D’AL HOCEIMA
Le 15/09/2018
REMERCIEMENT
Je remercie également tout le personnel des services pour leur aide précieux,
conseils et leur soutien moral, et pour leur esprit de collaboration et leurs sacrifices
pour que je puisse passer ce stage dans de bonnes conditions.
2
Sommaire :
3
Chapitre 1 : Présentation de l’OCP
Groupe OCP
L’O.C.P est un établissement d’économie mixte dont l’activité est divisée entre
le commercial et l’industriel. Cependant le groupe est spécialisé dans
l‘extraction, le traitement, la valorisation et la commercialisation de la principale
ressource naturelle dont dispose le Maroc à savoir les phosphates. Avec un
effectif atteignant les 25.000 personnes et la nature de son activité, l’O.C.P joue
un rôle déterminant dans le développement économique et social du pays.
1. Historique de l’OCP
1920 : Début de l’extraction du phosphate à Boujniba dans la zone de
Khouribga (1er mars 1921). Première exportation de phosphate (23 juillet
1921)
1930 : Ouverture d’un nouveau centre de production de phosphate : le
centre de Youssoufia, connu alors sous le nom de Louis Gentil (1931).
1950 : Mise en œuvre de la méthode d’extraction en découverte à
Khouribga (1952) Création d’un centre de formation professionnelle à
Khouribga en renforcement des efforts menés, depuis des décennies sur ce
plan ; puis, création par la suite d’autres unités de
formation/perfectionnement.
1960 : Développement de la mécanisation du souterrain à Youssoufia.
Démarrage de Maroc chimie à Safi, pour la fabrication des dérivés
phosphatés : acide phosphorique et engrais (1965)
4
1980 : Partenariat industriel en Belgique : Prayon (1981). Démarrage
d’un nouveau site de valorisation de phosphate : le site de Jorf Las far,
avec Maroc phosphore III-IV (1986).
1er exportateur de phosphate sous toute forme, avec les réserves les plus
importantes au monde principalement localisé dans le bassin de Khouribga au
centre du Maroc.
Le Groupe OCP livre aux cinq continents de la planète. Ses exportations
représentent des pourcentages importants de satisfaction des besoins en
phosphate sous toute forme pour 140 clients dans le monde entier.
3ème producteur.
5
2 centres de valorisation chimique (SAFI et JORFLASFAR).
3. Activités du groupe
Extraction
Traitement
Le phosphate n’est pas pur. Il contient des éléments qui ne sont pas du
phosphate (eau, particule, divers.). Il faut donc lui faire subir un traitement en
vue d’améliorer sa teneur en phosphate pur.
Lavage de phosphate
Séchage de phosphate
Il est réalisé dans des fours rotatifs cylindriques. La température du four est
assurée par le gaz de combustion du fuel, provoquant ainsi une diminution de
l’humidité de 14% à environ 2-3% pour faciliter le transport.
Transport
Valorisation
La vente
Le phosphate est vendu soit brut, soit traité, soit transformé aux industries
chimiques dividendes les processus de l’extraction et de traitement de
phosphate.
Personnel
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Présentation de la division OIK/GP
a. Organigramme de la division
1. Bureau d’étude
8
Ces plans sont la base de tous les ouvrages construits au sein de l’OCP. Ils sont
réalisés par le logiciel de dessin AUTOCAD.
2. Contrôle technique
Après avoir accepté les plans du bureau d’étude, le service demandeur, les
Transmis à la section bureau de contrôle, pour les examiner et d’en dégager un
descriptif technique.
L’établissement des descriptions techniques se base sur un devis descriptif, un
devis quantitatif et un devis estimatif, qui mettent en relief les détails généraux
du projet à réaliser
Devis descriptif : Décrit les travaux des différents corps de métier à réaliser.
Devis quantitatif : Etablit d’après un métré soit sur plan en cas de nouvelles
Constructions, soit relevé sur les lieux.
Devis estimatif : Détermine un montant approché pour la réalisation globale du
projet.
Alors cette section s’occupe de quelques calculs de métré qui favorisent une
Estimation du cout global du projet.
9
Cette section établit les calculs de béton armé, armatures, terrassement...
Au fur et à mesure de la réalisation des travaux. Ceci est facilité par des visites
au chantier.
Le surveillant des travaux, disposant du dossier effectue des visites
quotidiennes, Au cours de chaque visite, le surveillant des travaux doit
enregistrer les observations et les anomalies et précise l’état d’avancement des
travaux.
Il établit les attachements et les décompte et veille sur le contrôle de qualité des
matériaux de construction et de l’état du sol via des essais réalisés par un
laboratoire agrée.
Une fois le projet terminé, le surveillant des travaux doit rendre compte de l’état
des travaux pour la réception provisoire suite à laquelle on retient 10% du
montant global, pour des risques comme l’affaissement et les problèmes de
l’étanchéité.
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Chapitre 2 : Présentation de l’ouvrage
a. Aspect général
d. Type de structure
La structure de notre hangar sera de type portique, notre choix est motivé ici par
les points suivants :
Besoin d’avoir un espace sous toiture libre.
