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DEDICACES
Je dédie ce travail à toute la famille DJIBO (Marafa) pour leur soutien moral
et financier qu’ils n’ont cessé de m’apporter durant tout mon cursus.
Qu’ALLAH vous garde et vous récompense.
A mon Père BOUBACAR Djibo, certes la volonté d’ALLAH a fait que vous ne
verrez pas le fruit de ce vous avez semé. Que votre âme repose en paix et
que le paradis soit votre dernière demeure.
REMERCIEMENTS
Je voudrais avant tout remercier ALLAH (S.W.T) qui m’a permis de réaliser ce travail ;
Je remercie toute ma famille, DJIBO, qui malgré les conditions si difficiles m’ont soutenu
durant mon parcours académique, en particulier mon oncle IBRAHIM Djibo et mon grand
frère BASSIROU Boubacar, qu’ALLAH vous bénisse !
Je tiens également à exprimer toute ma gratitude pour tous ceux ou celles, notamment mes
amis Nigériens d’Agadir et de Casablanca, qui m’ont prêté main forte pour achever ce stage
Enfin, mes sincères remerciements vont à l’endroit des membres du jury pour avoir accepté
d’évaluer et apprécier mon travail.
SOMMAIRE
DEDICACES...........................................................................................................................................
REMERCIEMENTS..............................................................................................................................
SOMMAIRE............................................................................................................................................
ABREVIATIONS et LISTE DES FIGURES............................................................................................
AVANT-PROPOS..................................................................................................................................
INTRODUCTION GENERALE..........................................................................................................
CHAPITRE I :CADRE GENERAL DE L’AUDIT ET DU COMMISSARIAT AUX COMPTES............
SECTION 1 : TYPOLOGIE DES MISSIONS D’AUDIT – LES NORMES D’AUDIT..........8
SECTION 2 : LE COMMISSARIAT AUX COMPTES, STATUT – NOMINATION ET
CESSATION DES FONCTIONS............................................................................. 19
SECTION 3 : LA MISSION D’AUDIT DES COMPTES..............................................26
CHAPITRE II : CHAMPS D’APPLICATION ET METHODOLOGIE DE TRAVAIL.........................
SECTION I : CHAMPS D’APPLICATION.................................................................32
SECTION 2 : METHODOLOGIE DE TRAVAIL.........................................................39
CHAPITRE III : CAS PRATIQUE, LES DIFFERENTS CYCLES AUDITES.....................................
SECTION I : TRAVAUX DE CONTROLES GENERAUX ET SPECIFIQUES..................44
SECTION II : CYCLE DES IMMOBILISATIONS........................................................45
SECTION III : CYCLE FOURNISSEURS ET COMPTES RATTACHES – ACHATS ET
AUTRES CHARGES............................................................................................. 60
SECTION IV : CYCLE PERSONNEL – PAIE.............................................................65
CHAPITRE IV : SURVEILLANCE COMPTABLE ET RECOMMANDATIONS................................
SECTION I : PRESENTATION DE LA SOCIETE ALPHA-EQUIPEMENT......................70
SECTION II : SURVEILLANCE COMPTABLE..........................................................71
SECTION III : RECOMMANDATIONS....................................................................82
CONCLUSION GENERALE..................................................................................................................
BIBLIOGRAPHIE...................................................................................................................................
WEBOGRAPHIE :...................................................................................................................................
AVANT-PROPOS
Plus de dix ans se sont écoulées depuis les malversations des comptes de la société américaine
ENRON, avec la complicité du Cabinet d’audit Arthur Andersen.
Face à la colère et l’inquiétude des investisseurs et actionnaires de nouvelles lois ont été votées
d’abord aux Etats Unis, ensuite en Europe, puis vers le monde entier afin de solidifier le contrôle des
comptes des entreprises.
En dépit de cela, la crise financière débutée au dernier semestre 2007 a conduit à la faillite des grandes
institutions banques, assurances comme Lehman Brothers, AIG, .etc.
Ces scandales financiers ont une fois de plus mis en cause l’efficience du contrôle des comptes.
Dans un tel contexte, nous avons jugé opportun de traiter, dans le cadre de notre projet de fin d’étude
(PFE), du thème " Conduite et réalisation d’une mission d’audit légal et contrôle des comptes", telle
que pratiquée par le commissaire aux comptes lors de sa mission d’audit légal et contrôle des comptes
conformément aux dispositions de l’article 166 de la loi 17-95 relative à la mission permanente du
commissaire aux comptes.
Ainsi, on peut dès lors se demander à quoi consiste ce contrôle des comptes ? On peut le définir
comme étant un processus qui permet de vérifier les comptes d’une entité et de s’assurer que les états
financiers ont été bien établis en conformité avec le référentiel comptable qui doit s’appliquer.
L’expression contrôle des comptes est souvent remplacé par celle d’audit que Alain Mikol définit
comme « toute analyse, tout contrôle, toute vérification, de tout ou partie des processus comptables ou
des comptes d’une entité peuvent être qualifiés d’audit financier ou audit tout court ».
Ainsi, la mission du commissaire aux comptes, telle que définit par la loi, permet de vérifier, les
valeurs, les livres, les documents comptables de la société, la conformité de la comptabilité avec les
règles en vigueurs sans s’immiscer dans la gestion de l’entreprise.
Pour mieux cerner ce thème, nous avons participé à la deuxième intervention pour l’exercice 2012, du
commissaire aux comptes Mr Ahmed Salem BRIK, au sein de sept entreprises formant le Groupe M.
Lors de cette mission, nos travaux ont porté sur l’audit de trois cycles (immobilisations, Personnel-
paie, Achat-fournisseurs et comptes rattachés) et la surveillance comptable.
INTRODUCTION GENERALE
L’entreprise tout au long de son existence est censée rendre des comptes. Elle est amenée à
produire un certain nombre d’informations (financières et comptables) répondant aux
diverses préoccupations dont elle fait l’objet. De même qu’il ne sert à rien de disposer
d’informations dont la qualité est douteuse, On ne peut donc dissocier l’obligation de
produire des informations de la nécessite de les contrôler ou encore de les auditer afin
qu’elles puissent répondre aux attentes des utilisateurs.
La conduite de l’audit, d’abord dans le domaine financier et comptable, puis par expansion,
dans les autres fonctions de l’entreprise (audit opérationnel), a connu ces dernières années une
énorme évolution. Il s’est érigé donc autour de ce concept une image de modernité et
d’efficacité qui découle essentiellement de trois (3) facteurs : la diversité du concept,
l’exigence de compétences étendues des auditeurs, la rigueur dans l’application de la
méthode.
Par ailleurs, il est claire de constater que la complexité et la disparité des réformes (fiscales,
économiques, sociales, comptables, environnementales, …etc.) entreprises ont rendu
nécessaire l’intervention de vérificateurs indépendants. Ces vérificateurs ou reviseurs,
indépendants et autonomes, sont devenus les garants de l’information financière et comptable,
tant dans sa qualité que sa fiabilité et sincérité. Ainsi née la mission du Commissaire Aux
Comptes (CAC).
Tout le problème réside dans l’approche que va adopter le CAC pour se forger une opinion
sur les états financiers de l’entité auditée. Le travail présent, traitant du thème "conduite et
réalisation d’une mission d’audit légal, cas de la mission permanente du Commissaire aux
Comptes", s’inscrit dans ce volet de la démarche du commissaire aux comptes lors de sa
mission de certifications des comptes.
Dans un premier chapitre, nous mènerons une revue littéraire en ce qui concerne les concepts,
les dispositions règlementaires (internationales et Marocaines) liés à l’audit financier et
comptable en général et à l’audit légal en particulier. Ensuite dans un deuxième chapitre, nous
allons présenter les structures d’accueils ayant servie de champs d’application pour notre
stage ainsi que la méthodologie de travail adoptée pour la réalisation du présent rapport. Le
troisième chapitre sera consacré au cas pratique de l’audit légal. Il s’agira pour nous de
présenter les différents cycles audités lors de notre mission d’audit légal. Enfin, un quatrième
chapitre sera dédié à la surveillance comptable et aux recommandations.
Le premier chapitre du présent rapport permet de situer notre thème dans un cadre plus
générale et conceptuel. Le chapitre est scindé en trois grandes sections. La première section
aborde la typologie des missions d’audit et les normes d’audit.
La deuxième section sera consacrée au commissariat aux comptes à travers lequel nous
verrons son mandat, sa nomination ainsi que la cessation de ses fonctions.
Dans la troisième section, nous traiterons de la mission d’audit des comptes qui est l’objet de
notre présent rapport de stage.
SECTION 1 : TYPOLOGIE DES MISSIONS D’AUDIT – LES
NORMES D’AUDIT
Dans cette section, nous verrons d’abord une présentation succincte de l’histoire de l’audit
légal, ensuite la typologie des missions d’audit en générales et les missions du Commissaire
aux comptes en particuliers. Enfin, nous clôturons cette section par les normes d’audit sur le
plan international et national.
Au Maroc, c’est la loi 17-95 sur les Sociétés Anonymes modifié par la loi 20-05 qui aborde
l’exercice de la profession de commissariat aux comptes. Nous verrons plus de détails sur
cette loi dans les prochaines parties.
