THÈME 7
1. INTRODUCTION ET JUSTIFICATION
5. CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
Considérant la théorie sociolinguistique de VYGOTSKY (2012), et des études de LURIA (1988), le langage verbal
(oral et écrit) est le plus puissant pour l'interprétation et la représentation des moyens de la réalité, c'est le
principal véhicule de la pensée humaine et un outil d'apprentissage, d'où l'importance d'étudier la langue
maternelle et d'autres langues étrangères à partir d'une approche inclusive.
L'article 18 de la LOE 2/2006 (modifié par LOMCE 8/2013) établit que l'enseignement primaire est organisé en
domaines à un caractère global et inclusif.
Le Décret royal 126/2014, établissant le programme scolaire de base de l'enseignement primaire, indique que,
dans le cadre de l'Union européenne, la maîtrise de deux ou plusieurs langues, en plus de la langue maternelle,
constitue l'un des objectifs dans la politique linguistique européenne.
Ce décret établit que le curriculum de la deuxième langue étrangère, comme celui de la première langue, est
structuré autour des activités de compréhension et de production (expression et interaction) des textes oraux et
écrits. En supposant que le niveau de compétence depuis lequel on commence, est très élémentaire, on
promouvra l'usage de la langue dans un contexte, dans le cadre de situations communicatives réelles et
motivantes.
L'Ordre du 17 / 03 / 2015 qui établit curriculum de l'enseignement primaire en Andalousie, indique que le
domaine de la deuxième langue étrangère dès le premier cycle de l'enseignement primaire influence sur
l'enseignement général et contribue spécifiquement à développer les capacités du langage et de la
communication. En outre, la seconde langue étrangère contribue au développement des compétences dans le
même sens et dans la même orientation que le fait l'étude de la première langue étrangère.
L'ordre 17/03/2015 où l'on établit l'utilisation des aspects phonologique, rythme et intonation.
L'enseignant doit corriger en priorité les erreurs phonologiques, celles qui empêchent la compréhension du
message. Les habitudes articulatoires des hispanophones et la façon dont ils sont habitués à interpréter le
message sonore ne les prédisposent guère à reconnaître les sons du français et à les reproduire aisément.
Porcher (1987), dans "Simples propos d'un usager" on ne peut trouver d'explication plus juste sur les apports
entretenus entre phonétique et didactique:
La position interactionniste de Jerôme Bruner se fonde sur la conception défendue par Vigotsky, à savoir que le
langage est un outil social de communication qui sert à l'établissement des relations entre les individus. Son
acquisition se fait à travers des interactions et, si elle repose certes sur des dispositifs neurologiques innés, elle
n'en nécessite pas moins une médiation culturelle et sociale. Autrement dit, c'est l'interaction entre l'enfant et un
Au cours de la première année, les enfants apprennent ainsi à communiquer avec leur entourage, ils commencent
à s'exprimer vocalement, puis par des approximations de mots.
Si lors de la première phase d'acquisition, l'enfant semble capable de s'approprier aisément de la langue parlée
autour de lui, dans une deuxième phase, une action de l'adulte sous forme de guidage est nécessaire. En entrant
à l'école élémentaire, les enfants éprouvent encore de nombreuses difficultés lorsqu'ils tentent d'évoquer un
événement que leur interlocuteur ne connaît pas ou quand ils veulent expliquer un phénomène un peu complexe.
Une façon de sensibiliser les apprenants à ce qu'est l'expression orale et de leur demander ce qu'ils pensent
d'eux-mêmes, en tant qu'orateur, lorsqu'ils s'expriment dans leur langue maternelle. Les stratégies qu'ils mettent
alors à l'œuvre, sans y prêter attention, peuvent-être appliquées à la langue cible.
L'enseignant construit, à travers des activités de difficulté progressive, non seulement la compétence de
communication dans toutes ses composantes, mais également et en premier lieu la capacité d'accéder au sens de
ce que l'on entend ou de ce qu'on lit. Dans une langue étrangère on comprend toujours beaucoup plus de choses
que ce que l'on peut produire.
Et tout cela de façon très rapide, car l'interlocuteur vérifie rarement la compréhension, et jamais lorsqu'il s'agit
d'une émission entendue à la radio ou à la télévision.
Le rythme des activités sera dynamique, les modalités de travail variées, afin d'éviter la monotonie et la passivité
que peut engendrer la non-compréhension immédiate. Des consignes d'écoute active seront données.
Avant l'invention des magnétophones, l'enseignant ne pouvait faire entendre à ses élèves d'autre voix que la
sienne. Si bien que lorsque ce dernier se trouvait en face du locuteur natif, il lui semblait ne plus rien comprendre,
ne plus rien reconnaître ce qu'il avait appris, tant les intonations, les façons de parler et les expressions varient
d'un individu à l'autre.
On accorde au jeune enfant de grandes capacités à percevoir et à reproduire les phonèmes et schémas intonatifs
des langues qui s'amenuisent malheureusement très rapidement avec l'âge. Un enfant qui débute l'apprentissage
d'une langue étrangère a part conséquent déjà pris le plus souvent des habitudes perceptives et articulatoires. Il
entend déjà la langue étrangère à travers le filtre de sa langue maternelle.
Lors des activités de classe, individuelles ou collectives, la variété des interactions peut porter sur:
- l'explication de l'objectif à atteindre et la place de celui-ci dans un objectif plus vaste qui rejoint l'une des
capacités décrites dans la grille de niveaux du Cadre Européens commun.
- des suggestions et des propositions de la part des apprenants sur les modalités de travail (individuel ou en
groupe)
- la validité d'une piste de recherche dans laquelle s'engager pour mener à bien l'activité proposée.
- les encouragements
Dans le système scolaire, on exige aujourd'hui beaucoup plus des élèves qu'autrefois. Dès l'école primaire, on leur
demande de s'impliquer dans leur travail.
L'autonomie enseigne. Elle demande une grande vigilance à l'enseignant, qui toujours pressé de terminer le
programme, passe trop peu de temps à enseigner les stratégies d'apprentissage en autonomie.
Une prise de parole n'est pas toujours structurée, en particulier lorsqu'elle est spontanée.
5. CONCLUSION
Selon Christian Puren (1988), dans "Les Histoires des Méthodologies de l'enseignement des langues" on souligne
que la prononciation deviendra une priorité dans la mesure où il est désormais indispensable d'enseigner la
langue parlée, et on lira:
En tête de toute méthode pour apprendre une langue vivante, il faut écrire le mot et sa prononciation. Les détails
de la méthode peuvent varier, selon le caractère et l'âge de l'élève, même selon le goût du maître; mais cette
première règle est immuable. Apprendre une langue, c'est d'abord se mettre en état de produire les sons dont elle
se compose...
Lorsque l'on se place dans la perspective de parler une langue étrangère, une des choses essentielles est
d'essayer de produire une suite de sons, c'est à dire qu'ils soient reconnus auditivement par les locuteurs natifs;
et ensuite que ces sons, assemblés les uns et les autres, produisent ce que l'on appelle un message.
BIBLIOGRAPHIE
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FAURE, G. (1971) "La grammaire du français parlé". Article: Accent, rythme et intonation. Hachette. Paris.
VANTHIER, H. (2009) "L'enseignement aux enfants en classe de langue". CLE International. Paris
TAGLIANTE, C. (2006) "La classe de langue". CLE International, Paris.VIGNER, G. (2004) "La grammaire en FLE".
Hachette. Paris.
GREVISSE, (1993) "le bon usage". Duculot. Paris.
SAUVAGEOT, A. (1972) "Analyse du français parlé". Hachette.