56
anniversaire du déclenchement de la glorieuse
Messages
de vœux
de souverains
et Chefs d'Etat
au Président
Bouteflika
Météo Pluies orageuses sur 18 wilayas
Des pluies assez marquées,
parfois sous forme d'averses
orageuses, affectent depuis hier
jusqu’à demain mardi 18 wilayas
du pays, a indiqué hier l'Office
national de la météorologie
(ONM). A l'est du pays, les
wilayas de Béjaïa, Jijel, Skikda,
Annaba, El Taref, Guelma et
Souk Ahras, seront touchées par
ces averses orageuses. Les cumuls
estimés dans ces wilayas
Quotidien national d’information — 20, rue de la Liberté - Alger — Tél. : (021) 73.70.81 — Fax : (021) 73.90.43 — 52e Année — Algérie : 10,00 DA - France : 1 €
e
Révolution du 1er Novembre 1954
24 Doul Qîda 1431 - Lundi 1er Novembre 2010 - N° 14039 - Nouvelle série - www.elmoudjahid.com - ISSN 1111-0287
L A R E VO L U T I O N PA R L E P E U P L E E T P O U R L E P E U P L E
atteindront ou dépasseront
localement les 60 mm durant
la validité qui prendra fin demain
à 21h. Quant au centre du pays,
les wilayas de Tipasa, Alger,
Blida, Boumerdès, Tizi-Ouzou
et Bouira, seront touchées par ces
averses orageuses à partir de ce
matin à 6h. Les cumuls estimés
dans ces wilayas atteindront ou
dépasseront localement les
50 mm dans ces régions durant
Novembre
comme repère
fondamental
Cette date historique représente
pour les Algériens l’esprit de
sacrifice pour la liberté et
l’indépendance. Le peuple algérien a
été, parmi les peuples colonisés, celui
qui a payé le prix le plus élevé pour
retrouver sa dignité, son honneur et
sa place au sein de la communauté
internationale. En sept ans et demi
de guerre de libération, les pertes
humaines, les déplacements de
populations, les destructions
matérielles et la politique
systématique de la terre brûlée sont
tout simplement incommensurables.
A la veille de l’indépendance, en
1962, le pays et le peuple sont
meurtris, affaiblis, mais déterminés
à bâtir une Algérie nouvelle,
prospère et puissante. C’est dans la
lignée des idéaux de Novembre, car,
il faut le souligner, la lutte contre le
sous-développement repose sur les
mêmes principes que le combat
Ph. : Nesrine T.
libérateur. PP. 3 à 9
APN
la validité qui prendra fin demain
à 15h. A l'ouest du pays, les
wilayas de Mostaganem, Chlef,
Bilan d’exécution du plan d’action
Relizane, Tissemsilt et Aïn Defla, du gouvernement
Ouyahia répond
sont touchées par ces averses
orageuses depuis hier à 15h.
Les cumuls estimés dans ces
wilayas atteindront ou
dépasseront localement les 40mm
durant la validité qui prendra fin
aujourd’hui à 21h.
aux députés PP. 10 à 13
2 EL MOUDJAHID
20° à Alger,
Météo 32° à In Salah
Pluies assez marquées sur le nord du pays
Sur le nord du pays, le temps sera nuageux et instable
avec des averses de pluie localement assez marquées. Les
vents seront de secteur Ouest à Nord-Ouest modérés à assez
forts (40/50 km/h) notamment sur les régions du littoral. La
mer sera agitée.
Au Sud, le temps sera partiellement nuageux notamment
sur le nord Sahara avec localement quelques pluies. Les vents
seront en général modérés à localement assez forts ( 20/40
Km/h) entraînant des soulèvements de sable.
Aujourd’hui, le mercure affichera 20° à Alger, 22° à
Annaba, 20° à Bejaia, 17° à Batna, 21° Oran, 17° à
Constantine, 14° à Bordj Bou Arreridj, 13° à Sétif, 17° à
Tlemcen, 22° à Ghardaïa, 29° à Adrar et 32° à In Salah.
Ouverture de l’année
judiciaire 2010/2011
Cérémonie,
le 3 novembre,
à la cour d’Alger
La cour d’Alger abritera le 3 novembre à 9 h 3 0u n ecérémonie
à l’occasion de l’ouverture de l’année judiciaire 2010/2011.
Demain, à l’Ecole supérieure
de la magistrature
Session de formation sur
le droit international humain
Le ministère de la Justice organisera demain à l’école supé-
rieure de la magistrature une session de formation au profit de
magistrats sur le thème « le droit international humain »
Demain, à 17 h, au palais des Raïs
Vernissage d’une exposition
photos et colloques
Diversité 2010
Dans le cadre de l’année de la « Diversité, facteur d’impulsion
du développement », la coopération allemande au développement
GTZ – Alger organisera demain 2 novembre, au palais des Raïs, à
partir de 17 h, une cérémonie de vernissage de l’exposition photos
et colloques Diversité 2010, en présence de hauts responsables des
ministères algériens de l’Industrie, de la PME et de la Promotion
des investissements et de l’Aménagement du territoire et de
l’Environnement, de représentants de l’ambassade de la
République fédérale d’Allemagne en Algérie, des responsables des
coopérations économiques bilatérales et multilatérales en Algérie.
Le 3 novembre, au palais de la culture
Moufdi Zakaria
Exposition des arts traditionnels
turque et défilé de tenues
traditionnelles
L’ambassade de Turquie à Alger organisera une exposition des
arts traditionnels turcs et un défilé de tenues traditionnelles turques,
le 3 novembre, au soir, au palais de la culture, Moufdi Zakaria.
Le 3 novembre, à la maison
de la culture de Ouargla
3e conférence régionale
sur le rôle du mouvement
scout dans l’application de la
politique de renouveau rural
C’est dans le cadre de la concrétisation de la convention signée
entre les SMA et le ministère de l’Agriculture et du
Développement rural que se tiendra le 3 novembre à 10 h à la mai-
son de la culture de Ouargla la 3e conférence régionale des wilayas
du Sud sur le rôle du mouvement scout dans l’application de la
politique de renouveau rural ».
Le 4 novembre à 14 h à la maison
de la presse Tahar-Djaout
Conférence sur l’organisation
du 1er colloque international
sur les sondages d’opinion
en Algérie
L’agence « Media Sens Agency » organisera le 4 novembre à 14
h à la maison de la presse Tahar-Djaout une conférence qui aura
pour thème « l’organisation du 1er colloque international sur les
sondages d’opinion en Algérie ».
Le 4 novembre, au Hilton
Conférence sur le thème
«Réflexions sur l’ordre arabe
à l’heure du nouveau
Moyen-Orient »
L’hôtel Hilton abritera le 4 novembre à 14 h une conférence sur
le thème « Réflexions sur l’ordre arabe à l’heure du nouveau
Moyen-Orient ». Cette conférence, qui sera animée par M. Chater
Khalifa, président de l’Association tunisienne des relations inter-
nationales, s’inscrit dans le cadre de la série de rencontres organi-
sée par l’Institut national des études stratégiques globales.
Personnes âgées
et démunies
Demain, à 10 h Barkat préside,
Table ronde sur les défis cet après-midi,
du secteur social une cérémonie de
Le centre de presse d’El Moudjahid organisera demain à 10 h une table départ de 100 hadji
ronde regroupant les principaux intervenants sur le dossier social. Cette
table ronde aura pour thème « les défis du secteur social ». Le ministre de la Solidarité nationale et de la Famille, M.
Saïd Barkat, présidera cet après-midi à 15 h à l’aéroport inter-
national, Houari Boumediène, la cérémonie de départ d’un
groupe de futurs Hadji aux Lieux saints de l’islam. Ce groupe
Ouyahia : est composé de 100 personnes résidants dans des centres de
personnes âgées et/ou démunis. Il sera accompagné de 4
L'Etat "acquerra encadreurs du secteur de la solidarité nationale et de la famil-
le, 2 administrateurs et 2 médecins.
définitivement"
la société Djezzy Djiar à Alger
L'Etat algérien "acquerra définitive- Dans le cadre des festivités de célé-
ment" la société Djezzy et ne traite bration du 56e anniversaire du déclenche-
qu'avec la partie cosignataire du ment de la glorieuse Révolution de
contrat, a affirmé, hier à Alger , le Novembre 1954, le ministère de la
Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia. Jeunesse et des Sports organisera plu-
M. Ouyahia , qui répondait aux
préoccupations des députés de
sieurs manifestations à travers l’ensemble
du territoire national comprenant des
l'Assemblée populaire nationale concours d’exhibition sportive, des activi-
(APN) au sujet de la déclaration de politique générale, tés culturelles et de détente et des confé-
a souligné qu'"en ce qui concerne l'opérateur de téléphonie rences sur la Révolution au profit des jeunes.
mobile +Djezzy+, l'Algérie ne reconnaît qu'une seule partie, à A cette occasion, le ministre de la Jeunesse et des Sports,
savoir Orascom Telecom Holding (OTH), consignataire du M. Hachemi Djiar, donnera ce matin à 8 h 30 le coup d’envoi
contrat, et nulle autre partie". de la caravane des activités sportives et de jeunes, de la place
L'Algérie "acquerra définitivement" cette société et "les du 1er-Mai à la place des Martyrs. Le ministre marquera des
chiffres balancés concernant la valeur de cette dernière ne nous haltes au niveau de plusieurs infrastructures de jeunes à tra-
intéressent point", a précisé le Premier ministre.
vers la wilaya d’Alger. Dans l’après-midi, le centre internatio-
nal des jeunes et le village africain de Sidi Fredj abriteront à
APN partir de 14 h nombre de manifestations inscrites dans le cadre
de la célébration du 1er Novembre et de la journée de la
Reprise des séances mardi prochain Jeunesse africaine.
Présentation et examen des projets Demain, à Oran
de la loi de finances 2011 Congrès
et des budgets sectoriels international
L’Assemblée populaire nationale
(APN) reprendra ses travaux après-
re du débat général.
L’examen du texte de loi de
sur le
demain matin matin, lors d’une séan-
ce plénière consacrée à la présenta-
finances pour l’exercice de l’année
2011 se poursuivra mercredi, jeudi et
développement
tion du projet de la loi de finances la matinée de dimanche alors que de la stratégie
2011 ainsi que l’exposé des budgets l’après midi de ce 7 novembre, les
sectoriels des ministres de l’intérieur communications au nom des groupes des TIC
et des collectivités locales, des res- parlementaires sont attendues, sui-
sources en Eau, de l’Agriculture et vies des réponses des ministres des Sous le haut patronage du Président de la République, M.
du développement rural, de la santé secteurs concernés ainsi que celles Abdelaziz Bouteflika, le ministère de la Poste et des
et de la population et de la réforme du ministre des finances. Technologies de l’information et de la communication organi-
hospitalière. La séance se poursuivra Le dimanche suivant, c'est-à- sera, conjointement avec l’Union nationale des scientifiques et
avec l’exposé du rapport préliminai- dire, le 14 du mois courant, l’APN technologues algériens, la deuxième édition du congrès inter-
re de la commission des finances et tiendra une séance plénière consa- national sur le développement de la stratégie des TIC, du 2 au
du budget sur le projet de la loi de crée au vote du projet du texte de loi. 4 novembre, à l’hôtel Sheraton d’Oran ; une manifestation qui
finances en question avant l’ouvertu- coïncidera avec le 56e anniversaire du déclenchement de la
glorieuse Révolution de Novembre.
« Pour une Afrique numérique » est la thématique retenue
Le 5 novembre de 14 h 30 à 16 h au SILA pour cette deuxième édition de ce congrès laquelle vise
l’amorce d’une dynamique de coopération régionale interafri-
Hommage à l’écrivain portugais caine. Prendront part aux travaux de cette rencontre interna-
tionale, d’éminentes personnalités africaines, notamment des
et prix Nobel ministres des TIC, des experts de renom et chercheurs ainsi
que des dirigeants d’entreprises du secteur des TIC. Les
de la littérature, normes et standards en matière de TIC, les infrastructures
M. José Saramago technologiques à mettre en place, les moyens à mettre en
œuvre pour la promotion, la création et la production du
contenu, la sécurité des réseaux, les modalités et règles en vue
Un hommage sera rendu à l’écrivain portugais
et prix Nobel de la littérature en 1998, M. José d’une collaboration et d’une interaction entre tous les acteurs
Saramago, le 5 novembre de 14 h 30 à 16 h au publiques et privés, le transfert de la technologie et autres
Salon international du livre. questions, sont au menu du programme de ce rendez-vous
international auquel sont conviées d’importantes personnalités
A cette occasion, une intervention sera assu-
rée par le Dr Carlos Reis, membre de la Fondation politiques africaines.
Saramago et recteur de l’universidade Aberta du Portugal.
Le 4 novembre, à 14 h, à l’hôtel El-Aurassi Logimmo 2010
Conférence de presse Du 4 au 8
de la Banque d’Algérie novembre,
Dans le cadre des missions annuelles du Fonds monétaire inter- à Riadh El Feth
national, la Banque d’Algérie organisera une conférence de
presse, le jeudi 4 novembre à 14 h à l’hôtel El-Aurassi. Le Salon international du loge-
ment et de l’immobilier Logimmo 2010
se tiendra du 4 au 8 novembre au niveau de l’Office Riadh El Feth,
Le 8 novembre, à 9 h , Alger. L’objectif de l’organisateur de cette manifestation CAPEDES,
à l’Ecole nationale des impôts placée sous le haut patronage du ministre de l’Habitat et de
l’Urbanisme, est d’offrir dans un même lieu, une visibilité à tous les
Conférence professionnels à commencer par les maîtres d’œuvres, représentés,
régionale à Tipasa
essentiellement, par les établissements publics, les maîtres d’ouvrages,
les entreprises de réalisation, le secteur financier et bancaire, les com-
pagnies d’assurance et les promoteurs immobiliers, grâce à la forte
influence du grand public, demandeur potentiel de logement. Le Salon
L’Ecole nationale des impôts sise à route de Bou-Ismaïl, Koléa,
wilaya de Tipasa, abritera le 8 novembre à 9 h une conférence aura pour thème « Accès au logement : dispositifs et financements ».
régionale organisée par le secrétariat d’Etat auprès du ministre Un riche programme de conférence sera assuré en marge de ce
de la Prospective et de la Statistique, chargé des Statistiques. Salon.
Le président Renault Algérie Le 6 novembre,
du groupe inaugure une à l’hôtel El Djazaïr
automobile Ival nouvelle affaire Conférence
honoré chevalier de la à Oran de presse sur «le
République italienne Trois semaines après l’inauguration savoir-faire
M. Mohamed Baïri, président du groupe automo-
des nouvelles installations de RACI-
NAUTO à Tizi-Ouzou, Renault Algérie
autrichien dans
bile Ival, distributeur algérien des marques Fiat
et Iveco vient d’être élevé au titre de chevalier de
vient d’inaugurer une nouvelle affaire à le secteur du BTP»
Oran, la Sarl Tabet Derraz, située sur la
la République italienne. Cette distinction est route de Mostaganem. Ces nouvelles Dans le cadre de la mission écono-
signée par Giorgio Napolitano, le président de la installations occupent une superficie mique autrichienne 2010, la section
République et contresignée par le chef du gou- totale de 5.570 m². De nouvelles instal- commerciale de l’ambassade d’Autriche
vernement, Silvio Berlusconi. Elle lui a été remi- lations sont inaugurées, des installa- organisera une conférence de presse sur
se lors d’une cérémonie organisée à l’ambassade tions plus modernes dans le respect des le thème « le savoir-faire autrichien
d’Italie à Alger par l’ambassadeur d’Italie à standards internationaux du construc- dans le secteur du BTP », le 6
Alger. teur. novembre à 9 h 3 0à l’hôtel El Djazaïr.
Lundi 1er Novembre 2010
EL MOUDJAHID
L’événement 3

56e anniversaire du déclenchement de la glorieuse

Révolution du 1er Novembre 1954

Novembre comme
repère fondamental
omme chaque année, les
C Algériens fêtent avec
éclat l’anniversaire du
Premier Novembre 54 pour
rendre le meilleur hommage
qui soit aux meilleurs d’entre
nous, pour le sacrifice sans
lequel l’Algérie ne serait pas,
aujourd’hui, la nation dont
nous avions rêvé, ni le pays
qui fait son entrée avec suc-
cès dans l’ère de la moderni-
té, du progrès économique
durable et de la justice socia-
le.
L’esprit dans lequel est
célébré ce 56e anniversaire
est celui de la fraternité
retrouvée, d’un pays qui est
en train de réaliser ses
meilleurs objectifs de déve-
loppement, encore jamais lan-
cés depuis l’indépendance.
Ces réalisations ont néces-
sité un effort financier consi-
dérable, sur une décennie,
encore que les plus ambitieux
des projets sont cours
d’achèvement, ont radicale-
ment modifié le paysage éco-
nomique et social national.
Avec ce bilan, les Algériens
ont démontré que dans une
situation de bonne gouver-
nance comme celle que le
Président Bouteflika a su
mettre en place, rien n’est
impossible. Que c’est le
meilleur hommage à rendre à
ceux qui ont sacrifié leur vie
pour l’indépendance de
l’Algérie, pour que la date du
premier novembre puisse gui-
der dans le présent et à l’ave-
nir l’action politique de l’Etat,
ses choix économiques et
sociaux les plus conformes à
la "Proclamation de
Novembre 54", et puisse, tou-
jours, servir de repère pour
tous les Algériens.
Disons les choses comme
elles l’ont été : notre peuple a
vécu dans l’amertume, parfois
dans l’indifférence, la célébra-
tion des anniversaires des
dates les plus prestigieuses
de son histoire.
A cause d’une politique
d’improvisation et de déma-
gogie qui a conduit au déses-
poir de la nation, la majorité
des citoyens, résignée, ne
s’identifiaient plus aux
valeurs les plus nobles qui
ont fait la gloire de l’Algérie.
Des jeunes indifférents au
drapeau national. Voilà la plus
grande catastrophe qu’une
nation puisse vivre. Cette
catastrophe, l’Algérie l’a
vécue. Les affaires du pays
étaient mal gérées et certains
comportements, de respon-
sables, n’incitaient pas au
patriotisme.
Les choses ont commencé
à changer lorsque, grâce à
une adroite politique de
réconciliation et de justice,
initiée dès 1999 par le
Président Bouteflika, l’amour
de la patrie a commencé à
ressusciter dans les cœurs de
tous. Le drapeau national est
aujourd’hui dans tous les
foyers et nos jeunes n’hési-
tent pas à l’arborer fièrement,
jusqu’à faire des couleurs
nationales celles de leurs
vêtements de tous les jours.
Avec cette fierté d’un
peuple qui s’est réconcilié
avec ses valeurs profondes,
avec ses dates dont la plus
prestigieuse est sans doute le
premier novembre 54. La fin
des années du népotisme, de
la hogra et du laxisme dans la
gestion de la chose publique,
ont redonné à l’histoire du
pays son sens réel, sa place la
plus noble dans la mémoire
du peuple et de la nation.
56 ans plus tard, jamais la
jalousie pour l’Algérie n’a été
aussi grande dans le cœur
des Algériens, des jeunes sur-
tout qui ont bien des raisons
d´être fiers de leur pays.
Un pays qui a fait des pro-
grès jamais égalés depuis
l’indépendance, pour en faire
de vrais citoyens, libres, et
désireux de vivre en Algérie,
qui n’ont pas de pays de
rechange. Leur pays qui a su
se réconcilier avec soi-même
et déjouer tous les plans de
ses ennemis nostalgiques
d’une ère révolue qui n’ont
jamais eu leur place parmi les
Algériens pour ne pas parta-
ger leurs valeurs.
Novembre honoré, c’est
une Algérie qui réalise des
performances extraordinaires
sur tous les plans, écono-
mique mais également social.
Combien de familles algé-
riennes ont-elles eu leur loge-
ment durant la seule année
2010.? En cinq ans elles sont
probablement 5 millions à
avoir pu avoir un logement
construit dans les meilleures
normes urbanistiques.
L’Etat n’a oublié et n’ou-
bliera personne. C’est la pro-
messe que le Président
Bouteflika a faite, en 1999 et
qu’il a su tenir.
Tenir ses promesses c’est
rester fidèle au message de
novembre, à l’idéal pour
lequel un million et demi
d’Algériens ont donné leur
vie. C’est cet esprit qui guide
désormais l’Algérie et les
Algériens célèbrent le 56ème
anniversaire de Novembre 54
dans l’amour qu’ils portent
aux Ben Mhidi, Didouche,
Abbane, Ben Boulaid et leurs
frères qui ont comme eux ont
su faire don de leur vie.
B. H.

- Hifikepunye Pohamba, Président de la

Messages de vœux de plusieurs souverains
et Chefs d'Etat au Président Bouteflika
Le Président de la République,
M. Abdelaziz Bouteflika a reçu, à l'occasion du
56e anniversaire du déclenchement de la glo-
rieuse Révolution du 1er Novembre54, plu-
sieurs messages de vœux de souverains, Chefs
d'Etat et de gouvernement de pays frères et
amis, dans lesquels ils lui ont exprimé leurs
sincères vœux et davantage de prospérité et de
progrès au peuple algérien.
Ces messages émanent de:
- Carl XVI Gustaf, Roi de Suède,
- Zine El-Abidine Ben Ali, Président de la République
tunisienne,
- Bachar El-Assad, Président de la République arabe
de Syrie,
- Abdallah Ben Abdelaziz Al-Saoud, souverain du
Royaume d'Arabie Saoudite,
- le Général Than Shwe, président du Conseil d'Etat
pour la paix et le développement de Myanmar,
République de Namibie,
- Lee Myungbak, Président de la République de
Corée,
- Susilo Bambang Youdhoyono, Président de la
République d'Indonésie,
- Doris Leuthard, Présidente de la Confédération de
Suisse,
- Dmitri Medvedev, Président de la Fédération de
Russie,
- Mohamed Abdelaziz, Président de la République
Arabe Sahraouie Démocratique
- Silvio Berlusconi, président du Conseil des
ministres italien,
- Elizabeth II, souveraine du Royaume Uni de
Grande-Bretagne et d'Irlande du nord.

Lundi 1er Novembre 2010

4
L’événement EL MOUDJAHID

56e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954

La Proclamation du 1er Novembre 1954

«A vous qui êtes appelés

à nous juger…»
«Peuple algérien,
Militants de la cause
nationale,
«A vous qui êtes appelés à nous juger, le premier d’une
façon générale, les seconds particulièrement, notre souci en
diffusant la présente proclamation est de vous éclairer sur les
raisons profondes qui nous ont poussés à agir, en vous expo-
sant notre programme, le sens de notre action, le bien-fondé
de nos vues dont le but demeure l’Indépendance nationale
dans le cadre nord-africain.
Notre désir aussi est de vous éviter la confusion que pour-
raient entretenir l’impérialisme et ses agents : administratifs
et autres politicailleurs véreux.
Nous considérons avant tout qu’après des décades de
lutte, le Mouvement national a atteint sa phase finale de réa-
lisation. En effet, le but d’un mouvement révolutionnaire
étant de créer toutes les conditions d’une action libératrice,
nous estimons que, sous ses aspects internes, le peuple est uni
derrière le mot d’ordre d’indépendance et d’action et, sous
les aspects extérieurs, le climat de détente est favorable pour
le règlement de problèmes mineurs, dont le nôtre, avec sur-
tout l’appui diplomatique des frères arabes et musulmans.
Les événements du Maroc et de Tunisie sont à ce sujet
significatifs et marquent profondément le processus de lutte
de libération de l’Afrique du Nord.
A noter dans ce domaine que nous avons depuis fort long-
temps été les précurseurs de l’unité dans l’action, malheu-
reusement jamais réalisée entre les trois pays.
Aujourd’hui, les uns et les autres sont engagés résolument
dans cette voie et nous, relégués à l’arrière, nous subissons le
sort de ceux qui sont dépassés. C’est ainsi que notre
Mouvement national, terrassé par des années d’immobilisme
et de routine, mal orienté, privé du soutien indispensable de
l’opinion populaire, dépassé par les événements, se désagrè-
ge progressivement à la grande satisfaction du colonialisme
qui croit avoir remporté la plus grande victoire de sa lutte
contre l’avant-garde algérienne. L’heure est grave.
Devant cette situation qui risque de devenir irréparable,
une équipe de jeunes responsables militants conscients, ral-
liant autour d’elle la majorité des éléments encore sains et
décidés, a jugé le moment venu de sortir le Mouvement natio-
nal de l’impasse où l’ont acculé des luttes de personnes et
d’influence, pour le lancer aux côtés des frères marocains et
tunisiens dans la véritable lutte révolutionnaire.
Nous tenons à cet effet à préciser que nous sommes indé-
pendants des deux clans qui se disputent le pouvoir. Plaçant
l’intérêt national au-dessus de toutes les considérations mes-
quines et erronées de personnes et de prestige, conformément
aux principes révolutionnaires, notre action est dirigée uni-
quement contre le colonialisme, seul ennemi obstiné et
aveugle, qui s’est toujours refusé à accorder la moindre liber-
té par des moyens de lutte pacifique.
Ce sont là, nous pensons, des raisons suffisantes qui font
que notre mouvement de rénovation se présente sous l’éti-
quette de :
Front de Libération Nationale
se dégageant ainsi de toutes les compromissions possibles et
offrant la possibilité à tous les patriotes algériens de toutes
les couches sociales, de tous les partis et mouvements pure-
ment algériens de s’intégrer dans la Lutte de libération sans
aucune autre considération.
Pour nous préciser, nous retraçons ci-après les grandes
lignes de notre programme politique :
But :
L’Indépendance nationale par :
● 1 - la restauration de l’Etat algérien souverain, démo-
cratique et social dans le cadre des principes islamiques ;
● 2 - le respect de toutes les libertés fondamentales sans
distinction de races et de confessions.
Objectifs intérieurs
● 1 - Assainissement politique par la remise du
Mouvement national révolutionnaire dans sa véritable voie et
par là, l’anéantissement de tous les vestiges de corruption et
de réformisme, causes de notre régression actuelle.
● 2 - Rassemblement et organisation de toutes les éner-
L dans une conjoncture nationale qui tend à la
gies saines du peuple algérien pour la liquidation du système
colonial.
Objectifs extérieurs
● 1 - Internationalisation du problème algérien.
● 2 - Réalisation de l’unité nord-africaine dans son cadre
arabo-musulman.
● 3 - Dans le cadre de la Charte des Nations unies, affir-
mation de notre sympathie à l’égard de toutes les nations qui
appuyeraient notre action libératrice.
Moyens de lutte :
Conformément aux principes révolutionnaires et compte
tenu des situations intérieure et extérieure, la continuation de
la lutte par tous les moyens jusqu’à la réalisation de notre
but.
Pour parvenir à ses fins, le Front de Libération Nationale
aura deux tâches essentielles à mener de front et simultané-
ment : une action intérieure tant sur le plan politique que sur
le plan de l’action propre, et une action extérieure en vue de
faire du problème algérien une réalité pour le monde entier
avec l’appui de tous nos alliés naturels.
C’est là une tâche écrasante qui nécessite la mobilisation
de toutes les énergies et de toutes les ressources nationales. Il
est vrai, la lutte sera longue, mais l’issue est certaine.
En dernier lieu, afin d’éviter les fausses interprétations et
les faux-fuyants, pour prouver notre désir réel de paix , limi-
ter les pertes en vies humaines et les effusions de sang, nous
avançons une plate-forme honorable de discussion aux auto-
rités françaises si ces dernières sont animées de bonne foi et
reconnaissent une fois pour toutes aux peuples qu’elles sub-
juguent le droit de disposer d’eux-mêmes.
● 1 - La reconnaissance de la nationalité algérienne par
une déclaration officielle abrogeant les édits, décrets et lois
faisant de l’Algérie une terre française, en déni de l’histoire,
de la géographie, de la langue, de la religion et des mœurs du
peuple algérien.
● 2 - L’ouverture des négociations avec les porte-parole
autorisés du peuple algérien sur les bases de la reconnaissan-
ce de la souveraineté algérienne une et indivisible.
● 3 - La création d’un climat de confiance par la libéra-
tion de tous les détenus politiques, la levée de toutes les
mesures d’exception et l’arrêt de toutes poursuites contre les
forces combattantes.
En contrepartie :
● 1 - Les intérêts français, culturels et économiques, hon-
nêtement acquis, seront respectés ainsi que les personnes et
les familles.
● 2 - Tous les Français désirant rester en Algérie auront
le choix entre leur nationalité d’origine et seront de ce fait
considérés comme étrangers vis-à-vis des lois en vigueur ou
opteront pour la nationalité algérienne et, dans ce cas, seront
considérés comme tels en droits et en devoirs.
● 3 - Les liens entre la France et l’Algérie seront définis
et feront l’objet d’un accord entre les deux puissances sur la
base de l’égalité et du respect de chacun.
Algérien !
Nous t’invitons à méditer notre Charte ci-dessus. Ton
devoir est de t’y associer pour sauver notre pays et lui rendre
sa liberté. Le Front de Libération Nationale est ton Front, sa
victoire est la tienne.
Quant à nous, résolus à poursuivre la lutte, sûrs de tes
sentiments anti-impérialistes, forts de ton soutien, nous don-
nons le meilleur de nous-mêmes à la patrie».
Alger, 1er Novembre 1954
Le Secrétariat
“L’Algérie au-dessus
de tout”
e Premier Novembre, cette année, intervient
stabilisation, par la réconciliation entre les
Algériens, mais aussi par les efforts soutenus de
l’Etat en vue de soulager les populations des
effets directs de la tragédie qu’elles viennent de
vivre. Si aujourd’hui les Algériens ont survécu à
cette épreuve, s’ils ont gagné la guerre contre le
terrorisme, s’ils ont su se ressaisir, c’est bien
grâce à cette valeur qu’est l’union nationale, du
peuple et du territoire, au sens du sacrifice des
Algériens, à l’amour pour la patrie commune.
Cette leçon, les générations actuelles l’ont appri-
se de l’exemple que leur ont donné les valeureux
artisans du Premier Novembre 1954, des jeunes à
leur époque, qui ont su placer l’Algérie au-dessus
de tout. Cette attitude n’a-t-elle pas été celle de la
génération qui a combattu le terrorisme, exacte-
ment et avec le même sens de l’Algérie que les
valeureux chouhada de la guerre d’indépendance
? C’est derrière l’Algérie, ses valeurs profondes,
ses constantes nationales et sa gloire que les
Algériens se sont retranchés durant les moments
les plus difficiles de la période terroriste.
L’Histoire a un sens pour les générations
actuelles. La date du Premier Novembre n’est pas
un jour de l’année, mais toute une symbolique
nationale qui explique l’ancrage des constantes
de la nation dans la personnalité algérienne. C’est
pourquoi l’Algérie est immortelle. Elle sait résister
à toutes les épreuves les plus dures, les plus tra-
giques. On a planifié et misé sur l’effondrement
de l’Etat“démocratique et social”, ce fut la grande
erreur de l’idéologie intégriste. On a voulu gom-
mer de notre mémoire commune la proclamation
du Premier Novembre, l’idéal d’une nation indé-
pendante voulue par Ben Boulaïd, Abane et Ben
M’hidi.
Ce fut un échec. A l’idéologie intégriste, les
Algériens ont opposé un argument, un seul :
“Tahia El Djazaïr !”. C’est le message de cette
valeureuse date de notre histoire sur laquelle
les ennemis de l’Algérie ont voulu faire l’im-
passe.
Commémorer le 56e anniversaire du
déclenchement de la Révolution, c’est rendre
hommage à un million et demi de martyrs. Les
meilleurs enfants de l’Algérie sont morts pour
un idéal, celui de mettre un terme à une longue
occupation coloniale, mais aussi et surtout, de
consacrer l’unité de la nation, de tout le peuple
algérien, quelle que soit sa diversité culturelle.
Un Algérien est algérien à Alger, à Oran, à
Ouargla, à Tizi-Ouzou ou à Annaba.
Ce Premier Novembre 2010 est celui de
l’espoir retrouvé. L’Algérie est à présent entre
des mains sûres. Elle est sur la bonne voie.
Les résultats plus qu’encourageants obtenus
ces dernières années, et sur tous les plans, ne
sont pas le fait du hasard. C’est le produit du
sacrifice des Algériens, comme ce fut le cas
de l’indépendance, qui est le produit de
Novembre. La stabilité politique est là, la relan-
ce économique aussi. Une seule condition
reste à remplir : on n’a plus le droit de se trom-
per. La chance qui s’offre au pays de s’en sor-
tir définitivement, celle qui existe en ce
moment, nous ne l’aurons pas une deuxième
fois. C’est le message que le Président de la
République et militant de la cause de
Novembre, M. Abdelaziz Bouteflika, a si sou-
vent transmis à ses compatriotes. Celui de
faire de l’Algérie ce havre de paix, de fraterni-
té et de solidarité entre tous les Algériens,
comme c’est le sens profond de Novembre.
H. A.

Ce rêve des martyrs qui se concrétise…

de spoliation, d’exploitation, d’humiliation, de sa Glorieuse Révolution. Novembre est de toutes les commodités. Des routes ont

N
ovembre nous revient en ce Lundi
automnal, mais nous a-t-il vraiment
quitté ne serait-ce qu’un jour, ne
serait-ce qu’un instant tant la flamme de ce
mois allumée en son premier jour de l’année
1954 continue de brûler, d’illuminer de son
feu la voie de l’Algérie, tant il reste cette
source de ressourcement, ce phare qui n’a
cessé de guider, d’orienter depuis la nuit colo-
niale le cheminement de l’Algérie malgré les
embûches, malgré les défis. Novembre reste
cette matrice du patriotisme, ce dénomina-
teur, cet anniversaire commun pour tous les
Algériens, Novembre reste éternel, il reste ce
phare qui continuera à guider les générations
à venir. Novembre est venu pour briser le joug
du colonialisme, pour mettre fin à 132 années
d’acculturation, Novembre est venu pour
redonner aux Algériens leur dignité, leur per-
sonnalité, leur liberté et l’indépendance de
leur pays. Novembre nous revient en une
étape cruciale et charnière traversée par
l’Algérie dans sa quête de développement,
mais nous a-t-il vraiment quitté tant son
esprit, sa philosophie reste présente, forte-
ment présente, en imprégnant la démarche et
les actions. Le programme de développement
du Président de la République s’en inspire,
lui, cet homme de Novembre qui s’était enga-
gé solennellement devant le peuple pour
construire une Algérie forte et prospère, une
Algérie unie et stable, ouverte sur la moderni-
té, une Algérie comme en ont rêvé les Martyrs
venu pour un peuple armé de sa seule foi en
son destin et résolument déterminé à briser les
chaînes qui l’entravaient, à rompre définitive-
ment avec son quotidien de misères, de vexa-
tions et d’exactions, pour vivre dans des
conditions décentes, voir ses enfants étudier
et être soignés, voir l’emblème de son pays
flotter souverainement, haut dans le ciel.
Novembre nous revient alors que l’Algérie
est en pleine bataille, menant une autre
Révolution, ayant ouvert mille et un fronts
pour traquer le sous-développement partout,
dans tous les domaines. Le gourbi de sinistre
mémoire, ce symbole de la nuit coloniale
n’existe plus. Le rif resplendit, des dizaines
de milliers de logements ont poussé, équipés
remplacé les sentiers de mule, des structures
sanitaires, éducatives, culturelles et sportives
y ont été injectées. Des structures satellitaires
en aval desquelles se trouvent routes et auto-
routes, polycliniques et hôpitaux, universités
et écoles supérieures. Novembre reviendra
éternellement pour l’Algérie. Il retrouvera
une Algérie encore plus forte, forte de sa sta-
bilité, de la croissance de son économie, de
son émergence sur tous les plans, une Algérie
qui assurera la durabilité de son développe-
ment grâce au génie de ses enfants, grâce au
travail de ses enfants, grâce à cet amour sans
cesse renouvelé comme un passage de témoin
entre les générations.
A. M. A.

Lundi 1er Novembre 2010

EL MOUDJAHID
56e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954
Un formidable défi
L’Algérie célèbre aujourd’hui le 56e anniversaire du déclenchement de la glorieuse
Révolution de Novembre. 56 ans, c’est déjà plusieurs générations qui se sont succédé
et pourtant le message du 1er Novembre est toujours d'actualité.
Tizi-Ouzou
Inauguration
du musée Abane
Ramdane
à Iazouzène
L
a wilaya de Tizi-Ouzou vivra
aujourd’hui au rythme des fes-
tivités commémoratives du 56e
anniversaire du déclenchement de la
guerre de Libération nationale.
La wilaya qui a abrité durant la
révolution de Novembre 1954 le siège
du commandement de la wilaya trois
historique s’est parée de ses plus beaux
atours pour fêter dans la liesse et la
sérénité le 56e anniversaire du déclen-
chement de notre glorieuse révolution,
en organisant des cérémonies de
recueillement à travers tous sanctuaires
des martyrs érigés à travers toutes les
localités de la wilaya en hommage aux
martyrs tombés aux champs d’honneur
pour libérer le pays du joug colonial
français. L’évènement le plus marquant
de cette célébration de cette date histo-
rique sera incontestablement l’inaugu-
ration du musée Abane Ramdane, un
des architectes de la guerre de libéra-
tion nationale et cerveau du congrès de
la Soummam (20 août 1956) à laquelle
prendront part des centaines de
Moudjahidine, des fils de chahid et de
moudjahidine, des représentants du
mouvement associatif ainsi que les
autorités locales à leur tête le premier
magistrat de la wilaya de Tizi-Ouzou.
Le musée qui sera inauguré aujour-
d’hui à IAZOUZENE, dans la commu-
ne de Larbaa Nath Irathen, était la mai-
son qui a vu naître le valeureux chahid
Abane Ramdane qui a été entièrement
réhabilitée par le ministère de la
Culture. Aussi, les moudjahidine de la
localité de Makouda ont programmé
pour la même journée un hommage au
chahid Arezki Louni. Des activités de
recueillement et d’hommage sont pro-
grammées à travers plusieurs localités
de la wilaya par des organisations de la
famille révolutionnaire en collabora-
tion avec le mouvement associatif et
les APC. La journée d’aujourd’hui sera
également marquée par l’inauguration
de plusieurs infrastructures au niveau
du chef-lieu de wilaya de Tizi-Ouzou
ainsi que dans certaines communes.
B. A.
La jeunesse toujours
E
n novembre 1954 , aucun des « 22 » le
groupe historique qui s’est réuni à
Clos Salembier pour décider de la
lutte armée et dépasser de fait les clivages et
scissions internes au mouvement national n’a
plus de 35 ans Parmi les plus « âgés » Badji
Mokhtar né 17 avril 1919 et Boudiaf le 23
juin 1919 , le plus jeune d’entre eux, Othmane
Belouizdad a à peine 25 ans. Premier à tom-
ber au champ d’honneur Benabdelmak
Ramdane le 4 novembre 1954 près de Sidi Ali
(Mostaganem) au cours d'un accrochage
entre son groupe et les forces d'occupation. Il
fut ainsi, à 26 ans, le premier chef militaire de
L’événement
I
l symbolise la foi, l'esprit de sacrifice,
l’unité de la nation et l’espoir. 56 ans
après, toutes les générations se recon-
naissent et se reconnaîtront toujours dans
les valeurs qu’il véhicule car il a cimenté
l’unité de la nation dans sa lutte contre
l’occupation coloniale. Il
représente un moment
très fort et une puissante
symbolique dans l’histoire
contemporaine de notre
pays.
56 ans après, il conti-
nue de galvaniser le
peuple car il
représente
pour tou-
jours le
symbole
d e
l’Algérie qui
lutte et qui
gagne, du dévoue-
ment à la patrie, de la
fraternité et de la tolé-
rance. Le 1er Novembre
1954 a réussi un formidable
défi, un miracle même en réunis-
sant sous la même bannière, diffé-
rentes sensibilités dans un combat com-
mun. Toutes ces sensibilités étaient fières
et motivées car animées d’un même idéal
et nourries à la même source. Le message
de Novembre est imprégné d’un profond
humanisme et reposant aussi sur des
valeurs universelles. C’est ce qui fait sa
force aujourd’hui, sa crédibilité, sa péren-
nité et son aptitude à survivre aux hommes
et aux contingences.
Faut-il dès lors s’étonner de ce qu’il
représente encore de nos jours ! Aucune
la Révolution martyr. Son nom fut donné à la
commune sur le sol de laquelle il tomba au
champ d'honneur.
L’histoire de l’Algérie est ainsi faite. Pays
« jeune » dont la force vive a forcé l’admira-
tion de tous ceux qui ont eu à se pencher sur
ses actes, bravoures et prises de position
remarquables
A différents moments de son histoire. En
Asie, en Chine ou au Vietnam, en Europe, en
Allemagne et ailleurs, aux Etats-Unis dont le
nom d’une ville , El Kader , est à lui seul un
hommage témoignent devant l’Histoire de la
grandeur d’un pays qui a toujours trouvé aux
Lundi 1er Novembre 2010
5
Algérienne, aucun Algérien n’ignorent la
puissance de ce message.
C’est la raison qui explique que, malgré
les vicissitudes de la conjoncture, ce pays
est encore debout et prêt à relever d’autres
défis avec succès car il contient en lui-
même les germes de la régé-
nération et du renouveau.
C’est ce qui fait la force de
ce pays et de ce peuple grâce à
ce message pour lequel
l’Algérie a payé un si lourd
prix, tant en vies
humaines
qu’en destructions.
L’Algérie doit se sou-
venir constamment de
cette formidable épopée
pour éclairer sa route
afin de progresser dans
tous les domaines et
tenir ainsi son rang
et son rôle sur la
scène internatio-
nale. Le chemin par-
couru en 56 ans est par-
semé de grandes réussites.
Aujourd’hui, en célébrant
le 56e anniversaire du déclen-
chement de la Révolution, l’Algérie est
sereine et s’apprête à franchir des étapes
encore plus importantes pour son devenir.
Elle est sereine car plus que jamais l’esprit
de Novembre règne toujours car il est un
symbole qui se transmet de génération en
génération.
L’Algérie nouvelle, celle de la réconcilia-
tion et de l’Etat de droit est en train
d’émerger de cette terre noble irriguée du
sang de un million et demi de martyrs…
E. M.
heures « sombres » de sa vie comme à ses tion « non stop » …. À chaque fois, les jeunes
moments de joie et de liesse une jeunesse exu- ont répondu présents et pris en main leur des-
bérante, bouillonnante qui a marqué son tinée. Le barrage vert avec la jeunesse du ser-
époque et pris en charge les destinée de son vice national, les entreprises économiques et
territoire. sa main d’œuvre qualifiée, les centres de
Durant la guerre de Libération nationale recherche et ses nombreuses universités,….
avec ce symbole de «petit Omar», a l’indé- On peut énumérer à l’infini ces exemples et
pendance quand il fallait relever ce pays, ces espaces où la jeunesse tient le premier
reconstruire une nouvelle espérance sur les «rôle» inscrivant par petites touches, patiem-
décombres de l’ancienne colonie, hier quand ment et des fois faisant faire à l’histoire des
la bête immonde s’en est pris au nom d’une accélérations remarquables pour confirmer
idéologie aussi fausse que félonne aux sym- dans la durée l’importance de ce pays, cet
boles de la république, aujourd’hui que le unique pays pour nous.
pays est engagé dans un projet de modernisa- M. Koursi
6
L’événement EL MOUDJAHID

