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Forum International
Francophone de l’Evaluation
Evaluation
des Politiques Publiques
et bonne gouvernance
Dakar
27 au 30 octobre 2014
E
FORUM INTERNATIONAL FRANCOPHONE de l’EVALUATION
Un consensus fort existe aujourd’hui sur la nécessité de concevoir l’évaluation à la fois comme une exigence
démocratique et un facteur d’efficacité des politiques publiques. Cependant, l’évaluation n’est un vecteur de
bonne gouvernance que lorsqu’elle est politiquement et institutionnellement portée. C’est pourquoi, afin
d’appuyer le développement des pratiques et de la culture de l’évaluation dans les pays francophones, le
Réseau Francophone de l’Évaluation (RFE) a été créé en février 2013.
Ce premier FIFE est organisé en amont du XVe Sommet des Chefs d’Etat de la Francophonie réunis à Dakar fin
novembre 2014. Par son contenu et son audience, il sera donc un temps fort dans le plaidoyer francophone
en faveur de l’évaluation comme vecteur de bonne gouvernance publique et de développement.
Cette visée stratégique du FIFE en fait un événement singulier, très différent d’un congrès ordinaire qui ne
s’adresserait qu’à des praticiens ou des experts. Cela se traduit notamment par la diversité du public visé :
représentants gouvernementaux et parlementaires en charge de l’évaluation, élus territoriaux engagés dans
l’évaluation, membres des Cours des Comptes ou des Bureaux du Vérificateur Général, experts en évaluation,
représentants de la société civile organisée, représentants de chaque association professionnelle nationale
membre du RFE. A eux de tirer ensemble les leçons des bonnes pratiques dès à présent à l’œuvre dans les
pays francophones afin de développer l’évaluation dans leur propre pays.
Cette visée stratégique se traduit aussi par les thématiques retenues , qu’il s’agisse des processus d’institu-
tionnalisation de l’évaluation dans les pays francophones, des conditions à réunir pour garantir une bonne
gouvernance ou, enfin, des questions que posent aujourd’hui à l’évaluation de nombreuses situations de
crises (économique, démographique, politique, éthique, …). Le FIFE s’attachera aussi à faire le point sur la
professionnalisation de l’évaluation, qui est l’une des conditions pour garantir la qualité de la décision pu-
blique.
En organisant la mutualisation des pratiques entre acteurs institutionnels venus de plus de 20 pays, en fa-
vorisant les échanges entres experts internationaux et locaux (universitaires, consultants, administrations,
etc..) , en lançant un processus de recherche concernant les innovations induites par le développement de
l’évaluation sur les modes de gouvernance, … le FIFE ouvrira le débat public entre membres de la commu-
nauté francophone à la veille du lancement de l’Année internationale de l’évaluation 2015 décidée par les
Nations Unies.
9h30 Ateliers de perfectionnement à l’évaluation des politiques publiques (fin prévue à 17h)
Les ateliers de perfectionnement sont des séances de formation pratiques et interactives qui
permettent d’approfondir un domaine de connaissances et de renforcer ses compétences liées à
l’évaluation.
Mardi 28 octobre
9h00 Accueil et Cérémonie d’ouverture
Président de la Société Sénégalaise d’Evaluation
Maire de Dakar
Président du Réseau Francophone de l’Evaluation
Mercredi 29 octobre
9h00 Forums thématiques
ou Forum 3 : L’évaluation en contexte de développement ou de fragilité
14h00 Forum 4 : L’évaluation des politiques d’éducation : Où sont les jeunes et les enfants ?
Forum 5 : La place des femmes dans l’évaluation et le développement
Forum 6 : La professionnalisation de l’évaluation
14h00 Panel n°4 : L’évaluation de la gouvernance économique et financière à la croisée des chemins
Les méthodes d’évaluation économiques et financières mises en œuvre par les bailleurs internationaux ou les
gouvernements locaux présupposent des visions différentes de la gouvernance et du développement. Y a-t-il
des modèles d’évaluation plus ou moins contributifs au développement et à la démocratie? Quelles méthodes
d’évaluation promouvoir en fonction des effets attendus (redevabilité, capitalisation, structuration stratégique,
participation citoyenne, etc.) ?
Avec le soutien de :
Etat du Sénégal
Informations pratiques
Inscriptions
Avant le 30 août 2014 A partir du 1er septembre 2014
Ateliers de perfectionnement 180 € 250 €
(27 octobre)
FIFE 270 € 320 €
(du 28 au 30 octobre)
Ateliers de perfectionnement + FIFE 400 € 480 €
(27 au 30 octobre)
Hébergements
Des tarifs négociés ont été mis en place avec les hôtels Novotel et Ibis.
Novotel : 126,53 euros / 83 000 F FCA (chambre + petit déjeuner + taxe de séjour compris)
IBIS : 97,56 euros / 64 000 F CFA ((chambre + petit déjeuner + taxe de séjour compris)
Pour bénéficier de ces tarifs, effectuer votre réservation en ligne avec le code préférentiel : «CONDKR»
Plus d’informations :
Contacter nous à l’adresse suivante : fife.rfe@gmail.com
Les informations pratiques relatives à l’évènement (lieux, programme détaillé, hébergement, modalités
d’inscription) sont également consultables sur le portail du RFE : www.portail-rfe.org
Présentation des Ateliers de Perfectionnement
27 octobre 2014
2 1/2j Caroline DESALOS (Pays-Bas) L’approche des théories du changement : une approche aussi
Issaka Herman TRAORE (Burkina Faso) utile à l’évaluation des interventions
3 1/2j Benoît GAUTHIER (Canada) Ce sondage est-il de qualité? Appréciation de la qualité des
sondages: référentiel et discussion
6 1/2j Pernelle SMITS (Québec) Collecte et analyse de données qualitatives : Rendre les éva-
luations sur la base de données qualitatives moins complexes
7 1j Bali ANDRIANTSEHENO (Madagascar) La modélisation dans les évaluations ou comment voir au-de-
là des TdR pour déceler les hypothèses logiques et les tester
10 1j Michele TARSILLA (Etats-Unis) Les Méthodes Mixtes dans l’évaluation des projets du déve-
loppement international et des politiques publiques: Juste
une mode ou une stratégie raisonnable ?
11 1j Serge Eric YAKEU DJIAM (Cameroun) Conduire une évaluation indépendante des politiques de
développement : Étapes et approches issues des exemples
pratiques
Résumé de l’atelier :
L’utilité sociale : Un triple enjeu. Un enjeu idéologique : L’utilité sociale est un critère qui interroge le registre des valeurs
auxquelles toute évaluation fait implicitement référence : la valeur « utilité sociale » est différente de celle de l’efficacité
ou de la performance ». Elle est plus qualitative et renvoie à une autre compréhension de la notion d’impacts de l’action
publique sur une société. Un enjeu économique: Le critère d’utilité sociale interroge « en creux » les modèles classiques
d’évaluation économique de la plus-value, notamment parce qu’il permet d’objectiver l’économie des « coûts cachés ».
