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Résistances en parallèle
Re : résistance équivalente en
1 1 1 1 ohms
Résistance équivalente de
.... R1, R2 … : résistances montées
plusieurs résistances
Re R1 R 2 R3 en parallèle
quelconques montées en
parallèle
Q : puissance réactive en
voltampère réactifs (VAR)
Q = U. I.. Sin φ U : en volts Puissance réactive en
ou R : en ohms courant alternatif
Q = R. I 2. Sin φ I : en ampères monophasé
Sin φ : Q/S
Q : puissance réactive en
voltampère (VA)
Q = U. I. 3 . Sin φ Puissance réactive en
U : en volts
ou R : en ohms courant alternatif triphasé
Q = R. I 2. 3 . Sin φ I : en ampères Quel que soit le couplage du
moteur
Sin φ : Q/S
S = U. I. 3 S : puissance apparente en
Puissance apparente en
voltampère (VA)
ou courant alternatif triphasé
U : en volts
Quel que soit le couplage du
R : en ohms
S = R. I 2. 3 moteur
I : en ampères
Il existe plusieurs modes de distribution de l’énergie électrique à partir du réseau national d’électricité. Ils se
distinguent par le mode de branchement du neutre et de la terre.
Ces différents branchements des réseaux de l’entreprise au transformateur sont appelés des régimes et
parfois des schémas. Les significations des lettres sont les suivantes
Le régime TT :
Le neutre du secondaire du transformateur HT/BT est relié à la terre (T). Les masses de l'installation sont
reliées à la terre (T) par une prise de terre différente de celle du transformateur.
La coupure s'effectue au premier défaut d'isolement par un dispositif différentiel.
Le régime TN :
Le neutre du secondaire du transformateur HT/BT est relié à la terre (T) . Les masses de l'installation sont
reliées au neutre par le conducteur de protection (N -C ou N- S)
La coupure s'effectue au premier défaut par les protections contre les surintensités.
Le régime IT :
Le neutre du secondaire du transfo est isolé ou relié à la terre par une grande impédance (I) . Les masses
de l'installation sont reliées et mises à la terre (T) par une prise de terre différente de celle du transformateur.
La surveillance du premier défaut est assuré par le contrôleur permanent d'isolement.
La recherche et l'élimination du premier défaut assure la continuité du service.
La coupure se fait au second défaut d'isolement par les dispositifs de protection contre les courts-circuits.
Avantages du régime TT
C'est le régime de neutre le plus simple à mettre en œuvre, à contrôler et à exploiter.
Il est facile à maintenir
Elimination des risques d'incendie : les courants de défaut restent très faibles et sont rapidement
interrompus par la protection différentielle.
La coupure dès le premier défaut peut être un inconvénient dans le milieu industriel.
Inconvénients du régime TT
Pas de continuité de service lors d'un défaut d'isolement.
Dispositif différentiel parfois coûteux (surtout les Hautes Sensibilités).
Limité aux installations ayant peu de courant de fuites.
Le régime TT est imposé dans les installations alimentées par le réseau publique basse tension. Seuls les
usagers propriétaires du transformateur (industriels, hôpitaux …) peuvent utiliser d'autres régimes de neutre.
NB : les résistances de prise de sont des résistances fictives. Elles correspondent à la résistance de prise de
terre qui dépend de la résistance de contact du piquet de terre ainsi que la terre elle-même. Ces résistances
doivent être prises en compte dans les calculs, c'est la raison pour laquelle, on les dessine sur les schémas.
L1
L2
L3
Neutre
Transformateur
Terre
Disjoncteur
Magnéto
Thermique
Relais
différentiel
Résistances des PE
prises de terre
Utilisation
Terre
Régime en TN
T (1ère lettre) : neutre connecté à la terre
N (2ème lettre) : neutre est relié à la terre ainsi que les masses métaliques
Les conducteurs doivent avoir une section minimum de 10 mm 2 pour le cuivre et 16 mm2 pour l’aluminium.
Une fuite à la masse provoque un court circuit et fait agir le disjoncteur de protection contre les surintensités.
Un fort courant de fuite peut provoquer des risques d’échauffement voire d’incendie
Le schéma TNC nécessite un poste de transformation privé, et il est possible de passer de TN-C en TN-S
mais l’inverse est interdit.
Une fuite à la masse (1er défaut) déclenche le différentiel et coupe l’alimentation du circuit.
L1
L2
L3
Neutre
Transformateur
Terre
Disjoncteur
Magnéto
Thermique
Relais
différentiel
Résistances de la PEN
prise de terre
Utilisation
Terre
Les caractéristiques et contraintes sont les mêmes que pour le régime TNC
L1
L2
L3
Neutre
Transformateur
Terre PE
Disjoncteur
Magnéto
Thermique
Relais
différentiel
N
Résistances de la
prise de terre PE
Utilisation
Terre
I (1ère lettre) : neutre isolé de la terre ou relié par une impédance à la terre
T (2ème lettre) : conducteur de protection PE des masses métalliques est connecté à la terre T
La valeur de l’impédance Z de 100 à 200 ohms doit être beaucoup plus importante que la somme des
résistances des prises de terre
Le neutre ne circule pas dans les canalisations ce qui économise des conducteurs.
En cas de défaut (une des phases est en contact avec la terre) un courant traverse l’impédance Z ce qui
actionne un avertisseur (sonore en général).
L’avantage est de ne pas interrompre l’alimentation pour des fuites (raisonnables) mais cela demande la
présence de personnel habilité prêt à intervenir à l’apparition du signal sonore. Le régime IT offre donc la
possibilité de maintenir l'exploitation, malgré l'apparition d'un défaut (tout en assurant la sécurité des
personnes !) .
Les masses de toutes les machines doivent être reliées au conducteur PE.
En cas de deuxième défaut (une deuxième phase touche la carcasse d'une autre machine, entraînant un
court-circuit entre les deux phases, car toutes les carcasses sont reliées entre elle via le conducteur PE) , la
protection est assurée par le dispositif de protection contre les courts circuits.
Note : Un contrôleur permanent d'isolement permet de signaler le premier défaut. L'installation d'un limiteur
de surtension est obligatoire.
L1
L2
L3
Transformateur
PE
Terre
Disjoncteur
Permanent d’Isolation
Magnéto
Limiteur de
surtension
Thermique
CPI : Contrôleur
Résistances
des prises
de terre
Utilisation
Terre
Option de base
Au tarif avec option de base (compteur à un cadran), toutes les consommations sont facturées au même
prix, en fonction de la puissance souscrite.
Option tempo
Elle est applicable (1) aux tarifs monophasés domestiques et agricoles et aux tarifs professionnels (2) de 9 à
36 kVA.
Elle est proposée aux abonnés BT qui peuvent limiter leur consommation d’électricité pendant les périodes
de "pointe mobile" où la demande est très forte et le prix du kWh élevé.
L’option tempo, par la combinaison de deux prix par jour (heures pleines – heures creuses) et de trois sortes
de jours (300 jours "bleus" à coût de l'électricité faible -43 "blancs" à coût avantageux - 22 "rouges" à coût
élevé), propose 6 prix de kWh.
Elle permet aux clients soucieux de maîtriser leur consommation d'électricité d'adapter leur consommation
aux coûts de production de l'électricité.
L'option tempo est économique pour les installations comportant un chauffage électrique asservi aux
périodes tarifaires avantageuses ou des utilisations saisonnières d’été (irrigation, résidences secondaires...).
Pour cette option, EDF, qui programme les moyens de production la veille, signale la couleur du jour en
cours et, aux environs de 20 heures, celle du lendemain :
sur le compteur électronique
sur un boîtier électrique "signal de veille" (prêté gratuitement par EDF)
par le minitel 3614, code tempo, qui informe de la couleur des jours passés et
à venir.
(1) Certaines zones ne sont pas encore équipées des télécommandes nécessaires à l’option tempo.
Consulter les services locaux du distributeur d’énergie.
(2) Consulter le centre EDF local.
Ce tarif permet d'accéder, sans poste de transformation privé et pour un coût d'accès réduit (par rapport au
coût du poste) à des prix d'électricité voisins de ceux du Tarif Vert.
Il y a 2 éléments de tarification :
la prime fixe annuelle (coût de l’abonnement), fonction de la puissance souscrite en kVA
le prix des kWh consommés.
Il y a 4 périodes tarifaires :
hiver (5 mois de novembre à mars) :
o heures pleines (HPH)
o heures creuses (HCH) généralement de nuit (8 heures par jour, 7 jours par semaine)
été (7 mois d'avril à octobre) :
o heures pleines (HPE)
o heures creuses (HCE) généralement de nuit (8 heures par jour, 7 jours par semaine).
2 versions tarifaires :
utilisation moyenne :
o prime fixe faible
o prix du kWh important
longue utilisation :
o prime fixe importante
o prix du kWh faible.
Description
C’est une option proposée aux clients "longue utilisation" qui peuvent limiter leur consommation
d'électricité pendant les périodes de très forte demande d'énergie électrique : 22 jours d'hiver par an,
consécutifs ou non, entre 7 heures et 1 heure le matin suivant (périodes dites "heures de pointe
mobile").
Un préavis d'une heure est donné au client par un signal du distributeur d'énergie.
Caractéristiques tarifaires
été (heures pleines, heures creuses) prix du kWh identique à ceux du tarif "longue utilisation"
hiver (hors heures de pointe mobile) prix du kWh légèrement supérieur à celui des heures creuses
d'hiver du tarif "longue utilisation"
hiver (heures de pointe mobile) prix du kWh élevé (environ 8 fois plus qu'en heures d'hiver)
Certaines zones ne sont pas encore équipées des télécommandes nécessaires à l'option EJP. Consulter les
services locaux du distributeur d'énergie.
Nota : en tarif jaune, la consommation d'énergie réactive devra être limitée bien que non facturée. C'est elle
qui entraîne une puissance souscrite plus importante.
Caractéristiques :
signalisation :
o lumineuse en face avant :
– diode clignotante en préavis
– diode fixe pendant la période d’effacement
sonore et discontinue pendant la demi-heure
du préavis, avec interrupteur d’arrêt
tension d’alimentation : 230 V CA - 50 Hz
consommation : 3 VA
contact de sortie :
o 2 A / 250 V CA (cos f = 1)
o 5 A / 250 V CA (cos f = 0,6)
raccordement par bornes à cage pour câble
souple jusqu’à 2 x 2,5 mm2.
Caractéristiques :
l’appareil fonctionne sur impulsions 175 Hz
PULSADIS d’EDF et se branche sur une prise
de courant (cordon souple de longueur 1,2
m)
un voyant "marche" indique que l’appareil est
en état de fonctionnement.
Utilisation
Cet auxiliaire en association avec un contacteur de
puissance et des voyants permet de réaliser les
fonctions d'asservissement, signalisation et
dérogation EJP.
Caractéristiques :
circuit de puissance :
o contact : 1O + 1F
o tension : 250 V CA - 50 Hz
calibre : 16 A à 40 °C
tension du circuit de commande : 230/240 V
CA
fonctionnement silencieux (< 20 dB)
indicateur de présence tension ou marche
forcée en face avant de chaque appareil
(voyant rouge)
peut être équipé de repères encliquetables
en face avant raccordement par bornes à
cage pour câble souple jusqu'à 2 x 2,5 mm 2
Domaine d’application :
de 36 à 250 kVA pour le domestique
de 24 à 250 kVA pour le professionnel
Tous les appareils de classe I doivent être reliés à la terre. Il s'agit le plus souvent des machines électriques,
certains chauffages, certains luminaires.
Sure les schémas précédents il est constaté que les prises de terre du transformateur et celles d’une
installation ne sont pas nécessairement reliées par des conducteurs en cuivre mais par le sol. Cette
résistance du sol est la résistance de prise de terre.
Résistance de la prise de terre = 2 x résistivité du sol (en ohms par mètre) / longueur de la boucle
Piquet vertical
C’est l’utilisation la plus courante. Cette technique est d'un résultat moyen si elle est utilisée sur un terrain
sec. Sur un sol humide, cette technique offre une bonne qualité de résistance.
Cela consiste à planter un piquet dans le sol et d'y relier le conducteur de terre. Il est fortement
recommander de réaliser un regard de visite pour vérifier l'état de la connexion et la protéger de la corrosion.
La connexion peut être entourée d'un goudron ou d'un mastic.
A noter qu'il est possible de placer plusieurs piquets pour améliorer la qualité de la résistance.
Résistance de la prise de terre = (1 / nombre de piquets ) x ( résistivité du sol / longueur d'un piquet )
Tranchée
Cette technique consiste à creuser une tranchée de 1 mètre de profondeur et de 10 mètres de long et d'y
placer un conducteur de cuivre nu de 25 mm². En cas de proximité de canalisations d'eau, de gaz ou
d'électricité, il faut laisser un espace de 20 centimètres entre les deux tranchées.
Résistivité moyenne en
Nature du sol
ohms par mètre
sol pierreux 1500-3000
granit et grès 1500-10000
sol calcaire compact 1000-5000
micaschiste 800
sable siliceux 200-3000
sable argileux 50-500
schiste 50-300
granit et grès altérés 100-600
marnes du jurassique 30-40
sol pierreux et gazon 300-500
sol calcaire tendre 100-500
limon 20-100
marnes et argiles 100-200
argile plastique 50
humus 10-150
tourbe humide 5-100
sol marécageux 3 -30
Selon la technique utilisée la résistance varie de manière importante comme le montre le tableau ci
dessous.
Le conducteur de terre a pour couleurs le jaune et le vert. Pour des raisons de sécurité, il est indispensable
et même obligatoire de posséder un circuit général de mise à la terre qui sera répartie dans l'installation.
La borne principale de terre ou barrette de mesure est obligatoire pour l'installation d'une prise de terre. Elle
est intercalée entre le circuit principal de l'installation et le conducteur de sortie qui sera branchée dans le
sol. Cette borne doit être facilement accessible et démontable
Il existe plusieurs méthodes pour mesurer la résistance de la prise de terre. Mais la méthode recommandée
par l'EDF est la méthode dite "de la chute de potentiel". Elle consiste à faire circuler un courant alternatif I
entre la prise de terre X à mesurer et un piquet de terre C planté à une certaine distance.
