UV 104 Comptabilité
Série 4 : Les opérations d’inventaire (Suite)
Chapitre 20 : La régularisation des cessions d’éléments d’actif
Nous étudierons dans ce chapitre, les cessions d’éléments d’actif réalisées en dehors du cycle
d’exploitation, il s’agit donc des :
• cessions d’immobilisations incorporelles ;
• cessions d’immobilisations corporelles ;
• cessions d’immobilisations financières (titres de participation, titres immobilisés, titres
immobilisés de l’activité de portefeuille) ;
• cessions de valeurs mobilières de placement.
Une cession d’immobilisation est une opération de désinvestissement ; elle présente donc
un caractère exceptionnel qui peut être motivé par diverses raisons :
Une cession de valeurs mobilières de placement est une opération courante de cession de
titres spéculatifs dans le but de réaliser une plus-value à court terme pour optimiser la trésorerie.
Une cession d’immobilisation ou de valeurs mobilières de placement peut intervenir à tout moment
de l’année ; nous avons cependant choisi d’en faire l’étude dans la présente série dédiée aux
travaux d’inventaire car la régularisation de ces cessions se fait le plus souvent à l’inventaire en
raison des amortissements, des dépréciations ou des provisions qui peuvent leur être attachés.
Cessions
d’éléments d’actif
Cessions
d’immobilisations Cessions
incorporelles et de titres
corporelles
Son contenu est à jour au regard de la nouvelle réglementation comptable applicable à partir du 1er
janvier 2005.
Plusieurs cas de figure doivent être envisagés. L’arborescence ci après permet d’en donner une vue
d’ensemble :
Cessions
d’immobilisations
incorporelles et
corporelles
Faisant éventuellement
l’objet d’une subvention
d’investissement
Remarque : en cas de cession d’un bien ayant bénéficié d’une subvention d’investissement, la
fraction de subvention non encore rapportée au résultat, doit être reprise au plus tard à l’inventaire
de l’exercice au cours duquel a eu lieu la cession.
Rappel : lorsqu’une immobilisation non amortissable fait l’objet d’une subvention d’investissement ,
le rapport de la subvention au résultat doit se faire :
• par fractions égales sur la durée d’inaliénabilité 2 du bien ;
• en dix fractions égales en cas d’absence de clause d’inaliénabilité du bien.
Important : la valeur comptable d’une immobilisation non amortissable cédée est égale à sa valeur
brute.
20/03/N
462 Créances sur cession d’immobilisation 50 000,00
775 PCEA (1) 50 000,00
Facture n°…………
30/03/N
512 Banque 50 000,00
462 Créances sur cessions 50 000,00
d’immobilisations
Virement reçu n°…………………
1
Valeur d’origine = coût d’acquisition hors taxes = valeur brute inscrite au bilan
2
Une clause d'inaliénabilité a pour effet d'interdire les actes de disposition (vendre, donner) portant sur le bien concerné
mais n’interdit pas les actes d’administration
31/12/N
675 VCEAC (2) 55 000,00
207 Fonds commercial 55 000,00
Sortie d'actif
d°
2907 Dépréciation du fonds commercial 7 000,00
7816 Reprise sur dépréciations des 7 000,00
immobilisations incorporelles et
corporelles
Selon inventaire (dépréciation sans objet)
Exemple 2 : un terrain à bâtir a été vendu le 08/10/N pour 180 000 € hors taxes (TVA 19,60 %) à
un marchand de biens (règlement reçu le jour même par chèque). Il avait été acheté pour 140 000
€ hors taxes le 04/03/N-3. Une subvention d’investissement de 70 000 € avait permis de contribuer
au financement de l’opération. Le contrat d’octroi de la subvention ne prévoyait pas de clause
d’inaliénabilité du terrain, la subvention a donc été rapportée au résultat par 10ème.
08/10/N
512 Banque 215 280,00
775 PCEA 180 000,00
44571 TVA collectée 35 280,00
Facture n°………… Chèque reçu n°………
31/12/N
675 VCEAC 140 000,00
211 Terrains 140 000,00
Sortie d'actif
d°
139 Subventions d’investissement inscrites au compte de 49 000,00
résultat
777 Quote-part des subventions 49 000,00
d’investissement virée au
résultat de l’exercice
Pour régularisation : 70 000 × 7/10 (1)
d°
131 Subventions d’équipement 70 000,00
139 Subventions d’investissement 70 000,00
inscrites au compte de résultat
Pour soldes des comptes concernés
(1) Le bien ayant été cédé courant N, à l’inventaire du 31/12/N, il reste 7/10ème de la subvention à rapporter au résultat.
Remarque préalable : la cession d’un bien meuble d’investissement est soumise à la TVA à
condition que la TVA ayant grevé son acquisition ait pu être déduite (ce qui exclut a priori les
véhicules de tourisme pour lesquels il existe cependant un régime particulier).
La cession d’un immeuble bâti (bâtiment, construction) est soumise à un régime fiscal particulier qui
peut éventuellement conduire au reversement d’une partie de la TVA initialement déduite.
Première étape : il faut enregistrer la transaction en comptabilité le jour même de la cession. (Si le
règlement est décalé, on utilisera le compte 462 « Créances sur cessions d’immobilisations »).
Deuxième étape : quelles que soient ses modalités d’amortissement, il faut, au plus tard à
l’inventaire, sortir de la comptabilité, pour sa valeur d'origine, le bien cédé ainsi que les
amortissements cumulés et la dépréciation éventuelle le concernant.
