OBJECTIF DU COURS
a/ Le souscripteur
b/ L’assuré
c/ L’assureur
d/ Le bénéficiaire
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b/ L’offre d’assurance
1/ La police au voyage
2/ La police avec déclaration d’aliment
B/ Les risques couverts et l’étendu des garanties
1/ La valeur d’assurance
2/ Les règles de tarification
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Le risque
La prime ou cotisation
Le sinistre
a/ Le risque
En matière de d’assurance, le risque a une double perception. D’une part, le risque est un
événement dommageable pour une personne physique ou morale susceptible de se manifester ou
pas.
A ce sujet, le risque est la matière première de l’assureur. D’autre part, le risque est un objet
susceptible d’être endommagé par un évènement quelconque.
b/ La prime d’assurance
La prime ou cotisation est le prix payé ou à payer par le souscripteur a l’assureur en contre
partie de l’engagement de ce dernier.
La prime peut être payée par toute personne ayant un intérêt au contrat d’assurance visé. Selon le
code des assurances et les États membres de la CIMA, le prime d’assurance est payable comptant et
d’avance.
Elle est payable au domicile de l’assureur ou de son mandataire désigné par lui et titulaire d’un
mandat écrit. La prime est payable en espèce, par cheque, par virement bancaire, par compensation
des créances dues par l’assureur.
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c/ Le sinistre
En matière d’assurance, il y a sinistre lorsque le risque couvert par un contrat d’assurance précis se
réalise dans les conditions qui entrainent pour l’assureur l’obligation de faire jouer sa garantie. Pour
cela, le sinistre doit être déclaré à l’assureur. Cette déclaration de sinistre est faite par l’assuré par
tout moyen qui laisse une trace écrite de preuve.
S’agissant des délais de déclaration de sinistre, l’assuré est obligé de déclarer le sinistre a l’assureur
dès qu’il en a connaissance. Généralement, le délais de déclaration de sinistre est de 5 jours, pour
tous sinistre de nature a entrainer la garantie de l’assureur. Ce délais est ramène a 48 heures en cas
de vol. Ce délai est précisé au contrat d’assurance. Lorsque le délai de déclaration de sinistre n’est
pas respecté, l’assureur court le risque de tomber dans la déchéance ou la prescription.
La déchéance est la perte du droit à garantir de l’assuré pour non respect de certaines obligations
contractuelle.
La prescription est la période au terme de laquelle expire le droit d’obtenir l’exécution dune
obligation contractuelle ou un droit de recourt.
Du procès verbal de constat du sinistre délivré par l’autorité compétente; qui peut être la
police, la gendarmerie ou l’huissier de justice.
Du rapport d’expertise des dommages matériels ou corporels subis par les victimes. Ce
rapport est délivré par l’expert technique assermenté. Suivant le cas ici, il existe une
grande variété d’expertise technique en fonction des branches d’activité.
Des justificatifs des dépenses engagées ou de la perte des revenues suite au sinistre visé.
De la preuve de légitimité de l’indemnité due en cas de sinistre survenu.
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a/ Le souscripteur
C’est la personne physique ou morale qui signe le contrat d’assurance avec l’assureur et paye la
prime. Il doit avoir la capacité juridique pour agir soit en son nom propre, soit pour le compte
d’autuit. En dehors du payement de la prime, le souscripteur à l’obligation de bien déclarer le
risque a l’assureur. A ce sujet, les fausses déclarations sont sévèrement sectionnées par la loi.
Cependant, varient en fonction de la bonne et de la mauvaise fois du souscripteur.
La mauvaise fois est sectionnée par l’annualité du contrat d’assurance c’est à dire que
le contrat est sensé n’avoir jamais existé. Dans ces conditions, l’assureur est dégagé de la
charge de tout sinistre présent, passé ou futur. Mais les primes payées reste acquise a
l’assureur. Ce dernier peut même demander le payement des dommages et intérêt en
justice.
La bonne fois quoi est sanctionnée par la règle proportionnelle des capitaux en cas
de sinistre. Dans ce cas, le sinistre est règle dans la proportion existante entre la prime
payée et la prime qui aurait été payée si le risque avait été déclaré avec exactitude. Le
montant de l’indemnité se calcul alors avec la formule suivante :
b/ l’assuré
C’est la personne physique ou morale qui, exposé a un risque déterminé, est protégé par l’assureur
a travers un contrat d’assurance précis. L’assuré n’est pas nécessairement le souscripteur.
