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RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT

1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT

Zantac 150 mg comprimés pelliculés


Zantac 300 mg comprimés pelliculés
Zantac 150 mg comprimés effervescents
Zantac 300 mg comprimés effervescents
Zantac 50 mg/2 ml solution injectable
Zantac 150 mg/10 ml sirop

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Zantac 150 mg comprimés pelliculés :


Chaque comprimé pelliculé contient 150 mg de ranitidine (sous forme de chlorhydrate de ranitidine).

Zantac 300 mg comprimés pelliculés :


Chaque comprimé pelliculé contient 300 mg de ranitidine (sous forme de chlorhydrate de ranitidine).

Zantac 150 mg comprimés effervescents :


Chaque comprimé effervescent contient 150 mg de ranitidine (sous forme de chlorhydrate de
ranitidine).

Zantac 300 mg comprimés effervescents :


Chaque comprimé effervescent contient 300 mg de ranitidine (sous forme de chlorhydrate de
ranitidine).

Zantac 50 mg/2 ml solution injectable :


Chaque ampoule de 2 ml contient 50 mg de ranitidine (sous forme de chlorhydrate de ranitidine).

Zantac 150 mg/10 ml sirop :


10 ml de sirop contiennent 150 mg de ranitidine (sous forme de chlorhydrate de ranitidine).

Excipients à effet notoire:


Zantac 150 mg comprimés effervescents : contient de l’aspartam, du sodium et du sorbitol. Chaque
comprimé renferme 30 mg d’aspartam, 14,2 mmol (327 mg) de sodium et 1,14 mg de sorbitol.

Zantac 300 mg comprimés effervescents : contient de l’aspartam, du sodium et du sorbitol. Chaque


comprimé renferme 45 mg d’aspartam, 20,7 mmol (476 mg) de sodium et 1,71 mg de sorbitol.

Zantac 150 mg/10 ml sirop : contient de l’éthanol (7,5% m/v), du sorbitol et des parabens.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Zantac 150 mg comprimés pelliculés :


Comprimés pelliculés blancs, ronds, gravés "GX EC2" d’un côté.

Zantac 300 mg comprimés pelliculés :


Comprimés pelliculés blancs, ronds, gravés "GX EC3" d’un côté.

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Zantac 150 mg comprimés effervescents :
Comprimés effervescents blancs à jaune pâle, ronds, plats, avec bords biseautés, gravé "GS LHK"
d’un côté.

Zantac 300 mg comprimés effervescents :


Comprimés effervescents blancs à jaune pâle, ronds, plats, avec bords biseautés, gravé "GS MJG"
d’un côté.

Zantac 50 mg/2 ml solution injectable :


La solution injectable est limpide et incolore à jaune pâle.

Zantac 150 mg/10 ml sirop :


Le sirop est un liquide limpide de couleur jaune pâle avec une odeur de menthe.

4. DONNÉES CLINIQUES

4.1 Indications thérapeutiques

Adultes

- Traitement des symptômes de la maladie de reflux tels que le pyrosis et les régurgitations
acides.
Le traitement doit être de courte durée (maximum 2 semaines).
En cas de persistance des symptômes, il faut interrompre le traitement et pratiquer les
examens indispensables pour arriver à un diagnostic étiologique ;

- Traitement des ulcères duodénaux et ulcères gastriques y compris les ulcères associés à des
médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens après interruption de ces derniers ;

- Dans les cas d'ulcères duodénaux liés à la présence d'Helicobacter pylori, Zantac peut être
associé à une antibiothérapie appropriée dans le but d'éradiquer l'Helicobacter pylori et de
limiter les risques de récidives ;

- Œsophagite peptique démontrée par endoscopie, Syndrome de Zollinger-Ellison ;

- Prévention des récidives chez les patients ayant des antécédents d'ulcères récidivants ;

- Prévention des hémorragies des ulcères de stress chez les patients à risque ;

- Prévention des hémorragies récidivantes chez les patients ayant déjà présenté un épisode
hémorragique suite à un ulcère ou à une érosion œsophagienne, gastrique ou duodénale.

Enfants

- Les formes orales de Zantac (comprimés pelliculés – comprimés effervescents – sirop) sont
indiquées, pour les enfants de 3 à 18 ans dans :
 le traitement à court terme de l’ulcère peptique,
 le traitement du reflux gastro-œsophagien, y compris de l’œsophagite par reflux et réduction des
symptômes du reflux gastro-œsophagien.

