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Introduction :
Le pétrole et le gaz jouent un rôle très important et capital dans l’industrie des pays de
monde. Le forage est resté jusqu’à maintenant le seul moyen et la seule méthode pour extraire
et exploiter ces sources d’énergie.
La finalité d’un forage est d’atteindre, l’objectif, qui est le réservoir, avec un prix de
revient minimum, sans l’endommager ni compromettre son exploitation (production,
injection).La découverte du champ de Hassi Messaoud était en 1956 et la production a
commencé en 1958, à cause des longues et continuelles années de production, 59 ans à
environ. Le gisement de Hassi Messaoud a subi un déclin important de la pression de
gisement.
Après plusieurs opérations spéciales effectuées en vue de relever la production, le
forage horizontal a été le dernier recours, mais ces dernières années la Sonatrach a entamé sa
compagne de reprise des puits en UBD, qui a été pour l’instant la solution la plus adéquate
pour cette déplétion.
L’UBD (Underbalanced Drilling) est une méthode de forage dans laquelle la pression
de fond exercée par le fluide de forage est maintenue inférieure à la pression des pores du
réservoir facilitant l'écoulement de l'effluent dans le puits, contrairement à l'Overbalance où la
pression exercée par le fluide de forage est légèrement supérieure à la pression de pores tout
en respectant les conditions à ne pas fracturer la formation.
L’underbalance est une technique de forage qui est aussi vieille que le forage
conventionnel. Les premiers puits furent forés en utilisant le câble sans présence des fluides
de forage, l’avantage de cette méthode été, pas d’endommagement du réservoir et une
production élevée, malheureusement l’impossibilité de contrôler le puits pendant le forage
causa une importante pollution de l’environnement et la perte des réserves d’huile.
Le forage UBD peut entraîner une augmentation du taux de pénétration. La plupart des
références, décrire les opérations de forage avec de l'air ou des fluides de forage allégés.
Les taux qui sont supérieurs à ceux-ci pour les puits forés surbalancés avec fluides de forage
liquides conventionnels.Dans les roches perméables, une pression différentielle positive
diminuera la pénétration car:
o Augmente le stress de confinement efficace qui.
o Augmente la résistance au cisaillement des roches.
o Par conséquent, l'augmentation de la contrainte de cisaillement (en forant UB) augmente
taux de pénétration. Et augmente l'effet de maintien de la puce.
Des équipements spéciaux et des procédures sont exigés pour commander la réussite de
forage en underbalance, l’underbalance offre plusieurs avantages, dont les plus important
sont :
Minimiser l’endommagement de réservoir ;
Production anticipée ;
Réduction de perte de circulation ;
Réduire les besoins de stimulations ;
Augmentation de la vitesse de pénétration ;
Augmentation de la durée de vie des outils de forage ;
Comme toutes les techniques de forage, le forage en underbalance présente à son tours des
inconvénients :
Nettoyage de fond de puits ;
Instabilité des parois ;
Fonctionnement des MWD ;
e nécessaire pour effectuer l’opération forage en meilleures conditions. Le circuit de boue est
INTRODUCTION :
Définition de l’UBD :
L’underbalance drilling ou le forage en dépression, appelé aussi forage sous l’équilibre, est
une technique de forage qui permet d’avoir intentionnellement la pression du fond exercée par
le fluide de forage inférieur à la pression dans les pores. L’underbalance est basé sur
l’allègement de fluide, dont plusieurs techniques et plusieurs fluides sont utilisées pour
assurer les conditions du forage en underbalance.
Le forage en underbalance représente une alternative adaptée aux problèmes posés par
les réservoirs déplétés, fracturés où le forage conventionnel en overbalance est pratiquement
impossible à cause de plusieurs factures comme les pertes des fluides, colmatage des parois
et d’autres factures.
En plus underbalance drilling peut aider à maximiser le bénéfice par, minimiser les
pertes de circulation, amélioration des taux de pénétration faibles, fournir des informations en
temps réel de réservoir telles que des données de distributions et de déclin, réduction des
coûts d’accomplissements et de stimulation et améliorant la productivité de puits due aux
diminution des endommagements de formation.
L’underbalance est une technique de forage qui est aussi vieille que le forage
conventionnel.
Les premiers puits furent forés en utilisant le câble sans présence des fluides de forage,
l’avantage de cette méthode été, pas d’endommagement du réservoir et une production
élevée, malheureusement l’impossibilité de contrôler le puits pendant le forage causa une
importante pollution de l’environnement et la perte des réserves d’huile.
L’utilisation du forage à l’air comme moyen dans l’UBD fut utilisé pour la première
fois le 02janvier 1866 comme moyen pour nettoyer le puits.
Le gaz fut utilisé pour la première fois en 1932 à l’ouest du TEXAS, toutefois les
russes utilisaient le forage à l’air et au gaz au début des années 1920.
Dans les années 1930 les techniques ont été développées en Oklahoma, Californie et
au Texas, utilisant les fluides aérés et gazéifiés, dont la phase liquide est soit de l’eau soit de
l’huile avec les systèmes fermés.
Texas company a été la première compagnie à avoir utilisé la Mist comme fluide de
forage en 1938, dont la phase liquide est de l’huile et le système été complètement fermé afin
de récupérer tous le gaz et l’huile utilisés.
L’utilisation des fluides aérés et la Mist aida à atténuer quelques problèmes dans les
opérations Underbalance et posa aussi de nouveaux problèmes à savoir le calcul hydraulique
car le fluide est compressible.
Poettman et Phillips Oil ont développés en 1955 une technique de calcul hydraulique
simulant la variation de la pression hydrostatique dans le puits.
Au début des années 1960 l’United State Atomic Energy commença les recherches pour
déterminer quel est le fluide qui permet le nettoyage du trou pour un puits de diamètre égal à
60 pouces et à une profondeur de 200 ft. Après de longues années d’expériences avec les
fluides aérés et le gaz, la mousse fut identifiée et choisie comme fluide assurant la fonction
holle cleaning.
Pendant les années 1960-1970 des groupes de recherches commencèrent a étudier l’utilisation
de la mousse comme fluide de forage.
La majorité des compagnies pétrolières ont développés des logiciels pour le calcul
hydraulique associé à l’utilisation de la mousse.
A la fin des années 1980, le forage des puits horizontaux en UBD a connu un développement
important avec des méthodes de mesure au cours du forage utilisant les signaux
électromagnétiques EMWD, ainsi que le développement de nouvelles techniques permettant
d’effectuer des mesures plus précises tel que le MWD.
L’underbalance est une technique de forage qui est aussi vieille que le forage
conventionnel.
Les premiers puits furent forés en utilisant le câble sans présence des fluides de forage,
l’avantage de cette méthode été, pas d’endommagement du réservoir et une production
élevée, malheureusement l’impossibilité de contrôler le puits pendant le forage causa une
importante pollution de l’environnement et la perte des réserves d’huile.
L’utilisation du forage à l’air comme moyen dans l’UBD fut utilisé pour la première
fois le 02janvier 1866 comme moyen pour nettoyer le puits.
Le gaz fut utilisé pour la première fois en 1932 à l’ouest du TEXAS, toutefois les
russes utilisaient le forage à l’air et au gaz au début des années 1920.
Dans les années 1930 les techniques ont été développées en Oklahoma, Californie et
au Texas, utilisant les fluides aérés et gazéifiés, dont la phase liquide est soit de l’eau soit de
l’huile avec les systèmes fermés.
Texas company a été la première compagnie à avoir utilisé la Mist comme fluide de
forage en 1938, dont la phase liquide est de l’huile et le système été complètement fermé afin
de récupérer tous le gaz et l’huile utilisés.
