1. Introduction :
La théorie de la poussée et butée des terres est présentée pour la première fois par le
physicien Français Coulomb (1736 – 1806) en 1773 devant l’académie royale des sciences. A partir
de cette date, le calcul des ouvrages retenant les terres est rendu rationnel, lequel relevait auparavant
du plus grand empirisme. Malgré son ancienneté, Cette théorie est encore actuellement très utilisée
dans les cas simples. Elle permet de calculer les forces de poussée et de butée sans se préoccuper
de l’état des contraintes existant dans le sol.
Le développement de cette théorie s’est basé sur l’étude de la poussée d’un remblai
pulvérulent à surface libre horizontale (β = 0) contre une paroi lisse (δ = 0) qui le soutient. [2]
1 − sin ϕ
Ka = tg² (π/4 - ϕ /2) = : Coefficient de poussée actif des terres.
1 + sin ϕ
1
Qa = . γ h .Ka .H² et θ = (π/4 + ϕ /2)
2
3. Théorie de Rankine:
La théorie de Rankine (1820 – 1872) date de 1860, elle se base sur les notions d’équilibre
actif et passif. Cette méthode s’est basée sur les hypothèses simplificatrices suivantes : [2]
- Le sol est isotrope,
- Le mur de soutènement peut pivoter autour de sa base,
- La présence de discontinuités, telles que murs ou écrans, ne modifie pas la
répartition des contraintes verticales dans le sol, c'est-à-dire que l’on a
toujours dans le milieu :
σ v (z) = γ .z ,
h σ h (z) = Ka γ .z
h
Le calcul des coefficients de poussée et de butée passe par la définition des équilibres limites
actif et passif auxquels correspondent deux (02) cercles de (Mohr) tangents à la courbe
intrinsèque ( τ = C + σ .tgϕ ), cas d’un milieu pulvérulent C = 0.
Les calculs trigonométriques aboutissent aux relations suivantes (milieu cohérant et frottant) :
Poussée :
Ka = tg² (π/4 - ϕ /2)
1
Qa = . γ h .Ka .H² - 2. K a .C.H. [2]
2
Butée:
Calcul des murs de soutènement, Par : O. Sadaoui, CTC- Centre /Agence de Bejaia. 2/20
Kp = tg² (π/4 + ϕ /2)
1
Fp = . γ h .K p .H² + 2. K a .C.H. [2]
2
4. Notions d’état d’équilibre limite :
L’étude de l’équilibre des massifs pulvérulents montre q’ au repos, on détermine des valeurs
optimales de la poussée maximale et de la butée minimale quel que soit l’état de surface du
parement du mur de soutènement en contact avec le sol et l’expérience montre qu’il suffit
d’une translation de l’écran 1/1000eme de sa hauteur dans le cas de la poussée, pour que
celle-ci acquière sa valeur minimale (Equilibre limite inférieur)
(Cf. M. KERISEL, Cours MDS, ENPC - Paris) [5].
Au repos on a : σh = Ko. σv
Calcul des murs de soutènement, Par : O. Sadaoui, CTC- Centre /Agence de Bejaia. 3/20
Parement (1) Angle de frottement interne du sol (φ)
< 30° 30 à 35° > 35°
Poussée Butée Poussée Butée Poussée Butée
Lisse 0 - 1/3 0 -2/3 +1/3 -2/3
Rugueux 0 - 1/3 +1/3 -2/3 +2/3 -2/3
Très rugueux +1/3 - 1/3 +2/3 -2/3 +2/3 -2/3
(1)
Lorsque les murs de soutènement retiennent des remblais ou sont équipés d’un tapis
drainant synthétique, il convient d’adopter δ = 0 pour la poussée.
δ
Tableau n° 1 : Valeurs de rugosité ( ).
ϕ
Les valeurs des coefficients Ka et KP peuvent être tirées également des tables de Caquet et Kerisel.