Un enjeu méthodologique enfin, …car l’évaluation de l’utilité sociale vise davantage que le processus d’objectivation ra-
tionnelle de la mesure d’impact, notamment en ce que l’objectivation de l’utilité sociale d’une politique publique présup-
pose d’organiser un processus de débat pluraliste… qui conclura ou non à son terme à l’utilité sociale de cette politique;
l’utilité sociale ne se mesure pas, elle s’apprécie collectivement,… en marchant. En conclusion : Faut-il donc considérer
l’utilité sociale comme un nouveau critère d’évaluation, ( à côté des critères classiques de cohérence, de pertinence,
d’efficacité ou d’efficience ?) ou bien s’agit-il d’un méta-critère d’évaluation qui apporterait un autre niveau de lecture
de l’action publique et qui résulterait de processus participatifs d’évaluation ?
Biographie de l’animateur :
Guy CAUQUIL est depuis 25 ans expert en évaluation des politiques publiques touchant aux questions de société (éduca-
tion, emploi, justice, développement social urbain, inclusion, etc). Il a été pendant 25 ans Directeur Général et fondateur
du Cabinet CIRESE spécialisé sur ces sujets en France. Il a présidé la SFE (Société Française de l’Évaluation) de 2004 à 2008
avant d’être désigné comme son Président d’Honneur. Il est aujourd’hui Président du RFE (Réseau Francophone d’Éva-
luation) après avoir contribué à la structuration de ce réseau depuis 2006. Il occupe depuis 2010 un poste de Professeur
de Management Public à l’IEP de Bordeaux (Institut de Sciences Politiques de l’Université de Bordeaux).
Résumé de l’atelier :
Qu’est-ce que l’approche des théories du changement? A quels besoins cette approche répond-elle? Qui utilise cette
approche? En quoi cette approche est-elle utile en évaluation des politiques publiques? Cet atelier de perfectionnement
cherchera notamment à répondre à ces questions de manière théorique mais surtout au travers d’exemples réels. Les
participants pourront renforcer leurs compétences dans l’utilisation de l’approche.
Résumé de l’atelier :
Le sondage structuré est une des méthodes souvent utilisées dans le cadre de démarches évaluatives. C’est une méthode
de formation de l’information qui peut être rigoureuse par sa structure, démocratique par sa portée, efficace par sa
profondeur et efficiente dans son utilisation des ressources. La mise en œuvre d’une démarche de qualité dans l’élabo-
ration et l’exécution de sondages a été le sujet de nombreuses prescriptions depuis six décennies. Jusqu’à maintenant,
cependant, il n’existait pas de référentiel simple et intégré qui guide soit l’évaluateur dans la préparation de sondages, ou
l’utilisateur de résultats d’évaluation dans l’appréciation des sondages. Cet atelier présentera un tel référentiel basé sur
quatre principes fondamentaux: la rigueur, la neutralité, l’équilibre et la transparence. Appliqués aux six étapes du son-
dage et inspirés de la littérature scientifique et juridique ainsi que des codes d’éthique et de bonne pratique, ces principes
permettent de dégager 60 critères de qualité qui forment un référentiel exhaustif. L’atelier sera l’occasion de présenter ce
référentiel, de le mettre en pratique ainsi que d’en discuter le bien-fondé et la neutralité culturelle.
Biographie de l’animateur :
Benoît GAUTHIER a une expérience très solide de la recherche tant en milieu universitaire que dans les secteurs privés et
publics. Il se spécialise en évaluation des programmes, en recherche et en intervention stratégiques et organisationnelles,
en recherche marketing, en recherche sociale appliquée et en analyse des politiques. Après ses études doctorales, M.
Gauthier a occupé des postes en recherche et en évaluation au sein de la fonction publique fédérale du Canada. Il est
ensuite devenu vice-président principal et chef des opérations chez les Associés de recherche Ekos. Au début de 1996,
il fondait le Réseau Circum inc. Depuis, M. Gauthier s’est intéressé plus étroitement aux problématiques de gestion des
organisations, ce qui lui a permis de faire le pont entre les préoccupations de mesure et les préoccupations de gestion.
Il a acquis les certifications professionnelles d’Évaluateur accrédité, de Certified Management Consultant et de Certi-
fied Marketing Research Professional. M. Gauthier a enseigné la méthodologie de la recherche sociale, l’évaluation des
programmes et les méthodes de prise de décision au niveau du baccalauréat et des études avancées à l’École nationale
d’administration publique, à l’Université d’Ottawa et à l’Université du Québec à Hull. Il est toujours impliqué dans l’ensei-
gnement à l’ÉNAP. Il est le directeur de publication de Recherche sociale : de la problématique à la collecte des données,
un manuel d’introduction à la recherche sociale qui en est à sa cinquième édition en français (1984, 1992, 1997, 2003 et
2008; Presses de l’Université du Québec) et à sa première édition en portugais (2003; Lusociência). M. Gauthier possède
une maîtrise en science politique de l’Université Laval, une maîtrise en administration publique de l’ENAP et une scolarité
de doctorat en science politique de l’Université Carleton.
Atelier #4 (14h00 - 17h30, niveau débutant)
L’évaluation des politiques publiques
Résumé de l’atelier :
L’atelier proposera une grille d’analyse des politiques publiques avant de spécifier le rôle de l’évaluation tout au long du
cycle des politiques publiques, soit au moment de l’analyse des problèmes à résoudre, de la définition des programmes
d’intervention, de la mise en œuvre des mesures et de l’appréciation de leurs effets. Outil central de l’ajustement de
l’action publique, l’évaluation des politiques publiques se doit de respecter des étapes, une rigueur méthodologique
et des standards qui seront présentés à travers des exemples suisses et africains. Pour renforcer les compétences des
participants, un accent particulier sera porté sur les enjeux liés à la répartition des rôles entre mandant et mandataire
dans la définition, le suivi et la valorisation des évaluations. L’atelier sera placé sous la responsabilité de deux spécialistes
de l’évaluation des politiques publiques, l’un venant du Sénégal et l’autre de Suisse. Ce double regard permettra de tirer
parti des expériences faites dans ces deux environnements. A l’issue de cet atelier participatif, chacun sera à même de
mandater des projets d’évaluation, d’en faire une lecture critique et d’en utiliser les résultats.
Abdou Karim LO est membre du Conseil consultatif de la Communauté africaine de la Gestion axée sur les Résultats de
Développement (AfCoP-GRD). De 2008 à 2012, il a occupé le poste de Co-Président de cette organisation, pour les pays
francophones. Il est doctorant en Management public, titulaire d’un diplôme d’Inspecteur de l’Education, d’une Maîtrise
en Philosophie, certifié en psychologie de l’Université Cheilh Anta Diop (1987), d’un diplôme Supérieur de Gestion des
Entreprises (DSGE-MBA), au Centre Africain d’Etudes Supérieures en Gestion (CESAG), Dakar (1991). Ancien Délégué à
la Réforme de l’Etat et à l’Assistance technique au Sénégal, avec rang de Ministre, il est devenu depuis 2012 consultant
international en gestion publique en général et gestion axée sur les résultats en particulier. Il capitalise plus de trente (35)
ans d’expérience avec des compétences avérées dans le domaine de la gouvernance, du management public, du dévelop-
pement de capacités institutionnelles et de l’évaluation des politiques et programmes publics. M. LO est Vice-Président
de l’Association sénégalaise de l’Evaluation (SenEval).
