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REFLEXION POSITIVE SUR LE TELECHARGEMENT ILLEGAL FACE A L’UNIFORMISATION DES

INDUSTRIES CULTURELLES

En 2017, plus de dix millions de français par mois affirmaient avoir consommé du contenu
obtenu de manière illégal 1. Un manque à gagner énorme, se chiffrant en milliard d’euros pour les
industries culturelles, qui luttent à coup de mesures politiques et de répressions face à ce « fléau » des
temps modernes. Le piratage en France est un acte illégal, puni par la loi. Il se définit comme l’acte de
« voler, dérober quelque chose à quelqu’un » et ici plus précisément « de faire une copie d’un film, d’un
enregistrement, d’un logiciel, etc… en dehors des circuits légaux » 2. Pirater est une action connotée
négativement dans nos sociétés, car elle est associée à un vol criminel. Mais en considérant le
téléchargement illégal comme un moyen d’information, de partage et de rébellion face aux systèmes
mis en place, nous pouvons nous interroger sur son rôle au sein des industries culturelles. Car à l’heure
où nos choix culturels ne sont plus les nôtres, mais sont dictés par les multinationales : comme Spotify
ou bien Netflix, les algorithmes et la big data ; le téléchargement illégal ne pourrait-il pas représenter
un acte conscient de rébellion et de réappropriation de son individualité ? En s’appuyant sur les propos
du philosophe Bernard Stiegler, d’ouvrages scientifiques ainsi que d’articles divers, nous répondrons à
la problématique suivante : Le téléchargement illégal représente-t-il une manière efficace de lutter
face à l’uniformisation des industries culturelles ? Nous commencerons par nous intéresser à l’état
des industries culturelles en 2018, avec une explication nécessaire des dimensions qu’englobe le sujet
du téléchargement illégal, pour finir avec une réflexion sur l’objet du piratage des œuvres culturelles
et s’il peut prétendre à une réappropriation concrète de la culture singulière.

L’ETAT DES INDUSTRIES CULTURELLES AU XXIEME SIECLE :


Avec le capitalisme, le comportement des individus a profondément changé. Tout le monde
regarde les mêmes programmes de télévision, les mêmes séries sur Netflix, tout le monde écoute les
mêmes playlists sur Spotify … La consommation culturelle s’est massifiée et le monde entier partage
désormais une culture commune. La démocratisation et la mondialisation de la culture sont
bénéfiques : elles permettent à un grand nombre d’individus, de tous pays et de tous milieux sociaux,
d’obtenir un « socle commun culturel » et ainsi gomment les inégalités qui pouvaient exister. Mais en
acceptant cette uniformisation culturelle, les individus deviennent alors semblables. Selon Bernard
Stiegler « le consommateur est standardisé dans ses comportements par le formatage et la fabrication
artificielle de ses désirs ». 3 Et à l’heure du big data, nous pouvons nous inquiéter. De nombreuses

1
Chiffres EY et Médiamétrie
2 Définition du mot « piratage » selon le dictionnaire Larousse en ligne :
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/pirater/61127
3 Le désir asphyxié, ou comment l’industrie culturelle détruit l’individu, Le Monde Diplomatique

