n
V
n2
V1
n1 V2
F R qm2V 2 qm1V 1
IV.2.1 : Poussée.
Domaine 1 :
Domaine II :
S S
P0 P0
P0 P0
II
V0 Ps
P0 I Vs
S0 Ss
II
P0 P0
P0
P0
Domaine I.
Domaine II.
En vertu du théorème :
- Fe = P0 S0 . - P0 Ss.
- Fe = P0 ( S0 – Ss). ……………(b)
Soit en module :
Formule générale.
V0 Vsi
.
mi
.
Avec : m i : débit massique d’air intérieur ( flux chaud) en kg/s
.
m e : débit massique d’air extérieur ( flux froid) en kg/s
.
m c : débit massique de carburant (kg/s)
Vsi : vitesse d’éjection des gaz chauds (m/s)
Vse : vitesse d’éjection des gaz froids (m/s)
Vo : vitesse d’entrée d’air dans le réacteur.
Vc : vitesse d’entrée carburant = 0
Psi : pression statique sortie de gaz chauds
Pse : pression statique de sortie de gaz froids.
.
flux .exterieur me
. ……..(73)
flux .int erieur mi
Le taux de dilution varie selon les moteurs. il est d'autant plus élevé que le moteur
est destiné à voler à basses altitudes et faibles vitesses.
Les moteurs militaires optimisés pour le vol supersonique peuvent avoir un taux
de dilution en dessous de 1, alors que les moteurs civils pour avions de ligne,
optimisés pour des croisières autour de mach 0,8, ont des taux de dilution entre 5 et
10. De tels moteurs tirent l'essentiel de leur poussée du flux froid (80%), le flux
chaud ne représentant qu'une faible part de la poussée (20%).
Il faut savoir qu'un grand taux de dilution suppose un moteur à grand diamètre, qui
provoquera donc plus de trainée aux grandes vitesses. Pour cette raison, un
chasseur aura rarement un taux de dilution de plus de 1.
Les moteurs à double flux sont utilisés partout parce qu'ils combinent des
avantages en basses altitudes (BA) et basses vitesses(BV) et des avantages en
hautes altitudes (HA) et grandes vitesses (GV).
Taux de dilution faible => diamètre petit (moins encombrant); consomme certes,
mais seule capable de fournir la puissance en haute altitude (HA) et est plus
favorable aux grandes vitesses (GV)
CH = 3600. mc
Exemple :
Unité : ( kg combustible/N.h)
Ordre de grandeur de la consommation spécifique.
Exemple.
D’où : kg/h.N
Poussée spécifique.
C’est la poussée par unité de débit massique du gaz éjecté par le réacteur.
F
Fsp . . (N.s/kg) …..(75)
m a mc
IV.2.4: Puissances
Puissance calorifique.
C’est la puissance fournie au réacteur par la combustion supposée parfaite du
Kérosène débité dans la chambre de combustion
.
Pcal m c .PCi
…………..(76)
Pth.t = Pcal – puissance théorique perdue sous forme de chaleur vers la source froide.
………….(77)
. . .
Avec : m = m a m c : débit du fluide sortant du réacteur.
Ts : température des gaz à la sortie du réacteur
T0 : température de l’atmosphère dans laquelle se diluent les gaz chauds.
Simple flux :
1 .
1 .
Pthr m a VS2 V02 m c VS2
2 2 ……………….(78)
Double flux :
1 .
2
2
2 1 .
2
2
2 1 . 2
2
Pthr mi VSi V0 me VSe V0 mcVS …….(79)
.
Pp m 0 Vs V0 V0 ………..(80)
2 2
Remarque :
2 2
Pp mi VSi2 V02 m e VSe2 V02 - m i VSI V0 m e VSe V0
1 . 1 . 1 . 2 1 . 2
2 2 2 2
.
Pp m I VSI V0 m e VSe V0 V0
.
………(83)
1- Double flux :
Pp m i Vsi V0 m e Vse V0 pertes.int ernes m i .Cp.Tsi T0
1 . 2 1 . 2
.
PC al
2 2
puissance Pertes ..source.. froide
de. propulsion pertes..tourbillon
puissance..thermique..réelle
puissance..ther mod ynamique..théorique
puissance..calorifique
2-Simple flux :
.
ma VS V0 pertes..int ernes..machine m .Cp.TS T0
1 .
Pcal
2
P
p 2
puissance..de.. Pertes ...tourbllon Pertes ..source. froide
propulsion
puissance
..thermique..réelle
puissance.thermdynamique.théorique
puissance.calorifique
IV.2.5 : Rendements
Pth
- Rendement thermodynamique : th
Pcal
Ptr
- Rendement thermique : tr
Pcal
Ptr
- Rendement interne : i
Pth
PP
- Rendement de propulsion : p
Ptr
Pp
- Rendement global : g
Pcal
Il est intéressant d’étudier le rendement global, car nous allons voir qu’il fait
intervenir la consommation spécifique dont la valeur nous permettra de comparer
différentes machines. Nous avons :
g
tr
th i p
carburant
pcal Pth Ptr Pp
nt
air
V0 Vs
0
5
1 2 3 4
T
Figure n° 13 : Schéma d’un turboréacteur
3
Wsimple
t<0 flux sec.
Q1>0
F : poussée
4’
4
2’
2 5’
Wc>0
5
Q2<0
1 1’
S
Figure n° 14 : Cycle d’in turboréacteur simple
flux
Différentes phases qui représentent le cycle d’un turboréacteur simple flux.
0→1 ( diffuseur) : Augmentation de pression de P0 à P1 dans le diffuseur supposée sans pertes.
0→1’ (diffuseur) : Augmentation de pression de P0 à P1 dans le diffuseur avec pertes.
1→2 ( compresseur ) : compression isentropique de l’air dans le compresseur.
1→ 2’ compression réelle de l’air dans le compresseur.
2’→3 ( chambre de combustion) : combustion isobare dans la chambre de combustion.
3→4 ( turbine ) : détente isentropique du gaz dans la turbine ( conversion de l’énergie
calorifique en énergie mécanique pour entraîner le compresseur.
3→4’ : détente réelle du gaz dans la turbine.
4’→5 : ( tuyère ) : 2eme phase de détente ( isentropique ) dans la tuyère ( conversion de
l’énergie de pression en énergie cinétique ou poussée ).
Isobare P2
T Isobare P4
3 4’
4is 5is
2 4
2is
Isobare P1
S
Figure n° 16 : Cycle d’un turboréacteur simple
flux avec post combustion
3
T
HP 4
2
5
6
BP
2’
Isobare P0
S
1 2’’
Différentes phases qui représentent le cycle d’un turboréacteur double flux séparés.
T
Isobare HP
3
Isobare BP
2
5 4
Isobare P0
2’
Différentes phases qui représentent le cycle d’un turboréacteur double flux à dilution.
IV.2.6.5 : Cycle d’un turboréacteur double flux à dilution avec post combustion
S
Figure n° 14 : Cycle d’un turboréacteur double flux à
dilution avec post combustion