Animateur de l’atelier : Mònica LOMENA-GELIS, Espagne, Oumoul Khayri Ba TALL, Mauritanie et Estaban TAPELLA, Argen-
tine
Résumé de l’atelier :
Dans cet atelier nous allons montrer l’importance des approches d’évaluation axées sur l’apprentissage qui sont en train
de gagner du terrain aux niveaux international, régional et national. Nous allons illustrer le concept à travers la capitali-
sation d’expériences, en proposant une analyse comparative avec la systématisation latino-américaine. La capitalisation
d’expériences est “le passage de l’expérience à la connaissance partageable“. Il s’agit du processus à travers lequel la
connaissance implicite devient explicite et est partagée amplement. Ce n’est pas seulement l’évaluation de l’expérience
pour tirer des leçons, mais aussi le partage et la diffusion des bonnes pratiques et leur adoption, adaptation et applica-
tion. La systématisation est une méthodologie originaire de l’Amérique Latine pour la réflexion critique et l’apprentissage.
Il s’agit d’un processus pour réfléchir sur les différents aspects d’une intervention, depuis la pratique et l’expérience et
avec la participation active des acteurs qui l’ont développée. Nous allons explorer les principes de base et le concept de
la capitalisation d’expériences, ainsi que quelques outils méthodologiques et des exemples réels.
Les similarités et différences entre les approches orientées vers l’apprentissage (capitalisation et systématisation) et
celles orientées vers la redevabilité seront aussi discutées, ainsi que leur utilité selon les objectifs de l’évaluation. Aussi
nous inviterons les participants de l’atelier à une réflexion, tout le long de la session, sur l’utilité et l’utilisation de telles
approches, en particulier en contexte de développement.
Esteban TAPELLA détient une formation en Sciences Sociales, un Master en développement rural et un Doctorat en Éco-
logie Humaine. Il est professeur et chercheur à l’Universidad Nacional de San Juan, en Argentine. Il a plus de trente ans
d’expérience professionnelle dans les domaines du développement communautaire et rural, ainsi que la planification
sociale, spécialement dans la coordination et la gestion des politiques sociales et la formation au niveau local, régional
et national. Pendant les dernières 10 années, il s’est engagé dans le domaine du suivi, de l’évaluation et de la systémati-
sation. Il a publié récemment l’article « Connaissance partagée et évaluation participative. L’approche de systématisation
pour évaluer les interventions de développement » (Evaluation, vol. 20 no. 1 115-133, SAGE publications) et “Systémati-
sation: qu’est-ce que c’est? Introduction d’une approche d’évaluation multi-acteur, réflexive et d’action-apprentissage »
(Evaluation Connections, March 2014, pp13-14). Affiliations professionnelles: IOCE, ReLAC et SEE.
Oumoul Khayri BA TALL est expert comptable, MBA et consultante internationale en gestion du développement. Elle
travaille depuis 2003 comme évaluatrice, facilitatrice et milite pour les pratiques et méthodes d’évaluation appropriées
à l’effectivité des politiques, avec un intérêt particulier pour l’Afrique Francophone. Elle vient du champ de l’audit, avec
une expérience de 28 ans. Elle a développé ses compétences en évaluation pendant les derniers 9 ans, comme consul-
tante pour les Agences de Nations Unies, la BAD, etc. Elle est engagée dans le renforcement de capacités en évaluation
en Afrique et dans le monde, a écrit plusieurs papiers, articles et discours d’ouverture de conférences internationales en
France, au Canada, en Afrique sur des sujets comme « institutionnalisation de l’évaluation en Afrique », « défis métho-
dologiques dans l’évaluation du développement », « évaluation de l’efficacité de l’aide vs effectivité du développement
». Son article sur le « rôle des réseaux nationaux, régionaux et internationaux d’évaluation dans le renforcement des sys-
tèmes nationaux de suivi et évaluation » a été publié par l’UNICEF dans le livre « Country-led Monitoring and evaluation
systems ». Affiliations professionnelles : AfrEA, IOCE, IDEAS, AMSE, SénEval, AME, SFE, SEE, AEA.
Résumé de l’atelier :
L’atelier vise à renforcer les compétences méthodologiques des participants pour mener à bien des évaluations à partir
de données qualitatives. De plus, une introduction à la notion de paradigme et de complexité est proposée. Les thèmes
abordés seront découpés en 3 blocs: Bloc A : le monde du qualitatif (définitions et paradigmes, données qualitatives,
traitements quantitatifs ou qualitatifs exemples, notions de jugement et valeurs), Bloc B : collecte de données qualitatives
(types d’outils : entrevues, questionnaire, documents, observation, etc, méthodes rapides et innovantes de collecte de
données qualitatives, défis, exemples), Bloc C : analyse de données qualitatives (cadre analytique : définition, utilité,
exemples, phase d’analyse : biais, codages, agrégation, synthèse, présentation des résultats : format, illustration), Bloc D
: conclusion (Critères de qualité de la démarche de collecte et analyse de données qualitatives, notions d’approfondisse-
ment versus généralisation, forces et faiblesses des méthodes qualitatives, notions de complexité : définitions, complexi-
té de l’évaluation, évaluation de la complexité).
Biographie de l’animateur :
Pernelle SMITS détient un PhD en administration de la santé. Elle est présidente de la Société québécoise d’évaluation de
programme-SQEP. Mme Smits est chercheur à l’École d’administration publique du Québec et à l’Université de Montréal
et s’intéresse à l’utilisation des données probantes dans la prise de décision, l’évaluation des actions interministérielles
et le renforcement de systèmes d’innovation. Elle est également engagée dans divers projets d’évaluation dans des pays
en développement et émergents avec plusieurs organismes pour le développement.
Atelier #7 (09h00 - 17h30, niveau débutant)
La modélisation dans les évaluations ou comment voir au-delà des TdR pour déceler les hypothèses logiques et les tester
Résumé de l’atelier :
Très souvent les Termes de Référence (TDR) d’une évaluation vous disent juste où ils veulent arriver et ce qu’ils veulent
que vous mesuriez sans vous dire comment ils comptent y parvenir! Beaucoup de TDR vous indiquent très générique-
ment qu’ils veulent que vous évaluez les classiques « pertinence, efficacité, efficience, pérennité/viabilité, impact, … »
sans qu’ils vous donnent les bonnes questions d’évaluation auxquelles vous êtes sensés répondre! Déjà à ce point, des
TDR qui vous demandent de mesurer des impacts avec les autres critères précédents est insensé car une évaluation
d’impact devrait être entreprise d’une autre manière! Et le problème s’aggrave en particulier lorsque vous ne disposez
pas de baseline! Il faudrait alors oser innover et penser à modéliser votre problème. Et modéliser veut dire simplement
« se donner des hypothèses logiques et tester ces hypothèses pour voir si elles tiennent la route ou non » et si certaines
d’entre elles répondent aux questions que l’on vous demande de répondre. La session de formation essaiera d’ouvrir une
brèche qui d’habitude est laissée aux seuls statisticiens et d’aider les non statisticiens à comprendre les grands principes
des exercices de modélisations et les pièges classiques à éviter.
