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PETITE METHODE

POUR LE

ÉLÉIENTAIKE ET PKOGKESSIYE

PAR

JU L E S D A N B É

j ° f, i : > , ? E I X N E T 5 P R A N C S

o ' ! / ~
"3 1
i J / o

HENRY LEMOINE
ÉDITEUR DE MUSIQUE. — IMPRIMEUR

17, R O E P I G A L L E , 250, R U É S A Í N T - H O N O U É E T 28, B O U L E Y A R D POISSONNIÉRE

PARÍS

Tous droits reserves.


NOTE DE
E L'EDITEUR

Résumer aussi succinctement que possible les principes de l'art, tel est le véritable
but de toute ceuvre desünée á FEnseignement. G'est ce but que nous voulons atteindre en
publiant la Méthode Élémentaire de Violón que voici.
M. Danbé, son auteur, a cherché á rendre moins arides les premieres études du violón,
le plus diíTicile des instruments. Pour y parvenir, M. Danbé a enrichi sa méthode par Fat-
trait de fragments mélodiques, d'exemples, pouvons-nous clire, empruntés pour la plupart
aux meilleurs ouvrages modernes.
Ainsi les eleves trouveront dans ceite Méthode des mélodies de l'Éclair, de la Reine
Topaze, du Val d'Andorre, de la Chántense voilée, des Mousquetaires de la Reine,
de Guido, etc., etc. Toutes ees mélodies ont été choisies soigneusement pour servir au
travail des principes de l'exécution classique.

Nous ajouterons que ees motifs, destines á captiver l'attentioii de l'éléve, sont arrangés
pour piano et violón, lis existent déjá dans la collection du Petit pianiste (réductions trés-
faciles) aiosi que dans les Beautés dramatiques.
On comprend que, gráce á cette combinaison, l'éléve sera peu á peu, etdés les premiers
pas,habitué á jouer avec l'áccompagnement du piano; il y g-ignera, de bonne heure, le
rhythme, le style et lafermeté d'exécution, qualités que trop souvent il faut acquérir aprés
une longue étude spéciale du mécanisme.

Nous croyons que la méthode de M. Danbé est, par cela méme, une oeuvre origínale
complétement en rapport avec le nouyeau et fécond systéme d'Enseignement.

Si, gráce á cette publication, Fétude du violón est rendue moins aride, moins pénible

pour la je unesse, cenuenous espérons, et si Fouvrage contribue á développer la populan-


N

t
PA8IS. — Zmps. 2. C L A Y E , — A. Q T J A S T I S et C , í-ue SaiuuBenoIt. [2205j/
PREMIERS PRINCIPES DE LA MUSIQUE

ün écrit la musique avec différents signes dont les principaux sont: les notes, les clés, les va-
leurs, les silences et les altérations ou accidenis.

Ces signes se posent sur cinq lignes paralléles et horizontales que Fon nomine PORTEE. On peut
au besoin., et selon la nécessité, ajouter á la portee, soit au-dessous, soit au-dessus, d'autres pe-
tites lignes qui s'appellent lignes supplémentaires ou additionelles.
Lignes supplémeutaires supérieures.

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EXEMPLE DE LA PORTEE — ' ge
avec ses ligues supplémentaires. fore \; ilíWm
JtH,Wp-li,
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"'t»ter,lit;np
;
-—

L i g u e s supplémentaires inférieures.

Des Notes.

Les notes servent á représenter différents sons de la gamme suivant leur positrón sur la portee.

II y a sept notes: UT ou Do, Ré , Mi, FA, SOL, LA, SI...

Les notes se posent sur les lignes et dans les interligaes de la portee.

Des Clés.

Les clés servent á donner leur nom aux notes posees sur les mémes lignes qu'elles. Les
clés se placent au commencement de la portee.

11 y a trois figures de c l é s : la cié de sol ^ , la cié de fa 9 :


et la cié d'ut |j •, toutefois,
eomme on ne se sert que de la cié de sol pour la musique de violón, nous ne ferons usage
que de cette seule cié.

La cié de sol se place sur la ligne ; la note placee sur cette ligne s'appellera done sol.

Pour bien apprendre á connaitre les notes, l'éléve devra les écrire sur du papier á musique
en. ayant soin de mettre leur nom aú-dessus de chacune d'elles.

Voici á peu prés l'étendue des notes du violón.

_^ ^ & S
** " i" "* "" "" S" * o i

» ° " m
'~—J*

^ . XT Vé " i /«

SOI

L'éléve qui veut a p p r e n d r e un instrument q u e l c o n q u e doit se p é n é t r e r de la nécessité absolue de connailre á fond


l e s . p r i n c i p e s de la m u s i q u e , el á eet effet nous ne saurions t r o p r e c o m m a n d e r l ' e x c e l l e n f o u v i a g e de M ' Danhauser
1

intitulé Théorie de la musique ; toutefois comnie b e a u c o u p de j e u n e s g e n s n'ont pas le t e m p s ou la p a t i e n c e de faire'


c e . p r e m i e r t r a v a i l , nous d o n n o n s ici les p r e m i e r s p r i n c i p e s i n d i s p e n s a b l e s p o u r a p p r e n d r e á j o u e r du V i o l ó n .

7595. Hú. 7947.


3
Des Valeurs.

Les valeurs représentent la durée des notes.


11 y a sept s ignes de vale urs, qui sont

r
Ronde. Bliiuche. Noire. Croché. Doubie-croche. T r i p l e -croché Quadruple croché.
Jm éá
O
f f 1 i
La Ronde est la valeur la plus longue, la Manche en vaut la moitié, la Noire en vaut le quart,
la Croché le huitiéme, la Double croché le seiziéme, la Triple croché le trente-deuxiéme et la
Quadruple croché le soixante-quatríéme.

TABLEAU COHPARATIF D E S VALEURS ENTRE ELLES.

o
• r r

l X. X j
l l r *' ' 0 0'' ''0

C—r—c—r
^ £ ^

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A A

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' |» r r . | 1» r r f %¿¿J -f.


; f. r ' r r r
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i* r r-r-

Des Silences.

Les silences servent á remplacer la valeur des notes quand on veut interrompre les sons.
II y a sept signes de silences, qui sont:

La Pause. La Demi pause Le Soupir, Le Demi soupir. Le Quart.de soupir Le Huitieme de soupir Lo Seiziéme de soupir

«4
7
ti 3 3
silence silence
_ — ^
silence •silence. silence
i
silence i
da la Double croché. de la Triple croché. silence
de laJRotidfi. de la Bluuche. 4u la Noire. de la Croché.

r r P
dula Quadruple croché.

í
m , m
6 M

»
Des Altérations ou Accidents.

Les altérations sont des signes qui modifient le son des notes devant lesquels ils sont places.
II y a trois signes d'altérations, qui sont:

I o
Le diese fl qui éléve le son de la note d'un d e m i - t o n . (1)

2 o
Le bemol \> qui abaisse le son de la note d'un demi-ton.
3 o
Le bécarre ^ qui remet le son de la note dans son ton nalurel.

( )
1
On a p p r e n d r a plus t a r d et p e n d a n l le c o u r s du travail d e la m é t h o d e , ce que c'est qu'un dcini-lon.

