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La Logistique durable
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Plan :
Remerciements :
Introduction :
Chapitre I : la logistique et le développement durable
Section 1 : la logistique
Bibliographie-Webographie
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Table des abréviations
Abréviation Intitulé
FMS Flexible Manufacturing System
SA Société anonyme
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Table des figures :
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Remerciement :
je tiens à exprimer mes remerciements aux personnes dont le soutien et les encouragements ont
été clés dans la réussite de mon rapport. C’est aussi grâce à leur entière disposition et à leurs
conseils que le présent travail a pu être mené dans de bonnes conditions.
Tout d’abord, j’adresse mes remerciements les plus sincères à mon encadrant M BOYABE
pour ses efforts, sa disponibilité, sa générosité, pour ses remarques pertinentes et pour avoir
bien voulu partager ses connaissances qui m’ont aidé à élaborer le présent rapport.
Aussi je remercie très sincèrement l’ensemble des employés de L’université du littoral Côte
d’Opale et surtout monsieur FANKAM et Mme Lydia de nous avoir procuré une très grande
opportunité d’acquisition de notre savoir théorique et aussi pratique.
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Introduction :
Dans quelle mesure les entreprises françaises sont impliquées à l’échelle de la logistique
durable ?
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Chapitre I : la logistique et le développement durable
Section 1 : la logistique
Section 1 : la logistique
La logistique1 est une activité de services qui a pour objet de gérer les flux de matières
en mettant à disposition et en gérant des ressources correspondant aux besoins, aux
conditions économiques et pour une qualité de service déterminée, dans des conditions
de sécurité et de sûreté satisfaisantes. La logistique a pour objet de satisfaire des
demandes ou des commandes qui portent sur la gestion de matières (transport,
emballage, stockage..), et des flux d’informations associés (notion de traçabilité). Elle
est en charge de la gestion des moyens qui permettent d’atteindre cet objectif
(matériels, machines,…) et mobilise des ressources (humaines, financières,…) pour y
parvenir
La fonction logistique s’identifie par rapport au secteur dans lequel elle est employée.
Par conséquent, celle utilisée dans les processus d’approvisionnement, de production,
de distribution, et du retour concerne le domaine de la gestion managériale des
entreprises. Elle est spécifiquement appelée la logistique des biens et services.
La logistique d’approvisionnement :
L’approvisionnement désigne toute activité qui contribue à l’acquisition des
matières/ services dont l’entreprise a besoin pour assurer son fonctionnement. Dans
1
http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=868
7
ce contexte, la logistique s’occupe de la détermination des : Quantités de
commande, les sources d’approvisionnement (Appel aux fournisseurs), les achats
(passation des commandes), la base de données, la gestion des zones de stockage et
des stocks disponibles.
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Lorsqu’il s’agit des matières dangereuses, la logistique de retour fait appel à la
destruction finale.
Nous allons traiter lors de ce chapitre, l’évolution de la logistique, tout en répondant aux
questions suivantes :
1. historique de la logistique :
Les années 70 sont le début d’une stabilisation de l’économie et nous nous retrouvons face à
un marché qui a les caractéristiques suivantes :
2
Livre « Audit combiné Qualité »
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Domaine du marché: continentale
« Le client est Roi »
Philosophie managériale: 0 stocks et 0 défauts.
L’entreprise va donc devoir réaliser un produit de meilleure qualité, dans des quantités plus
petites et plus diversifiées (du fait de l’augmentation de la diversité de l’offre) tout en ayant une
situation économiquement viable.
Cette problématique va forcer les entreprises à mener une réflexion plus approfondie pour
continuer à générer le même niveau de profit. Ainsi va voir le jour des concepts comme
le F.M.S (Flexible Manufacturing System), le juste à temps (J.A.T)…
Parallèlement, des outils mathématiques vont être développés afin de réduire les coûts
logistiques (exemple : détermination des quantités à produire avec l’outil MRP ).
3
http://logistique-pour-tous.fr/les-evolutions-de-la-logistique/
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Le marché lui est désormais mondial. Il regorge d’une multitude de produits plus ou moins
différents et a des prix toujours plus attractifs.