L’utilisation des fluides aérés et la Mist aida à atténuer quelques problèmes dans les
opérations Underbalance et posa aussi de nouveaux problèmes à savoir le calcul hydraulique
car le fluide est compressible.
Poettman et Phillips Oil ont développés en 1955 une technique de calcul hydraulique
simulant la variation de la pression hydrostatique dans le puits.
Au début des années 1960 l’United State Atomic Energy commença les recherches pour
déterminer quel est le fluide qui permet le nettoyage du trou pour un puits de diamètre égal à
60 pouces et à une profondeur de 200 ft. Après de longues années d’expériences avec les
fluides aérés et le gaz, la mousse fut identifiée et choisie comme fluide assurant la fonction
holle cleaning.
Pendant les années 1960-1970 des groupes de recherches commencèrent a étudier l’utilisation
de la mousse comme fluide de forage.
La majorité des compagnies pétrolières ont développés des logiciels pour le calcul
hydraulique associé à l’utilisation de la mousse.
A la fin des années 1980, le forage des puits horizontaux en UBD a connu un développement
important avec des méthodes de mesure au cours du forage utilisant les signaux
électromagnétiques EMWD, ainsi que le développement de nouvelles techniques permettant
d’effectuer des mesures plus précises tel que le MWD.
Le principe de cette technique est très similaire à la technique de gaz lift pour la
production des réservoirs à faibles pression.
La diminution de pression annulaire se fait par injection du brut à l’intérieur des tiges,
et lors de sa remontée il va se mélanger avec l’azote (N 2) à une côte donnée, ce gaz inerte, en
rentrant dans l’espace annulaire va alléger la colonne hydrostatique dans l’espace annulaire,
entraînant une diminution de la pression de fond ou d’injecter le brut gazéifier à l’intérieur des
tiges, donc plusieurs techniques sont utilisées pour maintenir la condition de l’undervalance.
Les principaux avantages de l’underbalance sont représentes dans les points suivants :
Dans le forage pétrolier, le fluide de forage joue un rôle important pour contrôler les
conditions de forage, ce fluide contient beaucoup de produits ajouter pour avoir des
caractéristiques physiques et chimiques adaptées avec les conditions de forage, c’est à dire
que le choix de fluide de forage agir directement sur le prix de revient, et par conséquent toute
perte de fluide est une défit au augmentation de prix de revient.
chemin le plus facile, il aura des pertes de circulation, ces pertes sont souvent dans les zones
fracturées, les zones à basse pression et zones à perméabilité élevée.
Mais dans le forage en underbalance la pression de fond est toujours inférieur à celle
de réservoir, alors il n’aura pas de pertes de circulation.
Les coincements sont les causes les plus fréquentes et correspond aux instrumentations
les plus graves généralement ils se compliquent avec le temps, et ils coûtent chère pour les
remédier.
Dans le forage en overbalance la formation est toujours exposée aux fluides de forage
qui pénètrent dans les pores provoquant la formation du cake interne et externe, le cake
externe peut être éliminer par scrapage (grattage) mais on ne peut pas éliminer le cake interne,
ce dernier conduit à un endommagement de réservoir, l’endommagement de réservoir n’est
pas dû seulement au cake mais aussi à d’autres phénomènes, comme le colmatage physico-
chimique dû à la présence de l’argile de type sméctite ou illite qui provoque le gonflement,
nous avons aussi le colmatage organique qui est dû à la précipitation des constituants
organiques de la boue lorsqu’elle entre en contact avec la roche. Mais dans le forage en
underbalance lorsqu’on fore avec le brut on aura pas la formation du cake, en plus le brut est
compatible avec le réservoir.
Les systèmes de fabrications de ces fluides ainsi que les produits chimiques utilisés sont très
onéreux.
Par contre, des économies significatives peuvent être réalisées en forage en underbalance, en
utilisant des fluides autre tels que la mousse, le brute azoté et la mist.
Les fluides de forage utilisés en underbalance sont très simple à traiter, ainsi par l’utilisation
de l’underbalance on évite les pertes de fluides coûtants très chers dans leurs fabrications.
On peut identifier aussi les paramètres du réservoir tels que la pression statique qui
peuvent être estimée.
Dans le cas de forage conventionnel, le choix des fluides de forage employés prend en
considération les paramètres suivants : la salinité de la boue, la profondeur d’invasion du
filtrat et la rupture des pressions provoquée par le fluide pour s’assurer que l’information
géologique à la surface du sol soit correctement évaluée, ce qui nécessite beaucoup de temps,
de moyens et surtout d’argent.
qui se résume par une vigilance plus accrue du personnel et par une moindre utilisation
des produits chimiques tels que les aditifs chimiques et les additifs synthétiques.
INCONVENIENTS DE L’UNDERBALANCE :
Le MWD est appareil très moderne qui permet de donner le profil de puits ainsi que
tous les paramètres au cours de forage, un bon fonctionnement de cet appareil ce fait dans des
milieux incompressibles et dans les milieux mono-phasiques, par ce que le fonctionnement de
MWD est basée sur la pulsation dans la colonne de fluide de forage à l’intérieur des tiges.
Le système à mud pulse, qui utilise le fluide comme vecteur de transmission.
Le système électromagnétique qui utilise la formation comme conducteur.
Pour le système à mud pulse a un bon fonctionnement dans les milieux
incompressibles, mais le deuxième système impose un courant électrique dans la formation et
mesure ensuite en surface, l’avantage de ce système d’être indépendant de fluide du forage
mais qu’il est très cher, donc pour le forage à l’air, à la mousse ou brut gazifière, on utilise le
système de EM MWD, mais pour le brut on peut utilisé le premier système mais toujours il y
aura des problèmes de transmissions.
CHOIX DE L’UNDERBALANCE :
L’avancement de forage ;
Durée de réalisation de puits ;
Prix de revient ;
Résultats de production ;
Bénéfices sur l’environnement ;
Limitation de l’underbalance :
L’application de l’underbalance n’est pas toujours faisable, à cause de quelques
facteurs limitatifs qui peuvent générer des complications lors de l’exécution du programme de
forage en underbalance. On cite ces facteurs dans les points suivants :
solution est la MWD électromagnétique, même cette dernière est limité quand il s’agit des
couches tectoniques.
Schéma 1 :
Schéma 2 :
Schéma 03 :
Equipement de l’underbalance :
Comme le forage overbalance a des équipements servent à réaliser le forage en
meilleurs conditions, le forage en underbalance a aussi des équipements pour un meilleur
forage, la majorité des équipements sont les mêmes pour le forage overbalance sauf quelques
équipements qui sont proprement spéciale pour le forage en underbalance, ces équipements
diffère d’une méthode d’injection à une autre et d’un fluide à un autre.
І-1-1) Compresseurs :
Les compresseurs représentent la base de pyramide de génération d’azote, il y a trois
compresseurs, dont deux fonctionnent et le troisième est en back up (réserve), il y a deux
range de compresseurs, dont le rôle est d’aspirer l’air atmosphérique à un certain taux et le
compriment à une pression comprise entre 100-300 psi avec un débit de compression de
50m3/min.
Pression d’entrée Pression de sortie RPM Débit de
(psi) (psi) (tr/min) compresseur
(m3/min)
Pression atm 100-300 2100 50
Nitrogène
Oxygène
Vapeur d’eau
Nitrogène
Fig : Fig :
L’air est constitué de 78% d’azote, 21% d’oxygène et de 1% d’autres (gaz rares
0.94%, co2 0.03%, H2 0.01%).