On plante un second piquet P de mesure à approximativement 62% de la distance séparant X de C, dans le
même axe.
La résistance de la prise de terre est R = V / I, V étant la tension mesurée entre X et P quand circule le
courant I entre X et C.
La distance entre X et C doit être grande devant l'étendue souterraine de X. Cela devrait conduire à adopter
une distance de plusieurs dizaines de mètres pour une maison individuelle. En pratique, on fait
ce qu'on peut. Il suffit de vérifier que le déplacement de la position du piquet de mesure P, disons d'un mètre
de part et d'autre de sa position idéale sur l'axe X-C, ne modifie pas de manière sensible le
résultat de la mesure.
V
X P C
Distance XP = 0,62 XC
Appareil de mesure des prises de terre (Chauvin arnoux)
Généralités
Le courant électrique devient dangereux pour l’homme dès qu’un certain courant le traverse :
50 mA en courant continu
25 mA en courant alternatif
La protection des personnes dans une installation BT doit être réalisée conformément: - au décret de
protection des travailleurs n° 88-1056 du 14/11/88 complété par toute une série d'arrêtés et notes techniques
regroupés dans la norme UTE C 12-100. - à la norme NF C 15-100. - aux directives de la norme UTE C 18-
510 qui rend obligatoire l'habilitation du personnel.
La CEI a étudié les effets du courant électrique sur le corps humain. Le passage du courant affecte
essentiellement les fonctions respiratoires et circulatoires, il provoque également des brûlures. La gravité du
danger est fonction de l'intensité du courant qui parcourt le corps, de son trajet, et du temps de passage.
Ces effets sont résumés dans le graphique (CEI 479-1) ci dessous.
La norme C 15-100 présente une classification des différents locaux. Selon le type de local, elle définit deux
types de tension de sécurité : UL 25V et UL 50V. Ces tensions dites non dangereuses écoulent dans le
corps humain un courant inférieur à 30 mA. Le danger du courant électrique étant fonction de sa durée de
Exemple : lors d'un défaut dans un local sec (UL = 50 V), si la tension de contact vaut 120 V, le dispositif de
protection doit couper le circuit en moins de 0,2 seconde.
Les personnes doivent être protégées contre les contacts directs et indirects.
Le contact direct
Il y a contact direct lorsqu'une personne vient toucher un conducteur électrique ou une pièce normalement
sous tension.
Le contact indirect
Il y a contact indirect lorsqu'une personne vient toucher une masse métallique mise accidentellement sous
tension, à la suite d'un défaut d'isolement.
Même si les masses sont séparées des parties actives par une isolation principale, elles peuvent être mises
accidentellement sous tension à la suite d'une défaillance de cette isolation. Les normes imposent donc la
mise en oeuvre d'une mesure de protection contre les chocs électriques indirects.
Cette mesure de protection consiste à couper automatiquement l'alimentation du circuit présentant le défaut
d'isolement par le déclenchement d’un disjoncteurs différentiels.
Appareils de classe
Le matériel est sans borne de terre avec une isolation principale ( ) (1ère protection)
la sécurité est assurée par le sol qui doit être impérativement isolant (2ème protection)
Cette classe qui tend à disparaître
Appareils de classe 1
le matériel possède une borne de terre et une isolation principale ( ) (1ère protection)
la borne de terre est reliée à un conducteur de protection PE (mise à la terre), la sécurité est assurée
par un dispositif de coupure qui agira à l’apparition du premier défaut (2 ème protection)
Appareils de classe 2
le matériel est sans borne de terre avec une isolation principale
la protection est assurée par une deuxième isolation (ou une isolation renforcée) l’apparition d’un
deuxième défaut interne restera localisé dans l’appareil même pour le cas de non fonctionnement
Symbole des appareils de classe 2 :
Alimentation en BTA (- de Volts alternatifs) avec utilisation d'un transformateur d’isolement à double
isolement
Les sectionneurs
Les sectionneurs ne sont pas destinés à effectuer une coupure ou mise sous tension en charge mais à isoler
le circuit et ne doivent être manipulés qu’en l’absence de charge. Ils isolent le circuit en réparation lors
d’opérations de maintenance.
Il est souhaitable qu’ils puissent être munis d’un cadenas pour empêcher toute remise sous tension
accidentelle. SI les machines qui font l’objet d’interventions de maintenance régulières ne sont pas munies
de ce dispositif, sa pose devra être envisagée.
La sensibilité d'un dispositif différentiel est la valeur du courant de défaut If (courant résiduel de défaut) pour
laquelle le dispositif s'ouvre obligatoirement.
Temps de réaction
Réglé sur une sensibilité de 30 mA, Vigirex garantit une protection contre les contacts directs en intervenant
en moins de 40 ms lorsqu'il est associé à un disjoncteur Merlin Gerin ou Telemecanique de calibre 630 A
maximum.
Sécurité positive
Le contact" absence d'alimentation auxiliaire» mis en série avec le contact défaut permet la sécurité positive.
L'utilisation d'une protection différentielle à tore séparé réglable en sensibilité et en temps permet un
déclenchement prioritaire des disjoncteurs ou interrupteurs en aval.
Le relais Vigirex RH328 à tore séparé assure la protection des biens et des personnes conformément aux
normes CEI 947-2 annexe B.
La sélectivité verticale différentielle et chronologique est obtenue par les possibilités de réglage du relais
Vigirex RH328 :
courant différentiel réglable de 30 mA à 250 A par 32 crans,
temporisation réglable de 0 à 1 s par 8 crans.
En option, certains relais sont équipés de pré alarmes avec une signalisation lumineuse et des contacts
auxiliaires.
Cette solution applicable à tous les disjoncteurs de la gamme Compact NS autorise un gain de place
significatif dans l'armoire.
Ce document décrit une installations complète de protection des biens et des personnes .
En aval du branchement, des disjoncteurs NG125 distribuent l’alimentation électrique sur différents secteurs
du bâtiment.
La protection contre la foudre est réalisée par la mise en cascade des parafoudres.
Le PF30 est situé dans le TGBT en tête d’installation, le PF8 étant lui situé au plus près des récepteurs
sensibles.
La continuité de service, indispensable pour l’informatique, est renforcée par l’utilisation des DPN Vigi SI et
Déclic Vigi SI.
Compact NS 250 AB
interrupteur-sectionneur INV
disjoncteur NG125
bloc Vigi NG125
disjoncteur de déconnexion C60
parafoudre PF30
parafoudre PF8
DPN Vigi SI
disjoncteur C60
Degré de protection contre la pénétration des Degré de protection contre la pénétration des
objets ou poussières liquides (eau)
0 Aucune protection 0 Aucune protection
Une sphère de diamètre supérieur ou égal à
1 50 mm : Un contact involontaire avec le dos 1 Les gouttes d'eau tombant à la verticale
de la main est impossible.
Une sphère de diamètre supérieur ou égal
Les gouttes d'eau tombant avec un angle
2 à 12 mm : Un contact avec le doigt est 2
maximal de 15° par rapport à la verticale
impossible.
Un fil de diamètre supérieur ou égal à 2,5
Une pluie faisant un angle de 60° maximal
3 mm : Un contact avec un outil de type 3
par rapport à la verticale
tournevis est impossible.
La poussière fine (talc), il n' y a aucune L'eau projetée par une lance de 12,5 mm à
6 6
trace, même microscopique une pression de 1 bar
7 Immersion totale à 1 mètre.
8 Matériel submersible.
Anciennement, l'indice IP comportait 3 chiffres.
Le troisième représentait l'indice de protection contre les chocs mécaniques. Il a été remplacé par un nouvel
indice : l'indice IK qui indique à quel choc (en joules) le matériel est prévu pour résister.
Les surtensions
Des pointes de surtension peuvent parcourir le réseau. Leur durée peut aller de quelques microsecondes à
des durées indéterminées. Même si elles sont de courtes durée, elles peuvent provoquer des dégâts en
faisant « claquer » les isolants et provoquant ainsi des amorçages sporadiques ou permanents même à la
tension normale puisque l’isolant a perdu ses caractéristiques d’isolement. On s’en protège par des relais,
des transformateurs à fers saturés, des limiteurs (semi conducteurs ou résistances montés en parallèle et
qui dévient le courant au dessus d’une certaine tension et.)
Les surintensités
La surintensité est provoquée par un défaut ou un mauvais fonctionnement du matériel à protéger, qui est en
général un moteur. SI un moteur est bloqué pour une cause mécanique il ne produit plus d’énergie réactive,
il se conduit alors comme une simple résistance de quelques dizaines d’ohms et consomme énormément de
courant. Par conséquent il chauffe et se détruit. La protection contre ces risques est assurée par les
disjoncteurs équipes de relais thermiques et les fusibles. Le relais thermique ne doit agir qu’après un certain
temps afin de ne pas se déclencher lors de l’important appel de courant du démarrage de certains appareils
comme par exemple les moteurs asynchrones.
Les courts-circuits
Lorsqu’un contact fortuit se produit entre 2 phases ou une phase et le neutre, la résistance du circuit est
celle des câbles de distribution ajoutée à la résistance interne du transformateur c'est-à-dire quelques ohms.
Il en résulte une très forte et très rapide montée en couranr qui pourrait détruire par échauffement
l’installation et provoquer un incendie. La protection contre ces risques est assurée par les disjoncteurs et les
fusibles.
- Courant assigné In :
valeur maximale du courant permanent que peut supporter le disjoncteur.
- Courant de réglage Ir :
courant maximal que peut supporter le disjoncteur, sans déclenchement. Il peut être réglable de
0,7 In à In pour les déclencheurs thermiques, de 0,4 In à In pour les déclencheurs électroniques.
- Pouvoir de limitation:
c'est la capacité d'un disjoncteur à ne laisser passer qu'un courant inférieur au courant de court-circuit
présumé.
Chauffage Chauffage
Action Action
direct sur le direct sur le
relais relais
Le principe consiste à exploiter la force produite par un électro-aimant dont la bobine est parcourue par un
courant.
Le courant d’utilisation passe par une bobine comportant peu de spires mais dont la section est importante
pour ne pas perturber l’utilisation en introduisant une résistance ohmique. Sur l'axe de la spire est disposé
un noyau en fer doux libre en translation.
Le courant à contrôler passe par la bobine de détection.
En cas de courant nominale, la bobine ne réagit pas, le courant est trop faible.
En cas de forte surintensité ou de court-circuit, la bobine va créer un courant induit dans le noyau . D'après
la loi de Lenz, le noyau va s'opposer à la cause qui donne naissance au courant induit. Il va donc translater
afin de s'extraire de la bobine.
Action
sur le
relais
noyau
Bobinage
Courant
d’utilisation
Définition
Si pour un court circuit ou une surintensité ce n’est pas le disjoncteur situé à proximité qui se déclenche mais
le disjoncteur principal, il y a un problème de sélectivité des disjoncteurs.
La sélectivité permet d’éviter les cascades de disjonctage sous l’effet d’un seul disjoncteur. En d’autres
termes un défaut survenant en un point quelconque du réseau, doit être éliminé par le disjoncteur placé
immédiatement en amont du défaut.
Principe de la sélectivité
Alimentation A B Utilisation
La sélectivité entre deux disjoncteurs A et B est totale si B fonctionne seul pour toute valeur du courant de
court circuit au point où il est placé (IccB).
La sélectivité est partielle si B fonctionne seul jusqu'à un courant de court circuit présumé Icc inférieur à
IccB. Au-delà de cette valeur, A et B fonctionnent simultanément.
La sélectivité ampéremétrique
Elle est basée sur des valeurs de courant différentes pour le déclenchement des relais des disjoncteurs. Elle
n’est pas aisée à mettre en œuvre dans les grandes installations.
La sélectivité chronométrique
Elle consiste à retarder plus ou moins l'instant d'ouverture des disjoncteurs en jouant sur le temps de
fonctionnement des appareils.
Elle nécessite pour cela :
l'introduction de retardateurs dans le système de déclenchement des disjoncteurs
des disjoncteurs capables de supporter les effets thermiques et électrodynamiques du courant
pendant le temps de retard.
Sélectivité énergétique
Ce type de sélectivité a été mis en œuvre en 1994 sur les disjoncteurs de la gamme Compact NS de Merlin
Gérin.
L'intensité que laisse passer le disjoncteur aval doit toujours être inférieure à l'intensité nécessaire au
fonctionnement du disjoncteur amont.
Plage de réglage
Intensité
160 A 180A 200A 250A
Sélectivité logique
Elle s'obtient par un système donnant l'ordre de déclenchement en fonction de la localisation du défaut.
Relais
R1
logique
Relais
R2
logique
Surintensité
Relais
R3
logique
Cette technique qui fait l’objet d’un brevet Merlin Gerin permet d'assurer une sélectivité totale. Pour cela elle
met en œuvre :
en amont, un disjoncteur limiteur Compact type L équipé d'un déclencheur sélectif type SB sans
aucun réglage de temporisation
en aval, un disjoncteur standard
Sur court circuit en aval de B, l'onde de courant est très fortement réduite par le pouvoir de limitation de A et
traverse A sans provoquer de déclenchement, laissant au disjoncteur B le temps de s'ouvrir.
Sur court circuit en aval de A, la première onde de courant est aussi très fortement limitée, le déclenchement
de A n'intervenant que lors de l'apparition de la deuxième onde de courant.
Le système "SELLIM" permet ainsi d'obtenir une sélectivité totale avec tout disjoncteur placé en aval et de
bénéficier de tous les avantages.
Disjoncteur
A
Disjoncteur
B
Disjoncteur
NS100N NS100H NS100L NS160N NS160H NS160L
amont
Pouvoir de
25 70 150 36 70 15
coupure (kA)
Disjoncteur aval Pouvoir de coupure
C60a 15 20 20 15 20 20
C60N 25 30 30 25 30 30
C60H 25 40 40 30 30 30
C60L 25A 25 40 40 30 40 40
C60L 40A 25 40 40 30 40 40
C60L 63A 25 40 40 30 40 40
Déclencheurs magnétothermiques TM :
protection contre les surcharges par
dispositif thermique à seuil réglable
protection contre les courts-circuits par
Déclencheur électronique STR22SE dispositif magnétique à seuil fixe ou
réglable selon les calibres.