De nos jours, le terme audit (sens littéral : écouter, auditeur = celui qui écoute) est employé
dans des multiples situations : audit social, audit de performances, audit stratégique, …Etc.
Si l’audit est avant tout une méthode structurée, il convient toutefois de faire la différence
avec certaines notions voisines.
Dans la typologie des missions d’audit on distingue en premier l’audit opérationnel et l’audit
comptable et financier, ensuite, nous distinguons l’audit interne et l’audit externe et enfin,
l’audit contractuel et l’audit légal. Dans ce qui suit, nous allons voir chaque type de mission
d’audit, identifier leurs points communs ainsi que les différences qui les séparent.
Il s’agit de l’examen des comptes annuels d’une entité économique, auquel procède un
professionnel compétent et indépendant, en vue d’exprimer une opinion motivée sur les
comptes annuels qui traduisent :
En tenant compte du droit et des usages du pays où l’entité à son siège. (O.E.C 1996)
A partir de cette définition, nous pouvons retenir les points suivants :
L’audit financier est une mission qui se conclut par l’expression d’une opinion sur la
qualité des comptes annuels (mission d’opinion) ;
L’audit financier garantit la qualité des comptes annuels auprès des tiers utilisateurs
(actionnaires actuels ou potentiels, personnel, client, fournisseurs, banquiers, etc.).
Cette garantie ne peut être apportée que par un professionnel compétent et
indépendant ;
par conséquent l’audit financier est réalisé par un auditeur externe c’est-à-dire non
membre du personnel de l’entité.
La qualité des comptes annuels est apprécié par rapport aux normes comptables du
pays où est située l’entité (les normes sont plus ou moins différentes selon les pays).
L’audit opérationnel est l’examen des informations relatives à la gestion de chaque fonction
d’une entité, en vue d’exprimer sur ces informations une opinion responsable et indépendante,
par référence aux critères de régularité, de fiabilité et d’efficacité. (O.E.C 1996)
A partir de cette définition, nous retenons que l’audit opérationnel est donc un examen des
instruments dont dispose la direction de l’entité pour la contrôler et la gérer. Les objectifs
principaux de l’audit opérationnel sont donc de s’assurer :
L’audit externe est réalisé par une personne (ou un cabinet) extérieur à l’entreprise.
L’audit interne est assuré par une personne (ou un service) salarié de l’entreprise.
La garantie est assurée par les tiers sur la qualité de l’opinion émise sur des comptes
annuels, exige que l’audit financier soit réalisé par un auditeur externe.
objectif réalisation
L’audit financier et comptable peut être scindé en deux types d’audit selon la nature de la
relation existant entre l’auditeur et l’entreprise :
L’audit légal est la mission permanente du commissaire aux comptes (CAC) défini
par la loi 20-05. Il s’applique à toutes les sociétés (et associations) remplissant les
conditions prévues par les dispositions de la loi, il est l’objet du présent rapport de
stage;
L’audit contractuel est un audit non imposé par la loi, il fait l’objet d’un contrat entre
l’entreprise et le cabinet.
L’audit a pour objectif de renforcer le degré de confiance des utilisateurs des états financiers.
Cet objectif est atteint par l’expression de l’auditeur d’une opinion selon laquelle les états
financiers sont établis, dans tous leurs aspects significatifs, conformément à un référentiel
comptable applicable. Pour la plupart des référentiels comptables à usage général, cette
opinion porte sur le fait que les états financiers sont présentés sincèrement, dans tous leurs
aspects significatifs, ou donnent une image fidèle conformément à ce référentiel.
Ce référentiel est composé de normes, qui avec la mondialisation de l’économie a vu son
champ s’élargir vers l’international. Ainsi, nous distinguons des normes nationales et
internationales.
Créée en octobre 1977, l’IFAC est l’organisation mondiale de la profession comptable, expert-
comptable et commissaires aux comptes. Elle regroupe plus de 163 organisations
professionnelles représentant 119 pays dont le Maroc en fait partie et l’Ordre des Experts
Comptables (O.E.C) du Maroc est représenté.
Elle se compose de plusieurs comités et groupe de travail aux objectifs différents dont nous
pouvons citer :
Au Maroc, les normes d’audit sont publiées par l’O.E.C. Elles sont en grande partie inspirées
du référentiel des normes professionnelles et code de déontologie, un recueil qui est
régulièrement publié par le Conseil National des Commissaires aux Comptes (C.N.C.C) de la
France.
Ces normes ont pour finalité de compléter ou de préciser, sur le plan pratique, des dispositions
générales issues de la loi. Elles permettent aux professionnels d’apprécier concrètement la
nature et l’étendue des diligences qu’ils doivent mettre en œuvre dans une situation donnée.
Le référentiel se décompose en plusieurs parties dont nous pouvons citer :
Les dispositions relatives à l’exercice des missions, il s’agit des principes
fondamentaux de comportement, des caractéristiques générales des missions d’audit ;
Mission d’audit qui a trait à l’ensemble de la mission d’audit, l’orientation et la
planification de la mission, l’émission des rapports de synthèses ;
Mission d’examen limité ;
Vérification et information spécifiques : traite de la mise en œuvre de la mission du
commissaire aux comptes dans le cadre des obligations de vérification spécifiques ;
Commissa
ire aux
comptes
Mission Missions
permanen particulièr
te es
possibilité de
désigner un CAC
Intervention définies
pour réaliser des
Mission générale par la loi ou
missions
règlement
particulières (CAA, à
la fusion)
C’est l’article 166 de la loi 20-05 sur les S.A, Mission permanente des commissaires aux
comptes, de la loi 20-05 qui stipule que : " Le ou les commissaires aux comptes ont pour
mission permanente, à l'exclusion de toute immixtion dans la gestion, de vérifier, les valeurs
et les livres, les documents comptables de la société et de vérifier la conformité de sa
comptabilité, aux règles en vigueur. Ils vérifient également la sincérité et la concordance,
avec les états de synthèse, des informations données dans le rapport de gestion du conseil
d'administration ou du directoire et dans les documents adressés aux actionnaires sur le
patrimoine de la société, sa situation financière et ses résultats."
Le ou les commissaires aux comptes s'assurent que l'égalité a été respectée entre les
actionnaires.
Cette mission permanente est subdivisée en deux missions qui seront traitées dans les lignes
qui suivent.
Ces interventions viennent compléter la mission générale d’audit des comptes. Il s’agit
notamment de :
- Augmentation ou réduction du capital ;
- Distributions d’acomptes sur dividendes ;
- Opérations de transformation ;
- Alerte suite à des faits de nature à compromettre la continuité de l’exploitation ;
- Révélation de faits délictueux au procureur ;
- Convocation par le CAC de l’assemblée générale en cas de carence des organes
sociaux.
Il s’agit essentiellement de :
o Commissariat aux apports ;
o Commissariat à la fusion ;
Jusqu’en 1980, l’organisation comptable au Maroc était assise sur des règles hétérogènes.
D’une part, les règles de fonctionnement et de comptabilisation sont inspirées de la vie fiscale
et, d’autre part, les pratiques étrangères notamment françaises. Il n’existe pas donc de règles
comptables marocaines.
Il a fallu en 1982 lors d’une conférence organiser à l’ISCAE, que des réflexions ont vu le jour
sur la mise en place d’un plan comptable marocain et l’aménagement du droit comptable au
Maroc. Ces réflexions ont abouti en Janvier 1993 par la concrétisation de la loi N°15-89
instituant l’Ordre des Experts Comptables (OEC) qui régira la profession. L’O.E.C est dirigé
par un conseil national et par deux conseils régionaux.
"Nul ne peut exercer les fonctions de commissaires aux comptes s’il n’est inscrit au tableau
de l’ordre des experts comptables " article 160 de la loi 20-05 sur S.A.
O.E.C est l’institution qui règlemente l’exercice et l’ensemble des pratiques de la profession
d’expert-comptable et commissaires aux comptes au Maroc. Elle est dotée de la personnalité
morale et régie par les dispositions de la loi 15-89.
Ses attributs généraux sont :
Assurer la sauvegarde des principes et traditions de moralité, de dignité et probité qui
font l’honneur de la profession de l’expert-comptable ;
Veiller au respect par ses membres des lois, règlements et usages qui régissent
l’exercice de la profession ;
Admettre dans la profession des experts comptables selon les formes et les conditions
prévues par la loi n°15-89 ;
Edicter tout règlement nécessaire à l’accomplissement de sa mission et établir le code
des devoirs professionnels rendus applicables par le gouvernement ;
Assurer la défense des intérêts matériels et moraux de la profession d’expert-
comptable éventuellement devant les juridictions ;
Représenter la profession auprès de l’administration et organisations internationales
poursuivant des objectifs similaires.
Le statut du commissaire aux comptes porte principalement sur les conditions d’exercice de la
fonction de commissaires aux comptes, les incompatibilités et interdictions dans l’exercice de
cette fonction. Afin de garantir l’indépendance du commissaire aux comptes, la loi 20-05 a
prévu un certain nombre d’interdictions et d’incompatibilités dans l’exercice de sa profession.
