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Thème : "conduite et réalisation d’une mission d’audit légal, cas de la mission

permanente du Commissaire aux Comptes".

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permanente du Commissaire aux Comptes".

DEDICACES

Je dédie ce travail à toute la famille DJIBO (Marafa) pour leur soutien moral
et financier qu’ils n’ont cessé de m’apporter durant tout mon cursus.
Qu’ALLAH vous garde et vous récompense.

A mon Père BOUBACAR Djibo, certes la volonté d’ALLAH a fait que vous ne
verrez pas le fruit de ce vous avez semé. Que votre âme repose en paix et
que le paradis soit votre dernière demeure.

A ma très chère Mère, qu’ALLAH vous guide !

A mon oncle Ibrahim Djibo et sa famille.

A la communauté Nigérienne d’Agadir et Casablanca.

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REMERCIEMENTS

Je voudrais avant tout remercier ALLAH (S.W.T) qui m’a permis de réaliser ce travail ;

Je remercie toute ma famille, DJIBO, qui malgré les conditions si difficiles m’ont soutenu
durant mon parcours académique, en particulier mon oncle IBRAHIM Djibo et mon grand
frère BASSIROU Boubacar, qu’ALLAH vous bénisse !

Je remercie du fond du cœur Mme KHADIJA ANGADE, en sa qualité de professeur et


encadrante, de m’avoir accepté pour l’encadrement et de m’avoir guidé dans la rédaction de
ce rapport, pour tout le professionnalisme dont elle a fait preuve autour de ce travail.
Qu’ALLAH vous en récompense.

Je tiens à remercier particulièrement Mr Ahmed Salem BRIK, Expert-Comptable du Cabinet


BRIK & Associés, de m’avoir accepté comme stagiaire et pour ses conseils et assistance si
bénéfiques. Qu’il trouve à travers ces lignes toute ma gratuite.

Aussi, je tiens à remercie la Direction et le corps professoral (enseignants) de mon école,


ENCG-Agadir, pour la rigueur et la qualité de l’enseignement. Ce qui garantit aux lauréats
de notre école une formation solide et polyvalente ;

Je tiens également à exprimer toute ma gratitude pour tous ceux ou celles, notamment mes
amis Nigériens d’Agadir et de Casablanca, qui m’ont prêté main forte pour achever ce stage

Enfin, mes sincères remerciements vont à l’endroit des membres du jury pour avoir accepté
d’évaluer et apprécier mon travail.

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SOMMAIRE

DEDICACES...........................................................................................................................................
REMERCIEMENTS..............................................................................................................................
SOMMAIRE............................................................................................................................................
ABREVIATIONS et LISTE DES FIGURES............................................................................................
AVANT-PROPOS..................................................................................................................................
INTRODUCTION GENERALE..........................................................................................................
CHAPITRE I :CADRE GENERAL DE L’AUDIT ET DU COMMISSARIAT AUX COMPTES............
SECTION 1 : TYPOLOGIE DES MISSIONS D’AUDIT – LES NORMES D’AUDIT..........8
SECTION 2 : LE COMMISSARIAT AUX COMPTES, STATUT – NOMINATION ET
CESSATION DES FONCTIONS............................................................................. 19
SECTION 3 : LA MISSION D’AUDIT DES COMPTES..............................................26
CHAPITRE II : CHAMPS D’APPLICATION ET METHODOLOGIE DE TRAVAIL.........................
SECTION I : CHAMPS D’APPLICATION.................................................................32
SECTION 2 : METHODOLOGIE DE TRAVAIL.........................................................39
CHAPITRE III : CAS PRATIQUE, LES DIFFERENTS CYCLES AUDITES.....................................
SECTION I : TRAVAUX DE CONTROLES GENERAUX ET SPECIFIQUES..................44
SECTION II : CYCLE DES IMMOBILISATIONS........................................................45
SECTION III : CYCLE FOURNISSEURS ET COMPTES RATTACHES – ACHATS ET
AUTRES CHARGES............................................................................................. 60
SECTION IV : CYCLE PERSONNEL – PAIE.............................................................65
CHAPITRE IV : SURVEILLANCE COMPTABLE ET RECOMMANDATIONS................................
SECTION I : PRESENTATION DE LA SOCIETE ALPHA-EQUIPEMENT......................70
SECTION II : SURVEILLANCE COMPTABLE..........................................................71
SECTION III : RECOMMANDATIONS....................................................................82
CONCLUSION GENERALE..................................................................................................................
BIBLIOGRAPHIE...................................................................................................................................
WEBOGRAPHIE :...................................................................................................................................

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ABREVIATIONS et LISTE DES FIGURES

C.A.C : Commissaires Aux Comptes


O.E.C : Ordre des Experts Comptables
N.E.P : Normes d’Exercice Professionnelles.

LISTE DES FIGURES

Numéro Titres Page

1 Les missions du commissariat aux comptes 15

2 dates clés de la profession expert-comptable au Maroc 19

3 circuit de l’information financière 28

4 Les objectifs d’audit en fonction des positions dans l’entreprise. 30

5 démarche générale d’une mission d’audit légal 31

6 Fiche technique de la société « BETA » 37

7 cycle d’enregistrement d’une opération 40

8 Planning et déroulement du stage 43

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AVANT-PROPOS
Plus de dix ans se sont écoulées depuis les malversations des comptes de la société américaine
ENRON, avec la complicité du Cabinet d’audit Arthur Andersen.

Face à la colère et l’inquiétude des investisseurs et actionnaires de nouvelles lois ont été votées
d’abord aux Etats Unis, ensuite en Europe, puis vers le monde entier afin de solidifier le contrôle des
comptes des entreprises.

En dépit de cela, la crise financière débutée au dernier semestre 2007 a conduit à la faillite des grandes
institutions banques, assurances comme Lehman Brothers, AIG, .etc.

Ces scandales financiers ont une fois de plus mis en cause l’efficience du contrôle des comptes.

Dans un tel contexte, nous avons jugé opportun de traiter, dans le cadre de notre projet de fin d’étude
(PFE), du thème " Conduite et réalisation d’une mission d’audit légal et contrôle des comptes", telle
que pratiquée par le commissaire aux comptes lors de sa mission d’audit légal et contrôle des comptes
conformément aux dispositions de l’article 166 de la loi 17-95 relative à la mission permanente du
commissaire aux comptes.

Ainsi, on peut dès lors se demander à quoi consiste ce contrôle des comptes ? On peut le définir
comme étant un processus qui permet de vérifier les comptes d’une entité et de s’assurer que les états
financiers ont été bien établis en conformité avec le référentiel comptable qui doit s’appliquer.
L’expression contrôle des comptes est souvent remplacé par celle d’audit que Alain Mikol définit
comme « toute analyse, tout contrôle, toute vérification, de tout ou partie des processus comptables ou
des comptes d’une entité peuvent être qualifiés d’audit financier ou audit tout court ».

Ainsi, la mission du commissaire aux comptes, telle que définit par la loi, permet de vérifier, les
valeurs, les livres, les documents comptables de la société, la conformité de la comptabilité avec les
règles en vigueurs sans s’immiscer dans la gestion de l’entreprise.

Pour mieux cerner ce thème, nous avons participé à la deuxième intervention pour l’exercice 2012, du
commissaire aux comptes Mr Ahmed Salem BRIK, au sein de sept entreprises formant le Groupe M.
Lors de cette mission, nos travaux ont porté sur l’audit de trois cycles (immobilisations, Personnel-
paie, Achat-fournisseurs et comptes rattachés) et la surveillance comptable.

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INTRODUCTION GENERALE

L’entreprise tout au long de son existence est censée rendre des comptes. Elle est amenée à
produire un certain nombre d’informations (financières et comptables) répondant aux
diverses préoccupations dont elle fait l’objet. De même qu’il ne sert à rien de disposer
d’informations dont la qualité est douteuse, On ne peut donc dissocier l’obligation de
produire des informations de la nécessite de les contrôler ou encore de les auditer afin
qu’elles puissent répondre aux attentes des utilisateurs.
La conduite de l’audit, d’abord dans le domaine financier et comptable, puis par expansion,
dans les autres fonctions de l’entreprise (audit opérationnel), a connu ces dernières années une
énorme évolution. Il s’est érigé donc autour de ce concept une image de modernité et
d’efficacité qui découle essentiellement de trois (3) facteurs : la diversité du concept,
l’exigence de compétences étendues des auditeurs, la rigueur dans l’application de la
méthode.
Par ailleurs, il est claire de constater que la complexité et la disparité des réformes (fiscales,
économiques, sociales, comptables, environnementales, …etc.) entreprises ont rendu
nécessaire l’intervention de vérificateurs indépendants. Ces vérificateurs ou reviseurs,
indépendants et autonomes, sont devenus les garants de l’information financière et comptable,
tant dans sa qualité que sa fiabilité et sincérité. Ainsi née la mission du Commissaire Aux
Comptes (CAC).
Tout le problème réside dans l’approche que va adopter le CAC pour se forger une opinion
sur les états financiers de l’entité auditée. Le travail présent, traitant du thème "conduite et
réalisation d’une mission d’audit légal, cas de la mission permanente du Commissaire aux
Comptes", s’inscrit dans ce volet de la démarche du commissaire aux comptes lors de sa
mission de certifications des comptes.
Dans un premier chapitre, nous mènerons une revue littéraire en ce qui concerne les concepts,
les dispositions règlementaires (internationales et Marocaines) liés à l’audit financier et
comptable en général et à l’audit légal en particulier. Ensuite dans un deuxième chapitre, nous
allons présenter les structures d’accueils ayant servie de champs d’application pour notre
stage ainsi que la méthodologie de travail adoptée pour la réalisation du présent rapport. Le
troisième chapitre sera consacré au cas pratique de l’audit légal. Il s’agira pour nous de
présenter les différents cycles audités lors de notre mission d’audit légal. Enfin, un quatrième
chapitre sera dédié à la surveillance comptable et aux recommandations.

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CHAPITRE I :CADRE GENERAL DE L’AUDIT ET DU


COMMISSARIAT AUX COMPTES

Le premier chapitre du présent rapport permet de situer notre thème dans un cadre plus
générale et conceptuel. Le chapitre est scindé en trois grandes sections. La première section
aborde la typologie des missions d’audit et les normes d’audit.

La deuxième section sera consacrée au commissariat aux comptes à travers lequel nous
verrons son mandat, sa nomination ainsi que la cessation de ses fonctions.
Dans la troisième section, nous traiterons de la mission d’audit des comptes qui est l’objet de
notre présent rapport de stage.
SECTION 1 : TYPOLOGIE DES MISSIONS D’AUDIT – LES
NORMES D’AUDIT

L’audit, en général, évoque une méthodologie permettant une connaissance en profondeur de


l’entreprise. Il constitue une manière de regarder l’entreprise ou l’organisation pour la
comprendre afin de suivre une méthodologie structurée permettant d’apprécier, dans notre
contexte, ses comptes et ses états financiers au regard d’un référentiel.

Dans cette section, nous verrons d’abord une présentation succincte de l’histoire de l’audit
légal, ensuite la typologie des missions d’audit en générales et les missions du Commissaire
aux comptes en particuliers. Enfin, nous clôturons cette section par les normes d’audit sur le
plan international et national.

1 HISTOIRE DE L’AUDIT LEGAL

L’avènement du capitalisme à la fin du 18è siècle a véritablement, du fait de la multiplication


des échanges et du développement des entreprises, bouleversé le traitement de l’information
comptable et financière. Ce qui a entrainé la naissance de la profession de commissaires aux
comptes. Il fallait préserver les intérêts des actionnaires face aux dérives et malversations des
gestionnaires.
En France, c’est la loi du 24 juillet 1867 qui consacrera l’émergence de la profession de
commissaires aux comptes. L’idée était de ne pas laisser les actionnaires seuls face aux
administrateurs, aux moments où les premiers réunis en assemblée générale devaient porter un
jugement d’approbation sur la gestion des seconds ainsi que sur les états financiers.

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Au Maroc, c’est la loi 17-95 sur les Sociétés Anonymes modifié par la loi 20-05 qui aborde
l’exercice de la profession de commissariat aux comptes. Nous verrons plus de détails sur
cette loi dans les prochaines parties.

2 TYPOLOGIE DES MISSIONS D’AUDIT

De nos jours, le terme audit (sens littéral : écouter, auditeur = celui qui écoute) est employé
dans des multiples situations : audit social, audit de performances, audit stratégique, …Etc.
Si l’audit est avant tout une méthode structurée, il convient toutefois de faire la différence
avec certaines notions voisines.
Dans la typologie des missions d’audit on distingue en premier l’audit opérationnel et l’audit
comptable et financier, ensuite, nous distinguons l’audit interne et l’audit externe et enfin,
l’audit contractuel et l’audit légal. Dans ce qui suit, nous allons voir chaque type de mission
d’audit, identifier leurs points communs ainsi que les différences qui les séparent.

2.1 Audit comptable et financier et audit opérationnel

La première typologie d’audit concerne l’audit opérationnel et l’audit comptable et financier.

2.1.1 L’audit comptable et financier

Il s’agit de l’examen des comptes annuels d’une entité économique, auquel procède un
professionnel compétent et indépendant, en vue d’exprimer une opinion motivée sur les
comptes annuels qui traduisent :

 La situation financière et le patrimoine de l’entité à la date de clôture,


 Les résultats de l’entité pour l’exercice considéré.

En tenant compte du droit et des usages du pays où l’entité à son siège. (O.E.C 1996)
A partir de cette définition, nous pouvons retenir les points suivants :

 L’audit financier est une mission qui se conclut par l’expression d’une opinion sur la
qualité des comptes annuels (mission d’opinion) ;
 L’audit financier garantit la qualité des comptes annuels auprès des tiers utilisateurs
(actionnaires actuels ou potentiels, personnel, client, fournisseurs, banquiers, etc.).
Cette garantie ne peut être apportée que par un professionnel compétent et
indépendant ;
 par conséquent l’audit financier est réalisé par un auditeur externe c’est-à-dire non
membre du personnel de l’entité.

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 La qualité des comptes annuels est apprécié par rapport aux normes comptables du
pays où est située l’entité (les normes sont plus ou moins différentes selon les pays).

2.1.2 L’audit opérationnel

L’audit opérationnel est l’examen des informations relatives à la gestion de chaque fonction
d’une entité, en vue d’exprimer sur ces informations une opinion responsable et indépendante,
par référence aux critères de régularité, de fiabilité et d’efficacité. (O.E.C 1996)

A partir de cette définition, nous retenons que l’audit opérationnel est donc un examen des
instruments dont dispose la direction de l’entité pour la contrôler et la gérer. Les objectifs
principaux de l’audit opérationnel sont donc de s’assurer :

 Que les organisations sont efficaces ;


 Que les instructions de la direction sont appliquées ;
 Que les procédures mise en place comportent les sécurités suffisantes ;
 Que les informations fournies à la direction sont sincères ;
 Que les opérations réalisées sont régulières.
Il peut y avoir par conséquent autant d’audit qu’il existe de fonctions dans l’entreprise. A titre
d’exemple on peut citer : l’audit marketing, l’audit de trésorerie, l’audit de production, l’audit
de qualité, l’audit fiscal, etc.
Exemple de différenciation entre l’audit financier et l’audit opérationnel portant sur la
trésorerie
L’auditeur financier et comptable s’assure que toutes les opérations de trésorerie
effectivement réalisées sont bien comptabilisées dans les comptes adéquats et que le solde des
comptes de banque est exact ;
L’auditeur opérationnel s’assurera que la gestion de la trésorerie a été optimale.

2.2 L’audit externe et l’audit interne

 L’audit externe est réalisé par une personne (ou un cabinet) extérieur à l’entreprise.
 L’audit interne est assuré par une personne (ou un service) salarié de l’entreprise.
La garantie est assurée par les tiers sur la qualité de l’opinion émise sur des comptes
annuels, exige que l’audit financier soit réalisé par un auditeur externe.
objectif réalisation

Audit financier Opinion sur les états Externe


financiers

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Audit Apprécier les performances Interne et externe.


opérationnel des fonctions de l’entreprise.

2.3 Audit contractuel et audit légal

L’audit financier et comptable peut être scindé en deux types d’audit selon la nature de la
relation existant entre l’auditeur et l’entreprise :
 L’audit légal est la mission permanente du commissaire aux comptes (CAC) défini
par la loi 20-05. Il s’applique à toutes les sociétés (et associations) remplissant les
conditions prévues par les dispositions de la loi, il est l’objet du présent rapport de
stage;
 L’audit contractuel est un audit non imposé par la loi, il fait l’objet d’un contrat entre
l’entreprise et le cabinet.

3 LES NORMES D’AUDIT INTERNATIONALES ET NATIONALES

L’audit a pour objectif de renforcer le degré de confiance des utilisateurs des états financiers.
Cet objectif est atteint par l’expression de l’auditeur d’une opinion selon laquelle les états
financiers sont établis, dans tous leurs aspects significatifs, conformément à un référentiel
comptable applicable. Pour la plupart des référentiels comptables à usage général, cette
opinion porte sur le fait que les états financiers sont présentés sincèrement, dans tous leurs
aspects significatifs, ou donnent une image fidèle conformément à ce référentiel.
Ce référentiel est composé de normes, qui avec la mondialisation de l’économie a vu son
champ s’élargir vers l’international. Ainsi, nous distinguons des normes nationales et
internationales.

