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ch(n) 1 n
a k=1 k
b) un = ch(2n) d) un = e − 1 + n n≥1
Exercice 42 [ 01038 ] [Correction] a) Énoncer le théorème des séries spéciales alternées, en faire la preuve.
b) Prouver que les suites (sn )n≥1 et (un )n≥1 convergent.
a) Justifier l’existence, pour n ∈ N de c) Étudier la nature de
P
un .
+∞
X (−1)k
Rn =
k=n+1
k Etude de séries à termes positifs
b) Montrer que Exercice 46 [ 01025 ] [Correction]
+∞ k
P
X (−1) Soit (un )n∈N une suite décroissante réelle. On suppose que la série un converge.
Rn + Rn+1 = Pn
k(k + 1) a) On pose Sn = k=0 uk . Déterminer la limite de S2n − Sn .
k=n+1
b) En déduire 2nu2n −→ 0.
c) Déterminer un équivalent de Rn . n→+∞
un = ln(1 + un−1 )
Exercice 50 [ 01098 ] [Correction] Étudier la suite (un ) puis la série de terme général un .
Soit (un ) la suite définie par u0 > 0 et pour tout n ∈ N,
√
un+1 = 1 + un
Exercice 55 [ 02440 ] [Correction]
Montrer que (un ) converge vers un réel `. Soit (an )n≥0 une suite définie par a0 ∈ R∗+ et pour n ∈ N,
Quelle est la nature de la série de terme général un − ` ?
an+1 = 1 − e−an
2n
X 1
lim
Exercice 79 [ 01060 ] [Correction] n→+∞ kα
k=n+1
Soit α > 1. Donner un équivalent simple à
+∞ b) Sous réserve d’existence, déterminer
X 1
RN = 2n
nα
n=N +1
X 1
lim sin
n→+∞ k
k=n+1
ln un = α ln n + β + o(1)
Exercice 89 [ 02950 ] [Correction]
En déduire un équivalent de un . Soit (un )n≥1 une suite d’éléments de R∗+ .
P
b) Déterminer la nature de n≥1 un . On pose
n
! n
!
1 X 1 X
vn = uk et wn = 2 kuk
nun n un
k=1 k=1
Exercice 85 [ 03882 ] [Correction]
Déterminer
n
On suppose que (vn ) tend vers a ∈ R∗+ .
1 Y Étudier la convergence de (wn ).
lim (3k − 1)1/n
n→+∞ n
k=1
p
c) En déduire
X 1 1
1
≥j Hn = ln n + γ + +o
n=1
n n→+∞ 2n n
α
Nature de séries dépendant d’un paramètre a) un = e−n b) un = ln n
nα c) un = exp(−(ln n)α )
(−1)n
1/n 1 1
un = ln 1 + sin un = 1 − α + o
nα n nα
pour α > 0. La série de terme général un converge-t-elle ?
un = ln 1 + un = a k=1 1/k
na
a) Pour quels couples (a, α) la suite (un ) est-elle convergente ? Dans la suite, on
où a > 0. suppose que tel est le cas, on note ` = lim un et on pose, si n ∈ N∗ ,
vn = u n − `
Exercice 105 [ 02791 ] [Correction]
Nature de la série de terme général b) Nature des séries de termes généraux vn et (−1)n vn .
√
n + (−1)n
un = ln √
n+a Exercice 110 [ 03429 ] [Correction]
Soient p ∈ N et α > 0. Déterminer la nature des séries de termes généraux
où a ∈ R.
−α −α
n+p n+p
vn = et wn = (−1)n
p p
Exercice 106 [ 02430 ] [Correction]
R π/4
On note un = 0 (tan t)n dt.
a) Déterminer la limite de un . Exercice 111 [ 03704 ] [Correction]
b) Trouver une relation de récurrence entre un et un+2 .
a) En posant x = tan t, montrer
c) Donner la nature de la série de terme général (−1)n un .
d) Discuter suivant α ∈ R, la nature de la série de terme général un /nα . π/2
Z
dt π
2 = √
0 1 + a sin (t) 2 1+a
+∞ +∞ 2
X n+1 X n −2
Exercice 114 [ 01049 ] [Correction] et
P+∞ 1
P+∞ 1 π2 n! n!
Existence et valeur de n=0 (2n+1) 2 sachant n=1 n2 = 6 .
n=0 n=0
1
un = arctan
n2 + 3n + 3
Exercice 129 [ 02803 ] [Correction]
Étudier
n X
X m
Exercice 125 [ 01057 ] [Correction] lim lim (−1)i+j ti+j+1
n→∞ m→∞
Pour p ∈ N, on pose i=0 j=0
+∞ p
X n
ap =
n=0
2n Calcul de somme par la constante d’Euler
a) Montrer que ap existe puis exprimer ap en fonction de a0 , . . . , ap−1 .
Exercice 130 [ 01055 ] [Correction]
b) En déduire que ap ∈ N.
Justifier et calculer
+∞
X 1
n=1
n(2n − 1)
Exercice 126 [ 02801 ] [Correction]
Soient α dans R∗ , a et b dans R \ N. On pose
P
Exercice 141 [ 01338 ] [Correction] b) Montrer que nun → +∞. En déduire la nature de la série un .
Calculer c) On pose vn = un
+∞ n+1 .En observant et en sommant les égalités
X 1 Pn
(2k + 4)vk+1 = (2k + 1)vk calculer Tn = k=0 vk en fonction de n et vn+1 .
n=0
(4n + 1)(4n + 3) En déduire la valeur de
+∞
X un
Application à l’étude de suites n=0
n+1
Exercice 148 [ 01079 ] [Correction] b) Quelle est la nature de la série de terme général un ?
Pour α ∈ R \ Z−∗ , on considère (un )n≥1 définie par
b) En déduire qu’il existe A ∈ R∗+ pour lequel un ∼ Anα . a) Étudier la suite de terme général ln(un+1 ) − ln(un ).
En déduire que la suite (un )n≥1 converge et préciser sa limite.
Exercice 149 [ 01074 ] [Correction] b) Établir l’existence de α ∈ R tel que la série de terme général :
Montrer que
1
n!en ln(un+1 ) − ln(un ) − α ln 1 +
un = n
nn+1/2
a une limite non nulle. converge.
c) Établir l’existence de A ∈ R∗ tel que un ∼ Anα .
d) Étudier la convergence de la série de terme général un .
Exercice 150 [ 01077 ] [Correction]
Étudier la limite de Z 1
(1 − u)n − 1
un = du + ln n Exercice 154 [ 02784 ] [Correction]
0 u
Soit u0 ∈ ]0 ; 2π[ puis
∀n ∈ N, un+1 = sin (un /2)
Exercice 151 [ 01075 ] [Correction] a) Montrer que (un ) tend vers 0.
Soit
n
Y
(−1) k
b) Montrer que lim(2n un ) = A pour un certain A > 0.
Pn = 1+ √ c) Trouver un équivalent simple de (un − A2−n ).
k=2
k
Montrer qu’il existe λ ∈ R tel que
Exercice 157 [ 02949 ] [Correction] b) Démontrer que, si la série de terme général un enveloppe strictement A, alors
Étudier la limite quand n → +∞ de elle est alternée.
n n Démontrer que A est alors compris entre deux sommes partielles consécutives.
X k
c) Démontrer que, si la série de terme général un est alternée et que, pour tout
n entier n ∈ N∗
k=1
A − (u0 + u1 + · · · + un ) est du signe de un+1 , alors, elle enveloppe
strictement A.
Exercice 158 [ 03057 ] [Correction]
On note (zn )n≥1 la suite de terme général d) Démontrer que, si la série de terme général un enveloppe A et si la suite de
terme général |un | est strictement décroissante, alors, la série est alternée et
it encadre strictement A.
zn = 2n exp √
n
On dit qu’elle enveloppe strictement le réel A s’il existe une suite (θn )n≥1
d’éléments de ]0 ; 1[ telle que pour tout entier naturel n : Exercice 163 [ 02538 ] [Correction]
A − (u0 + u1 + · · · + un ) = θn+1 un+1 Soit f de classe C 2 sur [0 ; +∞[ telle que f 00 est intégrable sur [0 ; +∞[ et telle que
R +∞
l’intégrale 0 f (t) dt soit convergente.
a) Donner un exemple de série divergente qui enveloppe A > 0. a) Montrer que
Donner un exemple de série convergente qui enveloppe un réel. lim f 0 (x) = 0 et lim f (x) = 0
Donner un exemple de série convergente qui n’enveloppe aucun réel. x→+∞ x→+∞
Exercice 171 [ 03685 ] [Correction] a) Justifier qu’il existe n0 ∈ N tel que pour tout n ∈ N, n > n0 entraîne
P an
Soit (an ) une suite complexe. On suppose que la série n diverge.
P an |un − `| ≤ ε/2
Établir que pour tout α ∈ ]−∞ ; 1], la série nα diverge aussi.
b) Établir que pour tout entier n > n0 on a :
Exercice 172 [ 01028 ] [Correction] |u1 − `| + · · · + |un0 − `| n − n0 ε
Soit (un )n≥1 une suite décroissante de réels strictement positifs. |vn − `| ≤ +
P n n 2
a) On suppose que un converge. Montrer que la série de terme général
vn = n(un − un+1 ) converge et c) En déduire qu’il existe n1 ∈ N tel que pour tout n ∈ N, n > n1 entraîne
+∞ +∞
X X |vn − `| ≤ ε
vn = un
n=1 n=1
d) Application : Soit (un ) une suite réelle telle que un+1 − un → α 6= 0.
b) Réciproquement, on suppose que la série de terme général n(un − un+1 ) Donner un équivalent simple de un .
converge. Montrer que la série de terme général un converge si, et seulement
si, la suite (un ) converge vers 0.
c) Donner un exemple de suite (un ) qui ne converge pas vers 0, alors que la série Exercice 176 [ 00308 ] [Correction]
de terme général n(un − un+1 ) converge. Soit (un ) une suite réelle.
et on suppose
Exercice 177 [ 00309 ] [Correction] un ∼ Rn2
Soit (un ) une suite de réels strictement positifs.