Biographie de l’animateur :
Bali ANDRIANTSEHENO est un statisticien économiste qui s’est spécialisé dans l’évaluation depuis presque une vingtaine
d’années. Il gère un cabinet spécialisé dans le suivi et l’évaluation et il est en même temps le coordonnateur nation et le
M&E manager d’une ONG locale œuvrant dans le domaine sanitaire à Madagascar. Il a fait l’IPDET en 2009 et a enseigné
les « Politiques Sociales Publiques » au Département de Sociologie de l’Université de Madagascar. Il est membre fonda-
teur et actuellement Président de MASSE, la Malagasy Association for Evaluation.
Animateur de l’atelier : Cyuma MBAYIHA, Rwanda, Inoussa KABORÉ, Burkina Faso et Anne-Nathalie MANGA-BADJI, Sé-
négal
Résumé de l’atelier :
On ne justifie plus les fondements et les avantages du développement axé sur l’équité sociale et l’égalité des sexes, tant
il est vrai que son adoption fait l’unanimité et s’accélère au niveau international. On retrouve les traces de cet accent
croissant dans les documents stratégiques des pays en voie de développement, et les rapports des Nations Unies et des
donateurs. Cette tendance croissante au sein des programmes de développement a eu pour écho un intérêt croissant
pour l’évaluation axée sur l’équité sociale et l’égalité des sexes. La nouveauté de ce domaine thématique pose des défis
dans la pratique ordinaire de l’évaluation tant au niveau de la conception, la réalisation, la gestion que de l’utilisation
des évaluations sensibles au genre et à l’équité sociale. Pour surmonter ces défis, les organisations communautaires,
les fonctionnaires de l’Etat ont manifesté un intérêt réel à acquérir des connaissances en matière d’évaluation axée sur
l’équité sociale et l’égalité des sexes portant sur l’impact des interventions de développement. L’atelier permettra de
montrer la manière dont les professionnels en évaluation ont dégagé des méthodologies adaptées en tant qu’elles dé-
coulent du soin accordé au genre dans les stratégies de développement. Cette approche nouvelle sera éprouvée concrè-
tement lors d’exercices interactifs.
Résumé de l’atelier :
Les administrations, organismes publics et ONG, dans le cadre de la diffusion de la GAR, ont besoin d’outils et de mé-
thodes pour suivre les projets, programmes, plans que les gouvernements et eux-mêmes construisent. Le suivi de la mise
en œuvre et de l’efficacité de ces interventions est une dimension clé de la gouvernance, qui se met traditionnellement
en place en cours de mise en œuvre de celles-ci. Pour assurer l’atteinte des objectifs d’une intervention, les décideurs
doivent disposer des informations pertinentes au moyen notamment d’indicateurs adéquats, mais aussi d’un système
de management impliquant l’ensemble des parties prenantes. L’atelier examinera comment mettre en place les compo-
santes (référentiel, indicateurs, tableaux de bord, outil informatique) et ensuite gérer un système de suivi, c’est-à-dire un
système d’information, des responsabilités, des procédures et un dialogue assurant que les responsables de la mise en
œuvre des interventions puissent prendre toutes les mesures adéquates pour assurer l’atteinte des résultats attendus.
Afin d’assurer la cohérence de la chaîne entre conception, planification, mise en œuvre et évaluation, l’atelier abordera la
question du suivi dans un cadre large, et mettra en évidence la complémentarité suivi-évaluation.
Biographie de l’animateur :
Jean-Louis DETHIER est licencié en droit et en droit économique (1972) et a suivi diverses formations liées à la psycho-so-
ciologie. Il possède 10 années de carrière dans l’analyse et la gestion des entreprises et 30 années de carrière dans la
consultance en stratégie et management publics, avec une spécialisation en évaluation. Il a à son compte la réalisation de
nombreuses évaluations, dont certaines très complexes et ambitieuses, et l’assistance à la mise en place de systèmes de
suivi. M. Dethier est intervenant et formateur dans de nombreux cénacles : colloques nationaux et internationaux, pro-
grammes nationaux de formation à l’évaluation (PIFED, CIEPP). Il a contribé à la conception de programmes de formation
au management, à la prospective, à l’évaluation et aux méthodes qui y sont liées.
Atelier #10 (09h00 - 17h30, niveau intermédiaire)
Les méthodes mixtes dans l’évaluation des projets du développement international et des politiques publiques: Juste une
mode ou une stratégie raisonnable?
Résumé de l’atelier :
L’atelier vise à renforcer la compréhension des fondements théoriques et des opportunités concrètes d’application des
méthodes mixtes (MM) dans l’évaluation de programmes du développement international et des politiques publiques.
Après la révision de plusieurs définitions de ce que sont les MM dans le domaine de l’évaluation (en incluant les objectifs
des MM et les limites des définitions existantes), l’atelier permettra aux participants de se familiariser avec les différentes
techniques pour combiner les méthodes qualitatives et quantitatives dans toutes les étapes du processus évaluatif (de la
phase du développement d’une stratégie d’évaluation jusqu’à la présentation des résultats de l’évaluation).
A travers les discussions de groupe et la revue conjointe d’études de cas, l’atelier encouragera les participants à 1) situer
leur pratiques le long du continuum des MM présenté lors de la première partie, et 2) appliquer les nouvelles connais-
sances (y comprises les bonnes pratiques en matière de MM) à situations concrètes. À la fin de l’atelier, les participants
seront aussi capables de repérer et se servir d’une gamme de ressources afférent à l’utilisation des MM (telles que sites
Web, revues scientifiques, et logiciels statistiques pertinents).
Biographie de l’animateur :
Michele TARSILLA a conçu et exécuté nombreux programmes de renforcement des capacités d’évaluation en anglais,
français, espagnol et portugais, dans plus de 25 pays d’Afrique sub-saharienne et en Amérique latine pour les Nations
Unies, la Banque Mondiale et autres organismes et gouvernements pendant plus de 10 ans. En s’appuyant sur son travail
d’évaluation sensible au genre ainsi que sa recherche participative, il a démontré une très bonne compréhension des
méthodes d’apprentissage pour les adultes appliquées à l’évaluation dans plusieurs secteurs thématiques et contextes
culturels aussi bien que parmi des groupes cibles très différents (à partir de fonctionnaires de gouvernements nationaux
jusqu’à ONG et organisations à base communautaire). M. Tarsilla est également rédacteur adjoint de la Revue d’Évalua-
tion Multidisciplinaire (Journal of Multidisciplinary Evaluation en anglais), Vice-Président du Groupe pour le Dévelop-
pement des capacités en évaluation basé à Genève (www.ecdg.net) et membre du Comité de lecture pour les Revues
d’Évaluation Africaine, Américaine et Canadienne. M. Tarsilla a été boursier “Fulbright” lors de son Master en Dévelop-
pement International (2003-2005) à la School of Foreign Service de l’Université de Georgetown (Washington DC, USA).
Suite à sa participation au programme d’IPDET (Ottawa, Canada) en 2008, M. Tarsilla a obtenu un diplôme universitaire
en évaluation de programmes et politiques publiques à l’Université Carleton (Ottawa, Canada, 2009) puis un doctorat en
évaluation interdisciplinaire à l’Université Western Michigan (2012).
