan d~ida que puisque la beauté
drcet$lllt0Ulressenlir - ressentirccneimpressionunique,cet luiavaitétérefuséparlesdîeux,illadétruiraitsoustou-
espaceblancdansl'espritquandplusriend'autrenecompte tessesfonnes,quelqu'ensoitlepiU.
queleoombat,aveeautcnneduduellavieoulamort. Un jour, le y.w-erapaud entendit parler d'une
Au fil du temps, lienGuoavusarqiutations'éten- sociétédetueurs,laSeetedesCinqVenins,dontuoebran-
drcdanslejianghu.Vetudeblanc,ilestteluodieudelamort ehe se réclamait de son espèce d'origine. Intrigué, il mena
-on_lecraintmaisoolcrespecte surtolll:CIU"sa laine n'est sonenquèteetfinitparcaptUrerundesesmembres -UDe
jamms~Ue et c'est IDl bonneurde pmr faoeà IDl tel bre(. femme ; il la tortura longuement pour lui faire avouer où se
teur. fle:ustemfme~l<Mxiovieillissants,fi&œu,séspw-des trouvaitlequartier-gtn&al de l'organi..satioo. Bien que les
ano6esdecombat,quilechc:rcbentactivementafindepouvoir as.sassinsdelaSec!esoiententraînésàrésisteràlatorturc
livm-un dmûer duel gJoricux face à lui.. La 16gmde dit que leuninstructcursn'avaientaucunei~du viceetdelamal~
son 416eestcomme1D1 guide qui envoie les Ames dans l'au- fai.sance dom &it capable Nan Kan : la femme
1Jemontleetlturlll0Dtre lecbeminde laréiocamatioo. cédaavan1demourir.NanKansemitalorsen
routeetseprésentaàl'entr6cdupalaisdela
Aspects : M~l 5, Eau 5, Bois 4, Feu 3, Terre 4 Sec!edes Cinq Venins. Tous les gardes qui
Afpects Jttondalrn : Chi 48, ~fense passive 11 ientèrentdeluibarrerlaroutefurentcuéset
Don et ~aiblesse : Griffe du Tigre I Obnubilé (ressentir pourfinir,leyaodéfiaMai"'lreCfaP'udpour
l'excitation du duel) prmdresaplaccetlevainquit Ddevintdès
Talents :.Histoire2,Peroeption2,Eioquence3,Empathie2, lorsl'undescinqdirigeantsdelaSec!ela
Boxe ~.J~ù 6 (Couppitcis, Double parade, Coup double, ptuscraintedujianghu.
Combmwson,Repou.%cr,R6dulreladistaoce),Esquive4 NanKanportetoujours\ctitre
Soufflevftal :19(7/0,5 /0, 4 /- 1,2 / -3,1 / -S) de.~aitreCrapaud,qu'ils'appropria
P~uv~ln : Anne naturelle 2 (serres), Tao des Six vo1c1 trois siècles. Les membres de la
Secte pensent qu'il est une incarna-
~~t~·s:~o~u ~:~~1;i:~:;,4+~~ud;~u1iii~
1
tionduCrapaud,quisiègeparmi les
destructeur2, TaoduYinetduYang3 Venins-etd'unecertainefaçonilsne
Styles maîtrisés: Tous les styles d'escrime que le setrompentpas.Leyaoaimetoujours
Meneurdc Jeujugerabondcluioctroyer. autantdétrumlabeautéetiln'estpas
Trait animal :Sesonglcsacéiisetorangésressemblent rare qu'il parte remplir un contrat
à desserres. seu!,quandilsaitquelacibleest
Renoinm~ :35 unepersonneauphysiqueavenant
ou un artiste reconnu.
Niva#
c..,
a--~
1
1
'
1
'
6
I la faveur du Tigre blan<: de l'Ouest.. Mais Tsao connaît la
vérité. Chaque soir, lorsqu'il s'entraîne seul ou avec ses fils
daosleva.ucjardindesonpalais,ilscntunregardloiotain
postsutlui.Là-bas,à la lisièredelaforêt,untigrel'observe
ctdaosscsycuxbrilletou1elaficnéd\mpM.
.."'...
r........ ro
MVH14 • Il Aspects : Mttal 5, Eau 4, Bois 4, Feu 4, Terre 5
"'
pe
Coll•
' 6 Aspects seco nd s lres :Chi75,Défeosepassive JO
Don et Faiblesse : Courage du Tigre I Loyaut~ du Chien S.
..•,,.
mereoluiunepetiteparriedelapuis.sancedesonbérédill!. secrets interdits et l'appelèrent«parenl ».Déjà passable-
Une telle penonne est appettc yaaxie, sang de ment fou, Zhu Cha sombra ~nitivement dans la démence.
yao. Mtme si les dons tirts de cet bbitage sont bien moin· Devenu adulte, Zhu Cha ttait un grand kbalas
dresqueeeuxd'unb.inyao,ilJpeuventparfoisfairede tout mince,~ membres OSSC11X et au regard d&angeaoL
l'individu un tttc e:ic:ceptionne\, un h&os ou un paria selon Vêtudebaillouscrasscux,ilquînasafor!tetOOillDlCDça
....
... la façon dont il mettra ces pouvoirs à profiL
~"-U.fe'+
w c .....
une vie d'errance, allant de village en village pour y per·
pétt'Cr ses sombres crimes. Enfant, il aimait tortum" de
petitsanimalllt;adulte,ilallaits'enp~àdesenfants,
lesmutilantetlcurdévorantlat!teavantd'abandonner
leurs corps derrière lui. Partout où Zhu Cha passe, des
-...""..
Un yaoxle est un humain quasiment comme les enfantsdîsparaissentetonneretrouveleursrestesatroce-
aulrc!I, 4.toutpoint de vue. Il oe vit pas plus vieux, n'est ment mutilés que quelques jours plus tard. De nombrewt
))assenstbleàl'Exorcîsme,nepeutpasehangerdeforme. magistrats sont sur la trace de ce tueur fou mais leur
Le $CU.l ~!~ment qui le distingue d'un homme enquêteseheurteàunobstadedetaille :personne ne
oonnal est un l~ger don lui venant de son ancêtt'C yao : peut comprendre les pensm de Zhu Cha, il est impossible
cettecourtisanepeut~sesonglesdurscommedufer, à un humain de discerner la logique derrière ses actes -
ce puissant bOcheron semble insensible à la douleur, ce wu tout simplementparcequ'iln'yenapas.
.....
"' xia1111Xye11XdeglaeeparvientàfigersesadvCTSairesd'un
seul regard, etc.
Zhu Cha est dénué de toute ~motion humaine et
ne se voit pas lui-méme comme un homme. Le mal lui est
unconceptétranger,seulsoninstinctetsesenviesprimai·
.
resguident savie.
zl.
Aspects : Métal 4, Eau 5, Bois 2, Feu\, Terre 4
'" Enfant, Zhu Cha était déjà différent des autres
garçonsdesonige.Filsdefermicrs,sonexistenceaurait
Aspects se<ondaittli : Chi 20, Dtfense passive 9
Donet Faiblesse :yocxie(TCITCUT9)/FroideurduSerpent
dusuivrclechernintracéeparcelledesesparentsmaisil Talents: Herboristerie 2, Perception 4, Intimidation 3,
n'en fut rien. Montrant très tôt un tempbiunent interpftté Langues 1, Bo:ic:e 5 (Aveugler, Rb:luire la distance,
comme cruel, Zhu Cha aimait tuer et dtvorer des animaux. Désarmer, Coup p~is, Etrangler), Acrobatie 4,
Audtbut, il s'en prenaitàdesratsoudesoiscawc mais Discrétion5,Escalade3,Esquive3,Survie(forêt)5
peuàpeuils'enharditjusqu'àtuerdesebal!letdeschiens. Souffle vital : 17 (6 10, 5 / 0,J / . 1, 2 / -3, l /- 5)
Sesbabitudesenlamatià"cfinirentparftredécouverteset T.os : Tao des Six Directions 3, Tao du Pas léger 2, Tao
ks villageois borrifik dtcidèrent de le chasser de leur delafoudresoudainel,TaodesDixMilleMains2,Tao
communaull!. C'est ainsi qu'à l'ige de neuf ans, Zhu Cha del'Ombredissimultc4
te retrouvait seulsurlesroutesduZJronggwo. Renommff :2S(entantquetueurensérie)
een~ 'l"'
cFtb-èent te~,.,
tinè.P.us~··
Afinquelesnouvellesoucontesquiparsêment Ainsi,Chenxirencontrapeuaprèssafuitecelui
les chapitres précédents puissent servir directement qui allait devenir son premier amour. La malchance, les
d'inspiration au Meneur de Jeu, les personnages dieuxou!arancunedeNüWafirentqueoonseulcmen1
humains qui y sont mis en scêne voient leur historique ils'agissaitdesonpère,maisqu'enplusce\ui-cin'était
etleurscaractéristiquesdévoiléesci-après,afindefour- plusqu'unfantôme,deceuxqu'elleavaîtappris!d~es
nirdcnombreuxpersonnagesnonjoueurspretsàl'em- ter et àcombattre durant toute son enfance. Après des
plÔi,àutiliserletcmpsd'unesc~eouentantqu'élé pêri~iesquelajeunecxorcisteaimeparfoisàpartager,
mcnts rt<:urrents d'une campagne. ne sentit-ce que pour ne pas oublier, et même s' il elk
prétend toujours qu'il s'agit d'un simple conte, elle
dkida d'arpenter les chemins du Zhongpo. Personne
zhu Li-kuan
oonfièrenttrèstôtàunprécepteurafindedêvelopperson
inte\Jîgence(etdesedébarrasserunpeud'unbambinpas-
Slllltscsjouméesàposerdesquestionssurtout).
Tropdispersépourem:rttUementbrillant,SuCbi-
min entra à l'université giice aux relations et à l'argenl de
Né dans une riche famille du Han, Zhu Li-lruan son pb'e, mais là encore il semblait incapable de se fur.cr sur
fituàiôtmontred'unegrandeÎJltelligcnceetd'uncenain unematièreetpiochaitall~tdansdivef'Scursus,n'en
appétit pour le savoir. Fonné par des pLÛepteurs dUJ1111t complétun aucun au final Si bien qu'il aniva à la fin de ses
son enfance, il alla faire ses érudes i Xinzheng afm d'y étudcssansundiplômeeopocbeetaucuneautre~ve
ètre diplômé ; son pêre rêvait qu'il devienne homme que de rentrer au domaine familial et prmdre la suite de son
d'étatauservicedesonRoyaume. pêrepourlagestiondeleursterres.
Mais Li-kuan, s'il était très intelligent, était Mais son destin bifurqua à cet instant. Carun
aussi un grand r!veur. Sa passion pour la poésie et la lit- homme avait~ Su Chi-min : le bibliothécaire de ['uni·
térarure le poussèrent à se proclamer lui-memc poête et versité, qui n'avait pu s'emp&herde noter ce jeune étudiant
bienqu'i!fOtdiplôméavecde trèsbonsrèsultats,il ne venantliredesouvrages sur lcssujetslesplusdivers.Unc
brigua aucun poste de fonctionnaire et préféra passer tellesoifdeeonnai.ssancel'interpcllaetilrecommandaSu
son temps i écrire poèmes et odes dans l'espoir d'im· Cbi-minaux ScnbesdeWenChang. Sur le chemin du retour
pressionner les grands de ce monde. La fortune de sa 1
c~ lui,celui-cifutdoneabotdéparungroupedelettrèsqui
famille lemettantàl'abridubesoin,ilputseconsacrer tuiproposèrentderejoindreleurorganisation.
i sa t!che à plein temps et avec toute la fougue de sa C'est ainsi que le brouillon jeune homme se
jeunesse. Et bien que son père se &oit longtemps désolé retrouva embauché parmi les Scribes de Wen Chang. Tout
qu' il ne devienne pas haut-fonctionnaire, il aime trop d'abord affecté à la grande bibliothtqlle de Linzi, il y
son fils pour lui en faire reproche. passa ses nuiis à lire tout et n'importe quoi, comme à son
Jeune homme fort avenant dans la fleur de !'Age, habitude. Et un jour, il tombasurdevieillesarçhives men-
Li-kuan est un poète plutôt médiocre mais un habile ora- tionnant l'existence d'une antique cité de la dynastie Xia.
teur,cequiluipennetdepasserpourbrillantauxyeuxde Fasciné par les descriptions qu'il en lut, il décida de
son public. Maissisontalentpourlapoésies'avère dêeouvrircettevillelégendaire.Sonenthousiasmesuffità
inexistant,ilpossèdeparcontreundonpartieulièremcnt persuader ses supérieurs de lui laissant quelques mois
inhabiruel: oùqu'ilaille,desévènements SUl"lUlturels se pourenquêtcravantde lanceruneexpèdition ;etrapîde-
produisent autour de lui. Se promenant dans la forêt, il y ment Su Chi-min finit par dêeouvrir au Zhao une carte
croisera esprits el fées. S'abritant dans une masure déla- indiquant l'emplacement de la cité. L'expédition fut mise
brttpartempsdep\uie,ilsetrouveraconfrontéàunfan- surpiedetlejeuneScribeselançaàl'aventureaprésavoir
tôme à qui il apportera le repos en lui r«:itant quelque engagé quelques houuncs de confiance.
ancienne poésie. Cherchant son chemÎJl sur une route per- L'expédition fut un fiasco terrible. Les jungles du
due, il passera la nuit avec des femmes-renardes des plus sud du Cbu, dans lesquelles était supposée se trouver la
ac«mcs. Ettoujours,cesrencontres.toumcntàsonavan- citéXia,étaientpleinesdedangers,d'W"e!!étrangesetde
tageet lui apportent un bienfait quelconque(de l'inspira- chimères absurdes. L'6quipefutdèciméeetSuChi-minne
lion, uncadeau,l'attentiondesdieux,etc.). parvint à rentrer cbez lui que grice à quelques béros du
Assun!ment, accompagner Zhu Li-kuan dans ses jiang hu comme Faucon ardent ou Scorpion vaillant. Mais
pèlerinages artistiques est le meilleur moyen d'aller au cet khec retentissant n'entama pas la soif de dêeouverte
devant d'aventures passionnantes, déroutantes et parfois de Su Chi-min : bien que les Scribes de Wen Cbang s'y
effi'ayantes - sunout si l'on est n!fractain: à la poésie ! opposent, il a bien l'intention de remonter une expédition,
utilisantpourcelasesdenicrspersonnels. Et cette fois, il En attendant, infatigable, le vieux lettréesttou·
comptebiens'entourerd'uneéquipeaguerrie,~joursenquêted'aventuriersayantdcsanecdotesvécuesà
debérosexpériment~,avantdeselanceràl'aventure. lui raconter.