On suppose Déterminer un équivalent de un .
un+1
→ ` ∈ ]0 ; +∞[
un
Condensation
Montrer
√
n
un → `
Exercice 181 [ 02796 ] [Correction]
Soit (un ) une suite réelle décroissante et positive. On pose
vn = nun2
Montrer que
X X
un converge si, et seulement si, vn converge
vn = n2 un2
Exercice 6 : [énoncé]
Exercice 2 : [énoncé]
a) L’intégrale définissant un est bien définie car elle porte sur une fonction sur le
a) un = exp(−n2 ln(1 + 1/n)) = exp(−n + o(n)) donc n2 un −→ 0 et la série
n→+∞ segment [0 ; 1]. On peut aussi la comprendre comme une intégrale impropre
est absolument convergente. convergente sur [0 ; 1[
b) un ≥ 1/n donc par comparaison de séries à termes positifs, la série est Z 1 Z
divergente. dx dx
un = n
= n
c) n2 un = n2
= e2 ln(n)−ln(n) ln(ln n) −→ 0 donc la série est absolument 0 1 + x + ··· + x [0;1[ 1 + x + · · · + x
(ln n)ln n n→+∞
convergente et par sommation géométrique
1−x
Z Z
dx
n
= dx
Exercice 3 : [énoncé] [0;1[ 1 + x + · · · + x [0;1[ 1 − xn+1
On a 1/n
Posons
1 1
nun = = exp − ln n → 1 1−x
n n fn (x) =
1 − xn+1
donc pour n assez grand Sur [0 ; 1[, la suite de fonctions (fn ) converge simplement vers la fonction
1
un ≥ f : x 7→ 1 − x.
2n
P Les fonctions fn et f sont continues par morceaux et
et par comparaison de série à termes positifs on peut affirmer que un diverge.
1−x 1−x
1 − xn+1 ≤ 1 − x = 1 = ϕ(x)
Exercice 4 : [énoncé]
C’est une série à termes positifs aux sommes partielles majorées car avec ϕ intégrable. Par convergence dominée
n n Z 1
X X 1 1
uk ≤ 2 < +∞ un → (1 − x) dx =
k2 0 2
k=1 k=1
P
donc la série converge. et donc la série un diverge grossièrement.
vn+1 1 β
1 Exercice 11 : [énoncé]
= =1− +o
1 β
vn 1+ n n n
a)
À partir d’un certain rang un+1 3n + 1 2 1 2 1
un+1 vn+1 = =1− =1− +o
≤ un 3(n + 1) 3n+1 3n n
un vn
P P et
donc un = O(vn ) or vn converge absolument donc un aussi. vn+1 1 3 1
= 3/4
=1− +o
c) Pour n assez grand vn (1 + 1/n) 4n n
Exercice 16 : [énoncé]
On a
Exercice 13 : [énoncé] 1 1 1 1
1
ln(1 − ) = − − 2 − 3 + O
n n 2n 3n n4
a) |un | ∼ 1/n2 donc la série
P
un est absolument convergente donc convergente. donc
b) On applique le critère spécial et on conclut que
P
un converge. π π 1
un = cos nπ + + +O
(−1)n 1
P 2 3n n2
c) un = n+1 + O n2 et on peut conclure que un converge.
puis
d) π
1 (−1)n+1 π
1
n+1
n+1
π 3π 1 (−1) .3π 1 un = (−1) sin +O 2
= +O
un = cos nπ + + +O = +O 3n n 3n n2
2 8n n2 8n n2
P Le terme général un est somme d’un terme définissant une série convergente par le
donc un converge. critère spécial et d’un terme définissant une série convergeant absolument.
Exercice 17 : [énoncé] b) On a
Par comparaison avec une intégrale :
(−1)n (−1)n
1 1
n un = = − +o
X 1 √ ln n + (−1)n
+o 1 ln n n ln2 n n ln2 n
√ ∼2 n n n
k=1
k
Or la série de la série de terme général n ln12 n est absolument
P convergente
On a alors (utiliser une comparaison avec une intégrale) donc un est convergente.
(−1)n 1 c) On a
un = Pn (−1)n
1 (−1) n−1 1 1
k=1
√ 1 + Pn √1 un = + +o
k
k=1 k
ln n (ln n)2 (ln n)2
n
On en déduit √
Exercice 18 : [énoncé] un = − sin (2 − 3)n π
√
Puisque 2 − 3 < 1,
a) On a √
n
un ∼ −(2 − 3)n π
(−1) 1
un = √ + O
2 n n3/2 est terme général d’une série absolument convergente.
P
donc un converge.
On a
bn
X cos(ln k) bn − a n 1 Exercice 24 : [énoncé]
San − Sbn = ≥ √
k 2 e π/4+2nπ Quand x → 0, on a
k=an +1 p
|x| p p
Or, par encadrement, = |x| − x |x| + o x3/2
bn − an 1+x
→ (1 − e−π/2 ) On en déduit
eπ/4+2nπ
Z (−1)n /nα p Z (−1)n /nα p
donc (San − Sbn ) ne tend pas vers 0. Or an , bn → +∞ donc la série étudiée ne
1
peut converger. un = |x| dx − x |x| dx + o
0 0 n5α/2
Par parité et
un vn un
(−1)n 2
2 1 = vn ≤ vn
un = − 5α/2 + o un + vn u n + vn
3n3α/2 5n n5α/2
Par comparaison de série à termes positifs on peut alors conclure.
Par le critère spécial des séries alternées, la série de terme général (−1)n /n3α/2
converge et par équivalence de séries à termes de signe constant, la série de terme
général Exercice 27 : [énoncé]
2 1 2
− 5α/2 + o ∼ − 5α/2 Puisque 2ab ≤ a2 + b2 on a
5n n5α/2 5n
√ 1
converge si, et seulement si, 5α/2 > 1. un un+1 ≤ (un + un+1 )
On en déduit que la série de terme général un converge si, et seulement si, 2
α > 2/5.
P P
or u et un+1 convergent donc, par comparaison de séries à termes positifs,
P √ n
un un+1 converge.
Exercice 25 : [énoncé] P
Supposons la convergence de la série un . Exercice 28 : [énoncé]
Pour tout n ∈ N On a immédiatement (i) =⇒ (ii) par comparaison de série à termes positifs
n n 2n+1 +∞ sachant
X X X X √ 1
vk = (u2k + u2k+1 ) = uk ≤ uk an an+1 ≤ (an + an+1 )
2
k=0 k=0 k=0 k=0
P La réciproque est fausse, il suffit pour l’observe de considérer la suite a donnée par
Puisque vn est une série à termes positifs dont les sommes partielles sont
majorées, celle-ci converge. 1
a2p = 1 et a2p+1 =
Supposons la convergence de la série
P
vn . Pour tout n ∈ N p4
n bn/2c +∞
X X X
uk ≤ vk ≤ vk Exercice 29 : [énoncé]
k=0 k=0 k=0
√
Puisque
P
un est une série à termes positifs dont les sommes partielles sont a) Si ` > 1 alors à partir d’un certain rang n un ≥ 1 et donc un ≥ 1. Il y a
majorées, celle-ci converge. En substance, on observe aussi divergence grossière.
b) Si ` < 1 alors, en posant α = (1 + `)/2, on a ` < α < 1 et à partir d’un
+∞ +∞
X X certain rang
un = vn √
n
un < α
n=0 n=0
donc
un ≤ αn
Exercice 26 : [énoncé]
Or la série de terme général αn est convergente car α ∈ [0 ; 1[ et donc
P
un
On exploite les comparaisons
est absolument convergente.
√ 1 √ √
max(un , vn ) ≤ un + vn , un vn ≤ (un + vn ) c) Pour un = 1/n, n un = n−1/n → 1 et pour un = 1/n2 , n un = n−2/n → 1
2 alors que dans un cas la série diverge et dans l’autre la série converge.
(obtenue par 2ab ≤ (a2 + b2 ))
donc par croissance des sommes partielles d’une série à termes positifs, la suite
Exercice 32 : [énoncé] (nvn ) admet une limite ` ∈ R ∪ {+∞}.
vn convergente. On a vn → 0+ donc 1 + n2 un → +∞ et on
P
Supposons la série Si cette limite est non nulle, la série
P
vn diverge ce qui est contraire à
en déduit l’hypothèse initiale. On en déduit
1
vn ∼ 2
n un
nvn → 0
puis
√ 1 donc
un vn ∼ N N +∞
n
P√
X X X
Par comparaison de séries à termes positifs, il y a divergence de la série u n vn . uk = vn + N un → vn
k=1 n=1 n=1
Or, par l’inégalité de Cauchy-Schwarz P
!2 Ainsi un converge et
n n n n +∞ +∞ +∞
X √ X X X X X X
u k vk ≤ un vk ≤ un vk un = vn
k=0 k=0 k=0 k=0 k=0 n=1 n=1
P
On en déduit la divergence de la série un .
un+1 On a Z Rn−1
0 ≤ vn ≤ →0 dt
S0 = ln Rn−1 − ln Rn
Rn t
et donc vn → 0. On en tire P R Rn−1 dt
donc la série à termes positifs Rn t diverge car ln Rn → −∞ puisque
Rn → 0.
Sn+1 P
vn ∼ ln(1 + vn ) = ln = ln(Sn+1 ) − ln(Sn ) Par comparaison de séries à termes positifs, un /Rn diverge.
Sn
un un un 1
P = =
La série un converge si, et seulement
P si, la suite ln(Sn ) converge et donc si, et Rn Rn−1 − un Rn−1 1 − un /Rn−1
seulement si, la série télescopique (ln Sn+1 − ln Sn ) converge. Par équivalence P
P Si un /Rn−1 6 →0 alors un /Rn−1 diverge.P
de série à termes positifs, cela équivaut à affirmer la convergence de la série vn .
Si un /Rn−1 → 0 alors Run−1
n
∼Run
n
et donc un /Rn−1 diverge encore.
P
Dans tous les cas, un /Rn−1 diverge.
P
Exercice 39 : [énoncé] La nature de la série un − un−1 étant celle de la suite (un ), on peut
Posons affirmer la convergence de la série
un+1 − un
vn =
un X 1 1
−
Si (un ) converge alors, en posant ` sa limite, Sn−1 Sn
b) Soit un réel α > 1 tel que ` < −α. Pour x assez grand, on a d) Comme
(−1)n+1
1
xf 0 (x) Rn = +O
≤ −α 2n n2
f (x) P
la série Rn est convergente.
et donc
f 0 (x) α
≤−
f (x) x
En intégrant, il existe une constante β tel que Exercice 43 : [énoncé]
À partir du rang n = 2, on peut applique le critère spécial des séries alternées. Le
ln f (x) ≤ −α ln x + β reste étant majorée par la valeur absolue du premier terme
et alors +∞
C X (−1)n 8n
f (x) ≤avec C = eβ > 0 x= =1−4+r
xα n=0
(2n)!
