NOUVELLES ÉTUDES
D'HISTOIRE RELIGIEUSE
CALMANN LÉVY, ÉDITEUR
ŒUVRES COMPL ÈTES D 'ERNEST RENAN
HISTOIRE
DES ORIGINES DU CHRISTIANISME
Vie de Jésus. Les Évangiles et la seconde a»
Les Apôtres. neration chretienne.
Saint Paul, avec carte des L'Église chrétienne.
voyages de saint Paul. Marc-Aurèle et la fin du monde
L'Antéchrist. antique.
Index général pour volumes de I'Histoirf
les sept
DES Origines du Christianisme.
Format in-S»
Lb Livre de Job, traduit de l'hébreu, avec une étude sur le
plan, l'âge et le caractère du poème 1 volume.
Le Cantique des Cantiques, traduit de l'hébreu, avec une
étude sur le plan, l'âge et le caractère du poème. ... —
L'EccLÉsiASTE, traduit de l'hébreu, avec une étude sur l'âge
et le caractère du livre
Histoire générale des langues sémitiques
Etudes d'histoire religieuse. . ,
NOUVELLES ÉTUDES
D'HISTOIRE
RELIGIEUSE
'^[•'i.\S<
ERNEST RENAN
DE L'ACADÉMIE FRANÇAISE
ET DE
L'ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRE!
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L [s
PARIS
CALMANN LÉVY, ÉDITEUR
ANCIENNE MAISON MICHEL LÉVY FRÈRES
3, RUE AUBER, 3
M DCCC LXXXIV
Droits de reproduction et de traduction réservés
Ail.'
PREFACE
n'est pas possible qu'il y ait des gens aussi bêtes que
cela. » Burnouf mourut, et le morceau resta dans
mes cartons. Je l'en ai tiré, parce qu'il m'a semblé
que l'absence du bouddhisme était une lacune dans
mes éludes d'histoire religieuse. J'ai joint à l'ana-
lyse des vues de Burnouf l'exposé des beaux résul-
tats auxquels sont arrivés plus récemment déjeunes
et vaillants travailleurs, en particulier M. Senart.
Presque toutes les pièces de ce volume relatives
au moyen âge concernent le mouvement extraordi-
naire de réforme religieuse qui remplit le xiir siècle,
et disparaît au xiv' ou au xv% sous le poids de l'or-
thodoxie officielle. Le centre de l'agitation révolu-
préférer.
Ce serait là une bien belle victoire. Je ne cacherai
pas, en effet, que, de tous les livres, celui qui me fait
le plus d'envie, c*est le livre de messe. Sûrement,
D'HISTOIRE RELIGIEUSE
LA METHODE EXPERIMENTALE
EN RELIGION
pas à pas. »
içénératftur.
PAGANISME. '
19
des romans.
ports.
délité.
t. XXI, 1"^*
partie, p. 1 et suiv.
28 PAGANISME.
voques et de malentendus.
Ces malentendus se produisent de très bonne
heure. Les dieux primitifs, correspondant tous à des
phénomènes de la nature, devinrent, aussitôt que la
langue commença de vieillir, des individus dont on
3
34 MYTHOLOGIE COMPARÉE.
l'acoiila de longues histoires. Le divorce de la mytho-
logie et de la religion tendit alors à se produire.
SUR LE BOUDDHISME
naissant.
4
50 LE BOUDDHISME.
haut degré l'art qui manque à l'Inde, Fart de savoir
adopte.
Huit signes, cependant,, apparaissent dans le parc
de Çakya, présageant un grand événement : les oi-
parmi les dieux. Le roi visite avec son fils cinq cents
Çakyas avant de rentrer au palais. Tous offrent leur
demeure à l'enfant qui, en se multipliant, leur fait
• II
64 LE BOUDDHISME.
pas vrai que cela ne soit pas n'étant pas ainsi^ L'er-
reur, c'est de regarder comme durable ce qui n'est
que passager et d'attribuer de la réalité à ce qui
2. Introduction, p. 458.
3. Lotus, p. 4S9-C0.
LE BOUDDHISME. 67
la lit sur Técorce des arbres, sur les rochers, sur les
l.IofMS, p. 167-168.
70 LE BOUDDHISME.
n'est pas assez dire, qu'il n'y a même pas d'absence
d'idées, ni absence d'absence d'idées, et ainsi jusqu'à
gation.