Conditions d’exercice du C.A.C l’article 160 de la loi 20-05 stipule que « nul ne peut
exercer les fonctions de commissaire aux comptes s’il n’est inscrit au tableau de
l’ordre des experts comptables. »
Ainsi seuls les experts comptables inscrits à l’Ordre des Experts comptables peuvent exercer
la fonction de commissariat aux comptes.
Les incompatibilités : l’article 161 de la Loi 20-05 stipule que ne peuvent être désignés
comme commissaires aux comptes :
les fondateurs, apporteurs en nature, bénéficiaires d'avantages particuliers ainsi
que les administrateurs, les membres du conseil de surveillance ou du directoire
de la société ou de l'une de ses filiales ;
les conjoints, ascendants et descendants parents et alliés jusqu'au 2e degré
inclusivement des personnes visées au paragraphe précédent ;
ceux qui assurent pour les personnes reçoivent des personnes visées au
paragraphe 1 ci- dessus, pour la société ou pour ses filiales des fonctions de la
société ou de ses filiales, une rémunération quelconque à raison de fonctions
susceptibles de porter atteinte à leur indépendance ou reçoivent de l’une d’elles
une rémunération pour des fonctions autres que celles prévues par la présente loi;
les sociétés d'experts comptables dont l'un des associés se trouve dans l'une des
situations prévues aux paragraphes précédents, ainsi que l’expert-comptable
associé dans une société d’experts comptables lorsque celle-ci se trouve dans
l’une desdites situations.
Il en est de même pour les commissaires aux comptes d’une même société, deux ou plusieurs
experts- comptables qui font partie à quelque titre que ce soit de la même société d’experts
comptables ou d’un même cabinet.
De plus, la loi ajoute que « si l'une des causes d'incompatibilité ci-dessus indiquées survient
en cours de mandat, l'intéressé doit cesser immédiatement d'exercer ses fonctions et en
informer le conseil d'administration ou le conseil de surveillance, au plus tard quinze jours
après la survenance de cette incompatibilité. »
Les interdictions : selon les dispositions de l’article 162, "les commissaires aux
comptes ne peuvent être désignés comme administrateurs, directeurs généraux ou
membres du directoire des sociétés qu'ils contrôlent qu'après un délai minimum de 5
ans à compter de la fin de leurs fonctions. Ils ne peuvent, dans ce même délai,
exercer lesdites fonctions dans une société détenant 10% ou plus du capital de la
société dont ils contrôlent les comptes."
Il en est de même pour les personnes ayant été administrateurs, directeurs généraux, membres
du directoire d'une société anonyme ne peuvent être désignées commissaires aux comptes
de cette société dans les cinq années au moins après la cessation de leurs fonctions. Elles
ne peuvent, dans ce même délai, être désignées commissaires aux comptes dans les sociétés
détenant 10% ou plus du capital de la société dans laquelle elles exerçaient lesdites fonctions.
Le présent point étudie les conditions de nomination dans les principales entités et
présente les causes et les conditions de la cessation de ses fonctions. Nous nous limiterons
à la Société Anonyme (S.A) et les Sociétés à Responsabilité Limitée (SARL) qui constitue
la forme juridique de nos sociétés auditées.
La nomination du commissaire aux comptes est obligatoire pour certaines entités, parfois en
fonction de critères financiers.
Ainsi, dans son article 159, la loi 20-05 sur les SA stipule "qu’il doit être désigné dans
chaque société anonyme, un ou plusieurs commissaires aux comptes chargés d'une mission
de contrôle et du suivi des comptes sociaux dans les conditions et pour les buts déterminés
par la présente loi."
Dans ce même article, la loi précise que toutefois, les sociétés faisant appel public à
l'épargne sont tenues de désigner au moins deux commissaires aux comptes ; il en est de
même des sociétés de banque, de crédit, d'investissement, d'assurance, de capitalisation et
d'épargne.
Pour ce qui est des Société à Responsabilité Limitée (SARL), dont nos entreprises auditées y
figurent, c’est l’article 80, de la loi N°5-96 dans son chapitre VII : contrôle de la société à
responsabilité limitée (SARL) qui stipule que : « Les associés peuvent nommer un ou
plusieurs commissaires aux comptes dans les conditions prévues au deuxième alinéa de
l’article 75.
Toutefois, sont tenues de désigner un commissaire aux comptes, les sociétés à responsabilité
limitée dont le chiffre d’affaire, à la clôture d’un exercice social, dépasse le montant de
cinquante millions de dirhams, hors taxes. »
Désignation facultative par les associés selon le régime des décisions collectives
ordinaires (décisions des associés représentant plus la moitié des parts sociales);
Désignation par ordonnance du président du tribunal de commerce statuant en la
forme des référés à la demande d’un ou plusieurs associés représentant au moins le
quart du capital, l’opportunité de désigner un commissaire aux comptes est, dans ce
cas, laissée au juge conformément aux dispositions de la loi N°5-96 qui stipule que
"Même si le seuil indiqué à l’alinéa précédent n’est pas atteint, la nomination d’un
commissaire aux comptes peut être demandée au président du tribunal, statuant en
référé, par un ou plusieurs associés représentant au moins le quart du capital."
De plus, il faut signaler que le commissaire aux comptes est désigné par les actionnaires de
la société. D’après l’article 20 de la loi sur les SA, le (s) premier (s) commissaire aux
comptes sont désignés par les statuts lors de la constitution de la société. Tout au long de
son existence la société nomme le commissaire aux comptes lors de l’assemblée générale
des actionnaires conformément aux dispositions de l’article 163.
Pour notre stage, objet du présent rapport, nous avons appliqué pour les sociétés
remplissant les conditions d’obligation de commissaire aux comptes la mission permanente
de contrôle des comptes et la surveillance comptable pour les autres sociétés, n’ayant pas
remplies les conditions d’obligations d’avoir un commissaire aux comptes.
La demande de récusation du commissaire aux comptes doit s’appuyer sur un juste motif. Il
s’agira par de faits permettant de suspecter son intégrité ou son indépendance. Cette demande
doit être portée devant le président du tribunal qui statue en référés.
Le président du tribunal est saisi, sous peine d'irrecevabilité, par demande motivée présentée
dans le délai de trente jours à compter de la désignation contestée.
S'il est fait droit à la demande, le ou les commissaires aux comptes désignés par le président
du tribunal demeurent en fonction jusqu'à la nomination du ou des nouveaux commissaires
par l'assemblée générale.
En plus, conformément aux dispositions de l’article 179 de la loi 20-05, la cessation des
fonctions du C.A.C peut être due en cas d’une révocation pour une faute ou un empêchement.
Il y a faute lorsque la mission n’est pas correctement exercée (par exemple, immixtion dans la
gestion). Il y a empêchement lorsque l’exercice des fonctions est impossible (par exemple en
cas de maladie).
D’autres causes de cessations des fonctions peuvent évoquées dont notamment l’arrivée à
terme du mandat du commissaire aux comptes, la démission du commissaire aux comptes
pour des motifs personnels et professionnels, la survenance d’une incapacité ou d’une
incompatibilité, la dissolution de la société, les sanctions disciplinaires, le décès du
commissaire aux comptes.
7 LE MANDAT DU C.A.C
L’exercice du mandat ou La durée des fonctions des commissaires aux comptes est très
règlementé par la loi, notamment sa durée et son renouvellement
L’article 163de la loi 20-05 précise que Le ou les commissaires aux comptes sont nommés
pour trois exercices par l'assemblée générale ordinaire des actionnaires. Dans le cas prévu
à l'article 20, la durée de leurs fonctions ne peut excéder un exercice.
Les fonctions des commissaires aux comptes nommés par l'assemblée générale ordinaire des
actionnaires expirent après la réunion de celle qui statue sur les comptes du
troisième exercice.
Lorsqu'à l'expiration des fonctions d'un commissaire aux comptes, il est proposé à
l'assemblée de ne pas les renouveler, le commissaire aux comptes doit être, s'il le demande
entendu par l'assemblées.
la nature des informations dont dispose le commissaire aux comptes a fait que le législateur a
imposé le secret professionnel aux commissaires aux comptes conformément à l’article 177
de la loi 20-05 " Les commissaires aux comptes ainsi que leurs collaborateurs sont astreints
au secret professionnel pour les faits, actes et renseignements dont ils ont pu avoir
connaissance à raison de leurs fonctions."
Le commissaire aux comptes doit effectuer ses missions en respectant les Normes d’Exercice
Professionnelles (NEP).
Ce principe vise à séparer les fonctions de direction qui accomplissent des actes de gestion
des fonctions de contrôle qui se prononcent sur la régularité et la sincérité des actes de
gestion.
8.5 La publicité
Il est formellement interdit aux commissaires aux comptes d’effectuer toute démarche non
sollicitée en vue de proposer leurs services à des tiers.
Responsabilité pénale
Responsabilité civile
Responsabilité professionnelle.
En vertu des dispositions de l’article 180, "le ou les commissaires aux comptes sont
responsables, tant à l'égard de la société que des tiers, des conséquences dommageables
des fautes et négligences par eux commises dans l'exercice de leurs fonctions"
Ils ne sont pas civilement responsables des infractions commises par les administrateurs ou
les membres du directoire ou du conseil de surveillance sauf, si, en ayant eu connaissance
lors de l'exécution de leur mission, ils ne les ont pas révélées dans leur rapport à l'assemblée
générale.
