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CCP 2009 a) Citer des endomorphismes dont la matrice est diagonale dans toute base de E.
b) Soit (e1 , . . . , en ) une base de E. Montrer que pour tout i ∈ {2, . . . , n}, la
Exercice 1 CCP MP [ 02394 ] [correction] famille (e1 + ei , e2 , . . . , en ) est une base de E.
I) Etudier la courbe d’équation polaire c) Déterminer tous les endomorphismes dont la matrice est diagonale dans toute
base de E.
p
r = cos(2θ)

an xn une série entière de rayon de convergence R = 1.


P
II) Soit Exercice 4 CCP MP [ 02392 ] [correction]
Pour x ∈ ]−1, 1[, on définit ~ J)
I) Soit b = (~i, ~j) et B = (I, ~ deux bases de R2 et P = (pi,j ) la matrice 2 × 2 tel
+∞
X que
S(x) = an xn
I~ = p1,1~i + p2,1~j et J~ = p1,2~i + p2,2~j
n=0

On suppose que : a) Soit un vecteur de R2 de matrice colonne v dans b et V dans B.


– ∀n ∈ N, an > 0 ; Etablir la relation liant v, V , et P .
– S est bornée sur b) Soit un endomorphisme de R2 dont la matrice dans b est m et celle dans B est
P [0, 1[ M . Etablir la relation liant m, M, P et P −1 .
a) Montrer que an est une série convergente.
b) Montrer que c) Connaissant deux vecteurs propres distincts de m, proposer une relation
permettant de calculer mn .
+∞
! +∞
X X
lim− an xn = an II) Soit f une application réelle de classe C 1 sur [a, b] avec 0 < a < 1 < b et
x→1
n=0 n=0 f (1) 6= 0. Soit (fn ) la suite de fonctions telle que

f (x)
fn (x) =
Exercice 2 CCP MP [ 02410 ] [correction] 1 + xn
I) Résoudre sur ]1, +∞[ l’équation différentielle
a) Déterminer la limite simple de (fn ).
0 x b) Etablir l’égalité suivante :
y − 2 y = 2x
x −1 Z b Z 1
II) Soient n > 2, A ∈ Mn (R) et f l’endomorphisme de Mn (R) défini par lim fn (t) dt = f (t) dt
n→+∞ a a
f (M ) = tr(A)M − tr(M )A c) Montrer que
Z 1
où tr désigne la forme linéaire trace. ln 2
tn−1 fn (t) dt ∼ f (1)
Etudier la réduction de l’endomorphisme f et préciser la dimension de ses a n
sous-espaces propres.

Exercice 5 CCP MP [ 02414 ] [correction]


Exercice 3 CCP MP [ 02413 ] [correction] I) Soient A, B ∈ M2 (R) et ϕ(A, B) = tr(t AB)
I) Résoudre sur ]1, +∞[ l’équation différentielle a) Montrer que ϕ est un produit scalaire.
b) Montrer que
x 
a b
 
y0 − y = 2x F= ∈ M2 (R)/(a, b) ∈ R 2
x2 −1 −b a
II) Soit E un K-espace vectoriel de dimension n > 2. est un R-espace vectoriel.

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c) Déterminer une base orthonormée de F ⊥ . Exercice 8 CCP MP [ 02420 ] [correction]


d) Déterminer le projeté de   I) Une suite de fonctions (fn ) continues sur [a, b] converge uniformément sur [a, b]
1 1 vers f .
J=
1 1 a) Montrer que
Z b Z b
sur F ⊥ . P fn (t) dt → f (t) dt
an xn et bn xn deux séries entières de rayons R et R0 .
P
II) Soit P de convergence a a
n
a) Déterminer le rayon de convergence et la somme de cn x avec b) Comment appliquer ce résultat aux séries ?
n
c) Montrer que
P
cn = ak bn−k .
k=0 +∞
Z 1/2 X +∞
X 1 1
b) Déterminer le rayon de convergence et la somme de xn dx = n+1
0 n=0 n=0
n + 1 2
X 1 1 1

1 + + + ··· + xn II) Soit E un R-espace vectoriel euclidien et u dans L(E).
2 3 n ⊥ ⊥
n>1
a) Montrer que ker u? = (Imu) et Imu? = (ker u) .
2
b) On suppose u = 0.
Exercice 6 CCP MP [ 02417 ] [correction] Montrer que ker(u + u? ) = ker u ∩ ker u? .
ln t
I) Soit f : t 7→ (1+t) 2.
Montrer que u + u? inversible ⇔ ker u = Imu.
a) Prouver que f est intégrable sur ]0, 1] et sur [1, +∞[.
R1 R +∞
b) Calculer 0 f (t) H dt puis 1 f (t) dt.
II) On considère Γ+ ω définie par ω(x, y) = y dx + xy dy et Γ la courbe fermée Exercice 9 CCP MP [ 02360 ] [correction]
2 I) On considère l’ensemble E constitué des matrices de M2 (R) la forme
délimitée par H x 7→ x et x 7→ x .
a) Calculer HΓ+ ω par définition de l’intégrale curviligne.  
b) Calculer Γ+ ω par la formule de Green-Riemann. a b
M (a, b) =
−b a

Exercice 7 CCP MP [ 02419 ] [correction] a) Montrer que E est un sous-espace vectoriel de M2 (R).
I) Soit Montrer que E est un sous-anneau de M2 (R). Quelle est sa dimension ?
b) Montrer que l’application f qui au complexe a + ib associe M (a, b) est un
 
1 −1 1
A =  −1 1 −1  isomorphisme d’espaces vectoriels de C dans M2 (R).
1 −1 1 Est-ce un isomorphisme d’anneaux ?
II) Pour n ∈ N? , soit fn l’application définie par
la matrice de f ∈ L(R3 ) dans la base canonique.
a) Sans calculs donner le rang de A.  2sh(x)
si x ∈ ]0, +∞[
fn (x) = enx −1
b) Montrer que 0 est valeur propre de A de multiplicité 2. α si x = 0
c) Dire si f est diagonalisable.
d) Calculer A2 et retrouver le résultat du 1.c par une autre méthode. a) Pour quelle valeurs de α la fonction fn est-elle continue ?
II) Soit f : R → R continue vérifiant Dans la suite, on prendra cette valeur de α.
Z x b) Montrer que fn est bornée.
∀x ∈ R, f (x) + (x − t)f (t) dt = 1 − x (*) R +∞
c) Montrer que 0 fn (x) dx existe pour n > 2.
0 R +∞
d) Exprimer 0 fn (x) dx comme la somme d’une série.
a) Montrer que f est de classe C 1 .
b) Trouver toutes les fonctions f vérifiant (*).

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Exercice 10 CCP MP [ 03056 ] [correction] Exercice 12 CCP MP [ 03117 ] [correction]


I) Soient (un ) et (vn ) deux
P suites P
réelles positives. I) Cours : montrer que dans un espace vectoriel normé complet, toute série
Montrer que un ∼ vn ⇒ un et vn sont de même nature. absolument convergente est convergente.
Application montrer que Donner un exemple d’espace normé complet.
II) a) Montrer que (A | B) = tr (At B) définit un produit scalaire sur Mn (R).