3.1 L’INTERNATIONAL FEDERATION OF ACCOUNTANTS (IFAC)

Créée en octobre 1977, l’IFAC est l’organisation mondiale de la profession comptable, expert-
comptable et commissaires aux comptes. Elle regroupe plus de 163 organisations
professionnelles représentant 119 pays dont le Maroc en fait partie et l’Ordre des Experts
Comptables (O.E.C) du Maroc est représenté.
Elle se compose de plusieurs comités et groupe de travail aux objectifs différents dont nous
pouvons citer :

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 L’International Auditing and Assurance Standards Board (IAASB), qui établit et


publie régulièrement des normes d’audit et d’expression d’assurance dans un but
d’harmonisation mondiale des pratiques professionnelles ;
 L’Ethics Committee qui émet des directives dans les domaines de la déontologie et de
l’éthique ;
 Le Public Sector Committee (P.S.C) qui traite des problématiques comptables, de
l’information financière et de l’audit du secteur public ;
 Le Transnational Auditors Committee (T.A.C) qui s’adresse aux cabinets d’audit
conduisant des missions transnationales et qui acceptent de se conformer
volontairement à un certain nombre d’obligation notamment un contrôle de qualité
global et indépendant ;
 Le Professionnel Accountants in Business Committee (P.A.B.C) qui a pour objectif
de fédérer et de faire connaitre les besoins des professionnels comptables travaillant en
entreprise ;
 L’Education Committee (E.C) qui publie et améliore les normes relatives à la
formation des professionnels ;
NB : IAASB, EC et TAC sont les comités de référence pour l’harmonisation des travaux
d’audit.

3.2 LES NORMES D’AUDIT AU MAROC

Au Maroc, les normes d’audit sont publiées par l’O.E.C. Elles sont en grande partie inspirées
du référentiel des normes professionnelles et code de déontologie, un recueil qui est
régulièrement publié par le Conseil National des Commissaires aux Comptes (C.N.C.C) de la
France.
Ces normes ont pour finalité de compléter ou de préciser, sur le plan pratique, des dispositions
générales issues de la loi. Elles permettent aux professionnels d’apprécier concrètement la
nature et l’étendue des diligences qu’ils doivent mettre en œuvre dans une situation donnée.
Le référentiel se décompose en plusieurs parties dont nous pouvons citer :
 Les dispositions relatives à l’exercice des missions, il s’agit des principes
fondamentaux de comportement, des caractéristiques générales des missions d’audit ;
 Mission d’audit qui a trait à l’ensemble de la mission d’audit, l’orientation et la
planification de la mission, l’émission des rapports de synthèses ;
 Mission d’examen limité ;
 Vérification et information spécifiques : traite de la mise en œuvre de la mission du
commissaire aux comptes dans le cadre des obligations de vérification spécifiques ;

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 Mission particulières : présente un certain nombre de missions confiées au


commissaire aux comptes, dont notamment le commissariat aux apports et à la fusion.

4 LES MISSIONS DU COMMISSARIAT AUX COMPTES (C.A.C)

Le schéma suivant permet de présenter de manière succincte l’ensemble des missions


attribuées au commissaire aux comptes.

Commissa
ire aux
comptes

Mission Missions
permanen particulièr
te es

possibilité de
désigner un CAC
Intervention définies
pour réaliser des
Mission générale par la loi ou
missions
règlement
particulières (CAA, à
la fusion)

suite à des opérations


audit, vérifications particulières décidées par la
et informations société (transformation) ou
spécifiques à des évènements survenant
dans l'entité (alerte)

Source : inspiré du livre : Audit et Commissariat aux Comptes de Lejeune et Emmerich

4.1 MISSION PERMANENTE

C’est l’article 166 de la loi 20-05 sur les S.A, Mission permanente des commissaires aux
comptes, de la loi 20-05 qui stipule que : " Le ou les commissaires aux comptes ont pour
mission permanente, à l'exclusion de toute immixtion dans la gestion, de vérifier, les valeurs
et les livres, les documents comptables de la société et de vérifier la conformité de sa
comptabilité, aux règles en vigueur. Ils vérifient également la sincérité et la concordance,

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avec les états de synthèse, des informations données dans le rapport de gestion du conseil
d'administration ou du directoire et dans les documents adressés aux actionnaires sur le
patrimoine de la société, sa situation financière et ses résultats."
Le ou les commissaires aux comptes s'assurent que l'égalité a été respectée entre les
actionnaires.
Cette mission permanente est subdivisée en deux missions qui seront traitées dans les lignes
qui suivent.

4.1.1 La mission générale

La mission générale du commissaire aux comptes comprend :


o Une mission d’audit conduisant à la certification, objet du présent rapport de stage;
o Des missions de vérifications spécifiques.

4.2 Mission d’audit

La mission d’audit correspond à la certification des comptes annuels et des comptes


consolidés. La certification des comptes annuels est matérialisée au sein du rapport général
du commissaire aux comptes, conformément aux dispositions de l’article 175 de la loi 20-05
qui précise que "dans leur rapport à l'assemblée générale, le ou les commissaires aux
comptes :
 soit certifient que les états de synthèse sont réguliers et sincères et donnent une
image fidèle du résultat de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du
patrimoine de la société à la fin de cet exercice ;
 soit assortissent la certification de réserves ;
 soit refusent la certification des comptes.
Dans ces deux derniers cas, ils en précisent les motifs c’est-à-dire expliquer les raisons de la
certification avec réserves et le refus de certifications.
La même loi précise qu’Ils font également état dans ce rapport de leurs observations sur la
sincérité et la concordance avec les états de synthèse, des informations données dans le
rapport de gestion de l'exercice et dans les documents adressés aux actionnaires sur la
situation financière de la société, ainsi que sur son patrimoine et ses résultats.

4.3 Vérifications et informations spécifiques

Les vérifications et informations spécifiques portent sur le respect de certains dispositions


légales et sur des informations diverses dont on peut citer :

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o Documents et rapports prévus dans le cadre de la prévention des difficultés des


entreprises ;
o Tableau d’activité et de résultat et rapport semestriel ;
o Egalité entre les actionnaires ;
o Rapport de gestion ;
o Documents adressés aux actionnaires à l’occasion de l’assemblée générale ;
o Conventions règlementées ;
o Etc.
4.3.1 Interventions définies par la loi

Ces interventions viennent compléter la mission générale d’audit des comptes. Il s’agit
notamment de :
- Augmentation ou réduction du capital ;
- Distributions d’acomptes sur dividendes ;
- Opérations de transformation ;
- Alerte suite à des faits de nature à compromettre la continuité de l’exploitation ;
- Révélation de faits délictueux au procureur ;
- Convocation par le CAC de l’assemblée générale en cas de carence des organes
sociaux.

4.4 MISSIONS PARTICULIERES

Il s’agit essentiellement de :
o Commissariat aux apports ;
o Commissariat à la fusion ;

5 ORGANISATION DE LA PROFESSION C.A.C AU MAROC

Jusqu’en 1980, l’organisation comptable au Maroc était assise sur des règles hétérogènes.
D’une part, les règles de fonctionnement et de comptabilisation sont inspirées de la vie fiscale
et, d’autre part, les pratiques étrangères notamment françaises. Il n’existe pas donc de règles
comptables marocaines.
Il a fallu en 1982 lors d’une conférence organiser à l’ISCAE, que des réflexions ont vu le jour
sur la mise en place d’un plan comptable marocain et l’aménagement du droit comptable au
Maroc. Ces réflexions ont abouti en Janvier 1993 par la concrétisation de la loi N°15-89
instituant l’Ordre des Experts Comptables (OEC) qui régira la profession. L’O.E.C est dirigé
par un conseil national et par deux conseils régionaux.

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5.1 Les dates clés de l’évolution de la profession d’expertise comptable


au Maroc

Figure N° 2 : dates clés de la profession expert-comptable au Maroc

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Page 17 PFE, Option G.F.C, ENCG-AGADIR
Source : faite par nos propres soins
Juillet
2000
• Adoption de l’amendement de la loi N°15-89 régissant la profession
des Experts Comptables.
• Démission du conseil national de l’Ordre des Experts Comptables
(O.E.C) en guise de protestation sur le projet de loi portant Juin 2000
modification de la loi N°15-89, suivie d’une grève générale des
conseils régionaux de l’Ordre des Experts Comptables dont l’objectif
étant « … donner un signal d’alarme sur le danger qui menace la
crédibilité de la profession ».
Janvier
2000
• Projet de loi portant l’ouverture de la profession de l’expertise au
comptable à d’autres candidats.
Mars 1996
• Prémices sur la réforme portant modification de la loi régissant
l’expertise comptable au Maroc.
• 23/04/1996 : cérémonie de signature, à la Wilaya de Casablanca, de Avril 1996
l’acte de jumelage entre le conseil régional de l’Ordre des experts
comptables de Casablanca et le conseil des experts comptables de
Bordeaux-Aquitaine.
Décembre
• 08/12/1995 : réception au palais Rohan d’une délégation 1995 :
casablancaise par Allain Juppé (maire de Bordeaux et premier
ministre de France) : Naissance d’une collaboration concrète entre
les experts comptables marocains et français (Bordeaux).
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5.2 L’institution l’Ordre des Experts Comptables : O-E-C

"Nul ne peut exercer les fonctions de commissaires aux comptes s’il n’est inscrit au tableau
de l’ordre des experts comptables " article 160 de la loi 20-05 sur S.A.
O.E.C est l’institution qui règlemente l’exercice et l’ensemble des pratiques de la profession
d’expert-comptable et commissaires aux comptes au Maroc. Elle est dotée de la personnalité
morale et régie par les dispositions de la loi 15-89.
Ses attributs généraux sont :
 Assurer la sauvegarde des principes et traditions de moralité, de dignité et probité qui
font l’honneur de la profession de l’expert-comptable ;
 Veiller au respect par ses membres des lois, règlements et usages qui régissent
l’exercice de la profession ;
 Admettre dans la profession des experts comptables selon les formes et les conditions
prévues par la loi n°15-89 ;
 Edicter tout règlement nécessaire à l’accomplissement de sa mission et établir le code
des devoirs professionnels rendus applicables par le gouvernement ;
 Assurer la défense des intérêts matériels et moraux de la profession d’expert-
comptable éventuellement devant les juridictions ;
 Représenter la profession auprès de l’administration et organisations internationales
poursuivant des objectifs similaires.

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Thème : "conduite et réalisation d’une mission d’audit légal, cas de la mission
permanente du Commissaire aux Comptes".

SECTION 2 : LE COMMISSARIAT AUX COMPTES,


STATUT – NOMINATION ET CESSATION DES
FONCTIONS

1 LE STATUT DU COMMISSAIRE AUX COMPTES

Le statut du commissaire aux comptes porte principalement sur les conditions d’exercice de la
fonction de commissaires aux comptes, les incompatibilités et interdictions dans l’exercice de
cette fonction. Afin de garantir l’indépendance du commissaire aux comptes, la loi 20-05 a
prévu un certain nombre d’interdictions et d’incompatibilités dans l’exercice de sa profession.

 Conditions d’exercice du C.A.C l’article 160 de la loi 20-05 stipule que « nul ne peut
exercer les fonctions de commissaire aux comptes s’il n’est inscrit au tableau de
l’ordre des experts comptables. »

Ainsi seuls les experts comptables inscrits à l’Ordre des Experts comptables peuvent exercer
la fonction de commissariat aux comptes.

 Les incompatibilités : l’article 161 de la Loi 20-05 stipule que ne peuvent être désignés
comme commissaires aux comptes :
 les fondateurs, apporteurs en nature, bénéficiaires d'avantages particuliers ainsi
que les administrateurs, les membres du conseil de surveillance ou du directoire
de la société ou de l'une de ses filiales ;
 les conjoints, ascendants et descendants parents et alliés jusqu'au 2e degré
inclusivement des personnes visées au paragraphe précédent ;
 ceux qui assurent pour les personnes reçoivent des personnes visées au
paragraphe 1 ci- dessus, pour la société ou pour ses filiales des fonctions de la
société ou de ses filiales, une rémunération quelconque à raison de fonctions
susceptibles de porter atteinte à leur indépendance ou reçoivent de l’une d’elles
une rémunération pour des fonctions autres que celles prévues par la présente loi;
 les sociétés d'experts comptables dont l'un des associés se trouve dans l'une des
situations prévues aux paragraphes précédents, ainsi que l’expert-comptable
associé dans une société d’experts comptables lorsque celle-ci se trouve dans
l’une desdites situations.

Il en est de même pour les commissaires aux comptes d’une même société, deux ou plusieurs

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Thème : "conduite et réalisation d’une mission d’audit légal, cas de la mission
permanente du Commissaire aux Comptes".

experts- comptables qui font partie à quelque titre que ce soit de la même société d’experts
comptables ou d’un même cabinet.

De plus, la loi ajoute que « si l'une des causes d'incompatibilité ci-dessus indiquées survient
en cours de mandat, l'intéressé doit cesser immédiatement d'exercer ses fonctions et en
informer le conseil d'administration ou le conseil de surveillance, au plus tard quinze jours
après la survenance de cette incompatibilité. »

 Les interdictions : selon les dispositions de l’article 162, "les commissaires aux
comptes ne peuvent être désignés comme administrateurs, directeurs généraux ou
membres du directoire des sociétés qu'ils contrôlent qu'après un délai minimum de 5
ans à compter de la fin de leurs fonctions. Ils ne peuvent, dans ce même délai,
exercer lesdites fonctions dans une société détenant 10% ou plus du capital de la
société dont ils contrôlent les comptes."

Il en est de même pour les personnes ayant été administrateurs, directeurs généraux, membres
du directoire d'une société anonyme ne peuvent être désignées commissaires aux comptes
de cette société dans les cinq années au moins après la cessation de leurs fonctions. Elles
ne peuvent, dans ce même délai, être désignées commissaires aux comptes dans les sociétés
détenant 10% ou plus du capital de la société dans laquelle elles exerçaient lesdites fonctions.

6 NOMINATION ET CESSATIONS DES FONCTIONS DU C.A.C

Le présent point étudie les conditions de nomination dans les principales entités et
présente les causes et les conditions de la cessation de ses fonctions. Nous nous limiterons
à la Société Anonyme (S.A) et les Sociétés à Responsabilité Limitée (SARL) qui constitue
la forme juridique de nos sociétés auditées.

6.1 LA NOMINATION DU C.A.C

La nomination du commissaire aux comptes est obligatoire pour certaines entités, parfois en
fonction de critères financiers.

Ainsi, dans son article 159, la loi 20-05 sur les SA stipule "qu’il doit être désigné dans
chaque société anonyme, un ou plusieurs commissaires aux comptes chargés d'une mission
de contrôle et du suivi des comptes sociaux dans les conditions et pour les buts déterminés
par la présente loi."

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Thème : "conduite et réalisation d’une mission d’audit légal, cas de la mission
permanente du Commissaire aux Comptes".

Dans ce même article, la loi précise que toutefois, les sociétés faisant appel public à
l'épargne sont tenues de désigner au moins deux commissaires aux comptes ; il en est de
même des sociétés de banque, de crédit, d'investissement, d'assurance, de capitalisation et
d'épargne.

Pour ce qui est des Société à Responsabilité Limitée (SARL), dont nos entreprises auditées y
figurent, c’est l’article 80, de la loi N°5-96 dans son chapitre VII : contrôle de la société à
responsabilité limitée (SARL) qui stipule que : « Les associés peuvent nommer un ou
plusieurs commissaires aux comptes dans les conditions prévues au deuxième alinéa de
l’article 75.

Toutefois, sont tenues de désigner un commissaire aux comptes, les sociétés à responsabilité
limitée dont le chiffre d’affaire, à la clôture d’un exercice social, dépasse le montant de
cinquante millions de dirhams, hors taxes. »

En dehors de l’obligation de nomination prévue par la loi, la nomination des commissaires


aux comptes peut intervenir dans les deux cas suivant :

 Désignation facultative par les associés selon le régime des décisions collectives
ordinaires (décisions des associés représentant plus la moitié des parts sociales);
 Désignation par ordonnance du président du tribunal de commerce statuant en la
forme des référés à la demande d’un ou plusieurs associés représentant au moins le
quart du capital, l’opportunité de désigner un commissaire aux comptes est, dans ce
cas, laissée au juge conformément aux dispositions de la loi N°5-96 qui stipule que
"Même si le seuil indiqué à l’alinéa précédent n’est pas atteint, la nomination d’un
commissaire aux comptes peut être demandée au président du tribunal, statuant en
référé, par un ou plusieurs associés représentant au moins le quart du capital."

De plus, il faut signaler que le commissaire aux comptes est désigné par les actionnaires de
la société. D’après l’article 20 de la loi sur les SA, le (s) premier (s) commissaire aux
comptes sont désignés par les statuts lors de la constitution de la société. Tout au long de
son existence la société nomme le commissaire aux comptes lors de l’assemblée générale
des actionnaires conformément aux dispositions de l’article 163.

Pour notre stage, objet du présent rapport, nous avons appliqué pour les sociétés
remplissant les conditions d’obligation de commissaire aux comptes la mission permanente

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Thème : "conduite et réalisation d’une mission d’audit légal, cas de la mission
permanente du Commissaire aux Comptes".

de contrôle des comptes et la surveillance comptable pour les autres sociétés, n’ayant pas
remplies les conditions d’obligations d’avoir un commissaire aux comptes.

6.2 LA CESSATION DES FONCTIONS DU C.A.C (article 164 de la loi 20-


05)

La récusation du commissaire aux comptes peut être demandée par :

 Un ou plusieurs actionnaires représentant au moins 5% du capital social ;


 Un ou plusieurs actionnaires représentant le dixième du capital social
 Le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières (CDVM) pour les sociétés faisant
appel public à l’épargne.

La demande de récusation du commissaire aux comptes doit s’appuyer sur un juste motif. Il
s’agira par de faits permettant de suspecter son intégrité ou son indépendance. Cette demande
doit être portée devant le président du tribunal qui statue en référés.

Le président du tribunal est saisi, sous peine d'irrecevabilité, par demande motivée présentée
dans le délai de trente jours à compter de la désignation contestée.

S'il est fait droit à la demande, le ou les commissaires aux comptes désignés par le président
du tribunal demeurent en fonction jusqu'à la nomination du ou des nouveaux commissaires
par l'assemblée générale.

En plus, conformément aux dispositions de l’article 179 de la loi 20-05, la cessation des
fonctions du C.A.C peut être due en cas d’une révocation pour une faute ou un empêchement.
Il y a faute lorsque la mission n’est pas correctement exercée (par exemple, immixtion dans la
gestion). Il y a empêchement lorsque l’exercice des fonctions est impossible (par exemple en
cas de maladie).