Cout de réalisation faible par rapport à une structure poteau-ferme en
treillis.
Pour une portée de 18m le portique reste plus économique, ces portiques
auront un espacement de 6m.
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Chapitre 3 : Calcul des charges climatiques
Selon (NV65)
1. Etude au Vent :
a) Introduction :
Dans le domaine de la charpente métallique, le vent peut enduire des efforts qui
sont très importants et qu’on ne peut pas négliger. Ces actions du vent sont
calculées à partir de valeurs de référence de vitesse ou de la pression dynamique.
Elles sont représentées par des pressions exercées normalement aux surfaces, et
dépendent de :
La vitesse du vent.
La catégorie de la construction et ses proportions d’ensemble.
L’emplacement de l’élément considère dans la construction et son
orientation par rapport à la direction du vent.
Les dimensions de l’élément considéré.
La forme de la paroi (plan ou courbe) à laquelle appartient l’élément.
12
Dans cette partie, les calculs seront effectués conformément aux règles NV65,
ainsi peut-on définir la pression élémentaire s’exerçant sur l’une des faces d’un
élément de parois par :
Km : le coefficient de masque.
b) Pression dynamique
Région I
Pression dynamique de base normale Pression dynamique de base extrême
(daN/m2) (daN/m2)
50 87,5
Pression dynamique de base P
13
Calcul des coefficients :
Coefficient de la hauteur au-dessus du sol :
Pour des hauteurs comprises entre 0 et 500m à partir du sol, la pression
dynamique de base est multipliée par un coefficient Kh qui est définit par la
formule suivante :
H + 18
Kh = 2.5 × H + 60
10,08+ 18
Kh = 2.5 × 10,08+ 60 =1,017
Coefficient de site :
Coefficient de site
Notre projet se situe dans un site normal, dans une région 1. On prend alors
Ks =1.
14
Coefficient de masque :
15
Coefficient de majoration dynamique :
Dans la direction du vent, il existe une interaction dynamique entre les forces
engendrées par les rafales de vent et la structure qui lui est exposée. Cette
interaction peut engendrer des vibrations dans la structure, et si une résonance y
lieu, de grands périodes d’oscillation pouvant causer la ruine. Pour tenir compte
de cet effet, il faut pondérer les pressions dynamiques de base par un coefficient.
La période propre T du mode fondamental d’oscillation d’une construction fait
l’objet de l’annexe 4 des règles NV 65, qui fournit une formule forfaitaire pour
les bâtiments à ossature métallique :
𝐻
T = 0.1 ×
√𝐿
H : hauteur totale du bâtiment en m
L : longueur du bâtiment parallèle au vent
Donc :
β = θ (1 + τ×ξ)
θ : Coefficient global d´dépendant du type de la structure.
16
Dans notre cas H = 10,8 donc τ = 0,36.
17
Donc suivant la direction du vent on a : 𝜆=ℎ/𝑏 ou 𝜆=ℎ/𝑎 Le coefficient γ0
quant à lui est déterminé selon λ à partir de l’abaque suivant :
Pour ce qui est de notre projet nous avons les données suivantes :
Actions extérieures :
Convention de signes :
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Parois Verticales :
Vent perpendiculaire au pignon :
Face au vent : Ce = 0,8
Faces sous le vent : Ce = −(1,3 × γ0 − 0,8) = −0,305
Vent perpendiculaire au long pan :
Face au vent : Ce = 0,8
Faces sous le vent : Ce = −(1,3 × γ0 − 0,8) = −0,5
Toitures :
Vent perpendiculaire aux génératrices Les valeurs de Ce pour les toitures sont directement
lues sur l’abaque suivant :
Actions intérieures :
Convention de signes :
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Perméabilités des parois :
Une paroi à une perméabilité au vent μ% si elle comporte des ouvertures dont la
somme des aires représente μ% de son aire totale :
Σ Souverte
μ=
Σ Stotale
Face 2 : Paroi BC
Face 3 : Paroi CD
Sans ouvertures
μ = 0% < 5 ⇒ la paroi CD est fermée.
20
Face 4 : Paroi AD
11 ∗ (1,2 ∗ 2,5)
μ= × 100 = 6,64%
496,92
Les coefficients de pression Ci qui s’exercent de façon homogène sur toutes les
surfaces de l’intérieur de ce magasin, dépendent de la perméabilité μ de la
construction, qui est égale au rapport de la surface totale de ses ouvertures à sa
surface totale.
Dans notre cas, la porte coulissante peut s’ouvrir à 14.67 % de la face 1 du
bâtiment (ce qui dépasse la limite de 5% imposée par la NV 65).