Pour le sirop : voir la rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi.

- La solution injectable de Zantac est indiquée, pour les enfants de 6 mois à 18 ans, dans :
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 le traitement à court terme de l’ulcère peptique,
 le traitement du reflux gastro-œsophagien, y compris de l’œsophagite par reflux et réduction des
symptômes du reflux gastro-œsophagien.

4.2 Posologie et mode d’administration

4.2.1 Administration Orale

Comprimés pelliculés : avaler avec un peu d'eau.


Comprimés effervescents: les comprimés effervescents seront dissouts dans un verre d'eau (minimum
75 ml) et mélangés jusqu'à dispersion complète avant d'être avalés.

Posologie recommandée pour les adultes

- Maladie de reflux :
150 mg matin et soir.

- Ulcère duodénal, ulcère gastrique bénin :


150 mg 2 fois par jour (le matin et avant le coucher, indépendamment des repas) pendant 4
semaines. Les patients souffrant d'ulcère duodénal peuvent aussi être traités avec une prise
unique de 300 mg au coucher.
Dans la plupart des cas, on observe la guérison des ulcères duodénaux et ulcères gastriques
bénins après 4 semaines de traitement. Le traitement peut être prolongé jusqu'à 8 semaines si
nécessaire.
Dans le cas d'ulcère provoqué par un traitement anti-inflammatoire non stéroïdien, 8 semaines
de traitement peuvent être nécessaires.
Chez les patients ayant des antécédents d'ulcération récidivante, un traitement d'entretien d'une
durée de 12 mois à la dose de 150 mg après le repas du soir est recommandé.

- Ulcère duodénal associé à une infection par Helicobacter pylori :


Le traitement débute par l'administration pendant 2 semaines de Zantac associé à une
antibiothérapie appropriée. La posologie du Zantac est de 300 mg au coucher ou 150 mg
2 x/jour. On poursuivra l'administration de Zantac seul pendant 2 semaines supplémentaires. Ce
traitement réduit de manière significative la fréquence des récidives d’ulcère duodénal.

- Œsophagite peptique :
150 mg 2 fois par jour (le matin et avant le coucher) pendant une durée allant de 8 à
12 semaines.
Pour les œsophagites peptiques de stade 1, 2 et 3, les patients peuvent être alternativement
traités avec une dose unique de 300 mg au coucher.

- Syndrome de Zollinger-Ellison :
Dose de départ : 150 mg 3 fois par jour. Cette posologie peut être portée, si nécessaire, à 4 ou
6 fois 150 mg (600 à 900 mg) par jour.

Posologie recommandée pour les enfants de 12 ans et plus


Pour les enfants de 12 ans et plus : suivre la posologie des adultes.

Posologie recommandée pour les enfants de 3 à 11 ans (et qui pèsent plus de 30 kg pour les
comprimés) :
Voir rubrique 5.2 Propriétés pharmacocinétiques – Populations particulières de patients.

Zantac sirop contient environ 7,5 % d’éthanol m/v. L’utilisation d’une autre formule de ranitidine peut
donc s’avérer nécessaire dans des populations à risque, notamment chez les enfants (voir rubrique 4.4
Mises en garde spéciales et précautions d’emploi).
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Traitement en aigu de l’ulcère peptique

La dose orale recommandée pour le traitement de l’ulcère peptique chez l’enfant est comprise entre
4 mg/kg/jour et 8 mg/kg/jour, répartie en deux prises, avec un maximum de 300 mg de ranitidine par
jour pendant 4 semaines. Chez les patients présentant une cicatrisation incomplète, un traitement
supplémentaire de 4 semaines est indiqué, la cicatrisation survenant habituellement après 8 semaines
de traitement.

Etant donné la dose fixe de 150 mg ou 300 mg de ranitidine par comprimé et, par conséquence, la
limitation des possibilités de dosages en fonction du poids corporel, ces formes sont plutôt réservées à
des enfants dont le poids est supérieur à 30 kg.

Reflux gastro-œsophagien

La dose orale recommandée pour le traitement du reflux gastro-œsophagien chez l’enfant est comprise
entre 5 mg/kg/jour et 10 mg/kg/jour, répartie en deux prises, avec un maximum de 600 mg (la dose
maximum convient plutôt aux enfants de poids élevé ou aux adolescents présentant des symptômes
sévères).

Nouveau-nés
La sécurité et l’efficacité n’ont pas été établies chez le nouveau-né.