Résumé de l’atelier :
A ce jour, diverses organisations publiques et privées ont encore du mal à obtenir une évaluation indépendante de l’im-
pact de leurs interventions. Les capacités techniques des chercheurs et praticiens de l’évaluation constituent l’une des
principales faiblesses. Cet atelier a été développé pour fournir une méthodologie d’évaluation stratégique et simplifiée.
Les participants seront familiarisés au processus de développement d’un rapport d’inception ainsi que la réalisation
d’une évaluation indépendante qui devrait prendre en compte les déterminants suivants: 1) analyser et organiser les
objectifs et la portée de l’évaluation; 2) développer l’approche globale et la méthodologie de l’évaluation; 3) analyser la
participation (rôles et responsabilités); 4) analyser, conduire et tirer les conclusions de base; 5) trianguler; 6) apprécier les
principes de l’évaluation: évidence et analyse/jugement des résultats, respect des critères d’évaluation : (pertinence, réa-
lisation des objectifs et résultats escomptés, efficacité, durabilité et la réplication, facteurs qui affectent la performance);
7) scorer les critères d’évaluation et scénario d’attribution des résultats et des impacts au projet en cours d’évaluation.
Les travaux de groupe fourniront un environnement d’interaction aux participants dans un processus d’apprentissage
mutuel. Une attention particulière sera accordée à l’expérience des participants.
Biographie de l’animateur :
Serge Eric est parfaitement bilingue (Français et Anglais) avec environ 10-12 ans d’expérience professionnelle et acadé-
mique en planification et évaluation du développement, évaluation d’impact, développement des capacités en évalua-
tion et analyse des politiques de développement, recherche agricole et gestion des ressources naturelles, avec les uni-
versités, instituts de recherche, et ONGs à travers le monde. Avec d’autres collègues, il travaille sur un projet dénommé
«Evaluation qui fait la différence: Etudes des cas à travers le monde entier» (http://evaluationstories.wordpress.com/).
Il a publié un livre, développé des cursus de formation et plusieurs rapports et articles. Il a participé à divers panels et
sessions sur l’évaluation d’impact, la recherche agricole, la méthodologie de la recherche et des statistiques, et des su-
jets connexes aux conférences / séminaires / colloques internationaux. En tant que Président de l’AfrEA (2013-2014), il a
supervisé et présidé la 7e Conférence internationale 2014 de l’AfrEA au Cameroun qui a réuni environ 550 participants à
travers le monde sous le thème «L’évaluation du développement: De l’analyse vers l’impact».
Résumé de l’atelier :
À venir
Animateurs de l’atelier :
À venir
1. Responsable
Guy CAUQUIL, Président du RFE
2. Description du panel
L’évaluation vise à garantir la transparence de l’action publique et à vérifier son efficacité, mais elle est en
même temps un gage de démocratie et de bonne gouvernance. En effet l’évaluation est un acte à la fois tech-
nique et politique dans la mesure où elle interroge la pertinence et la cohérence des choix et des priorités des
politiques publiques. Cet enjeu concerne autant les pouvoirs publics, les parlementaires que la société civile.
Comment les pays de l’espace francophone prennent-ils en compte cette dimension démocratique de l’éva-
luation et organisent-ils un débat évaluatif qui fait une place à chacune des parties prenantes ? Comment les
citoyens et les Parlements sont-ils associés à l’évaluation ?
Introduction :
Prof. Kako NUBUKPO, Ministre auprès de la Présidence de la République Togolaise, Chargé de la Prospective
et de l’Evaluation des politiques publiques
Panelistes invités :
Madame Martine BRUNSCHWIG GRAF, ancienne présidente du Conseil d’Etat Fédéral Suisse (Gouvernement)
et parlementaire du canton de Genève
Monsieur Khadim DIOP, Ministre sénégalais de l’intégration Africaine, du NEPAD et de la Promotion de la Bonne
Gouvernance
Monsieur Didier MIGAUD, Premier Président de la Cour des Comptes, France
Monsieur le Sénateur Roger Mbassa NDINE, Président de l’APNODE (Réseau des parlementaires africains pour
l’évaluation du développement), Cameroun
Un(e) Représentant(e) de l’UNICEF
Modérateur du Panel :
Guy CAUQUIL, Président du RFE
Présentation des Forums sur l’institutionnalisation
28 octobre 2014
Forum 1 - L’institutionnalisation de l’évaluation au niveau des Etats francophones
(14h00 - 17h30)
1. Responsable
Katia HORBER-PAPAZIAN (SEVAL-Suisse), Administratrice du RFE
2. Description du Forum
L’évaluation joue un rôle central comme outil d’aide à la décision et d’ajustement de l’action publique. De nombreux
Etats aussi bien dans les pays du Sud que du Nord ont institutionnalisé son utilisation au niveau du parlement ou du gou-
vernement en créant des structures ou des commissions spécifiquement dédiées à l’évaluation de politiques publiques,
en mandatant des évaluations et ou en renforçant les compétences des cours des comptes. Ceci soulève de nombreuses
questions dont les principales sont les suivantes :
• Quels sont les facteurs qui ont favorisé l’institutionnalisation de l’évaluation au niveau des parlements, des gouver-
nements et des cours des comptes?
• Comment l’évaluation a-t-elle été institutionnalisée à ces différents niveaux ?
• Quel est l’apport de l’évaluation par rapport aux outils traditionnels de contrôle et de suivi politiques, administratifs
et financiers existants ? Cet apport varie-t-il selon l’instance à laquelle l’évaluation est rattachée ?
• L’existence de l’évaluation a-t-elle une incidence sur les débats, argumentations et choix politiques ?
• A quelles conditions l’évaluation a-t-elle une incidence sur l’ajustement des politiques publiques ?
• Le recours à l’évaluation modifie-t-il les relations de pouvoir entre l’exécutif et le législatif ?
3. Objectifs
Regards croisés sur divers dispositifs d’évaluation gouvernementaux :
• La place des Parlements dans l’évaluation
• Les Cour des Comptes et les Organes Supérieurs de Contrôle confrontés à leurs nouvelles compétences en matière
d’évaluation
3. Programme du Forum
Ce forum institutionnel sera structuré en trois temps :
Séquence 1 – Dans les premières 60 minutes, 3 représentants institutionnels du Nord (Gouvernement, Parlement, Cour
des Comptes) et 3 représentants institutionnels du Sud (Gouvernement, Parlement, Cour des Comptes) présenteront
leurs expériences nationales.
Séquence 2 – Dans un second temps, ces expériences seront débattues et enrichies par les participants présents dans
le Forum
Séquence 3 – Le troisième temps du Forum devra permettre de déterminer les conditions de transposition à l’ensemble
des pays représentés dans l’atelier des exemples présentés et enrichis par la discussion
Modérateurs : Katia HORBER-PAPAZIAN (SEVAL-Suisse, Administratrice du RFE) et Jamal RAMDANE (Président AME-Ma-
roc, Administrateur du RFE).