Cas 1 : Fermée
Dépression : Ci = −0,6 × (1,3 × γ0 − 0,8) = −0,19 → on prend Ci = −0,2
Pression : Ci = +0,6 × (1,8 − 1,3 × γ0) = +0,42
Cas 2 : Ouvert
Face 1 → Ci = -0.6 (1.3γ0 – 0.8) = -0.183 on prend Ci = -0.2
Faces 2, 3 et 4 → Ci = +0.8
21
Lorsque : -0.20 < Ci < 0 ⇒ on prend Ci = - 0.20
Lorsque : 0 < Ci < + 0.15 ⇒ on prend Ci = + 0.15
Remarque 2 : La 1er interpolation se fait toujours entre les actions de même
signe. On utilise une interpolation linéaire entre le cas fermé et ouvert.
Face 1 nous avons Cif = -0.2 et Cio = -0.2 donc Cip = -0.2
Faces 2, 3 et 4 Cif = +0.42 et Cio = +0.8
μ − μfer
Donc on utilise la formule : 𝐶𝑖𝑝 = 𝐶𝑖𝑓 + (𝐶𝑖𝑜 − 𝐶𝑖𝑓) ×
μou − μfer
14.67− 5
𝐶𝑖𝑝= +0.42 + (0.8 − 𝑂.42) ×
35−5
Les coefficients de pressions intérieures pour les versants de toitures auront les
mêmes valeurs que celles des parois intérieures fermées pour notre cas
Cip = +0.49
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Vent normal à la grande face 2 (long pan)
Cas 1 : Fermée
Dépression → Ci = -0.6 (1.3γ0 – 0.8) = -0. 3
Pression → Ci = +0.6 (1.8 – 1.3γ0) = +0.3
Cas 2 : Ouvert
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Coefficient de pression résultant Cr :
AB BC CD AD EF FG
Ce 0.8 -0.305 -0.305 -0.305 -0.28 -0.28
Dans ce tableau on a représenté les coefficients de pression résultants les plus défavorable pour le
calcul des éléments de la construction :
AB BC & AD CD EF FG
Pression 1 1.16 1.03 +0.15 +0.15
24
Dans ce tableau on a représenté Wn & We :
AB 41.15 72.01
BC & AD 54.5 95.38
CD 42.38 74.17
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Chapitre 4 : Dimensionnement selon les Règles
(CM66)
Principe de dimensionnement :
Les pannes fonctionnent en flexion déviée car elles sont posées inclinées d’un
angle α qui égale à la pente des versants de la toiture. Elles sont soumises à :
Une charge verticale : (poids propre de la panne et de la couverture) cette
charge est décomposée en une composante f parallèle à l’âme de la panne et une
autre composante t parallèle aux semelles.
Une charge oblique : due au vent et parallèle à l’âme de la panne.
Les pannes sont dimensionnées par le calcul, pour satisfaire simultanément aux :
-conditions de la résistance.
- conditions de la flèche.
- conditions de déversement.
- conditions de cisaillement
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Evaluation des charges :
Charges permanentes :
Elles comprennent le poids de la couverture, de l’isolant et de l’étanchéité.
Charges d’exploitations :
Dans le cas de toiture inaccessibles on considère uniquement dans les calculs,
une charge d’entretien qui égale aux poids d’un ouvrier et son assistant et qui est
équivalent à deux charges concentrées de 100daN chacune est situées à
1/3 et 2/3de la portée de la panne.
𝑃×𝐿2 𝑃 ˊ ×𝐿 8∗𝑃 ˊ
MX = 8
= 3
𝑃= 3∗𝐿
A.N P = 44,44 Kg /m
Charges climatiques :
Surcharge du vent :
Perpendiculaire au versant : V
Wn = -38.52daN/m²
Donc : V = -38.52× 1.5 = -57.78daN /ml
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Etat limite ultime (daN/ml) Etat limite service (daN/ml)
1.33G + 1.5Q = 150.85 G + Q =107.74
1.33G + 1.5V = -2.48 G + V = 5.52
G + 1.75V = -37.81 G + Q + V = 49.96
1.33G + 1.42 (Q + V) = 65.24
La charge linéique maximale sur les pannes, compte tenu de la continuité des
bacs acier de la couverture est : n = 1.25× (150.85) = 188.56 daN/ml la
décomposition de n selon les deux axes yy0 et zz0 conduit à :
Vérification de la résistance :
Calcul des moments :
Les pannes sont chargées uniformément, donc les moments sont donnés par les
formules suivantes :
𝑙𝑥2
MX = 𝑄𝑦 ∗ = 797.22 daN. m
8
𝑙2𝑦
My = Qx ∗ = 72.62 Kg . m
8
Calcul des contraintes :
Après avoir calculé les moments de flexion, on obtient les contraintes de flexion
σy et σz et On doit vérifier que :
𝑀𝑥 𝑀𝑦
σ = + ≤ 𝜎𝑒
𝑤𝑥 𝑤𝑦
Par tâtonnement on a choisi un profilé IPE100, après la non vérification de la
condition pour les profilés IPE100 et IPE120 on a choisi un IPE140 Pour ce
profilé on a : Wx = 77.3cm3 et Wy = 12.3cm3
Alors :
𝑀𝑥 𝑀𝑦 797.22 72.62
σ = + = + = 162.17 𝑀𝑃𝑎 ≤ σe = 235𝑀𝑃𝑎
𝑤𝑥 𝑤𝑦 77,3 ∗ 103 12,3 ∗ 103
Donc le profilé IPE140 vérifie le critère de la résistance selon les règles CM66.