4.2.2 Administration intraveineuse ou intramusculaire

Posologie recommandée pour les adultes

La voie d'administration usuelle est la voie I.V. En cas de nécessité, la voie I.M. peut également être
utilisée.
- Injection I.V. lente (en 2 minutes) d'une ampoule de 50 mg, diluée dans un volume de 20 ml,
toutes les 6 - 8 heures.
- Perfusion I.V. : 25 mg/h pendant 2h, répétée toutes les 6 - 8 heures.
- Injection I.M. : 50 mg, toutes les 6 - 8 heures.
La voie parentérale est surtout utilisée pour la prévention des hémorragies, des ulcères de stress et des
hémorragies récidivantes.
Pour la prophylaxie des ulcères de stress, on administrera de préférence une première injection lente
de 50 mg, suivie d'une perfusion continue de 0,125 - 0,250 mg/kg/h.
Dès que l'état du patient le permet, on continuera le traitement par voie orale à une dose de 150 mg
deux fois par jour (le matin et le soir).

Posologie recommandée pour les enfants / les nourrissons (6 mois à 11 ans)

Voir la rubrique 5.2 « Propriétés pharmacocinétiques » – Populations particulières de patients.

Zantac solution injectable peut être administré en injection I.V. lente (pendant 2 minutes), avec une
dose maximum de 50 mg, toutes les 6 à 8 heures.

Traitement en aigu de l’ulcère peptique et du reflux gastro-œsophagien

Le traitement par voie intraveineuse de l’enfant souffrant d’un ulcère peptique n’est indiqué que dans
les situations où le traitement oral est impossible.

Pour le traitement en aigu de l’ulcère peptique et du reflux gastro-œsophagien chez l’enfant, Zantac
solution injectable peut être administré aux doses qui se sont avérées efficaces dans ces maladies chez
l’adulte, et qui inhibent efficacement la sécrétion acide chez les enfants gravement malades. La dose
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de départ (2,0 mg/kg ou 2,5 mg/kg, maximum 50 mg) peut être administrée sous forme d’une
perfusion I.V. lente pendant 10 minutes, soit à la pompe, suivie d’un rinçage par 3 ml de sérum
physiologique pendant 5 minutes, soit diluée avec du sérum physiologique jusqu’à 20 ml. Le maintien
d’un pH > 4,0 peut être obtenu par une perfusion intermittente de 1,5 mg/kg toutes les 6 à 8 heures.
Alternativement, le traitement peut être administré en continu sous la forme d’une dose de charge de
0,45 mg/kg suivie d’une perfusion continue à 0,15 mg/kg/h.

Posologie recommandée pour les nouveau-nés (en dessous de 1 mois)

Voir la rubrique 5.2 Propriétés pharmacocinétiques – Populations particulières de patients.

Patients âgés de 50 ans et plus

Voir la rubrique 5.2 Propriétés pharmacocinétiques – Populations particulières de patients.

Posologie en cas d’insuffisance rénale

La ranitidine étant excrétée par les reins, une insuffisance rénale (clairance en créatinine inférieure à
50 ml/min) entraîne une augmentation et une prolongation des taux sériques. Une posologie
journalière de 150 mg est dès lors recommandée.

Utilisation après une transplantation rénale

Zantac a été administré à des patients ayant subi une transplantation rénale, sans effets indésirables.

4.3 Contre-indications

Hypersensibilité à la ranitidine ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi

L'administration d'antisécrétoires de la classe des inhibiteurs des récepteurs H 2 favorise le


développement bactérien intragastrique par diminution de l'acidité gastrique.

La possibilité de malignité de la lésion devra être exclue avant toute instauration de traitement chez les
patients présentant un ulcère gastrique; le traitement par la ranitidine pouvant masquer les symptômes
d’un carcinome gastrique.

La ranitidine est éliminée par voie rénale, aussi les taux plasmatiques du médicament augmentent chez
les patients présentant une insuffisance rénale. En cas d’insuffisance rénale, la posologie doit être
ajustée (voir rubrique 4.2). De rares rapports cliniques suggèrent que la ranitidine peut précipiter des
crises de porphyrie aigüe. Il convient donc de s'abstenir d'utiliser ce médicament chez les personnes
ayant des antécédents de porphyrie aiguë.
Chez le sujet âgé et l'insuffisant rénal, interrompre le traitement si un état confusionnel survient.