AJpedl : Mttal 2, Eau 3, Bois 4, Feu 3, Terre 4 Alip«U : Métal 2, Eau 2, Bois 5, Feu 4, Terre 4
AJpecu secondalrel : Chi 36, Défense passive 9 Alipectsseco odaltts :Chi40,DUenscpassive9
Don el Faiblesse : Langue de Tsai Cben I Curieux Don et Falblnse : Mémoire du Zhongpo (Légendes) I
comme le Rat DisgricedeFuXing
Ta1cnb :Calligraphie3,Histoire3,Perccption !,Savoir Talents: Calligraphie 3, Histoire 3, Savoir(folklore)4,
(divers domaines) 1, Eloquence 3, Langues 2, Légendes 3, Eloquence 2, Langues 3, Exon:isroe 2, Ugendes 5,
Discrétionl,Esquivcl,Survie(jungle)2 Thé<ilogie3,&iuita1ion2
Souffle vital: 19(7 / 0,5 / 0,4 / · l,2/-3, 1/-5) Souffievl11I: 17(6 / 0,5 / 0,3 / -1,2 / .3, 1 1 -5)
Taos : Tao du Yin et du Yang 3, Tao de !'Esprit clair 2, Taos :Taodcl'a:ilintéricur3, Taodel'Espritclair4
Tao de la PrUence sereine 2
di
di
sent nerveiu:. Ils jettent un coup d'œit à leurs armes et
Lcspcrsonn.agesarriventenvilleaumomentoù
seproduisentdesanglantsévéncmentsmcttant lapopula-
leur équipement, posent des questions sur les raisons
de leurvisiteetletempsqu'ilscompteotrester,ett.Si "
b<
q•
tioo en~i.Lesfon::esdepoliceparaissentîncapables les personnages se montrent surpris par tet intenoga-
llseraitsouhaitablequelespersonnagesretrou-
vent une connaissance dans la cité. Un cousin, un ami
Idéalement, dans une cité du nord du. d'enfance ou un antien nu.ître feront l'affaire (d'autant
Zhongguo de moyenne importance (.niffisam- plus s'il s'agitdeleurvilled'originecommeNaopar
ment pour ttre dirigée par un gou.verneur) où exemple). Dans le eu contraire, Je Meneur de ~eu ~evra
les personnages possèdent certaines at1achu adapter l'introduction de cette aventureafind'1mphquer
(jamWe, amis, shifu).S'îlsontjouélescéna- les personnages dans les événements en cours. Nous
rio du Livre de Base, Nao e.st un choix tout considéronsiciquenousnoustrouvonsdanslepremicr
désigné. SI vous dépfoœz eu événement.s cas de figure : le cousin de l'un d'eux, un lettré, a plutôt
dans une région où la neige reste Improbable bien réussi et vit désonnais dans un quartier aisé de l'ag-
(le Chu par exemple), considérez o/ors qia de glomtration. Celui-ci $C nomme Fen Lo.
fortu p/uiu s'abattent en ce moment sur Lespersonnagesdisposentdon<:d'uneadrcsscen
cetu zone. Cal' conditions c/imatiquu ne ser- villeoùi\ssaventpouvoiretrcreçusàbrasouverts. ll5tra-
vrnt qu'à ~ttre en place une ambiance fev- veJSe:Dt les rues enneigttsjusqu'à destination et mnar-
trée et grise où tout le monde avance le quenclaprésencefmiuentedepatrouilles. Lesgensavan·
visage protégé so11..1 un chapeau. ou un voile. cent~teencapucbonn~etbai~souslarigueurducli·
De plus, en cas de prouesse acrobatique, mat.Malgrtlespréparatifsdesfëtes,l'arnbillllceenville
du tolu enneigées ou "4issefants de pluie semble bien morne.
apportent un élément dramatique intéressant. llsleressententd'autantplusencomparaisoode
Rien d'essentiel en soi, mais il serait dom- \'aetueil chaleureuxqueleurréserve leurbôte.Mêmesw:-
mage de s'en priver. prisdeleurvisite,FenLos'enchlllltedeleurvenueetfan
quérirsesserviteursafinque nosbêrostransisprofitent
d'unbonrepasauchaud.
Laissezlespersonn.agesprendreleurs~;
Fen Lo ne taritpasd'ane<:dotes au sujet de son cousm et
se montre un hôte attentionnt et gtnércux. Les convena-
toire inhabituel, leur sergent affirme simplemenl que tions toument autour des souvcnil'!l mais aussi de ce que
toutes les fortesdepolicesontàlareeberthed'undan- chacun est devenu. Fen Lo est marié et vient d'avoir un
gereux criminel. Il reste évasif, coupant cowt à toute petit garçon. Il propose à l'ensemble du groupe de log':f
discussion etlesme1simplementen gardetontretout cbezluipourladurtedeleurséjour.Samaisoncossue
d~bordement dans l'enceinte de la ville au COUTS des
disposedebîenasse:idechambrespourcela.
Œtes. Ne pouvant apparemment pas en apprendre Une fois rassasiés et reposés, les PJ souhaitent
beaucoup plus îçî, il ne reste plus aux personnages sansdouteaborderlesujetdufarneuxcriminelm:hercbé.
qu'à p~n~trer dans la cité. Fen Loavouenepasensavoiriropàcesujet,justecequi
se dit dans le voisinage : trois meurtres ont été commis Discrètement,lessixautres6nissairesvireo1leurs
durant la semaine, tous dans le quartier où ils se trouvent entrqirises favoristes par le gouverneur et crès vite prospô.
sctuellement. Des assassinats soniides qui ont frappé les rèrent. jusqu'à devenir quclques.uns des mcmbres lcs plus
citoyensparleurcruauté:leseadavresontétt,paraît-il, ricbesdelaeité. Maîsdcpuislejourfuneste,plusaucuo
horriblement mutilés. li s'agissait à chaque fois de jeunes d'eux n'aborde ce sujet et ils ont même tendance à s'Mler.
gens, desfilsdenotables.FenLonelesconnaissaitquede
vue mais comme tout le monde, ces événements sanglants
l'inquiètent d'aulallt plus que Je magistrat ne semble avoir Aujourd'hui
aUC"UDepîste. Aprèsvingt..cinqansdelune, l'esprit affaibli de
Yun a fini par céder. Le fantôme de Faucon d'Argents'est
libhtdesaprison. Maissasoifdevengcarn:eetsahaine
se sont renforctes durant sa captivité. La cîU, a bien
cbangé en deux dtcennies, il lui faut quelques jours pour
retrouver la trace des anciens conspirateurs. Ceux-ci ont
Il est temps de dévoiler la v&;U, sur ces meurtres vieilli, se sont enrichis et ont fondé des familles.
qui ne sont que les premiers d'une bien plus longue sêrie. L'aristocrate ayant perdu son fils unique, le spectre d&ide
Pourcela,ilfautrevenirvingt-cinqansenarrière. de s'attaquer d'abord awr. enfants de ses ennemis: trois
A cette époque, la famille du noble seigneur meurtres en moins d'une semaine. En tout, il compte lais-
Faucon d'Argent exerçait encore une influence non négli· ser quatorze victimes dans son sillage vengeur, finissant
geable sur la cité où le nouveau gouverneur tentait petit à par les conjuds eux-marnes. Ses pouvoirs se sont renfor·
petitd'introduirelesréformeslégistesissucsdugouverne· césdepuis letemps,cnparticuliersacapaeitédeposses-
mentcentral. L'aristocrateseheurtatrèsviteaufonetion· sion. ll prend donc chaque nuit le contrôle d'un habitant
naireettousdeuxse\ivrireotunevmtableguerred'in· diffêreot.Jlsesertdecerêceptaclepourrepérersafuture
:"C::~~·~tn:u~u=:~a 0 =~~~~
familledeFaucond'Argentptritdansles lA-piJŒ~
flammes.Mais ....., . . . _ ._ _ _ _ _ _ _ __
l'aristoerateseréveillapoutassisterà!eurfinet,foude
douleur,juradesevenger. Lessepthommesentendirentsa Voyoostoutd'abordlesindicesdisponiblesque
malédiction, mais penonne ne sortit du brasier. Faucon les penonnages pourraient~ amenés à connaître Ion de
d'Argent mourut également à eene occasion. Mais son lcurenquêteult&ieure.
fantôme revint trois joun plus tard hanter le monde des Si les persoonagespossb:lentdes relations avec
vivants. lesautoritésdelacité,ilsaurontac<:èssansdifficul!éàces
Entre temps, les sept hommes retournèrent à infonruitions,sinooillcurfaudratrouverlest~oins
leurs occupations; le gouvcmeut se doutait de ce qui ayantdécouvcnlcscorpsoupersuaderlemagistratdeleut
s'estvraimentpwssbmaisneditrien,tropheurcuxdevoir enparleroudeleurlaisscrexlllllinerlescadavres.
ceproblèmeserésoudrecnsafaveur.Ilcouvritlesfaitset Les meurtres présentent les points communs sui·
obligealemagisttatdel'époqueàclasserrapidementl'af· vaots : il s'agit de trois jeun~ hommes, tous issus de famil-
faire :unsimpleettragiqueac<:ident.Maislespectrede les aisées de la ville, des famillcs respectablesct installées ici
Faucon d'Argent voulut se venger. Il bantad'abord Yun, depuis longtemps. Les meurtres ont tous été perpétrés de
son«assassin»etleconduisitauborddelafoliepuis ouit,alorsquclesvictimessetrouvaientscules,l'unedan&
tenta de le posséder. Mais cette tentative échoua, la uneruelle,lesdeuxautresdansleurcharnbre.Lescadavres
volonU,dumalheurcuxsoldatrcoforcéeparsaculpahilité p!'ésententdeprofondesentaillesduesàunelameeffilée,
emp&ha le fantôme de prendre le contrôle de son hôte. maisilssootmortstfranglés,latracbéebroyœ.Enfin,tous
Pire,celui-cisetrouvedésonnaisbloquhdanscetteenve- avaîentsurlevisageuoee:i:pressionfigéedeterreur.
loppe qu'il ne dirige pas. Yuo sombra dans la d~ence, Pour Je moment, personne n'a fait le rapproche-
sooespritsaruicesseto~parsavoixintmeure.Ilpar· ment entre ces meurtres et le décès tragique de Faucon
tits'installerunpcucndeborsdelavilleoùilsevouedés· d'Argent. Le magistrat ciwgt de l'•ffaire, éduqué dans
onnaisàunevied'ascète.retenantprisonnierlefaotôme une pensée légiste pure, refuse d'envisager l'implication
vengeur comme un moyen d'expurger sa honte. d'élémeotsoecultes.
Fen Lo ne s'explique pas le motif de ccncatta-
quc.Ilncseconnaîtpasd'cnncmi.Parcontn:,lesperson-
~ges peuvent obtenir ici un indice important Un m6dc-
LespersonnagesprofitcotdelasoîUepourdis- cm se trouve au chcve1 de la jeune femme et si les pcrwn-
cuter avec Fen Lo. Mais lr!s vite, la fatigue du voyage nages ~tiounent l'~c amnésie de Gon, il leur
dcvraitavoirrai.sondcleurrfsistance.lllesconduitluî- Uvèlequ'1laobservéuntcl casilyadew:jours,airu!:iquc
même à leurs chambres et leur souhaite une bonne nuit. l'un de ses oollégucs (la plupart des hôtes ne consultent
Mais à peine ont-i~s tteint Jeurs chandelles qu'un burlc- pas un médecin pour leurs« absences nocturnes»).
ment féminin dkhirc l'obscuriti&. Le cri provient de l'au- lntcrrogées,cesdeuxautrcspersonnesracontcntunchis-
tn: côté dc la maison, les personnages peuvcnt se précipi- toirelr!sprocbcdccellcde Gon. Unesoniedanslanuit,
terà~verslecouloir,unbalconfaiti&galementletourde tcfroîdetlcnoircomplet.
l'habnarion. Dans te premier cas, ils ~boulent dans la
~im:~""d!c1~~~:.!~~~~i~~~ ~: :i::rt~
;:~~1!7, :s~~~~=~~~ ;.r;;r~r:U:~ ::u~oC::':~:~
0
rendant ccnains passages glissants. Par moment, Faucon • l'Un : Au matin, ils aperçoivent la silhouette dégingan-
.-.
d'~ent arracbc un stalactite dc glace pendant des toits et déc du dément dans les rues. Vêtu de loques, les yeux
leJCttcvcrs5e5poursuivants(~gits J).llparvientaiusi f~us, il hurl e d'étranges prophéties apocalyptiques:«
J1159u'au mur cernant la cour intérieure d'un temple qui ville maudite, li.1s d'assassins, les Enfers viennent pour
~tcunjatdi.nreeouvcndeocigcetplusicurskiosquesdc vous.Lesangdevospéchésrougiralaterre,unfaueon
bo1s. Le fuyard franchit aisément l'obstacle et lorsque les d'argent plane sur vos têtes, il vous di&vorera le foie.
pcrsonnageslcrcjoignent,iladisparu,sansdoutccacbé Maudits,millcfoismaudits ! »etc.