ParPcomparaison de séries à termes positifs, on peut affirmer la convergence
64
de n≥1 f (n) avec |r| ≤ 24 donc x < 0.
Exercice 42 : [énoncé]
Exercice 44 : [énoncé]
P (−1)k Par découpage
a) Rn est le reste de rang n de la série k≥1 k qui converge en vertu du +∞ Z (n+1)π
critère spécial.
X sin t
I= dt
nπ t
b) Par décalage d’indice sur la deuxième somme n=0
c) On peut écrire De plus nu2n ≥ 0 car la suite (un ) décroît et tend vers 0 (car la série
sn = ln 2 − rn converge).
Par encadrement nu2n −→ 0 puis 2nu2n −→ 0
avec n→+∞ n→+∞
+∞
X (−1)k+1 c) De plus
rn =
k 0 ≤ (2n + 1)u2n+1 ≤ 2nu2n + u2n −→ 0
k=n+1 n→+∞
a) La suite (an ) est bien définie et à termes positifs puisque pour tout x ≥ 0,
1 − e−x ≥ 0. Exercice 57 : [énoncé]
Puisque pour tout x ∈ R, ex ≤ 1 + x, on a an+1 ≤ an et la suite (an ) est donc Dans le cas où u0 = 0, la suite est nulle.
décroissante. Dans le cas où u0 = 1, la suite est nulle à partir du rang 1
Puisque décroissante et minorée, (an ) converge et sa limite ` vérifie On suppose désormais ces cas exclus.
` = 1 − e−` . On en déduit ` = 0. a) La suite (un ) est à termes dans ]0 ; 1[ car l’application x 7→ x − x2 laisse
Finalement (an ) décroît vers 0. stable cet intervalle.
(−1)n an converge.
P
b) Par le critère spécial des séries alternées, La suite (un ) est décroissante et minorée donc convergente. Sa limite ` vérifie
c) Puisque an → 0, on peut écrire an+1 = 1 − e−an = an − 12 a2n + o(a2n ). ` = ` − `2 et donc ` = 0.
Par suite a2n ∼ −2(an+1 − an ). Finalement (un ) décroît vers 0 par valeurs strictement supérieures.
Par équivalence de séries à termes positifs, la nature de la série de terme
1 1 un − un+1 u2
général a2n est celle de la série de termePgénéral an+1 − an qui est celle de la − = = 2 n 3 →1
suite de terme général an . Finalement a2n converge. un+1 un un un+1 un − un
d) La nature de la série de terme général ln(an+1 /an ) est celle de la suite de Par le théorème de Cesaro,
terme général ln(an ). C’est donc une série divergente. Or n−1
1X 1 1
− →1
an+1 1 1
ln = ln 1 − an + o(an ) ∼ − an n uk+1 uk
an 2 2 k=0
et donc nu1 n → 1.
P
Par équivalence de série de terme de signe constant, on peut affirmer an
1
P
diverge. On en déduit que un ∼ n et donc un diverge.
1 1
vn+1 − vn = ∼ Exercice 63 : [énoncé]
nα un nα `
Notons que les termes
√ sommés sont positifs.
donc par sommation de relation de comparaison de séries à termes positifs La fonction x 7→ a x est décroissante donc
convergentes √
Z n √
n
a ≤ a x dx
+∞ +∞ n−1
X X 1 1 1
vk+1 − vk = −vn ∼ ∼
`nα α − 1 `nα−1 puis √
k=n k=n n
X √ Z n √
Z n
k x
puis a ≤1+ a dx = 1 + 2 uau du
1 1 k=0 0 0
vn = α−1
1 − α `n or
R +∞
uau du est définie donc
0
X √
n
a < +∞
Exercice 61 : [énoncé] n≥0
On a 0
1 ln x + 1
=−
x ln x (x ln x)2 Exercice 64 : [énoncé]
La fonction x 7→ 1/x ln x est décroissante sur ]1 ; +∞[. Puisque x 7→ x12 est décroissante
On en déduit Z k+1 Z k
dx 1 dx
N ≤ 2 ≤
N +1 x2 k x2
Z
X 1 dt k k−1
≥ = ln ln(N + 1) − ln ln 2 → +∞
n=2
n ln n 2 t ln t donc
Z +∞ +∞ Z +∞
dx X 1 dx
2
≤ 2
≤
n+1 x k n x2
k=n+1
Exercice 62 : [énoncé]
Par comparaison avec une intégrale d’où l’on obtient : un ∼ 1/n.
Il y a donc divergence de la série de terme général un .
Z n n
X
(ln t)2 dt ≤ (ln k)2
1 k=1
Exercice 65 : [énoncé]
Or par une intégration par parties on obtient Puisque x 7→ x1α est décroissante
Z n Z n+1 Z n
dx 1 dx
(ln t)2 dt ∼ n(ln n)2 α
≤ α ≤
1 n x n n−1 xα
√
donc a) Par croissance de la fonction .
Z +∞ Z +∞
dx dx
≤ RN ≤ Z k √ √ Z k+1 √
N +1 xα N xα t dt ≤ k ≤ t dt
k−1 k
d’où l’on obtient :
1 donc
Rn ∼ Z n √ n √ Z n+1 √
(α − 1)nα−1 X
t dt ≤ k≤ t dt
puis 0 k=1 1
Rn 1 et on conclut aisément.
∼
Sn (α − 1)S∞ nα−1 b) On a
n
P Rn
La série converge si, et seulement si, α > 2.
X
n≥1 Sn ln n! = ln k
k=1
et, par croissance de la fonction ln„
Exercice 66 : [énoncé] Z k Z k+1
On a ln t dt ≤ ln k ≤ ln t dt
Z Sn
un dt k−1 k
≤
Snα Sn−1 tα donc Z n Z n+1
donc ln t dt ≤ ln n! ≤ ln t dt
p Z Sp Sp 1 1
X un dt 1 1 1
α
≤ α
= α−1
≤ < +∞ puis on peut conclure.
S
n=1 n S0 t α − 1 t S0 α − 1
c) Par décroissance de la fonction x 7→ 1/x ln x sur [1/ e ; +∞[,
La série à termes positifs est convergente car ses sommes partielles sont majorées. Z k+1 Z k
dt 1 dt
≤ ≤
k t ln t k ln k k−1 t ln t
puis sachant a) a) Une comparaison série intégrale est inadaptée, f n’est pas monotone
Z
a x comme en témoigne ses changements de signe. En revanche :
2 2
= arctan + C te
x +a a Z n+1
on obtient un = f (x) − f (n) dx
N n
N +1 1 aX N
arctan − arctan ≤ ≤ arctan Or par le théorème des accroissements fini,
a a n=1 n2 + a2 a
donc n n
et donc
n+1
Z Z Z
0 0
|un | ≤ (t − (n − 1)) |f (t)| dt ≤ |f (t)| dt |un | ≤ |f 0 (u)| du
n−1 n−1 n
R +∞ 0
L’intégrabilité de f 0 permet d’introduire
Rn P R n+1 0
|f (t)| dt et d’affirmer que les 0
P 1 Sachant que la suite 1 |f (u)| du converge, la série n
|f (u)| du
sommes partielles de la série |un | sont majorées via convergePet, par comparaison de séries à termes positifs, on peut affirmer que
N Z N Z +∞
la série un est absolument convergente.
Puisque
X
0
|un | ≤ |u1 | + |f (t)| dt ≤ |u1 | + |f 0 (t)| dt
n=1 1 1 n n Z k+1 Z n+1 n
X X X
La série
P
un est alors absolument convergente. f (k) = f (t) dt − uk = f (t) dt − uk
k=1 k=1 k 1 k=1
c) Par l’absurde, supposons que la suite (cos(ln n)) converge. La suite extraite Rn
(cos(ln 2n )) = (cos(n ln 2)) aussi. Notons ` sa limite.
P
la convergence de la série f (n) équivaut à celle de la suite 1
f (t) dt .
Puisque b) Introduisons √
cos((n + 1) ln 2) + cos((n − 1) ln 2) = 2 cos(n ln 2) cos(ln 2) sin t
f : t 7→
t
on obtient à la limite 2` = 2` cos(ln 2) et donc ` = 0. 1
La fonction f est de classe C sur [1 ; +∞[ et
Puisque
√ √
cos(2n ln 2) = 2 cos2 (n ln 2) − 1 1
√ cos( t) − sin t
0 2 t 1
on obtient aussi à la limite ` = 2`2 − 1 ce qui est incompatible avec ` = 0. f (t) = = O
t2 t→+∞ t2
d) Puisque Z n est intégrable sur [1 ; +∞[.
f (t) dt = − cos(ln n) + cos(ln(n − 1)) La convergence de la série étudiée équivaut alors à la convergence quand
n−1
n → +∞ de Z n √
La
P Rdivergence de la suite (cos(ln n)) entraîne la divergence de la série sin t
n dt
n−1
f (t) dt. t
P 1
Enfin, puisque la série un converge, on peut alors affirmer que la série √
P
f (n) diverge. En posant u = t √
Z n Z √n
sin t sin u
dt = 2 du
1 t 1 u
Exercice 73 : [énoncé]
dont la convergence quand n → +∞ est bien connue (cf. intégrale de
Dirichlet).
a) Posons
Z n+1
un = f (t) dt − f (n)
n Exercice 74 : [énoncé]
On a La fonction fn est continue, strictement décroissante et de limites +∞ et 0 en n
Z n+1
et +∞. On en déduit que fn réalise une bijection de ]n ; +∞[ vers ]0 ; +∞[. Ainsi,
|un | ≤ |f (t) − f (n)| dt
n pour tout a > 0, il existe un unique xn > n vérifiant fn (xn ) = a.