Chez les patients tels que le sujet âgé, les sujets atteints d’une maladie pulmonaire chronique, de
diabète ou immunodéprimés, il pourrait y avoir un risque accru de développer une pneumonie
communautaire acquise.
Une large étude épidémiologique a montré une augmentation du risque de développer une pneumonie
communautaire acquise chez les sujets prenant de la ranitidine seule en comparaison avec ceux qui
avaient arrêté le traitement, avec un risque relatif ajusté de 1,82 (95% IC 1,26-2,64).

En cas d'insuffisance hépatocellulaire sévère, surtout s'il existe une insuffisance rénale associée, il est
préférable de réduire la posologie (voir rubrique 4.2).

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Formes orales uniquement
Une surveillance régulière des patients prenant de façon concomitante des anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS) et de la ranitidine est recommandée, plus particulièrement chez les sujets âgés et
chez les patients présentant des antécédents d’ulcère gastro-duodénal.

Comprimés effervescents
En raison de la présence d’aspartam (voir rubrique 2. pour la quantité), ce médicament devra être
utilisé avec précaution chez les patients atteints de phénylcétonurie.

Les comprimés effervescents de Zantac contiennent du sodium (voir rubrique 2. pour la quantité). A
prendre en compte chez les patients suivant un régime hyposodé strict.
Les comprimés effervescents de Zantac contiennent aussi du sorbitol (voir rubrique 2. pour la
quantité). Ce médicament est contre-indiqué chez les patients présentant une intolérance au fructose
(maladie héréditaire rare).

Solution injectable
L’utilisation par voie i.v. de doses d’antagonistes H2 supérieures à celles recommandées a été associée
à une élévation des enzymes hépatiques lorsque le traitement a été prolongé au-delà de cinq jours. En
général, chez les patients ayant des facteurs prédisposants à des troubles du rythme cardiaque, une
bradycardie a été rarement rapportée lors de l'administration rapide de ranitidine, Les vitesses
d'administration recommandées ne doivent pas être dépassées.

Sirop
Le sirop de Zantac contient de l’éthanol à raison de 7,5 % m/v, soit 405 mg par dose de 5 ml de sirop,
ce qui équivaut à 11 ml de bière ou encore 5 ml de vin. Cette quantité peut être dangereuse pour les
personnes souffrant d’alcoolisme. Il faut en tenir compte chez les femmes enceintes ou allaitantes, les
groupes à risque élevé (les patients alcooliques, les patients atteints de maladie du foie, d’épilepsie ou
d’une lésion ou d’une maladie cérébrale) et les enfants (voir rubrique 4.2). L’alcool peut modifier ou
renforcer l’effet d’autres médicaments.

Le sirop de Zantac contient aussi du sorbitol. Les patients avec problèmes héréditaires rares
d’intolérance au fructose ne devraient pas prendre ce médicament.
Le sirop de Zantac contient également du butyl- et du propyl-parahydroxybenzoate (= parabens)
susceptibles de provoquer des réactions allergiques pouvant être retardées.

4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions

Interactions désirables
Dans le syndrome de Zollinger-Ellison, certains patients peuvent bénéficier d'un traitement associant
un anticholinergique et du Zantac.

Interactions indésirables
Il n'y a pas d'altération significative de la biodisponibilité de la ranitidine lorsque l’on administre
Zantac en même temps que des antacides à pouvoir neutralisant faible ou moyen, celle-ci est
cependant réduite par l'administration d'antacide à pouvoir neutralisant fort.
Pour cette raison, on évitera l'administration simultanée d'antacide fort avec Zantac. Nous conseillons
leur administration 1,5 - 2 heures après l'administration de Zantac.

La ranitidine a le potentiel d’affecter l’absorption, le métabolisme ou l’excrétion rénale de certains


médicaments. L’altération des propriétés pharmacocinétiques peut nécessiter l’adaptation de la
posologie du médicament ou l’arrêt du traitement.
Les interactions se produisent par plusieurs mécanismes, notamment :

1/ Inhibition du cytochrome P450 liée au système d’oxygénase à fonction mixte :

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La ranitidine aux doses thérapeutiques habituelles ne potentialise pas l’action des médicaments
inactivés par ce système enzymatique comme le diazépam, la lidocaïne, la phenytoïne, le propranolol
et la théophylline.
Une altération du temps de prothrombine a été rapportée avec des anticoagulants coumariniques (par
exemple la warfarine). En raison de la marge thérapeutique étroite, une surveillance étroite de
l’augmentation ou de la diminution du temps de prothrombine est recommandée lors d’un traitement
concomitant avec la ranitidine.

