I- LA VENTE
1- Définition
Il existe de nombreuses définitions du verbe « vendre ». On peut retenir:
« Échanger contre de l’argent, exercer le commerce de... » (Hachette).
« Vendre c'est exercer une certaine influence sur une autre personne dans le but de
ramener à se décider en faveur d'une proposition» (Pierre RATAUD).
b) La vente juridique
C’est une conversation par laquelle une partie appelée vendeur s’oblige à transférer
la propriété d’une chose ou d’un droit à un parti appelé acheteur qui s’oblige à payer
un prix.
Autrement dit c est la vente est un contrat qui fait naître des obligations réciproques
(contrat synallagmatique).
c) Mercatique
Le bien vendu a vocation à satisfaire un ou plusieurs besoin de l’acheteur.
4- Le concept de négociation
Par négociation commerciale, il faut entendre la manière d’envisager les difficultés de
l’entretien de vente et la recherche de leur résolution par une série d’échange de
point de vue que l’on entreprend en vue de parvenir à un accord. Elle consistera
donc à marchander, à discuter sur les termes, sur les conditions de la vente dans le
cadre des accords. Cette étape à la fois sensible et importante au processus de la
vente qui précède et conditionne la conclusion de la vente autorisera l’échange du
bien ou du service.
Cette confrontation commerciale doit être menée avec patience, ténacité, tact et
intelligence parce qu’il s’agit en fait d’exercer une certaine in fluence sur le prospect
en vue de l’amener à se décider en faveur de la proposition ou de l’offre du vendeur.
1- La vente de contact
La vente traditionnelle
Le client se rend sur le lieu de vente (magasin, hall d’exposition) du vendeur qui joue
un rôle actif par les conseils qu’il donne à l’acheteur.
2- LA VENTE IMPERSONNELLE
Vente visuelle et de contact
Vente visuelle
La vente en libre – service de détail ou de gros
Le client choisit seul les produits qu’il souhaite acheter, le paiement étant effectué en
une seule fois aux caisses de sortie du point de vente. L’absence de contact avec le
vendeur explique l’utilisation des techniques de marchandisage par les grandes et
moyennes surfaces.
Vente à distance
Premier cas : le vendeur propose ses produits et/ou ses services à la clientèle lors
d’un entretien téléphonique, souvent précédé par l’envoi d’un publipostage
contenant un coupon-réponse faisant office de bon de commande à renvoyer, en cas
d’accord, à l’entreprise.
Le téléachat
Lors d’émissions télévisées, des animateurs présentent des produits aux
téléspectateurs qui peuvent passer commande par courrier, par téléphone ou par
Internet.
Le commerce électronique
Cette méthode utilise le réseau Internet
Nous pouvons identifier deux grands groupes de styles qui sont : styles efficaces et
inefficaces.
Ce vendeur dit encore paillasson, accorde plus d importance aux problèmes du client
qu’au produit. Il fonde sa stratégie commerciale sur les relations affectives qu’il a
avec le client. Ces réactions affectent souvent son chiffre d’affaire.
1- Définition
Le vendeur professionnel est une personne physique qui assure la distribution des
produits de l’entreprise qu’il représente auprès de la clientèle. C est donc lui qui est
chargé de préparer le produit, de persuader le prospect à l’achat et de vendre enfin la
marchandise. Il est généralement recruté par l’entreprise ; il est tout simplement lié à
elle par un contrat de travail.
Les bras et les mains inactifs traduisent une attitude de défense et d indifférence.
Tandis que les bras écartés et les gestes larges traduisent une disproportion et un
manque de sérieux.
Le bon équilibre c est une part avoir les bras serrés et les mains expressives et d’autre
part les bras loin du corps et les mains inactives.
c) Le visage
Le visage parle par les cils, les yeux, le front, etc.
