Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
com
- 2 -
- 4-
++++++++
+
- 5 ~
INTRODUCTION
= == = = = = =:= = = =
f-1-
ELASTICITE - MECANIQUE DES MILIEUX CONTINUS
— a—as —s—a—=—=-=2-ss —=: —a—a — ss —=:•-=! —a — s—s — =s— ss — = — = —
ïo5r2^yp5ï°G :
II est parfaitement possible mais peu commode de présenter la tftéorie
de l'élasticité sans faire appel aux tenseurs.
Dans le cadre de ce cours, nous ne donnerons pas (essentiellement pour des raisons
de temps) de définition rigoureuse et générale de l'être mathématique appelé
tenseur.
Nous nous contenterons de donner le sens physique des tenseurs dans le cas par-
ticulier de l'espace eyclidien à trois 'imensions en axes cartésiens.
Dans le cas de la Physique, la notion de tenseur est intimement liée à la défini-
tion de la grandeur représentée et à la façon dont cette grandeur se transforme
dans un changement de coordonnées.
Un scalaire est défini par un seul nombre et indépendant des axes de référence
[donc indépendant de toute notion d'orientation). Citons parmi les grandeurs
scalaires : masse, densité, température, volume.
2°) V^Çteurs : ^ar opposition aux scalaires, il existe des grandeurs physiques
très différentes, les vecteurs, qui sont inséparables de la notion de direction :
c'est le cas par exemple d'une force ou de l'intensité du champ électrique, le
grandient de température en un point.
— ->
Nous pouvons désigner un wecteur par E, E, E
t
E représentant l'intensité du vecteur. Nous choisirons cette convention.
B§orÉ˧Q5?£i9oJdLyQ_vË9ti?yE :
Choisissons un trièdre trirectangle Ox , Ox , Ox . Les composantes du
I &- O
vecteur sur les axes [ c'est-à-dire les projections du vecteur sur les axes)
représentent le vecteur en intensité et directions.
E
i
Ë E2 ou Ë - [ E I . E2. Ej
E
3
3
°^ I§o§§yr^d? Eaos_?™!2y_dlordE!L2!
Nous pouvons généraliser la notion de vecteur. Appliquons un champ
électrique Représenté par le vecteur E, sur un conducteur. Il se produit un
courant électrique.
La densité de courant [intensité par unité de surface perpendiculaire au courant]
->•
est représentée par le vecteur j . Si le conducteur est isotrope et si la loi
d'Ohm s'applique, on a
J-tf^F (13
a « conductivité.
1 2 3
Si dans le système d'axes Ox , Ox , Ox
On a J1 - a ^ J2 - ^ J 3 = a E3 (2)
Par contre, si le conducteur est anisotrope [cas d'un cristal) la relation entre
les composantes de j" et de ¥ n'a plus la forme simple de l'équation (2).
1-3-
J
1 ' °11 E1 +
°12 E2 * C13 E3 '
J
2 = °21 E1 +
°23 E2 + °23 E3 l [3)
J
3 = °31 E1 + "32 E2 + "33^3 ,
Chaque composante de j est liée par une relation linéaire aux trois composantes
de "Ê et J n'a pâius la même direction que E . On peut donner aux coefficients
0.. de [3] une signification physique.
j
! ' "11 E1 |
J
2 = °21 E1 ï W
J 3 = °31 E! J
Ainsi la~conductivité d'un cristal est une propriété qui est décrite par neuf
coefficients, que l'on peut écrire sous la forme d'un tableau carré, entre deux
crochets, qui symbolise un tenseur de rang 2*
"°11 S2 "13
- tenseur de rang 2 caractérisé par 9 nombres ou composantes dont chacun est associé
à deux axes (pris dans un ordre déterminé).
La notation introduite traduit bien ces distinctions : scalaire s'écrit sens indice,
les composantes d'un vecteur avec 1 indice, celles d'un tenseur de rang 2 avec deux
indices. Lenombre des indices donne le rang du tenseur
s
D'une façon générale, si une propriété T lie deux vecteurs ip (p., p0, p.J
I £• 3
et q - (q , q , q ) de telle sorte que :
P
1 " T11 q l + T
12 q2 + T13 q 3
P
2 = T21 q i + T
22 q2 + T23 q3 '' C6)
P
3 ' T31 q1 + T
32 q2 * T33 q3
T^.» étant des constantes, on dit que ï.. représente un tenseur de rang deux.
Un grand nombre de propriétés, en physique, font appel à des tenseurs de rang deux ï
exemple ï conductivité électrique, thermique, perméabilité etc...
p =
i ,*. Tu qj
J
Ci - 1.2,3)
C7)
1-5-
On supprime le signe Z
p
i "Tij qj U'j *1' 2' 3) C8)
q. : désigne vecteur q
I.2.- Transformations
Dans ï'équation C6), les valeurs des coefficients T.. dépendent des axes
de références choisis. Cependant, ces coefficients représentent toujours la même
quantité physique : il doit donc exister une certaine relation entre les coeffi-
cients correspondant à des systèmes d'axes différents.
Lorsqu'on change le système de référence, seule change la méthode de représentation
de la propriété physique mais la propriété elle-même reste inchangée.
Nous allons déterminer la loi de variation des neuf composantes T.. d'un tenseur
lors d'un changement d'axes,
Les relations angulaires liant les axes sont données par le tableau suivant (tableau
des cos. directeurs).
Anciens axes
X X X
1 2 3
X> a a a
1 l1 l2 i3
Nouveaux x'2 a^ a22 a^ C9)
X< 6 9 a
3 31 32 33
Par exemple ; les cos directeurs de x' par rapport à x , x^» xg sont a ,a et
a et les cos directeurs de x^/ x 1 , x 1 » et x' sont a ,a et a33- Ainsi s
s
a±J cos angle ^x^, xj
/%
nouveaux
anciens
axes
Le tableau des a . . est une matrice : désigné symboliquement par fa..J. Les 9
composantes ne sont pas indépendantes les unes des autres. Vous pourrez d'ailleurs
en exercice établir les relations qui existent entre les cos. directeurs a . . .