 
X 1 
(1 − i) sin n−1 b) Montrer que Sn (R) et An (R) sont supplémentaires et orthogonaux.
n2 Exprimer la distance de
est absolument convergente.  
II) Soient λ, µ ∈ C? , λ 6= µ et A, B, M ∈ Mp (C) telles que 1 2 3
M =  0 1 2  ∈ M3 (R)
Ip = A + B 1 2 3
M = λA + µB
à S3 (R).
M 2 = λ2 A + µ2 B c) Montrer que l’ensemble H des matrices de trace nulle est un sous-espace
a) Montrer que M est inversible et exprimer M −1 . vectoriel de Mn (R) et donner sa dimension.
On pourra utiliser M 2 − (λ + µ)M + λµIp Donner la distance à H de la matrice J dont tous les coefficients valent 1.
b) Montrer que A et B sont des projecteurs.
c) M est-elle diagonalisable ? Déterminer son spectre.
Exercice 13 CCP MP [ 00038 ] [correction]
I) Etudier au voisinage de t = 1 la courbe paramétrée
Exercice 11 CCP MP [ 02348 ] [correction]  Z t 2
I) Tracer la courbe définie par 
 x(t) = u −1
 2+1
du
 u
(E) : x2 + 2x + 4y 2 − 8y + 1 = 0 1
Z t 2
 u −1
 y(t) = du

dans le plan Oxy (on pourra faire un changement de repère).

3
1 u +1
Donner la pente des tangentes à la courbe aux points d’intersection entre la
courbe et l’axe des y. II) a) Etudier la convergence et préciser la limite éventuelle de (an ) définie par
II) a) Justifier que Z y
t − [t] an+1 = ln(1 + an ) et a0 > 0
G(x, y) = dt
0 t(t + x)
b) Rayon de convergence de Pan xn
P
où [t] représente la partie entière de t, est définie sur (R+? )2 .
c) Etudier la convergence de ( an xn ) sur le bord de l’intervalle de convergence
b) Montrer que G(x, y) tend vers une limite G(x) quand y tend vers +∞.
(on pourra étudier la limite de 1/an+1 − 1/an et utiliser le théorème de Cesaro)
c) Montrer que
Z n Z y+n 
1 t − [t] t − [t]
∀n ∈ N? , G(n, y) = dt − dt
n 0 t y t Exercice 14 CCP MP [ 00039 ] [correction]
I) Justifier que
d) On note H(n) = nG(n) ; montrer que la série de terme général 1

−2 −2

1 A =  −2 1 −2 
H(n) − H(n − 1) − −2 −2 1
2n
converge et en déduire un équivalent de G(n). est diagonalisable et trouver P telle que t P AP soit diagonale.

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II) a) Montrer que Pour i ∈ {0, 1, 2, 3}, on note Pi (x) = xi .


a) Montrer que la famille (P0 , P1 , P2 ) est libre mais pas orthogonale.
N∞ (u) = sup |un | et N (u) = sup |un+1 − un | b) Déterminer, par le procédé de Schmidt, une base orthonormée (Q0 , Q1 , Q2 ) de
n∈N n∈N
F = Vect(P0 , P1 , P2 ) à partir de la famille (P0 , P1 , P2 ).
définissent des normes sur l’espace E des suites réelles bornées u = (un )n∈N telles c) Calculer la projection orthogonale de P3 sur F et la distance de P3 à F .
que u0 = 0.
b) Montrer que
∀u ∈ E, N (u) 6 2N∞ (u) Exercice 17 CCP MP [ 00074 ] [correction]
Déterminer une suite non nulle telle qu’il y ait égalité. I) Montrer, à l’aide d’une minoration simple, que, pour α ∈ R− , la série de terme
c) Montrer que ces deux normes ne sont pas équivalentes. général
1
un =
n(ln n)α
Exercice 15 CCP MP [ 00042 ] [correction] diverge. Etudier la nature de cette série pour α > 0 (on pourra utiliser
I) Calculer ZZ f (x) = x(ln1x)α ).
(xy + 1) dx dy II) Pour p ∈ N et a ∈ R\ {0, 1}, on note Sp l’ensemble des suites (un ) vérifiant
D
où ∃P ∈ Rp [X] , ∀n ∈ N, un+1 = aun + P (n)
D = (x, y) ∈ (R+ )2 /y + x − 1 6 0

a) Montrer que si u ∈ Sp , P est unique ; on le notera Pu .
II) Soient u, v deux endomorphismes d’un espace vectoriel. b) Montrer que Sp est un R-espace vectoriel.
a) Si λ 6= 0 est valeur propre de u ◦ v, montrer qu’il l’est aussi de v ◦ u. c) Montrer que φ, qui à u associe Pu , est linéaire et donner une base de son noyau.
b) Soit P ∈ E = R [X], Que représente son image ?
Z x d) Donner une base de Sp (on pourra utiliser Rk (X) = (X + 1)k − aX k pour
0 k ∈ [[0, p]]).
u(P ) = P et v(P ) = P (t) dt
0 e) Application : déterminer la suite (un ) définie par
Trouver ker(u ◦ v) et ker(v ◦ u).
u0 = −2 et un+1 = 2un − 2n + 7
c) Montrer que la propriété précédente reste valable pour λ = 0 si E est de
dimension finie.

Exercice 18 CCP MP [ 00075 ] [correction]


Exercice 16 CCP MP [ 00073 ] [correction] I) Montrer que f définie sur Rn [X] par f (P ) = P − P 0 est bijectif, d’abord sans
I) Calculer l’aide des matrices, puis avec.
ZZ Déterminer l’antécédent P du polynôme Q = X 3 − X 2 + 1
(x2 + y 2 + 1) dx dy II) Calculer
D
+∞

X x3n
S0 (x) =
D = (x; y) ∈ R2 , x2 + y 2 6 1 (3n)!

n=0

II) On munit E = C([−1, 1] , R) du produit scalaire : +∞


P x3n+k
(on pourra calculer Sk (x) = (3n+k)! pour k ∈ {0, 1, 2})
Z 1 n=0
1
(f | g) = f (x)g(x) dx
2 −1

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Exercice 19 CCP MP [ 00077 ] [correction] Exercice 22 CCP MP [ 01767 ] [correction]



I) Décomposer 0 a c
P (X) = X 2n − 2 cos(na)X n + 1 I) Soient a, b, c réels. A =  b 0 c  est-elle diagonalisable dans Mn (R) ?
b −a 0
en produit de facteurs irréductibles sur C [X], puis sur R [X].
dans Mn (C) ?
II) Etablir l’égalité
Z 1 +∞ II) f étant continue sur [a, b] et à valeurs dans R, trouver une condition nécessaire
X (−1)n−1 et suffisante pour que
xx dx =
nn
Z Z
0 b b
n=1
f (x) dx = |f (x)| dx


a a

Exercice 20 CCP MP [ 00078 ] [correction]


I) Soient f et g deux endomorphismes d’un K-espace vectoriel E vérifiant
Exercice 23 CCP MP [ 01770 ] [correction]
f ◦ g = Id ; montrer que
I) Déterminer le noyau de l’endomorphisme f , qui à M ∈ M2 (R), associe
ker f = ker(g ◦ f ), Img = Im(g ◦ f ) et E = ker f ⊕ Img  
6 2
f (M ) = AM avec A =
II) Soient x ∈ R et θ ∈ ]0, π/2[. 3 1
a) Calculer la partie imaginaire du complexe
L’endomorphisme f est-il surjectif ? Donner une base de son noyau et de son
sin θeiθ image.
II) Soit g définie sur R+? par
1 − x sin θeiθ
1 x
Z
b) En déduire le développement en série entière de g(x) = f (t) dt
  x 0
1
f (x) = arctan x − où f est continue, de carré intégrable sur R+ .
tan θ
a) Etudier le prolongement par continuité de g en 0.
b) Exprimer g 0 (x) en fonction de f (x) et de g(x) pour x > 0.
Exercice 21 CCP MP [ 00083 ] [correction] c) Pour 0 < a < b, montrer que
I) Cours : principe de la démonstration de la formule de Leibniz. Z b Z b
Calculer la dérivée d’ordre n de g 2 (t) dt = 2 f (t)g(t) dt + ag 2 (a) − bg 2 (b)
e2x a a
1+x puis montrer que
II) Soit E un espace euclidien de dimension n > 2, a un vecteur unitaire de E et k s s s
un réel, k 6= −1. Z b Z +∞ Z +∞
a) Montrer que g 2 (t) dt 6 f 2 (t) dt + ag 2 (a) + f 2 (t) dt
a 0 0
f (x) = x + k(x | a)a
définit un endomorphisme autoadjoint de E. d) Etudier la nature de
Z +∞
b) Montrer que f est un automorphisme.
g 2 (t) dt
c) Etudier les valeurs propres et les sous-espaces propres de f . 0

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Exercice 24 CCP MP [ 01771 ] [correction]


I) Etudier les éventuelles symétries de la courbe d’équation polaire
p
ρ(θ) = 2 cos(2θ)

donner l’allure de la courbe et préciser la tangente en θ = π/4.