Butée :
Calcul des murs de soutènement, Par : O. Sadaoui, CTC- Centre /Agence de Bejaia. 4/20
cos ²(λ + ϕ )
Kp =
sin(ϕ − δ ) × sin(ϕ + β ) 2
cos(λ + δ ) ∗ (1 − )
cos(λ + δ ) × cos(λ − β )
Ka ×q 1
Poussée : qs =
cos(λ − β )
Kp ×q 1
Butée : qs =
cos(λ − β )
Un calcul rapide et approximatif du coefficient de poussée active peut se faire en appliquant la
formule suivante pour un mur lisse ou rugueux: [5 – P47]
π − 2ϕ 0 2 2β
Ka = ( ) × (1 + ).
π + 2ϕ 0 π
Tel que ( ϕ 0 = 0,8. ϕ ) : (Angle de frottement minimum équivalent à l’angle de
talus naturel)
β = angle de talus derrière l’écran de soutènement.
Calcul des murs de soutènement, Par : O. Sadaoui, CTC- Centre /Agence de Bejaia. 5/20
Tableau n°3: Récapitulation des efforts de poussée et de butée (G. Phillipponnat 2002, P.290)
- un soin particulier doit être accordée aux fondations sur un sol compressible
dont il convient de faire une étude particulière de tassements notamment
pour les murs de soutènement important).
- Assurer un ancrage antigel
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Fig. n° 4: Distribution des contraintes normales sous la fondation
Calcul des murs de soutènement, Par : O. Sadaoui, CTC- Centre /Agence de Bejaia. 7/20
Figure. n°6 : Dimensions usuelles des murs poids en béton ou en maçonnerie.
Calcul des murs de soutènement, Par : O. Sadaoui, CTC- Centre /Agence de Bejaia. 8/20
7. 6. Calcul des murs sous l’action sismiques :
7.6.1. Poussée des terres :
Le RPA version 2003 préconise dans l’article 10.4 pour les murs de soutènement de hauteur
inférieure ou égale à 6 m de faire une justification de calcul sous sollicitations sismiques avec un
calcul statique équivalent
A cet effet, la poussée active dynamique globale qui s’exerce à l’arrière du rideau est donnée
1
par la formule suivante : Pad = .K ad .(1 ± k v ).γ h .H 2 appliquée horizontalement à H/2 au dessus de
2
la base de la semelle du mur avec :
Kad : Coefficient de poussée dynamique des terres donné par :
cos 2 (ϕ − θ )
K ad =
sin ϕ . sin (ϕ − β − θ ) ⎤
2
⎡
cos θ .⎢1 +
2
⎥
⎣ cos θ . cos β ⎦
(*) : Toutes les théories ont été établies pour des sols pulvérulents. Pour les sols cohérents de
cohésion C et d’angle de frottement φ, le théorème des états correspondants permet de ramener
l’étude de ce type de sol à celui d’un milieu pulvérulent soumis sur son contour à une étreinte
(pression) de valeur C.cotg (φ). La variation de la cohésion avec le temps étant mal connue, par
conséquent, le fait de négliger la cohésion dans les calculs va dans le sens de sécurité de l’ouvrage.
Lorsque le remblai supporte une surcharge verticale uniforme q, la poussée dynamique est
appliquée horizontalement à H/2 au dessus de la base de la semelle du mur.
H
Pad = K ad .(1 ± k v ).q.
.
cos β
De manière analogue, l’EC 8 propose la formule suivante pour le calcul de la pression
active dynamique globale :
1
Pad = .K ad .(1 ± k v ).γ h .H 2 + E ws + E wd
2
E ws : Poussée statique de l’eau,
E wd : Poussée dynamique de l’eau.
E ws et E wd sont introduites dans les calculs dans le cas ou le mur n’est pas drainé et maintient un
certain niveau d’eau à l’amont.
Calcul des murs de soutènement, Par : O. Sadaoui, CTC- Centre /Agence de Bejaia. 9/20
k v = ±0,5.k h
De même l’EC 8 suppose que les coefficients kh et kv sont constants pour des murs dont la
hauteur est inférieure à 10 m. Au-delà de cette hauteur, une analyse détaillée de propagation
verticale des ondes en champ libre est nécessaire.