56e anniversaire du déclenchement

Ressourcement
L e saut qualitatif opéré par
l’Algérie après avoir pâti
d’une tragédie nationale
inédite dans les annales mon-
diales, confère assurément à la
célébration du 1er Novembre, une
date marquante de l’histoire natio-
nale, les dimensions d’une véri-
table fête que les Algériens réap-
prennent à vivre en donnant aux
valeurs que l’événement véhicule,
leur véritable portée. C’est que
cette tragédie n’aura pas eu raison
des principes et valeurs que sous-
tend le combat de tout un peuple
contre l’oppresseur.
La résistance contre le phéno-
mène de la violence terroriste, et,
ensuite, la mobilisation de tous
autour de la reconstruction natio-
nale, ont montré à la face du
monde que le nationalisme des
Algériens est demeuré intact.
C’est que l’Algérie, qui a mobilisé
tous ses efforts pour que la paix et
la stabilité soient une réalité
concrète, a incontestablement
renoué avec ses repères authen-
tiques l’ayant conforté dans son
unité et dans sa cohésion, tout en
donnant sa signification au sens
véritable du sacrifice.
L’Algérie, debout, poursuit son
parcours du combattant pour la
justice, le progrès et la prospérité
partagés. Les pouvoirs publics, et,
le Président de la République, qui
incarne l’Etat dans la plénitude de
la signification du terme, ne peu-
vent dévier de la trajectoire bali-
sée par une Révolution dont les
principes sont pérennes parce que
de dimension et de portée univer-
selles.
Il ne pouvait en être autrement
pour l’Algérie qui a su écrire
l’histoire de l’émancipation des
peuples épris de justice et de liber-
té. La décennie qui vient de
s’écouler a été intense en ressour-
cement. Tout ce qui a jalonné
Exposition
de photographies
cette page d’histoire moderne
n’aurait jamais donné les résultats
dont le reste du monde est
témoin, s’il n’avait pas d’attache
avec la Révolution, voire bien
au musée central
imprégnée de son esprit. Comme
durant la lutte de Libération natio-
nale le sens du sacrifice est pré-
sent dans toutes les actions de
de la police
reconstruction nationale. C’est là
une réalité palpable et confirmée
par une formidable mobilisation
de la société et de la classe poli-
tique de la base jusqu’au plus haut
niveau de la hiérarchie de l’Etat
autour des politiques mises en
œuvre durant toute la décennie
écoulée. L’adhésion des Algériens
à la démarche du Président de la
République, que ce soit pour
mener à bon port la politique de
réconciliation nationale, ou réali-
ser les objectifs de la politique
nationale de développement, a été
d’autant plus forte que le senti-
ment de patriotisme a été ravivé
plus que par le passé.
Les valeurs de Novembre, qui
sont à l’origine de tous les sur-
sauts salvateurs, retiennent tout
l’intérêt du Président de la
République, qui n’a ménagé
aucun effort pour les perpétuer à
travers un train de mesures dont
l’écriture de l’histoire de la lutte
de Libération nationale.
Le Chef de l’Etat a eu à s’ex-
primer sur la question en relevant
« Il s'agit tout d'abord de s'intéres-
ser à l'histoire de la Révolution et
de jeter les bases d'une école
nationale d'écriture de l'histoire
associant tous les secteurs concer-
nés à leur tête le ministère des
Moudjahidine et les institutions
sous tutelle (Centre national de
recherche sur le Mouvement
national, la Révolution du 1er
Novembre 1954 et le musée natio-
nal du Moudjahed).
S. Lamari

Le serment
L
es rédacteurs de la
Déclaration de Novembre
ont fait un serment qui est
devenu celui de tous les hommes
libres de par le monde.
Ils étaient jeunes, dynamiques
et surtout prêts au sacrifice. Ils ont
voulu changer le monde comme le
prétendent les personnes à leur
ils changeaient d’armes. Mais leur
disponibilité était la même.
Chaque peuple opprimé,
chaque homme désireux de recon-
quérir sa liberté et tout homme
ambitieux s’inspire de leur hargne
et bravoure pour réaliser leurs
objectifs. Pour leurs descendants Ph : Billal
qui sont actuellement à la 4e géné-

âge. Ils l’ont fait alors que les
autres s’arrêtent au rêve. Ils ont
rêvé d’une Algérie libre, d’une
Algérie républicaine, démocra-
tique et populaire. Ils l’ont mis au
monde à la sueur de leur front, au
sacrifice de leur vie et au prix d’un
combat qui a duré plus de 7 ans.
Le monde retiendra le parcours
de ces jeunes pas comme les
autres et à l’idéal spécial. Ils ont
même mis de côté leurs propres
rêves et désirs pour ne garder
qu’une idée en tête, se sacrifier
pour que tout un peuple vive.
Aujourd’hui ils ne sont plus
très jeunes. Certains d’entre eux
ne sont plus de ce monde. Mais
leur idéal reste, leur modèle de
combat aussi. D’ailleurs ils n’ont
cessé de se donner pour le pays.
Ils étaient en première ligne pour
libérer le pays, ils sont à l’avant-
garde pour le bâtir.
Même durant les périodes où
les dangers guettaient l’unité du
peuple ou sa souveraineté, ils
étaient aux avant-postes. Parfois
ration, c’est le principal legs à
côté d’un pays libre et prospère.
Ce pays n’a rien à craindre avec
ces descendants qui ont été élevés
à l’amour de l’Algérie et la mobi-
lisation pour la défendre. Les
rédacteurs du message de
Novembre n’ont plus la force pour
leur venir en aide. Mais le regard
toujours jeune indique que le cœur
bat toujours pour le même idéal.
Ce regard s’illumine en voyant
que le message est passé.
Ils peuvent se reposer tran-
quillement. Les chouhada aussi.
L’Algérie est entre de bonnes
mains. D’autres jeunes avec le
même dynamisme, amour et dis-
ponibilité veillent.
Ils n’ont pas connu Novembre,
mais son message est dans leur
cœur. La Déclaration est passée
par là. La période revient. La
flamme s’allume comme en 1954,
une flamme qui affronte le froid,
les ennemis et le temps. Elle est
éternelle comme le message.
Fouad Daoud
L e musée central de la
police a organisé
dimanche une exposition
de photographies et de docu-
ments historiques à l'occasion
de la célébration du 56e anni-
versaire du déclenchement de la
Révolution algérienne le 1er
Novembre 1954.
"Nos aînés ont pris les armes
contre les Français depuis 1830
et n'ont cessé depuis de les
combattre dans toutes les
régions du pays jusqu'à l'indé-
pendance de l'Algérie", a décla-
ré, à cette occasion, le directeur
du musée le commissaire prin-
cipal Chawki Abdelkrim.
Le commissaire principal a
souligné, en commentant les
photographies et les documents
historiques, que la résistance
algérienne contre l'occupant
français a été menée par des
héros et adoptée par les enfants
de ce pays", précisant que "le
déclenchement de la guerre de
libération, le 1er Novembre
1954, avait émané de la convic-
tion des Algériens que ce qui a
été pris par la force devait être
repris par la force". Le déni, par
la France, des droits des
Algériens après la deuxième
guerre mondiale et "les mas-
sacres qu'elle a commis le 8 mai
1945 ont dévoilé le vrai visage
du colonialisme injuste qui vou-
lait paupériser le peuple et effa-
cer son identité" ce qui l'a pous-
sé à s'organiser en déclenchant
une révolution populaire".
La Révolution de Novembre,
a-t-il ajouté, "a surpris la
France qui pensait qu'elle ne
quittera jamais l'Algérie".
Après avoir évoqué les diffé-
rentes étapes de la révolution, il
a affirmé que "le congrès de la
Soummam 1956 était un tour-
nant décisif dans l'histoire de la
révolution car organisant l'ac-
tion politique et la lutte armée".
Pour le commissaire princi-
pal, ce congrès "a mis en branle
la révolution qui ne pouvait
plus s'arrêter en dépit de l'arres-
tation de la plupart des diri-
geants et la mort d'autres au
champ d'honneur".
A cette occasion, il a appelé
les cadres de la sûreté nationale,
les étudiants de plusieurs écoles
de police d'Alger ainsi que les
scouts musulmans algériens de
Cheraga qui visitaient le musée
à "tirer les leçons de la
Révolution algérienne et à
poursuivre leurs actions au ser-
vice du pays en accomplissant
les devoirs et en préservant le
lourd héritage légué par nos
aînées".
Le musée comprend des pho-
tographies de certains chouha-
das et chahidates de la glorieu-
se révolution ainsi que des
documents sur la période de
l'occupation française du pays.
Les visiteurs pourront égale-
ment voir les photos sur les
massacres du 8 Mai 1945 et sur
la liesse populaire à l'indépen-
dance.
Le musée central de la poli-
ce restera ouvert toute la semai-
ne aux étudiants des écoles de
police et à d'autres étudiants qui
pourront s'informer sur cette
page glorieuse de l'histoire du
pays.

Lundi 1er Novembre 2010

EL MOUDJAHID
L’événement 7

de la glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954

uns d’entre ces « pauvres diables » en haillons, pour dignité recouvrée par excellence souvent cité par

…I
naltérable source de fierté que notre
glorieux Novembre, en effet. Béni soit
le premier de cet autre mois sacré d’un
automne des justes et des purs, le 1er Novembre
1954. Qui a vu les djebels algériens… se rencontrer !
Les Babors, le Djurdjura, les Aurès… berceaux de la
providence et des anges de l’enfer colonial. C’est,
leur servir de linceul… « Ils se croyaient des
hommes, n’étaient plus que des bêtes », tels ces «
moutons » de Nazim Hikmet, qu’on emmenait à
l’abattoir, naïves et innocentes offrandes sur
fond de Marseillaise, cantique
souillé au soleil
d’éminents professeurs dans les enceintes de non
moins prestigieuses universités de par le monde… A
Bejaia, capitale de la glorieuse et histo-
rique vallée de la Soummam, c’est, sans
conteste, la plus belle place d’Algérie,
unique en son genre, en Algérie, et

é
dans la vallée de la Soummam, Ifri. Oui, Ifri, notre même dans toute l’Afrique du Nord,

t
l’ex-place de Gueydon qui a été débap-

r
amour, comme il est lourd le poids de
tisée juste au lendemain du recouvre-

e
notre mémoire meurtrie, un vrai han-

Fi
gar qui abrite tant d’hélicos, en notre
terre mère-patrie, vache à traire, et qui
abattaient nos sœurs et frères, Ifri,
notre amour, notre fierté, Hoggar du
Tassili, El Oued, Guelma, Sétif,
Annaba, Constantine, Alger… Le phœ-
nix renaissait de ses cendres et com-
mençait à se dessiner, dans la douleur
mais belle et subjuguante, une fresque
sacrée sur la chair des dignes, angéliques
martyrs enterrés dans nos veines et nos
mémoires et dont le souffle immortel tra-
versera l’histoire et les générations qu’il n’aura de
cesse d’inspirer, de motiver… Survivant aux
hommes. Novembre 54, c’est 45 à l’envers, un cer-
tain 8 Mai, celui des massacres de Kherrata,
Amoucha, Sétif et Guelma… « Ils étaient des mil-
liers, ils étaient vingt et cent, nus et maigres, trem-
blants… » ils étaient désarmés, tout seuls, quelques-
noir
d’un certain mois
de mai… Novembre s’en souvint,
le tocsin, le glas de l’asservissement, et de l’est à
l’ouest, du nord au sud hommes, femmes et enfants,
jeunes et vieux, chair et sang millénaires de cette
terre souillée et meurtrie prirent leur commun destin
en mains, les armes à la main, parfois les mains nues
avec, pour seule arme, l’amour de la patrie, l’Algérie,
toute l’Algérie, et rien que l’Algérie… Même les «
youyous » de nos mères, sœurs et filles constituèrent
une arme, entre autres… magnifique, la guerre de
Libération nationale algérienne, l’exemple de la
ment de l’indépendance pour s’appe-
ler, désormais, place du Premier
Novembre (1954). Et la population
espère que cette année aussi, en cette
fin de soirée du 31 octobre 2010, et
comme c’était la coutume chaque 31
octobre à minuit jusqu’à ce qu’il fut décidé, il
y a quelques années, d’y renoncer, cette fabuleuse
place accueillera la fanfare dans sa « retraite aux
flambeaux », les moudjahidine, les autorités civiles et
militaires de la cité, de nombreux citoyens et, surtout,
ce détachement de l’Armée Nationale Populaire
(ANP), digne héritière incontestée de la glorieuse
Armée de Libération Nationale (ALN), et source
d’une indicible fierté pour la jeunesse, qui offrira les
trois salves d’honneur à minuit sonnantes devant les
flambeaux allumés sur la balustrade et face à la mer,
face à la majestueuse chaîne des Babors…
Gloire à nos Martyrs, vive l’Algérie.
Mustapha Bensadi

Un des repères pour se débarrasser de cette zones, aujourd’hui, en Beaucoup a été fait dans ce
racée

fondamentaux de la
nation, le 1er
Novembre restera à
jamais gravé dans la
mémoire collective
pour constituer une
source d’inspiration
pour les générations
montantes appelées à
méditer sur le sens du
La voie est t
mainmise sur un pays par une
des plus grandes puissances
du monde et la confiscation
des libertés de son peuple.
Et, ce sont ces valeurs de
Novembre qui guident et
guideront l’action de l’Etat
algérien dont les dirigeants
observent scrupuleusement
dans leur mission ces
mutation, voire en
reconfiguration de par la
réalisation d’imposantes
infrastructures et la
concrétisation de projets visant
l’amélioration d’un cadre de
vie.
De l’eau en abondance
rompant avec une alimentation
à partir de fontaines publiques,
sens et énormément reste à
faire et à parfaire dans ce long
processus de renouveau
national où cette Algérie
profonde reste au cœur des
préoccupations, des priorités
et des urgences à la fois dans
le programme du Président de
la République qui mesure sa
part de résistance et de

devoir national et à paramètres de justice et des logements en contribution dans la défense de

s’imprégner de l’esprit
de sacrifice d’hommes
et de femmes animés
d’une foi et motivés par
la libération de l’Algérie
d’une occupation
étrangère.
Des hommes et des
femmes se sont soulevés
contre l’oppression, la
discrimination et
l’injustice en menant une
lutte de 132 ans pour
arracher
l’indépendance.1.500.000
martyrs, des veuves et des
orphelins, le prix fut
extrêmement cher à payer
d’équilibre en se focalisant sur
ces zones rurales, l’Algérie
profonde, de façon à éradiquer
les séquelles du colonialisme
et d’assurer la promotion et
l’épanouissement des
Algériens.
A chaque contexte, une
approche propre est conçue
pour favoriser ces régions et
leur conférer des moyens de
développement, mais c’est,
sans doute, à la faveur d’une
ère nouvelle dont les
fondements reposent sur la
réconciliation nationale avec
ses valeurs qu’une dynamique
fut relevée au niveau de ces
remplacement du gourbi, de
l’électricité et du gaz, des
écoles, des centres de
formation et des universités,
des espaces de culture et de
sport, des sites de villégiature,
l’élan d’équipement pour la
modernisation du pays est
immanquablement sans
précédent relevant ainsi le
progrès accompli et signifiant,
notamment une volonté
politique, celle de se conformer
à l’esprit de Novembre et de
perpétuer les valeurs et idéaux
d’une révolution déclenchée
contre l’injustice, l’exclusion et
la marginalisation.
l’intégrité territoriale, la
sauvegarde de l’authenticité et
de l’originalité de la nation
algérienne et la préservation
des repères.
La conformité à une ligne,
tracée avec le sang, demeure
observée dans toute action
d’édification et de
modernisation. Une action qui
se veut aussi globale pour
n’occulter aucune partie du
territoire dont les composantes
sont solidement et
solidairement intégrées comme
pour être fidèles à l’appel de
Novembre.
A. Bellaha

Rendez-vous au cœur des Beni-Chougrane en présence des moudjahidine de la région des enfants de chouhadas et ceux des moud-

L
a célébration de la Journée commémorative du 56e anniversaire de la Révolution
armée du 1er-Novembre 1954 a donné lieu à diverses activités culturelles spor-
tives et autres manifestations à travers toute la région de Beni-Chougrane aussi
bien en milieu urbain que rural et même dans les zones qui, hier, était considérées,
enclavées, déshéritées faisant face aux affres du terrorisme aveugle durant la décennie
noire de la tragédie nationale.
Aujourd’hui et grâce aux efforts déployés par les pouvoirs publics, la paix et la sta-
bilité étant de retour, l’on a fêté à Mascara et ses environs, ce mémorable anniversaire
historique du 1er-Novembre à la hauteur de cet événement historique de l’épopée
héroïque du peuple algérien.
Outre les habituels rituels de veillée d’arme et le lever des couleurs nationales et la
pose de gerbes de fleurs aux Carrées des martyrs, l’Organisation des enfants des moud-
jahidine de la wilaya de Mascara sous la conduite de son secrétaire général,
M. Mostefaï Benyssaâd a organisé une conférence de wilaya ayant trait à la portée his-
torique de la Guerre de libération nationale et ce, au siège de l’ONM.
La conférence-débat présidée par M. Miloud Chorfi, président du groupe parlemen-
taire du RND à l’APN, a été l’occasion pour les intervenants de souligner les grandes
directrices du déclenchement de la Révolution en ce jour du 1er Novembre 1954 et ce,
jahidine qui ont, une matinée durant, écouté attentivement les communications des
conférenciers qui se sont relayé à la tribune pour définir et expliquer les tenants et abou-
tissements d’une lutte armée dont les instigateurs n’étaient autres que les enfants de ce
peuple parmi lesquels des combattants qui ont opté pour le fidaï et le combat libérateurs
à l’issue desquels, les maquisards et les combattants de ce peuple ont su, grâce à leur
courage stoïque, leur témérité et leur sens aigu du sacrifice d’ébranler la puissante
armée de l’occupant français qui a compris la leçon en dépit de toutes les formes de
répression, d'hégémonie et de destruction massive de son arsenal militaire perpétré
contre la population civile et désarmée, ont rappelé, tour à tour, les intervenants à ce
regroupement.
A l’issue de la conférence-phare du professeur Smaïl Amar, les participants ont, au
cours de ce débat, mis en relief par le jeu de questions-réponses les grands aspects et
l’impact aussi bien au niveau national qu’international, de la question de la décolonisa-
tion en Algérie dans les instances de l’ONU et les accords signés au prélude de l’indé-
pendance de l’Algérie dont l’acte de naissance fut déclarée en ce jour du 5 Juillet 1962
après le lourd tribut de sang versé par un million et demi de martyrs.
A. Ghomchi

Lundi 1er Novembre 2010

8
L’événement EL MOUDJAHID

56e anniversaire du déclenchement de la glorieuse

Révolution du 1er Novembre 1954

Des établissements hospitaliers militaires

débaptisés du nom de moudjahidine
Deux établissements hospitaliers
militaires ont été débaptisés hier à
Alger du nom de moudjahidine à
l'occasion des festivités commémo-
rant le 56e anniversaire de la guerre
de libération nationale.
Lors d'une cérémonie présidée
par le chef de la première région
militaire, le général-major Habib
Chentouf, l'Hôpital central de
l'Armée/Ain Naâdja a été débaptisé
Mohamed Essghir Nekkache
(moudjahed) alors que l'Hôpital
militaire universitaire spéciali-
sé/Bouchaoui portera désormais le
nom du moudjahed Saïd Aït
Messaoudène.
Le général-major Chentouf a
affirmé dans une allocution lue en
son nom par le directeur régional
de la communication, l'information
et de l'orientation de la première
région militaire, le colonel,
Mohamed Réda Ghedjati que les
deux établissements hospitaliers
sus-cités ont été débaptisés suite à
l'approbation du Président de la
République, M. Abdelaziz
Bouteflika, Chef suprême des
Forces armées, ministre de la
Défense nationale.
A cette occasion, le général-
major a loué les qualités des moud-
jahidine Nekkache et Aït
Messaoudène et le rôle que les deux
hommes ont joué pendant la guerre
de Libération et après l'indépendan-
ce.
Il a également rappelé le par-
cours du moudjahed Nekkache
décédé le 29 mai 2010 à Oran à
l'âge de 92 ans.
● D'une famille modeste,
Nekkache est né le 26 avril en 1918
à Ouled Mimoun à Tlemcen.
Le Moudjahed Nekkache a obte-
nu son doctorat en médecine en
1947 et commença à exercer en
1949 à Oran. Il adhéra aux rangs du
Parti du peuple algérien (PPA) puis
au Mouvement pour le triomphe des
libertés démocratiques (MTLD)
jusqu'au déclenchement de la guer-
re de Libération.
En 1954, il rejoignit les rangs de
la Révolution où il a été chargé
d'approvisionner le FLN en équipe-
ments ainsi que les centres de soins
qui ont constitué le premier noyau
de la médecine militaire de l'Armée
de libération nationale (ALN) à
cette époque.
Le moudjahid Nekkache occupa,
par le suite, le poste de directeur de
la santé militaire au niveau de l'etat
major avec le grade de capitaine.
Après l'indépendance, le moud-
jahed a occupé plusieurs postes
ministériels (La Santé,
Moudjahidine, Affaires sociales)
dans le premier gouvernement de
l'Algérie indépendante du 27 sep-
tembre 1962 à 1965.
● Par ailleurs, le moudjahed
Saïd Aït Messaoudène est décédé en
janvier 2009 à l'âge de 76 ans des
suites d'une longue maladie.
Né le 25 juillet 1933 à Had Shari
à Djelfa, Saïd Aït Messaoudène a
fait ses études primaires et reçu sa
formation coranique dans la même
wilaya avant de rejoindre la ville de
Blida en compagnie de son oncle où
il poursuivit ses études fondamen-
tales.
Le défunt Ait Messaoudene accé-
da en 1955 à l'école française
d'aviation après un concours qu'il a
eu avec mérite. Le moud-
Ph. Nacera I.
jahid rejoignit les rangs de l'ALN en
1955. Découvert par les autorités
françaises, il fut exilé à la caserne
de Colmar d'où il réussît à s'évader
grâce à un opération planifiée par
ses compagnons.
Said Ait Messaoudene rejoignit à
nouveau les rangs de l'ALN en
Allemagne après avoir été reçu par
l'ambassadeur du gouvernement
provisoire de la République algé-
rienne (GPRA), Abdelhafid
Keramane alors qu'il se dirigeait
vers l'Italie.
En 1959 Il réussit à rallier la
Tunisie ou il a été chargé d'encadrer
les pilotes algériens dans plusieurs
pays amis comme la Chine, la
Russie et l'Irak.
Après l'indépendance, Said Ait
Messaoudene a assuré la formation
de l'armée de l'air avant d'être dési-
gné conseiller de l'ancien Président
Houari Boumediène.
Il occupa par la suite plusieurs
fonctions au sein de l'Etat dont
ceux de directeur d'Air Algérie,
ministre de la Santé (1977) et
ministre de l'Industrie légère
(1979-1982).
En 1987, il est élu vice-président
de l'Assemblée populaire nationale
avant de quitter la scène politique.
Un hommage a été rendu aux
familles des deux défunts qui ont
reçu des prix symboliques.
A cet effet, le fils de Mohamed
Seghir Nekkache s'est félicité de
l'initiative des autorités militaires de
débaptiser l'Hôpital central de l'ar-
mée du nom de son père.
De son côté, le frère aîné de Said
Ait Messaoudene a estimé que
cette initiative rendait "un homma-
ge appuyé à la famille révolution-
naire".

Une solidarité agissante et un soutien actif M. Boudina recevant les membres de l’associa-
tion France-El-Djazaïr

Une conférence sur le “ Soutien
extérieur à la lutte de Libération
nationale : exemple de la Hollande ”,
a été organisée, hier, par le parti du
FLN au Centre national des archives.
L’ouverture des travaux a été enta-
mée par une allocution prononcée
par le secrétaire général du parti, M.
Abdelaziz Belkhadem, qui a rendu un
hommage vibrant à tous ceux et à
toutes celles qui ont aidé et soutenu
notre juste cause à travers le monde.
Notre Révolution, a-t-il rappelé, a
propulsé notre peuple sur le devant
de la scène bénéficiant de la solidari-
té agissante de ceux qui croient aux
nobles idéaux de justice et de frater-
nité militante, qui combattent l’injusti-
ce et l’oppression. L’Algérie leur est
éternellement reconnaissante. Nos
amis hollandais font partie de ceux
qui se sont mobilisés à nos côtés et
les motifs qui les ont incités à se ran-
ger en faveur de notre lutte sont
l’émanation de principes universels
fondés sur la justice et le rejet de l’op-
pression. M. Abdelhamid Si Afif,
membre du bureau politique chargé
des relations extérieures et de la
communauté établie à l’étranger
abonde dans le même sens en souli-
gnant que la Hollande est un
exemple parmi tant d’autres de ce
soutien précieux qui a conforté la
légitimité de notre combat libérateur.
L’ambassadeur du Royaume des
Pays-Bas en Algérie a mis l’accent
sur les relations qui lient nos deux
nations depuis quatre siècles. M. Jan
Gus Schouten s’est félicité de la qua-
lité de ces relations qui se renforcent
en permanence. Pour en revenir au
thème proprement dit de la conféren-
ce, un fait majeur est à relever. Il
concerne la stratégie du FLN qui
consistait à mobiliser l’opinion
publique internationale en faveur de
notre lutte de libération, à sensibiliser
les intellectuels gagnés aux idéaux
de progrès d’émancipation des
peuples colonisés, de gagner le sou-
tien de la société civile, des associa-
tions, les parties politiques progres-
sistes. Selon Ammar Mohand Amer,
historien, le FLN agissait en fonction
d’un cadre de mobilisation précis en
particulier en Europe occidentale
grâce au travail de la Fédération de
France du FLN pour internationnali-
ser la question algérienne. Dès 1954,
le FLN était déjà dans une logique
pragmatique pour combattre l’embar-
go médiatique du colonialisme fran-
çais. L’orateur cite les travaux de M.
Slimane Chikh qui a dégagé trois
axes d’activité. Le FLN s’adossait à
une sphère de complémentarité, une
sphère d’identité dans ses rapports
avec les pays dits du tiers-monde,
une sphère de l’altérité comme c’est
le cas avec l’Europe de l’Ouest.
L’objectif est clair. Il s’agit de gagner
à notre cause, la communauté inter-
nationale et forcer la France à négo-
cier avec le FLN. L’intervention de M.
Nicolas Pas, écrivain historien hollan-
dais autour de la “ guerre d’Algérie
vue des Pays-Bas ” distingue trois
volets. Il cite un soutien de plumes
faisant référence au travail des jour-
nalistes néerlandais, des intellectuels
qui ont eu à soutenir notre peuple fai-
sant remarquer qu’ils étaient en face
d’un nouveau monde galvanisé par le
processus de décolonisation et par le
renouveau démocratique. Ce sont
des références importances aux yeux
du conférencier. S’agissant du sou-
tien clandestin, M. Nicolas Pas cite le
cas de partis de gauche. Il rappelle le
célèbre procès d’Amsterdam en 1961
qui a contribué à faire émerger la
cause nationale sur la scène interna-
tionale. Il cite en dernier lieu, le sou-
tien humanitaire. La Hollande ayant
en cette occurrence, une solide tradi-
tion qui remonte jusqu’au 17e siècle.
Le secours néerlandais a aidé les
réfugiés algérienne en Tunisie et au
Maroc. Cette aide humanitaire est
une nébuleuse qui a approuvé le droit
des Algériens à l’autodétermination.
Le témoignage de Mme Margueritte
Koekebakker, une ressortissante hol-
landaise qui se rangea dès son jeune
âge, aux côtés de la Révolution fut
poignant. Il renseigne sur un engage-
ment précoce en faveur des causes
justes. Mme Koekebakker a eu à se
confronter à l’injustice coloniale en
Algérie même, où elle travaillait au
sein d’un comité d’aide. Elle a relaté
comment elle a pris part à un projet
d’évasion des dirigeants algériens
que sont Ben Bella, Boudiaf,
Lacheraf, Khider et Aït Ahmed déte-
nus au château de Turcan.Pour sa
part, M. Ali Haroun, membre du
comité fédéral de la Fédération de
France du FLN, ancien membre du
Haut Comité d’Etat et ancien
ministre, a fait remarquer le sérieux
et la crédibilité de l’emprise du FLN à
l’adresse des peuples qui ont été
convaincus de la justesse de notre
lutte de Libération. Il note que ce sou-
tien extérieur a largement débordé le
cadre des Pays-Bas et c’est une
bonne chose. Il cite de nombreux
exemples concrets et agissants de
ressortissants belges, suisses, alle-
mands, italiens, etc.. Il y a des
Belges, a-t-il dit, qui sont morts pour
notre indépendance. Les porteurs de
valises ont beaucoup apporté à notre
cause en transportant des tracts, de
l’argent et aussi des armes.
S’agissant du soutien des
Hollandais, M. Ali Haroun a notam-
ment souligné que le procès
d’Amsterdam en 1961 a beaucoup
contribué à faire connaître la lutte du
peuple algérien partout à travers le
monde générant des élans de sym-
pathie et de soutien fort appréciables.
Mohamed Bouraïb
La société civile a un grand rôle
à jouer dans la pérennisation de
l'histoire commune
La société civile en Algérie et en France a un grand
rôle à jouer dans la pérennisation de l'histoire commune
des deux pays, a affirmé hier, à Alger M. Mostefa
Boudina, président de l'Association nationale des anciens
condamnées à mort.
Les survivants de la guerre de Libération nationale ont
encore beaucoup de choses à dire en guise de témoi-
gnages au sujet des faits qui se sont produits pendant cette
période de l'histoire de l'Algérie, a ajouté M. Boudina, qui
recevait des membres de l'association France-El-Djazaïr
venue de Montpellier.
Il a souligné que les historiens ont, aussi, un très grand
rôle à jouer dans l'écriture de l'histoire de la période colo-
niale, émettant le souhait de voir certains blocages au
niveau des archives levés.
M. Boudina a indiqué, dans ce contexte, que son asso-
ciation aspire à devenir une fondation pour contribuer à la
sauvegarde de la mémoire.
Le président d'honneur de l'association France-El-
Djazaïr, M. Bernard Deschamps, a, pour sa part, affirmé
que cette dernière a, essentiellement, vu le jour pour
"contrecarrer l'offensive des revanchards en France".
"Nous avons des relations amicales avec l'ensemble des
autorités algériennes ainsi que la société civile. Nous
aspirons à faire connaître votre pays ainsi que sa mémoi-
re", a-t-il déclaré.
Il a fait savoir, à ce propos, que son association a orga-
nisé, dans le cadre de ses activités, la projection de deux
films, l'un portant sur le 8 mai 1945, l'autre sur les essais
nucléaires français au Sahara algérien.
Pour M. Deschamps, l'objectif de France-El-Djazaïr est
de "marier les cultures et c'est pour cette raison, a-t-il dit,
que nous tenons à la mixité des origines", précisant que
le vice-président de l'association est algérien.
S'agissant de l'écriture de l'histoire commune, M.
Deschamps a estimé que c'est un exercice qui prendra du
temps car il y a lieu, a-t-il soutenu, de "recouper les
sources".
Selon lui, "pour que les témoignages ne soient pas par-
tiels, voire partiaux, il faut marier les sources et ne pas
s'adonner à une écriture commune de l'histoire". "Les his-
toriens des deux pays, chacun de son côté, se doivent de
jeter la lumière sur ce qui s'est passé lors de la période
coloniale", a-t-il ajouté.

Lundi 1er Novembre 2010

EL MOUDJAHID
La décapitation est bel et bien
une vieille pratique, vieille
comme l’humanité. Elle n’est
pas exclusive à la «Chariaâ»
comme tentent de le faire
admettre de nouveaux théolo-
giens aux idées fixes.
C ette «forme de punition», ancienne et
barbare, fut conservée et pratiquée
par des Etats dits «modernes», tel
l’Etat français pendant la guerre d’Algérie.
Toutefois si la pratique n’a pas changé,
l’instrument de décapitation, lui, a changé.
On l’appelle la guillotine. Cette sinistre
machine a pris le nom de son inventeur, un
certain docteur Guillotin. Elle fonctionna
pour la première fois en France le 25 avril
1792.
Pourtant, pendant la conquête, la «justice
coloniale» s’était passée de cet instrument et
opta pour le sabre ou le yatagan. C’était plus
expéditif et les sabreurs ne manquaient pas.
La chose se passait en public pour mieux
choquer, faire peur, terroriser.
Le chef de la tribu des Aouffia fut déca-
pité en 1882 à Bab-Azoun. Quelques jours
auparavant, le duc de Rovigo, gouverneur de
l’Algérie, fit massacrer toute la tribu des
Aouffia.
«Tout ce qui vivait fut voué à la mort,
tout ce qui pouvait être pris fut enlevé. On ne
fit aucune distinction d’âge ni de sexe (…)
Le chef de cette malheureuse peuplade,
Rabia, avait été soustrait au carnage. On le
réservait aux honneurs d’un jugement (…) Il
fut traduit devant un conseil de guerre, jugé,
condamné et exécuté, et cependant on avait
déjà acquis la certitude que ce n’était pas les
Aouffia qui avaient dépouillé les envoyés de
Ferhat. Mais acquitter le chef c’était déclarer
la peuplade innocente et condamner morale-
ment celui qui avait ordonné le massacre».
(Etienne Pélissier de Reynaud «Annales
algériennes» t.I p. 247). Sans commentaires.
Faut-il rappeler aussi que les Algériens
étaient décapités dans la rue, en public et
Quand le combat libérateur était porté sur le sol français
A u-delà de son apport financier à la
Révolution de Novembre 1954, le
combat de la Fédération de France du
FLN était jalonné de hauts faits d’arme qui,
de l’avis d’acteurs, d’historiens et de poli-
tiques, ont "étourdi" l’ennemi sur son
propre sol.
Selon le président de l’Association des
anciens combattants de la Fédération de
France du FLN, M. Mohand Akli
Benyounès, il fallait porter le combat, mené
par le FLN depuis quatre années (1954), sur
le territoire français.
"De cette façon, nous avons pu toucher
l’opinion publique française qui, jusque-là,
percevait la guerre d’Algérie avec un certain
éloignement. De même que l’opinion
publique mondiale était alertée et sensibili-
sée au drame que vivait le peuple algérien",
a-t-il affirmé.
Pour M. Benyounès, également membre
du Conseil de la nation, la situation s’était
en effet aggravée depuis le 13 mai 1958, les
colons ayant réussi à convaincre les chefs
militaires français à épouser leurs thèses en
créant les fameux "comités de salut public".
"L’ouverture d’un autre front en territoire
français visait à soulager les maquis et nos
populations de la pression qu’ils subis-
saient", a ajouté M. Benyounès pour qui ce
second front avait aussi pour but de "démon-
trer que le FLN, que la propagande déclarait
impuissant et sans influence, était au
contraire plus fort que jamais au point de
porter la lutte armée sur les terres de la puis-
sance coloniale".
"Ce fait était inédit car aucune révolution
jusque-là n’était parvenue à atteindre un tel
objectif", a-t-il affirmé, rappelant que le
général De Gaule, qui venait d’être porté au
pouvoir, "a lui même constaté qu’aucun pays
colonisé dans le monde n’a connu un fait
similaire".
Ce front a été effectivement ouvert le 25
août 1958. Il est l’aboutissement d’une
organisation minutieuse, se souvient
Benyounès qui rapporte que "ce jour-là, avec
L’événement
56e anniversaire du déclenchement de la glorieuse
Révolution du 1er Novembre
L’aube sanglant
souvent sans aucune autre forme de procès.
Lors de l’expédition de Tlemcen en
1836, un agent de l’Emir Abdelkader fut
capturé par les Français :
«Son procès ne fut pas long. Il fut
condamné à mourir de trois coups de yata-
gan. Le 31 janvier, à neuf heures du matin,
les personnes qui se trouvaient sur le boule-
vard situé entre la ville et le méchouar, et qui
sert de marché, virent arriver ce malheureux
n’ayant pour escorte qu’un seul homme por-
tant dans sa ceinture un yatagan d’un pied de
long. Arrivé à l’endroit le plus fréquenté du
boulevard, l’homme au yatagan s’arrêta, et
son compagnon en fit autant, puis, se met-
tant à genoux, ce dernier allongea la tête;
retiré de la plaie, le yatagan fut de nouveau
plongé dans le cou de la victime qui conser-
va encore la même attitude; enfin, un troisiè-
me coup termina son existence, et son corps,
exposé aux regards du public, resta sur la
place pendant vingt-quatre heures».
(Capitaine de Montredon - «Campagnes
d’Afrique» 1835 - 1848 p. 62).
Côté Beauprêtre et Yousouf, les exécu-
tions étaient plus sommaires encore.
«Comme il (Yousouf) avait l’habitude de le
faire lorsqu’il se trouvait au service du bey
de Tunis, il trancha délicatement quelques
têtes, fendit quelques crânes, se signalant par
son adresse et par sa bravoure (sic)», disait
de lui son grand admirateur Edmond
Jouhaud, dissident du général de Gaulle et
qui deviendra le chef de l’OAS pour l’Ouest
algérien. C’est d’ailleurs lui qui fit enlever
Hamdani Adda de la prison d’Oran le 12 jan-
vier 1962 et le fit brûler vif, avec trois autres
codétenus. L’ancien général de l’armée fran-
çaise n’était pas content que l’exécution des
peines capitales fût suspendue et Hamdani
Adda, condamné à mort par l’autorité fran-
çaise, devait donc mourir.
Edmond Jouhaud avouera au cours de
son procès :
«Je dois dire que même un magistrat
militaire m’a dit : «C’est un scandale, il y a
actuellement 159 condamnés à mort qui ne
seront jamais exécutés». Ces condamnés à
mort bénéficiaient même d’un régime spé-
une spontanéité exemplaire sur l’ensemble
de l’Hexagone, les militants du FLN En
France ont organisé 56 actes de sabotage,
visé et atteint 181 objectifs économiques et
militaires, comme la cartoucherie de
Vincennes et les raffineries de Mourepiane
(Marseille)".
Le caractère inédit de telles actions en sol
français est également souligné par l’histo-
rien Henri Pouillot selon qui "ce doit être le
seul cas de lutte d’indépendance au monde
où un tel scénario a été réalisé".
La "banque" de la Révolution
Outre ces faits d’arme, la Fédération de
France du FLN n’a eu de cesse de collecter
des fonds pour la lutte de libération nationa-
le, au point de faire dire à M. Benyounès
que "notre communauté en France a été la
banque de la Révolution".
"Nos compatriotes ont commencé à coti-
ser pour l’effort de guerre, dès le début de la
Révolution, en 1954, cotisations collectées
auprès des travailleurs regroupés par vil-
lages et envoyées au pays pour aider les
maquis", a-t-il témoigné.
Ces apports étaient modulés selon que le
cotisant était salarié, commerçant ou de pro-
fession libérale.
Le montant des cotisations grossissait au
rythme de la "structuration" qui a été mise
sur place dès 1957 et qui consistait à aller
dans les hôtels et autres lieux de résidence
des Algériens, à les rassembler et à consti-
tuer des cellules de quatre personnes avec
une cinquième comme responsable.
"Ce qu’il convient de retenir c’est que la
contribution des Algériens en France était
de l’ordre de 1 milliard de centimes (ancien
franc)", a affirmé M. Benyounès, qui assu-
re, qu’après les manifestations du 17 octobre
1961 et le démantèlement des structures du
FLN par la police française, "j’ai eu à faire
acheminer, en tant que coordinateur des six
wilayas de France, les cotisations d’octobre,
novembre et décembre 1961, stockées dans
une cache, soit trois milliards de centimes".
Selon l’historien Pouillot, les cotisations
Lundi 1er Novembre 2010
cial et ils se trouvaient dans des prisons dans
des conditions qu’on n’imaginerait pas. Il y
avait même un chef des condamnés à mort
(Hamdani Adda : NDLR) qui donnait des
ordres à tous les condamnés et du dehors
recevait des directives, et si l’on tuait 3
condamnés à mort, c’est un acte que je
couvre entièrement». (Sténographie du pro-
cès Jouhaud p. 114 dans «le Peuple algérien
et la guerre» p. 705 de Patrick Kessel et
Giovanni Pirelli — Cité par A. Belkhodja
dans «l’Affaire Hamdani Adda»).
Paul Azam chante lui aussi les tristes
exploits de Yousouf : «Ses jugements som-
maires, après lesquels il faisait trancher les
têtes, ces procédés d’administration, n’ayant
souvent rien de commun avec ceux de la
bureaucratie officielle, l’on fait critiquer
beaucoup plus qu’il n’eût convenu» (P.
Azam. «les Grands soldats de l’Algérie » -
p. 51. Cahiers du centenaire de l’Algérie).
Il faut entendre que le massacreur
Yousouf était considéré «grand soldat de
l’Algérie». Curieuse littérature qui glorifie
les grands criminels de guerre !
Toutefois Beauprêtre n’eut pas droit aux
mêmes honneurs de la part de Gouvion qui
nous dit : «Beauprêtre, qui commandait en
véritable sanguinaire kaïmakam turc, avait,
en outre de ses cavaliers réguliers, des
chaouch - bourreaux exécuteurs de basses
œuvres qui lui aidaient à rendre une justice
sommaire et le plus souvent inutile».
Voilà quelques échantillons sur le com-
portement de quelques soldats français
«hâtés à tuer l’Arabe» pour faire soumettre
l’Algérie.
Puis vint la guerre de l’Algérie. Et ce
n’était plus «élégant» de sabrer. On fit net-
toyer une machine qu’on avait complète-
ment oubliée : la guillotine.
Elle fonctionnera plusieurs fois de suite
contre les révoltés de Novembre. Et elle
fonctionna pour la première fois un certain
19 juin 1956. Elle dut être actionnée deux
fois de suite pour «avoir la tête» de H’mida
Zabana qui marcha dignement vers le sup-
plice. Le sacrifice du premier guillotiné de
«l’Algérie en armes» inspira au poète de la
collectées en Métropole ont apporté la par-
tie financière "la plus importante dont a pu
disposer le FLN". Ces fonds, a-t-il ajouté,
transitaient par des comptes en Suisse et ont
servi à payer l’armement, le nécessaire pour
les combattants.
Porteurs de valises et d’espoir
En plus des "nationaux", des Européens
acquis à la cause nationale ont été d’un
apport "précieux" à la Révolution, de l’avis
tant d’acteurs que d’historiens. Pour
Benyounès, ceux que l’on appelle "porteurs
de valises" sont des amis de l’Algérie, des
Européens militants du FLN.
"La justesse de notre combat, les idéaux
que nous défendions étaient des principes
universels admis par une grande majorité
dans le monde", a-t-il relevé.
Outre l’acheminement des fonds collec-
tés par le FLN vers les banques suisses, ce
réseau, chapeauté pat le professeur en philo-
sophie Francis Jeanson, avait souvent aussi à
héberger, cacher des militants FLN et à orga-
niser les Algériens avec des syndicats de
gauche.
Les membres de ce réseau, au vu de leur
militantisme, ont fini par être eux mêmes
recherchés. Un procès leur fut même intenté
le 5 septembre 1960 pour "haute trahison".
Il réunissait 23 personnes, six Algériens
et 17 Métropolitains. Cinq autres étaient en
fuite dont Francis Jeanson, présenté comme
l’inspirateur et l’animateur du groupe.
Il y eut 14 condamnations à dix ans de
prison, le maximum de la peine encourue,
trois autres s’échelonnant de cinq ans à huit
mois et neuf acquittements.
L’expression des membres de ce réseau
était, de l’avis d’Henri Pouillot, "difficile".
Le colonialisme, l’idée de l’indépendance
algérienne n’étaient pas acquis spontané-
ment, et pour un certain nombre de Français
métropolitains, ils étaient des "traîtres".
Lors du procès, ont faisait obligation
d’intervenir à des partisans impénitents de
l’Algérie française comme Jacques Soustelle
et le général Salan, qui dénonça "ceux qui se
9
H’mida Zabana
Révolution, Moufdi Zakaria, un sublime
poème :
«Il s’est dressé majestueusement
comme le Christ. Avec volupté et sérénité,
il a entonné son hymne. A la bouche, un
sourire d’ange, le sourire d’un enfant
accueillant le matin nouveau, la tête
haute, l’allure solennelle, dialoguant avec
la gloire. Les boulets à ses pieds sont
comme des khalkhals qui poussent des
youyous, emplissant de leur concert l’es-
pace lointain : comme Moïse s’adressant à
l’Etre Suprême le jour de l’Ascension, il
s’élève comme l’Esprit la nuit de la
Révélation, répandant sur l’Univers les
lumières de la fête. Il gravit les marches
de la guillotine avec l’assurance du
Prophète s’élevant vers le ciel» (traduction
de Ahmed Ben Alam - Algérie-Actualité nº
1077 du 5 au 11 juin 1986).
L’Algérie a-t-elle le droit d’oublier le
supplicié et le poète ? Un autre condamné à
mort de la prison d’Oran méprisa avec le
même ton la mort. Au muphti qui était venu
l’assister et lui demander le nom de sa mère
pour la traditionnelle «Chahada», il répondit
avec verve et passion : «Je n’ai qu’une seule
mère et elle s’appelle l’Algérie et je vais
mourir pour elle».
A. B.
font complices des misérables qui utilisent le
couteau".
Parmi les membres de ce réseau encore
en vie, Adolfo Kaminski, réputé pour avoir
été le "faussaire attitré" du FLN, durant la
guerre de Libération. Dans un entretien
à L’APS, il affirme avoir adhéré au FLN par
"conviction".
"Je ne supportait pas que la France des
droits de l’homme utilise les méthodes fas-
cistes et racistes à l’encontre des Algériens.
Je me suis toujours battu contre la torture et
toute forme de racisme", a-t-il confié.
Il dit se rappeler que c’est Annette Roger
De Beaumanoir qui l’avait présenté à
Francis Jeanson. "C’est à partir de ce
moment que nous avons décidé d’intervenir,
à travers mon expérience dans la clandestini-
té, les faux papiers, les passages aux fron-
tières, les cloisonnements des réseaux, de
sauver des Algériens menacés", se rappelle-
t-il.
Pour Kaminski, ce qui comptait le plus
c’était l’efficacité du moment à établir des
faux papiers sans trop s’exposer. "J’activais
dans l’ombre. Les demandeurs de faux
papiers transitaient d’abord par les réseaux
belges, dont celui de Henri Curiel, qui à leur
tour sollicitaient mes services", a-t-il expli-
qué.
Tout en affirmant qu’il n’était pas trop en
contact avec le monde extérieur pour des
raisons évidentes de sécurité et de confiden-
tialité, il se rappelle avoir hébergé des
Algériens recherchés. "Je le faisais à
titre personnel, parallèlement au réseau de
Jacques Charby", a-t-il précisé, avouant
avoir, durant ce parcours de militants, "croi-
sé des gens formidables qui ne sont plus".
Il cite Francis Jeanson, Cécile Manoir,
Jacques Vrique, Gloria De Rerrera (Katia),
Jacqueline Carré, Michel Firque, Mourad
Oussedik, Amar Ladlani, Robert Davezies,
Henri Curiel et tant d’autres morts pour que
vive l’Algérie.
10 Nation EL MOUDJAHID

APN Bilan d’exécution du plan d’action du gouvernement

Ouyahia répond aux députés

Le Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia a entamé hier, ses
réponses aux interrogations des députés de l'Assemblée populaire
nationale (APN) au sujet de la Déclaration de politique générale lors
d'une séance plénière présidée par M. Abdelaziz Ziari, président de
l'APN. M. Ouyahia a présenté le 21 octobre la Déclaration de poli-
tique générale du gouvernement qui couvre un bilan d'activité de 18
mois, soit l'année 2009 et le premier semestre de l'année 2010.
Cette période coïncide avec la fin du programme quinquennal 2005-
2009 et le lancement du second (2010-2014). Quelque 193 députés
sont intervenus lors des séances de débat consacrées à cette déclara-
tion pour poser des questions, exprimer des préoccupations, émettre
des remarques ou avancer des propositions.