- Le regard : il est expressif avant les mots. Lorsqu’il est absent, fugitif, il
exprime le complexe, la gène et un manque de certitude et d’aisance. Lorsqu’il
est inquisiteur, il exprime la méfiance et l’antipathie. Le regard doit être dirigé
vers l interlocuteur, il doit être détendu, fixe mais non figé. Il doit être direct c
est a dire les yeux dans les yeux, ce qui exprime la conviction, la volonté, le
sérieux et l’enthousiasme.
- Le sourire : il faut éviter les larges sourires et les rires brouillant. Le sourire doit
être naturel, mesuré et courtois. Il doit se manifester en cas de nécessité et
selon les circonstances. Il faut éviter de mâcher ou de manger pendant l
entretien ou encore de curer des dents.
- Les yeux : ils doivent être naturellement ouverts et non mi-clos. Le clignement
de l’œil et le froissement des sourcils doivent et adaptés.
2- L’impact verbal
Le vendeur doit sourire, faire usage de la voix et du langage dans le processus de
vente.
a) Le langage
Il doit être adapté, courtois et choisi en fonction du client. Le vendeur doit avoir la
capacité nécessaire de passer d un discours a un autre selon les situations données. Il
doit être naturel. Le choix des mots est chaque fois pertinent afin d avoir un discours
clair et performant en vue de véhiculer chez le client les relations d’accord.
b) La voix
Elle doit être posée, audible et chaleureux, c est a dire qu’elle doit exprimer l envie de
communiquer.
Les cris sont à éviter, surtout des voix perçantes ou stridentes. Le timbre de la voix
doit être agréable comme une musique mélodieuse.
L’art de vendre c est l art de provoquer le désir, le besoin et les tensions. C est pour
quoi ces différentes missions doivent être remplis par le vendeur avec technicité, art
et professionnalisme.
I- LES BESOINS
1- Définition
Le besoin est un comportement de privation, d’inconfort, de nature psychologique
(faim, soif, affection…) qui conduit l’individu à rechercher un produit (bien ou service)
susceptible de le faire cesser.
Besoins de sécurité
Abri, protection physique et morale, ...
Besoins relatifs à la sûreté, à la santé
...
b) La classification de Murray
Fin des années 30, le psychologue Henry Murray a proposé une
liste des onze besoins fondamentaux:
Besoin d'acquérir: posséder, avoir de la propriété, saisir, voler
des objets, marchander, travailler pour de l'argent ou des biens
en nature.
Besoin d'accomplissement: surmonter des obstacles, exercer
une responsabilité, lutter pour obtenir quelque chose dans
les meilleurs délais et de la meilleure façon possible.
Besoin d'exhibition: attirer l'attention d'autrui, amuser, émouvoir,
choquer, faire peur.
Besoin de dominance: influencer ou contrôler autrui,
persuader, interdire, dicter sa loi, guider et diriger, organiser
la vie d'un groupe.
Besoin d'affiliation: nouer des amitiés et appartenir à des
associations, vivre avec d'autres, apporter sa collaboration et
sa conversation, aimer.
Besoin de jeu: se détendre, s'amuser, rechercher le
divertissement, prendre du bon temps, rire, plaisanter, éviter
toute tension.
Besoin d'ordre: arranger, organiser, ranger, être précis et
scrupuleux.
Besoin de reconnaissance: susciter des faveurs et des
compliments, mettre en valeur ses actes, rechercher la
distinction, le prestige social, les honneurs.
Besoin de déférence: admirer et suivre de son plein gré un
supérieur, coopérer, servir.
Besoin d'autonomie: résister à l'influence ou à la coercition,
défier l'autorité, rechercher la liberté, lutter pour son
indépendance.
Besoin d'agression: injurier, tuer, faire mal, accuser, blâmer ou
ridiculiser autrui, punir.
a) Les motivations
a1) Définition
Une motivation est une pulsion positive (plaisir, sentiment agréable) qui
pousse à l’achat ; ce qui correspond à la mercatique de l’achat.