Or pour tout t ∈ [n ; n + 1] On a
n n n Z k Z n
Z t Z t Z n+1 X 1 X 1 X dt dt n
|f (t) − f (n)| = f 0 (u) du ≤
|f 0 (u)| du ≤ |f 0 (u)| du fn (n+1+y) = = ≤ = = ln 1 +
n+1+y−k k+y k−1 t + y 0 t+y y
n n n k=1 k=1 k=1
n
Pour y = ea −1 , Exercice 76 : [énoncé]
f (n + 1 + y) ≤ ln (1 + (ea − 1)) = a La fonction t 7→ f (e−t ) est décroissante et positive donc, par théorème de
R +∞
comparaison série intégrale, l’intégrale 0 f (e−t ) dt et la série f (e−n ) ont
P
et par suite
n même nature.
xn ≤ n + 1 + R +∞
ea −1 Par le changement de variable C 1 bijectif u = et , l’intégrale 0 f (e−t ) dt à
R +∞ 1
même nature que 1 u f u1 du.
Aussi
n−1 n
La fonction u 7→ u1 f u1 est décroissante et positive donc, par théorème de
Z
X 1 dt n
f (n + y) = ≥ = ln 1 + R +∞ 1
y+k t+y y 1
P1 1
k=0 0 comparaison série intégrale, l’intégrale 1 u f u du et la série n f n ont
n même nature.
Pour y = ea −1 , f (n + y) ≥ a et par suite
n
xn ≥ n + Exercice 77 : [énoncé]
ea − 1 P+∞ 1
La convergence de k=0 k! s’obtient entre autre par le critère d’Alembert puisque
On en déduit
n ea n
1/(k + 1)!
xn ∼ n + = 1
ea − 1 ea − 1 1/k! = k + 1 k→+∞
−→ 0 < 1
On peut alors majorer le reste de la série en prenant appui sur une somme
Exercice 75 : [énoncé]
géométrique
On remarque
+∞ +∞ +∞
1 n 1X k
X X 1 1 1 1 1 1 1 1
n e k = ϕ ≤ + + ··· = =
k2 n n k! n! n + 1 (n + 1)2 n! n + 1 1 − 1/n + 1 n.n!
k=n k=n k=n+1
1 1/x
avec ϕ : x 7→ e .
x2 Notons que raisonner par récurrence ne marche pas.
La fonction ϕ est décroissante en tant que produit de deux fonctions décroissantes
positives. Par suite
Z (k+1)/n Z k/n Exercice 78 : [énoncé]
1 k
ϕ(t) dt ≤ ϕ ≤ ϕ(t) dt Selon que α < 0 ou α ≥ 0, on encadre 1/k α en exploitant la monotonie de
k/n n n (k−1)/n x 7→ 1/xα .
En sommant et en exploitant l’intégrabilité de ϕ au voisinage de +∞ Sachant que Z
dt 1 1−α
+∞
= t + C te −→ +∞
Z +∞
1 1/t X 1
Z +∞
k 1 1/t tα 1−α t→+∞
e dt ≤ ϕ ≤ e dt
1 t 2 n n (n−1)/n t 2 on obtient
k=n n
X 1 n1−α
α
∼
Or k 1−α
k=1
Z +∞ i+∞ Z +∞ i+∞
1 1 h
1/t 1 1 h
1/t
e t dt = − e = e − 1 et e t dt = − e → e−1
1 t2 1 (n−1)/n t2 (n−1)/n
Exercice 79 : [énoncé]
1
Par encadrement Puisque la fonction x 7→ xα est décroissante
+∞
X 1 n Z n+1 Z n
lim n ek = e − 1. dx 1 dx
n→+∞ k2 ≤ ≤
k=n x α n α α
n n−1 x
1√ Exercice 83 : [énoncé]
a) k2 + k
∼ k12 donc la série de terme général k2 +1√k est absolument
convergente. Par suite (Sn ) converge vers une certaine constante C.
a) Pour α > 1, la série de terme général 1/nα converge et si l’on pose
b)
+∞ +∞ n
X 1 X 1 X 1
C − Sn = √ ∼ Sn =
2
k + k n→+∞ k2 kα
k=n+1 k=n+1 k=1
car k≥1 k12 est une série à termes positifs convergente. on observe
P
2n +∞ +∞
P+∞
Par comparaison série intégrale k=n+1 k12 ∼n→+∞ n1 et on peut conclure
X 1 X 1 X 1
α
= S2n − Sn → α
− =0
comme annoncée. k k kα
k=n+1 k=1 k=1
∀x ≥ 0, sin(x) ≤ x On a
n
1X
ln(Pn ) = ln(3k − 1) − ln n
On en déduit n
k=1
2n 2n 2n 2n Par comparaison série-intégrale
X 1 1 X 1 X 1 X 1
− ≤ sin ≤
k 6 k3 k k Z n n Z n+1
k=n+1 k=n+1 k=n+1 k=n+1 X
ln 2 + ln(3t − 1) dt ≤ ln(3k − 1) ≤ ln(3t − 1) dt
1 1
En vertu de ce qui précède, on obtient k=1
2n Or
X 1
lim sin = ln 2 Z n
3n − 1
n→+∞ k ln(3t − 1) dt = ln(3n − 1) − n + C = n ln n + (ln 3 − 1)n + O(ln n)
k=n+1
1 3
et donc
n
Exercice 84 : [énoncé]
X
ln(3k − 1) = n ln n + (ln 3 − 1)n + O(ln n)
k=1
On en déduit Puisque
ln Pn −→ ln 3 − 1 ln(np − 1) = ln np + o(1)
n→+∞
puis on obtient
3 p = ln np + γ + o(1)
Pn →
e puis
np = en−γ+o(1) ∼ en−γ
Exercice 86 : [énoncé]
Exercice 88 : [énoncé]
a) Avec convergence des sommes engagées
+∞ +∞ +∞ +∞
a) Puisque
π2 X
p
X 1 1X 1 X 1 1 1 1
= + − = −
X
k(nk + 1) n k2 k(nk + 1) nk 2 6n nk 2 (nk + 1) −→ +∞
k=1 k=1 k=1 k=1 n=1
n p→+∞
et on peut affirmer que l’ensemble
+∞ +∞
X 1 1 X 1 ( p
)
0≤ ≤ X 1
nk 2 (nk + 1) n2 k3 p ∈ N, ≥j
k=1 k=1
n=1
n
donc
+∞
X 1 π2 est une partie non vide de N. Celle admet donc un plus petit élément, noté
∼ Φj .
k(nk + 1) 6n
k=1
b) Par définition de Φj , on a
b) Par décomposition en éléments simples et télescopage Φj
X 1
j≤
+∞
X 1 1X
+∞
1 1
1X1
n
ln n n=1
n
= − = ∼
k(n + k) n k n+k n k n Or, par comparaison avec une intégrale
k=1 k=1 k=1
Φj Z Φj
X 1 dt
≤1+ = 1 + ln Φj
Exercice 87 : [énoncé] n=1
n 1 t
np est bien défini car Hn → +∞.
La suite (np ) est croissante et évidemment non majorée donc On en déduit Φj ≥ ej−1 puis Φj −→ +∞.
j→+∞
c) Par définition de Φj , on a
np → +∞
Φj −1 Φj
X 1 1
Par définition de np , on a
X
≤j≤
Hnp ≥ p ≥ Hnp −1 n=1
n n=1
n
Or Or, sachant que Φj → +∞, on a
Hn = ln n + γ + o(1)
Φj Φj −1
donc
X 1 X 1
= ln Φj + γ + o(1) et = ln(Φj − 1) + γ + o(1)
ln np + γ + o(1) ≥ p ≥ ln(np − 1) + γ + o(1) n=1
n n=1
n
1/k 2 est une série à termes positifs convergente. Par sommation de relation
P
Par suite c)
n
n+1 1 X de comparaison
wn = vn − 2 Sk (∗)
n n un
k=1 +∞ +∞
.
X 1 1 X 1
Sn
− + ln 1 − ∼
Puisque nu → a, on a Sn ∼ anun . k k n→+∞ 2k 2
n k=n+1 k=n+1
La série de terme général Sn est une série à termes positifs divergente donc
n n
Enfin, à l’aide d’une comparaison avec une intégrale
X X
Sk ∼ a kuk 1
k=1 k=1 εn ∼
2n
Par suite
n
1 X
Sk ∼ awn
n2 un Exercice 91 : [énoncé]
k=1
Si α < 1 alors n nα 1ln n → +∞ donc pour n assez grand nα 1ln n ≥ n1 . Par
La relation (∗) dévient alors comparaison de séries à termes positifs, la série diverge
n+1 Si α > 1 alors considérons β ∈ ]1 ; α[. On a nβ nα 1ln n → 0 donc la série est
wn = vn − awn + o(wn ) absolument convergente.
n 1
Si α = 1 alors exploitons la décroissance de la fonction x 7→ x ln x sur ]1 ; +∞[.
et en on en déduit que Pour k ≥ 2,
1 a 1
Z k+1
dt
wn ∼ vn → ≥
a+1 a+1 k ln k t ln t
k
donc puis
n n+1
(−1)n 2
Z
X 1 dt n+1 n 1
≥ = [ln(ln t)]2 −→ +∞ (−1) un = α−3/2 + O
k ln k 2 t ln t n→+∞ 3n nα−1/2
k=2
Par suite, la série étudiée diverge. Pour α > 5/2 : il y a absolue convergence comme ci-dessus.
Pour 3/2 < α ≤ 5/2 : il y a convergence par somme d’une série convergente et
d’une série absolument convergente.
Exercice 92 : [énoncé] Pour α ≤ 3/2 : il y a divergence grossière.
Si α ≤ 0 alors à partir d’un certain rang un ≥ 1/n et la série diverge.
Si α > 0 alors la fonction x 7→ 1/x(ln x)α est décroissante sur ]1 ; +∞[.
Exercice 94 : [énoncé]
Z n+1 Z n
dt dt Par comparaison série intégrale :
≤ un ≤
n t(ln t)α n−1 t(ln t)α Si α > 0, un ∼ nα+1
α+1 est terme général d’une série absolument convergente.
N N N +1 N +2
X √ √ √ X √ X √ X √
n+a n+1+b n+2= n−2 n+ n Exercice 101 : [énoncé]
n=1 n=1 n=2 n=3
(−1)n (−1)n
1 1
N = + 2α + o
X √ √ √ √ √ √ √ √ √ α
n + (−1) n nα n n2α
n+a n+1+b n+2= 1+ 2−2 2−2 N +1+ N +1+ N +2
(−1)n
n=1 La série de terme général nα est convergente et la série de terme général
et enfin
N
1 1 1
√ √ √ √ +o ∼
n2α n2α n2α
X
n+a n+1+b n+2→1− 2
n=1
est convergente si, et seulement si, α > 1/2.