·- dansl'"?-dcsabris.Maisl'aristocrateuesouhaitcpasêtn:
capturé ici, il quitte alors le COTJ>ll de son hôte. Les pcrwu-
nages déoouvrm.t un jeune homme hagard et transi de
froidquiscmb\encpascomprendrccequ'il fait là, il tient
Impossibledctircrquoiqucccsoitdcclairdecct
homme dont le tapage attirera rapidement une patrouille
qui lcjcttcborslesmurs. llestpossiblcdclcrctrouvcr
plustarddansunbosquct àprcsqucun/idclà. Ilyai&ta-
cncore un poignard ensanglanté. Scion la manière dont ils bli ~ cabane de fortune. Yun ne peut pas tenir une
mènent la fouille du jardin, ils alertent plus ou moins vite conversation cohérente, mais il rq,étc souvent les mots «
lcsdisciplcsquiviventici .. . etunepatrouilledemiliciens. faucon d'argent» provoquant chez lui une grande termu".
-
sonu.ageslequittcnt,ilscmblereprcndreunpeudesaluci-
dité et cric à leur intention « Nous sommes maudits et
= Lespersonnagcsfontdoncfaccàunbiencurieux
llSS!l!lsiu.Jls'agitd'unsimplcpalefreuiernomméGonqui
nosenfant:spaientlespéchésdeleurs~!»Puisi\
rctombedanssesdiscowsincobérents.
sesouvient simplementetrcsortipourrcjoindreque\ques Sipcudcgensscsouvienncntcucoredc
co.mpagnons,puisplusrien.Ilcstbiensilrincapablceu Faucon d'Argent, cc nom évoque pourtant chez les
lm-memcdett:aliscrlesprouessesphysiquesaccomplies anciensbabitantsuntragiqueaccidentsurvenuune
paTlespectrclorsdcsafuite vingtaine d'années plus tôt.
Les personnages se trouvent maintenant impli-
quésdanscettcaffairc.FenLosesouvientjusteducridc • Si Li, servante de Faucon d'Argent :
sonépousectd'unefigureborrib!cquiluiafaitperdre Maîutcnant!Jisigéc,ellcrado1cunpeucttravailleencore
connaiss8:'1cc. L'arme tcn~e par Gon est bien celle qui a comme domestique chez le gouverneur. Absente la nuit
blessélaJeuncfcmmcma1s1lclamcsoninnocenceave<: faridiquc,ellearriva!aprcmiércsurleslicux. Elle ne put
force .. Le magistrat le garde tout de même eu prison et s'approchcrdubrasiermaisscsouvientclairement avoir
souhauel'intcrrogerpluslonguemcnt :lccoupablcsem- entendu la voix de sou maître hurler au cœur de l'inccn-
--
blctoutdésigné.Ccpendantilvoitd'unmauvais<.Zil\'in- dic. Elle pcur cncore répétcr scs mobi :«Assassins !Je
1ervcntiondcspersonnagesdanscettcaffaircctdéléguc vous maudis, traîtres, vous et vos enfants bâtards! Je
unagentafmdclessurvcillcr(ilslercmarquerontsans vous condamne à l'Enfer et je vous tuerai moi-même! ».
doutctrésvitc). Al'époque, JcmagiStratn'avaitpasretenusonttmoi-
gnage.Commentlatrouvcr ?LesproposdcYunpcuvent
mettrelespersonnagessurlapistedel'aristocrateetdefil
en aiguille, remonterjusqu'àeUe. Sioon, ils apercevront
peut~tre sa frêle silhouette aux alentours des ruines du
manoiroùeUevienteneorepriercbaquejour.
commencentà\eurtouràentrevoirlasolution, fanes in
porter un message à Fen Lo de leur part. Après tant œ
d'années,ilsdécidentdeseréuniretd'aborderlepro- ~
blêmcenscmble. IlseonvoquentFenLocntantqu'héri-
tier de l'un d'eux et donc victime de la meme vendetta.
Lespersonnagestrouverontcesoirl.i.leuramisoucîeux .
d
M
et distrait. Il lesquitteendébutdesoirée,prétextantdu
travail enretard.Maîsilneserendpas.i.sonbureau.Il
rejointlaréunionoùîlvadécouvrirlavéri1ésurlesévé·
nementstragiquesd'ilyavingt-cinqans.Si\esperson-
.
l'•
.
lateur. Un adversaire redoutable qui se sert de ses b6tes
Le lendemain, un nouveau cadavre est découvert (auqueliltransmetscsTalentsetdontilutiliselcsleur)sans
tt flottantàlasurfaccdcscawr.dclariviérc. Mêmessignes, scrupules.Sadétrcsseréellcpourraittouchcrlesjoueurs,maîs
mfmes indices. Cependant, il s'agit d'un jour spécial et savendenavasansdoutetroploinpourlcurscnsdclajusticc.
malgrilapcurquiscrépanddanslapopulation,lcshabi-
tants sortent de chei: eux afm de fëtcr le Nouvel An. Aspects : Métal 4, Eau 4, Bois 3, Feu 3, Tcm 3
Dcpuisleurarriv~, lcspersonnagesassistentauxpréparn Aspects scconda1res : Chi 0, D6fensc passive 9
tifsdecctévblemcnt. Unsoleîltimideb::lairelcstoitset Talents: Jiànshù 3 (coup pr6cis, parade totale, double
parade, coup double), Daoshù 3 (coup prtcis, double
"tt dèsl'aubc,processioiu, cérérnonîesetcélébrationssesuc-
cèdent. Cesfcstivitésdurenttroisjours. parade), lntimîdatioo 3, Esquive2, Tanismc2,Art de la
Lc:spersonnagescontinucntsansdoutelcurs gucrre3,Acrobatic2,Eloquencc2
Souffle vi1aJ : 24 / O
: autantdeoorpsàposséder.D'unrcgard,ilsauteainside
l'un à l'autre, obligeant les héros à se lancer dans une
q,uisante poursuite. Il utilise ses hôtes pour harceler ses
TaJents :Bru:el ;Daoshù2;lntimîdationl ;Esquivel ;
Calligraphie 2 ; Taoismc 3 ; Hcrboris1erie 2 ; Savoir
(Enfers)2 ;AJchimiecxtonc4 ;Mb:litation2
cnncmis,lcspersonnagesdcvralentscrappclerqu'ils'agit Soumevlt•I: 19(7 / 0,5 / 0,4 / -1,2 1 -3, 1 / -5)
;; d'innoccnts.Acculé,iltentedepossb:lerl'undesperson-
nagcs,ccluiquialemoinsdechanccde lui résister. n
Potions préparées : le Silen~ du Lac ; Geler la Riviére,
Corrompre le Vent ; de la Fleur à la Graine
essaieaionderrjoindrelcsruincs. Posse5sionJ :Affaircsdcvoyagc,dagues,potions,maté-
ricld'alchimic
Le sixième convive est un soldat véléran du
Royaume en permission après une longue mission d'émi&-
sairc. Il se rcnd cbez sa mère qui vit seule dans un village
plusausudetfaitbaltedanslaeitépourlanuit.tlse
nommcfongSboetsemontreplutôtaffablcctcausant.
Enfinl'aubcrgistc,ungrosbommejovialnommé
Hangdiscuteégalementavecseshô1esalorsqu'ilsertdes
repasetdesboissonsdebonneqoalité.
Lespersonnagespeuventaufildesconversations
w c < en apprendre un peu plus $UT le lieu où ils se trouvent et
lesgensautourd'cux.Laissezuneatmospbèred~ueet
NB : Cette avcntwl: fonctionnera d'autant m.lewt si Lo conviviale s'insta!ICT. Fong Sbo parle de ses campagnes,
Maycstlepm:nieryaoquerencontrcotlespersoonagcs, les marthands racontent divenes aoeçdotes de leurs voya-
les prenant ainsi totalement par surprise. Quoi qu'il en ges. Au coin d'un âtre chaleureux, l'alcool aidant, l'am-
soit, si à la fm de ce sdnario les b&os auront trouvé là bîanceprendun tourbonenfantetpropiceaurcpos.
quelques rkits fabuleux à ajouter à leur légende, ils se Debors,unventglacîalbalaielarueetquelques
seront probablement attirés aussi de nouvelles inimitiés. rarespersonnesvontetvienncnteocoremalgrélefroid.
La rue s'éclaire de lampions colorés aux façades des
Un hiver dans le Zhongguo ... maisons de plaisirs, des auberges et des tripots.
Les personnages se trouvent actuellement en Rassasiés, les personnages peuvent à leur tour profiter
routepourunedestinationdelcurcboix.lbtraversent del'animationlocaleoupréférersercposeraucbaud.
depuis quelques jours de basses collines parsemées de L'auberge de taille modeste les oblige à partager une
.•
bosquets d'arbres dégarnis et de pins SQmbres. La nuit, la grande chambre commune pour les hommes, une autre
températun:négativeetunventdunordpersistantlesînci- plus petite pour les femmes. Par contre, celles-ci don-
tentàtrouvCTunrefugeoùserkhauffcrautourd'un feu nent sur l'arrière de l'établissement, vers une petite
malingre.MaisceSQir,alorsquel'obscuritéchasserapi- placearboréeetpeupassaote. Il est sans doute déjà tard
detneut les dernières lueurs du jour, les lumières d'une lorsqu'ils rejoignent leurs lits, sunout si certains dki-
petitevilleunpeuplusloinsurlarouteéveillenteneuxla dent de profitCT un peu des plaisirs locaux: sallcs de ~
promesse d'un bon lit au coin du feu et d'un repas chaud. jell)[, de massages ou hôtels de passes qui sans !tre
Fourbus, les personnages vont pouvoir poser luxueux restent hors de portée des moyens d'un simple
leunbagagesdanscettcpetiteagglomérationiSQléeoom- paysao(Cf. lcstarifsp.263à265duLivredeBase).
méeHungo(queleMeneurdeJeupeutsitueTdansn'im- Lanuitfroideetsilencieusepromctunsommeil
porte quel Royaume). Bien que de taille modeste, la cilé paisib!e.Pourtant,àpeineont-ilsfcrméslesyeuxqu'uoe
possèdepourtantunlargerempartetunegrandeportefor- étrangesensations'emparedechacund'ewr..Dcsimages
tifiée en contrôle l'accès. La campagne alentour comme surgies de leurenfances'imposentàlcuresprit, des sou-
lcsbâtimentsdelavilledénotentunepro:spéritécertaioe venirs heureux et presque oubliés aujourd'hui. Il leur
des habitants. Les champs paraissent fertiles, l'industrie faut quelques minutes pour réaliser que tous se trouvent
duboisprospèremaissurtout,nneminedefcretunefon- sous l'emprise de cet étrange effet. Et quelques minutes
dcrieassurentunegrandepartde l'activité locale. de plus pour en comprendre l'origine. Dehors, quelques
Lespersonn.agesfontdom:halteencelieuct, notesdcfültenostalgiqucscouvreotlebruitduvent,par-
fois relayées paruoe voix de femme cristalline et pure
alors que l'obscurité devient complète et que la lueur de la
lune emplit le ciel, ili frappent à lapone de l'une des nom-
breuses auberges qui bordent la place située juste derrière
aux accents mélancoliques. Une douce chanson qui
réveilleeneuxleskhosdesmeîlleursmomentsde leur
,.
Io
.."",.,
la porte principale de la ville. Ils vont enfin pouvoir se passé.Nuldoutequelespersonnagesvontcben:beràen
rcposCTetprendreunbonrcpas. savoir un peu plus. Uncoupd'~ilparlafenetredeleur
chambre montre la façade d'un grand bfitiment de bois à
deux étages. Desrideauxauxfcnêtrcsdurez-de-chaus-
séelaissentfiltrerunedoucelumièreoraogéeetlamusi-
qucenchanteressesernb\eprovenirde !à. Les personna-
gesse rendent rapidement compte qu'il s'agit d'une
==
Unefoisdé~sdc!apoussièreduvoyageet lll)[ueusemaisondecourtîsaoes.
attablés devant un repas odorant, les personnages com-
!~~::~~j=:=sa: ....,..,.....,....
t.A,~ifk~VIJiJeJ-lfe-UM-
=;i:a;:~.=~~~~:u!i~c~~=~:n~~auS: __________
voyageurs. Cinq d'entre eux sont des marchands qui se Lespersonnagcstenterootpeut~d'allcrvoir
rendentjusqu'àlaprochainegrandeville.Ilsnefontque pareux-m!mescedontilretoume,sinonilsdécouvriront
IJllnsiter par Hungo même s'ils espèrent y kbanger quel- les informations suivantes soit en se renseignant auprès
des habitants du quartier, soit sous la forme de rumeurs et dU
qucs marcbandîses à leur plus grand profit.
