Vous êtes sur la page 1sur 7

Histoire des Mérovingiens

Par metanoia1 dans HISTOIRE DES MEROVINGIENS le 7 Octobre 2007 à 19:09

Histoire des Mérovingiens

Les Mérovingiens sont issus des Sicambres (tribu germanique : celle des Francs) qui dominaient un
territoire allant de la France à l'Allemagne actuelle aux Vè et VIè siècles. Cette époque est celle du
Roi Arthur et sert de décor au cycle du Graal. Malheureusement, un grand nombre d'informations a
été supprimé par l'église catholique, qui exerce un monopole sur l'enseignement. Généralement, la
notion de dynastie évoque une race qui succède à une autre, mais rien de comparable pour les
Mérovingiens qui semblent avoir régné de tout temps sur les Francs. Mérovée (->mère ou mer)
donna son nom à la dynastie. Selon la légende, il naquit de 2 pères. La mère de Mérovée, enceinte
du Roi Clodio, alla se baigner dans l'océan où elle fut séduite par une créature venue d'au-delà des
mers (la "bête de Neptune semblable au Quinotaure"), la créature rendit la reine enceinte une
deuxième fois. Ainsi, deux sangs différents coulèrent dans les veines de Mérovée. Cette légende
signifie la transmission par la mère d'un sang étranger venu d'au-delà des mers, d'une autre peuplade
liée aux Francs. Mérovée naquit donc ainsi, et fut investi de grands pouvoirs d'où une aura de magie
et de surnaturel, fréquente pour les Rois Mérovingiens. Ainsi, d'après d'autres légendes, les Rois
Mérovingiens soignaient par simple imposition des mains, ou grâce aux glands magiques pendants
aux franges de leurs robes en plus de leur don de clairvoyance, de communication extra-sensorielle
avec les animaux et la nature, des colliers magiques qui ornaient leur cou, et enfin d'une formule
secrète les protégeant et leur garantissant la longévité. Leur marque de naissance distinctive est une
croix rouge sur le coeur (comme plus tard les Templiers) ou entre les deux omoplates. On les
appelle les Rois aux Cheveux Longs car ceux-ci étaient le siège de leur vertu, tout leur pouvoir
magique était contenu dans leur épaisse chevelure. Ils sont considérés comme des prêtres-rois, la
personification du divin (comme pour les Pharaons). D'ailleurs, on a découvert sur des crânes de
monarques mérovingiens une incision permettant à l'âme de quitter le corps pour entrer en contact
avec le monde divin (comme chez les Bouddhistes). En 1653, on découvre la tombe de Childéric
Ier, fils de Mérovée, dans les Ardennes, avec notamment 300 abeilles en or (symbole sacré
mérovingien), qui furent confiées à Léopold-Guillaume de Habsbourg, puis récupérés par Napoléon
qui en fit le principal ornement de ses habits.

Chapitre I : Le Peuple de l'Ours.

Les Documents du Prieuré, ainsi que certains historiens, affirment que les origines des
Mérovingiens remontent à une tribu située en Arcadie, qui aurait traversé le Danube puis le Rhin
pour s'installer en Allemagne Occidentale. En Arcadie, région grecque faut-il le rappeler, l'ours
faisait l'objet d'un important culte. Arcadie vient d'Arkades qui veut dire le peuple de l'ours. Les
Arcadiens affirmaient descendre du Dieu Arkas, qui veut dire ours, et qui symbolise la constellation
de la petite ourse. Son fils était Callisto, qui lui symbolise la grande ourse. On retrouve le même
culte chez les Sicambres. En gaulois, ours se dit arth, origine du nom d'Arthur. On connait aussi le
"Ursus" (ours en latin) dans la lignée royale inscrite dans les Documents du Prieuré. Les Sicambres
arrivèrent en Gaule sans tumulte, sans brutalité. Ils entretenaient d'excellents rapports avec les
Romains (certains Sicambres étaient devenus des consuls romains), leur assimilation fut pacifique.
Ainsi, quand à la fin du Vè siècle l'empire romain s'écroula, les Sicambres prirent naturellement la
place vacante sans force ni violence, l'administration de la Gaule restant de ce fait intacte.
Chapitre II : La Descendance de Mérovée.

