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Flûte en sol (↓P5) Cor anglais (↓P5) Cor de basset en fa (↓P5) Basson quinte
Trompette aigue
en fa (↑P4)
en mib (↑-3)
en ré (↑+2)
Trombone basse
harpe
-6-
Abbreviations en français
-7-
FAMILLE DES BOIS
liste non exhaustive...
Flûte en sol (↓P5) Cor anglais (↓P5) Cor de basset en fa (↓P5) Basson quinte
-8-
Flûte
étendue
en gras, le registre le plus favorable
registres
chaud, venteux mais intense plein, doux lumineux, puissant forcé, incisif
sons fondamentaux (son 1) 1° harmoniques registre grave 2° harmoniques (son 3) formé dʼharmoniques
(son 2) des sons fondamentaux correspondant aux sons 3, 4 et 5
sol3 à do# 4
spectres
pp
mf
ff
-9-
Mise en évidence des “pics”
attention ! ne pas comparer ces graphiques entre eux car l'échelle nʼest pas respectée tant au niveau des amplitudes que des
distances entre les partiels. ils sont là pour mettre en évidence les harmoniques caractéristiques qui ressortent en plus de la
fondamentale.
comparer les hauteurs écrites à la série harmonique théorique de la note concernée pour avoir le partiel correspondant.
pp mf ff
C3
(261,62 Hz)
C4
(523,25 Hz)
C5
(1046,50Hz)
dynamiques
registre grave jamais vraiment vrai ff, aigu jamais vraiment vrai p
articulation
simple : double croches à 138
double : double croches à 160
triple : double croches à 160
maximum : flatterzunge (tremolo dental)
-10-
noter quʼil est plus difficile dʼobtenir un staccato rapide dans le registre grave.
dans tous les bois, il est en général plus facile de lier les intervalles ascendants que descendants.
-11-
doigtés (source : Piston et divers)
ressources supplémentaires : www.wfg.woodwind
Sites et ressources
http://www.phys.unsw.edu.au/music/flute/
-12-
Petite flûte (piccolo)
étendue
hauteurs exprimés en notes écrites. sonne une octave au dessus
en gras, le registre le plus favorable
(do 3) ré 3 - do 6
registres
ré 3 - la 3 la 3 - la 4 la 4 - la 5 la 5 - do 6
fragile, vacillant plus clair, mais pas très solide brillant, puissant strident, percant
sons fondamentaux (son 1) 1° harmoniques registre grave 2° harmoniques (son 3) des formé dʼharmoniques
(son 2) sons fondamentaux sol3 à do# correspondant aux sons 3, 4
4 et 5
spectre
dynamiques
comme flûte
articulation
comme flûte
trémolos
comme flûte
doigtés
comme flûte
-13-
Flûte en sol
étendue
hauteurs exprimés en notes écrites. sonne une quarte en dessous
en gras, le registre le plus favorable
do 3 - do 6 (...)
registres
do 3 - do 4 do 4 - do 5 do 5 - la 6 la 6 - do 6
très chaud mais faible plus clair moins caractéristique strident, peu utilisé
sons fondamentaux (son 1) 1° harmoniques registre grave 2° harmoniques (son 3) des formé dʼharmoniques
(son 2) sons fondamentaux sol3 à correspondant aux sons 3, 4
do# 4 et 5
spectre
dynamiques
comme flûte
articulation
comme flûte
trilles
comme flûte
trémolos
comme flûte
doigtés
comme flûte
-14-
Hautbois
étendue
sib 2 - fa# 5 (sol 5, sol# 5, la 5)
plus caractéristique : ré 3 - la 4
registres
mordant, épais doux, caract. plus fin, on perd le caractère pincé, mince
sons fondamentaux (son 1) 1° harmoniques registre grave formé dʼharmoniques plus formé dʼharmoniques plus
(son 2) aigus aigus
spectre
pp
mf
ff
-15-
Mise en évidence des “pics”
pp mf ff
C3
(261,62 Hz)
C4
(523,25 Hz)
C5
(1046,50Hz)
dynamiques
grave délicat dans le p (de sib 2 à mi3 )
le caractère du hautbois augmente à mesure que lʼintensité augmente
articulation
articulation simple seulement
staccato difficile dans les nuances p
registre grave : doubles croches à 120 environ
registre médium : doubles croches à 132 environ
-16-
trémolos (source : Casella)
-17-
doigtés (source : Piston)
ressources supplémentaires : www.wfg.woodwind
-18-
Cor Anglais (en fa)
étendue
hauteurs exprimés en notes écrites. sonne une quinte en dessous
si 2 - fa 5 (fa# 5, sol 5)
on voir aussi sib 2 grave (ex. tableaux dʼune exposition, mais la note manque sur la plus part des instruments)
registres
si 2 - la 3 la 3 - la 4 la 4 - fa 5...