Remarque : le fait que le bien ait fait l’objet d’un amortissement dérogatoire et/ou ou d’une
subvention d’investissement ne pose pas de problèmes car les comptes concernés sont soldés dès la
fin du plan d’amortissement, donc antérieurement à la cession.
Important : la valeur comptable d’une immobilisation amortissable cédée est égale à sa valeur
brute diminuée des amortissements cumulés et de la dépréciation éventuelle la concernant.
Exemple 1 : un véhicule de tourisme acheté 12 500 € TTC le 01/05/N-7 et amorti sur 5 ans en
linéaire (valeur résiduelle considérée comme nulle) a été cédé le 20/02/N pour 800 €. Règlement
reçu par chèque le bancaire le jour même.
20/02/N
512 Banque 800,00
775 PCEA 800,00
Facture n°……… Chèque reçu n°………
On notera que la cession n’est pas soumise à la TVA car il s’agit d’un véhicule de tourisme.
31/12/N
28182 Amortissements du matériel de transport (1) 12 500,00
2182 Matériel de transport (2) 12 500,00
Sortie d'actif
Exemple 2 : une machine - outil achetée et mise en service pour 14 000 € hors taxes le 10/02/N-6
a été cédée le 15/09/N pour 900 € hors taxes (TVA 19,60 %). Règlement reçu par chèque le jour
même. Elle faisait l’objet d’un amortissement proportionnel aux nombre de pièces fabriquées. Sa
valeur résiduelle était estimée à 10 % de sa valeur brute (valeur d’acquisition hors taxes). Au
31/12/N-1, son plan d’amortissement était arrivé à son terme.
15/09/N
512 Banque 976,40
775 PCEA 900,00
44571 TVA collectée 176,40
Facture n°……… Chèque reçu n°………
31/12/N
28154 Amortissements du matériel industriel (1) 12 600,00
675 VCEAC (14 000 – 12 600) (2) 1 400,00
2154 Matériel industriel 14 000,00
Sortie d'actif
Exemple 3 : une machine - outil achetée et mise en service pour 40 000 € hors taxes le 25/06/N-6,
a été cédée le 14/09/N pour 950 € hors taxes (TVA 19,60 %). Le règlement a été reçu par chèque le
jour même. Elle faisait l’objet d’un amortissement croissant sur 5 ans et sa valeur résiduelle était
considérée comme nulle. L’existence d’indices de dépréciation avait conduit l’entreprise à réaliser un
test de dépréciation à chaque fin d’exercice. Au 31/12/N-1, au terme de son plan d’amortissement,
cette machine faisait l’objet de 39 150 € d’amortissements cumulés et de 850 € de dépréciation.
14/09/N
512 Banque 1 136,20
775 PCEA 950,00
44571 TVA collectée 186,20
Facture n°……… Chèque reçu n°………
31/12/N
28154 Amortissements du matériel industriel 39 150,00
29154 Dépréciation du matériel industriel 850,00
2154 Matériel industriel 40 000,00
Sortie d'actif
Exemple 4 : une machine - outil achetée et mise en service pour 21 000 € hors taxes le 01/03/N-6,
a été cédée le 15/10/N pour 1 100 € hors taxes (TVA 19,60 %). Le règlement a été reçu par chèque
le jour même. Elle faisait l’objet d’un amortissement linéaire sur 5 ans et sa valeur résiduelle était
estimée à 1 000 €. L’existence d’indices de dépréciation avait conduit l’entreprise à réaliser un test
de dépréciation à chaque fin d’exercice. Au 31/12/N-1, au terme de son plan d’amortissement,
cette machine faisait l’objet de 19 300 € d’amortissements cumulés et de 700 € de dépréciation.
15/10/N
512 Banque 1 315,60
775 PCEA 1 100,00
44571 TVA collectée 215,60
Facture n°……… Chèque reçu n°………
31/12/N
28154 Amortissements du matériel industriel 19 300,00
29154 Dépréciation du matériel industriel 700,00
675 VCEAC (21 000 – 19 300 - 700) (1) 1 000,00
2154 Matériel industriel 21 000,00
Sortie d'actif
Première étape : il faut enregistrer la transaction en comptabilité le jour même de la cession. (Si le
règlement est décalé, on utilisera le compte 462 « Créances sur cessions d’immobilisations »).
Deuxième étape : au plus tard à l’inventaire, il faut constater une dotation linéaire complémentaire
aux amortissements en appliquant un prorata allant du premier jour de l’exercice de cession
jusqu’au jour de cession.
Troisième étape : au plus tard à l’inventaire, il faut sortir de la comptabilité, pour sa valeur
d'origine, le bien cédé ainsi que les amortissements cumulés (y compris la dotation complémentaire)
et la dépréciation éventuelle le concernant.
Exemple : un véhicule utilitaire acheté et mis en service pour 14 000 € hors taxes le 01/10/N-3 et
amorti sur 5 ans en linéaire (valeur résiduelle considérée comme nulle), a été cédé le 15/05/N pour
5 000 € hors taxes (TVA 19,60 %). Règlement reçu le jour même par chèque bancaire.