1
recherches et études ont démontré l’impact de la big data sur des évènements majeurs de l’histoire,
comme les élections présidentielles américaines de 2017 ; en traitant des millions de données
personnelles, il devient possible pour les campagnes électorales de construire et de transmettre des
messages personnalisés à des cibles très précises. Bientôt, l’individu ne choisira même plus ses goûts
culturels, mais ils lui seront dictés dès son enfance grâce à des algorithmes de prédiction. Netflix
assume utiliser ses algorithmes pour mettre en avant les séries et films qui correspondraient le plus
aux utilisateurs. Le résultat est probant : Netflix gagne actuellement plus de 100 000 abonnés
français par mois.4 La majorité d’entre eux regarderont les mêmes productions, qui s’imposent peu
à peu comme références culturelle dans le paysage cinéphile. Netflix devient alors créateur de désirs
artificiels chez le consommateur. La fabrication artificielle des désirs peut être très dangereuse car
elle manipule l’essence même de l’homme. Les industries culturelles deviennent alors instrument
de contrôle de la population. Le spectateur, isolé face à son écran aura l’impression d’adopter un
comportement solitaire, motivé par sa propre raison, alors que ses désirs sont justement dictés par
les industries culturelles. Elles se serviront alors de cette emprise pour assouvir des désirs politiques,
publicitaires ou économiques, en proposant un « temps de cerveau disponible » aux annonceurs (et
ainsi transformer la culture en pur produit marketing). Des milliers de spectateurs regarderont alors
les mêmes images et internaliseront les mêmes désirs. En homogénéisant cette culture, les
industries culturelles proposent une hyper-synchronisation, ce qui conduit à une perte
d’individuation (car le passé culturel d’individus différents est désormais commun). Les industries
culturelles engagent alors la disparition de culture nationale et régionale, au profit d’une hyper-
mondialisation des industries culturelles et en s’appuyant majoritairement sur la culture
hollywoodienne et le soft-power des Etats-Unis. « L’exception culturelle » française devient alors peu
utile face à cette puissance mondiale, et ce sont « les capacités mentales, intellectuelles, affectives
et esthétiques de l’humanités […] qui sont menacés » 5. Cette réflexion présente donc l’urgence de
la situation dans lesquelles se trouvent les industries culturelles : en proposant une culture de masse
et en uniformisant des passés culturels, certains penseurs s’inquiètent de la montée du nationalisme
et des intégristes extrêmes. Quelles réponses apportées à cette vision extrêmement négative des
industries culturelles et du futur qui en découle ? Et s’il ne fallait pas regarder au-delà des entendus ?
Le piratage, bien qu’illégal et interdit par la loi, ne pourrait-il pas constituer une base de travail solide
et concrète face à l’hyper-homogénéisation des industries culturelles ?

4 Chiffres recueillis par le journal Libération en avril 2018.


5 Bernard … dans Le désir asphyxié, ou comment l’industrie culturelle détruit l’individu, Le Monde Diplomatique
2
LE TELECHARGEMENT ILLEGAL, SIMPLE MOYEN DE SUSTENTER SES DESIRS OU VERITABLE
REAPPROPRIATION DE SON IDENTITE CULTURELLE ?
Considéré comme un véritable fléau des industries culturelles du XXIème siècle, le piratage
est un acte illégal, passible d’une contravention et dans les cas les plus extrêmes, de peine
d’emprisonnement. Il est alors important de rappeler que ce travail ne fait pas l’apologie, ni ne
défend et encourage les activités illégales de ce genre, mais tente de comprendre certains
fonctionnements et certaines pensées en découlant.
Il faudra attendre 1999 et la création de Napster, pionnier des services de partage de fichiers
en pair à pair pour voir le piratage en ligne se démocratiser. Le service disparait rapidement, mais
l’idée est déjà implantée dans les esprits, et de nombreux sites similaires émergent sur Internet
(comme eMule). A ce système d’échange dit « P2P », se rajoute d’autres modèles de distribution,
comme celui des « torrents » qui nécessitent des logiciels spécialisés pour effectuer le
téléchargement. De nombreuses plateformes deviennent célèbres auprès des internautes, comme
The Pirate Bay ou MegaUpload (qui ne proposait pas moins de 25 millions de giga-octets de fichiers
jusqu’en 2012 …) et popularise la culture de la gratuité sur Internet. C’est cette dernière qui inquiète
le plus les industries culturelles et qui oblige les gouvernements à adopter des sanctions envers les
plateformes et leurs utilisateurs. Et si le piratage pose autant de problèmes à ces industries, c’est
que selon elles, il leurs créés un déficit record. Mais si l’industrie « matérielle » (CD, DVD) perd de
l’argent en masse, l’industrie « immatérielle » (streaming légal, jeux vidéo) et « vivante » (concerts,
festivals) ne se sont jamais aussi bien portés. Une étude de la London School of Economics and
Political Science démontre que les individus partageant des fichiers illégalement consomment plus
et dépensent plus d’argent pour des produits culturels que ceux qui ne partagent pas.6 De fait,
l’illégalité du partage des industries culturelles est devenue une banalité dans le paysage numérique
contemporain. « Le piratage culturel s’inscrit dans un mouvement considéré par plusieurs comme
‘social’, qui s’attache à la liberté de distribution et de modification d’œuvres en format numérique. »
7
. Ce mouvement militantisme s’incarne dans la mise en place de régime alternatif de propriété
intellectuelle, moins restrictif (logiciel libre, mouvement Copyleft). Le piratage s’associe même à la
politique, comme lorsque se forme le Parti Pirate (PP), créé en 2006, en Suède. Cette pensée libérale
qui accompagne l’illégalité culturelle trouve résonnance dans d’autres mouvements : cyberpunk,
hacktivisme, qui militent aussi pour une circulation libre de l’information numérique. « L’éthique du