2/ Compétition pour la sécrétion tubulaire rénale :


Puisque la ranitidine est partiellement éliminée par le système cationique, elle peut affecter la clairance
d’autres médicaments éliminés par cette voie. De fortes doses de ranitidine (comme celles utilisées
dans le traitement du syndrome de Zollinger-Ellison) peuvent réduire l’excrétion de la procaïnamide et
de la N-acetylprocaïnamide provoquant une augmentation des taux plasmatiques de ces médicaments.

3/Altération du pH gastrique :
La biodisponibilité de certains médicaments peut être affectée. Cela peut se traduire soit par une
augmentation de l’absorption (par exemple triazolam, midazolam, glipizide) ou par une diminution de
l’absorption (par exemple kétoconazole, atazanavir, delavirdine, géfitinib).

Il n’y a pas d’évidence d’interaction entre ranitidine, amoxicilline et métronidazole.

Si on administre des doses élevées de sucralfate (2 g) concomitamment avec la ranitidine, l'absorption


de la ranitidine peut être réduite. On n'observe pas cet effet si on administre le sucralfate après un
intervalle de 2 heures.

4.6 Fertilité, grossesse et allaitement

Fertilité
Il n’existe pas de données concernant les effets de la ranitidine sur la fertilité humaine. Aucun effet
sur la fertilité du mâle et de la femelle n’a été mis en évidence lors des études réalisées chez l’animal
(voir rubrique 5.3).

Grossesse
Un nombre modéré de données chez la femme enceinte (entre 300 et 1000 grossesses) n’a mis en
évidence aucune augmentation de l’incidence d’effets malformatifs et toxiques pour le fœtus ou le
nouveau-né avec la ranitidine. Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets
délétères directs ou indirects sur la reproduction (voir rubrique 5.3). La ranitidine traverse la barrière
placentaire. Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation de Zantac pendant la
grossesse.

Allaitement
La ranitidine a été identifiée chez les nouveau-nés/nourrissons allaités par une femme traitée. Il
n’existe pas de données suffisantes sur les effets de la ranitidine chez les nouveau-nés/nourrissons.
Une décision doit être prise soit d’interrompre/de s’abstenir du traitement avec Zantac en prenant en
compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.

4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines

Aucune étude correspondante n’a été effectuée. Toutefois, un effet négatif du médicament ne peut être
exclu (voir rubrique 4.8).

4.8 Effets indésirables

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Les effets indésirables sont classés par fréquence, en utilisant la classification suivante: très fréquent
(≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100), rare (≥ 1/10000, < 1/1000), très
rare (< 1/10000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Les fréquences des effets indésirables ont été estimées sur base de rapports spontanés relatifs à des
données récoltées après commercialisation.

Affections hématologiques et du système lymphatique


Très rare : modifications de la fonction sanguine (leucopénie et thrombocytopénie). Elles sont
généralement réversibles. Agranulocytose et pancytopénie, accompagnées parfois d’hypoplasie
médullaire ou d'aplasie médullaire.

Affections du système immunitaire


Rare : réactions d'hypersensibilité (urticaire, œdème angioneurotique, fièvre, bronchospasme,
hypotension et douleur thoracique).
Très rare : choc anaphylactique.
Fréquence indéterminée : dyspnée.
Ces événements ont été rapportés dès la première administration.

Affections psychiatriques
Très rare : des états de confusion mentale réversibles, de la dépression et des hallucinations.
Ces événements ont été rapportés plus particulièrement chez les patients gravement malades, les
patients âgés et chez les patients atteints de néphropathie.

Affections du système nerveux


Très rare : céphalées (parfois sévères), étourdissements et troubles réversibles du type mouvements
involontaires, fatigue.

Affections oculaires
Très rare : vision trouble réversible.
Il y a eu des rapports de vision trouble suggérant un changement dans l’accommodation de la vue.

Affections cardiaques
Très rare : comme pour les autres H2-bloquants, des cas de bradycardie, de bloc auriculo-ventriculaire
et tachycardie (pour toutes les formulations). Asystolie (seulement pour la forme injectable).

Affections vasculaires
Très rare : vasculite.

Affections gastro-intestinales
Très rare : pancréatite aiguë, diarrhée.
Peu fréquent : douleur abdominale, constipation, nausée (ces symptômes s’améliorent en poursuivant
le traitement).