Finalement la série initiale converge si, et seulement si, α > 1/2.
P
Exercice 108 : [énoncé] Par équivalence de séries à termes positifs, la série numérique vn converge si, et
On a n seulement si, α > 1/p.
1 1 1 1 On a
un = 1 − α + o = exp − + o
n+p+1
n+p
n+p
n+p
n nα nα−1 nα−1 = + ≥
Si α ≥ 1 alors (un ) ne tend pasP vers zéro et
P
un est grossièrement divergente. p+1 p+1 p p
Si α ∈ ]0 ; 1[ alors n2 un → 0 et un est convergente. donc la suite (|wn |) est décroissante. De plus elle de
Plimite nulle, le critère spécial
des séries alternées assure alors la convergence de wn pour tout α > 0.
et donc un → 0 P
si a ∈ [0 ; 1[, un → 1 si a = 1 et (un ) diverge si a > 1.
Z π/2 Z +∞
dt dx
Si α > 1 alors
n 1 =
k=1 kα converge et donc (un ) aussi. 0 1 + a sin2 (t) 0 1 + (1 + a)x2
b) Cas α ≤ 1 et a = 1 : un = 1, vn = 0 et on peut conclure. Pn √
1
puis en posant u = x 1 + a
Cas α < 1 et a ∈ [0 ; 1[ : ` = 0, vn = un , n2 vn = e2 ln n+ k=1 kα ln a
→ 0 car
Z π/2
n
1 1 1 dt π
X
∼ 2 = √
k α α−1n α−1 0 1 + a sin (t) 2 1+a
k=1
b) Par symétrie
Cas α = 1 et a ∈ [0 ; 1[ : ` = 0, vn = un = e(ln n+γ+o(1)) ln a ∼ λnln a donc
P
vn converge si,Pet seulement si, ln a < −1 i.e. a < −1/ e. Z π
dt
Z π/2
dt
+∞ 1
kα
=2
Cas α > 1 : ` = a k=1 , 0 1 + (nπ)α sin2 (t) 0 1 + (nπ)α sin2 (t)
+∞
−
P+∞ 1
α
X 1 ` et par le calcul qui précède
vn = `(e k=n+1 k − 1) ∼ −` α
=−
k (α − 1)nα−1 Z π
k=n+1 dt π π 1−α/2
2 =p ∼
Ainsi
P
vn converge si, et seulement si, α > 2.
α
0 1 + (nπ) sin (t) 1 + (nπ)α nα/2
Dans chacun des cas précédents, Pon peut appliquer le critère spécial aux
Par équivalence de séries à termes positifs, la série étudiée converge si, et
séries alternées et affirmer que (−1)n vn converge.
seulement si, α > 2.
c) Par monotonie, on a l’encadrement
Exercice 110 : [énoncé] Z (n+1)π Z (n+1)π Z (n+1)π
On a dt dt dt
n+p
(n + p)(n + p − 1) . . . (n + 1) 1 ≤ ≤
= ∼ np nπ 1 + ((n + 1)π)α sin2 (t) nπ 1 + tα sin2 (t) nπ 1 + (nπ)α sin2 (t)
p p! p!
Par comparaison de séries à termes positifs, la convergence de la série
donc α
(p!) actuellement étudiée entraîne la convergence de la précédente et inversement.
vn ∼ La condition attendue est donc encore α > 2.
npα
Diffusion autorisée à titre entièrement gratuit uniquement - dD
[http://mp.cpgedupuydelome.fr] édité le 29 décembre 2015 Corrections 51
d) Les sommes partielles de la série étudiée ci-dessus correspondent aux Exercice 113 : [énoncé]
intégrales suivantes Z n Introduisons la somme partielle
dt
N
0 1 + tα sin2 (t) X xan
SN =
La fonction intégrée étant positive, la convergence de l’intégrale entraîne la n=1
n3
convergence de la série et inversement. On conclut que l’intégrale étudiée
On remarque que pour n ∈ 10p−1 , . . . , 10p − 1 on a an = p
converge si, et seulement si, α > 2.
En regroupant pertinemment les termes sommés
p p
q 10 −1 q 10 −1 q
X X xan X X xp X
Exercice 112 : [énoncé] S10q −1 = 3
= 3
= up xp
p=1 n=10p−1
n p=1
n p=1
n=10p−1
a) Pour définir un , il est nécessaire de supposer α > 1. Puisque la fonction t 7→ 1/t3 est décroissante, on a la comparaison
Par comparaison avec une intégrale, on montre
p
Z 10p 10 −1 Z 10p −1
1 1 dt X 1 dt
un ∼ ≤ up = ≤
α − 1 nα−1 10p−1 t2 n3 10p−1 −1 t2
n=10p−1
P
Par comparaison de séries à termes positifs, un converge si, et seulement Après calculs, on obtient
si, α > 2. 99 1
up ∼
b) Pour définir un , il est nécessaire de supposer α > 0. 2 100p
Par application du critère spécial des séries alternées, vn étant le reste de la Cas x ≥ P 0
P (−1)p n 1 La série up xp P
converge si, et seulement si, x < 100.
série (p+1)α est du signe de (−1) et |vn | ≤ (n+1)α → 0.
De plus Puisque la série xan /n3 est à termes positifs, sa convergencePéquivaut à la
+∞ +∞ convergence d’une suite extraite de sommes partielles et donc xan /n3 converge
X (−1)p X (−1)p
|vn | − |vn+1 | = − si, et seulement si, x < 100.
p=0
(p + n + 1)α p=0 (p + n + 2)α Cas x < 0.
donc Pour x ∈ ]−100 ; 0[, il y a absolue convergence de la série en vertu de l’étude qui
+∞
X
1 1
précède.
|vn | − |vn+1 | = (−1)p α
− Pour x ≤ −100, on peut écrire x = −y avec y ≥ 100, on a alors
p=0
(p + n + 1) (p + n + 2)α
q
X
Par le théorème des accroissements finis S10q −1 = (−1)q uq y q
1 1 α p=1
− =−
(p + n + 2)α (p + n + 1)α (cn )α+1 avec (uq y q ) qui ne tend pas vers zéro.
Il y a alors Pdivergence d’une suite extraite de sommes partielles et donc divergence
avec cn ∈ ]p + n + 1 ; p + n + 2[.
de la série xan /n3 .
La suite (cn ) est croissante donc on peut appliquer le critère spécial des séries
alternées à
X
p 1 1
(−1) − Exercice 114 : [énoncé]
(p + n + 1)α (p + n + 2)α Avec convergences, on peut écrire
et conclure que sa somme est du signe de son premier terme. Au final, (|vn |) +∞ +∞ +∞
est décroissant et en appliquant une dernière fois le critère spécial des séries
X 1 X 1 X 1
P 2
= 2
+ 2
alternées, on conclut que vn converge. n=1
n n=0
(2n + 1) n=1
(2n)
donc et
+∞ +∞ 2N 2N +1
π2 (−1)n (−1)n
X 1 3X 1 X X
2
= 2
= ln 1 + = ln 1 + + o(1) → 0
n=0
(2n + 1) 4 n=1 n 8 n=2
n n=2
n
donc
+∞
(−1)n
X
Exercice 115 : [énoncé] ln 1 + =0
n=2
n
1 1
∼ 3
n(n + 1)(n + 2) n
Exercice 118 : [énoncé]
donc la série converge On a
Par décomposition en éléments simples XN
1
XN
ln 1 − 2 = (ln(n − 1) + ln(n + 1) − 2 ln n)
1 1/2 1 1/2 n=2
n n=2
= − +
n(n + 1)(n + 2) n n+1 n+2 donc
puis après télescopage N
X
1
XN XN
+∞
1 1 ln 1 − 2 = (ln(n − 1) − ln n) + (ln(n + 1) − ln n)
n
X
= n=2 n=2 n=2
n=1
n(n + 1)(n + 2) 4
Après télescopage
N
Exercice 116 : [énoncé]
X 1 N +1
ln 1 − 2 = ln − ln 2 → − ln 2
On a n=2
n N
1 1
∼ 4
k 2 (k + 1)2 k On en déduit que la série converge et
donc la série converge. +∞
X 1
Par décomposition en éléments simples ln 1 − 2 = − ln 2
n=2
n
1 1 1 2 2
= 2+ + −
k 2 (k + 1) 2 k (k + 1) 2 k+1 k
Exercice 119 : [énoncé]
donc La somme existe en vertu du critère de Leibniz.
N N N +1 N +1 N Pour la calculer, il suffit de déterminer la limite des sommes partielles de rangs
X 1 X 1 X 1 X 1 X 1 π2
= + − 1 + 2 − 2 −→ −3 pairs.
k 2 (k + 1)2 k2 k2 k k N →+∞ 3
k=1 k=1 k=1 k=2 k=1
2N
X N
X N
X −1
(−1)n ln(1 + 1/n) = ln(2n + 1) − ln(2n) + ln(2n + 1) − ln(2n + 2)
n=1 n=1 n=0
Exercice 117 : [énoncé]
On a puis
2N +1 N 2N N
(−1)n
X
X X X 2n + 1
ln 1 + = ln(2k + 1) − ln(2k + 1) = 0 (−1)n ln(1 + 1/n) = 2 ln − ln(2N + 1)
n=2
n 2n
k=1 n=1 n=1
puis Or
+∞ +∞
(−1)k
X
n
X 1
(−1) ln(1 + 1/n) = ln (2/π) =O
n=1
k2 N2
k=N +1
Posons Z 1
sin(πx)
Exercice 125 : [énoncé] I= dx
0 1−x
Cette intégrale est bien définie car la fonction intégrée se prolonge par continuité
a) ap existe en vertu de la règle de d’Alembert. en 1. Z
n 1
X sin(πx) n+1 M
uk − I ≤ x dx ≤
+∞
(n + 1)p
1 p p 1 − x n +1
X
ap = = a + a + · · · + a0
k=0
0
n+1 p p−1
n=0
2 2 1 p avec
sin(πx)
donc M = sup
[0;1] 1−x
p p
ap = ap−1 + · · · + a0 On conclut que
Pn
uk → I puis par changement de variable
1 p k=0
n π
b) Par un récurrence aisée ap ∈ N pour tout p ∈ N.
