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Promotion 6
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(2011-2013)
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THEME
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Avril 2013
Dédicaces
A mes parents BOKONON A. Kouassi, et SEWANOU Julienne qui ont répondu et qui sont
toujours prêts à répondre à tous mes besoins et qui par leur rigueur ont su orienter ma vie.
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Remerciements
- de Monsieur Amadou Samba KANE, Directeur Général de la LONASE pour nous avoir acceptés ;
- de Monsieur Pape Khar MBAYE, Directeur de l’Audit Interne de la Qualité de la LONASE, pour
son extraordinaire disponibilité, l'importance et la qualité de ses conseils ;
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- à mes Sœurs Clothilde et Bernadette pour l’immensité de leur sollicitude et amour fraternel qui
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- des Messieurs Meschac ATTINWASSONOU et Esaïe AGONMA, pour avoir été pour nous plus
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- des mesdames et messieurs Liliane ECHITEY, Gloria MADY GOMA, Modibo TRAORE, Jean-
Luc NAMOU et Ange N'GUESSAN. Recevez l’expression de ma profonde gratitude pour vos
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- tous les éminents Professeurs du CESAG en particulier ceux de l’ISCBF pour la qualité de la
formation reçue au cours de mes années d’étude ;
- tous ceux et toutes celles qui, d’une manière ou d’une autre, ont apporté du sel tout au long de la
formation. Veuillez recevoir l’expression de ma profonde gratitude.
DG : Direction Générale
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Dédicaces .......................................................................................................................................... i
Remerciements .............................................................................................................................. ii
LISTE DES SIGLES ............................................................................................................................iii
LISTE DES FIGURES ......................................................................................................................... iv
Liste des TABLEAUX ..................................................................................................................... v
Table des matières ................................................................................................................... vii
Introduction générale ........................................................................................................................... 1
Première partie : Cadre théorique de conception de la cartographie des risques liés au processus
comptable ............................................................................................................................................. 6
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Introduction .......................................................................................................................................... 7
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Conclusion ......................................................................................................................................... 55
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6.8 - Recommandations...................................................................................................................... 94
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6.8.6 - Recommandations liées au classement et à la conservation des pièces et des document ... 96
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Conclusion ......................................................................................................................................... 97
Conclusion de la deuxième partie ..................................................................................................... 98
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Introduction générale
Introduction générale
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Introduction générale
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L’environnement des entreprises est marqué par des mutations fréquentes qui sont dues
essentiellement aux phénomènes de mondialisation des économies (Caveriviere, 2007 :9). Ces
mutations du monde économique créent aussi bien à l’entreprise des opportunités que des menaces
jalonnées de risques. Les événements des entreprises Alstom (Hassid, 2008 :5), Enron (Crespelle,
2009 :34), Lehman Brothers (Crespelle, 2009 :161), etc., accentuent l’importance à accorder aux
risques dans le domaine de la gestion. Ainsi, les dirigeants et les auditeurs sont amenés à développer
des méthodologies efficaces et efficientes pour mieux appréhender cet univers risqué auquel
l’entreprise doit faire face.
Étymologiquement, le mot risque provient du latin resecare qui signifie « couper ». L’acception
courante de ce concept de risque traduit la survenance d’un événement négatif, voire d’un danger,
qui vient « couper », perturber le déroulement normal d’une activité, d’un processus.
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Techniquement, pour les professionnels de la gestion des risques, le risque est : « l’effet de
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l’incertitude sur l’atteinte des objectifs ». Il urge pour l’entreprise de disposer, d’une part, d’un
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système de gestion des risques opérationnels lui permettant d’assurer la fiabilité, la sincérité et la
régularité des informations comptables et financières (article 3 de Acte Uniforme Portant
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Financiers (AMF) confirment cette idéologie quand ils annoncent que : « les sociétés doivent se
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doter d'un processus de management des risques ». Le management des risques constitue une pièce
essentielle de la gestion d'entreprise. Il procède d'une approche globale et d'une prise en compte
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plus complète de toutes les vulnérabilités pouvant entraver la bonne marche de l'entreprise, agissant
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La tenue de la comptabilité au sein des entreprises ne déroge pas à cette règle de management des
risques du fait qu’elle constitue la pierre angulaire du système d’information (Eglem ,1995 :145)
dont l’exposition aux risques est élevée. C’est pourquoi la maitrise des risques liés à la gestion
comptable d’une organisation qu’elle soit publique ou privée conduit à l’obtention d’informations
sincères et pertinentes pour toutes les parties prenantes.
L’exposition aux risques variant d’une entreprise à une autre, il serait intéressant pour nous de
spécifier une étude sur la Loterie Nationale Sénégalaise (LONASE).
La LONASE est l’une des grandes entreprises commerciales de l’Etat sénégalais. Cette société
d’Etat avec un chiffre d’affaires colossal, détient le monopole en matière de loteries, jeux et
pronostics au Sénégal. Elle assure l’une des fonctions fondamentales de l’Etat à travers sa mission
de redistribution de bénéfice d’une part, et allège le budget de l’Etat en prenant la totalité de ses
dépenses de fonctionnement en charge par ses propres recettes générées, d’autre part. En plus de ces
spécificités, et du fait que l’information financière est le socle de la prise de décision à la LONASE,
il est important pour elle de disposer d’un système efficient de management des risques lié à la
tenue de sa comptabilité.
- les retards de réception et de traitement des documents essentiels relatifs aux opérations réalisées
par la société ;
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- la perte des documents, omissions, erreurs d'imputation et/ou de saisie lors de la comptabilisation ;
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Pour une entreprise comme la LONASE, la gestion des risques comptables revêt une importance
sans précédent, en ce sens que les opérations comptables constituent un maillon essentiel sans
lequel, les objectifs ne peuvent être atteints.
- mettre en place un véritable système de management par les risques, permettant d'appréhender et
de réduire efficacement les risques majeurs ;
- concevoir une cartographie des risques opérationnels liés au processus comptable.
Au regard des solutions ci-dessus listées, nous retenons celle portant sur la cartographie des risques
opérationnels qui permettra d'identifier, de répertorier, d’évaluer et de hiérarchiser les risques
décelés. Ainsi, l’importance des risques dégagés à partir de cette cartographie, déterminera le
renforcement de dispositifs de contrôle interne, de la formation du personnel pour une maîtrise des
procédures.
A la lumière de la solution retenue, la question à laquelle nous apporterons une réponse est la
suivante : quelle est la configuration des risques opérationnels liés au processus comptable de la
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LONASE?
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- quelles sont les activités, les tâches et les opérations constitutives du processus comptable ?
- comment identifier les risques opérationnels liés à ce processus ?
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- quelles sont la nature, les caractéristiques et l'efficacité des dispositifs mis en place par la
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- quels sont les probabilités et les impacts potentiels de ces risques sur la LONASE?
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Ces différentes considérations ont motivé le choix du thème de recherche intitulé « Elaboration de
la cartographie des risques opérationnels liés au processus comptable de la LONASE».
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Ainsi, le principal objectif de notre étude est de réaliser une cartographie des risques opérationnels
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liés au processus comptable de la LONASE afin d’aider les décideurs dans les prises de décision.
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L’intérêt de cette étude réside dans le fait qu’elle illumine les différents acteurs (la LONASE et
nous-mêmes).
En effet, notre étude permettra à la LONASE d'avoir une vue d'ensemble sur les risques
opérationnels liés au processus comptable et, ainsi, d'adopter une politique efficace de management
des risques. Elle permettra, aussi, à l'auditeur interne de la société de posséder un catalogue des
risques liés à ce processus, ce qui l'aidera à parfaire son programme d'audit.
Aussi, cette étude sera une formidable occasion de mettre en pratique les connaissances théoriques
acquises lors de notre valeureuse formation au CESAG. Elle nous permettra aussi de maîtriser le
dispositif de l’organisation comptable et les risques qui sont associés ce qui nous servira dans le
cadre de notre vie professionnelle.
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La présente étude s'articule autour de deux parties. La première partie traitera du cadre théorique et
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cadre théorique et méthodologique afin de concevoir la cartographie des risques opérationnels liés
au processus comptable de la LONASE.
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Première partie : Cadre théorique de conception de la cartographie des risques liés au processus
comptable
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Introduction
Fayol (1979 : 4) définit la comptabilité comme étant « l’organe de vision des entreprises. Elle doit
permettre de savoir à tout instant où l’on est et où l’on va. Elle doit donner sur la situation
économique de l’entreprise des enregistrements exacts, clairs, précis ». Ainsi, la comptabilité
occupe une place importante dans le système d’information de toute organisation.
La tenue d’une comptabilité passe avant tout par le traitement comptable de tous les flux
économiques, financiers et juridiques de l’organisation et ceci depuis la réception des pièces
justificatives jusqu’à l’édition des états financiers. Mais, ce processus comme tous les autres
processus de l’entreprise peut subir des risques qui peuvent avoir un impact important et même
remettre en cause la survie de l’entreprise. Face à cela, l’entreprise doit se poser certaines
questions :
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- quel outil peut-on mettre en place pour identifier, évaluer et centraliser ces risques ?
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Pour trouver réponses à ces différentes questions, cette première partie portera essentiellement sur
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Le premier porte sur le risque opérationnel du processus de comptabilité générale afin d'apporter
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des éclaircissements sur les notions de risque, de processus comptabilité générale, de l'organisation
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au processus de comptabilité générale pour montrer la manière dont cet outil de mesure et de
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A la fois menace et opportunité, le risque est omniprésent dans l'actualité des entreprises et de toute
organisation publique ou privée. L'absolue nécessité de considérer le risque et sa gestion en tant que
composantes clés d'une démarche de "bonne gouvernance" et s'impose aux dirigeants comme une
dimension incontournable de la création de valeur. Ainsi, le mot risque, qui signifie un ensemble
d’aléas susceptible d’avoir des conséquences négatives sur une entité dont le contrôle interne et
l’audit ont notamment pour mission d’assurer autant que faire se peut la maîtrise, doit être
cartographié, diagnostiqué, anticipé. Ainsi, afin de mieux comprendre les risques opérationnels du
processus comptable, l'objet de ce chapitre, nous allons mettre l'accent en premier lieu sur un aperçu
général de la comptabilité générale en second lieu sur la notion du risque opérationnel lié à la
comptabilité générale et en dernier lieu sur le dispositif du contrôle interne.
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Cette section traitera d’une part, des généralités de la comptabilité générale et d’autre part, des
différents sous-processus de la comptabilité générale.
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Selon l’article 120-1 du plan comptable général (PCG), la comptabilité est définie comme « un
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données de base chiffrées et présenter des états reflétant une image fidèle du patrimoine, de la
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Pour Dayan (2008 : 560), la comptabilité remplit trois fonctions distinctes et complémentaires :
- un instrument de preuves qui lui confère une forte empreinte juridique voire judiciaire ;
- une technique de bonne administration qui lui permet de connaître à chaque instant le détail des
créances et ou des dettes ;
- un support de communication pour les parties prenantes de l’entreprise.
Nous pouvons alors résumer que la comptabilité est un ensemble de systèmes d’information qui
retrace avec preuve la réalité de l’amont et de l’aval de toutes les transactions qui s’opèrent au sein
de l’entreprise et de ce fait aide les décideurs dans la prise de décision. Comme toute pratique qui se
veut pérenne doit obéir ou doit être régie par des textes pour son fonctionnement, ainsi, de la même
manière, les opérations de comptabilisation de l’ensemble des mouvements effectués dans une
organisation obéissent d’une part, à des règles juridiques fixées par l’Acte Uniforme Relatif au
Droit des Sociétés en vigueur dans l’ensemble des Etats de l’Union Economique et Monétaire Ouest-
Africaine (UEMOA) et d’autre part, à des principes comptables.
Notons qu’il existe plusieurs types de comptabilité, parmi lesquelles, la comptabilité générale qui
permet la conservation et le suivi des entrées et sorties et la création d'un résumé des transactions
financières.