Affections hépatobiliaires
Rare : modifications transitoires et réversibles des tests hépatiques.
Très rare : hépatite (hépatocellulaire ou cholestatique ou mixte) avec ou sans jaunisse. Elles sont
généralement réversibles.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané


Rare : éruptions de la peau.
Très rare : érythème polymorphe, alopécie.

Affections musculo-squelettiques et systémiques


Très rare : symptômes musculo-squelettiques, tels que arthralgies et myalgies.
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Affections du rein et des voies urinaires
Rare: élévation de la créatinine plasmatique (habituellement légère ; se normalise au cours de la
poursuite du traitement).
Très rare : néphrite interstitielle aiguë.

Affections des organes de reproduction et du sein


Très rare : impuissance réversible. Symptômes et troubles mammaires chez les hommes (tels que
gynécomastie et galactorrhée).

Utilisation chez les personnes âgées


Lors des essais cliniques, on n’a pas noté pas de différence entre les taux de guérison et la fréquence
des effets indésirables chez les patients âgés de 65 ans et plus et chez les jeunes patients. Les données
post-commercialisation indiquent cependant des rapports plus fréquents de cas de confusion mentale
réversible, de dépression et d’hallucinations chez les patients gravement malades et âgés (voir
« Affections psychiatriques » dans cette rubrique « Effets indésirables »).

Utilisation chez les enfants


La sécurité de la ranitidine a été étudiée chez des enfants âgés de 0 à 16 ans souffrant de la pathologie
de la sécrétion acide. La ranitidine était en général bien tolérée et le profil des effets indésirables était
similaire à celui de l’adulte. Les données concernant la sécurité à long terme, notamment la croissance
et le développement, sont limitées.

Déclaration des effets indésirables suspectés


La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle
permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de
santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration :

Belgique Luxembourg
Agence Fédérale des Médicaments et des Direction de la Santé – Division de la Pharmacie et
Produits de Santé des Médicaments
Division Vigilance Villa Louvigny – Allée Marconi
EUROSTATION II L-2120 Luxembourg
Place Victor Horta, 40/40 Site internet:
B-1060 Bruxelles http://www.ms.public.lu/fr/activites/pharmacie-
Site internet : www.afmps.be medicament/index.html
e-mail : adversedrugreactions@fagg-afmps.be

4.9 Surdosage

Symptômes et signes
La ranitidine a une action très spécifique et aucun problème particulier n’est attendu suite à un
surdosage quelle que soit la formulation de ranitidine.
Traitement
Un traitement symptomatique et de soutien devra être administré si besoin.

5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES

5.1 Propriétés pharmacodynamiques

Classe pharmacothérapeutique : antagoniste des récepteurs H2 de l'histamine, code ATC : A02BA02.

Zantac inhibe la sécrétion basale et stimulée d'acide gastrique et réduit le volume des sécrétions ainsi
que la teneur en acide et en pepsine.
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La ranitidine par voie orale a une durée d'action relativement longue de telle sorte qu'une seule dose de
150 mg inhibe partiellement la sécrétion gastrique pendant 12 heures au moins.
Des études cliniques ont démontré que la ranitidine associée à l'amoxicilline et au métronidazole
éradique Helicobacter pylori chez la majorité des patients. Il a été démontré que cette association
réduit de manière significative le taux de récidive d'ulcère duodénal.

Les données cliniques disponibles font état de l’utilisation de la ranitidine chez l’enfant en prévention
de l’ulcère de stress. On ne dispose d’aucune preuve directe en faveur de la prévention de l’ulcère de
stress. Le traitement de ces patients s’appuie sur l’observation d’un pH inférieur à 4 après
administration de ranitidine. On ne connaît pas la valeur de ce paramètre pour les enfants souffrant
d’un ulcère de stress.

5.2 Propriétés pharmacocinétiques

Absorption
Suite à l’administration orale de 150 mg de ranitidine, les concentrations maximales plasmatiques (300
à 550 ng/ml) sont atteintes en 1 à 3 heures. La présence de deux pics distincts ou d’un plateau au cours
de la phase d’absorption résulte de la réabsorption du médicament excrété dans l’intestin. La
biodisponibilité absolue de la ranitidine est de 50-60% et les concentrations plasmatiques augmentent
proportionnellement jusqu’à la dose de 300 mg.
L'absorption de la ranitidine après injection intramusculaire est rapide : obtention du pic plasmatique
en 15 minutes.