Principe
Les contacteurs délesteurs évitent le déclenchement intempestif du disjoncteur de branchement.
Ils permettent d'augmenter le nombre de récepteurs sans modifier la puissance souscrite EDF et/ou réduire la
puissance souscrite, économie sur la tarification EDF
Ils limitent la puissance consommée en dessous de la puissance souscrite, en mettant à l'arrêt les circuits
non prioritaires à délester.
L’appareil compare en permanence la puissance consommée et la valeur de puissance souscrite du compteur
électronique EDF.
Caractéristiques :
Les sorties sont configurables par commutateur, au choix de l’installateur : en fil pilote (protocole GIFAM),
recommandé pour un délestage particulièrement
CDST CDS triphasé : déleste et releste phase par phase, avec entrée
délestage forcé des 3 phases, par commande manuelle ou
automatique.
Caractéristiques :
ne nécessitent pas de TC extérieur jusqu‘à 90 A
courant maximal, 15 A dans les circuits non prioritaires
période de relestage, 5 à 10 mn
période de délestage signalée par voyants lumineux
contact à fermeture 1 A, sur CDS mono réf. 15908 et tri réf.
15913, pour :
o délestage par contacteur CT (à ouverture)
o signalisation à distance
raccordement par bornes à cage, circuit prioritaire : 50
CDStri mm2 autres : 10 mm2 .
CDS CDSc
Les fusibles sont destinés :à protéger le circuit en cas de défaillance d’un disjoncteur, ou si il n’ y a pas de
disjoncteur il protégeront le circuit en cas de cour circuit ou en cas de surintensité prolongée.
Les cartouches gG (ancien G1) marquées en noir protègent contre les faibles et les fortes surcharges et les
courts circuits.
Les cartouches aM marquées en vert protègent contre les fortes surcharges et les courts circuits. Elles sont
calculées pour résister à certaines surcharges comme par exemple le démarrage d’un moteur. Elles doivent
donc être obligatoirement complétées par un dispositif de protection thermique contre les faibles surcharges.
Les cartouches fusibles pour tableau de branchement type AD, qui possèdent un haut pouvoir de coupure
(HPC), elles sont marquées en rouge.
Les cartouches fusibles à fusion ultra rapide pour protéger tous types de circuits électroniques.
Courant nominal In
C’est le courant qui peut traverser le fusible indéfiniment.
Tension nominale Vn
C’est la tension maximale sous laquelle peut travailler le fusible sans risque d’amorçage, claquage,
I nf If t = temps
Calibres ou I n Intensité de Intensité de conventionnel
non -fusion fusion
=< 4 A 1,5 I n 2,1 I n 1h
5 à 10 A 1,5 I n 1,9 I n 1h
11 à 25 A 1,4 I n 1,75 I n 1h
26 à 63 A 1,3 I n 1,6 I n 1h
Fusible aM ou gG ?
Les avantages de la cartouche aM sur la cartouche gG sont les suivants :
La taille de l’aM plus réduite.
L’aM supporte mieux les surcharges répétées.
L’aM à un coût moindre.
L’aM à une meilleure limitation de la contrainte thermique.et du courant de court-circuit
Il est conseillé, en cas de fusion d'une seule cartouche aM, de remplacer les trois cartouches à cause de
l’échauffement anormal des autres fusibles.
6 ,3 X 23 4 250 6 2-4-6
Calibre In 2 4 6 8 10 12 16 20 25 32 40 50 63
I b = max
admissible If /1,45 2,9 5,8 7,9 10,5 13 14,5 19,3 24 30,2 35,3 44 55 70
par le câble
Calibre In 80 100 125 160 200 250 315 400 500 630 800 1000
I de fusion If 128 160 200 256 320 400 504 640 800 1008 1280 1600
Ib = max
admissible If /1,45 88 110 138 176 220 276 348 441 552 695 883 1103
par le câble
* Le courant lb est le courant d'emploi maximal pour lequel le câble doit être protégé. C'est le courant
admissible par le câble en régime permanent
16 20 25 32 40 50 63 80 100 125 160 200 250 315 400 500 630 800 1000
Conducteur de phase
Conducteur de neutre
Conducteur de terre
Ampoule à incandescence
Moteur
M M symbole général, moteur asynchrone triphasé, à
courant continu excitation parallèle
3~
Sonnerie
Résistance
Nouveau symbole
Ancien symbole
Nouveau symbole
Impédance
Condensateur
Boîte de dérivation,
Autotransformateur
Transformateur
Sectionneur
Disjoncteur
Contacteur
(contacte de commande)
Fusible
Rupteur
(contact de commande)
Eclateurs
Simple,
Double intervalle
Parafoudre
Transformateur HTA
Fusibles HTA
Disjoncteur HTA
Présentation
Les cellules SM6 permettent de réaliser la partie HTA des postes de transformation HTNBT de
distribution publique et des postes de livraison ou de répartition HTA jusqu'à 24 kV, pour un
calibre de 400 A.
Au-delà de ses caractéristiques techniques, SM6 apporte une réponse aux exigences en matière
de sécurité des personnes, de facilité d'installation et d'exploitation, et de respect de
l'environnement.
Les cellules SM6 sont conçues pour les installations intérieures (IP2XC).
Les cellules sont composées de 5 compartiments distincts séparés par des cloisons métalliques ou
isolantes:
1) appareillage: interrupteur-sectionneur et sectionneur de terre dans une enveloppe remplie de SF6 et
répondant au "système à pression scellé".
2) jeu de barres: en nappe permettant une extension à volonté des tableaux et un raccordement à des
matériels existants.
3) raccordement: accessibilité par face avant, sur les bornes inférieures de l'interrupteur (cellule lM) ou
sur les porte-fusibles inférieurs (cellules PM et aM). Ce compartiment est également équipé d'un
sectionneur de terre en aval des fusibles HTA pour les cellules de protection.
4) commande: comporte les éléments permettant de manœuvrer !'interrupteur et le sectionneur de terre
ainsi que la signalisation correspondante (coupure certaine).
5) contrôle: pour l'installation d'un bornier (option motorisation), de fusibles BT et de relayage de faible
encombrement.
Un caisson ou un compartiment complémentaire peut être ajouté si nécessaire à la partie supérieure de la
cellule.
En option, les cellules interrupteur (lM) peuvent recevoir une motorisation
Sûreté d'exploitation
La technologie SM6 apporte une sécurité renforcée:
l'enveloppe isolante de l'appareil (interrupteur-sectionneur), du type "système à pression scellée" à
faible pression relative: 400 hPa (0,4 bar); la qualité de l'étanchéité, vérifiée en usine, est conforme
aux recommandations de la CEI
l'interrupteur rotatif à 3 positions est actionné par un mécanisme dont la vitesse est indépendante
de celle de l'opérateur; un dispositif "anti-réflexe" s'oppose à toute tentative de réouverture
immédiate après fermeture
Caractéristiques électriques
Les valeurs ci-dessous sont données pour des températures de fonctionnement comprises entre - 5 °C et
+ 40 °C et pour une installation située à une altitude inférieure à 1000 m.
Equipement de base:
Equipement de base:
interrupteur et sectionneur de terre
jeu de barres tripolaire
indicateurs de présence. de tension
plages de raccordement pour câbles secs
sectionneur de terre aval
commande CI1
équipement pour 3 fusibles
à percuteur UTE ou DIN
signalisation mécanique de fusion fusibles
Normes
Les fusibles Soléfuse répondent aux exigences
des normes internationales suivantes: .
CEI 282-1 787
Description
UTE C 64-200, C 64-210
les essais de vieillissement des fusibles sont
Les fusibles Soléfuse comportent:
effectués suivant la norme CEI 644.
une enveloppe en composite (tissu de verre
imprégné) évitant, grâce à son excellente
tenue, tout risque de fragmentation lors de la
coupure ou de la manutention
des éléments fusibles (ruban d'argent pur)
un garnissage de sable de silice
un percuteur fourni en option.
Courbes de fusion
Courbes moyennes de fusion de chaque calibre de fusible. La tolérance sur le courant 1 est de +/- 1 0 %
Détermination de la référence
S'il n'est pas possible d'associer au couple tension de service et calibre, une référence du fusible, prendre la
référence correspondant:
au calibre désiré
Or, les caractéristiques des fusibles demeurés apparemment sains sont généralement affaiblies par les
contraintes provoquées par le court-circuit. Une remise en service dans ces conditions entraîne un risque de
fusion intempestive pour des surintensités de valeur très faible.
Les normes CEI et UTE recommandent, dans ce cas, de remplacer le jeu complet de fusibles.
Calibre des fusibles
Dimensions
Les dimensions des Soléfuse sont identiques quels que soient la tension ou le courant nominal.
Elles respectent la norme UTE C 64-200.
Le graphique indique l'effort exercé par le percuteur en fonction de la position qu'il occupe par
rapport à sa course totale.
Symbole du relais
Le câblage de cette installation est simplifié par l’utilisation d’un délesteur DSE4 :
celui-ci à partir de l’information de dépassement de puissance (via le compteur électronique) déleste
les circuits de chauffage par les fils pilote. Un simple interrupteur de commande coupe l’alimentation
des fils pilote donnant ainsi l’ordre d’arrêt du chauffage.
En cas de non utilisation de chauffage par fil pilote, le DSE peut commander (sélecteur en face
avant de produit) des contacteurs de puissance pour l’alimentation du chauffage (idem circuit
chauffe-eau).
Le CEch est un indicateur qui permet d’estimer la consommation d’une partie d’installation
monophasée (chauffage, eau chaude...).
Le contact de sortie EDF donne l’information au CEch sur le changement de période tarifaire.
En aval du branchement :
le C120 peut être remplacé par un disjoncteur Compact NSA160 ; son pouvoir de
coupure plus élevé lui permet de couper des courants de court-circuit u 10 kA ; il
s'installe sur rail symétrique avec une réhausse pour l'appareillage Multi 9
les interrupteurs INS permettent la commande d'arrivée de coffrets divisionnaires
contenant de l'appareillage modulaire ; ils se montent sur rail symétrique.
Description du problème
S : puissance apparente
P : puissance active
Q : puissance réactive
: déphasage entre la puissance apparente et la
puissance active. Ce déphasage est le même que
celui entre le courant et la tension.
Q en kvar
P en kW
Diminution du courant véhiculé dans l'installation en aval du disjoncteur BT, ceci entraîne la
diminution des pertes par effet Joule dans les câbles où la puissance consommée est P = RI 2
Le courant véhiculé :
si cos = 0,75 il sera de I = P/ U 3 cos : = 300 kW/ 0,4 kV x 3 x 0,75 = 578 A
si cos = 0,93 il sera de I = P/ U 3 cos : = 300 kW/ 0,4 kV x 3 x 0,93 = 465 A ce qui
donne une diminution du courant véhiculé de 20%
Le comptage est en BT si :
le transformateur de puissance est unique avec une puissance P supérieure à la limite 250 kV A
du Tarif Vert, sans excéder 1250 kV A :
250 kVA < P =< 1250 kVA
Le comptage est en HT A si :
le transformateur de puissance est unique avec P > 1250 kV A
l'abonné utilise au minimum 2 transformateurs de puissance HT A/BT.
Quel que soit le mode de comptage, pour chaque mois de l'hiver tarifaire (de novembre à mars) la facture
d'électricité d'un abonné tarif vert fait apparaître:
la quantité d'énergie réactive consommée dans le mois pendant les heures pleines ou heures de
pointe (hors heures creuses)
la tangente moyenne du mois (rapport de l'énergie réactive sur l'énergie active)
tangente = Energie réactive / Energie active
* 0,09 est une majoration forfaitaire pour les pertes dans le transformateur
Une partie des kvar est fournie «gratuitement» en franchise (40 % de l'énergie active consommée) et
correspond à une tangente primaire de 0,4 (cos <p = 0,93).
Le dépassement fait l'objet d'une facturation complémentaire.
Pour chaque mois de l'été tarifaire (d'avril à octobre) EDF fournit l'énergie réactive gratuitement.
En conclusion:
D'où l'intérêt pour l'abonné Tarif Vert d'installer un équipement de compensation qui optimise son
installation en réduisant sa consommation d'énergie réactive dans la limite de non pénalité:
tangente =< 0,4 (soit cos >= 0,93)
L'énergie réactive n'est pas facturée, mais la puissance utile maximum est limitée par la puissance
souscrite en kV A.
Le seuil de 15% est une valeur indicative conseillée pour éviter les effets
de la surcompensation à vide.
Calcul de la puissance réactive Qc nécessaire à partir du feuillet de gestion EDF en tarif vert
Le feuillet de gestion EDF donne la synthèse des consommations d’électricité sur l’année.
Identifier le mois ou l’énergie réactive est la plus élevée
Choisir la valeur la plus élevée de la puissance atteinye (kW) en période P ou HP correspondant
au même mois
Relever la valeur de la tangente au même mois
Appliquer la formule :
Qc = puissance atteinte (kW) x tangente -0,4)
Exemple :
Puissance de l’installation : 438 kW
Cos (secondaire transformateur) = 0,75 soit une tg (secondaire transformateur)= 0,88 + 0,09* = 0,97
Qc = 438 kW x (0,97 – 0,4) = 250 kvar
* 0,09 est une majoration forfaitaire pour les pertes dans le transformateur
Condensateurs Varplus M
Les condensateurs Varplus M permettent de couvrir une large
gamme ( (230 V à 690 V) et de puissances à partir d'un
nombre limité de référence .Leur technologie repose sur
l'utilisation d'un film polypropylène métallisé, auto cicatrisant
ne nécessitant aucune imprégnation de gaz ou de liquide. Il
offre une protection contre les types de défauts rencontrés
dans la fin de vie des condensateurs:
la protection contre les défauts à courant fort est réalisée
par un fusible pouvoir de coupure,
la protection contre les défauts à courant faible est
réalisée par la comb d'un surpresseur et du fusible HPC.
Quel que soit le défaut, la pression dans l'élément est
toujours limitée à un plafond bien inférieur à la pression limite
admissible.
Dans les deux cas de défaut, c'est un fusible HPC normalisé
qui coupe électrique.