1-7-
a
112 +
V * a
l32 = 1 S
1K 9
1K = 1
9
212 + 3
222 + 3
233 = 1 6
2K 9
2k = 1
3 + 9
31 322 + 3
332 = 1 a
3k a
3k = 1
B a =< Sl 1
iK jk - 3 (?)
a
l1 S21 + a
i2 3
22 * 3
13 3
23 =
° 3
1k 3
2k " °
3
21 331 + 9
22 3
32 + 3
23 3
33 =
° 9
2k
a
3K
=
° "
3 a + 3
31 i1 32 312 + 9
33 a
i3 =
° a
3K
3
1k = ° ,
ou a a »• 0 si i ï j (3)
1K JK
a77~a.. - 6. . | (4)
ik jk ij I
ft- i-j
6 . . * symbole de KRONECKER = «f « matrice unité ( ô . J
_il_ ___ » _ ^Q i/j ^
Le même raisonnement peut être fait pour les colonnes mais les relations n'apportent
pas de renseignements nouveaux
calculons ô . . p . : on a 6 . . p . » p. ^ on substitue j à i
De même S j j P . * P±
6
ii T ji = T ji
( 6 . J est, pour cette raison, souvent appelée matrice de substitution.
§X§E5Î9§ 0°»? ~ Démontrer, par la notation des indices muets, que le carré de la
iongueur d'un vecteur Fp.l défini par p.p. est conservé dans un changement d'axes
[une telle grandeur est un invariant)
P P a P a
i i • ji 'j Ki P 'k -
W'k = P<
KP'k
1-9-
1.2.2.- Transformations des composantes d'un^vecteur
x p x
Considérons un vecteur p
- PI^ ^^
i ip. /^
ix.
P X P X>
3 3 3 3
et
p' est obtenu en projetant p., p~ PS
(considérés, comme des vecteurs] sur la
' direction x ' ^ .
P<
1 = ai1 P1 + ai2 P2 + 813 P3 (1D
-1)
De nême p'2 = a^ p^ - ^ ^ * ^ Pg C10.2)
P> = 3 P + B P + a P t1 3)
3 31 1 32 2 33 3 °'
Les vecteurs p et q sont reliés entre eux par les 3 équations (6).
Les valeurs particulières des coefficients T. : dépendent du système d'axes
choisi. Considérons un nouveau système d'axes x' » x' , x' . Les vecteurs p
et q ont pour composantes p'. et q'.. Pour trouver les relations qui existent
entre les nouvelles composantes, nous utiliserons la série d'équations suivantes s
en fonction de
P
'i = aik "K P
K = T
kl ql q
l " ajl q'j
k et 1 sont des indices muets* alors que i et j sont des indices libres
[représentés deux fois).
sont
Les 9 composantes définies par la loi de transformation i 'un tenseur de rang 2 ï
équations(13) permettent d'écrire dans les nouveaux axes les relations entre
P'i et q'.. -
T = a
'ij ikaj1 Tk1 * 3ik 3J2 Tk2 + 3ik aj3 Tk3
T
'ij = ai1aja T11 + a
i2aj1T21 + ai3 aj1 T31
+ a
iïaj2T12 + 3i2 aj2 T22+ 3i3 9J2 T32
r-n-
On comprend ainsi toute l'économie que représente la notation |des
indices muets . ^3) représente un système de neuf équations, chacun ayan£
9 termes dans son second membre.
Remargue_2 : transformation inverse
On considérera la série p -> p'-> q' •»• q
qui permet d'obtenir les anciennes composantes en fonction des nouvelles
PI = \i pl k p
'k " T'ki q'i q
'i = ai,j qj
d'où | T13 = \i a
lj T
'kl [ C14)
B§mËr9y§_?_i.m9^§0_mQÉm2ϧ9bQi9y§
Dans la transformation (13), où les nouvelles composantes sont exprimées
en fonction des anciennes, les indices muets sont aussi voisins que possible, alors
que dans la transformation inverse (14) c'est le contraire. Il en est de même
pour les lois de transformation vectorielle.
Tenseur 2 T a
V ikajlTkl V\i a
lj T
'kl
3 T =a a a T T a
'ijk il jm kn lmn ijk " li mjankT' Imn
a
4 T
'ijkl=aimajnakoalpTmnop T
iJKl"amianJaokaplTlmnop
T
' i j ' aiK a jl \1 T
'ji " b jl 9
iK T1K " T
'ij
II
T
"KI
S±j x. Xj - 1 (15)
S + S
11 V 22 X22 * S33 "s" * 2 S23 X2 X3 + 2 S31 X3X1 *2 S12 X1 X2 = 1
x = a
i kix'k x =a
j aj x 'i
s
ijAi X V \j x 'i = 1
d'où S'kl x^x', = 1 avec j S'^ » a^ a^ S^ |
On s'aperçoit que cette loi de transformation est identique à celle d'un tenseur
de rang 2.
Nous avions posé S.. = S... Donc les coefficients S de la quadratique (15)
se transforment comme les coefficients d'un tenseur symétrique de rang 2.
Pour savoir comment se transforment les composantes d'un tel tenseur, on examinera
la transformation de la quadrique correspondante (15) qu'on appelle quadrique
représentative du tenseur S^..