28
Vérification de la flèche :
D’après les règles CM66, les pannes doivent présenter une flèche inférieure à
1/200 de leur portée, sous l’application des charges maximales non pondérées
(ELS).
Les charges non pondérées, les plus défavorables à prendre en compte sont :
G + Q = 107.74 daN/ml
La décomposition de cette charge selon les deux axes yy et zz donne :
f = 1.25 × 107.74 × cos (20.02) = 126.53 daN/ml
t = 1.25 × 107.74 × sin (20.02) = 46.10 daN/ml
Il s’agit de vérifier que :
fx ≤ fAD et fy ≤ fAD
Avec : fAD= lx/200 = 600/200 = 3 cm
fAD= ly/200 = 600/200 = 3 cm
5 𝑄𝑦 ×𝑙𝑥4 5 52,642×10−2 ×6004
A.N: fx = × = × = 0.21 cm ≤ fAD
384 𝐸×𝐼𝑥 384 2,1×106 ×541
4
5 𝑄𝑥 ×𝑙𝑦 2,05 144,478×10−2 ×3004
fy = × = × = 1.87 cm ≤ fAD
384 𝐸×𝐼𝑦 384 2,1×106 ×44,9
Donc la flèche est bien vérifiée pour le profilé IPE140 selon les règles CM66
Vérification au cisaillement :
Selon l’article 1.313 des règles CM66 la vérification vis-à-vis du cisaillement se traduit par :
Remarque : Dans le cas de sections symétriques en I, l’effort tranchant est repris par la section
de l’âme, et l’effort tranchant est repris par la section des deux semelles.
𝑄𝑦 ×𝐿 52,642∗6
Ty = 2 = = 157,926 Kg
2
Aa = (H − 2 ∗ es) ∗ ea = 5,93cm2
𝑇𝑦 157,926
τy = 𝐴 = 5,93 = 26,631 kg/cm2
𝑎
0,625×𝑄𝑥 ×𝐿 0,625×144,478×6
Tx = = = 270,896 Kg
2 2
2×As = 2(b ∗ es) = 10,07cm2
𝑇 270,896
τx = 2×𝐴
𝑥
= = 26,90 kg/cm2 Donc :
𝑠 10,07
τmax = τx =26,90 kg/cm2
On a : 1,54 ∗ τmax = 41,426kg/cm2 < σe
Donc la section résiste au cisaillement.
Vérification au déversement :
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En résistance des matériaux, le déversement est un phénomène d'instabilité
affectant une poutre subissant un moment de flexion. Ce phénomène se produit
en général pour des poutres ayant une faible inertie à la flexion transversale et à
la torsion. La partie comprimée flambe latéralement et il existe une valeur critique
du moment de flexion, comme il existe un effort normal critique provocant le
flambement pour une barre comprimée, pour lequel la poutre fléchit dans le plan
de sa plus faible inertie et en torsion. La figure ci-après illustre le phénomène du
déversement dans le cas d'une poutre en console élancée :
Semelle supérieure :
La semelle supérieure qui est comprimée sous l’action des charges verticales
descendantes est susceptible de déverser.
Vu quelle est fixée à la toiture il n’y a donc pas risque de déversement.
Semelle inférieure :
La semelle inférieure qui est comprimée sous l’action du vent de soulèvement
est susceptible de déverser du moment qu’elle est libre tout au long de sa portée.
Dans le cas des pièces symétriquement chargées et appuyées la vérification de la
stabilité au déversement est donnée par la formule suivante : (CM66 Règle 3.61)
𝜎𝑑 = kd × σfx ≤ σe
30
𝑘0
Avec : 𝐾𝑑 = 𝜎𝑑 ; coefficient de déversement
1+ (𝑘0 −1)
σe
𝐿 4 𝐼𝑥 𝜎𝑑
λ0 = ×√ × × (1 − )
ℎ 𝐵 × 𝐶 𝐼𝑦 σe
𝜋 2 × 𝐸 𝐼𝑦 ℎ2
𝜎𝑑 = 40000 × × × 2 × (D − 1) × B × C
5,2 𝐼𝑥 𝐿
𝐼𝑦 ℎ2
𝜎𝑑 = 40000 × × × (𝐷 − 1) × 𝐵 × 𝐶 En daN/m2
𝐼𝑥 𝐿2
4 𝐽×𝐺 𝑙2
𝐷 = √1 + × ×
𝜋2 𝐸×𝐼𝑌 ℎ2
𝐽 𝑙2
𝐷 = √1 + 0,156 × ×
𝐼𝑦 ℎ2
2,54 3002
Donc : 𝐷 = √1 + 0,156 × × = 2,24
44,9 14 2
λ0 : Elancement fictif :
Le coefficient de déversement : 𝐾𝑑 :
𝑘0 2.081
𝐾𝑑 = 𝜎𝑑 = 10,14 = 1,43
1+ (𝑘0 −1) 1+ (2.081−1)
σe 24
𝑀𝑥 𝑙2𝑥
σfx = Mx = 𝑄𝑦 ∗
8
𝑄𝑦 = 148,056 Kg/ml
𝑊𝑋
𝑙𝑥2 62
MX = 𝑄𝑦 ∗ = 148,056 ∗ = 666,25 Kg . m
8 8
666,25
σfx = = 862 Kg/cm2
77,3×102
32
Il faut vérifier que : σfx × 𝐾𝑑 ≤ 𝜎𝑒
A.N: σfx × 𝐾𝑑 = 862 × 1,43 = 1232Kg/cm2 ≤ 𝜎𝑒
→ Cette condition est vérifiée
Conclusion :
Le profilé choisit IPE 140 convient pour les pannes.