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Section 3 : Le développement durable et la gestion de la chaîne logistique.
Nous abordons dans cette section les concepts et définitions liés au développement
durable, la RSE et la chaîne logistique durable. Nous présentons, par ailleurs, les
critères qui caractérisent la performance des chaînes logistiques durables et nous
exposons les méthodes d’évaluation de la performance multicritères les plus
populaires dans la littérature, en vue d’analyser leur apport potentiel à notre travail
de recherche.
Selon cette définition, deux mots clés peuvent être identifiés : le développement et la durabilité.
Le développement signifie que les activités actuelles doivent satisfaire les besoins du présent et
avoir la capacité de répondre à ceux du futur. Cependant, ces activités sont conditionnées par
un autre principe : la durabilité. Cette contrainte est une manière de s’assurer que le
développement soit capable de se dérouler à long terme, mais pas simplement sur une courte
période. C’est la raison pour laquelle le sujet du « Développement Durable » a été beaucoup
examiné dans tous les domaines depuis les dernières années. Il est devenu un problème au
niveau des Etats et touche également les entreprises.
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http://www.assemblee-nationale.fr/12/controle/delat/developpement_durable.asp
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1
Environnementale
1 : Effets de l’activité économique sur l’environnement (par exemple, utilisation des ressources,
rejets de polluants, déchets).
3 : Services apportés à la société par l’environnement ( par exemple : accès aux ressources et
aux aménités, contribution à la santé et aux conditions de vie et de travail )
5 : Effets des variables sociales sur l’économie (par exemple : structure de la main-d’œuvre, de
la population et des ménages, éducation et formation, niveaux de consommation, cadres
institutionnels et juridiques)
6 : Effets de l’activité économique sur la société (par exemple : niveau de revenu, équité,
emploi)
On peut dire à propos de cette figure que le développement durable a trois enjeux :
• les enjeux économiques :
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sociales d’un même pays, l’enjeu économique consisterait à redonner à l’économie
sa place dans la société.
Mais la questionne qui se pose est : quelle sont les raisons qui pousse une entreprise à appliquer
cette démarche de développement durable ?
Nous essayerons de répondre à cette question, il faut parler de principales causes grâce aux
entreprises pratiquant cette démarche :
Prendre en compte les besoins des clients/consommateurs de manière plus globale et plus
pérenne : détecter les différents types des besoins et estimations pour quelle puisse répondre à
ce besoin afin de fidéliser ses clients et de :
► Valoriser son image et préserver son crédit dans la société (avoir l’image d’une entreprise
sociétale).
► Innover, être performante : être toujours présent sur le marché et garder toujours l’esprit
d’innovation dans le cadre d’une flexibilité général.
► Réduire ses coûts : réduire les différents coûts liés à la production d’un produit ou un service.
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I. La logistique durable
La logistique durable :
Comme pour le développement durable, la logistique durable est une discipline qui
prend en compte à la fois les contraintes économiques, écologiques et sociales lors
de l’élaboration des décisions logistiques, voir la Figure 2 .
Sociale :
Sécurité, Condition de
travail, Egalité…
LOGISTIQUE
Economique : Ecologique :
DURABLE
Croissance, Emission de GES,
Efficacité, Pollution de l’eau,
Compétitivité, Occupation du sol,
Rentabilité… Déchets…
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A cette fin, certaines études cherchent à élaborer des modèles d’aide à la décision pour
concevoir une chaîne logistique durable. Par exemple, (Chardine-Baumann et Botta-Genoulaz,
2010) propose une approche multicritères qui aide les décideurs à choisir les pratiques
logistiques en respectant les questions de développement durable. En principe, l’approche
consiste d’abord à identifier les pratiques logistiques potentielles à mettre en œuvre, puis à
évaluer ces pratiques en déterminant leur impact pondéré selon les trois dimensions suivantes :
écologique, économique et sociale. Ce type d’approche permet aux décideurs de classifier les
pratiques en fonction des critères du développement durable, par exemple pour la dimension
environnementale : management (budget, certification, etc.), ressources (énergie, etc.),
pollution (air, eau, etc.), danger (les matières dangereuses) et nature (biodiversité, etc.), comme
c’est illustré dans cette étude.