4. Lotus, p. 50.
2. Introd., p. 368.
LE BOUDDHISME. 71
1. Lotus, p. 581.
72 LE BOUDDHISME.
le ver luisante »
1. Lalltavistara, p. 114-116.
absolue.
1. Lotus, p. 3.
LE BOUDDHISME. 75
passibilité. »
ï> l'éveiller. »
parlé. ))
lut jamais.
Ce fait de l'athéisme, devenant une religion, a
quelque chose de si surprenant, que nous avons be-
soin pour l'admettre de la meilleure autorité en pa-
1. /nOw/., p. 520-21.
LE BOUDDHISME. 79
1. Lotus, p. 169.
2. A la suite du Lotus, p. 53 i et suiv.
80 LE BOUDDHISME.
mort^
« Pas plus attaché aux choses que la goutte d'eau
à la feuille de lotus, envisageant du, même regard l'or
1. Lalitavlstara, p. 215.
LE BOUDDHISME. 81
mondes ^ »
1. Lolus, p. 193.
2. Journal des savants, juin 1853, p. 312.
• 3. Lire les touchants épisodes de Kunala et de Vitaçoka. Introd.
p. 404elsuiv., 415 et suiv., et l'étrange vision de cimetière, Lalita-
vistara, p. 197 et suiv.
4. Lfl/ifads^ara, p. 182-183.
82 LE BOUDDHISME.
1. Lotus, p. lii.
après, p. 159 et suiv.), mais sur des proportions bien plus réduites
que le bouddhisme.
LE BOUDDHISME. 87
ni
douleurs. »
ficiel.
LE BOUDDHISME. 93
i.IntrocL, p. 198.
2. Lalitavistara, p. 133.
LE BOUDDHISME. 95
religieuse.
plein repos.
LE BOUDDHISME. 101
IV
LE BOUDDHISME. 103
106 LE BOUDDHISME.
ment une troupe d'oies qui volaient dans les airs. Les
le sacrifier immédiatement.
» Le pèlerin, cependant, dont la figure ne trahis-
sait ni crainte ni émotion, pria les brigands de lui
dresser la réfutation.
En somme, Hiouen-Thsang reste jusqu'au bout
pays.
1. Essai, p. 455.
d'un homme. »
Il
10
UQ LE BOUnDHISME.
III
ment.
L'épigraphie de tous les peuples n'offre rien de plus
singuUer que ces longs édits pieux, destinés à l'en-
Piî/arfasi, p. 239-240.
3. Inscr., p. 91-92, 113-114, 143, 144, 173; Journ. asta^, avril-
juin 1882, p. 113, 131, 132, 133; août-sept. 1882, p. 404,435-436.
2. IbicL, p. 436.
152 LE BOUDDHISME.
bution de l'aumône. »
mière de la religion. »
2. /nscr., p. l'J6-197.
IV
p. 103 et suiv.
LE BOUDDHISME. 159
sur les livres sacrés n'ont leur fondement que dans les
expressions employées par ces versions. Les cas assez
rares où les Pères de l'Eglise en appellent au texte
renfermer.
Je ne veux pas déprécier au profit du peuple juif
d'Ali.
rien à dire.
II
la rehgion.
)) LE PRIEUR, retirant du haut d'une Innce la tête de l'imam Hossein.
I
LES TÉAZ[ÉS DE LA PERSE. 203
de glorieuse mémoire.
» ABRAHAM. — Moi, l'ami de Dicu, j'arrivcpour voir
avec Moïse.
» JÉSUS. — Je suis Jésus, l'esprit de Dieu ; les yeux
gros de larmes, j'arrive ici pour m'acquitter des
devoirs dus à la tête de Hossein. Rose du jardin de
lieu ensuite :
Et ailleurs :
le présent écrit.
JOACHIM DE FLORE
et suiv.
ET L'ÉVANGILE ÉTERNEL. 221
22 JOACHIM DE FLORE
surtout les prophètes, dont il faisait sa lecture habi-
tuelle, lui révélèrent une philosophie de l'histoire
II
Labbe, Conc.,i. XI, 1^^ pari., p. 144 et suiv., 240 ; d'Argentré, Coll.