Le commissaire aux comptes doit obéir à certains nombre de responsabilité dans le cadre de la
réalisation de sa mission. Ces responsabilités sont définies par la loi et les règles
déontologique de l’Ordre des Experts Comptables. Parmi ses responsabilités nous pouvons
voir que :
Le commissaire aux comptes n’est pas responsables des états de synthèse, cette
responsabilité est exclusivement celle des dirigeants ;
Le commissaire aux comptes donne une opinion de certification des comptes par
référence à des diligences. Le commissaire aux comptes jugera en professionnel
indépendant et compétent ;
Sa responsabilité n’est engagée qu’en cas de manquement aux diligences
professionnels appropriées. Il a une obligation de diligence et non de résultat ;
L’opinion porte sur la sincérité, la régularité et l’image fidèle des états de synthèse.
Les commissaires aux comptes certifient, en justifiant leurs appréciations, que les comptes
annuels sont réguliers et sincères et donnent l’image fidèle du résultat des opérations de
l’exercice écoulé ainsi que la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet
exercice.
Pour y parvenir à, il doit d’abord fixer les objectifs d’audits. Ce qui nous amène au premier
point de cette section à savoir les objectifs d’audit des comptes. Ensuite, dans la seconde
partie nous verrons le schéma de la démarche générale de l’audit des comptes et pour enfin,
dans une troisième partie, il sera question de la mise en œuvre d’une mission d’audit des
comptes.
Mais avant cela voyons d’abord comment se fait le traitement de l’information financière qui
est la matière première d’une mission d’audit.
1 L’INFORMATION FINANCIERE
NORMES
EMETTEUR
LANGAGE
AUDIT
AUDITEUR
NORMES
Source : inspiré du " séminaire sur l’audit comptable et financier " de l’O.E.C
A partir de la figure N°2, nous retenons que l’émetteur de l’information perçoit des faits
économiques, juridiques et financiers. Il effectue une synthèse de ces faits sous forme d’un
langage commun à lui et aux destinateurs du message. Ainsi, les destinateurs ont à leur tour
une image des faits (économiques, juridiques et financiers) venant de l’émetteur. Les normes
de langage permet et facilite la bonne compréhension et formalisation du langage entre
émetteur et destinateurs.
Le récepteur, quant à lui, doit s’assurer que les faits ont été bien traduits dans le langage
correct. Le contrôle de cette traduction est le rôle de l’auditeur qui exprime son opinion sur
la qualité du message communiqué par l’émetteur. La fiabilité de l’appréciation de la finalité
du message nécessite que l’auditeur respecte les normes de contrôle (audit).
Le Cabinet international d’audit " Grant Thornton International" définie cinq objectifs
principaux de l’audit financier et comptable. Ces objectifs sont :
La figure n°4 donne des exemples pour chaque objectif ainsi que son application par rapport
au deux positions citées plus haut.
Figure N°4 : les objectifs d’audit en fonction des positions dans l’entreprise.
De l’acceptation de la mission à l’émission des rapports qui marque la fin de ses travaux le
commissaire aux comptes doit respecter la démarche suivante dans la conduite de sa mission.
Orientation initiale
Autres travaux intérimaires (anticipation des contrôles des comptes, inventaire physique)
Date de clôture
Synthèse
RAPPORT
Source "support O.E.C"
La mise en œuvre de la mission d’audit est une étape fondamentale dans la démarche d’audit.
En effet, ces premiers travaux vont permettre de clarifier l’étendue et la nature des travaux à
engager dans un volume horaire limité.
Ainsi, l’auditeur devra avant tout réaliser une prise de connaissance de l’entité auditée afin
d’identifier les principales zones de risque.
Cette planification consiste à prévoir l’approche générale des travaux et les procédures d’audit
à mettre en œuvre par les membres de l’équipe d’audit.
Selon le NEP 300 « le commissaire aux comptes élabore un plan de mission décrivant
l’approche générale des travaux d’audit »
Une présentation de l’entreprise, son secteur d’activité, son activité, son organisation ;
Contenu de la mission : nature de la mission pour notre cas il s’agit d’une mission
d’audit des comptes et surveillance comptable ;
Evaluation des risques inhérents et du contrôle interne. Lors de notre stage aucun
travail n’a été concerné cette partie ;
Détermination du seuil de signification ;
Le NEP définit le programme de travail comme la nature et l’étendue des diligences estimées
nécessaires à la mise en œuvre du plan de mission au cours de l’exercice (..), il indique le
Le programme de travail, dans notre situation, a été élaboré par l’O.E.C pour tous les
commissaires aux comptes du Maroc. Ce programme est présenté dans le chapitre III du
présent rapport pour la mission d’audit des comptes et la surveillance comptable.
La prise de connaissance de l’entité est une étape indispensable à la planification. Dans notre
cas, le commissaire aux comptes travaille avec les entreprises depuis 2000 ce qui lui permet
d’avoir une bonne connaissance de ces entreprises.
De nos propos soins, nous avons effectué des recherches pour avoir une vue globale du
secteur ELECTROMENAGER au Maroc.
De plus, la consultation de documents internes, existant dans le cabinet, sur ces entreprises
nous a aidé à mieux connaitre les entreprises auditées.
L’audit est un examen indépendant et compétent des comptes d’une entreprise en vue de
s’assurer de la régularité et de la sincérité des comptes, et exprimer une opinion motivée sur
ses états financiers.
Le second chapitre du présent rapport est subdivisé en deux grandes sections. La première
section traite du champ d’application c’est-à-dire la présentation de la structure d’accueil
d’une part, et l’entreprise auditée d’autre part. Dans la deuxième section, il sera question de
la méthodologie adoptée pour la réalisation du stage. Il s’agit notamment des raisons du choix
du sujet, les objectifs recherchés, la revue littéraire une étape préalable à tout travail
scientifique.
Ensuite, dans un second point, nous aborderons la présentation de l’entreprise " BETA ".
C’est l’une des sept (7) entreprises dont nous avons mené la mission permanente du
commissaire aux comptes. Dans un souci de mieux organiser notre travail et du fait que les
sept entreprises appartiennent à un même groupe, nous avons jugé utile de présenter
uniquement les travaux réalisés dans l’entreprise " BETA". En effet, l’entreprise "BETA " est
la grande entreprise du groupe. Par ailleurs, nous signalons pour des raisons de
confidentialité, du fait que le rapport final du C.A.C n’est pas encore publié, nous n’avons pas
utilisé les noms corrects des entreprises auditées.
En effet le cabinet BRIK s’est fait connaitre depuis sa création, par l’organisation et
l’animation de plusieurs séries de séminaires intra et inter – entreprise, notamment dans le
domaine des nouveautés en matière de législation comptable, fiscale, sociale, de management
et d’organisation et à l’occasion de chaque changement dans la législation relative à
l’entreprise en général.
Comme toute structure, le cabinet BRIK & Associés véhicule les valeurs suivantes :
Domaines d'interventions
Audit
Commissariat Aux Conseil
Travaux Fiscals
Comptes (C.A.C) et Juridiques Formation
Commissariat Aux divers dont Organisation
Apports (C.A.A) Constitution de
Ingénierie
Sociétés
Surveillance et Tenue Financière
de Comptabilités
Le cabinet BRIK offre une prestation intellectuelle globale, efficace, à haute valeur ajoutée au
travers de ses trois principaux domaines :
Le cabinet BRIK est en mesure d’accompagner ses clients tout au long de leur projet
d’entreprise depuis sa création et ce, afin d’assurer un suivi efficace et durable des
problématiques juridiques, fiscales et sociales.
1.2.2. Audit
Le cabinet BRIK intervient, en tant que commissaire aux comptes auprès des sociétés de droit
marocain, des filiales de sociétés étrangères, associations et groupes et tous secteurs
d’activités.
Mission légales :
o Commissariat aux comptes
o Commissariat aux apports
Mission contractuelles
o Audit du contrôle interne
o Audit des comptes consolidés
1.2.3. Conseil
Créé en 2000, BETA est une société à responsabilité limitée SARL au capital de 3 000 000
DIRHAMS intégralement libéré.
Dénomination sociale
Siège social
• Casablanca
Date de création
• Avril 2000
Forme juridique
• SARL
Capital:
Valeur Nominale
• 100 dhs
Nombre d'actions
• 100 000
Importation,
Exportation et de produits ménagers, électroniques ,
Commercialisat informatiques, de climatisation, bureautique,
ion électriques, électronique, ... à usage domestique
ou professionnel
La connaissance des activités de l’entité auditée est une étape importante dans la planification
de l’audit légal. Par cette prise de connaissance, il est plus facile pour l’auditeur de :
Identifier les domaines et systèmes significatifs : il s’agit de détecter les domaines qui
représentent une part significative de l’activité de l’entreprise à travers les comptes
annuels ou qui sont entachés de risques d’erreurs significatifs. Ensuite, vérifier les
systèmes qui traitent des données répétitives pouvant avoir une incidence importante
sur les comptes ;
Pour cela, l’auditeur doit obligatoire passer en revue les différents documents légaux et
réglementaires (statuts, procès-verbaux des conseils d’administration, rapports d’activités,
budget d’investissement, plan d’action, manuel de procédure, plan de financement, …etc.).