I.4.1.- QΧg9Q§îiËËÏï2Q«^lyQ-!˧O˧yEi~ô^§Ë_GriOEï6Êy^
Sans revenir en détail sur les propriétés des quadriques, on sait qu'elles
possèdent des axes principaux : c'est-à-dire qu'il existe trois directions ortho-
gonales telles que l'équation de la quadrique générale, rapportée à ces axes, s'écri
Vl2 + S
2 *22 * S3 X32 = 1 C16)
' "T
a
^2 * c% = 1
* b (16 bis
*
r-is-
1.4.2.- Sir^lificatign_dQS_éguations^guand_allas^3gnt-ram8nées-aux
est
Si Mi*! symétrique, on a p.^ » Sjnqi
est
Si [S-H 1 rapporté à ses axes principaux, (17) s'écrit alors ï
P1 - S1 QI p2 - S2 q2 p3 * S3 q3 (17 bis)
Si q est dirigé selon l'un quelconque des 3 axes principaux* p est alors
parallèle à q.
I.5.- Grandeurjan^yaleur^absglu^^
Défirtitign ;
0
Si on a une propriété tensorielle du type p.
x * S-M
1 ,*» l'intensitéW S
r -ï J J —
de la propriété S.. dans une certaine direction s'obtient en appliquant q
dans cette direction et en mesurant P///q , P// étant la composante de p
parallèle à q.
§ÏBrËË5î°Q§_ËGËî^5i9y§l
Considérons l'exemple de la conductivité.
axes
1°) 9§E-£§GB9rt-§y^.§25®?.6EiQ9iS§yï • d^ référence sont les axes principaux
de conductivité. &
Considérons unedirection 1. » cos 'directeur >^
>*\
\
^ <*£?''*
7
c«s directeur » composantes du vecteur unitaire // direction. On applique E
dans cette direction ¥ * C^E, 12E, 13E). Soit d'après (l7 bis^
E. - EI. j. = «r,. Er
• - ^ - y 1 - ^ - -«v,
a « a ± . 1± 1. 05^ [19) est l 8 expression générale
MMmTOm r
" ""—i——-»-4 ^ g j étant 1 cas particulier
'1
°P~ 1
2 P x± - rl±
cas dirj 3
si OP « r
Soit a . . x. x. » 1 » r a. .1.1. = 1
C20)
D'après [19) a * -y- r * yW
r \/a
1
S «
* _^ r
r «
« -J—
r YS
I-"-
Bemarque : si la quadrique Si x^ x. m 1 est un hyperboloïde ou un ellipsoïde
imaginaire, quand les longueurs des rayons vecteurs sont imaginaires, on considérera
alors la quadrique i
S
U Vj " -1
que le rayon vecteur coupe en un point réel et _on aura î a: I
S--4- r--L
r2 Y^T
1.6.2.- Progriété_de^la_normale_au_rayon_yecteur
S
i1 X4 *^xi (21 )
-
ts
A « C » [21) est un ensemble de 3 équations linéaires et homogènes des variables
x.» Pour que la solution soit différente de x. = Q* le déterminant des coefficients
F ÇA) doit être nul )
S
11-X S
12 S
31
PCX] = S12 S22-X S23.. - 0 (22)
S S S X
31 23 33~
ou F U) fr I S - xC, « 0 (23)
Cette équation du Sème degré en X est appelée équation séculaire . Les 3 racines
X ! , X", X1^ sont les 3 valeurs possibles de X qui permettent à l'équation (21)
de posséder unz solution ffc de 0. Chaque racine définit une direction pour
laquelle le rayon vecteur de laquadrique est // à la normale! Cette direction e^t
, 1-19-
UM- <x*«t- ^princw^cu -
Ces trois directions sont perpendiculaires 2 à 2 : considérons 2 d'entrés elles
définies par X 1 et X". Soient x*• e^ x" „ les 2 rayons vecteurs correspondant?
s
ij *'j • x > *'i ] * *"i
C «v»l gg T,»» «W»» W Vl
A x
ij j *iJ *i
Le produit scalaire de x ' . et x". est nul : les 2 vecteurs sont perpendiculaires.
QiF§9£î9Q_des_axes jDrincigaux
On résout l'équation (22) par rapport à X „ Avec une des valeurs de X on forme
1
les 3 équations (21); S.£. x ' . « X ' x ^ et on détermine les V/^VeurS X ,,* x ' , x'
On recommence pour X" : x " ^ , x" 2 * x". La 3ème direction est perpendiculaire aux
2 autres.
S x x x
î1 '* i * *' 'ix'i " 1 x
'i étant yn ra
y°n vecteur.
\/rr~TT\ » 1
W * x *) ' yjr
1 1 1
Les axes principaux ont pour longueur —— — -r--^—
K \FT V^I
donc s - X1 S2 - X M S3 - X'" (24)
s1 - x o o
0 S2~ X 0 « 0
0 0 S ™ X
«3 •
-fc 3 + I1 X2 - I2X * I3 = 0
X [S
2 ' ^ iiSJ3 -SiJ2)
= S
11S22^ S22S33* S33S11 - S^ S^2- S^2
=
I- = I S. . déterminant de la matrice des S. ..'
o j ij ij
Cette équation doit conserver les mêmes racines si on change d'axes puisque
les valeurs propres sont constantes (axes principaux du tenseur ^ leur lon-
gueur étant égale aux racines]. Par conséquent I.. 1 et !„ sont les trois
invariants d'un tenseur.
u-"i -
CHAPITRE II
ESSAIS FONDAMENTAUX
It- 3 -
Dans la zone BD, les allongements sont répartis uniformément dans l'éprouvette
(plasticité répartie) alors que dans la zone DE, les allongements deviennent lo-
calisés ï la déformation a lieu dans une région très limitée de l'éprouvette dont
la section diminue rapidement ; c'est le phénomène de striction ou plasticité
localisée (fig. 3).
La striction précède de peu la rupture qui
a lieu dans la section la plus réduite en S
pour une charge ultime F F «
En fait la rupture commence en D et la charge
Fn est appelée charge de rupture ou charge
maximum.