Jud., I, p. 1-20-1-21. Voir De Visch, Bibl. Cisierc, p. 173; Trithème,
De script eccL, n» 389 ; De Lauro, daus De Riso, p. 150-151.
ET L'ÉVANGILE ÉTERNEL. 231
Et ailleurs :
I 2. « Exceptis illis quse vel fortes populariter sunt, vel quse esse
appetunt in suis munitionibus singulares. »
3. Fol. 58 v. — Comparez 53 v.
234 JOACHIM DE FLORE
pontife sera banni, les monastères seront renversés, le culte
p. 511-512 (1855).
ET L'ÉVANGILE ÉTERNEL. 235
2. Parme, 1857.
236 JOACHIM DE FLORE
la secte despatarins^
montrer la faussetés
Dans les n°' 58 de Saint-Germain (avant-dernier
feuillet) et 3595 de l'ancien fonds, fol. 22, se trouve,
joint à d'autres ouvrages de Joachim, un opuscule
sans titre et sans nom d'auteur, sous forme de
2. Comparez Salimbene, p. 4.
1 . p. 124, 125.
III
IV
1. ColLjud.,l, p.l93etsuiv.
2. Voici le commencement, écourté par d'Argentré « Hœc nota-
:
de l'Evangile éternel.
m. — Après cette énumération d'erreurs vient,
à fait inédite.
1. Les stigmates.
2. Item in XII. capitule, versus finem, ponit hœc verba : « Usque ad
illum angelum qui habuit signum Dei vivi, qui apparuit circa m. ce
incarnationis dominicœ, quem angelum frater Gerardus vocal et
des frères prêcheurs d'Anagni, dont l'un tenait les livres ori-
ginaux de .îoachim de Flore et vérifiait devant nous si les
citations que ledit évéque d'Acre lisait ou faisait lire par notre
greffier se trouvaient en effet dans les susdits livres. Il com-
mença ainsi :
II® livre, qui commence par ces mots : Intell igentia vero
p. 569.
I
256 JOACHIM DE FLORE
persus, qui circa finem sexti temporis obtinebit in sede, sicut scri-
bit in qiiodam libello ille qui fuit minister hujus operis. »
Fol. 99. Item habetur per notulani fralris Gerardi super prin-
cipium ejusdem capituli Danielis, ubi dicit sic frater Gerardus :
Fol. 100 v°. Super hoc Gerardus in glossa : « In hoc mysterio vocat
Fol. 102 v". Dicit frater Gerardus in notula : « Iste doctor sive
ET L'ÉVANGILE ÉTERNEL. 257
17
258 JOACHIM DE FLORE
1. p. 123, 2i0.
L
272 JOACHIM DE FLORE
qu'on relève dans le Liber introductorius est de
fixer le commencement du règne du Saint-Esprit à
suivantes :
virtute sua nisi per sex annos proxime" futures, scilicet usque ad
annum incarnationis m.cc.lx. » Le texte de d'Argentré porte à
VI
1. p. 101.
.
institut.
bene, p. 99.
282 JOACHIM DE FLORE
ils marchent plus selon l'esprit que les Latins, et sont plus
cette génération »
D, dicit : '( Alla est Scriptura divina quœ data est fidelibus eo tem-
» pore quo Deus Pater dictus est operari, et aha quse data est chris-
» tianis eo tempore quo Deus filins operari dictus est, et alia quœ
» nobis data (d'Argentré : « danda ») est eo tempore quo Spiritus
)) Sanctus proprietate mysterii operatur (d'Argentré : « mystcrii
» Trinitatis operabitur n)».
2. Cette interprétation n'est pas donnée dans les manuscrits, sans
doute parce que les censeurs dominicains n'auraient pas vu avec
plaisir le nom de leur patriarche mêlé à ces systèmes dangereux.
ET L'ÉVANGILE ÉTERNEL. 289
Le chief de la crestienté,
VII
1. Salimbene, p. 101,318.
2. Ibiil, p. 102, 103, 122, 129, 130, 131, Ul, 148, 227, 233, 235,
Î36.
300 JOACHIM DE FLORE
I
302 JOACHIM DE FLORE
cathare*.
(p. 38), Guillaume, exprimant une pensée toute semblable, dit 55 ans,
ce qui reporte la composition du De Antichristo cinq ans environ
après celle du De periculis.