épais, mordant, mais relativement doux très doux, caractéristique plus fin, on perd le caractère
par rapport au hautbois
sons fondamentaux (son 1) 1° harmoniques registre grave (son 2) formé dʼharmoniques plus aigus
spectre
dynamiques
homogènes sur toute lʼétendue. le grave peut être plus p que le hautbois et est aussi bien plus doux.
articulation
comme hautbois
trilles
comme hautbois
trémolos
comme hautbois
doigtés
comme hautbois
-19-
Clarinette (sib/la)
en sib, expressive et lumineuse, plus utilisée que celle en la.
la clarinette en la est moins brillante, moins douce mais plus veloutée. au delà de son timbre, elle est surtout utilisée pour
faciliter le jeu quand il y a prédominance de tons dièsés, ou si lʼon a besoin du do# grave.
étendue
hauteurs exprimés en notes écrites. En sib, sonne une seconde majeure en dessous. En la, une tierce mineure.
parfois écrite en clef de fa. sonne alors une seconde majeure ou une tierce mineure en dessous.
(ré#2) mi 2 - la 5 (do 6)
clef spéciale donne la note grave ré#
registres
sons fondamentaux (son 1) 2° harmoniques (son 3) formé à partir dʼharmoniques plus aigus (5°, 7° et
9°)
spectre
pp
mf
ff
-20-
Mise en évidence des “pics”
pp mf ff
D2
(147 Hz)
C3
(261,62 Hz)
C4
(523,25 Hz)
C5
(1046,50Hz)
dynamiques
registre grave de pppp à fff
jusquʼà do 5, on peut encore obtenir des pp
articulation
articulation simple seulement (double possible par certains solistes...)
doubles croches à 120 environ
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articulation plus rapide si les notes ne sont pas répétées; 132 environ
-22-
trémolos (source : Casella)
-23-
doigtés
ressources supplémentaires : www.wfg.woodwind
Sites et ressources
http://clarinet-multiphonics.org/index.html
http://www.phys.unsw.edu.au/music/clarinet/
http://userpages.umbc.edu/~emrich/clarinet21.html
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Petite Clarinette (mib)
plus grêle, sonorité un peu moins belle mais utile dans les aigus.
étendue
hauteurs exprimés en notes écrites. sonne une tierce mineure au dessus
mi 2 - fa 5 (do 6...)
registres
comme clarinette sib
spectre
...
dynamiques
comme clarinette sib
articulation
comme clarinette sib
trilles
comme clarinette sib
trémolos
comme clarinette sib
-25-
Clarinette basse (sib/la)
étendue
hauteurs exprimés en notes écrites. sonne une neuvième majeure en dessous
registres
sons fondamentaux (son 1) 2° harmoniques (son 3) formé à partir dʼharmoniques plus aigus (5°, 7° et
9°)
spectre
dynamiques
attention au ronflement dans le grave ff. moins puissant que le basson dans ce registre.
aigus nʼont pas la puissance de ceux de la clarinette.
articulation
plus ou moins comme clarinette sib
trémolos
comme clarinette sib
-26-
Basson
étendue
sib 0 - mib 4 (fa 4)
la 0 sur le basson allemand
registres
spectre
pp
mf
ff
-27-
Mise en évidence des “pics”
pp mf ff
C1
(65,40 Hz)
C2
(130,81 Hz)
C3
(261,62 Hz)
C4
(523,25 Hz)
noter que le timbre du basson est surtout caractéristique dans les deux premiers registres (comparer grave et aigu, cʼest lʼinverse !) de
part la forte présence des harmoniques.
-28-
dynamiques
difficile dʼobtenir un p dans le grave.
articulation
détaché simple
doubles croches à 138. plus dur dans le grave.
lié descendant difficile. détaché bien dans les deux sens.