""'
dediscussionsentenducsicietlà.
L'ttablisscment se nomme« les Quatre Sœurs » prochain spcetaele. Dans la journ~, Lo May refuse de
et propose à ses elient:s musique, boissons et détente en recevoir qui que ce soit, une étrange manie qui devrait
charmante compagnie. Mais si actueUemenl il ne d~· intriguerlespersoonages.
plit pas, il doit essentiellement son suecb à une seule Maisunefoisfaceàelle,noshéroscomprennent
artiste. Les joueurs entendront certainement de nombreu- aussitôtpourquoitantdetcrmesélogieuxetdelégeodcs
scs rumeurs à son sujet, des discoW11 parfois contradictoi- naissent sur son passage.
res. Touss'accordentsursatrèsgrandebeautt,m.aiscer- Belle, Lo May l'est assurémenL Un visage har-
tains racontent qu'il s'agit de la maîtresse d'un Roi tom- monieux, une peau dor6e et des yeux verts, une bouche
bée en disgrlce, d'autres d'un fantôme venant tcntcr les auxfi.nesltvresviolettes,delongscheveuxsoyeuxaux
hommes vertueux pour les attirer vef!l le chemin de la reflets auburn ... Et un air sauvage et primitif, à la fois
damnation. Les peri;onnagcs ne devraient pllS tarder à dérangeant et tr!s sttirant. Une poupée enrobée dans un
comprendrequeperi;onnenescmblevraimentsavoirqui êerindesomptueuxvoilesdesoiemulticolorcsquircbaus-
elle est Les seules informations fiables qu'ils peuvent scntcncorcsabeautt.Maisleplusfubuleuxcbezsapcr·
rtcolter dans un premier temps se trouvent aux « Quatre sonne reste sa voix mélodieuse ctenson:elantc, sumatu-
Sœurs », auprès de la maîtresse des lieux, Mme Shin. relle,quiévoquelcsehantscélestes.
Cette vieille femme avide ne rate jamais une occasion de
vanter les mérites de 50n amaction principale, sunout si
les personnages consomment quelques coupes d'alcool
pendant la discussion.
La jeune artiste se nomme Lo May, elle dit venir
du nord du Royaume du Yan ce que semble confinner une Bien, maintenant que le décor et l'ambiance se
ltgtn: pointe d'accent Elle est arrivée à Hungo seule, il y trouvcntplantés,voyonsenquoiconsistcl'intrigue. Bien
atrois$Cllllinesetchen:haituncngagement. entendu, elle tourne autour de la voluptueuse Lo May,
maîsilfautconsîdérerunsecondélément,unjcunevolcur
Ellejouedelaflûteetposstdeunevoixextraor- habileoomméSccondChoix.
dtn.ircaupouvoircnchanteur,chosedontilsontdéjàpu Cejeunchommcd'àpeinedix-septansvientde
sercodrecomptc.Elleparlepeu,dortunegrandepaniede lavillevis!ttepréeédemmentparlayao. U-bas,frtquen-
lajourn~ctocseproduitquelanuit.Ellevitactuellement tant l'établis.sement où celle-ei se donnait en spectacle,
au sein meme de \'établissement, dans une chambre au Secood Choix tomba éperdument amoureux de !a belle
deuxibne étage,eto'ensortpresquejamais,passant ses courtisane, au point de se trouver totalement obnubilt par
joumtcs à se reposer où encore à jouer de la musique. son image. Trèsintimidt, iln'osapasluiadresserlaparole
MmeShinneluiconnaîtpasdeliai50nparmiscsclicnt:s. avant son départ. Lonqu'il déeouvritque l'objet de son
Pourtant, nombreux sont les hommes, mais également les désir avait quiné la eilé, il se lança à sa poursuite pour
femmes, tombés 50us le charme de ses mtlodics. rejoindre Hungo Je lendemain de l'arriv~ de Lo May.
Ilnercsteplusauxpersonnagcsqu'àrencontrer Dcpuis,ilrevienttouslessoiBassisterautourdeehantde
directcmentl'étrangejeunefemme.llspeuventlefairele sonaimêe,mais n'osetoujo1J1Spasluiparler.Parcontre,
50if même en se faufilant dans la salle de spectacle (Mme il la courtise bel et bien mais à sa manière.
Sbinveilleaux resquillelllS)ou leleodemainaueoursdu
Employant au mieux ses talents de voleur, il
dévalise chaque soir une demeure de Hungo afw de trou-
ver un bijou digne de sa favorite. Au matin, Lo May
découvreainsiunepîked'orfhrrcriedtposéesursonlit.
Grâce à ses dons surnaturels, elle a vite compris cc qui se
Penonne d Hrmgo ne sait pi ut vraiment ID belle
ccwtisane, a/on voici ID vérité, ou du mains une pru-
ti• de ce//~. La jewie fille ur tn fait un yao, une
1::î:e~:!~:s!n':u::it~.j~::~
e\leengrangelcsb1jouxdanssonescan:elle
e:
femine-dtat transformée par ID btnbliction des dieux.
VofdsonhlsU!lre: Les personnages entendront au matin des
//s'agitd'unehlstoires/mp/e, celled'uneclsatrequi rumeurs concernant cet babile voleur qui dt fie les auto-
vtvolt, Il y a bien longremp1 au CO/US de "2 dytlll!lrie .ria, rills de Hungo. Insaisissable, un fait curieux ClllllCttrisc
dans un J!Q"2is ma c6tb d'uneprincesse nommée Lo portant ses exactions. Il pén~tre chaque nuit dans une
May. Cette jeune femme, encore wre adolescente, se maison diffêrente, mais à chaque fois ne vole qu'un
trouvait retenue en otage tkm.f wre cité rivale.joue/ seul bijou.
politique entre deux roirelet:s ambitieux. Chaque jour, Enfw, un dernier protagoniste vient troubler le
/'anfmtll conremplolt sa magnifique maîtresse et écou- jeu.Ilyaquelquesroois,LoMaydepassageàHandan
toit su chants nos10/glques. Cor cel/e-ci prusétkiit une
s'amusa à stduirc un riche marchand de la cit6. Devenu
voU- douce comme le son d "une flûte. La chatte était so
seule amie, son réconfort et l'animal portageaitjidèle- totaleroentdêpendant delajeunefemme,celui-cineput
menr la so/irude et lapriJan dorée de lajeuneprin- supporter son dtpart inexpliqu6. li se lamenta pendant
cesse.Lesnultssesuccédoien1,le11solsonsJJG"aientct plusieurssemaines,1aissant sesaffoiresp6ric\itcretsa
1oujoursnotrechatteoffroitloyalementso11qffectionà famille s'inqui~ter de son t tat de profonde dtpression.
Io jeune fem,,,., ne rée/amont en retour que quelques Enfindecompte, lemarchandinconsolablesedonnala
cart.SJeset/ep/olsird'écouterseschansons. mort. Son fils unique nomm6 Gu lin se promi! de ven-
Mols /a force du hommes/oit paifols peu de cas de Io ger la mort de son pére et sillonne depuis le Zhongguo à
loi ou de la vie des plu.s foibles qu'ew:. Le different larecberchede la belleyaoauxcharmesensorcelants.11
opposontlesdeuxso11Vtroinss'envenlmoetcefalbien- rejointHungoavecsonesconelelendemaiodujourde
10t la pure. Lo princesse otage n'aval1plus guère de
l'anivtedespersonnages.
voleur ef de rage. le Roi cruel wrgit une nuit d1.111.J se11
apJ!Qrlemtnts. Mo/gré la supplicatWns de la jeuM
femme, If la polgriarda morttlklMnL Lo chatte se jeta
farieusontnt$1U/'4$.14$.1Îndesonamie,legrijfan1~
forullment au 1~age et lui crevant les "1a ~Puis
l'anUna/ panNfl d s'enfuir du palais, échappœu à tow
la ganies royo:ua IDnch farieusement à sa powsuite.. Ainsi Lo May voyage depuis fon longtemps de
Ucadavrede"2prlnt:a1ejiajetédansunefossectHn- ville en ville,dtveloppantsescompétenceslll'ristiqucset
mwreetoubliéencestempstroub/b.Maisc~mdl, profitant de la vie sans songer aux lendemains ni aux
un clw1 l'O!ait se C(NC}ier pm de là et miauler
~fit co~enccs de ses jeux amoureux.
longuement son dharrol, rom,,,. une clwnson funèbre Commen1vontréagirlespcrsonnagesàsapré-
hw/hàlafflCf!duCiefetdefa/UJte.
sence ?S'ilsviennentassisteràsonspcctacle,ilsreste-
Letristediantmolllojinalementjusqu'àloC'ourc&ne. roncsubjugutspartam~lodiedcsavoixetdesafliltc.De
Unerelkfalélidémutlesdieuxetilsenvisa~delD lamememanière,s'ilsparviennentàlarencontrerausein
réoomperiser. Le conlaCI d'UJt royQll de luneacœmplit k de la maison des 1< Quatre Sœun: », sa beautt et soo
miroc/e,lepetitanimalètaildeloenuunyao. charme !es laisscroot sans doute sans voix. L'aura de
Depiils, soJU le nom de Lo May, elle pan;owt le s6:1uctionentourant la:Jttl)attcintaussi bien les hommes
Zhongguo,chanton1/eschonsonsqu'elleavai1autre- que les femmes qui ne peuvent y rester insensible. Des
fols écoutées, langoureusement allongée $ur un COtiSSÛI persoDDagesavistsdevraientd'ailleursseposerdesques·
de sole prb de sa maîtresse. Depui$ le temps, elle a su tioossurlanaturedecctteattiranccetenvisagerlapri-
IMvelapperun ta/en/ inoufen matière musicale et vit seoced'unequelconquemagiederrièrecetelfet.
Onlllllsdesonan,voyageanrdevllleenville,d'une
Maîssurtout,dèsqueLoMaysetrouveenpré-
mol1<Jf1tlecmirtisontsàW1eoutre.Augrédesengage-
et de 1011 amu.sement, elle reste plus ou moins sencedespcrsonnages,elleperçoiteneux\eshêrospoten-
enchacundecQ/ieux tielsqu'ilssootetjugecorrectementleurvalcur. Ellesait go
pe,pétuealnslle.JOl(Yenirde/aprincesseoublih que Gu Jin se trouve sur ses ll'tlces et se doute que le roi
tuecelu/desode!ariclennesqu'el/ealmaitàfre- magistrat a fait le lien entre soo arriv6e et le d~but des -~
vols. Lo May suppose à juste titre que les personnages rio
sontcapablesde\aprot6gerdanscenesituation.Ellecboi- pu
sit donc parmi eux son nouvel amour pour la ville de do
Hungo. Elle jettera ainsi son dtvolu sur le persollDllge
masculin à I' Aspect Feu le plus t levt (comparez ~gaie
ment l'AspcctTcrre encas d'~alit~). D'une i.zillade, d'un
sourire, d'un geste, elle tente d'attirer son attention et de
lui faire comprendre cc qu'elle ressent. Comment va réa·
gir le personnage cooccrnt ? A partir du momeot o\'I aura
eu lieu ccttc première rencontre, Lo May s'enhardit et
n'hésite plus à faite Je premier pas, quitte à provoquer les •L'arrivéedeGuJin :Aumatin,legroupedufils
rcnoontressuivantes.llvousfaudrajouerfineroentcette vengeur passe la porte fortifi6c de la cité. Aussitôt, ils
phasedes6duction.Lepersonn.agemisenavantparcette prcnnentlcurquarticrdansuneaubcrgevoisinedecelle
rclationdevraitsetrouverentim-cmentprisparcelle-ci,ses des personnages. Trà vite, Gu Jin organise une surveil-
compagn<>n5 plus disponibles po=t prendre un peu de lance discrttc des 11 Quatre S<rurs »et de Le May dès
reculetmieuxappréderlasituarion. qu'elle sort du bâtiment. Lui-mbne s'tvcrtuc à question-
D'ailleurs,ilestfortprobablequeceso111euxqui ner les riverains au sujet de \ayao. Sans doute tomben-t-
apercevrontl'~geva-et-vientquiseproduitdèslelen il, à un moment ou à un autre, sur les personnages.
demaindelcurarriv~autourde\'hOtellerie.