Selon Gouadain & al (2001 : 18), la comptabilité générale (comptabilité financière) est le
recensement et l'évaluation des flux générés par des événements commerciaux, matériels, juridiques
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une technique permettant de codifier et de conserver la trace des opérations réalisées par une
entreprise dans le cadre de son activité. Elle permet ainsi de produire des informations adaptées aux
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différents utilisateurs :
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- mais aussi des informations pour les clients, les fournisseurs, le comité d’entreprise ;
- etc.
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Selon Maders & al (2009 : 277), le processus est « une succession d'activités réalisées à l'aide des
moyens et dont le résultat final attendu est un produit ou une prestation ». Autrement dit, le
processus est la combinaison de plusieurs activités corrélées et dont le but est d’obtenir un output.
Etant donné que le processus est l’enchainement des activités conjuguées pour avoir un output
Maders & al (2006 : 4), de la même manière, le processus de la comptabilité générale est
l’ensemble des activités corrélées entre elles qui commence de la constatation des faits
économiques, financiers et juridiques jusqu’à la production des états financiers.
Selon Berland (2006 : 5), l'objectif premier de la comptabilité générale est de représenter la
situation patrimoniale d'une entreprise. On entend par situation patrimoniale le détail établi à une
date donnée entre, d'une part, la valeur de ce que possède une entreprise et, d'autre part, la valeur de
ce qu'elle doit à cette même date. La situation patrimoniale de l'entreprise est une présentation
statique de l’entreprise à une date donnée. Ainsi, l’objectif du processus de la comptabilité est de
retracer le détail de tous les comptes ayant participé à la création de valeur de l’entreprise.
De même selon l’AMF (2010 : 18), les processus comptables, au cœur du contrôle interne
comptable et financier, représentent un ensemble homogène d’activités permettant de transformer
des opérations économiques (les événements élémentaires correspondant à tous les actes de la vie
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comptable» (langage et règles du jeu comptables). Ils incluent un système de production comptable,
d’arrêté des comptes et des actions de communication.
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La décomposition d’un processus dépend du niveau d’analyse souhaité. Pour les besoins de notre
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assimilés aux services qui, selon Hérard (2003 : 208), sont un regroupement d’activité de même
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Ce sous processus est un maillon du cycle vente client et est souvent organisé en services. Les
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taches opérationnelles liées à ce cycle selon Dayan (2008 : 595), commencent par le traitement des
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bons de commande et débouchent sur la facturation après l’expédition des marchandises. Elles
passent par ailleurs avant tout par la budgétisation des ventes.
En effet, la comptabilité client est constituée de toutes les tâches relatives à la comptabilité des
ventes de l’entreprise à des clients internes ou externes. Elle se décline généralement en deux
parties, la facturation et le recouvrement. Ces deux fonctions sont fréquemment séparées en deux
services distincts compte tenu de leur incompatibilité en matière de ségrégation des tâches. Selon
Gallet (2010 : 85), ce processus est exposé à plusieurs risques puisqu’il se traduit par des entrées
d’argent.
Selon OQC (2000 : 5), ce processus est composé de l’ensemble des tâches d’ordre comptable
relatives aux achats externes de biens et de services, nécessaires au fonctionnement de l’entreprise.
Il est très lié au processus achats en ce qu’il partage et contrôle certaines informations
d’identification des fournisseurs. Le schéma comptable relatif à ce processus commence depuis le
lancement de la commande, la livraison, la réception des factures et enfin constate corrélativement
et sans délai, la reconnaissance de dettes vis-à-vis des fournisseurs.
produits finis et des emballages commerciaux. L’aspect opérationnel de ce sous processus tient
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compte de :
- la comptabilisation des mouvements de stocks ;
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personnel liées aux employés qui travaillent sous l’autorité de l’entreprise dans le cadre d’un contrat
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de travail. Pour enregistrer les charges de personnel, les entreprises utilisent les bulletins de paye ou
le livre de paye qui récapitule l’ensemble des payes versées au cours de la période. Selon Govoei
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Une immobilisation est un actif destiné à être utilisé durablement dans l’entreprise, c’est-à-dire sur
une durée supérieure à un exercice comptable. Les immobilisations peuvent être classées en trois
catégories à savoir les immobilisations incorporelles, les immobilisations corporelles et les
immobilisations financières.
BOKONON Hector - MPCGF- CESAG – 6ème Promotion 11
Elaboration de la cartographie des risques liés au processus comptable de la LONASE
Au niveau comptable, la comptabilité des immobilisations enregistre toutes les opérations liées à :
- l’acquisition et la mise en service des immobilisations ;
- la dépréciation des immobilisations ;
- la cession, la destruction et la mise au rebut des immobilisations ;
- l’inventaire des immobilisations ;
- la réconciliation des comptes d’immobilisation.
Elle s’occupe de l’enregistrement comptable de toutes les transactions liées d’une part, à la
détention des titres financiers et d’autre part, aux investissements. Ce sous processus de la
comptabilité générale donne plus de visibilité aux utilisateurs des états financiers en fournissant des
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payées. Selon Fortin (1998 : 1), elle s’occupe de la gestion des flux de trésorerie qui rend compte de
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la façon dont l’entreprise dégage et utilise des liquidités dans le cadre de ses activités d’exploitation.
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Elle a pour but de répondre à diverses questions que les utilisateurs des états financiers se posent
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s’occupe aussi du contrôle des lettrages du poste banque et de l’analyse du solde de ce poste.
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En fin d’exercice, les informations comptables dans le but d’une prise de décision doivent être
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synthétisées. Les travaux de fin d’exercice consistent à faire la synthèse dans le bilan, le compte de
résultat et l’état annexé, toutes les transactions et acquis de l’entreprise. Ils se déroulent depuis la
planification de l’inventaire passant par la balance avant inventaire, la justification des comptes, la
balance après inventaire jusqu’à l’établissement des états financiers.
Selon OQC (2002 : 7), ce processus s’occupe de la gestion des comptes de groupe et s’articule
autour de trois grandes familles de tâches ayant pour objet de produire l’ensemble des états
financiers d’un groupe.
Il s'agit dans un premier temps de centraliser l’information économique sous sa forme chiffrée et
d’informations non financières, puis de les homogénéiser dans le but de leur apporter ensuite un
traitement uniforme défini par le référentiel des normes comptables. Ainsi, les deux premières
activités sont conditionnées par le groupe, la troisième est imposée par le référentiel de
consolidation.
Selon Eglem (1995 : 141), l’organisation matérielle de la comptabilité respecte des exigences
juridiques mais surtout pratiques. Un « bon système comptable doit respecter les impératifs
suivants :
- inversement tout enregistrement comptable doit être justifié par une opération facilement
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identifiée ;
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- le délai de production des registres comptables doit être aussi rapide et peu onéreux que
possible. »
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De même, selon l’article 14 du système comptable OHADA (2002 : 575), l'organisation comptable
mise en place dans l'entreprise doit satisfaire aux exigences de régularité et de sécurité pour assurer
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l'authenticité des écritures de façon à ce que la comptabilité puisse servir à la fois d'instrument de
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Ainsi, pour Eglem (1995 : 141), l’organisation de la comptabilité dans toute entreprise quelque soit
la taille doit respecter le minimum suivant.
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Journal général
Grand livre
Journaux Général
Traitement auxiliaires
sur les Comptes individuels
registres Contrôle clients et fournisseurs
comptables Balance Générale
(grands livres auxiliaires)
Contrôle Contrôle
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Balances clients et
Documents fournisseurs (Balances
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Sortie
comptables auxiliaires)
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Pour éviter de tomber dans des erreurs, l’entreprise doit, à travers l’organisation mise en place,
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avant tout enregistrement au livre journal, prendre un certain nombre de précautions ou dispositions
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pratiques : la comptabilisation des opérations au livre-journal doit être précédée d’un premier
enregistrement appelé pré-comptabilisation ou pré-journalisation. Selon Govoei (2006-2007 : 42),
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1.1.3.2 - Le journal
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Selon Duplat (2004 : 35), le journal se présente sous la forme d’un registre dans lequel les
opérations de l’entreprise sont notées chronologiquement sous forme d’écritures utilisant le
mécanisme de la partie double: chaque opération fait l’objet de deux enregistrements, l’un au débit
d’un compte et l’autre au crédit d’un autre compte. Pour chaque opération, il convient de noter la
date, les numéros de compte à mouvementer, les libellés des comptes et les sommes à enregistrer. Il
est valide lorsqu’il est tenue avec soin sans blancs ni ratures et que le total débit est égal au total
crédit.
Pour Govoei (2006-2007 : 43), le grand livre est un document regroupant l’ensemble des comptes
de l’entreprise avant les différents mouvements. Il se présente sous plusieurs formes : listing
informatique pour les entreprises informatisées, bac à fiches, feuilles mobiles classées et registre à
feuilles. C’est un document rendu obligatoire par la loi.
La balance des comptes ou balance générale est un tableau reprenant tous les comptes de
l’entreprise avec le total des débits enregistrés, le total des crédits enregistrés, les soldes créditeurs
et les soldes débiteurs. La balance des comptes doit être toujours équilibrée (Duplat 2004 : 36).
Il faut noter que la loi fait obligation aux entreprises de disposer de quatre types de livres
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comptables (le livre journal, le grand livre, la balance générale des comptes et le livre d'inventaire).
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Le livre d’inventaire permet de regrouper les données d’inventaire. C’est un document dans lequel
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sont transcrits la récapitulation de l'inventaire des éléments d'actif et de passif et du hors bilan, ainsi
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que les comptes annuels (RCSFD : 21 : 2011). Le livre d'inventaire doit être suffisamment détaillé
pour justifier le contenu de chacun des postes du bilan. Le livre d'inventaire doit être coté et paraphé
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Il faut noter que pour Dayan (2008 : 585) en plus de ces quatre types de documents comptables
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s’ajoutent les travaux de fin d’exercice qui pour l’auteur est composé :
- du bilan : c’est un document qui synthétise à un moment donné ce que l'entreprise possède,
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Dans cette section, nous nous attelons à décortiquer les différents aspects liés au risque ainsi que le
dispositif de maîtrise des risques associés à la comptabilité générale.
Toute organisation, quelque soit sa taille et sa performance, est exposée à des risques. Ces risques
se doivent donc d'être identifiés, mesurés pour être maîtrisés.
Le mot risque trouve son origine dans l’écriture latine et évoque la rupture dans un équilibre par
rapport à une situation attendue. Ce terme a fait l'objet de nombreuses définitions de la part des
auteurs.
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Selon l’IFACI in Renard (2010 : 155), le risque est défini comme « un ensemble d’aléas
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susceptibles d’avoir des conséquences négatives sur une entité et dont le contrôle interne et l’audit
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ont notamment pour mission d’assurer autant que faire se peut la maîtrise ».
Pour Schick (2010 : 10), « le risque est un concept signifiant la possibilité que la combinaison d’un
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évènement incertain et d’un mode de fonctionnement aléatoire ait pour conséquence la non atteinte
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d’un objectif ».
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Il découle de ces deux définitions que toute survenance d’un évènement ayant un impact négatif sur
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L’analyse des définitions ci-dessus montre les composants du risque que sont la gravité ou les
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Il existe plusieurs types de risques selon le genre d’activités réalisées par l’entreprise, les
caractéristiques propres de ses opérations, l’environnement dans lequel les biens sont produits et les
services rendus (Nguena 2008 :19). Nous pouvons distinguer entre autre :
Selon IFACI (2006 : 21), deux catégories de risques peuvent provenir des activités de l’entreprise.
On peut distinguer:
- les risques endogènes sont des risques propres à l'activité de l'entreprise. Ils prennent naissance
notamment suite à une déficience soit de ses propres processus, de sa propre organisation, de son
propre système d'information ou de son propre style de management.