-29-
Contrebasson
étendue
hauteurs exprimés en notes écrites. sonne une octave en dessous
(la 0) sib 0 - sib 4 (ré 4)
registres
le meilleur registre est le registre grave.
articulation
lourd...
spectre
-30-
Groupe des Bois
Equilibre
On admet le principe dʼéquivalence entre les bois, mais ceci se complique de par les différents registres qui nʼont pas tous la même
intensité.
-31-
Ecriture des accords au bois
Lʼécriture harmonique dans les bois est de loin la plus délicate du fait de la différence de timbre et dʼintensité produite dans les
différents registres.
solution la souvent utilisée solution qui à lʼavantage de solution qui mélange un peu solution très en vogue à
de part la sécurité quʼelle mélanger plus efficacement moins les couleurs mais qui lʼépoque classique et qui
offre dans lʼéquilibre de les couleurs et donc permet tout de même favorise lʼhomogénéité en
chaque groupe de part la dʼobtenir une plus grande dʼobtenir une degré de vue de limiter la perception
plus
proximité des notes dans un fusion et indifférenciation fusion satisfaisant, surtout si des couleurs individuelles.
registre donné. des timbres individuels. la paire extreme est formée
de deux instruments
différents.
difficile dʼobtenir un mélange se heurte à des problèmes se heurte à des problèmes déséquilibre des intensités
satisfaisant. Les couleurs dʼéquilibre si les registres dʼéquilibre si les registres du aux doublures, mais
sont plus identifiables et dʼune paire dʼinstrument dʼune paire dʼinstrument certaines formes sur des
selon lʼintervalle et le timbre sont trop éloignés. sont trop éloignés. accordes de trois notes sont
moins en question peut équilibrées et très utilisées.
“ressortir” (par exemple 2
hautbois, posant de
fréquents problèmes avec
cette disposition)
exemples de réalisation dʼaccords aux bois pas deux (avec cor ajoutés)
en général, la même dynamique peut être donnée à tous les instruments. une possible exception concerne les cors, qui étant capables
dʼun f plus robuste que nʼimporte quel bois, devraient être notés une dynamique en dessous (mf pour f et f pour ff)
-32-
Groupe des bois, notes en vrac
les classiques utilisent souvent les vents en favorisant lʼécriture en tierces, en sixtes et en octaves.
lors de quintes “permises” par succession d'accords de sixte doublés à lʼoctave, les tierces sont données à des instruments de
même famille de manière à atténuer la présences de ces quintes.
les accords en “tenues” sont moins fréquents dans les symphonies classiques. il ont tendance à sonner un peu lourd ou dʼun
mélange pas assez fondu si les dispositions ne sonnent pas assez légères, douces et transparentes. De plus elles conviennent
mieux aux dynamiques forte. On trouve donc plus souvent des accords répétées, des arpèges, des batteries, etc...
dans les dispositions, on éloigne toujours le grave pour éviter une lourdeur extrême. de même, il est utile de prendre modèle sur
la série des harmoniques naturels pour les espacements selon les registres.
noter aussi que deux instruments similaires à distance dʼune petite intervalle sortent beaucoup plus dans un accord. le hautbois
étant le plus sensible à cet effet (ex: une seconde mineure)
éviter les quartes justes avec 2 hautbois car leur couleur accentue le caractère dénudé des quartes.
de manière générale, quand une progression harmonique implique des mouvements stationnaires et mobiles, il est bon de
donner une couleur aux voix stationnaires et une autre aux voix mobiles.
-33-
doublures au bois
le fait de doubler deux ou plusieurs instruments à l'unisson, bien qu'offrant plus de résonance et de puissance à la musique à la
désavantage de réduire la variété des couleurs et de l'expression. les timbres individuels perdent leur caractéristiques et il faut donc
les utiliser avec précaution. La doublure et les mixtures est naturellement plus fréquente dans les passages forts là ou l'expression et
la couleur est plus large.
flûte
unisson hautbois traditionnel
un timbre plus plein que celui de la fl, plus doux que
celui du htb. dans le p, la fl prédomine dans le
registre grave, le htb dans le registre aigu.
2 octaves
flûte hautbois
unisson clarinette une qualité plus pleine que celle de la flûte, plus Une qualité plus pleine que celle de chaque
mat que celle de la clarinette. la flûte prédomine instrument entendu séparément. Le coté sombre et
dans le registre grave. nasal du hautbois sera prédominant dans le registre
- excellent grave et celui brillant de la clarinette dans le registre
- peu utilisé dans le registre grave aigu.