Ainsi, avant notre intervention nous avons pris connaissance des entreprises à auditer à travers
des documents disponibles, au sein du Cabinet, sur les entreprises. Ces documents sont le
dossier permanent (juridique) et le dossier d’exploitation.
En plus de ces deux documents, nous avons eu une réunion avec le commissaire aux comptes
pour mieux cerner les entreprises à auditer. Cette réunion, nous a permis d’une part de mieux
comprendre les informations vue dans les dossiers d’exploitation et permanent et d’autre part
d’avoir une connaissance plus avancée sur les entreprises, leurs histoires, évolution du secteur
dans lequel elles évoluent.
C’est un dossier qui regroupe l’ensemble des informations comptables et fiscales (journal,
grand livre, balance, bilan, …) d’une entreprise durant un exercice donné.
La taxe professionnelle ;
Le dossier d’Analyse périodique des comptes ;
Les diverses factures ;
Déclarations 9421.
• à cacheter
avec
facture mention
"comptabili
sé"
fiche • voir
d'imputati exemplaire
en annexe
on
folios de • enregistrem
ent
saisies manuscrite
journal de • enregistrem
ent sur
saisie logiciel
Dès le premier jour de notre stage nos premières tâches ont consisté à aller droit au but
comme confirme notre planning du déroulement du stage.
Pour mieux organiser notre travail face à la contrainte du temps, car rappelons-le nous avons
eu des difficultés à trouver une structure d’accueil, notre première tâche à consister à la
lecture des documents pouvant nous aider à atteindre nos objectifs fixés.
1 Définition de la problématique
Comme nous l’avons signalé dans notre introduction, la difficulté majeure liée à la mission
d’audit légal résiste dans la méthodologie adoptée par le commissaire aux comptes pour se
forger une opinion sur la régularité, la sincérité et l’image fidèle des états financiers de
l’entreprise auditée.
Ainsi notre problématique s’articule autour deux questions principales:
Quelles sont les différentes étapes préalables à une mission d’audit légal ?
Comment le commissaire aux comptes définisse les diligences à mettre en œuvre pour
s’assurer de la sincérité des comptes ?
méthodologie d’une mission d’audit légal. En outre, cela nous a aidé à comprendre
l’aspect organisationnel de l’entreprise que ça soit dans le traitement de l’information
financière ou dans les autres facettes de son organisations ;
3) L’ouverture vers une formation de cycle supérieure. En effet, notre ambition est de
continuer les études vers le cycle supérieur notamment l’expertise comptable. Pour y
accéder, l’étudiant doit impérativement passer un concours. Le stage en cabinet
d’audit est une occasion idoine nous permettant de mieux préparer le concours et
multiplier nos chances d’y accéder.
Par le présent thème, nous nous sommes fixés des objectifs dont une grande partie a été
atteinte.
02/04/201
3
25/03/201
3
23/03/201
audit
3 des
18/03/20
13
entreprises
06/03/20
13 début de de Safi
04/03/20 l'interventi
13
14/02/20 réunions on avec les
13/02/201 13
avec entreprise
3 entretien l'équipe situées à
avec d'audit Casablanca
l'expert- pour
lecture
comptable préparer la
document
pour la mission
début du interne du
synthèse
stage cabinet
des
documents
consultés
Le chapitre III du présent rapport est intégralement consacré aux réalisations obtenues lors de
notre stage dans le cabinet BRIK. Il s’agit de l’aboutissement des travaux dont nous avons
effectué lors de la mission d’audit légal. Le chapitre sera subdivisé en quatre sections dont la
première section est consacrée aux travaux généraux et spécifiques et les trois autres sections
concernent les cycles audités. Il s’agit du cycle des IMMOBILISATIONS, le cycle
FOURNISSEURS –ACHATS et le cycle PERSONNEL-PAIE.
Mais avant d’entamer les cycles rappelons d’abord la définition de quelques concepts clés.
Programme d’audit :
Le programme d’audit est un document de travail, élaboré par l’institution l’Ordre des Experts
Comptable du Maroc, adressé à tous les commissaires aux comptes du Royaume faisant l’audit
légal.
Il sert de base pour toute mission d’audit légal dans la mesure où il définit les diligences à
vérifier sous forme de questionnaires pour chaque cycle d’audit. Nous l’avons consulté avec
l’expert-comptable avant d’entamer notre mission.
Le programme de travail est rempli manuellement par l’auditeur en fonction des questions
posées par chaque diligence. Nous avons rempli le programme d’audit des entreprises auditées
pour le cycle des immobilisations, cycle personnel-paie et cycle achat-fournisseurs.
Feuille de tête
La feuille de tête permet de répertorier dans un tableau les variations anormales des différents
postes de la balance générale en comparant leur évolution entre l’exercice d’audit et l’exercice
précédent. Pour l’audit de chaque cycle nous avons commencé par établir une feuille de tête afin
d’identifier les postes ayant enregistrés une variation anormale. Par exemple pour le cycle des
immobilisations la feuille de tête nous permet de voir, sans rentrer dans les détails, si l’entreprise
à procéder à des acquisitions ou cessions d’immobilisations entre l’exercice 2012 (période
d’audit) et l’exercice 2011. Il en est de même pour les autres cycles, comme fournisseurs – achat
où la comparaison annuelle des variations permet voir de s’il y a eu une diminution ou
augmentation des achats.
L’objectif de cette section est de nous assurer que les recommandations anciennes, soulignées
dans les rapports antérieurs du Commissaire aux comptes (CAC), ont été prises en compte par
l’entreprise. Nous nous limiterons seulement aux recommandations anciennes qui concernent
les cycles que nous avons audité.
Ainsi, lors de notre intervention nous avons remarqué que l’ensemble des points évoqués au
compte rendu précédent et aux rapports antérieurs demeure globalement à suivre. Nous en
rappelons ci-après celles qui sont les plus importantes :
A. Le Programme d’audit
ok
8 Vérifier que toutes les redevances de brevets, licences ont été Ok
comptabilisées en profit sur la bonne période.
9 Se reporter au programme de vérification des engagements hors Pas
bilan et faire les travaux concernant les immobilisations. d’engagement
hors bilan.
B. Les objectifs :
Le tableau suivant permet de constater les variations annuelles enregistrées entre l’exercice
2011 et l’exercice 2012 (période d’intervention)
A. Le Programme d’audit
B. Les objectifs :
Les diligences de ce cycle nous permet de :
S'assurer que les montants inscrits aux postes d'immobilisations reflètent l'intégralité.
o des biens dont l'entreprise est propriétaire et qu'ils sont toujours en service ;
o des coûts encourus pour l'acquisition ou la création de ces biens.
S'assurer que les montants figurant en dotations aux amortissements sont déterminés
sur la base de taux admis fiscalement et que les amortissements cumulés reflètent
l'intégralité des amortissements calculés conformément aux principes comptables
généralement admis, appliqués de façon constante.
S'assurer que les immobilisations inutilisables ont été réformées et qu'un procès-verbal
en fait état
C. Feuille de tête Cycle Immobilisations Corporelles
A travers cette feuille de tête nous pouvons remarquer les variations enregistrées au niveau
des immobilisations corporelles durant la période du deuxième semestre d’une part et celles
enregistrés annuellement entre l’exercice 2011 et 2012.
2311 : Terrains
Eléments 2012 2011 Variation
Valeur d’entrée 2 364 118,90 2 364 118,90 -
2321 : Bâtiments
Eléments 2012 2011 Variation %
Valeur d’entrée 1 895 352,60 1 730 660,60 164 692,00 9,52
Amortissement 349 563,50 259 599,39 89 964,11 34,65
V.N.A 1 545 789,10 1 471 061,21 74 727,89 5,08
Les immobilisations corporelles ont connu une légère augmentation globale de 181 395,33
DH soit 1,6% résumant quelques acquisitions et cessions qui seront détaillées dans le point
suivant.
D. Synthèse et compte rendu de l’Audit du Cycle Immobilisation Corporelles
Les investigations que nous avons menées nous conduisent à faire les remarques suivantes :
o Toutes les immobilisations sont en possession par l’entreprise et sont munies de fiches
individuelles qui renseignent les amortissements, les taux appliqués et cumuls ;
o Le rapprochement des soldes d’ouverture (valeurs brutes et amortissements) avec les
soldes des comptes de l’exercice précédent est satisfaisant ;
o Les amortissements sont régulièrement pratiqués et les taux appliqués ne relèvent pas
d’aberration par rapport à ceux admis fiscalement ;
o Les fiches d’analyse des comptes d’immobilisations ne prennent pas en considération
la cession des immobilisations ;
o La société a acquis un matériel de transport :
Compte Date d’acquisition Désignation Fournisseurs Montant HT
234 : 23/08/2012 Renault RENAULT 122 9
Matériels de KANGOO MAROC 90,65
transport
A. Le Programme d’audit
B. Les objectifs :
Les titres de participations sont gérés par une banque. De ce fait, nous n’avons pas pu
répondre diligences les concernant. Le commissaire aux comptes s’en chargera, lui-même, de
leur situation.