7595. IL.7947.
II y a aussi le double diese % ou ou x qui éléve le son de la noíe d'un second demi-ton et
le double bemol W
> qui abaisse le son d'un second demi-ton.
Les dieses et les bémols se placent aprés la cié d'une maniere réguliére et invariable, ils ser-
vent alors á constituer la tonalité du morceau de musique.
Observatiopí. Lorsqu'un diese ou un bemol est place accidentellement dans une mesure, il n'al-
tére que la noíe devant laquellc il est place ainsi que les mémes notes qui sont dans la mesure.

Voici l'ordre dans lequel les dieses.et les bémols se placent á la cié.
dieses, r r 3 C
4 e
5 e
6" 7 e
.
TA UT SOL RÉ LA MI SI
7» e" 5 e
4 e
3'' 2 o
1 e r
BÉMOLS.

On remarquera que la position des dieses est l'inverse de celle des bémols.

Exemple de la position des Dieses et des Bémols á la cié


constituant les tonalités majeures et mineures des gañanes.
gai
Sans ríen a la cié
on est.

en UT majeur.
ou
en LA minear.

avi'c un diese »»•(!<! deux dieses avec trois dieset ¡iver (juafre dieses avec ciiiq dieses uveo six dieses. avec sept dieses
on est j g on est Ma «st „onest
2*5*

T5n SOL .majeur ii BÉ majeur. eji LA majeur en MI ma/eur. en SI majeur en FAi majeur. en XJTf majeur
ou mi ou . ou ' ' ou . 611 ou

P
«il MI mi nuil r. n. SI miueur. en FA$ minear. en I T 5 minear. en SOLÍ minear. en LAt, minear.
eii KEt minear.
4* 8 Á II Q

avec un bemol avec deux bémols. avec trois bémols avec quatre béuiols avec cinq bémols avec six bémols avec sept bémols
. onest , . onest.

en FA majeur u s/!> majeur. en 1M\>. majeur en LAi majeur. en BÍ'b majeur en SOLÍ; ma/eur- en CTl* majeur.
¿> • u ou J
on , ou ou 011 ou
en RE minear. en SOLmtneur. en UT minear. en F/l mineur. en SJi> mineur. en jf/ !> mineur. en Ly(t> mineur.
H_ bu

Des Mesures.

Ll y a plusieurs espéces de mesures dont-les principales sont:


La mesure á quatre temps, simple ou composée.
SIMPLE

- COMPOSÉE.
r r r — LT LTL/ Lf =^ £ T r r
r r r r
-

rrr f-J
—m'mm m m m P f » p > » > M I 1 1 1

SIMPLE.
'I 1 L U LLT
1 mesure a trois i temps,
La [IT ou composée.
simple CU-1
U LJ L f
COMPOSÉE.

La mesure á deux temps, simple ou composée. La mesure breve simple ou composée.


SIMPLE SIMPLE.

7595. IL. 7947


D u P o i n t et du Double point.

Un point place aprés une valeur de note Taugmente de la moitié.

EXEMPLE.

Une Manche Une poire Une croché Cne double croché Cne triple c r o c h é
Une ronde avec un point
avec un point avec un point avec un point avec un point avec un point.

vaut vaut vaut vaut vaut vaut


trois Manches. trois noires. trois crochés. trois doubles croché». trois triples c r o c h é s .

r
trois quadruples crochés.
19 3-
r r r f í
~p—p—p-
1 í l
Un second point augmente encoré la valeur de la moitié du premier point.

EXEMPLE.

Une r o n d e Une Manche Une noire Une croché Une double croché,
avec deúx potuts avec deúx points avec deuxpoints avec deúx points avec. deux points

vaut vaut vaut Vil u t vEit


trois Manches trois noires (rois crochés trois doubles crochés f rois triples crochés,
« t une noire. et une croché. et uue double croché. e l une triple croché. etune quudruplu croché.
-9 ? 19 *-
r r r? f f f | f f(
NOTA. On peut également placer un point et un double point aprés les silences dans les mé-
mes conditioüs que pour les valeurs de notes.

D u T r i o l e t et d u Sextolet.

Le triolet est la división ternaire d'une valeur de note, et le sextolet,lunion en un seuI groupe
de deux triolets.
TRIOLETS. SEXTOLET
"3 N 6

r r r r r
On place les chiffres 3 et 6 au-dessus ou au-dessous des groupes afín de bien indiquer la di-
visión ternaire.
D e s différents Signes.

Le Renvoi % pour reprendre au méme signe.


Le Da capo D . C . pour reprendre au commencement.
Le Point d'orgue f?\ pour rester á volonté sur la valeur dune note.
Le Covlé . pour lier plusieurs notes du méme coup d'archet.
Le Piano p pour jouer doux. Le Pianissimo pp pour jouer tres doux.
Le Mezzo-forte mf pour jouer demi-fort. Le Forte pour jouer f'ort.
Le Fartissimo jf pour jouer tres fort.
Le Crescendo -==rzZH pour augmenter le son.
Le Diminuendo Z~ pour diminuer le son.

Les autres signes moins importants ainsi que les abréviations et*les termes de nuances et de
mouveménts s'apprendront pendant le travail de la Méthode.

7595. BL. 7 9 4 7 .
6

MÉTHODE

Nous ne saurions trop recommander aux eleves de s'appliquer á avoir une bonne tenue; par elle on
acquiert une grande facilité.
On doit éviter toute raideur dans le corps, car lorsqu'il y a contraction, le travail est mauvais, il faut
au contraire toujours une grande souplesse, tout étant naturel dans la tenue de I'archet et du Violón,
rien ne doit étre fait péniblement.

DE L A P O S I T I O N DE L A MUSIQUE

La musique doit étre placee presque á la hauteur de l'épaule, car plus bas cela forcerait l'exécutant
á baisser le Violón et méme le corps pour pouvoir la lire.
Le corps, reposant sur la jambe gauche, doit rester immobile, le pied droit un peu en avant et in-
cliné en dehors, la taille bien cambrée afin d'avoir la poitrine entiérement développé.

DE LA T E N U E DU V I O L Ó N ( 4 )

Le Violón doit reposer sur la clavicule gauche.


II faut éviter d'avancer l'épaule.
Le mentón place sur le cóté gauche du cordier du Violón, donnera une imperceptible inclinaison á
la tete; le bras gauche,dont le coude doit étre prés du corps et tout-á-fait sous le Violón, sera assez
tendu pour soutenir la tete du Violón en face et á la hauteur de l'épaule.
La main gauche recevant le manche du. Violón,arrondira les doigts, excepté le pouce qu'on doit
maintenir un peu en dehors en luí conservant sa position naturelle.
La paume de la main doit étre éloignée du manche, il faut que celui-ci soit soutenu dans le V que
formeront le pouce et l'index en arrondissant le poignet en dehors.
Le Violón doit étre incliné un peu vers la droite.
La véritable position des doigts sur les cordes est: le premier doigt ^ au/a (sur la chanterelle) le
deuxiéme doigt au do (sur le la) le troisiéme doigt au sol (sur le ré) le quatriéme doigt au r<? (sur
le sol.)