- aigu incisif - assez rare autrefois sauf chez Gluck. peu chez
mozart. surtout dans traits mélodiques harmonisés
do 3 - lab 3 : possible mais un peu neutre (sur 1 cl)
la 3 - do 5 : sonore et vibrant. plein et doux - très fréquent chez Brahms, Wagner, Mahler,
do 5 - sol 5 : possible mais sonne plus dur Strauss
au dessus : flûte et petite clar - grave et médium : donne un son lourd,
cornemuse. de sib 2 à mib 3 le htb ramollit la clar.
octave parfait, traditionnel, classique de tout repos (K) classique avec htb au dessus
- bon sur toute l'étendue (dans le grave clar.
domine)
ré 2 + ré 3 à sib 4 + sib 5
2 octaves
octave bien mais moins usuel bien mais un peu lourd au grave du htb mais bien à très fréquent dans les symphonies classiques
partir de bn mi 3 surtout dans le médium de la clarinette.
-octave renversée possible avec bn ré 3 à do 4
Qualité très peine. La flûte prédomine dans le registre grave, le hautbois dans celui du milieu et la clarinette dans lʼaigu.
Basson + Hautbois
Basson + Flûte
Basson + Clarinette + Hautbois
Basson + Clarinette + Flûte
combinaisons plus rares sauf dans les tutti, ou elles produisent une résonance accrue sans amener d'atmosphère fraîche. dans ces
combinaisons, les tessitures sont réduites. la clarinette au centre est plutôt faible dans son registre médium et ne sortira pas vraiment.
doublures en octaves.
2 vents en octaves pour passages mélodiques : dispositions standard (production de résonance naturelle)
-34-
fl fl fl htb htb cl
+ + + + + +
ob cl bn cl bn bn
La combinaison de fl et bn en octave est rare. la déviation de lʼordre naturel (inversions) crée une résonance peu naturelle
occasionnée par la confusion des registres. le manque de relation entre les différentes couleurs devient apparent. il vaut mieux éviter
au début.
deux instruments de même couleur en octave nʼest en fait pas recommandé du fait de la différence des registres qui vont induire des
variations difficiles à contrôler. cependant, cela marche bien quand il s'agit dʼune mélodie située très haut ou très basse. cela est du à
la difficulté de perception du la hauteur.
+ + +
fl htb cl
+ + + + + +
dans ce cas, suivre les règles mentionnées précédemment. ces exemples illustrent les vents comme un choeur. se rappeler que plus
les couleurs sont combinées en même temps, le moins dʼeffet ils auront ensuite. avant un solo, par exemple ne pas utiliser lʼinstrument
pour un temps. couleur fraîche. pour une utilisation magistrale des vents hétérogènes voir Wagner.
fl ob fl fl
+ + + +
ob cl cl ob
+ + + +
cl bn bn bn
-35-
Volume et intensité (source : Koechlin)
-52-
-53-
Loudness level versus sound-pressure level: A comparison
of musical instruments a)
AndrzejMi•kiewicz
andAndrzejRakowski
Laboratory
ofMusicalAcoustics,
Department
ofSound
Engineering,
Chopin
Academy
ofMusic,Ok•lnik2,
00-368 Warszawa,Poland
(Received19 January1994;accepted
for publication
21 July1994)
Loudness levels(LL) of musicalscalesegments playedpianissimoandfortissimowerepredictedfor
11 orchestralinstruments,using Zwicker's and Stevens' Mark VI proceduresfor loudness
calculation.
The resultsshowthatthedynamicLL rangeof musicalinstruments dependsnotonlyon
the dynamicsound-pressure level range,but is alsoinfluencedby changesin the spectralenvelope
that accompany the dynamicgradationsof sound.As the soundis playedlouder,its bandwidth
extends to highfrequencies,andtheincrease in sound-pressurelevel(SPL)is greaterfor thehigh
partialsthanfor thelow ones.Dueto spectralloudnesssummation, thechangesin spectral
envelope
with playing level enhancethe dynamicLL rangeof the sound.As a consequence, for most
instruments thedynamicLL rangein a givenpitchregisteris largerthanthedynamicSPLrangein
thatregister.The differencebetweenthe two rangeswasfoundto be greatestfor brassinstruments
andfor the clarinet,andapproached about6 dB in certainpitchregisters.