Figure 3
Mais dans ce cas le rôle des faces- d'appui devient important : la dilatation
des extrémités de l'éprouvette est gênée par le frottement entre les extrémités
et les plateaux de compression (problème de la liaison d'extrémité). Ainsi les
extrémités de l'éprouvette de compression ont tendance à garder leur diamètre
initial alors que la section centrale se dilate donnant à l'éprouvette une forme
de tonneau (fig« 5).
JE- 5 -
II.4.1. - Définition
Un solide est en état de contrainte quand il est soumis à
l'action des forces extérieures.
Un élément de volume à l'intérieur d'un corps en état de contrainte est soumis
à deux catégories de forces :
1 - les forces de volume i dues à des champs de force (comme, par exemple, la
pesanteur) qui s'exerce sur tous les éléments de volume. Les forces de volume
sont proportionnelles au volume de l'élément.
2 - les forces de surface : exercées sur la surface de l'élément par le milieu
qui l'entoure. Elles sont proportionnelles à la surface externe de l'élément.
La force par unité de surface est appelée "contrainte".
Figure 7
Elle est en équilibre sous l'action des forces extérieures qui lui sont appliquées
et des forces intérieures réparties sur la section transversale (S) du corps par
le plan ir qui représentent l'action de la partie II sur la partie "T. On admet
que ces forces intérieures sont réparties d'une manière continue sur la surface CS).
Si on considère un élément de surface dS appartenant à la section (S) et passant
par le point P, les actions exercées par la partie II sur la partie I à travers
dS ont pour résultante dF«
La limite de (—1 quand dS tend vers 0 donne la contrainte agissant sur la section
(S) au point P.
ff- 7 -
^Z
- n L~V2
L
^77^7
1m
On utilise couramment comme unités ï bar et hectobar :
cm
Ainsi pour étudier lea contraintes dans une section d'un corps, on effectue la
réduction du système des forces extérieures appliquées à l'une des parties isolées
par la section, cette réduction étant généralement effectuée au centre de gravité G
de la section Cfig. 9).
Figuré 9
1
^'Traction î Soit une pièce travaillant en traction simple
c'est-à-dire soumise à ses extrémités A et B à deux forces opposées F et -F
Cfig 10).
Considérons une facette S perpendiculaire à l'axe de traction z séparant l'éprou-
vette en deux parties CI) et (II).
•Or 9 •
Jr rdS + M = 0
S
K Jr2 dS * Mt « 0
k = -V<L
X
G *G
. 1
soit T= "Ç
-— c r
r =— 1
IPG IpG
L^L. L"U'°-....ct..,.^
L
L L' L
o o o
Dans la direction transversale :
•rrD- irD^
û D - BA
&
C =
û = AjD__
T ~~W D D
O 0 0
4 ^J< £T<o
On a e, = — = AL
L 1
e = AD
Remarques :
1 - Quelle que soit F, dans le domaine élastique, on remarque que
D-D
o
e D
_ = ™-™__™____-_~___. _ Qte = - v
£
, L~L
L o
____
o
soit — = (1 - 2v) e.
L
V
^ q ^
si v = 0,5 : le corps est incompressible.
Donc le volume d'un acier en traction augmente dans le domaine élastique Cfig 15).
Figure 15
II.5.2. - Glissement
(glissement ou distorsion)
a = contrainte conventionnelle = —
s
F °
a = contrainte vraie = —
S
Le domaine élastique linéaire est caractérisé par la pente de la droite E module
d'élasticité longitudinale ou de Young.
o = eE loi de Hooke pour une contrainte uniaxiale.
Acier E ±? 21.000 hbar.
Remarque
—.— — i si ae ££21 hbar, l'allongement unitaire ee correspondant est égal à :
e = 2£ * 10~3 = 0,1%
6
E
G- —^~
2(1+v)
2/ Te et ae sent aussi liées par l'intermédiaire des critères de résistance,
3/ Dans le domaine plastique, il existe une liaison entre les courbes fondamentales
de traction et de torsion. En effet, on peut établir une courbe générale d'écrouis-
sage. De plus, la loi de Hooke n'est plus valable dans le domaine plastique. Elle
doit être remplacée par une loi plus générale (loi de comportement).
a*- a-
CHAPITRE III
TENSEUR DE CONTRAINTES
On peut adopter la même définition pour les faces perpendiculaires à l'axe OxL
et à l'axe Ox'w. On définit ainsi 9 composantes de la contrainte autour du point P
que l'on peut désigner d'une façon générale par a . a étant la composante
selon l'axe Ox*. de la contrainte qui s'exerce sur une face du parallélépipède
perpendiculaire à l'axe Ox .
a représente la contrainte exercée dans la direction +0x. par la matière qui
se trouve du côté sfeOx sur la matière «ui se trouve du côté -Ox..
P^èl^q. -T l j q j CD
j
obéissent à une loi de transformation tensorielle et forment donc un tenseur de
rang deux.
Il faut donc montrer que a.. lient bien 2 vecteurs par une équation de ce type.
Considérons un solide en équilibre soumis à des contraintes.
Soit à l'intérieur d'un tel solide un tétraèdre élémentaire RABC (infiniment
petit) et étudions son équilibre (fig. 2).
3H - 3 -
-*n "n1 2
"3
Sur la facette ABC s'exerce une force égale à J x S [ABC) (force exercée par la
matière située du côté ^0 sur la matière située du côté '^0).Les forces qui
s'exercent sur les 3 autres faces sont représentées par les composantes des con-
traintes «•. . : les forces de volume (poids, inertie) du Sème ordre peuvent"être
négligées par rapport aux forces de surface précédentes qui sont du 2ème ordre.
Le tétraèdre étant en équilibre, il doit être soumis à un ensemble de forces équi-
.,-*•
valent à zéro : la résultante p> F et le moment résultant doivent être nuls.