Il existe deux Mérovée, un qui mourut en 438, et son fils, qui fut proclamé Roi des Francs à Tournai
en 448, et mort en 458. Le royaume franc ne cessera ensuite de se développer. Chilpéric Ier
construit des amphithéatres à Paris et Soissons. Il ne revendique pas de réelles dispositions pour la
guerre malgré une certaine brutalité. Les principales activités sont le commerce et l'agriculture. Le
royaume possédait des richesses fabuleuses provenant d'importantes fabriques royales, dont une à
Sion en Suisse. Les pièces étaient frappées d'une croix aux 4 bras d'égale longueur, la même croix
que celle des Croisés à Jérusalem. Les descendants mâles de race mérovingienne sont considérés
Rois dès leur douzième année, mais il n'y a pas de couronnement pour leur anniversaire. Son rôle
consiste plutôt à "être" qu'à "faire", il est un symbole. Pour diriger et agir, on fait appel au "Maire
du Palais". Il s'agit donc d'une monarchie constitutionnelle. Les souverains mérovingiens sont
polygames et possèdent des harems, le sang de la famille royale n'était ni ennobli par une
avantageuse alliance, ni souillé par celui d'une esclave, car c'est dans son propre sang qu'est la vertu
même de la race et tous ceux qui appartiennent à ce sang la protégeaient. En quoi donc le sang les
investissaient-ils de droits aussi exceptionnels?

Chapitre III : Le Pacte de Clovis.

Clovis régna de 481 à 511, c'est le plus célèbre des Rois Mérovingiens. Grâce à lui, la France se
convertit au Christianisme. En 496, l'église catholique est dans une situation précaire, son existence
est fragile, le pape n'avait que peu de pouvoirs et avait besoin d'un soutien puissant. Depuis 486,
Clovis a étendu son territoire des Ardennes jusqu'à Troyes, Reims, Amiens. La soudaine conversion
de Clovis fut l'oeuvre de sa femme Clotilde, fervente catholique, et de son confesseur St-Remy, qui
servit d'intermédiaire entre Rome et Clovis. L'accord qui eut lieu en 496 était pour Rome une
victoire politique qui assurait la survivance de son église sur tout l'Occident. En échange, Clovis
obtient l'autorisation de régner sur un "St-Empire Romain", futur héritage de la race mérovingienne.
Clovis, considéré alors comme une sorte d'empereur d'Occident, régnait mais sans gouverner. Le
pacte était d'une durée illimitée. Clovis fut baptisé par St-Remy en 496 à Reims, et prononça :

"Mitis depone colla, Sicamber, adora quod incendisti, incendi quod adorasti."
(Dépose tes colliers, Sicambre, adore ce que tu as brûlé, brûle ce que tu as adoré)

Ainsi l'église se liait non pas à Clovis seul, mais à toute sa descendance, telle l'alliance de Dieu avec
le Roi David dans l'Ancien Testament. Jusqu'à sa mort, Clovis fit imposer par tous les moyens la
foi, objet de son contrat, et étend son royaume vers l'Est et le Sud. Il repoussa ses ennemis de
toujours, les Wisigoths, en 507 hors d'Aquitaine. Les Wisigoths reculèrent jusqu'à Carcassonne, puis
établirent leur capitale dans le Razès à Rhedae (Rennes-le-Château en latin).

Chapitre IV : Dagobert II.

