Il s’agit d’un flotteur ancré au large dans lequel est placé un pendule constituant le rotor d’une génératrice synchrone.
L’énergie produite est adaptée afin d’être acheminée à la côte et injectée sur le réseau de transport EDF.
La maintenance de la houlogénératrice est très onéreuse et nécessite beaucoup de moyens humains et matériels. En
effet, l’installation est assez massive (la masse totale est d’environ 1000 tonnes) et se situe en pleine mer. L’objectif de ce
problème est de vérifier certaines dimensions concernant la liaison pivot entre le flotteur et le pendule de manière à
éviter toute maintenance à ce niveau.
Géométrie du pendule
Le pendule est soumis à l’action du flotteur (via la liaison pivot) et à l’action de
son poids. La liaison pivot entre le pendule et le flotteur doit donc supporter le
poids du pendule ainsi que les effets dynamiques dus au balancement du pendule.
On se ramène ici au problème équivalent (voir figure ci-contre) :
− L’axe de la liaison pivot entre le pendule et le flotteur est fixe par rapport
à la terre ;
− la vitesse de rotation maximale du pendule par rapport au flotteur est de
−1
1,2 rad·s .
Question 1: Déterminer la norme de l’accélération maximale du centre
de gravité G du pendule.
Problème équivalent
Question 2: Par application du principe fondamental de la dynamique,
déterminer l’action du flotteur sur le pendule Ff p dans le cas le plus défavorable (cas où la norme de
l’action agissant sur la liaison pivot est la plus importante). On fera les applications numériques.
Eléments de correction
Q 1.
Modélisation retenue : A y2
V G , 2 / 0 L.. y2 a G , 2 / 0 L.. y2 L.².x2 y01
z0
max 0
En faisant les hypothèses suivantes : , alors a G , 2 / 0 L.max ²
0
0
max
Q 2. θ
G
On isole le pendule. Le bilan des actions mécaniques extérieures fait intervenir : x01
Action de liaison du flotteur sur le pendule ;
Action de la pesanteur sur le pendule.
x2
L’application du théorème de la résultante dynamique donne : F f p m2 .g m2 .a G , 2 / 0
En utilisant les propriétés de symétrie du problème (composante de F f p nulle suivant z 0 ), et en se plaçant dans le
cas où 0 , on obtient en projetant l’équation de résultante suivant x0 :
Ff p m2 .g m2 .L.² m2 .g L.² AN : Ff p 31,97.10 N
5
Q 3. Modèle retenu :
1 RA RC
RA = RC = Ff p par symétrie
2 C
A
On a deux tronçons.
B
Entre A et B et entre B et C
O 0
Tcoh Ty 0
Ty
0 Mfz
Gi
Mf z Mfz
Par définition x .y
I Gz
Ff p .a d .d 4
Avec M fz , ymax et I Gz
4 2 64
x
On obtient alors :
8.Ff p .a
x max donc x max 130 Mpa
.d 3
Rm 420
Q 4. Le coefficient de sécurité vaut : s 1, 68
max 250
Rq : l’hypothèse théorie des poutres sur est fortement contestable. (Ø500 ?, chgt section, proximité effort/appuis …..).
Q 5.
La courbe de fatigue fait apparaître une contrainte maximale de l’ordre de 260 Mpa à partir d’un nombre de cycles
5
supérieur à 5.10 .
Il est nécessaire de ne pas dépasser cette contrainte dans le but d’une maintenance réduite au niveau du pendule.
6
(Exemple : Pour une période de houle de 8s sur 10 ans, on obtient 39,4. 10 cycles)