15/05/N
512 Banque 5 980,00
775 PCEA 5 000,00
44571 TVA collectée 980,00
Facture n°…… Chèque reçu n°………
Le bien cédé fait l’objet d’un amortissement linéaire sur 5 ans, soit un taux de 100 % / 5 = 20 %
31/12/N
6811 Dotations aux amortissements sur immobilisations 1 050,00
incorporelles et corporelles
28182 Amortissements du matériel de 1 050,00
transport
Dotation complémentaire (14 000 × 20 % × 135/360)
d°
28182 Amortissements du matériel de transport (1) 7 350,00
675 VCEAC (2) 6 650,00
2182 Matériel de transport 14 000,00
Sortie d'actif
Remarque : autre mode de calcul possible : (14 000 × 20 % × 810 /360) + 1 050 = 7 350
ou encore : 14 000 × 20 % × 2,25) + 1 050 = 7 350
(2) Valeur d’origine – Amortissements cumulés jusqu'au jour de la cession = 14 000 – 7 350 = 6 650
Première étape : il faut enregistrer la transaction en comptabilité le jour même de la cession. (Si le
règlement est décalé on utilisera le compte 462 « Créances sur cessions d’immobilisations »).
Deuxième étape : au plus tard à l’inventaire, il faut constater une dotation complémentaire aux
amortissements en appliquant un prorata allant du premier jour de l’exercice de cession jusqu’au
jour de cession. Le taux utilisé doit être celui qui était prévu pour l’exercice de cession.
Troisième étape : au plus tard à l’inventaire, il faut sortir de la comptabilité, pour sa valeur
d'origine, le bien cédé ainsi que les amortissements cumulés (y compris la dotation complémentaire)
et la dépréciation éventuelle le concernant.
Exemple : une machine - outil acquise et mise en service le 01/01/N-2 pour 30 000 € hors taxes a
été cédée le 01/09/N pour 11 000 € hors taxes (TVA 19,60 %). Le règlement à été reçu le jour
même. Ce bien faisait l’objet d’un amortissement décroissant sur 5 ans et sa valeur résiduelle était
considérée comme nulle. Les taux d’amortissements retenus étaient les suivants :
Années Taux
N-2 30 %
N-1 25 %
N 20 %
N+1 15 %
N+2 10 %
01/09/N
512 Banque 13 156,00
775 PCEA 11 000,00
44571 TVA collectée 2 156,00
Facture n°……… Chèque reçu n°………
31/12/N
6811 Dotations aux amortissements des immobilisations 4 000,00
incorporelles et corporelles
28154 Amortissements du matériel 4 000,00
industriel
Dotation complémentaire (30 000 × 20 % × 8/12)
d°
28154 Amortissements du matériel industriel 20 500,00
[(30 000 × 55 %) + 4 000]
675 VCEAC (30 000 – 20 500) 9 500,00
2154 Matériel industriel 30 000,00
Sortie d’actif
Première étape : il faut enregistrer la transaction en comptabilité le jour même de la cession. (Si le
règlement est décalé on utilisera le compte 462 « Créances sur cessions d’immobilisations »).
Deuxième étape : au plus tard à l’inventaire, il faut constater une dotation complémentaire aux
amortissements proportionnelle au nombre d’unités d’œuvre concernée par la période allant du 1er
jour de l’année de cession au jour de cession.
Troisième étape : au plus tard à l’inventaire, il faut sortir de la comptabilité, pour sa valeur
d'origine, le bien cédé ainsi que les amortissements cumulés (y compris la dotation complémentaire)
et la dépréciation éventuelle le concernant.
Exemple : une machine - outil acquise et mise en service le 01/01/N-2 pour 40 000 € hors taxes a
été cédée le 15/05/N pour 16 000 € hors taxes (TVA 19,60 %). Le règlement à été reçu le jour
même par chèque. Ce bien faisait l’objet d’un amortissement par référence aux nombre de pièces
fabriquées. Sa valeur résiduelle est considérée comme nulle. Les prévisions de fabrication étaient les
suivantes :
Années Nombre de
pièces
fabriquées
Les prévisions N-2 et N-1 ont été réalisées.
N-2 15 000 Du 01/01/N au 15/01/N, 3 240 pièces ont été
N-1 15 000 fabriquées.
N 10 000
N+1 10 000
N+2 10 000
Total 60 000
© Didier CHADOURNE / CNAM – INTEC -9-
Série 4 : Les opérations d’inventaire (Suite) - Chapitre 20 : La régularisation des cessions d’éléments d’actif
15/05/N
512 Banque 22 724,00
775 PCEA 19 000,00
44571 TVA collectée 3 724,00
Facture n°……… Chèque reçu n°………
31/12/N
6811 Dotations aux amortissements des immobilisations 2 160,00
incorporelles et corporelles
28154 Amortissements du matériel 2 160,00
industriel
Dotation complémentaire (40 000 × 3 240 / 60 000)
d°
28154 Amortissements du matériel industriel 22 160,00
[(40 000 × 30 000 / 60 000) + 2 160]
675 VCEAC (40 000 – 22 160) 17 840,00
2154 Matériel industriel 40 000,00
Sortie d’actif
Première étape : il faut enregistrer la transaction en comptabilité le jour même de la cession. (Si le
règlement est décalé on utilisera le compte 462 « Créances sur cessions d’immobilisations »).
Deuxième étape : au plus tard à l’inventaire, il faut constater une dotation complémentaire aux
amortissements en appliquant un prorata allant du premier jour de l’exercice de cession jusqu’au
premier jour du mois de cession. (Attention aux changements de taux en dégressif)
Troisième étape : au plus tard à l’inventaire, il faut sortir de la comptabilité, pour sa valeur
d'origine, le bien cédé ainsi que les amortissements cumulés (y compris la dotation complémentaire)
et la dépréciation éventuelle le concernant.