Panélistes :
• Pays du Nord : SGMAP-Premier Ministre France/ Conseil du Trésor Canadien / Parlement Suisse / Sénat Français
• Pays du Sud : Ministre Béninois de l’Evaluation/ Cour des comptes du Gabon/ Réseau Parlementaires Africains
Synthèse :
Jean-Louis DETHIER (Société Wallone d’Evaluation et de Prospective, Trésorier RFE)
Forum 2 - Evaluation et démocratie de proximité : le rôle des collectivités locales
(14h00 - 17h30)
1. Responsables
Colette LANSON (Administratrice Territoriale) et Charlotte BOISTEAU (F3E - ONG)
2. Description du Forum
Il s’agira ici de débattre du rôle et des pratiques des collectivités locales en matière d‘évaluation et de la place des citoyens
et des ONG dans l’évaluation des projets locaux.
Les initiatives d’institutionnalisation de l’évaluation dans les Etats francophones connaissent des succès divers (cf. Forum
1), alors qu’un consensus semble se dégager sur la nécessité de considérer l’évaluation comme une exigence démocra-
tique et un facteur d’efficacité des politiques publiques. Au Nord comme au Sud, les Etats comme les individus, sont
confrontés à de graves crises politiques, sociales, économiques et financières. Dans un monde de plus en plus inégali-
taire, l’évaluation apparaît alors comme un outil pertinent pour améliorer des politiques devant répondre aux besoins
des citoyens.
L’exigence démocratique, critère de bonne gouvernance des politiques publiques, appelle l’expression d’une pluralité de
points de vue que l’échelle territoriale est souvent plus à même de favoriser. Les collectivités locales et les organisations
de la société civile ont donc un rôle majeur à jouer pour diffuser la culture de l’évaluation et favoriser l’implication des
bénéficiaires.
Pour analyser les liens qui peuvent être établis entre évaluation et démocratie de proximité, des expériences de collecti-
vités et d’ONG du Nord et du Sud seront présentées à la fois à la tribune et par les participants à ce Forum pour alimenter
le débat avec toute la salle. Le forum visera également à faire émerger des recommandations pour accélérer le niveau
d’acculturation des décideurs publics locaux, de leurs partenaires et des populations.
3. Programme du Forum
Séquence 1 – A quels enjeux locaux l’évaluation municipale est-elle confrontée ?
Séquence 2 – La place des citoyens dans l’évaluation des politiques locales
Séquence 3 – Quelle gouvernance locale et quelle participation citoyenne pour l’évaluation des actions de développe-
ment ?
Panélistes pressentis :
Khalifa Ababacar SALL, Maire de Dakar, Secrétaire Général de l’Association des Maires Francophones
Pascal BOLO , Maire-Adjoint de la Ville de Nantes (France)
Françoise BOUDREAU, Ville de Québec (Canada), Directrice du service vision stratégique
Ibtissame AZZAOUI, Gouvernement parallèle des jeunes (Maroc)
Charlotte BOISTEAU, ONG F3E, évaluation de la coopération décentralisée
Présentation des Forums thématiques
29 octobre 2014
Quatre Forums thématiques seront mis à l’horaire le 29 octobre 2014 dans le cadre du FIFE.
1. Responsables
Oumoul Khayri BA TALL (RFE), François-Corneille KÊDOWIDÉ (PNUD)
2. Description du Forum
Il est coutume de dire que l’évaluation est un outil de démocratie, de transparence et partant de bonne gouvernance,
laquelle est un pilier important du développement. Il est alors permis de déduire que l’évaluation constitue un véritable
outil de développement, mais en même temps, le monde en développement pose des défis indéniables à l’évaluation.
Le débat souhaité dans le cadre de ce forum cherche à transcender ce paradoxe apparent, en posant les questions lan-
cinantes de comment concevoir, entreprendre et utiliser l’évaluation pour venir à bout des défis récurrents du dévelop-
pement, y compris dans les situations de crise. Nous discuterons notamment des contextes de déficit de démocratie, et
des diverses situations de fragilité et de crises qui concentrent une bonne partie des causes du sous-développement,
aux fins de déterminer d’une part (i) quelles approches méthodologiques ou autres paradigmes faudrait-il éventuelle-
ment mettre en œuvre pour une évaluation optimale en dépit des contraintes, et d’autre part (ii) comment la démarche
d’évaluation pourrait-elle conduire à la prévention et à la gestion des crises récurrentes qui secouent le monde du déve-
loppement.
Il est vrai que les situations de non transparence, de déficits de démocratie dans un sens plus large peuvent éroder la
capacité de suivi et surtout d’évaluation, lesquels sont encore en construction dans un grand nombre de pays franco-
phones. De ce fait, les évaluateurs doivent trouver des approches et méthodologies innovantes répondant à la question
fondamentale suivante : comment pouvons-nous mettre en œuvre des évaluations dans les situations pareilles pour
qu’elles soient de qualité et utiles i.e. dont les résultats seront utilisés ou utilisables et surtout à temps opportun? En
filigrane, se pose la question de savoir s’il y a lieu de concevoir une approche d’évaluation propre aux contextes de tur-
bulences dans le monde en développement, ou au contraire.
L’implication appropriée des acteurs publics pertinents et légitimes, comprenant la société civile, aussi bien dans la dé-
finition, la mise en œuvre que dans l’évaluation des interventions publiques constitue un gage d’efficacité, une condition
de l’amélioration continue de la qualité de vie des populations par la veille exercée sur la stabilité politique, la prévention
et l’atténuation des conflits de toutes sortes. Le forum devra nous permettre d’explorer en quoi et comment l’évaluation
peut-elle aider à maintenir le cercle vertueux de la bonne gouvernance et du développement économique et social, en
contribuant à la promotion de la paix, de la justice sociale, de la démocratie et de la transparence.
3. Objectifs visés
1. Faciliter un échange sur la problématique et les enjeux auxquels sont confrontés les évaluateurs dans les situations
de déficits chroniques et de défis récurrents, et surtout comment les surmonter;
2. Présenter des études de cas, expériences réussies et leçons apprises dans les situations d’urgences;
3. Dégager des conclusions et actions qu’un groupe d’experts pourrait développer par ailleurs, dans le but de contribuer
à la réflexion sur une approche d’évaluation propre aux situations de crise et/ou en contexte de développement.