II) Vérifier que la suite de terme général
Z +∞
sin(nt)
un = dt
0 nt + t2

est bien définie et étudier sa convergence.

Exercice 25 CCP MP [ 03205 ] [correction]


I) Soit (un ) une suite de réels strictement positifs telle que
un+1
lim =`
n→+∞ un

avec ` ∈ [0, 1[
a) Montrer que la série de terme général un converge.
b) La série de terme général
n!
(3n + 1)!
converge-t-elle ?
II) Soient E un R-espace vectoriel de dimension finie et u un endomorphisme de
E vérifiant
u3 + u = 0
a) Montrer que l’espace Imu est stable par u.
b) Pour x ∈ Imu, calculer u2 (x)
c) Soit v l’endomorphisme induit par u sur Imu.
Montrer que v est un isomorphisme.
d) En déduire que le rang de l’endomorphisme u est un entier pair.

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Corrections Exercice 2 : [énoncé]


I) Solution générale p
Exercice 1 : [énoncé] y(x) = C x2 − 1 + 2(x2 − 1)
I) C’est la fameuse lemniscate de Bernoulli qui à toujours autant de succès à l’oral II)
des concours. f ◦ f (M ) = tr(A) (tr(A)M − tr(M )A) − tr (tr(A)M − tr(M )A) A = tr(A)f (M ).
II) a) Soit M ∈ R tel que S(x) 6 M pour tout x ∈ [0, 1[. Ainsi f ◦ f = tr(A).f .
Soit N ∈ N. Par sommation de termes positifs, Si trA 6= 0 alors l’endomorphisme f est diagonalisable car annule un polynôme
N scindé simple.
Si trA = 0 alors les valeurs propres de f figurent parmi les racines du polynôme
X
an xn 6 S(x) 6 M
n=0 X 2 et donc f est diagonalisable si, et seulement si, f = 0̃ ce qui correspond au cas
A = On .
En passant à la limite quand x → 1− , on obtient Si tr(M ) = 0 alors f (M ) = tr(A)M . Pour M matrice de l’hyperplan des matrices
N
de trace nulle, f (M ) = λM avec λ = tr(A). On en déduit que tr(A) est valeur
X
an 6 M propre de M et le sous-espace propre associé est de dimension au moins n2 − 1.
n=0
Dans le cas où tr(A) = 0 avec A 6= On , l’endomorphisme n’est pas diagonalisable
P et la dimension du sous-espace propre associé à la valeur propre tr(A) est n2 − 1.
La séries à termes positifs an ayant ses sommes partielles bornées, elle converge. Dans le cas où tr(A) 6= 0 alors f est diagonalisable et donc la dimension des
b) La fonction S est croissante sur [0, 1[ et est bornée. On peut donc affirmer sous-espaces propres des valeurs propres 0 et tr(A) sont respectivement 1 et n2 − 1.
qu’elle converge en 1− et introduire
+∞
!
X Exercice 3 : [énoncé] √
n
lim an x I) Solution générale y(x) = C x2 − 1 + 2(x2 − 1).
x→1−
n=0 II) a) Une homothétie vectorielle de rapport λ est représentée par la matrice
De plus, cette valeur majore S sur [0, 1[, de sorte qu’en reprenant l’étude ci-dessus diagonale λIn dans toute base de E.
avec cette valeur pour M , on obtient b) Supposons λ1 (e1 + ei ) + λ2 e2 + · · · + λn en = 0.
! En réorganisant et en exploitant la liberté de (e1 , . . . , en ), on obtient les équations
+∞
X +∞
X λ1 = 0, λ2 = 0, . . . , λ1 + λi = 0, . . . , λn = 0.
an 6 lim− an xn Au final, on obtient λ1 = . . . = λn = 0.
x→1
n=0 n=0 La famille (e1 + ei , e2 , . . . , en ) est une famille libre formée de n = dim E éléments
Inversement, pour tout x ∈ [0, 1[, on a de E, c’est donc une base de E.
c) Soit f un tel endomorphisme. Sa matrice dans la base (e1 , . . . , en ) est de la
+∞
X +∞
X forme diag(λ1 , . . . , λn ).
an xn 6 an On obtient alors que f (e1 + ei ) = λ1 e1 + λi ei . Or la matrice de f dans la base
n=0 n=0 (e1 + ei , e2 , . . . , en ) est diagonale et donc il existe µ ∈ K tel que
et donc à la limite quand x → 1− f (e1 + ei ) = µ(e1 + ei ). Puisque la famille (e1 , ei ) est libre, on obtient
λ1 = µ = λi . Par suite les coefficients λ1 , . . . , λn sont égaux entre eux et en posant
+∞
! +∞
X X λ leur valeur commune, on obtient f = λId puisque les endomorphismes f et λId
n
lim− an x 6 an sont représentés par la même matrice λIn dans (e1 , . . . , en ).
x→1
n=0 n=0

puis finalement l’égalité demandée. Exercice 4 : [énoncé]


I) a) Si ~u = x~i + y~j = X I~ + Y J~ alors x = p1,1 X + p1,2 Y et y = p2,1 X + p2,2 Y .

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Ainsi v = P V . 0 1
b) F = Vect(I, K) avec K = donc F est un sous-espace vectoriel de
b) En notant v et V les colonnes des composantes dans b et B d’un vecteur −1 0
générique et w et W les colonnes des composantes dans b et B de son image par M2 (R).

l’endomorphisme considéré on a les relations  dim F =
c) Puisque  2, dim F =  4 − 2 =2.
1 0 0 1
A = √12 et B = √12 sont deux éléments unitaires,
v = P V, w = P W, w = mv et W = M V 0 −1 1 0
orthogonaux entre eux et orthogonaux à I et K.
On en tire ⊥
√ affirmer que (A, B) est une base de F √.
On peut alors
m = P M P −1 d) J = I + 2B donc le projeté orthogonal de J est 2B.
c) mn = P M n P −1 permet de calculer mn lorsqu’on sait M diagonale. II) a) Par produit P
de Cauchy de séries absolument convergentes, pour
CS |x| < max(R, R0 ), cn xn est absolument convergente et
II) a) fn −−→ f avec 
 f (x) si x ∈ [a, 1[ +∞
X +∞
X
! +∞
X
!
n n n
f (x) = f (1)/2 si x = 1 cn x = an x bn x
0 si x ∈ ]1, b]

n=0 n=0 n=0

b) Sachant |fn (x)| 6 |f (x)| avec f intégrable sur [a, b], on peut appliquer le Ainsi le rayon de convergence R00 de cn xn vérifie R00 > min(R, R0 ).
P
théorème de convergence dominée et on obtient directement le résultat proposé. En revanche, on ne peut facilement rien dire de plus de façon générale. Par
c) Par une intégration par parties exemple 1 − x et 1−x1
se développent en série entière de rayons de convergence
1 +∞ et 1 et leur produit de Cauchy est de rayon de convergence +∞. . .
Z 1  Z 1
1 1 b) Puisque 1 + 12 + · · · + n1 ∼ ln n, on obtient facilement R = 1.
tn−1 fn (t) dt = ln(1 + tn )f (t) − ln(1 + tn )f 0 (t) dt
a n a n a Si l’on pose ak = k1 pour k > 1 et bk = 1 pour k > 0 alors
D’une part n n
X X 1
ak bn−k =