Autrement dit C’est l’ensemble des forces qui agissent sur une personne et la
poussent à agir et a adopter un comportement spécifique. En d’autres thermes, la
motivation est le besoin ou le dynamisme intérieur qui pousse un individu à agir dans
un sens orienté vers un objectif.
b) Les freins
b1) Définition
Un frein est une pulsion négative s’opposant aux motivations et qui poussent
l’individu a ne pas agir. Ce qui correspond en mercatique à l’absence d’achat.
Motivations Freins
5- Stratégie à l’achat
Pour inciter un individu à l'achat, on peut envisager deux modalités
d'action: renforcer ses motivations ou relâcher ses freins.
Motivations fortes et freins faibles Motivations faibles et freins forts
Consommateur facile à convaincre Situation défavorable : efforts
importants à fournir, Souvent abandon
du processus de vente commerciale
Motivations faibles et freins faibles Motivations fortes et freins fort
Nécessité d’attirer l’attention du Situation risquée : efforts importants
consommateur sur le produit et agir sur centrés sur les freins à fournir par le
les motivations d’achat. commercial.
a1) La personnalité
La possession de tel ou tel produit, d'un produit de telle ou telle marque peut
constituer un moyen d'exprimer sa personnalité, de « s'auto-exprimer ». Il en est
ainsi par exemple de certaines marques (ou types) de voitures ou de vêtements qui
permettent à ceux qui les possèdent de donner ou de conforter aux yeux des
autres l'image qu'ils souhaitent donner d'eux-mêmes. L'analyse des représentations
symboliques attachées aux produits est fréquemment utilisée dans la définition de
la politique de communication.
a4) L'expérience
Le comportement de l'individu peut être influencé par ses expériences passées. Ainsi
le consommateur satisfait d'un produit ou d'une enseigne aura tendance à acheter
ultérieurement d'autres produits de la même marque ou de la même enseigne.
L'expérience a une influence très forte dans le comportement d'achat des individus,
ce qui explique la nécessité pour les entreprises de réaliser, auprès de leur clientèle,
des enquêtes de satisfaction. Une étude récente a montré qu'un client non satisfait
est perdu dans 65% des cas et qu'un client satisfait renouvelle son achat dans 98%
des cas.
Les motivations appelées aussi mobiles sont des besoins issus d'un état détention
psychologique d'une certaine intensité. D'après Freud, les individus ne sont pas
conscients en général des véritables mobiles qui déterminent leur comportement, car
ces derniers sont apparus dès leur petite enfance. Ces forces psychologiques qui
poussent à l'achat sont complexes et font l'objet de recherches poussées encore
aujourd'hui. On peut cependant classer les motivations en trois types:
les motivations hédonistes: « j'achète pour me faire plaisir
»)(gourmandise...);
les motivations oblatives : « j'achète pour faire plaisir aux autres,
pour rendre service » (cadeaux...);
les motivations d'auto-expression: « j'achète pour exprimer qui je
suis, qui je représente » (vêtement, gadget...).
b2) La famille
Le comportement d'achat varie selon l'âge et la situation familiale. Le cycle de
vie familiale du consommateur se décompose en 6 étapes:
jeune célibataire,
couple âgé sans enfant,
jeune couple sans enfant,
couple âgé avec enfants,
jeune couple avec enfants,
âgé seul.
Le processus d'achat familial dépend de la répartition des rôles au sein de la famille
ainsi que du produit.
Les études de comportement ont montré l'importance croissante des enfants, non
seulement dans les décisions concernant l'achat de vêtements, jeux et jouets, loisirs,
mais encore dans les décisions d'ordre stratégique touchant aux biens
d'équipement tels que la voiture, les produits audio-vidéo ou le logement. Les
publicitaires n'hésitent d'ailleurs plus à s'adresser aux enfants. Peugeot indique que
plus du tiers des achats de 806 ont été suggérés par les enfants; Renault adopte la
même démarche publicitaire pour son nouveau modèle Kangoo.
b3) La culture
La culture est l'ensemble des croyances, des habitudes communes à des personnes
qui partagent un même héritage de valeurs. De ce fait, la structure de consommation
et le comportement d'achat seront différents selon les pays et les régions. De plus, à
l'intérieur de chaque société, il existe des groupes culturels (sous-cultures)
rassemblant des personnes qui ont en commun la nationalité, la religion, l'origine
ethnique. La prise en compte de la dimension culturelle est particulièrement
importante dans le domaine du commerce international.