Les liernes sont des tirants qui fonctionnent en traction, elles sont généralement
formées des barres rondes ou des cornières. Elles sont reliées entre elles au niveau
du faîtage, leur rôle principal est d’éviter la déformation latérale des pannes. Vis-
à-vis des pannes courantes isostatiques, les liernes :
Réduisent le moment fléchissant selon l'axe faible.
Peuvent éviter le déversement des pannes.
Ne jouent un rôle que selon l'axe faible (faible inertie)
La réaction R au niveau du lierne :
5𝑡𝑙 5 ∗ 64.55 ∗ 6
R = = = 242.06 daN
8 8
Les efforts de traction dans les tronçons de lierne :
Le tronçon L0→ 𝑇0=𝑅 /2=242.062=121.03 𝑑𝑎𝑁
Le tronçon L1 → T1 = 363.09 daN
Le tronçon L2 → T2 = 605.15 daN
Le tronçon L3 → T3 = 847.21 daN
Le tronçon L4 → T4 = 1089.27 daN
Avec : Ti = (2i + 1) × T0 et i Є [2, 6]
∗ L’effort dans les diagonales L5
2T5sin(θ) = T4 → T5 = T4 /2*sin(θ) =949.54
Avec : θ = Arctg(2.13)=34.99°
Donc le tronçon plus sollicité est : L4
• Traction simple :
Afy
N = T4 ≤ Aσe où : A = σe = 23.5 daN/mm²
4
𝑇4
Donc : 𝐷≥2√ → D ≥ 7.68 mm
𝜋σe
Pour des raisons pratiques, et pour plus de sécurité on prend une barre ronde de
diamètre D = 12mm
33
3. Dimensionnement des lisses :
Les lisses, destinées à reprendre les efforts du vent sur le bardage, sont posées
naturellement pour présenter leur inertie maximale dans le plan horizontal.
La lisse fléchit verticalement en outre, sous l’effet de son poids propre et du poids
du bardage qui lui est associé, et de ce fait fonctionne à la flexion déviée.
Pbard = 8 daN/m²
Pisolant = 9 daN/m²
34
Calcul selon les règles CM66 :
♦ Vérification de la résistance
La pression engendrée par le vent extrême vaut : Ve = 95.38 daN/m2
donc pour les lisses : P = Ve × d = 95.38 × 2 = 190.76 daN/ml
𝑃𝑙 2
𝑀𝑦= =190.76×6²8=858.42 𝑑𝑎𝑁.𝑚
8
My
Donc : 𝜎=
(I/v)y
Ce qui donne :
(𝐼/𝑣)𝑦=𝑀𝑦𝜎=858.42×104235=36528.51 𝑚𝑚3=36.52 𝑐𝑚3
♦ Condition de la flèche
Elle doit être vérifiée sous une charge non pondérée :
Ve 95.38
𝑉𝑛= = =54.50 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑙
1.75 1.75
𝑠𝑜𝑖𝑡:
5 Vn×l⁴ 5×54.50 ×10 ̄²×6000⁴
𝑓= × = =0.72 𝑐𝑚<𝐿200=3𝑐𝑚
384 EIy 384×2.1×10⁵×605 × 10⁴
La flèche n’est pas vérifiée, donc on doit mettre des suspentes à mi- portée.
Dans ce cas la flèche sera :
2.05 P×(l/2)⁴ 2.05×50 ×10 ̄²×3000⁴
𝑓= × = =0.16 𝑐𝑚 < 3𝑐𝑚
384 EIy 384×2.1×10⁵×62.7 × 10⁴
35
La condition de la flèche est bien vérifiée.
♦ Vérification des contraintes
Les contraintes maximales de flexion ont lieu à mi- portée des lisses, sous l’effet
conjugué des moments My et Mz.