Système Turbovar
Pour les installations électriques en Tarif Jaune (36 à 250 kVA) , le Turbovar est
un équipement constitué:
de condensateurs de type autocicatrisants, protégés par un système Ha
(surpresseur associé à un fusible HPC) mettant hors circuit le
condensateur en cas de défaut interne
d'un contacteur spécifique pour limiter les courants d'enclenchement
d'un relais d'intensité qui enclenche Turbovar au-delà d'une certaine
consommation
d'un transformateur de courant de type tore ouvrant
d'une enveloppe métallique peinte.
Caractéristiques:
tension assignée: 400 V, triphasée, 50 Hz
degré de protection: 1 P 31
température: de -5 à +40 QC, avec une moyenne 35 QC maxi sur 24 h
classe d'isolement: 0,69 kV
tenue 50 Hz / 1 mn : 2,5 kV
normes: CEI 60439-1, EN 60439-1
e
nc
Amplitude
e
qu
F ré
Temps
Les parafoudres protègent les installations BT et notamment les équipements électriques et électroniques
contre les surtensions d'origine atmosphérique (foudre) et/ou industrielle lesquels peuvent être parfois très
éloignés du lieu à protéger.
Ils fonctionnent de la manière suivante :
en l'absence de perturbations, le parafoudre est en état de veille (haute impédance). Il n'apporte
gène à l'installation ;
en cas de perturbation, le parafoudre s'amorce et écoule ainsi des courants de chocs élevés en
limitant fortement la tension aux bornes des récepteurs.
Réseau monophasé
Utilisa-
tion
Pour un câble long de 500 mètres et de section = 1 mm 2 la résistance (quand le câble est chaud)
sera approximativement de :
Cette valeur de 20 ohms produira une chute de tension de 2 volts (2) pour un courant de 0,1 A
consommé par un petit outil électrique. Ceci est négligeable sur un réseau de 240 volts
(2) V = R.I soit 20 ohms x 0,1 A = 2 volts
Par contre, si l’appareil consomme 10 ampères, cette chute de tension sera de 200 volts et une
puissance de 2000 watts (3) sera transformée en chaleur à l’intérieur du câble !
(3) P = V .I soit 200 V x 10 A = 2 000 watts
Il est évident qu’aucun appareil ne pourra être utilisé dans ces conditions, la quasi-totalité de
l’énergie étant consommée par le câble.
On constate que :
la ligne absorbe une énergie non négligeable
la longueur et la section du conducteur ont un rôle prépondérant : plus la puissance et la
longueur augmentent, plus il faut une section importante
on pourra faire passer plus de courant dans un câble nu sur une ligne aérienne que dans
un câble isolé et enterré. En effet le câble nu a la possibilité de dissiper plus d’énergie
calorique que le câble enterré.
En général on accepte une chute de tension maximum de 5% sur une ligne électrique.
La longueur d’une ligne protégée par un fusible ou un disjoncteur est limitée par des normes qui
fixent des longueurs en fonction de la protection.
Le câble unipolaire: c'est un conducteur isolé qui comporte, en plus, une ou plusieurs
gaines de protection.
L’âme conductrice
L’âme doit être très bonne conductrice de l'électricité pour limiter au maximum les pertes
par effet Joule lors du transport de l'énergie, d'où l'utilisation du cuivre ou de l'aluminium
(ou un alliage) qui ont tous deux une faible résistivité
La résistivité de cuivre est : = 17,24 . mm²/ km à 20 °C
La résistivité de l'aluminium est : = 28,26 . mm²/ km à 20 °C
L’âme
Elle est caractérisée par sa section (jusqu'à 300 mm²), et par sa structure qui peut être
massive (rigide) ou câblée (souple). Les âmes câblées sont formées de plusieurs brins
torsadés. La souplesse d'un câble dépend du nombre de brins utilisé pour une même
section.
Identification et repérage :
Les conducteurs sont identifiés par leur couleur :
Vert / Jaune pour le conducteur de terre
Bleu clair pour le conducteur du neutre
Les conducteurs de phase peuvent être repérés par n'importe quelle couleur
sauf Vert/Jaune, Vert, Jaune, Bleu clair
Cependant l’identification des conducteurs par leur couleur ne doit être considérée que
comme une présomption. Il est toujours nécessaire de vérifier la polarité des conducteurs
avant toute intervention.
La couleur bleu clair peut être utilisée pour un conducteur de phase si le neutre n'est pas
distribué.
Ph Ph
Ph Ph
PE
Ph Ph
Ph
Ph
Ph
Ph
PE
Ph
Ph
Ph
Ph Ph
Ph
N
N PE
16 20 25 32 40 50 63 80 100 125 160 200 250 315 400 500 630 800 1000 1250
6 273 223 178 139 05/11 79/89 55/64 37/42 26/31 14/20
100
16 20 25 32 40 50 63 80 100 125 160 200 250 315 400 500 630 800
0
2,5 59 51 39 30 25 19 15 12 9 7 5,5 4 3
4 95 82 62 49 40 30 25 19 15 11 9 7 5 4 3
35 830 720 547 428 350 263 217 171 130 101 78 59 46 34 27 19 13 11 8,5
50 1185 1029 782 611 501 376 310 244 186 145 112 85 65 48 39 27 19 15 12
70 1660 1440 1095 855 702 526 434 342 260 203 156 119 91 67 55 38 27 22 17
95 2250 1955 1486 1161 953 714 590 464 354 275 212 161 124 92 74 52 37 30 23
120 2845 2470 1877 1466 1203 902 745 586 447 348 268 204 156 116 94 65 29 37 29
150 2127 1662 1364 1023 844 665 506 394 304 231 177 131 106 74 63 42 33
185 1809 1484 1113 919 723 551 429 331 251 193 143 116 80 57 46 36
240 1805 1354 1117 880 670 521 402 306 235 174 140 98 70 56 44
300 1579 1303 1027 782 608 469 357 274 203 164 114 82 66 51
100
16 20 25 32 40 50 63 80 100 125 160 200 250 315 400 500 630 800
0
1,5 28 23 18 14 11 9 7 6 4,5
2,5 47 38 30 24 19 15 12 9 7,5 6 5
4 75 60 48 38 24 19 15 12 12 10 7,5 6 5
6 113 90 72 56 45 36 29 22 18 14 11 9 7 6 4,5
50 940 752 602 470 376 300 238 186 150 120 94 75 60 48 38 30 24 19 15
70 1316 1053 842 658 526 421 334 260 210 168 132 105 84 67 53 42 33 26 21
95 1780 1429 1143 893 714 572 453 354 286 229 179 143 114 91 71 57 45 36 29
120 1805 1444 1128 902 722 572 447 361 289 226 180 144 115 90 72 57 45 36
150 1636 1279 1023 818 649 506 409 327 256 205 164 130 102 82 65 51 41
185 1391 1113 890 706 551 445 356 278 223 178 141 111 89 70 56 45
240 1354 1083 858 670 541 433 338 271 217 172 135 108 86 68 54
300 1579 1264 1002 782 632 505 395 316 253 200 158 126 100 79 63
15 20 25 32 38 47 60 75 95 117
1,5 45 35 27 22 18 15 12 9 7 6
2,5 75 58 46 37 30 25 20 16 13 9
4 120 93 73 59 48 40 31 25 20 16
6 186 139 110 88 73 59 47 38 29 23
10 310 232 183 146 121 98 78 63 49 39
16 496 371 292 233 194 157 125 99 78 62
25 774 580 465 365 304 246 197 156 122 97
35 1084 813 650 511 426 344 275 219 176 136
50 1471 1104 870 690 578 466 373 296 234 184
70 1626 1278 1022 852 688 550 436 344 272
95 1734 1387 1156 934 736 592 467 370
120 1742 1460 1186 929 748 590 477
150 1834 1482 1162 929 734 596
15 20 25 32 38 47 60 75 95 117
1,5 104 79 63 50 42 33 27 21 17 14
2,5 171 133 105 84 69 56 45 36 28 22
4 283 212 167 134 111 94 72 58 45 36
6 425 319 251 201 167 135 108 86 67 54
10 708 531 417 336 278 225 180 142 112 90
16 1132 850 680 534 445 360 288 .228 179 143
25 1770 1328 1062 834 695 561 450 357 279 225
35 1859 1487 1167 973 786 629 499 393 315
50 1586 1358 1068 854 659 533 427
70 - - - 1582 1238 997 786 629
95 - - - - - - 1685 1354 1067 862
6 10 13 16 20 25 32 40 50 60 80 100 125
6 10 13 16 20 25 32 40 50 60 80 100 125
1,5 102 61 47 38 31 25 19 15 12 10 8 6 5
2,5 170 102 79 64 51 41 32 26 20 16 13 10 8
4 273 164 126 102 82 65 51 41 33 26 20 16 13
6 409 246 189 153 123 98 77 61 49 39 31 25 20
10 681 409 315 256 204 164 128 102 82 65 51 41 33
16 654 503 409 327 262 204 164 131 104 82 65 52
25 786 639 511 409 319 256 204 162 128 102 82
35 894 716 572 447 358 286 227 179 143 114
50 777 607 485 389 309 243 194 156
6 10 13 16 20 25 32 40 50 60 80 100 125
1,5 51 31 24 19 15 12 10 8 6 5 4 3 2
2,5 85 51 39 32 26 20 16 13 10 8 6 5 4
4 136 82 63 51 41 33 26 20 16 13 10 8 7
6 204 123 94 77 61 49 38 31 25 19 15 12 10
10 341 204 157 128 102 82 64 51 41 32 26 20 16
16 545 327 252 204 164 131 102 82 65 52 41 33 26
25 852 511 393 319 256 204 160 128 102 81 64 51 41
35 716 550 447 358 286 224 179 143 114 89 72 57
50 747 607 485 389 303 243 194 154 122 97 78
C’est le courant de fonctionnement m qui provoque le déclenchement pour les fortes surintensités.
50 60 80 100 125 160 200 250 320 400 500 560 630 700 800
(Cuivre)
1,5 103 81 64 51 41 32 25 20 16 13 10 9 8 7 6
2,5 171 136 107 85 68 53 42 34 26 21 17 15 13 12 10
4 274 217 171 137 109 85 68 54 43 34 27 24 21 19 17
6 410 326 256 205 164 128 102 82 64 51 41 36 32 29 25
10 427 342 273 214 171 137 107 85 68 61 54 49 42
16 438 342 274 219 161 137 109 97 87 78 68
25 438 342 267 213 171 152 135 122 107
35 479 374 299 239 214 190 171 150
50 406 325 290 258 232 203
70 479 427 380 342 299
95 464 406
120
150
185
240
C’est le courant de fonctionnement m qui provoque le déclenchement pour les fortes surintensités.
875 1000 1120 1250 1600 2000 2500 3200 4000 5000 6300 8000 10000 12500
(Cuivre)
1,5 6 5
2,5 10 8 8 7 5
4 16 14 12 11 8 7 5
6 23 20 18 16 13 10 8 6 5
10 39 34 30 27 21 17 14 10 8 7 5
16 62 55 49 44 34 27 21 17 13 11 8 7 5
25 98 85 76 68 53 43 34 27 21 17 13 10 8 7
35 136 120 107 96 75 80 48 37 30 24 19 15 12 9
50 185 162 145 130 101 81 65 50 40 32 26 20 16 12
70 274 239 214 191 150 120 96 75 60 48 38 30 24 19
95 371 325 290 260 203 162 130 101 81 65 41 40 32 26
120 469 410 366 328 256 205 164 128 102 82 65 51 41 33
150 446 398 357 279 223 178 139 111 89 71 56 44 36
185 471 422 329 264 211 165 132 105 84 66 43 42
D'après la norme NF C15 100, les sections des conducteurs de circuits doivent être déterminées en
fonction des puissances installées avec les valeurs minimales indiquées dans le tableau ci-dessous,
et protégées par un dispositif de protection dont le courant assigné est égal à la valeur indiquée dans
ce même tableau
Symboles utilisés
Position Signification
H : harmonisé
1 Code de normalisation A : dérivé d'un type harmonisé
FNR: national mais avec une désignation
internationale
H
H 05
05 V V - - F 3G
G 2,5
2,5
Type de Symbole du mélange Construction
Symbole de l’âme conductrice:
normalisation: isolant: spéciale:
U: âme rigide massive ronde
H: câble harmonisé R: caoutchouc naturel ou : câble rond
R: âme rigide câblée ronde
A: câble dérivé d’un équivalent H: câble méplat
S:âme rigide câbléesectorale
type national V: polychlorure de divisible
W: âme massivesectorale
N: câble d’un type vinyle (PVC) H2: câble
F: âme souple classe 5
national autre que X: polyéthylène réticulé méplat « non
K: âme souple classique
reconnu (PR) divisible »
H: âme extra-souple classe 6
Symboles utilisés
Position Signification
U : national (UTE)
1 Code de normalisation
Tension de service 250 : 250 V (UTE)
2 500 : 500 V (UTE)
1000: 1000 V (UTE)
La désignation peut être complétée par l'indication éventuelle d'un conducteur vert/jaune dans
le câble :
câble sans V/J : nXS
câble avec V/J : nGS
n : nombre de conducteurs
S : section des conducteurs
Choix des câbles
Le tableau ci-dessous donne les câbles couramment utilisés pour les
canalisations fixes
Conducteurs ou câbles pour canalisations fixes
Nombre de Exe mp1.es
Dénomination GENELEC (UTE) Sections en mm2
conducteurs d.utilisation
H 07 V - R (U500V) 1 1,5 à 400 Canalisations sous
moulures ou sous
H 07 V - K (U 500SV) 1 1.5 à 400 conduits
H 07 VV - U (U 500 VGV) 1 1,5 à 240
Caractéristiques :
Les conduits sont fabriqués en différents matériaux qui garantissent des qualités de :
Résistance mécanique (chocs, écrasements) ;
Etanchéité (à l'eau, au poussières) ;
Non propagation de la flamme.
De plus, ils doivent pouvoir être travaillés facilement et pouvoir être encastrés dans les murs, ou
enterrés dans le sol.
Dans la pratique, on peut mettre plusieurs circuits dans une même gaine. Il faut cependant respecter
le remplissage maximal de la gaine : on ne doit pas "forcer" pour passer les fils.
Exemple : pour une gaine de 16mm², la surface intérieure utile est de 30mm². On pourra passer 3 fils
de 1,5mm² (3x8,55 = 26mm² utilisés).