Or, parmi les trois piliers de la Figure 2.2 l’écologie a connu un intérêt croissant de la part de
la communauté scientifique. Ainsi, à travers une revue des 191 articles de 1994 à 2007
concernant le terme SSC, (Seuring et Müller, 2008) trouvent que près de 90% des études
analysées discutent des problèmes environnementaux.
De plus, la réduction des émissions de CO2 est un objectif important de la logistique durable.
Le GSCM (Green Supply Chain Management)5, comme son nom l’indique, a pour objectif de
rendre les activités dans la chaîne logistique plus écologique. Ce n’est pas un sujet récent dans
le domaine de la logistique. Par exemple (Bloemhof-Ruwaard et al. 1995) définissent les
activités principales du GSCM au fil des flux produits dans la chaîne, des matières premières à
la fin de vie du produit, voir la Figure 3
5
Shenle Pan. Contribution _a la dentition et a l'évaluation de la mutualisation de chaines logistiques pour réduire les émissions de CO2 du
transport : application au cas de la grande distribution. Business administration. Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris, 2010.
French. <NNT : 2010ENMP0051>. <pastel-00566265>
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La Figure 3 montre que le GSCM est composé de plusieurs activités logistiques. Parmi ces
sujets, indiquent que le terme « green » s’est accru dans les publications mais que la plupart des
travaux sont basés sur la logistique des retours (Reverse Logistiques) et le système de recyclage,
le transport ayant reçu relativement moins d’attention sur cette période. Or, le transport doit
être étudié précisément pour répondre aux objectifs du GSCM, car, d’une part, la croissance du
transport de marchandises est forte et cette tendance se poursuit, et d'autre part, il s’agit d’une
activité qui contribue massivement aux émissions de CO2 par rapport aux autres activités de la
logistique
La logistique durable est une démarche qui se résume en ces mots : « Faire mieux avec moins
de ressources ». Il s’agit de garantir la survie des processus logistiques dans le temps en
réduisant autant que l’on peut la densité et la diversité des opérations, des activités et des
produits :
Moins de matières premières :
Une logistique durable bien appliquée se traduit généralement par des gains économiques
conséquents (réduction des coûts) et une accélération notoire des flux (réduction des files
d’attentes, réduction du nombre de flux…)
La logistique verte se traduit par l’intégration de la démarche écologique dans la gestion
des processus logistiques. Cette association entre « logistique » et « écologie » a donnée
naissance à l’éco-logistique ou Logistique verte. La logistique verte s’étend au-delà des
simples caractéristiques d’une logistique durable avec une finalité : réduire l’impact des
activités de logistique et transport sur l’environnement.
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La démarche écologique dans la gestion des processus logistiques s’étend sur tout le cycle de
vie du produit. De l’extraction des matières premières, en passant par les étapes de
transformation, stockage, transport, mise sur le marché, utilisation et destruction en fin de vie,
l’éco-logistique se traduit par l’emploi de matières premières écologiques, l’utilisation des
énergies propres ou renouvelables, l’utilisation de matériaux recyclables dans la fabrication, la
réduction de la pollution et des émissions de gaz, traitement moderne des flux d’informations
(moins de papiers pour plus de numérique), prise en charge des marchandises retournée ou en
fin de vie (moins de déchets et plus de recyclage).
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Chapitre II : Vers une chaine logistique durable
Nous abordons dans ce chapitre les Objectifs de la logistique durable, Les leviers de la
logistique durable, La chaine logistique durable, charte marocaine en faveur de la logistique
durable, tout en se focalisant sur la dernière section, à fin de bien répondre à notre
problématique qui est Le degré d’implication des entreprises marocaines à l’échelle de la
logistique durable .Car lors de cette section, nous allons présenter des stratégies adoptés par des
entreprises marocaines ou multinationales implantés au Maroc, qui visent à obtenir l’image
d’une entreprise citoyenne, qui respecte l’environnement.