1
1
ln 2 ln(1 + an ) ln 2
 
1 k
n k=1 k=1
ln(1 + t )f (t) = f (1) + f (a) = f (1) + o
n a n n n n
Par suite, pour |x| < 1,
n
car ln(1 + a ) → 0.
+∞   +∞ n X+∞
D’autre part X 1 1 n
X x ln(1 − x)
1 + + ··· + x = xn = −
Z 1 Z 1     n=1
2 n n=1
n n=1
1−x
1 n 0
1 0 n 1 1

n ln(1 + t )f (t) dt 6 kf k∞
t dt = O 2
=o
a n 0 n n

sachant ln(1 + u) 6 u. Exercice 6 : [énoncé]


Au final, on obtient a) f est définie et
√ continue par morceaux sur ]0, +∞[.
Z 1   Quand t → 0+ , tf (t) → 0 et quand t → +∞, t3/2 f (t) → 0.
ln 2 1 Par suite f est intégrable sur ]0, 1] et sur [1, +∞[.
tn−1 fn (t) dt = f (1) + o
a n n b) Formellement et par une intégration par parties avec une primitive judicieuse
de 1/(1 + t)2 s’annulant en 0 :
Z 1  1 Z 1
Exercice 5 : [énoncé] ln t t ln t dt
dt = −
I) a) C’est le produit scalaire canonique sur M2 (R). 0 (1 + t) 2 1+t 0 0 1+t

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L’intégration par parties est justifiée par deux convergences et l’on a On en déduit que f est de classe C 2 et
1 1
f 00 (x) + f (x) = 0
Z Z
ln t dt
dt = − = − ln 2
0 (1 + t)2 0 1+t
Ainsi la fonction f est de la forme
Par le changement de variable u = 1/t, on obtient
f (x) = λ cos x + µ sin x
Z +∞ Z 1
ln t ln u
dt = − du = ln 2 De plus, on observe f (0) = 1 et f 0 (0) = −1 ce qui détermine λ et µ :
1 (1 + t)2 0 (u + 1)2
λ = 1 et µ = −1
II) a) Directement
Il ne reste plus qu’à vérifier que la fonction x 7→ cos x − sin x est solution, soit en
I Z 1 Z 1
2 4 22 1 1 remontant les calculs (ce qui est possible) soit en refaisant ceux-ci.
ω= t + 2t dt − t + t dt = − = −
Γ+ 0 0 5 2 10

b) Par la formule de Green-Riemann Exercice


R 8 : [énoncé]
b Rb
I) a) a fn (t) dt − a f (t) dt 6 (b − a) kfn − f k∞ → 0.
I ZZ Z 1 Z x 
1
ω= (y − 1) dx dy = (y − 1) dy dx = . . . = − b) en raisonnant via les sommes partielles.
Γ+ D x=0 y=x2 10
c) La série entière sous-jacente est de rayon de convergence R = 1, il y a donc
convergence uniforme de la séries de fonctions considérées : il n’y a plus qu’à
Exercice 7 : [énoncé] intégrer terme à terme.
I) a) A 6= O3 et les lignes de A sont deux à deux colinéaires donc rgA = 1. II) a) Soit x ∈ ker u? . Pour tout y ∈ Imu, on peut écrire y = u(a) et
b) Puisque rgA = 1, dim ker A = 2 et 0 est valeur propre de multiplicité au moins (x | y) = (u? (x) | a) = (0 | a) = 0 donc ker u? ⊂ Imu⊥ .
2. Soit x ∈ Imu⊥ , ∀a ∈ E, (u? (x) | a) = (x | u(a)) = 0 donc u? (x) = 0 d’où
Si 0 était valeur propre de multiplicité 3 alors, puisque trA est la somme des Imu⊥ ⊂ ker u? .
valeurs propres complexes comptées avec multiplicité, on obtient trA = 0 ce qui Puisque u?? = u on a aussi Imu?⊥ = ker u d’où Imu? = ker u⊥ .
est contraire à la situation. Ainsi 0 est valeur propre de multiplicité exactement 2. b) On a évidemment ker u ∩ ker u? ⊂ ker(u + u? ).
c) Puisque trA = 3, A admet une autre valeur propre (complexe) que 0 qui est 3 Inversement, soit x ∈ ker(u + u? ). On a u(x) = −u? (x) ∈ Imu ∩ Imu? .
⊥ ⊥
(et donc réelle). La somme des multiplicités des valeurs propres est au moins égale Or Imu? = (ker u) et, puisque u2 = 0, Imu ⊂ ker u. Par suite Imu? ⊂ (Imu) et

à 3 donc A est diagonalisable. donc u(x) = −u? (x) ∈ Imu ∩ (Imu) . On en déduit u(x) = u? (x) = 0.
d) A2 = 3A donc A est diagonalisable car annule un polynôme scindé à racines Finalement ker(u + u ) ⊂ ker u ∩ ker u? puis l’égalité.
?

simples. Reste à établir l’équivalence.


II) a) On peut écrire (⇒) Supposons u + u? inversible.
Z x Z x On a {0} = ker(u + u? ) = ker u ∩ ker u? = ker u ∩ (Imu)⊥ .
Par suite dim ker u + dim(Imu)⊥ 6 dim E puis dim ker u 6 dim Imu.
f (x) = 1 − x − x f (t) dt + tf (t) dt
0 0 Or Imu ⊂ ker u et donc dim Imu 6 dim ker u. Ainsi dim Imu = dim ker u et
puisque Imu ⊂ ker u, on peut conclure Imu = ker u.
Par opération sur les fonctions de classe C 1 , f est de classe C 1 . (⇐) Supposons Imu = ker u.
b) Soit f solution. f est de classe C 1 et ⊥
ker(u + u? ) = ker u ∩ ker u? = Imu ∩ (Imu) = {0} donc u + u? est injectif puis
Z x bijectif.
f 0 (x) = −1 − f (t) dt
0

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Exercice 9 : [énoncé] Par le théorème d’inversibilité, M est inversible et