Pour que les conducteurs ou câbles puissent être tirés ou retirés facilement, on applique la règle du
tiers de section : « La somme des sections totales des conducteurs, isolants compris, est égale au
tiers de la section intérieure du conduit. »
b
Tableau comparatif des conduits usuels
Désignation Caractéristiques Emplois
Tubes en matière plastique étanche Utilisés avec des conducteurs des
et non- propagateurs de la flamme séries H07V-U et U-1000RO2V
IRL 3321: Isolant/Rigide/Lisse
sauf ICTA de couleur orange. pour toutes les installations
Résistent à la corrosion intérieures, en apparent ou en
Faciles à mettre en œuvre encastré et pendant la construction
Faible résistance mécanique dans les parois verticales ou dans
les éléments préfabriqués ;
ICA 3321 : Isolant/Cintrable/Annelé
Température d'emploi : 10°C à interdits dans les locaux à risque d
+60°+C. 'explosion.
ICTL 3421
Isolant/Transversalement
élastique/Lisse Tubes en matière plastique orange, Encastrés dans les matériaux
propagateurs de la flamme. réfractaires (plancher en béton) .
ICTL 3421
Tubes en matière plastique grise, Peuvent être parfois encastrés,
non propagateurs de la flamme. parfois apparents.
CSA 4421
MRL 5557
Métallique/Rigide/Lisse
Tubes d'acier, grande résistance aux Installations industrielles à gros
chocs. risques mécaniques
Tableau de comparaison des moyens d’éclairage
Durée de
Efficacité
Puissances vie
lumineuse ---Avantages--- Inconvénients
(Watt) moyenne
(Lumen/Watt)
(Heures)
Prix Efficacité lumineuse
Lampes a 1000 à Encombrement faible
15 à 1000 8 à 20
incandescence 2000 Allumage Exploitation²onéreuse
instantanés Chaleur
Allumage et
Lampes à rallumage
Efficacité lumineuse
incandescence 300 à 2000 17 à 27 2000 instantanés
assez faible
aux halogènes Rendu des
couleurs
Exploitation
économique
Lampes Eclairements
fluorescentes 6 à 65 35 à 85 7000 élevés Prix
tubulaires Possibilité de
choisir la teinte la
mieux adaptée
Efficacité
lumineuse
Lampes Exploitation
fluorescentes 5 à 36 37 à 60 5000 économique Investissement
compactes Rendu des
couleurs
Dimensions
Allumage
instantané
Substitution
Lampes à lumière simple aux
100 à 500 11 à 28 4500 *Temps de rallumage
mixte lampes à
incandescence
Rendu des
couleurs
Efficacité
lumineuse
Lampes à ballon
Encombrement
fluorescent 50 à 1000 36 à 55 8000 Temps d'allumage
Durée de vie
mercure
Rendu des
couleurs
Efficacité
Lampes à
4000 à lumineuse
halogénures 150 à 2000 75 Temps d'allumage
6000 Rendu des
métalliques
couleurs
* Impossibilité de
Lampes à vapeur
Exploitation distinguer les
de sodium basse 18 à 180 66 à 155 8000
économique couleurs
pression
* Temps d'allumage
Lampes à vapeur
Haute efficacité * Rendu des couleurs
de sodium haute 50 à 1000 52 à 100 8000
Lumière dorée * Temps d'allumage
pression
Les onduleurs
Ce sont des système qui transforment l’énergie électrique d’une batterie en tension électrique. La
présence d’un onduleur sur un réseau fait dire que ce réseau est « secouru »
Onduleurs off-line
De faible puissance les onduleurs off-line sont les plus simples et les plus économiques.
Ils filtrent partiellement la tension alternative délivrée mais conservent une batterie de secours
chargée. En cas de baisse du secteur en dessous d'un niveau prédéfini, un commutateur interne relie
la batterie à un onduleur. Celui-ci convertit la tension continue de la batterie en tension alternative qui
alimente le système informatique.
Leur inconvénient est le temps de passage du secteur à la batterie, qui est susceptible d'affecter les
charges sensibles. Toutefois, la plupart des micro-ordinateurs compensent les deux ou trois milli
secondes nécessaires à la batterie et à 'onduleur pour délivrer de la tension alternative.
Ceci signifie que ces systèmes informatiques peuvent dépendre d'onduleurs off-line, car ils
compensent le bref temps de commutation (quelques milli secondes) entre la coupure secteur et le
transfert à la batterie de l'onduleur.
En termes d'applications, les onduleurs off-line trouvent donc leur meilleur emploi auprès des
équipements réseau consommant peu de puissance et ne jouant pas un rôle vital pour le
fonctionnement de l'entreprise.
Onduleurs onf-line
Ces onduleurs garantissent l'absence totale de coupures, même en présence de perturbations du
secteur Ils utilisent pour cela une technique de double conversion :
L'alimentation secteur est convertie en permanence en une alimentation continue (également reliée à
une batterie), avant d'être retransférée à un onduleur qui la convertit de nouveau en alimentation
alternative.
Cette technique présente l'avantage d'éliminer entièrement le temps de commutation (entre onduleur
et batterie) en cas de coupure du secteur. De plus, les baisses de tension (imparables dans le cas de
la technologie off-line) sont automatiquement corrigées.
Un véritable onduleur on-line à double conversion dispose d'une batterie reliée en permanence au bus
de tension redressé, par l'intermédiaire d'une diode ou d'un autre composant similaire.
Ce critère a été adopté par l'ensemble du marché pour définir un onduleur on-Line. Toutefois, la
majorité des fabricants n'a pas suivi la tendance. Bien que recourant à la technique de double
conversion, ils utilisent également un contact ou un relais pour la liaison de la batterie à l'onduleur. En
cas de coupure secteur, un relais met plusieurs milli-secondes à se fermer. D'où un risque de baisse
subite de tension en sortie.
Un autre problème de tension posé aux onduleurs concerne la mise en service du générateur durant
la période de chauffe de ce dernier sa sortie peut accuser des variations brutales de fréquence et de
tension. Un onduleur on-line a corrige ces variations grâce à son processus de double conversion
(alternatif-continu et continu-alternatif), pour donner en sortie un signal alternatif pur; un onduleur off-
line doit procéder à de fréquentes commutations entre la batterie et le secteur.
Un véritable onduleur on-line convertit comme il se doit, la tension alternative en tension continue. Il
protège ainsi un ordinateur de pratiquement toutes formes de bruit électrique : pointes de tension
provoquées par la foudre, par des groupes électrogènes ou distorsions de signaux causées par un
autre équipement relié au secteur
Les technologies off-line recourent souvent à des filtres pour tenter d'éliminer ce type de problème: les
pointes de tension sont filtrées et rabattues mais elles ne sont pas entièrement éliminées. Parmi les
technologies off-line les plus avancées, certaines parviennent à supprimer les effets des surtensions
mais d'autres les transmettent directement à la charge.
Il existe deux grandes familles de normes qui visent d’une part la construction du matériel électrique et
d’autre part la réalisation des installations électriques.
NC 83,05
91 p 83,05
Les disjonctages
Effet provoqué
Le disjonctage provoque l’arrêt de tout ou partie de l’installation avec la mise en service des
installations de secours
Les causes
Les disjonctages des réseaux électriques sont provoqués par :
Une sur intensité qui est la conséquence d’une consommation excessive, elle se résorbe en
diminuant le nombre d’appareils en utilisation et éventuellement en revoyant à la hausse le
calibrage du disjoncteur. Des autres causes de sur intensité possibles sont : un moteur bloqué
ou anormalement freiné ou encore en surcharge
Une fuite entre une des phases et la terre (ou masse d’un châssis relié à la terre). Dans ce cas
c’est le relais différentiel du disjoncteur qui est entré en action.
Un défaut du disjoncteur
Charge 1
Charge 2
Disjoncteur
Charge 3
Déconnecter successivement chacune des charges : une charge est un ensemble de points
d’utilisation (bureaux, machines,…) Cette déconnexion se fera en :
- déconnectant les coupe circuits, fusibles
- manœuvrant les organes de commande ; sI ils sont éloignés du tableau de
commande, il sera pratique de travailler à deux et d’utiliser des émetteurs
récepteurs ou téléphones portables
Effets constatés
La coupure d’une phase alors que les deux autres sont en service se manifeste par les effets
suivants :
Certains circuits d’éclairage ainsi que certains moteurs électriques monophasés ne sont pas
alimentés
Les moteurs électriques triphasés ne démarrent pas et produisent un grognement ou encore
tournent à faible vitesse et produisent un grognement
Laisser le réseau sous tension et effectuer des mesures avec un contrôleur ou une lampe
témoin en partant du disjoncteur ou du point du réseau le plus éloigné
Effet constatés
La coupure d’un neutre -alors que les380v
3 phases sont en service- se manifeste par les effets suivants
souvent spectaculaires et déroutants :
Des appareils ne fonctionnent
R1plus R3
Des appareils fonctionnent en sous tension et ne démarrent pas ou fonctionnent en dessous de
leur puissance
Des appareils fonctionnent en surtension et peuvent être endommagés
La commande d’un appareil R2peut avoir des effets sur un appareil
220vd’un autre circuit pouvant être
éloigné.
La raison est que le courant ne pouvant pas circuler entre chaque phase et le neutre (220 volts) les
220v 220v
appareils sont placés en série entre deux phases (380 volts) comme le montre la figure ci-dessous.
La mise en service de l’appareil R2 fournit assez de courant pour déclencher l’appareil R3 qui sera
alimenté par les courants de (R1+R2) . Si l’on ajoutait un nombre important d’appareils en parallèle à
R1 et R2 la majorité de la tension de 380 volts se retrouverait aux bornes de R3 qui serait
endommagé car prévu pour une tension de 220 volts
Les incendies
Un desserrage des connecteurs qui augmentent la résistance de contact ce qui se traduit par
un échauffement anormal. C’est la raison pour laquelle il est vivement recommandé de
contrôler régulièrement les armoires et tableaux de distribution électrique avec une caméra
infra rouge qui décèle les échauffements.
Un circuit mal protégé avec un court circuit : la câble s’échauffe anormalement jusqu’à
provoquer un incendie.
L’introduction de corps étrangers entre les conducteurs qui provoquent un échauffement
anormal
Suite à une inondation, l’eau plus ou moins mélangée à des poussières conductrices met en
contact les conducteurs, cela provoque un échauffement, l’évaporation de l’eau et il ne reste
plus que des dépôts qui charbonnent, deviennent de plus en plus conducteurs et s’échauffent
Une ligne de section insuffisante face au courant qui la traverse et qui s’échauffe
anormalement
Un claquage d’un isolant qui charbonne devient conducteur et s’échauffe
Remplacement de fusibles par des calibres plus important et mal adaptés aux lignes à
protéger
Bricolages divers : fusibles shuntés, câbles mal réparés, branchements pirates,…
Vérification de conformité des canalisations électriques
Une nécessité
Attention : Dans les anciennes installations il faut s’attendre à trouver des canalisations hors normes
voire vétustes et dangereuses. Si un tel constat est fait il faut obligatoirement faire un rapport à la
hiérarchie préconisant une mise à niveau de l’installation et conserver le double de ce rapport ce qui
dégage la responsabilité du technicien de maintenance en cas d’accident ultérieur.
Une installation électrique est constituée de différents circuits. La canalisation de chaque circuit
comporte trois conducteurs de même section : un conducteur de protection (la terre) bicolore
vert/jaune, un conducteur neutre de couleur bleue et un conducteur de phase d'une couleur autre que
jaune/vert, jaune, vert ou bleu.
disjoncteur
tension 220 V en mm² (cu) fusible
divisionnaire
La mise à la terre consiste à relier à une prise de terre, par un fil conducteur, les masses métalliques
qui risquent d'être mises accidentellement en contact avec le courant électrique par Suite d'un défaut
d'isolement dans un appareil électrique.
D'une part la mise à la terre permet d'écouler les courants de fuite sans danger. D'autre part, en
association avec un dispositif de coupure automatique (disjoncteur différentiel), elle assure la mise
hors tension de l'installation électrique.
Une bonne prise de terre doit avoir une résistance électrique déterminée en fonction de la sensibilité
du dispositif différentiel de l'installation de la maison. Avec un disjoncteur E.D.F. de branchement
différentiel sélectif (type S) de 500 mA, la résistance maximale de la prise de terre doit être de 100
ohms.
La connexion doit être sûre, durable et protégée contre la corrosion. Les canalisations de terre et les
conducteurs de protection doivent être protégés mécaniquement dans les traversées de planchers et
parois et ne jamais être encastrés directement. Les liaisons sont réalisées avec des fils conducteurs
de section précise :
Le conducteur de terre qui assure la liaison entre la prise de terre et la barrette de mesure : 16 mm2
en cuivre isolé ou 25 mm2 en cuivre nu.
Le conducteur principal de protection qui assure la liaison entre la barrette de mesure et le tableau de
répartition : 6 mm2 pour un conducteur de phase de 6 mm2, 10 mm2 pour une phase de 10 mm2 ou
16 mm2 pour une phase de 16 mm2 ou plus.
Les conducteurs de protection qui vont du tableau de répartition aux appareils électriques et aux
prises de courant : 2,5 mm2 s'il est protégé mécaniquement ou 4 mm2 s'il n'est pas protégé.
On établit de préférence les prises de terre dans les fonds de fouille des bâtiments ou dans les caves
et, de toute façon, dans des endroits abrités de la sécheresse et du gel.
Une prise de terre doit être éloignée de tout dépôt ou infiltration qui peut la corroder : produits
chimiques, fumier, purin, etc.
L'utilisation de canalisations de distribution publique d'eau n'est pas autorisée par les distributeurs
d'eau.
Il est interdit d'utiliser comme prise de terre les canalisations d'eau, de gaz ou de chauffage central, et
les gaines métalliques des câbles
Les conduits
Dans un certain nombre de cas, les canalisations électriques doivent obligatoirement être réalisées
sous conduits, c'est-à-dire que les fils conducteurs ou le câble sont enfilés dans un conduit, qu'on
appelle couramment une gaine. Un conduit peut être posé en apparent, en encastré ou dans les vides
de construction.