2ème étape: la recherche d'informations. Plus le risque d'achat est perçu comme
important, plus le besoin d'information sera grand. Les sources d'information
peuvent être:
personnelles: famille, amis, collègues de travail;
commerciales: publicité, presse spécialisée ou de défense du consommateur
(les dossiers produits de la FNAC sont très appréciés), documentations,
argumentation du vendeur;
liées à l'expérience: la deuxième voiture, le deuxième téléviseur que l'on
achète n'ont souvent aucun rapport avec les premiers que l'on a achetés. Le
vécu, l'expérience nous ont permis de découvrir les défauts, les inconvénients,
les incompatibilités avec nos besoins. C'est pourquoi un bon vendeur doit
savoir demander à son prospect si c'est un premier achat ou pas. Il doit
intégrer dans son argumentation cet état de fait.
ème
3 étape: l'évaluation des différentes solutions possibles. Avant d'arrêter
définitivement sa décision, le consommateur devra mettre à plat toutes les solutions
qui s'offrent à lui surtout dans le cas d'achat de produit présentant un risque
important (voiture, piscine, électroménager, assurances...).
4ème étape: la prise de décision. Une fois les différentes solutions possibles évaluées,
le consommateur va arrêter définitivement son choix en fonction:
1- Personnalités de l’acheteur
d) La morphopsychologie
La vente est un jeu de scène ou le vendeur adapte son attitude a celle du client
ou au caractère du prospect. Il parait donc important pour le vendeur de
connaitre les traits caractéristiques du prospect car le caractère de l homme
apparait plus ou moins clairement dans ses attitudes ou dans son physique. La
morphopsychologie est une méthode d’analyse des formes du visage et du
corps qui permet de définir trois tendances :
La tendance cérébrale (le haut du visage plus développé que les autres
niveaux)
La tendance affective (le niveau du visage plus développé que les autres
niveaux)
La tendance instinctive (le bas du visage plus développé que les autres
niveaux)
C es trois tendances permettent elles mêmes de définir quatre types de
tempéraments :
Les sanguins (tendance affective)
Les bilieux (trois niveaux du visage équilibré)
Les nerveux (tendance cérébrale)
Les lymphatiques (tendance instinctive)
La morphologie permet de mieux cerner la personnalité des clients ou
prospects à travers leurs tendances, leur geste, leur physique, leur regard, leurs
mains et leur discours.
le bilieux
le type bilieux est peu communicatif, froid, calme, réservé et facilement
irritable. Il est généralement de taille moyenne, gros. C est un client
difficile.
Il faut être peu bavard avec lui et précis dans l’argumentation et prendre
en compte ses points d’intérêt.
le nerveux
ce type de prospect ou client est imprévisible et très sensible à
l’ambiance. Il est volubile avec une dose d’impulsivité mais il est
sentimental. Il est généralement maigre et sec, souvent grand.
Il faut chercher a avoir sa confiance, créer une relation d’amitié avec lui
et conclure l’affaire dans un bref délai car il est très changeant.
le sanguin
homme d’action, ce type est imposant, sûr de lui et extraverti avec un
goût prononcé pour la joie et la parole. Il est généralement en chair,
gros ou caustaud.
Il faut éviter de l’arrêter lorsqu’il parle ou de le vexer. Il faut prendre en
compte son intérêt et insister sur la qualité du produit.
le lymphatique
ce type est indifférent, aimant le calme et refusant la discussion il est
difficile à influencer. Il est généralement mou, gros, gras, parfois maigre.
Il faut être patient avec lui car il faut l avoir a l usure. Cependant il est
important de le réveiller de temps en temps par des taquineries.