Exemple : un matériel industriel acheté 80 000 € hors taxes le 26/09/N-2 a été cédé le 12/03/N
pour 32 000 € hors taxes (TVA 19,60 %). Règlement reçu le jour même par chèque. Ce bien faisait
l’objet d’un amortissement dégressif sur 5 ans (coefficient 1,75) car l’entreprise avait estimé que ce
mode d’amortissement fiscal était, pour son cas, économiquement justifié. La valeur résiduelle du
bien était considérée comme nulle.
12/03/N
512 Banque 38 272,00
775 PCEA 32 000,00
44571 TVA collectée 6 272,00
Facture n°… Chèque reçu n°……
Sachant que le bien cédé était amorti en dégressif, il est préférable de reconstituer partiellement le
tableau d'amortissement le concernant afin de disposer de la base de calcul de la dotation
complémentaire :
100 %
Taux dégressif = ⎯⎯⎯⎯ × 1,75 = 35 %
5
31/12/N
6811 Dotations aux amortissements sur immobilisations 2 679,45
incorporelles et corporelles
28154 Amortissements du 2 679,45
matériel industriel
Dotation complémentaire (45 933,34 × 35 % × 2/12)
d°
28154 Amortissements du matériel industriel (3) 36 746,11
675 VCEAC (4) 43 253,89
2154 Matériel industriel 80 000,00
Sortie d'actif
(1) Amortissements cumulés jusqu’au premier jour du mois de cession : 9 333,33 + 24 733,33 + 2 679,45 = 36 746,11
(2) Valeur d’origine – Amortissements cumulés jusqu’au premier jour du mois de cession = 80 000 - 36 746,11 = 43 253,89
Exemple : l’entreprise CHARPENTIER a cédé le 20/09/N pour 5 200 € hors taxes, un matériel
industriel acheté 10 000 € hors taxes le 10/04/ N-2 et mis en service le 15/05/N. Règlement le jour
même. L’entreprise avait estimé que l’amortissement économiquement justifié était l’amortissement
linéaire ; elle avait cependant décidé de bénéficier des avantages de l’amortissement dégressif en
pratiquant le mécanisme des amortissements dérogatoires.
20/09/N
512 Banque 6 219,20
775 PCEA 5 200,00
44571 TVA collectée 1 019,20
Facture n°… Chèque reçu n°…….
31/12/N
6811 Dotations aux amortissements sur immobilisations 1 444,44
incorporelles et corporelles
28154 Amortissements du 1 444,44
matériel industriel
Dotation complémentaire (10 000,00 × 0,20 × 260/360 )
d°
28154 Amortissements du matériel industriel 4 694,44
(1 250 + 2 000 + 1 444,44) 5 305,56
675 VCEAC (10 000 - 4 694,44)
2154 Matériel industriel 10 000,00
Sortie d'actif
d°
145 Amortissements dérogatoires 1 956,25
78725 Reprises sur amortissements 1 956,25
dérogatoires
Pour solde du compte débité (1 375,00 + 581,25)
Les règles sont celles qui s’appliquent aux cessions compte tenu du système d’amortissement choisi
par l’entreprise. Il faut par ailleurs, en procédant à la sortie d’actif, annuler également la
dépréciation.
Rappels :
• lorsqu’un bien amortissable fait l’objet d’une dépréciation, sa base amortissable est modifiée ;
• la valeur comptable d’une immobilisation amortissable cédée est égale à sa valeur brute
diminuée des amortissements cumulés et de la dépréciation éventuelle la concernant.
Exemple : une machine - outil acquise et mise en service le 01/04/N-2 pour 20 000 € hors taxes a
été cédée le 01/06/N pour 10 000 € hors taxes (TVA 19,60 %). Le règlement à été reçu le jour
même. Ce bien faisait l’objet d’un amortissement linéaire sur 5 ans et sa valeur résiduelle était
considérée comme nulle. L’évolution technologique de ce genre de matériel étant très rapide,
l’entreprise a réalisé à chaque fin d’année un test de dépréciation qui a conduit à la détermination
des valeurs actuelles suivantes :
• Fin N-2 : la valeur actuelle était estimée à 16 500 €
• Fin N-1 : la valeur actuelle était estimée à 12 800 €
01/06/N
512 Banque 11 960,00
775 PCEA 10 000,00
44571 TVA collectée 1 960,00
Facture n°…… Chèque reçu n°………
Pour disposer de toutes les données nécessaires, il est préférable de reconstituer partiellement le
plan d’amortissement initial ainsi que le tableau de suivi comptable de cette immobilisation :
Amortissements
VNC fin
Années Base de calcul
Dotations Cumuls d’exercice
Écritures de régularisation :
31/12/N
6811 Dotations aux amortissements des immobilisations 1 641,00
incorporelles et corporelles
28154 Amortissements du matériel 1 641,00
industriel
Dotation complémentaire (12 800 × 12/39 × 5/12)
d°
28154 Amortissements du matériel industriel 8 523,00
(6 882 + 1 641)
29154 Dépréciations du matériel industriel 318,00
675 VCEAC (20 000 - 8 523 - 318) 11 159,00
2154 Matériel industriel 20 000,00
Sortie d’actif
En cas de cession d’un bien ayant bénéficié d’une subvention d’investissement, la fraction de
subvention non encore rapportée au résultat, doit être reprise au plus tard à l’inventaire de
l’exercice au cours duquel a eu lieu la cession.
Rappel : lorsqu’une immobilisation amortissable fait l’objet d’une subvention d’investissement, quel
que soit son mode d’amortissement, le rapport de la subvention au résultat doit se faire sur la
même durée et au même rythme que l’amortissement pratiqué pour l’immobilisation concernée.