Z
X sin t
uk → dt
0 t
k=0
Cela permet de calculer les sommes partielles et de conclure en faisant le lien avec
la série précédente.
Exercice 131 : [énoncé]
On a
Exercice 129 : [énoncé] 5n + 6 1
=O
Pour t = −1, n(n + 1)(n + 2) n2
n X m
X P+∞ 5n+6
(−1)i+j ti+j+1 = −(m + 1)(n + 1) donc la somme n=1 n(n+1)(n+2) existe.
i=0 j=0 Par décomposition en éléments simples
ce qui permet de conclure.
5n + 6 3 1 2
Pour t 6= −1, = − −
n(n + 1)(n + 2) n n+1 n+2
n X
m n
X X 1 − (−t)m+1
(−1)i+j ti+j+1 = (−1)i ti+1 donc en exploitant
i=0 j=0 i=0
1+t N
X 1
Quand m → +∞, = ln N + γ + o(1)
n=1
n
n X
m n
X X ti+1 on obtient
(−1)i+j ti+j+1 → (−1)i
i=0 j=0 i=0
1+t
n
X 5k + 6 n3
si |t| < 1 et diverge sinon. = 3 ln + 4 + o(1) → 4
k(k + 1)(k + 2) (n + 1)(n + 2)2
k=1
n
X
i ti+1 1 − (−t)n+1
(−1) =t
i=0
1+t (1 + t)2
Exercice 132 : [énoncé]
Quand n → +∞, Par décomposition en éléments simples
n X
m
X t
lim (−1)i+j ti+j+1 → 1 1 1 4
m→∞
i=0 j=0
(1 + t)2 = + −
n(n + 1)(2n + 1) n n + 1 2n + 1
N N N 2N +1
et donc
X 1 X 3 X 1 X 1 1 3
= + −4 ∼ 3
n(n + 1)(2n + 1) n=1 n n=1 n + 1 n 12 + 22 + · · · + n2 n
n=1 n=2
1
P
Par comparaison de séries à termes positifs, la série numérique 12 +22 +···+n2
Or on sait que converge
N
X 1 Par décomposition en éléments simples
= ln N + γ + o(1)
n=1
n
6 6 6 24
donc on conclut que la série converge et = + −
n(n + 1)(2n + 1) n n + 1 2n + 1
+∞
X 1 En introduisant la constante d’Euler γ, on sait
= 3 − 4 ln 2
n=1
n(n + 1)(2n + 1)
N
X 1
= ln N + γ + o(1)
n=1
n
Exercice 133 : [énoncé]
Par décalage d’indice
a) On a N N +1
X 1 X 1
2n 2n n
= = ln(N + 1) + γ − 1 + o(1)
X (−1)k−1 X 1 X 1 n=1
n + 1 n=2
n
= −2 = ln 2n + γ + o(1) − ln n − γ = ln 2 + o(1)
k k 2k
k=1 k=1 k=1 et en introduisant dans la somme les inverses des nombres pairs absents, on
et obtient
2n+1 2n
X (−1)k−1 X (−1)k−1 N 2N +1 N
= + o(1) X 1 X 1 X 1 1 1
k k = − = ln(2N + 1) − ln N + γ − 1 + o(1)
k=1 k=1 2n + 1 n 2n 2 2
n=1 n=2 n=1
donc la série converge et est de somme égale à ln 2.
b) On a On en déduit
N
3n 3n
1
n
1
X 1 N 18 (N + 1)6
X
un =
X
−3
X
= ln 3n + γ + o(1) − ln n − γ = ln 3 + o(1) = ln + 18 + o(1)
k 3k n=1
12 + 22 + · · · + n2 (2N + 1)24
k=1 k=1 k=1
et puis à la limite
3n+1 3n 3n+2 3n +∞
X X X X X 1
un = un + o(1) → ln 3 et un = un + o(1) → ln 3 = 18 − 24 ln 2
n=1
12 + 22 + · · · + n2
k=1 k=1 k=1 k=1
Rn
Exercice 135 : [énoncé] Étudions wn = un − 12 (ln n)2 , wn − wn−1 = lnnn − n−1 lnt t dt ≤ 0 donc (wn )
est décroissante.
1 3 1 1 1 3 1 1 1 1 D’autre part les calculs précédents donnent (wn ) minorée et donc on peut
− + + = − + + +O =O
4n + 1 4n + 2 4n + 3 4n + 4 4n 4n 4n 4n n2 n2 conclure que wn converge. Ainsi
donc la série étudiée est absolument convergente. 1 2
On a un = (ln n) + C + o(1)
2
N 4N +4 N
X 1 3 1 1 X 1 X 1 b)
− + + = −4
n=0
4n + 1 4n + 2 4n + 3 4n + 4 k n=0
4n + 2 2N N N
ln n X ln(2n) X ln(2n − 1)
k=1 X
(−1)n = −
Or n=1
n n=1
2n n=1
2n − 1
N N 2N +1 N
X 1 X 1 X 1 X 1 donc
4 =2 =2 −2
n=0
4n + 2 n=0
2n + 1 k 2k 2N N 2N N
k=1 k=1 X ln n X ln(2n) X ln(n) X 1
Par le développement (−1)n = − = ln 2 + uN − u2N
n n=1
n n=1
n n=1
n n=1
n
X 1
= ln n + γ + o(1)
k Par le développement asymptotique précédent, on obtient :
k=1
on parvient à 2N
X ln n 1 1
(−1)n = ln 2. ln n + ln(2)γ + (ln n)2 + C − (ln 2n)2 − C + o(1)
N n 2 2
X 1 3 1 1 n=1
− + + = ln(4N +4)+γ−2 ln(2N +1)−2γ+ln N +γ+o(1) → 0
n=0
4n + 1 4n + 2 4n + 3 4n + 4 et après simplification
Ainsi 2N
ln n 1
∞ X
(−1)n
X 1 3 1 1 → ln(2)(2γ − ln 2)
− + + =0 n 2
n=0
4n + 1 4n + 2 4n + 3 4n + 4 n=1
donc
a) f est décroissante sur [e ; +∞[. Pour p ≥ 4, +∞
X ln n 1
Z p+1 Z p (−1)n = ln(2)(2γ − ln 2)
ln t ln p ln t n=1
n 2
dt ≤ ≤ dt
p t p p−1 t N’est-ce pas magnifique ?
ln 2 ln 3
donc un = 2 + 3 + vn avec
Z n+1
ln t
Z n
ln t Exercice 137 : [énoncé]
dt ≤ vn ≤ dt
4 t 3 t
(−1)n f (n) converge en application du critère
P P
a) n≥1 f (n) diverge et n≥1
1 2
donc vn ∼ 2 (ln n) . spécial.
Enfin √ On en déduit
Z 1 +∞
dt 1 2+ 2 1 π
= √ ln √ +π
X
1 + t4 4 2 2− 2 = S(1) =
0
n=0
(4n + 1)(4n + 3) 8
1
1
1 donc par télescopage
ln vn+1 − ln vn = ln 1 + + ln un+1 − ln un = O +∞
2 n n2
X b−1
un = u0
P b−a−1
La série ln vn+1 − ln vn converge
√ et donc la suite ln vn aussi.
n=0
a)
Exercice 145 : [énoncé] (n + 1)β un+1
α+β 1
=1+ +O
nβ un n n2
a) un > 0 et
n
Exercice 148 : [énoncé]
X a−1
ln un = ln 1 +
/ N∗ .
Notons que les termes de la suite (un ) sont tous non nuls car −α ∈ k
k=1
a) (n+1)
β
un+1
= 1 + α+β 1
α+β 1
P Si a = 1 alors un = 1 → 1,.
nβ u n n + O n2 donc vn = n + O n2 . vn converge si, et
seulement si, β = −α. Si a > 1 alors
a−1 a−1
Pn−1 −α
P+∞
un ) → ` = k=0 vk ∈ R donc n−α un → e` puis un ∼ Anα ln 1 + ∼
b) k=0 vk = ln(n k k
avec A = e` > 0.
donc ln un → +∞ puis un → +∞.
Si a < 1 alors ln un → −∞ et donc un → 0.
b) Si a ≥ 1 il y a divergence grossière de la série.
Exercice 149 : [énoncé] Si a ∈ ]0 ; 1[ alors
Après calculs X n
a−1
ln un+1 − ln un = O(1/n2 ) ln un ∼ = (a − 1) ln n
k
k=1
donc la suite (ln un ) converge et on peut conclure. et donc
On peut aussi faire le lien avec la formule de Stirling. . . ln(kun ) = ln k + (a − 1) ln k + o(ln k) ∼ a ln k → +∞
Ainsi kun → +∞ et à partir d’un certain rang un ≥ 1/k.
La série de terme général un s’avère divergente
Exercice 150 : [énoncé]
2un
Or n+1
n2 → 1 donc et pour ce N fixé, il existe N 0 ∈ N tel que pour n ≥ N 0 ,
n n N −1 n N −1
exp ln(2) + nvn + O (ln n)2 /n
→1 X k X k X
≥ 1− ≥ e−k − ε
n n=0
n
k=1 k=0
puis nvn → − ln(2). Ainsi
On a alors pour tout n ≥ N 0
ln n ln 2 1
un+1 =1+2 − +o
n n n n n
X k e
≥ − 2ε
n e−1
k=1
−k
avec uk (n) −→ e .
n→+∞ Exercice 158 : [énoncé]
On peut alors présumer
Posons
n
n n +∞
Y 2n − k
X k X 1 e Pn =
−→ e−k = = zn − k
k=1
n n→+∞ 1 − 1/e e−1
k=1 k=0
On a
n 2
Il ne reste plus qu’à l’établir. . . 1 X |zn − k|
ln Pn = − ln
Puisque ln(1 + x) ≤ x pour tout x > −1, on a 2 |2n − k|
2
k=1
n
k Puisque
1− = exp (n ln(1 − k/n)) ≤ e−k
n
2 2 t 2 2 2 t
|zn − k| = (2n) − 4nk cos √ + k = (2n − k) + 8nk sin √
et donc on a déjà n 2 n
n n
X k 1
≤ on obtient
n 1 − 1/e n
k=1 1X 8nk 2 t
ln Pn = − ln 1 + sin √
De plus, pour N ∈ N, on a pour tout n ≥ N 2 (2n − k)2 2 n
k=1
Après calculs asymptotiques, on obtient sommes partielles valent 0 ou 1, elle enveloppe tout réel de l’intervalle [0 ; 1].