- les risques exogènes sont des risques qui proviennent notamment de l'environnement de
l'entreprise, de ses clients, de ses fournisseurs et de ses concurrents et exerçant une influence
négative sur les objectifs et les stratégies de l'entreprise. Généralement, l’entreprise n'a pas la
maîtrise sur leur occurrence.
- le risque potentiel est un risque commun à toutes les entreprises et qui est susceptible de se
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produire si aucun contrôle n'est exercé pour l'empêcher ou le détecter et corriger les erreurs qui
pourraient en résulter. Ces risques sont souvent identifiés à partir de l'expérience de l'auditeur ;
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- le risque matériel est un risque qui s'est déjà matérialisé dans l'entreprise et son impact doit être
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- le risque possible est un risque potentiel contre lequel une entreprise donnée ne s'est pas dotée de
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moyens pour le limiter ou le détecter et le corriger. Ce risque est identifié à toutes les étapes de la
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- le risque inhérent désigne le risque auquel l’entité est exposée en l’absence de mesures prises par
le management pour modifier la probabilité d’occurrence ou l’impact de ce risque.
- le risque lié au contrôle est la probabilité qu’une mesure ou un mécanisme de contrôle échoue
dans la prévention ou dans la détection d’une menace que l’on voudrait absolument éviter.
- le risque de non détection est le risque que les procédures mises en œuvre par l'auditeur ne lui
permettent pas de détecter une inexactitude présente dans les comptes annuels.
- le risque économique et financier englobe les risques qui menacent les flux liés aux titres
financiers et relèvent du monde économique ou réel (risques politiques, naturels, d'inflation et
d'escroquerie...).
- le risque social est l'ensemble des facteurs internes ou externes (d'origine humaine, sociale,
économique, législative, politique, liés à la communication de l'entreprise ou des médias)
susceptibles d'affecter temporairement, durablement, voire définitivement le fonctionnement de
l'entreprise.
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- le risque environnemental est l'ensemble des facteurs internes et externes liés à l'environnement
dans lequel fonctionne l'entreprise et susceptibles d'empêcher l'atteinte de ses objectifs.
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- le risque opérationnel, selon le comité de Bâle II in Jimenez (2008 : 24), se définit comme étant
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le risque de pertes résultant d’une inadéquation ou d’une défaillance imputable à des procédures,
aux personnels et au système interne, ou à des évènements extérieurs.
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La comptabilité, comme toutes autres fonctions ou outils de l’entreprise, est sujette à des risques.
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Ces derniers peuvent être liés à son environnement, sa gestion, la nature de ses activités ainsi qu’au
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opérationnels de ce processus peuvent être compris comme étant les risques dus à de mauvaises
exécutions de ses différentes tâches, favorisant ainsi les irrégularités dans l'établissement des états
financiers. Ils peuvent être présentés à l'aide d'un tableau, comme nous le montre dans le tableau, ci-
dessous.
- cumul de fonction ;
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- comptabilisation tardive ;
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- erreur/omission d’enregistrement.
Comptabilité - absence d’inventaire régulier des immobilisations corporelles ;
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Comptabilité stocks - absences ou non-respect de la procédure établie pour les inventaires physiques ;
- absence de procédure des stocks ;
- méconnaissance des règles comptables d’évaluation ;
- risques d'erreurs de comptage au moment de l'inventaire ;
- perte de visibilité sur les stocks ;
- risque d'erreur dans la détermination du coût ;
- risque de manipulation des comptes de stocks à volonté ;
- risque de détournement ;
- risque de confusion entre les matières ;
- risque de vol des stocks ;
-risque de détérioration des stocks ;
- risque d’imputation erronée.
Comptabilité de la - les encaissements ou décaissements ne sont pas ou mal comptabilisé ;
trésorerie - fraude ou malversation ; risque de vol ;
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- risque logique ;
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Le contrôle interne apparaît être un instrument incontournable de la maîtrise des risques. Selon
COSO in Hamzaoui (2008 : 80), le contrôle interne est défini comme « un processus mis en œuvre
par le Conseil d’administration, les dirigeants et le personnel d’une organisation, destiné à fournir
une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs suivants :
Cependant, son efficacité réside dans la mise en place d'un certain nombre de dispositifs. Ainsi
selon l’AMF (2010 : 20) ; Schick (2010 : 253-331), les facteurs sur lesquels il faut s’appuyer afin de
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- des contrôles réguliers sont organisés pour s’assurer que les principes comptables et le manuel de
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- le processus de traitement et de production comptable et financière est maîtrisé par les agents ;
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- il existe des règles de conduite et d’intégrité portant sur les problématiques de nature comptable ;
- Il existe des contrôles spécifiques sur les points qui seraient identifiés comme sensibles concernant
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- des mécanismes sont prévus afin d’identifier systématiquement les incidents et les anomalies.
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La direction générale doit veiller à l’existence d’un dispositif de contrôle interne comptable et
financier et en organiser la surveillance. Ainsi, il doit s’assurer de :
1.3.4 - Prise en considération des travaux des commissaires aux comptes et des auditeurs
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internes
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En tant que responsable de l'établissement des comptes et de la mise en œuvre des systèmes de
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- les commissaires aux comptes ont revu les principes comptables retenus et les options comptables
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- les anomalies ou faiblesses majeures de contrôle interne communiquées par les commissaires aux
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comptes et les auditeurs sont prises en considération dans les actions correctives mises en œuvre par
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la société.
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Conclusion
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En somme, l’étude de ce chapitre nous a permis d’expliquer les notions de risque, de risque
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ses objectifs, les risques qui y sont liés et les dispositifs à mettre en place pour les maîtriser. Ainsi,
le rôle du manager est de prendre en compte désormais ce facteur important dans ses prises de
décision afin d’assurer la pérennité de son entreprise. De là, la cartographie des risques peut
constituer le moyen par excellence qui leur permettra de parvenir à cette fin.
La qualité de l’information fournie par le système comptable et financière est fonction de la qualité
du dispositif de contrôle interne. Or, la mise en place de ce dispositif nécessite l’identification,
l’évaluation, et la hiérarchisation de tous facteurs de risque pouvant compromettre la survie de
l’entreprise. Il revient donc aux dirigeants de mettre en place des mesures en vue d’une réduction,
d’une suppression ou d’une acceptation des risques. Dans une perspective de mieux comprendre les
risques liés au processus comptable, le présent chapitre sera consacré à la démarche d’élaboration
de la cartographie des risques.
Selon Kerebel (2009 : 57) et Renard (2010 : 157), la cartographie des risques est un processus
-B
complexe nécessitant l’implication de tous les acteurs de l’entreprise et qui consiste en un inventaire
IB
Pour Matte (2003 : 39), de la même façon que les états financiers présentent la situation financière
O
d'une entité, la cartographie, quant à elle, présente l'image des risques d'une organisation. Elle se
TH
La cartographie des risques, comme tout outil nouveau de gestion, a pour finalité l’optimisation de
la performance de l’entreprise.
Selon Renard (2010 : 157) ; Frédéric & al (2010 : 75), les objectifs visés par la cartographie des
risques sont les suivants :
De même, Marlers & al (2006 :52) soulignent que la cartographie sert de boussole pour les
organisateurs en matière d’informations, d'outils de travail et de reporting pour les directions des
risques et de guides de planification pour les auditeurs.
C
ES
C’est dire que la cartographie des risques a pour objectif d’améliorer la communication autour des
risques de l’entreprise dans un souci de clarté auprès des dirigeants, les opérationnels et les
AG
auditeurs.
-B
Le premier objectif de la cartographie des risques est d’offrir une vision globale du système
LI
d’information. Ainsi selon IEC/ISO 31010 (2009 : 98), la gestion des risques permet :
O
TH
- de mettre en place un dispositif adéquat de contrôle interne permettant la maîtrise des risques ;
- d’aider le management dans l'élaboration de son plan stratégique et sa prise de décisions ;
EQ
Comme tout dispositif d’aide au bon fonctionnement, la mise en place d’une cartographie des
risques demande un certain nombre de critères sans lesquels il paraît peu probable d’aboutir à cet
effet escompté.
Selon Lenel & al (2009: 4) et Ngnena (2008 : 48), plusieurs facteurs peuvent contribuer à la réussite
d'une cartographie des risques. Ils se présentent comme suit :
- l’adhésion de la hiérarchie, c'est-à-dire des dirigeants qui doivent y trouver leur intérêt ;
- l’allocation des ressources nécessaires ;
- la définition d’objectif clair qui permet d'avoir une vision cohérente de la démarche à adopter ;
- l’association des personnes concernées par l’activité ou le processus ;
C
- la culture du changement afin de créer une ambiance vers un changement voulu par tous ;
ES
L’ensemble de ces éléments non exhaustifs constitue les axes sans lesquels la réussite de la
cartographie des risques est compromise.
U
E
Lenel& al (2009 : 5) ; De Mareschal (2006 : 7), distinguent différents types de cartographie des
risques dont le choix est lié au type de risque étudié. Ainsi nous pouvons avoir :
a- La cartographie globale
Selon Lenel& al (2009 : 5); De Mareschal, (2006 : 7), la cartographie globale est celle qui recense
l’ensemble des risques que l’on peut rencontrer dans une organisation. Elle permet, pour une même
entité, d’hiérarchiser et de comparer différents risques les uns aux autres dans une perspective de
bonne gouvernance.
b- La cartographie thématique
Elle vise à recenser et à hiérarchiser les risques liés à un thème ou domaine précis, (Lenel & al,
2009 : 5 ; De Mareschal, 2006 : 7). L'intérêt de ce type de cartographie réside dans le fait de pouvoir
réunir et comparer sur un même thème factuel :
La réalisation d’une cartographie des risques obéit à plusieurs approches de conception. Il convient
tout simplement à l’entreprise d’adopter une démarche qui s’adapte au management mis en place
C
A travers ce titre, nous aborderons d’abord les approches d'élaboration de la cartographie des
AG
risques, ensuite les étapes clefs de la construction d'une cartographie des risques et enfin l'analyse
du tableau de synthèse.
-B
Selon Jimenez& al (2008 : 63), l’approche bottom-up vise à identifier et à évaluer les risques en
LI
partant des opérationnels vers la haute hiérarchie (la direction). L'identification et l'analyse des
O
TH
risques sont faites par les opérationnels les mieux impliqués dans le déroulement des activités de
chaque processus concerné. Ces risques sont ensuite remontés jusqu'au niveau des responsables
EQ
Pour ce faire, les opérationnels doivent disposer de méthodes et d'outils permettant l'identification,
E
Encore appelé approche descendante, elle se présente comme l'inverse de l'approche Bottom up. Ici,
c'est la hiérarchie qui détecte les risques et les soumet pour avis aux collaborateurs opérationnels.
Cette approche est souvent utilisée pour une démarche thématique et peut se faire par questionnaire
(IFACI, 2006 : 14). Aussi, cette approche privilégie les aspects qualitatifs plus rapides à obtenir que
des éléments chiffrés basés sur la collecte des incidents (Jimenez& al, 2008 : 63).
Par cette approche, l'identification des risques est faite parallèlement par la hiérarchie et les
opérationnels ce qui permet d'avoir une base assez complète des risques de l'entreprise.
Selon AMF (2007 : 6), elle est la meilleure méthode car elle consiste pour chaque responsable
assisté du « risk manager» ou de l'audit interne, à définir les risques de son activité.
C’est une approche qui se fonde sur l'observation des autres. Elle consiste à étudier et analyser les
meilleures pratiques d'établissement de la cartographie des risques des entreprises exerçant les
métiers similaires et ayant les mêmes processus afin de s'en inspirer (Jimenez & al, 2008 : 103).