En général, d’après la théorie (G. Philipponnat 2002, p.272), des déplacements importants
de l’ordre de 1 à 3 % de la hauteur H du rideau selon la nature et la compacité des sols sont
indispensables pour mobiliser la butée maximale (soit 5 à 15 cm pour un écran de 5 m de hauteur).
Par conséquent, en présence de sols meubles dans la partie ancrée de la semelle, il est préconisé de
négliger la butée dans la vérification vis-à-vis du glissement. La réalisation d’une bêche arrière
permet en général d’améliorer la stabilité au glissement de la semelle.
L’application aux murs de soutènement des règles de sécurité qui régissent le calcul aux
états limites se heurte à un certains nombre de difficultés. Les principes utilisés conduisent à tenir
compte dans les calculs des différentes causes d’incertitudes qui sont les paramètres du sol d’assise,
du remblai soutenu et des surcharges d’exploitation. La difficulté vient du fait que ces paramètres
sont utilisés et combinés dans une même formule.
Pour se prémunir de ces aléas, il faudrait respecter un certain nombre de dispositions
constructives (drainage des eaux, barbacanes, …) et la prise en compte dans les calculs justificatifs
des paramètres modifiés du sol (φr, c’= 0) ainsi que toutes les surcharges en cour de réalisation
(compactage, engins, vibrations) et après la mise en service.
8 .2. Mur caisson (gabion) : c’est un mur dérivé du mur poids, il a la forme
d’une caisse chargée par sa partie haute de cailloux quant aux murs gabions, ils peuvent être
assimilés à des murs poids ou caisson : il s’agit d’une enveloppe de fil de fer grillagée
Parallélépipédique remplie de gros galets laissant le drainage de l’eau et évitant ainsi toute
pression hydrostatique. Ce type de murs convient dans le cas de terrains compressibles.
Calcul des murs de soutènement, Par : O. Sadaoui, CTC- Centre /Agence de Bejaia. 11/20
8 .4. Mur chaise (lestage) :
C’est un mur qui, le long de contreforts verticaux, comporte des éléments
horizontaux appelés << chaises >> qui reçoivent l’action stabilisatrice verticale du remblai.
8. 5. Mur préfabriqué en L et en T:
Par leur forme ils sont calculés pour être autos stables.
8. 6. Mur de soutènement adossé :
Le mur s’appuie sur une structure suffisamment dimensionnée pour
reprendre les poussées des terres.
8.7. Ecran de soutènement en palplanches :
Profilés finis de sections particulières permettant l’assemblage les uns aux autres par
simple enclenchement. Ces profilés sont utilisés à la construction de cloisons rideaux par fonçage
(battage ou vibrage) dans le sol.
8. 8. Terre armé:
Le principe consiste à associer deux matériaux parfaitement définis : la terre (remblais
pulvérulents) et les armatures convenablement réparties, grâce aux efforts importants de frottement
qui se développent à leur contact. Cette association donne naissance à un matériaux original et
nouveau breveté la terre armée (fils métalliques, géotextiles,…).
3éme Groupe
- Défaillance mécanique de la paroi verticale du mur
4éme Groupe
- Sinistres provoqués par une faute de remblaiement.
5éme Groupe
- Défaillance des appuis supérieurs ou latéraux du voile de soutènement.
6éme Groupe
- Manque de précaution dans les travaux.
Calcul des murs de soutènement, Par : O. Sadaoui, CTC- Centre /Agence de Bejaia. 12/20
Fig. n° 9 : Dispositifs de drainage derrière les murs de soutènement.
Calcul des murs de soutènement, Par : O. Sadaoui, CTC- Centre /Agence de Bejaia. 13/20
2eme partie : Exemple de calcul de stabilité d’un mur de
soutènement en BA
1. Présentation :
Le cas étudié est un mur de soutènement en béton armé conçu pour stabiliser un talus en
remblais sujet au glissement au niveau d’une route communale.
L’étude géotechnique a conclu que l’instabilité est due à la présence de remblais récents
hétérogènes de dominance argileuse et à l’absence d’un système de drainage approprié des eaux de
ruissellement.