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yñ c\
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Jf_ ..... <i sol ré 1
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• 1
J 3 e

Les doigts doivent étre appuyés sur le boüt et avec forcé, afin de tirer un bon son.

' I I esl bien nécessaire que la grandeur du Violón s o i t p r o p o r t i o n n é e ñ l'áge et o la grandeur de l'éleve, ainsi: avant dix
aris. deuii-Violon — de dix á quinze ans — trois q u a r t s , passé cet a g e un g r a n d , mais nous soiumes loin de donner ees pro-
porfions pour r e g l e a b s o l u e , l a nature de chaqué enfant est trop variable pour que Ton puisse rien f i x e r á cet é g a r d .

Le pouce n'avant d'autre usage que de maintenir le V i o l ó n , l ' i n d e x est c o n s i d e r é couinie p r e m i e r doigt,parconséquenl
le petif doigt est le qualrierne.

7947. IL.
DE L A T E N U E DE L'ARCHET

L'archet doit étre tenu par tous les doigts, que Ion arrondira en ayant soin de placer le cóté du
pouce contre la hausse, et en face du doigt du milieu.

Le petit doigt doit étre ecarte des autres.

II faut donner toute l'élasticité possible au poignet.

La baguette posee sur le milieu de la deuxiéme phalange de l'index, sera un peu incliné du cóté
de la touche.

Le coude doit toujours étre plus bas que le poignet.

Le bras touche presque le corps lorsque Ton joue sur, la chanterelle, et s'éléve graduellement en
arrivant aux cordes graves.

L'avant-bras doit pour ainsi diré se déployer seul, et ne permettre qu'un mouvement impercep-
tible á l'arriére bras L'épaule ne doit jamáis bouger, méme lorsqu'on arrive au talón de l'archet.
(On appelle talón la partie de l'archet voisine de la hausse.)

L'archet doit toujours étre paralléle au chevalet, plus on I'approche de celui-ci,plus on tiredeson,
cependant on doit le teñir á une distance convenable, autrement le son deviendrait écrasé et criard,
la.distance á observer est á peu prés de trois centimétres,

OBSERVATION. II ne faut pas trop tendré l'archet, le milieu du crin ne doit pas étre éloigné de plus
de. six á sept millimétres de la baguette.

DES D I F F É R E N T S COUP8 D'ARCHET

u Tirer l'archet.

A Pousser l'archet.

» ou Séparer le coup d'archet.

• • T"^> Staccato, piquer chaqué note du méme coup d'archet.

. . . . . . . . Détacher les notes ou marteler.

» » t t f f Piquer fortement chaqué note.

- - - - - - Rester sur chaqué note un peu plus que sa valeur.

II faut toujours poser doucement l'archet sur les cordes, afín d'éviter un frottement désagréable.
On doit prendre beaucoup de ménagemenís lorsqu'on passe du tiré au poussé et vice versa y de
facón á ce qu'il n'y ait ni interruption, ni secousse.
Enfin l'archet doit étre tiré d'un bout á lautre, c'est-á-dire depuis le talón prés de la hausse,jus-
qu'á la téte,et pousser de méme de la tete au talón.

C ) Si l'éléve est t r e s p e t i t , il ne devra pas e m p l o y e r son a r c h e t j u s q u ' á la p o i n t e . c a r alors il le tirerait en a r r i é r e , ce qui


seraif tres v i c i e u x .

/
7947. EL.
10
8
DE L ' A C C O R D DU V I O L Ó N

II est tres difficile d'indiquer le mojen d'accorder un Violón. Le principal guide est lbreille á la-
quelle il faut une certaine expérience non-seulement pour distinguer le juste du faux, mais aussi re-
connaitre quelle est l'imperfection, du reste aucune méthode ne contient de regle á cet égard,nous al-
lons cependant tácher den indiquer une, évidemment tres imparfaite, mais nous pensons que ce point
esttrop important pour ne pas faire tous nos efforts afín de parvenir á une solution, méme incompléte.
Le Violón s'accorde de quinte en quinte, la premiére corde (chanterelle) est un mi; la deuxiéme un
la, la troisiéme un ré, et la quatriéme, qui est la corde filée, est un sol.
Nous indiquerons les intervalles de demi-ton par ce signe • qui avertira de rapprocher les doigís
le plus possible.
do
sol '<>
la
0 O la-
rj \-'¡ II ACCORDduYIOLON,
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1
D f— u

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II est facile de prendre le la á vide avec un diapasón á lame que Ion tient dans la bouche tout en
accordant son Violón,en alternant l'un et l'autre jusqu a par.faite justésse.
On prend ensuite (en tenant un compte absolu des intervalles) le si naturel du l doigt qui est k ei

un ton du la ; Je do diese du 2 doigt qui est également á un ton.du si précédent, le ré naturel du 3


e e

doigt qui est á un demi-ton du do diese- précédent et le mi du 4 doigt qui est distant d'un ton du e

ré, on accorde alors le mi á vide jusqu'á ce qu'on obtienne l'unisson on prend ensuite la double-note
mi et la,ei Ion perfectionne l'accord qui pourrait étre imparfait par le manque de precisión dans les
intervalles des doigts. mi mi mi
0 % j J
4 0
32:
4
32= 3X
0

3CE
RESUME, (fo P-ttf*

Pour accorder le ré, il faut prendre encoré une fois lela, le si du premier doigt, le do diese et le ré ex-
actement comme nous venons de l'indiquer pour le mi; mais s'arrétant au ré, on essaiera le ré ávide,.
en faisant le méme travail que pour le mi, seulement on n'obtient pas l'unisson, mais Xoctave.

-9 1 TT^ £ * í rí ~ H
Ex. r
j—-
— F — -
\ y i — 1 o oI o "
Enfin pour accorder le sol, on suivra scrupuleusement les mémes regles que pour accorder le ré.

4 ^s
Ex. t-tí—i*—*
f e — , —¥t~K sel O
, tí —— _U

¿ i i^
1

3
4 3
i
Nous espérons que l'éléve en pratiquant souvent ce moyen, arrivera rapidement á perfectionner son
oreillc, et par suite á accorder facilement son Violón.

Afin que l'éléve s'assure comment il faut placer les doigts de la main gauche sur le manche du .J¿ \o
Viol on, nous lengageons á en faire Ibbservation en faisant les notes suivantes, sans Iever aucun doigt. . W \ ^
11 remar quera que les doigts doivent étre arrondis, que le poignet doit étre ecarte du manche etque.
le coude doit toucher le corps.

Exercice a travailler en ne levant que le doigt nécessaire


o

I
J J J
-5-0- o _^r: I* —m F m o * ~ ' ' ~~ 1
(ó • f m • ' l o \ I I o . =
"
4 I\ oe r j Chanterelle, •
3 e
Corde.. o r e -

1
4 " Corde. 1

7947. IL.
9
E x e r c i c e s u r les q u a t r e cordes
Les intervalles et Íes doigtés sont les mémes á chaqué c o r d e . l_l tirez. A poussez.
l" ' EXERCICE
(i)
1
;
X
Z2EI =231
Sur le sol. : 3E ZTSZ si -ftr
~0> •
TT
A A l_l
sol A
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Sur le ré. :
*0E
or
A
i - _2_
Sur le la. :
GT ZFFISZ
I T t A
Sur le mi Lo :Ü>: 3E
ou Chaníerelle.: -río"

Le petit doigt ayant une certaine difficulté á s'écarter du troisiéme doigt, nous donnons quelques
exercices pour se rompre K cette habitude.
II faut employer le petit doigt avec forcé.
2 " EXERCICE.