A la mort de Clovis en 511, l'empire mérovingien fut partagé entre ses 4 fils, ce qui entraîna
rivalités, affaiblissement, troubles, bref le chaos. Du coup, les pouvoirs des Maires du Palais de
multiplient et les derniers Rois Mérovingiens deviennent les "Rois Fainéants". En réalité, certains se
révélèrent être de véritables souverains, comme Dagobert II. Dagobert II naquît en 651, héritier du
trône d'Austrasie (Lorraine) à 5 ans, il fut enlevé par Grimoald, maire du Palais, qui proposa alors
son propre fils comme roi. Dagobert II, véritable héritier que l'on croyait alors mort, fut confié à
l'évêque de Poitiers qui l'envoya en Irlande, au monastère de Slane, près de Dublin, où il reçut une
éducation bien supérieure à celle qu'il aurait pu avoir en France. En 666, il épouse la princesse celte
Mathilde et s'établit à York dans le royaume de Northumbrie, en Angleterre, où il se lia d'amitié
avec l'évêque Wilfrid, qui devint alors son conseiller, et qui défendait l'église romaine face à l'église
celte (ça va? vous suivez?). En 670, Mathilde meurt et Wilfrid s'empresse de faire épouser à
Dagobert Gisèle de Rhedae, fille de Béra II, Comte de Rhedae de sang wisigoth. Ce fut chose faite
en 671 à Rhedae même, d'où naquit de cette union, Sigisbert IV en 676. Ainsi, cette alliance
permettait à l'église romaine d'englober la race wisigoth dans son empire, dès le retour sur le trône
de Dagobert II. Celui-ci patienta à Rhedae jusqu'en 674, où il se rendit en Austrasie pour réclamer
sa couronne avec l'aide de Wilfrid, ainsi que de St-Anatus, évêque de Sion en Suisse. Sur le trône,
Dagobert II se révéla être le digne successeur de Clovis. Autoritaire, il mit fin à l'anarchie du
royaume. Il reconquit, grâce à des fonds importants venus de Rhedae, l'Aquitaine, devenue fief
indépendant 40 ans auparavant. Mais, contrairement aux espoirs de Wilfrid d'York, Dagobert ne se
comporta jamais en défenseur de l'église, tâchant même de mettre un frein à l'expansion de Rome à
l'intérieur du royaume. De ce fait, en 679, Dagobert possédait un grand nombre d'ennemis, laïques
et religieux, les nobles désireux d'indépendance, l'église dont il avait entravé l'expansion. Parmi
eux, son propre Maire du Palais, Pépin d'Héristal, partisan de l'assassinat et de la trahison. Le
23/12/679, Dagobert chasse dans la forêt près de Stenay, fatigué, il se repose près d'un cours d'eau,
et s'endort. Pendant son sommeil, un de ses serviteurs (peut-être son filleul) le tue d'un coup de
lance dans l'oeil sur l'ordre du Maire du Palais, puis il retourne à Stenay pour exterminer tour à tour
les membres de la famille royale. On ne sut jamais s'il réussit, mais officiellement la race
mérovingienne était éteinte. D'ailleurs, l'église ne s'en affligea pas outre mesure, elle qui y était liée
par le pacte de Clovis. Elle approuva même résolument ce geste meurtrier. Le corps de Dagobert fut
enterré à Stenay puis transporté à Douzy, par Charles II où il fut canonisé le 10/9/872 par un concile
métropolitain des évêques. Canonisation dont les raisons sont toujours restées mystérieuses. En
1069, le Duc de Lorraine, grand-père de Godefroi de Bouillon, plaça l'église de St-Dagobert à
Stenay sous la protection de l'abbaye voisine de Gorze. Quelques années plus tard, un seigneur local
se l'appropria, mais en 1093, Godefroi de Bouillon, lui-même, soumit Stenay à un siège
impitoyable, dans le seul but de reconquérir l'édifice! Finalement, l'église fut détruite sous la
révolution, et les reliques dispersées. Cependant, un crâne, considéré comme étant celui de
Dagobert II, existe au couvent de Mons, en Belgique. Au XIXè siècle est apparu un poème de 21
vers, intitulé "De sancto Dagoberto martyre prose" indiquant que Dagobert avait été martyrisé pour
une raison bien particulière, or ce texte remontant, au plus tard, au Moyen-Age, avait été découvert
à l'abbaye d'Orval. Fin du sitcom...

Chapitre V : Les Carolingiens.