Distribution
La ranitidine est faiblement liée aux protéines plasmatiques (15%), mais expose à un volume de
distribution élevé (de 96 à 142L).

Biotransformation
La ranitidine est faiblement métabolisée. La fraction de la dose retrouvée sous forme de métabolites
est identique après dosage de la forme orale ou I.V. et représente 6% de la dose dans les urines sous
forme de N-oxyde, 2% sous forme de S-oxyde, 2% sous forme de desméthylranitidine et 1% à 2%
sous la forme d’un analogue de l’acide furoïque.

Elimination
La diminution des concentrations plasmatiques de la ranitidine est bi-exponentielle, avec une demi-vie
d’élimination terminale comprise entre 2 et 3 heures. L’élimination se fait essentiellement par voie
rénale. Après l’administration intraveineuse d’une dose de 150 mg de 3H-ranitidine, 98% de la dose a
été retrouvée pour 5% dans les fèces et pour 93% dans les urines, dont 70% sous forme inchangée.
Après l’administration orale de 150 mg de 3H-ranitidine, 96% de la dose a été retrouvée pour 26%
dans les fèces et pour 70% dans les urines, dont 35% sous forme inchangée. Moins de 3% de la dose
est éliminée par voie biliaire. La clairance rénale est approximativement de 500 ml/min, dépassant la
filtration glomérulaire et indiquant une nette sécrétion tubulaire rénale.

Populations particulières de patients

Enfants (âgés d’au moins 3 ans)/nourrissons (âgés d’au moins 6 mois)


Des données pharmacocinétiques limitées montrent, qu’après correction en fonction du poids corporel,
il n’y a pas différence significative pour la demi-vie (extrêmes pour les enfants âgés d’au moins 3 ans :
1,7 – 2,2 h) et la clairance plasmatique (extrêmes pour les enfants âgés d’au moins 3 ans : 9 - 22
ml/min/kg) entre les enfants et les adultes en bonne santé recevant de la ranitidine par voie
orale/intraveineuse. Les données de pharmacocinétique de la ranitidine intraveineuse chez le
nourrisson sont extrêmement limitées mais semblent être comparables à celles obtenues chez les
enfants plus âgés.

Nouveau-nés (en dessous de 1 mois)


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Des données pharmacocinétiques limitées chez des enfants nés à terme, oxygénés par membrane
extracorporelle (ECMO) indiquent qu’après administration iv, la clairance plasmatique pourrait être
diminuée (1,5 - 8,2 ml/min/kg) et la demi-vie allongée chez les nouveau-nés. L’élimination de la
ranitidine semble être liée au débit de filtration glomérulaire estimé chez le nouveau-né.

Patients de 50 ans et plus


Chez les patients de 50 ans et plus, la demi-vie est prolongée (3-4 h) et la clairance diminuée, en
raison du déclin de la fonction rénale liée à l’âge. Cependant, l’exposition systémique et
l’accumulation des produits de la ranitidine est supérieure de 50%. Cette différence dépasse l’effet lié
au déclin de la fonction rénale et augmente la biodisponibilité de la ranitidine chez les patients âgés.

5.3 Données de sécurité préclinique

Les données non-cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité,


toxicologie en administration répétée, génotoxicité, carcinogénèse et toxicité pour la reproduction et
le développement n’ont révélé aucun risque particulier pour l’être humain.

6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES

6.1 Liste des excipients

Zantac 150 mg comprimés pelliculés


Noyau : cellulose microcristalline, stéarate de magnésium.
Pelliculage : hypromellose, dioxyde de titane (E171), triacétine.

Zantac 300 mg comprimés pelliculés


Noyau : cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, stéarate de magnésium.
Pelliculage : hypromellose, dioxyde de titane (E171), triacétine.

Zantac 150 mg comprimés effervescents


Citrate de sodium anhydre, bicarbonate de sodium, aspartam (E951), povidone K30, benzoate de
sodium (E211), arôme d’orange, arôme de pamplemousse, sorbitol (E420).

Zantac 300 mg comprimés effervescents


Citrate de sodium anhydre, bicarbonate de sodium, aspartam (E 951), povidone K30, benzoate de
sodium (E 211), arôme d’orange, arôme de pamplemousse, sorbitol (E420).

Zantac 50 mg/2 ml solution injectable


Phosphate disodique, chlorure de sodium, phosphate monopotassique, eau pour préparations
injectables.