2- Typologie de l’acheteur
Exemple
La méthode SONCAS : les motivations de son client
I- DEFINITIONS ET GENERALITE
1- Définitions
a) La prospection
Action qui consiste à utiliser l ensemble des techniques marketings pour identifier de
nouveaux clients potentiels et les transformer en clients réels ou actuels. Il s’agit
donc de rechercher de nouveaux clients.
b) Les produits
Un produit est un bien matériel ou immatériel offert sur le marché de façon à y
satisfaire un besoin.
La notion de produit fait évidement penser à des articles tangibles (une paire de
chaussure, un automobile, un ordinateur, etc.) ; mais aussi à ds produits intangibles
(le transport, les banques, les assurances, etc.).
c) Les concurrents
La concurrence entre entreprise, c’est la façon dont l entreprise se battent pour se
positionner les unes par rapport aux autres sur un marché.
d) Le monopole
Un monopole existe lorsqu’une seule entreprise délivre un produit ou un service sur
le marché donné. Ex : SODECI, CIE, SITARAIL, etc.
e) L’oligopole
Un oligopole comporte un petit nombre d entreprise qui fabrique ou commercialise
un type de produit. C’est le cas des entreprises d’extraction de pétrole. Ex : SHELL,
TOTAL, etc.
f) La concurrence monopolistique
De nombreux concurrents différencient leur offre en totalité ou en partie. Chaque
entreprise s efforce d attirer un segment de clientèle spécifique. C est le cas des
restaurants, des hôtels, etc.
h) La cible
La cible est un groupe de personnalités physiques ou morales ayant les mêmes
caractéristiques et pouvant être potentiellement intéressées par la même offre.
i) Le prospect
C est le nom affecté a une personne ou a un organisme qui pourrait être un potentiel
client.
j) Prospect réel
C est un client qui peut bénéficier de l’utilisation d un produit et qui possède les
moyens et l’autorité pour l’acheter.
k) Le prospectus
Feuillet, brochure publicitaire, distribués pour annoncer au public une vente, un
spectacle et aussi vendre un produit.
l) Prospecter
Etudier, parcourir un quartier, une région pour chercher et rechercher une clientèle.
m) Le client actuel
C est l individu qui achète régulièrement un produit d une entreprise.
n) La clientèle
C est l ensemble des clients d une entreprise ou d une institution.
o) La clientèle potentielle
C est la clientèle de la concurrence ou qui n utilise pas le produit ou le service mais
qui pourrait le faire.
p) La clientèle temporaire
C est la clientèle de passage, qui fréquente le point de vente pendant une période
limitée.
q) La clientèle fidèle
C est la clientèle habituelle et régulière d un point de vente.
2- Généralité
c) Connaitre la concurrence
C’est savoir d’abord qui commercialise le type de produit comme vous sur le
marché, ensuite dénicher ses forces et faiblesses pour le contrecarrer et réussir
son positionnement.
2- Le ciblage
C’est identifier vers quel groupe de personne notre prospection se portera.
a. Les suspects
Personnes susceptibles, compte tenu de certains critères (âge, profession, type
d'habitat), d'être intéressées par un produit. On connaît leur existence en théorie
mais aucun contact n'a encore été établi. L’objectif commercial est d'identifier ces
individus, de les contacter et de les sensibiliser à l’offre commerciale (ex. : une jeune
b. Les prospects
Types de
prospects Comportements Objectifs commerciaux
Intéressé par le produit mais L’informer sur le produit et
Prospect froid n’envisage pas d’achat à court ou à connaître la date probable d’achat
moyen terme. pour le contacter.
Assez motivé, il envisage l’achat à Le décider, lever ses hésitations, lui
Prospect tiède court terme mais n’est pas encore faire essayer le produit.
fixé sur la marque et la date d’achat.
Le rencontrer, lui proposer la
Prospect Très motivé, sa décision d’achat est meilleure solution, le rassurer,
chaud imminente. Il a une idée précise du traiter les objections et
produit et du prix. transformer l’intention d’achat en
commande ferme.