L’obligation de l’assuré dans un contrat d’assurance est de se comporter en toutes circonstances, en
bon père de famille. A ce sujet, il doit éviter de provoquer le sinistre. Et si le sinistre survient, il
doit prendre les dispositions pour limiter l’ampleur des dommages.
c/ l’assureur.
C’est l’entreprise qui garantie les risques des particuliers ou des entreprises moyennant des prîmes
ou cotisations. Ses obligations dans un contrat d’assurance sont de deux sortes :
Informer ses clients sur l’étendu des garanties qu’il offre d’une part;
Payer le sinistre survenu d’autre part;
Le non respect de ses obligations expose l’assureur a des sanctions en justice et même a la longue au
retrait de son agrément par l’autorité de tutelle.
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d/ Le bénéficiaire
Dans un contrat d’assurance, c’est la personne qui reçoit de l’assureur l’indemnité ou capital prévu
au contrat d’assurance. Le bénéficiaire d’un contrat d’assurance n’est pas nécessairement le
souscripteur ou l’assuré. Dans certains cas le bénéficiaire peut être connu et désigné à la
souscription du contrat d’assurance visé. Dans d’autre, le bénéficiaire n’est pas connu d’avance.
La déclaration de risque
L’offre d’assurance
L’établissement du contrat d’assurance.
a/ La déclaration de risque
La déclaration de risque est faite par le souscripteur. Elle est faite a la souscription du contrat et
éventuellement en cours de contrat s’il y a des modifications. Ici, le souscripteur doit déclarer de
manière exact a l’assureur toutes les circonstances connues de lui et qui sont de nature à permettre
a l’assureur de mieux apprécier les risques qu’il prend désormais a sa charge. A ce sujet, il doit
répondre exactement aux questions posées par l’assureur. Une fausse déclaration de risque est
sévèrement sanctionnée comme mentionné plus haut.
b/ L’offre d’assurance
Elle est faite par l’assureur âpres avoir reçu la déclaration de risque. A ce sujet l’assureur procède a
l’analyse des informations contenues dans la déclaration de risque, puis il détermine la prime à
payer par le souscripteur par rapport aux garanties sollicitées par le souscripteur ou proposée par
lui (l’assureur). Il peut alors faire une offre d’assurance au souscripteur. Cette offre d’assurance
cour droit aux négociations. Si les parties ne s’entendent pas, le processus s’arrête. Au cas
contraire, on passe à l’établissement du contrat.
Pour ce qui est des documents contractuels, il s’agit des conditions particulières, des
conditions générales et éventuellement des annexes.
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Ces clauses ont trait a l’objet et a l’étendu des garanties, aux exclusions et déchéances, aux
obligations des parties au contrat, aux modes de renouvellement du contrat, a la résiliation, a la
prescription, aux sanctions de l’inexécution des obligations.
Les annexes sont des documents qui ont pour vocation de compléter ou de préciser les
conditions particulières, ou d’apporter des dérogations aux conditions générales. Cela –
dit, les conditions générales et les annexes ont valeurs contractuelle. Ils sont opposables a
l’assureur et a l’assuré dès lors que les conditions particulières font mention de leur
appartenance au contrat.
Une fois le contrat d’assurance souscrit, il peut être modifié, il peut être renouvelé a l’échéance, il
peut être résilié avant le terme prévu. L’initiative de la modification, du renouvellement ou de la
résiliation appartient aux parties au contrat (l’assureur et le souscripteur). La modification, le
renouvèlement ou la résiliation sont constatés par Avenant (tout document signés des parties au
contrat d’assurance et qui modifie les conditions de base).
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La police au voyage
La police avec déclaration d’aliment.
1/ La police au voyage
Elle est généralement souscrite pour des expéditions occasionnelles. Le souscripteur va alors
fournir un certain nombre d’information à l’assureur pour lui permettre de déterminer la prime
par rapport a l’expédition visé. Il s’agit de :
Au vue de ces informations, la prime est déterminée par l’assureur en fonction des garanties
sollicitées par le souscripteur. Cette prime est alors payée au moment de l’établissement de la
police.
Elles sont généralement souscrites pour des expéditions échelonnées. Ces polices peuvent prendre
la forme d’une police alimentée, dune police d’abornement, dune police tiers
chargeur.
Police a alimentée
C’est un contrat d’assurance ou police transport des marchandises par lequel l’assureur fait une
promesse de garantie a l’assuré sur des expéditions échelonnées.