C’ est en 1 heures 30 minutes- exacte-
ment de 10 H 14 à 11H 44 minutes-
le temps qu’aura pris le 1er
ministre, Ahmed Ouyahia, pour répondre à
plus d’une centaines de questions, interroga-
tions, préoccupations, corrections ou éclai-
rages sur des sujets mal expliqués soulevés
durant les 26 heures de débat général lors des
huit séances plénières où 200 députés se sont
prononcés sur le contenu de la déclaration de
politique générale en rapport avec le bilan
d’exécution du plan d’action du
Gouvernement, présenté, jeudi 21 octobre
dernier. D’emblée Ouyahia met à l’aise l’as-
sistance, très nombreuse, en indiquant qu’il
va tenter de répondre à toutes les questions et
critiques soulevées lors des 26 heures de
débat général. Aux questions qui n’auront pas
de réponses, aujourd’hui, il promet des
réponses écrites dans un mois, et tranquille-
ment avant de poursuivre, il rappelle à cer-
tains que le temps de la violence verbale s’est
terminé ».
L’assemblée populaire nationale attendait
avec impatience et passion ce matin de ce jour
« J », à propos des réponses attendues du 1er
Ministre. Certains l’attendent pour avoir une
vision globale de l’action de l’équipe qui
pilote le programme national comme l’atten-
daient certains, tel était le cas au sujet de la
problématique des hydrocarbures et des éner-
gies nouvelles qui prennent une bonne place
dans la stratégie nationale, d’autres pour des
réponses franches à leurs interrogations et
éventuellement d’autres détails et précisions,
tel était l’exposé de l’état des lieux de cer-
tains projets agricoles ou économiques dans
des wilayas comme Tiaret, Guelma, de tra-
vaux publics et de transports dans celles du
Sud et des hauts plateaux, invitant les députés
à un peu plus de patience par amour pour leur
pays.
Aux députés de la wilaya de Chlef et à
propos des questions en relation avec la dis-
tribution des logements, Ouyahia détaille les
programmes et avance des chiffres tout en
ouvrant sur les chantiers en cours ou ceux tra-
cés dans le prochain plan quinquennal soute-
nant que le souci du gouvernement est de
veiller au développement équilibré, équitable
et harmonieux des différentes wilayas du
pays, citant des régions où persistent encore
des retards et des lenteurs.
Le premier ministre investit les chantiers
des infrastructures de base qui accompagnent
l’amélioration des conditions de vie et de tra-
vail des citoyens et de leurs enfants, s’établis-
sant à Mechria pour chiffrer les réalisations
en matière de santé mais consent que cer-
taines régions du pays connaissent des pro- Ph. : Nesrine
blèmes de médecins spécialistes. « Des méde-
cins chinois sont venus pour apporter un plus
», dira Ouyahia s’interrogeant sur « ces com- témoin l’assistance en affirmant que « les indépendance en 2006 avec le règlement de la
habitants de ces régions ont bien renoué avec dette extérieure.
portements qui font que le potentiel médical
national préfère le chômage au Nord au lieu le développement ». A d’autres qui sont inter- Pour continuer l’œuvre de reconstruction,
venus lors du débat, Ouyahia répond : « je n e Ouyahia invite tous les algériens à contribuer
d’aller travailler au Sud. Au sujet de la nou-
velle ville de Boughzoul, le projet sera m’étonne pas qu’ils se sont trompés de pays à ces efforts, rappelant que la libération du
», ajoutant « qu’ils se sont trompés de pays a été une ouvre collective tout comme sa
construit mais pas en tant que capitale affir-
mant qu’Alger est et demeure la capitale du peuple» tout en exprimant la fierté du construction. Quant à la confiance qui est
Gouvernement d’être au service du pays et bien réelle et rétablie, et son crédit se sont les
pays.
A ceux qui disent que le pouvoir a déclen- des citoyens sous la direction de son excel- résultats des urnes et on n’a pas le droit au
lence, le président de la république et nom de surenchère de voler le rêve des jeunes
ché une guerre économique contre les habi-
tants des wilayas de Tizi Ouzou et Bejaïa, le Moudjahid, Abdelaziz Bouteflika, que Dieu en discours défaitistes, de suspicions et autres
lui prête longue vie », rappelant que ailleurs qu’ici.
premier Ministre étale les chiffres et prend à
Bouteflika a donné à l’Algérie sa véritable Houria Akram

L e Premier ministre, M.
Ahmed Ouyahia, a souligné
les efforts de l'Etat pour
assurer une meilleure transparence
dans la gestion des finances
publiques, et pour renforcer la
diversification de l'économie
nationale, dans ses réponses aux
questions de membres de
l'Assemblée populaire nationale
sur sa déclaration de politique
générale,
"L'Etat a consenti beaucoup
d'efforts pour l'accroissement de la
transparence dans la gestion des
finances publiques à travers la
consolidation des instruments de
prévention, de contrôle et de
répression", a t-il affirmé.
Les nouvelles dispositions
législatives introduites dans les
lois pour arriver à la rationalisa-
tion de la dépense publique por-
tent essentiellement sur "la forma-
tion des cadres de l'Etat chargés de
la gestion de la finance publique,
la généralisation du contrôleur
financier dans toutes les com-
munes dès 2012, et la sélection de
magistrats qui seront recrutés en
tant que conseillers pour la ges-
tion des marchés", a-t-il indiqué
dans ses explications aux députés.
Une instruction a été donnée à
toutes les sociétés publiques pour
faire appel aux bureaux de
conseils juridiques pour mieux
contrôler l'octroi des marchés
publics, a t-il souligné, estimant
par ailleurs que la réévaluation des
coûts des projets "est une chose
qui peut arriver". Le Premier
ministre a ainsi relevé qu'un
ensemble de dispositions législa-
tives et réglementaires nouvelles
sont venues renforcer l'action (de
l'Etat) contre le gaspillage des
deniers publics, rappelant qu'au-
cun projet ne sera enregistré s'il y
a insuffisance de maturation (des
projets) et que tout marché d'une
valeur supérieur à 20 milliards de
dinars doit être approuvé par le
fonds des équipements relevant du
ministère des Finances.
Pour confirmer la détermina-
tion du gouvernement, conformé-
ment aux orientations présiden-
Un développement
cohérent et harmonieux
tielles, d'aller davantage de l'avant
dans le renforcement de la trans-
parence dans la gestion des
finances publiques, a-t-il dit,
"l'Etat a décidé d'élargir, de deux
à trois fois le nombre des commis-
sions nationales des marchés, dont
l'une sera chargée des travaux,
l'autre des études et la troisième
des fournitures et services, de
sorte à réduire les délais d'examen
des dossiers des marchés
publics". M. Ouyahia a rappelé,
dans ce contexte, qu'une commis-
sion gouvernementale a été instal-
lée pour régler le problème de la
rareté du foncier. Dans ses
réponses aux députés, le Premier
ministre a mis l'accent sur la
nécessité de renforcer une écono-
mie diversifiée, insistant sur "la
modernisation de notre outil de
production ", notamment sur l'im-
portance de remettre sur rails l'in-
dustrie nationale.
Il a ainsi affirmé que les entre-
prises publiques qui disposent
encore d'une part de marché,
seront remises à niveau par l'Etat
propriétaire.
Le Premier ministre a fait
savoir, d'autre part, que des
contrats de partenariats sont
conclus avec des partenaires étran-
gers "fiables" pour relancer ces
entreprises publiques, comme ce
fut le cas pour les complexes
industriels de Sidi Bel-Abbès, de
Guelma, de Tiaret, d'Annaba et de
la société nationale des véhicules
industriels (SNVI), qui entrera en
partenariat avec un important par-
tenaire pour porter sa production
de 1.500 unités par an à 15.000
unités/an. Il a assuré, en outre,
que le complexe industriel de
Bellara sera réalisé, relevant tou-
tefois que les offres qu'a reçu
l'Algérie jusque là "ne sont pas
intéressantes".
Quant au port de Djen Djen, il
a indiqué que les travaux d'exten-
sion sont en cours, estimant que
ce port permettra de désengorger
le port d'Alger.
S'agissant de la nouvelle ville
de Boughezoul, M. Ouyahia a
confirmé sa réalisation, affirmant
toutefois que "Boughezzoul ne
sera pas la capitale du pays", mais
"un carrefour où vont converger
les rocades des hauts plateaux
aussi bien routiers que ferro-
viaires".
Le Premier ministre a assuré,
par ailleurs, que l'Algérie dispose
toujours de bonnes réserves en
pétrole et en gaz, estimant que "le
tiers du territoire national n'a pas
encore été exploré". Il a soutenu,
à cet effet, que l'Etat a pris la déci-
sion de renforcer la prospection et
l'exploration dans le domaine des
hydrocarbures et d'aller vers les
énergies renouvelables, faisant
remarquer à ce sujet qu'un pro-
gramme sera présenté l'année pro-
chaine en Conseil des ministres.
Dans le domaine de l'habitat,
M. Ouyahia a affirmé que le gou-
vernement poursuit également ses
efforts visant à augmenter l'offre et
éliminer l'habitat précaire, rele-
vant l'existence d'obstacles pour la
réalisation de la politique
publique de logement, notamment
le manque d'assiettes foncières et
la bureaucratie.
S'agissant du secteur des trans-
ports, le Premier ministre a mis
l'accent sur la fiabilité de la com-
pagnie aérienne nationale Air
Algérie, soutenant qu'elle est
"sécurisée" d'une possible inscrip-
tion par l'Union européenne sur sa
liste noire.
"L'Algérie possède des appa-
reils neufs et ils sont pilotés par
des hommes compétents", a-t-il
ajouté.
Il a affirmé également que le
Métro d'Alger sera opérationnel
dès 2011.
Le Premier ministre a assuré
que "le réseau avec des rames
automatisées est prêt et le person-
nel chargé de la gestion du réseau
a également été formé".
Selon M. Ouyahia, le retard
pris dans la mise en service est lié
à "l'achèvement de l'introduction
en cours des nouvelles normes de
sécurité".
Pour ce qui est de la réalisation
des stations services le long de
l'autoroute Est-Ouest, le Premier
ministre a précisé que 5 stations
mobiles ont été déjà mises à la
disposition des usagers, 14 sta-
tions ont été construites par Naftal
et 42 autres seront réalisées en
2012, en attendant l'introduction
du péage.

Lundi 1er Novembre 2010

EL MOUDJAHID
Nation 11
Bilan d’exécution du plan d’action du gouvernement
APN Un projet de société porteur de sens patriotique
Justice sociale
et équilibre régional nieux à l’échelle natio-

L
e débat des plus intenses qui s’est
instauré à l’Assemblée Nationale
depuis plusieurs jours autour de la
Déclaration de politique générale présentée,
il y a quatre jours, par le Premier ministre,
M. Ahmed Ouyahia, autorise les réflexions
suivantes.
Le débat qui s’est engagé au Parlement
national a donné un aperçu des progrès enre-
gistrés par le processus démocratique lancé
par le Président Abdelaziz Bouteflika dès le
début de son premier mandat en 1999, en
même temps que l’annonce de la série de
mesures aux plans économique et social qui
changeront radicalement le paysage national
et la vie des Algériens. L’APN, une institu-
tion pluraliste et démocratique, est devenue
une réelle force de proposition, après avoir
dépassé sa phase de chambre d’enregistre-
ment depuis sa création, il y a trois décen-
nies. Lorsque les députés ont attiré l’atten-
tion du Premier ministre sur des aspects pré-
cis de l’action gouvernementale c’était pour
corriger cette action dans le sens de la
demande citoyenne locale comme nationale.
Lorsqu’ils se félicitent de l’œuvre accomplie
jusque-là ce n’est pas pour flatter l’Exécutif
mais pour rendre hommage à la justesse de
la vision du Président, aux efforts du gou-
vernement sur le terrain et à la participation
de tous à ce formidable élan vers l’avenir des
Algériens.
Ouyahia a répondu, hier, point par point
aux centaines d’interventions, n’évacuant
aucune remarque même lorsqu’elles ne sont
pas fondées. Sur les grands projets qui ont
été lancés, déjà réceptionnés, ou doivent
l’être comme le métro d’Alger. Le retard qui
a pu être constaté dans ce cas n’est pas attri-
buable à l’Etat qui a suivi pas à pas sa réali-
sation, mais pour ne rien laisser au hasard
en matière de sécurité des usagers.
Le Premier ministre a démontré que la
question des pannes des chantiers, des restes
à réaliser ou des surcoûts est dépassée.
Aujourd’hui, l’étape est celle de la qualité de
l’ouvrage dans les standards internationaux,
du respect des délais de réalisation et des
coûts. Quelques rares députés ont reproché à
tort à l’Etat de n’avoir pas accordé la priori-
té à leurs régions. Chiffres à l’appui, le
Premier ministre a démontré qu’aucune
wilaya du pays n’a été privilégiée par rap-
port à une autre et que le développement
secteur par secteur a été cohérent et harmo-
nale. Des arguments
solides opposés aux
préjugés.
« Je m'attacherai
ici à mettre en évidence
l'importance des acquis
nationaux déjà concré-
tisés pour la réalisation
des objectifs nouveaux
consignés dans le pro-
gramme présidentiel et
à expliciter les voies et
les moyens par lesquels
le gouvernement tra-
vaillera au renforce-
ment d'une économie
diversifiée, conformé-
ment aux directives du
Président de la
République » pour le
quinquennat qui com-
mence, avait annoncé
Ahmed Ouyahia aux Ph. Nesrine T.
députés.
La justice sociale et l’équilibre régional.
Hier, Ouyahia avait donné un aperçu
concret des plus significatifs sur l’attention
que l’Etat compte accorder à l’horizon 2014
aux régions du pays qui souffrent, par
exemple, d’un manque de médecins spécia-
listes, comme des wilayas du Sud boudées
par les élites médicales.
Le constat de plusieurs jours de débat
démocratique fait ressortir cette certitude :
l’Algérie a fait des choix judicieux qu’elle a
réalisés adroitement. Ce débat parlementaire
renseigne les Algériens sur ce qui a été
accompli durant cette décennie qui s’achève
comme réalisations de premier plan. D’où la
satisfaction qui s’est dégagée au Parlement
national et parmi les citoyens pour ce qui a
été réalisé depuis le lancement de ce pro- la foi en l’Algérie, des convictions pro- apporter au message du plus important repè-
gramme par le Président Abdelaziz fondes en l’avenir du pays, et du sens patrio- re de notre histoire.
Bouteflika, dans les conditions qui sont tique que le Président a donné à son projet Avec la nette amélioration de la situation
celles de 1999 qui a prédominé, car le pari de société. Le point qui est fait de cette expé- sécuritaire dès le début des années 2000, la
était des plus difficiles et des plus risqués, rience de développement unique depuis l’in- bonne situation financière du pays qui a
intervenu alors lorsque les caisses de l’Etat dépendance du pays prend plus de sens épongé sa dette externe à la fin de la décen-
étaient vides et le pays mis en quarantaine encore au moment où l’on célèbre le 56e nie, la tenue de la croissance économique à
par les places financières internationales, la anniversaire de la révolution de Novembre. l’équilibre social réalisé progressivement
situation sociale dégradée, l’économie en Cet esprit de sacrifice et de volonté poli- tout au long de cette période, l’amour que
panne et la menace sécuritaire généralisée. tique a été accompagné de la bonne mise en les citoyens démontrent avec l’enthousiasme
Le bilan plus que positif de la mise en œuvre du projet présidentiel par les gouver- que l’on sait au drapeau national est le
œuvre du programme présidentiel, principa- nements qui se sont succédé. constat global de tous les parlementaires.
lement celui de 2005-2009, est le résultat de C’est certainement la meilleure réponse à B. H.

L’Algérie a un droit de Les universités L'Etat renforcera les Le Métro d’Alger

regard sur tout projet algériennes instruments de contrôle sera opérationnel
intéressant le pays formeront 11.000 et de répression dès 2011
médecins de la corruption
L’ L
Algérie a un droit de regard e Métro d'Alger sera
sur tout projet intéressant le spécialistes durant opérationnel dès 2011,

L
e Premier ministre, a affirmé que l'Etat
pays, a indiqué hier le Premier le prochain plan algérien renforcera les instruments et a affirmé le Premier
ministre, M. Ahmed Ouyahia, en ministre.
réponse à une question d'un député de quinquennal mécanismes de contrôle et de répres-
Le Premier ministre a assu-
sion en matière de lutte contre la corruption et
l'APN portant sur le "blocage" d'un la dilapidation de deniers publics. M. Ouyahia ré que "le réseau avec des

projet du PNUD dans la wilaya de
Tizi-Ouzou.
"Nous somme chez nous. Nous
avons un droit de regard sur tout ce qui
nous concerne", a expliqué le Premier
ministre, en précisant par ailleurs que
le projet (sur l'environnement) en ques-
tion ne concerne pas uniquement la
wilaya de Tizi-Ouzou, mais également
celles de Djelfa, Médéa et M'sila.
En outre, l'Etat algérien devra parti-
ciper à hauteur de 2,5 millions de dol-
lars à ce projet du Programme de
l'ONU pour le développement (PNUD)
d'un montant total de 3,5 millions de
dollars.
A titre comparatif, M. Ouyahia a
affirmé que la wilaya de Tizi-Ouzou a
bénéficié pour l'année 2010 d'une enve-
loppe de 2,1 milliards de dinars pour
les Plans communaux de développe-
ment (PCD).
L
e Premier ministre, a rames automatisées est prêt et
annoncé que les universités
algériennes formeront
11.000 médecins spécialistes
durant le prochain plan quinquen-
nal.
Ce nombre de praticiens per-
mettra de combler largement le
déficit enregistré dans certains
hôpitaux et cliniques, notamment
dans les wilayas du Sud du pays, a
précisé M. Ouyahia en réponse aux
interrogations des députés de
l'Assemblée populaire nationale
(APN) au sujet de la Déclaration de
politique générale.
Les universités algériennes for-
ment 5.000 médecins chaque quin-
quennat et il leur est demandé
d'augmenter ce nombre à 11.000
pendant le prochain quinquennat, a
ajouté le Premier ministre.
a souligné que ces mécanismes portaient sur la
formation et la qualification des cadres chargés le personnel chargé de la ges-
tion du réseau a également été
de la gestion des deniers publics et la désigna-
tion, au niveau de chaque commune, de contrô- formé".
Selon M. Ouyahia, le retard
leurs financiers et de magistrats et d'expert
auprès des ministères pour examiner les mar- pris dans la mise en service est
lié à "l'achèvement de l'intro-
chés publics. A cet effet, une instruction a été
donnée à toutes les entreprises publiques pour duction en cours des nouvelles
normes de sécurité".
recourir aux services de cabinets d'avocats, a-t-
il annoncé. Concernant le durcissement des Il a rappelé à cet effet qu'à la
suite de l'incendie du tunnel du
sanctions, le Premier ministre a indiqué que
toutes les lois amendées dans le cadre de la Mont-Blanc (France) intervenu
en 2005, soit postérieurement à
lutte contre la corruption seront appliquées
"avec rigueur" affirmant la détermination du la conclusion du contrat du
système intégral du métro
Gouvernement à poursuivre cette lutte jusqu'à
l'éradication du fléau. A une question sur le d'Alger, les pays européens ont
adopté de nouvelles normes et
classement de l'Algérie par les rapports des
organisations internationales sur la corruption, que l'Algérie a aussitôt réagi en
les adoptant, à son tour, pour
M. Ouyahia a répondu que ses rapports
n'étaient pas objectifs parce que, a-t-il dit, garantir au métro d'Alger "une
sécurité maximale''.
l'Algérie refuse de s'incliner.

Lundi 1er Novembre 2010

12
Nation EL MOUDJAHID

APN Bilan d’exécution du plan d’action

Les groupes parlementaires appellent le gouvernement à la
Les wilayas de Tizi-Ouzou
et Bejaia bénéficient
de plusieurs
réalisations dans
le programme 2010-2014
Le Premier ministre, a affirmé que les
wilayas de Tizi-Ouzou et Bejaia bénéficieront
de plusieurs structures sanitaires et universi-
taires dans le cadre du plan quinquennal 2010-
2014. En réponse aux interrogations des dépu-
tés de l'Assemblée populaire nationale (APN)
M. Ouyahia a précisé avoir évoqué ces deux
wilayas non pas pour leur conférer "un statut
particulier", car elles font partie de l'Algérie à
l'instar des autres régions, "mais pour attester
que les réalisations de projets de développement
que connaissent les deux wilayas sont la
meilleure réponse à ceux qui ont prétendu que le
pouvoir avait déclaré une guerre économique à
contre de la région de Kabylie". Le premier
ministre a affirmé dans ce sens que la wilaya de
Bejaia qui dispose actuellement de cinq hôpi-
taux et de 20 structures de santé bénéficiera
prochainement d'un hôpital universitaire dont
l'étude est en phase finale.
Pour sa part la wilaya de Tizi-Ouzou bénéfi-
ciera de 17.000 nouvelles places pédagogiques Ph. Nesrine
en plus des 23.000 autres places pédagogiques
existant au niveau du pôle universitaire
Hasnawa I et II, a ajouté M. Ouyahia soulignant
que cette wilaya qui bénéficie de 350 milliards
de dinars au titre du nouveau plan quinquennal
L a majorité des groupes
parlementaires au sein
de l'Assemblée popu-
laire nationale (APN) ont
salué hier, à Alger, le contenu
compte également sept hôpitaux et des dizaines des réponses apportées par le
d'unités et de centre de santé. Premier ministre, M. Ahmed
Ouyahia, aux questions sou-
Une enveloppe de 2,1 milliards levées par les députés lors du
débat sur la Déclaration de
de dinars pour les PCD politique générale, appelant,
par la même occasion, le gou-
de Tizi-Ouzou pour l'année 2010 vernement à œuvrer à la
concrétisation de ses engage-
La wilaya de Tizi-Ouzou a bénéficié pour ments sur le terrain.
l'année 2010 d'une enveloppe de 2,1 milliards Ainsi, le président du
de dinars uniquement pour les Plans commu- groupe parlementaire du
naux de développement (PCD), a affirmé hier le parti du Front de libération
Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, dans ses nationale (FLN), M.
réponses aux députés de l'APN. Laâyachi Daâdoua, a quali-
A elle seule, la commune de Beni-Aissi, fié les réponses du Premier
dans la daïra de Béni-Douala, a bénéficié, dans ministre de "convaincantes"
ce cadre, d'une enveloppe de 83 millions de et de "conformes à la réalité",
dinars, a précisé M. Ouyahia. Il affirmé, par dans la mesure, a-t-il dit, où
ailleurs, dans le domaine de l'hydraulique, que "il a énuméré tous les pro-
la réalisation du barrage de Souk N'tleta (Draa
Ben Khedda), sera entamée dans le courant du blèmes, de même que les
premier semestre 2011, confirmant également la lacunes dont souffrent plu-
réalisation programmée du barrage de Sidi sieurs secteurs".
Khlifa (Azzefoun). L'apport de ces infrastruc- M. Daâdoua a indiqué,
tures viendra s'ajouter, en matière notamment dans une déclaration à l'APS,
d'alimentation en eau potable de la wilaya, aux que M. Ouyahia "s'est breux projets diversifiés, est à Cette politique aura un Selon M. Maazouz, le
volumes d'eau mobilisés à partir des barrages notamment distingué par même de répondre aux aspi- "impact positif" sur la préser- Premier ministre "s'est atta-
de Taksebt (Tizi-Ouzou) et de Koudiat "une réponse claire aux rations des citoyens". vation de l'outil national de qué à l'opposition, mais en
Acerdoun (Bouira), a-t-il ajouté. Rappelant que tenants de la surenchère qui Le président du groupe production et la création de fin de compte, ses réponses
la wilaya de Tizi Ouzou a bénéficié d'une enve- veulent donner une image parlementaire du nouveaux postes d'emploi, a- n'ont guère été convain-
loppe de 350 milliards de dinars au titre du nou- sombre de ce pays". "Or, sur Mouvement de la société t-il affirmé, ajoutant que M. cantes".
veau plan quinquennal 2010-2014, il a indiqué le terrain, la réalité prouve pour la paix (MSP), M. Ouyahia "a reconnu l'existen- Le président du groupe
que la wilaya sera dotée, à ce titre, de 17.000 totalement le contraire", a-t-il Mohamed Said Boubekeur, ce de problèmes liées à l'em- parlementaire du Front
nouvelles places pédagogiques en plus des soutenu. s'est félicité, quant à lui, de la ploi et réitéré la volonté de national algérien (FNA),
23.000 autres places pédagogiques existantes au Le représentant du parti du "nouvelle méthode" utilisée l'Etat à oeuvrer pour lutter M. Abdelkader Drihem, a
niveau des pôles universitaires Hasnawa I et II, par le Premier ministre, qui a contre le chômage". indiqué, pour sa part, que M.
outre qu'elle compte sept hôpitaux et des FLN a exprimé, dans ce sens,
dizaines de centres de santé. S'agissant de la son souhait de voir se répondu à chaque question M. Taazibt a déploré, en Ouyahia a axé sa réponse sur
wilaya de Bejaia, le Premier ministre a affirmé concrétiser l'ensemble des séparément, faisant remar- revanche, le fait que le "l'aspect politique", estimant
dans ce sens que celle-ci, qui dispose actuelle- projets inscrits au titre du quer que ses réponses "ont Premier ministre "ait éludé que "les réponses à de nom-
ment de cinq hôpitaux et de 20 structures de plan quinquennal 2010-2014, réellement exprimé les certaines questions politiques breuses questions des dépu-
santé, bénéficiera prochainement d'un hôpital afin d'"élever la cadence du attentes et préoccupations des soulevées par les députés du tés du FNA ont été superfi-
universitaire dont l'étude est en phase finale. M. développement dans le pays citoyens". Parti des travailleurs", citant cielles".
Ouyahia a précisé avoir évoqué ces deux et améliorer le bien-être des Il a également salué le particulièrement celles liées Quant au président du
wilayas non pas pour leur conférer "un statut citoyens". contenu des réponses de M. aux "libertés et à la tragédie groupe parlementaire des
particulier", car elles font partie de l'Algérie à De son côté, M. Miloud Ouyahia "qui a reconnu nationale". indépendants, M. Imed
l'instar des autres régions, "mais pour attester Chorfi, président du groupe l'existence d'entraves bureau- Il a estimé, à cet égard, Djaafri, il a fait part de sa
que les réalisations de projets de développe- parlementaire du cratiques et de lacunes dans la qu'"on ne peut construire le "satisfaction", précisant que
ment qu'elles connaissent sont la meilleure Rassemblement national réalisation des projets. pays sans le règlement des le Premier ministre "a répon-
réponse à ceux qui ont prétendu que le pouvoir démocratique (RND), s'est De son côté, M. Ramdane questions se rapportant aux du à l'ensemble des préoccu-
avait déclaré une guerre économique contre la dit "satisfait" des réponses Taazibt, député, membre libertés politiques". pations des députés, notam-
région de la Kabylie". dirigeant du Parti des Pour sa part, M. Othmane ment en ce qui concerne le
Il a affirmé, à cet égard, s'agissant du projet "constructives et convain-
PNUD, qui concerne, a-t-il dit, la wilaya de cantes" de M. Ouyahia, Travailleurs (PT), a relevé Maazouz, président du retard accusé dans la réalisa-
Tizi-Ouzou, mais également celles de Djelfa, observant que le Premier que le Premier ministre a axé groupe parlementaire du tion de certains projets ins-
Médéa et M'sila, que l'Algérie a un "droit de ministre a apporté les "clari- son intervention sur un cer- Rassemblement pour la cul- crits au titre du dernier plan
regard" sur tout projet intéressant le pays. fications nécessaires à toutes tain nombre de dossiers, ture et la démocratie quinquennal".
"Nous somme chez nous. Nous avons un les questions posées par les "notamment le dossier impor- (RCD), a estimé que "toutes Il a exhorté, à ce propos, le
droit de regard sur tout ce qui nous concerne", députés". tant de l'économie, en confir- les interrogations exprimées gouvernement à "plus d'ef-
a expliqué le Premier ministre, d'autant, a-t-il Au sujet du bilan du gou- mant l'application de la nou- par les députés du parti, fort" pour une "concrétisa-
précisé que "l'Etat algérien devra participer à vernement, il a indiqué que velle orientation politique notamment sur la lutte contre tion sur le terrain" du pro-
hauteur de 2,5 millions de dollars à ce projet du les "chiffres parlent d'eux- dans le domaine écono- la corruption et la dilapida- gramme quinquennal 2010-
Programme des Nations Unies pour le dévelop- mêmes", tout en estimant que mique, à travers le renforce- tion des richesses nationales, 2014.
pement (PNUD) d'un montant total de 3,5 mil- le programme quinquennal ment des capacités de produc- ont été complètement igno-
lions de dollars. 2010-2014, "avec ses nom- tion nationale". rées".

Lundi 1er Novembre 2010

EL MOUDJAHID
du gouvernement
concrétisation de ses engagements
L a bataille du développe-
ment que mène l’Algérie
aujourd’hui sur tous les
fronts ne concerne pas unique-
ment le seul Président de la
République, le gouvernement et
les démembrements locaux de
l’Etat, c’est une bataille globale,
frontale qui requiert l’implica-
tion de tous tant son issue, tant
les conquêtes escomptées inté-
ressent en premier chef
l’Algérie, la seule Algérie et
pour le bénéfice de son seul
peuple. Une bataille qui ne se
résume pas également à la seule
application du programme de
développement du Président de
la République, aussi ambitieux
soit-il avec ses premiers résul-
tats qui en laissent entrevoir
d’autres encore plus grandioses.
De la cellule de base de
l’Etat, la commune, de la pre-
mière cellule de la société, la
famille, de l’école, de l’univer-
sité, de la mosquée chacun est
interpellé pour apporter sa
contribution, sa pierre pour
l’édification et la consolidation
de cette Algérie, la Patrie de
tout un chacun.
Les pays du Sahel ont besoin
de développement, d'aide et de respect
L e Premier ministre, M.
Ahmed Ouyahia, a indiqué
hier à Alger que les pays
de la région du Sahel ont besoin
de développement, d'aide de res-
pect. "Nous disons à nos amis du
monde que les pays du Sahel ont
besoin d'aide et de respect", a
indiqué M. Ouyahia dans une
déclaration à la presse, expli-
quant que "tant qu'il n'y a pas de
développement (dans la région),
la sécurité demeure fragile".
"Chez nous, les forces de
sécurité se sont battues. La
concorde civile et la réconcilia-
tion nationale ont été utiles et le
développement était également
important pour triompher du ter-
rorisme", a ajouté le Premier
ministre en marge de ses
réponses aux questions des dépu-
tés de l'Assemblée populaire
nationale (APN).
En ce sens, M. Ouyahia a
réitéré que les pays du Sahel ont
besoin de "moyens ou de fonds
pour développer l'administration
des régions nord de leurs pays et
renforcer leurs forces de sécuri-
té", soulignant que ces pays
"n'ont pas besoin d'un déploie-
L’appel en ce sens du
Premier ministre, M. Ahmed
Ouyahia, lancé hier dans sa
réponse aux membres de l’as-
semblée populaire Nationale
loin d’être pathétique ou éma-
nant d’un compétiteur en quête
de soutien face à la difficulté de
l’épreuve, reflète en fait une
conscience tranquille et une
conscience responsable de ce qui
a été réalisé, de ce qui sera réa-
lisé, mais une conscience par
ailleurs tiraillée par ce profond
désir de marquer ce qui reste à
faire du sceau de la qualité et de
la compétitivité.
L’Algérie a traversé une
période des plus traumatisantes
avec la tragédie nationale et, si
elle a pu redresser la barre et
reconstruire ce qui a été détruit
par la folie terroriste qui s’était
emparée de ses enfants, si elle a
pu rattraper le retard en matière
de développement, si elle a pu
renouer avec la paix et unir de
nouveau ses enfants grâce à la
sage et courageuse œuvre de
Réconciliation nationale, il
reste néanmoins a en appliquer
justement, comme l’a relevé
ment étranger".
Qualifiant les terroristes sévis-
sant dans cette région de "crimi-
nels", il a indiqué que "les popu-
lations au Niger et au Mali les
considèrent comme des bandits".
"Si demain nous avons une
présence occidentale de quelque
pays que ce soit (dans cette
région), ils (les terroristes) vont
devenir des moudjahidine et là,
nous créerons un enfer avec les
meilleures intentions du monde",
a estimé M. Ouyahia.
A une question sur d'éven-
tuelles "pressions" que subirait
l'Algérie de l'extérieur concer-
nant la situation dans la région du
Sahel, le Premier ministre a affir-
mé que "nous ne sommes sous la
pression de personne et notre
position est aussi claire que l'eau
de roche". "La situation au
Sahel ou la lutte contre le terro-
risme n'a jamais été pour
l'Algérie une affaire de show", a
expliqué M. Ouyahia, soulignant
que ses déclarations ne font que
"compléter" celles du ministre
des Affaires étrangères, M.
Mourad Medelci.
"Nous assumons notre devoir
Nation
Ph. Nesrine
pertinemment le Premier
ministre, un point essentiel et
d’autant plus d’actualité avec
cette étape cruciale et charnière
dans sa quête d’un développe-
ment, que les algériens se
réconcilient avec elle et avec
eux-mêmes.
Avoir foi en son pays, le pro-
téger, le défendre et œuvrer
inlassablement pour son déve-
loppement, semer l’espoir c’est
cela, ne pas occulter ce qui a été
réalisé pour ce peuple, pour sa
jeunesse, ne bas brosser et
peindre tout en noir, car il est
vrai que beaucoup reste à faire
mais la volonté politique est là
pour y remédier avec l’aide de
tous, une main à elle seule ne
saurait applaudir dit cet adage
de chez nous, que chacun alors
montre le henné de ses mains
pour que à l’avenir, les généra-
tions à venir applaudissent des
deux mains dans les deux sens
du terme sur ce qui a été fait
pour l’Algérie, de ce qui a été
fait pour eux. L’histoire retien-
dra…
A. M. A.
sur notre territoire comme nous
l'assumons à l'endroit de nos voi-
sins à travers les mécanismes des
chefs d'état-major, des services
de sécurité et d'autres ren-
contres", a-t-il dit, citant notam-
ment le dernier sommet arabo-
africain à Syrte (Libye).
Par ailleurs, à une question sur
l'unité nationale, le Premier
ministre a assuré que le gouver-
nement continue d'appliquer la
"politique du président de la
République, comme il le fait
depuis 11 ans", concernant le
recouvrement de la paix et la
consolidation de l'unité nationale.
Interrogé sur la situation sécuri-
taire en Kabylie, le Premier
ministre a affirmé que "la paix
reviendra à Tizi-Ouzou et à
Béjaïa, à l'instar des autres
régions du pays où tous nos
efforts ont été conjugués, à cet
effet, avec les services de sécuri-
té". "Je demande que l'on fasse
de même et que l'on s'entraide
aussi bien à Tizi-Ouzou qu'à
Béjaïa dans le but de contrecarrer
le terrorisme", a ajouté M.
Ouyahia.
APS
Lundi 1er Novembre 2010
13
Accidents de la route
“30% des sinistres ont
pour origine des défaillances
techniques”, selon
le directeur de la société COTA
L es accidents de la circulation continuent de sévir en
Algérie, constituant ainsi les premières causes de
décès en Algérie.
Ces derniers sont devenus aujourd’hui, fléau du siècle,
au même titre que les cancers et les pathologies cardiaques
qui fauchent des milliers de vies humaines, sans oublier les
pertes subies par l’économie nationale, induite par la prise
en charge des victimes de la route. Les statistiques des ser-
vices de sécurités traduisent, en effet, la gravité du phé-
nomène qui recule certes, après l’entrée en vigueur du nou-
veau code de la route, mais qui demeure toujours, selon
les spécialistes, en tête des causes de mortalité chez les
jeunes de moins de 25 ans.
Il faut dire que si le facteur humain a une grande de res-
ponsabilité, dans la survenue des sinistres, il n’en demeu-
re pas moins que l’état des véhicules est considéré aussi
parmi les principales causes de l’hécatombe. En effet, le
directeur de la société de contrôle technique automobile a
affirmé, récemment, que l’imputation des accidents de la
route, à hauteur de 90% , au facteur humain est loin de
refléter la réalité. Il estimera, en fait que la responsabili-
té des véhicules dans les accidents dépasse nettement le
taux connu qui est de 5% .
Le responsable de la société COTA, considérera que le
facteur humain représente, à vrai dire, l’un des 130 élé-
ments intervenant dans l’accident. Le même responsables
va jusqu’à dire que 30% des accidents enregistrés ont pour
origine des pannes techniques, voire l’état des véhicules.
L’organisme COTA, par le biais de son directeur avan-
cera qu’en Europe, qui dispose d’un parc automobile de 3
ans, 30% des véhicules sont provoqués par les véhicules,
rappelant que pour un pays comme l’Algérie, dont la
moyenne d’âge de son parc automobile se situe autour de
20 ans, le taux des accidents provoqués par les
défaillances techniques ne peut que dépasser les seuils
sus mentionnés.
A noter que sur une période de six mois, de l’année en
cours, 13956 accidents ont causé 1624 décès et 22678
blessés. Il est également enregistré 2096 retraits de permis
de conduire.
C’est dire le degré du manque du civisme qui règne
sur nos routes. Cet état de fait, renseigne sur la transgres-
sion du code de la route, qui ne semble pas dissuader les
chauffards, en dépit du durcissement des sanctions encou-
rues par les contrevenants, après l’entrée en vigueur du
nouveau code de la route.
Le renouvellement du parc automobile national reste la
panacée aux accidents de la circulation considérés comme
une hantise pour les utilisateurs de la route, d’autant plus
que les statistiques de l’ENACTA, font l’objet de près de
9000 retraits de véhicules, à fin septembre, de l’année en
cours.
Samia D.
Activités des unités de la police de l’urba-
nisme et de la protection de l’environne-
ment “PUPE”
1.390 infractions relevées
D ans le cadre de la lutte contre les infractions liées
aux déchets ménagers et assimilés et aux règles
d’urbanisme les unités de la police de l’urbanisme
et de la protection de l’environnement “PUPE” ont enre-
gistré plusieurs infractions durant le mois de septembre
2010.
A cet effet, 1.390 infractions liées aux déchets ménagers
et assimilés ont été constatées, à la suite desquelles 531
dossiers ont été transmis aux parquets de céans.
Il a été également relevé durant la même période 1.395
infractions liées à l’urbanisme dont 1.189 se rapportent aux
constructions sans permis de construire et 65 à la non-
conformité des constructions aux permis délivrés.
Dans la même optique, 1.538 dossiers relatifs aux délits
urbanistiques qui portent atteinte à l’esthétique de nos
villes et à l’environnement ont été établis, à la suite des-
quels, 326 ont été transmis à la justice et 1.212 aux autori-
tés locales.
Par ailleurs, le nombre des interventions des forces de
police dans le cadre de l’assistance des autorités locales
lors des opérations de démolitions de constructions illicites
et des bidonvilles a atteint au cours de cette même durée le
nombre de 144 opérations.
14
Nation EL MOUDJAHID