Etape 1 : le fichier
Toute prospection se révèle plus efficace à partir d un fichier. Il convient donc
de constituer un fichier.
Définir la cible selon le produit ou service en fonction des objectifs fixés
Rechercher et sélectionner les personnes ou entreprises ciblées grâce
aux fichiers, annuaires, etc.
Qualifier le fichier, c est a dire vérifier les coordonnées (nom des
responsables a contacter par téléphone ou mail)
Etape 2 : la préparation
Préparer la prospection implique de :
Définir la zone et le circuit de visite afin d’optimiser les déplacements
Définir l’effectif de la force de vente
Réaliser un planning de visite en fonction de la durée de la visite, de circuit, de
la période favorable
Préparer l’argumentaire
Préparer ses outils
Au delà de tout, l’on doit avoir un dossier de prospection est nécessaire :
Classeur de présentation
Press book
Documentation technique, plaquette publicitaire
Fiche prospection
Support de démonstration (échantillon, cassette vidéo)
Pour que tout cela soit réalisable, il faut éventuellement adresser a notre cible un
courrier d informations pour prendre rendez vous.
et une "positive" :
l'acceptation.
Il faut considérer les attitudes « positives » et « négatives » comme un ensemble, et
non uniquement les attitudes négatives, afin d'éviter des erreurs d'appréciations. Par
exemple, un client qui questionnerait « Pouvez-vous me livrer sous 48 heures ? »
devrait entraîner le traitement de cette attitude comme une « acceptation » et non
comme un « scepticisme ». En tout cas, un bon commercial doit répondre à toute
attitude du client.
La critique :
Définition : Le client n'est pas satisfait d'un produit ou service.
Exemple : "Le dernier produit que je vous ai acheté est rapidement tombé en panne".
Réponse : Montrer que la critique est comprise, que des actions peuvent être
proposées pour y remédier et faire valider par le client les moyens qui vont être
engagés.
Le scepticisme
Définition : C'est l'émission par le client d'un doute.
Exemple : "Je doute que votre produit ait les caractéristiques dont vous me parlez".
Réponse : Fournir une preuve ou une démonstration avec la méthode CA P
(Caractéristique – Avantage – Preuve)
L’objection
Définition : Opposition
Exemple : "votre produit est trop cher".
Réponse : " Je comprends que le prix soit important pour vous et vous avez bien
raison. Permettez-moi de vous présenter tous les avantages inclus dans ce prix"
Le malentendu
Définition : Le client peut énoncer ou croire à des faits erronés.
Exemple : "Je croyais que votre produit permettait une telle application".
Réponse : Il s'agit alors de préciser les croyances erronées du client, et de les corriger
sans le heurter (ne pas lui dire qu'il se trompe, mais, pas à pas, revoir ces différents
points).
L’indifférence
Définition : Le client pense ne pas avoir besoin du produit ou du service.
Exemple : "Ça ne m'intéresse pas".
Réponse : Questionner en profondeur pour découvrir si ce n'est pas une autre
objection qui se cache en fait derrière l'argument de l'indifférence. Dans le cas où
l'indifférence est réelle, changer de sujet.
L’acceptation
Définition : Approbation par le client du produit ou du service.
Exemple : "C'est ça que je cherche".
Réponse : Vente. Il arrive qu'au moment de conclure la vente, le client dévoile une
autre objection, et que son acceptation précédente n'était qu'une façade pour se
débarrasser du vendeur en lui faisant croire à sa satisfaction. Il faut alors poursuivre
le traitement des objections avec les derniers arguments fournis par le client.
Etape 4 : l’entretien
Le déroulement de l entretien
Salle d’attente
L’attente ne doit jamais être passive. C est un moment de tension ou il faut savoir se
concentrer et aussi être a l écoute active. Sauf cas exceptionnel, il n est pas normal
d’être reçu au-delà d une demi heure après l heure convenu. Certains acheteurs faire
trop attendre le vendeur pour le déstabiliser afin de le placer en situation d
infériorités.