C
L'élaboration d'une cartographie des risques nécessite la conception et l'adoption d'une démarche
AG
appropriée afin d'atteindre les objectifs poursuivis. Plusieurs démarches ont été proposées par des
auteurs, et dont il convient de présenter la synthèse. Le processus d’élaboration de la cartographie
-B
des risques selon Kerebel (2009 :57) est complexe vues les difficultés, les étapes à franchir, ce qui
IB
Pour une étude cohérente des différentes étapes de conception d’une cartographie des risques, nous
O
avons jugé utile de réaliser un tableau de synthèse des points de vue des différents auteurs.
TH
EQ
U
E
C
X X X X X
décomposition en tâches élémentaires
ES
Nomenclature des risques X X
AG
Identification des risques X X X X X X X
-B
Evaluation de l’efficacité du dispositif de
X X X X
maîtrise des risques
IB
Evaluation des risques X X X X X X X
LI
Réalisation
Hiérarchisation des risques X X X X
O
TH
Formalisation de la cartographie X X X X
EQ
Action Mise en place du plan d’action X X X X
U
E
Suivi évaluation Vérification de l'efficacité du plan d'action X X X
Source: nous-même à partir de Jimenez & AL(2008); Maders & AL(2009); Renard (2010) ; De Mareschal (2006) Bertin (2007) ; Curaba & AL (2009) ;
Schick (2010).
La cartographie des risques est une véritable photographie des risques de l'organisation. Son
élaboration consiste en l’adoption d’une démarche méthodique et systémique en ce sens
qu’elle se réalise par phase. De la lecture du tableau de synthèse ci-dessus indiqué, nous
pouvons retenir les étapes suivantes:
- phase de préparation ;
- phase de réalisation ;
- phase d’action ;
- phase de reporting ;
- phase de suivi évaluation ;
- phase d’actualisation.
C
Cette phase se décline en plusieurs étapes selon Jimenez & al (2008); Renard (2010); De
AG
Mareschal (2006) ; Bertin (2007); Curaba & al (2009) et Schick (2010). Cette phase est
déterminante, car elle consiste en la définition précise des objectifs du projet et des cadres
-B
Cette étape commence avant tout par la prise de connaissance générale de l’entreprise. Cette
U
prise de connaissance générale est basée sur la collecte des documents qui régissent l'activité
E
de l'entreprise. On doit avoir une idée claire sur l'historique de l'entreprise, sa forme juridique,
son objet et la nature de son activité. Après une vision globale de l’entreprise, il faut ensuite la
prise de connaissance de l’ensemble des processus de l’entreprise avec une considération
particulière du processus concerné. Cette considération suppose la compréhension de la nature
du processus (support, métier, managérial) et sa contribution dans le système productif de
l’entreprise.
Selon Renard (2010: 157), la nomenclature des risques consiste à lister toutes les natures de
risques (de façon détaillée) susceptibles d'être rencontrées dans l'organisation.
Ce recensement des risques passe par la prise en compte des facteurs internes et externes
pouvant empêcher l’entreprise d’attendre ces objectifs.
Cette phase est la plus importante du processus et représente la mise en œuvre de la démarche.
Elle est retenue à l'unanimité par les différents auteurs. C'est de cette phase que se prennent
les décisions en matière de gestion des risques et se dessinent les priorités du management.
C
L’identification des risques constitue le point de départ de la gestion des risques (AFAI, 2008
TH
: 9). En effet, il s’agit de répertorier tous les risques inhérents au métier de l’organisation.
Concrètement, il convient de repérer les évènements susceptibles d'avoir des effets négatifs
EQ
sur l'atteinte des objectifs stratégiques de l'organisation. Ces évènements constituent des
U
sources de dangers interne et externe à l'organisation (IFACI, 2005 :64), ce qui nécessite une
E
Selon Kerebel, (2009 : 19); Renard (2010 :155), une bonne identification des risques passe
par l'utilisation de plusieurs outils et techniques.
Une bonne identification des risques passe par l'utilisation de techniques adéquates. Au
nombre des techniques qui existent pour identifier les risques auxquels l'entreprise est
confrontée, il faut en choisir une. Ces techniques sont décrites ci-dessous :
Cette méthode consiste à rechercher les causes d’un accident en remontant de cause en cause
pour trouver les causes de base sur lesquelles on peut avoir une action efficace.
Il faut noter que la puissance de cette technique réside dans sa capacité à décomposer un
accident en une séquence de causes élémentaires.
c- Analyse prospective
Selon AMD conseil (2008 : 2-3), cette technique consiste à recenser les facteurs de risque
-B
opérationnel auquel l'entreprise peut être exposée. Une typologie des risques opérationnels est
IB
établie en tenant compte des facteurs internes et externes. Ensuite, on met en place des
LI
démarches de quantification des conséquences de ces risques. Une fois les risques bien cernés,
O
on détermine les lignes des opérations qui sont exposées aux risques opérationnels en les
TH
C’est une méthode qui permet d’identifier et de classer les risques grâce à l’application
E
f- Analyse de l'environnement
C’est une identification des risques qui est faite en fonction des modifications de
l’environnement de l’entreprise et qui peut avoir un impact sur elle.
Selon Curaba & al, (2009 : 78), c'est une méthode par laquelle on est amené à lister
l'ensemble des risques éventuels que l’entreprise est censée encourir.
Cette méthode consiste en une décomposition du processus ou de l'activité faisant l'objet d'une
cartographie en tâches élémentaires et d'en déceler les risques rattachés.
Cette technique consiste à remonter les risques qui dans le passé de l’entreprise l’ont menacée
et de les faire intégrer lors de la conception de la nouvelle cartographie des risques.
C
ES
Cette méthode consiste à déterminer les actifs porteurs de valeur de l'organisation et à mettre
en exergue les risques liés à ces actifs.
-B
a- Manuel de procédures
EQ
C’est un document bien détaillé, explicite et simple à l'usage faisant une bonne présentation
des procédures de l'entreprise. Il indique pour chaque processus ou activité, les opérations en
U
Selon Hamzaoui (2005 : 49), la compréhension du secteur d'activité est l'un des éléments
fondamentaux de l'évaluation des risques d'anomalies significatives. Cette méthode permet de
faire le diagnostic des forces et faiblesses après une vue globale de l’entreprise.
c- Entretien
Selon Kerebel (2009 : 21), c’est un outil essentiel d’identification objective et rationnelle des
risques. Cet outil consiste à échanger avec les responsables activité ou processus et permet de
d- Questionnaire
C’est un outil adapté pour recueillir des informations précises auprès d’un nombre important
de participants. Les questions sont orientées dans un premier temps vers les opérationnels et
ensuite vers les spécialistes.
C’est un tableau dont sa construction nécessite la prise en compte les trois facteurs
susceptibles de générer des risques de toute nature : l’exposition, l’environnement et la
C
contrôle interne
Réception des • Sécurité de la • Pertes M • normes de Non
IB
• Conformité en
O
• Contentieux
M • Inspection Oui
EQ
réserve Non
E
Cette étape de l’évaluation de l’efficacité du dispositif de maîtrise des risques succède à celle
de l’identification des risques. Elle consiste à apprécier pour chaque risque identifié la qualité
du dispositif de maîtrise des risques mis en place afin d’atteindre les objectifs de
l’organisation.
Selon Maders & al (2009 : 10), l’efficacité d’un dispositif de maîtrise des risques doit être
évaluée par sa capacité à :
L’évaluation des risques constitue une étape décisive de la démarche de la cartographie des
risques. Elle permet d'identifier les menaces, d'évaluer le niveau de risque associé à ces
menaces et de déterminer de quelle façon éviter les plus grands dangers. Ainsi, pour une
bonne évaluation des risques, le management fait recours habituellement à une combinaison
de plusieurs méthodes plusieurs méthodes.
Selon COSO II (2007 :78), ces techniques sont souvent utilisées lorsqu’il existe suffisamment
AG
a- Méthode probabiliste
O
Selon cette méthode, la probabilité d’occurrence et l’impact résultant d’un évènement sont
TH
évalués sur la base des données historiques ou de simulation fondées sur des hypothèses de
EQ
comportements futurs.
U
Pour la méthode non probabiliste, l’impact des évènements est estimé sur la base des
hypothèses subjectives sans qualifier la probabilité d’occurrence.
Ces méthodes d'évaluation sont utilisées en absences de données nécessaires à une évaluation
quantitative. Le but de la méthode est d’identifier :
- les évènements à risques apparaissant suite à la défaillance du système,
- les causes des évènements et
- les conséquences sur le système à travers des scénarii.
Ces méthodes d’évaluation du risque se font à travers les dimensions de celui-ci à savoir la
probabilité d'occurrence de l'évènement porteur de risque et son impact si celui-ci venait à se
réaliser.
Ainsi selon Bernard & al (2006 :71) ; Barthélémy & al (2004 :112), la valeur des paramètres
de la criticité (la fréquence et la gravité) est obtenu à l’aide d’une échelle de cotation qui se
peut se présenter comme suit :
raisonnablement possible
1 Raisonnablement impossible Il est possible que cela puisse se produire un jour.
0 Strictement impossible Cela n'arrivera jamais.
-B
Source : Nous même à partir de : Bernard & al (2006 :71) ; Barthélémy & al (2004 :112)
IB
LI
3 Majeur Conséquences graves des effets du risque sur les objectifs de l’entreprise.
E
4 Catastrophique Conséquences très élevées des effets du risque sur les objectifs de l’entreprise.
Source : Nous même à partir de : Bernard & al (2006 :71) ; Barthélémy & al (2004 :112)
Après détermination des valeurs des différents paramètres du risque, la valeur de la criticité
est obtenue par croisement de la probabilité d’occurrence et de la gravité du risque.
En dehors des méthodes quantitatives et qualitatives, les entreprises utilisent une troisième
méthode d’évaluation des risques appelée le Benchmarking. Il s’agit ici pour les entreprises
d’un même secteur d’activité de copier les bonnes pratiques d’évaluation des risques de leur
prochain.
Les risques identifiés et évalués sont ensuite classés et hiérarchisés en fonction de leur
importance. C'est la raison pour laquelle il est important d’hiérarchiser les risques pour
pouvoir ainsi se focaliser sur les risques critiques.
Pour Nguena (2009 : 71), la hiérarchisation des risques s’effectue en fonction des paramètres
d’évaluation. Trois cas, selon le même auteur, peuvent se présenter :
- la survenance et la gravité sont élevées, le risque est qualifié de majeur. Il remet en cause les
objectifs de l’entreprise ;
- la survenance et la gravité sont faibles, le risque est qualifié de mineur. Il ne remet pas en
cause les objectifs de l’entreprise ;
C
faibles, le risque est qualifié d’intermédiaire. Il remet en cause l’atteinte des objectifs.
AG
Une fois les risques évalués et hiérarchisés, ils sont centralisés dans un repère afin d’obtenir la
cartographie des risques. Selon Schick (2010 : 67), cette cartographie constitue l’élément
IB
important pour l’identification des besoins d’audit lors de l’établissement du plan annuel
LI
d’audit.
O
TH
Pour Barthélemy & al (2004 :115), la cartographie peut se présenter comme suit :
EQ
IMPACT
Source : Barthélemy & al (2004 : 115)
Cette phase concerne la définition et la mise en œuvre du plan d’action. Une fois en
possession de la matrice des risques, l'entreprise doit alors décider des mesures à prendre pour
chaque risque, en commençant par ceux qualifiés de majeurs à l'issue de la phase
d’hiérarchisation (Maders & al, 2009:85). Selon Renard (2010: 160) ; Hamazaoui (2008 : 84),
le plan d’action conduit au traitement du risque qui donne choix à quatre solutions possibles :
a- Acceptation
b- Partage
ES
partageant le risque. Parmi les techniques courantes, nous pouvons citer l’achat de produits
d’assurance, les opérations de couverture ou l’externalisation d’une activité.
-B
c- Evitement
IB
L’évitement consiste à cesser l’activité à l’origine du risque. Il peut aussi avoir pour
LI
d- Réduction
EQ
l’impact du risque ou les deux à la fois. C’est-à-dire que l’on améliore le contrôle interne.