Enseignement supérieur Grande Mosquée

d’Alger - Examen des

L’élite algérienne, un génie reconnu

dossiers de
candidature
15 sociétés et
groupements
Lieu du savoir et de sa transmis-
sion, l’université a un rôle, un grand
en lice
rôle à jouer également dans le déve- Dr Bouabdellah Ghlamallah,
loppement de la société sous tous ministre des Affaires religieuses
ses aspects et dans la participation et du Wakf, a présidé hier la céré-
en pole position, il faut le préciser, monie de présélection des socié-
du développement et de la croissan- tés et groupements algériens et
ce économique du pays. Telle est la étrangers, intéressés par la réali-
feuille de route de l’université algé- sation du projet de la Grande
rienne pour les années à venir, jus- Mosquée d’Alger, en présence de
qu’à sa mise en orbite au diapason hauts responsables du ministère,
des grandes universités de par le du DG de l’ANRGMA (Agence
monde pour qu’elle puisse rayon- nationale de réalisation de la
ner, non seulement sur le plan natio- Grande Mosquée d’Alger) et de
nal, mais, également, mondial en cadres du secteur. A cette occa-
mettant à profit le génie de ses élites sion, le ministre a prononcé une
à travers ses innovations et ses courte allocution dans laquelle il
découvertes au service de l’écono- a souligné l’importance de ce
mie et de la société et en apposant
projet stratégique national, en
son empreinte dans les avancées
insistant particulièrement auprès
scientifiques et technologiques de
des représentants des 15 sociétés
l’humanité. Une feuille de route
et groupements soumission-
loin de relever de l’utopie, mais un
défi qui reste dans ses cordes, à la naires, sur le cachet architectural
mesure des ambitions tracées et prépondérante dans les domaines de universitaires pour sa traduction et les cieux étrangers. algérien devant caractériser cette
pour lesquelles les pouvoirs publics la connaissance et du progrès tech- sa concrétisation sur le terrain. La Des mesures sans précédent ont infrastructure grandiose du pays.
affichent une grande volonté en y nique et dans le classement mondial mise en place d’un réseau national été décidées et accordées au profit Ensuite, les membres de la
mettant le paquet aussi bien sur le des universités ». d’enseignement et de recherche de des enseignants et des chercheurs, commission d’évaluation des
plan infrastructurel, des équipe- Le génie algérien essaime les dernière génération va permettre des investissements considérables offres ont entamé l’examen
ments et des moyens que sur le plan plus grandes universités de par le progressivement aux enseignants et ont été consentis pour étoffer et minutieux des dossiers tech-
de la sécurisation sociale. monde, un génie formé, faut-il le aux chercheurs de s’arrimer à la élargir le réseau universitaire en niques des entreprises et groupe-
« Je reste confiant en les capaci- souligner, ici même en Algérie à plate-forme électronique mondiale termes de structures et ments concernés, qui sont issus
tés de l’université algérienne qui a Bab-Ezzouar, Annaba, Alger- et de mettre continuellement à jour d’équipements, les moyens et tous d’Espagne (3), Chine (2), Egypte
consacré nombre de réalisations », a Centre ou encore à Oran dans leurs connaissances, un réseau qui les atouts sont de fait réunis pour (2), Turquie (2), Algérie (2), de la
relevé le Président de la République l’autre pôle technique et pourra compter sur le génie algérien relever le défi qui attend France, Canada, Belgique,
dans son message à l’université scientifique, l’USTO, un génie expatrié lequel n’a eu de cesse de l’université. La balle est dans le Autriche, Iran et Indonésie (1
Kasdi-Merbah de Ouargla à l’occa- reconnu, grandement sollicité par manifester son profond désir de camp de nos enseignants et de nos chacune), avant le lancement de
sion de l’ouverture de l’année uni- les plus grandes multinationales et mettre son savoir et son expérience chercheurs pour que le patriotisme l’appel d’offres international
versitaire 2010-2011. Une confian- autres laboratoires et centres de au service de sa patrie. du savoir propulse l’Algérie vers le pour la réalisation du projet de la
ce qui laisse place à une ambition recherche. C’est dire cette Un patriotisme du savoir dans rang qui ne peut être que le sien, Grande Mosquée d’Alger.
tout autant légitime quant à voir confiance et cette ambition tous ses domaines en vigueur et parmi les pays développés. Sollicité par la presse en
cette université « occuper une place désormais dévolues à nos hautement et fièrement clamé sous A. M. A. marge de cette cérémonie, M.
Mohamed Lakhdar Aloui, DG de
l’ANRGMA, a précisé que cette
Recherche séance de travail est organisée en
vue de présélectionner, confor-
Le SNCP affiche sa satisfaction pour l'adoption d'un régime mément au cahier de charges, les
entreprises ou groupements dési-
indemnitaire "valorisant" au profit des chercheurs rant soumissionner pour la réali-
sation du projet. Dans ce contex-
Le syndicat national des chercheurs perma- risant" et " attractif". Il s'est réjoui des résultats cessus à son terme, dans les délais impartis, et au te, M. Aloui a retracé l’historique
nents (SNCP) a exprimé sa satisfaction suite à obtenus qui mettent fin aux "injustices" faites à la secrétaire général de l'UGTA pour "son appui, de ce projet en mettant en relief
l'adoption d'un régime indemnitaire "valorisant" corporation lors des précédentes revalorisations tout au long du processus d'élaboration du régi- les diverses étapes qu’il a parcou-
et " attractif" au profit des chercheurs permanents des salaires. "Ainsi, a-t-il relevé, le salaire du me indemnitaire". Il a lancé, en outre, un appel rues, sans oublier de souligner à
à partir du 1er janvier 2008. A cette occasion, le chercheur permanent, à grade égal, se trouve aux chercheurs permanents à "se mobiliser et cet égard la précieuse contribu-
bureau national du SNCP a adressé dans un com- légèrement supérieur à son homologue ensei- redoubler d'efforts pour être à la hauteur de la tion des cadres et techniciens
muniqué un "vibrant hommage" au Président de gnant-chercheur de l'université". Le bureau confiance placée en eux", et à "s'engager pleine- algériens à cette entreprise gran-
la République pour son "geste historique" de national du SNCP a, également, adressé ses vifs ment" pour que la recherche soit "au cœur du diose. Considérant l’importance
réhabiliter la compétence, en plaçant les cher- remerciements au ministre de l'Enseignement développement national". accrue de cette infrastructure, a-
cheurs au "sommet de la hiérarchie sociale", à supérieur et de la Recherche scientifique, pour t-il indiqué, des efforts soutenus
travers l'adoption d'un régime indemnitaire "valo- avoir conduit avec "beaucoup de doigté", le pro- ont été menés dans plusieurs
directions par les structures
créées à cet égard, parallèlement
Béchar à la marche résolue du projet, en
Ouverture d'un nouveau centre de formation professionnelle à Kenadza citant notamment la réalisation
des études techniques diverses
Le secteur de la formation et de wilaya du secteur. Cette structure, Bechar) pour la prise en charge des wilaya, de deux centres de forma- par Cosider, l’ANP, et autres
l’enseignement professionnels inaugurée dans le cadre des festivi- jeunes de cette région, notamment tion à Beni-Abbes et Yekhlef de (topographie, géotechnique, ter-
s’est renforcé hier, par l’inaugura- tés commémoratives du 56ème ceux de ses localités rurales, selon 250 places pédagogiques chacun, rain, sismicité des sols…).
tion d’un nouveau centre CFPA au anniversaire du déclenchement de le même responsable qui fait état du en plus de l’ouverture de nouvelles Rappelant la lenteur des travaux
chef lieu de daira de Kenadza (18 la Révolution du 1er Novembre lancement en début de 2011 de annexes de formation au niveau des de réalisation, le DG de
km de Bechar). Le nouveau centre 1954, offrira des spécialités de for- plusieurs projets de nouvelles struc- localités dépourvues de ce type de l’ANRGMA a souligné que la
de 300 places pédagogiques, avec mation dans plusieurs créneaux tures pour le secteur, à la faveur du structures. Actuellement, la wilaya nature particulière du sol et la
un internat de 80 lits extensible à notamment les métiers liés à l’agri- programme quinquennal 2010- de Bechar compte 12 centres et hauteur élevée du minaret de
120 lits, ainsi que plusieurs autres culture, l’artisanat, la sculpture sur 2014. Le secteur a bénéficie de plus annexes de formation ainsi qu’un l’infrastructure (270 m) ont
dépendances pour les besoins de bois, le tourisme, la mécanique et de 900 millions de dinars, destinés institut national de formation pro- nécessité d’importantes études
formation, sportifs et de loisirs, a l'électronique automobile. Un au financement des travaux de réa- fessionnelle, qui prennent en char- techniques, qui ont entraîné le
été réalisé pour un coût de plus de centre similaire est en voie de réali- lisation de deux nouveaux instituts ge la formation de 7.087 stagiaires, creusement du sol à de grandes
70 millions de dinars, a indiqué M. sation au chef-lieu de la daira fron- nationaux de formation profession- dont 3.286 filles, et ce dans 54 spé- profondeurs, le forage de 96
Ahmed Zegnoun, directeur de talière de Béni-Ounif (110 km de nelles (INFP) au chef lieu de cialités. puits, sans compter l’organisa-
tion d’un séminaire international
Festival des chants et musiques touarègues : des prestations sur le thème, avant l’adoption
d’un système unique dans le pays
concernant les fondations de la
haut en couleurs à Illizi mosquée, basé sur l’utilisation
d’isolateurs sismiques combinée
Une dizaine de troupes folkloriques, de chan- des participants au concours du meilleur chanteur M. Ougacem Youcef, 52 ans, enseignant à Djanet à des amortisseurs lesquels per-
teurs traditionnels, et de troupes modernes de et troupe musicale, de cette 3e édition du festival et fondateur, en 1988, de l’association Sebeiba, a mettent à l’édifice de résister à
Tamanrasset, Illizi et Adrar, ont offert un spec- local, ouverte jeudi dernier, et dédiée au genre indiqué que la musique, les chants et la poésie des secousses de 9 degrés à
tacle haut en couleurs à Illizi, ou se déroule le "Tindi". Au cours de cette soirée musicale, le occupent une place fondamentale dans la vie toua- l’échelle de Richter !
3ème festival culturel local de la chanson et de la public et les délégations participantes ont été règue et demeurent les meilleurs garants de son M. Aloui a apporté quantité de
musique touarègues. Un public nombreux est conviés à découvrir ou redécouvrir la troupe identité. Les traditions musicales et les codes qui détails techniques sur ce projet
venu, samedi soir, pour découvrir, entre autres, la Sebeiba, qui a interprété un spectacle haut en cou- s’y rapportent ainsi que les thèmes des poésies national de grande envergure,
troupe Zerkaoui Mohamed et Kerzika Bilal de leurs et en émotions, symbolisant l’un des patri- chantées sont communs aux différentes popula- avant de conclure que les résul-
Tamanrasset et Kedou, le précurseur du croise- moines culturels les plus ancestraux de la région, tions touarègues, a-t-il dit, en précisant que chez tats de cette présélection des
ment des rythmes et des musiques Touarègues fêté le jour de la fête de Achoura. Le spectacle a la population nomade, l’importance est accordée entreprises de réalisation du pro-
d'Adrar, parmi les artistes s'étant produit sur l'es- attiré également de nombreux touristes présents ce à la voix et le nombre d’instruments est réduit. jet de la Grande Mosquée seront
planade jouxtant la maison de la culture Othmane jour-là dans la ville d'Illizi. Munis d’appareils L’organisation sociale, a pour sa part, une gran- connus dans un mois, à l’issue
Bali. Le commissaire du festival culturel local a photo et de caméras, les visiteurs ne semblaient de influence sur la répartition des pratiques musi- des délibérations de la commis-
expliqué la "réussite" de cette manifestation cul- pas vouloir rater une seule séquence de la repré- cales, et les instruments de musique sont, pour sion technique d’évaluation des
turelle à travers la présence d’un public nombreux sentation qui leur renvoie un tableau culturel des l’essentiel, les mêmes dans l’ensemble du monde offres.
depuis le début de la compétition, outre la qualité plus relevés de cette partie du Sud-Est algérien. touareg. Mourad A.

Lundi 1er Novembre 2010

16 EL MOUDJAHID
● Un retard dans le traite-
ment de près de 8.000 dos-
siers pour le financement
de projets d'activités au profit de
jeunes promoteurs est enregistré
au niveau des cinq banques
publiques, a indiqué hier le direc-
teur général de la Caisse nationale
d'assurance chômage (CNAC), M.
Ahmed Chawki Taleb.
"Au total 7.766 dossiers de projets
d'activités de jeunes promoteurs
ont connu un retard dans leur trai-
tement pour bénéficier d'un finan-
cement au niveau des 5 banques
publics et 387 autres ont été reje-
tés, durant la période du 1er janvier
2009 au 30 septembre 2010", a
déclaré M. Taleb dans une confé-
rence de presse au Forum d'El
Moudjahid.
Il s'agit de dossiers de projets
d'activités de jeunes promoteurs
dans le cadre des dispositifs de la
CNAC et de l'Agence nationale de
soutien à l'emploi de jeunes
(ANSEJ), a-t-il précisé.
M. Taleb a ajouté que ces dossiers
de projets d'activités ont été
déposés au niveau de 5 banques
publiques, à savoir la Banque
d'agriculture et du développement
rural (BADR), la Banque nationale
d'Algérie (BNA), le Crédit populaire
d'Algérie (CPA), la Banque de
développement local (BDL) et la
Banque extérieure d'Algérie (BEA).
Tous ces dossiers ont reçu l'aval
du Comité de sélection, de
validation et de financement, qui a
pour mission l'étude des dossiers
et qui regroupe des représentants
des deux dispositifs de l'emploi, la
CNAC et l'ANSEJ, et les
représentants de ces banques, a-t-
il relevé.
Parmi les
dossiers
ayant 8.000
accusé un
retard dans dossiers
leur
traitement, accusent
"2.441 un retard
dossiers ont
été au niveau
enregistrés
au niveau des
de la
BADR", a banques
encore
précisé M.
Taleb.
Dressant un bilan du nombre de
dossiers qui ont déjà été traités, il
a indiqué que "44.046 dossiers de
projets d'activités de jeunes
promoteurs ont été financés du 1
janvier 2009 au 30 septembre 2010,
dont 10.578 dossiers par la BDL,
10.087 par la BNA, 8.410 par le
CPA, 7.562 par la BEA et 7.409 par
la BADR". De nouvelles
mesures ont été arrêtés par le
Conseil interministériel, de juillet
2008, visant à faciliter le
financement des projets, et
permettant l'accès à un
financement rapide et efficace des
jeunes désireux de créer leurs
micro entreprises dans le cadre du
programme national de promotion
de l'emploi.
Ces nouvelles mesures prévoient,
entre autres, de réduire à deux
mois la durée de traitement des
dossiers des jeunes promoteurs au
niveau des banques.
Le directeur général de la CNAC a,
cependant, noté que les retards
dans le traitement des dossiers
atteignent dans certaines banques
plus de 4 mois.
Concernant les causes liées au
rejet de dossiers par les banques,
le secrétaire général de l'ANSEJ,
M. Tahar Chaallal, a évoqué,
l"'absence de documents" dans
certains dossiers de jeunes
promoteurs, notamment l'acte de
propriété des terres consacrées
aux projets relatifs à l'agriculture,
l'élevage, ou l'agroalimentaire.
APS
LA MISE EN PLACE DU MICRO-CRÉDIT A PERMIS LA CRÉATION D’EMPLOIS DURABLES
Une avancée notable dans la lutte
contre le chômage des jeunes
Le micro-crédit, ses modalités
de gestion, son impact, toutes ces
questions ont été au centre d’un
débat qui a eu lieu hier au centre de
presse d’El Moudjahid, avec la par-
ticipation d’un panel particulière-
ment relevé d’intervenants. M.
Taleb Ahmed Chawki, directeur
général de la CNAC et directeur
général par intérim, de l’ANSEJ,
M. Challal Tahar, secrétaire géné-
ral de l’ANSEJ, M. Zanoun Ali,
directeur des prestations au niveau
de la CNAC, M. Aouaidjia
Mohamed El Hadi, directeur géné-
ral par intérim de l’ANGEM, M.
Hideur Nasser, secrétaire général à
la banque Al Baraka d’Algérie,
chef de projet micro-finance.
Engouement
des promoteurs
Le premier à intervenir fut M.
Taleb Ahmed Chawki, directeur
général de la CNAC et directeur
général par intérim, de l’ANSEJ.
L’orateur a fait un historique du
financement du micro-crédit ban-
caire dans notre pays et de l’ac-
compagnement des jeunes promo-
teurs consacrés par la loi. Les dis-
positifs sont aujourd’hui en place.
Leur fonctionnement suscite
aujourd’hui un certain engoue-
ment. Les institutions en place qui
contribuent à la diversité, contri-
buent à canaliser cet engouement à
travers l’installation de structures
de suivi et d’accompagnement.
La banque, partenaire
incontournable
Le partenaire des institutions
présentes sur le terrain ANSEJ,
CNAC, ANGEM, demeure la
banque, partenaire incontournable
en fait puisque détenant les cor-
dons de la bourse. Au niveau des
agences bancaires, reste posé le
problème des réponses pour la vali-
dation ou non des projets. Ce délai
est fixé par la loi. Il est de deux
mois au maximum. Or, ce délai est
diversement respecté. Il y a des
agences qui répondent rapidement,
d’autres tardivement, ce qui ne
manque pas de poser quelques
problèmes.
Validation des projets
En règle générale, les projets
soumis à la banque sont objet de
validation après leur approbation
par le comité de suivi et d’engage-
ment existant au niveau des institu-
tions d’accompagnement des pro-
moteurs. Ce n’est pas toujours le
cas. Car le projet peut faire l’objet
de réserves de la part de la banque
(absence d’acte de propriété par
exemple).
50.000 dossiers déposés
Néanmoins, en dépit de ces
contraintes, l’orateur relève que
50.000 dossiers ont été déposés et
sont en cours de financement. 387
dossiers ont fait l’objet d’un rejet.
Le directeur général de la CNAC et
de l’ANSEJ souligne qu’il y a des
régions du pays où il n’existe
Responsables des institutions en charge des dispositifs sur le
micro-crédit et représentants des banques, invités d’El Moudjahid
qu’une seule entité bancaire qui
reçoit donc tous les dossiers. Cette
situation est souvent évoquée pour
y trouver des solutions, car la
banque encore une fois est un élé-
ment de l’environnement pour les
dispositifs en place qui eux sont
chargés de déposer les dossiers de
promoteurs une fois ficelés, et
acceptés. M. Taleb a également
posé le problème des Hauts
Plateaux et du Sud.
L’accompagnement, un
moment important
L’accompagnement, note l’ora-
teur, demeure un moment impor-
tant, c’est pour cela que les institu-
tions en place, ANSEJ, CNAC ou
ANGEM, agissent auprès du parte-
naire qui est la banque pour que les
choses évoluent de façon positive,
car ce qui est posé, c’est le problè-
me de la lutte contre le chômage et
la faculté désormais ouverte à des
jeunes d’être des promoteurs, chefs
d’entreprises. Pour M. Challal
Tahar, SG de l’ANSEJ, le micro
financement sert précisément à lut-
ter contre le chômage des jeunes. Il
a aujourd’hui une large place
auprès d’autres types de finance-
ment déjà prévus par les pouvoirs
publics.
Les actes fondateurs du
micro-crédit en Algérie
L’orateur rappelle deux événe-
ments majeurs qui ont contribué à
constitutionnaliser en quelque
sorte, le micro-crédit et le micro-
financement. Ce sont les conseils
de ministres d’avril 2008 et Conseil
interministériel qui a permis l’en-
cadrement du micro-crédit, défini
l’accompagnement et assuré l’im-
plication des banques.
Le Conseil des ministres avait
pour sa part défini les règles géné-
rales de fonctionnement. Les délais
de réponse des banques avaient été
fixés à la suite de cette constitu-
tionnalisation. L’examen des pro-
jets présentés par les jeunes, se fait
au niveau de comités où siègent les
représentants de toutes les institu-
tions techniques de wilaya, en plus
des chambres professionnelles. On
est passé de 10.000 projets en 2008
à 20.000 en 2009.
Des procédures ayant
besoin de réglages
M. Challal fait remarquer que
les procédures ont besoin parfois
que des réglages soient opérés, car
nous sommes passés en matière de
création d’emplois d’une gestion
administrée à une autre beaucoup
plus ouverte offrant aux jeunes
l’opportunité de créer leur propre
emploi.
Les nouveaux dispositifs nés de
cette ouverture ont permis l’enraci-
nement d’une culture de l’investis-
sement, la création d’emplois
durables et décents.
De véritables
patrons
Nous rencontrons très souvents
ces jeunes devenus de véritables
patrons qui, signe de réussite,
reviennent pour envisager avec
nous, des possibilités d’extension
de leur activité. Pour les primo pro-
moteurs, il y a la question de la for-
mation, on essaye à notre niveau,
relève l’orateur, de faciliter l’orien-
tation, notamment, en direction des
métiers manuels, vers lesquels il y
a un marché qui reste important en
termes de création d’activités.
Cela étant, la lutte contre le chô-
mage ne peut être le fait d’institu-
tions publiques, c’est le fait de
toute la société.
Il y a des promoteurs, note
l’orateur, qui ont des prédisposi-
tions pour faire le parcours profes-
sionnel qui pourra les amener à la
création d’une entreprise.
L’orateur pose, lui aussi, le problè-
me des Hauts Plateaux et du Sud.
La spécialisation de la
BADR limite son action
Pour M. Challal, la spécialisa-
tion de la BADR ne lui laisse pas
beaucoup d’opportunités.
S’agissant de l’accompagnement
Forum
des projets, il y a des méthodes
d’accompagnement qui s’appli-
quent en compagnie du promoteur.
Quand le business-plan est prêt, il
est alors présenté à la banque.
L’ANSEJ, le défend aux côtés du
promoteur. 95% des projets sont
ainsi présentés dans des conditions
normales. M. Zanoun Ali, directeur
des prestations au niveau de la
CNAC, rappelle que le démarrage
du dispositif CNAC a démarré en
2004, marqué par le Conseil des
ministres de juillet 2008, et du
Comité interministériel qui l’a
suivi et déjà évoqués, M. Zanoun
Ali, relève lui aussi que les
banques posent encore des pro-
blèmes en matière de délais pour le
traitement des dossiers de promo-
teurs. Or il est vrai que le Comité
de sélection de validation et de
sélection et de financement nouvel-
le appellation, du comité d’études
des projets, dès l’instant où il a sta-
tué, le dossier ne devrait pas ren-
contrer de difficultés. Ce n’est pas
toujours le cas.
Le financement est
passé de 5 à 10 millions
de dinars
Le financement du projet est
passé de 5 millions de dinars à 10
millions de dinars. Les secteurs
d’activité prévus par la réglementa-
tion couvrent toutes les activités de
production de biens et services à
l’exception de la revente en l’état.
Les secteurs éligibles peuvent être
l’agriculture et la pêche, l’hydrau-
lique, etc. Les zones du Sud et des
Hauts plateaux sont privilégiées.
La population concernée est com-
prise entre 30 et 50 ans. Les avan-
tages consentis par la CNAC
consistent en un prêt non rémunéré
(sans intérêt et remboursable).
L’accompagnement est appuyé
par une formation à la gestion de
l’entreprise. Pour les promoteurs
qui détiendraient un savoir-faire
dans l’activité projetée et ne possé-
dant pas de diplômes ou d’attesta-
tions de travail justifiant ce savoir-
faire, ils sont orientés par la CNAC
Lundi 1er Novembre 2010
vers des organismes formateurs
conventionnés avec la CNAC pour
la validation de la qualification
professionnelle.
Apport personnel de
8% du montant du
projet
L’apport personnel représente 8
% du montant global de l’investis-
sement, le reste se partage entre la
CNAC et la banque. L’orateur fait
remarquer que dans l’acceptation
des dossiers par les banques, il peut
surgir un certain nombre d’obs-
tacles (statut des terres, arch par
exemple) qui peuvent compliquer
la situation. La banque exige tou-
jours un acte de propriété. Les pro-
moteurs peuvent être désemparés.
Dans certaines régions du pays à
vocation agricole ou pastorale, les
promoteurs n’ont que ces créneaux
pour investir, ce qui peut poser pro-
blème.
26.000 créations
d’activités
Au 30 septembre 2010, ce sont
26.000 créations d’activités qui ont
été recensées. Pour M. Aouaidjia
Mohamed El Hadi, directeur géné-
ral par intérim de l’Angem,
l’Agence nationale de gestion du
micro-crédit, le travail d’accompa-
gnement et multiple. Il y a accom-
pagnement pour la création d’acti-
vités et au besoin de formation
adaptée aux besoins. 554 cellules
d’accompagnement ont vu le jour.
Il y a une convention qui lie
l’ANGEM à la BADR afin que les
conditions d’éligibilité soient iden-
tiques pour l’une comme pour
l’autre. Pour rappel, la BADR
exige en plus du dossier fourni par
l’ANGEM, un justificatif du local
ou du terrain, une lettre d’engage-
ment au Fonds de garantie mutuel-
le du micro-crédit, une attestation
fiscale ou parafiscale, la carte de
fellah ou d’éleveur.
Révision à la hausse
des montants
Il y a révision à la hausse des
montants de crédits accordés,
l’exonération d’impôts pour les
promoteurs de l’ANGEM, au
même titre que ceux de la CNAC
ou de l’ANSEJ. Il y a nécessité de
l’implication des gens de terrain
pour l’amélioration des prestations
fournies pour les candidats à la
création d’activités (banques, orga-
nismes formateurs, collectivités
locales) qui peuvent fournir des
informations sur les caractéris-
tiques des régions et les créneaux
porteurs. Il y a nécessité d’un tra-
vail de sensibilisation et de forma-
tion afin d’augmenter les chances
de réussite.
Le message des
responsables
d’institutions
Ce message est celui que por-
tent tous les responsables des insti-
tutions en charge des dispositifs
d’emploi des jeunes et du micro-
EL MOUDJAHID 17
Par Tahar Mohamed Al Anouar - Ph. : Louiza
crédit.
Intervenant à son tour, M.
Hideur Nasser, secrétaire général
de la banque Al Baraka d’Algérie,
chef de projet micro-finance note
pour sa part, qu’il est recommandé
d’explorer les voies d’un dévelop-
pement d’institutions de micro-
finance et de leur insertion dans
une réglementation financière
adaptée.
Concernant la coordination des
dispositifs, il est souligné la com-
plémentarité entre les dispositifs
publics d’aide à la création d’entre-
prises et de financement de leur
création et des demandeurs d’em-
plois.
Financement d’activités
durables et pérennes
Il y a des besoins de finance-
ment durables et pérennes de très
petites entreprises à confier à des
institutions de micro-finance qui
restent à développer. L’orateur a
mis en avant une expérience pilote
dirigée par la banque Al Baraka
Algérie à Ghardaïa en partenariat
avec le programme GTZ-Fides à
Ghardaïa.
Des expériences
positives à travers le
monde
Hideur a rappelé à titre compa-
ratif que la micro-finance est prati-
quée dans le monde de façon ren-
table, selon une logique commer-
ciale par des banques, des établis- contextes en Algérie. La micro- des Affaires religieuses et du Waqf
sements financiers, des coopéra- finance s’entend comme une offre et la banque Al Baraka Algérie
tives financières (épargne et crédit, de services financiers adaptés aux concernant le Fonds Zakat dont on
mutuelle d’épargne et de crédit), populations qui en sont privées au sait qu’il sert aujourd’hui à finan-
des institutions financières spécia- moyen du micro-crédit, de cer des micro-projets. C’est un dis-
lisées dans la micro-finance en liai-
l’épargne, de la micro-assurance, positif de distribution de micro-
son avec des banques actionnaires
du transfert de fonds. La conformi- crédits, non rémunérés, accordés à
des associations spécialisées dans té des pratiques développées par la des promoteurs démunis en vue de
le micro-crédit, le cas échéant avec finance islamique n’est pas seule- la création d’activités économiques
des banques partenaires (au Maroc ment tributaire de leur conformité de subsistance. L’origine des fonds
avec la Fondation Chaâbi avec la religieuse formelle, mais note 37,5% de la zakat collectée par le
banque Chaâbi et la Fondation Ardi
l’orateur de leur inscription dans le Fonds national zakat à travers les
avec le Crédit Agricole). L’objectif
cadre des objectifs fondamentaux 48 wilayas.
est de mettre fin à cet apartheid de la charia’.
bancaire qui fait que les 3/4 de la Montant du crédit
planète n’ont pas accès à ce crédit. La finance islamique,
entre 250 et 300.000 DA
autre chose qu’un fonds Le montant du crédit est entre 250
La micro-finance et sa de commerce et 300.000 DA pour une durée
spécificité maximale de 5 ans. Les résultats
La finance islamique ne doit pas se
Pour l’orateur, la micro-finance ne sont estimés à 800 millions de
limiter, selon M. Hideur Nasser à
doit pas être confondue avec cer- un simple fonds de commerce dinars pour le financement d’acti-
taines formes humanitaires. Pour vités de services, de petits métiers
visant la réalisation de profits ou à
M. Hideur Nasser, grâce à une capter des ressources à sensibilité artisanaux de l’élevage, travail à
domicile pour les femmes.
sélection attentive des chefs d’en- religieuse.
treprise et un suivi très serré, il est Elle doit aussi poursuivre des Pour M. Hideur Nasser, 22% des
possible d’obtenir un bon rembour- objectifs de solidarité sociale à petites entreprises bénéficiaires
sement des crédits accordés sans l’échelle nationale et internationale d’un premier financement du type
garanties bancaires classiques à de et de développement économique moucharaka ont recruté, un ou plu-
très petites entreprises. équitable et durable. sieurs salariés ou appentis. Citant
Le financement de ce type d’entre- La banque Al Baraka Algérie, est-il des recommandations des assises
prise ne peut être effectué avec suc- relevé, se doit de contribuer à l’in- nationales de l’artisanat, l’orateur
cès qu’avec des méthodologies sertion économique des popula- relève qu’il a été suggéré la créa-
tion d’une centrale des risques de
nouvelles en Algérie, mais utilisées tions les plus défavorisées et de
ailleurs. promouvoir les valeurs de solidari- la micro-finance et une base de
té sociale à travers des actions données regroupant des informa-
La moucharaka en tant concrètes. tions sur les risques liés à des insti-
tutions, des individus et de très
qu’instrument financier Partenariat Al Baraka Algérie et
le ministère des Affaires reli- petites entreprises.
La moucharaka, citée par l’orateur T. M. A.
gieuses
est une sorte d’instrument financier
original qui peut être envisagé C’est dans cet esprit qu’un partena-
riat a été engagé entre le ministère
comme solution dans certains
16 EL MOUDJAHID
● Un retard dans le traite-
ment de près de 8.000 dos-
siers pour le financement
de projets d'activités au profit de
jeunes promoteurs est enregistré
au niveau des cinq banques
publiques, a indiqué hier le direc-
teur général de la Caisse nationale
d'assurance chômage (CNAC), M.
Ahmed Chawki Taleb.
"Au total 7.766 dossiers de projets
d'activités de jeunes promoteurs
ont connu un retard dans leur trai-
tement pour bénéficier d'un finan-
cement au niveau des 5 banques
publics et 387 autres ont été reje-
tés, durant la période du 1er janvier
2009 au 30 septembre 2010", a
déclaré M. Taleb dans une confé-
rence de presse au Forum d'El
Moudjahid.
Il s'agit de dossiers de projets
d'activités de jeunes promoteurs
dans le cadre des dispositifs de la
CNAC et de l'Agence nationale de
soutien à l'emploi de jeunes
(ANSEJ), a-t-il précisé.
M. Taleb a ajouté que ces dossiers
de projets d'activités ont été
déposés au niveau de 5 banques
publiques, à savoir la Banque
d'agriculture et du développement
rural (BADR), la Banque nationale
d'Algérie (BNA), le Crédit populaire
d'Algérie (CPA), la Banque de
développement local (BDL) et la
Banque extérieure d'Algérie (BEA).
Tous ces dossiers ont reçu l'aval
du Comité de sélection, de
validation et de financement, qui a
pour mission l'étude des dossiers
et qui regroupe des représentants
des deux dispositifs de l'emploi, la
CNAC et l'ANSEJ, et les
représentants de ces banques, a-t-
il relevé.
Parmi les
dossiers
ayant 8.000
accusé un
retard dans dossiers
leur
traitement, accusent
"2.441 un retard
dossiers ont
été au niveau
enregistrés
au niveau des
de la
BADR", a banques
encore
précisé M.
Taleb.
Dressant un bilan du nombre de
dossiers qui ont déjà été traités, il
a indiqué que "44.046 dossiers de
projets d'activités de jeunes
promoteurs ont été financés du 1
janvier 2009 au 30 septembre 2010,
dont 10.578 dossiers par la BDL,
10.087 par la BNA, 8.410 par le
CPA, 7.562 par la BEA et 7.409 par
la BADR". De nouvelles
mesures ont été arrêtés par le
Conseil interministériel, de juillet
2008, visant à faciliter le
financement des projets, et
permettant l'accès à un
financement rapide et efficace des
jeunes désireux de créer leurs
micro entreprises dans le cadre du
programme national de promotion
de l'emploi.
Ces nouvelles mesures prévoient,
entre autres, de réduire à deux
mois la durée de traitement des
dossiers des jeunes promoteurs au
niveau des banques.
Le directeur général de la CNAC a,
cependant, noté que les retards
dans le traitement des dossiers
atteignent dans certaines banques
plus de 4 mois.
Concernant les causes liées au
rejet de dossiers par les banques,
le secrétaire général de l'ANSEJ,
M. Tahar Chaallal, a évoqué,
l"'absence de documents" dans
certains dossiers de jeunes
promoteurs, notamment l'acte de
propriété des terres consacrées
aux projets relatifs à l'agriculture,
l'élevage, ou l'agroalimentaire.
APS
LA MISE EN PLACE DU MICRO-CRÉDIT A PERMIS LA CRÉATION D’EMPLOIS DURABLES
Une avancée notable dans la lutte
contre le chômage des jeunes
Le micro-crédit, ses modalités
de gestion, son impact, toutes ces
questions ont été au centre d’un
débat qui a eu lieu hier au centre de
presse d’El Moudjahid, avec la par-
ticipation d’un panel particulière-
ment relevé d’intervenants. M.
Taleb Ahmed Chawki, directeur
général de la CNAC et directeur
général par intérim, de l’ANSEJ,
M. Challal Tahar, secrétaire géné-
ral de l’ANSEJ, M. Zanoun Ali,
directeur des prestations au niveau
de la CNAC, M. Aouaidjia
Mohamed El Hadi, directeur géné-
ral par intérim de l’ANGEM, M.
Hideur Nasser, secrétaire général à
la banque Al Baraka d’Algérie,
chef de projet micro-finance.
Engouement
des promoteurs
Le premier à intervenir fut M.
Taleb Ahmed Chawki, directeur
général de la CNAC et directeur
général par intérim, de l’ANSEJ.
L’orateur a fait un historique du
financement du micro-crédit ban-
caire dans notre pays et de l’ac-
compagnement des jeunes promo-
teurs consacrés par la loi. Les dis-
positifs sont aujourd’hui en place.
Leur fonctionnement suscite
aujourd’hui un certain engoue-
ment. Les institutions en place qui
contribuent à la diversité, contri-
buent à canaliser cet engouement à
travers l’installation de structures
de suivi et d’accompagnement.
La banque, partenaire
incontournable
Le partenaire des institutions
présentes sur le terrain ANSEJ,
CNAC, ANGEM, demeure la
banque, partenaire incontournable
en fait puisque détenant les cor-
dons de la bourse. Au niveau des
agences bancaires, reste posé le
problème des réponses pour la vali-
dation ou non des projets. Ce délai
est fixé par la loi. Il est de deux
mois au maximum. Or, ce délai est
diversement respecté. Il y a des
agences qui répondent rapidement,
d’autres tardivement, ce qui ne
manque pas de poser quelques
problèmes.
Validation des projets
En règle générale, les projets
soumis à la banque sont objet de
validation après leur approbation
par le comité de suivi et d’engage-
ment existant au niveau des institu-
tions d’accompagnement des pro-
moteurs. Ce n’est pas toujours le
cas. Car le projet peut faire l’objet
de réserves de la part de la banque
(absence d’acte de propriété par
exemple).
50.000 dossiers déposés
Néanmoins, en dépit de ces
contraintes, l’orateur relève que
50.000 dossiers ont été déposés et
sont en cours de financement. 387
dossiers ont fait l’objet d’un rejet.
Le directeur général de la CNAC et
de l’ANSEJ souligne qu’il y a des
régions du pays où il n’existe
Responsables des institutions en charge des dispositifs sur le
micro-crédit et représentants des banques, invités d’El Moudjahid
qu’une seule entité bancaire qui
reçoit donc tous les dossiers. Cette
situation est souvent évoquée pour
y trouver des solutions, car la
banque encore une fois est un élé-
ment de l’environnement pour les
dispositifs en place qui eux sont
chargés de déposer les dossiers de
promoteurs une fois ficelés, et
acceptés. M. Taleb a également
posé le problème des Hauts
Plateaux et du Sud.
L’accompagnement, un
moment important
L’accompagnement, note l’ora-
teur, demeure un moment impor-
tant, c’est pour cela que les institu-
tions en place, ANSEJ, CNAC ou
ANGEM, agissent auprès du parte-
naire qui est la banque pour que les
choses évoluent de façon positive,
car ce qui est posé, c’est le problè-
me de la lutte contre le chômage et
la faculté désormais ouverte à des
jeunes d’être des promoteurs, chefs
d’entreprises. Pour M. Challal
Tahar, SG de l’ANSEJ, le micro
financement sert précisément à lut-
ter contre le chômage des jeunes. Il
a aujourd’hui une large place
auprès d’autres types de finance-
ment déjà prévus par les pouvoirs
publics.
Les actes fondateurs du
micro-crédit en Algérie
L’orateur rappelle deux événe-
ments majeurs qui ont contribué à
constitutionnaliser en quelque
sorte, le micro-crédit et le micro-
financement. Ce sont les conseils
de ministres d’avril 2008 et Conseil
interministériel qui a permis l’en-
cadrement du micro-crédit, défini
l’accompagnement et assuré l’im-
plication des banques.
Le Conseil des ministres avait
pour sa part défini les règles géné-
rales de fonctionnement. Les délais
de réponse des banques avaient été
fixés à la suite de cette constitu-
tionnalisation. L’examen des pro-
jets présentés par les jeunes, se fait
au niveau de comités où siègent les
représentants de toutes les institu-
tions techniques de wilaya, en plus
des chambres professionnelles. On
est passé de 10.000 projets en 2008
à 20.000 en 2009.
Des procédures ayant
besoin de réglages
M. Challal fait remarquer que
les procédures ont besoin parfois
que des réglages soient opérés, car
nous sommes passés en matière de
création d’emplois d’une gestion
administrée à une autre beaucoup
plus ouverte offrant aux jeunes
l’opportunité de créer leur propre
emploi.
Les nouveaux dispositifs nés de
cette ouverture ont permis l’enraci-
nement d’une culture de l’investis-
sement, la création d’emplois
durables et décents.
De véritables
patrons
Nous rencontrons très souvents
ces jeunes devenus de véritables
patrons qui, signe de réussite,
reviennent pour envisager avec
nous, des possibilités d’extension
de leur activité. Pour les primo pro-
moteurs, il y a la question de la for-
mation, on essaye à notre niveau,
relève l’orateur, de faciliter l’orien-
tation, notamment, en direction des
métiers manuels, vers lesquels il y
a un marché qui reste important en
termes de création d’activités.
Cela étant, la lutte contre le chô-
mage ne peut être le fait d’institu-
tions publiques, c’est le fait de
toute la société.
Il y a des promoteurs, note
l’orateur, qui ont des prédisposi-
tions pour faire le parcours profes-
sionnel qui pourra les amener à la
création d’une entreprise.
L’orateur pose, lui aussi, le problè-
me des Hauts Plateaux et du Sud.
La spécialisation de la
BADR limite son action
Pour M. Challal, la spécialisa-
tion de la BADR ne lui laisse pas
beaucoup d’opportunités.
S’agissant de l’accompagnement
Forum
des projets, il y a des méthodes
d’accompagnement qui s’appli-
quent en compagnie du promoteur.
Quand le business-plan est prêt, il
est alors présenté à la banque.
L’ANSEJ, le défend aux côtés du
promoteur. 95% des projets sont
ainsi présentés dans des conditions
normales. M. Zanoun Ali, directeur
des prestations au niveau de la
CNAC, rappelle que le démarrage
du dispositif CNAC a démarré en
2004, marqué par le Conseil des
ministres de juillet 2008, et du
Comité interministériel qui l’a
suivi et déjà évoqués, M. Zanoun
Ali, relève lui aussi que les
banques posent encore des pro-
blèmes en matière de délais pour le
traitement des dossiers de promo-
teurs. Or il est vrai que le Comité
de sélection de validation et de
sélection et de financement nouvel-
le appellation, du comité d’études
des projets, dès l’instant où il a sta-
tué, le dossier ne devrait pas ren-
contrer de difficultés. Ce n’est pas
toujours le cas.
Le financement est
passé de 5 à 10 millions
de dinars
Le financement du projet est
passé de 5 millions de dinars à 10
millions de dinars. Les secteurs
d’activité prévus par la réglementa-
tion couvrent toutes les activités de
production de biens et services à
l’exception de la revente en l’état.
Les secteurs éligibles peuvent être
l’agriculture et la pêche, l’hydrau-
lique, etc. Les zones du Sud et des
Hauts plateaux sont privilégiées.
La population concernée est com-
prise entre 30 et 50 ans. Les avan-
tages consentis par la CNAC
consistent en un prêt non rémunéré
(sans intérêt et remboursable).
L’accompagnement est appuyé
par une formation à la gestion de
l’entreprise. Pour les promoteurs
qui détiendraient un savoir-faire
dans l’activité projetée et ne possé-
dant pas de diplômes ou d’attesta-
tions de travail justifiant ce savoir-
faire, ils sont orientés par la CNAC
Lundi 1er Novembre 2010
vers des organismes formateurs
conventionnés avec la CNAC pour
la validation de la qualification
professionnelle.
Apport personnel de
8% du montant du
projet
L’apport personnel représente 8
% du montant global de l’investis-
sement, le reste se partage entre la
CNAC et la banque. L’orateur fait
remarquer que dans l’acceptation
des dossiers par les banques, il peut
surgir un certain nombre d’obs-
tacles (statut des terres, arch par
exemple) qui peuvent compliquer
la situation. La banque exige tou-
jours un acte de propriété. Les pro-
moteurs peuvent être désemparés.
Dans certaines régions du pays à
vocation agricole ou pastorale, les
promoteurs n’ont que ces créneaux
pour investir, ce qui peut poser pro-
blème.
26.000 créations
d’activités
Au 30 septembre 2010, ce sont
26.000 créations d’activités qui ont
été recensées. Pour M. Aouaidjia
Mohamed El Hadi, directeur géné-
ral par intérim de l’Angem,
l’Agence nationale de gestion du
micro-crédit, le travail d’accompa-
gnement et multiple. Il y a accom-
pagnement pour la création d’acti-
vités et au besoin de formation
adaptée aux besoins. 554 cellules
d’accompagnement ont vu le jour.
Il y a une convention qui lie
l’ANGEM à la BADR afin que les
conditions d’éligibilité soient iden-
tiques pour l’une comme pour
l’autre. Pour rappel, la BADR
exige en plus du dossier fourni par
l’ANGEM, un justificatif du local
ou du terrain, une lettre d’engage-
ment au Fonds de garantie mutuel-
le du micro-crédit, une attestation
fiscale ou parafiscale, la carte de
fellah ou d’éleveur.
Révision à la hausse
des montants
Il y a révision à la hausse des
montants de crédits accordés,
l’exonération d’impôts pour les
promoteurs de l’ANGEM, au
même titre que ceux de la CNAC
ou de l’ANSEJ. Il y a nécessité de
l’implication des gens de terrain
pour l’amélioration des prestations
fournies pour les candidats à la
création d’activités (banques, orga-
nismes formateurs, collectivités
locales) qui peuvent fournir des
informations sur les caractéris-
tiques des régions et les créneaux
porteurs. Il y a nécessité d’un tra-
vail de sensibilisation et de forma-
tion afin d’augmenter les chances
de réussite.
Le message des
responsables
d’institutions
Ce message est celui que por-
tent tous les responsables des insti-
tutions en charge des dispositifs
d’emploi des jeunes et du micro-
EL MOUDJAHID 17
Par Tahar Mohamed Al Anouar - Ph. : Louiza
crédit.
Intervenant à son tour, M.
Hideur Nasser, secrétaire général
de la banque Al Baraka d’Algérie,
chef de projet micro-finance note
pour sa part, qu’il est recommandé
d’explorer les voies d’un dévelop-
pement d’institutions de micro-
finance et de leur insertion dans
une réglementation financière
adaptée.
Concernant la coordination des
dispositifs, il est souligné la com-
plémentarité entre les dispositifs
publics d’aide à la création d’entre-
prises et de financement de leur
création et des demandeurs d’em-
plois.
Financement d’activités
durables et pérennes
Il y a des besoins de finance-
ment durables et pérennes de très
petites entreprises à confier à des
institutions de micro-finance qui
restent à développer. L’orateur a
mis en avant une expérience pilote
dirigée par la banque Al Baraka
Algérie à Ghardaïa en partenariat
avec le programme GTZ-Fides à
Ghardaïa.
Des expériences
positives à travers le
monde
Hideur a rappelé à titre compa-
ratif que la micro-finance est prati-
quée dans le monde de façon ren-
table, selon une logique commer-
ciale par des banques, des établis- contextes en Algérie. La micro- des Affaires religieuses et du Waqf
sements financiers, des coopéra- finance s’entend comme une offre et la banque Al Baraka Algérie
tives financières (épargne et crédit, de services financiers adaptés aux concernant le Fonds Zakat dont on
mutuelle d’épargne et de crédit), populations qui en sont privées au sait qu’il sert aujourd’hui à finan-
des institutions financières spécia- moyen du micro-crédit, de cer des micro-projets. C’est un dis-
lisées dans la micro-finance en liai-
l’épargne, de la micro-assurance, positif de distribution de micro-
son avec des banques actionnaires
du transfert de fonds. La conformi- crédits, non rémunérés, accordés à
des associations spécialisées dans té des pratiques développées par la des promoteurs démunis en vue de
le micro-crédit, le cas échéant avec finance islamique n’est pas seule- la création d’activités économiques
des banques partenaires (au Maroc ment tributaire de leur conformité de subsistance. L’origine des fonds
avec la Fondation Chaâbi avec la religieuse formelle, mais note 37,5% de la zakat collectée par le
banque Chaâbi et la Fondation Ardi
l’orateur de leur inscription dans le Fonds national zakat à travers les
avec le Crédit Agricole). L’objectif
cadre des objectifs fondamentaux 48 wilayas.
est de mettre fin à cet apartheid de la charia’.
bancaire qui fait que les 3/4 de la Montant du crédit
planète n’ont pas accès à ce crédit. La finance islamique,
entre 250 et 300.000 DA
autre chose qu’un fonds Le montant du crédit est entre 250
La micro-finance et sa de commerce et 300.000 DA pour une durée
spécificité maximale de 5 ans. Les résultats
La finance islamique ne doit pas se
Pour l’orateur, la micro-finance ne sont estimés à 800 millions de
limiter, selon M. Hideur Nasser à
doit pas être confondue avec cer- un simple fonds de commerce dinars pour le financement d’acti-
taines formes humanitaires. Pour vités de services, de petits métiers
visant la réalisation de profits ou à
M. Hideur Nasser, grâce à une capter des ressources à sensibilité artisanaux de l’élevage, travail à
domicile pour les femmes.
sélection attentive des chefs d’en- religieuse.
treprise et un suivi très serré, il est Elle doit aussi poursuivre des Pour M. Hideur Nasser, 22% des
possible d’obtenir un bon rembour- objectifs de solidarité sociale à petites entreprises bénéficiaires
sement des crédits accordés sans l’échelle nationale et internationale d’un premier financement du type
garanties bancaires classiques à de et de développement économique moucharaka ont recruté, un ou plu-
très petites entreprises. équitable et durable. sieurs salariés ou appentis. Citant
Le financement de ce type d’entre- La banque Al Baraka Algérie, est-il des recommandations des assises
prise ne peut être effectué avec suc- relevé, se doit de contribuer à l’in- nationales de l’artisanat, l’orateur
cès qu’avec des méthodologies sertion économique des popula- relève qu’il a été suggéré la créa-
tion d’une centrale des risques de
nouvelles en Algérie, mais utilisées tions les plus défavorisées et de
ailleurs. promouvoir les valeurs de solidari- la micro-finance et une base de
té sociale à travers des actions données regroupant des informa-
La moucharaka en tant concrètes. tions sur les risques liés à des insti-
tutions, des individus et de très
qu’instrument financier Partenariat Al Baraka Algérie et
le ministère des Affaires reli- petites entreprises.
La moucharaka, citée par l’orateur T. M. A.
gieuses
est une sorte d’instrument financier
original qui peut être envisagé C’est dans cet esprit qu’un partena-
riat a été engagé entre le ministère
comme solution dans certains
EL MOUDJAHID
Nation 19