Présentation du commercial
Celui-ci se présente a l occasion de toute visite de prospection. Pour ce faire il
énoncera clairement et distinctement son prénom et son nom ainsi que celui
de l’entreprise qu’il représente.
Ne pas accolé de « Monsieur » à son nom lors de sa présentation.
On utilisera bien entendu un badge, une carte de visite que l’on déposera sur le
bureau de son interlocuteur. On n acceptera jamais d être reçu debout ou dans
un couloir, ce n est pas ainsi qu’une négociation sérieuse peut s entamer, on ne
sera en aucun cas obséquieux mais plus tôt courtois et convivial.
Présentation de l’entreprise
Pour toute visite de prospection et toutes les fois où cela s avère nécessaire à l
occasion notamment d un changement d’interlocuteur. Le commercial en
transport et logistique par exemple présentera son entreprise en se servant
des différents documents mis a sa disposition (document publicitaire, photos,
etc.). Il ne faut pas surtout confondre la présentation de l entreprise avec l
argumentation. On n a pas le droit d argumenter tant que l on n est pas encore
passé par la phase investigation.
En face d’interlocuteur peu ouvert, froid qui vous glacent d entré de jeu avec
des formules lapidaires du genre « je vous écoute », « c est quel sujet ».
On attaquera son entretien avec des phrases ouvertes « j’appartient au groupe
X qui exerce son professionnalisme et son savoir faire dans différents domaines
du transport. Je suis venu vous voir parce que j aimerais que vous m expliquiez
votre organisation logistique ».
Elle évalue des besoins précis. Elle permet de canaliser le débat et guider le prospect :
« Combien de km faites-vous par an ? »
- Question miroir :
Elle permet de faire préciser : « c’est quand même cher ! » « Qu’aviez-vous prévu
niveau budget ? »
- Question alternative :
Elle oriente le choix. Elle suggère une réponse de toute façon positive : «Vous avez
besoin de votre voiture pour lundi ou mardi ? »
- Question de recentrage :
Elle ramène le client au sujet précis de l’entretien : «Vous me disiez il y a un
instant que…
Ainsi, le vendeur déterminera :
- Les besoins fonctionnels : À quoi devra "servir" la solution retenue par le client (ex.
: faire des trous) ?
- Les besoins rationnels : Quelles sont les spécificités mesurables de la solution (ex. :
être un outil de moins de 1,5kg, utilisable sur du 220V et pouvant percer du métal et
du béton et coûtant moins de 200€) ?
- Les besoins psychologiques: Quelles sont les (s) leviers motivationnels du client ?
L'outil SONCAS, permet de retenir les principaux (ex. une perceuse high-tech
assouvira le besoin de nouveauté). Le MBTI ou le profil Succès Insights peuvent
également être des outils précieux.
La phase de découverte s'appuie sur des techniques de communication
interpersonnelle comme l'empathie, l'écoute-active, la reformulation, la synthèse,
etc.
Reformulation ou implication
Cette étape est essentielle pour emporter l'adhésion du (futur) client. Il s'agit de
s'assurer que la phase de découverte a permis d'identifier tous les besoins, sans
laisser de zone d'ombre. Pour le vendeur, elle peut se résumer à une formulation du
type : "Si j'ai bien compris, ce que je peux vous apporter est ... Est-ce bien cela ?"
L'implication consiste à renforcer, du moins dans l'esprit du client, la nécessité de
trouver une solution à son problème... et donc à acheter un produit-solution ! Par
exemple, pour un vendeur souhaitant vendre un véhicule utilitaire à un artisan du
bâtiment : "Votre véhicule actuel est trop petit. Cela vous oblige à faire des allers-
retours entre vos chantiers. C'est une perte de temps, et donc d'argent, importante
pour vous. Il faut donc que vous changiez de véhicule." L'implication peut avoir lieu
lors de la phase de découverte (avec des questions du type "Qu’est-ce qui se
passerait si vous ne résolviez pas, ou pas bien, cet aspect des choses ?") et/ou lors de
la phase de reformulation (avec des affirmations du type "Nous avons vu que cela
pouvait avoir un impact non négligeable sur…", "Depuis quelque temps, cette
absence de solution a tendance à poser tel ou tel problème…").