Au sens large6, une chaine logistique durable fait référence à la gestion d'exploitation des
installations, le transport et les effets environnementaux de toutes les installations d'une chaîne
logistique, c'est-à-dire la contrainte de protection de l'environnement. Son but est d'ajouter la
conscience de la protection de l'environnement dans la production et le transport, afin
d'améliorer l'avantage concurrentiel de la chaîne logistique en ce qui concerne les effets
environnementaux. Brièvement, on va citer quelques objectifs de la logistique durable :
6
http://www.faq-logistique.com/GCL-Logiguide-Vol10Num06-Chaine-Logistique-Verte.htm
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L’éco logistique intègre des flux à double sens qui nécessitent une organisation plus complexe
et le développement de collaborations pour gérer les retours de biens et d’emballages. Le retour
des déchets implique une logistique adaptée.
Les leviers logistiques7 font le lien entre les objectifs stratégiques et la performance de la supply
chain. Réciproquement, ils permettent d’inscrire la logistique dans la stratégie. Ils permettent
aussi de lier les performances individuelles et collectives dans le but d’améliorer la performance
globale de la chaîne logistique.
Pour agir sur la performance logistique, il est important de comprendre le fonctionnement des
leviers au niveau local et global. Les relations de cause à effet ainsi que les interactions entre
les fonctions internes et externes de la supply chain jouent également un rôle déterminant.
Une organisation est dite fiable lorsque la probabilité de remplir sa mission sur une durée
définie correspond à celle spécifiée dans le contrat ou le cahier des charges.
Dans le cas de la logistique, la fiabilité se traduit par la capacité à livrer des commandes
parfaites conformément aux attentes des clients.
Symbolisée par un levier à l’équilibre, la fiabilité logistique recouvre les notions de respect des
engagements de moyen et de résultat par rapport aux spécifications et aux objectifs prédéfinis.
Elle nécessite des ressources, des compétences et des connaissances fiables et précises tout au
long de la chaîne logistique en adéquation avec les compétences requises. De même,
l’information doit être symétrique aux produits. Par exemple, les fiches-produits doivent
correspondre aux produits, ainsi que les stocks informatiques doivent refléter les inventaires
physiques.
http://www.supplychainmeter.com/SUPPLYCHAINMETER_WEB/FR/La_performance_logistique__leviers_logisti
ques.awp
20
Figure 5 : Le Levier « Fiabilité logistique »
21
Levier N°2 : L'efficience logistique :
L'efficience est le rapport "Efficacité / Coût". Elle désigne le fait de réaliser un objectif avec le
minimum de moyens engagés possibles. Elle ne doit pas se confondre avec l'efficacité qui ne
mesure que l'atteinte d’un objectif sans précision des moyens utilisés.
Les principes de l'efficience industrielle et logistique font appel aux économies d’échelle, à la
standardisation des produits et des process, à l’automatisation des opérations, à l’amélioration
de la visibilité, aux systèmes tirés par la demande, à l’optimisation et à la mutualisation des
ressources, à la mise en commun d’une fonction d’entreprise (exemple : gestion des
commandes, élaboration des prévisions de vente, pilotage des flux, etc.) et à la collaboration
interentreprises. Ils recourent également aux techniques de Qualité Totale pour la rationalisation
des produits et des processus, à la réduction des coûts et à l’élimination systématique des
gaspillages dans une démarche d’amélioration continue (démarche lean, kaizen, etc.).
On représente l’efficience logistique par un bras de levier démultipliant l’effort fourni pour
l’obtention d’un résultat optimal. Voir figure 7
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Figure 7 Le levier efficience logistique
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Levier N°3 : La réactivité logistique
Une entreprise réactive est dotée de moyens flexibles qui, s'ils sont assez légers, lui permettent
d'être agile. La réactivité est la capacité d’adapter rapidement les volumes de production et la
variété des produits aux fluctuations de la demande, ainsi que d‘accélérer la mise sur le marché
d’un nouveau produit.