Sur le sol.
I TT
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ZWL.

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sur Je ré.
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Sur le mi. r e -tcr -fer
3c:

E x e r c i c e p o u r s ' a s s u r e r de la j u s t e s s e du petit d o i g t
Le changement de corde doit se faire sans Iever l'archet.
4 ( !
Corde. 3 e
Corde.
so/
3E:
3 ° EXERCICE. sol
- f l - - O -
o 4¿E
TT
-P' e
Corde.
2 Corde. "3
*
B

0 4 M 2

o - ux: la
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-tOr- ice:
-ta- ZMSL
mi

4 - 3" 2 e
Corde.
jt 2
o 4
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3T

3 e
Corde. 4" Corde.
-4-
3 X
-ta- so/
/flt
o
i'c
"X5"
re si
sol

On voit par cet exercice que la méme note peut se faire a viole ou avec le quatriéme doigt sur
corde precedente.

( i ) Afín de bien o b s e r v e r les quatre temps/de la mesure,il sera bon de les battre avec le pied droit.ee qu'on abandonneraplustard.

7947 a .
10
E x e r c i c e pour apprendre quand on d o i t p r e n d r e la note a v i d e
ou la f a i r e avec le petit doigt

On se sert du petit doigt quand la note qui suit desceña, mais lorsqu'elle monte on emploie la corde
a vide, il ne faut done jamáis changer de corde pour une seule note a vide.

sol
Jí.
re -do-
sol si
4 , !
EXERCICE. 3 -la-

p f i i sol
to MI 2 MI
sol do SI do do sol
la do 0 42- 0
-4- 8-
-í- -a— 7ZZ
m 32:

E x e r c i c e p o u r le changenicnt de c o r d e s
so/ so/
sol do
MI
0
9
42
2
Q_
mi
O 3
4
sol
-ye- sol
5" EXERCICE..

7f TIF
mi re
0 o
do rfo so/
0 3 la ? do

-©-
3

E x e r c i c e s dans lesquels l'éléve devra bien o b s e r v e r que tous les fa sortt dieses.

Ainsi que nous l'avons indiqué dans les principes de musique, les accidents places á la clef consíi-
tuent la tonalité du morceau.

GAMME en SOL MAJEÜR^ }

A sol sol la
do
ré MI
0
4
fa

W sol sof -tir -de-


~W =Tf

la so/
•21
Jí-
-4o-
f22
-fe-
3St

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GAMME en MINEUR.
(ton r e ! a t i f . ) ' ( 2 )

so/
A

sol la
do

3
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mi
0
4 2

I
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sol
1^ Q.

I
IX-
f = £ = *or 32
rf Jo i'
fe

I. • —

L e Ion de sol, sur le V i o l ó n , e s l celiii qui peut étre c o n s i d e r é connne le plus f a c i l e . L e ton de do off'rapt une diffieullé sur
la chaiilcrelle, a cause du,/« nalurel qui o b l i g e a s e r r e r exíréinenient les phalanges du p r e m i e r d o i g t .
'"^ Ou m u ñ e q u e r a que dans les ganunes mrneures les allérations ne sont pas les m é m e s en montant qu'en descendant.

7947. IL.
11
I '
6, e
LE£ON.
Etude d e s Blanches

Afin d'aider l'éléve dans les valeurs et les coups d'archet nous imprimons exactementlemémerhyfhme
á l'accompagnement dans ees premieres lecons
Andante. 2

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Nous pourrions donner maintenant des exercices spéciaux pour travailler les différents iníervalles de
tierce de quarte, etc. mais nous croyons qu'en y substituant de petits morceaux,nous rendrons ce tra-
vail plus intéressant et moins monotone.

7947. IL.
42
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• Etude pour habituer l'éléve á ne pas trop soulever l'archet quoiqu'en enjambant par dessus une.
corde pour faire la note suivante.

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l'on est; elle se fait du petit doigt au dessus ou du premier doigt au dessous.

4
l
Exemple.— A la 1"' Position
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J de méme sur les quatre cordes.

7947. EL
13

GAMME en DO MAJEUR.
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GAMME en LA MINEUR.

(ton relatif.),

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OBSEHVATWK. En general lorsqu'une phrase commence a u p r e m i e r temps, on doit ftrer l'archet; si
elle commence á un fragment de mesure, on doit calculer les tires et poussés de maniere á se trouver
en tirará au premier temps de la mesure qui suit.

4 e
LE£ON.

E t u d e s de C r o c h é s et de Liaisons

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7947. a .
14 -I "' RÉCJIÉATION
1 0

Etude pour l'emploí de tout l'archet


(dans un mouvemení plus rapide.)
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des Purilains
BELLIKI.

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De la pointe de l'archet.

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Afín d'éviter la tendance habituelle qu'ont ceux qui commencent á jouer du Violón d'écraser le son
nous donnons des a présent des exerciees d'archet pour remédier á cet inconvénient.
On appelle porter les sons, souíever l'archet de facón á ce qu'il quitíe la corde á chaqué note en
le conservant toujours au milieu, cette éíude precede celle du sautillé.

; .2 e
RÉ.CRÉATION

Etude pour apprendre a porter les Sons

Dans le but de familiariser l'éléve avec les «w««ces,nous commencons álesindiquer dans cette récréation.

Andantino. 3 9 _ 4
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BARCAROLLE
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de
l'Elisire d'Ániore

DOKIZETTI.

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7947. IL.
15
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Les différentes altérations que subit une
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II resulte de cette regle que lorsqu'on voüdra trouver le doigíé d'une note accidentée, on n'aura
qu'á rechercher celui de son état naturel, exception faite des notes á vide, dontla note diésée se fait
avec le premier doigt et la note bémolisée avec le petit doigt sur la corde precedente.

3 t í
RÉCREATION

E t u d e du S a u t i l l é

La quantiíé d'archet employée doit étre proportionnée a la valeur des notes, pour bien faire ce coup
d'archet on doit avoir le poignet excessivement souple,et teñir compte de lobservation qui precede la
2 Récréation.
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Allegro. Léger.
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7947. IL
16
ABRÉVIATIORS.

On écrit souvent par abrégé les notes répétées de la maniere suivante;on remarquera que la va-
leur est indiquée par le nombre de barres.

ce cjuí équivaul a I lie meme /j£>Q f' —WFl— ce qui équivaut á


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II ne faut pas confondre le tremolo qui n'est que la répétition tres rapide et non mesurée dune
note, que l'on indique ainsi: avec les notes marquées de deux, trots ou quatre barres,
qui sont toujours mesurées.
Afin de faire exactement le nombre de notes et non un tremolo, il faudra compter mentalement les
crochés, et battre les quatre temps avec le pied droit.

5 LEGÓN.

MODERATO

7947. IL.
18

GAMME en FA MAJEUR.