Trouver une réponse aux enjeux de santé publique

L’appel du CNES 2010, et d’une nuptialité en plein essor qui

L Le Conseil national économique et social vient

e premier workshop a eu à débattre
successivement du schéma organisa-
tionnel du système de santé, des
priorités et programmes de santé, de la
politique pharmaceutique nationale, de la
formation et de l'emploi des personnels de
santé, du financement de la santé, du systè-
me national d'information sanitaire et,
enfin, de la sécurité sanitaire nationale.
A cet égard, et tout en soulignant les
progrès notables réalisés dans notre pays
en matière de santé publique, l'analyse éva-
luative effectuée a fait ressortir des dys-
fonctionnements structurels sur lesquels il
convient désormais d'agir afin de répondre
aux nouveaux enjeux et défis posés, à la
fois, par les transformations socio-écono-
miques profondes qu'a connues la société
algérienne ces dernières années, et par
l'évolution rapide des techniques,
méthodes et pratiques dans la délivrance
des soins observés tant au niveau national
qu’au niveau mondial.
Ainsi, la transition démographique cou-
plée à la transition épidémiologique ayant
induit un changement de la fréquence des
maladies observées, il a été observé une
évolution des besoins de santé. Désormais,
pour les 20 années qui viennent, le système
national de santé sera confronté au double
fardeau des maladies transmissibles, déjà
objet de programmes nationaux de lutte et
de prise en charge, et des maladies non
transmissibles, de plus en plus prédomi-
nantes parmi les causes d'invalidité et de
mortalité, et requérant donc la formula-
tion/reformulation de stratégies pertinentes
permettant d’y faire face sur le moyen et
long cours.
Il a été observé, en outre, que cette
double transition démographique et épidé-
miologique intervient dans un contexte
d'urbanisation rapide, de changement des
modes de vie et des modèles de consom-
mation alimentaire, dont les effets sur la
santé de la population ont été mis en évi-
dence par des enquêtes spécifiques réali-
sées récemment (Tahina - 2006, MICS 3 –
2006.
Un maillage conforme
au schéma national
d’aménagement du territoire
L'intervention du secteur privé ayant
connu un développement rapide, il s’est
avéré absolument nécessaire de le prendre
en compte en l’insérant dans toute forme
d’organisation sanitaire et à tous les
niveaux de la pyramide de soins. Enfin, la
question des droits des malades et des usa-
gers du système national de santé, ainsi que
leur participation à l'amélioration de son
fonctionnement se posent en termes nou-
de consacrer deux journées, en formation
«workshop», à la restitution des travaux
conduits par les deux comités ad hoc créés en
son sein et relatifs, d’une part, à la promotion de
lignes d’action visant la reformulation et le
recadrage des stratégies de santé publique et de
sécurité sanitaire nationale et, d’autre part, à
l’examen/évaluation de la nouvelle dynamique
démographique confrontée à la demande
sociale.
veaux face à une population mieux édu-
quée et mieux informée.
Au regard de ces nouvelles prégnances,
il a été jugé impératif d’adapter le système
national de santé dans son ensemble aux
problèmes de santé actuels et futurs, du
moins à l’échéance des vingt-cinq ans à
venir et ce, dans le cadre d'une réforme
profonde, globale et de portée prospective.
Parmi les mesures proposées, l'accent a été
mis sur trois d'entre elles, en l'occurrence le
schéma d'organisation optimal de l'offre de
soins, la carte sanitaire et les comptes
nationaux de santé.
En premier lieu, le rétablissement de la
continuité du parcours de soins par la mise
en place d'une organisation territoriale plus
efficace, est d'une impérieuse nécessité ;
cette organisation est fondée sur un décou-
page constitué par des entités de base, ou
districts sanitaires, et la création de régions
sanitaires devant assurer la prise en charge
des besoins de santé d'un bassin de popula-
tion déterminé. Un tel maillage du territoi-
re national doit s'intégrer au schéma natio-
nal d'aménagement du territoire. Un instru-
ment méthodologique majeur est préconisé
à cet effet, consistant en la mise en place et
en l'actualisation permanente de la carte
sanitaire, permettant ainsi de recenser
annuellement l'ensemble des moyens
humains et matériels disponibles, sous
l’angle double des infrastructures et de
l’équipement, tant dans le secteur public
que dans le secteur privé, et leur répartition
territoriale.
En second lieu, l'augmentation continue
de la dépense nationale de santé et le
manque de visibilité quant à la contribution
des différents intervenants dans le finance-
ment (Etat, sécurité sociale, ménages),
rend indispensable l'institution des
comptes nationaux de la santé en vue de
rationaliser les modes de financement en
fonction des ressources disponibles, en res-
pectant les principes d'équité et de solidari-
té nationale.
Enfin, l'adaptation du système national
de santé doit aussi le mettre en capacité de
répondre de façon adéquate à de nouveaux
risques sanitaires majeurs tels qu'un risque
infectieux majeur, nouveau et inattendu
(pandémie grippale), des événements natu-
rels ou environnementaux ou technolo-
giques (incendies, séismes, inondations,
explosions et incendies industriels). Il est
évident que la réponse à ces risques est
obligatoirement multisectorielle, mais le
système de santé est aux avants postes du
système de veille, de surveillance et d'aler-
te, de même qu'il est responsable de la
prise en charge médico-sanitaire des popu-
lations victimes, et ce dans le cadre d'une
politique de sécurité sanitaire nationale.
Quant au second workshop dédié à
l’analyse évaluative et anticipative des
lignes force portées par la nouvelle dyna-
mique démographique, il a été observé que
l’Algérie, après avoir connu l’une des
fécondités les plus élevées du monde, de
l’indépendance au milieu des années 80,
entre alors, de plain-pied dans la deuxième
phase de la transition démographique. En
l'espace de trente deux ans, de 1970 à 2002,
l'Algérie est passé d'un régime à fécondité
naturelle (plus de 8 enfants par femme) à
un régime de fécondité contrôlée (2 ,2
enfants par femme). Cette baisse absolu-
ment spectaculaire a incontestablement
signé l’installation durable de l’Algérie
dans la transition démographique.
L’infléchissement de la fécondité a certes
été tardive mais elle s'est effectuée à un
rythme extrêmement rapide, notamment
durant la dernière décennie où le taux de
fécondité totale a été divisé par deux en
l'espace de 10 ans passant de 4,4 enfants
par femme en 1992 à 2,2 enfants par
femme en 2002.
Celle dernière est alimentée par la
conjonction d’une croissance rapide, au
point d’atteindre son apogée, de la popula-
tion féminine en âge de procréer, qui passe
de 2,5 millions en 1966 à 10,3 millions en
atteint, de fait, un pic historique avec 341
000 mariages enregistrés à l’état-civil en
2009, et 998.000 mariages cumulés, de
2007 à 2009 contre seulement 479.000 de
1997 à 1999.
La formation de nouvelles
familles favorisée
En conséquence, l’effectif annuel des
naissances, en baisse de 1985 à 2000, de
864000 à 589000, remonte à 849000 en
2009. La transition s’est opérée à la faveur
d’une élévation de l’âge au mariage
comme premier facteur de cette baisse. De
1966 à 2008, les femmes ont retardé en
moyenne leur première union de plus de 11
ans, portant ainsi l’âge moyen au premier
mariage à 29,3 ans, avec toutefois, des
variations sensibles par wilaya et par
niveau d’éducation, les plus éduquées se
mariant, en moyenne, 3,5 ans plus tard que
les analphabètes. Second facteur de baisse,
la contraception moderne qui se développe
à la suite de l’adoption du programme
national de maîtrise de la croissance démo-
graphique en 1983 mais qui reste cepen-
dant insuffisamment développée dans le
secteur public, reposant essentiellement sur
l’utilisation de la pilule au détriment de
méthodes plus durables.
Au final, il a été établi que la reprise de
la natalité est le résultat combiné de l’amé-
lioration sensible des conditions de vie, au
triple plan de la sécurité globale retrouvée,
de l’amélioration des conditions de loge-
ment et de l’emploi, toutes choses qui favo-
risent la formation de nouvelles familles, et
de l’arrêt du recul de l’âge au mariage. Il a
été de même établi que cette reprise de la
natalité ne remet pas en question la pour-
suite de la transition démographique
comme en témoigne le recensement de
2008 qui confirme que les algériennes,
bien qu’elles sont de plus en plus nom-
breuses à se marier et, donc, à enfanter à
tous les âges de leur vie féconde, font
cependant de moins en moins d’enfants.
Par ailleurs, l’exercice de simulation
chiffré, de 2009 à 2015, appelé à fournir
un aperçu des implications de cette nouvel-
le dynamique démographique sur la
demande sociale, est en cours d’approfon-
dissement, et devra se poursuivre au sein
du collège d’experts qui en la charge. Les
hypothèses de projections y relatives vont
être incluses tant dans le nouvel a parte du
rapport de développement humain en cours
d’élaboration que dans les livrables du
comité ad hoc en charge du dossier « dyna-
mique démographique et demande socia-
le».

Commerce
“Les réformes “restructurent en profondeur” l’activité
 Le soutien de l'Etat au pouvoir d'achat, a mis sur rails le dispositif de remboursement des frais de transport de dix wilayas du Sud,
ce qui permet aux populations de ces régions d’avoir accès à des produits avec les mêmes prix que ceux pratiqués au nord du pays.

A près maintes mesures entreprises pour le redynamiser, le
secteur du commerce connaît, actuellement, un vaste
programme de réhabilitation. Un programme qui pré-
voit notamment, au titre du plan quinquennal 2010-2014, la
mise en place d’instruments plus performants en matière d’en-
cadrement, de surveillance du marché, des pratiques commer-
ciales et la concurrence ainsi qu’au contrôle et à la répression
des fraudes. Il est, également, question, et, pour casser le
monopole de la distribution, et, de la vente, la réalisation de
nouveaux marchés de gros et la réhabilitation des marchés
existants. Un programme qui est, déjà, en cours d'exécution.
Les réformes engagées par le secteur mettent, également,
et, encore une fois, l’accent sur l'approfondissement des ins-
truments de régulation et d'organisation visant, notamment la
préservation du pouvoir d'achat, la protection de l'économie
nationale et du consommateur et l'élaboration d'une régle-
mentation appropriée pour tenir compte des évolutions enre-
gistrées au sein de la société et de l'économie.
Dans ce contexte, la législation relative aux règles appli-
cables à la concurrence et aux pratiques commerciales, a été
amendée. De même, dans le domaine de l'organisation des
activités commerciales et de protection du consommateur, il
a été procédé à la promulgation de textes relatifs au disposi-
tif de régulation de l'implantation des équipements commer-
ciaux, de la conformité des produits et de l'information du
consommateur. Il y a lieu de signaler que la loi relative à la
protection du consommateur et à la répression des fraudes,
promulguée en 2009, a renforcé les mesures de protection de
la santé et de la sécurité des consommateurs, et, a permis aux
associations de protection des consommateurs de commencer
à jouer leur rôle, même si cela tend à être renforcé.
Pour ce qui est du développement des infrastructures
commerciales, un programme de modernisation et de densifi-
cation a été retenu en vue de réduire le commerce informel
par la disponibilité, notamment de structures facilitant
l'écoulement des produits agricoles frais. Dans le domaine de
la surveillance et du contrôle économique du marché inté-
rieur, les actions engagées ont été renforcées grâce à un
apport complémentaire en moyens humains (1.500 agents
recrutés ainsi que 7.000 agents de contrôle prévus dans le
plan quinquennal 2010-2014), la construction, en cours de 13
laboratoires de contrôle de la qualité et de la répression des
fraudes et la programmation de 16 projets de contrôle d'ana-
lyse des produits, et, enfin, l'implantation de nouvelles subdi-
visions territoriales, autant de mesures qui ont permis d'aug-
menter la vigilance à l'égard des manœuvres spéculatives et
autres pratiques commerciales frauduleuses sur le marché. A
cet effet, les actions menées dans le cadre du contrôle de la
qualité et de la répression des fraudes, au cours de l'année
2009, se sont traduites par près de 500.000 interventions. Au
titre des mesures conservatoires, il a été procédé à la ferme-
ture administrative de plus 2.500 locaux commerciaux et la
saisie de près de 8.000 tonnes de produits non conformes ou
impropres à la consommation.
Au premier semestre 2010 seulement, le nombre d'inter-
ventions a été de plus de 475.000 ce qui a permis la verbali-
sation de plus de 80.000 commerçants.
Il faut dire que le Président de la République, M.
Abdelaziz a affirmé lors d’une réunion restreinte d'évaluation
consacrée à ce secteur que « le renforcement de l'outil de
contrôle devra demeurer un priorité pour le gouvernement
qui doit mobiliser tous les moyens adéquats en faveur de
l'amélioration de la qualité des biens et services mis sur le
marché, à travers une lutte efficace et permanente contre les
phénomènes de la fraude, la contrefaçon et les pratiques
déloyales ». Dans cet ordre d’idées, il a mis en exergue le rôle
du citoyen et celui des associations de consommateurs qui ont
désormais tous les outils juridiques à leur disposition pour
faire valoir leurs droits. Amel Zemouri

Lundi 1er Novembre 2010

20
Santé EL MOUDJAHID EL MOUDJAHID
Santé 21

Lancement de la transplantation rénale en 2011 à l'EHS pédiatrie d'Oran Le phosphore Quels sont les
a la réputation mélanges à ne pas "boudeurs"
"Endoscopie en urologie pédiatrique faire au niveau Un enfant qui ne veut plus manger des
d'être très utile pour alimentaire et légumes et qui ne veut que des sucreries, ça

et chirurgie mini-invasive hypospadias" le cerveau...

culinaire ? Le
arrive souvent.
tarte
refus de certains aliments salée.
●● L'établissement hospitalier spécialisé de pédiatrie Boukhroufa Abdelkader d'El
est rarement De temps en temps, une
Menzeh (Oran) se lancera dans les transplantations d'organes, particulièrement la préjudiciable à la santé. autre manière de ruser
greffe rénale en 2011, a annoncé samedi son directeur. Son action dans l’organisme est surtout essentielle Veillez simplement aux consiste à remplacer un
équivalences dans la légume par un fruit.
l'introduction de la coélio-chirurgie en urologie pour la bonne santé des os et des dents. Il agit en parallèle même famille d’aliments. Généralement plus

"N
ous comptons lancer à partir de
l'année prochaine des transplanta- pédiatrique, 60 enfants qui avaient un problème avec le calcium. Il faut un apport équilibré entre Les enfants régulent facilement accepté, il
d'incontinence ont été traités au niveau de l'EHS généralement ce qu’ils apporte lui aussi des
tions d'organes chez l'enfant, phosphore et calcium. mangent en fonction de vitamines et des
notamment la greffe rénale, pour peu que les de pédiatrie d'Oran, a révélé le professeur Mellah leurs besoins. Ne les micronutriments
conditions de suivi des malades soient réunies", tout précisant que ces patients ont repris leur forcez pas s’ils mangent essentiels. Il ne faut
a affirmé M. Benali Bouhadjar, en marge de la scolarité. • D'un point de vue nutritionnel, il n'y a peu et faites preuve de toutefois pas en faire une
première journée d'urologie pédiatrique qui se "Notre objectif est la prise en charge de la pas véritablement de mélange à éviter. compréhension, patience, habitude car les fruits
tient à Oran. Organisée sous le thème petite malformation jusqu'à l'insuffisance rénale Fini le temps où l'on prétendait que fermeté et persévérance. apportent du sucre
chronique au niveau de l'EHS de pédiatrie pour maigrir, il ne fallait pas associer Côté pratique, il faut contrairement aux
"Endoscopie en urologie pédiatrique et chirurgie les glucides avec les lipides. cuisiner futé, jouer sur la légumes.
mini-invasive hypospadias", cette manifestation d'Oran", a-t-elle souligné en rappelant que 153 Par contre, certaines associations sont présentation des plats et Jouez sur la variété
scientifique a pour objectif d'encourager la chi- cas présentant des pathologies génito-urinaires recommandées afin de bénéficier plei- les intéresser à ce qu’il S’il n’aime pas le lait,
nement des intérêts nutritionnels des
rurgie mini-invasive chez l'enfant afin de réduire ont été traités par chirurgie endoscopique. aliments.
mange. proposez lui un yaourt,
les coûts d'hospitalisation et développer de nou- Pour sa part, le professeur Boukli Hacène, Par exemple : Manger Bouger vous un morceau de fromage,
velles techniques qui permettent d'éviter la chi- spécialiste en chirurgie pédiatrique au CHU • Le fer est plus facilement absorbé par donne quelques astuces un yaourt à boire, un
Oran, a dit que l'important est de vulgariser ces l'organisme en présence de la vitamine : fromage blanc…
rurgie classique, a-t-il souligné. C contenue naturellement dans les ali- Jouez sur les associations S’il n’aime pas la viande
Selon le chef de service chirurgie pédia- techniques pour le reste du pays. ments. Associez les féculents et rouge, remplacez-la par
trique, le professeur Noria Mellah, l'EHS de La prévention des insuffisances rénales chez Donc, si vous consommez de la viande les légumes, de même du poulet ou de la
A quoi sert-il ? • consommant d’alcool,
pédiatrie d'Oran, leader en Algérie dans ce type l'enfant a été la principale recommandation de
Le phosphore intervient dans presque • souffrant d’anorexie,
ou des légumes secs (riches en fer), pour les fruits associez- dinde…
faites en sorte que votre repas se com-
de technique, a obtenu des résultats encoura- cette première journée d'urologie pédiatrique, toutes les réactions chimiques à l’inté- • souffrant d’un hyperfonctionnement pose aussi d'aliments riches en vitamine
les à un laitage. S’il n’aime pas les
geants dans certaines prises en charge urolo- qui a été marquée par la présentation d'une tren- rieur des cellules. Il joue en particulier de la glande parathyroïde, C (fruits rouges, agrumes, pommes de Mélangez des légumes légumes, proposez-en lui
taine de communications animées par des spé- terre, légumes verts à feuilles...). avec un œuf, un peu de des différents et sous
giques chez les enfants. Depuis 2009, date de un rôle dans la production d’énergie. • prenant trop de médicaments contre
lait ou de crème : un différentes formes : crus,
• En associant, au cours du même
cialistes. C'est sans doute pour cela que le phos- les maux d’estomac (type anti-acides) à
repas, les produits laitiers avec des ali- moule, une pâte brisée, et cuits, en salade, en
phore a la réputation d'être très béné- base d’aluminium ou de magnésium.
fique pour le cerveau. Il est en fait essen- Un excès de phosphore (on parle d’hy-
ments riches en vitamines D (beurre, en 10 minutes, vous bâtonnets à croquer…
aurez préparé une mini
Campagne de sensibilisation tiel à tous les niveaux de l'organisme,
dans toutes ses cellules.
perphosphorémie) peut survenir dans
certaines maladies :
oeufs, poissons gras...), la fixation du
calcium sera favorisée.

sur le cancer du sein à Jijel Congrès méditerranéen la chirurgie réparatrice Le phosphore serait conseillé pour - un trouble hormonal : insuffisance de

Une campagne de
sensibilisation
Cette campagne qui se poursuivra dimanche
a été ouverte à la résidence Boukers-
Le gaz butane à l'origine de 90 %
augmenter les performances physiques,
notamment l’endurance (mais attention
au risque de supplémentation). Il partici-
pe aussi à maintenir un degré d’acidité
fonctionnement de la glande parathyroï-
de,
- un mauvais fonctionnement des reins
(insuffisance rénale).
Avoir un bébé fait
et d'infor- Abderrahmane de l'université de Jijel avec une
des brûlures en Algérie normal dans l’organisme. Parmi les conséquences : des troubles Instinct maternel. Derrière
mation
sur le
exposition de photos et de statistiques se rap-
portant à cette maladie, suivie d'une rencontre-
Le phosphore joue une rôle majeur
dans la minéralisation des os et des
digestifs, à plus long terme des pro-
blèmes de vaisseaux, mais également
cette expression un peu
fourre-tout se cachent sans grossir le cerveau
L
cancer débat avec les étudiants. e gaz butane est à en Algérie, accueillant noté l'intervenant, ajoutant
l'origine de 90 % des chaque année plus 10.000 que 40 % des sujets ont les dents. osseux. doute nombre de méca-
du sein Une seconde exposition est également pré- Trop ou pas assez Apport nutritionnel conseillé
a été vue au siège de l'association de promotion et brûlures en Algérie, a patients. mains atteintes. nismes biologiques. Au
indiqué le président du Dans sa communication Le risque thermique qui Dans le sang, le dosage du phosphore L’apport quotidien recommandé en premier rang de ceux-ci
lancée, d'insertion des jeunes (API). est la phosphorémie (il se situe normale- phosphore varie entre 800 mg à 1 400
same- Toujours concernant cette maladie, il y a lieu Comité national des brûlés consacrée à "l'organisation est signalé dans 90 % des pourrait bien figurer
et de chirurgie plastique, le des soins aux brûlés en cas, en plus des accidents ment chez l’adulte entre 0,80 – 1,45 mg. Il existe un équilibre entre phospho- l'accroissement du
di à de rappeler que la direction de la CNAS de la mmole/l, ou 25 – 45 mg/l. Mais peut re et calcium qui « fonctionnent » un
Jijel, à wilaya de Jijel avait entrepris dernièrement une Professeur Joucdar Samir, Algérie", ce spécialiste a électriques (7 %) et chi- volume du cerveau
lors d'un congrès méditerra- précisé que parmi les miques (3 %), est principa- légèrement varier selon les laboratoires peu en binôme. Par exemple, si dans le maternel, comme vient
l'initia- opération de dépistage précoce du sein devant d’analyses). sang le taux de phosphore augmente, le
tive de permettre des consultations à un grand nombre néen sur la chirurgie répara- 10.000 victimes admises, lement d'ordre domestique, pour la première fois de
trice ouvert samedi à Oran. 1.000 nécessitent une hos- surtout durant les pics de Un manque de phosphore (on parle taux de calcium baisse. le montrer une étude
l'associa- de femmes de la région. d’hypophosphorémie) peut entraîner Où le trouve-t-on ?
tion locale Le centre régional d'imagerie médicale Le Pr Joucdar est chef de pitalisation, dont 100 décè- consommation de gaz buta- américaine publiée dans
service à l'Etablissement dent. Les données étiolo- ne en hiver ou pendant le une irritabilité, des troubles de la sensi- On trouve du phosphore dans des ali-
"El Fedjr" (CRIM) a été retenu pour le déroulement de bilité (fourmillements, engourdisse- ments très différents, en particulier dans Behavioral
d'aide aux cette opération qui a mobilisé les moyens maté- hospitalier spécialisé de giques font également res- Ramadhan. Le Pr Joucdar a Neuroscience. Pour le
Douéra (Alger), le plus sortir que 30 % des brûlés insisté dans ce contexte sur ments), une fragilisation des os, une fai- :
malades atteints de cette maladie, a-t-on appris riels, techniques et humains nécessaires. blesse musculaire, des problèmes car- • Foie de bœuf, faire court, le ventre de la
de son président. important dans ce domaine ont moins de 15 ans et que la prévention des accidents future maman grossit et son
15 % ont plus de 65 ans, a dont le risque est également diaques. Les cas de carence sont rares. • Lait, yaourts, fromages,
Certaines personnes sont plus particuliè- • Graines de tournesol, lentilles, soja, cerveau aussi.
exacerbé par la présence de En se basant sur de nombreuses
rement exposées à ce risque, dont celles : • Poissons et coquillages, saumon, tion-
Mieux gérer le risque maladie lors 337 produits inflammables
comme la lingerie en matiè- • souffrant d’une maladie des reins, • Abats de volailles. études menées sur des animaux
(essentiellement des rats), qui avaient
naire
re acrylique. sur la per-
des rassemblements grâce à la technologie décès de La pratique commercia-
le illégale des tenants de Douleur à l'estomac
mis en évidence la "suractivation" de
nombreuses zones du cerveau chez les
ception
qu'elles avaient de
mères, les auteurs de l'étude se sont deman-
transport aérien peut propager des mala-
choléra locaux d'enfûtage clandes- leur nouveau-né. Or, les chercheurs ont

C
risques
oncerts, pèlerinage à la Mecque...
Alors que ces rassemblements
peuvent générer d'importants
sanitaires, un scientifique
canadien a créé un outil pour évaluer les
dangers potentiels, en mettant en
corrélation flux de voyageurs aériens et
maladies.
L'outil, qui vise à mettre en place des
plans d'urgence, a été conçu dans le
cadre du projet Bio.Diaspora du Dr
Kamran Khan.
Lors d'un symposium organisé cette
semaine à Jeddah parrainé par la revue
scientifique britannique The Lancet, ce
projet a suscité un vif intérêt auprès
d'organisateurs d'événements (concerts
géants, rencontres sportives, etc.) et
ceux chargés de la surveillance du Hajj,
le grand pèlerinage à La Mecque.
Les rassemblements posent des défis
complexes au niveau de la sécurité et de
la santé, a souligné Brian McCloskey,
qui supervise le plan de santé pour les
jeux Olympiques de Londres en 2012.
"Un risque limité peut devenir impor-
tant rapidement (...) Nous nous devons
d'y répondre", a-t-il affirmé.
Le Hajj, qui réunit chaque année en
Arabie saoudite plus de deux millions
de fidèles, pose des problèmes spéci-
fiques: "La majorité des pèlerins sont
vieux, ce qui accentue les complica-
tions", a déclaré Ziad al-Memish, du
ministère saoudien de la Santé, co-par-
rain du symposium.
L'année dernière, la menace d'une
épidémie de grippe H1N1 avait conduit
l'Arabie saoudite à lancer une vaste cam-
pagne de vaccination et de prévention à
l'intention des pèlerins. Au final, grâce à
cette mobilisation, moins de 130 cas ont
été signalés et cinq décès déclarés.
Mais le phénomène a mis en exergue
l'importance, pour gérer les risques
sanitaires, de disposer de données
détaillées sur l'origine et la destination
des personnes accomplissant le Hajj ou
présentes lors de rassemblements de
masse. En collaboration avec
HealthMap, un système d'alerte en ligne
pour les maladies, Bio.Diaspora, basé à
Toronto, cherche à comprendre l'impact
des flux aériens.
"En l'espace de quelques semaines, le
dies dans des lieux où elles n'étaient pas
présentes", a souligné M. Khan.
"Pour la première fois, nous sommes
en train de mettre en relation deux
choses", la maladie et le transport, "et
nous pouvons potentiellement faire face
à un risque de maladie infectieuse avant
qu'il n'atteigne un rassemblement", a-t-
il précisé.
Utilisant des cartes en 3D, l'outil
développé par Bio.Diaspora permet de
voir le nombre de passagers aériens, avec
leur provenance et destination, et les
maladies présentes dans leur pays d'ori-
gine.
Pour le Hajj, les scientifiques de
Bio.Diaspora s'intéressent aux foyers de
maladies dans les zones d'origine des
pèlerins, à savoir en priorité en
Indonésie, par exemple, la région musul-
mane de Java, plutôt que celle à majori-
té chrétienne d'Irian Jaya, selon M.
Khan. Pour autant, les rassemblements
de masse ne sont pas simplement étudiés
pour leurs risques potentiels. Ils peuvent
avoir également des effets positifs.
Ainsi, le Hajj a permis de développer les
campagnes de vaccination.
Les autorités saoudiennes exigent
depuis des années que les pèlerins soient
immunisés contre la polio et les ménin-
gites, ce qui a incité d'autres gouverne-
ments à lancer de tels programmes, a
noté David Heymann, qui dirige le
Centre de sécurité sanitaire de Chatham
House en Grande-Bretagne.
Le Hajj a "beaucoup contribué à l'éra-
dication de la polio dans le monde", a-
t-il affirmé.
à Haïti
L'épidémie de choléra a
fait 337 morts depuis
son apparition à Haïti,
tandis que 4.764
personnes sont
hospitalisées, ont
annoncé les autorités
sanitaires haïtiennes.
Ces chiffres montrent
une baisse du nombre de
décès qui était au
nombre de 25 vendredi
et confirment le
ralentissement des
hospitalisations déjà
observé jeudi.
Les autorités avaient
enregistré 13 morts et
502 nouvelles
hospitalisations jeudi.
L'origine de l'épidémie
qui a éclaté il y a près de
quinze jours dans le
pays moins d'un an après
un tremblement de terre
qui a fait 250.000 morts,
reste inconnue mais
l'hypothèse d'une
contamination du fleuve
Artibonite restait
privilégiée.
tin constitue aussi un fac-
teur de risque, a-t-il pour-
suivi en signalant que la
prise en charge thérapeu-
tique d'un seul grand brûlé
revient en moyenne à 1,5
million de dinars. Le
congrès méditerranéen
d'Oran regroupe plus de 200
spécialistes algériens et
étrangers venus de France,
d'Italie, du Liban, du Maroc
et de la Tunisie.
Cette manifestation
scientifique de deux jours
est initiée par le Club médi-
terranéen des brûlures et
désastres d'incendies
(MBC, basé en Italie) en
partenariat avec le Centre
h o s p i t a l o - u n ive r s i t a i r e
(CHUO) et la faculté de
médecine d'Oran.Les objec-
tifs de cette rencontre
consistent en "la vulgarisa-
tion de cette spécialité chri-
rugicale et l'acquisition de
nouvelles connaissances
techniques", a souligné le
comité d'organisation.
Parmi les thèmes rete-
nus, les brûlures élec-
triques, les brûlures en
situation de catastrophe, les
brûlures des enfants, les
recouvrements cutanés, la
réduction mammaire, et la
prise en charge du vieillis-
sement du visage.
Mais quelle est l'origine de cette douleur à l'esto-
mac qui revient souvent après le repas et vous
gâche la vie ? Une certitude : ce n'est pas une gas-
trite ! En effet, cette affection est silencieuse,
dé si des changements structurels du même
ordre se produisaient dans l'encéphale
féminin après l'accouchement. Pour le
savoir, ils ont tout simplement observé, par
constaté par la suite que plus leurs senti-
ments envers leur bébé étaient forts (avec
l'emploi d'adjectifs positifs comme "beau",
"parfait", "idéal" ou "spécial"), plus leur
c'est-à-dire qu'elle n'entraîne pas de symptômes. Si IRM, le cerveau de 19 femmes qui venaient cerveau avait grossi...
vous avez mal, ce n'est donc pas une gastrite. de donner la vie. La première fois entre La réorganisation du cerveau post-partum,
Pourtant, cette douleur est réelle et le médecin ne deux et quatre semaines après la naissance nouvel indice de la plasticité de notre ordi-
remet pas en question votre plainte. de leur bébé, la seconde deux mois et demi nateur central et de la neurogénèse à l'âge
Mais, alors de quoi souffrez-vous ? Vous voulez le plus tard. Les analyses ont montré une aug- adulte, pourrait donc bien expliquer l'ins-
savoir ! mentation du volume de matière grise dans tinct maternel. Une amélioration des per-
le cortex préfrontal, les lobes pariétaux et le
Trop souvent, le mot gastrite désigne à tort diffé- formances de la mère constitue en effet une
rents dérangements qui se produisent souvent mésencéphale.
chance supplémentaire pour que ses reje-
après le repas : un mal d'estomac, une sensation Détail amusant : avant l'expérience, les
tons grandissent et pour la survie de l'espè-
d'inconfort au niveau de l'estomac, des brûlures, mères avaient toutes répondu à un ques- ce.
des aigreurs, des remontées acides, une digestion
difficile, des ballonnements, des nausées, etc.
Pourquoi continuer de bouger après 50 ans
Pratiquer une activité physique mandé de pratiquer l’équivalent
chaque jour est bénéfique pour la d’au moins 30 minutes de marche
santé, quel que soit votre âge : elle rapide chaque jour. Si vous n’avez
protège de certaines maladies pas le temps, vous pouvez très bien
(hypertension artérielle, maladies fractionner ces 30 minutes en 3
cardiovasculaires, diabète, ostéo- séances de 10 minutes chacune.
porose...), prévient la prise de Si vous pratiquez une activité d’in-
poids, préserve l’autonomie et tensité élevée, le temps de pratique
maintient le capital musculaire. peut être réduit à 20 minutes ; de
L’activité physique est aussi un même si l’activité réalisée est de
excellent moyen de rester en faible intensité, essayez de la prati-
forme. quer pendant au moins 45
Combien de temps ? Il est recom- minutes.