E
Pour Renard (2007 : 145), c’est un outil important de communication car il permet de
communiquer les informations internes et externes, à la fois fiables et pertinentes, en temps
réel, aux différents collaborateurs pour qu'ils puissent ajuster ou concevoir le dispositif de
contrôle interne.
Pour que la cartographie des risques joue pleinement son rôle et perdure dans le temps, il est
C
important de veiller à une actualisation périodique. Etant donné que l’univers des risques n’est
ES
jamais stable, la mise à jour de la cartographie des risques doit être permanente afin de
AG
prendre en compte de façon continue le profil de tous les risques (Ingram, 2004 : 3).
Conclusion
-B
IB
La représentation cartographique des risques est une démarche dont la mise en œuvre est
parfois difficile en raison de la grande variabilité des paramètres impliqués. Un outil
LI
O
indispensable pour l’évaluation des risques, elle est une clé du succès des entreprises. Ainsi
TH
nous avons tout au long du chapitre abordé la définition, les objectifs de sa réalisation, les
motivations de son élaboration, les facteurs de sa réussite, les types de cartographies, les
EQ
différentes approches pour son élaboration et enfin les différentes phases et outils de son
U
élaboration. L’objectif de ce chapitre a été atteint ce qui nous permet d’exposer dans le
E
Les deux chapitres précédents nous ont permis de réaliser une revue de différents points de
vue des auteurs sur le processus de la comptabilité générale, les risques opérationnels qui y
sont liés et la démarche d'élaboration d'une cartographie des risques. A cet effet, les divers
enseignements reçus nous ont donné une certaine lucidité pour la constitution d'un modèle
d'analyse, base de notre recherche en entreprise. Nous aborderons dans le cadre du chapitre
présent: le modèle d'analyse, les outils de collecte de données et enfin les outils d’analyse de
données.
Le modèle mis en œuvre pour analyser et évaluer les risques générés par le processus
ES
comptabilité générale de la LONASE est conçu à partir de notre revue théorique. Ce modèle
AG
d'analyse qui décline clairement notre démarche est le résumé sommaire de tous nos travaux à
effectuer. Il met également en exergue les outils et les techniques de collecte que nous
-B
Schématiquement, notre modèle d'analyse est présenté par la figure suivante (figure 3).
LI
O
TH
EQ
U
E
-Assertions d’audit
C
opérationnels -QCI
-Interview
-Narration
AG
-QCI
Evaluation du dispositif
-B
-Test de conformité, de
de maîtrise des risques permanence et d’efficacité
IB
taches
O
TH
-Tableau de compétence
Evaluation des risques -Grille de séparation des
EQ
taches
-QCI
U
Hiérarchisation des
-Grille de cotation des
E
risques
risques
Source: Nous-même
Pour réaliser notre étude, nous avons utilisé des outils de collecte. Au nombre de ces outils,
nous avons : l’analyse documentaire, l’entretien, et l’observation.
a permis de nous orienter dans la rédaction des QCI pendant la phase de réalisation.
AG
3.2.2 – L’entretien
-B
conseillers (annexe 1 page 103). Les entretiens ont pris la forme des questions libres en raison
O
de la disponibilité des interlocuteurs et l’ensemble de ces échanges lors des deux phases
TH
- déceler les différentes zones à risques qui peuvent exister tout le long du processus de la
comptabilité générale ;
- recenser les risques probables liés au processus comptabilité générale afin de rédiger le
QCI ;
- analyser le dispositif du contrôle interne mis en place pour contrecarrer ces risques.
3.2.3 - L'observation
Tout au long de notre stage, nous avons effectué des observations. Ces observations portent
d’une part sur les activités quotidiennes que nous réalisons c'est-à-dire depuis la réception de
la facture ou de l’ordre jusqu’à l’archivage et, d’autre part sur le comportement des agents
face au risque. Cette technique nous a permis de comprendre de bout en bout le circuit de la
gestion comptable et financière de la LONASE.
3.3.1 - La narration
AG
Cette technique nous a permis de recueillir toutes les informations nécessaires concernant les
différents sous processus et différentes activités qui jalonnent tout le long du processus
-B
comptable et ceci par une simple écoute de la description faite par des différents agents qui
interviennent sur toute la ligne du processus. Cette méthode nous sera utile en ce sens qu’elle
IB
nous permettra de faire une comparaison entre ce qui est fait et ce qui devrait être fait afin de
LI
Le QCI est un outil qui est indispensable pour la réalisation de la cartographie des risques.
C’est une grille d’analyse dont la finalité est de nous permettre d’apprécier la qualité (les
U
habituellement développées par les professionnels de l'audit. Il est introduit auprès des
responsables en charge du processus ou de l'activité faisant l'objet d'étude (le directeur
financier et comptable, le directeur d’audit interne, le chef comptabilité et ses différents
collaborateurs) et les réponses généralement obtenues sont de type OUI ou NON (annexe 4
page 107).
Ce test nous a permis de vérifier que les procédures correspondant aux points forts du
dispositif du contrôle interne font l’objet d’une application permanente (annexe 6 page 115).
Un système est efficace dès lors qu’il répond aux objectifs pour lesquels il a été conçu et mis
en œuvre. Le test efficacité a pour objectif d’apprécier l’effectivité du dispositif de contrôle
interne. Ce test nous permettra de confirmer ou d’infirmer la confiance accordée au dispositif
de contrôle interne de la LONASE. Il consiste à faire une revue historique de la survenance
des évènements à risques et la fréquence avec laquelle ils sont survenus.
C
ES
C’est un outil qui permet de donner un état sur la répartition du travail entre les différents
niveaux de décision à un moment donné. Cet outil nous a permis de déceler avec le minimum
-B
La cotation des risques est l’estimation du risque. Elle ne peut se faire qu’en évaluant
TH
C’est un outil qui, d’une part va nous aider à la réalisation de la cartographie et, d’autre part
E
Conclusion
Ce chapitre nous a permis de mettre en place, d’une part un modèle d’analyse ce qui va servir
de boussole pour notre analyse et, d’autre part les outils nécessaires. Nous disposons donc de
matière pour la réalisation de la cartographie des risques liés au processus comptabilité de la
LONASE.
C'est dans ce cadre que vient s’inscrire l’urgence du recours à la Cartographie des risques
pour identifier les risques stratégiques, opérationnels et financiers, mettre en place un
dispositif de contrôle adéquat, efficace et pérenne et enfin définir une approche d’actualisation
périodique. Ainsi durant toute la première partie, une revue de littérature s’est imposée afin de
jeter les bases de notre démarche ou méthodologie de travail. A travers différents écrits et
pensées sur la cartographie des risques liés au processus comptabilité générale, nous avons
C
Dans les lignes à suivre de la seconde partie, nous nous attacherons à la réalisation de la
AG
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Introduction
La cartographie des risques est un outil indispensable pour le pilotage de toute entreprise. Elle
permet d'avoir une vision globale et hiérarchisée des risques auxquels une organisation est
exposée.
Après la première partie qui porte la revue de littérature et le modèle d’analyse, la présente
partie vise une application des enseignements théoriques au cas de la LONASE afin élaborer
une cartographie des risques opérationnels lies au processus comptabilité générale. Ainsi Le
premier chapitre sera consacré à la présentation de la LONASE de par sa description générale,
sa structure administrative et l’organisation de sa direction financière et comptable. Le second
chapitre décrira le processus comptabilité générale de la LONASE en des sous processus et le
C
troisième chapitre portera sur la conception d'une cartographie des risques opérationnels.
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Pour mieux connaitre la Loterie Nationale Sénégalaise qui a servi de cadre général pour notre
étude et en particulier son processus comptabilité générale, ce chapitre est consacré dans un
premier temps à sa description générale de par son histoire, sa nature juridique, sa mission,
ses produits et ses ressources, dans un second temps, nous aborderons sa structure
administrative et dans un troisième temps sa direction financière et comptable.
4.1.1 - Historique
ES
L’histoire des loteries remonte aux années 1500 et leur institution s'explique par des
AG
motivations diverses. Ce n'est qu'en 1933 que la Loterie Nationale Française, dont la
plupart des loteries nationales des colonies françaises d'Afrique se sont inspirées, a été
-B
loi N° 66-22 du 1er février 1966 autorisant l'institution d'une Loterie Nationale et du décret
LI
N° 66-306 du 27 avril 1966 fixant les conditions d'application de ladite loi. Elle a été créée
O
pour la première fois par un français Jean Luc DEFAIT sous la forme d’une société
TH
anonyme (SA). Depuis sa création, quinze (15) directeurs généraux se sont succédés.
EQ
- huit ans après c'est-à-dire en 1974 la LONASE devient une société d’économie mixte
avec actionnaire majoritaire l’Etat (80% du capital) ;
- en 1977, trois ans plus tard l'Etat sénégalais devient propriétaire de l'intégralité du capital
social. Depuis sa création, cette institution s'est considérablement développée, améliorant
et perfectionnant progressivement ses prestations dans le souci permanent d'être plus
rentable et plus crédible auprès du public. C'est ce qui justifie l'augmentation du capital
intervenue en 2005 qui est passé de 110 000 000 à 1 090 000 000 de francs CFA.
4.1.3 - Mission
Le pari Mutuel Urbain est le produit phare de la LONASE. Il est organisé sur la base de
pronostics sur les courses de chevaux et est composé de deux segments, l’ALR (Avent La
Réunion); et le PLR (Pendant La Réunion).
- ALR : le segment Avant La Réunion est organisé tous les jours de la semaine (du lundi
au dimanche) et enregistre différents types de paris à savoir le couplé, le tiercé, le quarté et
le quinté.
- PLR : le second segment du PMU qui est le PLR est organisé dans une grande salle
aménagée où les parieurs peuvent jouer sur toutes les courses (en moyenne 20 par jour) et
qui se déroulent en France en direct à la télévision.
Connu actuellement sous le nom de « TAF-TAF », c’est un jeu de loterie instantanée basé
sur un système de grattage. Les tickets gagnants et les tickets perdants sont répartis de
façon aléatoire, au stade de la fabrication, par procédé informatique. Le ticket « TAF-
TAF » comporte une zone de jeu dans laquelle apparaissent, après grattage des montants.
Pour gagner, le joueur doit découvrir trois (3) montants identiques sur un ticket et gagne
une fois ce montant.
La course au million est un Jeux SMS qui a pour but d’octroyer des points virtuels aux
participants qui enverront par SMS depuis leur téléphone portable un mot clé (prédéfini)
C
vers un numéro (prédéfini). Les gagnants sont ceux qui trouveront la ou les bonne(s)
ES
Pour mener à bien sa mission, la LONASE dispose d’un patrimoine mobilier et immobilier
TH
matériel informatique, des biens meubles et immeubles, des véhicules de services, etc.
U
La LONASE est dotée d'un potentiel humain qui contribue à son fonctionnement
harmonieux. Les ressources humaines de la Loterie Nationale Sénégalaise sont constituées
de 530 agents (12/09/2012) et de 1675 prestataires (31/12/2011), sur l’étendue du territoire
nationale.
Pour son fonctionnement, la LONASE dispose des capitaux propres mais aussi bénéficie
des subventions de l’Etat. Par ses relations avec les banques, la LONASE arrive à
contracter des emprunts à court, moyen et long terme.
Pour mener à bon port sa mission, la LONASE dispose d’un système d’organisation qui est
composé d’un Conseil d’Administration, d’une Direction Générale de sept autres
directions opérationnelles et d’un centre médico-social. De même dans le souci de se
rapprocher de sa population et de couler à fond ses produits la LONASE est présente sur
l’ensemble du territoire national et représentée par 1200 points de vente répartis à travers
C
Ainsi organisée, chacune de ses composantes occupe une place importante dans le
développement de celle-ci d’où l’intérêt octroyé de leur étude.