D’autres causes de cessations des fonctions peuvent évoquées dont notamment l’arrivée à
terme du mandat du commissaire aux comptes, la démission du commissaire aux comptes
pour des motifs personnels et professionnels, la survenance d’une incapacité ou d’une
incompatibilité, la dissolution de la société, les sanctions disciplinaires, le décès du
commissaire aux comptes.

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7 LE MANDAT DU C.A.C

L’exercice du mandat ou La durée des fonctions des commissaires aux comptes est très
règlementé par la loi, notamment sa durée et son renouvellement

L’article 163de la loi 20-05 précise que Le ou les commissaires aux comptes sont nommés
pour trois exercices par l'assemblée générale ordinaire des actionnaires. Dans le cas prévu
à l'article 20, la durée de leurs fonctions ne peut excéder un exercice.

Les fonctions des commissaires aux comptes nommés par l'assemblée générale ordinaire des
actionnaires expirent après la réunion de celle qui statue sur les comptes du
troisième exercice.

Le commissaire aux comptes, nommé par l'assemblée en remplacement d'un autre, ne


demeure en fonction que pour le temps qui reste à courir de la mission de son prédécesseur.

Lorsqu'à l'expiration des fonctions d'un commissaire aux comptes, il est proposé à
l'assemblée de ne pas les renouveler, le commissaire aux comptes doit être, s'il le demande
entendu par l'assemblées.

8 LES OBLIGATIONS LIEES AU COMPORTEMENT PROFESSIONNEL DU C.A.C

Nous distinguons de manière générale cinq obligations liées au comportement du commissaire


aux comptes.

8.1 Les principes fondamentaux de comportement.

 L’intégrité : exercice de la profession avec honnêteté et droiture ;


 L’impartialité : conserver une attitude impartiale dans l’exercice de ses missions ;
 L’indépendance : être indépendant de la personne ou de l’entité auditée ;
 Le conflit d’intérêts : éviter toute situation de conflit d’intérêts ;
 La compétence : posséder des connaissances théoriques et pratiques nécessaires à
l’exercice de ses missions.
 La discrétion par le respect du secret professionnel.

8.2 Le secret professionnel

la nature des informations dont dispose le commissaire aux comptes a fait que le législateur a
imposé le secret professionnel aux commissaires aux comptes conformément à l’article 177
de la loi 20-05 " Les commissaires aux comptes ainsi que leurs collaborateurs sont astreints

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Thème : "conduite et réalisation d’une mission d’audit légal, cas de la mission
permanente du Commissaire aux Comptes".

au secret professionnel pour les faits, actes et renseignements dont ils ont pu avoir
connaissance à raison de leurs fonctions."

8.3 Le respect des normes professionnelles

Le commissaire aux comptes doit effectuer ses missions en respectant les Normes d’Exercice
Professionnelles (NEP).

8.4 Le non immixtion dans la gestion

Ce principe vise à séparer les fonctions de direction qui accomplissent des actes de gestion
des fonctions de contrôle qui se prononcent sur la régularité et la sincérité des actes de
gestion.

8.5 La publicité

Il est formellement interdit aux commissaires aux comptes d’effectuer toute démarche non
sollicitée en vue de proposer leurs services à des tiers.

9 LA RESPONSABILITE DU COMMISSAIRE AUX COMPTES

Le commissaire aux comptes assure généralement trois types de responsabilités :

 Responsabilité pénale
 Responsabilité civile
 Responsabilité professionnelle.

En vertu des dispositions de l’article 180, "le ou les commissaires aux comptes sont
responsables, tant à l'égard de la société que des tiers, des conséquences dommageables
des fautes et négligences par eux commises dans l'exercice de leurs fonctions"

Ils ne sont pas civilement responsables des infractions commises par les administrateurs ou
les membres du directoire ou du conseil de surveillance sauf, si, en ayant eu connaissance
lors de l'exécution de leur mission, ils ne les ont pas révélées dans leur rapport à l'assemblée
générale.

Le commissaire aux comptes doit obéir à certains nombre de responsabilité dans le cadre de la
réalisation de sa mission. Ces responsabilités sont définies par la loi et les règles
déontologique de l’Ordre des Experts Comptables. Parmi ses responsabilités nous pouvons
voir que :

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Thème : "conduite et réalisation d’une mission d’audit légal, cas de la mission
permanente du Commissaire aux Comptes".

 Le commissaire aux comptes n’est pas responsables des états de synthèse, cette
responsabilité est exclusivement celle des dirigeants ;
 Le commissaire aux comptes donne une opinion de certification des comptes par
référence à des diligences. Le commissaire aux comptes jugera en professionnel
indépendant et compétent ;
 Sa responsabilité n’est engagée qu’en cas de manquement aux diligences
professionnels appropriées. Il a une obligation de diligence et non de résultat ;
 L’opinion porte sur la sincérité, la régularité et l’image fidèle des états de synthèse.

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Thème : "conduite et réalisation d’une mission d’audit légal, cas de la mission
permanente du Commissaire aux Comptes".

SECTION 3 : LA MISSION D’AUDIT DES COMPTES

Les commissaires aux comptes certifient, en justifiant leurs appréciations, que les comptes
annuels sont réguliers et sincères et donnent l’image fidèle du résultat des opérations de
l’exercice écoulé ainsi que la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet
exercice.

Pour y parvenir à, il doit d’abord fixer les objectifs d’audits. Ce qui nous amène au premier
point de cette section à savoir les objectifs d’audit des comptes. Ensuite, dans la seconde
partie nous verrons le schéma de la démarche générale de l’audit des comptes et pour enfin,
dans une troisième partie, il sera question de la mise en œuvre d’une mission d’audit des
comptes.

Mais avant cela voyons d’abord comment se fait le traitement de l’information financière qui
est la matière première d’une mission d’audit.

1 L’INFORMATION FINANCIERE

Figure N° 3 : circuit de l’information financière

NORMES

EMETTEUR

LANGAGE

FAITS EMETTEUR MESSAGE RECEPTEUR IMAGE DES FAITS

AUDIT

AUDITEUR

NORMES

Source : inspiré du " séminaire sur l’audit comptable et financier " de l’O.E.C

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Thème : "conduite et réalisation d’une mission d’audit légal, cas de la mission
permanente du Commissaire aux Comptes".

A partir de la figure N°2, nous retenons que l’émetteur de l’information perçoit des faits
économiques, juridiques et financiers. Il effectue une synthèse de ces faits sous forme d’un
langage commun à lui et aux destinateurs du message. Ainsi, les destinateurs ont à leur tour
une image des faits (économiques, juridiques et financiers) venant de l’émetteur. Les normes
de langage permet et facilite la bonne compréhension et formalisation du langage entre
émetteur et destinateurs.
Le récepteur, quant à lui, doit s’assurer que les faits ont été bien traduits dans le langage
correct. Le contrôle de cette traduction est le rôle de l’auditeur qui exprime son opinion sur
la qualité du message communiqué par l’émetteur. La fiabilité de l’appréciation de la finalité
du message nécessite que l’auditeur respecte les normes de contrôle (audit).

2 LES OBJECTIFS D’UNE MISSION D’AUDIT DES COMPTES

Le Cabinet international d’audit " Grant Thornton International" définie cinq objectifs
principaux de l’audit financier et comptable. Ces objectifs sont :

o La réalité (des enregistrements) ;


o L’exhaustivité (des enregistrements) ;
o L’appartenance (à l’entreprise) ;
o L’évaluation correcte ;
o La présentation et l’information (correcte et suffisante).

Ces objectifs s’appliquent au sein de l’entreprise :

 Aux positions comptables (bilan, balance) ;


 Aux transactions (compte de résultat).

La figure n°4 donne des exemples pour chaque objectif ainsi que son application par rapport
au deux positions citées plus haut.

Figure N°4 : les objectifs d’audit en fonction des positions dans l’entreprise.

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Page 28 PFE, Option G.F.C, ENCG-AGADIR
Source : faite par nos propres soins.
• Les actifs et les passifs sont-ils correctement
présentés au bilan ? l’information
• L’information financière est-elle conforme aux règles et
en vigueur ? présentation
• Les charges et les produits sont-ils correctement La
présentés au compte de résultat et l’information
financière est-elle conforme aux règles en vigueur ?
• il se scinde en trois sous-objectifs : correcte 
• exactitude, L’évaluation
• surévaluation ;
• sous-évaluation.
• Les actifs sont-ils à la propriété de l’entreprise ? et les
passifs lui sont-ils attribuables ? nce
• L’entreprise est-elle réellement partie aux transactions et L’appartena
celles-ci sont-elles efectivement réalisées pour les besoins
de l’entreprise.
• Tous les actifs et tous les passifs (dont les provisions pour é
risque et charge) sont-ils enregistrés en comptabilité ? L’exhaustivit
• Tous les produits et toutes les charges sont-ils enregistrés ?
• Position comptables : les actifs et les dettes enregistrés en
comptabilité sont-ils réels ? La réalité
• Transaction : les transactions comptabilisées correspondent-
elles à une opération efectivement réalisée.
permanente du Commissaire aux Comptes".
Thème : "conduite et réalisation d’une mission d’audit légal, cas de la mission
Thème : "conduite et réalisation d’une mission d’audit légal, cas de la mission
permanente du Commissaire aux Comptes".

10 LA DEMARCHE GENERALE D’AUDIT DES COMPTES

De l’acceptation de la mission à l’émission des rapports qui marque la fin de ses travaux le
commissaire aux comptes doit respecter la démarche suivante dans la conduite de sa mission.

Figure N°5 : démarche générale d’une mission d’audit légal

Prise de connaissance de l’entreprise

Orientation initiale

Orientation de la mission Plan de mission

Examen du contrôle interne


Intérim

Autres travaux intérimaires (anticipation des contrôles des comptes, inventaire physique)

Date de clôture

Revue analytique orientale finale


Orientation finale

Modification du programme de contrôl


Contrôle des comptes
Finale

Bouclage des comptes

Synthèse
RAPPORT
Source "support O.E.C"

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Thème : "conduite et réalisation d’une mission d’audit légal, cas de la mission
permanente du Commissaire aux Comptes".

11 LA MISE EN OEUVRE DE L’AUDIT

La mise en œuvre de la mission d’audit est une étape fondamentale dans la démarche d’audit.
En effet, ces premiers travaux vont permettre de clarifier l’étendue et la nature des travaux à
engager dans un volume horaire limité.

Ainsi, l’auditeur devra avant tout réaliser une prise de connaissance de l’entité auditée afin
d’identifier les principales zones de risque.

11.1 La planification de la mission

La planification constitue un préalable à toute mission d’audit. Le commissaire aux comptes


planifie sa mission afin que cette dernière puisse être réalisée dans des conditions optimales
d’efficacité.

Cette planification consiste à prévoir l’approche générale des travaux et les procédures d’audit
à mettre en œuvre par les membres de l’équipe d’audit.

La planification se matérialise par l’élaboration d’un plan de mission et d’un programme


d’audit.

11.1.1 Le plan de mission

Selon le NEP 300 « le commissaire aux comptes élabore un plan de mission décrivant
l’approche générale des travaux d’audit »

Le plan de mission contient :

 Une présentation de l’entreprise, son secteur d’activité, son activité, son organisation ;
 Contenu de la mission : nature de la mission pour notre cas il s’agit d’une mission
d’audit des comptes et surveillance comptable ;
 Evaluation des risques inhérents et du contrôle interne. Lors de notre stage aucun
travail n’a été concerné cette partie ;
 Détermination du seuil de signification ;

11.1.2 Le programme de travail

Le NEP définit le programme de travail comme la nature et l’étendue des diligences estimées
nécessaires à la mise en œuvre du plan de mission au cours de l’exercice (..), il indique le

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Thème : "conduite et réalisation d’une mission d’audit légal, cas de la mission
permanente du Commissaire aux Comptes".

nombre d’heures de travail affecté à l’accomplissement de ces diligences et les horaires


correspondant.

Le programme de travail, dans notre situation, a été élaboré par l’O.E.C pour tous les
commissaires aux comptes du Maroc. Ce programme est présenté dans le chapitre III du
présent rapport pour la mission d’audit des comptes et la surveillance comptable.

11.2 La prise de connaissance de l’entité

Elle a pour objectif de permettre au commissaire aux comptes de constituer un cadre de


référence dans lequel il planifie son audit et exerce son jugement professionnel pour évaluer
le risque d’anomalies significatives dans les comptes et y répondre tout au long de son mandat
(LEJEUNE).

La prise de connaissance de l’entité est une étape indispensable à la planification. Dans notre
cas, le commissaire aux comptes travaille avec les entreprises depuis 2000 ce qui lui permet
d’avoir une bonne connaissance de ces entreprises.

De nos propos soins, nous avons effectué des recherches pour avoir une vue globale du
secteur ELECTROMENAGER au Maroc.

De plus, la consultation de documents internes, existant dans le cabinet, sur ces entreprises
nous a aidé à mieux connaitre les entreprises auditées.

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Thème : "conduite et réalisation d’une mission d’audit légal, cas de la mission
permanente du Commissaire aux Comptes".

CHAPITRE II : CHAMPS D’APPLICATION ET


METHODOLOGIE DE TRAVAIL.

L’audit est un examen indépendant et compétent des comptes d’une entreprise en vue de
s’assurer de la régularité et de la sincérité des comptes, et exprimer une opinion motivée sur
ses états financiers.

Le second chapitre du présent rapport est subdivisé en deux grandes sections. La première
section traite du champ d’application c’est-à-dire la présentation de la structure d’accueil
d’une part, et l’entreprise auditée d’autre part. Dans la deuxième section, il sera question de
la méthodologie adoptée pour la réalisation du stage. Il s’agit notamment des raisons du choix
du sujet, les objectifs recherchés, la revue littéraire une étape préalable à tout travail
scientifique.

SECTION I : CHAMPS D’APPLICATION.


Dans cette section, nous verrons dans un premier temps la présentation du Cabinet « BRIK et
Associés » où notre stage a été effectué. Il s’agit pour nous de faire une présentation succincte
du cabinet qui nous accueillie pour la réalisation de ce travail.

Ensuite, dans un second point, nous aborderons la présentation de l’entreprise " BETA ".
C’est l’une des sept (7) entreprises dont nous avons mené la mission permanente du
commissaire aux comptes. Dans un souci de mieux organiser notre travail et du fait que les
sept entreprises appartiennent à un même groupe, nous avons jugé utile de présenter
uniquement les travaux réalisés dans l’entreprise " BETA". En effet, l’entreprise "BETA " est
la grande entreprise du groupe. Par ailleurs, nous signalons pour des raisons de
confidentialité, du fait que le rapport final du C.A.C n’est pas encore publié, nous n’avons pas
utilisé les noms corrects des entreprises auditées.

1. PRESENTATION DU CABINET "BRIK & Associés"

Le cabinet BRIK d’audit, d’expertise comptable, de conseil et de commissaire aux comptes


est une entreprise individuelle fondée en 1988 par son gérant actuel et propriétaire Monsieur
Ahmed Salem BRIK qui a développé une entité multidisciplinaire embrassant plusieurs
activités.

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Thème : "conduite et réalisation d’une mission d’audit légal, cas de la mission
permanente du Commissaire aux Comptes".

En effet le cabinet BRIK s’est fait connaitre depuis sa création, par l’organisation et
l’animation de plusieurs séries de séminaires intra et inter – entreprise, notamment dans le
domaine des nouveautés en matière de législation comptable, fiscale, sociale, de management
et d’organisation et à l’occasion de chaque changement dans la législation relative à
l’entreprise en général.

1.1. Les valeurs du Cabinet Brik :

Comme toute structure, le cabinet BRIK & Associés véhicule les valeurs suivantes :

 Aider les clients dans l’amélioration de leurs performances ;


 Le respect et le développement professionnel de leurs collaborateurs ;
 Offrir une approche pragmatique conduisant à des solutions adaptées aux
problématiques et aux enjeux de l’environnement, dans un réel souci d’excellence et
de rigueur.

1.2. Les activités du Cabinet BRIK

Le Cabinet intervient dans les domaines suivants :

Domaines d'interventions

Audit
Commissariat Aux Conseil
Travaux Fiscals
Comptes (C.A.C) et Juridiques Formation
Commissariat Aux divers dont Organisation
Apports (C.A.A) Constitution de
Ingénierie
Sociétés
Surveillance et Tenue Financière
de Comptabilités

Source : fait par nos propres soins

Le cabinet BRIK offre une prestation intellectuelle globale, efficace, à haute valeur ajoutée au
travers de ses trois principaux domaines :

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1.2.1. Expertise comptable :

Le cabinet BRIK est en mesure d’accompagner ses clients tout au long de leur projet
d’entreprise depuis sa création et ce, afin d’assurer un suivi efficace et durable des
problématiques juridiques, fiscales et sociales.

Un suivi des aspects quotidiens comptables, fiscaux et sociaux :

 Tenue et surveillance comptable ;


 Etablissement de situation périodiques et des comptes annuels ;
 Déclarations fiscales et sociales ;
 Traitement et gestion de la paie

1.2.2. Audit

Le cabinet BRIK intervient, en tant que commissaire aux comptes auprès des sociétés de droit
marocain, des filiales de sociétés étrangères, associations et groupes et tous secteurs
d’activités.

 Mission légales :
o Commissariat aux comptes
o Commissariat aux apports
 Mission contractuelles
o Audit du contrôle interne
o Audit des comptes consolidés

1.2.3. Conseil

 Conseil en organisation et en stratégie ;


 Conseil en ressources humaines et conduite du changement.

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2. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE "BETA"

Créé en 2000, BETA est une société à responsabilité limitée SARL au capital de 3 000 000
DIRHAMS intégralement libéré.

2.1. Fiche technique de la société « BETA »

Dénomination sociale

• International Trader Company "BETA"

Siège social

• Casablanca

Date de création

• Avril 2000

Forme juridique

• SARL

Capital:

• 10 000 000 dhs

Valeur Nominale

• 100 dhs

Nombre d'actions

• 100 000

Figure N°5 : source de nos propres soins

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Thème : "conduite et réalisation d’une mission d’audit légal, cas de la mission
permanente du Commissaire aux Comptes".