4. Programme du Forum
Introduction
Oumoul Khayri BA TALL, Consultante indépendante / RFE, AMSE, SenEval, SFE
Panélistes :
• Virginie MORILLON, Aide à la Décision Économique, SA (ADE), SEÉ/SFE, Belgique
« Leçons de l’expérience Européenne d’engagement dans des situations de fragilité »
• Ratiba TAOUTI-CHERIF, Spécialiste Suivi & Évaluation, UNICEF, Dakar, Sénégal
« Évaluation des projets de Consolidation de Paix: leçons apprises dans trois contextes de fragilité »
• Pernelle SMITS, Université de Montréal et École Nationale d’Administration Publique, SQEP, Québec:
« Carnet de voyage dans les pays en développement et émergents : regard réflexif sur le processus évaluatif et l’utili-
sation des rapports d’évaluation lors de quelques visites en Haïti, Brésil, Chili, Argentine, Chine et Inde »
• Bali ANDRIANTSEHANO, IDEAS, MASSE, Antananarive, Madagascar
« La mauvaise gouvernance en état de fragilité, frein à la culture de l’évaluation. Cas de Madagascar »
Panélistes :
• Christophe VALINGOT, Consultant indépendant, membre de l’AFECTI (Association Fédérative des Experts et Consul-
tants de la Coopération Internationale)- section Océan Indien. SFE. France La Saline-les-bains, ile de la Réunion
« Évaluation en temps réel (ETR) en contexte de crise humanitaire : Définition, contexte d’utilisation, particularités, et
utilisation des résultats »
• Inoussa KABORÉ, UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Dakar, Sénégal et Erica MATTELLONE, Bureau d’éva-
luation de UNICEF, New York
« L’évaluation en temps réel: La crise nutritionnelle au Sahel en 2012 »
• Samuel KOUAKO, Direction de l’Evaluation et des Projets, Ministère de l’Agriculture, RISE, Abidjan, Côte d’Ivoire
« Utiliser les téléphones mobiles pour évaluer l’impact des projets agricoles en Côte d’Ivoire »
• Saer Maty BA, Cellule d’Appui à la Protection de l’Enfance, SenEval, Dakar, Sénégal
« Problématique de l’évaluation des programmes de communication pour le changement de comportement : cas des
programmes de santé »
• Couro Coumba DIALLO, Inspectrice du Trésor en Fonction à la Direction générale de la Comptabilité publique et du
Trésor (DGCPT) au Sénégal, SenEval, Sénégal
« L’évaluation de la politique publique des bourses sociales sénégalaises : analyse des enjeux politiques et méthodo-
logiques »
Séance de réflexion
• Kako NUBUKPO, Ministre auprès de la Présidence chargé de l’évaluation et de la prospective, Togo
• Jean Serge QUESNEL, SCE
• Isselmou OULD MOHAMED, AMSE
1. Responsables
Inoussa KABORÉ – UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ian HOWOOD – SenEval
2. Description du Forum
De nos jours, les aspirations principales des jeunes tournent autour l’obtention d’une éducation de qualité et de l’acqui-
sition de compétences adéquates dont ils ont besoin pour le monde du travail et pour la vie. La plupart des pays, surtout
de l’Afrique Francophone sont confrontés à des défis pour assurer un développement durable et inclusif, tout en faisant
face à des situations de vulnérabilité sous-jacente. Certains pays surtout en Afrique de l’Ouest et du Centre connaissent
une forte croissance démographique en raison d’une transition démographique retardée. Plus de 50% de la population
sont des enfants et des jeunes. L’une des conséquences est une crise des systèmes d’éducation, souffrant d’une grave
inefficacité interne, d’une baisse de qualité, et de programmes inadaptés au marché d’emploi. Malgré les efforts vers la
scolarisation universelle, la majorité des enfants et des jeunes sont en dehors de l’école, ayant reçu peu ou pas d’éduca-
tion formelle.
Par conséquent, les gouvernements ont formulé des politiques et des plans d’éducation pour tous (EPT) pour satisfaire
aux aspirations qui sont de plus en plus fortement affirmés par les jeunes eux-mêmes. Il y a eu d’énormes progrès
certes mais avec de grandes disparités entre pays, entre groupes sociaux, et voire même entre régions géographiques
à l’intérieur d’un même pays. Il s’avère donc nécessaire de trouver de nouvelles stratégies pour atteindre les enfants et
les jeunes exclus du système (soit par abandon ou jamais inscrits), en diversifiant les opportunités éducatives à travers
l’alphabétisation, la formation professionnelle et technique, les écoles de deuxième chance, et l’élargissement de pro-
grammes des écoles coraniques.
Maintenant, quel est le rôle de l’évaluation dans un tel contexte et quelle est sa contribution pour adresser les défis
mentionnés ci-après?
Ce forum se focalisera sur les enjeux, leçons apprises, expériences réussies, et pratiques prometteuses de l’évaluation de
politiques d’éducation. Le contexte des engagements envers les enfants et les jeunes pris par les gouvernements dans
le cadre du Forum Mondial sur l’Education en 2000, des Objectifs du Millénaire pour le Développement (Nos. 2, 3) et la
Convention Internationale des Droits de l’Enfant servira de base de réflexion.
Composé d’experts d’Afrique et d’ailleurs, ce forum permettra de dégager les enseignements des travaux d’évaluation
entrepris dans le domaine des politiques et des programmes d’éducation, y compris l’évaluation des acquis scolaires,
l’évaluation des programmes sectoriels, les évaluations d’impact des interventions spécifiques et les évaluations parti-
cipatives avec le contrôle citoyen.
3. Objectifs visés
1. Echanger sur les forces et faiblesses des diverses méthodes et outils d’évaluation existant, en vue d’assurer une meil-
leure complémentarité et harmonisation;
2. Présenter et discuter les leçons apprises dans les évaluations des politiques d’éducation; ce qui marche, ce qui ne
marche pas;
3. Explorer des approches innovatrices pour assurer l’implication et la participation des communautés, des parents, et
des jeunes et enfants eux-mêmes dans l’évaluation;
4. Echanger sur l’utilisation des résultats des évaluations pour influencer et améliorer les systèmes d’éducation et des
politiques de jeunesse et d’éducation;
5. Identifier des actions prioritaires pour améliorer le design, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques et des pro-
grammes d’éducation, avec une prise en compte du point de vue de la jeunesse.
4. Programme du Forum
Introduction
Aristide DJIDJOHO, Ministère de l’évaluation des politiques publiques et des programmes de dénationalisation, Cotonou,
Bénin
Panel #1 : Les regards croisés sur l’évaluation des politiques de l’éducation, et la place des enfants et des jeunes
Modérateur : Ian HOPWOOD, SenEval
Panélistes :
• Jacques MALPEL, Coordonnateur du Programme d’Analyse des Systèmes Educatifs de la CONFEMEN (PASEC), Dakar,
Sénégal
• Bouramah Ali HAROUNA, Secrétaire Général, Conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francopho-
nie (CONFEJES), Dakar, Sénégal
• À déterminer. Analyste des politiques éducatives, de l’équipe du Pole de Dakar, UNESCO/IIPE, Dakar, Sénégal
• À déterminer. La voix des enfants et des jeunes: Un élève et un jeune (garçon et fille)
Panélistes :
• Adoulaye DIAGNE, Consortium pour la Recherche Economique et Sociale (CRES), Dakar, Sénégal
« Evaluation de l’impact des programmes de cantines sur les performances scolaires des écoles primaires rurales au
Sénégal »
• Justine ODJOUBE, consultante indépendante, ancienne coordonnatrice de l’Observatoire de Changement Social
(OCS), Cotonou, Bénin
« Evaluation Conjointe à mi-parcours du Plan Décennal de Développement du Secteur de l’Education du Bénin (PDDSE),
2006-2015 »
• Nicolo TOMASELLI, IPA (Innovations for Poverty Action), Ouagadougou, Burkina Faso
« Comment Assurer une Education de Qualité pour Tous – Le Potentiel des Evaluations d’Impact »
• À déterminer. UNICEF
« Initiative en faveur des enfants non scolarisés – une étude de cas »
2. Description du Forum
Dans notre projet sociétal d’amélioration de conditions socioéconomiques des femmes, l’évaluation est-elle un outil ma-
jeur pour apporter davantage de sensibilité aux conséquences spécifiques issues des rapports de sexe et de genre des
politiques publiques et programmes?