Des essais au pénétromètre (04) et des sondages ont détecté l’épaisseur des remblais qui glissent
sur une couche d’argile marneuse parfois schisteuse de bonnes caractéristiques géomécaniques. La
profondeur de la ligne de glissement varie de 2,1 m à 3,0 m par rapport au niveau de la plate forme.
Six (06) murs de soutènement en béton armé sont projetés de hauteur variable de 3,5 m à 5,60 m.
cos ²(λ − ϕ )
Ka =
sin(ϕ + δ ) × sin(ϕ − β ) 2
cos(λ + δ ) ∗ (1 + )
cos(λ + δ ) × cos(λ − β )
Pour λ - φ = -28,01°, φ + δ = 29,5° , φ – β = 29,5°, λ +δ = 1,49° , λ – β = 1.49°.
cos ²(−28,01)
Ka = = 0,349
sin( 29,5) × sin( 29,5) 2
cos(λ + δ ) ∗ (1 + )
cos(1,49) × cos(1.49)
π ϕ
K a = tg 2 ( − ) = tg 2 (45 − 14,75) = tg 2 30,25 = 0,34
4 2
Tables de Caquot et Kerisel (G. Philliponnat 2002, p.280) :
Pour : β = 0, λ = 0, φ = 30° et δ/φ = 0 : on a : Ka = 0,33 et Kp = 3,00.
Calcul des murs de soutènement, Par : O. Sadaoui, CTC- Centre /Agence de Bejaia. 14/20
Les de Ka et Kp calculées suivant les différentes méthodes sont identiques dans le cas ou (β = 0, λ
π ϕ
= 0) correspondant au cas particulier de : K a = tg 2 ( − ).
4 2
0,30 q1 = 1 t/m2
γh = 2,03 t/m3
c = 0,10 bars
3,60
φ = 29,5°
Qh1 β =0
H = 5,60
λ = 1,49° ≠ 0
δ =0
Qah
P4
1,65
P1
0,35
0.70
P2
0,45
1,20 1,70 0.30
3,65
calcul de poussées :
Qah
1 1
Qah = .K a .γ h .H 2 = .0,34 × 2,03 × 5,60 2 = 10,83t
2 2
1 1
M r = .Qah × H = .10,83 × 5,60 = 20,22t.m
3 3
b. poussées de surcharge :
Ka 0,34
qs = .q1 = × 1 = 0,34t / m 2 => Qh1 = q s .H = 0,34.5,60 = 1,904 t.
cos(λ − β ) cos 0°
1 1
M r1 = .Q h1 .H = × 1,904 × 5,60 = 5,33t.m.
2 2
Résultante de la poussée (horizontale) à l’ ELS : QH = 10,83 + 1,904 = 12,73 t.
à l’ELU : QH = 15,58 t.
Calcul des murs de soutènement, Par : O. Sadaoui, CTC- Centre /Agence de Bejaia. 15/20
ELS : Mrs = 20,22 + 5,33 = 25,55 t.m.
c. Forces stabilisatrices :
Les résultats des effets stabilisateurs sont résumés dans le tableau suivant :
M s / A 70,41
d 0/ A = = = 1,97 m Soit une excentricité de : e0 = 1,97 – 3,65/2 = 0,145 m.
PTV 35,71
Moment sollicitant la semelle (MG) à l’ELS :
MG = 25,55 – 35,71x0,145 = 20,37 t.m.
M G 20,37
Excentricité de PTV par rapport à G : e = = = 0,57 m ⇒ e = 57cm.
PTV 35,71
Vérification de stabilité :
Calcul des murs de soutènement, Par : O. Sadaoui, CTC- Centre /Agence de Bejaia. 16/20
PTV .tgψ + C.B 17,22
= = 1,35 ≤ 1,50. La résistance au glissement de la semelle n’est pas vérifiée, on
QH 12,73
préconise une bêche arrière.
cos 2 (ϕ − θ ) kh 0,15
K ad = θ = arctg = .