La police a alimenté porte sur la valeur totale des expéditions sur une période indéterminée
d’avance. C’est donc a la fin de chaque mois que l’assuré paye la prime sur les expéditions du mois
considéré.
Police d’abornement
Elle couvre automatiquement toutes les expéditions effectuées par le même assuré sur une période
déterminée, quelques soit les marchandises, le mode de transport des lieux d’expédition. En contre
partie de l’automaticité de la garantie, l’assuré s’engage a déclarer la marchandise. Cette police
convient aux commerçants qui importent ou exportent fréquemment des marchandises de nature
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variée et des pays différents. Cette police d’abornement est généralement souscrite sur une année
renouvelable. Elle porte sur des expéditions dont la valeur totale n’est pas déterminée d’avance.
Elle est généralement souscrite par des sociétés de navigation, les commissionnaires de transport et
autres transitaires pour le compte de leur client. Le souscripteur n’est chargé d’affréter à sa police
que les expéditions dont les clients l’ont chargé d’assurer.
Les risques liés au transport des marchandises se classent en deux catégories principales :
Ce sont des événements susceptibles de survenir dans les conditions normales de transport tout en
affectant les marchandises transporté. Il s’agit entre autres :
Ce sont des événements qui endommage les marchandises en court de transport et qui ne sont pas
caractéristique de l’activité de transport. Il s’agit de :
Les guerres, les actes de sabotage ou de terrorisme ayant un caractère politique ainsi
que les actes assimilés : Grèves, les émeutes, les mouvements populaires.
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Elle couvre tous les dommages et pertes matérielles ainsi que les pertes de poids ou de quantité
survenues aux marchandises assurées pendants le transport indiqué, en moins que ses pertes ne
soient due a un des risques expressément exclu et limitativement énuméré dans la police
d’assurance.
Cette garantie couvre les dommages et les pertes matérielles ainsi que les pertes de poids ou de
quantité survenues aux marchandises transportées par un ou plusieurs événements limitativement
énuméré dans la police d’assurance.
Le terme FAP sauf ou franc d’avarie particulière sauf celles expressément listé dans la
police d’assurance est utilisé dans le cadre du transport maritime et fluvial.
NB : l’assureur ne couvre pas les freintes de route c’est à dire les pertes inévitable
indépendant de tout aléas de transport que subissent certaines marchandises en raison de leur
nature ou de leur emballage. Ainsi donc, en transport maritime, l’assurance doit être souscrite aux
conditions minimales de la garantie c’est à dire la garantie FAP sauf. Toute fois, le souscripteur
peut négocier avec l’assureur des garanties complémentaire ou même la garantie tous risques.
En ce qui concerne les autres modes de transport, la garantie exigée est la couverture perte
totale. Toute fois le souscripteur peut négocier avec l’assureur une garantie plus large.
Souscrire a une garantie c’est couvrir votre expédition ou votre faculté pendant une certaine durée.
Les facultés transportées doivent être assurées aunions depuis le port ou aéroport d’embarquement
jusqu'au port ou aéroport de débarquement. Le souscripteur et l’assureur peuvent cependant
convenir d’une couverture portant sur les risques préliminaires ou complémentaires au voyage
maritime, aérien ou terrestres visé.
L’avarie commune
Ici on considère que le navire et la cargaison courent ensemble une aventure commune. L’avarie
commune est une règle ancienne qui repose sur la vieille idée de solidarité. La communauté
d’intérêt qui lie le navire et la cargaison. L’expression : Avarie commune signifie donc en réalité
contribution commune à l’avarie. D’où l’avarie commune c’est l’ensemble des sacrifices et
dépenses extraordinaires, intentionnellement ou raisonnablement encourus pour le salut commun,
afin de préserver d’un péril les biens engagés dans une même expédition maritime.
Exemple :
Le feu a pris dans une cale, le capitaine décide d’inonder la cale pour éteindre le feu, sauvant ainsi
le navire et la cargaison des autres cales. Il est équitable que, à la fois le navire et la cargaison
sauvée, indemnisent les propriétaires des marchandises sacrifiées par l’inondation de la cale. Pour
permettre cette indemnisation, les marchandises sauvées ne seront délivrées a leur destinataire que
contre paiement ou engagement de payement de leur part de la contribution pour l’indemnisation.
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Pour qu’il y ait avarie commune, 4 conditions doivent en principe être réunies :
L’avarie particulière
Les avaries particulières sont considérées comme des risques ordinaires de transport car elles sont
les plus fréquentes. Il s’agit des détériorations, manquants ou pertes subie par la
marchandise au cours de son transport.