GAMME en RÉ MINEUR
(ton relatif.)

6 L E CON.
JHélanue de Saulillé et de Líaisons

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7947. I L .
19

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RECREAT10N

(en Ré iniíieiir.)

É t u d e de l'archet a la corde
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7947, IL
20
7" L E CON.
Etude pour les notes qui se font du méme doigt avec la comparaison immédiate des intervalles oü le
doigt est plus haut.

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Etude du Détaché

Le détaché doit étre fait avec beaucoup de souplesse dans le poignei,et en tirantle plus de son possible.
II faut éviter avec soin la tendance naturelle qui fait fairc la note tirée plus forte que celle poussée.

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(dans un mouvemenl plus rapide.)

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7947. IL.
21

Détaché plus rapide

L'óléve devra observer de ne pas dépenser plus d'archet pour chaqué noire que pour chaqué croché,
et se teñir dans le second tiers de L'archet

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5« R É C R E A T I O N .

La note piquee doit étre faite comme si un petit silence la précédait.

(i)
Effel etc.

2 3.
Allegretto. A % j r ^ i _ o

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(1) Ce coup d ' a r c h e t se pre'sentant souvent^nous en donnerons plusieurs exeraples


7947. BL,
22
6- RECREATION.

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(') Afin de bien indiquer qu'une méme note écrite deux fois ne doit pas étre répétée ni méme
Remauquk.

accentuée, on l'écrit avec une double liaison.


7947. IL.
23
T RECREATION

Alie

LA REINE

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7947. IL.
24
8" RÉGRÉATION

Etude du coup d'archet p r é c é d e n t


sur dautres valeurs
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II y a deux manieres de taire les notes pointées.


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Lapremiére

La seco -0 8 Ü A LJ_ .A i—i

Dans le 1"exemple on fait un sileneeforcé pour séparcr la note TITEE de¡'ce//<?poussée l'effeí doit
étre le méme dans le second, c'est-a-dire que releve üevra arréter l'archet sur la corde,et en ser-
rant un peu plus la baguette de l'archet lorsqu'il fait la double croché, imprimer un petit mor -
dant sur cette valeur. .

7947.IL
8 LECOIV
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7947.a
26 9 e
RÉCRÉATION

E t u d e de la Haison p a r mesure

Andante

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RKCRÉATION

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RECREATÍON

üfélancje d e s c o u p s d ' a r c h e t
L i e s , P o r t e s et S a u t i l l é s

Leggiero.

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30
Des P e t i t e s notes.

La petite note ou note d'agrément, l'appoggiature et le gruppetto, sont des notes qui ne font pas
parlie de la mesure, leiir valeur doit étre prise sur la note qii'elles précédent Ja mesure ne devant pas
étre altérée.

Lorsque la petite note est barree i^, elle doit étre exér ^

f
'F? ~W~
catee rapidement, mais lorsqu'elle ne l'est pas, elle prend la d'écrire. Jr
moitié de la valeur de la note réelle qui la suit, ce qui les E

rond égales toutes dcux, et dans ca dernier cas, elle s'ácrit


avec sa váritable valeur. Effet.

II y a des groupes de deux ou trois notes dont les valeurs sont généralement breves.

Le gruppetto qui veut diré petit groupe de notes, se


-ó (¡fe.
compose de quatre petites notes que l'on peut décom- M a n i é r e
-39—

poser ainsi: 1 ° la note siipérieujc. d'écrire.

2" la note méme. £¡ x

3" la note inférieure a un demi-ton d'intervalle.


4° la note méme. Effet.

Par abréviation , on l'indique par ce signe s*>.


Selon que I'accident est place au-dessus ou au-dessous du signe, il indique de faire Faltération
de l'appoggiature, inférieure ou supérieure.
Dans la musique ancienne les petites notes se font généralement longues. E S E M P L E

Quelqucs auteurs indiquent un groupe de deux petites notes par ce signe ~- ^-j—1 remplace

12 ü
RÉCRÉATION.

E t u d e p o u r I'emploi de la Petite n o t e .

Allegretto.

/7 .
4 4

1 f f •— r i
CHCEUR
r f r f |=f=^— r 1 r f :f=ü=:
V
d' Euryaiilhe.
p P. i»
C. jtf de NT:UI:U.\
#j[o N M—fr- ^ = ^ - —44—v
i i 4 i 1 i ii i 1 -* 44 «- --0—Á
0 0 0 0 " 0 0
Segué.

0 • 0 3=5: É=E=fe=3
e#=

7947. a.
31

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1 1) 1 h 1 H h J k — r

r r r n r ^ r r r í r M
r ? r e r t m
* w . Segué. ?
,M| •» w Í = - P >, V Y- — v - = f c = - S _ —

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1 1 í: 1

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» Legato. ~ ~^ Cre

: K s s , _ 5= 5= 5z=£ z$

F#R=F' • ^ i I - f l i f
^ N f H 1
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rrrrif Tfir
r y-LfM- ^ u j r u r
1

ce/i ^ d o . f Dolce. Diminuendo.

» - e 1 v j — 1 1 1 r-l V — V i Hr N ^
• 7 LÉL \_ 1
—P A •: 4 H - ^ ^ i - j ^ - j - y f .
r JL ^ i - ^
1
TJ> 1 1
I r ^ . Z Z . l . 1
- ^ — 1

7947.IL.
9 LECON

E t u d e du B r i s é et du C r o i s e n i e n t des d o i g t s

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> kj f p= fe=_
ANDANTE

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13

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7

7947.IL
33

GAMME en SI \> MAJEUR

P
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—ra—p — -•ii
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-4 1
" dr d

GAMME en SOL MINEUR


(ton relalif)

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1
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I? 1 1
u=t= -d—d—

ÍO L E C O N
M
E t u d e du T r i o l e t en crochés et d o u b l e s c r o c h é s

^2—k rf3- i f 0 F

MODERATO.

0 7 0

—t 9— f

11
J i. - ' —-i
J

7 9 4 7 . IL
34

11 LECON

Elude d'intervalles difficiles

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LARGO < f% ustenu


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\i &- 43 .P l — 5 8 "
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* 1

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SCEN . DO

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1

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J—J-.U
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7 9 4 7 . EL.
I3 e
RÉCRÉATION 35
Etude des différentes valeurs
et de 1'exiension en a r r i é r e du p r e m i e r doigt
Moderato.
1
r
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ANNA B O L E N A $ r ,
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BELLIXI.

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-i iI -S
7947.IL
3 6

GAMME en LA naturel MAJEUR

P^'' II 1 I I 1 J J I J -J-4-J J lf

GAMMEen FA tt MUS EUR


(ton relatif)

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1
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1
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14''RECREATI0N

E t u d e de l ' a r c h e t p o r t é p a r d e u x notes liées


Andante. _ ... —
-~0 / " >
í ^ r - r f f r f r* _ > _ »"_> ' m m

CERNIERE PENSEE"

C.St.dr. WliBEU.
k_ _ ^= ytL^ZT.

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7947.IL.
37

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v> w v> D.C.