Pendant 75 ans encore, la dynastie mérovingienne se maintient sur le trône avec des "rois fainéants"
trop jeunes pour posséder une quelconque autorité, issus de branches cadettes, et non de la lignée
directe de Mérovée et Clovis, supposée éteinte. Le pouvoir était alors dans les mains des différents
Maires du Palais. Après Pépin d'Héristal, on trouve Charles Martel, défenseur de la foi et de la
chrétienté (Poitiers en 732), qui ne fut jamais Roi, car mort en 741. Son fils, Pépin le Bref, se
conduisit fort autrement : il déposa Childéric III en 751 avec le soutien de l'église, trahissant
(encore!) le Pacte scellé avec Clovis en 496, et pour l'humilier, il lui coupa jusqu'à la racine sa
chevelure sacrée. Pépin pouvait régner en paix sur le royaume. Un an auparavant, était paru la
"Donation de Constantin", et si l'on sait aujourd'hui qu'il s'agissait d'un faux maladroitement
fabriqué par la chancellerie du pape, il eut à l'époque une influence considérable. Par cette donation,
datée de sa supposée conversion au christianisme en 312, l'empereur Constantin faisait don à l'église
de la totalité de ses droits et de ses biens. La conséquence fut que l'évêque de Rome devint pape et
empereur à la fois, disposant à son gré de la couronne impériale et déléguant ses pouvoirs à qui bon
lui semblait. L'église s'empresse de confirmer sa position et celle de Pépin le Bref, en instituant une
cérémonie destinée à consacrer, ou plutôt à créer, un nouveau roi. Le pape devient le médiateur
suprême entre Dieu et les rois. Couronné à Ponthion en 754, Pépin le Bref inaugura la dynastie
carolingienne dont Charlus Magnus (ce nom vient de Charles Martel et non de Charles le Grand),
Charlemagne en français, est proclamé St-Empereur en 800, titre normalement reservé à la lignée
mérovingienne d'après le Pacte de Clovis. C'est la confirmation définitive et publique de la trahison
de l'église, l'onction compensant les propriétés magiques des longues chevelures. Pour se donner
bonne conscience, tous les Carolingiens s'allièrent ostensiblement à des princesses mérovingiennes,
y compris Charlemagne. Celui-ci se sentit-il vainqueur ou coupable d'avoir trahi le Pacte? En tout
cas, il fut assurément surpris de la cérémonie où on lui plaça une couronne sur la tête, presque par
surprise, déchainant ainsi l'enthousiasme de la foule qui acclama Charles, le couronné de Dieu. Aux
dires d'un chroniqueur contemporain, Charlemagne n'aurait jamais accepté de rentrer ce jour-là dans
l'église s'il avait su, par avance, ce qu'il y attendait. Cette trahison préoccupe toujours le PS 1200
après.
Autre déclaration de Mathieu Paoli : "Pour les membres du PS, la seule noblesse authentique est la
noblesse d'origine soit wisigoth, soit mérovingienne. Les Carolingiens, puis les autres, ne sont que
des usurpateurs. En effet, ils n'étaient que des fonctionnaires du Roi, chargés d'administrer les terres
et qui, après s'être transmis héréditairement ces terres en un premier temps, se sont purement et
simplement emparés du pouvoir. En consacrant Charlemagne en l'an 800, l'église s'est parjurée, car
elle avait conclu une alliance avec les Mérovingiens, lors du baptême de Clovis, alliance qui avait
fait de la France la fille aînée de l'église."
La dynastie mérovingienne éteinte en 679, disparaît officiellement en 754 à la mort de Childéric III.
Mais selon les Documents du Prieuré, la race s'est perpétuée jusqu'à l'époque moderne à travers
Sigisbert IV, fils de Dagobert et de Gisèle de Rhedae, personnage qui s'est évanoui dans la nuit des
temps, seul le PS semble posséder des infos sur lui. Notons qu'il a fallu attendre 1655 pour que
Dagobert II réintègre la liste officielle des Rois de France, car jusque-là, on s'était efforcé de faire
disparaître toute trace de son existence. Qu'a-t-on cherché à cacher en niant l'existence de cet
homme? et en premier lieu, sa descendance? En effet, si Dagobert II n'existait pas, sa descendance
non plus. C'est la preuve que celle-ci constituait une menace.

Chapitre VI : Guillem de Gellone.