Exemple : l’entreprise a cédé le 01/03/N au prix de 2 000 € hors taxes (TVA 19,60 %), un matériel
acquis et mis en service le 01/06/N-2 pour 6 000 € hors taxes. Le règlement a été reçu le jour
même. Ce bien, amorti en linéaire sur 5 ans, a fait l’objet d’un financement partiel à hauteur de 70
% par subvention d’investissement. Sa valeur résiduelle est considérée comme nulle. Le rapport de
la subvention au résultat se fait proportionnellement aux amortissements.
01/03/N
512 Banque 2 392,00
775 PCEA 2 392,00
44571 TVA collectée 392,00
Facture n°…
31/12/N
6811 Dotations aux amortissements sur immobilisations 200,00
incorporelles et corporelles
28154 Amortissements du matériel industriel 200,00
Dotation complémentaire (6 000 × 20 % × 2/12 )
d°
28154 Amortissements du matériel industriel 2 100,00
(700 + 1 200 + 200)
675 VCEAC (6 000 – 2 100) 3 900,00
2154 Matériel industriel 6 000,00
Sortie d'actif
d°
139 Subventions d’investissement inscrites au compte de 2 870,00
777 Quote-part des subventions 2 870,00
d’investissement virée au résultat de
l’exercice
Pour régularisation
d°
131 Subventions d’équipement 4 200,00
139 Subventions d’investissement 4 200,00
inscrites au compte de résultat
Pour soldes des comptes concernés
i) Cas particulier de la cession à un négociant en biens d’occasion d’un bien mobilier exclu
du droit à déduction
Au moment de la cession, le cédant peut bénéficier d’un complément de déduction s’il remplit les
trois conditions suivantes :
• la cession doit avoir lieu dans un délai de régularisation de 5 ans ;
• la cession doit être soumise à la TVA ;
• la TVA ayant grevé le bien à l’acquisition ne doit pas avoir été déduite.
Le montant de la déduction complémentaire est égale au montant de la TVA ayant grevé le bien
diminué de 1/5ème par année civile écoulée ou fraction d’année civile écoulée depuis l’année
d’acquisition. Le montant de ce complément de déduction ne peut excéder la TVA collectée sur la
cession.
DOIT :
DUPOND
Facture n° 8 574
Le véhicule repris (Citroën tourisme SAXO) avait également était acheté chez le concessionnaire
MIDI AUTOS pour 10 166 € TTC, lequel s’était engagé à l’époque à le reprendre pour 3 400 € hors
taxes (TVA 19,60 %) à la double condition que :
• le véhicule soit en bon état et n’ait pas dépassé un certain kilométrage à l’issue de 3 années
d’utilisation à compter de sa mise circulation.
• et que l’entreprise s’engage à acheter un véhicule neuf de la même catégorie ou d’une catégorie
supérieure.
L’entreprise avait accepté l’offre et amorti ce véhicule de tourisme sur 3 ans en linéaire à compter
de sa mise en circulation (01/10/N-3) sur la base de sa valeur brute diminuée de sa valeur
résiduelle ; la valeur résiduelle retenue étant égale au prix de reprise proposé par le
concessionnaire.
Le véhicule neuf fera l’objet d’un amortissement linéaire sur 5 ans. Sa valeur résiduelle est estimée
à 1 000 €.
01/10/N
2182 Matériel de transport (10 100 × 1,196) 12 079,60
6354 Droits d’enregistrement et de timbre 180,00
6061 Fournitures non stockables 50,00
775 Produits des cessions d’éléments 3 400,00
d’actif
44571 TVA collectée (3 400 × 0,196) (1) 666,40
512 Banque 8 243,20
Facture n° 8 574 Chèque n° 000583
(1) Bien qu’il s’agisse d’un véhicule de tourisme, la transaction est soumise à la TVA car la vente est faite à un professionnel
de l’automobile neuve et d’occasion.
31/12/N
28182 Amortissements du matériel de transport 6 766,00
(10 166 – 3 400)
44562 TVA sur immobilisations (1) 333,20
675 VCEAC (10 166 - 6 766 – 333,20) 3 066,80
2182 Matériel de transport 10 166,00
Sortie d’actif
(1) Complément de déduction de TVA plafonné = TVA collectée sur la cession = 666,40
Complément de déduction de TVA théorique = 1 666 – (1 666 × 4/5) = 333,20 (inférieur au plafond)
D’où : complément de déduction réel = 333,20
Remarque : le véhicule neuf (Citroën tourisme C1) devra par ailleurs être amorti :
31/12/N
6811 Dotations aux amortissements sur immobilisations 553,98
incorporelles et corporelles
28182 Amortissements du matériel de 553,98
transport
Dotation complémentaire :
[(12 079,60 – 1 000)× 0,20 × 90/360]
La revente est soumise à la La revente est soumise à un La revente n’est pas soumise
TVA reversement de TVA la TVA
n
TVA à reverser = TVA initialement déduite - (TVA initialement déduite × ⎯⎯⎯⎯⎯ )
10 ou 20
n = nombre d’années civiles ou de fractions d’années civiles écoulées entre la date d’acquisition et la date de cession.
Exemple : le 15/10/2005 l’entreprise DUPONT cède pour 170 000 € à l’entreprise DURAND, un
entrepôt acquis le 01/07/1999 pour 150 000 € hors taxes et amorti sur 20 ans en linéaire.
100 %
• Taux d’amortissement linéaire = ⎯⎯⎯⎯⎯ = 5 %.