2
1 ± k v 1 ± 0.045
⎡ sin ϕ . sin (ϕ − β − θ ) ⎤
cos θ .⎢1 +
2
⎥
⎣ cos θ . cos β ⎦
θ 1 = θ + = arctg (0,143) = 8,16°.
θ 2 = θ − = arct (0,157) = 8,92°.
cos 2 (ϕ − θ 1 ) = cos 2 (21,34) = 0,867
cos 2 (ϕ −θ 2) = cos 2 (20,58) = 0,876.
cos 2 (θ 1 ) = cos 2 (8,16) = 0,979
cos 2 (θ 2 ) = cos 2 (8,92) = 0,975
sin ϕ = sin 29,5 = 0,492
sin(ϕ − β − θ 1 ) = sin( 21,34) = 0,364
sin(ϕ − β − θ 2 ) = sin( 20,58) = 0,351
cos β = cos 0 = 1
cos θ1 = cos 8.16 = 0,989.
cos θ 2 = cos 8.92 = 0,987
cos 2 (ϕ − θ 1 ) 0,867
K ad (θ 1 ) = = = 0,435
sin ϕ . sin (ϕ − β − θ 1 ) ⎤
2 2
⎡ ⎡ 0,492 x0,364 ⎤
cos 2 θ 1 .⎢1 + ⎥ 0,979.⎢1 + ⎥
⎢⎣ cos θ 1 . cos β ⎥⎦ ⎣ 0,989 x1 ⎦
cos 2 (ϕ − θ 2 ) 0,876
K ad (θ 2 ) = = = 0,445
sin ϕ . sin (ϕ − β −θ 2 ) ⎤
2 2
⎡ ⎡ 0,492 x0,351 ⎤
cos 2 θ 2 .⎢1 + ⎥ 0,975.⎢1 + ⎥
⎢⎣ cos θ 2 . cos β ⎥⎦ ⎣ 0,987 x1 ⎦
2 2
Calcul des murs de soutènement, Par : O. Sadaoui, CTC- Centre /Agence de Bejaia. 17/20
1 1
.K ad (θ 2 ).(1 − k v ).γ h .H 2 = .0,445 x(1 − 0,045) x 2,03 x5,60 2 = 13,52t
+
Pad =
2 2
M s 70,41
Fs = = = 1,47 ≥ 1,30 ⇒ Stabilité au renversement du mur est vérifiée.
M R 47,63
MG = 42,45 t.m
3.σ 1 + σ 2 3.σ 1
σ moy= = = 21,68t / m 2 = 2,17 bars < σsu = 1,5.σs = 2,25 bars (poinçonnement vérifié
4 4
avec un soulèvement de la semelle arrière).
4. Ferraillage du mur :
Calcul des murs de soutènement, Par : O. Sadaoui, CTC- Centre /Agence de Bejaia. 18/20
b. Ferraillage sous actions dynamiques :
+ H H 5,25
M R (5,25) = Pad . + Ppd . = 14,47 x + 2,54 x 2,62 = 44,64 t.m.
2 2 2
Pour b = 100 cm, h = 45cm et σa = fe : Au = 29,10 cm2 (T20 e = 10 cm).
4.2. Semelle :
NGU
semelle G
1,178 Semelle
0,46
25,93
1,20 0,275
15,17
1,92
24,75 16,37
1,20 2 1 1,20
Semelle avant : M U max = 16,37 x + .(24,75 − 16,37) x1,20 x = 13,79t.m
2 2 3
Pour b = 100 cm, h = 35cm : Au = 13,30 cm2, soit T14 e = 10 cm comme nappe inférieure et
T10 e = 15 cm aciers de répartition.
Semelle arrière : M
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1 1
M u max = .q u .l 2 = .15,17.2,45 2 = 15,18t.m Soit Au = 14,70 cm2 (T14 e = 10 cm),
6 6
répartition T10 e = 15 cm.
Références bibliographiques :
[2] : Réunion des ingénieurs (1974) mécanique des sols (PP.96 -119)
[7] : P. CHARON : Calcul des ouvrages en béton armé (règles BAEL 83)
troisième édition Eyrolles.
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