Les Documents du Prieuré nous apprennent qu'à la mort de son père, Sigisbert IV fut sauvé par sa
soeur et conduit en secret dans les domaines de sa mère en Languedoc en 681. Acceptant le surnom
de "Plant-Ard" (allusion au "rejeton ardant" de la "vigne mérovingienne"), il devient Duc de Razès
et Comte de Rhedae. Il perpétua ainsi la lignée dont l'une des branches, 200 ans plus tard, donnera
naissance à Bernard Plantavelu, père du futur Duc d'Aquitaine. En 742, le Razès et Rennes-le-
Château étaient reconnus de tous (à contre-coeur pour l'église) comme une principauté autonome.
Entre 759 et 768, son souverain est nommé Roi et devient le vassal des Carolingiens, qui l'ont
reconnu comme tel. Ce Roi était Théodoric (ou Thierry), fils cadet de Sigisbert V. En 790, son fils
Guillem de Gellone est nommé Comte de Razès et c'est dans son domaine que se déroule l'action du
Parzival de W.Von Eschenbach. Guillem était assez lié à Charlemagne, sa soeur ayant épousé un des
fils du St-Empereur. Il s'empare de Barcelone en 803 et étend son royaume. En conséquence, sans
correspondre en tout point, les généalogies relatives à sa famille confirmaient dans l'ensemble celles
des Documents du Prieuré, nous pouvons donc admettre que Sigisbert, ayant survécu au meurtre de
son père Dagobert II, avait assuré la survie et la descendance de la lignée mérovingienne sous le
nom de Plantard et le titre de Comte de Rhedae. Parmi cette descendance, figure Sigisbert VI, le
Prince Ursus devenu entre 877 et 879, le Roi Ursus, qui aurait tenté une insurrection contre Louis II
pour regagner son héritage légitime, avec l'aide de Bernard d'Auvergne et du Marquis de Gothie. Or
l'histoire confirme cette rebellion, mentionnant les deux derniers noms mais pas de Sigisbert VI, se
contentant de citer un Prince Ursus. Ce sont les Documents du Prieuré qui permettent de dire que ce
Prince Ursus était bien Sigisbert VI, descendant de Dagobert II, désirant regagner son héritage. Ils
furent vaincus en 881 à Poitiers et la famille Plantard perdait ainsi ses possessions du Languedoc,
mais gardant, à titre purement honorifique, les appelations "Duc de Razès-Comte de Rhedae".
Quant au Prince Ursus, il mourut en Bretagne où sa famille s'allia par mariage à la maison ducale.
Ainsi, le sang mérovingien circulait à la fin du IXè siècle dans les veines des Ducs de Bretagne et
des Ducs d'Aquitaine. Ensuite, une partie de la famille emmenée par Bera VI, trouva refuge en
Angleterre sous le règne d'Athelstan. Or, selon des sources maçonniques, l'origine de la FM
anglaise remontent au règne de ce même Athelstan. En dehors de ses droits au trône de France, le
sang mérovingien avait-il donc aussi un lien avec la FM? C'est maintenant fort possible.

Chapitre VII : Lohengrin.