£T-^ *-
& £F - o
Suivant l'axepx,., cette équation s'écrit :
X^ = 0^ BPC + 012 APC + 013 APB
X = C
2 2lnl +C
22n2 + °23n3
X
3 = C31n1 + a
32P2 + °33n3
On a donc f^J12 f a l n
I
a a a
11 l2 13
G
El °21 I2 22 f- a 23
a Q a
31 32 33
1H.-S-
12 13
soit Sn2 —,-c32 - Sn3 — ^ = 0
J2 13 !
or Sn — • Sn_ — = V = volume du tétraèdre [•=• base x hauteur)
2 3 3
3 3
d OÙ g
' | 23 = q32
De même suivant les 2 autres axes
C =
31 °13
a =
nn fn'n = X
l"l + X n
22 + X n
33 = X n
i i
C = CT n n
nn iJ( ij
=
°11 n ^°12 n 2 n l " q l 3 n l n 3 * "•
=
°nn °1lnl2 + a
22 n 2 2 + a
33n33 + 2
°12n1n2 + 2a
23n2n3 + 2
°13nin3 C4)
Présentation matricielle
j^
; t t et -
-, t' sont perpendiculaires à n
:
nt =T'rC Vl * X2*2 + V3 ' Xiti - "ij-j*!
^
-ffn - 7 -
T = Ca
nt 11P1 * °12n2 +
°13n33 *1 +
"•
T = +
nt "nVl "22n2t2 * "saVs + a
12ln2*1 +
"1*2' +
•°23Cn3V Vs'
+
"nln<h + "3*1'
Présentation matricielle
v-WW-WWfnJ
C'est la forme polaire associée à la matrice symétrique fal et développée par
—* ^> *- J
rapport aux vecteurs n et t.
Remarque : la contrainte de cisaillement totale est T
2 2
T2 = I* -a
•*n nn
"uVj = :1 (7)
Rapportée à leurs axes principaux (cf. § 1.4.1) j l'équation de la quadrique
s'écrit :
1 1 1
Les demi-axes ont pour longueur • , ——, ™z^> cr s a_ et a pouvant être ^ 0 ou
1 2 3
<o. K V^ V^
cr , a et a sont les contraintes jjrincipales et les axes principaux sont les
• *- 3 ~""'"~-~"ji • """"
j^rggtj^rg_prj.ncipale^ des contraintes.
Les axes principaux de la quadrique sont des directions privilégiées : ce sont
les normales à des éléments qui sont soumis uniquement à une contrainte normale.
La recherche des directions et de£ contraintes principales revient à trouver les
directions telles que (cf. 5 1.7).
Aff
-r> " 11'
k*^3
.^^ soit en écriture tensorielle :
^ a..n. = Xn. (8) ou (a.. -X è.J n = 0
lj J 1 3.J XJ J
itc- 9 ~
En écriture matricielle :
(JVJ - X[l]) [n] * 0 (8)
ri f 1 0 0'
[11 = matrice unité = 010
001
•
-à*
On mène parallèlement à ri^ le rayon vecteur de la quadrique de
longueur r5 il coupe en Q la surface de la quadrique. La direction
de «pfn est donnée par la normale en Q à la quadrique. Evidemment,
\ -»*» -2»
si Q est sur l'un des 3 axes principauxs é est parallèle à n : il
n'y a pas de composante de cisaillement.
3/ Casparticuliers
HT -11 -
où -X 3 + I a X 2 » I 2 X + I 3 = 0
Développons A : /rr \A
A = (a1± -X)
r (:» ' 2 i - * K
|^(a -X)Y~a
22
f 23 12 2 ("33 "*> - "13 a23
1
X = (
2 \ °ii °JO ' °iJ2) =
°11 "22 +<I
22 °33 * a33?ir(<I122+C132+a232)
a
ll a22 " Q12 = m
^neur ^elatîf à a
a
22 Q33 " a23 =
" a
ll V I = é. mineurs relatifs
2 .. a0/. aux termes diagonaux
a
33 all " a!3 = 22
I = a
a n • I = déterminant de la matrice des a..
j | ij J J-J
= a
ll a22 a33+2Î2 a!3 a23 "all a232 " 022 a!3 "°33a12
-ICC - 13 -
Figure 8
Par rapport aux axes x^ x29 <j- 3 le tenseur a. . a la forme :
C
""il 12 °
fij]^" ^ a°
o o. 3
«I
aœJJ
X a
l ll a!2 ° COS 6
X = a
2 !2 a 22 ° Sin 8
X 0 0 0 0
a C0s8+ Q
!2 22 s^-ne
0
Ça contrainte normale a est égale à (relation III.4)
=
°nn °llnl2 + a
22n22 + 2a
12nln2
2 2
= a cos 0 -i- a sin 0 + 2 a.2cos0 sin0
a
aia +a2 n" a oo
tj^n = -£- + _H_2i cos 20 * a , 9 sin 20
li£
2 2
cos 2 = l+cos20
—
2
2
o-î
sin — Izcos20
"~ " ""
«™^ - sin 0
La contrainte tangentielle suivant t cos 0
0
«B»»ÏJ
T0> *5 -
- 2 - Méthode algébrique
¥• = Y + 21
q
' s H + °2 2 +
g
ll-°22 cos2. + a s.n ^
I r 2 2 /^ id /
q
oyi = ll' l ' q 2g +
a
11—22.. cos2|5 - 012 sin 2y>
a12 = ^ ( °ll- g 22 2 )
l^ 2
a
n ~CTPP
<*f> - crp'j^O — >0 c'est-à-dire que
T
^ cosi^ ^
cos2^ doit être du signe de a^ - a^
Eliminons ^ entre tg2^ et ap (ou a^') :
(or
1
—±j— 2
= 1 + tg^2^ ll"a22)2+4a12
= —ii_££
2
lé
cos 2j? (a±1 "cr22)2
_î_ = î^iZS^Z
cos 2jp a ±1 . a22
on prend le signe -s- pour avoir o^ y> ap/ (cos2^ est alors du signe
de o±1- a22)
g
d,où 0?< s il^22 ± __L y((Jii-a22)2+ „ ^^ (12)
0 0^/ 0
0 0^
HT" 17 -
a
a +a ii"a22
f a = -11—22 + _H_22_ ces 26 + a^sin20
1 nn p 2 12
a a
II T . = ll" 22 sin
±i_££- 26 + a 1^
. n c o s 20
v nu p
(a a ) + T = (<? }
nn " 2 nt i^
5 = **
Py = oy/
PI = gy*gp?