2.2. Objet social de la société « BETA »

Importation,
Exportation et de produits ménagers, électroniques ,
Commercialisat informatiques, de climatisation, bureautique,
ion électriques, électronique, ... à usage domestique
ou professionnel

dans toutes ses formes de tous fonds de


Exploitation
commerce des articles électroménagers, appareils
audiovisuel, de machines, ... à usage domestique
ou professionnel.

2.3. Prise de connaissance de l’entreprise :

La connaissance des activités de l’entité auditée est une étape importante dans la planification
de l’audit légal. Par cette prise de connaissance, il est plus facile pour l’auditeur de :

 Apprécier les risques inhérents ;

 Identifier les domaines et systèmes significatifs : il s’agit de détecter les domaines qui
représentent une part significative de l’activité de l’entreprise à travers les comptes
annuels ou qui sont entachés de risques d’erreurs significatifs. Ensuite, vérifier les
systèmes qui traitent des données répétitives pouvant avoir une incidence importante
sur les comptes ;

 Orienter et planifier l’intervention.

Pour cela, l’auditeur doit obligatoire passer en revue les différents documents légaux et
réglementaires (statuts, procès-verbaux des conseils d’administration, rapports d’activités,
budget d’investissement, plan d’action, manuel de procédure, plan de financement, …etc.).

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Thème : "conduite et réalisation d’une mission d’audit légal, cas de la mission
permanente du Commissaire aux Comptes".

L’objectif étant d’avoir une connaissance suffisante du cadre légal et règlementaire de


l’entreprise et son organisation.

Ainsi, avant notre intervention nous avons pris connaissance des entreprises à auditer à travers
des documents disponibles, au sein du Cabinet, sur les entreprises. Ces documents sont le
dossier permanent (juridique) et le dossier d’exploitation.

En plus de ces deux documents, nous avons eu une réunion avec le commissaire aux comptes
pour mieux cerner les entreprises à auditer. Cette réunion, nous a permis d’une part de mieux
comprendre les informations vue dans les dossiers d’exploitation et permanent et d’autre part
d’avoir une connaissance plus avancée sur les entreprises, leurs histoires, évolution du secteur
dans lequel elles évoluent.

2.3.1. Dossier Permanent ou juridique:

Il regroupe les documents suivants :

 Les PV d’approbations des comptes et d’affectation de résultat ;


 Un dossier renfermant : PV AGO, Réunion extraordinaire, acte de cession de titres ;
 Le dossier juridique de constitution de la société ;
 Dossier juridique d’augmentation du capital et modifications des statuts : ce dossier
regroupe les documents suivants : attestation de blocage de compte, attestation de
domiciliation, statuts de la société, certificat de patente, certificat de dépôt,
certification de conformité, déclaration d’immatriculation, publicité, certificat négatif.

2.3.2. Dossier d’exploitation :

C’est un dossier qui regroupe l’ensemble des informations comptables et fiscales (journal,
grand livre, balance, bilan, …) d’une entreprise durant un exercice donné.

Le dossier d’exploitation regroupe :

 Les folios de saisies ;


 Les acomptes de l’IS ;
 Le dossier de déclaration de l’IR ;
 Le dossier de CNSS ;
 Notes explicatives des comptes ;
 L’état de rapprochement bancaire ;
 Le dossier de TVA ;

PFE, Option G.F.C, ENCG-AGADIR Page 37


Thème : "conduite et réalisation d’une mission d’audit légal, cas de la mission
permanente du Commissaire aux Comptes".

 La taxe professionnelle ;
 Le dossier d’Analyse périodique des comptes ;
 Les diverses factures ;
 Déclarations 9421.

2.3.3. Cycle d’enregistrement des opérations

Figure N°6 : le cycle d’enregistrement d’une opération

• à cacheter
avec
facture mention
"comptabili
sé"

fiche • voir
d'imputati exemplaire
en annexe
on

folios de • enregistrem
ent
saisies manuscrite

journal de • enregistrem
ent sur
saisie logiciel

Source : faite par nos propres soins.

PFE, Option G.F.C, ENCG-AGADIR Page 38


Thème : "conduite et réalisation d’une mission d’audit légal, cas de la mission
permanente du Commissaire aux Comptes".

SECTION 2 : METHODOLOGIE DE TRAVAIL


Pour réaliser ce stage nous avons d’abord commencé par définir la problématique de notre
thème ensuite nos objectifs à atteindre, que ça soit pour le stage et aussi pour le thème car cela
nous facilitera la tâche.

Dès le premier jour de notre stage nos premières tâches ont consisté à aller droit au but
comme confirme notre planning du déroulement du stage.

Pour mieux organiser notre travail face à la contrainte du temps, car rappelons-le nous avons
eu des difficultés à trouver une structure d’accueil, notre première tâche à consister à la
lecture des documents pouvant nous aider à atteindre nos objectifs fixés.

1 Définition de la problématique

Comme nous l’avons signalé dans notre introduction, la difficulté majeure liée à la mission
d’audit légal résiste dans la méthodologie adoptée par le commissaire aux comptes pour se
forger une opinion sur la régularité, la sincérité et l’image fidèle des états financiers de
l’entreprise auditée.
Ainsi notre problématique s’articule autour deux questions principales:
 Quelles sont les différentes étapes préalables à une mission d’audit légal ?
 Comment le commissaire aux comptes définisse les diligences à mettre en œuvre pour
s’assurer de la sincérité des comptes ?

2 Les objectifs du stage

Ce stage, effectué en Cabinet, s’inscrit dans un triple objectif :

1) L’obtention du précieux Diplôme des E.N.C.G. en effet, le cycle de formation à


l’ENCG s’achève par un stage en entreprise pour une durée de trois mois. Il s’agit de
donner une occasion aux futurs lauréats de mettre en application les connaissances
acquises lors de la formation. Ce stage a été personnellement un vrai test pour nous,
car durant ces trois mois nous avons eu l’opportunité de mettre en pratique nos
connaissances théorique surtout celles liées à la comptabilité et finance.
2) Contact avec l’environnement professionnel, ce stage nous a permis d’avoir un
premier contact avec le monde professionnel qui nous attend. Ainsi à travers ce stage
nous avons non seulement découvert la profession de l’audit mais aussi et surtout la

PFE, Option G.F.C, ENCG-AGADIR Page 39


Thème : "conduite et réalisation d’une mission d’audit légal, cas de la mission
permanente du Commissaire aux Comptes".

méthodologie d’une mission d’audit légal. En outre, cela nous a aidé à comprendre
l’aspect organisationnel de l’entreprise que ça soit dans le traitement de l’information
financière ou dans les autres facettes de son organisations ;
3) L’ouverture vers une formation de cycle supérieure. En effet, notre ambition est de
continuer les études vers le cycle supérieur notamment l’expertise comptable. Pour y
accéder, l’étudiant doit impérativement passer un concours. Le stage en cabinet
d’audit est une occasion idoine nous permettant de mieux préparer le concours et
multiplier nos chances d’y accéder.

3 Les objectifs du thème

Par le présent thème, nous nous sommes fixés des objectifs dont une grande partie a été
atteinte.

 Connaitre les fondamentaux de l’audit et contrôle des comptes ;


 Appliquer les principes, les normes, la méthodologie et les techniques d’audit des
comptes,
 Monter le dossier de travail d’une mission d’audit
 Faire le contrôle des documents comptables et des flux financiers ;
 Mettre en œuvre les techniques de contrôle comptable et financier ;
 Faire la synthèse des comptes rendus ;
 Participer à la rédaction du rapport final du commissaire aux comptes.

4 Planning et déroulement du stage

PFE, Option G.F.C, ENCG-AGADIR Page 40


Thème : "conduite et réalisation d’une mission d’audit légal, cas de la mission
permanente du Commissaire aux Comptes".

02/04/201
3
25/03/201
3
23/03/201
audit
3 des
18/03/20
13
entreprises
06/03/20
13 début de de Safi
04/03/20 l'interventi
13
14/02/20 réunions on avec les
13/02/201 13
avec entreprise
3 entretien l'équipe situées à
avec d'audit Casablanca
l'expert- pour
lecture
comptable préparer la
document
pour la mission
début du interne du
synthèse
stage cabinet
des
documents
consultés

PFE, Option G.F.C, ENCG-AGADIR Page 41


5 Revues littéraires

Nous avons procédé à la lecture (avec synthèse) des articles suivants :


 Livre : Audit et Commissariat aux comptes de LEJEUNE et EMMERICH
 Article « séminaire intensif de formation au C.G.N.C, maitrise des nouvelles
dispositions comptables du C.G.N.C. ce séminaire a été animé par Mr Ahmed Salem
BRIK et Mr J.Chbani IDRISS » ;
 Séminaire sur le thème « Maitrise des méthodes d’analyse des comptes et de
bouclage » Mr Youssef Brik. Ce séminaire a été repris dans le magazine "M.
magazine n°8 mars 2007".
 Manuel : documentation générale et programme d’audit légal et contractuel au
01/01/2011, de l’O.E.C.
 Séminaire sur l’audit comptable et financier, organisé par le conseil régional de
Casablanca en collaboration avec l’O.E.C et la compagnie régionale des commissaires
aux comptes de Bordeaux-Aquitaine.
 Presse Book, journal de coupure de presse retraçant les moments forts de l’évolution
de la profession de l’expertise comptable au Maroc.
CHAPITRE III : CAS PRATIQUE, LES DIFFERENTS
CYCLES AUDITES

Le chapitre III du présent rapport est intégralement consacré aux réalisations obtenues lors de
notre stage dans le cabinet BRIK. Il s’agit de l’aboutissement des travaux dont nous avons
effectué lors de la mission d’audit légal. Le chapitre sera subdivisé en quatre sections dont la
première section est consacrée aux travaux généraux et spécifiques et les trois autres sections
concernent les cycles audités. Il s’agit du cycle des IMMOBILISATIONS, le cycle
FOURNISSEURS –ACHATS et le cycle PERSONNEL-PAIE.
Mais avant d’entamer les cycles rappelons d’abord la définition de quelques concepts clés.

Programme d’audit :

Le programme d’audit est un document de travail, élaboré par l’institution l’Ordre des Experts
Comptable du Maroc, adressé à tous les commissaires aux comptes du Royaume faisant l’audit
légal.
Il sert de base pour toute mission d’audit légal dans la mesure où il définit les diligences à
vérifier sous forme de questionnaires pour chaque cycle d’audit. Nous l’avons consulté avec
l’expert-comptable avant d’entamer notre mission.
Le programme de travail est rempli manuellement par l’auditeur en fonction des questions
posées par chaque diligence. Nous avons rempli le programme d’audit des entreprises auditées
pour le cycle des immobilisations, cycle personnel-paie et cycle achat-fournisseurs.
Feuille de tête
La feuille de tête permet de répertorier dans un tableau les variations anormales des différents
postes de la balance générale en comparant leur évolution entre l’exercice d’audit et l’exercice
précédent. Pour l’audit de chaque cycle nous avons commencé par établir une feuille de tête afin
d’identifier les postes ayant enregistrés une variation anormale. Par exemple pour le cycle des
immobilisations la feuille de tête nous permet de voir, sans rentrer dans les détails, si l’entreprise
à procéder à des acquisitions ou cessions d’immobilisations entre l’exercice 2012 (période
d’audit) et l’exercice 2011. Il en est de même pour les autres cycles, comme fournisseurs – achat
où la comparaison annuelle des variations permet voir de s’il y a eu une diminution ou
augmentation des achats.

Absence de contrôle interne


Le contrôle interne constitue une étape importante dans la démarche d’audit en générale et
l’audit légal en particulier.
Lors de nos interventions, nous avons remarqué que le commissaire aux comptes n’applique pas
les diligences du programme d’audit relatives au contrôle interne. D’après le commissaire aux
comptes cette absence de contrôle interne est justifiée pour deux raisons :
 Le fait qu’il a une maitrise parfaite des rouages des entreprises auditées, c’est-à-dire
il connait toutes les procédures internes des sept entreprises objets de notre audit ;
 La taille (petite) des entreprises, en effet les entreprises ne sont pas grande taille.
Ainsi, pour tous les cycles audités la vérification du contrôle interne n’est pas appliquée.

SECTION I : TRAVAUX DE CONTROLES


GENERAUX ET SPECIFIQUES
1 Suivi des recommandations

L’objectif de cette section est de nous assurer que les recommandations anciennes, soulignées
dans les rapports antérieurs du Commissaire aux comptes (CAC), ont été prises en compte par
l’entreprise. Nous nous limiterons seulement aux recommandations anciennes qui concernent
les cycles que nous avons audité.

Ainsi, lors de notre intervention nous avons remarqué que l’ensemble des points évoqués au
compte rendu précédent et aux rapports antérieurs demeure globalement à suivre. Nous en
rappelons ci-après celles qui sont les plus importantes :

Recommandations Suite donnée


Le tableau de financement qui constitue un des éléments officiels des Non fait.
états financiers n’est toujours pas établi.
La pratique de la déclaration globale à la CNSS des indemnités des Non fait
stagiaires se fait toujours mais de moins en moins
Défaut de clarifications des conditions d’octroi des indemnités de Non fait
transport.
Sort des aménagements effectués par BETA au sein des locaux Non fait, pas
occupés par ZETA. d’initiative à ce jour.

2 Revue analytique préalable :


La revue analytique est rédigée par le commissaire. Elle consiste à un examen de la balance
générale et des balances auxiliaires pour déterminer les domaines significatifs afin d’orienter
le travail de l’auditeur.
L’examen de la balance générale et des balances auxiliaires tel que analysé par le commissaire
aux comptes donne lieu aux constats suivants :
 La balance générale continue à présenter une colonne des libellés ne permettant pas
une lecture correcte de ceux-ci ;
 Le compte 23218 abrite la valeur résiduelle de l’immeuble loué à la société ZETA
acquis en leasing. Il reste à transférer la propriété de l’immeuble à BETA en faisant
attention à l’isolement de la valeur du terrain pour amortir les constructions. La
dotation constatée en 2012 est donc à différer jusqu’à comptabilisation de
l’immobilisation dûment titrée.
 Le compte matériel de transport enregistre l’acquisition d’une voiture « Kangoo » et la
sortie de trois véhicules cédés. Le montant inscrit au crédit du compte 2340
(106 723,81 DH) correspond à la totalité de leur valeur d’origine à savoir :
- Valeur résiduelle d’une PASSAT acquise en leasing cédé en 2011 -------- 3 006,17 DH
- Valeur résiduelle d’une C15 acquise en leasing et cédée en 2012……...808,48 DH
- PATHER cédé en 2012…………………………………………..………..… 102 896,16DH
 Le compte « 2356 : Agencement » accuse des travaux de réfection et d’aménagement
des séparations de l’immeuble loué auprès de la société La PERLE.
 Le compte « 24864 : Cautionnement » enregistre un montant à son débit de
l38 000DH représentant 3 mois de loyer d’avance de deux dépôts de stockage à
BOUSKOURA.
 Les soldes ci-après sont conformes aux déclarations et support ad hoc : AMO, CNSS,
IGR ;

SECTION II : CYCLE DES IMMOBILISATIONS


1 Audit du Cycle des Immobilisations Incorporelles

A. Le Programme d’audit

REF NATURE DES TRAVAUX A FAIRE observations

1 Etablir une feuille de tête Ok


2 Prendre en considération l'étendue et les résultats des travaux Pas de contrôle
effectués sur les procédures de contrôle interne pour déterminer interne (non
l'étendue des travaux à effectuer et la date à la laquelle elles devront appliqué)
l'être.
3 S'assurer qu'aucune variation anormale n'est intervenue sur les Aucune
comptes d'immobilisations incorporelles (à partir de la feuille de variation
tête annexée) pouvant influencer notre approche en matière de
contrôle des comptes et avoir une incidence sur les conclusions
tirées à l'issue de l'examen du contrôle interne..
4 Les acquisitions :
* rapprocher les acquisitions, des pièces justificatives, en vérifiant, ok
les dates, le prix, l'objet, l'imputation comptable et droit
d'enregistrement, classer au dossier permanent les pièces
justificatives.
* S'assurer que les frais remplissent les conditions requises pour ok
être immobilisés.
5 Passer en revue les comptes de charges en vue de s'assurer qu'aucun Ok
élément, à caractère d'immobilisation incorporelle, n'a été passé en
charges.
6 Les cessions :
* Rapprocher les cessions des pièces justificatives et vérifier les ok
calculs des plus ou moins-values.
* Vérifier la détermination de la valeur comptable nette et la reprise
des amortissements ou provisions. ok
* Contrôler le traitement fiscal des plus et moins-values de cession.
effectué.
7 Amortissements :
* Vérifier par sondage les bases, taux et calculs des amortissements. Pas d’anomalie
* Vérifier la permanence des méthodes comptables, et que les taux significative.
appliqués sont voisins des taux admis.
* Vérifier le respect et la bonne application des règles fiscales. ok
* Vérifier que les comptes totalement amortis, ne figurent plus au
bilan de l'exercice qui suit. ok

ok
8 Vérifier que toutes les redevances de brevets, licences ont été Ok
comptabilisées en profit sur la bonne période.
9 Se reporter au programme de vérification des engagements hors Pas
bilan et faire les travaux concernant les immobilisations. d’engagement
hors bilan.

B. Les objectifs :

Les objectifs des diligences du cycle immobilisation incorporelles visent à :


 S'assurer que tous les frais engagés par la société sont inscrits à l'actif de façon
constante et conformément aux principes comptables généralement admis.
 S'assurer que l'amortissement des éléments susceptibles d'être amortis est calculé de
façon constante.
 S'assurer qu'il n'existe aucune perte latente par rapport aux valeurs nettes comptables
des immobilisations incorporelles.