-B
chargé de veiller à la bonne marche de celle-ci. Il statue sur toutes les grandes décisions de
TH
La Direction Générale est dirigée par le Directeur Général qui est assisté par le Secrétaire
Général, le contrôleur de gestion et les conseillers.
Il a accès à tous les documents comptables et veille à l’exécution du budget tant en recettes
qu’en dépenses. Il a à sa charge une multitude de fonctions, et se fait aider par un secrétaire
général.
Le Secrétaire Général assiste le Directeur Général dans ses fonctions. En cas d’absence de
celui-ci, c’est lui qui assure la suppléance. Il a pour rôle de mener à bien toutes les
missions à lui confiées par le Directeur Général.
Le contrôleur de gestion est assisté dans ses tâches par deux secrétaires. Son organe est
divisé d’une part, en département études et analyses, et d’autre part, en département budget
C
ES
et planification.
AG
Les conseillers ont pour rôle d’assister le Directeur Général dans sa mission. Chacun d’eux
-B
est spécialiste dans son domaine et reçoit du Directeur Général des ordres de mission.
IB
A la suite des organes de décision, les directions opérationnelles surviennent avec chacune
LI
nationale sénégalaise dispose de sept (7) directions opérationnelles qui occupent une
U
Pour mener à bien sa mission, la direction de l’audit interne et de la qualité est chargée de :
définition des orientations relatives à la gestion stratégique des ressources humaines. Elle
O
TH
est consultée par le Directeur Général sur l’évolution des structures et sur le choix des
agents éligibles aux postes à pourvoir. Elle est également chargée de la définition et de la
EQ
LONASE dans sa stratégie de modernisation et d’appuyer les directions métiers dans leur
fonctionnement au quotidien.
4.2.1.11 - Le Centre Médico-social (CMS)
Il est composé de trois services dont les attributions sont les suivantes :
U
E
Ce département chargé de répertorier et d’enregistrer tous les mouvements des flux générés
par des événements commerciaux, matériels, juridiques et économiques de la LONASE. Il
a pour mission de superviser et piloter les services de la comptabilité, de s’assurer du
respect du plan comptable et des procédures comptables, du suivi des immobilisations et
c- Le service fournisseurs
archives, d’effectuer l’exploitation des valeurs inactives et d’assurer le suivi des paiements
indus.
EQ
U
Conclusion
E
Tout le long de ce chapitre, nous avons d’une part présenté la LONASE de par son
historique, sa mission, son statut juridique, ses produits et d’autre part, son organisation
administrative. Ceci qui nous a permis de mieux comprendre son fonctionnement et sa
raison d’être.
L’environnement de plus en exigeant avec une croissance galopante des risques, implique à
l’entreprise la mise en place d’un système d’information efficace lui permettant d’atteindre
ses objectifs. Ainsi, les processus de la comptabilité générale mis en place à la LONASE se
doivent de permettre à celle-ci de disposer des informations de qualité et disponibles dans des
délais acceptables pour des prises de décisions correctes. Dans ce chapitre, nous allons
procéder premièrement à la définition de l’objectif de la comptabilité générale, en suite à la
présentation de l’organisation de la comptabilité générale et enfin à la description des
processus de la comptabilité générale de la LONASE.
La LONASE est une société d’Etat jouissant de l'autonomie financière et gérée selon le
LI
paiements, des stocks, des immobilisations, etc. Le plan comptable utilisé par la LONASE est
dérivé du SYSCOA. La numérotation des comptes utilisée dans l’enregistrement des
EQ
opérations est composée de dix (10) caractères alphanumériques dont l’architecture est la
U
suivante :
E
Ainsi, dans le but d’atteindre son objectif qu’est de produire des états financiers fiables, la
LONASE depuis quelques années a décentralisé sa comptabilité. Avec un système
d’information informatisé, la LONASE utilise d’une part le logiciel SAARI ligne 1000 pour
le traitement comptable des opérations et d’autre part, le logiciel CITRYX pour la connexion
des informations des agences vers le siège.
Les agences tiennent une comptabilité générale élémentaire c’est à dire une comptabilité de
caisse qui enregistre les encaissements et les décaissements liés aux différentes transactions
qui s’opèrent en leurs seins. Le chef comptable est chargé de traiter et enregistrer dans le
logiciel SARRI toutes les opérations comptables portant sur :
A la fin de chaque journée, le comptable est tenu de procéder à l’arrêté de la caisse et dresse
ES
le procès-verbal.
AG
La comptabilité du siège s’occupe principalement des opérations réalisées par les différentes
directions. Elle vérifie également les opérations effectuées au niveau des différentes agences
IB
sur la base des documents comptables et brouillards de caisses transmis à la DFC. Elle est
LI
chargée de produire à bonne date les états financiers et est organisé en différents sous
O
TH
processus.
EQ
comme suit : comptabilité générale élémentaire, comptabilité des achats et frais généraux
(fournisseur), comptabilité client, comptabilité paie, comptabilité caisse et banque,
comptabilité des immobilisations, comptabilité des stocks et enfin le processus des travaux de
fin d’exercice.
Comme nous l’avons signalé plus haut, la comptabilité des agences est une comptabilité de
caisse. Cette comptabilité a pour objectif de retracer tous les mouvements d’opération
d’entrée et de sortie. Dans la plupart des agences, cette comptabilité est souvent dirigée par un
chef comptable et un comptable adjoint.
signature ;
client ;
ES
transmission ;
justificatives ;
IB
en aval
Classement - classement des pièces justificatives ;
O
TH
- archivage ;
EQ
- clôture de l’exercice.
- validation de la comptabilisation ;
IB
- archivage.
TH
fournisseurs ;
fournisseurs ;
O
règlement ;
EQ
Ce processus de la LONASE est chargé de traiter toutes les opérations réalisées par les
différentes caisses du Siège et les banques partenaires. Ce processus est géré par trois (3)
agents comptables et se décompose comme suit indique le tableau ci-après :
Contrôle - contrôle de cohérence des pièces (le cachet et les différentes signatures) ;
- archivage ;
Travaux de fin - édition de la balance annuelle ;
AG
Le processus stocks de la LONASE est assuré par la DAGE. Ce processus est opèré en
O
Processus stocks
E
Réception - réception des factures réglées et les états d’encaissement, par le service
comptabilité de trésorerie ;
- clôture de la période.
LI
O
Le processus des travaux de fin d’exercice de la LONASE se déroule en trois étapes à savoir,
U
régularisation et en fin l’établissement des états financiers. Ce processus est mené par
l’ensemble des agents de la direction et se décrit comme l’indique le tableau ci-dessous :
financier
- présentation du tableau financier des ressources et des emplois ;
EQ
- état annexé ;
Contrôle et - transmission des états financiers au Directeur Général pour vérification et
U
signature ;
validation
E
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons décrit le processus de déroulement de chaque sous processus
comptabilité générale de la LONASE. Cette description va nous permettre dans le chapitre
suivant de concevoir la cartographie.
La finalité de toute organisation commerciale est l’atteinte des objectifs par la réalisation de
profits. Cet objectif ne peut être atteint sans la prise en compte des processus supports qui
soutiennent les processus opérationnels dans l’obtention de l’objectif global. L’analyse du
processus comptabilité générale consistera à identifier toutes situations pouvant compromettre
la fiabilité et la sincérité des états financiers issus de ce processus.
interne, l’évaluation et la hiérarchisation des risques dudit processus dans le but de concevoir
IB
risques.
O
Dans le but d’apprécier la qualité du dispositif de contrôle interne, nous allons effectuer deux
tests à savoir : le test d’existence ou de permanence et le test d’efficacité.
U
E
Les differentes tâches des differents sous processus decrits precedement doit être tester afin de
vérifier leur permanence. Ce test consiste à vérifier pour certaines opérations liées à chaque
sous processus, l’existence éffective des procédures telles que décrites lors des entretiens. Ce
test est réalisé pour tous les sous processus sauf pour les sous processus stocks et travaux de
fin d’exercice qui, durant notre période de stage, n’ont pas été réalisés. Ainsi nous avons pris
un échantillon de 26(vingt-six) observations choisi au hasard et en fonction du taux de
rotation journalier du processus.
A la suite de ce test, nous avons constaté qu’il existe un écart entre la réalité et ce qui est
décrit par les différentes procédures soit un taux de respect de 77(soixante-dix-sept) %.
BOKONON Hector - MPCGF- CESAG – 6ème Promotion 66
Elaboration de la cartographie des risques liés au processus comptable de la LONASE
Dans le but de faire une identification exhaustive des risques inhérents aux différents
C
L’analyse des différents processus est faite à travers le manuel de procédures, les assertions
-B
d’audit, les entretiens et l’observation. Cette analyse nous a permis de comprendre l’utilité,
l’enchainement, le dispositif mis en place par la LONASE pour atteindre les objectifs du
IB
L’identification des risques consiste à déceler les différents risques associés à chacune des
EQ
différentes tâches qui compose chaque sous processus. Pour identifier de manière exhaustive
les risques opérationnels liés au processus comptabilité générale de la LONASE, nous
U
E
la fidélité
validation des Exhaustivité, 4- erreur lors - comptabilité Vérification Oui
-B
et suivi l’enregistreme
LI
nt
classement des Exactitude 5- perte ou - manque de Cahier de Oui
O
transmission la transmission
transmission
U
Source : Nous-même
E
transmission ; du contrôle
TH
et suivi périodique
E
Classement des Exactitude 11- perte totale - litiges avec les - procédure de Oui
pièces des ou partielle des clients et le FISC conservation des
justificatives ; informations
documents pièces comptables
Source : Nous-même
6.2.2.3 - Identification des risques liés au processus comptabilité fournisseurs
Mise à jour dans Exhaustivité, 14- erreurs - non maîtrise - contrôle régulier fait Oui
C
fiche de suivi
fiscal;
Transmission des Exhaustivité, 15- retard ou - traitement - fixer un délai de Non
-B
frais généraux
pour contrôle;
O
des ventes
Apposition du Transparence et 18- recyclage - perte - mettre en place une Oui
cachet « saisie » suivi des factures financière note de service
sur la facture ; fournisseurs
Classement de la Exhaustivité, 19- conflits - perte de - procédure de suivi Oui
facture dans exactitude et suivi avec les confiance des de l’évolution des
l’encours; fournisseurs fournisseurs comptes fournisseurs
Suivi des Exhaustivité, 20- - solde des - Analyse régulière Oui
comptes ; exactitude, détournement comptes non des comptes
transparence et de fonds justifiés fournisseurs
suivi
Sources : Nous -même
fournisseurs
ES
Production d’un Exhaustivité, 24- confusion - biens non - générer un code Oui
code exactitude et entre les biens identifiés pour chaque bien
d’identification suivi de même nature
AG
pour le bien ;
Classement du Exhaustivité et 25- vol - absence - inventaire Non
bien dans le suivi d’immobilisation d’exhaustivité périodique des
-B
Source : Nous-même
LI
paie
Edition d’un Exhaustivité, 33- risques - sur évaluation - faire un suivi Oui
ES
lettre de
virement
LI
Etablissement des Suivi et 35- erreur lors de - pertes - bien contrôlé Oui
O
personnel
Validation de la Exhaustivité, 37- comptabilisation - pertes -responsabilisé Oui
E
Le tableau ci-dessous présente les risques liés au processus de productions des documents
fiscaux.
fiscale
Pré Exhaustivité, 41- erreur ou omission dans - résultat fiscal - respect du Oui
IB
Le tableau ci-dessous présente les risques opérationnels liés au processus travaux de fin
d’exercice.