20
15/10/2005
512 Banque 170 000,00
775 PCEA 170 000,00
Facture n° …………
d°
675 VCEAC 20 085,00
44551 TVA à décaisser 20 085,00
TVA à reverser
31/12/2005
6811 Dotations aux amortissements des immobilisations 5 937,50
2813 Amortissements des constructions 5 937,50
Dotation complémentaire (150 000 × 5 % × 285/360)
d°
2813 Amortissements des constructions (1) 47 187,50
675 VCEAC (2) 102 812,50
213 Constructions 150 000,00
Sortie d'actif
(2) Valeur d’origine – Amortissements cumulés jusqu’à la cession = 150 000 – 47 187,50 = 102 812,50
Remarque : on peut noter qu’en majorant la valeur comptable de l’entrepôt cédé, le reversement
de TVA permet de minorer le résultat de cession.
Exemple : un client a manifesté son intention de conservé un conteneur qui lui avait été consigné
pour 1 500 €. Une facture de vente ferme lui a donc été adressée le 10/10/N, fixant le prix de
consignation comme prix de cession TTC (TVA 19,60 %).
Ce conteneur avait été acquis 2 500 € hors taxes ; il avait été mis en service le 01/04/N-2 et faisait
l’objet d’un amortissement linéaire sur 5 ans. Sa valeur résiduelle à l’issue de son plan
d’amortissement était considérée comme nulle.
10/10/N
4196 Clients – Dettes sur emballages consignés 1 500,00
775 PCEA (1 500 / 1,196) 1 254,18
44571 TVA collectée (1 500- 1 254,18) 245,82
Facture n°…
Remarque : si le prix de consignation avait été considéré comme un prix de cession hors taxes en
cas de non retour, il aurait alors fallu passer l’écriture ci-après :
10/10/N
411 Clients 294,00
4196 Clients – Dettes sur emballages consignés 1 500,00
775 PCEA 1 500,00
44571 TVA collectée 294,00
Facture n°…
Cette solution présente un inconvénient majeur : il faut réclamer le montant de la TVA au client.
31/12/N
6811 Dotations aux amortissements sur immobilisations……… 388,89
28186 Amortissements des emballages 388,89
récupérables
Dotation complémentaire (2 500 × 20 % × 280/360)
d°
28186 Amortissements des emballages récupérables 1 263,89
[(2 500 × 20 % × 21/12) + 1 160]
675 VCEAC (8 000 – 4 360) 1 236,11
2186 Emballages récupérables 2 500,00
Sortie d'actif
Exemple : une machine-outil a été mise au rebut le 20/02/N suite à une panne rendant son coût
de réparation supérieur à sa valeur vénale. Ce matériel industriel avait été acquis et mis en service
le 01/08/N-3 pour 12 000 € hors taxes et faisait l’objet d’un amortissement linéaire sur 5 ans. Sa
valeur résiduelle était considérée comme nulle.
31/12/N
6811 Dotations aux amortissements sur immobilisations……… 333,33
28183 Amortissements du matériel de 333,33
bureau et informatique
Dotation complémentaire (12 000 × 20 % × 50/360)
d°
6871 Dotations aux amortissements exceptionnels des 1 005,56
immobilisations
28183 Amortissements du matériel de 1 005,56
bureau et informatique
Dotation (12 000 × 20 % × 905/360) (1)
d°
28183 Amortissements du matériel de bureau et informatique 2 000,00
2183 Matériel de bureau et informatique 2 000,00
Sortie d’actif
(1) Du 20/02/N+3 (Date de la mise au rebut) au 01/08/N+3 (Date de fin du plan d’amortissement), il reste 905 jours
d’amortissements à constater
L’étude des cessions de titres conduit à envisager l’ensemble des cas ci-après :
Cessions de titres
Important : en cas de cession partielle d’un ensemble de titres de même nature achetés à des
dates et des prix différents, la valeur d’acquisition (valeur d’origine) des titres cédés est calculée soit
au coût d’achat moyen pondéré (CMP) soit au coût calculé selon la méthode du « premier entré,
premier sorti » (PEPS). Il s’agit d’une disposition du PCG.
Remarque : pour l’administration fiscale, les sorties de titres de participation doivent être évaluées
selon l’une ou l’autre méthode. A contrario, les sorties d’autres titres doivent être évaluées
obligatoirement selon la méthode du « premier entré, premier sorti ».
Pour résoudre cette divergence entre les dispositions du PCG et celles de la fiscalité et éviter ainsi
les retraitements, il peut être préférable d’utiliser systématiquement la méthode du « premier entré,
premier sorti » quelle que soit la catégorie de titres. Dans la pratique le choix d’une méthode est le
plus souvent guidé par le volonté de concilier respect des dispositions fiscales et minimisation de
l’impôt dû.
Lorsque, les titres sont cédés en bourse, un impôt de Bourse (droit de timbre) peut
éventuellement grever le montant de la vente.
L’impôt de Bourse est calculé au taux de 0,3 % jusqu’à 153 000 € et 1,5 ‰ au-delà. Le montant
des droits dus à l’occasion de chaque opération est diminué d’un abattement de 23 € et plafonné à
610 €. Les opérations d’un montant inférieur ou égal à 7 667 € en sont donc exonérées.
Exemple : l’entreprise BELMONT a décidé de céder la plus grande partie de sa participation dans la
société BMG SA en raison d’un changement de stratégie de croissance :
La participation de l’entreprise BELMONT dans la société BMG SA (16 % du capital) a été constituée
comme suit :
• 200 actions achetées au prix unitaire de 70 € en février N-2 ;
• 200 actions achetées au prix unitaire de 72 € en février N-1 ;
• 400 actions achetées au prix unitaire de 74 € en avril N-1.