Il faut donc vérifier que :
σy + σz < σe
𝐷𝑜𝑛𝑐
My Mz
+ < 𝜎𝑒
(I/v)y (I/v)z
Donc :
855.42×104 56.25×104
+ < 𝜎𝑒=235 𝑀𝑃𝑎
86.4× 103 62.7×103
36
Evaluation des charges
Le potelet travaille à la flexion sous l’effet du vent provenant du bardage et des
lisses, et à la compression sous l’effet de son poids propre, du poids du bardage
et de celui des lisses qui lui sont associées, et de ce fait il fonctionne à la flexion
composée.
• Charge permanente
• Charge climatique
Vérification de la flèche
5 P×l⁴
𝑓=384× ≤ 𝑙 /200
EI
Les potelets sont sollicités à la flexion due au vent et à la compression (due aux
poids des potelets, de bardage et des lisses).
• Effort de compression
𝐺 1767.25×10
𝑙= = = 2.74 𝑙𝑙𝑙
𝐴 64.3×10²
37
lfy 970
𝑙𝑙= = =105.78
iy 9.17
lfz 970
𝑙𝑙= = = 176.04
iz 5.51
σe σe 2 σe
𝑙 =(0.5+0.65× )+√(0.5 + 0.65 ×
σk
) −
σk
σk
8
Il faut vérifier que : ×(𝑙𝑙 + 𝑙𝑙) ≤ 𝑙
9
Vn𝑙 2 246.9×2.72
On a∶ 𝑙𝑙 = = = 2903.75 𝑙𝑙𝑙.𝑙
8 8
Mf 2903.75×104
𝑙𝑙 = = = 56.36 𝑙𝑙𝑙
(I/v)y 515.2×103
8
𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙: ×(4.84×2.74 + 56.36) = 78.32𝑙𝑙𝑙 ≤ 𝑙=235 𝑙𝑙𝑙 est bien
9
vérifiée.
Les contreventements sont des dispositifs conçus pour reprendre les efforts
horizontaux du vent dans la structure et les descendre au sol, ils sont disposés en
toiture dans le plan des versants (poutre au vent) et en façade (palée de stabilité).
Et doivent reprendre les efforts horizontal appliqués tant sur les pignons que sur
les longs pans.
38
Contreventements de toiture : (poutre au vent) :
Sont disposés généralement suivant les versants de la toiture. Ils sont placés le
plus souvent dans les travées de rive. Leurs diagonales sont généralement des
cornières doubles qui sont fixées sur la traverse. Leur rôle principal est de
transmettre les efforts du vent du pignon aux fondations.
Remarque :
Dans les bâtiments de grande longueur, comportant des joints de dilatation, il est
bon de prévoir au moins une travée de contreventement entre deux joints de
dilatation.
Contreventement de façades : (palée de stabilité) :
39
Calcul de la poutre au vent en pignon
Elle sera calculée comme une poutre à treillis reposant sur deux appuis et
soumises aux réactions horizontales supérieures des potelets auxquelles on adjoint
l’effort d’entraînement.
Remarque :
1. Les diagonales comprimées ne sont pas prises en compte lors de la
détermination des efforts dans les barres du moment qu’ils flambent au moindre
effort.
2. Le problème est ramené à un calcul isostatique et pour déterminer ces efforts,
on utilise la méthode des sections.
Veh1 L1 72.01×7,52 6
𝐹1 = = × = 812.27 𝑑𝑎𝑁
2 2 2 2
Veh2 L1 L2 72.01×9,72 6 6
𝐹2 = ( + )= × ( + )= 2095.49 𝑑𝑎𝑁
2 2 2 2 2 2
Veh3 L2 L3 72.01×10.8 6 6
𝐹3 = ( + ) = × ( + )=2333.12 𝑑𝑎𝑁
2 2 2 2 2 2
40
• Effort de traction dans les diagonales :
On ne fait travailler que les diagonales tendues et on
considère que les diagonales comprimées ne reprennent
aucun effort, car du fait de leurs grand élancement, elles
tendent à flamber sous faibles efforts, suivant le sens du
vent, c’est l’une ou l’autre des diagonales qui tendue.
Le contreventement de versant est une poutre à treillis
supposée horizontal, par méthode des coupures, on établit
que l’effort Fd dans les diagonales d’extrémité (les plus
sollicitées) est donné comme suit :
Fd.cosα + F1 = R
• Section de la diagonale :
-Dimensionnement en traction :
Donc : A ≥ 1.73 cm² ⇒ une barre cornière égale : L40 × 40 × 4 (A = 3.08 cm²)
Les montants de la poutre au vent sont des pannes qui travaillent à la flexion
déviée sous l’action de charges verticales, et en outre à la compression sous (F),
on doit donc vérifier la panne à la flexion composée.