2
crnn ± PI + R cos2i|>
i nt = - R sin 2*
Figure 11
Remarque 1 : L'axe ^ est parallèle à A^/r/'m d'où la construction
de Mohr (fig. 12)
!!/ 0nn
PT =
\t
PΣure_J.£
Remarque 2 : Quand n tourne d!un angle $ par rapport à l^axe ¥)9
on tourne d'un angle 2^ en sens inverse.
- Les contraintes normales a sont comprises entre
«f'^nn^f
- Cissions particulières : cission maximale pour
*
v = + 45° T = -^-^£l
- max 2
•ffC- 19 -
Problème 2 :
^=^12
H2m2 = - ^12
(cf § III.2.4.1)
Figure 14
-S&- 21 —
Figure 15
Pour une facette quelconque (non parallèle à l'un des axes principaux)3
on va montrer que le point m représentatif se situe obligatoirement
dans la zone hachurée du diagramme (Cfnn . ~C
n T>
) Fig. 16
Figure 16
j ann = a
lnl2 * a2n22 + a3n32 (13)
2
( 1 = na + n22 + n32
HT- 23 - 1
2 2 3
Résolvons le système par rapport à n. , n« , n, .
1 1 1 0 0 1
2 '
a +cr a +a a
l 2 ? 3 "^
A = (a a - a 2 ) (a 2 ~ cr ) 1 1 a^
0 0 1
= (a
l ~a2) (a
2 -a3) (a
l +
°2 " a 2 " a 3 )
=
^ a l "" a 2^ ^°2 ~ a 3^ ^ a l " a 3^
A
nl2=: ann2 +T
nt2 a 2
2 V a
nn^Tnt2 °2+ff3 °32
a a =(0
2 3 2 -a3} a
nn 1 a
3
1 1 1 1 0 1
= (a
2 -a3) (ann2+ Tnt2 +(Va3)<73 -ann(a2+03) ' ^l
soit na2 = An 2
l /nn 2+ T nt 2 - g nn ( q 3 + V*_ q 2 a 3 ._
A (a^ ~cr 2 ) (a^ "^3)
- 3 ~ Discussion
°nn2 + T
nt2 ~ "nn^l^a5 +tr
l°2 ^ °
Remarques
On voit sur la figure 18 que :
- les contraintes normales sont comprises entre a., et a.
- 1!addition d'un état de contrainte sphérique ( a O O , O a O , O O a )
se traduit simplement par une translation d'ensemble du diagramme
de Mohr de a suivant l'axe des ann
- lorsque deux contraintes principales sont égales, un des cercles
se réduit à un point et les autres cercles sont confondus, le point
m se trouvant nécessairement dessus.
- lorsque les trois contraintes principales sont égales, les 3 cer-
cles se réduisent à un point et le point m est confondu avec ce
point
- lorsque le point m est situé sur un des cercles n^np ou n^ est
égal à 0 et la facette correspondante contient une direction prin-
cipale. Dans ce cas, on peut utiliser les résultats obtenus au
§ III.2.4.
T - gl"°2
\ 3 '2
Les cosinus directeurs correspondant à chacune de ces cissions maxi-
males peuvent être calculés à partir des relations (III.14). .-.
Pour T ± : n1 = 0 Pour i^ : n^ = j; i/i Pour T : n ± = + l/|-
:n n = n
2 2 = î|/f 2 ° 2= ±y|
n
3 : n3 = i|il 3 = i /f n
3= °
Ce sont des facettes passant respectivement par les axes x., Xp, x,
et bissectrices de 1*angle que font les deux autres axes principaux.
3TE 27 - )
a a Q
!2 23 33
(16) S = / 0
0^ '» ° 0°\a . !il^22^3J_
—- traçeW. V
^ (*)
% m
\ ° ° m]
qui représente un état de contrainte très particulier : état de
contrainte sphérique (ellipsoïde de Lamé est une sphère) ou hydro-
statique correspondant uniquement à un changement de volume.
/ 2girq22"cr23 a
12 "13 \
2a 0 a
4 3 ?2~ ll~ 3-5
(16) 6t =
'ij "12 3 ^3
Z
\ 'V °2Ï °M-'^K I
II '= - ^T^-^j^-sK^^)1
*- + 6 (<sx}+fcrç+^0l
1
= -1 [ (5-^ * Çt-^) *f4-<*)*]
T^ <X*[<r^
1° ° " / r y i • • ^y
III.2.7. - Contraintes octaédriques
JEU - 29 - I
S0lt g
[ =
VVff3
=
* 1= g =
nn 3 ~ oct %
g
2 i2îq22+g52 (<W°5)2
T
nt - 3 - 9
= ~(2a12 + 2a22 + 2a 2
- 2a1a2-2a2cr5-2a5a1)
T
<"> oct2=Tnt2 = |[^rtf2)2 + (
VCT3)2+ (a
3 -l^J
T
oct2 = i (21 2 - 6I0)
1
9 ^
T
oct = i |^2a112+ 2a222+ 2a332^a11022^a22a33^a33a11
6a
- lla22~6a22CT33"6a33all+6a132+6a322+6a122 1
=
\ [(airCT22)2+(a22^33)2+(a33^Qll)2+6(a122+a232+a132)]
1212. dx dx dx
± 2
3x2 *
2
3all..+ 3al2 .+ 3al3
—— .+ «h = pd—_xl
ax1 3x2 ax dt
p = masse volumique
^ii + P . =Pd-\V1
" (18)
3X. dt
J
si —*
FV est la pesanteur : F . = pg.