C. Feuille de tête cycle immobilisation

Le tableau suivant permet de constater les variations annuelles enregistrées entre l’exercice
2011 et l’exercice 2012 (période d’intervention)

Eléments 2012 2011 Variation %


Valeur d’entrée 29 712,00 29 712,00 0,00 -
Amortissement 29 210,00 26 210,00 3 000,00 11,44
V.N.A 502,00 3 502,00 - 3 000,00 - 85,66

D. Synthèse et compte rendu de l’audit du cycle immobilisation incorporelles

A l’issue de notre intervention les remarques suivantes ont été constatées :


 Les immobilisations incorporelles n’ont enregistré aucun mouvement anormale ;
 La dotation aux amortissements a été bien calculée ;
 La société n’a procédé à aucune acquisition, ni cession courant le deuxième semestre ;
 Après vérification (par sondage) les bases, taux et calculs d’amortissements se
révèlent satisfaisant ;
 Le poste « 222000 : Brevets Marques Droits… » sera amorti en 2013 pour une valeur
de 500 dh ;
 L’entreprise respecte le principe de la permanence des méthodes comptables dans le
calcul des amortissements, le système linéaire est utilisé pour le calcul. De même les
taux appliqués avoisinent des taux admis fiscalement ;
 Il n’existe pas d’engagement hors bilan ;
 La vérification des montants figurant au bilan et à la balance générale est satisfaisante.

2 Audit du Cycle des Immobilisations Corporelles

A. Le Programme d’audit

REF NATURE DES TRAVAUX A FAIRE observation


1 Etablir une feuille de tête Ok
2 Prendre en considération l'étendue et les résultats des travaux Pas de contrôle
effectués sur les procédures de contrôle interne pour déterminer interne (non
l'étendue des travaux à effectuer et la date à laquelle elles devront appliqué).
l'être.
3 S'assurer par examen du tableau des mouvements qu'aucune Acquisitions et
variation anormale n'est intervenue depuis les travaux effectués sur le cessions pour
contrôle interne qui pourrait remettre en cause les conclusions. une valeur de
181 395,33 dh.
CONTRÔLE DE L'EXISTENCE
4 Si la société procède à un inventaire physique : Oui, existence
a) examiner les procédures suivies, de PV non signé
b) assister à la prise d'inventaire, ni cacheté par
c) vérifier que le fichier et les comptes sont mis à jour, la direction.
d) obtenir des explications pour tout écart important.
5 Si des immobilisations importantes sont détenues par des tiers, Ok
appliquer la procédure de confirmation directe.
6 Vérifier l'existence physique des actifs importants. Non appliqué
CONTRÔLE DE LA PROPRIETE
7 Vérifier les titres de propriété de la société en ce qui concerne les Ok
terrains et les immeubles et s'assurer s'ils sont ou non hypothéqués,
ou s'ils ont subi une autre aliénation.
8 Pour les acquisitions et cessions de l'exercice voir ci-après.
CONTRÔLE DE LA VALIDITE
a) Général
9 Rapprocher les soldes d'ouverture (valeurs brutes et amortissements) Ok
avec les soldes de comptes de l'exercice précédent.
10 S'assurer que les soldes au fichier des immobilisations correspondent Ok
aux totaux inscrits sur le compte du grand livre.
11 Tester l'exactitude des calculs arithmétiques du fichier des ok
immobilisations.
12 Vérifier l'exactitude des totaux du tableau des mouvements (bruts et ok
amortissements).
b) Acquisitions
13 Vérifier les principales acquisitions de l'exercice physiquement et
avec des contrats, procès-verbaux du Conseil d'Administration, des ok
budgets d'investissements et des justificatifs (commandes, factures,
paiements).
14 S'assurer à propos des acquisitions, que les frais de transport, droits
de douane, frais d'installation et de montage ainsi que la TVA non ok
récupérable ont été inclus dans le coût d'acquisition de
l'immobilisation.
15 Vérifier que l'entreprise n'a ok
pas passé en charges des
éléments constitutifs du prix
de revient des immobilisations
(honoraires d'architectes, coût
d'installation et travaux
d'aménagement d'un terrain,
taxe d'équipement, etc...).
16 Rechercher les dépenses dont l'importance et la nature leur confèrent ok
le caractère d'immobilisations (attacher une attention particulière en
ce qui concerne les "grosses réparations" susceptibles d'être rejetées
par le fisc des charges de l'exercice) et inversement s'assurer
qu’aucune charge n'a été immobilisée.
17 Au cas où il y a eu production d'immobilisations par l'entreprise, Pas de
s'assurer que les coûts imputés sont corrects. production
d’immobilisatio
n
c) Cessions
18 Vérifier les principales cessions de l'exercice avec les documents ok
justificatifs (facture, autorisation, encaissement du prix, certificat de
destruction...).
19 Vérifier que la valeur brute et les amortissements ont été sortis des ok
comptes et du fichier.
20 Au cas où il y a eu des cessions d'immobilisations, s'assurer que les
plus ou moins-values dégagées sont comptabilisées correctement, ok
vérifier l'application des avantages fiscaux.
21 En cas de cession d'un bien immobilisé, vérifier le reversement de Pas d’info sur le
TVA. reversement de
la TVA.
d) Amortissements
22 Vérifier si la base d'évaluation et les taux utilisés pour ok
l'amortissement sont appropriés, compte tenu des durées de vie
probables des actifs et de leur mode d'utilisation.
23 Vérifier que les taux utilisés sont les mêmes que ceux de l'exercice ok
précédent. Sinon évaluer l'impact du changement des taux sur le
résultat.
24 Vérifier que la charge d'amortissement de l'exercice a été
correctement calculée et enregistrée. Vérifier notamment :
a) l'application du prorata temporis sur les acquisitions et cessions de ok
l'exercice. ok
b) la dotation sur les immobilisations antérieures.
c) la concordance entre le montant passé en charge et les ok
amortissements portés au bilan.
25 S'assurer du respect de la limitation des amortissements des Pas de véhicule
véhicules de tourisme. tourisme
e) Soldes de fin d'exercice
26 S'assurer que le compte "immobilisations en cours" ne contient pas Pas
des actifs déjà en service. Comparer les coûts (y compris pour les en- d’immobilisatio
cours terminés pendant l'exercice) avec les budgets. Expliquer les n encours.
écarts importants.
27 Rapprocher les montants immobilisés aux ceux portés sur la Aucune info
déclaration de la patente.
28 Si certaines immobilisations ne sont plus utilisées, vérifier que leur ok
valeur nette n'excède pas la valeur probable de réalisation.
f) Autres produits et charges.
29 Si des immobilisations sont données en location, vérifier, avec les non
contrats, que tous les loyers de l'exercice ont été enregistrés.
g) Informations complémentaires et hors bilan. Existence de
30 Se reporter au programme de vérification des engagements hors bilan contrat de bail
et faire les travaux concernant les immobilisations. et leasing.
31 Vérifier que les informations qui figurent dans l'ETIC sont complètes C.A.C
et conformes aux chiffres précédemment vérifiés.

B. Les objectifs :
Les diligences de ce cycle nous permet de :

 S'assurer que les montants inscrits aux postes d'immobilisations reflètent l'intégralité.
o des biens dont l'entreprise est propriétaire et qu'ils sont toujours en service ;
o des coûts encourus pour l'acquisition ou la création de ces biens.
 S'assurer que les montants figurant en dotations aux amortissements sont déterminés
sur la base de taux admis fiscalement et que les amortissements cumulés reflètent
l'intégralité des amortissements calculés conformément aux principes comptables
généralement admis, appliqués de façon constante.
 S'assurer que les immobilisations inutilisables ont été réformées et qu'un procès-verbal
en fait état
C. Feuille de tête Cycle Immobilisations Corporelles

A travers cette feuille de tête nous pouvons remarquer les variations enregistrées au niveau
des immobilisations corporelles durant la période du deuxième semestre d’une part et celles
enregistrés annuellement entre l’exercice 2011 et 2012.

Eléments 2012 2011 Variation %


Valeur d’entrée 11 488 479,68 11 307 084,15 181 395,33 1,6
Amortissement 5 410 713,58 4 892 055,91 518 658,17 10,60
V.N.A 6 077 766,10 6 415 028,94 - 337 262,84 - 5,25

 Détail de variation de chaque sous compte des immobilisations corporelles

2311 : Terrains
Eléments 2012 2011 Variation
Valeur d’entrée 2 364 118,90 2 364 118,90 -

2321 : Bâtiments
Eléments 2012 2011 Variation %
Valeur d’entrée 1 895 352,60 1 730 660,60 164 692,00 9,52
Amortissement 349 563,50 259 599,39 89 964,11 34,65
V.N.A 1 545 789,10 1 471 061,21 74 727,89 5,08

2331 : Installations techniques


Eléments 2012 2011 Variation %
Valeur d’entrée 87 664,00 66 554,00 21 110,00 31,71
Amortissement 36 928,61 30 652,63 6 275,98 20,47
V.N.A 50 735,39 35 901,37 14 834,02 41,32
2332 : Matériels et outillages
Eléments 2012 2011 Variation
Valeur d’entrée - 3 691,67 - 3 691,67
Amortissement - 2 491,83 - 2 491,83
V.N.A - 1 199,84 - 1 199,84

234 : Matériels de transport


Eléments 2012 2011 Variation %
Valeur d’entrée 1 736 824,82 1 720 577,98 16 266,84 0,94
Amortissement 1 432 381,56 1 361 437,94 70 934,62 5,21
V.N.A 304 443,26 359 120,04 - 54 676,78 - 15,23

2351 : Mobiliers de bureau


Eléments 2012 2011 Variation %
Valeur d’entrée 196 649,28 194 930,95 1 718,33 0,88
Amortissement 137 194,66 125 959,39 11 235,27 8,92
V.N.A 59 454,62 68 971,56 - 9 516,94 - 13,80

2352 : Matériels de bureau


Eléments 2012 2011 Variation %
Valeur d’entrée 41 082,50 40 749,17 333,33 0,82
Amortissement 32 130,40 30 772,60 1 357,80 4,41
V.N.A 8 952,10 9 976,57 - 1 024,47 - 10,27

2355 : Matériels informatiques


Eléments 2012 2011 Variation %
Valeur d’entrée 181 955,17 276 139,67 - 94 184,50 - 34,11
Amortissement 123 236,87 211 671,46 - 88 434,59 - 41,78
V.N.A 58 718,30 64 468,21 - 5 749,91 - 8,92

2356 : Agencements, installations et aménagements


Eléments 2012 2011 Variation %
Valeur d’entrée 4 729 375,21 4 654 224,21 75 151,00 1,61
Amortissement 3 083 394,27 2 668 904,21 414 490,06 15,53
V.N.A 1 645 980,94 1 985 320,00 - 339 339,06 - 17,09

2357 : Installations technique


Eléments 2012 2011 Variation %
Valeur d’entrée 211 307,42 211 307,42 - -
Amortissement 171 733,93 156 416,18 15 317,75 9,79
V.N.A 39 573,49 54 891,24 - 15 317,75 - 27,91

2358 : Autres mobiliers ; matériels de bureau


Eléments 2012 2011 Variation %
Valeur d’entrée 44 149,78 44 149,78 - -
Amortissement - 44 149,78 - 44 149,78 - 100
V.N.A - - - -

Les immobilisations corporelles ont connu une légère augmentation globale de 181 395,33
DH soit 1,6% résumant quelques acquisitions et cessions qui seront détaillées dans le point
suivant.
D. Synthèse et compte rendu de l’Audit du Cycle Immobilisation Corporelles

Les investigations que nous avons menées nous conduisent à faire les remarques suivantes :
o Toutes les immobilisations sont en possession par l’entreprise et sont munies de fiches
individuelles qui renseignent les amortissements, les taux appliqués et cumuls ;
o Le rapprochement des soldes d’ouverture (valeurs brutes et amortissements) avec les
soldes des comptes de l’exercice précédent est satisfaisant ;
o Les amortissements sont régulièrement pratiqués et les taux appliqués ne relèvent pas
d’aberration par rapport à ceux admis fiscalement ;
o Les fiches d’analyse des comptes d’immobilisations ne prennent pas en considération
la cession des immobilisations ;
o La société a acquis un matériel de transport :
Compte Date d’acquisition Désignation Fournisseurs Montant HT
234 : 23/08/2012 Renault RENAULT 122 9
Matériels de KANGOO MAROC 90,65
transport

o La société a procédé à la cession de deux véhicules en 2012 et plusieurs matériels


informatiques dont certains sont regroupés sur une même facture de cession. Le total
des produits de cession de l’exercice 2012 est inclus dans le solde du compte « 7581 :
Autres produits », ce qui ne permet pas de vérifier facilement la comptabilisation des
cessions avec les factures de cessions. Pour plus de clarté, nous suggérons donc la
création du compte « 751 : Produits de cessions d’immobilisations » pour les futures
cessions.
o Certains matériels informatiques ont été cédés en 2011 pour un montant total de
1 300,00 DH. La comptabilisation de cette cession est opérée en 2012 dans le compte
7581 au lieu du compte « 7588 : Autres produits de l’exercice précédent » qui n’existe
pas et qu’il faudrait créer pour d’éventuels cas similaires.
o Les fiches des immobilisations cédées ne renseignent pas les dates de cessions ni les
factures concernées.
o Les libellés des factures de cession ne permettent pas d’individualiser les
immobilisations cédées.
o Nous suggérons que les fiches d’immobilisation et les factures de cession renseignent
plus d’informations sur les articles telles que : la marque, la référence voire le numéro
de série pour assurer un meilleur suivi des entrées et sorties des immobilisations.
o L’inventaire physique des immobilisations de l’exercice 2012 n’a pas été fait et aucun
procès-verbal n’est disponible ce qui met en cause la réalité des biens immobilisés
inscrits au bilan de la société.

3 Audit du Cycle des Titres de Participations

A. Le Programme d’audit

REF NATURE DES TRAVAUX A FAIRE observation


1 Obtenir le tableau des mouvements de titres (en nombre, valeur ok
brute et valeur nette) pour chacune des catégories.
2 Prendre en considération l'étendue et les résultats des travaux Non
effectués sur les procédures de contrôle interne pour déterminer appliqué
l'étendue des travaux à effectuer et la date à laquelle ils devront
l'être.
3 S'assurer par l'examen du tableau des mouvements qu'aucune Pas de
variation anormale n'est intervenue depuis les travaux effectués sur variation
le contrôle interne qui pourrait remettre en cause les conclusions.
CONTRÔLE DE L'EXISTENCE ET DE LA PROPRIETE Existence de
4 a) Vérifier l'existence physique des titres, ou procéder à une T.P mais
demande de confirmation directe, si des titres importants sont gérés par la
détenus par des tiers. banque.
Pour les participations qui ne sont pas matérialisées par des titres,
prendre connaissance des documents sociaux et obtenir les extraits N/A
certifiés par les dirigeants. N/A
b) En faisant ce contrôle s'assurer que les titres sont au nom de la
société et ne portent aucune mention d'aliénation.
5 Pour les achats, vérifier le paiement et les écritures comptables RAS
d'acquisition des titres.
CONTRÔLE DE LA VALIDITE RAS
a) Général
6 Rapprocher les soldes d'ouverture (nombre de titres, valeur brute,
provision pour dépréciation) avec les comptes de clôture de
l'exercice précédent.
7 Rapprocher les soldes de fin d'exercice avec le grand-livre (titres et RAS
comptes courants).
8 Vérifier l'exactitude des totaux du tableau des mouvements de RAS
titres, et des analyses de solde des comptes courants.
b) Comptes courants RAS
9 Obtenir le détail des opérations passées en comptes courants par Ok
nature et :
a) Analyser les mouvements enregistrés et obtenir les justificatifs Ok
appropriés.
b) Comparer les marges facturées avec celles relatives à des Ok
opérations similaires effectuées auprès des tiers.

B. Les objectifs :

 S'assurer que les montants inscrits au bilan en titres de participation reflètent


l'ensemble des titres appartenant à la société, valorisés conformément aux principes
comptables nationaux et internationaux.
 S'assurer que les créances certaines et déterminées résultant des titres de participation
figurent bien parmi les produits de l'exercice.
 S'assurer que toute perte potentielle sur des titres de participation a fait l'objet de
provision pour dépréciation.
 Vérifier que les titres de participation reçus à titre gratuit suite à une augmentation du
capital par incorporation de réserves ont été enregistrés en comptabilité pour une
valeur d'acquisition égale à zéro.

C. Feuille de tête Cycle Titres de Participations

Eléments 2012 2011 Variation %


Valeur d’entrée 150000 150000 0.00

D. Synthèse et compte rendu de l’Audit du Cycle Titres Participations

Les titres de participations sont gérés par une banque. De ce fait, nous n’avons pas pu
répondre diligences les concernant. Le commissaire aux comptes s’en chargera, lui-même, de
leur situation.
4 Audit du Cycle des Autres Immobilisations Financières :

A. Le Programme d’audit du Cycle Autres Immobilisations Financières

REF NATURE DES TRAVAUX A FAIRE observation


I - EXAMEN D'ENSEMBLE
1 Obtenir les contrats des principaux prêts nouveaux. ok
2 Examiner les procès-verbaux du conseil d'administration (décision, ok
autorisations).
3 Etablir un tableau de variation des prêts durant l'exercice. ok
4 S'assurer que les écritures sont conformes aux tableaux Pas d’amort.
d'amortissements des prêts. de prêts.
Vérifier les mouvements de trésorerie (encaissements ou ok
paiements).
5 Examiner l'évolution des produits financiers sur plusieurs ok
exercices.
6 Valider le rapport existant entre les produits financiers et les prêts Non
figurant au bilan. significatif.
II - PRETS
7 Procéder aux confirmations directes des prêts auprès des Non
principaux intéressés. appliqué.
8 Se faire communiquer les contrats de prêts pour s'assurer de leur ok
concordance avec les soldes des comptes.
9 Vérifier que ces prêts sont enregistrés uniquement pour le ok
principal.
10 Calculer théoriquement à partir des conditions de chaque prêt :
- les intérêts courus au début de l'exercice (et non encaissés). Pas d’
- les intérêts reçus durant l'exercice. intérêts
- le montant des intérêts courus à la fin de l'exercice.
Comparer les montants obtenus à ceux de la comptabilité et
justifier les écarts.
11 Si certains prêts ne sont pas remboursés aux échéances prévues, Ok, sans
vérifier s'il y a nécessité de les provisionner. action en
justice
12 Vérifier que les prêts en monnaies étrangères ont bien été ok
comptabilisés pour leur valeur au cours du jour (avis de crédit
bancaire).
13 S'assurer que les ajustements nécessaires pour tenir compte des non
cours de clôture ont été faits et que les pertes latentes ont été
provisionnées.
14 Calculer les intérêts sur les comptes courants tels qu'ils résultent ok
des conventions et les comparer avec les chiffres portés en
comptabilité.
15 Contrôler la régularité des comptes courants des associés et des Pas de
administrateurs. compte
courant
associés
III - DEPÔTS ET CAUTIONNEMENTS
16 Vérifier le solde du compte avec les pièces de base. ok
17 Se faire justifier les cautionnements fournis et s'assurer qu'ils sont ok
conformes à l'objet social.
18 Pour les loyers payés d'avance, se référer aux stipulations des baux. ok
19 Contrôler que tous les dépôts et cautionnements sont réels et
justifiables (et que notamment il n'aurait pas été procédé à une ok
demande de remboursement de certains dépôts ou cautionnements
relatifs à des opérations qui auraient été depuis lors abandonnées).

