MBB

Pour : La Société Nationale de Télécommunication dite SONATEL

Appelant : ………………………..……………………...…… Me Nafissatou DIOUF MBODJ

CONTRE : Famara NIANG

Intimé : ……………………….…………………………………………… Me Cheikh FALL

ETUDE MAITRE NAFISSATOU DIOUF MBODJ

Avocat à la Cour
5, Rue Calmette x Amadou Assane Ndoye
Dakar - SENEGAL
Tél. (221) 849.57.99 / Tel-Fax. 823.93.92 / BP. 11.376
Réception : Mardi et jeudi de 15h 3

PLAISE A LA COUR,
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Attendu que par jugement en date du 07 Mars 2013 le Tribunal Régional Hors
Classe de Dakar statuant en matière civile a rendu la décision dont le dispositif est
le suivant :

« PAR CES MOTIFS :

Statuant publiquement, contradictoirement, en matière civile et en premier

ressort ;

EN LA FORME :

- Déclare les exceptions de communications de pièces sans objet ;

- Recoit l’action

AU FOND :

- Déclare la SONATEL responsable du dommage subi par Famara NIANG

- La condamne à payer à Famara NIANG la somme de 1.000.000 FCFA à

titre de dommages et intérêts

- Dit n’y avoir à ordonner l’exécution provisoire;

- Met les dépens à la charge de la SONATEL ; »

Attendu que l'appel a été introduit dans les délais et selon la forme prescrite par
la loi ;

Qu'il convient de le déclarer recevable et d'y faire droit ;

1SUR LE BIEN FONDE DE L’EXEPTION DE COMMUNICATION SOULEVE

PAR LA CONCLUANTE

Attendu que le sieur Famara NIANG

2-SUR LE MAL FONDE DE LA DEMANDE DE FAMARA NIANG

Attendu que la Sonatel est liée au sieur Famara NIANG par un contrat
d’abonnement ;

Attendu que ce contrat d’abonnement permettait au sieur Famara NIANG

l’utilisation du numéro 77.638.51.11 ;

Que le contrat d’abonnement mettait à la charge de Monsieur Famara NIANG,

l’obligation de payer mensuellement ses factures ;
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Que n’ayant pas réglé à date échues ses factures des mois de Mars et de d’Avril
2011, la SONATEL a suspendu la ligne téléphonique de famara NIANG ;

Que par un paiement partiel d’un montant de 78.843 effectué LE 3 JUIN 2011, le
Sieur Famara NIANG n’à couvert que l’échéance du mois de Mars 2011 ;

Que Famara NIANG devait obligatoirement régler les factures déjà échues des
mois d’avril et de mai 2011 ;

Qu’en somme, le sieur famara NIANG n’a pu solder ses échéances que le 26 juillet
2011, alors qu’avant cette date il avait déjà saisi à tord le juge des référé pour
obtenir le rétablissement de sa ligne téléphonique en produisant un procès verbal
qui constatait que la suspension n’ait pas été levée

Que c’est dans ces circonstances que le sieur Famara Niang a cru devoir assigner
la SONATEL en responsabilité et en paiement pour non rétablissement da sa ligne
téléphonique

Mais attendu que le paiement partiel n’entraine pas de plein droit la levée de la
suspension et le rétablissement de la ligne téléphonique;

Que la SONATEL n’a commis aucune faute en refusant de rétablir la ligne

téléphonique du sieur famara NIANG du moment que le défendeur avait manqué
à ses propres obligations ;

Que le sieur Famara NIANG est mal venu à vouloir engager la responsabilité de la
concluante

Qu’il échet de rejeter les prétentions du sieur Famara NIANG

PAR CES MOTIFS,

Il plaira à la Cour,

En la forme :

- Déclarer l’appel recevable ;

Au fond :

- Infirmer le jugement entrepris en toutes ses dispositions ;

Statuant à nouveau

Au principal :

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- Attribuer aux requérants de manière préférentielle la villa de la SNHLM

sise au Boulevard Général De Gaulle, Bâtiment N°74/B ;

- Donner acte aux requérants de ce qu’ils offrent de payer la totalité de la

soulte due immédiatement dès la décision d’attribution préférentielle et
après déduction de leurs propres parts successorales, conformément à
l’article 476 du Code de la Famille ;

Au subsidiaire :

- Ordonner le partage de la villa N°74/B de la SNHLM sise au Boulevard

Général De Gaulle en deux lots distincts ;

- Désigner tel expert avec mission de procéder à une contre expertise ;

- Désigner tel expert avec mission de procéder au partage ;

- Désigner un juge chargé de surveiller, arbitrer les opérations de partage ;

A titre infiniment subsidiaire et en cas de confirmation :

- Réduire le délai de paiement de la deuxième partie de la soulte sur un (01)

an ;

- Ordonner le paiement des indemnités d’occupation par tous les occupants

de la villa ;

- Mettre les dépens aux frais privilégiés de la succession ;

SOUS TOUTES RESERVES

POUR CONCLUSIONS D’APPEL
DAKAR, LE 12 MARS 2013

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