2
îïîî + Pg, =P ^ (19)
3xj •" dt
diva
ij * Fvi =
° (18IÎ)
Conditions a.ux_li mi t e s :
Considérons un point P situé sur la surface du corps (fig. 21)-«,f*
^3 /h /r 5 -^! A ^ itf^V ?iv ^o^v^-^&i à IL'KuLGLU/n"
._^—~-4~y^ * \ ^i o
\. ]a~~-~j——?<x^ Figure 21
-HC- 33 -
~a1 0 0
0 cr 2 0
0 0 0
Nous retrouverons un tel tenseur dans le cas d'une plaque mince.
M 0 / Pression hydrostatique
-p 0 (T|
0 -p 0 ou |-P«ij 1
0 0 -p L J
Ox-z est l*axe de cisaillement. I^es forces qui agissent sur les
faces d!éléments orientés différemment sont les suivantes :
-$L 1 -
CHAPITRE IV
dS2 = ^ dXi2
2
Nous disons qu'il y a déformation locale si dS est différent
2 2 2
de ds (si dS = ds il y a déplacement rigide de l'ensemble).
Nous n'avons pas fait d'hypothèses sur le déplacement u(x.) sinon
qu'il soit défini et unique en tout point du solide.
Faisons maintenant l'hypothèse que le champ de vecteurs u(x.) est
continu et dérivable.
Vi = Kl + M = dx
L i1
FΣure___l_
[du£1 est la variation de la distance des deux points P et Q ini-
tialement séparés de (dx.! . Comme |UAest fonction de x^, on
peut écrire , les déplacements étant supposés petits :
3u 3u 8u.
dUl = —•- dx1 + —- dx2 + —- dx^
3X,» 3 Xp 8 X_.
3U.
ou du. = —^ dx. = e.. dx. (1)
i 3x< J ij J
!__^^
avec
"^^^^^^J^~~™™™n
e- • = ~— (2)
J 3x
i
TS-3_rl.
La quantité e* .. , qui représente le gradient du déplacement est
un tenseur du second ordre Ce;:; '. relie entre eux les deux vecteurs
A^ la valeur doit être calculée en P.
du et dx, cf. chapitre I), dont
Ainsi le déplacement des points voisins Q et Q' s'écrivent :
= (6
jk + e ok + e kj + e ik e ij ) dx dx
k 'o
P dx
= kj k d x 'd
On a ainsi :
dîf.dX' = ( 6 . . + 2 A . . ) d x . d x ' .
ij ij i J
= d Xj d x ' . + 2 Ay d x . d x ' .
--»> —">
= dx.dx 1 + 2 A . . dx. d x T .
10 i J
tf 5 - )
au
dU = dx = 6
2 —3X l 21dXl
1
3u
dU = dx = 6
3 17
3x1 l 31dXl
•fif 7 - i
x3
qx3-Fx2
**l= rxrpx3
px2-qx±
De même,
QQ^ rûfAÔQ^
x.+dx. dx
«^ ~—^
PQ
OQ x2+dx2 dx2
x-,+dx_. dx,
H- _u^
-o "<z0 uW)
uU w
"^-J"
'**ï
_-*>*!, -VA)I!) O J "H*~-f
t5
\
Inversement, chaque fois qu'un déplacement infiniment petit se
mettra sous cette forme5 ce sera une rotation —^
<*> (p3q3r).
On voit donc que dans le cas d'une rotation, le tenseur e.. n'est
-*-J
pas nul mais est antisymétrique.
D'après la définition de e..s le déplacement du point Q voisin de P,
^
peut s'écrire :
= u
i(P) +
I (e
ij + e
ji> dx
j +
I (e
i j " e ij } dx
j
= U (P) + e dx + w dx
i ij j ij j
1 1 8U1 9u
i
en posant e.. = ? (e.. + e..) = ? (_ * ^1)
e . . ~ e '• '• + w . .
ij 13 ij
&9 - j
ej.
*J
est un tenseur symétrique car £,.
^j
- e..
g j.
w.. est un tenseur antisymétrique car w.. = ""îi
w
21 = " W12
-l*\//^
Considérons le vecteur unitaire n *-~ / .Xfuvl
porté par "dx : on a donc n // *
——£ —J> \A "
dx = ds n soit dx. = ds n. •*"
et posons dS = U+enn) ds enn = ^S^ds^ (11)
ds2
" f2 = 2 ... n.n.
ds2 1J X J
E = E
nn ijninj] (12)
Soit en développant :
e = e
nn llni2+e22n22+e33n32+2E12n1n2+2eA3n2n3+2e13nln3
1*11 - )
Notation matricielle : par analogie avec cr^C 111,1»')
«» = ["] H [•]
Remarque : si ~^
n est parallèle à l'axe Ox., n^ = $^ et on a
e
nn * ell
De même pour les axes Qx2 et Ox».
Les composantes diagonales de e.. représentent donc la dilatation
linéaire unitaire selon les axes de coordonnées,
~5>_-5>
IV.2.3«2. _ _ d'un
Distorsion _angle. _
quelconque (n,t)
Figure 5
«_jjj> ——5?