B. Les objectifs :

Les objectifs des diligences de cette section :

 S'assurer de la cohérence de l'ensemble de l'évaluation des soldes et des charges et


produits financiers.
 S'assurer que les créances figurant dans les états financiers sont réelles et récupérables.
 S'assurer que les prêts accordés par la société sont assortis de garanties suffisantes
(hypothèque, reconnaissance de dettes, etc...).

C. Feuille de tête Cycle des Autres Immobilisations Financières

24864 : Cautionnements
Eléments 2012 2011 Variation %
Valeur d’entrée 1 134 953,32 996 953,32 138 000,00 13,84

Les dépôts et cautionnements accusent une variation de 138 000 DH soit 13,84% par rapport à
l’exercice précédent.
D. Synthèse et compte rendu de l’Audit des Autres Immobilisations Financières

 Le compte « 24864 : Cautionnement » enregistre un montant à son débit de l38 000


DH représentant 3 mois de loyer d’avance de deux dépôts de stockage à
BOUSKOURA.
 L’entreprise n’a pas accordé de Prêts.

SECTION III : CYCLE FOURNISSEURS ET COMPTES


RATTACHES – ACHATS ET AUTRES CHARGES

1 Le Programme d’audit Cycle Fournisseurs et Comptes Rattachés –


Achats et Autres Charges

REF NATURE DES TRAVAUX A FAIRE observation


1 Prendre en considération l'étendue et les résultats des travaux Non
effectués sur les procédures de contrôle interne ainsi que appliqué
l'importance du poste achats-fournisseurs pour déterminer
l'étendue et la nature des travaux à effectuer.
2 Vérifier la concordance du solde fournisseur d'après le bilan Ok
avec celui de la balance générale et du grand-livre.
3 Vérifier la concordance de la balance fournisseurs avec le Ok
solde du compte collectif figurant dans la balance générale.
4 Pointer la balance fournisseurs avec les comptes individuels. ok
5 Vérifier l'exactitude arithmétique des additions de la balance Pas
fournisseurs. d’anomalie
6 S'assurer que les fournisseurs débiteurs figurent à l'actif du Ok
bilan et correspondent à des avances versées sur commandes
d'exploitation.
7 Faire un comparatif des soldes par rapport à l'exercice ok
précédent (ou à la période précédente) et donner brièvement
les raisons des grosses variations.
8 Appliquer la procédure de confirmation directe, si cette
procédure est appliquée avant la date d'arrêté des comptes Non
(pas plus de 3 mois) elle doit être suivie par :
appliqué
a) une revue globale du compte collectif fournisseurs et
notamment des crédits (rapprocher au journal des achats) et
débits (rapprocher au journal de trésorerie).
b) justification des nouveaux soldes importants apparus entre
la date de confirmation de soldes et celle de l'arrêté des
comptes.
c) justification des dettes importantes soldées depuis la date
de vérification.

9 Lorsque la procédure de confirmation directe ne peut pas être


appliquée (ou donne des résultats insuffisants) :
a) vérifier que les soldes individuels sont correctement
Ok
analysés et justifiés.
b) vérifier les paiements ultérieurs intervenus sur ces comptes
Ok
avec les avis bancaires.
c) pour les montants qui n'ont pas encore été payés depuis la
ok
date de l'arrêté, obtenir les documents justifiant le solde
impayé (bons de réception, factures, marchés, décomptes).
10 S'assurer que la société dispose d'une balance âgée des dettes. Pas de
Si non essayer d'en préparer une. balance de
dettes
âgées.
11 Passer en revue les balances
et analyses de comptes de la
société pour : Existence
a) identifier les comptes dont d’anomalie
les libellés sont imprécis (ou
inexistants) ou toute autre ok
anomalie apparente,
b) obtenir les explications
nécessaires (insister
particulièrement sur les
O.D). Pointer l'ensemble des
comptes concernés avec le
grand-livre.
(ces travaux peuvent être faits avec la vérification des stocks).

12 Examiner la ventilation des achats par mois et identifier les ok


variations anormales (ex : accélération ou diminution brutale et
non justifiée des achats de fin d'exercice).
13 S'assurer que les dernières livraisons de l'exercice figurent en ok
stocks final et en charges (ou ont fait l'objet d'écriture de
régularisation).
14 S'assurer que les premières livraisons de l'exercice suivant n'ont ok
fait l'objet ni de rentrées en stocks, ni de prise en charge anticipée.
15 Procéder de même avec les retours de marchandises. ok
16 Si la société tient un état de rapprochement entre les livraisons et Pas d’état
les facturations, vérifier que les éléments qui apparaissent en écart de
ont bien fait l'objet d'écritures de régularisation.
rapproch
ement
17 Vérifier que les dernières factures ou les derniers bons de ok
livraison de l'exercice figurent bien dans les stocks finals sur
l'exercice.
18 Vérifier que les premières factures de l'exercice suivant ont été ok
enregistrées en stocks postérieurement à la date de l'arrêté des
comptes.
19 Procéder de même avec les avoirs. Passer systématiquement en ok
revue les avoirs reçus après la clôture et obtenir des explications
pour les éléments significatifs.
20 Si la société obtient des ristournes annuelles de ses fournisseurs Ok, la
vérifier que toutes ces ristournes relatives aux achats de l'exercice société
ont été comptabilisées. ne reçoit
pas de
ristournes
.
21 Vérifier que les autres charges liées aux achats (frais de Ok
transport, ...) ont été provisionnées.
22 Vérifier que les dettes libellées en devises étrangères ont été ok
correctement comptabilisées au cours de clôture.
23 Pour les dettes identifiées par la société comme étant non ok
exigibles examiner le bien-fondé de cette non exigibilité.
24 Obtenir la liste des effets à payer et pointer les aux pièces ok
justificatives échues (avis de débit bancaires).
25 Obtenir ou faire établir l'échéancier des effets à payer et s'assurer ok
que les dates d'échéances sont postérieures à la date d'arrêté des
comptes concernés.
26 Si les effets à payer n'ont pas été inclus dans la procédure de ok
confirmation directe, vérifier qu'ils ont été honorés par la suite.

2 Les objectifs :

Les objectifs des diligences visent à:

 S'assurer de la cohérence de l'ensemble de l'évaluation des soldes et des charges et


produits financiers.
 S'assurer que les créances figurant dans les états financiers sont réelles et récupérables.
 S'assurer que les prêts accordés par la société sont assortis de garanties suffisantes
(hypothèque, reconnaissance de dettes, etc...).
3 Feuille de tête Cycle Fournisseurs et Comptes Rattachés – Achats et
Autres Charges

Le tableau suivant permet de constater les variations annuelles enregistrées entre l’exercice
2011 et l’exercice 2012 (période d’intervention).
N° Compte Intitulé 2012 2011 Variation %
4411 Fournisseurs 55 597 549,81 60 021 582,89 - 4 424 033,08 - 7,37
4415 Frns-EAP 9 207 653,18 4 359 847,03 4 847 806,15 111,19
Frns Fact non
4417 2 803 153,10 67 828,70 2 735 324,40 4032,69
parvenues
441 Frns et CR 67 608 356,09 64 449 258,62 3 159 097,47 4,90
6111 Achats m/ses 209 770 710,61 190 635 726,16 19 134 984,45 10,04
Achats
611 revendues de 205 271 628,38 188 256 680,72 17 014 947,66 9,04
m/ses

A partir du tableau, nous avons remarqué que le niveau de l’activité a évolué de manière
significative, ainsi l’augmentation du CA (95,87%) justifie l’augmentation des achats de
marchandises (10%), du compte « Fournisseurs et comptes rattachés » (4,90%) et par
conséquent les stocks (10,75%).
Le compte « 4417 : Fournisseurs factures non parvenues » affiche une variation de plus de
2 735 324,40 DH principalement due à une patente à payer pour un montant de 1 244 460,00
DH et la présence des frais de voyage pour un montant total de 1 500 000,00 DH dont le
service comptable ignore le(s) fournisseurs. Ces montants ont fait l’objet de provisions.

4 Synthèse et compte rendu de l’Audit du Cycle Fournisseurs et


Comptes Rattachés – Achats et Autres Charges

Les travaux que nous avons effectués, rappelons-le, visent à nous assurer d’une part que les
transactions et prestations réalisées durant l’exercice ont été correctement enregistrées
aboutissant aux soldes figurant dans les comptes de charges et d’autre part que les comptes
tiers inscrits au bilan et provenant de divers opérations (achats, prestations de service) sont
fidèlement représentés et correctement évalués et imputés.
Il découle de nos investigations les remarques suivantes :
 Le solde fournisseurs et comptes rattachés sur le bilan correspond à celui de la
balance générale et à celui du Grand-Livre de ce compte.
 Le solde sur la balance fournisseurs concorde avec celui de la balance générale et
les comptes individuels.
 Les factures non réglées figurant sur les fiches d’analyse des fournisseurs sont
globalement justifiées par des pièces comptables de même pour les factures de
crédit-bail, d’assurance et loyers.
 Nous avons également remarqué la société ne tient pas de balance des dettes âgées
bien qu’il existe quelques factures anciennes non réglées (2010).
 Sur certaines fiches d’analyse de fournisseurs, les libellés ne mentionnent pas les
numéros de factures. Il est en de même pour la fiche d’analyse des effets à payer
qui ne mentionnent pas le numéro des effets.
 Absence de certains avis d’opération concernant le règlement par effet.
 Les effets non encore réglés seront échus en 2013.
 La société procède à l’évaluation des dettes étrangères au coût de clôture de la
Banque Al Maghrib.
 Le dossier d’importations se détaille comme suit :
Mois Nombre de dossiers
Juillet 29
Août 18
Septembre 6
Octobre 11
Novembre 14
Décembre 10
TOTAL 88

 Le dossier est globalement bien tenu.


 Les échantillons ne font pas l’objet de fiche d’importation
 Les fiches d’importation sont émargées par le service comptable et contrôle mais
pas par la direction.

SECTION IV : CYCLE PERSONNEL – PAIE

1 Le Programme d’audit Cycle Personnel - Paie

REF NATURE DES TRAVAUX A FAIRE observation


1 Prendre en considération l'étendue et les résultats des travaux Non appliquée
effectués sur les procédures de contrôle interne pour
déterminer l'étendue des travaux à effectuer et la date à
laquelle ils devront l'être.
2 Obtenir le détail des comptes de charges et de tiers concernés
et :
a) expliquer les variations enregistrées par rapport à l'exercice fait
précédent,
b) s'assurer qu'aucune variation anormale ne pourrait remettre ok
en cause les conclusions issues de l'examen du contrôle
interne.
3 Etudier l'évolution des montants mois par mois, ainsi que les ok
écarts par rapport aux prévisions, et en expliquer les causes.
4 Pointer les montants des journaux de paie aux déclarations Pas
annuelles. d’anomalie
significative
5 Pointer les montants passés au grand-livre avec les journaux fait
de paie (rémunération dues, retenues Sécurité Sociale ou
autres, acomptes, etc.).
6 Comparer les soldes ressortant du grand-livre avec les ok
règlements ultérieurs.
7 a) rapprocher le montant des salaires et les avantages en Présence de
nature passés en charges avec l'état 9421, relatif aux salaires commissions
déclarés. non déclarées.
b) rapprocher les honoraires, commissions... avec la
déclaration des honoraires de l'exercice.
8 Réconcilier le montant des charges sociales comptabilisées à Pas
partir des déclarations de salaires faites. d’anomalie
9 Pour les calculs des primes de fin d'année, des primes de
bilan, les congés payés, la participation, etc... :
a) s'assurer que les bases n'ont pas changé depuis le dernier Ok
audit, et que les données sont correctement provisionnées,
b) vérifier les données variables avec les documents de base Ok
(catégorie professionnelle, niveau hiérarchique, heures de fait
présence, etc...),
c) vérifier les calculs.
10 Contrôler l'assiette des commissions revenant aux fait
représentants de commerce, s'assurer de l'application correcte
des taux et des calculs.
11 Vérifier la conformité des rémunérations des gérants,
administrateurs, P.D.G., avec les décisions du Conseil ou de RAS
l'Assemblée.
12 Demander aux avocats et conseillers juridiques de l'entreprise Non appliquée
s’il y a des litiges avec les employés ou les anciens employés.
Obtenir une réponse écrite.
13 Au cas où il y a des procès ou litiges, examiner avec un Aucun procès,
responsable de l'entreprise le bien-fondé des provisions ni litige
constituées.
14 Effectuer un examen des paiements faits au personnel au fait
cours de l'exercice suivant pour s'assurer que rien n'a été
oublié dans l'exercice faisant l'objet du contrôle.
15 Contrôler les justificatifs (expression du besoin et Pas de
réalisation), les bases et les calculs des rémunérations du personnel
personnel extérieur à l'entreprise (personnel intérimaire, extérieur à
etc...). l’entreprise.
16 Appliquer la procédure de confirmation directe des prêts, Non appliquée
acomptes ou avances au personnel.
17 Pointer tous les montants inscrits au bilan et compte de
résultats avec les soldes ressortant du grand-livre et des fait
journaux de paie.
INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES ET HORS BILAN

18 Se reporter au programme de vérification des engagements Aucun un


hors bilan et faire les travaux concernant la paie et le engagement
personnel. hors bilan
19 Vérifier que les informations qui figurent dans l'annexe sont ok
complètes et conformes aux chiffres précédemment vérifiés.

2 Les objectifs :

L’audit de cette section a pour objectifs de :

 S'assurer que les charges inscrites au compte de résultats et ayant pour origine les
droits et les obligations de l'entreprise vis-à-vis de son personnel, résultent de
l'enregistrement intégral des prestations réalisées dans l'exercice comptable considéré.
 S'assurer que les comptes de tiers inscrits au bilan et provenant des transactions avec
le personnel sont correctement évalués et bien classifiés.
 S'assurer que les charges sociales et fiscales relatives aux salaires sont correctement
calculées et rapidement versées aux caisses des organismes concernés.
 S'assurer du respect de la réglementation sociale et fiscale en matière salariale.
3 Feuille de tête Cycle Personnel – Paie
N° Libellé 2012 2011 Variation %
Compte
4432 Rémunérations 5 233,60 3 333,60 1 900,00 57
dues au personnel
4441 CNSS 39 649,09 34 625,46 5 023,63 14,50
4441 AMO 3 449,01 3 137,30 311,71 10
4445 Mutuelles 51 932,58 51 189,63 742,95 1,45
61711 Appointements et 2 593 645,01 2 393 266,6 200 378,33 8,37
salaires 8
617111 Rémunérations…. 33 588,00 35 421,00 - 1 833,00 - 5,17
61712 Primes 92 500,00 81 000,00 11 500,00 14,19
61713 Indemnités 235 420,00 258 443,00 - 23 023,00 8,9
La masse salariale de l’entreprise a légèrement progressé de 8,37%.
En effet, l’effectif de l’entreprise est passé de 37 salariés le semestre précédent à 40 salariés,
ceci dû au départ de 2 salariés contre 5 embauches détaillés de la manière suivante :
Départs
Nom et prénom Fonction Date de départ
BAHADDI Secrétaire 12/08/2012
NAQOUSS Aide comptable 31/08/2012
Les soldes de tous comptes nous ont été remis.
Embauches
Nom et prénom Fonction Date d’embauche
CHATIBI H. Comptable 01/07/2012
SAIDY H. Comptable 16/07/2012
BENMIR Manœuvre 01/10/2012
AMRI Z. Technicien 01/10/2012
BENCHELH A. Technicien 01/10/2012

4 Synthèse et compte rendu de l’Audit du Cycle Personnel - Paie

Cette diligence nous invite à nous assurer que les charges relativement inscrites au compte de
résultat les comptes de tiers inscrits au bilan sont intégralement enregistrés et correctement
évalués et aussi du respect de la réglementation sociale et fiscale en matière salariale.
Nos travaux effectués nous conduisent à faire les remarques suivantes :
 Les différences entre les masses salariales déclarées et celles comptabilisées correspondent
aux indemnités de stagiaires qui ne sont pas soumises à l’IR.
 Le rapprochement des salaires et avantages passés en charge ne relève pas de différences
significatives avec l’ex état 9421 ;
 La déclaration des honoraires n’était pas encore disponible lors de notre intervention ;
 Il y a une différence de 16 995,40 dh entre le montant de la mutuelle comptabilisée
(51 932,58 dh) et celui figurant sur la déclaration (34 937,18 dh). Celle-ci correspond à la
mutuelle de décembre qui n’a pas été prise en considération d’après le service comptable,
qui procédera à la rectification de cette omission ;
 La société conserve les copies des bulletins de paie, mais celles-ci ne sont ni signées par
les salariés, ni cachetées par la société ;
 Les montants inscrits au bilan correspondant au poste « Organismes sociaux » est la
somme des soldes des comptes : CNSS, AMO et Mutuelles figurant sur la balance
générale ;
 Les charges sociales et fiscales sont généralement réglées dans les délais fixés par
l’administration fiscale ;
 Plusieurs salariés ont pris leurs congés mais il manque parfois leur émargement dans le
livre des congés payés.