Pour un = (−1)n /(n + 1), la série de terme général un satisfait le critère
Sn → (2 − 2 ln 2)t2 spécial des séries alternées et donc elle converge et la valeur absolue de son
reste est inférieure à son premier terme. Cette série enveloppe donc sa
Sachant ln(1 + x) ≥ x − 12 x2 , on a somme, à savoir ln 2.
n 2 Pour un = 1/2n , la série de terme général un converge. Puisque un → 0, le
1X 2kt2 k 1 seul réel qu’elle peut envelopper est sa somme, or
−2 ln Pn ≥ Sn − + O
2 (2n − k)2 (2n − k)2 n
k=1 +∞ n +∞
X 1 X 1 X 1 1
Puisque 0 ≤ k
≤ 1 − = = n
n, 2 k 2k 2k 2
(2n−k)2
k=0 k=0 k=n+1
n 2 Xn
2kt2
X k 1 1 1 n’est pas inférieur à un+1 . Cette série convergente n’enveloppe aucun réel.
2
+ 2
O = O 2
= O →0
(2n − k) (2n − k) n n n b) Posons pour la suite de notre étude
k=1 k=1
On a
θn+2 un+2 = A − Sn+1 = A − Sn − un+1 = (θn+1 − 1)un+1
Exercice
P 159 : [énoncé] P
Soient un une sérieP semi-convergente et vn une série absolument Puisque θn+2 > 0 et θn+1 − 1 < 0, on peut affirmer que un+2 et un+1 sont de
convergente. La série
P u n + v n est convergente et si celle-ci était absolument signes opposés.
convergente
P alors u n le serait aussi car |un | ≤ |un + vn | + |vn |. La série Puisque A − Sn = θn+1 un+1 est du signe de un+1 , les réels A − Sn et
un + vn n’est donc que semi-convergente. A − Sn+1 sont de signes opposés et donc A est encadré par Sn et Sn+1 .
c) Puisque A − Sn est du signe de un+1 , on peut écrire A − Sn = θn+1 un+1 avec et donc
θn+1 ∈ R+ . an+2 ≥ n + 1 et bn+2 ≥ n + 1
Puisque A − Sn+1 = (θn+1 − 1)un+1 est du signe de un+2 et puisque un+1 et
un+2 sont de signes opposés, on a θn+1 − 1 ≤ 0 et donc θn+1 ∈ [0 ; 1]. Ainsi les deux suites (an ) et (bn ) tendent vers +∞ en croissant (seulement à
On ne peut rien dire de plus, sauf à savoir que A − Sn est non nul pour tout partir du rang 1 pour la première)
n ∈ N. c) On a
En effet pour un = (−1)n et A = 1, la série de terme général un est alternée et wn+1 = ((n + 1)an+1 + an ) bn+1 − an+1 ((n + 1)bn+1 + bn )
pour n pair : A − Sn = 1 − 1 = 0 est du signe de un+1 .
Après simplification, on obtient
pour n impair : A − Sn = 1 − 0 = 1 est du signe de un+1 .
Si en revanche, on suppose A − Sn 6= 0 pour tout n ∈ N, obtenir θn+1 ∈ ]0 ; 1[ wn+1 = −wn
est désormais immédiat.
d) Par l’absurde, supposons un+1 , un+2 > 0. et donc
On a A − Sn ≤ un+1 donc A − Sn+1 ≤ 0 puis A − Sn+2 ≤ −un+2 et donc wn = (−1)n w0 = (−1)n+1
|A − Sn+2 | ≥ |un+2 |. Or |A − Sn+2 | ≤ |un+3 | et |un+3 | < |un+2 |, c’est absurde
et donc un+1 et un+2 ne sont pas tous deux strictement positifs. Un d) On a
raisonnement symétrique établit qu’ils ne sont pas non plus tous deux wn (−1)n+1
cn+1 − cn = =
strictement négatifs et donc la série de terme général un est alternée à partir bn bn+1 bn bn+1
du rang 1 (on ne peut rien affirmer pour le rang 0). Puisque la suite de terme général bn bn+1 croît vers +∞, on peut appliquer le
Puisque A − Sn+1 = A − Sn − un+1 , on a critère spécial des séries alternées et affirmer que la série numérique
− |un+1 | − un+1 ≤ A − Sn+1 ≤ |un+1 | − un+1 . P
(cn+1 − cn ) converge. Par conséquent la suite (cn ) converge.
Si un+1 > 0 alors A − Sn+1 ≤ 0 et donc du signe de un+2 .
Si un+1 < 0 alors A − Sn+1 ≥ 0 et donc à nouveau du signe de un+2 . e) On a
+∞
Enfin A − Sn+1 n’est pas nul, car sinon X
` − cn = (ck+1 − ck )
A − Sn+3 = A − Sn+1 − (un+2 + un+3 ) = −(un+2 + un+3 ) est de signe strict
k=n
opposé à un+2 et n’est donc pas du signe de un+4 .
On peut alors exploiter le résultat du c) et affirmer que la série de terme Par le critère spécial des séries alternées, on peut borner ce reste par la valeur
général un encadre strictement A. absolue de son premier terme
1
|` − cn | ≤
bn bn+1
Exercice 162 : [énoncé]
On peut ainsi écrire
a) Il est immédiat de vérifier que E est un sous-espace vectoriel de l’espace RN 1
cn = ` + o
des suites réelles. L’application bn bn+1
ϕ : E → R2 définie par ϕ(u) = (u0 , u1 ) étant un isomorphisme (car un
On a alors
élément de E est déterminé de façon unique par la donnée de ses deux
1
premiers termes), on peut affirmer que l’espace E est de dimension 2. an + rbn = bn (cn + r) = bn (` + r) + o
bn+1
b) Il est immédiat de vérifier que les suites (an ) et (bn ) sont formés d’entiers
Sachant bn → +∞, on peut affirmer
naturels, qu’elles sont croissantes à partir du rang 1 et qu’elles sont à termes
strictement positifs à partir du rang 2. an + rbn → 0 ⇐⇒ r = −`
Ainsi
∀n ≥ 2, an , bn ≥ 1
Exercice 163 : [énoncé] La série de terme général f (n + 1) − f (n) est convergente car de même nature
que la suite (f (n)) qui converge en +∞. La série de terme général
R n+1
a) Puisque f est de classe C 2 , on peut écrire n
(n + 1 − t)f 00 (t) dt est absolument convergente car
Z x
Z n+1 Z n+1
00
|f 00 (t)| dt
f 0 (x) = f 0 (0) + f 00 (t) dt
(n + 1 − t)f (t) dt ≤
0 n n
Par intégrabilité de f 00 , la fonction f 0 admet une limite finie ` quand et le terme majorant est P sommable par intégrabilité de f 00 .
x → +∞. Par conséquent, la série f 0 (n) est convergente.
Si ` > 0 alors, pour x assez grand f 0 (x) ≥ `/2. Notons A ≥ 0 tel que ce qui Aussi
précède soit vrai pour x ≥ A. On a alors 1 0
Z n+1
(n + 1 − t)2 00
F (n + 1) = F (n) + f (n) + f (n) + f (t) dt
Z x Z A Z x
` 2 n 2
f (x) = f (0) + f 0 (t) dt ≥ f (0) + f 0 (t) dt + dt P
0 0 A 2 On peut alors mener le même raisonnement et conclure que f (n) converge.
R +∞
et donc f (x) ≥ `x/2 + C te ce qui empêche la convergence de 0
f (t) dt.
Si ` < 0 on obtient aussi une absurdité. Il reste donc ` = 0. Exercice 164 : [énoncé]
Posons Z x
P
F (x) = f (t) dt a) Puisque |dn en | ≤ en avec convergence de en , on peut affirmer que les
0 éléments de G sont des sommes de séries absolument convergentes. Les
Par l’égalité de Taylor avec reste intégrale éléments de G sont donc bien définis et puisque
+∞ +∞
Z x+1 X X
F (x + 1) = F (x) + f (x) + (x + 1 − t)f 0 (t) dt
dn en ≤
en = s
x
n=0
n=0
Quand x → +∞, on a G ⊂ [−s ; s]. Enfin s ∈ G avec (dn )n∈N = (1)n∈N et −s ∈ G avec
Z +∞
F (x), F (x + 1) → f (t) dt (dn )n∈N = (−1)n∈N .
0 b) Si e est une base discrète alors G = [−s ; s].
Aussi f 0 (x) → 0 et Par l’absurde, supposons qu’il existe N ∈ N tel que eN > rN .
Introduisons
Z x+1 N −1
0 ≤ max |f 0 (t)| → 0
X
(x + 1 − t)f (t) dt t∈[x;x+1] x= ek ∈ [−s ; s]
x
k=0
Or En remarquant
+∞
ek ≥ eN X (−1)n 2
n
=
donc n=0
2 3
y < s − 2eN = x + rN − eN < x
on peut proposer
Si dk = 1 pour tout k ≤ N alors +∞
1 1 X (−1)n−1
=1− +
N
X +∞
X 3 2 n=2 2n
y= ek + dk ek ≥ x + eN − rN > x
n=0 n=N +1
Il peut y avoir unicité de la suite (dn ) (c’est le cas pour x = s) ou non (c’est
le cas pour x = 0 où lorsque (dn ) convient, (−dn ) convient aussi).
Dans tous les cas, y 6= x et donc x ∈
/ G. C’est absurde.
c) Raisonnons par récurrence sur n ∈ N.
Cas n = 0 : on a bien Exercice 165 : [énoncé]
|t − t0 | = |t| ≤ s = e0 + r0
a) On a !
n in
Supposons la propriété vérifiée au rang n ≥ 0. X
ik i1 − e
Σn = Im e = Im e
Si tn ≤ t alors 1 − ei
k=1
t − tn+1 = t − tn − en ≤ rn
donc
et 1 − ein
2
t − tn+1 ≥ −en ≥ −rn |Σn | ≤ ei ≤
1 − ei |1 − ei |
Ainsi et la suite (Σn )n≥1 est effectivement bornée.
|t − tn+1 | ≤ rn = en+1 + rn+1
b) On a
Si tn > t alors n n n−1
X Σk − Σk−1 X Σk X Σk
tn+1 − t = tn − t − en Sn = = −
k k k+1
k=1 k=1 k=0
et l’étude est analogue.