L’avarie particulière est un ensemble de pertes et dépenses que doit supporter le propriétaire de
la chose qui a souffert le dommage. (Quitte à celui-ci à se retourner contre une tierce civilement
responsable)
La perte résultant des avaries communes doit être répartie entre toutes les personnes
intéressées à l'expédition au prorata des valeurs mises en jeu. Cette répartition s'appelle
contribution et les opérations qui y conduisent sont appelées règlement d'avarie ou
dispache.
Le règlement doit être fait, soit dans le port de déchargement, soit dans le port tête de ligne,
à condition que les estimations aient été faites au port de déchargement.
Le règlement est fait par des experts assermentés appelés dispacheurs ou experts
répartiteurs. Ils pourront être adjoints d'un Co-dispacheur nommé par les chargeurs et se
feront aider par des sapiteurs (experts en estimations des valeurs comme les courtiers de
marchandises).
Éléments du règlement :
Il y a détermination de deux comptes séparés qui forment la masse active et la masse
passive.
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Avaries frais :
Elle représente la valeur sauvée et détermine quels sont ceux qui doivent contribuer et le
montant de leurs contributions. Elle comprendra :
Particularités :
Objets qui ne contribuent pas au règlement en A.C. quand ils sont sauvés, mais
peuvent y prétendre en cas de sacrifice :
Effets et bagages personnels des équipages et des passagers (bagages de cabine).
Envois postaux de toute nature.
Objets qui ne donnent pas lieu à répartition en cas de sacrifice mais
contribuent quand ils sont sauvés :
Marchandises sans connaissements ni reçus (cargaison clandestine).
Marchandises chargées en ponté (sauf petit cabotage).
Objets qui ne sont pas admis en avaries communes :
Marchandises chargées en pontée de manière irrégulière et qui sont jetées à la mer.
Éléments particuliers qui contribuent aux avaries communes.
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Les boutiques à bord des navires à passagers font partie du règlement en A.C.
Les voitures sur les transbordeurs sont considérées comme marchandises transportées et
contribuent aux A.C.
Les dépenses de protection de l'environnement ne sont pas bonifiées en A.C.
L'union d'intérêt entre navire et marchandises n'est effective que pendant le temps
normal de présence à bord. Une marchandise débarquée lors d'une escale précédente ne
contribuera pas à l’A.C. en cas d'événements ultérieurs à sa mise à quai
L'assistance imposée est en avarie commune car on la suppose faite pour le salut commun
Répartition et paiement :
Montant de la contribution : la loi de 1967 indique que les avaries sont supportées au marc le
franc de la valeur (% des avaries par rapport à la valeur totale). La contribution pourra
être réglée à l'amiable entre les assureurs ou par la nomination d'experts répartiteurs par le tribunal
de commerce ou de grande instance. En cas d'insolvabilité, il y a répartition de ce montant entre les
personnes solvables. Le montant bénéficie d'un privilège de 4ème rang (sauf convention de 1993
pas encore en vigueur), comme la rémunération d'assistance. Le plus souvent, c'est l'armateur qui
est le créancier des chargeurs et il demandera avant de délivrer les marchandises une caution ou
deposit (réglée souvent par les assureurs) ou contribution provisoire aux avaries
communes.
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Exemple de calcul :
Les mesures d’extinction des feux ordonnées par le capitaine causent de nombreux
dégâts
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NB : Dans la pratique, une fois le règlement accepté et homologué, il n'y aura pas immédiate
compensation entre les sommes que les intéressés se doivent respectivement, et chacun d'eux se
retournera contre son assureur qui lui réglera le montant du dommage, subi aux termes et dans les
conditions stipulées par la police d'assurance, en tenant compte des franchises. Ce n'est qu'après,
que les assureurs se régleront entre eux, en engageant au besoin l'action en contribution devant le
tribunal de commerce. Les règlements en avaries communes durent des années (prescription est de
5 années).