CHAPITRE IV : SURVEILLANCE COMPTABLE ET


RECOMMANDATIONS

La surveillance comptable constitue le deuxième domaine d’intervention du cabinet BRIK, en


matière d’audit comptable et financier.
Comme nous l’avons évoqué dans le chapitre II, champs d’application, en plus de la mission
du commissaire aux comptes (l’audit légal) le cabinet BRIK applique la surveillance
comptable aux entreprises du Groupe. Ces entreprises sont au nombre de quatre, dans un
souci méthodique, nous avons jugé utile de ne présenter que les travaux réalisés dans une
seule entreprise. Il ne sera pas question d’exposé les travaux réalisés dans toutes les quatre
entreprises mais de prendre une seule d’entre elles. Nous avons choisi l’entreprise ALPHA-
EQUIPEMENT.
Ainsi dans ce quatrième chapitre de notre rapport, nous exposerons les différents travaux
auxquels nous avons participé lors de la mission de surveillance comptable. Rappelons que
cette mission de surveillance comptable ne concerne que les entreprises non soumises au
commissariat aux comptes ou dont les conditions de mission de commissariat aux comptes ne
sont pas réunies.
Ce chapitre sera scindé en deux section, dans la première section nous présentons brièvement
la société ALPHA-EQUIPEMENT, ensuite la deuxième section sera consacré à la
surveillance comptable.

SECTION I : PRESENTATION DE LA SOCIETE


ALPHA-EQUIPEMENT

Comme nous l’avons signalé dans la partie introductive de ce chapitre nous nous limitons à
une présentation succincte de la société ALPHA-EQUIPEMENT.
Fiche technique de ALPHA-EQUIPEMENT
Dénomination sociale et forme juridique

• ALPHA EQUIPEMENT, SARL

Siège social

• SAFI

Date de création

• JANVIER 2003

objet social

• ventes de matériels éléctroménagers.

Capital:

• 3 000 000 dhs divisé en 30 000 actions de valeur


nominale 100 dh
Chiffre d'affaires réalisé en 2012

• 53 000 000 dhs hors taxes

Figure N°7, faite par nos propres soins

SECTION II : SURVEILLANCE COMPTABLE


1 PROGRAMME DE SURVEILLANCE COMPTABLE

Le programme de surveillance comptable est différent de celui de l’audit légal du


commissariat aux comptes que nous avons longuement abordé dans le chapitre précédent.
Comme le programme d’audit légal, le programme de surveillance comptable résume les
diligences à appliquer, les observations à travers les faits marquant entre les deux exercices
(2011 – 2012).
Cabinet BRIK
Programme d’Intervention Comptable
Expertise Comptable & de Conseil

DILIGENCES Collaborateur Etendue Observations


1/Vérification de la réalisation des Certaines ont donné
/recommandations formulées à l’occasion Exhaustivité une suite favorable,
des interventions précédentes. C.A.C d’autres continuent à
persister. Nous les
reconduisons.
2/ Effectuer une étude globale des -évolution de
comptes à travers un examen des l’activité de
balances et noter les points constituant l’entreprise qui lui a
faits marquants et les aberrations permis de franchir la
apparentes puis s’assurer de la bonne C.A.C ligne des sociétés dites
reconduction des éléments du bilan (N-1) fiscalement « grandes » et
est devenue soumise au
commissariat aux
comptes.
3/ S'assurer de l'existence de l'analyse de
tous les comptes du bilan et de la véracité Exhaustivité
des informations contenues dans les
fiches d’analyse
4/ Vérifier l'existence d'un fichier -minime acquisition et
d'immobilisations et en étudier la aucune cession
consistance et la tenue par un pointage Exhaustivité d’immobilisation.
méthodique avec la comptabilité puis
Boubacar
s »assurer de l’existence d’un PV de
Nassirou
récolement physique à la fin de l’exercice
écoulé.
Prendre liste des acquisitions et cessions
de la période (premier semestre).
5/ S'assurer de l'existence des états de
rapprochement de toutes les banques de Exhaustivité
la société, en faire une synthèse et
dérouler les cas en chevauchement pour
en authentifier l'inscription sur l'état.
6/ Etablir une comparaison entre les
charges de personnel et les déclarations y
afférentes, comptabilisées, avec les Exhaustivité
documents ci-après: sauf pour
* livre de paie ou documents de l’examen
substitution. Boubacar des fiches de
* déclarations CNSS et de l’AMO. Nassirou paie
* cotisations retraite.
Prendre liste actuelle du personnel de
l’entreprise indiquant les attributions de
chaque agent et la confronter avec les
fiches de paie
7/ Faire une synthèse des déclarations de Vérification
TVA dûment rapprochées aux arithmétique
enregistrements comptables et
reconstituer le CA, avec justification de
l’éventuelle différence.
8/Etudier la situation des emprunts et Exhaustivité
prêts à long terme s’il y en a (véracité,
formalisme, supports).
9/ S'assurer que le classement de toutes Sondage sur
les pièces justificatives a été correctement les chronos
effectué et que les folios d’écritures de tous les
Boubacar
existent et sont totalisés. Contrôler journaux
Nassirou
ensuite la régularité des écritures
comptables, en partant des chronos d’une
part et des journaux d’autre part.

2 SUIVI DES RECOMMANDATIONS ANCIENNES

Le suivi des recommandations anciennes permet de savoir si l’entreprise a pris en compte les
différentes recommandations évoquées dans le rapport précédent du commissaire aux
comptes. Lors de la mission, nous avons contacté le service comptabilité et la direction de
l’entreprise pour s’assurer si les recommandations ont été suivies d’une suite favorable ou
non. Si elles ont été prises en compte on marque " Fait" dans le cas contraire c’est-à-dire
aucune suite favorable pour mentionnons "non fait ". Chacune des deux mentions ("Fait " ou
"non fait ") est sortie d’une explication.
Pour ce qui est de la société « Alpha », le tableau de suivi des recommandations anciennes se
présente de la manière suivante :
Recommandations anciennes Suite donnée
L’évaluation des stocks est opérée en TTC au lieu de l’hors Fait : il semblerait que le logiciel aurait
taxe (HT). été corrigé, d’après la comptable.

Pour ce qui concerne le chrono de la banque, la Non fait : plusieurs opérations de


comptabilisation de certaines opérations se fait toujours sans règlement n’ont pas de pièces
pièces justificatives. justificatives.

Le perfectionnement de l’harmonie entre le service comptable Il existe des comptes qui regroupent les
et commercial pour la gestion en temps réel des créances sur clients selon le mois, l’année et d’autres
les clients. Il avait aussi été recommandé de revoir la méthode clients ont des comptes individuels.
d présentation des analyses des comptes individuels des
clients, en harmonie avec le service commercial qui est aussi
concerné, puisque la création des comptes clients se fait à son
niveau.
La prise en main de l’analyse de la TVA facturée 20% et 14% Non fait : TVA déclarée à 20% au lieu
qui présentent toujours une différence de montant entre la de 14%.
fiche d’analyse et la balance générale.

Absence des intercalaires entre les pièces justificatives, pour Fait


séparer les mois concernés.

Absence de quelques pièces justificatives, pour supporter les Fait


écritures comptables, telles que les quittances de loyer, les
supports des écritures de salaires etc.

L’aspect formel des balances est à revoir. La présentation des Non fait
totaux des comptes principaux n’est pas donnée et les comptes
collectifs « clients et fournisseurs » ne fonctionnent pas.
Nous remarquons que certains des recommandations anciennes ont eu une suite favorable, par
conséquent celle restées sans suite seront reconduit dans le rapport final du commissaire aux
comptes de l’exercice 2012.
3 EXAMEN DE LA COHERENCE GLOBALE DES COMPTES

Dans cette partie nous traiterons de l’étude globale des comptes à partir de l’examen des
balances (balance générale et balances auxiliaires), des variations enregistrées au niveau des
immobilisations et du personnel –paie. Cet examen de la cohérence globale des comptes
permet de voir les évolutions et changements opérés par la société entre l’intervention de 2011
et celle que nous avons mené pour l’exercice 2012.
1 Etude globale des comptes à travers un examen des balances

Cette section constitue un point très important de la surveillance comptable. Elle est similaire
à la revue analytique que nous avons vu dans le chapitre III pour la mission du commissaire
aux comptes. Ce caractère important fait que s’est toujours le commissaire aux comptes en
personne qui s’en occupe. Si nous l’avons repris dans se présent rapport c’est par ce qu’elle
sert de guide pour les autres sections. Nous précisons que seuls les points qui concernent nos
cycles sont évoqués dans la présente partie.
Ainsi, l’étude globale des comptes, de la société Alpha-Equipement, à travers un examen des
balances révèlent les points suivants pour ce qui est des cycles d’immobilisations, personnel –
Paie et Achat – Fournisseurs.
 Nous avons remarqué que le niveau d’activité de l’entreprise a évolué de 45 MDH/HT
en 2011 à 53 MDH en 2012, moyennant une évolution des charges d’exploitations de
5 MDH , ce qui permet de conclure que la société a franchi la ligne des sociétés dites
fiscalement « grandes » et est devenue soumise au commissariat aux comptes. Dans
les prochaines missions la société Alpha Equipement sera désormais soumise la
mission permanente du commissariat aux comptes et non plus à une surveillance
comptable ;
 Pour ce qui est de l’examen des balances, nous avons constaté qu’en matière de forme
les balances auxiliaires de clients et de fournisseurs sont reproduites intégralement sur
la balance générale qui ne doit réserver qu’une ligne pour chacune de ces balances.
 En matière de fonds nous avons constaté que :
 les décisions d’affectation du résultat de l’exercice 2011 sont correctement
traduites en comptabilité ;
 l’entreprise n’a pas enregistré d’investissement significatif en
immobilisation. Seules quelques acquisitions minimes en matériel
informatique et en aménagement sont notées dont les détails sera traité dans
notre prochaine partie;
 les soldes des comptes de dettes sociales et fiscales « CNSS-AMO-IR- et
TVA due » sont confirmés par les déclarations ad hoc, détails aussi dans les
points à venir;
2 CYCLE DES IMMOBILISATIONS

Le cycle des immobilisations a pour objectif de :


 Vérifier l'existence d'un fichier d'immobilisations ;
 étudier la consistance et la tenue par un pointage méthodique avec la comptabilité ;
 s’assurer de l’existence d’un PV de récolement physique à la fin de l’exercice écoulé.
 Prendre liste des acquisitions et cessions de la période pour constater les variations
enregistrées.
A l’issu de nos investigations, nous avons constaté les remarques suivantes :
 La société a procédé à des acquisitions pour un montant total de 5 961,67 DH. Ces
acquisitions concernent :
Eléments Montant
Matériel et outillage 670 DH
Matériel informatique 3 850 DH
Agencement et Aménagement 1 441,67
TOTAL 5 961,67 DH

 Les fiches d’immobilisations ne sont pas tenues par ordre de compte. Un classement
par compte facilite, à l’auditer, les recherches et l’accessibilité aux données. Une
fiche d’immobilisation retrace les différents mouvements que l’immobilisation a
enregistrés, il s’agit du calcul des amortissements, le traitement des plus ou moins-
values en cas de cession.
 Nous avons également remarqué que le montant du compte « 28382 : amortissement
matériel et outillage » figurant à la balance pour 10 193,16 est différent du montant
des amortissements (10 238,16 Dh), que nous avons calculés à partir des fiches
d’immobilisation. Nous avons consulté le service comptable pour en savoir plus et
d’après le service comptable cette différence résulte de la rectification de la base
d’amortissement relative à une immobilisation dont la valeur d’origine était de
6 401,67 au lieu de 6 041,67.
3 CYCLE PERSONNEL – PAIE

Nous rappelons que les objectifs des diligences de ce cycle sont :


 Établir une comparaison entre les charges de personnel et les déclarations y afférentes,
comptabilisées, avec les documents ci-après:
o livre de paie ou documents de substitution.
o déclarations CNSS et de l’AMO.
o cotisations retraite.
 Prendre la liste actuelle du personnel de l’entreprise indiquant les attributions de
chaque agent et la confronter avec les fiches de paie
Après avoir lu le rapport du commissaire aux comptes pour l’exercice 2011, nous avons
procédé à la vérification et au contrôle des mouvements intervenus au niveau des charges du
personnel pour s’assurer qu’aucune variation anormale n’est enregistrée. Les différents
travaux effectués nous ont conduit aux constats suivants :
 L’effectif de la société n’a connu aucun mouvement au second semestre et est
toujours composé de huit (8) personnes. La société n’a donc pas procédé à un
recrutement de salariés ou départ d’un salarié.
 Le registre des congés payés est désormais à jour, deux salariés ont pris leurs congés
en septembre et décembre et ont émargé. A titre de rappel, le rapport du commissaire
aux comptes pour l’exercice 2011 mentionne que le registre des congés payés n’est
pas à jour et les salariés qui prennent leur congé ne signe pas le registre, ce qui
constitue une infraction du code de travail. En effet, le code du travail oblige les
entreprises à tenir un registre des congés payés. Ce registre renseigne sur la durée du
congé, la date de départ et de retour, les indemnités relatives au congé. Chaque salarié
qui prend son congé doit poser sa signature sur le registre.
 Tous les bulletins de paie sont émargés par les employés conformément aux
dispositions du code de travail;
Une fois la vérification des pièces comptables et la présentation des documents sociaux
effectués. Nous avons directement abordé l’analyse des déclarations sociales et fiscales pour
s’assurer que leur montant correspond aux montants comptabilisés dans les journaux et
balance.
Les tableaux suivants présentent la synthèse des confrontations des déclarations et
comptabilisations des charges de personnel et charges fiscales.
a) Synthèse des déclarations de l’IGR (Impôt Général sur le Revenu):
Mois Montant déclaré Montant comptabilisé Montant réglé Différence.

Juillet 1 278,00 1 277,65 1 278,00 0,35

Aout 1 278,00 1 277,65 1 278,00 0,35


Septembre 1 278,00 1 277,65 1 278,00 0,35

Octobre 1 420,00 1 277.65 1 278,00 0,35

Novembre 1 420,00 1 419 ,99 1 420,00 0,01

Décembre 1 420,00 1 420,00 A payer janvier


2013.

TOTAL 7 094,00 7 950,59

Observations :
Nous remarquons que l’écart existant entre les salaires déclarés et réglés à l’administration
fiscale avec les montants comptabilisés n’est pas significatif. La différence est expliquée par
les arrondis opérés aux des montant déclarés. Ainsi, nous pouvons dire que l’IGR a été bien
comptabilisé.

b) Synthèse des déclarations de la CNSS :


Mois Montant déclaré Montant comptabilisé Montant réglé Différence

Juillet 6 071,01 6 071,01 6 071,01 -

Aout 6 071,01 6 071,01 6 071,01 -

Septembr 6 071,01 6 071,01 6 071,01 -


e
Octobre 6 071,01 6 071,01 6 071,01 -
Novembre 6 245,50 6 245,50 6 245,50 -
Décembre 6 245,50 6 245,50 A payer janvier 6 245,50
2013.
TOTAL 36 775,04 36 775,04
Observations :
Aucune différence n’est constatée entre les montants déclarés et ceux comptabilisés.
c) Synthèse des déclarations de l’AMO :
Mois Montant déclaré Montant comptabilisé Montant réglé Diff.
Juillet 1 759,24 1 759,24 1 759,24 -
Aout 1 759,24 1 759,24 1 759,24 -
Septembre 1 759,24 1 759,24 1 759,24 -
Octobre 1 759,24 1 759,24 1 759,24 -
Novembre 1 823,4 1 823,4 1 823,4 -
Décembre 1 823,4 1 823,4 A payer janvier

2013.
TOTAL 10683,76 10683,76
Observations :
Aucune anomalie n’est constatée. Les montants comptabilisés sont conformes à ceux déclarés
et réglés.
d) Synthèse des déclarations de la masse salariale :
Mois Montant / CNSS Montant comptabilisé Montant/IGR Différence
Juillet 31 986,26 31 986,26 31 986,26 -
Aout 31 986,26 31 986,26 31 986,26 -
Septembr 31 986,26 31 986,26 31 986,26 -
e
Octobre 31 986,26 31 986,26 31 986,26 -
Novembre 33 152,83 33 152,83 33 152,83 -
Décembre 33 152,83 33 152,83 39 362,97 6 210,14 (différence
inexpliquée)
TOTAL 194250,7 194250,7

Observations :
La différence inexpliquée, pour le mois de décembre, entre la masse salariale comptabilisée et
celle déclarée à l’IGR. Nous avons contacté le service comptable pour avoir des explications
concernant cette différence. Aucune explication ne nous a été fournie.
4 Vérification de la crédibilité des écritures comptables

Cette diligence nous permet s’assurer du bon classement et de l’existence des pièces
justificatives, de la bonne tenue et la totalisation des folios. Elle nous permet également de
contrôler la régularité des écritures comptables en partant des chronos d’une part et des
journaux d’autre part.
Nos investigations nous amènent à émettre les remarques générales suivantes :
 Le classement chronologique des pièces justificatives et par fournisseurs est
satisfaisant. Ce classement facilite la vérification des pièces justificatives et la
comptabilité dans les journaux ;
 Les pièces comptables portent le cachet « comptabilisé » qui sert aussi de cachet
d’imputation comptable, dûment renseigné. En effet, le cachet « comptabilisé » permet
de s’assurer que les factures sont bien comptabilisées. Le cachet porte le numéro du
compte à débité et à crédité ainsi que le montant comptabilisé.
 Les écritures comptables sont généralement justifiées par des pièces justificatives.

