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Les mojitos du quotidien

Parfois, l'intérieur d'une personne peut être transpercé comme un abîme sans issue. Ce sont des journées
en vitesse, ou il y a toujours quelque chose à faire, pourtant, le fond de l'air est gris. Mais aujourd’hui, dans
le parcours se trouve un mur. Et si on approche les doigts avec curiosité, on peut traverser à l’autre côté.

Lire Philippe Delerm permet de calmer l'âme comme le feraient les eaux bienfaisantes de son mojito
poétique. Le vide qui tisse notre existence matérialiste a un trou de vulnérabilité que traquent les hackers.

À l'intérieur... on suffoque et on ferme les yeux. Si la lumière revienne, on trouve un espace ordonnée
différemment avec des sensations cachés et d’autres arômes. Les nuances illuminent panoramas du
familier et du loin.

Le professeur viole la sécurité de notre système culturel et ouvre un chemin, surprenant, d’une manière
presque magique. C'est la scène où nous nous retrouvons piégés dans les instantanés des souvenirs.

Au bout de la promenade dans la plage, nous cherchons la vague qui a été pétrifié cette nuit même.
Avant, de dessous, nous cherchons la limite entre le ciel et l'eau.

Jouer à attendre, savourer l’air, partager un sourire. Illuminer les toiles d'araignées avec ses rêves, les
mémoires des autres, que sont les nôtres aussi. Malgré tout, nous savons changer de dimension mais nous
ne sommes pas toujours aussi courageux.

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