Les étapes de séparation sont résumées dans les points suivants :
L’air venant du refroidisseur à une température de 32°c, passe dans les filtres
hydrocarbon pour l’élimination de co2 ainsi que l’humidité ;
Ensuite l’air sera dirigé vers les filtres d’eau pour l’élimination de H2o ;
L’air purifié sera dirigé vers la membrane de filtration d’oxygène, cette membrane
laisse passer les molécules d’oxygène et fait condensé les molécules d’azote, en
faite pas toutes les molécules d’oxygène qui vont être passer, mais en gardant un
taux de 5 à 12%.
Température Débit d’entrée Débit de Pression de Pureté N2 Puissance
d’entrée (°c) d’air(m3/min) sortie de sortie de N2 (%) KW
3
N2(m /min) (psi)
32 85 42 175 95 75
Tableau représentant les caractéristiques de générateur d’azote.
Fig :
І-2-2) Séparateur :
C’est un réservoir cylindrique qui sépare la phase liquide de la phase gazeuse, sa
pression de travail est de 700 Psi. Il est constitué par un corps cylindrique en acier fermé à
chaque extrémité par un fond bombé, ce dernier a une forme sphérique pour éviter les
pressions perpendiculaires sur les parois.
Il y a deux sortes de séparateur :
Les séparateurs verticaux ;
Les séparateurs horizontaux ;
Mais les plus utilisés c’est les séparateurs verticales, avec un volume total de 13.2m 3 (83bbl),
avec un débit maximum de gaz de 4859 bbl/jour et un débit maximum de liquide de 940
bbl/jour, pendant la séparation il faut pas que le niveau de liquide monte trop pour que le brut
ne va pas à la torche, au même temps il faut pas que le niveau de gaz descend en bas pour que
le gaz ne va pas aux bacs de décantation.
La deuxième float valve est placé sur le premier stabilisateur, son rôle est de palier à
une défaillance de l première valve. Cette soupape est constituée de deux parties, la
première partie c’est le stopper float et la deuxième partie la float valve elle-même
munie d’un clapet anti-retour.
La troisième float valve est identique à la précédente elles ont le même type de filetage
que les tiges et se visse sur la dernière. Son rôle est d’éviter de purger tout l’intérieur
de la garniture lors des ajouts en cours de forage, on aura donc un plus petit volume à
purger. Ces deux soupapes sont utilisées aussi pour purger la garniture pendant la
remontée.
le Williams 7100 a une pression de travail statique de 5000 Psi et en dynamique elle est égale
à 2500 Psi.
Pour le choix de la pression de travail du RCH, on prend la pression dynamique égale
à la pression attendu du réservoir avec un facteur de sécurité.
Le BOPR est commandé par une unité hydraulique semblable à celle de l’appareil de
koomey avec une pression de fermeture de 1500 Psi, dans le BOPR il y a une vanne de purge
disposé entre les deux garnitures, est utilisée lors des manœuvres de l’outil ou au niveau du
Bearing Assembly.
Il y a deux types de BOPR :
- BOP rotatif utilisé avec la tige carrée ;
- BOP rotatif utilisé avec la top drive ;
Conducteur de tige
Caoutchouc supérieur
l'ensemble des
roulements
Caoutchouc inférieur
Cuvette
Traveling
Assembly
Traveling Slip
Assembly
Leaf Chain
Drillpipe
Hydraulic
Cylinder
Sheave Stationay
Assembly Slips
Fig :
Le fluide de forage joue un rôle essentiel dans le forage que ce soit en overbalance ou
en underbalance, des études et des recherches sont faites pour améliorer les fluides de forage.
Un fluide de forage mal conçu peut également augmenter le coût de forage par
création de problème de corrosion et de risques d’incendies.
L’utilisation de l’underbalance exige des fluides de forage spéciaux, car les conditions
de l’underbalance ne peuvent être réaliser sauf par ces fluides .
Les fluides de forages utilisés en underbalance doivent présenter les points suivants :
Compatibilité avec le fluide réservoir ;
Nettoyage du fond du puits ;
Transmissions des données ;
Contrôle des pressions ;
Corrosion ;
Enfin, le choix du fluide de forage doit prendre en considération le prix de revient la
sécurité et le degré de pollution et de contamination de l’environnement.
Dans l’underbalance il y a de nombreux fluides qui sont utilisées :
- Brut gazéifier ;
- Brut + azote ;
- Gaz ou air ;
- Mousse et brouillard ;
en pourcentage par exemple un rapport d’injection de 80% est équivalent à 4/1, c’est à dire le
débit de gaz est quatre fois supérieure de celui de liquide, le rapport gaz/liquide changent en
1-a-) Avantages :
Elle permet un bon nettoyage du trou et des vitesses de jet à l’outil plus élevées ;
Cette technique ne nécessite pas des déblais d’injection plus élevés que la technique à
travers la garniture ;
Elle ne requiert pas l’utilisation d’un équipement supplémentaire ;
C’est une méthode non coûteuse par rapport à l’autre méthode ;
Dans cette méthode le fluide de forage présente un meilleur lubrifiant pour l’outil ;
1-b-) Inconvénients :
Difficile de contrôler la pression de fond et la maintenir constante en appliquant cette
technique ;
Cette technique prend du temps pour maître le puits en balance ;
Impossibilité d’utiliser la MWD conventionnelle pour contrôler les données du puits,
car le fluide gazéifier est un fluide compressible, donc il tend à amortir les pulsations
de MWD, et cela sa dépend de pourcentage du gaz dans le liquide, pour les rapports de
gaz au-dessus de 20 à 28% le signal sera totalement perdu. On peut éliminer ce
problème avec l’utilisation d’une MWD électromagnétique, qui envoi le signal à
travers la formation, mais ce dernier est très coûteux ;
Quand le gaz traversera la BHA, il affectera la puissance développée par le moteur du
fond, donc cette technique nécessite des moteurs de fond spéciaux ;
Impossibilité de continuer la gazéification si le Draw Down augmente au de la d’un
certain seuil ;
2-3-) Technique d’injection à travers des tiges concentriques (concentric drill pipe injection) :
cette technique consiste à l’utilisation de deux chemins d’injection séparés dont une
garniture concentrique est descendue à la côte d’injection désirée avec le train de forage
conventionnel en utilisant une réduction entre les deux garnitures. Cette réduction contient un
système contient un système de jet qui permet l’injection de gaz, le gaz entre dans le puits à
un point choisi au dessus de la BHA, cette injection est possible grâce à l’installation d’un
orifice d’injection.
Il y a très peu de garniture de forage concentriques disponibles dans le monde.