I) a) On observe que E = Vect(I, J) avec I = M (1, 0) et J = M (0, 1). Les
matrices I et J étant indépendantes, E est un sous-espace vectoriel de dimension λ+µ 1
M −1 = Ip − M
2. De plus J 2 = −I permet d’établir que E est aussi un sous-anneau. λµ λµ
b) Sans peine, on vérifie ensuite que f est un isomorphisme d’espaces vectoriels et
b) M − µIp = (λ − µ)A et M − λIp = (µ − λ)B.
d’anneaux.
2x Or (M − µIp )(M − λIp ) = M 2 − (λ + µ)M + λµIp = Op donc (λ − µ)2 AB = Op
II) a) Quand x → 0+ , fn (x) ∼ nx → n2 donc α = n2 est l’unique valeur pour
puis AB = Op car λ 6= µ.
laquelle f est continue en 0.
x Puisque A = A × Ip = A2 + AB = A2 , A est un projecteur.
b) fn est continue sur [0, +∞[ et quand x → +∞, fn (x) ∼ eenx → 0 donc fn est
Il en est de même pour B.
bornée sur R+ .
c) M annule le polynôme scindé simple X 2 − (λ + µ)X + λµ = (X − λ)(X − µ).
On peut envisager une argumentation plus détaillée :
La matrice M est donc diagonalisable et Sp(M ) ⊂ {λ, µ}.
– puisque f converge en +∞, il existe A > 0 tel que f est bornée sur [A, +∞[ ;
Il se peut que cette inclusion soit stricte par exemple en prenant M = λIp , A = Ip
– puisque f est continue, f est bornée sur [0, A] ;
et B = Op .
– et finalement f est bornée sur la réunion de ces deux intervalles par la plus
En tout cas, le spectre n’est pas vide car M est diagonalisable.
grande des deux bornes.
c) fn est définie et continue sur [0, +∞[ et quand x → +∞,
x2 fn (x) ∼ x2 e−(n−1)x → 0 donc fn (x) = o 1/x2 et donc f est intégrable sur
[0, +∞[. Exercice 11 : [énoncé]
+∞
P −nkx +∞ P −(nk−1)x I) On a
d) Pour x > 0, e2shx − e−(nk+1)x .

nx −1 = 2shx e = e (x + 1)2 (y − 1)2
k=1 k=1 (E) ⇔ 2
+ =1
R +∞ −(nk−1)x −(nk+1)x 1 1 2 1
 2 12
0
e − e dx = nk−1 − nk+1 = n2 k2 −1 = O k2 .
Par convergence de la série des intégrales des valeurs absolues, on peut sommer La courbe est une ellipse de centre Ω(−1, 1) déterminée par a = 2, b = 1.
terme à terme et affirmer Un paramétrage de l’ellipse est
R +∞ 2shx +∞
P R +∞ −(nk−1)x +∞
− e−(nk+1)x dx =
 P 1 1
enx −1 dx = e nk−1 − nk+1 .
(
0 0 x = −1 + 2 cos t
k=1 k=1 avec t ∈ [−π, π]
Pour n = 2, la somme est facile à calculer. y = 1 + sin t

La courbe intercepte l’axe des y pour les paramètres t = ±π/3 et la pente de la


tangente en ce point est
Exercice 10 : [énoncé] y 0 (t) 1
I) Pour l’implication : cf. cours. √
m= 0 =± √
 √ x (t) 2 3
Pour l’application : (1 − i) sin n12 ( n − 1) ∼ n3/2 2
P 1
or n3/2
converge car
3/2 > 1. On peut aussi déterminer l’équation de la tangente puis sa pente par
 √
Par comparaison de séries à termes positifs,
P
(1 − i) sin n12 ( n − 1) est dédoublement mais cette méthode est sensiblement moins efficace.
absolument convergente. II) a) Soient x, y > 0.
II) a) On vérifie par le biais des relations proposées La fonction
t − [t]
f : t 7→
M 2 − (λ + µ)M + λµIp = Op t(t + x)
est définie et continue par morceaux sur ]0, +∞[ ⊃ ]0, y] et quand t → 0,
On en déduit  
λ+µ 1 t 1 1
M Ip − M = Ip f (t) = = →
λµ λµ t(t + x) t+x x

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donc f est prolongeable par continuité en 0. puis  


Par suite l’intégrale définissant G(x, y) existe bien. 1
H(n) − H(n − 1) = 1 − (n − 1) ln 1 +
b) Quand t → +∞,   n−1
O(1) 1
f (t) = =O 2 Par développement limité, on obtient
t(t + x) t
   
donc f est intégrable sur ]0, +∞[. 1 1 1 1
H(n) − H(n − 1) = +O = +O
Par suite G(x, y) converge quand y → +∞ vers 2(n − 1) n2 2n n2
Z +∞
t − [t] On en déduit que la série de terme général
G(x) = dt
0 t(t + x) 1

1

H(n) − H(n − 1) − =O
c) On remarque que 2n n2
 
1 1 1 1
= − Posons
t(t + n) n t t+n +∞  
X 1
et on en déduit S= H(n) − H(n − 1) −
y 2n
t − [t] t − [t]
Z
1 n=2
G(n, y) = − dt
n 0 t t+n On a
n  
Par linéarité de l’intégrale et changement de variable, on obtient
X 1
H(k) − H(k − 1) − = S + o(1)
2k
Z y Z y+n  k=1
1 t − [t] t − [t]
G(n, y) = dt − dt donc
n 0 t n t n
1X1
H(n) − H(1) − = S + o(1)
Enfin par la relation de Chasles 2 k
k=2
Z n Z y+n
Sachant

1 t − [t] t − [t]
G(n, y) = dt − dt n
1
n t t
X
0 y = ln n + γ + o(1)
k
k=1
d) Puisque
Z y+n
t − [t] 1
Z y+n
n on obtient
06 dt 6 t − [t] dt 6 1
t y y H(n) ∼ ln n
y y 2
on obtient quand y → +∞ puis
ln n
1
Z n
t − [t] G(n) ∼
G(n) = dt 2n
n 0 t
et on a alors Z n
t − [t] Exercice 12 : [énoncé]
H(n) = dt I) Revenir au critère de Cauchy, cf. cours.
0 t
II) a) (A | B) = tr (At B) définit le produit scalaire canonique sur Mn (R),
Par suite
n
n 1
t − [t]
Z Z X
u (A | B) = ai,j bi,j
H(n) − H(n − 1) = dt = du
n−1 t 0 u + (n − 1) i,j=1

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b) Pour A ∈ Sn (R) et B ∈ An (R), on a b) On a alors


an+1 an+1 ln(1 + an ) an
(A | B) = tr(At B) = −tr(AB) et (A | B) = (B | A) = tr(t AB) = tr(AB) an = an =
∼ →1
an an
an xn vaut 1.
P
On en déduit (A | B) = 0. et donc le rayon de convergence de la série entière
Les espaces Sn (R) et An (R) et donc en somme directe. c) Pour x = −1, la série numérique
Puisqu’on peut écrire pour tout M ∈ Mn (R), X
an (−1)n
1  1
M + tM + M − tM

M= converge en vertu du critère spécial des séries alternées car
2 2 P(an ) décroît vers 0.
Pour x = 1, déterminons la nature de la série numérique an
avec 12 (M + t M ) ∈ Sn (R) et 21 (M − t M ) ∈ An (R), les espaces Sn (R) et An (R) On a
1 2
sont supplémentaires orthogonaux. 1 1 an − ln(1 + an ) a + o(a2n ) 1
− = = 2 n →
La distance de M à S3 (R) est égale à la distance de M à son projeté orthogonal an+1 an an an+1 an (an + o(an )) 2
sur S3 (R) i.e. Par le théorème de Césaro
1
d(M, S3 (R)) = M − t M = 2

n−1 
2

1X 1 1 1
− →
c) H est le noyau de la forme linéaire non nulle trace, c’est donc un hyperplan de n ak+1 ak 2
k=0
Mn (R).
La matrice In est orthogonale à tout élément de H et c’est donc un vecteur et donc  
normal à l’hyperplan H. 1 1 1 1
− →
On en déduit n an a0 2
|(In | J)| n √
d(H, J) = =√ = n On en déduit
kIn k n 2
an ∼
n
P
Par équivalence de séries à termes positifs, an diverge.
Exercice 13 : [énoncé]
I) Par intégration de développements limités
Exercice 14 : [énoncé]
1 1