Caractéristiques des conduits étanches en matière plastique couramment utilisés :
Isolant Rigide Ordinaire (IRO) ou Isolant Rigide Lisse (IRL), tube rigide, gris clair, vendu en
barre de 1, 2, 3 mètres ou plus.
Isolant flexible Cintrable Ordinaire (ICO) ou Isolant Cintrable Annelé (ICA), tube annelé, vendu
en couronne de plusieurs mètres.
Isolant Cintrable Déformable (ICD) ou Isolant Cintrable Transversalement élastique Lisse
(ICTL), tube annelé, vendu en couronne.
Isolant Cintrable Transversalement élastique (ICT) ou Isoalnt Cintrable Transversalement
élastque Annelé (ICTA), tube annelé, vendu en couronne.
Les tubes ICD et ICT sont proposés en deux versions : de couleur orange, ils sont propagateurs de
flamme et doivent être obligatoirement noyés dans des matériaux incombustible ; d'une autre couleur,
ils ne sont pas propagateurs de flamme.
SE* 20 (
De nombreux bricolages sont constatés de la part d’utilisateurs peu avertis des risques :
« shuntages », éliminations de dispositifs de protections, branchements sauvages, provisoires,….
C’est ainsi que l’activité d’une usine d’agroalimentaire a été interrompue durant 4 heures parce que
des relais de protection différentiels avaient été supprimés. Ils causaient trop de disjonctages suite à
des prises de courant étaient aspergées régulièrement par les techniciens de surface.
Une autre erreur souvent constatée est le branchement de lignes électriques supplémentaires en
prolongement de celles existantes. Comme cela est expliqué en début de ce chapitre, au delà d’une
certaine distance de câble, la protection par fusible ou disjoncteur n’est plus efficace. Il faut donc
signaler et éliminer tous ces types de branchements additionnels. En cas d’incendie ou d’accident les
assurances ou les inspecteurs de la CPAM peuvent mettre en cause l’entreprise.
Enfin il faut vérifier le fonctionnement des disjoncteurs et voir si ils sont bien adaptés à leur utilisation
actuelle, laquelle peut avoir évoluée dans le temps.
Le Visa Promotelec sécurité électrique
5. Elimination des risques de contacts directs avec les éléments sous tension
L’emplacement des appareils électriques est réglementé et les salles d’eau divisées en trois zones de
risques différents (voir schéma). Les appareillages avec capot métallique ou cassé doivent être
changés. Tout risque de contact avec des éléments sous tension tels que conducteurs dénudés,
bornes accessibles, appareils détériorés doit être supprimé. Les conducteurs dont les isolants sont
défectueux doivent être remplacés.
Spécifications complémentaires
10. Les circuits nouveaux se protègent par des disjoncteurs phase + neutre de calibre adaptés à
la section du conducteur. Le sectionnement du neutre peut ne pas être réalisé immédiatement si les
conducteurs actifs de chaque circuit ne peuvent pas être repérés.
PROMOTELEC
Espace Elec, C.N.I.T., BP 9
2, place de la Défense
92053 Paris La Défense
Tél. : 01 41 26 56 60
Plan général d’une installation
Installation électrique
Protection des personnes
1. Il convient de protéger la totalité des circuits de l’installation (circuits prises, éclairage, chauffage,
etc.)par Dispositif(s) Différentiel(s) à Haute Sensibilité DDHS 30 mA pour :
éliminer les risques d’électrocution (chocs électriques) par suite d’imprudence dans l’utilisation
des équipements
un plus grand confort des utilisateurs par diminution du risque de déclenchement général.
S i 35 m 2 1
35 m 2 < S i 100 m 2 2
S > 100 m 2 3
2. La pleine optimisation des mesures visant à diminuer les risques de déclenchement général passe
par la pose de plusieurs DDHS et la mise en œuvre d’un disjoncteur de branchement sélectif.
Evolutivité
4. Le tableau de répartition électrique doit comporter une réserve d’extension constituée d’une rangée
libre de 12 modules au moins. Cette réserve peut être limitée à 30 % environ de l’équipement du
tableau dans les cas suivants :
c logement de moins de 4 pièces
c logement non équipé d’un chauffage électrique
c un gestionnaire d’énergie est déjà installé.
6. tous les "fils pilotes" de programmation des thermostats indépendants ou incorporés aux appareils
doivent aboutir au tableau de répartition et être repérés pour en connaître l’affectation précise. Ce
repérage peut n’être visible qu’après démontage du tableau.
Chauffage électrique
Caractéristiques
9. Convecteurs, panneaux rayonnants
ils doivent avoir obtenu la marque de qualité NF Electricité Performance catégorie B
les convecteurs doivent être estampillés "Elexence"
les appareils doivent être équipés d’un thermostat électronique pouvant assurer, par
télécommande à partir d’un dispositif de programmation, quatre modes de fonctionnement :
confort - réduit - hors gel – arrêt (veille).
10. Cas des salles de bain
Les salles de bain doivent être équipées d’un système de chauffage qui, outre les convecteurs ou
panneaux rayonnants, peut être un appareil assurant la remise en température rapide associé à une
minuterie : convecteur soufflant, radiateur sèche-serviette...
Sa régulation doit être assurée par un thermostat de préférence électronique, incorporé ou
indépendant.
L’appareil doit avoir obtenu la marque NF Electricité.
11. Cas de solutions de chauffage intégrant des câbles ou films chauffants dans les parois
(plafond ou plancher rayonnant électrique "PRE"). Chaque pièce ou groupe de pièces en
communication permanente doit être équipée :
d’un thermostat électromécanique portant la marque NF Electricité Performance catégorie B
ou électronique conforme à la norme NF/EN 60730 c ou d’une sonde de température
raccordée à un dispositif de régulation.
12. Sur le plancher rayonnant électrique, les programmations de courtes périodes de confort ou de
réduit sont déconseillées.
13. La température maximale de surface pouvant être atteinte ne doit pas dépasser 28 °C.
14. Les équipements de chauffage comportant des conducteurs isolés, sans armure, gaine ou autre
revêtement métallique doivent être protégés par des dispositifs à courant différentiel résiduel de
courant différentiel résiduel assigné au plus égal à 30 mA (NFC 15-100 753.1.1.).
15. Les équipements par câble chauffant doivent satisfaire aux conditions : (NF C 15-100 753.1.4)
puissance maximum (kW) section des conducteurs courant assigné des
230 V 400 V (A) (mm 2) disjoncteurs (A)
15 (ou 16)
1,7 3 1,5
3,4
6 2,5 25
4
4,2 7,3 32
38 (ou 40)
5,4 9,3 6
7,5
13 10 47 (ou 50)
16. les équipements de chauffage électrique comportant des conducteurs isolés, avec armure,
gaine ou autre revêtement métallique mis à la terre, doivent être protégés par des dispositifs
différentiels de sensibilité i 500 mA.
17. en pratique un dispositif de protection différentiel 30 mA doit être prévu par longueur de
conducteurs chauffants de puissance i 13 kW.
Pour tous renseignements sur les processus d’attribution des labels, les documents et les services
PROMOTELEC
Espace Elec, C.N.I.T., BP 9
2, place de la Défense
92053 Paris La Défense
Tél. : 01 41 26 56 60
Exemple d'installation
Habitat individuel neuf.
T5 140 m 2 .
Tarification Base.
Le reste de l'installation sera câblé suivant l'exemple page 653.
Type de chauffage électrique : Vivrélec 2, mixte avec planchers rayonnants et convecteurs ; 2 zones
avec programmation de réduits sur convecteur, en option sur plancher rayonnant
Le Label Promotelec Eclairage
Domaine d’application
Ce label PROMOTELEC Eclairage est attribué lors du premier aménagement ou de la rénovation de
l'installation d'éclairage des boutiques et des magasins de vente de toute nature, d'une surface au sol
totale de vente, vitrines comprises ne dépassant pas 400 m 2, ouvrant sur une voie extérieure ou
couverte, accessible à tout public.
Ce label ne prend en compte ni l'éclairage extérieur de la façade du magasin, ni les enseignes
lumineuses, ni l'éclairage de sécurité.
Installation électrique
L'installation nécessaire à l'alimentation électrique de l'éclairage doit être conforme :
aux prescriptions de la NF C 15-100
au règlement de sécurité des établissements recevant du public (ERP) pour le type et la
catégorie
d'établissement concerné, notamment pour les établissements de type M
au décret 88-1056 du 14.11.88 relatif à la protection des travailleurs dans les établissements
qui mettent en oeuvre des courants électriques
le cas échéant, au réglement des immeubles de grande hauteur (IGH).
De plus l'installation électrique de l'éclairage doit être conforme aux spécifications complémentaires :
l'appareillage mis en oeuvre doit porter la marque "NF USE"
chaque circuit terminal doit être protégé par un disjoncteur divisionnaire
chaque circuit terminal ne doit assurer qu'une seule fonction :
o soit l'alimentation d'appareils d'éclairage fixés au plafond ou au mur, et dans ce cas ce
type de circuit alimente au maximum huit points d'utilisation (luminaires ou rails
d'alimentation)
o soit l'alimentation (en 2,5 mm 2 cuivre) d'au maximum huit socles de prises de
courant destinées uniquement à l'éclairage
des circuits distincts sont à prévoir pour l'éclairage de la surface de vente et de la vitrine.
L'éclairage général comporte au minimum deux circuits d'éclairage. Un de ces circuits est
impérativement destiné aux zones de circulation.
Les éclairages complémentaires comportent autant de circuits que nécessaires à l'éclairage
d'accentuation de diverses zones : présentoirs, caisses, gondoles, podium... Ces circuits peuvent
comporter l'appareillage assurant tout ou partie de la modulation ou de la gradation de l'éclairage.
Les prises de courant destinées à l'éclairage sont installées à raison d'au moins une prise (16 A+T)
par 25 m2.
Domaine d’application
PROMOTELEC met à la disposition des responsables de locaux scolaires ou à usage de bureaux,
des prescripteurs, maîtres d'ouvrage, maîtres d'oeuvre et installateurs, un moyen simple de définir et
identifier les installations d'éclairage répondant aux exigences du travail dans ces locaux.
Le label est décerné aux installations conformes aux spécifications figurant dans le présent document
et mises en services dans les conditions devant assurer leur entretien rationnel.
Installation électrique
Sécurité
L’installation électrique des locaux concernés par le label doit être conforme aux règlements et aux
normes suivants :
prescriptions de la NF C 15-100
règlement de sécurité des établissements recevant du public (ERP) :
o règles générales : arrêté du 25/06/1980
o règles particulières aux établissements de type R (établissements d'enseignement) :
arrêté du 04/06/1982
o règles particulières aux établissements de type W (administrations, banques, bureaux) :
arrêté du 21/04/1983
au décret 88-1056 du 14/11/1988 relatif à la protection des travailleurs dans les
établissements qui mettent en oeuvre des courants électriques
le cas échéant, au règlement des immeubles de grande hauteur (IGH) : arrêté du 18/10/1977.
Conception
Cette installation doit comporter :
o un double allumage de l'éclairage général (de préférence deux luminaires ou circuits de
luminaires,
o installés le premier côté fenêtre et le second du côté opposé, ceci afin de pouvoir adapter le
niveau d'éclairement en cours de journée en fonction des apports de l'éclairage naturel)
o une protection des circuits terminaux d'éclairage et de prises de courant assurée par des
coupe-circuits à fusibles ou, mieux, par des disjoncteurs divisionnaires.
Elle alimentent les onduleurs destinés à alimenter le réseau en cas de coupure du secteur électrique.
Elles sont également utilisées sur les véhicules.
Contrôles à effectuer
Afin d'éviter la sulfatation, les plaques de batterie doivent être en permanence recouvertes par
l'électrolyse. Vérifier le niveau dans chaque élément et le compléter en respectant les points suivants:
au démontage de la batterie, toujours commencer par retirer le fil négatif afin d'éviter les
éventuels courts circuits (si l'outil utilisé vient à toucher accidentellement une partie métallique).
au remontage, procéder à l'inverse en commençant par le fil positif.
rajouter uniquement de l'eau distillée ou déminéralisée (ne jamais utiliser l'eau du robinet car
trop calcaire, ni l'eau de pluie car charger d'impuretés).
respecter les repères min et max. sous peine de faire déborder l'acide et oxyder les pièces
touchées.
S'assurer du bon cheminement du tube de mise à l'air libre ou de la bonne ventilation du caisson.
Toujours maintenir les cosses et bornes parfaitement propres afin d'éviter les problèmes de faux
contacts (source de mauvais démarrage, en autre).
Gratter le gros de la pellicule de sulfate en utilisant une brosse métallique. Laver les bornes à l'eau
chaude en utilisant une solution de bicarbonate de soude pour dissoudre le sulfate.
Après rinçage et séchage, rebrancher les fils (positif en premier) en serrant correctement les vis.
Enduire les bornes d'une fine couche de graisse au silicone.
Si les bornes sont graissées avant de rebrancher les fils, il faut employer un graisse graphité afin
d'assurer un bon contact électrique.
Dépannage des circuits de distribution électrique
Vérifier sa conformité aux normes. Il vaut peut être mieux éviter de réparer une installation vétuste et
dangereuse. Vérifier l’état des fusibles, des disjoncteurs.
Se munir si possible du schéma de branchement. Cela fera gagner un temps précieux pour localiser
les câbles et les éléments susceptibles d’être en panne. Demander si nécessaire aux utilisateurs. Y a-
t-il eu des modifications à l’installation ? (pose de prises supplémentaires, ajout de câbles,…)
Vérifier si l’installation est dans des conditions normales de fonctionnement : présence de poussière,
d’humidité. Relever les travaux effectués à proximité des lignes et canalisations électriques, y a-t-il eu
des inondations, des travaux ?
Emettre le diagnostic
Il faudra pour cela effectuer la plupart du temps des mesures sous tension. Consulter la chapitre
suivant sur l’habilitation qui décrit les conditions sous lesquelles il est possible d’effectuer des
mesures.
Tableau de réflexion logique
Echauffement des La section des conducteurs est trop faible Consulter les tableaux de sections
câbles au vu de l’intensité des conducteurs au vu de l’intensité
nominale passant dans les câbles.
Condamnation
La condamnation des appareils de séparation en position d'ouverture doit être, dans le cas général,
réalisée par des dispositifs de verrouillage tels que cadenas ou serrure.