2-a-) Avantages :
Cette technique permet l’utilisation des outils de forage et garniture de forage
conventionnelle, ainsi que la possibilité d’utiliser la MWD conventionnelle, car on une
seule phase du fluide de forage, où les pulsations peuvent atteindre la surface du sol
sans qu’elles puissent être atténuées en chemin ;
Cette technique permet une mesure plus rapide et plus précise du BHP ;
Le temps de la purge de la BHA est réduit considérablement car la BHA contient
seulement un fluide non compressible ou peu compressible monophasé ;
Pour la technique d’injection à travers des tiges de forage concentriques on a le
maintien de BHP qui est beaucoup plus simple et moins compliqué que les autres
techniques ;
Dans la technique d’injection à tubage concentrique, le souci de pertes et de fuites sont
minimales et que les pression d’injection sont inférieurs au pression d’injection de la
technique de garniture parasite ;
Il est plus facile de contrôler la pression de fond et la maintenir constante ;
La garniture est moins exposé à la corrosion et au phénomène de feu, qui peut avoir
lieu lors du contact de l’oxygène avec les gaz de formation ;
Elle permet de réaliser les connections sans devoir interrompre l’injection de gaz ce
qui permet de maintenir une plus grande stabilité de la pression de fond ;
Elle permet la transmission de mesure de fond par télémétrie ;
L’avantage le plus important de l’injection par l’espace annulaire est le fait que
l’injection d’azote est indépendante du fonctionnement de forage ;
2-b-) Inconvénients :
La technique d’injection à travers l’annulaire nécessite des débits d’injection de gaz
plus élevées que la technique d’injection à travers la garniture ;
L’utilisation de la méthode d’injection parasite exige la modification de la tête du puits
pour permettre l’injection du gaz, présentant le risque d’une fuite au niveau de la
BHA ;
Le coût de système (une garniture de forage spéciale est exigée pour ce système)
surtout pour la méthode d’injection à travers des tiges de forage concentrique ;
Le problème majeur de cette technique est le nettoyage de fond à cause aux
caractéristiques de fluide de forage ;
Chapitre V :
Introduction :
La roche est un matériau poreux dont l’espace interstitiel est saturé par un ou plusieurs
fluides. Son comportement reste un complexe dépendant de types mécaniques, thermiques,
hydrauliques ou chimiques qui tendent à modifier son état initial. Le forage qui se présente
comme une perturbation géométrique au sein de la roche, provoque une altération de l’état
initial par le fait de la redistribution des contraintes d’une part, et par l’action du fluide de
forage d’autre part.
L’analyse de stabilité des parois est la prévention des ruptures fragiles et des déformations
plastiques de la roche entourant le puits, du fait de déséquilibres mécaniques ou chimiques.
De ce fait, elle s’appuie profondément sur les notions de mécanique des roches. Cette
dernière constitue un élément déterminant pour la compréhension des mécanismes de
déformations et de ruptures, et par voie de conséquence elle est le moyen le plus approprié
pour la détermination des solutions adéquates pour améliorer la courbe d’apprentissage
Fig V-1 :
Chapitre VI :
Notions de mécanique des milieux continus poreux :
VI-1) Introduction :
L’analyse de la stabilité des puits nécessite la compréhension des notions fondamentales de
la mécanique des milieux continus et des milieux poreux. Ceci émane du fait que les
définitions des états de rupture et de stabilité se basent sur des manipulations
mathématiques de grandeurs physiques telles que les contraintes et les déformations.
La mécanique des milieux continus est l’étude du comportement des matériaux quand ils
sont soumis à des sollicitations extérieures. On entend par sollicitations extérieures les
effets pouvant avoir des influences sur les propriétés du matériau. Comme exemples de ces
sollicitations nous avons : les forces, la température, les réactions chimiques, les
phénomènes électriques…
Le milieu se déforme sous l’effet des sollicitations extérieures. L’objectif sera d’analyser
ces déformations ainsi que les contraintes qui les ont générées.
Le matériau est considéré comme étant un milieu continu, qui est par définition un
ensemble de points interconnectés par des forces internes (forces entre les atomes
constituant le matériau). Cela sous-entend que l’on se focalisera sur l’aspect
macroscopique et non microscopique des propriété de matériau.
Nous présentons dans ce chapitre, les notions fondamentales de la mécanique des
milieux
continus, que nous trouvons indispensables pour la compréhension des distributions de
contraintes autour du puits et leurs impacts sur la stabilité de celui-ci.
VI-2) notation :
Pour faciliter l’écriture des équations, il sera plus convenable d’adopter la convention
de notation suivante appelée également notation indicielle :
Scalaire :
Les scalaires sont notés de manière ordinaire sans aucun indice.
Vecteur :
Un vecteur V x1 , x 2 , x3 est noté en notation indicielle : Vi
i est un indice qui implicitement prend les valeurs 1, 2 et 3 ceci est en liaison avec l’espace à
trois dimensions.
Matrice :
De la même manière que le vecteur V , la matrice M telle que :
Dans une expression quelconque l’indice sur lequel nous voulons sommer sera présent
deux fois dans cette expression.
Exemple :
3
U 1V1 U 2V2 U 3V3 qui est égale à U V
1
i i
VI-3-1) Définition :
Le concept de contrainte σ est défini par la manière la plus simple comme étant le rapport de
la force F à la surface de la section S :
F
S
(VI.1)
La contrainte sera donc une force par unité de surface.
Ceci est dans le cas d’une force F également répartie sur la surface plane S. Dans le cas
général
un vecteur contrainte t est obtenu par la division de la résultante des forces F qui
s’applique sur un élément de surface infinitésimal S contenant le point M considéré :
F dF
lim (VI.2)
t S 0 S
dS
Fig VI-2 :
On écrit donc :
t1 11 x1 22 x 2 33 x3
t 2 21 x1 22 x 2 23 x3 (VI.3)
t x x x
3 31 1 32 2 33 3
Fig VI-3 :
t
Pour déterminer le vecteur contrainte n agissant sur la facette de normale sortante n,
considérons l’équation régissant l’équilibre de ce tétraèdre qui s’écrit :
Stn = n1St1 + n2St2 + n3St3 (VI.5)
Où s est l’aire du triangle ABC.
On aura :
les contraintes normale σ et tangentielle τ sur la facette BC sont obtenues par les relations
suivantes :
Fig VI-5 :
Le point A sur le cercle représente l’état de contrainte sur une facette perpendiculaire
à n et
le point B représente l’état de contrainte sur une facette perpendiculaire à t .
On peut également déterminer les contraintes principales à partir d’un état de contrainte
quelconque par les relations suivantes :
2
11 22 22 (VI-16)
1 11 12
2
2 2
2
22 22
2 11 11 12
2
(VI-17)
2 2
VI-3-3) Equations d’équilibre d’un point dans un milieu continu :
Pour un but de simplification considérons le cas bidimensionnel, qui d’ailleurs pourra
être généralisé sans difficulté au cas tridimensionnel.
Soit donc l’élément 2-D schématisé ci-dessous contenant le point M et ayant les
dimensions dx1 et dx2. On supposera que l’épaisseur de l’élément est égale à l’unité.
Sous l’effet de la force F cet élément s’allonge, P se déplace vers P’ et Q vers Q’. On suppose
qu’il existe une fonction u=u(x) décrivant les déplacements de tous les points de l’élément.
En ce
qui concerne les points P et Q nous aurons les relations suivantes :
PP ' u ( x) (VI-24)
OP x u ( x)
'
(VI-25)
QQ u ( x x )
'
(VI-26)
OQ x x u ( x x)
'
(VI-27)
Fig VI-7 :
La déformation ε associée à la distance .x=l est définie par le rapport de l’allongement entre P
et
Q à la distance initiale entre ces deux points. En d’autres termes :
l P ' Q PQ
(VI-28)
l PQ
On trouve :
u ( x x ) u ( x )
(VI-29)
x
Fig VI-8
De la même manière le point Q a comme vecteur position : yi+.yi
Et le point Q’ aura comme vecteur position : yi+.yi +ui(y1+.y1,y2+.y2,y3+.y3)
En utilisant la définition unidimensionnelle de la déformation on définit la déformation
associée
au point P dans la direction PQ par :
L L0
(VI-30)
L0
Où :
L0 PQ et L P ' Q '
Pour déterminer la déformation on doit donc déterminer tout d’abord les distances L0 et L :
'
L0 y i y i (NB :écriture en notation matritielle).
Fig VI-9 :
D’autre part une déformation comme : 12 21 est une distorsion comme représenté ci-
dessous.
Le losange en points tillés représente l’élément après déformation.
Fig VI-10 :
1 u u
12 1 2 (VI-38)
2 x 2 x1
Dans l’hypothèse des petites déformations ceci peut s’écrire sous la forme :
tan( 1 ) tan( 2)
1 2
12 moy (VI-39)
2 2
Où, moy est un angle moyen de distorsion.