12 LEGÓN
4

E t u d e p o u r l'acceut de l ' a r c h e t
Dans c e t e x o r c i c e , 1'effet d o i t é t r e le m é m e que dans l etude qui p r e c e d e .

zBtí ^ — ^ — ^ > P r . r F F P P

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ANDANTE.

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7947. IL.
3 «
15? RECREATION

E t u d e p o u r l a p l é n i t u d e du son

And !" sostenuto.


1

C W A T I N E
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^ ^ ^ ^
de la Norina .
RELLINI.

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1 Víbralo.
Di mi - ntttíii

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±3t ^ 5 :
5^
^* yáíí libitum

ipí 21a:
7947.IL.
39
13 LECOIV.

E t u d e de Baríolaoe (')
pour s'assurer de la justesse du petit dcigt.

+• 0 4 4
1 f_ FWF 4 i»
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ALLEGRETTO.
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( )
1
On appelle bariolage, le changenient constant d'une corde a l'autre.

7947. IL.
40

GAMME en MI í> MAJEUR.

g — =¿ ra "T — 9 P
—©-

-6 1
V V
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—J r

GAMME en £ 0 MINEUR
(ton relatif.)

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1
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11

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14 LECOIV.

Etude de la double note a v i d e

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Celte elude servirá surtoiit h placer les doigfs d'aplomb sur les cordes.

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7947. IL.
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16 u
RÉCRÉATION
E t u d e de l a S y n c o p e
La syncope est une note qui commence sur le teraps faible et qui se prolonge sur le temps fort.
Tempo di minuetto.

r—f
M ltr^£j ^ r E ur
MUNUET [
'fftf.ff f \ ~ -f 0 f-ara —
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11 ¡L r J

Quintette •<

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norzando.

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J 13^-11
é Á
¿ d
¿ d
m

Modeles des diffe'rentes espéces de Syncopes..

7947. IL .
42
15 LECOIM.

E t u d e d e ¡'extensión du petit doigt

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a 2ñ 1 í• — 1 »
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^ = E xents.

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US Extens.

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Grazioso.

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í f "í it
*4
* 3e ^
7947. IL.
43
Du Trille

On nomine trille le battement lié d"une note supérieure d'un demi-ton, ou d'un ton á la note é-
crite, qui est la note principale de la mélodie, il s'indique par le signe tr.

EXEMPLE. t^i*. " | équivaut á &y tfÍIlS ÚSL^

On doit donner au battement le plus de rapidité possible. — L'éléve devra s'attacher á entendre
son doigt frapper vigoureusement sur la corde.
II y a trois manieres de terminer un trille.
La premiére terminaison se compose d'une seule note et consiste á faire entendre par antici-
paron á l'extrémité du trille la note qui suit.

EXEIUPLE. fifi
y O
équivaut á

La deuxiéme terminaison, plus usifée et dont on se sert lorsqiie l'auteur n'en indique pas,consiste á faire
entendre la note inférieure suivie immédiaíement de la note méme du trille.

tr

EXEMPLE. 7ÍM" équivaut á

La troisiéme terminaison se compose de trois notes: la note inférieure suivie de la note supé-
rieure, puis la note méme du trille.

EXEMPLE
futa* équivaut á

Lorsque le trille arrive á la suite d'un trait ou á la fin d'un morceau il est préférable de le graduer.

—0— •j _
EXEMPLí

y r
r r f ic/Cru-i
E ffet -
r rrrriw,et_!fl-P
Un trille ne pouvant conclure sans terminaison, il serait tres maüvais, sinon impossible de faire
un trille sur une note á vide, ce qui nécessiterait un changement de corde pour la seule note de la
terminaison.

< ) rCe tableau n'esl d o m i é que pour expliquer la maniere de faire le í r i l l e


1

7947. IL.
44
16 L E C OIW

Etude du T r i l l e

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ANDANTE
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4 1
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7947. IL.
17? R É C R É A T 1 0 N 45

E t u d e p o u r h a b i t u e r l'éléve a c o m p t e r l e s t e m p s

Allegretto. Léger. ^
A
Fragment de 3
SYLyíE
E-. GUIHAUD

i- # - «4
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- * ¡ _ y - KM
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* at=i=*
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3t

7947.a.
46 GAM'IE en itf/ «ature/ 31AJEUR
4 O

-o-

GAMME en DO tt MINEUR
(ton r e l a t i f )

[9
Mt,. , ~P1 ~P1 1
- s -
H-
l-s- - &
6- 1
4 1 4
-O-
48 e
RÉl A T I ON

E t u d e du P i z z i c a t o
Le pizzicato se fait en pingant la corde avec l'index et en appuyant le pouce sur le cóté de la touche
dans la partie prés du chcvalet, pour obtenir plus de rondeur dans le son on place aussi son violón sóus
le.bras córame une guitare, le pizzicato se fait alors avec le pouce.
Moderato.
4'!' O U 2^ Violón adlil/itam.

SERENADE

(le, Don Juan


u 2') O
ouU 4".!'
i. V v ii o
o il ó
onn aaadlibilum.

r íT r
A ¡ Á

MOZA H T.
0 0

tt y

" CBSBBBSa

Ir- r- =f=!~£zlr—r 1

A b r é v i a t i o n s des arpeo.es
11 arrive quelquefois qu'un passage dont le dessiü doit continuer lougtemps, est écrit en abrégé,
aprés avoir étc indiqué complétement au debut. „ •
i r EXEMPLE

4 4
r


ecjiíe.

•*
ARPKf.KS —0
m *

4
i - « ij
M. M ; *• 0

*<
1 1 etc

Kffet

Ce cas est assez rare.mais il est utile de le connaítre.


#
7 9 4 7 . ib
E t u d e du S t a c c a t o . 47

Afín que l'éléve ait une notion de tous les coups d'archet nous donnons un apercu du staccato,
tout en considérant l'étude de ce coup d'archet diffcile au-dessus du cadre que nous nous sommes
traces dans cette Méthode élémentaire.
Ce coup d'archet doit étre travaillé tres lentement, avec une grande souplesse dans le poigneí,en
serrant la baguette de l'archet á chaqué note qui,par conséquent, se trouve ainsi piquee.

Le staccato se fait en poussanteten tirant mais ce dernier est plus difficile.


L'effet du staccato doit approcher de celui du sautillé.

ANDANTE

Nous terminerons cette étude de la premiére pósition par un resume des exorcices précédents, en
y joignant quelques sons harmoniques naturels. Les sons harmoniques naturels s'óbtiennenteneffleu-
rant certaines notes, on l'indique par une note ouverte ou carree ( p ou <>). Chaqué corde donne
les notes harmoniques naturelles de son accord parfait. '

E t u d e s des Sons harmoniques.

. . . i
HARMONIQUES
*t r t f , r ^ - E . f M - f , f f
4 Corde. 3 Corde. - Corde.
obtenus a
e e
o

la l ' pósition
01 6

4 Corde.
re

Ces sons harmoniques n'offrent pás une grande difficulíé et peuvent étre d'un grand effet,par les sons tres
aigus qu'on obtient tout en restant á Ja premiére pósition,la seule difficulté est de toucher tres juste les notes,
et de passer l'archet avec beaucoup de ménagements pour ne pas écraser le son.
17° LEGÓN.