Parmi les figures médiévales les plus populaires, prend place celle de Lohengrin, le Chevalier au
cygne, descendant de la mystérieuse "famille du Graal". Un jour, dans le temple sacré ou le château
du Graal, à Munsalvaesche, Lohengrin entend sonner la cloche de la chapelle, agitée sans l'aide
d'aucune main humaine : quelqu'un de par le monde, réclame son aide, c'est le signal. Une
damoiselle en détresse, la Duchesse de Brabaut pour certains, la Duchesse de Bouillon pour d'autres
(il s'agirait en fait de la même personne), appelle en effet désespérement à l'aide et Lohengrin
s'élance à son secours dans une barque tirée par des cygnes. Etant parvenu à vaincre les
persécuteurs de la belle duchesse, il l'épouse. Mais le jour de leurs noces, il exige d'elle un serment :
celui de ne jamais l'interroger ni sur ses origines, ni sur son passé. Pendant 7 ans, la dame obéira
aux volontés de son mari, mais un jour, aiguillonée par la curiosité et des rivaux jaloux, elle
succombe à la tentation. Ayant posée la question fatale à Lohengrin, ce dernier l'abandonne aussitôt,
repart dans sa barque menée par les cygnes et disparait dans le soleil couchant. Il laisse cependant
derrière lui un enfant qui, selon les récits, serait le père ou le grand-père de Godefroi de Bouillon.
D'où une grande popularité pour ce personnage jusqu'au XVIIè siècle. Le chef de la première
croisade bénéficia en son temps d'un extraordinaire prestige. Selon une généalogie des Documents
du Prieuré, Godefroi descend de la famille Plantard par son arrière-grand-mère, mariée à Hugues de
Plantard en 1009. Godefroi possédait par conséquent du sang mérovingien, et était un descendant
direct de Dagobert II. Il demeurait donc, malgré tout, un roi sans royaume, et la dynastie capétienne,
soutenue par l'église romaine, était trop bien assise sur le trône pour en être chassée. Alors que faire,
sinon trouver un royaume? Que choisir de mieux pour Godefroi sinon le plus précieux de tous, la
Terre Sainte, la terre de Jésus lui-même? N'obtiendrait-il pas alors une revanche éclatante sur
l'église qui avait trahi ses ancêtres mérovingiens 400 ans plus tôt? Cela expliquerait alors le départ
assuré, en confiance, de Godefroi pour la première croisade, et donnerait, du même coup, un sens
différent à ces croisades.

BILAN QUATRIEME

Ainsi, plusieurs morceaux du puzzle commencent enfin à se mettre en place, et si Godefroi de


Bouillon appartenait vraiment à la race mérovingienne, alors nombre de fragments, apparemment
sans lien, prennent subitement une place logique dans un ensemble cohérent. Ainsi se justifie
l'importance accordée à des éléments aussi divers que la dynastie mérovingienne, les croisades,
toutes les mentions sur Dagobert II, Godefroi de Bouillon, Rennes-le-Château, Les Chevaliers du
Temple, la maison de Lorraine et le Prieuré de Sion. Ainsi pouvons-nous suivre la trace de la lignée
mérovingienne jusqu'à l'époque moderne, et Alain Poher, Henri de Montpézat, aussi époux de la
Reine du Danemark, sans oublier actuellement Pierre Plantard de St-Clair, Otto de Habsbourg, duc
titulaire de Lorraine, et Roi de Jérusalem. Oui bien sûr... C'est bien joli tout ça, mais la question
cruciale n'a toujours pas trouvé de réponse.
POURQUOI LA RACE MEROVINGIENNE?
Pourquoi d'un siècle à l'autre, cette éternelle omniprésence stable, efficace, convaincante en dépit de
son aura de mystère? De quel signe fabuleux, de quel sceau invisible nous ayant encore échappé
était donc marquée cette race?

NDLA : C'est là que ça que commence à être TRES drôle...

Chapitre VIII : La Tribu Exilée.