Enfin, il est à noter que seuls les déplacements qui provoquent des déformations génèrent des
contraintes. En d’autres termes, dans le cas de mouvement de corps rigide, où les distances
entre tous les point restent inchangées, il n’y aura pas de création de déformation ni de
contraintes.
Fig VI-11 :
Le volume initial avant déformation est :
V0 x1 .x 2 .x3 (VI-40)
Après déformation le volume devient :
V (x1 u1 )(x 2 u 2 )(x3 u 3 ) (VI-41)
Sachant que :
u
ii i (VI-42)
x i
On peut écrire :
V x1 .x 2 .x3 (1 11 )(1 22 )(1 33 ) (VI-44)
Dans la mesure où on considère l’hypothèse de petites déformations on néglige les termes
d’ordre supérieur à 1 et on trouve :
V V0 (1 11 22 33 ) (VI-45)
Le changement de volume s’exprimera donc sous la forme suivante :
V V V 0
11 22 33 (VI-46)
V0 V0
V
est un changement de volume indépendant du repère de référence. On peut montrer que
V0
3
i 1
ii est également un invariant ne dépendant pas du repère.
Le tenseur des déformations, comme d’ailleurs celui des contraintes, peut se décomposer en
deux parties de la manière suivante :
kk
ij ij ij kk ij
3 3 (VI-
partie ...isotrope partie ....déviatoire
47)
(écriture indicielle, i. e. 11 11 22 33 )
où ij est le symbole de Kronecker définit comme :
1 si i j
ij (VI-48)
0 si i j
La partie isotrope est responsable du changement de volume et la partie déviatoire est
responsable du changement de forme.
2 11 3 u1
(VI-
x 2 x 3 x1x 2 x3
53)
23 1 2 u 2 2u3
(VI-
x1 2 x1x3 x1x 2
54)
13 1 2 u1 2u3
(VI-
x 2 2 x 2 x3 x1x 2
55)
12 1 2 u1 2u 2
(VI-
x3 2 x 2 x3 x1x3
56)
Les quatre équations ci dessus conduisent à l’écriture de la relation suivante :
2 11 23 2 13 12
(VI-57a)
x 2 x3 x1 x1 x 2 x3
De la même manière on peut arriver aux relations suivantes :
2 22 23 13 12
(VI-
x1x3 x 2 x1 x 2 x3
57b)
2 33 23 13 12
(VI-
x1x 2 x3 x1 x 2 x3
57c)
Les équations (VI-52) et (VI-57) sont les équations de compatibilité qui garantissent
l’existence du champ de déplacement duquel dérive le tenseur des déformations E.
Enfin, il est à noter que même au nombre de six les équations de compatibilité
n’ont que trois degrés d’indépendance.
Fig VI-12
F l
La relation typique entre le contrainte 11 et la déformation 11 ,
S l
dite également loi de comportement, est illustrée sur la figure VI-13 :
Fig VI-13
22
v 33 (VI-59)
11 11
Le signe (-) est justifié par le fait que les déformations
perpendiculaires à F et la déformation parallèle à F sont de signes
différents.
Dans le cas général tridimensionnel la relation linéaire entre le
tenseur des contraintes et celui des déformations s’écrira sous la forme
suivante :
ij C ijkl kl (VI-60)
C ijkl est un tenseur d’ordre quatre contenant les propriétés mécaniques
du milieu continu. Il est également appelé tenseur élastique :
Normalement un tenseur d’ordre 4 contient 81 éléments mais du fait de
la symétrie des tenseurs de contraintes et de déformations, le nombre des
composantes indépendantes du tenseur Cijkl se réduit à 36 éléments.
Le milieu continu est dit isotrope si les propriétés de celui-ci sont
indépendantes de l’orientation
du repère de référence. Dans ce cas, le nombre de composantes
indépendantes du tenseur
élastique se réduit à deux composantes notées λ et µ appelés coefficients
de Lamé.
La relation contrainte-déformation devient (en notation indicielle) :
ij mn ij 2 ij (VI-61)
ij est le symbole de Kronecker.
Les relations contrainte-déformation peuvent également s’écrire en
utilisant le module de Young
et le coefficient de Poisson sous la forme indicielle suivante :
1 v
ij ij kk ij (VI-62)
2 E
Où
(3 2 )
E (VI-63)
et
v (VI-64)
2( )
Il est à noter qu’on peut conclure d’après l’équation (VI-62) que les
directions principales des
contraintes et celles des déformations coïncident.
On définit un module de compressibilité isotrope K. Pour ce faire,
considérons le cas où une
pression isotrope P est appliquée au milieu continu :
11 22 33 P
et (VI-65)
0 pour i j
ij
Dans ce cas on trouve :
1 3v P
11 22 33 P (1 2v ) (VI-
2 E E
66)
E
Avec,
2(1 v )
Par ailleurs,
ij 0 pour i j
Le module de compressibilité isotrope K sera définit comme suit :
P P
K
V 11 22 33 (VI-67)
V
En substituant ε11, ε22 et ε33 par leurs expressions en fonction de P on
trouve :
E
K (VI-
3(1 2v )
68)
2 22 2 33 2 23
2 (VI-
x32 x 22 x 2 x3
70c)
2 11 23 13 12
(VI-70d)
x 2 x3 x1 x1 x 2 x3
2 22 23 13 12
(VI-
x1x3 x 2 x1 x 2 x3
70e)
2 33 23 13 12
(VI-
x1x 2 x3
1x x 2 x3
70f)
Six équations obtenues par la loi de comportement (contrainte-déformation) :
1
ij kk ij (VI-71)
2
Nous aurons donc douze équations à douze inconnues qui sont :
Six contraintes : ij
Et,
Six déformations : ij
Quant aux déplacements ils peuvent être obtenus par l’intégration du
champ de déformation et l’utilisation des conditions aux limites qui
garantissent l’unicité du champ de déplacement.
Dans le cas de l’élasticité bidimensionnelle on peut montrer que le
problème revient à la détermination d’un potentiel U, appelé également
potentiel d’Airy (ou fonction d’Airy).
Ce potentiel satisfait l’équation bi-harmonique suivante :
V 2 V 2 U 0 (VI-72)
où,
2 2
V2 (VI-73)
x12 x 22
Les contraintes découlent du potentiel d’Airy par les relations suivantes :
2U
11 (VI-74a)
x 22
2U
22 (VI-74b)
x12
2U
12 (VI-
x1 x 2
74c)
Dans la mesure où nous allons traiter des problèmes relatifs à la stabilité
des parois de puits qui présentent une symétrie axiale, il est intéressant
de considérer l’expression de ces relations en coordonnées polaires (r,θ).
Le Laplacien V2 s’exprime sous la forme :
2 1 1 2
2 (VI-75)
r 2 r r r 2 2
Et les contraintes sont obtenues par :
1 U 1 2
rr 2 (VI-76a)
r r r 2
2U
(VI-
r 2
76b)
U
r (VI-76c)
r r
Avec:
EM
KM (VI-80)
3(1 2v M )
K M étant le module de compressibilité de la matrice.
E M et v M sont respectivement le module d’élasticité et le coefficient de Poisson de la
matrice.