Les clefs non spécifiques (ex. carrés, triangles, cadenas standard à clefs identiques...) ne doivent pas
être utilisées.
Toutefois, dans les installations du domaine de tension inférieure à 500 V en courant alternatif,
l'apposition d'une pancarte interdisant la manoeuvre du dispositif de sectionnement est admise
lorsque ce dispositif n'est pas conçu pour permettre le verrouillage mécanique.
Vérification
Dans tous les cas, la vérification de l'absence de tension doit être effectuée au plus près du lieu de
l'intervention et avec des vérificateurs de tension normalisés (normes NF C 18-310 ou NF C 18-311), à
l'exclusion des appareils de mesurage et des détecteurs (voltmètre, tournevis testeur...).
Dissipation
La dissipation des énergies accumulées (mise au niveau d'énergie le plus bas) doit comporter la
décharge des condensateurs éventuels.
Elle comprend également la mise à la terre et en court-circuit des conducteurs qui est obligatoire à
partir de 500 volts en courant alternatif, fortement recommandée en dessous.
Fautes commises :
- Armoire ouverte et non cadenassée
- Fusibles laissés à proximité : quelqu’un peut les
remettre
- Absence de signalisation : (Ne pas rebrancher !)
Faute commise :
- Absence de signalisation : (Ne pas rebrancher !)
Quelques définitions
Travail: action préalablement étudiée dont le but est de réaliser, de modifier ou d'entretenir
une installation ou un équipement.
Intervention: action dont le but est de remédier rapidement à un défaut d'ordre électrique
susceptible de nuire à la sécurité du personnel ou au fonctionnement normal d'un
équipement.
Manœuvre: suite d'opérations conduisant à un changement d'état d'une installation électrique
(mise sous ou hors tension, bouclage, inversion, etc.) par action sur des appareils
spécialement prévus à cet effet.
Installation électrique: ensemble des matériels et canalisations assurant la production, la
connexion et la distribution de l'énergie électrique. .
Équipement électrique: canalisations et appareillage des moteurs et autres appareils
utilisant l'énergie électrique (y compris les circuits de commande et de protection).
Condamnation: suite d'opérations nécessaires pour maintenir un appareil dans une position
déterminée, pour interdire ses manœuvres et pour signaler son état. .
Consignation: suite d'opérations conduisant à la mise hors tension d'une installation ou d'un
équipement en vue d'y effectuer des travaux ou des interventions en toute sécurité.
Zone protégée: partie consignée d'une installation ou d'un équipement, permettant la
création d'une ou plusieurs zones de travail.
Zone de travail: zone située à l'intérieur de la zone protégée et affectée, par la personne
dirigeant les travaux, au personnel de son équipe.
Voisinage: (de pièces nues sous tension), l'une des zones suivantes, dont les limites de
distances varient suivant la tension de l'installation (risque de contact ou d'amorçage) :
- distance de tension,
- distance de garde,
- distance minimale d'approche,
- au voisinage.
L’habilitation
Définition
L'habilitation est obligatoire pour les opérations sur les réseaux ainsi que dans les ouvrages de
production (décret du 16 fév. 1982).
Pour les installations (décret du 14 nov. 1988) l'habilitation est recommandée aux personnels
d'entretien, chargés des travaux ou de manœuvres d'ordre électrique.
Une habilitation est la désignation, par l'employeur, des attributions ou des opérations qui peuvent être
confiées à une personne.
Conditions d’habilitation
L’habilitation n’est pas directement liée à la classification professionnelle ou hiérarchique.
Pour pouvoir être habilité, le personnel doit avoir reçu :
une formation relative à la prévention des risques électriques ;
les instructions nécessaires pour le rendre apte à veiller à sa propre sécurité et à celle du
personnel qui est placé éventuellement sous ses ordres.
C’est la reconnaissance, par l’employeur, de la capacité d’une personne à accomplir en sécurité les
tâches fixées.
Matériellement c'est une carte ou un document dactylographié, portant un certain nombre d'indications
relatives, d'une part, au titulaire et à l'entreprise, d'autre part, aux fonctions ou attributions qui lui sont
dévolues, pouvant être symbolisées par un code.
Domaine d’utilisation :
L’habilitation est nécessaire notamment pour :
*0 assurer la fonction de surveillant de sécurité.
*1 accéder sans surveillance aux locaux réservés aux électriciens ;
*2 exécuter des travaux ou des interventions d’ordre électrique ;
*3 diriger des travaux ou interventions d’ordre électrique
*4 procéder à des consignations d’ordre électrique ;
*5 effectuer des essais, des mesurages ou vérifications d’ordre électrique ;
Conditions d’habilitation
L’employeur est tenu de s’assurer que les personnes à habiliter possèdent les connaissances
suffisantes :
*6 sur les dangers de l’électricité
*7 sur les règles de sécurité
*8 sur la conduite à tenir en cas d’accident
*9 sur les mesures de prévention
Deuxième lettre :
R : le titulaire peut procéder à des interventions de dépannage, de raccordement, mesurages,
essais, vérifications ; ce type d’habilitation ne peut être délivré que pour des ouvrages du
domaine B.T. et T.B.T. ;
C : le titulaire peut procéder à des consignations ;
T : le titulaire peut travailler sous tension ;
N : le titulaire peut effectuer des travaux de nettoyage sous tension ;
V : le titulaire peut travailler au voisinage d’installations du domaine indiqué.
L’habilitation d’un indice numérique déterminé entraîne la ou les habilitations d’indice inférieur
exclusivement sur les ouvrages du même domaine de tension et pour une même nature
d’intervention. Par exemple : H2 entraîne H1 et H0 et B1 entraîne B0;
Habilitation B.R.
Elle entraîne l’habilitation B1. Elle permet à son titulaire de remplir les fonctions de chargé de
consignation (C.C.) pour son propre compte et celui des exécutants qu’il dirige lors d’une intervention.
Nota : des habilitations spéciales non symbolisées peuvent être délivrées pour les besoins particuliers.
Elles figureront de façon explicite sur le titre d’habilitation à la rubrique "autorisations spéciales" (ou
"interdictions spéciales") et sur la ligne "habilités spéciaux".
Renouvellement de l’habilitation
L’habilitation doit être révisée à chaque fois que cela s’avère nécessaire :
mutation avec changement de dépendance hiérarchique
changement de fonction
interruption de la pratique pendant une longue durée
restriction médicale
modification importante des ouvrages
évolution des méthodes de travail
Désignation du personnel
L’habilitation n’autorise pas, à elle seule, un titulaire à effectuer de son propre chef des opérations
pour lesquelles il est habilité. Il doit, être désigné par son employeur pour l’exécution de ces
opérations. L’affectation à un poste de travail peut constituer une désignation implicite.
Résumé
Basse tension Haute tension
Opérations Opérations
Habilitation du
personnel Travaux Travaux
Hors Au Interventions Hors Au
tension voisinage tension voisinage
Non électricien B0 B0V / H0 H0V
Exécutant
B1 B1V / H1 H1V
électricien
Chargé de
B2 B2V / H2 H2V
travaux
Chargé
/ / BR / /
d'interventions
Chargé de
BC / / HC /
consignation
1ère lettre : domaine de tension.
Travailler ou intervenir :
Indices numériques :
Indice 2 : Chargé de travaux d’ordre électrique quel que soit le nombre d’exécutants
sous ses ordres
Les travaux exécutés dans un environnement sous tension
L’environnement
L’environnement décrit la façon dont le personnel peut s’approcher des pièces sous tension
dans la mesure ou il n’est pas possible de procéder autrement..
Des zones précises ont été définies avec des règles particulières d’accès.
Zone 1
Définition
Elle concerne aussi bien les domaines H.T. que B.T..
*16 dès le franchissement de la limite d’un local ou emplacement d’accès réservé aux
électriciens (poste de transformation, armoire), ou hors de ces locaux ou emplacements
réservés, dès que la distance par rapport aux pièces nues sous tension est inférieure à 3m
(tension inférieure à 50 000 volts).
*17 dès le début de l’ascension d’un pylône de ligne en conducteur nu quelle que soit la
tension
Accès en zone 1
Pour entrer en zone 1 le personnel doit être désigné par l’employeur et soit :
*19 non habilité mais titulaire d’une habilitation non adaptée au domaine de tension et
dans ce cas il doit :
- recevoir une consigne écrite ou verbale ;
- être surveillé en permanence par une personne habilitée et désignée à cet effet, sauf si la
limite de voisinage est matérialisée.
Zone 2
Définition
Elle concerne le domaine Haute Tension (> 1000 volts). Elle est appelée zone de voisinage.
D.M.A. = 0,005 Un + g
DMA : en mètres
Un : tension en Kilo volts
g : distance de garde fixée à 0,50 m
Accès en zone 2
Pour entrer en zone 2 il faut remplir les conditions suivantes :
*22 e surveillant de sécurité ou responsable des travaux possède une autorisation de
travail.
*23 Une instruction permanente de sécurité (I.P.S.) ou à défaut une consigne particulière
doit être signifiée aux exécutants. Ce document écrit peut figurer sur l’autorisation de travail.
*24 Le personnel doit être désigné et autorisé à travailler au voisinage de la haute tension
par son habilitation.
*25 La zone de travail doit être délimitée.
Dans le cas d’une entreprise sous traitante, l’inspection préalable commune devra préciser les
limites de la zone de travail et le balisage des voies d’accès.
Si le personnel s’approche de la D.M.A., la surveillance permanente doit être assurée par le
chargé de travaux (H2V) ou un surveillant de sécurité (H0V minimum).
Le décret du 14 novembre 1988 prescrit à l’article 51 l’obligation, dans cette zone, d’une
surveillance permanente par une personne avertie des risques présentés par ce type
d’installation, désignée à cet effet et qui veille à l’application des mesures de sécurité prescrites.
Pour les travaux électriques en zone 2 les habilitations et obligations nécessaires sont :
*26 Habilitation : H1 mini avec autorisation de voisinage (H1V)
*27 Délimitation de la zone de travail par le chargé de travaux (H2V)
Pour les travaux non électriques en zone 2 les habilitations et obligations nécessaires sont :
*28 En cas de personnel Habilité H0V mini :
la procédure des travaux d’ordre électrique sera appliquée ;
*29 si le personnel est non habilité :
- un surveillant de sécurité (H0V mini) est désigné, il recevoit l’autorisation de travail et la
signe, il assure la surveillance permanente des opérateurs ;
- la délimitation de la zone de travail est réalisée suivant les modalités définies par la
consigne particulière ou l’I.P.S. établie par l’employeur.
Zone 3
Définition
La zone 3 concerne le domaine Haute Tension . C'est la zone comprise entre les pièces nues
sous tension et la distance minimale d'approche (DMA) du domaine HT. La DMA est la distance
à partir de laquelle il y a risque d'amorçage.
Zone 4
Définition
Cette zone est définie pour le domaine Basse tension B.T. < 1 000 volts.
Elle est comprise entre les pièces nues sous tension et la distance limite de voisinage (D.L.V.)
ayant pour valeur 30 cm.
Dans cette zone 4, les opérations sont réalisées suivant les règles :
- soit des travaux de tension (T.S.T.) nécessitant des habilitations spécifiques
- soit des interventions
- soit des travaux au voisinage
Accès en zone 4
Les conditions générales à la zone de voisinage B.T. de la zone 4 sont les suivantes :
Le responsable de travaux ou le surveillant de sécurité reçoit une autorisation de travail.
Une instruction permanente de sécurité (I.P.S.). Ce document écrit peut figurer sur
l’autorisation de travail.
Le personnel doit être désigné et autorisé à travailler au voisinage de la basse tension.
La zone de travail doit être délimitée.
Toutes les dispositions doivent être prises pour éliminer les risques de contact (gants,
tapis, isolants, outils...).
Pour les travaux électriques en zone 4 les habilitations et obligations nécessaires sont :
Habilitation : B1 mini avec autorisation de travailler au voisinage (B.I.V.)
Délimitation de la zone de travail par le chargé de travaux
Le personnel doit être désigné pour le travail à effectuer
Le personnel doit avoir reçu l’ordre d’exécution
Dans le cas d’une entreprise intervenante, l’inspection préalable commune devra préciser les
limites de la zone de travail et le balisage des voies d’accès.
Si le personnel d’exécution ne fait pas écran, un balisage doit interdire l’accès des pièces nues
sous tension.
Pour les travaux non-électriques en zone 2 les habilitations et obligations nécessaires sont soit :
Habilitation B.0.V. ;
Non habilitation et dans ce cas le personnel doit être surveillé en permanence par un
surveillant de sécurité habilité B.0.V. minimum.
Dans tous les cas, le chef de chantier (B.0.V. minimum) ou le surveillant de sécurité doit avoir
reçu et signé l’autorisation de travail.
La délimitation de la zone de travail sera effectuée suivant les modalités définies par la consigne
particulière ou l’I.P.S. établie par l’employeur.
Les travaux au voisinage de canalisations isolées
Concerne les canalisations souterraines ou encastrées pour un travail réalisé à
moins de 1,50 m de la canalisation
Si les travaux sont effectués à la main, il est possible de s’approcher de la canalisation sans la
heurter.
Si les travaux sont effectués avec des engins mécaniques, toutes les précautions nécessaires
devront être prises à l’approche de la canalisation afin d’éviter de la détériorer. E plus il est
recommandé de poursuivre les travaux à la main dès la mise à jour du grillage avertisseur (rouge
dans le cas d’une canalisation électrique).
Le déplacement d’une canalisation électrique isolée, maintenue sous tension, doit demeurer
exceptionnel.
Le chargé d’exploitation doit identifier la canalisation, la marquer en présence d’un chargé de
travaux ou du surveillant de sécurité électrique, décider si le déplacement peut être effectué sous
tension et en déterminer les conditions. En particulier, il doit tenir compte de la nature des
accessoires rencontrés et, si nécessaire, établir une consigne .
Interventions en T.B.T. et B.T.
Une intervention de dépannage a pour but de remédier rapidement à un défaut susceptible de nuire :
à la sécurité des personnes
à la conservation des biens
au bon fonctionnement d’un équipement ou d’une installation vitale
Sur les emplacements ou dans les locaux présentant des risques d’explosion, les interventions
doivent être exécutées dans le strict respect des consignes de sécurité de l’établissement.