4 Audit du Cycle des Autres Immobilisations Financières :
B. Les objectifs :
24864 : Cautionnements
Eléments 2012 2011 Variation %
Valeur d’entrée 1 134 953,32 996 953,32 138 000,00 13,84
Les dépôts et cautionnements accusent une variation de 138 000 DH soit 13,84% par rapport à
l’exercice précédent.
D. Synthèse et compte rendu de l’Audit des Autres Immobilisations Financières
2 Les objectifs :
Le tableau suivant permet de constater les variations annuelles enregistrées entre l’exercice
2011 et l’exercice 2012 (période d’intervention).
N° Compte Intitulé 2012 2011 Variation %
4411 Fournisseurs 55 597 549,81 60 021 582,89 - 4 424 033,08 - 7,37
4415 Frns-EAP 9 207 653,18 4 359 847,03 4 847 806,15 111,19
Frns Fact non
4417 2 803 153,10 67 828,70 2 735 324,40 4032,69
parvenues
441 Frns et CR 67 608 356,09 64 449 258,62 3 159 097,47 4,90
6111 Achats m/ses 209 770 710,61 190 635 726,16 19 134 984,45 10,04
Achats
611 revendues de 205 271 628,38 188 256 680,72 17 014 947,66 9,04
m/ses
A partir du tableau, nous avons remarqué que le niveau de l’activité a évolué de manière
significative, ainsi l’augmentation du CA (95,87%) justifie l’augmentation des achats de
marchandises (10%), du compte « Fournisseurs et comptes rattachés » (4,90%) et par
conséquent les stocks (10,75%).
Le compte « 4417 : Fournisseurs factures non parvenues » affiche une variation de plus de
2 735 324,40 DH principalement due à une patente à payer pour un montant de 1 244 460,00
DH et la présence des frais de voyage pour un montant total de 1 500 000,00 DH dont le
service comptable ignore le(s) fournisseurs. Ces montants ont fait l’objet de provisions.
Les travaux que nous avons effectués, rappelons-le, visent à nous assurer d’une part que les
transactions et prestations réalisées durant l’exercice ont été correctement enregistrées
aboutissant aux soldes figurant dans les comptes de charges et d’autre part que les comptes
tiers inscrits au bilan et provenant de divers opérations (achats, prestations de service) sont
fidèlement représentés et correctement évalués et imputés.
Il découle de nos investigations les remarques suivantes :
Le solde fournisseurs et comptes rattachés sur le bilan correspond à celui de la
balance générale et à celui du Grand-Livre de ce compte.
Le solde sur la balance fournisseurs concorde avec celui de la balance générale et
les comptes individuels.
Les factures non réglées figurant sur les fiches d’analyse des fournisseurs sont
globalement justifiées par des pièces comptables de même pour les factures de
crédit-bail, d’assurance et loyers.
Nous avons également remarqué la société ne tient pas de balance des dettes âgées
bien qu’il existe quelques factures anciennes non réglées (2010).
Sur certaines fiches d’analyse de fournisseurs, les libellés ne mentionnent pas les
numéros de factures. Il est en de même pour la fiche d’analyse des effets à payer
qui ne mentionnent pas le numéro des effets.
Absence de certains avis d’opération concernant le règlement par effet.
Les effets non encore réglés seront échus en 2013.
La société procède à l’évaluation des dettes étrangères au coût de clôture de la
Banque Al Maghrib.
Le dossier d’importations se détaille comme suit :
Mois Nombre de dossiers
Juillet 29
Août 18
Septembre 6
Octobre 11
Novembre 14
Décembre 10
TOTAL 88
2 Les objectifs :
S'assurer que les charges inscrites au compte de résultats et ayant pour origine les
droits et les obligations de l'entreprise vis-à-vis de son personnel, résultent de
l'enregistrement intégral des prestations réalisées dans l'exercice comptable considéré.
S'assurer que les comptes de tiers inscrits au bilan et provenant des transactions avec
le personnel sont correctement évalués et bien classifiés.
S'assurer que les charges sociales et fiscales relatives aux salaires sont correctement
calculées et rapidement versées aux caisses des organismes concernés.
S'assurer du respect de la réglementation sociale et fiscale en matière salariale.
3 Feuille de tête Cycle Personnel – Paie
N° Libellé 2012 2011 Variation %
Compte
4432 Rémunérations 5 233,60 3 333,60 1 900,00 57
dues au personnel
4441 CNSS 39 649,09 34 625,46 5 023,63 14,50
4441 AMO 3 449,01 3 137,30 311,71 10
4445 Mutuelles 51 932,58 51 189,63 742,95 1,45
61711 Appointements et 2 593 645,01 2 393 266,6 200 378,33 8,37
salaires 8
617111 Rémunérations…. 33 588,00 35 421,00 - 1 833,00 - 5,17
61712 Primes 92 500,00 81 000,00 11 500,00 14,19
61713 Indemnités 235 420,00 258 443,00 - 23 023,00 8,9
La masse salariale de l’entreprise a légèrement progressé de 8,37%.
En effet, l’effectif de l’entreprise est passé de 37 salariés le semestre précédent à 40 salariés,
ceci dû au départ de 2 salariés contre 5 embauches détaillés de la manière suivante :
Départs
Nom et prénom Fonction Date de départ
BAHADDI Secrétaire 12/08/2012
NAQOUSS Aide comptable 31/08/2012
Les soldes de tous comptes nous ont été remis.
Embauches
Nom et prénom Fonction Date d’embauche
CHATIBI H. Comptable 01/07/2012
SAIDY H. Comptable 16/07/2012
BENMIR Manœuvre 01/10/2012
AMRI Z. Technicien 01/10/2012
BENCHELH A. Technicien 01/10/2012
Cette diligence nous invite à nous assurer que les charges relativement inscrites au compte de
résultat les comptes de tiers inscrits au bilan sont intégralement enregistrés et correctement
évalués et aussi du respect de la réglementation sociale et fiscale en matière salariale.
Nos travaux effectués nous conduisent à faire les remarques suivantes :
Les différences entre les masses salariales déclarées et celles comptabilisées correspondent
aux indemnités de stagiaires qui ne sont pas soumises à l’IR.
Le rapprochement des salaires et avantages passés en charge ne relève pas de différences
significatives avec l’ex état 9421 ;
La déclaration des honoraires n’était pas encore disponible lors de notre intervention ;
Il y a une différence de 16 995,40 dh entre le montant de la mutuelle comptabilisée
(51 932,58 dh) et celui figurant sur la déclaration (34 937,18 dh). Celle-ci correspond à la
mutuelle de décembre qui n’a pas été prise en considération d’après le service comptable,
qui procédera à la rectification de cette omission ;
La société conserve les copies des bulletins de paie, mais celles-ci ne sont ni signées par
les salariés, ni cachetées par la société ;
Les montants inscrits au bilan correspondant au poste « Organismes sociaux » est la
somme des soldes des comptes : CNSS, AMO et Mutuelles figurant sur la balance
générale ;
Les charges sociales et fiscales sont généralement réglées dans les délais fixés par
l’administration fiscale ;
Plusieurs salariés ont pris leurs congés mais il manque parfois leur émargement dans le
livre des congés payés.
Comme nous l’avons signalé dans la partie introductive de ce chapitre nous nous limitons à
une présentation succincte de la société ALPHA-EQUIPEMENT.
Fiche technique de ALPHA-EQUIPEMENT
Dénomination sociale et forme juridique
Siège social
• SAFI
Date de création
• JANVIER 2003
objet social
Capital:
Le suivi des recommandations anciennes permet de savoir si l’entreprise a pris en compte les
différentes recommandations évoquées dans le rapport précédent du commissaire aux
comptes. Lors de la mission, nous avons contacté le service comptabilité et la direction de
l’entreprise pour s’assurer si les recommandations ont été suivies d’une suite favorable ou
non. Si elles ont été prises en compte on marque " Fait" dans le cas contraire c’est-à-dire
aucune suite favorable pour mentionnons "non fait ". Chacune des deux mentions ("Fait " ou
"non fait ") est sortie d’une explication.
Pour ce qui est de la société « Alpha », le tableau de suivi des recommandations anciennes se
présente de la manière suivante :
Recommandations anciennes Suite donnée
L’évaluation des stocks est opérée en TTC au lieu de l’hors Fait : il semblerait que le logiciel aurait
taxe (HT). été corrigé, d’après la comptable.
Le perfectionnement de l’harmonie entre le service comptable Il existe des comptes qui regroupent les
et commercial pour la gestion en temps réel des créances sur clients selon le mois, l’année et d’autres
les clients. Il avait aussi été recommandé de revoir la méthode clients ont des comptes individuels.
d présentation des analyses des comptes individuels des
clients, en harmonie avec le service commercial qui est aussi
concerné, puisque la création des comptes clients se fait à son
niveau.
La prise en main de l’analyse de la TVA facturée 20% et 14% Non fait : TVA déclarée à 20% au lieu
qui présentent toujours une différence de montant entre la de 14%.
fiche d’analyse et la balance générale.
L’aspect formel des balances est à revoir. La présentation des Non fait
totaux des comptes principaux n’est pas donnée et les comptes
collectifs « clients et fournisseurs » ne fonctionnent pas.
Nous remarquons que certains des recommandations anciennes ont eu une suite favorable, par
conséquent celle restées sans suite seront reconduit dans le rapport final du commissaire aux
comptes de l’exercice 2012.