Pour le second problème:
ijII ij p ij (VI-81)
De sorte à avoir:
Nous aurons:
1 vB
ijII ij p ij v B KK 3 p ij (VI-83)
EB EB
1 vB v p
ijII ij B KK ij ij (VI-85)
EB EB 3K B
la modification globale sera donc :
1 vB v p 1 1
ij ijI ijII ij B KK ij ij (VI-86)
EB Eb 3 K B K M
Ecrivons ij sous la forme suivante :
ij ijI Bp ij (VI-87)
En introduisant cette expression dans l’équation (VI-86) on trouve :
1 vB ' vB ' B 1 1 P
ij ij KK ij ij
(VI-88)
EB EB K B K B K M 3
K
On remarque que si B est pris égal à 1 B les déformations sont
KM
égales à celles provoquées par le tenseur de contraintes ij appliqué sur
'
module de compressibilité d’un sol est toujours beaucoup plus faible que
celui des grains solides qui le constituent.
A titre d’illustration on représente dans le tableau ci-dessous les valeurs
de B pour des roches quartzitiques. (D’après Panet 1969)
Roche (sol) B
Sable lâche 0.9987
Sable dense 0.9968
Grès quartzite 0.58
Quartzite 0.08
Agrégat de quartz ≈0
Tableau VI-1 :
Chapitre VII :
Stabilité des puits déviés : Approche théorique
VII-1) Introduction :
Le chapitre précédent constitue l’ensemble des éléments nécessaires à la résolution de
la majorité des problèmes de mécanique des milieux continus. Dans la mesure où la stabilité
des puits n’en constitue qu’un cas particulier, nous présenterons dans cette partie l’application
des méthodes de la mécanique des milieux continus pour apporter un élément de réponse à ce
type de problèmes.
Nous avons toutefois procédé par progression en commençant par l’analyse du cas le
plus simple de puits verticaux vides forés en milieux compacts pour arriver enfin à l’étude des
puits déviés dans des milieux poreux.
Nous avons considéré par ailleurs l’effet du fluide de forage ainsi que ceux de la
température et des écoulements sur la stabilité des puits.
La roche est soumise à l’infini (zone non perturbée) au tenseur de contrainte qui s’écrit dans
le repère (e1,e2,e3) sous la forme suivante :
1 0 0
Te e e 0 2 0
1 2 3
(VII.1)
0 0 3
Pour un état de déformations planes on a :
3 v.( 1 2 ) (VII.2)
Fig VII-1 :
Le problème est la recherche de la distribution des contraintes autour du puits. Ainsi
posé, le problème sera difficile à résoudre. Toutefois une expression des contraintes en
coordonnées cylindriques permettra une expression plus simple des conditions aux limites et
facilitera la résolution.
L’expression du tenseur contrainte est donnée dans le repère cylindrique (er,eθ,ez) par :
Trz R.Te1e2e3 .R t (VII.3)
Où R est la matrice de rotation autour de l’axe Z d’un angle θ. Elle est donnée par
l’expression ci-dessous :
cos( ) sin( ) 0
R cos( ) cos( ) 0 (VII.4)
0 0 1
Fig VII-2 :
1 2 1 2 2
cos(2 ) 1 sin(2 ) 0
rr r rz 2 2 2
1 2 1 2 1 2
Trz r
z sin(2 ) cos(2 ) 0 (VII.5)
2 2 2
zr z zz 0 0 3
Où,
zz v.( rr ) v.( 1 2 ) (VII.6)
(1) (2)
Ce tenseur peut être décomposé en deux parties T et T , l’une constante et l’autre
dépendante
de θ telles que:
Première composante :
1 2
0 0
2
1 2
T (1) 0 0 (VII.7)
2
0 0 0
Et la seconde composante :
1 2 1 2
2 cos( 2 ) 2
sin( 2 ) 0
1 2
T
( 2)
0 cos( 2 ) 0 (VII.8)
2
0 0 3
(1) (2)
Pour ces deux composantes T et T correspondent respectivement deux fonctions d’Airy U1
et U2 différentes.
Le problème global est considéré comme étant la superposition de ces deux problèmes
élémentaires.
1 2
rr (VII.12a)
2
1 2
(VII.12b)
2
r 0 (VII.12c)
Sachant que les contraintes sont des dérivées secondes de la fonction d’Airy on aura :
1 U 1 1 2U 1 A
rr B1 log r 2C (VII.13)
r r r 2 2 r 2
2U A
2 1 2 B 3 2 log r 2C (VII.14)
r r
U
r 1 0 (VII.15)
r r
Les conditions aux limites nous permettons de déterminer les coefficients A,B et C. On
trouve :
r 2 2
A 0 1 (VII.16a)
2
B0 (VII.16b)
2
C 1 (VII.16c)
4
En remplaçant ces coefficients dans les expressions des contraintes, on aura :
r0 2
1 2
rr 1 (VII.17)
2 r
2
2 r0
1 1 (VII.18)
2 r
r 0 (VII.19)
(2)
En ce qui concerne la composante T nous avons :
U 2
r 2 1 sin( 2 ) (VII.20)
r r 2
l’intégration de cette équation par rapport à nous mène à l’écriture de U2 sous la forme
suivante :
U 2 f r . cos 2 (VII.21)
D’autre part U2 doit satisfaire l’équation biharmonique suivante :
2 1 1 2 2U 2 1 U 2 1 2U 2
2 2 2
2
2 0
2 (VII.22)
r r r r r r r r
En remplaçant U2 dans cette équation on trouve :
2 1 4 2 f 1 f 4. f
2 2 2 0 (VII.23)
r r r r r r r r 2
cette dernière équation admet une solution ayant la forme générale suivante :
C
f r Ar 2 Br 4 2 D (VII.24)
r
Ce qui permet de réécrire la fonction d(‘Airy sous la forme :
C
U 2 Ar 2 Br 4 2 D cos 2 (VII.25)
r
1 2
cos 2 (VII.26b)
2
2
r 1 sin 2 (VII.26c)
2
Pour r r0 on aura :
rr 0 (VII.27a)
r 0 (VII.27b)
La dérivation de la fonction d’Airy pour l’obtention des contraintes nous donne les
expressions suivantes :
6C 4 D
rr 2 A 4 2 cos 2 (VII.28)
r r
6C
2 A 12 Br 2 4 cos 2 (VII.29)
r
6C 2 D
r 2 A 6 Br 2 4 2 sin 2 (VII.30)
r r
A partir des conditions aux limites on trouve :
2
A 1 (VII.31a)
4
B0 (VII.31b)
4
r
C 0
1 2 (VII.31c)
4
r02
D 1 2 (VII.31d)
2
Substituant ces coefficients dans les expressions des contraintes, on trouve :
2 r0
4
r0
2
rr 1 1 3 4 cos 2 (VII.32)
2 r r
2 r
4
1 1 3 0 cos 2 (VII.33)
2 r
1 2 r0
4 2
r0
r 1 3 2 sin 2 (VII.34)
2 r r
Ceci nous permettra donc d’écrire la solution globale :
2 r0 2 1 2 4 2
rr 1 1 1 3 r0 4 r0 cos 2 (VII.35)
2 r 2 r r
2 r0 1 2 r
2 4
1 1 1 3 0 cos 2 (VII.36)
2 r 2 r
2 4 2
r 1 1 3 r0 2 r0 sin 2 (VII.37)
2 r r
dans la mesure où la transformation du repère cartésien au repère cylindrique s’est effectuée
par une relation autour de l’axe z et que celui-ci était un axe principal dans le repère original,
alors il le restera dans le repère cylindrique, d’où :
zr z 0 (VII.38)
Nous avons pour ce problème en tout point la relation suivante :
zz v. rr (VII.39)
Et la contrainte verticale avant forage :
3 v. 1 2 (VII.40)
Ce qui nous permet de trouver :
2
1 2 r0
zz 3 4v cos 2 (VII.41)
2 r
On peut démontrer que dans le cas général où le tenseur des contraintes initiales avant le
forage s’écrit dans le repère (e1,e2,e3) sous la forme :
11 12 13
Te e e 21 22 23
1 2 3
(VII.42)
31 32 33
Les contraintes autour du puits en coordonnées cylindriques sont données par :
22 r0 2 11 22 4 2
4 2
rr 11 1 1 3 r0 4 r0 cos 2 12 1 3 r0 4 r0 sin 2
2 r 2 r r r r
(VII.43)
11 22 r0 11 22 r0 r0
2 4 4
1 1 3 cos 2 12 1 3 sin 2
2 r 2 r r
(VII.44)
r
4 2
22 r
r 11 sin 2 12 cos 2 1 3 0 2 0 (VII.45)
2 r r
2 2
22 r0 r
zz 33 4v 11 cos 2 4v 12 0 sin 2 (VII.46)
2 r r
r 2
Fig VII-3 :
Nous restons toujours dans l’état de déformations planes. Nous avons présenté dans la
partie précédente la distribution des contraintes autour du puits dans le repère (e 1,e2,e3) pour
un état de contraintes initial quelconque Te e e .