9
La formule de vérification est la suivante : (𝐾𝜎 + 𝜎𝑓𝑦+ 𝜎𝑓𝑧) ≤ 𝜎𝑒
8
41
a- Vérification de la panne sablière
N = R − F1 = 3262,05 𝑑𝑎𝑁
• Flexion déviée :
𝜎𝑓𝑥=𝑀𝑥/𝑊𝑥=284,7×10²/77,3=368.30 daN/cm²
𝜎𝑓𝑦=𝑀𝑦/𝑊𝑦=103.72 ×10²/19.2=540.20 daN/cm²
σe σe σe
𝐾 =(0.5+0.65 )+√= (0.5 + 0.65 )2 − = 2.29
σk σk σk
9
(2.29×19.8+ 54.0+36.8) =136.14 𝑀𝑃𝑎≤ 𝜎𝑒=235
8
Le profilé IPE140 convient pour la panne sablière et pour les pannes courantes.
42
b- Vérification de la panne intermédiaire :
F2=2095.49 daN
• Flexion déviée :
Mx 569,38 ×10²
𝜎𝑓𝑥= = =736,58 daN/cm²
Wx 77,3
My 207,45×10²
𝜎𝑓𝑦= = =1080.46daN/cm²
Wy 19.2
F2 2095.49
𝜎= = =127.77 𝑑𝑎𝑁/𝑐𝑚2
A 16.4
• Les élancements :
𝜆𝑥=𝑙𝑓/ 𝑖𝑥=6005,74=104,52 Et 𝜆𝑦=𝑙𝑓/ 𝑖𝑦=6001,65=363,63
σe σe σe
𝐾 =(0.5+0.65 )+√= (0.5 + 0.65 )2 − =2.29
σk σk σk
9
(2.29×12.77+ 108.04+73.65 )=237.29 𝑀𝑃𝑎≥𝜎𝑒=235 → 𝑛𝑜𝑛 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
8
Le profilé IPE160 convient pour la panne pour les pannes intermédiaires servant
de montants pour les barres de contreventements.
Les palées de stabilité reprennent les efforts du vent transmis par la panne sablière
aux façades et par la panne faîtière au niveau des poteaux centraux. Elles sont
aussi conçues pour supporter les efforts induits par les réactions horizontales
longitudinales du pont roulant :
RL = 1250 daN
V = 54.5× 7.52 × 6 = 2459.04 daN.
43
Nmax = 3709.04 daN Tmax=Nmaxcos (36.86°)=3709.04 cos
(36.86°)=4635.69 daN⇒A=Tmax23.5=197.26 𝑚𝑚²
On choisit L40 × 40 × 4 Soit donc : An = 3.08 − 0.4×1. 6 = 2.44 cm² Tmax𝐴𝑛
=4635.69244 =18.99𝑑𝑎𝑁𝑚𝑚²≤23.5𝑑𝑎𝑁𝑚𝑚²
On adopte finalement la cornière L40 ×40× 4 comme palé de stabilité pour notre
6. Dimensionnement du portique :
Les portiques qui constituent l’ossature principale des bâtiments, sont supposés
de traverses, qui supportent les pannes, et des poteaux qui supportent les traverses,
cette ossature a pour fonction première de supporter les charges et les actions
agissants sur la structure et les transmettre aux fondations. Elle doit ensuite
permettre la fixation des éléments d’enveloppe (toiture est façade) et de séparation
intérieure.
Leur conception technologique est variable, en fonction :
La présence d'un pont roulant dans le hangar étudié nous oblige de rendre la
structure plus rigide, pour minimiser les déplacements horizontaux. En effet plus
les structures sont de degré d'hyperstatique élevé, plus elles sont stables et
indéformable, mais plus onéreuses.
44
Dimensionnement des traverses :
Les traverses sont les éléments porteurs horizontaux ou parfois inclinés,
constituant la partie des cadres de halle supportant la toiture. En cas de nœuds
traverses poteaux rigides, les traverses transmettent également aux poteaux les
forces horizontaux dues au vent.
Dans cette partie nous allons faire l’étude et le dimensionnement de la traverse
d’un portique encastré en pied dans le plan du portique et articulé en pied dans
le plan du long pan.