3 EXAMEN DE LA COHERENCE GLOBALE DES COMPTES
Dans cette partie nous traiterons de l’étude globale des comptes à partir de l’examen des
balances (balance générale et balances auxiliaires), des variations enregistrées au niveau des
immobilisations et du personnel –paie. Cet examen de la cohérence globale des comptes
permet de voir les évolutions et changements opérés par la société entre l’intervention de 2011
et celle que nous avons mené pour l’exercice 2012.
1 Etude globale des comptes à travers un examen des balances
Cette section constitue un point très important de la surveillance comptable. Elle est similaire
à la revue analytique que nous avons vu dans le chapitre III pour la mission du commissaire
aux comptes. Ce caractère important fait que s’est toujours le commissaire aux comptes en
personne qui s’en occupe. Si nous l’avons repris dans se présent rapport c’est par ce qu’elle
sert de guide pour les autres sections. Nous précisons que seuls les points qui concernent nos
cycles sont évoqués dans la présente partie.
Ainsi, l’étude globale des comptes, de la société Alpha-Equipement, à travers un examen des
balances révèlent les points suivants pour ce qui est des cycles d’immobilisations, personnel –
Paie et Achat – Fournisseurs.
Nous avons remarqué que le niveau d’activité de l’entreprise a évolué de 45 MDH/HT
en 2011 à 53 MDH en 2012, moyennant une évolution des charges d’exploitations de
5 MDH , ce qui permet de conclure que la société a franchi la ligne des sociétés dites
fiscalement « grandes » et est devenue soumise au commissariat aux comptes. Dans
les prochaines missions la société Alpha Equipement sera désormais soumise la
mission permanente du commissariat aux comptes et non plus à une surveillance
comptable ;
Pour ce qui est de l’examen des balances, nous avons constaté qu’en matière de forme
les balances auxiliaires de clients et de fournisseurs sont reproduites intégralement sur
la balance générale qui ne doit réserver qu’une ligne pour chacune de ces balances.
En matière de fonds nous avons constaté que :
les décisions d’affectation du résultat de l’exercice 2011 sont correctement
traduites en comptabilité ;
l’entreprise n’a pas enregistré d’investissement significatif en
immobilisation. Seules quelques acquisitions minimes en matériel
informatique et en aménagement sont notées dont les détails sera traité dans
notre prochaine partie;
les soldes des comptes de dettes sociales et fiscales « CNSS-AMO-IR- et
TVA due » sont confirmés par les déclarations ad hoc, détails aussi dans les
points à venir;
2 CYCLE DES IMMOBILISATIONS
Les fiches d’immobilisations ne sont pas tenues par ordre de compte. Un classement
par compte facilite, à l’auditer, les recherches et l’accessibilité aux données. Une
fiche d’immobilisation retrace les différents mouvements que l’immobilisation a
enregistrés, il s’agit du calcul des amortissements, le traitement des plus ou moins-
values en cas de cession.
Nous avons également remarqué que le montant du compte « 28382 : amortissement
matériel et outillage » figurant à la balance pour 10 193,16 est différent du montant
des amortissements (10 238,16 Dh), que nous avons calculés à partir des fiches
d’immobilisation. Nous avons consulté le service comptable pour en savoir plus et
d’après le service comptable cette différence résulte de la rectification de la base
d’amortissement relative à une immobilisation dont la valeur d’origine était de
6 401,67 au lieu de 6 041,67.
3 CYCLE PERSONNEL – PAIE
Observations :
Nous remarquons que l’écart existant entre les salaires déclarés et réglés à l’administration
fiscale avec les montants comptabilisés n’est pas significatif. La différence est expliquée par
les arrondis opérés aux des montant déclarés. Ainsi, nous pouvons dire que l’IGR a été bien
comptabilisé.
2013.
TOTAL 10683,76 10683,76
Observations :
Aucune anomalie n’est constatée. Les montants comptabilisés sont conformes à ceux déclarés
et réglés.
d) Synthèse des déclarations de la masse salariale :
Mois Montant / CNSS Montant comptabilisé Montant/IGR Différence
Juillet 31 986,26 31 986,26 31 986,26 -
Aout 31 986,26 31 986,26 31 986,26 -
Septembr 31 986,26 31 986,26 31 986,26 -
e
Octobre 31 986,26 31 986,26 31 986,26 -
Novembre 33 152,83 33 152,83 33 152,83 -
Décembre 33 152,83 33 152,83 39 362,97 6 210,14 (différence
inexpliquée)
TOTAL 194250,7 194250,7
Observations :
La différence inexpliquée, pour le mois de décembre, entre la masse salariale comptabilisée et
celle déclarée à l’IGR. Nous avons contacté le service comptable pour avoir des explications
concernant cette différence. Aucune explication ne nous a été fournie.
4 Vérification de la crédibilité des écritures comptables
Cette diligence nous permet s’assurer du bon classement et de l’existence des pièces
justificatives, de la bonne tenue et la totalisation des folios. Elle nous permet également de
contrôler la régularité des écritures comptables en partant des chronos d’une part et des
journaux d’autre part.
Nos investigations nous amènent à émettre les remarques générales suivantes :
Le classement chronologique des pièces justificatives et par fournisseurs est
satisfaisant. Ce classement facilite la vérification des pièces justificatives et la
comptabilité dans les journaux ;
Les pièces comptables portent le cachet « comptabilisé » qui sert aussi de cachet
d’imputation comptable, dûment renseigné. En effet, le cachet « comptabilisé » permet
de s’assurer que les factures sont bien comptabilisées. Le cachet porte le numéro du
compte à débité et à crédité ainsi que le montant comptabilisé.
Les écritures comptables sont généralement justifiées par des pièces justificatives.
Pour ce qui concerne les différents journaux, nous avons soulevé les remarques suivantes :
Au niveau du journal Opérations Diverses :
Les folios sont bien totalisés par page et les écritures y figurant sont justifiées par des
pièces comptables ;
Le journal présente certaines irrégularités concernant l’ordre chronologique des
écritures dans les journaux. Certains factures ne sont pas enregistrées à la date qui
figure sur la facture, ce qui rend difficile vérification de manière exhaustive toutes les
factures et les écritures passées au journal.
Une grande partie des factures venant des fournisseurs ne sont pas cachetées, ni
signées par le fournisseur ;
Les folios sont bien présentés et bien renseignés. La totalisation par page est toujours
faite mais la totalisation mensuelle continue d’être absente. Le rapport précédent du
C.A.C a soulevé l’absence de totalisation mensuelle des folios.
Au niveau du journal Effet A Payer/Effet A Recevoir:
La société tient trois (3) types de documents pour la gestion de la caisse et ceux-ci sont tenus
proprement.
Les journaux de caisse tiennent lieu de chrono. Chaque pièce est totalisée et porte le cachet de
comptabilisation et d’imputation. Cependant, aucune suite favorable n’a été donnée
concernant le visa du commercial, caissier ou comptable tel que soulevée lors de
l’intervention précédente.
Au niveau de la caisse recettes:
Caisse « dépense »
Nous avons constaté qu’un règlement de 1 658,26 DH figurant sur le journal ne comporte pas
de date ni de libellé.
Au terme de cette mission d’audit légal et surveillance comptable que nous avons réalisé en
compagnie du cabinet BRIK & Associés, nous avons retenus quelques recommandations
permettant aux entreprises de mieux préparer la production des états financiers.
Les recommandations ne concernent que nous en tant que étudiant en stage. Elles ne sont pas
liées à la mission du Cabinet car rappelons-le, le C.A.C ne doit pas s’immiscer dans la gestion
de l’entreprise auditée.
Nos recommandations ont pour objectif principal la maitrise des méthodes d’analyses des
comptes et de bouclage à travers une accélération de la production des états financiers en vue
de faire face aux contraintes légales en matière d’audit comptable et financier. En effet, dans
un souci d’absence de système d’information performant nous avons remarqué que les
entreprises auditées produisent des états de synthèse dans un délai assez court.
Pour faire face à cette contrainte de temps, la mise en place d’un projet « rigoureux »
intégrant des actions de courts termes s’avère nécessaires. Les recommandations suivantes
permettent l’accélération des délais de productions des états financiers.
Ce planning permet de définir les modalités de déroulement des travaux de clôture compte
tenu d’une part, des contraintes de délai et d’information, et d’autre part, des objectifs
d’accélération assignés.
o Etablir et formaliser un planning de tâches ;
o Organiser des réunions de sensibilisations et de présentation du planning à l’ensemble
du personnel ;
o Définir les responsabilités et consacrer l’engagement du personnel au respect du
processus de clôture ;
o Désigner un responsable de suivi de planning, chargé du contrôle et du suivi de
l’information ;
o Prévoir les moyens adéquats pour contrôler ce planning ou le réajuster dans le cas
échéant.
Il s’agit d’éviter le cumul des travaux de clôture qui généré des risques de retard et d’erreurs.
o Se pencher sur le traitement de quelques opérations d’inventaire qui peuvent être
réalisées utilement avant l’obtention des données comptables de clôture ;
2 Cycle d’investissement-immobilisation :
L’inventaire annuel des stocks est une obligation légale de par la loi et le code de commerce.