Lundi 1er Novembre 2010 Lundi 1er Novembre 2010

20
Santé EL MOUDJAHID EL MOUDJAHID
Santé 21

Lancement de la transplantation rénale en 2011 à l'EHS pédiatrie d'Oran Le phosphore Quels sont les
a la réputation mélanges à ne pas "boudeurs"
"Endoscopie en urologie pédiatrique faire au niveau Un enfant qui ne veut plus manger des
d'être très utile pour alimentaire et légumes et qui ne veut que des sucreries, ça

et chirurgie mini-invasive hypospadias" le cerveau...

culinaire ? Le
arrive souvent.
tarte
refus de certains aliments salée.
●● L'établissement hospitalier spécialisé de pédiatrie Boukhroufa Abdelkader d'El
est rarement De temps en temps, une
Menzeh (Oran) se lancera dans les transplantations d'organes, particulièrement la préjudiciable à la santé. autre manière de ruser
greffe rénale en 2011, a annoncé samedi son directeur. Son action dans l’organisme est surtout essentielle Veillez simplement aux consiste à remplacer un
équivalences dans la légume par un fruit.
l'introduction de la coélio-chirurgie en urologie pour la bonne santé des os et des dents. Il agit en parallèle même famille d’aliments. Généralement plus

"N
ous comptons lancer à partir de
l'année prochaine des transplanta- pédiatrique, 60 enfants qui avaient un problème avec le calcium. Il faut un apport équilibré entre Les enfants régulent facilement accepté, il
d'incontinence ont été traités au niveau de l'EHS généralement ce qu’ils apporte lui aussi des
tions d'organes chez l'enfant, phosphore et calcium. mangent en fonction de vitamines et des
notamment la greffe rénale, pour peu que les de pédiatrie d'Oran, a révélé le professeur Mellah leurs besoins. Ne les micronutriments
conditions de suivi des malades soient réunies", tout précisant que ces patients ont repris leur forcez pas s’ils mangent essentiels. Il ne faut
a affirmé M. Benali Bouhadjar, en marge de la scolarité. • D'un point de vue nutritionnel, il n'y a peu et faites preuve de toutefois pas en faire une
première journée d'urologie pédiatrique qui se "Notre objectif est la prise en charge de la pas véritablement de mélange à éviter. compréhension, patience, habitude car les fruits
tient à Oran. Organisée sous le thème petite malformation jusqu'à l'insuffisance rénale Fini le temps où l'on prétendait que fermeté et persévérance. apportent du sucre
chronique au niveau de l'EHS de pédiatrie pour maigrir, il ne fallait pas associer Côté pratique, il faut contrairement aux
"Endoscopie en urologie pédiatrique et chirurgie les glucides avec les lipides. cuisiner futé, jouer sur la légumes.
mini-invasive hypospadias", cette manifestation d'Oran", a-t-elle souligné en rappelant que 153 Par contre, certaines associations sont présentation des plats et Jouez sur la variété
scientifique a pour objectif d'encourager la chi- cas présentant des pathologies génito-urinaires recommandées afin de bénéficier plei- les intéresser à ce qu’il S’il n’aime pas le lait,
nement des intérêts nutritionnels des
rurgie mini-invasive chez l'enfant afin de réduire ont été traités par chirurgie endoscopique. aliments.
mange. proposez lui un yaourt,
les coûts d'hospitalisation et développer de nou- Pour sa part, le professeur Boukli Hacène, Par exemple : Manger Bouger vous un morceau de fromage,
velles techniques qui permettent d'éviter la chi- spécialiste en chirurgie pédiatrique au CHU • Le fer est plus facilement absorbé par donne quelques astuces un yaourt à boire, un
Oran, a dit que l'important est de vulgariser ces l'organisme en présence de la vitamine : fromage blanc…
rurgie classique, a-t-il souligné. C contenue naturellement dans les ali- Jouez sur les associations S’il n’aime pas la viande
Selon le chef de service chirurgie pédia- techniques pour le reste du pays. ments. Associez les féculents et rouge, remplacez-la par
trique, le professeur Noria Mellah, l'EHS de La prévention des insuffisances rénales chez Donc, si vous consommez de la viande les légumes, de même du poulet ou de la
A quoi sert-il ? • consommant d’alcool,
pédiatrie d'Oran, leader en Algérie dans ce type l'enfant a été la principale recommandation de
Le phosphore intervient dans presque • souffrant d’anorexie,
ou des légumes secs (riches en fer), pour les fruits associez- dinde…
faites en sorte que votre repas se com-
de technique, a obtenu des résultats encoura- cette première journée d'urologie pédiatrique, toutes les réactions chimiques à l’inté- • souffrant d’un hyperfonctionnement pose aussi d'aliments riches en vitamine
les à un laitage. S’il n’aime pas les
geants dans certaines prises en charge urolo- qui a été marquée par la présentation d'une tren- rieur des cellules. Il joue en particulier de la glande parathyroïde, C (fruits rouges, agrumes, pommes de Mélangez des légumes légumes, proposez-en lui
taine de communications animées par des spé- terre, légumes verts à feuilles...). avec un œuf, un peu de des différents et sous
giques chez les enfants. Depuis 2009, date de un rôle dans la production d’énergie. • prenant trop de médicaments contre
lait ou de crème : un différentes formes : crus,
• En associant, au cours du même
cialistes. C'est sans doute pour cela que le phos- les maux d’estomac (type anti-acides) à
repas, les produits laitiers avec des ali- moule, une pâte brisée, et cuits, en salade, en
phore a la réputation d'être très béné- base d’aluminium ou de magnésium.
fique pour le cerveau. Il est en fait essen- Un excès de phosphore (on parle d’hy-
ments riches en vitamines D (beurre, en 10 minutes, vous bâtonnets à croquer…
aurez préparé une mini
Campagne de sensibilisation tiel à tous les niveaux de l'organisme,
dans toutes ses cellules.
perphosphorémie) peut survenir dans
certaines maladies :
oeufs, poissons gras...), la fixation du
calcium sera favorisée.

sur le cancer du sein à Jijel Congrès méditerranéen la chirurgie réparatrice Le phosphore serait conseillé pour - un trouble hormonal : insuffisance de

Une campagne de
sensibilisation
Cette campagne qui se poursuivra dimanche
a été ouverte à la résidence Boukers-
Le gaz butane à l'origine de 90 %
augmenter les performances physiques,
notamment l’endurance (mais attention
au risque de supplémentation). Il partici-
pe aussi à maintenir un degré d’acidité
fonctionnement de la glande parathyroï-
de,
- un mauvais fonctionnement des reins
(insuffisance rénale).
Avoir un bébé fait
et d'infor- Abderrahmane de l'université de Jijel avec une
des brûlures en Algérie normal dans l’organisme. Parmi les conséquences : des troubles Instinct maternel. Derrière
mation
sur le
exposition de photos et de statistiques se rap-
portant à cette maladie, suivie d'une rencontre-
Le phosphore joue une rôle majeur
dans la minéralisation des os et des
digestifs, à plus long terme des pro-
blèmes de vaisseaux, mais également
cette expression un peu
fourre-tout se cachent sans grossir le cerveau
L
cancer débat avec les étudiants. e gaz butane est à en Algérie, accueillant noté l'intervenant, ajoutant
l'origine de 90 % des chaque année plus 10.000 que 40 % des sujets ont les dents. osseux. doute nombre de méca-
du sein Une seconde exposition est également pré- Trop ou pas assez Apport nutritionnel conseillé
a été vue au siège de l'association de promotion et brûlures en Algérie, a patients. mains atteintes. nismes biologiques. Au
indiqué le président du Dans sa communication Le risque thermique qui Dans le sang, le dosage du phosphore L’apport quotidien recommandé en premier rang de ceux-ci
lancée, d'insertion des jeunes (API). est la phosphorémie (il se situe normale- phosphore varie entre 800 mg à 1 400
same- Toujours concernant cette maladie, il y a lieu Comité national des brûlés consacrée à "l'organisation est signalé dans 90 % des pourrait bien figurer
et de chirurgie plastique, le des soins aux brûlés en cas, en plus des accidents ment chez l’adulte entre 0,80 – 1,45 mg. Il existe un équilibre entre phospho- l'accroissement du
di à de rappeler que la direction de la CNAS de la mmole/l, ou 25 – 45 mg/l. Mais peut re et calcium qui « fonctionnent » un
Jijel, à wilaya de Jijel avait entrepris dernièrement une Professeur Joucdar Samir, Algérie", ce spécialiste a électriques (7 %) et chi- volume du cerveau
lors d'un congrès méditerra- précisé que parmi les miques (3 %), est principa- légèrement varier selon les laboratoires peu en binôme. Par exemple, si dans le maternel, comme vient
l'initia- opération de dépistage précoce du sein devant d’analyses). sang le taux de phosphore augmente, le
tive de permettre des consultations à un grand nombre néen sur la chirurgie répara- 10.000 victimes admises, lement d'ordre domestique, pour la première fois de
trice ouvert samedi à Oran. 1.000 nécessitent une hos- surtout durant les pics de Un manque de phosphore (on parle taux de calcium baisse. le montrer une étude
l'associa- de femmes de la région. d’hypophosphorémie) peut entraîner Où le trouve-t-on ?
tion locale Le centre régional d'imagerie médicale Le Pr Joucdar est chef de pitalisation, dont 100 décè- consommation de gaz buta- américaine publiée dans
service à l'Etablissement dent. Les données étiolo- ne en hiver ou pendant le une irritabilité, des troubles de la sensi- On trouve du phosphore dans des ali-
"El Fedjr" (CRIM) a été retenu pour le déroulement de bilité (fourmillements, engourdisse- ments très différents, en particulier dans Behavioral
d'aide aux cette opération qui a mobilisé les moyens maté- hospitalier spécialisé de giques font également res- Ramadhan. Le Pr Joucdar a Neuroscience. Pour le
Douéra (Alger), le plus sortir que 30 % des brûlés insisté dans ce contexte sur ments), une fragilisation des os, une fai- :
malades atteints de cette maladie, a-t-on appris riels, techniques et humains nécessaires. blesse musculaire, des problèmes car- • Foie de bœuf, faire court, le ventre de la
de son président. important dans ce domaine ont moins de 15 ans et que la prévention des accidents future maman grossit et son
15 % ont plus de 65 ans, a dont le risque est également diaques. Les cas de carence sont rares. • Lait, yaourts, fromages,
Certaines personnes sont plus particuliè- • Graines de tournesol, lentilles, soja, cerveau aussi.
exacerbé par la présence de En se basant sur de nombreuses
rement exposées à ce risque, dont celles : • Poissons et coquillages, saumon, tion-
Mieux gérer le risque maladie lors 337 produits inflammables
comme la lingerie en matiè- • souffrant d’une maladie des reins, • Abats de volailles. études menées sur des animaux
(essentiellement des rats), qui avaient
naire
re acrylique. sur la per-
des rassemblements grâce à la technologie décès de La pratique commercia-
le illégale des tenants de Douleur à l'estomac
mis en évidence la "suractivation" de
nombreuses zones du cerveau chez les
ception
qu'elles avaient de
mères, les auteurs de l'étude se sont deman-
transport aérien peut propager des mala-
choléra locaux d'enfûtage clandes- leur nouveau-né. Or, les chercheurs ont

C
risques
oncerts, pèlerinage à la Mecque...
Alors que ces rassemblements
peuvent générer d'importants
sanitaires, un scientifique
canadien a créé un outil pour évaluer les
dangers potentiels, en mettant en
corrélation flux de voyageurs aériens et
maladies.
L'outil, qui vise à mettre en place des
plans d'urgence, a été conçu dans le
cadre du projet Bio.Diaspora du Dr
Kamran Khan.
Lors d'un symposium organisé cette
semaine à Jeddah parrainé par la revue
scientifique britannique The Lancet, ce
projet a suscité un vif intérêt auprès
d'organisateurs d'événements (concerts
géants, rencontres sportives, etc.) et
ceux chargés de la surveillance du Hajj,
le grand pèlerinage à La Mecque.
Les rassemblements posent des défis
complexes au niveau de la sécurité et de
la santé, a souligné Brian McCloskey,
qui supervise le plan de santé pour les
jeux Olympiques de Londres en 2012.
"Un risque limité peut devenir impor-
tant rapidement (...) Nous nous devons
d'y répondre", a-t-il affirmé.
Le Hajj, qui réunit chaque année en
Arabie saoudite plus de deux millions
de fidèles, pose des problèmes spéci-
fiques: "La majorité des pèlerins sont
vieux, ce qui accentue les complica-
tions", a déclaré Ziad al-Memish, du
ministère saoudien de la Santé, co-par-
rain du symposium.
L'année dernière, la menace d'une
épidémie de grippe H1N1 avait conduit
l'Arabie saoudite à lancer une vaste cam-
pagne de vaccination et de prévention à
l'intention des pèlerins. Au final, grâce à
cette mobilisation, moins de 130 cas ont
été signalés et cinq décès déclarés.
Mais le phénomène a mis en exergue
l'importance, pour gérer les risques
sanitaires, de disposer de données
détaillées sur l'origine et la destination
des personnes accomplissant le Hajj ou
présentes lors de rassemblements de
masse. En collaboration avec
HealthMap, un système d'alerte en ligne
pour les maladies, Bio.Diaspora, basé à
Toronto, cherche à comprendre l'impact
des flux aériens.
"En l'espace de quelques semaines, le
dies dans des lieux où elles n'étaient pas
présentes", a souligné M. Khan.
"Pour la première fois, nous sommes
en train de mettre en relation deux
choses", la maladie et le transport, "et
nous pouvons potentiellement faire face
à un risque de maladie infectieuse avant
qu'il n'atteigne un rassemblement", a-t-
il précisé.
Utilisant des cartes en 3D, l'outil
développé par Bio.Diaspora permet de
voir le nombre de passagers aériens, avec
leur provenance et destination, et les
maladies présentes dans leur pays d'ori-
gine.
Pour le Hajj, les scientifiques de
Bio.Diaspora s'intéressent aux foyers de
maladies dans les zones d'origine des
pèlerins, à savoir en priorité en
Indonésie, par exemple, la région musul-
mane de Java, plutôt que celle à majori-
té chrétienne d'Irian Jaya, selon M.
Khan. Pour autant, les rassemblements
de masse ne sont pas simplement étudiés
pour leurs risques potentiels. Ils peuvent
avoir également des effets positifs.
Ainsi, le Hajj a permis de développer les
campagnes de vaccination.
Les autorités saoudiennes exigent
depuis des années que les pèlerins soient
immunisés contre la polio et les ménin-
gites, ce qui a incité d'autres gouverne-
ments à lancer de tels programmes, a
noté David Heymann, qui dirige le
Centre de sécurité sanitaire de Chatham
House en Grande-Bretagne.
Le Hajj a "beaucoup contribué à l'éra-
dication de la polio dans le monde", a-
t-il affirmé.
à Haïti
L'épidémie de choléra a
fait 337 morts depuis
son apparition à Haïti,
tandis que 4.764
personnes sont
hospitalisées, ont
annoncé les autorités
sanitaires haïtiennes.
Ces chiffres montrent
une baisse du nombre de
décès qui était au
nombre de 25 vendredi
et confirment le
ralentissement des
hospitalisations déjà
observé jeudi.
Les autorités avaient
enregistré 13 morts et
502 nouvelles
hospitalisations jeudi.
L'origine de l'épidémie
qui a éclaté il y a près de
quinze jours dans le
pays moins d'un an après
un tremblement de terre
qui a fait 250.000 morts,
reste inconnue mais
l'hypothèse d'une
contamination du fleuve
Artibonite restait
privilégiée.
tin constitue aussi un fac-
teur de risque, a-t-il pour-
suivi en signalant que la
prise en charge thérapeu-
tique d'un seul grand brûlé
revient en moyenne à 1,5
million de dinars. Le
congrès méditerranéen
d'Oran regroupe plus de 200
spécialistes algériens et
étrangers venus de France,
d'Italie, du Liban, du Maroc
et de la Tunisie.
Cette manifestation
scientifique de deux jours
est initiée par le Club médi-
terranéen des brûlures et
désastres d'incendies
(MBC, basé en Italie) en
partenariat avec le Centre
h o s p i t a l o - u n ive r s i t a i r e
(CHUO) et la faculté de
médecine d'Oran.Les objec-
tifs de cette rencontre
consistent en "la vulgarisa-
tion de cette spécialité chri-
rugicale et l'acquisition de
nouvelles connaissances
techniques", a souligné le
comité d'organisation.
Parmi les thèmes rete-
nus, les brûlures élec-
triques, les brûlures en
situation de catastrophe, les
brûlures des enfants, les
recouvrements cutanés, la
réduction mammaire, et la
prise en charge du vieillis-
sement du visage.
Mais quelle est l'origine de cette douleur à l'esto-
mac qui revient souvent après le repas et vous
gâche la vie ? Une certitude : ce n'est pas une gas-
trite ! En effet, cette affection est silencieuse,
dé si des changements structurels du même
ordre se produisaient dans l'encéphale
féminin après l'accouchement. Pour le
savoir, ils ont tout simplement observé, par
constaté par la suite que plus leurs senti-
ments envers leur bébé étaient forts (avec
l'emploi d'adjectifs positifs comme "beau",
"parfait", "idéal" ou "spécial"), plus leur
c'est-à-dire qu'elle n'entraîne pas de symptômes. Si IRM, le cerveau de 19 femmes qui venaient cerveau avait grossi...
vous avez mal, ce n'est donc pas une gastrite. de donner la vie. La première fois entre La réorganisation du cerveau post-partum,
Pourtant, cette douleur est réelle et le médecin ne deux et quatre semaines après la naissance nouvel indice de la plasticité de notre ordi-
remet pas en question votre plainte. de leur bébé, la seconde deux mois et demi nateur central et de la neurogénèse à l'âge
Mais, alors de quoi souffrez-vous ? Vous voulez le plus tard. Les analyses ont montré une aug- adulte, pourrait donc bien expliquer l'ins-
savoir ! mentation du volume de matière grise dans tinct maternel. Une amélioration des per-
le cortex préfrontal, les lobes pariétaux et le
Trop souvent, le mot gastrite désigne à tort diffé- formances de la mère constitue en effet une
rents dérangements qui se produisent souvent mésencéphale.
chance supplémentaire pour que ses reje-
après le repas : un mal d'estomac, une sensation Détail amusant : avant l'expérience, les
tons grandissent et pour la survie de l'espè-
d'inconfort au niveau de l'estomac, des brûlures, mères avaient toutes répondu à un ques- ce.
des aigreurs, des remontées acides, une digestion
difficile, des ballonnements, des nausées, etc.
Pourquoi continuer de bouger après 50 ans
Pratiquer une activité physique mandé de pratiquer l’équivalent
chaque jour est bénéfique pour la d’au moins 30 minutes de marche
santé, quel que soit votre âge : elle rapide chaque jour. Si vous n’avez
protège de certaines maladies pas le temps, vous pouvez très bien
(hypertension artérielle, maladies fractionner ces 30 minutes en 3
cardiovasculaires, diabète, ostéo- séances de 10 minutes chacune.
porose...), prévient la prise de Si vous pratiquez une activité d’in-
poids, préserve l’autonomie et tensité élevée, le temps de pratique
maintient le capital musculaire. peut être réduit à 20 minutes ; de
L’activité physique est aussi un même si l’activité réalisée est de
excellent moyen de rester en faible intensité, essayez de la prati-
forme. quer pendant au moins 45
Combien de temps ? Il est recom- minutes.

Lundi 1er Novembre 2010 Lundi 1er Novembre 2010

22
Nation EL MOUDJAHID

Le gouverneur de la Banque d’Algérie l’a annoncé, hier

La Banque d’Algérie
“Une nouvelle réglementation pour gérer orientée vers
la détection précoce
le risque lié à l’excédent de liquidité bancaire” des vulnérabilités
neur de la Banque d’Algérie évoquera la Par ailleurs, les réserves du Trésor ont bancaires
E
n phase de préparation, une nouvelle
réglementation destinée à la gestion mise en place d’un système de notation des atteint au cours de la même période 292,3

du risque lié à la surliquidité bancai-
re sera soumise, une fois ficelée, au Conseil
de la Monnaie et du crédit avant la fin de
l’année en cours. Une démarche qui s’inscrit
dans le sillage des mesures initiées dans
l’objectif de consolidation du cadre légal,
une condition nécessaire à la stabilité finan-
cière du pays.
L’autre nouveauté consiste en l’élargis-
sement du nombre des indicateurs de la sta-
bilité financière pour atteindre une quinzai-
ne au total sur la base de variables, à savoir,
les excédents de liquidités bancaires et les
chocs financiers externes. L’approche réside
dans l’amélioration des crédits à l’économie
et à prévenir d’éventuelles crises dira le gou-
verneur de la Banque d’Algérie. Il s’agira,
expliquera M. Mohammed Laksassi, de
C’est ce qu’a révélé le gouverneur de la
Banque d’Algérie lors de la présentation du
rapport sur les principales évolutions moné-
taires et financières pour le premier
semestre 2010 à l’occasion d’une réunion
d’information tenue avec les premiers res-
ponsables des vingt six banques et établisse-
ments financiers activant sur la place finan-
cière nationale. Intervenant au titre des dis-
positions prises dans le cadre de l’ordon-
nance 10-04 du 26 Août 2010 relative à la
monnaie et au crédit en matière de stabilisa-
tion et de sécurisation du système bancaire,
M. Mohammed Laksassi précisera, en fait,
que l’ensemble des actions initiées ou en
cours de maturation versent dans ce sens.
Ainsi, expliquera t-il, la loi de 2010 est
venue élargir les prérogatives de la Banque
d’Algérie au plan de l’investigation et du
contrôle notamment ce qui donne « une plus
grande capacité de détection des taux de
vulnérabilité au niveau des banques quant
au risque systémique». Aussi, la loi est
appelée à « contribuer à un développement
ordonné du système bancaire particulière-
ment en termes de paiements » notera l’in-
tervenant.
Dans le même ordre d’idées, le gouver-
banque dès 2011, à l’effet d’évaluer le
niveau de leur solvabilité. Initiative cernée
dans le cadre de la nouvelle centrale des
risques.
En effet, la loi sur la monnaie et le crédit
oblige la Banque d’Algérie à organiser et à
gérer une centrale de risques entreprises,
une centrale des risques des ménages et une
centrale des impayés dans le but de protéger
les ménages du surendettement. « La centra-
le des risques est un service de centralisation
des risques chargé de recueillir, auprès de
chaque banque et de chaque établissement
financier, notamment, le nom des bénéfi-
ciaires de crédits, la nature et le plafond des
crédits accordés, le montant des utilisations,
le montant des crédits non remboursés ainsi
que les garanties prises pour chaque crédit»,
précise le texte. Aussi, les banques et éta-
blissements financiers sont tenus d’adhérer
aux centrales des risques.
Une situation
macro-financière stable en
dépit des chocs externes
Les indicateurs de la sphère macro-
financière du pays pour le premier semestre
2010 « augurent d’une situation financière
meilleure en dépit d’une reprise fragile de
l’économie mondiale ». C’est le constat éta-
bli par le gouverneur de la Banque
d’Algérie. Cette stabilité financière devra
permettre à l’Algérie de "poursuivre le
financement de son programme d’investis-
sements publics à la faveur de la consolida-
tion des réserves du Trésor", a déclaré M.
Mohammed Laksassi qui recommandera la
prudence dans la gestion des réserves de
changes dont le montant a atteint 146,229
milliards de dollars à fin juin 2010 sachant
que le cours du pétrole et la stabilité des
quantités exportées « restent des facteurs
déterminants dans cette évolution », a tenu à
préciser l’intervenant.
milliards de dinars au titre des dépôts auprès
de la Banque d'Algérie, ce qui a contribué à
réduire son déficit à 61,6 milliards de dinars
contre 228,7 milliards de dinars au premier
semestre 2009.
Par ailleurs, le montant de la dette, à
court et moyen terme, s’est chiffré à 3,7 mil-
liards de dollars à fin juin. La balance des
paiements a enregistré, par ailleurs, un solde
positif de 7,1 milliards de dollars à la faveur
de l’évolution des exportations d'hydrocar-
bures qui sont passées à 27,6 milliards de
dollars, soit une hausse de 38,3 % par rap-
port à la même période de l'année précé-
dente. Ces dernières ont enregistré une
croissance à la faveur de la hausse des cours
du pétrole dont la moyenne est passé de
52,23 dollars au premier semestre 2009 à
77,5 dollars au premier semestre 2010, a
ajouté M. Laksassi qui ajoutera que les
exportations pétrolières ont également
connu une légère hausse de 1,65 % durant
la même période. A propos de la situation
monétaire, le premier responsable de la
Banque d'Algérie a indiqué que le flux des
dépôts dans les banques en dehors de la
Banque d’Algérie est évalué à 186 mil-
liards de dinars dont 88,1 milliards de
dinars sont le produit des hydrocarbures,
soit 11,3%. Les crédits bancaires, long et
moyen terme, accordés jusqu'à fin juin der-
nier ont augmenté de 9,35% dont 56% ont
concerné le secteur public. M. Laksassi qui
a affirmé que « les tensions inflationnistes
vont s’amenuisant» indiquera, d’autre part,
que la Banque d’Algérie a poursuivi l'ab-
sorption de l'excès des liquidités bancaires
lesquelles se sont stabilisées à 1 100 mil-
liards de dinars.
Rappelant que selon les statistiques de
l’ONS, l'inflation — calculée sur la base de
la moyenne annuelle de l'évolution des prix
des produits consommation — a atteint
5,41 % en juin dernier contre 5,74 % en
décembre 2009.
D. Akila
L
a Banque d'Algérie devrait à l'avenir
détecter d'une manière ''précoce toute
vulnérabilité au sein des banques'', a
annoncé hier, son gouverneur, M. Mohamed
Laksaci.
M. Laksaci a souligné que la Banque
d'Algérie (BA) vient d'être dotée, à la faveur de
la nouvelle ordonnance relative à la monnaie et
au crédit adoptée en octobre, de nouveaux
mécanismes, qui lui permettront de déceler de
potentielles vulnérabilités ou des seuils de
sécurité critique au sein des organismes ban-
caires et institutions assimilées.
L'ordonnance 10-04 amendant et complétant
l'ordonnance relative à la monnaie et au crédit
de 2003 "renforce l'ancrage légal de la stabilité
financière du pays en élargissant les préroga-
tives de la BA afin qu'elle puisse lancer tout
type d'investigation au niveau des banques", a-
t-il indiqué à l'ouverture d'une réunion à huis
clos avec les P-dg de banques.
Cette réforme des instruments de gestion
prudentielle des banques "est le point le plus
important" de cette ordonnance, a-t-il dit.
Le renforcement de la surveillance des sys-
tèmes de paiement, la mise en place, durant le
premier semestre 2011, d'un système de nota-
tion des banques ainsi que la mise en oeuvre
de la nouvelle centrale des risques permettront
parallèlement de mieux gérer les risques ban-
caires, selon Laksaci.
Les prérogatives du Conseil de la monnaie et
du Crédit seront par ailleurs "élargies à de nou-
veaux produits d'épargne et de crédits", a-t-il
ajouté, notant que ce conseil est désormais res-
ponsable du respect des règles de bonne
conduite du secteur, préalablement déléguées à
l'Abef (Association des banques et établisse-
ments financiers).
Il a en outre annoncé la préparation en cours
d'une nouvelle réglementation de gestion des
risques de liquidité bancaire, qui devra être
soumise au même conseil avant la fin de l'an-
née.

Transport : Réception des offres techniques du projet de métro d’Oran

niques de ce projet, a ajouté le même responsable dans une les deux terminus, a indiqué le même responsable. Le

L
es services du "Métro d'Alger" ont lancé l’opération
de réception des offres de bureaux d’études interna-
tionaux intéressés par le projet du métro d’Oran, a
indiqué le directeur régional de cette instance.
La direction régionale de l’entreprise du "Métro Alger" a
reçu dernièrement deux offres de deux bureaux d’études de
l'Asie, dans le cadre de l'appel d'offres international annon-
cé par l’entreprise précitée et concernant les études tech-
déclaration à l'APS.
M. Boudjellal Abdellah a souligné que la plupart des
bureaux d'études internationaux spécialisés dans ce domai-
ne ont exprimé leur intérêt pour le projet de métro d'Oran,
inscrit dans le cadre du plan quinquennal.
Le tracé du métro Oran a été limité à environ 10 kilo-
mètres sans fixer les stations qu'il traversera, notamment
choix du tracé et la localisation de ses stations se fera en
fonction des résultats de l'étude technique et l'étude de fai-
sabilité, selon M. Boudjellal, qui a souligné à ce sujet que
l’accent est mis sur les besoins des citoyens tenant comp-
te de la situation des quartiers de la ville d'Oran du point
de vue couverture dans le domaine des transports et du
tracé du tramway.

Transport ferroviaire Trans-Rhumel de Constantine

Les habitants 330 millions de dinars
du Hodna souhaitent pour l’indemnisation des expropriés
le retour de l’autorail priés, dont cinq exploitants de Mansourah, sur une distance de te, "sera doté de plusieurs

U
ne enveloppe financière
M’sila-Alger de l’ordre de 330 mil-
lions de dinars vient
d’être réservée, à Constantine,
stations-service, sera opérée au
lendemain de l’élaboration, par
des experts déjà en charge du
1.150 m, figure "parmi les plus
importants projets jamais ins-
crits au bénéfice de la wilaya
accessoires pratiques à même
de le rendre plus accessible,
agréable à regarder et à

L
es habitants de la ville de M’sila et de
ses environs souhaitent la ré-exploita-
tion de la ligne de chemin de fer
reliant depuis 2009 par autorail M’sila Alger,
suspendue depuis deux semaines. Rencontrés
au niveau de la gare ferroviaire de M’sila, en
attente du train de Bordj Bou Arreridj, des
usagers affirment avoir été ''surpris'' par cette
suspension. Selon les services de la SNTF
(Société nationale des transports ferro-
viaires), l’autorail desservant Alger à partir
de M’sila est de ''faible rentabilité'' avec seu-
lement 1.000 voyageurs recensés en une
aux indemnisations des per-
sonnes expropriées dans le
cadre du projet de réalisation du
viaduc trans-Rhumel, a indiqué
hier, le directeur des travaux
publics (DTP).
L’indemnisation des expro-
Raccordement de 1.270 foyers à Bordj Emir Abdelkader
dossier, de la liste finale des
personnes concernées, a précisé
M. Amar Remache.
L’ouvrage d’art qui doit
relier les deux rives de l'Oued
Rhumel, de la place de l'ONU
jusqu'au plateau d'El
Tissemsilt
d'augmenter le taux de couvertu-
de Constantine, a-t-on précisé
de même source.
D’une hauteur d'environ 130
mètres, ce futur ''huitième pont
de Constantine’’, un ouvrage à
haubans, premier du genre, à
l’architecture élancée et futuris-
réseau de distribution de gaz
emprunter par les automobi-
listes et les piétons", a souligné
le DTP, rappelant que cette réa-
lisation de 15 milliards de
dinars, confiée à un groupe
brésilien, sera construite en 36
mois.
Youssoufia, Maacem, Sidi Abed,

année. Un argument que des usagers estiment
‘’discutable’’, dès lors, selon eux, que le
train ''se remplit entièrement dès l’arrêt de
Bordj Bou Arreridj''. De plus, arguent-ils, la
ligne M’sila-Batna-Constantine est ''mainte-
nue au motif de la continuité du service
public en dépit d’une rentabilité en deçà de
celle de la ligne M’sila-Alger. Les respon-
sables locaux du secteur des transports indi-
quent de leur côté que les multiples écrits
adressés à la direction régionale de la SNTF,
proposant le changement de l’horaire des
navettes et la réduction du prix du ticket de
sorte à attirer un plus grand nombre d’usa-
gers, sont ''restés sans réponse''.
Q
uelque 1.270 habitations
ont été raccordées au
réseau de gaz de ville,
hier, dans la commune de Bordj
Emir Abdelkader (80 km à l'est
du chef-lieu de wilaya de
Tissemsilt). Ce réseau mis en
marche par les autorités locales à
l'occasion du 56e anniversaire de
la glorieuse révolution armée,
s'étend sur 32 kilomètres, pour
une enveloppe financière estimée
à 261 millions DA, dans le cadre
du plan de développement des
hauts plateaux, permettant ainsi
re dans la wilaya à 70 pour cent.
En raccordant la commune de
Bordj Emir Abdelkader au
réseau de gaz naturel, le pro-
gramme tracé pour 2010 tou-
chant six communes sera
concrétisé et l'opération aura réa-
lisé 152 km en réseau de distri-
bution et de transport, selon le
directeur de wilaya de l'énergie
et des mines, M. Ghaouti
Reguieg. 12 communes de la
wilaya ont bénéficié, depuis
2005, du raccordement au
naturel dans la cadre des diffé-
rents plans de développement
(quinquennal et développement
des hauts plateaux complémentai-
re), augmentant le nombre des
habitations raccordées en cette
énergie vitale, actuellement, à
28.758, rappelle-t-on. M.
Ghaouti Reguieg a indiqué que
12.000 habitations seront raccor-
dées, durant le quinquennal 2010-
2014, au réseau de gaz de ville au
niveau de dix communes que sont
Melaab, Sidi Slimane,
Sidi Boutouchent, Larbaa, Béni
Chaib, Béni Lahcen et Sidi
Lantri. Une enveloppe de 7,13
milliards de dinars été allouée à
cet effet. D'autre part, les autorités
locales ont procédé, dans la com-
mune de Layoune (20 km de la
ville de Tissemsilt), à la mise en
service d'une station d'épuration
des eaux usées traitant quotidien-
nement plus de 2.000 mètres
cubes d'eaux destinées essentiel-
lement à l'irrigation de 150 hec-
tares de terres agricoles.

Lundi 1er Novembre 2010

EL MOUDJAHID
Représentant le Président de la République
au Forum de Crans Montana
Rahmani:“Lesmesuresstrictementsécuritairesneréglent
paslaquestiondel’immigrationclandestine”
L' Algérie estime que les
mesures "strictement
sécuritaires", telles que les
restrictions à la circulation des per-
sonnes, ne peuvent apporter les
réponses adéquates à la question de
l'immigration clandestine.
"Les mesures strictement sécuri-
taires, telles que les restrictions à la
circulation des personnes, ne peu-
vent apporter les réponses adé-
quates" à l'immigration clandesti-
ne, a souligné le ministre de
l'Aménagement du territoire et de
l'Environnement, M. Chérif
Rahmani, au Forum de Crans
Montana, en sa qualité de représen-
tant du Président de la République.
"L'Algérie préconise un traite-
ment global qui prenne en charge le
problème à la source", a-t-il indi-
qué dans une communication intitu-
lée "L'Algérie et la sécurité au sud
de la Méditerranée".
Durant son intervention, M.
Rahmani a situé la thématique de la
sécurité dans un contexte plus large
qui va au-delà de la conception
sécuritaire au sens traditionnel pour
Exposition “Journée algérienne à Cuba
Benbada à La Havane
Le ministre du Commerce, M.
Mustapha Benbada, a entamé hier
une visite officielle à Cuba à la tête
d'une importante délégation d'opé-
rateurs économiques algériens, a
indiqué un communiqué du ministè-
re. M. Benbada assistera à l'ouver-
ture de l'exposition "Journée algé-
rienne", organisée à l'occasion de la
célébration du 56e anniversaire de la
Consécration de l'Algérie à l'exposition
universelle de Shanghaï
L e pavillon de l'Algérie à
l'exposition universelle de
Shanghai 2010 s'est vu
décerner samedi, par le jury
international du Bureau
International des Expositions
(BIE), la médaille d'or en
récompense aux efforts déployés
pour de développement du thème
Après la signature à Yaoundé de leur charte
L'Algérie choisie pour abriter le siège de l'Union africaine
des huissiers de justice
L' Algérie a été choisie
samedi par l'Union africai-
ne des huissiers de justice
pour abriter son siège après la
signature à Yaoundé (Cameroun) de
la charte de l'Union.
L'Algérie a été choisie pour
abriter le siège de cette instance eu
égard à "sa position géographique
proche des pays du nord et son
expérience au plan mondial en
matière d'exécution des décisions
de justice", a indiqué hier un com-
tenir compte également des aspects
liés au développement durable, et
ce, afin de prendre en charge les
préoccupations de l'ensemble de la
sous-région du Sahel, voir du conti-
nent africain.
"Cette approche ne doit, en effet,
nullement faire abstraction de
l'Afrique sub-saharienne en tant
que profondeur de l'Afrique du
Nord", a-t-il affirmé.
Réaffirmant le caractère transna-
tional du terrorisme, "qui n'est pas
l'apanage d'une religion, culture ou
zone géographique donnée", il a
souligné les "connexions" existant
entre ce phénomène et les diffé-
rentes formes de crime organisé.
M. Rahmani a mis en exergue
les "conséquences de ce fléau sur la
sécurité et le développement socio-
économique des populations et sur
la stabilité des Etats sahéliens".
Il a exposé, à cet égard, les
efforts continus déployés par
l'Algérie avec le concours des Etats
sahéliens dans le cadre de la lutte
contre le terrorisme et le crime
organisé et les initiatives prises dans
guerre de Libération et à l'inaugu-
ration du Salon international de La
Havane, précise le communiqué.
L'exposition "Journée algérien-
ne" constitue une occasion pour la
commercialisation du produit natio-
nal à l'étranger et le renforcement
du partenariat et de la coopération
entre les opérateurs des deux pays.
Par ailleurs, le ministre s'entre-
de l'exposition "Meilleure ville,
meilleure vie". La médaille d'or a
été remise à Shanghaï au
commissaire de l'Algérie, ancien
ministre du Tourisme, M.
Mohamed Bensalem, au cours de la
cérémonie officielle organisée par
le BIE, indique hier, un
communique du Pavillon de
muniqué de la chambre nationale
des huissiers de justice.
Le poste de secrétaire général de
l'Union africaine des huissiers de
justice a été confié au président de
la chambre nationale des huissiers
de justice, M. Mohamed Cherif,
précise la même source qui ajoute
que cette nouvelle instance africai-
ne tiendra son premier congrès en
avril prochain pour l'installation
des ses structures.
Cette nouvelle structure judiciai-
Coopération
le cadre de la stratégie de coordina-
tion de l'action des pays de la
région.
"Cet effort doit être accompagné
d'une action multiforme de dévelop-
pement durable en faveur des popu-
lations, notamment les plus vulné-
rables d'entre elles", a-t-il préconi-
sé.
Par ailleurs, le vice-gouverneur
de la Banque d'Algérie, M. Ali
Touati, a fait une présentation sur le
dispositif algérien en matière de
contrôle de changes comme instru-
ment contre l'évasion des capitaux
et le blanchiment d'argent.
Le Forum de Crans Montana
constitue un cadre regroupant les
représentants de gouvernements,
d'organisations internationales et du
milieu des affaires pour discuter de
la problématique de la criminalité
transnationale.
L'édition de cette année a pour
thème "La gouvernance des Etats et
des entreprises face au terrorisme,
au crime organisé et à l'absence
d'éthique".
tiendra avec des hauts responsables
cubains dont le vice-président du
Conseil des ministres cubain, M.
Ricardo Cabrisas et le directeur du
pôle scientifique cubain, a ajouté la
même source.
Quelque 20 entreprises algé-
riennes publiques et privées de dif-
férents secteurs de production
prennent part à cette exposition.
l'Algérie dans cette exposition.
Cette consécration internationale de
la participation de l'Algérie à
Shanghaï 2010 est la seconde après
la médaille d'argent obtenue en
2008 lors de l'exposition
internationale de Saragosse
(Espagne), a-t-on précise de même
source.
re africaine représentera le conti-
nent au sein des organisations inter-
nationales similaires, souligne la
même source.
La cérémonie de signature de la
charte de l'union s'est déroulée en
présence des présidents des
chambres nationales africaines des
huissiers de justice, du vice-pre-
mier ministre et du ministre came-
rounais de la Justice.
Agences
Lundi 1er Novembre 2010
A l’invitation du gouvernement algérien
La rapporteuse spéciale de l’ONU
sur la violence contre les femmes
aujourd’hui à Alger
L a rapporteuse spéciale des
Nations unies sur la violen-
ce contre les femmes, y
compris des causes et ses consé-
quences, Mme Rashida Manjoo,
effectuera une visite de travail en
Algérie du 1er au 10 novembre,
annonce dimanche le ministère
des Affaires étrangères dans un
communiqué.
Cette visite intervient, selon la
même source, suite une invitation
adressée par le gouvernement
algérien lors de la 13ème session
du Conseil des droits de l'homme
tenue en mars 2010, à sept déten-
teurs de mandats thématiques
relevant du Conseil des droits de
l'homme. Cet acte témoigne,
une fois de plus, de "l'engagement
de l'Algérie en faveur de la pro-
motion et de la protection des
droits de l'homme et plus parti-
culièrement des droits de la
femme", souligné le ministère des
Sur le thème “Dialogue et compréhension mutuelle”
La journée africaine de la Jeunesse
célébrée aujourd’hui
Les Etats membres de
l'Union africaine (UA) célébre-
ront aujourd’hui la journée afri-
caine de la Jeunesse autour du
thème "dialogue et compréhen-
sion mutuelle" s'alignant ainsi
avec celui de l'année internatio-
nale de la jeunesse déclarée par
l'ONU en 2009.
Le principe d'instituer une
journée africaine de la Jeunesse
figurait dans le déclaration
d'Addis-Abeba de la jeunesse,
adoptée par le Forum africain
de la jeunesse tenu du 22 au 24
avril 2006.
Quand au choix de la date du
1er Novembre comme journée
africaine de la Jeunesse , il est
intervenu lors de la 1ère session
de la conférence des ministres
en charge de la jeunesse de
l'UA, tenue à Addis-Abeba en
2006, sur proposition de
l'Algérie qui voulait ainsi coïn-
cider cet évènement panafricain
avec l'anniversaire de la révolu-
tion de Novembre 1954, au
moment où plusieurs pays
avaient proposé d'autres dates.
Cette décision du choix de
cette date a été entérinée par le
7ème sommet de l'Union africai-
ne tenu à Banjul (Gambie) en
Diplomatie
M. Djihed-Eddine Belkas, nouvel
ambassadeur d'Algérie au Gabon
Le gouvernement gabonais a donné son agrément à la nomina-
tion de M. Djihed-Eddine Belkas, en qualité d'ambassadeur extraor-
dinaire et plénipotentiaire de la République algérienne démocra-
tique et populaire, auprès de la République gabonaise, a indiqué
hier, le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
23
Affaires étrangères. La rappor-
teuse spéciale de l'Onu s'entre-
tiendra durant sa visite avec les
représentants des différentes insti-
tutions gouvernementales en
charge de la thématique de la vio-
lence contre la femme et de la
société civile.
Elle séjournera également à
Oran, Constantine et Hassi
Messaoud, et se penchera notam-
ment sur l'évaluation des progrès
réalisés depuis la visite en 2007
de la précédente rapporteuse spé-
ciale en charge de la même thé-
matique, Mme Yakin Erturk.
Mme Manjoo, d'Afrique du
Sud, a été nommée rapporteuse
spéciale sur la violence contre les
femmes pour une période initiale
de trois ans par le Conseil des
droits de l'homme des Nations
unies en juin 2009 et a pris ses
fonctions en août 2009.
Le mandat de la rapporteuse
spéciale a été créé en 1994 et est
fondé sur les constats relatifs au
phénomène de la violence conte-
nus dans la déclaration sur l'éli-
mination de la violence à l'égard
des femmes.
La déclaration considère
comme violence à l'égard des
femmes tous actes de violence
dirigés contre le sexe féminin et
causant ou pouvant causer aux
femmes un préjudice ou des souf-
frances physiques, sexuelles ou
psychologiques, y compris la
menace de tels actes, la contrainte
ou la privation arbitraire de liber-
té, que ce soit dans la vie publique
ou privée.
juillet 2006. La commémora-
tion de la journée africaine de la
jeunesse intervient, cette année
dans le cadre de la vulgarisation
de la Charte africaine de la jeu-
nesse afin d'assurer son appro-
priation par la jeunesse et les
peuples d'Afrique en vue d'une
meilleure sensibilisation quant
à la question de sa ratification
par l'ensemble des Etats
membres.
La Charte de la jeunesse afri-
caine vise entre autres à mettre
en œuvre un système de gestion
des connaissances afin de pro-
mouvoir les capacités des
jeunes, et à les associer au pro-
cessus d'instauration de la paix
et aux stratégies nationales,
régionales et continentales pour
la réalisation des Objectifs du
Millénaire
Développement (OMD).
pour le
La question de la jeunesse
sera également inscrite comme
thème principal de la 17ème
conférence des Chefs d'Etat et
de gouvernement de l'UA pré-
vue à Malabo en Guinée équa-
toriale en juillet 2011, et dont le
thème sera "accélérer l'autono-
misation des jeunes pour le
développement durable".
24
Monde EL MOUDJAHID EL MOUDJAHID
Monde 25