6
Etude « Copyright & Creation » de la London School of Economics and Political Science (LES) paru sur Actualitté, en 2013.
7
Martin Tétu , « Des vertus culturelles du piratage à l’ère numérique : ou comment le peer-to-peer peut contribuer à la
circulation du patrimoine québécois et à la diversité culturelle »
3
hacker trouve ainsi dans le P2P une incarnation d’un plus large combat, soit la réactualisation de
l’idéal libéral ».8
C’est dans cet environnement politique, économique et social que les jeunes s’expriment et
deviennent alors précurseur d’une nouvelle façon de consommer la culture : 84 % des 15-24 ans
reconnaissent avoir déjà piraté un film ou une série en 2010. 9 « Ils ont profondément intégré le
concept de consommation à la demande (quand je veux et si je veux), en rupture avec l’idée de la
consommation en flux propre aux médias anciens. »10 Les jeunes considèrent alors que la gratuité
est le mode d’accès attendu sur Internet au niveau des pratiques culturelles. Le piratage devient
pour eux une norme de consommation : une euphorie de l’abondance gratuite, galvaniser par le fait
que les produits volés ici sont dématérialisés. A ce piratage, communément appelé piratage
d’opportunité, est venu se rajouter un autre type de pratique illégale : « le piratage comme geste
dissident […]. Le terme de piratage contient lui-même une connotation symbolique visant à contre
l’évolution marchande du net »11. Le pirate devient super-héros. Devient-il hors-la-loi pour obtenir
une reconnaissance de ses pairs, se positionner en figure triomphante qui procure aux internautes
les objets de leurs désirs (il y a environ 10% d’internautes actifs qui publient le contenu, contre 90%
d’internautes passifs, qui ne se contente que de récupérer le contenu pour leur propre
consommation) ? Ou est-il conscient de sa position radicale et propose alors une alternative à la
manière de consommer des biens culturels traditionnels ? Selon Peka Himanen, « la nature radicale
du hackerisme consiste à proposer un esprit alternatif pour la société en réseau, un esprit qui met en
cause l’éthique protestante dominante » 12 . [càd le rationaliste capitaliste selon M.Weber (NDLR)].
Car quand un individu fait l’action de pirater une œuvre culturelle (CD, ebook, séries TV, album
musical, jeux vidéo, etc…), il opère plusieurs choix, plus ou moins conscient. Le premier et non le
moindre, étant de braver les interdits et de contourner la loi. Ici, l’industrie culturelle créée elle-
même sa perte : en poussant la consommation et le désir des individus à son paroxysme, les
internautes sont alors prêts à renoncer à des principes pourtant élémentaires, afin d’obtenir l’objet
tant désiré. Après avoir surmonté cet interdit, l’individu se retrouve face à un choix souvent très
vaste. L’utilisateur va naviguer à travers un catalogue très variés d’œuvres culturelles, trouvables ou
non sur les plateformes légales, un catalogue non régi par une intelligence artificielle ou algorithmes