SONS
HARMONIQUES

Accompagnement

\p y J 1 t
—_ T v\ m p
— 1 ° —
V.

$L <
é
^ =
—t
p 1
t 4 i - 4 — =üaj

=JF-=j*• —- — *—
9- "
c c 1
U e - ^ -1 —
^RF—.
l
§ í. ¿ 1
; i 1 i.
w
Y Y f . r: -
r
Y r r
1
7947. H.
48
19': KECREATIOiN

* #• #
Effet

Modéralo.
P 0 I»
LE VOYAGE

EN CHINE
~3 ^FS!Sonharmoniquu
^ Son nuturel

f:HAtl¡S.

SE___

TRFI RFRFR R F ^ i 1
R r

_r-«_ r * - S — K _ t - t z—~' E—E£Ífe—=E--


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« * \ i L Á\J G - - # J F — _ f = Í

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1 ^-M J J. J <KJ__LJ:• J T f - fr
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_f_! _ ______

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# L
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-#- - Y-

Allegro.

i/m nuen do.

Z*Z*Z T7¡
7947. ü .
49

m 0sr0

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~W~ W~mt

zx—W—M 4°Tempo.
Son Harmonique
.f~ 0 0 • u ui

1/1
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o
" fl 2 |0 O 0-
H
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Tr—ir -

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f-vf-% a ±

J LJaj
— " í^-h •— —^3 • —
:!

1
0 _ . 0 - . ' h i

"a: z :

Aprés l'étude des exercices précédents, 1 eleve pourra prendre des raorceaux écríts spécialenient pour la pre-:
miére position, et comraencer á se faire accompagner au piano, ce qui est,á part 1 agrément qifon en retire, du-
ne utilité incontestable pour aller en mesure et/tirer le son nécessaire pour dominer 1 accompagnement.

A cet effet, la maison Lemoine a publié une collection intitulée l'école d'accompagnement.

7947. IL.
50 DES P O S Í T I O V S SI R L E VIOLÓN.

Onappelle démancher parcourir le manche du Violón á tel ou tel degré; lorsque le premier doigtestau
la sur la quatriéme corde, on est á la premiére position,¡1y a aussila demi-position pour laquelle on re-
cule la main de facón á ce que le premier doigt place sur la quatriéme corde soit au sol diese, le deu-
xiéme doigt au la diese, le troisiéme au si diese et le quatriéme au do diese.

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lorsque le premier doigt monté d'un degré donne le si (sur la
quatriéme corde). En moníant la main d'un degré on trouve le do du premier d o i g t ; on est á la
troisiéme position, et ainsi de suite jusqu á la septiéme qui est la derniére, toutefois beaucoup de
morceaux modernes montent au-dcla de cette position.

Quoique l'usage soit de 'classer les positions par ordre numérique, nous présenterons aprés la pre-
miére, la troisiéme comme étant la plus naturelle, et par conséquent la plus facile en méme temps que
celle qui offre le plus de ressources.
En. effet, la main ayant un point d'appui contre le corps du Violón, il est bien plus aisé de jouer
jusfe; ajoutons á cela qu'avec la premiére et la troisiéme position, on posséde les ressources de la
deuxiéme, cette derniére étant une position intermédiaire, il sera bon d'apprendre auparavant íes
principales.
Nous terminerons cette Méthode par un apercu des deuxiéme, quatriéme, cinquiéme, sixiéme et
septiéme positions, afin que l'éléve ait une parfaite connaissance des ressources de son instrument.

3 Position.
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( " ) II faut moins écarter les doigts a cette position qu'a la p r e m i é r e , attendu que plus pn monte pres du chevaletplus les inter-
valles sont r a p p r o e h é s .

7-947. a.
51

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A cette position on se sert sonvent de Textension en arriere afín d'éviter soit un changeraent de corde qui se-
rait désagréable, soit de descendre la main, puis de la remonter pour une seule note.
7947. IL.
52
20* RÉCRÉATION.

E t u d e pour l'extension du 1 er
doigt

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7947. a.
53

24 u
RÉCRÉATION.

L'extensión du petit doigt est tres fréquente á la 3 position, la note harmonique quelle donne étant
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tres facile a prendre.


And sostenuto.
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54

Nous emploierons dans les morceaux suivants différents termes italiens, afín de familiariser l'éxécu-
tant avec leur signification.

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RÉCRÉATION.

E x e r c i c e p o u r a p p r e n d r e a q u i t t e r I a r c h e t de l a c o r d e

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7947. EL.
55
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7947. IL.
56
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RÉCRÉATION.

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RÉCRÉATION.

E t u d e p o u r p a s s e r précipitamment
de la premiére a la troisiéme p o s i t i o n

Moderato.
UG Legato
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Fragment de la
2" BERCEUSE WDolce
J. DANLIÉ.

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7947. a.
58

OBSERVATION. Quoique les points dorgue (ou Cadenza) ne soientpas mesures, on doit teñir compte des.
valeurs ¡ndiquées, c'est-a-dire que les. valeurs des notes du point d'orgue sont les méraes que les valeurs
semblables_qui les précédent.

25 e
RÉCRÉATION.

E t u d e s u r cette o b s e r v a t i o n

7947. ft.
59

7947. IL.
60

Etude p o u r habituer I'exécutant a avoir une g r a n d e a u t o r i t é d a n s le jeu

et á ne p a s étre p a r a l y s é p a r une p a r t i e complétement d i f í é r e n t e de l a s i e n n e .

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7947. IL.
61
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7947. IL.
62 EXERCICE.

E t u d e des doubles notes

Les doubles notes sont généralement tres difficiles á faire juste, surtout lorsquelles nécessitentdeuxdoigts.
Air national anglais
GOD SAVE THE QUEEN.
Composé par CARAY.
Molto sostenufo.
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7947. IL.
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Etude de la septiéme position

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T a b l e a u d o i g t é des Camines et des a c c o r d s p a r f a i t s dans tous les tons

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SOL majeur. /¡k ('

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3° PÓSITION
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68

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S/ b majeur. JU> Cr

SOL mineur.

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4" C o r d e .

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Corde. 4

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b majeur.

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POSITION.
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Ges gammes et accords parfaits peuvent étre traváillés avec les différents coups d'archet suivants

Détache'.
mí'

Sautille'

1* ^Trés léger.

Gamme Chromatique

Meme d o i g t é en

4 ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^
descendant.

0 4"*

Nous conseillons aux eleves lorsqu'ils en seront arrivés a ce point de prendre deséíwcfes,dune diffi cui-
té-progressive, dans lesquelles ils se formeront le jeu et le goút et qui leur permettront de rendre le sen-
timent dont ils seront doués.
7947. tt.
70 AVIS.

Nous eroyons utilc do placer ici quelques conseils sur le choix des cordes et celui de l'archet. A cela
nous joignons quelques ligues concernant le Métronome dont on ne saurait trop recoramander l'emploi, car
il forcé l'instinct á obéir aux loix du rhythme musical.
II nous semble que c'est la meilleure maniere de terminer la MÉTUODEELEMENTARE que nous offrons aux
professours et aux eleves.
DU MÉTRONOME.