 x(t) = (t − 1)2 − (t − 1)3 + o((t − 1)3 )
 I) La matrice A est symétrique réelle donc diagonalisable.
2 6 Après calculs
1 1
 y(t) = (t − 1) − (t − 1)3 + o((t − 1)3 )
 2 χA = −(X + 3)(X − 3)2
2 3
Le sous-espace propre associé à la valeur propre 3 est le plan d’équation
p = 2 et q = 3 x + y + z = 0.
Le point de paramètre t = 1 est un point de rebroussement de première espèce de Les sous-espaces propres d’une matrice symétrique réelle étant deux à deux
tangente dirigée par le vecteur ~i + ~j. orthogonaux, on peut affirmer que le sous-espace propre associé à la valeur propre
II) a) La fonction x 7→ ln(1 + x) est définie sur R+? et à valeurs dans R+? . −3 est la droite x = y = z.
Puisque a0 > 0, la suite récurrente (an ) est bien définie et à termes dans R+? . On en déduit une base orthonormée de diagonalisation puis une matrice P
Sachant ln(1 + x) 6 x, on peut affirmer que la suite (an ) est décroissante. Or elle convenable  √ √ √ 
est minorée par 0, donc elle converge vers une limite ` > 0. En passant la relation 1/√3 1/ √2 1/√6
an+1 = ln(1 + an ) à la limite, on obtient ` = ln(1 + `) ce qui entraîne ` = 0 (car P =  1/√3 −1/ 2 1/ √6 
ln(1 + x) < x pour tout x > 0). Finalement an → 0+ . 1/ 3 0 −2/ 6

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II) a) N∞ est bien connue pour être une norme sur l’ensemble des fonctions Exercice 16 : [énoncé]
bornées, il en est de même sur l’ensemble des suites bornées dont le premier terme I) En passant aux coordonnées polaires
est nul. ZZ Z 2π Z 1 
L’application N : E → R+ est bien définie. On vérifie aisément 3π
(x2 + y 2 + 1) dx dy = (r2 + 1)r dr dθ =
N (u + v) 6 N (u) + N (v) et N (λu) = |λ| N (u). Si N (u) = 0 alors pour tout n ∈ N, D 0 0 2
un+1 = un et puisque u0 = 0, on obtient u = 0. Ainsi N est une norme sur E.
II) a) Si λ0 P0 + λ1 P1 + λ2 P2 = 0 alors le polynôme λ0 + λ1 X + λ2 X 2 admet une
b) Pour u ∈ E, on a, pour tout n ∈ N,
infinité de racines. C’est donc le polynôme nul et par conséquent
|un+1 − un | 6 |un+1 | + |un | 6 2N∞ (u) λ0 = λ1 = λ2 = 0.
La famille (P0 , P1 , P2 ) est donc libre. Elle n’est pas orthogonale puisque
On en déduit (P0 | P2 ) = 1/3 6= 0.
N (u) 6 2N∞ (u) b) R0 = P0 , kR0 k = 1, Q0 : x 7→ 1 √ √
La suite u définie par u0 = 0 et un = (−1)n pour n > 1 est une suite non nulle (P0 | P1 ) = 0, R1 = P1 , kR1 k = 1/ 3, Q1 : x 7→ 3x.
pour laquelle il y a égalité. R2 = P2 + λ0 R0 + λ1 R1 .
c) Considérons la suite u(p) définie par (R2 | R0 ) = 0 donne λ0 = −(P2 | P0 ) = −1/3,
 (R2 | R1 ) = 0 donne λ1 /3 = −(P2 | R1 ) = 0. √
n si n 6 p
u(p) (n) = 2
, Q2 : x 7→ 25 3x2 − 1 .

R2 : x 7→ x2 − 1/3, kR2 k = 3√
p sinon 5
c) Le projeté orthogonal de P3 sur F est
On a
u(p) ∈ E, N∞ (u(p) ) = p et N (u(p) ) = 1 R = (Q0 | P3 )Q0 + (Q1 | P3 )Q1 + (Q2 | P3 )Q2
On en déduit que les normes N et N∞ ne sont pas équivalentes car soit, après calculs
3
N∞ (u(p) ) R : x 7→ x
→0 5
N (u(p) ) La distance de P3 à F est alors
2
Exercice d = kP3 − Rk = √
 15 : [énoncé] 5 7
I) D = (x, y) ∈ R2 /0 6 x 6 1 et 0 6 y 6 1 − x donc
ZZ Z 1 Z 1−x 
(xy + 1) dx dy = (xy + 1) dy dx Exercice 17 : [énoncé]
D 0 0 I) Cas α ∈ R− .
Après calculs Pour n > 3, ln n > 1 puis un > 1/n.
Par comparaison de séries à termes positifs, on peut affirmer la divergence de la
ZZ
13
(xy + 1) dx dy = série de terme général un .
D 24
Cas α > 0.
II) a) Il existe x 6= 0, vérifiant u(v(x)) = λx et alors (v ◦ u)(v(x)) = λv(x). Or
La fonction f introduite est décroissante et R positive donc la nature de la série de
v(x) 6= 0 car u(v(x)) 6= 0et u(0) = 0 donc λ est valeur propre de v ◦ u.
terme général f (n) est celle de l’intégrale [2,+∞[ f (x) dx.
b) u ◦ v(P ) = P et v ◦ u(P ) = P − P (0) donc ker(u ◦ v) = {0} et
Puisque
ker(v ◦ u) = R0 [X]. Z X Z ln(X)
En substance, la propriété précédente ne vaut pas pour λ = 0 en dimension dt
f (x) dx =
quelconque. 2 t=ln x ln 2 tα
c) Cependant, en dimension finie, si 0 est valeur propre de u ◦ v alors on peut affirmer que la série de terme général un converge si, et seulement si,
det(u ◦ v) = 0 et donc det(v ◦ u) = 0 d’où 0 valeur propre de v ◦ u. α > 1.

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II) a) Si u ∈ Sp et si deux polynômes P, Q conviennent pour exprimer un+1 en donc λ0 = . . . = λp = 0 puis la relation initiale donne λ = 0 car v 6= 0.
fonction de un alors La famille (v, v0 , . . . , vp ) est donc libre.
∀n ∈ N, P (n) = Q(n) De plus, en vertu de la formule du rang
Puisque le polynôme P − Q possède une infinité de racines, c’est le polynôme nul
dim Sp = dim ker φ + rgφ = 1 + (p + 1) = p + 2
et donc P = Q.
b) Sp ⊂ RN , 0 ∈ Sp (avec P = 0). donc la famille (v, v0 , . . . , vp ) est une base de Sp .
Soient λ, µ ∈ R et u, v ∈ Sp . e) En reprenant les notations qui précèdent, on peut écrire
Pour tout n ∈ N, on obtient aisément
u = λv + λ0 v0 + λ1 v1
(λu + µv)n+1 = a(λu + µv)n + (λPu + µPv )(n)

et donc λu + µv ∈ Sp avec Pλu+µv = λPu + µPv ∈ Rp [X]. On a


Sp est un sous-espace vectoriel de RN donc c’est un R-espace vectoriel. Pu = λ0 R0 + λ1 R1 = −2X + 7
c) Ci-dessus, on a obtenu Pλu+µv = λPu + µPv ce qui correspond à la linéarité de Puisque R0 = −1 et R1 = 1 − X, on obtient λ1 = 2 et λ0 = −5.
l’application φ. Par suite
u ∈ ker φ si, et seulement si, Pu = 0 ce qui signifie que u est une suite géométrique
un = λ2n + 2n − 5
de raison a.
On en déduit que la suite (an )n∈N est un vecteur directeur de la droite vectorielle Puisque u0 = −2, on obtient λ = 7.
qu’est le noyau de φ. Finalement
L’image de φ est Rp [X] car l’application φ est surjective puisque pour tout un = 3.2n + 2n − 5
polynôme P ∈ R [X], on peut définir une suite élément de Sp par la relation

u0 ∈ R et ∀n ∈ N, un+1 = aun + P (n)