Appliquons la relation (9) aux deux vecteurs dx et dxf et respec-
tivement parallèles aux directions ~~>
n et ""^
t faisant entre elles un
angle e (fig. 5). ^
On a d? = ds r? dx*» = ds1 't
et n". t = cos e
Soit y = e - iSe^ lfangle (d?, d?1), 60 étant la di^tgrsiojn de (rf,?)
Il vient : dlf.dX1 = cR^.d?1 + 2 e.. d x - d x 1 .
ij -*• j
soit en tenant compte de la relation (11) :
jdXJ= dS = (1 +enn) ds
)<5'|= dS» =(1 +entn,)ds'
tt + 66 sin 0 = 2
cos e(enn+£.,) e-.ij.n.t.
ij (13)
—> •-e> ir
Cas _particulier s Si n est perpendiculaire a t, 6 = ^
2e
Soit en développant : iini^j =
^ril n l t l" h £ 22 n 2 t 2+e33n3t3
+ e ^^iS'VlO
^> ->
Dans le cas où n est parallèle à l f axe Ox. et t parallèle à l'axe
Ox2
1 1 j0
? 0 ? 1 ^ijVj- =2e12 =66(1)2) (15)
0 0 1_____«^^
1^13 -
Figure 6
6 6 6 1
W= 12 22 23 -= 6
12 +E22
E £ E e +E
13 23 33 ° i3 23
Rejiar£ue_l : 2§£2™§^î2ILJi2!BPjSêB£
Une déformation est dite homogène quand les e.•
ij (donc e..)
ij sont des
constantes.
Dans ces conditions9 on peut intégrer les relations (1) ; il vient :
u =
i <Vi *eijxj
(u ). étant le déplacement du point situé à l'origine.
•0É-15- )
Remarque 2 :
Sur la figure 6, seuls sont représentés les déplacements u. dus
à la déformation pure. Les déplacements dfensemble (translation et
rotation) ne sont pas représentés.
, -ell
1+2 e a/2
-
^ < ___JL£__
A/ ll> 1
"^ <XX r
e
ll est ~La dilatatî°n linéaire unitaire dans la direction 1
c-£ n it 2p
22
p îî fî T
e 3
33
On retrouve évidemment les résultats du § IV.2.3.1.
b » Dij^tpi^^
PAf , PA!2 =£A^ 5 PA2 - distorsion ^ Pal5 Pa2
Pa^r^aJ = PA1, PA2 - (a+e)
Pa
is Pa
2 -= PA
1S PA
2 ^ 2e12
En résumé (fig. 7) :
Flgure__7
-tîf- 17 - !
soit e n e1:L *e22 te =; e^ - trace e - , s ^ (16)
__ --___
r enn = + 1
£
llXl2^22x22+e33X32+2e12XlX2+2e23X2V2e13XlX3= -1 U7)
-<£- 19 -
Pendant la déformation, les arêtes restent perpendiculaires
(e.. s 0 i ^ j) et leurs longueurs deviennent l+ei>M+e2, 1+e-*
e
l* e2* e^ ^ant -!Les dilatations linéaires dans les directions
principales.
Rejnaj^ue^ : si on tient compte des déplacements d*ensemble (rota-
tion et translation) , les axes principaux de la déformation ne gar-
dent pas leurs directions initiales pendant le déplacement (sauf
siMJ-. = 0) mais ils restent perpendiculaires durant la déformation.
•3-J
En e f f e t , l f équation de la sphère
p o p
est xa + x2 + x = 1
Après déformation, on a :
xf = x
l l(1 °fel)
XÎ = X
2 2(1 +£2}
xf = x (1 +e )
Soit
x' 2 x^ 2 x^ 2
!^L_» + _Li_ + 3 = a
(l+e1)2 (l+£2)2 (I^e3)2 i
Figure__10
^g^g^j-gg_dgA!_^jjj^££Jj^^
e = e n fc +e
nt l l l 2n2*2 +e
3n3*3 (19)
+ £
12^COS e " sin e ^
£
11 " £1? i 2e + e. cos 20
- _iL™±^_
= s n 9
2 -^
&- 21 - ]
£
ll H ' e 22 e
ll" £ 22 _1
^ 2 2 cos2^
e
llH"e22 e
ll~e22 1
e = (20)
f/ — 7~~ ~^~
^ • ^p- i J 1/^^T7^?
Remar^ue 3 : ^H^ËHL^JJ?^^^-
£ e 2£
33~gH~£22
\ 13
' /
mique mais avec distorsion ou cisaillement : e.. est appelé tenseur
déviâteur : (sa trace est nulle).
, o M , o ,\ /î*p o o \
0 E2 0 = 0 % 0 + 0 'W^ o
3
2 E
00 E3 \ ° ° ^ \ ° ° V l" *2
| \ / \ 3 /
a
) Ë£££™§J^^
Le solide est dit en état de déformation plane si l f une
des dilatations principales est nulj_e. Un cas particulier important
est le cisaillement pur.
Dans le cas d'un cisaillement pur autour de Ox,, e.. prend la forme
j ij
0 e 0
e e
I i11 ^ ^ ^u^" ra PP° r t^ ^ ses axes principaux
0 0 0 p a r u n e rotation d e 45° dov\v\e ;
-e 0 0
0 F 0
0 0 0
'$•- 23 1
b) C i s ai 1lement_ simple
e
i3 = "y ÛT (11)
a
«sa0»% étant les coefficients principaux de dilatation.
La dilatation thermique d f un cristal doit présenter la symétrie du
cristal (principe de Neumann : les éléments de symétrie des proprié-
tés physiques contiennent au moins ceux du groupe à centre du cristal).
La dilatation thermique ne peut donc détruire aucun de ses éléments
de symétrie (sauf dans le cas d'un changement de phase) : aussi la
classe d f un cristal ne dépend pas de la température. Le coefficient
volumique de dilatation thermique est a.. ; c'est un invariant :
A=
^o = e ii = a ii AT (12)