Le déroulement des travaux de comptages de contrôle et d’analyse des écarts entre les
quantités physiques et théoriques consomme un temps important au risque de retarder l’arrêté
des comptes.
Ainsi, nous recommandons fortement aux entreprises auditées :
D’instaurer un système d’inventaire permanent fiable ;
D’anticiper les travaux d’inventaire physique de fin d’année, par la réalisation d’un
inventaire tournant pendant l’exercice de façon à ce que le comptage des sotcks soit
couvert pendant l’exercice ;
Comparer le résultat du comptage physique au stock comptable et procéder aux
corrections de manière à aligner le stock comptable sur l’existant.
5 Cycle Achat et autres charges – Fournisseurs et comptes rattachés
Réaliser les rapprochements réguliers des bons de livraison ou bons de réception avec
des factures émises ou reçues pour limiter ces tâches en fin d’année.
Constater les livraisons en attente de facturation des retours de marchandises n’ayant
pas été précédées de réception de biens ou services.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de ce présent rapport, réalisé dans le cadre de notre projet de fin d’étude sous le
thème « Conduite et Réalisation d’une mission d’audit légal », plusieurs points nous ont
marqués dans la réalisation de ce travail.
Nous retiendrons que :
Les analyses et les contrôles de l’auditeur portent sur les états financiers, c’est-à-dire sur le
bilan, le compte de résultat, la balance. Ils supposent néanmoins, d’étudier l’ensemble des
flux et des fonctions de l’entreprise. Durant ce stage nous avons eu l’occasion d’apprendre
mieux sur l’utilisation de ces documents d’informations comptables et financières ;
L’objectif principal d’une mission d’audit légal est de vérifier que les comptes annuels sont
cohérents compte tenu de la connaissance générale de l’entreprise et de son secteur d’activité,
qu’ils concordent avec les données de la comptabilité, qu’ils sont présentés selon les principes
comptables et la réglementation en vigueur et enfin qu’ils tiennent comptes des évènements
postérieurs à la date de clôture. Nous avons tout ceci en théorie dans notre formation
universitaire, ce stage a été une belle occasion de mettre ses connaissance en pratique ;
L’audit, notamment la mission légale du Commissaire aux comptes (C.A.C), est une activité
qui vise à garantir la qualité d’une organisation. Cet enjeu est non seulement ultime mais il
suscite aussi de la part des professionnels de l’audit la présentation d’une qualité sans
équivoque. Un composant très important de cette qualité à savoir la compétence est à notre
sens un déterminant très important pour pouvoir assurer une meilleure évaluation des
dispositions organisationnelle de l’entreprise, raison pour laquelle nous avons décidé de
poursuivre notre stage au sein du même cabinet ;
L’audit est principalement un travail d’équipe, ce travail d’équipe nous a permis non
seulement de mieux développer nos connaissances universitaires mais aussi d’acquérir
d’autres connaissances de la part d’autres étudiants venant d’établissement différents.
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE :
DEDICACES..............................................................................................................................................
REMERCIEMENTS..................................................................................................................................
SOMMAIRE...............................................................................................................................................
ABREVIATIONS et LISTE DES FIGURES............................................................................................
AVANT-PROPOS.......................................................................................................................................
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................................
CHAPITRE I :CADRE GENERAL DE L’AUDIT ET DU COMMISSARIAT AUX COMPTES............
SECTION 1 : TYPOLOGIE DES MISSIONS D’AUDIT – LES NORMES D’AUDIT..........8
1 HISTOIRE DE L’AUDIT LEGAL.......................................................................8
2 TYPOLOGIE DES MISSIONS D’AUDIT.............................................................9
3 LES NORMES D’AUDIT INTERNATIONALES ET NATIONALES.........................11
4 LES MISSIONS DU COMMISSARIAT AUX COMPTES (C.A.C)............................13
5 ORGANISATION DE LA PROFESSION C.A.C AU MAROC.................................16
SECTION 2 : LE COMMISSARIAT AUX COMPTES, STATUT – NOMINATION ET
CESSATION DES FONCTIONS............................................................................. 19
1 LE STATUT DU COMMISSAIRE AUX COMPTES..............................................19
2 NOMINATION ET CESSATIONS DES FONCTIONS DU C.A.C.............................20
3 LE MANDAT DU C.A.C................................................................................ 23
4 LES OBLIGATIONS LIEES AU COMPORTEMENT PROFESSIONNEL DU C.A.C. . . .23
5 LA RESPONSABILITE DU COMMISSAIRE AUX COMPTES...............................24
SECTION 3 : LA MISSION D’AUDIT DES COMPTES..............................................26
1 L’INFORMATION FINANCIERE.....................................................................26
2 LES OBJECTIFS D’UNE MISSION D’AUDIT DES COMPTES..............................27
3 LA DEMARCHE GENERALE D’AUDIT DES COMPTES.....................................29
4 LA MISE EN OEUVRE DE L’AUDIT...............................................................30
CHAPITRE II : CHAMPS D’APPLICATION ET METHODOLOGIE DE TRAVAIL.........................
SECTION I : CHAMPS D’APPLICATION.................................................................32
1. PRESENTATION DU CABINET "BRIK & Associés".......................................32
1.1. Les valeurs du Cabinet Brik :................................................................33
1.2. Les activités du Cabinet BRIK...............................................................33
1.2.1. Expertise comptable :........................................................................34
1.2.2. Audit.................................................................................................. 34
1.2.3. Conseil............................................................................................... 34
2. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE "BETA"...............................................35
2.1. Fiche technique de la société « BETA ».................................................35
2.2. Objet social de la société « BETA ».......................................................36
2.3. Prise de connaissance de l’entreprise :.................................................36
2.3.1. Dossier Permanent ou juridique:.......................................................37
2.3.2. Dossier d’exploitation :......................................................................37
2.3.3. Cycle d’enregistrement des opérations.............................................38
SECTION 2 : METHODOLOGIE DE TRAVAIL.........................................................39
1. Définition de la problématique................................................................39
2. Les objectifs du stage.............................................................................. 39
3. Les objectifs du thème............................................................................. 40
4. Planning et déroulement du stage...........................................................40
5. Revues littéraires..................................................................................... 42
CHAPITRE III : CAS PRATIQUE, LES DIFFERENTS CYCLES AUDITES.....................................
SECTION I : TRAVAUX DE CONTROLES GENERAUX ET SPECIFIQUES..................44
1. Suivi des recommandations.....................................................................44
2. Revue analytique préalable :...................................................................45
SECTION II : CYCLE DES IMMOBILISATIONS........................................................45
1. Audit du Cycle des Immobilisations Incorporelles....................................46
2. Audit du Cycle des Immobilisations Corporelles......................................48
3. Audit du Cycle des Titres de Participations..............................................55
4. Audit du Cycle des Autres Immobilisations Financières :.........................57
SECTION III : CYCLE FOURNISSEURS ET COMPTES RATTACHES – ACHATS ET
AUTRES CHARGES............................................................................................. 60
1. Le Programme d’audit Cycle Fournisseurs et Comptes Rattachés – Achats
et Autres Charges.......................................................................................... 60
2. Les objectifs :........................................................................................... 63
3. Feuille de tête Cycle Fournisseurs et Comptes Rattachés – Achats et
Autres Charges............................................................................................... 63
4. Synthèse et compte rendu de l’Audit du Cycle Fournisseurs et Comptes
Rattachés – Achats et Autres Charges............................................................64
SECTION IV : CYCLE PERSONNEL – PAIE.............................................................65
1. Le Programme d’audit Cycle Personnel - Paie..........................................65
2. Les objectifs :........................................................................................... 67
3. Feuille de tête Cycle Personnel – Paie.....................................................68
4. Synthèse et compte rendu de l’Audit du Cycle Personnel - Paie..............68
CHAPITRE IV : SURVEILLANCE COMPTABLE ET RECOMMANDATIONS................................
SECTION I : PRESENTATION DE LA SOCIETE ALPHA-EQUIPEMENT......................70
SECTION II : SURVEILLANCE COMPTABLE..........................................................71
1. PROGRAMME DE SURVEILLANCE COMPTABLE..........................................71
2. SUIVI DES RECOMMANDATIONS ANCIENNES............................................73
3. EXAMEN DE LA COHERENCE GLOBALE DES COMPTES.............................75
3.1. Etude globale des comptes à travers un examen des balances...........75
3.2. CYCLE DES IMMOBILISATIONS...............................................................76
3.3. CYCLE PERSONNEL – PAIE.....................................................................77
3.4. Vérification de la crédibilité des écritures comptables..........................80
SECTION III : RECOMMANDATIONS....................................................................82
1. Identifications des contraintes :..............................................................83
1.1. Etablir un planning de clôture :.............................................................83
1.2. Anticiper les causes de retard :............................................................83
2. Cycle d’investissement-immobilisation :..................................................84
3. Cycle ventes – clients :............................................................................ 84
4. Cycle stock.............................................................................................. 85
5. Cycle Achat et autres charges – Fournisseurs et comptes rattachés.......85
CONCLUSION GENERALE..................................................................................................................
BIBLIOGRAPHIE...................................................................................................................................
WEBOGRAPHIE :...................................................................................................................................
TABLE DES MATIERES........................................................................................................................