Selon les Documents du Prieuré, les origines de la race mérovingienne remontent à l'Ancien
Testament (AT), faisant allusion à l'une des 12 tribus d'Israël, celle de Benjamin (cf. Deutéronome
XXXIII, Josué XVIII, Juges XX et XXI) :
"Bien-aimé de Yahvé,il repose en sécurité près de lui, le très-haut le protège tous les jours, et
demeure entre ces épaules" (Moïse).
Autre parallèle : le 23 décembre était un jour sacré pour les Benjamites, or c'est aussi le jour choisi
pour la St-Dagobert. Les Benjamites étaient formés de 3 clans, celui de Ahiram est l'un d'eux
(Hiram : un constructeur du Temple, figure centrale de la FM). A l'arrivée du peuple de Moïse, le
territoire échu à Benjamin comprend Jérusalem (région du "Jébuséen"). Jérusalem appartient aux
descendants de Benjamin avant de devenir la capitale de David. Puis on apprend (Juges XX et XXI)
qu'un lévite (membre de la tribu de Lévi) et sa femme sont violentés sur le territoire de Benjamin.
Une vengeance est exigée et un complot est formé contre la tribu coupable (les Benjamites) par les
11 autres, qui jurent de ne plus donner leurs filles en mariage aux membres de la tribu ennemie.
Après le combat, une grande partie des Benjamites est exterminée. Les gens d'Israël s'aperçurent
trop tard de leur erreur : "Pourquoi faut-il qu'en Israël manque aujourd'hui une tribu d'Israël?". Et
comment sauver ceux qui restent puisqu'ils ont juré de ne plus leur donner leurs filles? On trouve
alors une solution : à la fête de Silo, les Benjamites se cacheront dans les vignes, et quand les filles
de Silo sortiront pour danser, hop! ils se précipiteront sur elles, les enlèveront vite fait bien fait, et
en feront leurs femmes (pas mal, hein?). Mais les Benjamites durent, en partie, s'exiler. Une note en
lettres capitales figure dans les Dossiers Secrets. Faut-il en déduire qu'il existe un lien entre les
Benjamites, Godefroi et le PS? Leur exil les mena au centre du Péloponnèse, dans cette région
d'Arcadie où ils s'unirent à la famille royale, puis, par la suite comme nous le savons, ils émigrèrent
au début de l'ère chrétienne en Allemagne, et engendrèrent les Francs Sicambres. Ainsi les Plantard,
Ducs de Lorraine, seraient d'origine sémitique ou israëlite, ainsi Godefroi en marchant sur
Jérusalem, ne revendiquait que son juste héritage, étant le seul prince d'Occident à se défaire de tous
ses biens, comme s'il n'avait plus l'intention de revenir en France. Rien ne vient confirmer ces
origines benjamites de la race mérovingienne, car il s'agit d'un passé trop éloigné, mais cette
hypothèse n'a rien de nouveau, ni d'original. Marcel Proust et Jean d'Ormesson ont affirmé que
certaines familles de la noblesse française ont des origines juives. Roger Peyrefitte a établi la même
théorie, mais pour tous les français. Hypothèse aléatoire donc, mais plausible. On retrouve la trace
des Benjamites dans la mythologie grecque : Danaos amena en Grèce ses 50 filles qui allaient
introduire le culte de la Déesse-mère Astarté, or ce Danaos était issu d'une tribu venue de Palestine,
Astarté était aussi la Déesse-mère des Benjamites et le père de Danaos, le Roi Belos, était peut-être
le Belial de l'AT dont les adorateurs avaient aggressé le lévite. Un clan de la tribu des Benjamites
est celui de Bela, d'où peut-être Belial. Le culte de la Déesse-mère se répandit dans la Grèce entière
sous le nom d'Arduina, ou d'Artémis (devenue, au passage, la déesse des Ardennes). Le totem
d'Artemis est l'ours. On trouve d'autres allusions à l'exil juif en Arcadie dans la mythologie grecque.
L'Arcadie était placée sous le contrôle de Sparte. Les Spartiates aussi accordaient à leur très longue
chevelure une signification magique. On y fait état de juifs partis "pour Lacédémone dans l'espoir
d'y trouver un refuge en considération d'une commune origine" (Maccabées,2,V,9), puis "il a été
trouvé dans un récit au sujet des Spartiates et des Juifs qu'ils sont frères et qu'ils sont de la race
d'Abraham" (Maccabées,1,XII,21). Ainsi la possibilité d'une migration juive en Arcadie n'est pas à
exclure, l'archéologie a d'ailleurs démontré maintes fois l'influence sémitique sur la culture Franque
(objets trouvés à Toulouse et Carcassonne). L'exode juif est d'ailleurs un phénomène courant : en
70, après le pillage du Temple; entre 106 et 48 avant J.C., il existait des colonies juives à Rome, à
Cologne, et aux bords du Rhin. On retrouve des villes aux noms d'origine juive dans les Ardennes :
Baalon, Avioth. Quant à la montagne de Sion en Lorraine, elle s'appelait à l'origine le mont Sémita
(de sémitique). Mais cette histoire de tribu exilée justifiait-elle à elle seule la permanence de la
dynastie mérovingienne à travers les siècles? Cette anecdote cache-t-elle une réalité beaucoup plus
importante?

Vous aimerez peut-être aussi