PACSnumbers:43.75.De,43.75.Ef,43.75.Fg,43.66.Cb
3375 J. Acoust.Soc. Am. 96 (6), December1994 0001-4966/94/96(6)/3375/5/$6.00 ¸ 1994 AcousticalSocietyof America 3375
INSTRUMENTS ous study in which loudnessestimatesof music and noise
were compared(Rakowskiand Mi•kiewicz, 1989; Mi•-
kiewicz and Rakowski, 1992). The musical stimuli used in
that studywere recordingsof 4-s scalesegmentsperformed
on variousinstrumentsat a constantplaying level, i.e., pia-
nissimo,mezzoforte,andfortissirno.The noise signalswere
A5 e-----• ß ßß at the samedurationas the scale segments,and their 1/3-
octave-band SPLs were matched to those of music. The re-
D5 --' '• ß ß ß ß ß ß
sultsdemonstrated goodagreementbetweenthe loudnesses-
timatesof the matchedmusicand noisestimuli, suggesting
D4 • ß ß ß ß ß ß ß ß ß ß that loudnessof shortmusicalpassagesperformedat a con-
stantplayiaglevel mightbe predictedby calculationproce-
duresusedfor noisemeasurements. Since this findingmay
be limited to certain kinds of musical stimuli, we restricted
our presentstudyto scalepatternssimilarto thoseexamined
in our previousresearch.
II. RESULTS
5Q [] U.l•r•v•
o o
D2 A2 D3 A3 D4 A4 A3 D4 A4 B5 D2 A2 D3 A3 D4 A4
Pitch Register
FLUTE ß ß = ß ß
CLARINET
70 BASSOON 70
D4 A4 D5 A5 • D4 A4 D5 A5 D3 A3 • • D5 A5 D2 A2 D3 A3 •
Pitch Register
ß ß ß ß ß ß
n n '.,e,, n
õ 8o
o,
_ -n
.
A n ß ,.-•. ,• •o•
AG"--•.
'6. 6. 6. 6.- 6---'•--..•.6..,.e'
7O 70
o i i o,i ø'i'ø
A2 D4 A4 D5 A5 D• D3 A3 D4 A4 D5 D2 A2 D3 A3 D4 A1 D2 A2 D3
DOUBLE BASS
t5•
•o•
oø
A3 D4 A4 D5 A5 D6 D3 A3 D4 A4 D5 D2 A2 D3 A3 D4 AI D2 A2 D3
Pitch Register
FIG. 4. Loudness
levelsandsound-pressure
levelsfor thebowedinstruments.
Thelegendis thesameasin Fig. 2.
1/3-octave-band
SPLsbetweenff andpp levelsrapidlyin- variationsin spectralenvelopethatarisefrom gradations in
creaseswithfrequency.Theotherwoodwinds, i.e.,theflute, playinglevel.As a consequence of thevariationsin spectral
oboe,and bassoon, demonstrate muchsmallerchangesin envelope,the dynamicLL rangemay considerably exceed
spectral
envelope thantheclarinet.Finally,thebrassinstru- the dynamicSPL range.The increasein the dynamicLL
mentsexhibitsubstantial
changes in spectralenvelopeshape rangedepends on thedegreeto whichthespectral envelope
with gradations
in the playinglevel, a tendencysimilarto broadens with playinglevel;it is greatest
for theclarinetand
that found for the clarinet. for the brass instruments. For instruments such as the flute,
oboe, bassoon,and bowed instruments,which produce
III. DISCUSSION AND CONCLUSIONS smallerdynamicchanges in spectralenvelopeshape,thedif-
ferencesbetweenthe dynamicLL andSPL rangesare much
The resultsof this studydemonstrate
that the dynamic
lesspronounced thanthosedescribedabove.
LL rangeof musicalinstruments dependsnot only on the
Psychoacoustical measurements of loudness growthasa
dynamicSPL rangebut is alsomarkedlyinfluenced by the
functionof bandwidth providea basisfor understanding the
effectof spectralenvelopevariationson the LL range.A
90 largebodyof datahavedemonstrated thatsounds withcom-
80 plexspectra presented at moderate andhighlevelsbecome
7O
louderwith increases in bandwidth,eventhoughtheiroverall
SPLs are maintainedconstant(Zwicker and Feldtkeller,
a. 60
1967;Scharf,1970).This resultis attributedto a broadening
• 50
of the excitationpatternselicitedin the auditorysystemby
*, 40 widebandstimuli.Accordingto Zwicker'smodelof loudness
summation(Zwicker, 1958; Zwicker and Scharf,1965),
•. 9o loudness is directlyrelatedto excitationpatterns.