1/ La valeur d’assurance
Les conditions générales d’assurance transport des marchandises donnent a l’assuré 4 possibilités de
la détermination des valeurs des marchandises à assurer. Il s’agit :
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La valeur de la marchandise a assurer est indiqué par l’assuré soit dans la proposition de l’assurance
s’il s’agit d’une police au voyage, soit dans la vie d’aliment s’il s’agit d’une police avec déclaration
d’aliment. Cette valeur est acceptée par l’assureur telle que présentée. Toute fois, ce dernier a le
droit lors la présentation de toute réclamation pour dommage et perte de prendre la considération
que la valeur réelle de la marchandise pour le calcul de l’indemnité due. Il s’agit de remettre
l’assuré dans la situation qui était la tienne avant le sinistre. Cette valeur réelle des marchandises est
alors déterminée par la facture d’achat des marchandises visées ainsi que les frais y afférant,
notamment les frais d’expédition et la prime d’assurance. Il est annoté que toutes les polices
transport des marchandises comporte la règle proportionnelle des capitaux qui sanctionne
l’insuffisance de la valeur d’assurance en cas de sinistre de la part du souscripteur de bonne fois.
La détermination de la prime à payer par le souscripteur dépend de nombreux facteurs dont les
principaux sont :
Les risques exclus concernent essentiellement des événements qui n’ont pas des caractère aléatoire
ou accidents attaché à la notion d’assurance. Il s’agit entre autre des fautes intentionnelles ou
inexcusable de l’assuré ou des bénéficiaires du contrat d’assurance, du vice propre des
marchandises de l’inadoption de l’emballage ou conditionnement. Quand aux marchandises
exclues, elles varient d’un mode de transport à l’autre. En générale ce sont des marchandises
dangereuses ou des objets précieux.
Il ya sinistre lorsque l’événement redouté se réalise. Il se pose alors le problème des formalités à
remplir et des pièces à fournir en vu du payement de l’indemnité par l’assureur.
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1/ La déclaration du sinistre
Elle appartient à l’assuré. Cette déclaration porte sur la date, l’heure et le lieu du sinistre, ses
circonstances, l’estimation des pertes et leurs ampleurs, les personnes impliquées, les
témoins éventuels.
Les formalités à remplir en cas de sinistre sont de deux ordres à savoir : les formalités générales
et les formalités particulières
Il s’agit des précautions élémentaires qui relèvent du bon sens. Ces formalités visent à éviter la
gravassions des dommages subis par des marchandises transporté. Ainsi, en cas de sinistre transport
des marchandises, l’assuré ou le bénéficiaire doit et l’assureur peut :
Ici on va distinguer deux cas : premièrement, cas des dommages apparents. Avant de prendre
livraison de la marchandise, il faut :
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Lorsque la déclaration de sinistre a été faite dans les délais, les formalités remplies, les pièces
fournies, l’assureur procède au règlement de sinistre visé. En générale, l’assuré prend la
marchandise en état et l’assureur paye la valeur de la perte constaté par le commissaire d’avarie,
ainsi que les divers faits exposés par l’assuré dans le cadre des mesures conservatoire et de
sauvetage.
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assurées, ou du moins ce qui en reste après un sinistre. Il le fait contre le versement de l’indemnité
prévu par la police visé en cas de perte total. C’est ce qu’on appelle règlement en
délaissement.
NB : l’assureur ne couvre pas les freintes de route c’est à dire les pertes inévitable
indépendant de tout aléas de transport que subissent certaines marchandises en
raison de leur nature ou de leur emballages.
F/ Subrogation
C’est l’acte par lequel l’assureur se substitut dans les droits et recours de l’assuré contre les
personnes responsable du sinistre dont ce dernier est victime.
Elle peut être légale (en assurance transport terrestre et maritime) ou conventionnel
(assurance transport aérien et fluviale).
La preuve que ces conditions sont remplies est fournie par la quittance subrogative dont la signature
est exigée au moment du payement de l’indemnité.
Cet évènement malheureusement se réalise pendant que vous effectuez votre stage
académique chez la dispacheur LANGMIA. Ce dernier vous confie le dossier pour
traitement. Les informations disponibles sont les suivantes :
TRAVAIL A FAIRE :
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Votre Directeur Général vous consulte sur le système d’assurance à mettre en place.
TRAVAIL A FAIRE :
TRAVAIL A FAIRE :
Vous êtes responsable des achats à la société LSC basée a Douala. Vous effectuez deux
importations par mois pour une valeur de 25 000 000 FCFA chacune. Le 20 septembre
2018, le navire assurant la ligne régulière bordeaux – Douala et a bord duquel se
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trouvent vos marchandises est victime d’un incendie au moment de rentrer au port
de Douala. Vous êtes immédiatement mis au courant de cet événement. Votre
informateur vous indique que vos marchandises seraient endommagées aux 2/5.
TRAVAIL A FAIRE :
2/ Quelles sont les pièces à fournir a l’appui de votre réclamation auprès de votre
assureur
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