2. Un des plus curieux ouvrages écrits sous l'influence de la phi-
losophie de Joachim est le traité de symbolique chrétienne composé
par Jacques de Carreto, et contenu dans le n° 124 du fonds de Saint-
Germain. Je signale ce volume singulier à quelque jeune paléo-
graphe.
308 JOACHIM DE FLORE
ment pratiquée ;
que c'est par les vertus et les tra-
pape.
Mais ni ces coalitions trompeuses, ni aucun des
stratagèmes par lesquels les sectaires cherchaient à
donner le changea l'autorité, ne suffisaient pour les
sed nunc cogitur prodere. ejus iniquitates. Ait enim : Pudorem mihi
ingero, quia meae matris pudenda denudo. — Quod oppressi ab
ecclesiasticis clamant ad Deum dicentes : Deus quousque non
vindicas sanguinem innocentum sub altari clamantium. Quod —
Ecclesia Latina et Romana graviora quam Grœca passura est in
proximo, quia nequiora commisit. — Quod ipsi praelati et Ecclesia
carnalis erubescere deberent ad redargutionem virorum spiritualium
et doctorum et a culpa desistere. Sed quia factus est eis from me-
retricis, et induruit malitia, nolunt erubescere. — Quod apprehen-
dendus est Petrus, scilicet summus pontifex, et ligandus, etc. »
ET L'ÉVANGILE ÉTERNEL. 3il
jours été une des raisons les plus fortes qui m'ont
fait croire que Jésus fut à peu près tel que les évangé-
listes synoptiques nous le dépeignent. Des exemples
récents nous porteraient à concevoir les grands fon-
« jongleurs de Dieu ».
nommer.
» Loué soit Dieu, mon Seigneur, avec toutes les créatures,
et singulièrement Monseigneur Frère le Soleil, qui nous donne
le jour et la lumière : il est beau et rayonnant d'une grande
splendeur, et de toi, ô Seigneur, il nous offre l'image.
i> Loué soit mon Seigneur pour Sœur la Lune et pour les
le nuage, pour le ciel pur et pour tous les temps, qui donnent
aux créatures la vie et le soutien.
T> Loué soit mon Seigneur pour Sœur l'Eau, qui est très
utile, humble, précieuse et chaste.
ï> Loué soit mon Seigneur pour Frère le Feu, par lequel
tu illumines la nuit : il est beau et agréable, indomptable et
fort.
tiel est de juger des choses, non par leur côté esthé-
tique ou moral, mais par leurs inconvénients maté-
Il
pas méprisée.
En qualité d'Italien, il avait une espèce d'habileté
instinctive, celle qui fait réussir sans efforts les en-
térieur.
CHRISTINE DE STOMMELN
temur in ea.
plus naïves.
ordinis Prœdicatorum.
d'excuser.
rétait Pierre.
368 CHRISTINE DE STOMMELN.
longtemps en exil.
souffre.
1. In hoc optime patrizat quod vos miro affectu diligit. Vocat autem
vos semper sororem, eo quod dixi ei vos meam esse filiam.
CHRISTIÎSE DE STOMMELN. 377
î . In profundo terrarum.
2. Omnes amicos meos anliquos.
3. Ses expressions sont aussi brûlantes que jamais : « Ut evidens
raihi fiat quoniam germani sibi mutuo sint Christus et Christina,
vestra continebat solus sensit qui recepit, quia sola novit quaî
misit.
CHRISTINE DE STOMMELN. 37!)
r.
i. Pulchrum prandium.
380 CHRISTINE DE STOMMELN.
1. Chap. xxiY.
CHRISTINE DE STOMMELN. 381
suivante.
1. Familiarem.
CHRISTINE DE STOMMELN. 387
418, 425.
CHRISTINE DE STOMMELN. 389
béguines ^ î>
1. Revue des Deux Mondes du I" novembre 1854, étude sur les
premiers pas qu'on fait dans les rues d'une ville ita-
sur ses vitraux; elle a son enfer dans les images ter-
ribles qui se mêlent aux visions du ciel. La lai-
de la beauté?
Qu'on ne m'accuse pas de prendre au sérieux
d'inoffensives platitudes, appropriées par leur infé-
applaudir.
L'artiste ne doit pas être théologien. Il ne doit pas
inventer de dogmes pour son usage, il doit se con-
ti{do!
logien.
col. 266.)