Consistent
withempirical evidence, theloudness calculationsshowthat
•, so thewideningof thespectralbandwidth produces an increase
7O
in loudness and the associated loudness level.
6O
A comparison
betweenLLs predictedby two different
procedures showsthatLLs obtained according to Zwicker's
OBOE: D4 TRUMPET: 04
procedure arehigherthanthosecalculated according to Mark
VI (Figs.2-4). Thisoutcome is in agreement withprevious
o• o • • studies(e.g.,Schaffet aL, 1977).However, it is important
to
1/3-O•nve-BnndCen•erFrequen• (kHz} notethatthisdifferencebetweenZwicker'sandStevens'pro-
cedures
is greaterin thelow pitchregisters
thanin thehigh
FIG. 5. Examples
of 1/3-octave-band
SPLsobtained for scalesegments ones.Sincemusicalpitchregisters
typicallyextendovera
playedpianissimo(pp) andfortissimo(ff) ontheviolin,theclarinet,
theoboe,andthetrumpet.All examples
referto thesamescalesegment, widerange
of frequency
bands,theseresults
suggestthatthe
labeledD4 in Fig. 1. dynamic
LL ranges
predicted
formusical
instruments
maybe
3378 d.Acoust.
Soc.Am.,Vol.96, No.6, December
1994 A. Miõkiewicz
andA. Rakowski:
Loudness
of musical
instruments
3378
significantlyaffectedby theprocedure usedfor loudnesscal- Bouhuys,A. (1965). "Sound-power
productionin wind instruments,"
J.
Acoust. Soc. Am. 37, 453-456.
culation.It remainsto be determined whichcalculationpro-
Burghauser,
1., and Spelda,A. (1971).Die Akustischen
Grundlagen
der
cedureis mostaccurate for predicting
theloudness of music, Instrumentation
(Bosse,Regensburg).
The procedure usedin thisstudyfor recordingthesound Clark, M., and Luce, D. A. (1965). "Intensitiesof orchestralinstrument
sampleswas designedto resemblereal situationsencoun- scalesplayedat prescribed
dynamicmarkings,"
J. AudioEng.Soc.13,
151-157.
teredin musicrecording.However,it shouldbe notedthat
our measurements of 1/3-octave-band SPLs refer to certain Fastl,H. (1990)."Gehbrbezogene
Lautstiirke-Me/•verfahren
in derMusik,"
Das Orchester 38. 1-b.
conditionsin whichthe soundsampleswere recordedand Hellman,R. (1991)."Predictingtheloudnessof tone-noise
complexes from
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struments (Meyer,1978)andacoustical characteristics
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for Standardization
(1966)."Procedure
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mentof soundquality.Finally,we wouldlike to emphasize culatingloudness,"ISO 532A, ISO532B, Geneva.
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may be liralied,becausethe soundexampleswere restricted Lucc,D. A., andClark,M. (1967). "Physicalcorrelates
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Rakowski,A., and Mi•kiewicz,A. (1989). "Estimationof loudness
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sicaltones,"in Proceedings
of the13th!nternatit•nal
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Richard Pamcutt for their comments on an earlier version of
tics,editedby P.PravicaandG. Drakulic(Dragon
Sruic,Belgrade),
Vol.3,
the manuscript,and ProfessorHugo Fastl for providinga pp. 125-128.
copy of the computerprogramfor calculatingloudnessac- Reinecke,
H. P.(1953)."l.•Iber
dendoppelten
SinndesLautheitsbegriffes
beim musikalisehen H6ren,"Dissertation,UniversitiitHamburg.
cordingto Zwicker'sprocedure.Specialthanksare due to Scharf,B. (1970). "Critical bands,"in Foundationsof Modern Auditory
ProfessorRhonaHellman, whosethoroughand constructive Theory,editedby J. V. Tobias(Academic,New York), Vol. 1, pp. 157-
reviewhelpedusvery muchto shapethe finalversionof the 202.
3379 J. Acoust.Soc, Am., Vol. 96, No. 6, December1994 A. Mi•kiewiczand A. Rakowski:Loudnessof musicalinstruments 3379