Eneffet,ungroupcde« man:hands »venus de •Le défi de Fong Sho : Les personnages croise-
Handan ptnétrc à l'aube dans Hungo. Trois hommes et ront de nouveau Fong Sho au cours de lajoum6e. Celui-ci
leutcbariotaceompag:n6sparunc~desixm~ parai"! bien sombre aujourd'hui et jette à nos héros des
res aux manitres rostres. Il s'agit bien sûr de Gu Jin et de regards mauvais. Que se ~t-il ? Rjcn de bien origi-
ses deux gardes du corps, plus quelques hommes de main nal, lc solda1 qui devait q111ttcr Hungo à l'aube a~
dontilalouélesservieespourmeneràbiensonprojet. sondèpartesp6rantobtcnirlafavcurdepasserunmoment
Laisse<: les personnages prendre le temps de pro- avec la belle yao. Cependant, il s'est vu rcfusb au matin
titer de la journ~. S'ils ne l'ont pas encorc fait, ils tente- l'accès à sa chambre par Mme Sbin ; Le May donnait.
ront sans doute de rencontrer la Kduisante Lo May et d'en Frustré, il a provoqué un esclandre et s'est fait jeter dehors
appreadreplusàsonsujet.Maiss'ilsontdéjàcroiséla parleshommesdemaindelatcnancière.Puis,ilapcrçoit
bclleyao,c'cstc\lequiprovoqueralaprochaineentrcvue. cnsuitclacourtisaneroucouleraubrasd'undespcrsonna-
L Avwtoutelaroublanlisedontclleeste11pablc,LoMaysc gesetenressentunetcrriblcjaloll'lie.llsaitqu'ildevrail
trouve« accidentellement »surlaroutedupersonnage
" dootellesouhaites'attirerlesfaveurs.AIOT!lqu'elles'ap-
procheafi.nd'engager!aconvcrsationaveelesbéros,un
quitterlavillecaril n'a plus rien à y faire mais, sous le
charme de \ayao, il ne peut s'y r6soudre.
Il tourne toute la journée autour des « Quatre Sœurs. »,
u homme aux riches vetementsrejointlcpetitgroupe. ll boit et rumine sa peine dans les estaminets du quan1er.
k s'agit du notable Xiao Ping tombé sous le charme de la Le soir, suffisamment ivre, il ose enfin venir provoquer
courtisane.llignoregrossièrementlapr6scncedespcrson· son rival. D'ordinaire, Fong Sbo rcpr6sente un advcr-
nagesets'adrco;scdirectemcntàlajeunefemme.Avec saireàncpaso6gliger,maisàcetiostant,saou\etd6s-
ooncupiscence,cetbommedèjàl~avoucsondèsirfouet espéré, il se révèle bien moins dangereux. Le pen;on-
proposeàlcMaydel'épouser. nagcdéfi6enducldcvraitserendrecomptedelasitua·
tionet,s'il semootreassczintelligeot,devrait gércree
Il argumente de sa richesse et s'énerve lorsque la combat voire 1'6vitcrafin de ne pas blesser gravement
yao lui rit au nez. Hwnili6, il ltve la main sur elle afin de
" lagifler,choscquiseproduitsilespcrsonnagesneréagis-
sentpasassczvitepourl'enemp&:her.
l'amourcux6conduitetdépit6.
Jusqu'au soir, les personnages peuvent d6ambu· • Le voleur timide : Second Choix dort toute la
Ier dans Hungo et prendre des infonnations au sujet de Le matin6c et traîne ensuite dans Je quartier, repérant les lieux
May mais aussi de ce qui se pripare actuellement en ville, de sa prochaine infraction et cherchant à apercevoir l'ob-
aux rues de laquelle dcs nuagcs gris et un vent froîd don- jetdesondésir.Silespersonnagess'int&esscntàeette
nent une ambiance morose. Voici un résum6 des divers histoire de vol, et savent faire preuve de penévbanec, ils
événcrnentsquipeuventponetucrleurjoumée.
apprendron1sansdoutclaprisencedujeunehommeà reposer entendront certainemen1 les bruits puisque leurs
Hungo. Personne ne sait vraiment ce qu'il y fait, même si fen!trcsdonnentsurlebâtimentoù logeLoMay. llsem-
l'aubergiste quiluiloueuncchambresupposcquecelaà ble peu probablcquenosbérosrestent endcbors de ces
unrapportaveclabelleloMay. événements et ils devraieat rapidement se tneler à la foule
afindecomplllndrecequisepasse.
Le magistrat Tao explique à Mme Shin qu'un
nouveau cambriolage vient d'être commis près d'ici.
Cependant, le serviteur a pris le voleur en flagrant délit
:SC ... < etalertélamaisonnée.Sipersonnen'apuvoirlestraits
Unenuitglacialeetventeuses'abatsurlapetite du malfaiteur, ils ont tout de même réussi à suiwe son
cité de province. Les penonnages vont devoir gérer au ombre jusqu'au« Quatre Sœurs »où elle a pénétré par
mieux le défi de Fong Sbo, au risque de voir la milice le toit. Auui16t les soupçons se sont portés sur Lo May
mandatée par Xiao Ping s'en ~Ier. c1pendan1queeertainsallaientquérirlemagistrat,d'au-
Ilspeuvcntensuiteassisterauspec:taeledouné tres bloquaient les accès de la maison el réclamaient
par Lo May puis passer une petite heure en sa compagnie qu'on leur livre \a courtisane. En fait, Second Choix a
autour d'un dîner organist par Mme Sbin et où une ving- été repéré et a voulu bêtement venir se réfugier ici,
taioe de convives se sont joints (avec une modique pani- aupr~s de layao. Ne la trouvant pas, il se cache pour le
cipationdequarantepi~parpenoone). moment dans le bâtiment.
Maislanuitquisuitvasettvélerricheenévéne- MmeSbinrefusedansunpremiertempsdes'ef-
ments.Enpremierlieudcsquelsvaselisoudrel'alfairedu facer devant le fonctionnaire puis obtempère finalement
voleuTdebijoux.Encffet,SecondChoixnesupporteplus alorsquetamiliceformeuncordondeséeuritédevantla
son incapacité à clamer ses sentiments à Lo May et décide foule en colm. Le magistrat Tan lui demande alors de
cc soir de lui avouer son amour. En lui apportant un nou- choisirdestémoinsneutrespourl'assisterdanssafouille.
veau cadeau, bien sûr. Aussi,dtsqu'clleaperçoitlespersonnages,MmeSbinles
Il est maintenant important de bien tenir le compœ interpelle car, hormis le fait que l'un d'eux est sans doute
desactionsdcllllSctdc:sautrcsauCOUTSdccettcnuit.Voici l'amant actuel de la yao, ils restent sans doute les person-
uneperitechronologîcrkapîtulativequelesactesdesper- nes les plus favorables à sa cause.
soonagespowrontbienentenduvenirperturbcr: Les héros accompagnent donc le magistrat
jusqu'aux appartements de Lo May, mais penonne ne
Crépuscule : Fong Sho défie en duel son rival. répond lorsqu'il frappe à la porte. Une fois celle-ci
ouverte, il faut bien constater qu'il n'y a penonne. Étran-
Débutdelanuit :LoMayeffectuesontourdechant gerpent, la fen!tre est entrebâillée malgré le froid glacial ~
~
aux « Quatre &eurs ». La soirée se poursuit jusqu'au debors(voieempruntéeparlachattepoursortiragilement
milicudelanuitparun repas organisé dans cette maison. par tes toits et les balcons). Le magistrat Tan commence sa
fouille et très rapidement découvre lC!l bijoux dérobés ri
Peu après le milieu de la nuit : Lo May, avisée enroulésdansuntissudcsoie.Lesjoueursquijenentun 1.
par un faux message, sortdiscrtternentdcsacbambreet coup d'œil dans la chambre font également une décou- ~
se rend au Puits des Amants où Gun Ji lui tend une embus- verte intéressante. Pm; du lit, au milieu des plis d'une l•
cade (voir le paragraphe suivant). robedélicateabandonnéeausol,îlstrouventunpctitmes- 1·,
sagerédigéd'uneécritutegrossîo!Tesurunmon:eaude ~
Presque une heure plus tard : Second Choix
entre aux« Quatre &eun », bient61 suivi par le magistrat
bambou.. Celui-ci donne rendez-vous à Lo May au début
de l'heure du buffle au Puits des Amants. Mais surtout, ,.
pl
Tan. Les personnages se trouvent a.lents par cet étrange cette missive est signée du nom du personnage amant de
!llmue-ménagc et s'impliquent dans tous ces événements. la yao ! Renseignemen1 pris, il s'agit d'une fontaine dans "
je
le quartier résidentiel, réputée pour servir de lieu de ren-
Donc,unefoisledinertermioé,MmeSbindonne
congé aux convives cl Lo May!lljointses appartements.
Si !epersonnagequ'elleaséduit tentede\"ysuivre, elle
dez-vous aux amoureux.
Maisalorsqu'ilss'interrogentencore,unperit
bruitsurlebalconattireleurattention. Une silhouette fi.ne
,.
pi
consentàluidonnerunbaiser,peut~trepluss'ilsemon
tre assez prévenant. Cependant, la courtisane insiste pour
passefurrivementdevantlafenêtre. Se<:ondChoixtente
dequitterleslieuxensautantsurletoitdelamaisonvoi-
"'"
p<
que son amant quitte ensuite sa chambre. Elle affirme pré- sine. Les personn.ages devraieot aussiiôt se lancer à sa d'
férer dormir seule, ce qui est vrai et en plue;, roulée en poursuite,carl'ombreaperçueparaît bien trop grande d'
boulesuruncoussinsouc;saformedecba1. pourêtrecelledeLoMayetenlOUtCl!ltrèssuspecte.
Lespersonnagesseretrouventdoncborsdes Io
mursdelamaîsondeplaisiràmoinsquecertainsdécident Organisezunecourse-poursuitedetoîtentoiL <h
d'y finir la nuit en bonne compagnie. Quoi qu'il en soit, Sec;ondCboixestrapide,maisl'usagedesbonsTaosetles
leurattentionsetrouveunpeuplustardsubitemeotattirée capaci~ des penonnages devraient faire la difl&ence.
par des clameurs autour des « Quatre Sceurs ». Une Certainestuilessontglacées,despoutresetdeskhafau-
di:i:ainedepersonnessesontrassembléesdevan1\afaçade, dagesperoiettentdesbondsspectaeulairesde loin en loin,
accompagnéesparautantdcmiliciens.Sur!eperron,Mme l'obscuritégrises'elfacedevaotlesrayonsdelalune. En po
Sbins'entretientaveclemagistratTanquivientd'arriver. bas, lemagistratTan,lam.ilicectlafoulcsuiventenpro- T•
Des personnages retournés dans leur chambre afin de s'y cessioo la poursuite périlleuse. Finalement, lespersonna-
ges devraient logiquement rattraper le jeune voleur. Les personaages doivent bien comprmdre main-
Présen!ildevantlefonctionnairc,ils'embrouilleuntcmps tenant que Lo May se ttouveaucentre d'un étrange sac
dans ses arguments et ses dénis avant de tout avouer et d'embrouilles où se m~lc une étrange soroellerie. Une fois
doocd'innocentcrlacounisane. devantl'édîficeabritantlafondericoùsontfabriquêsdes
Cependant, dans ces conditions, il reste encore à Lingotsdefer,!epetitfélindisparai't.Lespcrsonnagcs
savoir ce qu'il est advenu maintenant de Lo May. aperçoiventunelumièrederrièreunefenêtre,maislebiti-
ment devrait normalement être presque vide à cette heure
avancée de la nuit. Une observation discrète permet de
voirGuJinetscscompagnonsenpleinedîscussion.Leur
conversationtourneautourdeLoMayetilscomprennent
$L .. :cc rapidement que ceux-ci cherchent à la tuer. Que vont-ils
Le magistrat Tan prend note de la dq,ositinn de faire maintenant?
Secoad Choix mais il confume aux personaages qu'il sou-
haite également s'entretenir avec Lo May au 511jet de cet
hommeparloyauté,etpnurunbonsalaITT:.Itsreprésentent
dcsadversaircsbicnplU$dangereuxquelcurmaître.Par
commodité, ils se voient attribuer presque les m!mes
caractéristiques.
Lo May, yao-chat et courtisane plusieurs
fois centenaire Aspects : Métal 4, Eau 3, Bois 3, Feu 2, Terre 2
Voiciplusicurssièclcsquclabellcyaoarpentc Aspects secondaires :Chi 18, Défensepassîvc8
les routes du Zhongguo. Au fil du temps, elle a déve- DonetFaiblesse : /
loppé ses talents artistiques à des niveaux incompara- Talents : Perception 2, Intimidation 2, Boxe 1, Jiànsbù 3
bles. Elle vît toujours dans le souvenir de cette prin- pour l'un(coupprécis, bloquer, feinte), Qîangsbù3 pour
l'autre (repousser, charger, coup double), Discmion 1,
..
ccssetragiquequi ful$Ooamie. Mfmesicllcs'cnticbe
d'un homme ici ou là, cette relation oc dure jamais Esquivc2
longtemps et elle oc s'attache pas vraiment. Elle Taos du premier garde du corps: Tao des Six
s'amuse du dèsi r qu'elle induit chez eux et, cruelle, Directions2,TaoduSouffiedestructcur2
encorcplusdesjalousiesoudcsdé<:cptionsqu'ellepro- Taosduseconda:ardeducorps :Tao du Bouclier invi-
voquc. Lo May n'est pas vraîmeot mé<:bante, juste sible 2, Tao des Dix Mille Maill!l 2
înd~endanteetinsouciante. Soumevltal: 19(7 / 0,S / 0,4 / - l, 2 / -3, 1 / -5)
Renommée :5
Aspects : Métal 3, Eau 5, Bois 3, Feu 6, Terre 3 Pouesslons : Leun anncs, affaires de voyage, de lourds
Aspects 1ecood1lre1 : Chi 60, Défense passive 10 manteauxdefourrurcetdecuir(protection2).