Exercice 18 : [énoncé]
d) La famille (R0 , R1 , . . . , Rp ) est une famille de polynômes de degrés étagés de I) L’application f est évidemment linéaire et c’est donc un endomorphisme de
Rp [X], elle forme donc une base de Rp [X]. Pour k ∈ [[0, p]], il est facile de Rn [X]
déterminer une suite u = (un ) ∈ Sp vérifiant Su = Rk car Méthode sans les matrices.
Pour P polynôme non nul, on a deg P 0 < deg P donc deg f (P ) = deg P . On en
un+1 = aun + Rk (n) ⇔ un+1 − (n + 1)k = a(un − nk ) déduit ker f = {0}.
Puisque f est un endomorphisme injectif en dimension finie, f est un
Ainsi la suite
automorphisme et est donc une application bijective.
u : n 7→ nk
Méthode avec les matrices.
convient. La matrice de f dans la base canonique de Rn [X] est
Considérons alors la famille formée des suites  
1 −1 (0)
n k
v : n 7→ a et vk : n 7→ n avec k ∈ [[0, p]]  .. 

 1 . 
 ∈ Mn+1 (R)
Supposons  .. 
 . −n 
λv + λ0 v0 + · · · + λp vp = 0
(0) 1
En appliquant φ, on obtient
C’est matrice est inversible car de déterminant 1 et on peut donc conclure à
λ0 R0 + · · · + λp Rp = 0 nouveau que f est un automorphisme.

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Pour déterminer l’antécédent de Q par calcul matriciel on évalue dans C [X] puis
−1  n−1 n−1 

1 −1 0 0 1
 
5
 Y Y 2kπ
X 2n −2 cos(na)X n +1 = (X − eia+2ikπ/n )(X − e−ia−2ikπ/n ) = (X 2 − 2 cos a +
 0 1 −2 0   0   4  n
   =  k=0 k=0
 0 0 1 −3   −1   2 
II) Pour x > 0,
0 0 0 1 1 1 +∞
X (x ln x)n
xx = ex ln x =
On obtient n!
n=0
P = X 3 + 2X 2 + 4X + 5 donc
Z 1 Z +∞
II) Les séries entières définissant S0 , S1 et S2 sont de rayons de convergence
X
xx dx = fn
R = +∞. 0 ]0,1] n=0
Pour x ∈ C, on a avec
(x ln x)n
+∞ n
fn (x) =
X x n! P
S0 (x) + S1 (x) + S2 (x) = = exp(x) Les fonctions fn sont continues par morceaux, fn converge simplement vers une
n=0
n!
fonction continue par morceaux sur ]0, 1].
On a aussi Les fonctions fn sont intégrables et
+∞
(jx)n (−1)n xn (ln x)n
X Z Z
S0 (x) + jS1 (x) + j 2 S2 (x) = = exp(jx) |fn | = dx
n! ]0,1] ]0,1[ n!
n=0

et Or 1
Z 1  Z 1
+∞ 1 n
X (j 2 x)n xn (ln x)n dx = xn+1 (ln x)n − xn (ln x)n−1 dx
S0 (x) + j 2 S1 (x) + jS2 (x) = = exp(j 2 x) ε n+1 ε n+1 ε
n=0
n!
donc quand ε → 0
En sommant ces trois relations, on obtient Z
n
Z
xn (ln x)n dx = − xn (ln x)n−1 dx
1 ]0,1] n+1 ]0,1]
exp(x) + exp(jx) + exp(j 2 x)

S0 (x) =
3 Ainsi
1
n n−1 (−1)n n!
Z Z
1
xn (ln x)n dx = (−1)n ··· xn dx =
]0,1] n+1n+1 n+1 0 (n + 1)n+1
Exercice 19 : [énoncé]
I) Les racines de X 2 − 2 cos(na)X + 1 sont eia et e−ia donc Par suite Z 1
1
2n n n ina n −ina |fn | dx =
X − 2 cos(na)X + 1 = (X − e )(X − e ) 0 (n + 1)n+1
PR1
et il y a convergence de la série |fn |
Les racines de X n − eina sont les eia+2ikπ/n avec k ∈ {0, . . . , n − 1} et celles de 0
Par le théorème d’intégration terme à terme, on obtient que l’intégrale ]0,1] xx dx
R
X n − e−ia s’en déduisent par conjugaison.
est définie et
Ainsi Z 1 +∞ Z 1 +∞
X X (−1)n
n−1 n−1
xx dx = fn (x) dx =
Y Y 0 n=0 0
(n + 1)n+1
X 2n − 2 cos(na)X n + 1 = (X − eia+2ikπ/n ) (X − e−ia−i2kπ/n ) n=0

k=0 k=0
puis le résultat voulu.

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Exercice 20 : [énoncé] puis, par intégration de développement en série entière,


I) On a toujours ker f ⊂ ker(g ◦ f ).
+∞
Inversement, pour x ∈ ker(g ◦ f ), on a g ◦ f (x) = 0 donc f ◦ g ◦ f (x) = f (0) = 0. X (sin θ)n sin(nθ) n
f (x) = f (0) + x
Or f ◦ g = Id donc f (x) = 0. n
n=1
Ainsi ker(g ◦ f ) ⊂ ker f puis ker(g ◦ f ) = ker f .
On a toujours. avec  
Inversement, pour y ∈ Img, il existe x ∈ E tel que y = g(x) et alors 1
f (0) = − arctan = arctan (tan(θ − π/2)) = θ − π/2
y = g ◦ f ◦ g(x) = (g ◦ f )(g(x)) ∈ Im(g ◦ f ). tan θ
Ainsi Img ⊂ Im(g ◦ f ) puis Im(g ◦ f ) = Img car θ − π/2 ∈ ]−π/2, π/2[.
Soit x ∈ ker f ∩ Img. Il existe a ∈ E tel que x = g(a) et alors f (x) = 0 donne
f (g(a)) = 0 d’où a = 0 car f ◦ g = Id. On en déduit x = g(a) = 0 et donc
ker f ∩ Img = {0}.
Exercice 21 : [énoncé]
Soit x ∈ E. On peut écrire x = (x − g(f (x))) + g(f (x)) avec g(f (x)) ∈ Img et
I) Une récurrence, une séparation d’une somme en deux, un décalage d’indice et
x − g(f (x)) ∈ ker f car
une exploitation de la formule du triangle de Pascal.
f (x − g(f (x))) = f (x) − (f ◦ g)(f (x)) = f (x) − f (x) = 0 (k)
(−1)k k!