Dans une optique d’agilité, c’est la flexibilité et l’adaptabilité des processus, des ressources,
des organisations et des chaînes logistiques qui sont recherchées pour faire face à des
environnements instables, turbulents, incertains et risqués, ainsi qu’à des opportunités de
marché.
L’une des clés de la réactivité est la réduction systématique des délais de conception,
d’approvisionnement, de fabrication, de changement de série (SMED) et de distribution face
aux évolutions de la demande.
Pour illustrer la réactivité logistique, nous représentons un levier flexible capable de répondre
aux-à-coups de la demande. Voir figure 9
L’éco-logistique est une démarche de réduction des nuisances environnementales générées par
les activités logistiques tout au long de la supply chain.
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Aujourd’hui, la mise en œuvre de plusieurs types de programme de développement durable est
possible tels que la certification ISO 14001 concernant le management environnemental,
l’utilisation d’énergies renouvelables, la réduction de la consommation d’eau, le tri et le
recyclage des emballages (programme Eco-Emballages), etc.
Compte-tenu de son approche tournée vers les objectifs sociaux et environnementaux alliés aux
performances économiques, le levier éco-logistique est représenté par une boucle vertueuse
associant les trois piliers du développement durable appliqués à la logistique. Voir figure 3.4
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Section 3 : La chaine logistique durable :
Une chaîne logistique verte8 (Green supply chain), est une chaîne logistique qui cherche à
minimiser l'impact de ses activités sur l'environnement et vise à réduire ses impacts
environnementaux tout au long du cycle de vie du produit considéré : conception, achats,
production (à ses différents stades), logistique, emballages, distribution et recyclage.
Il s'agit donc d'avoir une réflexion environnementale du berceau à la tombe, de l'extraction des
matières premières au démantèlement et recyclage en fin de vie.
Les actions pouvant être menées sont donc aussi diverses que les phases de la vie du produit :
L’achat durable Privilégier les achats de produits et matières moins polluants, labélisés,
avec une meilleure conception. Sélectionner des sous-traitants et fournisseurs donnant les
meilleures garanties sur le plan environnemental
8
Thèse de doctorat : http://theses.insa-lyon.fr/publication/2013ISAL0080/these.pdf
© [T. Boukherroub], [2013], INSA de Lyon,
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produits finis, et de la gestion de la chaîne d’information depuis le client vers le fournisseur
afin de récupérer, créer ou disposer de la valeur quant aux produits vendus et les emballages
associés, en minimisant l’impact sur l’environnement et l’utilisation des ressources mises
en œuvre.
Au niveau des transports, il s'agit de minimiser les tonnes/km parcourues et les émissions
liées :
Les infrastructures logistiques peuvent être conçues en utilisant des matériaux comme le
bois, limitant leur consommation énergétique (maîtrise des besoins en chaleur et
climatisation), favorisant les énergies renouvela (éolienne, solaire, géothermie, biomasse)
et en utilisant de l’eau de pluie ;
Au niveau de la fin de vie, il s'agit de prévoir les possibilités de réutiliser ou recycler les
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différents composants du produit ainsi que limiter les impacts liés à la mise en décharge du
produit final.
I. SITA de Suez
SITA « Société Industrielle de Transport Automobile »
Filiale de SUEZ ENVIRONNEMENT, est le leader en France de l’offre de solutions de gestion
et de valorisation des déchets, expert de l’ensemble du cycle du déchet. Avec 20 000
collaborateurs, SITA FRANCE a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 3,6 milliards d’euros,
au service de 80 000 clients entreprises et collectivités.
SUEZ ENVIRONNEMENT
Les ressources naturelles ne sont pas infinies. SUEZ ENVIRONNEMENT et ses filiales
s’engagent au quotidien à relever le défi de la protection des ressources en apportant des
solutions innovantes à des millions de personnes et aux industries.