Pour ce qui concerne les différents journaux, nous avons soulevé les remarques suivantes :
 Au niveau du journal Opérations Diverses :

 Les folios sont bien totalisés par page et les écritures y figurant sont justifiées par des
pièces comptables ;
 Le journal présente certaines irrégularités concernant l’ordre chronologique des
écritures dans les journaux. Certains factures ne sont pas enregistrées à la date qui
figure sur la facture, ce qui rend difficile vérification de manière exhaustive toutes les
factures et les écritures passées au journal.

 Au niveau du journal achats :

 Une grande partie des factures venant des fournisseurs ne sont pas cachetées, ni
signées par le fournisseur ;
 Les folios sont bien présentés et bien renseignés. La totalisation par page est toujours
faite mais la totalisation mensuelle continue d’être absente. Le rapport précédent du
C.A.C a soulevé l’absence de totalisation mensuelle des folios.
 Au niveau du journal Effet A Payer/Effet A Recevoir:

 Pas d’anomalie significative à signaler ;


 Les folios sont bien totalisés ;

 Au niveau du journal de la banque:

 Le cachet « comptabilisé » ne mentionne pas le numéro de pièces ;


 Les remises des effets et des chèques à l’encaissement sont toujours faites sous forme
de tableau récapitulatif sans être accompagnées des avis de crédit ad hoc ;
 Plusieurs règlements sont comptabilisés sans justificatifs (avis de débit).

 Au niveau du journal caisse:

La société tient trois (3) types de documents pour la gestion de la caisse et ceux-ci sont tenus
proprement.
Les journaux de caisse tiennent lieu de chrono. Chaque pièce est totalisée et porte le cachet de
comptabilisation et d’imputation. Cependant, aucune suite favorable n’a été donnée
concernant le visa du commercial, caissier ou comptable tel que soulevée lors de
l’intervention précédente.
 Au niveau de la caisse recettes:

 Les soldes journaliers et mensuels continuent toujours à être mentionnés au crayon,


bien que ceci a été signalé dans le rapport précédent. En effet, le fait d’écrire les
soldes en crayon peut pousser à douter de leur transparence dans les mesures où on
peut le modifier à tout moment ;
 Après avoir procédé à la vérification par sondage des montants des pièces de caisse
recette, nous avons constaté la persistance des montants supérieurs à 20 000 DH.
Pourtant, le code général des impôts interdit aux entreprises d’accepter de leurs
clients un montant supérieur à 20000 DH.

 Caisse « dépense »
Nous avons constaté qu’un règlement de 1 658,26 DH figurant sur le journal ne comporte pas
de date ni de libellé.

SECTION III : RECOMMANDATIONS

Au terme de cette mission d’audit légal et surveillance comptable que nous avons réalisé en
compagnie du cabinet BRIK & Associés, nous avons retenus quelques recommandations
permettant aux entreprises de mieux préparer la production des états financiers.
Les recommandations ne concernent que nous en tant que étudiant en stage. Elles ne sont pas
liées à la mission du Cabinet car rappelons-le, le C.A.C ne doit pas s’immiscer dans la gestion
de l’entreprise auditée.
Nos recommandations ont pour objectif principal la maitrise des méthodes d’analyses des
comptes et de bouclage à travers une accélération de la production des états financiers en vue
de faire face aux contraintes légales en matière d’audit comptable et financier. En effet, dans
un souci d’absence de système d’information performant nous avons remarqué que les
entreprises auditées produisent des états de synthèse dans un délai assez court.
Pour faire face à cette contrainte de temps, la mise en place d’un projet « rigoureux »
intégrant des actions de courts termes s’avère nécessaires. Les recommandations suivantes
permettent l’accélération des délais de productions des états financiers.

1 Identifications des contraintes :

Il s’agit de répertorier les contraintes en termes de délais et de nature d’information préalable


à l’établissement d’un planning de clôture. Il s’agit essentiellement des contraintes de :
o Délai de réunion du comité de direction sur les comptes provisoires ;
o Délai de présentations des comptes provisoires aux auditeurs ;
o Délai de réunion du conseil d’administration pour l’arrêté des comptes définitifs;
o Délai de publication des comptes ;
o Délai de réunion de l’assemblée générale des actionnaires ;
o Délai de dépôt de la liasse fiscale ;

2.4. Etablir un planning de clôture :

Ce planning permet de définir les modalités de déroulement des travaux de clôture compte
tenu d’une part, des contraintes de délai et d’information, et d’autre part, des objectifs
d’accélération assignés.
o Etablir et formaliser un planning de tâches ;
o Organiser des réunions de sensibilisations et de présentation du planning à l’ensemble
du personnel ;
o Définir les responsabilités et consacrer l’engagement du personnel au respect du
processus de clôture ;
o Désigner un responsable de suivi de planning, chargé du contrôle et du suivi de
l’information ;
o Prévoir les moyens adéquats pour contrôler ce planning ou le réajuster dans le cas
échéant.

2.5. Anticiper les causes de retard :

Il s’agit d’éviter le cumul des travaux de clôture qui généré des risques de retard et d’erreurs.
o Se pencher sur le traitement de quelques opérations d’inventaire qui peuvent être
réalisées utilement avant l’obtention des données comptables de clôture ;

o L’anticipation concerne les opérations d’analyse qui dépendent d’information et qui


évoluent ponctuellement. Il s’agit essentiellement des cycles suivants :

2 Cycle d’investissement-immobilisation :

 Mettre à jour le fichier des immobilisations (acquisitions, sorties, transferts, .. ect) ;


 Le rapprochement entre le fichier des immobilisations et les données comptables ;
 La dotation des amortissements et les provisions pour dépréciation ;
Dans le cadre de l’accélération de la production des états financiers, les services comptables
peuvent, préalablement à la clôture, réaliser les travaux suivants :
 Procéder à l’analyse des comptes d’immobilisations encours ;
 Collecter les informations nécessaires afin de comptabiliser les mises en rebut ;
 Procéder à la mise à jour simultanée des comptes d’immobilisations.
Les différents points cités ci-dessus permettent de faciliter le travail de l’auditeur et de faire
gagner du temps à l’entreprise. Nous avons perdu énormément de temps dans ce cycle des
immobilisations du fait de la difficulté à accéder aux informations les concernant.
3 Cycle ventes – clients :

Il s’agit d’entreprendre un travail d’analyse et de détermination des provisions pour


dépréciation des comptes clients à une date rapprochée de la date de clôture. Ce travail
consiste essentiellement à :
 Etablir la balance par antériorité des soldes et sélectionner les créances à provisionner
compte tenu des résultats des relances déjà effectuées au cours de l’exercice. Les
entreprises auditées ne tiennent pas de balance de créances et dettes âgées ce qui nous
a poussé à leur faire cette recommandation ;
 Analyser les créances provisionnées à la fin de l’exercice précédent en vue de
procéder à leur annulation ou à la dotation de provision complémentaires en fonction
des évènements survenus au cours de l’année. Durant notre audit beaucoup de
créances douteuses ont été abandonnées ce qui amène à une reprise des provisions et
la constatation de pertes sur créances clients. Les sociétés ont mal gérés ces opérations
de reprises de provisions ainsi que le traitement de la TVA sur perte de créances ;
 Documenter les dossiers litigieux et tenir compte des actions requises par voies
judiciaires pour justifier, lors du passage du résultat comptable au résultat fiscal, la
déductibilité fiscale des provisions. Il convient de rappeler que la majeure partie des
provisions constituées dans les différentes entreprises auditées ne sont pas justifiées,
aucune action en justice n’a été entamée ;
4 Cycle stock

L’inventaire annuel des stocks est une obligation légale de par la loi et le code de commerce.
Le déroulement des travaux de comptages de contrôle et d’analyse des écarts entre les
quantités physiques et théoriques consomme un temps important au risque de retarder l’arrêté
des comptes.
Ainsi, nous recommandons fortement aux entreprises auditées :
 D’instaurer un système d’inventaire permanent fiable ;
 D’anticiper les travaux d’inventaire physique de fin d’année, par la réalisation d’un
inventaire tournant pendant l’exercice de façon à ce que le comptage des sotcks soit
couvert pendant l’exercice ;
 Comparer le résultat du comptage physique au stock comptable et procéder aux
corrections de manière à aligner le stock comptable sur l’existant.
5 Cycle Achat et autres charges – Fournisseurs et comptes rattachés

 Réaliser les rapprochements réguliers des bons de livraison ou bons de réception avec
des factures émises ou reçues pour limiter ces tâches en fin d’année.
 Constater les livraisons en attente de facturation des retours de marchandises n’ayant
pas été précédées de réception de biens ou services.
CONCLUSION GENERALE

Au terme de ce présent rapport, réalisé dans le cadre de notre projet de fin d’étude sous le
thème « Conduite et Réalisation d’une mission d’audit légal », plusieurs points nous ont
marqués dans la réalisation de ce travail.
Nous retiendrons que :
Les analyses et les contrôles de l’auditeur portent sur les états financiers, c’est-à-dire sur le
bilan, le compte de résultat, la balance. Ils supposent néanmoins, d’étudier l’ensemble des
flux et des fonctions de l’entreprise. Durant ce stage nous avons eu l’occasion d’apprendre
mieux sur l’utilisation de ces documents d’informations comptables et financières ;
L’objectif principal d’une mission d’audit légal est de vérifier que les comptes annuels sont
cohérents compte tenu de la connaissance générale de l’entreprise et de son secteur d’activité,
qu’ils concordent avec les données de la comptabilité, qu’ils sont présentés selon les principes
comptables et la réglementation en vigueur et enfin qu’ils tiennent comptes des évènements
postérieurs à la date de clôture. Nous avons tout ceci en théorie dans notre formation
universitaire, ce stage a été une belle occasion de mettre ses connaissance en pratique ;
L’audit, notamment la mission légale du Commissaire aux comptes (C.A.C), est une activité
qui vise à garantir la qualité d’une organisation. Cet enjeu est non seulement ultime mais il
suscite aussi de la part des professionnels de l’audit la présentation d’une qualité sans
équivoque. Un composant très important de cette qualité à savoir la compétence est à notre
sens un déterminant très important pour pouvoir assurer une meilleure évaluation des
dispositions organisationnelle de l’entreprise, raison pour laquelle nous avons décidé de
poursuivre notre stage au sein du même cabinet ;
L’audit est principalement un travail d’équipe, ce travail d’équipe nous a permis non
seulement de mieux développer nos connaissances universitaires mais aussi d’acquérir
d’autres connaissances de la part d’autres étudiants venant d’établissement différents.
BIBLIOGRAPHIE

 Livre : Audit et Commissariat aux Comptes, auteur : Gérard LEJEUNE, J.P.

EMMERICH. le livre est disponible dans la bibliothèque du site Schorlarvox.com.


 Article « séminaire intensif de formation au C.G.N.C, maitrise des nouvelles

dispositions comptables du C.G.N.C ». Ce séminaire a été animé par Mr Ahmed

Salem BRIK et Mr J.Chbani IDRISS ;


 Séminaire sur le thème « Maitrise des méthodes d’analyse des comptes et de

bouclage » Mr Youssef Brik. Ce séminaire a été repris dans le magazine "M.

magazine n°8 mars 2007".


 Manuel : documentation générale et programme d’audit légal et contractuel au

01/01/2011, de l’O.E.C (Maroc).


 Séminaire sur l’audit comptable et financier, organisé par le conseil régional de

Casablanca en collaboration avec l’O.E.C et la compagnie régionale des commissaires

aux comptes de Bordeaux-Aquitaine (France).


 Presse Book, journal de coupure de presse retraçant les moments forts de l’évolution

de la profession de l’expertise comptable au Maroc.

WEBOGRAPHIE :

http://www.oecmaroc.com/ L’Ordre des Experts – Comptables (Maroc)


http://www.experts-comptables.fr/ L’Ordre des Experts – Comptables (France)
http://www.cncc.fr/ Le site officiel de la Compagnie Nationale des Commissaires aux
Comptes (France)
http://www.ifac.org/fr
TABLE DES MATIERES

DEDICACES..............................................................................................................................................
REMERCIEMENTS..................................................................................................................................
SOMMAIRE...............................................................................................................................................
ABREVIATIONS et LISTE DES FIGURES............................................................................................
AVANT-PROPOS.......................................................................................................................................
INTRODUCTION GENERALE................................................................................................................
CHAPITRE I :CADRE GENERAL DE L’AUDIT ET DU COMMISSARIAT AUX COMPTES............
SECTION 1 : TYPOLOGIE DES MISSIONS D’AUDIT – LES NORMES D’AUDIT..........8
1 HISTOIRE DE L’AUDIT LEGAL.......................................................................8
2 TYPOLOGIE DES MISSIONS D’AUDIT.............................................................9
3 LES NORMES D’AUDIT INTERNATIONALES ET NATIONALES.........................11
4 LES MISSIONS DU COMMISSARIAT AUX COMPTES (C.A.C)............................13
5 ORGANISATION DE LA PROFESSION C.A.C AU MAROC.................................16
SECTION 2 : LE COMMISSARIAT AUX COMPTES, STATUT – NOMINATION ET
CESSATION DES FONCTIONS............................................................................. 19
1 LE STATUT DU COMMISSAIRE AUX COMPTES..............................................19
2 NOMINATION ET CESSATIONS DES FONCTIONS DU C.A.C.............................20
3 LE MANDAT DU C.A.C................................................................................ 23
4 LES OBLIGATIONS LIEES AU COMPORTEMENT PROFESSIONNEL DU C.A.C. . . .23
5 LA RESPONSABILITE DU COMMISSAIRE AUX COMPTES...............................24
SECTION 3 : LA MISSION D’AUDIT DES COMPTES..............................................26
1 L’INFORMATION FINANCIERE.....................................................................26
2 LES OBJECTIFS D’UNE MISSION D’AUDIT DES COMPTES..............................27
3 LA DEMARCHE GENERALE D’AUDIT DES COMPTES.....................................29
4 LA MISE EN OEUVRE DE L’AUDIT...............................................................30
CHAPITRE II : CHAMPS D’APPLICATION ET METHODOLOGIE DE TRAVAIL.........................
SECTION I : CHAMPS D’APPLICATION.................................................................32
1. PRESENTATION DU CABINET "BRIK & Associés".......................................32
1.1. Les valeurs du Cabinet Brik :................................................................33
1.2. Les activités du Cabinet BRIK...............................................................33
1.2.1. Expertise comptable :........................................................................34
1.2.2. Audit.................................................................................................. 34
1.2.3. Conseil............................................................................................... 34
2. PRESENTATION DE L’ENTREPRISE "BETA"...............................................35
2.1. Fiche technique de la société « BETA ».................................................35
2.2. Objet social de la société « BETA ».......................................................36
2.3. Prise de connaissance de l’entreprise :.................................................36
2.3.1. Dossier Permanent ou juridique:.......................................................37
2.3.2. Dossier d’exploitation :......................................................................37
2.3.3. Cycle d’enregistrement des opérations.............................................38
SECTION 2 : METHODOLOGIE DE TRAVAIL.........................................................39
1. Définition de la problématique................................................................39
2. Les objectifs du stage.............................................................................. 39
3. Les objectifs du thème............................................................................. 40
4. Planning et déroulement du stage...........................................................40
5. Revues littéraires..................................................................................... 42
CHAPITRE III : CAS PRATIQUE, LES DIFFERENTS CYCLES AUDITES.....................................
SECTION I : TRAVAUX DE CONTROLES GENERAUX ET SPECIFIQUES..................44
1. Suivi des recommandations.....................................................................44
2. Revue analytique préalable :...................................................................45
SECTION II : CYCLE DES IMMOBILISATIONS........................................................45
1. Audit du Cycle des Immobilisations Incorporelles....................................46
2. Audit du Cycle des Immobilisations Corporelles......................................48
3. Audit du Cycle des Titres de Participations..............................................55
4. Audit du Cycle des Autres Immobilisations Financières :.........................57
SECTION III : CYCLE FOURNISSEURS ET COMPTES RATTACHES – ACHATS ET
AUTRES CHARGES............................................................................................. 60
1. Le Programme d’audit Cycle Fournisseurs et Comptes Rattachés – Achats
et Autres Charges.......................................................................................... 60
2. Les objectifs :........................................................................................... 63
3. Feuille de tête Cycle Fournisseurs et Comptes Rattachés – Achats et
Autres Charges............................................................................................... 63
4. Synthèse et compte rendu de l’Audit du Cycle Fournisseurs et Comptes
Rattachés – Achats et Autres Charges............................................................64
SECTION IV : CYCLE PERSONNEL – PAIE.............................................................65
1. Le Programme d’audit Cycle Personnel - Paie..........................................65
2. Les objectifs :........................................................................................... 67
3. Feuille de tête Cycle Personnel – Paie.....................................................68
4. Synthèse et compte rendu de l’Audit du Cycle Personnel - Paie..............68
CHAPITRE IV : SURVEILLANCE COMPTABLE ET RECOMMANDATIONS................................
SECTION I : PRESENTATION DE LA SOCIETE ALPHA-EQUIPEMENT......................70
SECTION II : SURVEILLANCE COMPTABLE..........................................................71
1. PROGRAMME DE SURVEILLANCE COMPTABLE..........................................71
2. SUIVI DES RECOMMANDATIONS ANCIENNES............................................73
3. EXAMEN DE LA COHERENCE GLOBALE DES COMPTES.............................75
3.1. Etude globale des comptes à travers un examen des balances...........75
3.2. CYCLE DES IMMOBILISATIONS...............................................................76
3.3. CYCLE PERSONNEL – PAIE.....................................................................77
3.4. Vérification de la crédibilité des écritures comptables..........................80
SECTION III : RECOMMANDATIONS....................................................................82
1. Identifications des contraintes :..............................................................83
1.1. Etablir un planning de clôture :.............................................................83
1.2. Anticiper les causes de retard :............................................................83
2. Cycle d’investissement-immobilisation :..................................................84
3. Cycle ventes – clients :............................................................................ 84
4. Cycle stock.............................................................................................. 85
5. Cycle Achat et autres charges – Fournisseurs et comptes rattachés.......85
CONCLUSION GENERALE..................................................................................................................
BIBLIOGRAPHIE...................................................................................................................................
WEBOGRAPHIE :...................................................................................................................................
TABLE DES MATIERES........................................................................................................................

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