Sahara occidental - 36e conférence de l’EUCOCO à Paris
Soutien renouvelé
à la cause sahraouie L
L
a 36e conférence du comité
de soutien au peuple sah-
raoui (EUCOCO) a pris fin
dimanche par l’adoption d’une
résolution finale plaidant pour un
soutien renouvelé au droit du
peuple sahraoui à l’autodétermina-
tion.
Réunis en quatre ateliers, les
participants à cette conférence ont
salué particulièrement "l’effort per-
manent", réalisé par le Comité algé-
rien de soutien et de solidarité avec
le peuple sahraoui (CNASPS) pour
son soutien aux revendications
légitimes du peuple sahraoui.
Ils se sont, par ailleurs, réjouis
de la mise en place d’une conféren-
ce internationale latino-américaine
de soutien au peuple sahraoui et se
sont engagés à lui apporter sa col-
laboration pour couronner se tra-
vaux de résultats concrets.
Ils se sont, en outre, entendus
sur les objectifs à poursuivre pour
renforcer et diversifier l’action de
solidarité et les méthodes de travail
en vue d’accroître la capacité des
militants et de leurs organisations
pour contribuer à "la mise en
œuvre des droits inaliénables du
peuple sahraoui à l’autodétermina-
tion et à l’indépendance". Les par-
ticipants ont également chargé la
Task Force de l’EUCOCO d’établir
et de diffuser "dans les meilleurs
délais", un calendrier et un pro-
gramme commun de travail, coor-
donnés à l’échelle internationale.
Les chapitres consacrés aux volets
politique, à l’information et aux
ressources humaines, se sont taillés
la part du lion lors des travaux de
cette conférence de solidarité.
L’atelier des droits de l’homme,
s’appuyant sur des témoignages
accablants de militants de droits de
l’homme venus des territoires occu-
pés et les témoignages poignants
sur les visites des militants dans les
campements de réfugiés, a décidé
d’une batterie de mesures pour
développer son plan d’action en
faveur du respect des droits
humains sahraouis.
Les témoignages apportés des
territoires occupés sont d’autant
plus accablants que les autorités
marocaines empêchent aux obser-
vateurs et à la presse internationale
l’accès aux campements des réfu-
giés.
Aux mois de novembre et
décembre, un "programme d’ur-
gence" en direction des territoires
sahraouis occupés et, particulière-
ment, envers les "campements de
l’indépendance", comprenant une
délégation médicale, de parlemen-
taires européens et de différents
pays, a été dégagé.
Ce programme comprendra éga-
lement des visites de représentants
de différentes institutions, de jour-
nalistes, du mouvement solidaire,
de membres de la Task Force et
également de la société civile.
En appui à ces actions, un travail
de "lobbying efficace" sera effectué
en direction des Nations unies,
l’Union européenne, la France,
l’Espagne, à travers des lettres, des
manifestations et de rencontres.
Les avocats sont, en outre, appe-
lé à assurer l’accompagnement des
procès des défenseurs sahraouis
des droits de l’homme et des déte-
nus politiques, en premier lieu le
procès des 7 prisonniers politiques
de Salé, le 5 novembre.
Un programme de lobby en
direction du Conseil des droits de
l’homme et en direction du Conseil
de sécurité de l’Onu, avec l’exigen-
ce de mettre sur pied un mécanis-
me d’observation et de protection
des droits de l’homme, y compris
le droit à l’autodétermination, a
également été approuvé.
Avec un groupe de juristes, les
participants ont également entamé
l’étude d’un arsenal juridique à la
disposition du peuple sahraoui pour
faire respecter les droits des popu-
lations sahraouis déplacées vers les
"campements de l’indépendance"
Au volet de l'information, les
participants ont convenu qu’"il faut
se préparer à la guérilla de la com-
munication" et être en mesure de
rectifier les contre-vérités diffusées
par la Maroc et être capable de pro-
mouvoir une information reflétant
la réalité sahraouie.
Des propositions ont été rete-
nues dans ce sens tel que l’appui
aux visites de militants sahraouis et
de défenseurs de droits de l’hom-
me, venant des territoires occupés.
Le CNASPS a, dans ce cadre,
réitéré son offre pour faciliter le
voyage de ces militants vers
sation onusienne pour assumer ses
La RASD condamne la
politique marocaine visant
à associer la lutte du peuple
sahraoui au terrorisme
e gouvernement de la
République arabe sah-
raouie (RASD) et le
Front Polisario, ont condam-
né "énergiquement" la poli-
tique du Maroc, visant à
associer la lutte du peuple
sahraoui contre l'occupant au
terrorisme, a indiqué hier le
ministère de l'Information
sahraoui dans un communi-
qué. Ne pouvant plus éviter
que les médias parlent de la
situation des 20.000 sah-
raouis qui se sont retirés de la
ville d'El Ayoun occupée, en
signe de protestation contre
la politique d'exclusion et de
répression, pour faire oublier
l'assassinat du jeune Najem
El Garhi, "le Maroc a dit
avoir démantelé deux cellules
l’Europe pour contribuer à diffuser alentours de la ville d’El-Ayoun où
terroristes, dont une dirigée
l’information. vivent actuellement plus de 20.000 par un extrémiste ayant rési-
Au chapitre des ressources natu- Sahraouis protestant, contre leur
dé en Italie et qui serait pro-
relles, les participants ont décidé condition de vies, sont le "témoi-
qu’une action de dénonciation de gnage éloquent que les ressources Polisario sans plus de
l’accord d’association UE/Maroc et naturelles du territoire ne bénéfi- détails", souligne la même
l’accord de pêche doit être menée cient pas à la population sahraouie", source.
en coopération avec le Western
Sahara Resource Watch.
ont enfin relevé les participants. A ce titre, note le ministère
sahraoui, "il est évident pour
Les campements montés aux les observateurs internatio-
naux que les services spé-
Cas du policier Mustapha Selma
ciaux marocains n'ont épar-
gné aucun effort, depuis le
Le gouvernement sahraoui dément les début de l'invasion militaire
du Sahara occidental par le
informations marocaines Maroc, pour associer la juste
Le gouvernement sahraoui a démenti hier, les informations maro-
et noble lutte du peuple sah-
raoui pour la liberté, avec le
caines selon lesquelles le policier Mustapha Selma Ould Sidi Satan de l’époque (terroris-
Mouloud a été blessé par balle "lors d'une tentative d'évasion" rap- me)".
porté l'agence de presse sahraouie (SPS) citant un communiqué du
"En effet, le Maroc a ache-
ministère sahraoui de l'Information. La même source a précisé que le
té des lobbies, créé des
gouvernement sahraoui "tient à opposer un démenti formel" à ces centres soit disant de
informations qui tendent, selon le même communiqué, à "multiplier
recherches, publié des rap-
les mensonges et l'intox pour dévier l'attention de l'opinion publique
interne et internationale de la situation grave dans les territoires ports sur commande, pour
dénigrer la lutte du peuple
occupés après l'assassinat inqualifiable du jeune Najem Garhi, 14
ans" et les manifestations des habitants "des villes spoliées qui mani- sahraoui et le Front Polisario
festent haut et fort leur rejet de la politique coloniale marocaine". en suivant l'adage “mentir,
mentir et mentir encore, il en
Les autorités sahraouis avaient décidé le 6 octobre dernier la libé-
ration, depuis la localité de Mahriz (territoires libérés), de Mustapha reste toujours quelque
Selma, à la demande des organisations internationales des droits de chose”", poursuit la même
l'homme défendant le peuple sahraoui à l'autodétermination. Depuis source.
cette date, les autorités sahraouis multiplie "les contacts avec des Par ailleurs, le gouverne-
organisations internationales intéressées pour la mise en oeuvre de ment de la République arabe
cette décision", indique SPS. Le policier Mustapha Selma a été le 21 sahraouie démocratique
septembre dernier à Mahriz pour répondre de plusieurs chefs d'ac- (RASD) et le Front Polisario,
cusation, notamment "celui d'espionnage en faveur d'un pays en
"condamnent énergiquement
guerre avec la République sahraouie", a rappellé la même source. cette attitude de l'occupant
marocain et mettent en garde
les médias et l'opinion
répression marocaine et protester per davantage de la cause sah- publique contre les men-
Le Président palestinien
en tournée dans le Golfe
Il fera part aux dirigeants arabes de la fragile situation
financière de l’Autorité palestinienne
La Suède
soutient
la création
d'un "Etat
palestinien libre
et indépendant"
Le ministre suédois des
Affaires étrangères, Carl Bildt,
a apporté hier, le soutien de
son pays et celui de l'Europe à
Palestine
L e président palestinien
Mahmoud Abbas entamera
aujourd’hui, une tournée
dans le Golfe, dans le cadre des
consultations arabo-palesti-
niennes, a annoncé son bureau
hier.
La nouvelle tournée de M.
Abbas au Golfe, le conduira au
Koweït, à Bahreïn et aux Emirats
Arabes Unis (EAU), où il aura des
discussions avec les dirigeants de
ces trois pays, consacrées essen-
tiellement au processus de paix
israélo-palestinien, bloqué par la
poursuite de la colonisation israé-
lienne, a ajouté la même source.
Le dirigeant palestinien saisira
cette rencontre pour parler de
"possibles alternatives" à entre-
prendre "ensemble" dans le futur,
face à la poursuite des activités de
colonisation juive dans les terres
palestiniennes, qui bloque tou-
jours le processus de paix dans la
Inauguration du 1er hôtel cinq étoiles à Ramallah
L
e premier hôtel cinq étoiles salles de conférence. "Nous
d'une chaîne internationale croyons en l'avenir du pays et
s'est ouvert lundi dernier, à
Ramallah, en Cisjordanie,
l'avenir de cet hôtel. C'est un bel
investissement et une opportunité
illustrant l'ouverture de ce
territoire occupé au commerce et
pour Ramallah", affirme le
directeur général Daniel Roche.
aux investissements.
Le Moevenpick Ramallah, de
L'économie de la Cisjordanie,
dirigée par l'Autorité
six étages, sous franchise de la
chaîne hôtelière suisse, illustre
palestinienne, a vu sa croissance
progresser de 9% au 1e semestre,
l'ouverture de la Cisjordanie au selon le FMI. Ce territoire
commerce. soutenu massivement par la
Destiné à accueillir des communauté internationale a
entrepreneurs, travailleurs néanmoins réduit sa dépendance
humanitaires ou diplomates, vis-à-vis de l'aide étrangère,
l'hôtel propose 171 chambres et passée de 1,4 milliard d'euros en
2007 à 900 millions d'euros en
suites, une piscine extérieure, un
centre de remise en forme et sept 2010.
Allemagne
Le fret en provenance du Yémen interdit
L'entrée en Allemagne du fret aucun fret en provenance du
en provenance du Yémen "est Yémen n'arrivera plus en
désormais interdit", a annoncé, Allemagne", a déclaré le ministre
dans la nuit de samedi à hier, le allemand après la découverte à
ministre allemand de l'Intérieur, Dubaï et en Grande-Bretagne de
Thomas de Maizière, cité par les deux colis piégés venant du
agences de presse. Yémen et destinés aux Etats-
"Le gouvernement fédéral Unis, a annoncé de son côté le
assure qu'à partir de maintenant ministère allemand des
 Le ministre de l'Intérieur annule sa visite
région.
Outre cette question, M. Abbas
examinera avec les dirigeants
arabes le processus de réconcilia-
tion interpalestinienne, ainsi que
la "fragile" situation financière à
laquelle est confrontée l'Autorité
palestinienne.
Le président palestinien avait
effectué la semaine dernière une
visite en Arabie Saoudite avant de
recevoir jeudi dernier à Ramallah
des responsables égyptiens, tou-
jours dans le cadre des consulta-
tions arabo-palestiniennes visant
à débloquer le processus de paix.
Relancées le 2 septembre sous
la médiation américaine, les négo-
ciations de paix avec Israël ont
été rompues par la partie palesti-
nienne quelques semaines après,
en raison de la poursuite de la
colonisation israélienne dans les
territoires palestiniens.
Il est signalé toutefois que les
importations et exportations
restent difficiles et le secteur
privé en Cisjordanie n'a qu'un
accès limité aux quelque 60% du
territoire sous contrôle militaire
israélien exclusif.
L'ouverture de cet hôtel, d'un
coût de 40 millions de dollars,
coïncide avec le gel des
négociations israélo-
palestiniennes relancées le 2
septembre à Washington depuis
l'expiration le 26 septembre d'un
moratoire de dix mois sur les
nouvelles constructions dans les
colonies juives de Cisjordanie.
Transports dans un communiqué.
Ce contrôle vaut particulière-
ment pour le fret en transit et vaut
aussi pour le fret qui doit pour-
suivre son trajet par la voie rou-
tière ou ferroviaire, ajoute le
texte.
France
La remise
en place d’une
stèle glorifiant
l’OAS décriée
par la société
civile
L a remise en place d’une stèle
glorifiant l’OAS, décidée
par le conseil municipal de
Marignane (Bouches-du-Rhône), a
été décriée par un collectif d’asso-
ciations qui y voient une "valorisa-
tion" de la présence coloniale
française en Algérie.
L’installation en juillet 2005
d’un cénotaphe, dédié à l’OAS
dans l’enceinte du cimetière Saint-
Laurent Imbert de Marignane, à
l’initiative conjointe de l’associa-
tion d’anciens activistes dénommée
"ADIMAD" et du maire Daniel
Simonpieri, a été à l’origine de
plusieurs contentieux dont le
Conseil d’Etat est à présent saisi.
Pour parvenir à un règlement,
avant les élections cantonales de
mars 2011, de la situation créée
par le démantèlement de ce monu-
ment tel qu’ordonné par le tribu-
nal administratif de Marseille le 7
juillet 2008 et devenu effectif
quatre mois plus tard, l’actuel
maire de Marignane, Eric Le
Dissès, et le président de
l’Adimad, Jean-François Collin,
ont prévu la réimplantation de la
stèle en question par voie de
convention.
Et c’est ainsi que le mercredi 27
octobre en soirée, le texte en a été
soumis à une délibération du
conseil municipal qui en a majori-
tairement approuvé le principe et
les dispositions. Dans un commu-
niqué rendu public conjointement,
l’Association nationale pour la
protection de la mémoire des vic-
times de l’OAS (ANPROMEVO),
l’Association Les amis de Max
Marchand de Mouloud Feraoun et
de leurs Compagnons et
l’Association nationale des pieds-
noirs progressistes et leurs Amis
(ANPNPA) se sont érigées contre
la remise en place, au cimetière
Saint-Laurent Imbert, de cette
stèle.
Aux yeux de ces associations, la
réinstallation du cénotaphe sur son
emplacement d’origine représente
à la fois un refus de l’hommage de
la ville à toutes les victimes, civiles
et militaires, de la guerre de
Libération, une discrimination

L
e vice-président de la
Commission interna-
tionale des juristes et
ancien ministre de la
Justice australien, M.
The Hon John Dowd Ao Ac, a
affirmé hier au Mans que l’Onu a
pour obligation de faire respecter,
par les autorités marocaines, les
nombreuses résolutions sur le
responsabilités à mettre fin aux
violations "flagrantes" des droits
de l’homme dans les territoires
sahraouis occupés.
"L'Onu, qui a pris en charge la
question sahraouie dès 1963 au
sein de la 4e commission des
Nations unies sur les questions
politiques, a engagé un
contre les conditions de vie "inte-
nables" qui leurs sont imposées, il
considère que la résistance du
peuple sahraouie, "quelle que soit
sa forme, dénonce une situation
intenable qui ne peut éternellement
durer". Pour ce juriste de
renommée mondiale, le
raouie, considérée depuis long-
temps comme une cause oubliée,
et la remettre sur la scène interna-
tionale".
De son point de vue, les partici-
pants à la conférence européenne
de soutien au peuple sahraoui et
les amis de la RASD ont
un rôle "fondamental"
songes et les manigances des
services spéciaux marocains
contre le peuple sahraoui".
Vouloir lier la lutte du
peuple sahraoui et le Front
Polisario au terrorisme relè-
ve, selon le ministère de l'in-
formation sahraoui, "de l'in-
tox pure et simple et ne peut
la demande palestinienne
d'établir un "Etat palestinien
libre et indépendant".
Dans des déclarations à la
radio "Suède Internationale",
le chef de la diplomatie sué-
dois a demandé à Israël "de
contribuer fortement aux négo-
ciations de paix bloquées au
au Proche-Orient pour des raisons de sécurité
Le ministre allemand de
l'Intérieur Thomas de Maizière a
repoussé sa visite prévue hier,
dans la région du Proche-Orient,
en raison de la découverte en
Grande-Bretagne et à Dubaï de
deux colis piégés à destination
qué à la presse un porte-parole du
ministère allemand de l'Intérieur.
"Le chef de la sécurité doit res-
ter sur le pont" mais "il a été
convenu de trouver une nouvelle
date" pour la visite, a-t-il ajouté.
Deux colis piégés, envoyés
d'East Midlands (centre de
l'Angleterre).
L'Allemagne a suspendu le
fret aérien en provenance du
Yémen dans la nuit de samedi à
dimanche.
L'Autorité générale de l'avia-
mémorielle, matérialisée, sur la
stèle elle-même, par la "valorisa-
tion" de la présence coloniale
française en Algérie et la mise en
avant d’un condamné à mort de
l’OAS.
Elle représente aussi, selon
elles, "un mépris des quelque 2.700
victimes militaires et civiles de
cette organisation criminelle,

é s
dans le sens où à l'issue

il it
Sahara occidental et qui

constituent le fondement
de la décolonisation de ce
territoire. Interrogé
par l’APS, en marge des
b
Proche-Orient et d'arrêter ses
L’ONU interpelée s u r s e s r e s p o n s a de cette rencontre, ils
doivent retourner dans
leur pays et s'adresser à
leurs médias et parle-
en aucune manière faire
oublier que le Maroc occupe
illégalement une partie du
Sahara occidental, entrave le
activités de colonisation dans
les territoires palestiniens".
M. Bildt a vivement dénon-
des Etats-Unis.
Ce report est dû aux évène-
ments" liés aux colis suspects en
provenance du Yémen", a expli-
depuis le Yémen et adressés à des
lieux de culte à Chicago (Etats-
Unis), ont été interceptés vendre-
di dans les aéroports de Dubaï et
tion civile (GCAA) à Dubaï avait
annoncé samedi que le colis
découvert à l'aéroport avait tran-
sité par le Qatar.
parmi lesquelles des élus, des
magistrats, des fonctionnaires, des
enseignants, des représentants des
forces de l’ordre, reconnus pour

pour le respect du droit

ments respectifs pour processus de décolonisation, cé la poursuite de la colonisa- certains +Morts pour la France+,
travaux de la 36e conféren- tion israélienne la qualifiant Iran
ce européenne de soutien sensibiliser les opi- viole systématiquement les un affront fait à la justice, dans la
de "violations du droit interna- mesure où l’arrêt de la Cour admi-
au peule sahraoui sur les nions sur la justesse du droits de l'homme dans les
tional", appelant à la reprise Ahmadinejad critique les sanctions contre son pays nistrative d’appel de Marseille

i
combat du peuple sah-

u
zones occupées et vole les res-

a o
missions de l’organisation
onusienne, il a souligné

r m in a ti o n d u p e u p le s a h r raoui pour son droit à sources naturelles de celles- rapide des négociations entre Le président iranien occidentaux, a estimé que les
d’avril 2010 qui avait consacré

à l’autodéte
qu"il est plus que jamais
temps pour l’Onu d’exercer
ses prérogatives et refuser
de se soumettre aux pres-
sions du gouvernement
marocain".
"La Charte de l’Onu et ses
résolutions sont claires sur la ques-
tion de décolonisation du Sahara
occidental et aucun obstacle ne
devrait entraver le référendum
d’autodétermination du peuple
sahraoui qui doit être organisé
dans les meilleurs délais", a décla-
ré ce juriste.
Il a en outre interpelé l’organi-
certain nombre
de processus pour faire admettre
que cette question sahraouie est
une question de décolonisation.
Aujourd'hui, il lui incombe de faire
respecter les différentes résolu-
tions adoptées dans ce sens", a-t-il
dit. Sur la nouvelle forme de
protestation adoptée par la popula-
tion sahraouie, qui a décidé de
sortir dans le désert pour fuir la
régime marocain ne
pourrait supporter cette nouvelle
forme résistance "menée coura-
geusement" par la population sah-
raouie dans des conditions "très
difficiles". "Ou il sera acculé à
réprimer avec plus de férocité les
populations civiles ou alors il sera
conduit à les affamer et dans les
deux cas, l'opinion internationale
ne pourra rester inerte ou indiffé-
rente et sera obligée de se préoccu-
l'autodétermination.
Ce congrès, a-t-il
dit, peut effectivement
prendre des décisions
importantes notamment dans la
sensibilisation des pays membres
du Conseil de sécurité.
Ce juriste relève enfin que la
question sahraouie "n'est pas uni-
quement africaine, mais est égale-
ment une cause mondiale" et le
Conseil de sécurité devrait lui
accorder "davantage d'intérêt car la
Charte des Nations unies est clair
dans ce sens".
APS
ci".
Pour le ministère sah-
raoui, ces comportements
surgissent, à chaque fois que
le gouvernement marocain
fait face à une crise politique
importante.
"Comme d'habitude, ce
dernier se livre alors à la dés-
information, à la dénatura-
tion et à la fabrication d'évè-
nements pour détourner l'at-
tention de l'opinion publique
interne et internationale",
ajoute la même source".
les deux parties.
"Il est très important de
relancer les pourparlers de
paix au Proche-Orient et de
procéder à la démarcation des
frontière", a déclaré M. Bildt.
Relancées le 2 septembre
dernier sous la médiation amé-
ricaine, les négociations de
paix avec Israël ont été rom-
pues par la partie palestinienne
quelques semaines après, en
raison de la poursuite de la
colonisation israélienne dans
les territoires palestiniens.
Mahmoud Ahmadinejad a sanctions contre l'Iran "sont la
qualifié, samedi soir, de
"ridicules" les sanctions adoptées
par les grandes puissances contre
l'Iran à cause de son programme
nucléaire sont "ridicules" et
n'exclut pas une reprise des
négociations nucléaires avec le
groupe des 5+1 (Etats-Unis,
France, Grande-Bretagne,
Russie, Chine et Allemagne).
S'exprimant lors d'une
intervention télévisée, M.
Ahmadinejad, qui a critiqué de
nouveau les décisions du Conseil
de sécurité de l'ONU et des pays
l’illégalité de la stèle et validé le
jugement de juillet 2008 ordonnant
décision politique la plus ridicule
son retrait du domaine public, est
qui soit", ajoutant qu'elles "ont frappé par l’Adimad d’un recours
échoué dès le début". "Vous ne en cassation sur lequel le Conseil
connaissez pas l'Iran (...) la
d’Etat n’a pas encore statué".
civilisation et l'histoire de l'Iran. Les associations contestatrices
Nous produisons tout, nous
préviennent que dans les jours à
produisons l'énergie, et nous venir, il appartiendra à l’autorité
possédons les secondes réserves préfectorale, à l’autorité judiciai-
énergétiques du monde", a-t-il re, aux veuves et descendants de
lancé. "Dès le début nous avons victimes de l’OAS ainsi qu’aux
dit qu'ils n'ont d'autres choix que organisations et associations qui
de négocier avec l'Iran, mais un les soutiennent - au sein du monde
dialogue dans le respect de la combattant notamment - de "se
justice", a-t-il averti. déterminer sur les suites à donner
Agences à l’ensemble de ces provocations".

Lundi 1er Novembre 2010 Lundi 1er Novembre 2010

24
Monde EL MOUDJAHID EL MOUDJAHID
Monde 25

Sahara occidental - 36e conférence de l’EUCOCO à Paris
Soutien renouvelé
à la cause sahraouie L
L
a 36e conférence du comité
de soutien au peuple sah-
raoui (EUCOCO) a pris fin
dimanche par l’adoption d’une
résolution finale plaidant pour un
soutien renouvelé au droit du
peuple sahraoui à l’autodétermina-
tion.
Réunis en quatre ateliers, les
participants à cette conférence ont
salué particulièrement "l’effort per-
manent", réalisé par le Comité algé-
rien de soutien et de solidarité avec
le peuple sahraoui (CNASPS) pour
son soutien aux revendications
légitimes du peuple sahraoui.
Ils se sont, par ailleurs, réjouis
de la mise en place d’une conféren-
ce internationale latino-américaine
de soutien au peuple sahraoui et se
sont engagés à lui apporter sa col-
laboration pour couronner se tra-
vaux de résultats concrets.
Ils se sont, en outre, entendus
sur les objectifs à poursuivre pour
renforcer et diversifier l’action de
solidarité et les méthodes de travail
en vue d’accroître la capacité des
militants et de leurs organisations
pour contribuer à "la mise en
œuvre des droits inaliénables du
peuple sahraoui à l’autodétermina-
tion et à l’indépendance". Les par-
ticipants ont également chargé la
Task Force de l’EUCOCO d’établir
et de diffuser "dans les meilleurs
délais", un calendrier et un pro-
gramme commun de travail, coor-
donnés à l’échelle internationale.
Les chapitres consacrés aux volets
politique, à l’information et aux
ressources humaines, se sont taillés
la part du lion lors des travaux de
cette conférence de solidarité.
L’atelier des droits de l’homme,
s’appuyant sur des témoignages
accablants de militants de droits de
l’homme venus des territoires occu-
pés et les témoignages poignants
sur les visites des militants dans les
campements de réfugiés, a décidé
d’une batterie de mesures pour
développer son plan d’action en
faveur du respect des droits
humains sahraouis.
Les témoignages apportés des
territoires occupés sont d’autant
plus accablants que les autorités
marocaines empêchent aux obser-
vateurs et à la presse internationale
l’accès aux campements des réfu-
giés.
Aux mois de novembre et
décembre, un "programme d’ur-
gence" en direction des territoires
sahraouis occupés et, particulière-
ment, envers les "campements de
l’indépendance", comprenant une
délégation médicale, de parlemen-
taires européens et de différents
pays, a été dégagé.
Ce programme comprendra éga-
lement des visites de représentants
de différentes institutions, de jour-
nalistes, du mouvement solidaire,
de membres de la Task Force et
également de la société civile.
En appui à ces actions, un travail
de "lobbying efficace" sera effectué
en direction des Nations unies,
l’Union européenne, la France,
l’Espagne, à travers des lettres, des
manifestations et de rencontres.
Les avocats sont, en outre, appe-
lé à assurer l’accompagnement des
procès des défenseurs sahraouis
des droits de l’homme et des déte-
nus politiques, en premier lieu le
procès des 7 prisonniers politiques
de Salé, le 5 novembre.
Un programme de lobby en
direction du Conseil des droits de
l’homme et en direction du Conseil
de sécurité de l’Onu, avec l’exigen-
ce de mettre sur pied un mécanis-
me d’observation et de protection
des droits de l’homme, y compris
le droit à l’autodétermination, a
également été approuvé.
Avec un groupe de juristes, les
participants ont également entamé
l’étude d’un arsenal juridique à la
disposition du peuple sahraoui pour
faire respecter les droits des popu-
lations sahraouis déplacées vers les
"campements de l’indépendance"
Au volet de l'information, les
participants ont convenu qu’"il faut
se préparer à la guérilla de la com-
munication" et être en mesure de
rectifier les contre-vérités diffusées
par la Maroc et être capable de pro-
mouvoir une information reflétant
la réalité sahraouie.
Des propositions ont été rete-
nues dans ce sens tel que l’appui
aux visites de militants sahraouis et
de défenseurs de droits de l’hom-
me, venant des territoires occupés.
Le CNASPS a, dans ce cadre,
réitéré son offre pour faciliter le
voyage de ces militants vers
sation onusienne pour assumer ses
La RASD condamne la
politique marocaine visant
à associer la lutte du peuple
sahraoui au terrorisme
e gouvernement de la
République arabe sah-
raouie (RASD) et le
Front Polisario, ont condam-
né "énergiquement" la poli-
tique du Maroc, visant à
associer la lutte du peuple
sahraoui contre l'occupant au
terrorisme, a indiqué hier le
ministère de l'Information
sahraoui dans un communi-
qué. Ne pouvant plus éviter
que les médias parlent de la
situation des 20.000 sah-
raouis qui se sont retirés de la
ville d'El Ayoun occupée, en
signe de protestation contre
la politique d'exclusion et de
répression, pour faire oublier
l'assassinat du jeune Najem
El Garhi, "le Maroc a dit
avoir démantelé deux cellules
l’Europe pour contribuer à diffuser alentours de la ville d’El-Ayoun où
terroristes, dont une dirigée
l’information. vivent actuellement plus de 20.000 par un extrémiste ayant rési-
Au chapitre des ressources natu- Sahraouis protestant, contre leur
dé en Italie et qui serait pro-
relles, les participants ont décidé condition de vies, sont le "témoi-
qu’une action de dénonciation de gnage éloquent que les ressources Polisario sans plus de
l’accord d’association UE/Maroc et naturelles du territoire ne bénéfi- détails", souligne la même
l’accord de pêche doit être menée cient pas à la population sahraouie", source.
en coopération avec le Western
Sahara Resource Watch.
ont enfin relevé les participants. A ce titre, note le ministère
sahraoui, "il est évident pour
Les campements montés aux les observateurs internatio-
naux que les services spé-
Cas du policier Mustapha Selma
ciaux marocains n'ont épar-
gné aucun effort, depuis le
Le gouvernement sahraoui dément les début de l'invasion militaire
du Sahara occidental par le
informations marocaines Maroc, pour associer la juste
Le gouvernement sahraoui a démenti hier, les informations maro-
et noble lutte du peuple sah-
raoui pour la liberté, avec le
caines selon lesquelles le policier Mustapha Selma Ould Sidi Satan de l’époque (terroris-
Mouloud a été blessé par balle "lors d'une tentative d'évasion" rap- me)".
porté l'agence de presse sahraouie (SPS) citant un communiqué du
"En effet, le Maroc a ache-
ministère sahraoui de l'Information. La même source a précisé que le
té des lobbies, créé des
gouvernement sahraoui "tient à opposer un démenti formel" à ces centres soit disant de
informations qui tendent, selon le même communiqué, à "multiplier
recherches, publié des rap-
les mensonges et l'intox pour dévier l'attention de l'opinion publique
interne et internationale de la situation grave dans les territoires ports sur commande, pour
dénigrer la lutte du peuple
occupés après l'assassinat inqualifiable du jeune Najem Garhi, 14
ans" et les manifestations des habitants "des villes spoliées qui mani- sahraoui et le Front Polisario
festent haut et fort leur rejet de la politique coloniale marocaine". en suivant l'adage “mentir,
mentir et mentir encore, il en
Les autorités sahraouis avaient décidé le 6 octobre dernier la libé-
ration, depuis la localité de Mahriz (territoires libérés), de Mustapha reste toujours quelque
Selma, à la demande des organisations internationales des droits de chose”", poursuit la même
l'homme défendant le peuple sahraoui à l'autodétermination. Depuis source.
cette date, les autorités sahraouis multiplie "les contacts avec des Par ailleurs, le gouverne-
organisations internationales intéressées pour la mise en oeuvre de ment de la République arabe
cette décision", indique SPS. Le policier Mustapha Selma a été le 21 sahraouie démocratique
septembre dernier à Mahriz pour répondre de plusieurs chefs d'ac- (RASD) et le Front Polisario,
cusation, notamment "celui d'espionnage en faveur d'un pays en
"condamnent énergiquement
guerre avec la République sahraouie", a rappellé la même source. cette attitude de l'occupant
marocain et mettent en garde
les médias et l'opinion
répression marocaine et protester per davantage de la cause sah- publique contre les men-
Le Président palestinien
en tournée dans le Golfe
Il fera part aux dirigeants arabes de la fragile situation
financière de l’Autorité palestinienne
La Suède
soutient
la création
d'un "Etat
palestinien libre
et indépendant"
Le ministre suédois des
Affaires étrangères, Carl Bildt,
a apporté hier, le soutien de
son pays et celui de l'Europe à
Palestine
L e président palestinien
Mahmoud Abbas entamera
aujourd’hui, une tournée
dans le Golfe, dans le cadre des
consultations arabo-palesti-
niennes, a annoncé son bureau
hier.
La nouvelle tournée de M.
Abbas au Golfe, le conduira au
Koweït, à Bahreïn et aux Emirats
Arabes Unis (EAU), où il aura des
discussions avec les dirigeants de
ces trois pays, consacrées essen-
tiellement au processus de paix
israélo-palestinien, bloqué par la
poursuite de la colonisation israé-
lienne, a ajouté la même source.
Le dirigeant palestinien saisira
cette rencontre pour parler de
"possibles alternatives" à entre-
prendre "ensemble" dans le futur,
face à la poursuite des activités de
colonisation juive dans les terres
palestiniennes, qui bloque tou-
jours le processus de paix dans la
Inauguration du 1er hôtel cinq étoiles à Ramallah
L
e premier hôtel cinq étoiles salles de conférence. "Nous
d'une chaîne internationale croyons en l'avenir du pays et
s'est ouvert lundi dernier, à
Ramallah, en Cisjordanie,
l'avenir de cet hôtel. C'est un bel
investissement et une opportunité
illustrant l'ouverture de ce
territoire occupé au commerce et
pour Ramallah", affirme le
directeur général Daniel Roche.
aux investissements.
Le Moevenpick Ramallah, de
L'économie de la Cisjordanie,
dirigée par l'Autorité
six étages, sous franchise de la
chaîne hôtelière suisse, illustre
palestinienne, a vu sa croissance
progresser de 9% au 1e semestre,
l'ouverture de la Cisjordanie au selon le FMI. Ce territoire
commerce. soutenu massivement par la
Destiné à accueillir des communauté internationale a
entrepreneurs, travailleurs néanmoins réduit sa dépendance
humanitaires ou diplomates, vis-à-vis de l'aide étrangère,
l'hôtel propose 171 chambres et passée de 1,4 milliard d'euros en
2007 à 900 millions d'euros en
suites, une piscine extérieure, un
centre de remise en forme et sept 2010.
Allemagne
Le fret en provenance du Yémen interdit
L'entrée en Allemagne du fret aucun fret en provenance du
en provenance du Yémen "est Yémen n'arrivera plus en
désormais interdit", a annoncé, Allemagne", a déclaré le ministre
dans la nuit de samedi à hier, le allemand après la découverte à
ministre allemand de l'Intérieur, Dubaï et en Grande-Bretagne de
Thomas de Maizière, cité par les deux colis piégés venant du
agences de presse. Yémen et destinés aux Etats-
"Le gouvernement fédéral Unis, a annoncé de son côté le
assure qu'à partir de maintenant ministère allemand des
 Le ministre de l'Intérieur annule sa visite
région.
Outre cette question, M. Abbas
examinera avec les dirigeants
arabes le processus de réconcilia-
tion interpalestinienne, ainsi que
la "fragile" situation financière à
laquelle est confrontée l'Autorité
palestinienne.
Le président palestinien avait
effectué la semaine dernière une
visite en Arabie Saoudite avant de
recevoir jeudi dernier à Ramallah
des responsables égyptiens, tou-
jours dans le cadre des consulta-
tions arabo-palestiniennes visant
à débloquer le processus de paix.
Relancées le 2 septembre sous
la médiation américaine, les négo-
ciations de paix avec Israël ont
été rompues par la partie palesti-
nienne quelques semaines après,
en raison de la poursuite de la
colonisation israélienne dans les
territoires palestiniens.
Il est signalé toutefois que les
importations et exportations
restent difficiles et le secteur
privé en Cisjordanie n'a qu'un
accès limité aux quelque 60% du
territoire sous contrôle militaire
israélien exclusif.
L'ouverture de cet hôtel, d'un
coût de 40 millions de dollars,
coïncide avec le gel des
négociations israélo-
palestiniennes relancées le 2
septembre à Washington depuis
l'expiration le 26 septembre d'un
moratoire de dix mois sur les
nouvelles constructions dans les
colonies juives de Cisjordanie.
Transports dans un communiqué.
Ce contrôle vaut particulière-
ment pour le fret en transit et vaut
aussi pour le fret qui doit pour-
suivre son trajet par la voie rou-
tière ou ferroviaire, ajoute le
texte.
France
La remise
en place d’une
stèle glorifiant
l’OAS décriée
par la société
civile
L a remise en place d’une stèle
glorifiant l’OAS, décidée
par le conseil municipal de
Marignane (Bouches-du-Rhône), a
été décriée par un collectif d’asso-
ciations qui y voient une "valorisa-
tion" de la présence coloniale
française en Algérie.
L’installation en juillet 2005
d’un cénotaphe, dédié à l’OAS
dans l’enceinte du cimetière Saint-
Laurent Imbert de Marignane, à
l’initiative conjointe de l’associa-
tion d’anciens activistes dénommée
"ADIMAD" et du maire Daniel
Simonpieri, a été à l’origine de
plusieurs contentieux dont le
Conseil d’Etat est à présent saisi.
Pour parvenir à un règlement,
avant les élections cantonales de
mars 2011, de la situation créée
par le démantèlement de ce monu-
ment tel qu’ordonné par le tribu-
nal administratif de Marseille le 7
juillet 2008 et devenu effectif
quatre mois plus tard, l’actuel
maire de Marignane, Eric Le
Dissès, et le président de
l’Adimad, Jean-François Collin,
ont prévu la réimplantation de la
stèle en question par voie de
convention.
Et c’est ainsi que le mercredi 27
octobre en soirée, le texte en a été
soumis à une délibération du
conseil municipal qui en a majori-
tairement approuvé le principe et
les dispositions. Dans un commu-
niqué rendu public conjointement,
l’Association nationale pour la
protection de la mémoire des vic-
times de l’OAS (ANPROMEVO),
l’Association Les amis de Max
Marchand de Mouloud Feraoun et
de leurs Compagnons et
l’Association nationale des pieds-
noirs progressistes et leurs Amis
(ANPNPA) se sont érigées contre
la remise en place, au cimetière
Saint-Laurent Imbert, de cette
stèle.
Aux yeux de ces associations, la
réinstallation du cénotaphe sur son
emplacement d’origine représente
à la fois un refus de l’hommage de
la ville à toutes les victimes, civiles
et militaires, de la guerre de
Libération, une discrimination

L
e vice-président de la
Commission interna-
tionale des juristes et
ancien ministre de la
Justice australien, M.
The Hon John Dowd Ao Ac, a
affirmé hier au Mans que l’Onu a
pour obligation de faire respecter,
par les autorités marocaines, les
nombreuses résolutions sur le
responsabilités à mettre fin aux
violations "flagrantes" des droits
de l’homme dans les territoires
sahraouis occupés.
"L'Onu, qui a pris en charge la
question sahraouie dès 1963 au
sein de la 4e commission des
Nations unies sur les questions
politiques, a engagé un
contre les conditions de vie "inte-
nables" qui leurs sont imposées, il
considère que la résistance du
peuple sahraouie, "quelle que soit
sa forme, dénonce une situation
intenable qui ne peut éternellement
durer". Pour ce juriste de
renommée mondiale, le
raouie, considérée depuis long-
temps comme une cause oubliée,
et la remettre sur la scène interna-
tionale".
De son point de vue, les partici-
pants à la conférence européenne
de soutien au peuple sahraoui et
les amis de la RASD ont
un rôle "fondamental"
songes et les manigances des
services spéciaux marocains
contre le peuple sahraoui".
Vouloir lier la lutte du
peuple sahraoui et le Front
Polisario au terrorisme relè-
ve, selon le ministère de l'in-
formation sahraoui, "de l'in-
tox pure et simple et ne peut
la demande palestinienne
d'établir un "Etat palestinien
libre et indépendant".
Dans des déclarations à la
radio "Suède Internationale",
le chef de la diplomatie sué-
dois a demandé à Israël "de
contribuer fortement aux négo-
ciations de paix bloquées au
au Proche-Orient pour des raisons de sécurité
Le ministre allemand de
l'Intérieur Thomas de Maizière a
repoussé sa visite prévue hier,
dans la région du Proche-Orient,
en raison de la découverte en
Grande-Bretagne et à Dubaï de
deux colis piégés à destination
qué à la presse un porte-parole du
ministère allemand de l'Intérieur.
"Le chef de la sécurité doit res-
ter sur le pont" mais "il a été
convenu de trouver une nouvelle
date" pour la visite, a-t-il ajouté.
Deux colis piégés, envoyés
d'East Midlands (centre de
l'Angleterre).
L'Allemagne a suspendu le
fret aérien en provenance du
Yémen dans la nuit de samedi à
dimanche.
L'Autorité générale de l'avia-
mémorielle, matérialisée, sur la
stèle elle-même, par la "valorisa-
tion" de la présence coloniale
française en Algérie et la mise en
avant d’un condamné à mort de
l’OAS.
Elle représente aussi, selon
elles, "un mépris des quelque 2.700
victimes militaires et civiles de
cette organisation criminelle,

é s
dans le sens où à l'issue

il it
Sahara occidental et qui

constituent le fondement
de la décolonisation de ce
territoire. Interrogé
par l’APS, en marge des
b
Proche-Orient et d'arrêter ses
L’ONU interpelée s u r s e s r e s p o n s a de cette rencontre, ils
doivent retourner dans
leur pays et s'adresser à
leurs médias et parle-
en aucune manière faire
oublier que le Maroc occupe
illégalement une partie du
Sahara occidental, entrave le
activités de colonisation dans
les territoires palestiniens".
M. Bildt a vivement dénon-
des Etats-Unis.
Ce report est dû aux évène-
ments" liés aux colis suspects en
provenance du Yémen", a expli-
depuis le Yémen et adressés à des
lieux de culte à Chicago (Etats-
Unis), ont été interceptés vendre-
di dans les aéroports de Dubaï et
tion civile (GCAA) à Dubaï avait
annoncé samedi que le colis
découvert à l'aéroport avait tran-
sité par le Qatar.
parmi lesquelles des élus, des
magistrats, des fonctionnaires, des
enseignants, des représentants des
forces de l’ordre, reconnus pour

pour le respect du droit

ments respectifs pour processus de décolonisation, cé la poursuite de la colonisa- certains +Morts pour la France+,
travaux de la 36e conféren- tion israélienne la qualifiant Iran
ce européenne de soutien sensibiliser les opi- viole systématiquement les un affront fait à la justice, dans la
de "violations du droit interna- mesure où l’arrêt de la Cour admi-
au peule sahraoui sur les nions sur la justesse du droits de l'homme dans les
tional", appelant à la reprise Ahmadinejad critique les sanctions contre son pays nistrative d’appel de Marseille

i
combat du peuple sah-

u
zones occupées et vole les res-

a o
missions de l’organisation
onusienne, il a souligné

r m in a ti o n d u p e u p le s a h r raoui pour son droit à sources naturelles de celles- rapide des négociations entre Le président iranien occidentaux, a estimé que les
d’avril 2010 qui avait consacré

à l’autodéte
qu"il est plus que jamais
temps pour l’Onu d’exercer
ses prérogatives et refuser
de se soumettre aux pres-
sions du gouvernement
marocain".
"La Charte de l’Onu et ses
résolutions sont claires sur la ques-
tion de décolonisation du Sahara
occidental et aucun obstacle ne
devrait entraver le référendum
d’autodétermination du peuple
sahraoui qui doit être organisé
dans les meilleurs délais", a décla-
ré ce juriste.
Il a en outre interpelé l’organi-
certain nombre
de processus pour faire admettre
que cette question sahraouie est
une question de décolonisation.
Aujourd'hui, il lui incombe de faire
respecter les différentes résolu-
tions adoptées dans ce sens", a-t-il
dit. Sur la nouvelle forme de
protestation adoptée par la popula-
tion sahraouie, qui a décidé de
sortir dans le désert pour fuir la
régime marocain ne
pourrait supporter cette nouvelle
forme résistance "menée coura-
geusement" par la population sah-
raouie dans des conditions "très
difficiles". "Ou il sera acculé à
réprimer avec plus de férocité les
populations civiles ou alors il sera
conduit à les affamer et dans les
deux cas, l'opinion internationale
ne pourra rester inerte ou indiffé-
rente et sera obligée de se préoccu-
l'autodétermination.
Ce congrès, a-t-il
dit, peut effectivement
prendre des décisions
importantes notamment dans la
sensibilisation des pays membres
du Conseil de sécurité.
Ce juriste relève enfin que la
question sahraouie "n'est pas uni-
quement africaine, mais est égale-
ment une cause mondiale" et le
Conseil de sécurité devrait lui
accorder "davantage d'intérêt car la
Charte des Nations unies est clair
dans ce sens".
APS
ci".
Pour le ministère sah-
raoui, ces comportements
surgissent, à chaque fois que
le gouvernement marocain
fait face à une crise politique
importante.
"Comme d'habitude, ce
dernier se livre alors à la dés-
information, à la dénatura-
tion et à la fabrication d'évè-
nements pour détourner l'at-
tention de l'opinion publique
interne et internationale",
ajoute la même source".
les deux parties.
"Il est très important de
relancer les pourparlers de
paix au Proche-Orient et de
procéder à la démarcation des
frontière", a déclaré M. Bildt.
Relancées le 2 septembre
dernier sous la médiation amé-
ricaine, les négociations de
paix avec Israël ont été rom-
pues par la partie palestinienne
quelques semaines après, en
raison de la poursuite de la
colonisation israélienne dans
les territoires palestiniens.
Mahmoud Ahmadinejad a sanctions contre l'Iran "sont la
qualifié, samedi soir, de
"ridicules" les sanctions adoptées
par les grandes puissances contre
l'Iran à cause de son programme
nucléaire sont "ridicules" et
n'exclut pas une reprise des
négociations nucléaires avec le
groupe des 5+1 (Etats-Unis,
France, Grande-Bretagne,
Russie, Chine et Allemagne).
S'exprimant lors d'une
intervention télévisée, M.
Ahmadinejad, qui a critiqué de
nouveau les décisions du Conseil
de sécurité de l'ONU et des pays
l’illégalité de la stèle et validé le
jugement de juillet 2008 ordonnant
décision politique la plus ridicule
son retrait du domaine public, est
qui soit", ajoutant qu'elles "ont frappé par l’Adimad d’un recours
échoué dès le début". "Vous ne en cassation sur lequel le Conseil
connaissez pas l'Iran (...) la
d’Etat n’a pas encore statué".
civilisation et l'histoire de l'Iran. Les associations contestatrices
Nous produisons tout, nous
préviennent que dans les jours à
produisons l'énergie, et nous venir, il appartiendra à l’autorité
possédons les secondes réserves préfectorale, à l’autorité judiciai-
énergétiques du monde", a-t-il re, aux veuves et descendants de
lancé. "Dès le début nous avons victimes de l’OAS ainsi qu’aux
dit qu'ils n'ont d'autres choix que organisations et associations qui
de négocier avec l'Iran, mais un les soutiennent - au sein du monde
dialogue dans le respect de la combattant notamment - de "se
justice", a-t-il averti. déterminer sur les suites à donner
Agences à l’ensemble de ces provocations".