Zantac 150 mg/10 ml sirop


Hypromellose, éthanol, parahydroxybenzoate de propyle (E216), parahydroxybenzoate de butyle,
dihydrogénophosphate de potassium, phosphate disodique, chlorure de sodium, saccharine sodique,
sorbitol (E420), arôme de menthe, eau purifiée.

6.2 Incompatibilités

Comprimés pelliculés, comprimés effervescents


Sans objet.

Sirop
Ne pas diluer Zantac sirop avec du sirop BP ou une solution de sorbitol (risque de précipitation).

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Solution injectable
Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres liquides de perfusion à l’exception de ceux
mentionnés dans le paragraphe 6.6.

6.3 Durée de conservation

Zantac 150 mg comprimés pelliculés : 5 ans


Zantac 300 mg comprimés pelliculés : 3 ans
Zantac 150 mg comprimés effervescents : 2 ans
Zantac 300 mg comprimés effervescents : 2 ans
Zantac 50 mg/2 ml solution injectable : 3 ans
Zantac 150 mg/10 ml sirop : 2 ans

6.4 Précautions particulières de conservation

Zantac comprimés pelliculés :


A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
A conserver dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri de l’humidité.

Zantac comprimés effervescents :


Conserver le tube soigneusement fermé.

Zantac solution injectable :


A conserver à une température ne dépassant pas 25ºC, à l’abri de la lumière. Les ampoules de Zantac
ne seront pas autoclavées.

Zantac sirop :
A conserver à une température ne dépassant pas 30ºC.

6.5 Nature et contenu de l’emballage extérieur

Zantac 150 mg comprimés pelliculés


Emballage de 28, 56 et 112 comprimés et emballage clinique Unit-Dose, conditionnés en plaquettes
double aluminium.

Zantac 300 mg comprimés pelliculés


Emballage de 28 et de 56 comprimés et emballage clinique Unit-Dose, conditionnés en plaquettes
double aluminium.

Zantac 150 mg comprimés effervescents


Emballage de 28, 56 et de 112 comprimés conditionnés en tubes de 14 comprimés.
Tube en polypropylène avec bouchon en polyéthylène avec silicagel.

Zantac 300 mg comprimés effervescents


Emballage de 28 et de 56 comprimés conditionnés en tubes de 14 comprimés.
Tube en polypropylène avec bouchon en polyéthylène avec silicagel.

Zantac 50 mg/2 ml solution injectable


Emballage de 5 ampoules de 2 ml.
Ampoule en verre de type I.

Zantac 150 mg/10 ml sirop


Emballage de 2 flacons de 280 ml.
Flacon en verre ambré de type III. Chaque flacon est muni d’une cuillère mesure à double embout (2,5
ml d’un côté et 5,0 ml de l’autre côté) avec marquage CE.
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Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6 Précautions particulières d’élimination et manipulation

Formes orales
Pas d'exigences particulières.

Solution injectable
Zantac injection est compatible avec les liquides pour perfusion suivants :
- 0,9 % NaCl et 5 % dextrose
- 0,18 % NaCl et 4 % dextrose
- 4,2 % bicarbonate Na
- la solution Hartmann.
Les ampoules de Zantac diluées dans les liquides pour perfusion devront être utilisées endéans les 24
heures.
L'administration concomitante par voie intraveineuse de médicaments autres que ceux mentionnés
n'est pas recommandée vu l'absence de données concernant la compatibilité chimique ou physique.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

GlaxoSmithKline Pharmaceuticals s.a. / n.v.


Site Apollo,
Avenue Pascal 2-4-6
1300 Wavre - Belgique

8. NUMÉROS D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ

Zantac 150 mg comprimés pelliculés BE147813


Zantac 300 mg comprimés pelliculés BE147822
Zantac 150 mg comprimés effervescents BE156974
Zantac 300 mg comprimés effervescents BE157665
Zantac 50 mg/2 ml solution injectable BE121432
Zantac 150 mg/10 ml sirop BE143647

9. DATE DE PREMIÈRE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE


L’AUTORISATION

Date de première autorisation :

Zantac 150 mg comprimés pelliculés 12/6/1989


Zantac 300 mg comprimés pelliculés 12/6/1989
Zantac 150 mg comprimés effervescents 4/7/1991
Zantac 300 mg comprimés effervescents 5/3/1992
Zantac 50 mg/2 ml solution injectable 4/11/1982
Zantac 150 mg/10 ml sirop 11/7/1988

Date de renouvellement de l’autorisation : 12/10/2012

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10. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE

12/2014
Date de l’approbation : 03/2018

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