Calcul des Exactitude et 52- erreur/omission - sous ou sur - mettre en place une Oui
amortissements suivi sur le taux évaluation du méthode de calcul
AG
un agent responsable
Analyse et Exhaustivité, 55- Impossibilité - on tend vers - personnel comptable Oui
O
comptes ;
56- Solde non
justifié ou peu fiable
U
de certains comptes
E
Passation des Exhaustivité, 57- Partie double - informations - mettre en place une Oui
écritures de exactitude non respectée erronées procédure pour les
et suivi écritures de
régularisation ;
régularisation
Etablissement Exhaustivité, 58- Erreur/omission Informations - séparation des tâches Oui
de la balance exactitude lors de non de saisie et de contrôle
et suivi l’établissement de la conformes
après
balance après
régularisations ; inventaires
Passation des Exhaustivité, 59- Erreurs/omissions - résultat - passage des écritures Oui
écritures de exactitude d’un élément du biaisé de régularisation par le
et suivi compte de résultat chef comptable
détermination
du résultat ;
DG aux comptes
Transmission Suivi et 66- non certification - perte image - respect des règles Non
des états contrôle de comptables, et
-B
commissaire
LI
aux comptes ;
Transmission Suivi et 68- Rejet des états - non quitus - utilisation stricte des Non
O
confiance
Archivage. Exhaustivité, 69- non disponibilité - manque - avoir une armoire à Oui
exactitude des documents lors d’information rangement
U
et suivi du contrôle
E
Sources : Nous-même
La pertinence des informations contenues dans les états financiers dépend de la qualité des
informations fournies par la comptabilité générale. Ainsi tout au long du processus comptable
de la LONASE, des irrégularités ont été constatées. Où ces irrégularités trouvent-elles leur
source ?
La réponse à cette question passera par l’évaluation du dispositif de maîtrise des risques.
Comme énoncé dans notre modèle d’analyse, nous allons procéder à l’évaluation du contrôle
interne de la LONASE. Il s’agira pour nous d’évaluer les éléments du dispositif de maîtrise
des risques que sont l’organisation et la sécurité des systèmes d’information, la maîtrise des
règles comptables, l’organisation des compétences et des moyens et enfin la prise en
considération des travaux des commissaires aux comptes et des auditeurs internes.
Les réponses issues du questionnaire de contrôle interne (annexe 4 page 107), les tests de
permanence et de conformité (annexe 6 page 115), la grille de séparation des tâches (annexe5
page 114) et qualification et la formation (annexe 6 page 119), nous ont permis d’évaluer le
contrôle interne. Les résultats de notre analyse du dispositif de maîtrise des risques se
C
d’un bon environnement de contrôle interne favorable. Le style de management utilisé par
cette direction est le top-down. Ainsi dans le but d’avoir une gestion plus cohérente de la
IB
l’organisation des différents services de la DFC ont permis de noter une bonne séparation des
tâches (annexe 5 page 115) et une bonne communication.
EQ
La LONASE dispose d’un progiciel de gestion intégré et des lignes spécialisées lui permettant
U
de faire la centralisation des données. Notre opinion sur la qualité des informations en termes
E
d’intégrité et de disponibilité reste mitigée puisque d’après notre entretien, des maintenances
régulières ne sont pas effectuées. Aussi malgré l’informatisation du système information, on
note une lenteur des acteurs dans la production et la transmission des informations.
Jusqu'à nos jours, la direction comptable et financière de la LONASE ne dispose pas d’un
manuel de procédure actualisé, ce qui conduit chaque agent comptable à faire un check liste
des différentes activités qu’il pense nécessaire pour atteindre les objectifs qui lui sont
assignés.
Aussi cette direction ne dispose pas d’un document centralisateur de tous les schémas
d’écritures respectant les normes en vigueur pouvant servir de base à toutes les opérations
complexes.
Nous notons que la direction comptable et financière dispose des moyens humains qualifiés
mais moins dynamiques et dont la compétence n’est pas régulièrement actualisée (annexe 7
page 119) ce qui entraine parfois des irrégularités constatées lors du processus d’identification
des risques. Aussi cette direction ne dispose pas assez de bureau adéquat pouvant permettre
aux personnels d’exercer en toute quiétude leur fonction.
C
auditeurs internes
AG
Ici nous observons une grande implication de la directrice financière et comptable et du chef
comptable dans la mise en œuvre des recommandations faites par les auditeurs internes et le
-B
La gestion des risques ne se limite pas à une simple identification des risques potentiels et
pertinents ni à l’évaluation du contrôle interne. Elle doit s'appuyer également sur une analyse
EQ
qualitative ou quantitative des risques pour mieux appréhender et estimer leur probabilité
U
d'occurrence et la gravité de leurs conséquences. Dans le cas de notre étude, nous procéderons
E
Cette évaluation sera encadrée par une échelle de notation allant de un (1) à cinq (5) telle que
présentée dans le tableau ci-dessous.
Source : Nous-même
LI
survenance
TH
Moyen 3 Moyenne 3
E
Maîtrisé 4 Faible 2
Très maîtrisé 5 Très faible 1
Source : Nous-même
bordereau rapprochement
10- mauvaise comptabilisation Insuffisant 2 Manque de supervision Forte 4
AG
11- perte totale ou partielle des informations Inexistant 1 Manque d’un lieu sur de Très forte 5
conservation
12- Perte et absence de traçabilité des factures Insuffisant 2 Défaillance de la Forte 4
-B
14- erreur sur la fiche de suivi fiscal Insuffisant 2 Défaillance du logiciel Forte 4
15- retard ou perte lors de la transmission des Insuffisant 2 Défaillance dans la Forte 4
LI
comptable
17- mauvais enregistrement des achats Moyen 3 Insuffisance de Moyenne 3
EQ
compétence du personnel
comptable
U
18- recyclage des factures fournisseurs Maîtrisé 4 Mauvaise application des Faible 2
procédures
E
19- conflits avec les fournisseurs Insuffisant 2 Manque de suivi des Forte 4
comptes
20- détournement de fonds 4 Faiblesse de la procédure Faible 2
21- sur ou sous-évaluation du montant des Moyen 3 Faible de la procédure Moyenne 3
immobilisations
22- erreurs d’imputations Insuffisant 2 Insuffisance de contrôle Forte 4
23- double enregistrement Moyen 3 Manque de supervision Moyenne 3
24- confusion entre les biens de même nature Insuffisant 2 Faible capacité du logiciel Forte 4
25- vol d’immobilisation Inexistant 1 Faiblesse de la procédure Très forte 5
26- montants des stocks non justifiés 4 Faiblesse de la procédure Faible 2
27- comptabilisation des stocks inexistants Moyen 3 Manque de contrôle Moyenne 3
28- non maîtrise des comptes de stock Moyen 3 Manque de contrôle Moyenne 3
29- provision non justifiée Moyen 3 Mauvaise application des Moyenne 3
évaluations des stocks
30-détournements de stock Insuffisant 2 Mode d’inventaire Forte 4
inadapté
43- erreur dans l’enregistrement des espèces Moyen 3 Manque de contrôle Moyenne 3
reçues
44- détournement des fonds reçus Moyen 3 Manque de contrôle Moyenne 3
-B
décaissement croisé
O
51- non exhaustivité des inventaires des stocks Moyen 3 Inventaires bâclés Moyenne 3
E
Source : Nous-même
ES
le respect des règles comptables et financières, sur la sécurité des ressources et sur la fiabilité
IB
et la sincérité des comptes. Ainsi pour mesurer l’impact du risque, une échelle de mesure sera
LI
utilisée.
O
1 Insignifiant Conséquences négligeables sur la sécurité des ressources, le respect des règlements
et la fiabilité et la sincérité des comptes
U
2 Mineur Conséquences faibles sur la sécurité des ressources, le respect des règlements et la
E
NB : Sera considéré comme impact du risque, l’objectif du processus ayant la cote élevée.
ressources
ES
ressources
5- perte ou recyclage de pièces 5 Catastrophique 1 5 1 Informations comptables et financières de
lors de la transmission mauvaises qualités et une perte de
-B
ressources
6- perte des statistiques de 5 Catastrophique 5 5 1 Perte de chiffre d’affaires
IB
ventes
7- saisie erronée des ventes 5 Catastrophique 5 2 1 Informations financières de mauvaises
LI
qualités
O
informations
12- Perte et absence de 5 Catastrophique 5 4 1 Perte financière énorme et parfois des
E
salaire
33- risques d’omissions, de 5 Catastrophique 5 5 1 Informations comptables et financières de
fraudes, de falsification des mauvaises qualités et perte de ressources
-B
paie
37- comptabilisation de salaires 4 Majeur 4 4 1 Informations comptables et financières de
TH
erroné
ES
56- Solde non justifié ou peu 4 Majeur 4 2 1 Etat financier de mauvaise qualité
fiable de certains comptes
57- Partie double non respectée 3 Modéré 3 1 1 Informations comptables et financières de
-B
mauvaises qualités
58- Erreurs/omissions lors de 4 Majeur 4 3 1 Etat financier de mauvaise qualité
IB
l’établissement de la balance
après inventaires
LI
62- les états annexés erronés 4 Majeur 4 3 2 Etat financier de mauvaise qualité
63- Sortie tardive des états 3 Modéré 1 2 3 Perte d’image
financiers du service fiscal
U
l’impôt
65- état financier incohérent 4 Majeur 4 2 4 Perte d’image
66- non certification 5 Catastrophique 5 2 3 Perte d’image
67- certification sous réserves 4 Majeur 4 2 3 Perte d’image
68- Rejet des états financiers par 4 Majeur 4 3 1 Remise en cause de la compétence des
les administrateurs agents comptables
69- non disponibilité des 5 Catastrophique 2 5 3 Perte d’image
documents lors du contrôle
Source : Nous-même
12- Perte et absence de traçabilité des factures 4 Forte Défaillance de la procédure de réception
TH
fournisseurs
14- erreurs sur la fiche de suivi fiscal 4 Forte Défaillance du logiciel
EQ
15- retard ou perte lors de la transmission 4 Forte Défaillance dans la réception des pièces
des factures
U
19- conflits avec les fournisseurs 4 Forte Manque de suivi des comptes
E
29- provision non justifiée 3 Moyenne Mauvaise application des évaluations des
stocks
34 - erreur lors de la confection des ordres 3 Moyenne Faiblesse de contrôle
-B
de virement ;
IB
reçues
TH
47- réception des pièces falsifiées pour le 3 Moyenne Insuffisance de contrôle croisé
E
décaissement
51- non exhaustivité des inventaires des 3 Moyenne Inventaires bâclés
stocks et immobilisations en quantité et en
qualité
52- erreur/omission sur le taux 3 Moyenne Mauvaise application de la procédure
d’amortissement
53- sur ou sous-estimation des provisions 3 Moyenne Mauvaise application des règles
d’évaluations
54- état de rapprochement erroné 3 Moyenne Manque de contrôle croisé
56- Solde non justifié ou peu fiable de 3 Moyenne Manque de supervision
certains comptes
64- erreur lors du calcul de l’impôt 3 Moyenne Manque de supervision
68- Rejet des états financiers par les 3 Moyenne Non-respect des procédures
administrateurs
9- écarts entre les données du brouillard et du 2 Faible Insuffisance de rapprochement
bordereau
13-redressement fiscal 2 Faible Insuffisance de contrôle
18- recyclage des factures fournisseurs 2 Faible Mauvaise application des procédures
20- détournement de fonds 2 Faible Faiblesse de la procédure
26- montant des stocks non justifiés 2 Faible Faiblesse de la procédure
32- risque de réclamation de salaire 2 Faible Manque de contrôle
38- erreurs de destinataires lors de la remise 2 Faible Insuffisance de contrôle
des bulletins de paie
40- retard/erreur/omission dans la déclaration 2 Faible Non-respect de la procédure
fiscale
C
certains comptes
AG
compte de résultat
LI
erronés
TH
63- Sortie tardive des états financiers du 2 Faible Non-respect des procédures
service fiscal
U
factures fournisseurs
ES
décaissement
TH
qualité
ES
certains comptes
58- Erreurs/omissions lors de 4 Majeur 4 3 1
l’établissement de la balance après
-B
inventaires
IB
erronés
EQ
d’amortissement
54- état de rapprochement erroné 3 Modéré 3 2 1
AG
du bordereau
TH
immobilisations
E
31- perte de bulletins de paie 25- vol d’immobilisation 5- perte ou recyclage de pièces lors
Très forte
de la transmission
6- perte des statistiques de vente
11- perte totale ou partielle des
informations
15- retard ou perte 1-perte ou omission de pièces 3- erreurs lors de la saisie de l’écriture 7- saisie erronée des ventes
lors de la justificatives 4- erreurs lors de la validation de 12- Perte et absence de traçabilité
transmission des 10- mauvaise comptabilisation l’enregistrement des factures fournisseurs
E
factures 14- erreurs sur la fiche de suivi fiscal 8- réception de fausses pièces justificatives 23- double enregistrement
C
24- confusion entre 19- conflits avec les fournisseurs 30-détournements de stock 33- risques d’omissions, de
Forte
les biens de même 22- erreurs d’imputations 37- comptabilisation de salaires fictifs ou fraudes, de falsification des
ES
T
AG
banque ou la caisse 49- non apurement des comptes de dettes comptabilité et l’état des biens
I
-B
estimation des 29- provision non justifiée 27- comptabilisation des stocks inexistants achats
provisions 34 - erreurs lors de la confection des 28- non maîtrise des comptes de stock 43- erreur dans l’enregistrement des
IB
21- sur ou sous- ordres de virement ; 45- erreur lors de l’établissement des bordereaux espèces reçues
I
moyenne
évaluation du 36- erreurs ou omissions lors de 51- non exhaustivité des inventaires des stocks et 44- détournement des fonds reçus
LI
montant des l’enregistrement des états de paie immobilisations en quantité et en qualité 47- réception des pièces falsifiées
B
immobilisations 52- erreur/omission sur le taux 56- Solde non justifié ou peu fiable de certains pour le décaissement
O
d’amortissement comptes
54- état de rapprochement erroné 64- erreur lors du calcul de l’impôt
TH
68- Rejet des états financiers par les
A
administrateurs
EQ
32- risque de 20- détournement de fonds 13-redressement fiscal 66- non certification
réclamation de 26- montants des stocks non justifiés 18- recyclage des factures fournisseurs 69- non disponibilité des
B
salaire 40- retard/erreur/omission dans 58- Erreurs/omissions lors de l’établissement de documents lors du contrôle
U
38- erreurs de la déclaration fiscale la balance après inventaires
destinataires lors 55- Impossibilité d’analyser et de 59- Erreurs/omissions d’un élément du compte de
E
faible
O
Légende
Catastrophe
Majeur
Modéré
Mineur
Insignifiant
La cartographie que nous venons de représenter donne une image actuelle des risques
opérationnels liés au processus comptabilité générale de la LONASE. Nous l'analyserons en
vue de trouver des issues dans le but d’une meilleure gestion de ces risques.