1 2 3
11 12 13
Te1e2e3 21 22 23 (VII.49)
e , e , e
31 32 33
cos( ) sin( ) 0
Re3 sin cos( ) 0 (VII.50)
0 0 1
Et,
cos( ) 0 sin
Re ' 0 1 0 (VII.51)
1
e , e , e
0
Pour avoir une prévention contre les problèmes attendus au cours de forage, il est
nécessaire d’estimer les contraintes in situ et leurs orientation, par ce que la connaissance des
contraintes in situ permet de réduire l’allure de la redistribution des contraintes après le
forage.
Dans la terre il y a trois efforts qui sont perpendiculaires entre eux :
σv : effort principale à l’axe verticale.
σh : Effort principale à l’axe horizontale.
σH : Effort principale à l’axe horizontale.
Fig VII-5 :
σv > σh > σH si on veut forer un puits avec ces conditions, il faut savoir que l’orientation de σh
qui est dans ce cas la contrainte horizontale majeur, et la moins stable.
Fig VII-6 :
σH > σh > σv dans cette situation le forage dévié pourrait être plus stable que le forage
verticale. Ceci dépendra des différences de contraintes (σh - σv) et (σH - σh).
Si (σh - σv) > (σH - σh) le forage vertical est a priori plus stable.
Si (σh - σv) < (σH - σh) le forage dévié est a priori plus stable.
L’orientation la plus stable est dans le sens de σH.
Fig VII-7 :
σH > σv > σh dans ce cas le forage dévié sera plus stable que le forage vertical. Le sens le plus
stable est dans le sens de σH qui est la contrainte majeure.
Après le forage qui constitue une perturbation au sein de la roche, les parois du puits
foré et leurs voisinages sont soumis à des concentrations de contraintes mécaniques et
éventuellement à des réactions chimiques avec le fluide de forage qui peuvent à elle seules
modifier l’état de contrainte. La redistribution des contraintes résultante peut engendrer une
contrainte ou une combinaison de contraintes qui risque de dépasser la résistance de la roche.
.
Fig VII-8 :
Fig VII-9 :
Le schéma précédent montre une fracture par cisaillement et une fracture par tension, tous les deux
peuvent augmenter le temps non productif.
Fig VII-10 :
Le leak off test qui est généralement la procédure utilisée pour la détermination de la
pression d’injection qui limitera la densité de la boue, peut être utilisé également pour estimé
la contrainte principale mineure σhmin. Le test consiste à mettre une partie de la formation sous
pression et noter la variation de celle-ci (voir figure VII-11). Il est à remarquer que plus la
section du découvert exposée à la pression de la boue est réduite plus la localisation de la
contrainte horizontale minimale en terme de profondeur est précise.
Fig VII-11 :
Dans la figure ci-dessus l’étape 1 correspond à une phase transitoire liée au mode de
démarrage des pompes et dans laquelle le débit n’est pas constant d’où sa non linéarité.
L’étape 2 correspond à l’augmentation de pression avec l’augmentation du volume injecté à
débit constant. Cette partie est approximativement linéaire jusqu’à l’atteinte du point
d’injection LOT (Leak off Test) où le taux d’augmentation de la pression diminue à cause de
la pénétration du fluide dans la formation. Cette valeur est généralement utilisée pour limiter
la densité du fluide de forage.
Après l’arrêt des pompes dans la troisième étape, on constate une chute brusque de la pression
jusqu’à une valeur appelée ISIP (Initial shut-in pressure). On constate ensuite une dissipation
de la pression correspondant à un taux presque constant d’envahissement de la formation par
le fluide qui a pour effet de refermer progressivement la fracture.
La contrainte horizontale mineure est obtenue quand le taux de décroissance de la pression
s’écarte de la courbe de dissipation théorique. Cela est supposé avoir lieu à la fin de la
refermeture de la fracture induite.
En pratique on trouve que la valeur du leak off test est 1 à 1.1 fois supérieure à σhmin.
Fig VII-12 :
Fig VII-13 :
Le cavage peut être le résultat d’une grande vitesse du fluide de forage dans l’annulaire trou-
tiges ou d’une réaction combinée chimique et mécanique. Cependant, l’ovalisation est plus
susceptible d’être causée par les contraintes tectoniques qui s’exercent sur la formation. Par
conséquent, pour l’analyse de l’orientation des contraintes principales, il ne faudrait prendre
en compte que les zones ovalisées. Cette ovalisation, si elle a lieu, est orientée dans le sens de
la contrainte principale mineure (voir figure VII-14).
Fig VII-14 :
VII-8-2) Utilisation des outils d’imagerie :
Il existe une autre méthode de détermination des orientations des contraintes
principales basée sur les diagraphies d’imagerie. Ces dernières fournissent une image du trou
incluant la trace des éventuelles fractures dont l’interprétation peut donner l’orientation des
contraintes principales.
Les principaux outils d’imagerie sont :
- Les outils électriques comme FMI (Fullbore Micro Imager) et le FMS (Fullbore Micro
Scanner) : le principe de ces outils est de créer une image de microresistivité de la formation
proche de la parois. Ceci est obtenu à l’aide d’un ensemble d’électrodes montées sur patins.
Ces outils ne sont utilisés que dans les boues à l’eau, les boues à l’huile n’étant pas
conductrices du courant électrique.
- Les outils ultrasoniques comme l’UBI (Ultasonic Borehole Imager) : C’est un outil de haute
résolution qui permet l’acquisition d’images acoustiques des parois de puits. Ce type d’outil
peut être utilisé dans les boues à l’huile comme à l’eau.
Fig VII-15 :
MDZ
565
OMOZ
522
Fig VII-16 :
La situation du puits MDZ565 sur la carte des failles montre que ce dernier est assez éloigné
des failles. Cependant le puits OMOZ522 se situ près d’une faille (faille remontant jusqu’au
Tréas) Par conséquent la direction de la contrainte horizontale majeure dans le drain sera
considérée comprise entre l’orientation régionale N315° et N300° qui est la direction
perpendiculaire à la faille.
Pour les roches carbonatées, les évaporites et les sels (D’après Yale et al. 1994):
Fig VII-17 :
Fig VII-18 :
Fig VII-19 :
Fig VII-20 :
Ces droites sont appelées droites de Coulomb, elles sont tracer en effectuant un essai
de cisaillement en utilisant la boite de Casagrande qui composée en de deux demi boites qui
peuvent se déplacer horizontalement l’une par rapport à l’autre en exerçant un effort normal
sur l’échantillon. La demi boite supérieur est poussée horizontalement à vitesse constante,
l’effort de cisaillement est mesuré par l’intermédiaire d’un dynamomètre. La connaissance
de N et T permet de tracer ces droites de Coulomb ; cette expérience est refaite plusieurs fois
avec σi =Ni /S, τi=Ti/S , avec plusieurs valeurs de σ et τ on peut tracer la droite de Coulomb
τ= f (σ), τ = c + σ tgФ.