8
Coleman, Gabriella, et Alex Golub (2008), « Hacker practice. Moral genres and the cultural articulation of
liberalism », Anthropological Theory, vol. 8, no3, p. 255-277.
9
Sondage Allociné (2010)
10
Dagnaud Monique, « Génération « la culture numérisée pour tous » », dans : Génération Y. Les jeunes et les réseaux
sociaux, de la dérision à la subversion, sous la direction de Dagnaud Monique.
11
Dagnaud Monique, « Génération « la culture numérisée pour tous » », dans : , Génération Y. Les jeunes et les réseaux
sociaux, de la dérision à la subversion, sous la direction de Dagnaud Monique.
12 HIMANEN, Peka. L’Ethique Hacker et l’Esprit de l’ère de l’information. Exils, 2001. 219p. ISBN 2912969298

4
(dans la plupart des sites internet proposant du contenu illégal). Cette réappropriation de ses désirs
et choix culturels propose un premier pas en dehors de cette mondialisation massive de la culture.
L’utilisateur passif tend à cette liberté du choix et rentre dans une démarche où il construit lui-même
ses désirs culturels. Mais ce sont les utilisateurs actifs, fournisseurs de la culture, qui vont rentrer
dans un mouvement conscient de libéralisme. Et loin d’être une anarchie, le piratage joui d’une forte
hiérarchie. « Les pirates agissent finalement davantage comme un groupe de pression que comme
un contre-pouvoir. »13. Finalement, il est intéressant de préciser que le téléchargement illégal devrait
se distinguer d’une cybercriminalité générale. Les motivations d’un pirate culturel ne sont pas
criminelles, mais communique un intérêt pour la découverte de produits culturels. « L’éthique
hacker […] met l’accent sur l’ouverture. […] Elle comprend la croyance selon laquelle le partage de
l’information est un bien positif puissant ». Le téléchargement illégal deviendrait un moyen concret
de diffusion d’œuvres variés, disponibles ou non sur des plateformes légales. L’enjeu devient
nécessaire, au sens où le piratage créerait un accès privilégié à des œuvres indisponibles dans une
offre légale. Le piratage pourrait-il devenir un canal de transmission de la culture, créant ainsi un
passé culturel moins collectif et plus personnel que dans un cadre légal ? Le piratage favoriserait
alors une grande diversité culturelle, et constituerait un travail de conservation, un peu comme un
système d’archives culturelles.

Mais le piratage à de nombreuses limites, qui rejoignent celle des industries culturelles. Le
téléchargement illégal, lui aussi, propose un système de l’offre et de la demande. Dans le cas du
système P2P, si l’offre est impopulaire auprès des internautes, elle sera très peu relayée, et donc
sera très peu téléchargeable. En ce sens, le piratage contribuera lui aussi, à la mondialisation de la
culture relayée par les industries culturelles. Il ne serait qu’un moyen de récupération de la culture,
et non un véritable système indépendant de celle-ci. Même si en apparence, le piratage est un
moyen efficace de lutter contre l’uniformisation des pensées culturelles, et qu’il présente de
nombreux avantages comme l’accès à la culture dans des pays défavorisés, qu’il permet la
sauvegarde d’œuvres culturelles inaccessibles autrement et qu’il élargit la pensée des utilisateurs
sur des œuvres culturelles oubliées dans l’uniformisation culturelle, le piratage découle finalement
des industries culturelles. En créant un besoin non satisfaisable pour la majorité de la population,
elle pousse les individus à être hors-la-loi pour sustenter à leurs besoins de plus en plus nécessaires.
Le piratage est un relais massif de la mondialisation et l’encourage même. Grâce au piratage, tout le
monde a accès à tout mais surtout aux produits culturels « populaires ». Le téléchargement illégal
est une manière de lutter face à l’uniformisation des industries culturelles mais reste peu efficace. Il

13
Molénat Xavier, « Des pirates très organisés », Les Grands Dossiers des Sciences Humaines, 2009/12 (N°17),
5
serait alors nécessaire d’entamer une réflexion visant à s’interroger sur une modification des
moyens d’obtention de la culture, tant ceux-ci ne semblent plus convenir aux individus du XXIème
siècle.