La valeur d’utilité de ces titres est estimée à 76 € l’unité au 31/12/N-1. La valeur d’utilité au
31/12/N est toujours estimée à 76 € l’unité car le titre reste relativement rentable.
L’entreprise utilise la méthode du coût moyen pondéré pour valoriser les sorties de titres de
participation.
14/03/N
512 Banque 51 558,15
627 Services bancaires 787,50
44566 TVA sur autres biens et services 154,35
775 PCEA 52 500,00
Selon avis de crédit n° AC00024124
31/12/N
675 VCEAC 50 750,00
261 Titres de participation 50 750,00
Sortie d'actif (700 × 72,50) (1)
(1) La valeur d’acquisition des titres de participation cédés est calculé au coût moyen pondéré :
Remarque : Les titres cédés n’étaient pas provisionnés car, au 31/12/N-1, leur valeur d’utilité était
supérieure à leur valeur moyenne d’acquisition.
À l’issue de l’opération l’entreprise ne possède plus que 100 titres BMG SA, représentant
[(0,16/800) × 100] = 2 % du capital de cette société. Ces titres ne peuvent donc plus être
considérés comme des titres de participation. Il faut donc passer l’écriture suivante :
31/12/N
271 Titres immobilisés 7 250,00
261 Titres de participation 7 250,00
Selon inventaire (100 × 72,50)
Par ailleurs, il n’y a pas lieu de provisionner ces titres car leur valeur d’utilité reste supérieure à leur
coût moyen d’acquisition.
Les titres concernés figurent dans les comptes « 271 Titres immobilisés (droit de propriété) » et
« 272 Titres immobilisés (droit de créance) ».
Il est précisé que les actions STORAX détenues en portefeuille par l’entreprise BELMONT ont été
acquises, pour être conservées durablement, en deux temps : 900 actions achetées au prix unitaire
de 11 € en juillet N-2 et 700 actions achetées au prix unitaire de 12 € en mars N-1. Cette entreprise
utilise la méthode du « premier entré, premier sorti » pour évaluer les sorties de titres.
Le cours moyen de décembre N-1 pour les actions STORAX s’élevait à 9,5 € l’unité ; celui de
décembre N est de 9 € l’unité.
25/06/N
512 Banque 11 784,72
627 Services bancaires 180,00
44566 TVA sur autres biens et services 35,28
775 PCEA 12 000,00
Selon avis de crédit n° AC00028242
31/12/N
675 VCEAC 13 500,00
271 Titres immobilisés (droit de 13 500,00
propriété)
Sortie d'actif (900 × 11) + (300 × 12)= 9 900+ 3 600 = 13 500
d°
2971 Provisions pour dépréciation des titres immobilisés (droit de 1 900,00
propriété)
78662 Reprise sur provisions pour 1 900,00
dépréciation des immobilisations
financières
Selon inventaire (1)
d°
(1) Provision au 31/12/N-1 : [(900 × 11) + (700 × 12)] – (1 600 × 9,5) = 18 300 – 15 200 = 3 100
Provision nécessaire au 31/12/N : (12 – 9) × 400 = 1 200
Il est donc nécessaire de faire une reprise de 3 100 – 1 200 = 1 900
Remarque : il faut ensuite procéder à l’ajustement éventuel de la provision sur les titres restant.
On suppose donc que le cours moyen des actions Wanadoo pour le mois de décembre N est de 9 €
l’unité. Il faudra donc procéder à l’ajustement suivant :
• provision nécessaire au 31/12/N sur les titres restant : (12 – 9) × 400 = 1 200 ;
• provision antérieure sur les titres restant 3 100 – 2 325 = 775 ;
• ajustement nécessaire : dotation de 1 200 – 775 = 425.
31/12/N
68662 Dotations aux provisions pour dépréciation des titres 425,00
immobilisés (droit de propriété)
2971 Provisions pour dépréciation des 425,00
titres immobilisés (droit de
propriété)
Selon inventaire
Les titres concernés figurent dans le compte « 273 Titres immobilisés de l’activité de portefeuille
(TIAP) ».
Exemple 1 : le 18/09/N, l’entreprise PAULHAN cède des titres aux conditions suivantes :
Société Générale
Agence de Montpellier Facultés
18/09/N
Ces titres avaient été achetés pour 600 € l’unité en février N-1 pour réaliser un placement durable
tout en ayant de sérieuses perspectives de rentabilité. Au 31/12/N-1, leur valeur d’inventaire était
de 605 € l’unité.
18/09/N
512 Banque 47 924,53
627 Services bancaires 732,00
44566 TVA sur autres biens et services 143,47
675 VCEAC 48 800,00
Selon avis de crédit n° AC00034563
31/12/N
675 VCEAC 49 600
273 TIAP 49 600
Sortie d'actif (80 × 620) = 49 600
Remarque : lorsque la cession de TIAP débouche sur une perte, le compte 675 doit être crédité du
montant du prix de cession et débité du montant de la valeur d’acquisition des TIAP cédés.
Le solde du compte 675 représente alors la moins value de cession : 49 600 – 48 800 = 800.
Société Générale
Agence de Montpellier Facultés
12/10/N
Ces titres avaient été achetés pour 40,75 € l’unité en mars N, pour en retirer, à plus ou moins
longue échéance, une rentabilité satisfaisante.