C
ES
Le plan action consiste à mettre en place des diligences afin de ramener les risques fatales à
un niveau acceptable pour l’entreprise. Le tableau suivant présente le plan d’action proposé.
-B
mise en
œuvre
O
- Coffre-fort
- Manuel de procédures
U
de journée
- Faire des contrôles au jour le
AG
jour
43- erreurs dans - Mener des formations en - Manuel de procédure 1 mois
l’enregistrement des espèces comptabilité
-B
44- détournement des fonds - Séparation des fonctions - Grille de séparation des 2 mois
reçus incompatibles tâches
LI
47- réception des pièces - Instaurer une vérification des - Manuel de procédure À partir de
falsifiées pour le pièces et alias avant le - Motivation du personnel ce jour
EQ
décaissement paiement
- un superviseur qui donne son
quitus à partir d’un seuil
U
donné
E
25- vol d’immobilisation - Faire étiqueter tous les biens - Manuel de procédure 3 mois
de l’entreprise de façon - vidéo surveillance
rigoureuse - communication
- Système de surveillance - revoir le style de
management
7- saisie erronée des ventes -Faire des imputations - Manuel de procédure 1 mois
- Faire valider les saisies par
un supérieur
8- réception de fausses - Instaurer un système de - Manuel de procédure 1 mois
pièces justificatives contrôle à plusieurs niveaux - Motivation du personnel
- Gaufrer les pièces -Volonté de la direction
justificatives
30-détournements de stocks - Instaurer un inventaire - Manuel de procédure 1 mois
permanent et sécuriser les - un magasin spécial pour les
stocks stocks
- Déployer un système de - Séparation des fonctions
vérification d’entrée et de sortie des
stocks
- Fiche de transmission
salaires
46- erreur sur la fiche de - Séparation des fonctions - Grille de séparation des 2 mois
AG
49- non apurement des - Suivre rigoureusement les - Manuel de procédure 2 semaines
-B
soldes
LI
67- certification sous réserve - Suivre les rapports d’audit et -Manuel de procédure 1 mois
les instructions du
O
6.8 - Recommandations
U
E
opérations car il décrit l’enchainement de toutes les activités corrélées dans le but
d’atteindre un objectif précis.
Dans le but de réduire les risques liés à la perte et au délai de transmission des pièces, la
LONASE doit:
- instaurer rigoureusement un jour et une heure de transmission des pièces des agences
ES
vers la DG ;
AG
Dans le but de réduire les risques liés au mauvais contrôle des pièces, la DFC doit
O
TH
instaurer :
- la pré imputation ;
EQ
- le contrôle de la pré-imputation ;
U
Dans le but de réduire les risques liés au mauvais enregistrement, la DFC doit revoir son
organisation :
- recruter 50 (cinquante) étudiants stagiaires deux semaines avant l’inventaire afin de les
faire participer à l’inventaire des biens et stocks ;
La DFC doit dans le souci de réduire les pertes de pièces et les pertes de temps :
ES
- avoir des coffres forts au niveau des agences pour la conservation des pièces avant la
transmission.
-B
IB
La DFC dans le but de réduire les pertes totales ou partielles des informations comptables,
O
elle doit :
TH
La DFC dans le but de réduire la pression du mois d’avril qui peut conduire à des
risques de surcharges, doit :
Conclusion
Ce chapitre portant sur la cartographie des risques liés au processus comptabilité générale de
la LONASE, nous a permis de voir les variétés de risques qui minent ce processus. La
cartographie des risques qui est un outil important du management des risques. Cet outil
devrait interpeller tous les managers de la LONASE dans leur prise de décision.
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Dans cette seconde partie consacrée à l'étude, nous avons abordé dans un premier temps la
présentation de la LONASE et de son processus comptabilité générale. Dans un second temps,
nous avons procédé à l'identification et à l'évaluation des risques opérationnels liés à ce
processus ainsi qu'à l'évaluation de son dispositif de maitrise des risques comptables. Cette
démarche a conduit à la définition du niveau des risques et à l’élaboration de la cartographie.
Cet outil élaboré a permis de proposer un plan d'action pour les risques les plus significatifs et
de faire des recommandations pour les autres risques non moins significatifs.
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Conclusion générale
C
ES
AG
-B
Conclusion générale
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
L’entreprise quelque soit sa performance est exposée à des risques. Le management de ces
risques doit pouvoir se présenter comme une réponse aux pressions économiques,
organisationnelles et règlementaires accrues, assurant ainsi, la responsabilité globale de
l'organisation et celle de ses décideurs. Il doit, pour se faire, être orienté sur l'atteinte des
objectifs, la protection des ressources, la fiabilité de l’information, l’optimisation des
opérations et une répartition optimale des tâches.
Notre étude avait pour objectif d’élaborer la cartographie des risques liés au processus
comptabilité générale de la LONASE. La cartographie des risques est un outil incontournable
dans la gestion des risques car il permet d’inventorier toutes situations vulnérables pouvant
porter atteinte à la réalisation des objectifs de l’organisation.
C
Ainsi, tout au long de cette étude, nous avons dans la première partie fait une étude théorique
ES
des pensées des auteurs ayant travaillé dans le domaine ce qui nous a permis de concevoir
AG
notre modèle d’analyse qui a servi de base à la seconde partie. La partie pratique de ce travail
a concerné dans un premier temps la présentation de la LONASE et la description de son
-B
risques sur lesquels le top management de la LONASE doit prendre le soin d’avoir la maitrise
LI
Aux termes de cette étude, nous pensons avoir apporté notre modeste contribution à la
LONASE dans sa démarche de maîtrise des risques opérationnels comptables et espérons que
EQ
ce travail puisse aussi servir de socle pour l'élaboration des cartographies des risques des
U
autres processus.
E
Annexe
C
ES
AG
-B
Annexes
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Source : Nous-même
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Source : nous-même
U
E
Annexe 3: Organigramme
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
BOKONON Hector - MPCGF- CESAG – 6ème Promotion
E
105
Elaboration de la cartographie des risques liés au processus comptable de la LONASE
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
BOKONON Hector - MPCGF- CESAG – 6ème Promotion
E
106
Elaboration de la cartographie des risques liés au processus comptable de la LONASE
comptables souhaités?
U
Quand et pourquoi ?
- perdues?
chronologique?
LI
informatique ?
dates indiquées?
sauvegardées :
-B
-En interne?
-Hors site?
IB
LI
O
Objectifs de contrôle: s'assurer que toutes les factures fournisseurs sont régulièrement
LI
réelles de la société
TH
- Mis en évidence?
Objectifs de contrôle: s'assurer de la bonne tenue des stocks (exhaustivité, réalité, évalués, sécurisés, etc.)
de déceler :
AG
comptabilité générale ?
EQ
s'assurer que toutes les recettes de la société sont réelles, bien encaissés, correctement comptabilisés et
entièrement reversées dans les comptes bancaires de l'entreprise.
autres clients?
agences?
TH
- Mis en évidence?
correctement et à temps?
Nature
Taches
des
SER
tâches
DFC SECR RDC RDF S T DAIQ FISC SCGé DG
AG
trésorerie
Imputation comptable des PJ
LI
comptables C x x
TH
pièces Ex x
Contrôle des saisies Ex x
Validation des saisies Au X
U
Inventaire physique Ex x
Contrôle des inventaires X
Validation du rapport des
inventaires C X
Edition de la balance après
inventaire Ex X
Elaboration des états financiers
provisoires Ex X
Intégration des Observation du
CAC En X
Etablissement des états
financiers définitifs Ex X
Clôture de l'exercice Au X
Dépôt des états définitifs aux
Impôts EX X
- réception de la caisse centrale des pièces justificatives Oui Oui Oui Oui Oui
(les états de vente, brouillards de caisse; le reçu
-B
- vérification et rapprochement sont opérés sur ces Oui Oui Oui Oui Oui
différentes pièces ;
LI
O
- réception à nouveau de tous les documents par le Oui Oui Oui Oui Oui
comptable ;
EQ
- classement des documents dans l’attente de leur Oui Oui Oui Oui Oui
transmission.
07/08 28/09
C
ES
- calcul de l’amortissement ; - -
- archivage - - - - - - - -
- enregistrement de l’amortissement ; - -
- clôture de l’exercice ; - -
Date
C
- comptabilisation ; Oui
EQ
- apposition du cachet « saisie » sur la facture ; Oui Oui Oui Oui Oui
O
- classement des pièces comptable dans les archives ; Oui Oui Oui Oui Oui
- édition de la balance annuelle. - - - - -
la procédure la procédure
Comptabilité élémentaire 5 5 0
-B
Processus client 8 8 0
Processus fournisseur 5 0 5
IB
Processus immobilisation 2 2 20
LI
Processus paie 1 0 1
O
Banque et caisse 5 5 0
TH
Total 26 20 6
Source : Nous-même
EQ
= 76.92 %
Bibliographie
Bibliographie
C
ES
AG
-B
Bibliographie
IB
LI
O
TH
EQ
U
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Ouvrages
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5. BARRY, Mamadou (2009), Audit et Contrôle Interne: procédures opérationnelles,
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ES
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-B
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U
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