(k) 1
e2x = 2k e2x et =
Ainsi E = ker f + Img et finalement E = ker f ⊕ Img. 1+x (1 + x)k+1
II) a) Pour x ∈ R, on peut affirmer x sin θeiθ 6= 1 et par multiplication par la
donc
quantité conjuguée (n) n
e2x (−1)k 2n−k e2x
 X
= n!
sin θeiθ sin θeiθ (1 − x sin θe−iθ ) 1+x (n − k)! (1 + x)k+1
k=0
= 2
1 − x sin θeiθ |1 − x sin θeiθ | II) a) f est évidemment un endomorphisme de E et pour x, y ∈ E,
On en déduit (f (x) | y) = (x | y) + k(x | a)(y | a) = (x | f (y))
sin θeiθ sin2 θ
 
Im = Ainsi f est autoadjoint (et donc diagonalisable dans une base orthonormée).
1 − x sin θeiθ 1 − 2x sin θ cos θ + x2 sin2 θ b) Si f (x) = 0 alors x + k(x | a)a = 0 et donc x ∈ Vecta.
Or f (a) = (1 − k)a 6= 0 donc ker f = {0} et par suite f est un automorphisme de
b) La fonction f est définie et de classe C ∞ sur R et, après calculs
E.
c) f (a) = (1 − k)a donc 1 − k ∈ Spf et Vecta ⊂ E1−k (f ).
sin2 θ
f 0 (x) = Pour x ∈ Vect(a)⊥ , f (x) = x donc 1 ∈ Spf et (Vecta)⊥ ⊂ E1 (f ).
1 − 2x sin θ cos θ + x2 sin2 θ On peut alors conclure que si k 6= 0 alors
Pour |x sin θ| < 1, on a
Spf = {1, 1 − k} , E1−k (f ) = Vecta et E1 (f ) = (Vecta)⊥
+∞ +∞
sin θeiθ iθ
X
iθ n
X
car la somme des dimensions des sous-espaces propres de f est égale à n.
= sin θe (x sin θe ) = (sin θ)n+1 ei(n+1)θ xn
1 − x sin θeiθ n=0 n=0 Dans le cas k = 0, on a f = Id.

On en déduit
+∞
Exercice 22 : [énoncé]
X
f 0 (x) = (sin θ)n+1 sin ((n + 1)θ) xn
n=0
I) χA = −X(X 2 + ca − ba − bc).

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Si ba + bc > ca alors A est diagonalisable dans Mn (R) car possède trois valeurs II) a) Soit F une primitive de la fonction continue f . On a
propres distinctes.
Elle est a fortiori diagonalisable dans Mn (C). 1
g(x) = (F (x) − F (0)) −−−−→ F 0 (0) = f (0)
Si ba + bc = ca alors 0 est seule valeur propre et donc A est diagonalisable si, et x x→0+

seulement si, a = b = c = 0. Ainsi on peut prolonger g par continuité en 0 en posant g(0) = f (0).
Si ba + bc < ca alors 0 est seule valeur propre réelle et donc A n’est pas b) Soit F une primitive de f (il en existe car f est continue).
diagonalisable dans Mn (R). On a
En revanche A est diagonalisable dans Mn (C) (trois valeurs propres distinctes). 1
g(x) = (F (x) − F (0))
II) Montrer que l’égalité proposée a lieu si, et seulement si, f est de signe constant x
Si f > 0 ou f 6 0 : ok On en déduit que g est dérivable sur R+? et
Inversement, supposons Z Z
b b 1 f (x) f (x) − g(x)

f = =

|f | g 0 (x) = − 2
(F (x) − F (0)) + =

a a
x x x
Rb Rb Rb Rb c) Par intégration par parties
Si a f > 0 alors a f = a |f | donne a |f (x)| − f (x) dx = 0.
Or la fonction |f | − f est continue et positive c’est donc la fonction nulle et par Z b b
Z b
g 2 (t) dt = tg 2 (t) a − 2 tg 0 (t)g(t) dt

suite f = |f | est positive.
Rb a a
Le cas a f < 0 est semblable.
donc Z b b
Z b
g 2 (t) dt = tg 2 (t) a − 2

(f (t) − g(t)) g(t) dt
Exercice 23 : [énoncé] a a
I) Posons   puis la relation proposée.
a b On en déduit par l’inégalité de Cauchy-Schwarz
M= ∈ M2 (R)
c d s s
Z b Z b Z b
On a   g 2 (t) dt 6 2 f 2 (t) dt g 2 (t) dt + ag 2 (a)
6a + 2c 6b + 2d a a a
f (M ) =
3a + c 3b + d
puis
On en déduit     Z b
s
Z b
s
Z b
1 0 0 1 2
g (t) dt − 2 f 2 (t) dt g 2 (t) dt 6 ag 2 (a)
ker f = Vect ,
−3 0 0 −3 a a a

L’endomorphisme ne peut-être surjectif car en dimension finie, un endomorphisme en ajoutant un même terme de part et d’autre
surjectif est bijectif et dans ce cas son noyau est réduit à l’élément nul. s s 2
On forme une base du noyau à l’aide des matrices Z b Z b Z b
     g 2 (t) dt − f 2 (t) dt 6 ag 2 (a) + f 2 (t) dt
1 0 0 1 a a a
et
−3 0 0 −3
puis par la croissance de la fonction racine carrée
Par la formule du rang, rgf = 2. On forme alors une base de l’image par les s s s s s
matrices    
Z b Z b Z b

Z b

Z b
6 0 0 2 2
g (t) dt− 2
f (t) dt 6
2
g (t) dt − 2 2
f (t) dt 6 ag (a) +
f 2 (t) dt
f (E1,1 ) = et f (E2,2 ) = a a a a a
3 0 0 1

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et enfin Exercice 25 : [énoncé]


ZI) Soit q ∈ ]`, 1[. Il existe un rang N ∈ N à partir duquel
s s s s s
Z b Z b Z b Z +∞ +∞
2
g (t) dt 6 f 2 (t) dt+ ag 2 (a) + f 2 (t) dt 6 f 2 (t) dt+ ag 2 (a) + f 2 (t) dt un+1
a 0 0 0 0 6q
un
d) En faisant tendre a vers 0, on obtient
et alors un 6 uN q n−N .
Puisque la série de terme général q n est convergente, par comparaison de séries à
s s
Z b Z +∞
2
g (t) dt 6 2 f 2 (t) dt termes positifs, la série de terme général un est convergente.
0 0 b) Si on pose
n!
et on en déduit que la fonction g 2 est intégrable sur R+ car les intégrales de g 2 sur un =
(3n + 1)!
les segments inclus dans R+ sont majorées.
alors
un+1 n+1
= →0
Exercice 24 : [énoncé] un (3n + 4)(3n + 3)(3n + 2)
I) Cette courbe n’est autre que la lemniscate de Bernoulli. . . et donc la série de terme général un converge.
II) Posons II) a) L’image d’un endomorphisme est toujours stable par celui-ci. . .
sin(nt) b) Si x ∈ Imu alors il existe a ∈ E tel que x = u(a). On a alors
fn : t 7→
nt + t2
La fonction fn est définie et continue par morceaux sur ]0, +∞[. u2 (x) = u3 (a) = −u(a) = −x
nt
Quand t → 0+ , fn (t) ∼ nt+t 2 → 1.
c) En vertu de ce qui précède, v 2 = −IdE donc v est un isomorphisme et
Quand t → +∞ ; fn (t) = O t12 .

v −1 = −v.
On peut donc affirmer que fn est intégrable sur ]0, +∞[. d) D’une part
Pour t ∈ ]0, +∞[. 1
Quand n → +∞, fn (t) = O n1 donc la suite (fn ) converge simplement vers la det(v −1 ) =

det v
fonction nulle.
et d’autre part
De plus, pour t 6 π/2, on a, sachant |sin u| 6 |u|,
det(−v) = (−1)dim Imu det v
nt
|fn (t)| 6 61 donc
nt + t2 (−1)dim Imu > 0
et pour t > π/2, On en déduit que la dimension de l’image de u est paire.
1 1
|fn (t)| 6 2
6 2
nt + t t
Ainsi |fn | 6 ϕ avec 
1 si t ∈ [0, π/2]
ϕ : t 7→
1/t2 si t ∈ ]π/2, +∞[
La fonction ϕ étant intégrable sur ]0, +∞[, on peut appliquer le théorème de
convergence dominée et affirmer
Z +∞
un → 0 dt = 0
0

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