20 000 collaborateurs
3 pôles spécialisés
SITA SPE Valorisation et traitement des déchets dangereux et des terres polluées
Services de SITA
SITA propose une offre complète qui va de la collecte sélective des déchets industriels, à la
production de matières premières recyclées de haute qualité, en passant par le tri des matériaux
et le démantèlement des produits en fin de vie.
SITA recycle différents matériaux (métaux ferreux et non-ferreux, ciment, câbles, palettes,
plastiques, bois, papiers, cartons, véhicules hors d’usage, bateaux et avions en fin de vie) afin
de répondre à une demande croissante des clients municipaux et industriels et à une
réglementation de plus en plus exigeante.
SITA accompagne ses clients et ses partenaires dans l’économie des ressources pour trouver
des solutions de production durables et économes par l’Eco conception et l’utilisation de
matières premières recyclées de haute qualité.
SITA dispose aussi d’expertises spécifiques et de filières spécialisées pour valoriser entre
autres les déchets industriels dangereux et les terres polluées
Pour les sites industriels, SITA assure aussi des prestations de gestion déléguée des déchets
pour favoriser les meilleures solutions de valorisation. SITA dispose de matériels spécifiques
et de compétences pointues pour la réalisation de prestations de services sur sites industriels :
assainissement, nettoyage et maintenance industrielle, dépollution, démantèlement :
Solution de gestion globale des déchets de 35 sites de production du Groupe Arkema. SITA
assure l’optimisation et l’organisation des collectes, le tri, la valorisation et l’élimination
des déchets dangereux et non dangereux.
Gestion globale des déchets de 44 sites de production ou de logistique du Groupe Coca
Cola Entreprise. SITA assure la collecte, le tri, la valorisation et le traitement de tous les
types de déchets, l’assistance technique et la gestion déléguée.
Gestion déléguée des déchets industriels banals et dangereux d’Airbus à Toulouse avec la
mise en place d’une usine de la conception, construction et exploitation de stations
chimiques pour le traitement des déchets industriels liquides dangereux.
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Réalisations 2013
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Conclusion :
Au début de cette recherche on a commencé avec une partie théorique qui se devise en deux
chapitre ; le premier concernant la logistique , son évolution au fil du temps et le développement
durable. Puis le deuxième chapitre se focalisant sur les objectifs de la logistique durable, ces
leviers, la chaine logistique durable, ces leviers, la chaine logistique durable.
Finalement, le plus important c’est le dernier chapitre celui parlant du cas pratique dont précise
les pratiques, les stratégies adoptés par l’entreprise SITA SUEZ.
En résumant, on peut :
D’après notre recherche on est fortement convaincu que la logistique durable joue un rôle très
important dans les services logistique des entreprises, ainsi dans le respect de l’environnement
et de la population.
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Bibliographie
Webographie :
http://www.ecoval.ma/en/services/
www.sita.fr
www.sita.fr/wp-content/uploads/2014/02/plaquette-sita-spe-md1
http://www.supplychainmeter.com/SUPPLYCHAINMETER_WEB/FR/La_performan
ce_logistique__leviers_logistiques.awp
http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=868
32
Table des matières
Plan……………………………………….…………………………………………………………………………..………………1
Table des abréviations….………………………………………………………………………………………….…………2
Table des figures…………………………………………………………….………………………………….……………….3
Remerciement :........................................................................................................................ 5
Chapitre I : la logistique et le développement durable ........................................................... 7
Section 1 : la logistique ....................................................................................................... 7
Section 2 : l’évolution de la logistique au fil du temps ........................................................ 9
Section 3 : Le développement durable et la gestion de la chaîne logistique. ................... 12
Section 4 : Les caractéristiques de la logistique durable : ................................................ 17
Chapitre II : Vers une chaine logistique durable .................................................................... 19
Section 1 : Objectifs de la logistique durable .................................................................... 19
Section 2 : les leviers de la logistique durable ................................................................... 20
Section 3 : La chaine logistique durable : .......................................................................... 26
Chapitre III : Cas pratique ...................................................................................................... 28
Conclusion : ............................................................................................................................ 31
33