Pour déterminer les cercles de Mohr on réalise un essai triaxial dont on place une
éprouvette cylindrique (protégée par une membrane et soumis à une contrainte de
confinement σ2 = σ3 par l’intermédiaire d’un liquide contenu dans cette cellule, La contrainte
verticale est appliquée à l’aide d’un piston actionnée par une presse hydraulique à vitesse
constante, on obtient la rupture de l’échantillon en faisant varier la contrainte verticale tout en
maintenant la contrainte horizontale constante ; au cour de chaque essai on mesure la
contrainte de confinement σ3 et la contrainte σ1 de rupture, ce qui permet de tracer le cercle de
Mohr
Fig VII-21 :
En utilisant la notion de cercle de Mohr, on peut vérifier la stabilité de la roche en un
point. Le cercle de Mohr est utile dans la mesure où il permet de visualiser l’état de contrainte
dans toutes les directions en même temps. Alors, il suffit que l’inéquation définie ci-dessus
soit satisfaite dans une certaine direction pour dire que ce point est instable.
Du fait de la symétrie, on peut utiliser une représentation dans un demi plan (σ,τ). Il
suffit théoriquement de tracer deux cercles de Mohr à la rupture c 1 et c3 pour pouvoir
déterminer l’enveloppe de rupture. Comme représenté sur la figure, la droite est tangente aux
deux cercles.
L’état de contrainte représenté par le cercle c2 est un état stable.
Le cercle c1 représente un cas particulier de l’état de rupture, pour lequel la contrainte
principale mineure σ3 est nulle. Dans ce cas la contrainte principale majeure est appelée
résistance à la compression simple UCS (unconfined compressive stress).
Fig VII-22 :
Il est à noter que cette représentation bidimensionnelle peut être généralisée dans le
cas d’un état de contrainte tridimensionnel : on trace les 3 cercles de Mohr correspondant aux
trois plans perpendiculaires et on prend en considération le plus grand cercle pour tracer
l’enveloppe de rupture. (Figure VII-23)
Fig VII-23 :
Fig VII-24 :
Fig VII-25 :
Fig VII-26 :
3- Rupture par cisaillement. C’est la zone où l’on voit apparaître des plans de cisaillement
conjugués. induits par le critère de Mohr-Coulomb : ces plans critiques contiennent la
contrainte principale intermédiaire et forment un angle aigu égal à (П/2 – Ф), dont la
contrainte principale majeure est la bissectrice. On peut avoir par conséquent les modes de
ruptures représentés sur la figure suivante, selon l’ordre des contraintes σr, σθ, σl.
Fig VII-27 :
4- Dans le cas où le niveau des contraintes est très élevé les roches poreuses subissent une
déformation irréversible qui est associée à l’écrasement des pores et au glissement des grains
les uns par rapport aux autres. Ce mode de rupture est appelé rupture par écrasement des
pores.
Ces retombées sont une indication d’une instabilité due à une forte pression des pores
qui n’a pas été contre balancée par la densité de fluide de forage (cas du forage en
underbalance).
En fait, le fluide des pores ne pouvant circuler librement dans les argiles (très poreuses
0.7, et non perméable), la variation de la contrainte totale au niveau de la paroi se présente
directement sur les contraintes effectives. Cela peut engendrer des contraintes effectives
négatives (traction) qui provoquent des retombées en formes d’écailles ou bien faire glisser
suffisamment le cercle de Mohr vers l’origine pour engendrer une rupture en mode A1 ou B1.
Généralement la solution adéquate pour ce type de problèmes est l’augmentations de
la densité.
Où p est la pression des pores et B est le coefficient de Biot relatif aux déformations. Il est
donné par l’expression :
σij sont les contraintes effectives, se sont elles qui gouvernent la rupture de la roche.
Terzaghi a proposé la relation suivante :
Contraintes principales = Contraintes effectives + pression des pores (σ’ = σ – p).
Biot a proposé une équation pour expliquer ce qui suit: n'importe quel changement de la
pression de pore a accompagné de variation de volume de pore :
σ’ = σ – α p
Où : α est le constant de Biot (varie de 0 à 1)
α vaut 1 pour les roche raide et 0 pour les roches à basse rigidité.
L’équilibre des pressions du fluide dans la roche se fait en fonction de la perméabilité de
celle-ci. Lorsque la perméabilité est assez grande les pressions s’équilibrent immédiatement,
on est en conditions dites drainées, un régime d’écoulement permanent s’établit d’une
manière qui est généralement supposée instantanée.
Par contre, si la perméabilité est trop faible le fluide ne peut circuler à des vitesses suffisantes,
ce sont des conditions dites non drainées.
En cas de conditions non drainées la pression est donnée en fonction du coefficient de
Skempton S par :
p = S σmoy
Où :
Les conditions non drainées conduisent aux plus grandes valeurs possibles d’augmentation de
pression des pores à cause de l’empêchement de l’évacuation du surplus de pression. Ceci
génère des conditions qui mènent à l’état le moins stable en termes de contraintes effectives.
3- Effet de la température :
La propagation des perturbations thermiques dépend de la diffusion thermique de la
roche qui est en général très faible. En conséquence le processus de la propagation thermique
est relativement lent. Dans le cas de roches très perméables la propagation des perturbations
hydrauliques précède les perturbations thermiques. Cependant, dans le cas où la diffusion
hydraulique est très faible, comme le cas des argiles, la propagation des deux processus se fait
à des vitesses voisines. D’où l’intérêt de l’évaluation de l’effet des deux processus sur la
distribution des contraintes.
D’après la démonstration de Maury, nous constatons qu’une augmentation de la
température aura pour effet une augmentation des contraintes tangentielles et axiales. Cela est
dû au fait de la tendance de la roche à l’expansion qui est bloquée. Cependant la température
n’a pas d’effet sur la contrainte radiale dans la mesure où l’expansion radiale reste libre.
Le changement du régime thermique provient généralement du changement de la
température du fluide de forage, qui en variant par rapport à la température de formation
provoque une perturbation de l’état de contrainte. Cette dernière peut aller dans le sens de la
stabilité comme elle peut ne pas y aller. Généralement les changements du régime thermique
commencent à se faire sentir à partir d’une certaine profondeur quand la différence entre la
température de surface et celle de la formation devient relativement importante.
La variation de contrainte thermique est proportionnelle au module d’élasticité. Le
surcroît de contraintes dû à l’effet thermique peut monter jusqu’à 75 psi/°C si la roche est
rigide.
En comparant l’effet de la pression du fluide de forage à l’effet de la température, on constate
que le premier agit sur les contraintes tangentielles et radiales et que le second agit sur les
contraintes tangentielles et axiales. Par ailleurs, on remarque que l’augmentation de la
température a le même effet qu’une diminution de la densité. De ce fait, celle-ci aura un
impact direct sur les résultats d’un éventuel leak off test.
La circulation du fluide de forage joue un rôle important dans le changement du
régime thermique. Cette dernière fait en sorte que le fond du trou soit refroidi par rapport à la
Fig VII-28 :
Fig VII-29 :
D’autre part une étude statistique a montrer qu’avec une inclinaison de 60° on aura une
meilleure stabilité des parois, et cela avec une densité de 0.55 dans le D3 (le D3 est parmi les
horizons les plus durs) et avec une densité de 0.65 dans le D2 (le D2 est le moins rigide).
Densité 0.55 dans le D3 :
Puits vertical Puits incliné (60°) Puits horizontal
Fig VII-30 :