DooetFalhlesse :lnspirationdivine/Misandre
Talent1: Calligraphie2, Histoirc3,Pen:cption4,Savoir Les mercenaires de Gu Jin
(monde des courtisanes) 3, ComMie 2, Danse 2, Musique Desimp!esSbiresaunombredesix,motivésuni-
(fl1lte)5,Musique(cbant)5,Stduction4,Lègendes 1, quementparl'atgentet6quiptsdemauvaiscsépéesdefer
daosbù 2 (coup précis, double parade), Acrobatie 3, etdemanteauxrenforcès(protection 1).
Disc!ition3,Esquive4.
Soufflevlt al :21(710,5 / 0, 4 / -1,3 /- 3, 2 / -5) Les ouvriers de la fonderie
Pouvoirs : Arme naturelle 2 (griffes), Tao du Pas léger 3, Egalement des Sbires, ils se battent à l'aide de
Tao de !'Ombre dissimutff 4, Tao du Yin et du Yang 2, leurs outils (annes improvisèes). Le conttcmaitrc est juste
TaodelaPrésenccsereine4 unpeuplusfortetutiliscuncbarredefercommcune
Traltanimal :Yeuxverts,bcsoindedormiraumoinsl4 masse (chuishù 2, Manœuvrc Assommer).
heures par jour.
Rcnommff:15(artiste~nnue) Second Choix, jeune voleur
Ponn1loo1: Unballotdevêternentsderi:sgrandequa- timide et amoureux
lité, plusieurs f11ltes en bambou et en bois, quelques bijoux Aspects : Métal 2. Eau 4, Bois 3, Feu 2, Terre 2
de_~illc,unebellebrosseAcbevcuxennacreetun Aspects secoodalru : Chi 18, Offense passive 9
lllll'Ol.l"cnargcnt. DonetFalblesse : /
Talents: Pen:cption2,Jeux !,Improvisation !,Acrobatie
Gu Jin 1,Discrétion3,Esquivc2,Escalade2,lan;ins2
Jcuncfilsd'unmarchandruinéetmortd'amour Taos :Tao desSixDirections2
pour Lo May, il se lance dans une vendetta pour sa famille. SouIDe vltal : 17(6 / 0, 5 / 0,3 / -1, 2 / -3, l / - 5)
Il ignore ta vni.ie nature de la yao mais la soupçonne de Renommée :5(gredin)
son:ellerie.Malin~etenteté,ccgarçonneserendpas Possession1 :SecondChoixn'aquesesvetemcnts surlui
compte que s~ soif de vengeance le condui~ à sa propre ctquelquespiècesdérobéesicîettà.
perte. Il n'a nen d'un combattant tmèritc ru même d'un
béros,maisilscjettcintrèpidemcntoontrcsesadvcrsaircs. Fong Sho, soldat vétéran sous le charme
Lorsqu'il défie les personnages, Fong Shocstdéjàpassa·
Aspects : Métal 3, Eau 2, Bois 3, Feu 3, Terre 2 blernentivrcetvoittoussesSRmajorbdc + t.
Aspects secondaires : Chi 12, Défense passive 7
Don et Faiblesse: / Aspects : Métal 4, Eau 3, Bois 2, Feu 3, Terre 3
Talents: Bureaucratie 1, Investigation 1, Perception 2, Aspects secondaires : Chi 27, Défense passive 7
Ccmunen:e 2, Bàngshil 2 (ooup double), Esquive 2 Don et Faiblesse : Cuirasse de Bronze / Fierté du Coq
Soumevltal:J9(7 / 0, 5 / 0,4 / -1,2 / -3,1 / -5) Talents: Loi l, Perception 2, Intimidation 2,jiAnsbù 2
Taos: / (bloquer, double parade), Qiangshù 3 (repousser, coup
Renommff : 9 (fils d'un marchand de Handa.o) double, panide toumoyante), Nusbù 2, Equitation 2,
Pos~slons: Blton de combat, quelques affaires de Esquîvc2
voyage, uneboursccncorcbienrcmplie. Taos :TaodesSixDirections2, TaoduCorpsrenforcé2
Souffle vital: 19 (11 / 0, 5 / 0,4 / -1,2 / -3, 1 1·5)
Les gardes du corps de Gu Jin Rtnommtt : 5 (soldat du Royaume)
AnciensSCfViteuTSdesonpère,cesdeuxv~érans Possessions : Ses armes, un baluchon pour le voyage.
issus des rangs de l'annff du Zhao suivent le jeune
Le<i~de
Le secret des serviteurs de Petit
Profit
Lafortune va-t-elle bientôt sou-
rire au marchand ambulant ? Peu pro-
Introduction bable. En effet, tare rédhibitoire pour un
marchand, Petit Profit est profondément
et totalement honnête. Et compatissant
(;csecondscénario5Cba.$e5Ul"UDC îoaigueassei envers son prochoin qui plus est. Ainsi,
simplectnede\:raitdoncpasimpposerdeproblèmesampel'"- s'il investit une bonne partie de ses
soanages,dumoin.ssurccpJan..IA.Parconb'C,lapuîssanccdcs gains dans son commerce, il offre tou-
adversairesquivootleurêtre~coostitueeosoiundéfi jours une obole aux pauvres et aux tem-
0011Dégligeable.lls'avà'erasansdoutcpos.siblederêsoudre ples des villesqu'îlvisite.
oetteavenlltrepatbforcepun:,maisils'agitœrtainementde Fu et fou ont bien compris
lasotutionlaplusdangereusectlespersoonagesquicboîsi- qu'ils ne feraient jamais fortune en com-
raientoettevoiedoivents'anendreànepascnsorti.Tindem- pagnie de ce marchand débonnaire. Ils
ncs. Unebonnedosed'ing6tlosiléseralabicnvenuelorsqu'il ont donc organisé leur propre activité
Jcurfaudratraitel'aveclesdi!Tércntessituationsproposées. plus lucrative en parallèle de celles de
leur patron. lis profitent de leurs dépla-
NB : Cette aventure peut aisément trouver sa place dans cements incessants a.fin de se livrer au
~:~~';:j::{:;':::,,~r:ssidc;:~~~:J:::s
la plupart des provinces du Zlwn8KUJ), de préférence dans
uncrigionassezvallonnéeetprésenta.Dtdcgrandestten-
duessauvages(désensouforets).llseraainsiplusfacile le pillage des tombeaux et dirigés par le
auMeneurdeJeudesituerlctombeaudansl'uncdeces redoutable Lame de Foudre (voir plus
:wnes et d'expliquer pourquoi il est res~ si longtemps loin), ils se servent du commerce de
inviolé.Pourlesmêroesraîsons,micuxvaut~tcrdele Petit Profit afin de faire transiter lu
placer près d'une très grande cité où une trop grande objets dérobés à travers les frontières et
ooncentrationdepersonneslaisserait penserqued'autrcs les revendre au sein de tout un réseau
quelcspersonoagespourraientrisoudrecettealfain:. organisé dans les sept Royaumes.
Idéalement, ces péripéties« divertiront )) aUégremcnt des Malheureusement, ces deux frères mal-
bérosenoounde voyage. honnêtes, las du trop faifJle pourcentage
qui leur est accordé dans cette combine,
ont décidé de doubler leurs complices.
Caché parmi les ballots de soie, un cof-
fret de bois renferme quatre superbes
Une rencontre en statuettes de jade originaires de la
dynastie Yin. Fu et You s'apprêtent à les
cours de route ';;J::',::n;:; l:;':a!,roJ'ar:sCf/am~:Û::~
COtlStitue leur prochaine ètape. Mais
Lame de Foudre a compris leur manège
De nombreuses voies terrestres parcourent les
territoires des différents Royaumes du Zhongguo. Les
motifspouvantpousser!espcrsoonagesàentreprendreun
long voyage ne manquent certainement pas.
.,..
et ne compte pas se laisser abuser ainsi.
Ainsidepuisl'aube,lespersonnagessuîventlllle
petiteroutequiseipenteàtravcrs!esoollinesabruptesdela
région choisiepourlescénmio. lhcheminentparuntemps Vers le milieu de !ajournée, les personnages
secetchauddepuisplusieursjoursetlavoiede~banue découvrentcependantunpetitconvoi,avançantàunecen-
se ll'Ollveen très bon état, facilitant leur marche. Un vent taine de m~ devant eux et dans la m!me directiOD..
capricieuxfaitparfoisvolerdclapoussitrejusqu'àhautcur Deux chariots tirts par des bceufs emportent les dC"DJies
de leur visage mais rafraîchit agriablement l'air. Cependant (essentiellemeotdesballotsdesoieetquclquespoteriesCI
depuis le matin, de lourds nuages gris s'amooccllcnt à l'Jx>. céramiques, mais aussi un mystérieux coffret hîençachf
rizooetpromettcntpourbieot&def~pluiesetdcsom parmi les sacs) qui constituent route la richesse de Petit Il,
gesvioleots.Despersonnagesa~devraientsongerà Profit. Ce çommerçant ambulant sillonne tout le pl
ln)uverunabriavant la nuit, mais aucun village ni aucune Zhongguo, achetant ici et revendant là un peu de !OUI et bl
cit~neseprofilepour!emomentau-delàdescrêtesboisêes
qu'ils gravissent une à11m1. De plus, ils n'ont croisé per-
sonne depuis l'aube.
beaucoup de n'importe quoi. Son activité n'est pas très
lucrative,maissuffitàlesfairevivreluietsesdeU)(jeunes
commis, deU)( frères nommfs Fu et You.
"
Les personnages rattrapent rapidement ce
pctitgroupcetlaconversations'engage10utnaturel-
lement. Pe1itProfitconnaîtassezbienlarégionetsait Un m_ystère au bord
qu'ils devraient atteindre une ville de taille modeste
avant la tombée du soir. De mtme, il leur annonce
qu'un péage barre cette route un peu plus loin, juste
de la route
quelques /iavantqu'ellenerejoigneunevoiecom-
mercialeplusimportaote. Unpostedepéagedéscrté,voilàunesingularîté
Silesdeuxcommisrestentméfiantsetsilencieux quidevraitmcttrelespcrsonnagesenalene.PetitProfit
devant les personnages, mais fontdenombreuxconcilia- lui-même se montre inquiet de ce fait inhabituel.
b~Jes à ~obt basse, Petit Profit se montre jovial et sympa- Laissez les personnages envisager diverses hypotb~ses
thise fac1lement avec eux, s!lrtout s'il re<:onnaît ceux-ci et avanl d'aller voir ce dont il retourne réellement.
qu'ils possèdent une bonne réputation (Cf. les règles Lorsqu'ils s'approchent, le silence qui règne en ces
co11cemant la Renommée p.252 et suivantes du livre de lieux, seulement rompu par les cris d'une dizaine de
base de Qin). li leur propose tout simplement de faire corbeaux voletant au-dessus du petit bâtiment, les
route ensemble puisqu'ils semblent tous se rendre à la frappe aussitôt. La longue baniêre abaissée bloque le
mfme destination. « Après lt)ut, iugumente le =band, chemin, la porte de la butte de bois abritant normale-
un voyage m bonne compagnie s'avère tOlljoun plus ment les gardes est grande ouverte, mais ils ne perçoi-
Qgr/able el plus .sûr. ~ Il propose même de payer le péage vent aueune trace des !JOldats.
poureuxsïlsparaisseotdanslagêlleauniveaufinancier.
Bien sfu', il n'agit pas uniquement par bonté d'âme:, mais Qu'ilsehoisissentuneapprocheprudenteou
pensequelcspersonnagesreprésententunappoin1non pas, les pcrson.nages n'ont plus rien à craindre iei.
11égligeablepourlasécuriltdesesbie11S. Les événements violents qui s'y sont déroulés datent
FuetYourestenttrèsdiscrets,secontentaotde maintenant de plus de deux heures. Les personnages
menerlcsbêtesetd'obéiravecplusoumoinsd'empresse- découvrent cependant l'intérieurdupetitédificetota-
ment1uxmoindresordresdeleuremployeur.Trèscurieux, lementravagé, comme si un ouraganavait balayé les
încorrigiblebavard,PeritProfitentretientlaco11versation lieux. Les meubles sont brisés et renversés sur le sol,
tout le long de la journée. Il pose de nombreuses questions le mur de planches donnant sur l'arriêre du poste de
auxpersonnagcsmaisn'hésîtepasno11ptusàparlerdelui, gardeesteofoncécommesiuntaureaufurieuxétaît
de son commerce, des nombreux endroits qu'il a visitt au passéàtravers.Àquelquesmêtresdelà,aupiedd'un
cowsdescsvoyages,etc.Aussi,sîl'beuresuivantevoitle arbretordu,lecadavredel'unedesdcuxse11tinelles
man:baodparlersansarrêt, elle passe également trà vite. gît dans une posture improbable. Un examen détaillé
Bientôt,lepetitconvoifranchitunenouvelle~et$W'le ducorpspermetdeconstaterquelesosontétécassés
pla!CaU où il débouche, tous aperçoivent maintenanl un en de nombreux endroiu : l'homme est mort à la
bâtiment modeste qui borde la route. Labanim du poste suî1ede coups puissants qui ont littéralement é<:rasé
depéagebamlavoiemais, fa.itincongru,aucunesenti- son squelette.
nellenesemblemonterlagardeauprèsd'elle.