• Charges permanentes
• Charges d’exploitation :
Q = 20 × 6 = 120 daN/ml
• Charge du Vent :
45
1.35 G + 1.5 QP
1.33G + 1.5 V
G + 1. 75 V
On a
W𝑦 = 1890.8 𝑐𝑚3 𝑒𝑡 W𝑧 = 525.8 𝑐𝑚3
𝐷𝑜n𝑐 :
My
𝜎y= =17.53𝑑𝑎𝑁𝑚𝑚2<𝜎𝑒=23.5 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑚² 𝐸𝑡
Wy
Mz
𝜎z= =11.31 𝑑𝑎𝑁𝑚𝑚2<𝜎𝑒 =23.5 𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑚²
Wz
𝑂 + 𝑂𝑂 314.09
𝑂+𝑂 -237.49
𝑂 + 𝑂 + 𝑂𝑂 -117.49
46
D’après le règlement CM66, les traverses doivent présenter une flèche inférieure
à
𝐿 9.58
= ==5.245 𝑐𝑚
200 200
1
𝑓= [5𝑞𝑙 4+24𝑙2(𝑀 𝐵+𝑀 𝐷)] =4.23𝑐𝑚
384EIx
• Vérification au cisaillement :
1.54 𝜏 < 𝜎𝑒
Avec τ=𝐹𝑧𝐴𝑎
Vérification au déversement :
Contrainte normale :
F 11532.18
𝜎= = =0.81𝑑𝑎𝑁𝑚𝑚2
A 14280
Coefficient de flambement :
ify 10.49×102
𝜆= = = 68.92
iy 15.22
π²E
𝜎𝑘= =13.88 𝑑𝑎𝑁
λy²
47
σe σe σe
𝐾 =(0.5+0.65 )+√= (0.5 + 0.65 )2 −
σk σk σk
Coefficient de déversement :
On prend B = C = 1
jl²
𝐷= √1 + 0.156 × = 1.908
Izh²
Izh²
σ𝑑=40000× (𝐷−1)𝐵𝐶=9.65<σ 𝑒
Iyl²
9
(kσ+ σ𝑦)=20.68 daN/mm²< σ 𝑒
8
• Charges permanentes :
• Charge du Vent :
48
• Vérification de la flèche
Vl
=0.83𝑐𝑚<𝑙200=3.725
4384EIy
D'après les règles de CM66 la vérification des pièces soumise à une flexion
composée se fait selon le principe suivant :
9
On vérifie : (𝑘𝜎+𝜎 𝑦) <𝜎𝑒
8
Coefficient de flambement
ify
𝜆 f= =0.7×l0 𝑖𝑦=30.97
iy
ify 0.7×l0
𝜆f = = =30.97
iy iy
σe σe σe
𝐾 =(0.5+0.65 )+√= (0.5 + 0.65 )2 − = 1.82
σk σk σk
My 46215.17
𝜎y= = =16.025𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑚²
Wy 2884
𝐺
𝜎= = 0.38daN/mm2
𝐴
9
: (𝑘𝜎+𝜎 𝑦)=18.81daN/mm2<0.38𝑑𝑎𝑁𝑚𝑚
8
49
Chapitre 5 : Assemblage des élément structuraux
Introduction :
Types d’assemblages
Il s’agit de boulons prévus pour être mis en œuvre avec un serrage non contrôlé :
leur comportement au serrage ne fait l’objet d’aucune investigation particulière
lors de leur fabrication. Ils sont généralement de classes de qualité 4.6, 4.8, 5.6,
5.8, 6.6, 6.8, 8.8 et 10.9, les trois dernières classes étant les plus couramment
utilisées. Ces assemblages permettent de reprendre des efforts d’orientation
quelconque par rapport à l’axe des vis.
Leurs comportements vis-à-vis des efforts perpendiculaires et parallèles sont
différents et donc requièrent des vérifications propres.
50
fonctionnement de l’assemblage précontraint est attendu jusqu’`a l’état limite
ultime, ce qui signifie d’imposer un niveau élève a la précontrainte des boulons,
le plus élève compatible avec les caractéristiques mécaniques de l’acier qui les
constitue. Pour l’Eurocode 3, la précontrainte n’est considérée que comme une
amélioration du fonctionnement de l’assemblage, essentiellement vis-à-vis des
états limites de service, et le comportement attendu à l’état ultime est finalement
celui d’un assemblage par boulons ordinaires.
Le soudage est un procédé qui permet d’assembler des pièces par liaison intime
de la matière, obtenue par fusion ou plastification. Le soudage présente par
rapport au boulonnage, plusieurs avantages :
- Il assure la continuité de la matière, et de ce fait, garantit une bonne
transmission des sollicitations.
- Il dispense de pièces secondaires (goussets, attaches, . . .)
- Il est de moindre encombrement et plus esthétique que le boulonnage
Deux grandes familles d’assemblages soudés doivent être distinguées : ceux pour
lesquels les joints sont conçus de sorte à reconstituer directement la continuité de
la matière (en général au prix d’une préparation par usinage des bords des pièces
assemblées) et ceux pour lesquels la transmission d’efforts se fait par cordon
d’angle.
Dans tous les cas, l’opération de soudage doit impérativement assurer une fusion
du métal déposé et du métal de base des pièces de façon à garantir une parfaite
continuité locale de la tenue mécanique. Ceci justifie que la première catégorie
des joints ne nécessite aucune vérification de résistance par calcul.
En revanche, la taille des cordons d’angle nécessaires à la transmission d’un
effort donné doit faire l’objet d’un calcul de dimensionnement.
51
CONCLUSION :
Le stage à l'OCP de Khouribga m’a permis non seulement de suivre
l'ensemble des opérations, mais aussi d’acquérir d’autres acquis
comme l’organisation, l’esprit du travail, le comportement avec
l’ensemble de la personne.
Il m’a permis aussi de mettre en application mes connaissances
théorique et pratique qu'on a reçues à l’ECOLE NATIONALE DES
SCIENCES APPLIQUEE D’AL-HOCIEMA.
Nous pouvons également ajouter que cette période de stage nous a
permis de nous investir totalement dans le travail et d'en dégager une
certaine culture. Nous avons en outre appris un tas de choses,
professionnellement ou humainement.
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