Vous êtes sur la page 1sur 1

Harmonia século XIX

Beethoven

D’um Beethoven – un peu comme d’um Stravwinsky – on ne parle pas comme d’une grand
harmoniste. Non pas qu’il n’em soit pas un, mais parce que l’harmonie beethovénienne n’est
qu’um élément parmi d’austres, intégrés dans uns système sonore d’essence démonstrative et
dramatique. Son esthétique n’est-elle pas une esthétique de la communication à tout prixm de
l’intention de convaincre? Chez lui le substrato est classique, marque par la liberte haydnienne,
et par un pas en avant dans le sens de l’exploitation plus complete du cycle des tonalités. Mais
surtout l’harmonic est au service de l’architecture dynamique, et c’est em ce sens que
Beethoven a produit ses plus grandes trouvailles, ses vraies audaces, par l’ellipse, le raccourci;
polyharmonic dissonance par anticipation d’un accord avant la fin du précédent (trémolo 4-5
sur arpège 1-3-5 das l’héroique: harmonie de dominante sur harmonic de tonique; 7ª diminuée
ou 9ª sans fondamentale sur R1 d’accord-tonique das la IX symphonie; cannon d’intervalles
tombant à faux dans la sonate les Adieux, etc.) Tout cela pour souligner la violence, l’urgence de
l’intention significative, pour rendre plus saisissants les grands moments articulatoires de la
construtuction formelle. On trouverait, à son époque, peu de dissonances aussi osées que la
broderie de 9ª mineure de la sonate em ut dièse (clair de lune), peu de 9ª dominante aussi
franches que celle de la 2º sonate de violoncelle (final), peu de traits d’um chromatisme aussi “
extra tonal” que celui du trio Op.70 nº 2 (3 mouvement, mês 38 a 41), peu de sucessions aussi
libres que celles des nª XI,XV,XX etc, des Variations Diabelli. L’harmonique napolitaine est
frequente (notamment avec la résolution sur 9ª dominante mineure, que reprendra Schubert)
Le caractere dynamique de l’harmonique est encore marque par um procédé comme l’émission
simultanée de l’appoggiature et de la note réelle.

Weber e Mendelssohn

Weber

L’harmonie de Weber – tempérament de théâtre – semble plus marquée par l’influence d’un
Gluck (Italo-française) que celle d’un Haydn. Ses chromatismes reposent em majorité sur um
substrat majeur.

Weber use (et abuse) de l’appoggiature supérieure, de la double broderie chromatique


inférieure d’um accord majeur. Mais çà et lá,on trouve des colorations plus hardies et plus
naturelles à la fois, suggérant par exemple des modes spéciaux (fragments de mode Bertha, in
Variations Op.7. On le trouverait fragmentairement dès Mozart (ex. 42), Beethoven, ou même
Clementi, Gradus, III, nº 56, assez joli exemple d’harmonie romantique em 1817 (ex 41).

imagem

Vous aimerez peut-être aussi