Chaque avantage donné correspondra à une insatisfaction exprimée par le client. Une
preuve sera apportée (témoignage d'un expert, test de laboratoire, essai par le client,
etc.). Les conséquences bénéfiques de cet avantage seront soulignées avant que le
vendeur ne vérifie la portée de l'argument dans l'esprit du client.
Par exemple :
- Insatisfaction : camion possédé par le client trop petit
- Avantage de la proposition du vendeur : le nouveau camion est plus grand
- Preuve : possibilité de mesurer les dimensions utiles
- Conséquence pour le client : plus besoin de faire des allers-retours entre les
chantiers
- Contrôle de l'argument : "c'est bien cela qu'il vous faut ?"
LA FICHE DE CONTACT
Nom (ou raison social)
Adresse : Activité :
Code :
Effectif :
Code postal : ville :
Tel : Fax :
Nom de la personne contactée :
Fonction :
Poste :
Date 1er appel :
Date 1er visite : A confirmer : Oui Non
A contacter le :
Envoyer une documentation :
étapes précédentes ont bien été réalisées. Toutefois, il s'agit de rester concentré sur
ses objectifs. Le prospect qui devient client, doit être pris comme un prince. Par
exemple vous devez surveiller le respect des délais de livraison puis suivre le client
pour le fidéliser.
Le prospect ne commande pas :
Une relance doit alors être effectuée (entre 10 jours et 1 mois maximum après
le premier contact et ce par courrier ou téléphone).
Un rapport d’activité est indispensable à l’évaluation de l’action de
prospection. Il précise en particulier les contacts pris, les actions a mener
(envoi d une documentation, devis, etc.) et les informations diverses
collectées.
Chaque contact prospect constitue un cout, certains ratios permettant de
l’analyser et d’en évaluer l’efficacité.
Nombre de visite de prospection
Taux de prospection :
Nombre de visite Total
Nombre de commandes
Efficacité d’une prospection :
Nombre d’adresses prospects utilisables
4- La fidélisation
La fidélisation est devenue capitale aujourd'hui pour toute entreprise qui désire
pérenniser son activité dans le temps. Cela passe par la satisfaction du client à travers
tout le processus de vente. On parle d’expérience client.
1- Le mailing ou publipostage
Envoie de lettre, de documentation, de catalogue marketing, de prospectus, de
dépliant, par internet, par la poste.
2- Le face a face
Cela consiste pour le vendeur à se rendre chez le client ou à le rencontrer
simplement. C est la forme la plus ancienne du marketing direct.
3- Le téléphone ou phoning
Il consiste a utiliser le téléphone pour attirer les prospects, prendre des commandes
ou répondre aux questions des clients. Il permet aux entreprises d’accroire les
chiffres d affaires tout en réduisant les couts commerciaux et d améliorer la
satisfaction de la clientèle. On a par exemple le cas des call-center.
5- La téléprospection (télévente)
Dans ce cas le téléphone devient un outil de vente efficace. Car ce moyen cout dix
fois moins en moyenne qu’une visite sur terrain. Son utilisation nécessite cependant
une démarche très rigoureuse pour être efficace.
La téléprospection ou télémarketing ou marketing téléphonique consiste a utiliser le
téléphone pour contacter un prospect ou un client.
L’efficacité de la téléprospection repose sur une bonne préparation. C'est-à-dire :
- Constituer un fichier prospect ou client
- Adresser un courrier personnalisé aux personnes ciblées 3 a 4 jours
avant l’operation
- Concevoir le plan d appel a adopter
- Recruter et former les téléacteurs ou télémarketer ou téléconseiller
- Constituer un planning d’appels.
Téléacteur : (nom)
Prospect ou client
Nom Nom N° Appelé Contact RDV refus Rappeler Observation
(entreprise) personne Tel le : obetenu Le :
contactée