6
BIBLIOGRAPHIE :
Livre :
HIMANEN, Peka. L’Ethique Hacker et l’Esprit de l’ère de l’information. Exils, 2001. 219p. ISBN
2912969298

Articles scientifiques :
STIEGLER, Bernard. « Le désir asphyxié, ou comment l’industrie culturelle détruit l’individu », Le Monde
Diplomatique (Juin 2004), pp. 24 et 25.
DAGNAUD, Monique. « Génération ‘La culture numérisée pour tous’ », dans : Génération Y. Les jeunes
et les réseaux sociaux, de la dérision à la subversion, sous la direction de DAGNAUD, Monique. Paris,
Presses de Sciences Po, « Nouveaux Débats », 2013, p.141-196. URL : https://www-cairn-
info.srvext.uco.fr/generation-y--9782724612837.htm-page-141.htm
TETU, Martin. « Des vertus culturelles du piratage à l’ère numérique : ou comment le peer-to-peer peut
contribuer à la circulation du patrimoine québécois et à la diversité culturelle », dans : Ethique Publique
[en ligne], vol. 14 n°2, 2012. URL : http://journals.openedition.org/ethiquepublique/1015 ; DOI :
10.4000/ethiquepublique.1015
BASTARD, Irène. BOURREAU, Marc. MOREAU, François. « L’impact du piratage sur l’achat et le
téléchargement légal. Une comparaison de quatre filière culturelles », Revue Economique, 2014/3
(Vol.65), p.573-600. URL : https://www.cairn.info/revue-economique-2014-3.htm-page-573.htm
MOLENAT, Xavier. « Des pirates très organisés », Les Grands Dossiers des Sciences Humaines, 2009/12
(N°17), p.4-4. URL : https://www-cairn-info.srvext.uco.fr/magazine-les-grands-dossiers-des-sciences-
humaines-2009-12.htm-page-4.htm
GOLDENBERG, Anne. « Les hackerspaces comme politisation d’espaces de production technique. Une
perspective critique et féministe », Mouvements, 2014/3 (n°79), p.57-62. URL : https://www-cairn-
info.srvext.uco.fr/revue-mouvements-2014-3.htm-page-57.htm
LAURENT, Roxane. « Les industries culturelles en France et en Europe : points de repère et de
comparaison », Culture chiffres, 2014/7 (n°7), p.1-20. URL : https://www-cairn-
info.srvext.uco.fr/revue-culture-chiffres-2014-7.htm-page-1.htm
MATTELART, Tristan. « Chapitre 1. Piratages audiovisuels et réseaux de la mondialisation par le bas »,
dans : Tristan Mattelart éd., Piratages audiovisuels. Les voies souterraines de la mondialisation
culturelle. Louvain-la-Neuve, de Boeck Supérieur, « Médias-Recherches », 2011, p.27-2. URL :
https://www-cairn-info.srvext.uco.fr/piratages-audiovisuels--9782804165857.htm-page-27.htm
COLEMAN, Gabriella. GOLUB, Alex. « Hacker practice. Moral genres and the cultural articulation of
liberalism ». Anthropological Theory vol. 8 (n°3), 2008, pp. 255-277 URL :
https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/1463499608093814

7
GASPARD Lundwall. « Le réel, l’imaginaire et l’internet », Esprit, 2010/12 (décembre), p.25-40 URL :
https://www-cairn-info.srvext.uco.fr/revue-esprit-2010-12.htm-page-25.htm

Articles journalistiques :

AUDUREAU, W. (2016, 30 novembre) De Napter à Zone Téléchargement, petite histoire du piratage sur
Internet. Consulté sur : https://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/11/30/de-napster-a-zone-
telechargement-petite-histoire-du-piratage-sur-internet_5040900_4408996.html
HERVAUD, A. (2017, 30 juin) Téléchargement : qui « pirate » encore en 2017 et pourquoi ? Consulté
sur : https://www.liberation.fr/futurs/2017/06/30/telechargement-qui-pirate-encore-en-2017-et-
pourquoi_1580428
CLAUDE, C (2013, 04 octobre) Non, le piratage ne tue pas les industries créatives. Consulté sur :
https://www.lexpress.fr/culture/non-le-piratage-ne-tue-pas-les-industries-creatives_1288070.html

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