Le Métronome (inventé par Maelzel — 4 8 1 5 ) est un instrument qui S'ert á marquer la mesure} il se.
compose d'un balancier á ressort,qui a chaqué oscillaíion frappe un coup sec: la durée des oscilla-
tions devient lente ou précipitée, sclon qu'on fait monter ou descendre le petit poids mobile, le long
de la íige du balancier. On remonte le métronome a l'aide d'une cié.

Dans un morceau de musique, la valeur indiquée au-dessus de l'armure, est celle que doit battre le
balancier lorsqu'on aura place le poids au nombre qui suit.

Ainsi dans une mesure á trois tempsjes signes j f e ~ signifieront qu'il faut placer le poids
au nombre 7 2 ; les battements du balancier donneront la durée de chaqué mesure,puisque dans lex-
émple ci-dessus,la valeur de la blanche pointée est celle d'une mesure entiére-.cela donnera un mou-
vement de valse assez precipité.
(50 =J M)

Autre exemple: fo{¿L~7=- le poids étant place au nombre 5 0 , les oscillations sont excessivement
lentes-, chacune d'elles battant les noires, il en faudra quatre pour la mesure entiére; on aura ainsi
un mouvemenl tres lent.
Cet instrument est d'une grande utilité pour connaítre le mouvement exact des morceaux, et peut
considérablement aider les eleves á jouer en mesure, Iorsqu'ils eommencent á travailler seuls.

DES CORDES.

Les cordes fines ont peu de son, eelles qui sont trop grosses sont plus difficiles á faire vibrer,
car il faut appuyer les doigts avec beaucoup de forcé-, de plus, elles ont un son épais et sans éclat;
la grosseur moyenne est done préférable.

Les chanterelles en soie durent incomparablement plus que celles en boyau, mais leur son est faible
et fréle, en outre il leur est tres difficile de conserver l'accord,car ellés subissent des variations tres
sensibles pendant longtemps. ¡Nous ne conseillons done pas aux eleves d'ajouter inutilement cette dif-
ficulíé á toutes celles du Violón.

DE L'ARCHET.

L'archet a subi bien des modifications depuis le premier essai,qui remonte á 1 6 2 0 , jusqu'á sa ;

forme définitive qui date de 1 7 9 0 , arrété par Tourte (mort en 1 8 3 5 ) dont la réputation est univer-
selle: ses archets sont encoré les meilleurs de notre époque, les plus simples valaient trente-six
franes, mais ils ont considérablement augmenté depuis.
La qualité d'un archet est dans le choix du bois de Fernambouc, dont la courbe doit étre obtenue
parle feu,chose tres difficile, car il faut que l'intérieur de la baguette soit chauffé, comme la su-
perficie; c'est cependant le seul moyen de conserver le droit fil, dont on a reconnu la perfection.

II faut qu'un archet ne soit ni lourd, ni léger, qu'il ait une oertaine élasticité sans cependant trem-
bler sur la corde.
11 existe un ouvrage tres remarquable pour le travail spécial de l'archet : U Art de l'archet par
Tartini (1734) oeuvre essentiellement classique.

7947. IL.
DU V I O L Ó N . 7 1

La forme actuelle du Violón, et son introduction en France ( on pense généralement que les premiéis
violons ont été fabriques en France, car dans les partitions italiennes du XVI siécle, ils sont designes e

sous le nom de piccoli violini alia francese, petits violons á la francaise ) remonte auXVrsiécle sous
Charles IX, qui en fit faire á Crémone par le célebre luthier Nicolás Amati < ) né le 3 Septembre 1

1596, mort le 42 Aoút 4684. II eut pour eleves Jéróme, son fils, André Guarnerius et enfín le plus
illustre, Antoine Stradivari ou Stradivarius (4644-4737) dont les instruments sont les plus rares et
les plus recherchés de nos jours.

Viennent ensuite les instruments fabriques par ses eleves: Joseph Guarnernis,Charles Bergonzi,
Laurent Guadagnini, etc. , plus tard Stainer, Georges Sébastien et Egide Klotz.

La qualité d'un Violón consiste: dans le choix de l'érable et du sapin qui en sont les éléments cons-
íiíutifs,et dans la perfection du travail; c'est par erreur que l'on attribue la supériorité des anciens
instruments au temps plus ou moins long pendant lequel on s'en est servi, ou á l'ancienneté du bois
qui aurait ainsi perdu tout ce qui peut nuire á la qualité des sons. II y a des faits péremptoires qui
détruisent ees préjugés; en effet, nombre de luíhiers de la méme époque sont restes obscurs, et leurs
instruments, faits cependant avec les mémes bois que ceux de Stradivarius n'ont aucune valeur et ont
toujours été mauvais-,de plus, il existe á Paris un Violón de Stradivarius construit en 4746 qui n'a
jamáis été j o u é , e t dans cet instrument neuf, toutes les qualiíés se trouvent réunies, forcé, moelleux,
rondeur, etc. La supériorité du Violón consiste done dans la scrupuleuse observation des lois de lar
coustique; rien de plus heureux en effet que les combinaisons acoustiques du Violón.

Tout est prévu,tout a une raison detre dans sa conformation, jusqu'a la découpure du chevalet
qui a été savamment expliquée en 4838 par Félix Savart.

Cet instrument, malgré sa petite taille et son peu de poids supporte une tensión de quarante á
quarante deux kilogrammes; enfin, pour donner une idee de la valeur de ees instruments, nous di-
rons que le prix d'un Violón de Stradivarius varié entre cinq mille et six mille franes, et qu'une
basse vaut a peu prés le double.

Les principaux auteurs classiques qui ont écrit pour le Violón, et dont les oeuvres servent á l'ó-
ducation des eleves des Conservatoires sont: Corelli (4653- 4743), Haendel (4685- 4759), S. Bacb
(4685-4750), Tartini (4692-4770), Locatelli (4693- 4764), Pugnani (4727-4803), Gaviniés (4728

-4800), Fiorillo (4733-4824), Viotti (4753-4824), Kreutzer ( 4 7 6 6 - 4834), Beetboven (4770-4827),

Baillot (4774-4842)., Bode (4774-4830;, Habeneck (1784-4849), Spohr ( 4 7 8 3 - 4859 ) , Mayseder


(4789 - 4845 ) , Mendelssohn ( 4 8 0 9 - 4847).

Beethoven et Mendelssohn ont écrit chacun un concertó dé Violón, qui sont deux chefs -
d'oeuvres.. Nous ne parlons ici que des études ou solos écrits pour cet instrument, autrement nous
citerions les trios, les quatuors etíes quintettes de Beethoven, Mozart, Haydn, Bocherini, etc. e l e . A
une époque plus récente, en 4830, de Bériot composa une quantité de morceaux tres remarquables.
En 4820, Paganini poussa les difficultés aun point extreme; de ses oeuvres il a été seul le parfait exécu-
tant; aprés lui,on peut citer Sivori, son unique eleve. Puis vient lamusique modernede H.Vieutemps ét d'A-.
lard, type de la véritable musique du virtuose. > tfft^

( 1 )
P f l i l fils et eleve d ' A n d r é Amafi.

7947.IL. I m p . H . L e m o i n e j 4 7 , rué P i g a l i e Í

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