Récurrence établie. donc
n
On en déduit que tn → t puis que t ∈ G.
X Σk Σn
Sn = +
En conclusion k(k + 1) n + 1
k=1
Σn Σk
= O k12 est le terme général d’une
e est une base discrète si, et seulement si, ∀n ∈ N, en ≤ rn Or n+1 → 0 car (Σn ) est bornée et k(k+1)
série absolument convergente. On peut donc conclure que (Sn ) converge.
d) La condition précédente est vérifiée et, puisque s = 2, on obtient G = [−2 ; 2].
On peut écrire
+∞
X 1 1 X
+∞
1 1 1 1 X 1
+∞ Exercice 166 : [énoncé]
0=1+ (−1) , 1 = 1 + + (−1) , = 1 − − +
n=1
2n 2 n=2 2n 2 2 4 n=3 2n
a) Par sommation géométrique
et !
+∞ n
ei(n+1)θ − 1
X 1 X
ikθ
2= Sn = Re e = Re
2n eiθ − 1
n=0 k=0
Pn
donc i(n+1)θ c) On applique le résultat précédent à an = 1/n et Sn = k=0 cos(kx). (Sn ) est
e − 1 2 bien bornée car
|Sn | ≤
≤
eiθ − 1 |eiθ − 1| n
!
X sin((n + 1)x/2)
b) On a Sn = Re eikx = cos(nx)
sin(x/2)
k=0
N N N −1 N
X X Sn X Sn X Sn SN
un = − = − S0 +
n=1 n=1
n n=0
n + 1 n=1 n(n + 1) N +1
Exercice 168 : [énoncé]
Or On a
SN n
!
→ 0 et einθ − 1
X
ikθ
N +1 Sn = Re e = Re eiθ iθ
Sn e −1
= O n12 donc la suite des sommes partielles de la série de terme
k=1
n(n+1)
général un converge. donc
2
c) On a |Sn | ≤ = Mθ
cos 2x + 1 |eiθ − 1|
|cos x| ≥ cos2 x = √
2 Posons f (x) = x
x−1 .
donc
cos(2nθ) 1 1
|un | ≥ + (x − 1) − x 1 (x + 1)
2n 2n f 0 (x) = 2√ 2
=− √ ≤0
x(x − 1) 2 x(x − 1)2
Si θ = 0 [π] alors |un | ≥ n1 et donc
P
|un | diverge.
P cos(2nθ)
Si θ 6= 0 [π] alors par ce qui précède la série n converge et puisque donc f est décroissante sur [2 ; +∞[.
la série de terme général n1 diverge, par opérations, la série de terme général un = f (n) cos(nθ) = f (n) (Sn − Sn−1 ) donc
|un | diverge.
N
X N
X N
X −1 N
X
un = f (n)Sn − f (n + 1)Sn = (f (n) − f (n + 1)) Sn +f (N +1)SN −f (2)S1
Exercice 167 : [énoncé] n=2 n=2 n=1 n=2
Sn → 0.
avec an+1 P √ √
1 n 1 n
Par suite an (Sn − Sn−1 ) est convergente. |un | ≥ cos(2nθ) +
2n−1 2n−1
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En reprenant l’étude qui précède avec 2θ au lieu de θ, on peut affirmer que La suite (Rn ) converge vers 0, elle
PestRdonc bornée par un certain M ce qui assure
l’absolue convergence de la série k
et l’on peut donc introduire
X 1 √n k(k−1)
cos(2nθ)
2n−1 +∞
X zk Rn
+∞
X Rk
= −
P √n 1
√
n 1 k n k(k − 1)
converge tandis que 2(n−1) diverge puisque 2 n−1 ∼ √
2 n
. k=n+1 k=n+1
P
Par comparaison, on peut affirmer que |un | diverge. Soit ε > 0. Il existe un rang N ∈ N tel que
∀n ≥ N, |Rn | ≤ ε
Exercice 169 : [énoncé] et alors pour tout n ≥ N
Posons
n
+∞ +∞ +∞
ε M 1 1 ε
X X
Sn = zk
X X
≤ = ε − =
k(k − 1) k(k − 1) k−1 k n
k=1
k=n+1 k=n+1 k=n+1
On a
N N N N −1 puis
zn Sn − Sn−1 Sn Sn
X X X X +∞
= = −
X zk 2ε
≤
n n n n +1
k n
n=1 n=1 n=1 n=0
k=n
donc
N N
X zn X Sn SN
= + Exercice 171 : [énoncé]
n n(n + 1) N +1
n=1 n=1 Le cas α = 1 est entendu. Étudions α ∈ ]−∞ P; 1[.
an
Or NS+1
N Sn
→ 0 car (SN ) converge et n(n+1) = O n12 est le terme général d’une
Par l’absurde, supposons la convergence de nα et introduisons
série absolument convergente. On peut conclure que la série n≥1 znn converge.
P
n
X ak
Sn =
kα
k=1
1
il y a donc absolue convergence de la série c) un = 1 convient, où si l’on veut une suite non constante, un = 1 + n2
X 1 1
Sn −
n1−α (n + 1)1−α Exercice 173 : [énoncé]
P an Posons vn = n(un − un+1 ). On peut écrire
et l’on en déduit la convergence de n .
C’est absurde. n
X n
X n+1
X n
X
vk = kuk − (k − 1)uk = uk − nun+1
k=1 k=1 k=2 k=1
Exercice 172 : [énoncé] P
Si la série un converge alors puisque
a) On peut écrire n
X n
X +∞
X
vk ≤ uk ≤ un
n n n+1 n n=1
X X X X k=1 k=1
vk = kuk − (k − 1)uk = uk − nun+1 (*) P
k=1 k=1 k=2 k=1 la série vn converge car à termes positifsPet aux sommes partielles majorées.
P Inversement, supposons la convergence de vn .
Montrons que la convergence de u
P n entraîne que nun → 0. Puisque la suite (un ) est de limite nulle, on peut écrire
Posons Sn les sommes partielles de un .
Par la décroissance de un , on a 0 ≤ nu2n ≤ S2n − Sn . +∞ +∞ +∞
X X vk 1 X
Par suite nu2n → 0 et aussi 2nu2n → 0. 0 ≤ un+1 = (uk − uk+1 ) = ≤ vk
k n+1
De façon semblable, on obtient nu2n+1 → 0 puis (2n + 1)u2n+1 → 0. k=n+1 k=n+1 k=n+1
∀x ≥ 0, ln(1 + x) ≤ x puis
1 1 1
2
→
La suite (un )n≥0 est aussi minorée par 0 donc convergente. n un 3
En passant la relation de récurrence à la limite, on obtient que (un )n≥0 tend Finalement √
vers 0. 3
un ∼ √
n
b)
1 1 un − ln(1 + un ) 1
− = ∼
un+1 un un un+1 n→+∞ 2 Exercice 180 : [énoncé]
car un+1 ∼ un . On sait Rn → 0 donc
c) Par le théorème de Césaro Rn−1 = Rn + un = Rn + Rn2 + o(Rn2 ) = Rn + o(Rn ) ∼ Rn
P
Exercice 181 : [énoncé] et puisque les sommes partielles de la série un sont croissantes et que ce
On remarque qui précède
P permet de les majorer, on peut conclure à la convergence de la
vn ≥ u2n + u2n +1 + · · · + u2n+1 −1 série un .
de sorte que b) Prenons p = 2 et
2n+1 1
n
X X−1 un =
vk ≥ uk n ln n
k=0 k=1 La suite (un ) est décroissante positive et
P P
Ainsi, si un diverge alors vn aussi par comparaison de séries à termes positifs. 1
Aussi vn = 2n u2n =
1 n ln 2
u2n + · · · + u2n+1 −1 ≥ vn+1
2
P P
Puisque vn diverge, un diverge aussi.
donc n
Prenons toujours p = 2 et cette fois-ci
2X −1 n
1X
uk ≥ vk 1
2 un =
k=1 k=1 n ln n ln(ln n)
P P
Ainsi, si un converge alors vn aussi par comparaison de séries à termes
La suite (un ) est décroissante positive et
positifs.
1 1 1
vn = 2n u2n = ∼
n ln 2 ln(n ln 2) ln 2 n ln n
Exercice 182 : [énoncé] P
et à nouveau nous pouvons conclure à la divergence de un .
a) On remarque
pn+1
X−1 Exercice 183 : [énoncé]
n
p (p − 1)upn+1 ≤ uk ≤ pn (p − 1)upn On remarque
k=pn (n+1)2 −1
X
(2n + 1)u(n+1)2 ≤ uk ≤ (2n + 1)un2
et donc
pn+1 k=n2
n+1
p−1 X X−1 n
X
v` ≤ uk ≤ (p − 1) v` et donc
p n+1 (n+1)2 −1 n
`=1 k=1 `=0 X X X
P (2` − 1)u`2 ≤ uk ≤ (2` + 1)u`2
Si un converge alors la première inégalité donne
`=1 k=1 `=0
n+1 +∞
P
X p X Si un converge alors la première inégalité donne
v` ≤ uk
p−1 n+1 n+1 n+1 +∞
`=1 k=1 X X X X
P v` = `u`2 ≤ (2` − 1)u`2 ≤ uk
ce qui assure la convergence de la série vn car c’est une série à termes `=1 `=1 `=1 k=1
positifs aux sommes partielles majorées. P
Si
P
vn converge alors la deuxième inégalité de l’encadrement précédent ce qui assure la convergence de la série vn car c’est une série à termes positifs
donne auxPsommes partielles majorées.P
pn+1
X−1 +∞
X Si vn converge alors la série un2 converge aussi car
uk ≤ (p − 1) v`
k=1 `=0
0 ≤ un2 ≤ nun2 = vn
P
On en déduit la convergence de (2n + 1)un2 et la deuxième inégalité de
l’encadrement précédent donne
pn+1
X−1 +∞
X
uk ≤ (2` + 1)u`2
k=1 `=0
P
Puisque les sommes partielles de la série un sont croissantes et que ce qui
P
précède permet de les majorer, on peut conclure la convergence de la série un .
ce
P qui permet d’affirmer que P
les sommes partielles de la série à termes positifs
un sont majorées et donc un converge.
1
on a vn = n1 de sorte que
P P
Inversement, pour un = n3/2 un converge et vn
diverge.