Quoique profondément ancrées, les discriminations à l’égard des femmes et des filles et les inégalités de genre sont
coûteuses; elles nuisent au progrès économique; compromettent la paix; ... Leur élimination et les progrès en matière
de genre requièrent une compréhension approfondie des informations et évidences sur les inégalités de genre. D’ailleurs
sans données crédibles, sans évaluation, la mesure des changements en matière de genre est difficile.
Globalement et dans l’espace francophone en particulier, de nombreux défis demeurent tant en matière de violence
basée sur le genre, d’égalité des sexes dans la répartition des capacités et ressources et d’égalité des sexes en matière
de prise de décision au sein des institutions publiques et privées, des parlements nationaux et des conseils locaux, des
médias et de la société civile, dans les domaines de la gestion et de la gouvernance des entreprises, et dans les familles
et les communautés.
Toutefois, l’écart entre hommes et femmes tend globalement à se réduire (World Economic Forum, 2013), d’où l’impor-
tance pour une plus grande efficacité de se distancer des idées reçues et comprendre les enjeux sur le genre, notamment
dans les contextes caractérisant l’espace francophone.
3. Objectifs visés
1. Discuter comment la perspective genre en évaluation peut améliorer la compréhension des rapports sociaux hommes/
femmes ainsi que des inégalités de genre et de leur coût socioéconomique et de développement;
2. Présenter les théories et les cadres méthodologiques en matière d’évaluation sensible à l’égalité des sexes et fondée
sur les droits de l’homme et l’équité;
3. Discuter des problématiques et de la contribution de l’évaluation aux politiques publiques et programmes sensibles
au genre;
4. Présenter et discuter de bonnes pratiques et d’approches innovantes pour promouvoir l’évaluation sensible au genre
et au développement.
4. Programme du Forum
À venir
Forum 6 - La professionnalisation de l’évaluation (14h00 - 17h30)
1. Responsables
Marie GERVAIS - RFE, Boubacar AW - CLEAR, Medhi MEHAMHA - UNIDEP
2. Description du Forum
Le développement de l’évaluation dans l’espace francophone s’est grandement accéléré au cours des deux dernières
décennies. Cette progression s’est effectuée à géométrie variable selon les pays en plus d’être accompagnée de son lot
de défis pour s’assurer que l’exercice professionnel réponde aux plus hauts standards d’éthique, de qualité et de compé-
tence. Certains pays se positionnent comme des pionniers avérés en matière de professionnalisation de l’évaluation alors
que d’autres peinent encore à faire reconnaître les spécificités et les exigences de l’évaluation.
Ce Forum permettra de réfléchir collectivement sur les importantes avancées en ce qui concerne la professionnalisation
de l’évaluation dans nos pays francophones. Que peut-on apprendre de notre histoire récente? Quels apprentissages
peut-on partager de nos succès et de nos échecs? Sur quelles capacités existantes pouvons-nous capitaliser? Quels sont
les prochains défis auxquels nous devons nous attaquer impérativement? Et finalement, comment devrions-nous oser
dans nos stratégies et innover dans nos actions pour soutenir la valorisation de l’évaluation et le renforcement de capa-
cités?
3. Objectifs visés
1. Faire le point sur l’état de la professionnalisation dans l’espace francophone (acquis, enjeux et perspectives);
2. Capitaliser sur les initiatives existantes en renforcement de capacités;
3. Identifier des pistes d’action permettant de renforcer, de façon concertée et complémentaire, la professionnalisation
de l’évaluation.
4. Programme du Forum
Introduction
Marie GERVAIS, RFE
Panélistes :
• Ibro ABDOU, Institut de stratégie, d’évaluation et de prospective - ISEP, Niamey, Niger
• Benoit GAUTHIER, Société canadienne d’évaluation - SCE, Ottawa, Canada
• Serge Eric YAKEU, Association africaine d’évaluation - AfrEA, Yaoundé, Cameroun
• Debazou YANTIO, Banque africaine de développement - BAD, Tunis, Tunisie
Panel #2 : La professionnalisation de l’évaluation, d’aujourd’hui vers demain: quelles stratégies et innovations mettre de
l’avant, quelles synergies développer ? (75 minutes)
Modérateur : Marie GERVAIS, RFE
Panélistes :
• Boubacar AW, Initiative CLEAR pour l’Afrique francophone, Dakar, Sénégal
• Anna GUEYE, Programme international de formation en évaluation du développement - PIFED, Québec, Canada
• Christian HUGUES, Evalua, Toulouse, France
• Nicaise MEDE, Ecole nationale d’administration publique et de magistrature - ENAM, Cotonou, Bénin
• Medhi MEHAMHA, Institut africain de développement économique et de planification des Nations Unies - UNIDEP,
Dakar, Sénégal
Participants attendus :
Ce séminaire est réservé aux experts et aux chercheurs francophones issus de toutes les disciplines qui proposeront avant
le 15 septembre une note de problématique de 2 pages explicitant les hypothèses de recherche qu’ils souhaiteraient
développer dans le cadre de ce séminaire. La production de cette note écrite sera soumise au comité scientifique et son
acceptation constituera une condition de participation aux travaux qui se poursuivront pendant 2 années.
Restitutants :
Jean-Louis DETHIER, Société Wallone d’Evaluation et de Prospective, Trésorier du RFE
Colette LANSON, Administratrice territoriale
Restitutants :
Oumoul Khayri BA TALL, Consultante indépendante, RFE, AMSE, SenEval
Inoussa KABORE, UNICEF pou rl’Afrique de l’Ouest et du Centre
Nathalie MANGA, OXFAM
Boubacar AW, CLEAR
Présentation du Panel n°4 : L’évaluation de la gouvernance
économique et financière à la croisée des chemins
30 octobre 2014 - 14h00 - 15h30
1. Responsable
Moctar SOW, Président du SenEval, Vice-président du RFE
2. Description du panel
L’objectif de ce dernier panel en séance plénière est de faire le point sur la pratique et l’utilisation de la gouver-
nance économique et financière. A ce titre, il met en débat l’articulation de l’évaluation et des réformes éco-
nomiques et financières qui découle pour la plupart d’exigences communautaires. Elles ont pour particularité
d’introduire des expériences pilotes avant leur généralisation et de mettre à la charge des Etats et administra-
tions en charge de l’économie et des finances la gestion de processus de mise en conformité de leurs politiques
publiques.
Ce panel permettra aussi de faire le point sur les effets des divers types d’évaluation de la performance des
politiques publiques. En effet les méthodes d’évaluation économiques et financières mises en œuvre ne sont
pas neutres et présupposent des visions différentes du développement, de la gouvernance et de la démocratie.
Comment positionner l’évaluation pour qu’elle contribue au mieux au processus de développement ?
Introduction :
• Professeur Adebayo OLUKOSHI, Directeur de l’IDEP -ONU
Panelistes invités :
• Mr Amadou BA Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan du Sénégal
• Mr Bertrand SAVOYE, Direction Evaluation, Agence Française de Développement
• Mr Mamadou Lamine NDONGO, Directeur régional de la BAfD
• PNUD , Pôle financier Afrique de l’Ouest
• BOAD, membre du Board
Modérateur :
Moctar SOW, Président du SenEval, Vice-président du RFE