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QUESTIONS
I
A - Plus de 20 % des patients hospitalisés en chirurgie sont éthyliques chroniques
B - La mortalité et la morbidité périopératoires sont plus élevées chez les patients éthyliques
chroniques ou ébrieux
II
Concernant l'anesthésie de l'éthylique chronique
A - Les quantités de propofol nécessaires pour l'induction anesthésique sont plus importantes
que chez le sujet normal
E - Les halogénés sont déconseillés chez l'éthylique chronique en raison d'un risque accru
d'hépatite toxique
III
A - L'élévation de la gammaglutamyl-transpeptidase (γGT) permet d'affirmer une intoxication
éthylique chronique
IV
A - Un syndrome de sevrage peut apparaître après 6 heures d'abstinence
E - Il n'y a plus d'indication à administrer de l'alcool par voie intraveineuse pour le traitement
des syndromes de sevrageQuestions et réponses
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QUESTIONS ET RÉPONSES
I
A - Plus de 20 % des patients hospitalisés en chirurgie sont éthyliques chroniques
Vrai
B - La mortalité et la morbidité périopératoires sont plus élevées chez les patients éthyliques
chroniques ou ébrieux
Vrai
Faux : l'éthylisme chronique est défini pour une consommation quotidienne supérieure ou
égale à 60 g d'alcool
Vrai
Vrai : ce diagnostic doit être discuté avec les autres causes d'encéphalopathie chez
l'alcoolique. D'origine le plus souvent traumatique, son évolution est volontiers subaiguë et
pernicieuse
II
Concernant l'anesthésie de l'éthylique chronique
A - Les quantités de propofol nécessaires pour l'induction anesthésique sont plus importantes
que chez le sujet normal
Faux : l'éthylisme chronique semble au contraire induire une relative résistance aux opiacés
Faux : la réalisation d'une anesthésie locorégionale n'est pas déconseillée mais nécessite un
examen neurologique soigneux à la recherche d'une polynévrite
E - Les halogénés sont déconseillés chez l'éthylique chronique en raison d'un risque accru
d'hépatite toxique
Faux
III
A - L'élévation de la γGT permet d'affirmer une intoxication éthylique chronique
Faux : il n'existe à ce jour aucun critère suffisamment sensible et spécifique pour une
certitude diagnostique
Vrai : il s'agit d'une myocardiopathie congestive primitive dont la survie est comparable à
celle des myocardiopathies dilatées primitives
IV
A - Un syndrome de sevrage peut apparaître après 6 heures d'abstinence
Vrai
Vrai
E - Il n'y a plus d'indication à administrer de l'alcool par voie intraveineuse pour le traitement
des syndromes de sevrage
Vrai