Le responsable d’intervention peut travailler seul ou peut diriger des habilités BO et B1.
Les opérations confiées aux habilités BO et B1 doivent être limitées à celles effectuées hors tension.
Le responsable d’intervention peut remplir les fonctions de chargé de consignation pour son propre
compte et celui des exécutants qu’il dirige lors d’une intervention. Il n’a cette possibilité que pour les
parties d’installations où il a été désigné à cet effet et pour le matériel concerné.
Si le responsable d’intervention BR travaille dans le cadre d’une consignation réalisée par un BC, il
doit recevoir de ce dernier l’attestation de consignation.
Nota : dans le cas d’une intervention B.T. dans l’environnement de pièces nues sous tension du
domaine H.T. une habilitation complémentaire H, voire H..V. est nécessaire .
Préparation de l’intervention
L’intervenant doit :
avoir acquis la connaissance du fonctionnement de l’équipement ;
disposer d’appareils de mesurage en bon état ;
assurer la sécurité des tiers et des exécutants ;
se prémunir contre les parties actives voisines.
La connaissance du fonctionnement peut découler de l’étude des schémas et des documents
techniques de l’équipement, par une personne pleinement qualifiée.
Sont autorisés :
en T.B.T., B.T.A. et B.T.B. : le mesurage de grandeurs électriques sans ouverture de circuit
en T.B.T. et B.T.A. seulement : la mise en place ou le retrait de pont électrique de même
polarité, d’intensité inférieure à 50A avec des cordons avec fusible adapté à l’intensité circuit
Par du personnel habilité s’il y a risque de contact direct, ou d’incendie en cas de bris de
lampes, le personnel interviendra suivant la procédure de dépannage ou sur consigne, c’est le
cas notamment pour le remplacement des douilles à vis d’un diamètre supérieur à 27
mm non conformes à l’article 20.1 du décret du 14 novembre 1988.
Opérations particulières
Pour les équipements B.T.A. et T.B.T. comportant des circuits H.T. comme par exemple :
brûleurs à mazout
filtre électrostatique
lampe à décharge
tubes cathodiques, etc ...
Les travaux seront effectués suivant les prescriptions des travaux hors tension en B.T.A..
Les interventions seront effectuées suivant la procédure des interventions de dépannage complétée
pour l’étape N°1 par :
un examen complet ayant pour but de localiser et de vérifier visuellement les circuits H.T.
la mise hors tension de l’équipement suivie de la décharge des éléments capacitifs pour les
opérations sur les circuits H.T et notamment pour la mise en oeuvre d’appareils de mesurage
dont l’isolement doit être approprié et le retrait ou la mise en place des obstacles ;
l’élimination des risques de contacts directs avec les pièces H.T lors des interventions sur les
circuits B.T..
Ces opérations peuvent, pour certaines, conduire aux risques de contact direct ou de court-circuit.
Suivant le cas, il pourra être mis en oeuvre la procédure :
des travaux au voisinage
des interventions en B.T.
de vérifications ou d’ essais
des travaux sous tension
L’opérateur devra être spécialement habilité pour ce type d’opération et respecter les instructions
permanentes de sécurité prévues à cet effet, il devra en outre utiliser les protections
individuelles et veiller à éviter les contacts directs et les court-circuit, compte tenu des distances
d’amorçage.
L’employeur ou le chargé d’exploitation, après avoir étudié les différents travaux, prend des
dispositions correspondant aux travaux hors tension et les notifie aux intéressés :
Les habilités niveau 0 et 1 ne doivent commencer les travaux qu’après avoir reçu l’ordre exprès du
chargé de travaux.
(Ordre donné après consignation de l’ouvrage et après délimitation de la zone de travail)
La consignation
Les quatre opérations de la consignation sont :
la séparation
la condamnation
l’identification
la V.A.T., (Vérification d’Absence de Tension) suivie éventuellement de la mise à la terre et en
court-circuit
On doit considérer comme étant sous tension tout ouvrage électrique pour lequel on ne dispose pas
d’attestation de consignation.
Nota: lorsqu’il est impossible d’immobiliser matériellement par blocage les organes de séparation
ou leur dispositif local de commande ou qu’il n’existe pas de dispositif de manoeuvre (ponts sur
réseau aérien) ou que l’organe n’est pas conçu pour être immobilisé (B.T.A.) les pancartes ou
autres dispositifs d’avertissement constituent la protection minimale obligatoire d’interdiction de
manoeuvre.
La mise à la terre est exigée dans le cas d’une ligne aérienne B.T. sur un support mixte
H.T./B.T. quand la H.T. demeure sous tension.
Les dispositifs de mise à la terre et en court circuit doivent pouvoir supporter les intensités de
court circuit.
Rôles et responsabilités
Il organise les opérations, désigne les C.C. (Chargés de consignation) détermine les rôles respectifs
de chacun dans le cadre de la consignation et veille à l’application des consignes particulières
éventuelles.
Selon le cas, le chargé de consignation remplira une attestation de consignation pour travaux ou une
attestation de première étape de consignation.
Les fonctions de C.C. et de C.T. peuvent être assurées par la même personne. Dans ce cas, il n’y a
pas établissement ni transmission d’attestation de consignation.
A la fin des travaux, après avoir reçu l’avis de fin de travail du chargé de travaux, le chargé de
consignation pourra effectuer la "déconsignation".
Rôle de l’exécutant
Il doit veiller à sa propre sécurité :
suivre les instructions du C.T. ;
n’entreprendre un travail que s’il en a reçu l’ordre ;
respecter les limites de la zone de travail et les dispositions de sécurité ;
porter les équipements de protection individuelle ;
n’utiliser que du matériel adapté au travail à effectuer (outils et outillage) ;
vérifier le matériel et les outils avant leur utilisation.
Rôle du surveillant de sécurité
C’est une personne ayant une connaissance approfondie en matière de sécurité et désignée par
l’employeur pour surveiller les exécutants pendant l’exécution d’opérations au voisinage de pièces
nues sous tension et pour les prévenir s’ils s’approchent ou risquent de s’approcher dangereusement
de ces pièces.
Il doit être habilité B0 minimum pour les mêmes ouvrages que ceux concernés par lesdites opérations.
Interruption et reprise successives des travaux
Lors de l’interruption des travaux
Le chef des travaux :
donne l’ordre d’interrompre le travail ;
procède au retrait des M.A.L.T. et C.C.T. qu’il a éventuellement posées (consignation en deux
étapes)
assure la sécurité aux abords de la zone de travail
retrouve le personnel en un point convenu
interdit tout nouvel accès à la zone de travail
remet au C.C. l’avis d’interruption des travaux.
le C.T. doit assurer ou faire assurer la surveillance permanente de tous les membres de
l’équipe qu’il dirige ;
avant de travailler, le C.T. reçoit du C.C. une attestation de consignation pour travaux ou une
attestation de première étape de consignation et doit prendre les mesures nécessaires ;
à la fin des travaux, le C.T. remet au C.C. l’avis de fin de travail.
Le personnel n’est pas habilité et travaille sous le surveillance permanente d’un surveillant de
sécurité habilité d’indice 0 ou 1 (qui n’est pas un chargé de travaux) :
- avant le début du travail, le surveillant de sécurité doit recevoir du C.C. (ou du C.T.)
une autorisation de travail ;
- à la fin des travaux, il doit remettre au C.C. (ou au C.T.) l’avis de fin de travail.
Tout le personnel est habilité d’indice 0 et travaille sous les ordres d’un chef de chantier
habilité d’indice 0 :
La surveillance permanente n’est pas obligatoire
Attention : si le personnel est amené à travailler au voisinage de pièces nues sous tension il devra être
autorisé pour ce faire par son habilitation "V" soit BV..
Avant de travailler, le chef de chantier doit recevoir du C.C. (ou du C.T.) une autorisation de travail. A
la fin des travaux, il doit remettre au C.C. (ou au C.T.) l’avis de fin de travail .
Consignation d’une machine ou d’un équipement pour permettre des travaux
ou interventions
On parlera de travaux lorsqu’il s’agit de révision ou de réparation importante et d’intervention
lorsqu’il s’agit de remédier rapidement à un défaut de fonctionnement d’une machine.
Avant toute opération, on procèdera à l’élimination générale ou partielle des risques inventoriés dans
la zone de travail.
Consignation générale
Lorsqu’un équipement industriel fait l’objet de l’ensemble des consignations partielles nécessaires
pour éliminer chacun des risques existants, cet équipement est déclaré en état de consignation
générale.
Gants isolants
Ils doivent être adaptés à la tension des installations ou équipements sur lesquels sont
effectués les travaux ou interventions ;
Ils doivent être vérifiés avant chaque emploi ; (ne pas présenter de trous ou de déchirures)
Ils doivent être rangés dans les boîtiers ou sachets de protection ;
Ils doivent être conforme à la norme NF C 18 415.
Outils isolants
Ils doivent être adaptés à la tension des installations sur lesquelles on effectue les travaux ou
interventions ;
Ils doivent être en parfait état.
Perches :
Il existe aussi des perches de manoeuvre et des perches de sauvetage celles-ci doivent être
entretenues, appropriées à la tension de service et en bon état.
Mise en oeuvre
la M.A.L.T. et C.C.T. se fait au plus près du chantier ;
l’opérateur s’assurera du bon état du dispositif ;
ce dispositif doit être d’un modèle spécialement étudié pour que l’opérateur reste isolé des
parties actives (utilisation de perche isolante adaptée à la tension) ;
l’opérateur doit dans l’ordre :
1. fixer l’étau de terre en assurant un bon contact :
- aux masses existantes sur le lieu de travail,
- ou à un piquet métallique enfoncé dans le sol ;
2. dérouler les conducteurs du dispositif ;
3. fixer les pinces de contact sur les conducteurs à l’endroit où à lieu la V.A.T., avec
des outils ou perches isolantes.(en B.T. des pinces peuvent être placées à la main
si l’opérateur porte des gants isolants).
Les manoeuvres
Définitions
C’est un ensemble d’opérations conduisant à un changement de la configuration électrique :
d’un ouvrage
d’une installation
de l’alimentation d’un équipement
Dans le cas où les manoeuvres sont à exécuter dans un local ou un emplacement d’accès réservés
aux électriciens, le personnel devra être habilité en tenant compte éventuellement du voisinage.
Manoeuvres d’exploitation
Elles ont pour but soit :
la modification de l’état électrique d’un réseau ou d’une installation dans le cadre du
fonctionnement normal ;
la mise en marche, le réglage ou l’arrêt d’un équipement y compris le réarmement d’un relais
thermique ;
la connexion ou la déconnexion de matériels ou équipements amovibles prévus pour être
connectés ou déconnectés sans risque (prises de courant et connecteurs B.T....).
Le personnel doit être qualifié ou avoir reçu une consignation, être habilité ou non suivant le type
d’appareillage à manoeuvrer, sa complexité et les risques inhérents à l’opération.
Une habilitation sera indispensable pour manoeuvrer les appareils situés dans les locaux d’accès
réservés aux électriciens, il sera éventuellement tenu compte des risques liés au voisinage de pièces
nues sous tension accessibles et dans ce cas les habilitations minimums seront B1V (B.T.) et/ou H1V
(H.T.).
Manoeuvres d’urgence
Elles ont pour but la sauvegarde des personnes et des biens ; elles doivent pouvoir être exécutées par
toute personne présente sur les lieux, par action sur un dispositif de coupure d’urgence.
Les mesurages
Prescriptions générales
Le personnel devra être habilité en tenant compte de l’existence éventuelle de pièces nues sous
tension dans le voisinage.
Compte tenu des risques très importants liés à ces opérations, le personnel effectuant des mesurages
doit utiliser des dispositifs de protection individuelle appropriés, tels que :
- gants isolants, tapis ou tabouret isolant pour éliminer les contacts fortuits ;
- lunettes ou écran facial anti U.V. pour limiter les conséquences d’un court-circuit.
D’autre part, il est impératif de sélectionner rigoureusement le calibre à utiliser (appareils à calibres
multiples), d’utiliser du matériel adapté au type de mesurage et aux tensions qui peuvent être
rencontrées et de vérifier le bon état des appareils et du matériel de protection.
(matériel devant par construction être résistant aux erreurs de gammes de mesures )
Les essais
Prescriptions générales
Le chargé d’essais est désigné par l’employeur pour assurer la direction effective des essais. Il est
chargé de prendre les mesures de sécurité nécessaires et de veiller à leur application.
Ses fonctions correspondent à celles d’un chargé de travaux ou chargé d’interventions, il est donc
habilité avec indice 2 ou la lettre R.
Les protections individuelles doivent être adaptées aux essais.
Lorsque des essais de durée limitée sont effectués avec une alimentation extérieure (essais
diélectriques, de continuité...), il n’est pas nécessaire de passer au régime de réquisition mais les
organes de séparation de l’alimentation normale doivent être condamnés.
Le personnel doit :
être désigné individuellement ;
disposer des protections individuelles personnelles en bon état ;
posséder une I.P.S. indiquant les modes opératoires et les mesures de sauvegarde ;
être habilité en conséquence.
Nota : toutefois, du personnel non habilité peut être autorisé à accéder à l’emplacement sous réserve
d’avoir été instruit des consignes à respecter, d’être surveillé en permanence par une personne
compétente et de ne participer à aucun essai.
Pour effectuer des vérifications, on applique les prescriptions des mesurages ou des essais. Le
personnel doit être titulaire d’une habilitation d’indice 1 ou R minimum.
FICHE DE VERIFICATION ET DE MISE EN SERVICE D’UNE INSTALLATION
D’après :
Date : ........................................................
C : conforme NC : non conforme
date de mise
1) VERIFICATION PAR EXAMEN C NC PRECISIONS EVENTUELLES
en
à faire avant la mise sous tension
conformité
.............
......
3) ESSAIS FONCTIONNELS complets - partiels
Essais à vide
Essais en charge
Rédiger un rapport. Ce rapport doit faire apparaître les essais et/ou mesures nécessaires à
la mise en évidence de la NON CONFORMITE éventuelle par rapport aux spécifications
fonctionnelles du dossier technique.Il doit également mettre en évidence les travaux à
effectuer pour mettre l’installation en conformité.