Une fouille attentive des environs pennet de chariots. Petit Profit râle un peu, mais des personnages
trouverlecorpsdusecondsoldat. llaêga.Jementsubi un anentifs remarqueront peut-tue que Fu et You échangent
chocsurpuiJSM>tquîluîabrisélecouetl'aprojetêdepuîs dcnombrew:regardsnerveux.
laroutejusqu'àunbosquetdebuisoons,àpresquedix La citt es1 bAtie en grande panie sur une île au
~ de son point de dq>an. Comme pour le premier, milieu du fleuve. Le pont de planches, large d'environ
sonsabresortidufourreausembleindiquerqu'ilatenrêde quatremttresetlongdedouze,donnedircctcmentsur\a
se dêfendre, en vain. De plus, un bon pisteur dkouvrira barbacanequîgardel'entréede\aville. Une petite balus-
des traces surprenantes (1ur un Test de Ikiis + Survie SR trade de bois sen de garde-fou et le courant du bras de
7ouPcrccption SR9): quelqu'unouque\quechoseest rivièrequiséparelacittdclabergegrossîtàvued'œil
sonidelafor!t,enprovenaoced'unvallon~et sousl'effetdelapluietorrentiellequis'abatmaintenant
boiséencontrebas,pourrejoindrclepostedegardc.Mais
le cheminement très droit indique que cette aéature ne La nuit et la pluie très dense réduisent la visihi-
semble pas du toul gênêc par la déclivité du tcnai.n. litê à quelques mètres et le contrll\e des entrées devicnt
Difficile d'en savoir plus à la lecture de ces simples plll.'l difficile jusqu'à ce qu'une demi-douxaine de mîli-
empreintcssicen'estqu'ils'agitsa.nsdouted'unhomme cienssupplêmentaircs rejoignent lepostede garde avccdc
detrèsfonestature.Enfin,lapisteseperddenouveauun grandes lanternes de tissu huilè. Une queue se forme
peuplusloin,aumilieudesarbresetdusolmous.su. devant lapone, faisant naître des protesunions chez tous
cew:qui attendent encore de se mettre àl'ahri. Lesper-
Une foisencol'\l, laissez les personnages imagi- sonnages se trouventpris danscette foule quî avanceau
nertoutessonesd'e:ii:plicationsàcequi a pu se produire pas,têtebaissêcpoursoprottgcrdelapluiequiruîsselle
id. llsenvisageronttresœrtainementl'usagedeTaosou surleurschapeawtetleursvetements.
demagiedanslcseffetsobscrvêssurlescadavrcsoul'Mi-
fice.Quoiqu'i\cnsoit,PetitProfit,inquiet,insistcpour llseraitfacilederelAcherleurattentionàcetins-
quelespersonnagesrestentavccluictsescompagnons tant,etàmoinsquelesjoueursneprécisentqu'ilsrestent
jusqu'àlaprochaineville.Cetêvênementêtrangetrouvera trèsvigîlants,ilsseronttotalementprisaudêpourvudans
sone:ii:plicadonunpeuplustard. lcssecondesquisuivent(cequîenlraîneraunmalusde-
4àleurTestd'lnitiative).
NB :Etsi lcspersonnagesdklinentl'offi-edePerit Eneffetilyatroîsjours,LamedcFoudres'es1
Profit ?À leurguise,ilsarriventseulsdcvant\epostede lancêsurlapistedesdeuxcommisindêlicats.Etsedou-
pêage,puisdevant laville.U,lafouledcnsclesobligeà tant qu'ils se rendraient dans cette ville, il compte les
patienter et le convoi du marçhand les rejoint dans la intereepter avec quelques-uns de ses hommes avant
colonnequiattcndpoorpénêtrerdanslacîtt. qu'ilsn'y~n~t.Silcspersonnagesrestentattcntifs,
ils remarqueront deux hommes encapuchonnés appuyés
contrechaquebalustradeàl'entrêedupont. Un Test de
Bois+ Perception (SR 9) leur permettra êgakment d'en
repêrer trois autres qui fendent la foule à contresens
Une arrivée pourvenirvenew: lorsqu'ils s'engagent sur l'ouvrage
de bois. Lame de Foudre souhaite profiter de la cohue
afm de s'emparer discrètement des dell)[ frères et les
mouvementée obligeràluîrestituerlcs1tatuettes.MaisFue1Youson1
enaleneet aperçoivent Lame de Foudre qui attend les
brascroisêsdevantlabarbacane.Sessbiressontpresque
Les personnages rejoignent enfin au bout d'une sur CU)[ lorsqu'ils tentent une action dèsespérte. Fu
demi-heure la route principale. Rapidement, ils dêcou- poussealorsvîolemmentl'undespersonnages,celuiqui
vrent une patrouille de cavaliers et peuvent les informer paraît!eplusapteaucombat,enavantcontrelestrois
dcsêvêncmentsquisesontproduitsaupostedepéage. gredins qui dêboulent à ce moment devant CU)[. Par
rêfle:ii:e,ceu:ii:-citirentaussitôtleursêpéesetengagentle
~ssoldatsleurpœentquclquesqucstions,véri combatcontreceprésumêgardeducorpsquisemeten
fient leurs identitês puispanentvêrifierleursdires. traversdelcurchemin.Ohcetinstant,touts'accêlère
dansuneconfusionindicible.
Lcrsque lespersonnagesarrîventenfinen vue de
lapctitccitê,nichêcaufondd'unevallêcoùcouleune Quatre sbires de Lame de Foudre bloquent
largerivib'e,lecrépusculcobscurcitdêjàlecîel.Lesnua- \'entrêedu pont. Troisautressetrouventface aux per-
ges amoncelês depuis Je matin commencent à relâcher leur sonnages. Leur chef\ui-meme monte en êquilihre sur la
troppleind'eauenavcn;cschaudesetdcnscs.Trisvitc, balustradeetdonnede\avoixpourinsuillerducourage
lcspersonnagcsetleurscompagnonsdevoyageseretrou- à ses hommes.
vent totalement trempês avant mbne d'arriver au pont
donnantsurlalourdeponedcboisquiconirôlel'entréedc Enfin.sonfidèlesecondFlècheardcntc\erejoint
la ville. De nombreux; marçhands et voyageurs, &s eita- et bande son arc. Il abat le premier milicien qui tente de
dins pressês de rentrcr chez eux se présentent devant les s'approcher,puisviseleconvoi oùsetrouventlesperson-
sentinellesqui,malgrêl'aIDuxdcgens,continuen1obsti- nàges. La foule se trouve prise de panique d~ que les
n&nent à vêrifier toutes les identités et les contenus des lames sont dêgainêcs et que le combat commence. La ruêc
vers l'avant repousse les miliciens dans la eité, il leur fau- qu'ilnecomprendpasceneagression,etil par11itvraiment
dra presque deux minutes avant de pouvoir rejoindre nos sincère. Par contre, ilsremarquerontpeut-tlre que Fu et
h&os. Ceux-ci ne doivent pas vraiment comprendre ce qui Yousefontplu.sdiscretsquejamais.
se passe, honnis qu'ils sctrouventprisdansuneembus-
cadc. Ne leur lai~ pas le temps de se demander s'ils Un Test de Terre + Empathie réussi (SR 7)
sont la cible des agrcssc:UB ou s'il s'agit d'une erreur. confirme qu'ils semblent bien avoir quelque cbose à se
Obligez les à réagir promptement et mettez en scrot un """""~;o;.
combat compliqué.
Eneffct,lafoulescpre$Sesurlepont,gêneles Questionnésàleurtour,ilsproclamentdansun
mouvements entre les combattants. La pluie, l'obscurité premier temps leur innocence. Si les personnages parti-
diminuent drastiquement la visibilité. Les chariots peu- cipent à lïnterrogatoîre, ils peuvent tenter de pousser
vent servir d'abri contre les traits de Flècbe ardente, les deux frères dans leUB demien retn.ncbements afin
maissonmaîtreetluiscjettentalorsdanslamêl6csiles de découvrir la véritè. Un joueur malin pensera peut-
personnages semblent prendre le dessus sur les sept êtreàfouillerleschariots,objetsapparentsdelaconvoi-
auuesforbans. tisedesbandits,siceux-ci n'ontpasétéemportés parles
flots: il découvrira alors les statuettes. Sinon, Fan
Cecombatdoitleurdonneruneimpressionde Goanenvisageantde soumettre les deux commis àla
confusionetdepanique,surtouts'ilsveil\entànebles- torture, leurs langues se délient aussitôt et révèlent la
seraucuninn0<:entdanslabagarre. Lame de Foudre ne véritêdutraficorganiséparLamedeFoudre.Ainsi, les
s'attendait pas à une telle risistance. Si les personna- personnages comprennent enfin les raisons pour les-
ges paraissent en di fficulté, faites intervenir plus rapi- quellesi!sviennentdesehattre.
dement la milice (tant pis pour leur légende). Mais le
décor du pont devrait permettre quelques fameuses PetitProfitsemontrehorrifiéquesaconfiance
scénesdebravoure. Enfin, réussissant à s'emparer des aitpuêtrebafouée(ilestréellementnaîfetgentil !)et
statuenesoocomprenantqu'i\nepourrapasparvenirà remercie chaleureusement les personnages pour lui avoir
ses fins, Lame de Foudre décide de rompre le combat. sauvélavie(surtouts'ilsontsauvéscsdewtchariotsen
Maisàsamaniére,avecpanache :ilsesertalorsdu empêchant l'écroulement du pont).
TaoduSouffiedestructeurpourfairevolerenéclatsle
tablier du pont. L'usage de Taos ou un Test de Eau+ Quoiqu'il en soit, lanuitserabienavancée
Acrobatie (SR 10) permet de se retrouver en sécurité quandlespersonnagesaurontenfinl'autorisationde
sur la berge. Lui-même bondit hors d'atteinte et s'en- trouverunendroitoùsereposer. Dehon,lapluieconti-
fuit rapidement, abandonnant ses hommes hors de nuedetomberdruetlesruesnesontplusquedesbour-
combatetguidant lesautres. biers. Finalement, les personnages trouvent une
.
~ Petit Profil et ses commis se retrouvent plongés
dans le courant impétueux, comme une demi-douzaine
d'autres personnes, vieillards, femmes et enfants. Le pont
en entier menace de s'krouler, emporté par le$ flots. Que
aubergeouverteetaceueillanteoùilspeuventsemettre
ausecctsedétendredevantunrepasfrugal.PetitProfit
les accompagne et soliloque sans cesse au sujet de sa
mauvaise fortuoe.Maisauboutdequelquesverresde
vi.n, sa gaieté naturelle reprend le dessus et il recom-
vont faire les personnages ?Aprtstout,ilssontdeshéros mence à échafauder des plans pour l'avenir, toujoUB
ctparticiperausauvetagedecesgensdevraitlogiquement aussi bruyamment.
leur rapporter quelques points de Renomm6c.
Cependant,àpeinel'aubevient-elledepoiodre
que des éclats de voix résonnent dans tout l'ètablisse-
meot. L'aubergiste, embarrassé, vient réveiller les per-
sonnages car une escorte composée de six soldats les
Rencontre au bureau attend dans la salle commune. Leur chef, un vétéran
borgneetausourire pcuamène,Jeurordonnedes'hahil-
du ma@strat JerauplusvitecarlemagistratFanGoandemandeàles
voir. Sontonméprisant en ditlongsurl'opinionqu'il
entretient au sujet des va-nu-pieds que sont pour lui les
personnages. Même vexés, ceux-ci n'ont guéred'autre
.....
Une fois toute l'agitation provoqu6c par ces choix que d'obtempérer et d' enfiler leurs vêtements
duelsunpeuretombée,quelespersonnestombéesàl'eau encorehumideset froids.Parchance,lapluieacesséet
sctrouventmisesborsdedanger,Jesautoritéslocaless'in- un soleil pâle brille dans un ciel encore lourdement
téressent aussitat aux personnages. Si ceux-ci ont parti- chargé de nuages gris .