Lundi 1er Novembre 2010 Lundi 1er Novembre 2010

26
Indonnésie Société EL MOUDJAHID

Le tsunami et l'éruption du Merapi

ont fait plus de 450 morts
A
u moins 451 per-
sonnes ont été
tuées en Indonésie
par le tsunami ayant dévasté
des îles de l'océan Indien et
par une série d'éruptions du
volcan Merapi, selon de
nouveaux bilans établis sa-
medi par les autorités.
Le tsunami provoqué
lundi soir par un séisme de
magnitude 7,7 sur l'archi-
pel des Mentawaï, au large
de Sumatra, a provoqué la
mort de 413 personnes
alors que 298 personnes res-
taient portées disparues, a
indiqué Suryadi, un res-
ponsable des opérations de
secours.
Les recherches des dis-
parus et l'acheminement de
l'aide aux rescapés sont
rendues difficiles par de
mauvaises conditions mé-
téorologiques et le manque
de bateaux disponibles.
"L'aide est arrivée en
grande quantité. Malheureu-
sement, le nombre de ba-
teaux est insuffisant pour la
distribuer rapidement" dans
les villages isolés de pê-
cheurs dévastés par le raz-
de-marée, a précisé M.
Suryadi.
A un millier de kilomè-
tres des Mentawaï, la série
d'éruptions du Merapi a
causé la mort de 38 per-
sonnes, ont indiqué les se-
cours. Deux personnes
sont mortes sur la route
dans la nuit de vendredi à
samedi en raison de la pa-
nique provoquée par une

Science
L'usage de la main droite
spécifique aux chimpanzés
comme aux humains
L 'usage préférentiel de la main droite n'est pas
une spécificité humaine, a révélé une étude
sur le comportement des chimpanzés.
nouvelle éruption particuliè-
rement forte du volcan, qui
a envoyé des nuages de cen-
l'AFP. L'aéroport de Yo-
gyakarta, la grande ville la
plus proche du volcan, à
cendres recouvrant la piste.
Les vulcanologues char-
gés de la surveillance du
velles éruptions dans les
prochains jours en raison de
la quantité de magma qui

C ette étude qui a été menée dans des parcs en

Espagne et en Zambie sur le comportement
de 114 chimpanzés et publiée dans la revue
American Journal of Primatology, a démontré que
les chimpanzés préfèrent l'utilisation de la main
dres jusqu'à une vingtaine
de kilomètres du cratère,
selon une journaliste de
environ 25 km, a été tempo-
rairement fermé à l'aube
pour retirer la couche de
Merapi ont prévu que le
volcan, qui culmine à 2.914
m, allait connaître de nou-
s'est accumulée sous le
cratère.

droite pour attraper des objets comme les êtres hu-

mains.
"Les chimpanzés devaient attraper un tube avec
une main et en extraire avec les doigts ou des
instruments l'aliment qui se trouvait à l'intérieur",
explique l'étude, coordonnée par l'Institut catalan de
paléoécologie humaine et d'évolution sociale
(IPHES).
L'expérience consiste en l'accomplissement de
tâches qui demandent une coordination des deux
mains, et les chimpanzés observés étaient plus
enclins à utiliser la main droite pour obtenir par
exemple la nourriture de ce tube, alors que cette
caractéristique, selon les auteurs de l'étude, était
jusqu'à présent "considérée comme exclusivement
humaine".
Elle était attribuée aux asymétries du cerveau
humain qui permettent de réaliser des activités
complexes, nécessitant la coordination des deux
mains.
Autres révélations de cette étude, les chimpanzés
femelles étaient plus souvent droitières que les
mâles, un comportement partagé également avec
l'être humain, ce qui montre que, selon ces
chercheurs, que chez cette espèce aussi, des facteurs
génétiques ou hormonaux influent sur le
fonctionnement du cerveau.
"Cela veut dire que les homo-sapiens et les
chimpanzés, nous avons un fonctionnement cérébral
similaire", selon le communiqué de l'IPHES.
Unis
Etats
Apple este en justice Motorola
Le fabricant informatique Apple a esté en justice l'équi-
pementier américain de télécommunications Motorola, l'ac-
cusant de violation de brevets liés à ses téléphones
multifonctions.
Dans deux plaintes séparées déposées vendredi auprès
d'un tribunal du Wisconsin (Nord), Apple accuse Motorola
d'avoir violé une demi-douzaine de brevets portant no-
tamment sur les technologies d'écrans Au début du mois, c'est Motorola qui avait porté plainte
tactiles et les interfaces de ses "smart- contre Apple devant la Commission américaine du Com-
phones". merce et deux tribunaux dans l'Illinois (nord) et de Floride
Les plaintes concernent l'ensemble (sud).
du catalogue de téléphones multifonctions Les procès pour violation de brevet sont monnaie cou-
de Motorola dont des Droid, Devour et rante parmi les géants de la technologie.
Charm.
Le plus gros bonbon du monde
Pourquoi acheter des tonnes de bonbons lorsque l'on peut se faire plaisir avec un seul ? Car
cette gourmandise sort en effet totalement de l'ordinaire. Avec sa forme visqueuse de ver de terre,
cette sucrerie se décline en plusieurs goûts. Ce bonbon pourrait d'ailleurs figurer sans mal dans
le Guinness des Records, puisqu'il mesure 66 cm de long et pèse très exactement 3kg.

Découverte d'un fossile Six millions de fonctionnaires pour le plus grand

Chine

vieux de 14 millions recensement de la population chinoise

d'années au Pakistan
L a Chine lance aujourd’hui le plus zone. amendes en plusieurs fois", a dit M.
grand recensement de sa popula- "La plus grosse difficulté va être d'en- Feng.

L e fossile d'un animal remontant à 14 millions

d'années a été découvert dans un village au
Pakistan, une découverte considérée comme
la plus remarquable de ces dernières années, ont
rapporté jeudi des médias. Selon ces sources, des
chercheurs de l'université du Punjab ont mis au jour
ce squelette fossilisé lors de fouilles menées dans un
village de la province de Chakoual.
Ce fossile fait partie d'animaux préhistoriques
dotés d'une denture située sur la partie basse de la
mâchoire et dont les dents sont répartis de façon
irrégulière, ont indiqué des paléontologues.
Les chercheurs ont également découvert d'autres
squelettes qui remontent à huit millions d'années,
mais dont l'origine n'a pas encore été déterminée.
Plusieurs fossiles de mammifères ont été découverts
ces dernières années sur le continent asiatique.
La dernière découverte a eu lieu en Inde, où des
chercheurs ont dégagé des dépôts ambrifères vieux
de 50 millions d'années et contenant des centaines
d'insectes comme des abeilles.
tion, estimée à plus d'1,33 milliard
d'habitants fin 2009, en mobilisant
jusqu'à six millions de fonctionnaires.
Pour ce recensement, dont les résultats
complets seront annoncés fin 2011,
jusqu'à six millions de fonctionnaires se-
ront mobilisés pour se déplacer dans les
foyers et recueillir les précieux rensei-
gnements sur la société chinoise, de plus
en plus âgée et de plus en plus urbaine.
De nombreux Chinois pourraient tou-
tefois tenter d'échapper au recensement,
du fait de leur situation illégale, selon
Feng Nailin, responsable chargé de la
population au Bureau national des statis-
tiques.
Il s'agit notamment des 230 millions
de Chinois dits "migrants", partis de
leurs campagnes pour travailler en ville
où, souvent dépourvus de statut légal, ils
sont devenus des citoyens de seconde
registrer la population migrante, qui
augmente de façon rapide en raison de
l'accélération de l'urbanisation", a re-
connu Feng Nailin.
La Chine, pays le plus peuplé du
monde, comptait plus d'1,33 milliard de
citoyens fin 2009.
Le précédent grand recensement, en
2000, s'était conclu sur un nombre de
1,26 milliard de Chinois, soit plus du
double des 594 millions de personnes
comptabilisées dans le premier recense-
ment national, en 1953.
Afin d'encourager les parents à indi-
quer le nombre réel de leurs enfants, les
autorités chinoises ont demandé aux res-
ponsables locaux d'aménager les
amendes infligées aux couples en infra-
ction.
"Les familles en difficultés finan-
cières seront autorisées à payer leurs
Malgré les difficultés prévues, le
gouvernement affirme pouvoir maintenir
le recensement dans une marge d'erreur
de 2%.
Le recensement 2010/2011 devrait
permettre de tirer des précieuses statis-
tiques sur des questions de société cru-
ciales en Chine, et notamment l'exode
des campagnes vers les villes.
Il permettra aussi d'en savoir plus sur
le déséquilibre des sexes: il y a au-
jourd'hui 119 bébés garçons pour 100
bébés de sexe féminin, selon la Com-
mission du planning familial.
Enfin, le recensement fournira des
données sur le taux de vieillissement ac-
céléré en Chine, inquiétant en raison de
l'insuffisance des infrastructures de
santé et de la forte proportion de per-
sonnes âgées ne bénéficiant pas d'une
retraite.

Lundi 1er Novembre 2010

EL MOUDJAHID
Sports 29
Fédération Algérienne des Sports de Boules (FASB)

Six actions clés

2-Au plan des compétitions internatio-
nales après la participation de notre élite aux
championnats maghrébins d’Agadir en pétan-
ge aux championnats du monde de jeunes en
Croatie en jeu long, et au dernier champion-
nat du monde de pétanque d’Ismir, les techni-
ciens de la fédération s’atellent à la prépara-
tion de l’équipe nationale féminine de jeu
long qui doit participer du 11 à 14 novembre
au championnat du monde qui se déroulera en
France.
3-Au plan de la formation et de renforce-
ment des capacités des différent acteurs de
boules un programme ambitieux a été adopté
et soumis au ministère de la jeunesse et des
sports dans le cadre du partenariat avec la
fédération algérienne des sports de boules.
Ce programme a ciblé principalement
tenir les actions de formations à tous les
niveaux.
4-Au plan des infrastructures de boules,
une vaste opération de récupération et de
réhabilitation de plus de 50 anciens boulo-
dromes est engagée au niveau national pour
l’ensemble des wilayas du pays. Ces infra-
structures de boules, une vaste opération de
récupération et de réhabilitation de plus de 50
anciens boulodromes est engagée au niveau
national pour l’ensemble des wilayas du pays.
Ces infrastructures détournées de leur voca-
tion ou abandonnés par les autorités locales,
seront récupérés, réaménagés et affectés aux
ligues et sections de boules, dans la perspec-
tiv e d’une véritable relance de cette discipli-
ne au niveau local et afin d’offrir au nouveau
système de compétition adapté par la FASB,
s’ajoutera le lancement en réalisation de
douze complexes de boules inscrits sur le
budget de l’Etat et de la wilaya répartis à tra-
vers les principaux pôles de développement
de boules tels qu’identifiés et validés par la
fédération en relation avec le ministère de la
jeunesse et des sports.
5-Au plan de la préparation des sélections
nationales et de l’élite notamment en seniors
et jeunes. Après les premières sélections réa-
lisées par les techniciens de la FASB qui ont
abouti à l’émergence d’un premier noyau de
l’élite nationale, une seconde opératoin de
présélection visant à faire émerger au niveau
des ligues et zones, les élites locales dans les
catégories seniors et jeunes sera entamée et
poursuivie avec la dernière action de sélection
qui interviendra en fin de saison après la clô-

U ne intense activité est pressentie au

niveau de la Fédération Algérienne des
sports de boules au cours de ce dernier
trimestre. A cet effet et après la réunion
d’évaluation et de travail tenue avec les res-
ponsables du Ministère de la Jeunesse et des
Sports, la fédération a programmé six actions
clés dans la perspective de relancer et pro-
mouvoir la discipline des boules et atteindre
en prtie les objectifs fixés pour l’année 2010.
1- Au plan de la compétition nationale,
après les finales des coupes d’Algérie de
pétanque et jeu long qui se sont déroulés à
Rahmania (Zéralda) et à Aïn Defla dans
toutes les catégories, la fédération s’attéle
d’une part à finaliser les tournois régionaux et
les tournois nationaux programmés à cet effet
notamment le 3ème tournboi national d’ex-
cellence qui se déroulera à Mostaganem et
d’autre part à préparer le tournoi des AS et le
challenge du marathon de boules qui regrou-
pera toute l’élite nationale et consolidera ainsi
le nouveau système de compétitions.
l’encadrement technique de la fédération et
les ligues et notamment les arbitres, les
entraîneurs et encadreurs des écoles de
boules.
Son exécution prévue au cours de ce der-
nier trimestre à l’échelon régional et national,
permettra de recevoir une ossature technique
autour des ligues et sections indispensables au
développement des boules.
Par ailleurs un stage internationale de for-
mation de trois formateurs algériens est prévu
en et début du mois de novembre à Ismir en
relation avec la fédération internationale de
boulisme (FIB).
Cette action de formation sera élargie et
généralisée en 2011 à toutes lies ligues affi-
liées qui bénéficieront outre de cours adaptés
et de documents de formation de base qui leur
permettraient de disposer d’outils pédago-
giques adéquats et ce dans l’attente de la créa-
tion du centre fédéral qui aura également pour
mission de coordonner, d’impulser et de sou-
le cadre infrastructurel nécessaire à une
meilleure participation et encadrement des
compétitions locales et nationales.
En abandon et souvent convoitées ces
infrastructures devraient servir de véritables
points d’encrage et de développement de la
discipline des boules aux différentes ligues et
sections du pays qui souffrent du manque de
boulodromes de compétitions.
Cette action initiée en collaboration avec le
ministère de la jeunesse et des sports a pour
objectif de disposer de véritables boulo-
dromes aux normes internationale et ce afin
de promouvoir la discipline, stabiliser les
ligues et sections au niveau des boulodromes
(siège) et relancer ainsi les compétitions
nationales surtout qu’il est prévu pour 2011
en plus de la consolidation du système de
compétitions actuel, le lancement de deux
nouveaux championnats, celui des jeunes et
filles ainsique celui de loisirs ouverts à tous
les participants de jeux de boules. A cela
ture des compétitions natonales et en marge
des derniers tournois d’excellence et des AS.
A la faveur de cette action, la fédération
disposera ainsi d’une élite nationale compo-
sée des meilleurs éléments qui se sont distin-
guées au plan des compétitions nationales et
locales et avec lesquels elle composera l’en-
cadrement des équipes nationales sur la base
d’un programme de suivi, et de préparation
adéquat. Cependant pour soutenir cette élite
natoinale un programme spécifique sera réali-
sé avec les différentes ligues et sections en
vue d’offrir aux différents athlétes sélection-
nés les moyens complémentaires nécessaires
à leur préparation au niveau local.
6- En conclusion et pour accompagner et
soutenir ce programme de développement, la
fédération a déjà entamé des actions de com-
munication en direction de l’ensemble des
acteurs de boules des autorités locales et des
éventuels partenaires et sponsors potentiels.
R. C.

Plus de 600 participants au 22 festival
national Sport et Travail
P lus de 600 participants sont au ren-
dez-vous du 22ème festival national
Sport et travail, dont le coup d’envoi
des manifestations et activités a été donné
hier, par les autorités locales au stade
d’athlétisme "18 Ffévrier" à Béchar.
La cérémonie d’ouverture a été mar-
quée par un défilé des délégations des 18
wilayas participantes, des associations
sportives de travailleurs ainsi que les 45
juges et autres encadreurs techniques et
des responsables nationaux de la fédéra-
tion nationale sport et travail.
Le défilé, animé par des troupes folklo-
riques locales, a été ponctué par des exhi-
bitions des équipes de jeux traditionnels
de Matreg (bâton) de plusieurs régions de
l’ouest du pays. Les manifestations spor-
tives de ce festival, qui ont débuté hier, par
un semi-marathon organisé à titre honori-
fique à Taghit, avec la participation de 150
personnes dont 4 Français sur un parcours
de 20 km, a permis à ces derniers de faire
la découverte de plusieurs sites et lieux
naturels de cette région touristique.
Béchar
Les huit disciplines sportives retenues à
cette 22ème édition du festival, à savoir
quatre en sports collectifs (football, vol-
ley-ball, handball et basket-ball) et quatre
autres en sports individuels (tennis de
table, pétanque, échecs et athlétisme),
opposeront les différentes équipes partici-
pantes, des deux sexes, dès cet après-
midi, à travers plusieurs structures spor-
tives de la ville de Bechar.
Il s'agit notamment de la salle omni-
sports de Debdeba pour les rencontre de
Hand ball, volley-ball et Basket-ball, et les
e
stade "Ennasr" et "18 Février" pour les
rencontres de football et les épreuves
d’athlétisme, selon les organisateurs de
cette manifestation dont les finales auront
lieu lundi.
Sur le plan culturel, en plus des soirées
artistiques animées par des troupes
locales, des expositions sur les différents
aspects socio-économiques de la wilaya
de Bechar sont organisées avec la contri-
bution du mouvement association, afin de
permettre aux participants de faire la
découverte de plusieurs segments d’activi-
tés, notamment l’artisanat traditionnel, les
potentialités culturelles et artistiques, ainsi
que les sites naturels, archéologiques, his-
toriques et touristiques de cette région du
sud du pays.
Le festival, qui se poursuivra jusqu’au 2
novembre, devait se tenir initialement du
29 octobre au 1er Novembre et a été repor-
té pour ce dimanche, pour le faire coïnci-
der avec les festivités marquant le 56ème
anniversaire du déclenchement de la
Révolution du 1er Novembre 1954.
VOLLEY-BALL
Mondial-2010 dames (Gr A-3e J.):
L'Algérie s'incline face
au Japon 3 sets à 0
La sélection algérienne de volley-ball (dames)
s'est inclinée dimanche à Tokyo face au Japon sur
le score de 3 sets à 0 (25-18, 25-7, 25-14), pour
le compte de la 3ème journée (Gr A) du cham-
pionnat du monde qui se déroule au Japon jus-
qu'au 14 novembre.
Cette défaite enregistrée face à l'équipe du pays
organisateur, est la 3ème subie par les protégées
de l'entraîneur Mouloud Ikhedji dans cette com-
pétition. Les Algériennes avaient en effet perdu
lors de leurs deux premiers matches respective-
ment face au Pérou par 3 à 0 (25-16, 25-12, 25-
18) et devant le Costa Rica sur le même score
(25-18, 25-21, 25-10).
Le six algérien jouera encore deux autres ren-
contres dans le cadre du premier tour, mardi pro-
chain face à la Serbie, et mercredi face à la
Pologne.
L'Algérie participe à cette manifestation mon-
diale après son titre de champion d'Afrique
décroché à l'issue du tournoi disputé en Algérie en
2009.

Athlétisme Championnat d’Algérie Inter-quartiers

Report du championnat d’Afrique d’Escalade à la mémoire
de Boukchoura
des Masters prévu à Biskra Touat Amazigh Riche
Le championnat d’Afrique d’athlé- cette wilaya, M. Abdelhamid Zekiri. qu’une délégation de l’African Master (garçons) et Amzil programme
tisme des ‘’Masters’’ prévu à Biskra
du 30 octobre au 1er novembre, a été
Le report de cette manifestation desti-
née aux vétérans vise à permettre aux
Association, conduite par son prési-
dent, M. Jean Edmond, avait visité le 3 Saida (dames) aujourd'hui
à Raïs
reporté pour des ‘’raisons techni-
ques’’, a indiqué hier, le président de
organisateurs de ‘’mieux préparer ce
rendez-vous sportif continental’’, a
décembre 2009 les infrastructures
sportives devant abriter la 8e édition
dominent Hamidou
l’association des sportifs vétérans de affirmé la même source, rappelant de cette manifestation sportive. la compétition A l'occasion du
Le championnat d'Algérie d'Escalade qui 1er Novembre, des
Football-Coupe d'Algérie : (1er tour régional) : Programme des rencontres de la Ligue d'Oran s'est déroulé jeudi et vendredi au village d'Ath- inter-quartiers
Argane (commune d'Agouni Gaghrane) dans la seront organisés
Programme des rencontres du premier LRF Saida (coupe d'Algérie): (2e tour régional): wilaya de Tizi-Ouzou, a été dominé par Touat aujourd'hui à Raïs
tour régional de la coupe d'Algérie Programme des rencontres Amazigh (garçons) du club Dar El-Beida (W. Hamidou à la
"séniors" de football, ligue d'Oran, prè- Programme des rencontres du 2ème tour régional de la Alger) et Amzil Saida (Dames) du club de mémoire de Mourad
vues lundi prochain. coupe d'Algérie "séniors" de football, ligue de Saida, Mimouna (W.Bouira). Ce championnat d'un Boukchoura (ancien
Bethioua : JRB Sidi Brahim - CB Sour prèvues mardi prochain à partir de 14 heures. niveau très relevé, a vu la participation de 24 Moudjahed). Il y
(12h00) Boukhors : IRB Ain Hadjar - ES Boukhors athlètes dans les catégories senior (garçons et aura aujourd'hui
" " : IRB Fornaka - MB Sidi Chami Oued Taria : IRB Moulay Larbi - IRB Mactâa dames) et junior (Garçons), représentant 12 à15 h, les jeunes de
(15h00) Douz Frenda : CRC Tiaret - GCB Mascara clubs.Chez les seniors (Garçons), Touat Beau-Séjour contre
Bel Abbès: CRB Merine - USM Témouchent (12h00) Tighennif : USM Saida - IRB Tiaret Amazigh du club Dar El-Beida a remporté le la réserve. En
" " : CRB Ben Badis - CRB El Amria (15h00) Oued El Abtal: MC Ain Fares - ESB Dahmouni titre grâce à sa haute technicité et à son travail vétérans, El-
El Kerma : OS Ben Adda - MCB Ain Bia (12h00) Balloul : IRB Ain Deheb - CRB Hachem régulier tout au long de l'année sur les parois Kodama donnera la
" " : ES Araba - USM Oran (15h00) Mascara : CRB Froha - GL Mascara du Djurdjura.Chez les seniors (dames), Amzil réplique à son
Toula(Oran): RCG Oran - CR Bendaoud (12h00) Dahmouni : JS Village Bakir - IRB Amari saida du club de Mimouna (Bouira), a dominé homologue de
" " : KS Oran - SCM Oran (15h00) Ghriss : IRB Oued Taria - ASB Sidi Kada les autres athlètes, tandis que chez les juniors Deux-Moulins à 16
Embarek Boucif: JS Emir AEK - ICS Tlemcen (15h00) Sougueur : USB Tissemsilt - O. Medrissa (Garçons), la palme est revenue au jeune Ais h 30. Un public
Témouchent : CRB Hennaya - NASR Sénia (15h00) El Bordj : GC Khessiba - CRB Bouheni Yacine du club de Mimouna qui possède de nombreux est
El Amria : CA Planteurs - ORC Boukhanifis (15h00) Saida : WAB Ain Kermes - NC Maoussa grandes potentialités et qui s'est adjugé le titre attendu.
Hadjadj : IRBSM Benali - AB Chabat (15h00) . Exempt: IRB Youb . du champion d'Algérie par équipe. H. G.

Lundi 1er Novembre 2010

30 Vie Quotidienne EL MOUDJAHID

Drogue Vie religieuse

Saisie de 5,5 quintaux de kif Demandes d’emploi Horaires des prières de la journée du lundi 24
J. F., 23 ans, ingénieur dhoul qi’da 1431 correspondant au 1er
traité à Nedroma (Tlemcen) d’état, en planification novembre 2010 :
— Dohr...............….......12 h 31
et statistiques option — ‘Asr...........................15 h 28

L
es éléments de la brigade de la gendarmerie nationale de — Maghreb...................17 h 54
Nedroma ont saisi, dans la nuit de samedi à dimanche, une quan- statistique appliquée de — ‘Icha.........................19 h 14
tité de 5,5 quintaux de kif traité, a-t-on appris auprès du com- l’Institut INPS, session 2010 Mardi 25 dhoul qi’da 1431 correspondant au 2
mandement de la gendarmerie nationale de la wilaya de Tlemcen. novembre 2010 :
Agissant sur informations, les éléments de la brigade de la gendarme- cherche un travail à Alger, — Fedjr..........................05 h 45
— Chourouk..................07 h 12
rie de Nedroma ont dressé un barrage au lieu-dit Oued Tleta sur la route Bouira ou Boumerdès.
nationale 98. Un véhicule léger roulant à vive allure a refusé d’obtem- Tél. : (0551) 69.06.07
pérer et une course poursuite a été engagée. Six kilomètres plus loin, le
véhicule suspect a été trouvé abandonné. Ses deux occupants avaient --------------------------------
pris la fuite à la faveur de la nuit et du relief accidenté et forestier de J. H. cherche emploi en Naissance
cette région, a-t-on indiqué. Les familles Lamouri et Toumi sont heureux
La quantité de kif traité a été découverte soigneusement dissimulée à ménuiserie métallique, âgé d’annoncer la naissance d’une petite princes-
l’intérieur du véhicule abandonné, a-t-on ajouté. de 19 ans, bonne expérien- se prénommée
Des investigations sont engagées par les services de la gendarmerie
nationale pour démanteler le réseau de trafiquants, a-t-on encore signa- ce, sérieux, dynamique.
lé. Tél. : (0553) 72.95.37
Amina Racha
Plus de quatre tonnes de kif traité ont été saisies par les diverses bri-
gades de la gendarmerie nationale de la wilaya de Tlemcen depuis le Disponible à tout moment. qui vient se joindre à son frère Mohamed
Hatem.
début de l'année en cours, a rappelé la même source. Félicitations au papa et prompt rétablissement
à la maman et très longue vie pleine de santé
et de bonheur au bébé
Il y a seize ans notre confrère et ami Kaddour
Bousselham disparaissait à tout jamais
locale écrite lui rend un vibrant Pensée
E
n ce soir du samedi 29
octobre 1994, soit seize ans hommage pour le message de
jour pour jour, notre courage et de perspicacité et du
confrère et ami Kaddour sens du devoir professionnel, des
Bousselham nous a quittés à tout vertus qui le caractérisaient dans C’était un premier novembre
jamais enlevé par une horde de ter- l’exercice des fonctions en dépit de la trise année 2008, que le
roristes sanguinaires au vu du des menaces et des intimidations
regard hébété de ses enfants ainsi des groupes terroristes qui impo- Bon Dieu a voulu que notre
que son conjoint sous la tente de saient leur diktat dans cette
fortune qui l’abritait lui et sa famil- région montagneuse de Hacine et cher et regretté père et ami
le après le terrible séisme qui a ses environs et ce n’est pas Mourad TIROUCHE nous
ébranlé la localité de Hacine dont Abdelkader Benmechta, un cou-
est natif Kaddour depuis aucune sin et habitant du même hameau quitte à jamais.
nouvelle après sa disparition, que Kaddour qui nous contredira
même en leur for intérieur, les puisque lui-même journaliste “Notre amour pour toi
membres de sa famille, ses amis et aujourd’hui à Liberté avait com-
tous ceux qui l’ont connu, mencé sa carrière de correspon- demeure ya baba à jamais dans
n’avaient aucune illusion quant à dant à El Moudjahid et a connu nos cœurs, il ornera nos pen-
son retour parmi les siens. Kaddour et ont grandi ensemble
Cet homme affable, modeste et plein de vie, né C’était un homme d’exception eu égard à son cou- sées, notre quotidien. Tu reste-
en 1947 et père de six enfants était très estimé et rage et sa lucidité et sa clairvoyance.
aimé de tous, lui qui a commencé sa carrière jour- Une pieuse pensée pour sa mémoire et beau- ras papa toujours vivant tant
nalistique à El Moudjahid avant de collaborer avec coup de compassion pour sa femme et ses six que nous respirons la vie”.
le journal Horizons comme chef de bureau de ce enfants qui portent toujours dans leur cœur leur
quotidien à Mascara. père Kaddour. A Allah nous appartenons et à Lui nous retournons.
Aujourd’hui toute la corporation de la presse A. GHOMCHI

Remerciements Condoléances Pensée

La famille BELLAHA,
parents et alliés très touchée
par les nombreuses marques de
compassion et de sympathie
témoignées à la suite du décès
de leur chère et regrettée fille
YAMNA (46 ans), prie toutes
les personnes qui se sont asso-
ciées à son deuil de trouver
l’expression de ses remercie-
ments les plus sincères.
A Allah nous appartenons et
à Lui nous retournons.
Le président et l’ensemble
Il y a seize année nous quittait à
des membres de l’association
nationale MALG, très affectés jamais le 1er novembre notre cher
par le décès du frère de et regretté père
M. Abderrezak BOUHARA,
vice-président du Conseil de la CHERBAL Arezki
nation, présentent à toute sa
famille leurs sincères condo- laissant un très grand vide au
lances et les assure en cette sein de sa famille.
pénible circonstance de leur Nous demandons une pieuse
profonde sympathie. pensée en sa mémoire.
A Allah nous appartenons et
A Allah nous appartenons et à lui nous retournons.
à Lui nous retournons.

BUREAUX REGIONAUX ANNABA :

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION
Edité par l’EPE-EURL
EL MOUDJAHID
au capital social de 50.000.000 DA
20, rue de la Liberté, Alger
Téléphone : 021.73.70.81
Directeur de la publication - Gérant
Abdelmadjid CHERBAL
Directeur de la rédaction
Larbi TIMIZAR
DIRECTION GENERALE
Téléphone : 021.73.79.93
Fax : 021.73.89.80
DIRECTION DE LA REDACTION
Téléphone : 021.73.99.31
Fax : 021.73.90.43
Internet : http://www.elmoudjahid.com
E-mail : elmoudjahid@elmoudjahid.com
CONSTANTINE
100, rue Larbi Ben M’hidi
Tél. : (031) 64.23.03
ORAN
Maison de la Presse
3, place du 1er Novembre
Tél. : (041) 39.34.94
ANNABA
2, rue Condorcet
Tél. : (038) 86.64.24
BORDJ BOU-ARRERIDJ
Ex-siège de la wilaya
Rue Mebarkia Smaïl, B.B.A. 34000
Tél/Fax : (035) 68.69.63
SIDI BEL-ABBES
Maison de la presse Amir Benaïssa
Immeuble Le Garden, S.B.A.
Tél/Fax : (048) 54.42.42
CONSTANTINE :
Route de Sétif 7e km
Tél. : (031) 66.49.65 - (031) 92.30.99
Fax : (031) 66.49.37
TIZI OUZOU :
Cité Mohamed Boudiaf (ex-2.000 logts)
Bâtiment 3, 1er étage, Nouvelle ville
Tél. - Fax : (026) 21.73.00
TLEMCEN :12, place Kairouan
Tél.-Fax : (043) 27.66.66
MASCARA : Maison de la Presse
Rue Senouci Habib
Tél.-Fax : (045) 81.56.03
CENTRE AÏN-DEFLA :
Cité Attafi Belgacem (Face à la Poste)
Tél/Fax: 027.60.69.22
PUBLICITE
Pour toute publicité, s’adresser
à l’Agence Nationale de
Communication d’Edition et de
Publicité “ANEP”
ALGER : 1, avenue Pasteur
Tél. : (021) 73.76.78 - 73.71.28 - 73.30.43
Fax : (021) 73.95.59 - Télex : 56.150
Télex : 81.742
ORAN : 3, rue Mohamed Khemisti
Tél. : (041) 39.10.34
Fax : (041) 39.19.04 - Télex : 22.320
7, cours de la Révolution
Tél. : (038) 84.86.38
Fax : (04) 84.86.38
Régie publicitaire
EL MOUDJAHID
20, rue de la Liberté, Alger
Tél./Fax : 021 73.56.70
ABONNEMENTS
Pour les souscriptions d’abonnements,
achats de journaux ou commandes de
photos, s’adresser au service commercial:
20, rue de la Liberté, Alger.
COMPTES BANCAIRES
Agence CPA “Che” Guevara - Alger
Compte dinars n° 102.7038601 - 17
Agence BNA Liberté
- Dinars : 605.300.004.413/14
- Devises : 605.310.010078/57
Cptes BDL - Agence Port Saïd
- Dinars : 005.00 107.400.247 86 20.28
- Devises : 005.00 107.457.247 86 20.28
Edité par EPE-EURL
EL MOUDJAHID
Siège social : 20, rue de la Liberté, Alger
IMPRESSION
Edition du Centre :
Société d’Impression d’Alger (SIMPRAL)
Edition de l’Est :
Société d’Impression de l’Est, Constantine
Edition de l’Ouest :
Société d’Impression de l’Ouest, Oran
Edition du Sud :
Unité d’Impression de Ouargla (SIA)
DIFFUSION
Centre : EL MOUDJAHID
Tél. : 021 73.94.82
Est : SARL “SODIPRESSE”
Tél-fax : 031 92.73.58
Ouest : SARL “SDPO”
Tél-fax : 041 46.84.87
Sud : SARL “TDS”
Tél-fax : 029 75.02.02
France : IPS (International Presse Service)
Tél. 01-46-07-63-90
Les manuscrits, photographies ou tout autre document et
illustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas
rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation..

Lundi 1er Novembre 2010

EL MOUDJAHID
Salon international du livre d’Alger
Engouement particulier
pour les livres scolaires et
les moyens didactiques
U n engouement particu-
lier est noté pour les li-
vres scolaires, les
moyens didactiques ainsi que
les livres religieux en ce 3e jour
du salon international du livre
d'Alger (SILA), a-t-on constaté
sur place. "A la faveur du beau
temps et des quelques jours de
congé (célébration du déclen-
chement de la guerre de Libé-
ration nationale) dont ont
bénéficié les élèves, nul doute
que l'affluence sera encore plus
grande lors des jours à venir",
prédit Fayçal, un habitué des
salons du livre venu de Sétif
pour "s'enquérir de près des
du stand de la maison d'éditions
qui ne rate aucun rendez-vous
de la SILA depuis 2004.
Il insiste, par ailleurs, sur le
fait que le contenu des livres
para-scolaires ne doit pas dif-
férer du programme officiel
établi par le ministère de l'Edu-
cation nationale afin que l'es-
prit de l'élève ne soit pas
"perturbé".
Une maquette pour mieux
assimiler les leçons de géogra-
phie.
Au niveau du stand de l'en-
treprise Bouaneka pour la
confection des moyens didac-
tiques, un travail original
Culture
tout particulièrement l'accent
sur le corps humain (anatomie,
squelette...). Autre type d'ou-
vrages recherchés lors des ma-
nifestations de ce genre, le
livre religieux.
Comme à l'accoutumée, les
stands proposant des livres re-
ligieux ont connu un grand
rush de la part des visiteurs en
quête de livres de jurisprudence
(fiqh) et ceux appartenant à des
savants musulmans de renom.
"Les gens prennent leur
temps et recherchent des livres
traitant de thèmes précis", pré-
cise le jeune Zoheir, l'un des
responsables du stand de Dar
des conférences ainsi que des
séances de dédicaces.
"Nous espérons renforcer
les liens d'amitié et la coopéra-
tion avec les éditeurs algériens.
Nous ne ménagerons aucun
effort pour intensifier la coo-
pération", a affirmé Jean Ri-
chard, directeur des éditions
d'En Bas, à Lausanne, égale-
ment membre du comité central
de l'association suisse des dif-
fuseurs, éditeurs et libraires
(ASDEL).
Pour illustrer l'engouement
dont le livre fait l'objet en
Suisse, M.Richard cite l'exem-
ple de la Suisse romande où le
marché du livre est le secteur
principal de la consommation
culturelle, bien avant le cinéma,
la musique ou les arts. Selon
lui, le chiffre d'affaires réalisé
annuellement par les ventes du
livre se situe entre 180 et 200
millions d'euros.
Dans la foulée, l'éditeur
suisse indique que les statis-
tiques de la Bibliothèque na-
tionale suisse attestent d'une
production annuelle moyenne
de 2.400 nouveaux titres.
S'agissant des livres que la
Suisse exporte vers l'Algérie,
M. Richard précise que ceux-
ci sont notamment à caractère
technique et scientifique.
Le directeur des éditions
d'En Bas relève, toutefois, la
cherté des prix des livres im-
primés en Suisse.
31
Sila, conférence
Hommage à Lakhdar Bentobbal
Modérateur Rédha Malek
● Aujourd’hui à 14h.00 au Pavilon B
Hommage à Lakhdar Bentobball, héros de
la guerre de Libération, décédé le 22 août 2010
à l’âge de 87 ans.
Ceux qui l’on connu et côtoyé de près révè-
lent « sa grandeur d’esprit, sa rigueur, sa sa-
gesse et son bon sens. »
Monologue
“ Serial Plaideur “, invite
Jacques Vergés
● Aujourd’hui à 17h.00 au Pavillon A
Au carrefour du politique et du judiciaire,
Jacques Vergès a associé son nom à de nom-
breux procès fortement médiatisés.
Table ronde
« Fonds éditorial :
préservation et pérennité »
● Aujourd’hui à 14h.00. Pavillon C
Invités : Abdelkader Djemai, Cheikh Hami-
dou Kane, Waciny Laredj, Akli Tadjer
Ancien journaliste d’El Moudjahid, et au-
teur de nombreux romans, Abdelkader Djamai
vit en France depuis 1993.
Né à Matam le 2 avril 1928, Cheikh Hami-
dou Kane est un écrivain et un haut fonction-
naire sénégalais qui occupa notamment des
fonctions ministérielles.
Son livre L’Aventure ambiguë est devenu un
classique de la littérature africaine.
Waciny Laredj est universitaire et écrivain,
auteur de nombreux ouvrages.
Il a participé à plusieurs colloques arabes et
mondiaux consacrés aux thèmes de l’écriture,
la fonction de l’écrivain, la narration, les défis