--..
cipé aux sauvetages, l'accueil par le magistrat Fan Goan
s'enmontred'autantmoinssu.spicieux,cependant ilveut Lessoldatslesménen1à1r11venlavillejusqu'au
fairetoutelalumi~surcettealfaire. bureau du magistrat. De loin en loin,lapopulatiooaffai-
rée à ses occupations se retoume 5ur leurpassageet ils
Donnezunechanceauxjoueursdes'expliquer,et entendenticietlàdescommentairesplu.soumoinsaffa-
a descposerewt-mêmeslesbonnesquestionssurlesmoti- blesselonleurcomportemenldetaveiUe.
vationsdeLamedeFoudrc.PetitProfitaffinnehautetfort
lis sontauHitôt introduits auprès du magistrat llsuffi1pource\adediseuteravec\esgudesde
qui les accueille devant un repas léger et matinal. Il laportcquivoientpassertoutlemondeoudeserendre
semble aussi frais qu'aptts une longue nuit de sommeil, dans un quelconque estaminet de la ville. Par contre, ils
pourtant il avoue avoir travaillé tou1elanuit. Si les per- doivent bien vite se rendre à l'évidence: ils n'enten-
sonnages pos~ent une renomm~ positive marqu~ par dent que rumeurs el 1ffabulations. llstrouvent$1I1Spro-
quelques hauts-faits, sa dtmarcbe en devient d'autant blèmequelqu'un dont le ftireconnaîtlecousindupay-
plus facile. Il leur explique qu'il a actuellement grand san qui a vu la créature, mais aucun témoignage visuel
besoin d'hommes comme eux, des gens aux grandes de confiance.
capacités et à la réputation de héros. En effet, la ville
regorge de bonnes volontés mais selon lui, personne «Sans doute parce que persanne n'a sur-
d'assezeompètentpourl'aideràrèsoudreuneêtrange vécuàunerenconrreavec/emonstre, li précise sinis-
affaire. Une fois qu'il pense avoir suffisamment éveillé trement un vieil homme un peu en retrait. Il se
l'i.otér~t ou Oatté l'orgueil des personnages, Fan Goan nommePôetvivaitautrefoisdansl'undecesvillages
poursuit son expost. peureuxavantdechercherfortuneenville.Maistou-
jours aussi miséreux, il propose de donner aux per-
Depuisplusdequinzejours,desrapportsalar- sonnagessaversîoodesfaiu,cootreunverreouquel-
mants luiarriventn!gulimoientdesvillagesdusud. quespièces.POparletoutbas,leregardencoin
Appa!llmment,unecn!atureredoutab!eterroriselarégîon comme s'il allait leur asséner une terrible vérité.
etadéjàprovoquéaumoinsunedizainedemorts. Seloolui,lacréaruren'cstautrequ'unterrible ... fan-
tôme. Oui mais pas n'importe lequel car il y aune
On parle d'un colosse de pierre, d'un démon chose dont les habitants du coin ne parlent pas et
immense et invincible, mais le magistrat met ces élucubra- qu'ignorent enco re nos héros. À environ une journée
tioossurlecomptcdessuperstitionsdepaysansftustreset demarcheausuddelaville,setrouveunevastcétcn-
puissance des Taos. Et il a besoin des personnages pour vraiment intégrer dans le giron de la cité.
traquer et llJT!ter cet homme, afin de ramener la paix et la
s&:uritédansleseovirons. Eneffet,l'expèditionqu'ilyavaitenvoyèel'an-
née demim n'est jamais revenue et les habitants du cru
Les personnages feront sans doute immédiate- l'on enjoint de ne pas faire de nouvelle tentative. On
meot la relation entre ce n!<:it et ce qu'ils ont déeouvert raconteainsiquecettezoneesthaotèeparlesrestesd'une
dans le poste de péage rlh'astè. S'ils en parlent à Fan armée morte il y a des siècles de cela et détruite Ion d'une
Goan,celui-cianalysecbaqueélémentenfonctiondeson sanglantebalaille. Pôaffinne,etlespersonnages perçoi-
hypothèse et n!futc toute autre explication non rationnelle. ventalonlapcurquibrilledanssesyeu.x,queleg&léral
del'armèerevientaccomplirunevengeanceetfrapperde
Enftndecomptc,ilproposedoncau.xpersonna- samalèdictionlesvivantsquiosentfoulerlatcrredurepos
gesdc les engager à son service pour quelques jours, le de ses guerriers. Superstition?
temps d'élucider cette affaire. Le salaire offert reste
modeste mais correct (dix pièces par jour et par personne). Les personnages prendront-ils pour argent
S'ils semblent hésiter, Fan Goan revient sur les événe- comptant les n!vélations du vieil homme ? En tout
ments de la veille et évoque les frais nécessaires à la cas, Fan Goan leur rit au nez s'ils évoquent cette
reconstruction du pont dttruit pendant le combat auquel légende devant lui. Éduquédanslecadredulégisme,
ilsontparticipè ... aucasoù. Jemagistratmépriseenpublîc toutcequiatraitau
sumaturel.Cependaot,issud'uoepetitecommunauté
rurale, il reconnait la puissance des héros de ce temps
etressenteneoreuncenaintrouble faceauxeoseîgne-
mentsprodigués par l'anciende soo village. Il consi·
Rumeurs et dère pourtant que les personnages devraient mettre
leurs talents exceptionnels au service de l' Etat et
refuse d'envisager une cause magique aux événe-
préparatifs ments,essentiellemenlparcrainlequecelanes'avére
finalement devenir une réalité.
entme rtsotu le problème du fantôme de Zbong Yi, celw Ce jeune magistrat idéaliste, bel homme et
de LamcdcFoudreouenoorc éliminé lesgardiensd'ar· auxmanièresraffinées,estenfaitoriginaired'unvil-
gile,lasituationvacertainementdevenirçritique. lagc de paysans comme il y en a tant dans la ré~ion.
Maisaprèstout,ils'agitdchéros :magie,Taos Maissagrandeintclli&enceasuffilllefairesort1rdu
etdcstindcvraientleurpcrmemedes'entireraufinal.Les lot et lui a permis d'acçéder li une haute école de la
joucursinvententsouven1dessolutionsinattcnducs,alors capitale. Il tente de çacher~es origines hu.mbles der:
n'Msitez pas à rtcompenser des initiatives specw:ulaires rièrc un ma.sque de professionnalisme mats çelles..ç1
etbéroîques. resurgissentsouventdanssescroyancesancestraleset
Enfin, qui était Lotus blate pour bénéfider safoidansleTaoîsmequ'ilneparvientpasvraiment
d'unetelleprotection ?L&découvertedesonbistoirepcr· à renier. FanGoan est un gentil garçon, mais fier et
mettrasansdoutedeledécouvriretdesou\everdenou. droitetilsefaitunchauteopiniondclajusticeetdes
vcauxmystéres.Maisila'agitlàd'uneautreaventure ... valeurs de l'Etat.
ZboogYiatoujoursétédesonv_ivantunhomme
envieuxetjaloux.Desonpouvoir,desancbesseetdeson
prestige. Même mort, il refuse que Lame d~ Foudre ou
quicooquencpuisseobtcniruncchosequetmaécboutà
Grand et fluet, le visage morne mais l'œil vif, conquérir. Son fantôme em au oo:urdu tombeau, se cacbe
cet homme Agé de quarat1te-quatre ans fut autrefois ~e !orsquetespersonnagesypénètrentetserévèlel~u'ils
chefdugroupcdebrigandsdontLamedeFoudreapns veulentenressortir.llnemaîtrisepasencoretrèsb1eoses
le commandement. Vaincu en duel par celui-ci, Fl~be nouveaux pouvoirs, mais utilise tous les stratagèmes pos-
ardente dul lui céder sa place. Lame de Fou~ rmonça sibles afin d'attirer les personnages dans la mauvaise
à le tuer,prfftralltuliliser ses dons et devinant que ce directionetlesobligeràerrcrsansfindaosletombeauou
bandit vieillissant ne remettrait pas sa position en ques- àdevoiraffronterlescolossesdecéramique.
lion. En effet, Fl~he ardente ne regrette pas son
ancienne vie, les succès remportés avec leur nouveau Aspect : Métal 2, Eau 2, Bois 4, Feu 3, Tem: 4
chefluioffi-antplusderevenusqu'ilo'eoajamaiseu. Aspects secondaires : Cbi 0, Offense passive 8
De fait, sa loyauté envers Lame de Foudre ne sa~t Taient5 :Calligraphie3, Histoire3,Arts2,Eloquence3,
ftreaujourd' buiremiseenquestion,àmoinsquecelu1- Intimidation2,Ugcndcs3,1îànshùl,Equitationl
cineletrahisse.Auquelcas,IC11personnagespourraient Souffievllll: 20/0
s.ansdoutetrouverlàunallîéinattendu. Pouvoirs : Immattrialité, Terreur 9, Possession 7
Aspects : Métal 3, Eau 4, Bois 3, Feu 2, Tem 2
Aspee1ssecondaitts :Chi24,Défensepassive9 l.Muk~,('~
=~~alblttSC: Courageduîigre / ~(VŒ"Ude _,....,_ _ _...._ _ _ _ __
vestiges du grand sacrifice selon les rites en vigueur. 1) Lachambre des suivants est fréquente dans les
~s provisions sont également prévues, et des ani- tombes royales anciennes mais cette coutume est de plus
maux sacrifü!s sur placc. enplusabandonnéedanslesRoyaumescombattants. Il
fallaiteneffett!trcricheetpuissantpourpouvoiremme-
Dans les anciens temps, il ~t normal de sacri- neravecsoidanslamorttousses suivants. Lapi~eest
fier et d'inhumer ave<: le défunt sa ou ses femmes, ses éloignéedccclledudtfunt,cequi indique la subordina-
esc\aveslesplusprochesetjusqu'àcenainsdeses tion des domestiques et Je baut-rang du maitre des lieux.
conseillers. Mais les philosophes des Printemps et des Les serviteurs sont là pour servir leur maître dans sa
Automnes s'élev~t contre cette coutume barbare et mortcommeilslefaîsaientdurantsavie.
depuis, cet usage se fait rare. En lieu et place, la famille
préfèrcinbumerdepetitesstatuettesd'argileàl'imagedcs
proches du défunt, nommées mîngqî.. 2) C'est dans la pièce adjacente, la chambre de
cfaémonîe,quel'onaccomplitlcsoffrandesauxancê-
Apres l'inhumation, des tablettes de bois por- tres : de la nourriture et des libations sont ainsi dêpo-
tant le nom du défunt iront à la famille qui pourra faire sées dans différents vases laissfa sur place. Ils sont en
brCllerdel'encensctfairedeslibationsdevantcetteder- génêralenbronzepourlespluscollteuxoudescopiesde
nièrereprésentationdudisparu. Parfois des vêtements cesderniersencéramiqucoucnlaquelorsquelcbronze
sont conservés voire portés par un officiant pour rendre esttropcher.Onremarque danscertaînesrichestnmbes
plusprésentledHuntdurantcesritesdevénérationdes desvascsrchaussésdefilsd'nroud'argent.
ancetres.
C'estégalemcntdanscettepi~quesontdépo
La plaquette funéraire est généralement placée sésdcsbidejadcdediversescouleun.
danslapi~principatede ladcmeurc,surunautclportant
d'autresplaqucttesdum@metypeetrcprésentantlesancê- Ontrouvenienfindarucenechambn:desobjets
tresjusqu•à la cinquiémegénération; audc!à, unepla- familiers et des meubles appartenant au défunt: tables,
qucue commune permet de m>dre hommage aux mânes si~es,braseropréeieuxettenturesdcsoie.
desloîntainsaicux.
Lest.ombes disposéesencarilloos(deparfoissoixante-quatreclo-
ches),destambourssursocle,desfhltessimplesoude Pan
en bambou et comprenant jusqu'à dix-huit tubes, et des
et tombeaux cithares à vingt-cinq cordes.
Parfois,onpeuttrouverlescen::ucilsdesanistes
préférésdudéfuntdaru!apiècedessuivants.
Généralement, il s'agit des rumulus, des tertres
souslesquclssctrouvcntlesmausoléescompos~généra
lcmentd'aumoinstroischarnbres. 4) Dans cette pièce s'entassent les armes diver-
sesquiprotêgentlemortdansl'au-dclàetreprésentent
Dans leNord,onpeututiliserdelapierreetdu égalementsonpouvoir. ll pcutégalementyavoirles
bois mais dans Je Royaume du Cbu, on préfère créer plu- annespersnnnellesdudéfuntqu'ilutilisaità la guerre
sieurs charpentes de bois superposées et enduites d'argile ou à la chasse, s'il ne les a pas léguées à ses fils. Les
diteb!ancbe, sans aucune pierre. armes, ea ces temps agités, sont primnrdiales et tnut
défuntdoitpouvoirsedéfendrecontrelesdémonset
La fosse peut avoir environ treize mêtres de espritsmalinsrisquantdel'attaqucrdurantsonvoyage
profondeur. Entre les parois de·Ia fosse et les madriers versleFengDu.
qui forment les parois de la sépulture, est entassé du
charbon de bois. Sur les poutres qui recouvrent les
chambres, sont placées d'abord des nattes de bambou, 5) Enfin vnici la chambre funéraire proprement
puis une couche de charbon de bois, puis une couche dite. Elle contient le cen:ucil du dtfunt mais êgalement
d'argilefinedetrcnteccntimttresd'épaisseuretenfin parfoisdesesfcmmesoudepersonnestrèsprocbesquile
descouchesdaméesd'argilesdiffércntessesuperposcn1 suivent daru \'au-delà; mais plus généralement on y
alternativement jusqu'au sol. trouvcdiver$C:Sstaruet1CSdccéram.îquemingqircprésen·
tant ses proches.
'hHW<lle->udkttt:i~~
4~t._IU~I~
Soldat de céramique
Asp«u : Métal 3, Eau 2, Bois 2, Feu J, Terre 3
kpem~ : Chi /, Défense passive 6
14Wta : Perœption 3, Jiàns1ni 3, Boxe 2, Esquive 2
Souffle vital : 20 1 0
Spidld ·Arme naturelle 2 (ipée tk pierre), Â171Q17l" naturelle 3
Tigre d'argile
Aspuu : Métal 4, Eau 3, Bois 2, Feu J, Terre 3
Aspeca ucoridail'U : Chi 1. Défense passive 7
Talma ; Percq1tion 4, Griffu et mordre 3, &quive 3
SlJuffUvil"1: 35 1 0
SpécW : Armes naturelles 3 (griffes et crocs), Armure naturelle 3