12/10/N
512 Banque 10 391,04
627 Services bancaires 84,00
44566 TVA sur autres biens et services 16,46
6354 Droits d’enregistrement et de timbre 8,50
775 PCEA 10 500,00
Selon avis de crédit n° AC00039674
31/12/N
775 PCEA 10 187,50
273 TIAP 10 187,50
Sortie d'actif (40,75 × 250)
Remarque : lorsque la cession de TIAP débouche sur un bénéfice, le compte 775 doit être crédité
du montant du prix de cession et débité du montant de la valeur d’acquisition des TIAP cédés.
Le solde du compte 775 représente alors la plus-value de cession : 10 500 – 10 187,50 = 312,50
Crédit du Nord
Agence de Montpellier Millénaire
05/05/N
Ces actions, qui représentent l’ensemble des titres EXOTEX possédés par l’entreprise FLORENTIN,
avaient été achetées 300 € l'unité dans un but spéculatif en juillet N-1.
05/05/N
512 Banque 26 515,62
627 Services bancaires 405,00
44566 TVA sur autres biens et services 79,38
667 Charges nettes sur cessions de VMP (300 – 270) × 100 3 000,00
503 Actions (100 × 300) 30 000,00
Selon avis de crédit n° AC00056784
31/12/N
5903 Provisions pour dépréciation des VMP (actions) 3 000,00
78665 Reprises sur provisions pour 3 000,00
dépréciation des VMP
Selon inventaire : provision sans objet (100 × 30) = 3 000
Crédit du Nord
Agence de Montpellier Millénaire
04/07/N
Les actions SIPROSA détenues par l’entreprise FLORENTIN avant la cession ont été achetées dans
un but spéculatif aux dates et conditions suivantes :
• 80 actions achetées au prix unitaire de 280 € l’unité en mars N ;
• 40 actions achetées au prix unitaire de 282 € l’unité en avril N.
Au 31/12/N le cours moyen des actions SIPROSA est de 288 € l’unité.
04/07/N
465 Créances sur cessions de VMP 29 461,80
627 Services bancaires 450,00
44566 TVA sur autres biens et services 88,20
503 Actions (1) 28 040,00
767 Produits nets sur cessions de (2) 1 960,00
VMP
Selon avis d’opération n° AOP0052523
(1) Valeur d’acquisition des titres cédés (méthode du PEPS) : (80 × 280) + (20 × 282) = 22 400 + 5 640 = 28 040
(2) Plus-value de cession = 30 000 – 28 040 = 1 960
07/07/N
512 Banque 29 461,80
465 Créances sur cessions de VMP 29 461,80
Virement reçu n°……
• Au 31/12/N, il n’y aura pas d’écriture de régularisation car les titres cédés ne sont pas
provisionnés et les titres restant ne font pas l’objet d’une moins value latente, leur valeur
d’acquisition étant inférieure au cours moyen de décembre N.
Les intérêts courus sont calculés sur la valeur nominale de l’obligation en appliquant le taux propre à
l’obligation et un prorata calculé à partir de la date du dernier coupon encaissé, jusqu’au jour de
cession.
Crédit du Nord
Agence de Montpellier Millénaire
01/08/N
Les obligations STRATOS avaient été achetées pour en retirer, à plus ou moins longue échéance,
une rentabilité satisfaisante. Prix d’achat unitaire : 88 €, échéance du coupon au 1er octobre de
chaque année.
Les obligations IGOS avaient été achetées pour être conservées durablement. Prix d’achat
unitaire :100 €, échéance du coupon au 1er octobre de chaque année.
Les obligations ASAPROD avaient été achetées à dans un but. Prix d’achat unitaire : 112 €,
échéance du coupon au 1er juillet de chaque année.
Les intérêts courus figurant sur l’avis de crédit ont donc été calculés ainsi :
• Obligations STRATOS : 88 × 15 × 5 % × 10/12 = 55
• Obligations IGOS : 100 × 10 × 6 % × 10/12 = 50
• Obligations ASAPROD : 112 × 20 × 6,25 % × 1/12 = 11,67
01/08/N
512 Banque 4 849,82
627 Services bancaires 39,17
44566 TVA sur autres biens et services 7,68
775 PCEA (1 350 + 1 030) 2 380,00
506 Obligations (20 × 112) 2 240,00
767 Produits nets sur cessions de 160,00
VMP [(120 – 112) × 20]
7621 Revenus des titres immobilisés 105,00
(55 + 50)
764 Revenus des VMP 11,67
Selon avis de crédit n° AC00064525
31/12/N
775 PCEA 1 320,00
273 TIAP 1 320,00
Sortie d'actif (88 × 15)
d°
675 VCEAC 1 000,00
272 Titres immobilisés (droit de 1 000,00
créance)
Sortie d'actif (100 × 10)
Au niveau des produits d’exploitation : Compte 7816 (Comptabilisation des reprises sur
dépréciations devenues sans objet en raison de la
cession d’immobilisations incorporelles ou corporelles
non amortissables mais faisant l’objet d’une
dépréciation)
Au niveau des charges financières : Compte 667 (Comptabilisation des charges nettes sur
cessions de VMP)
Au niveau des produits financiers : Compte 767 (Comptabilisation des produits nets sur
cessions de VMP)
Compte 786662 (Comptabilisation des reprises sur
provisions devenues sans objet en raison de la cession
de titres ayant le caractère d’immobilisation financière)
Compte 786665 (Comptabilisation des reprises sur
provisions devenues sans objet en raison de la cession
de valeurs mobilières de placement)
En cas de plus-value :
En cas de moins-value :
• au crédit du compte 767 produits nets sur cessions de VMP en cas de plus-value ;
• au débit du compte 667 Charges nettes sur cessions de VMP en cas de moins-value.
La valeur d’acquisition (valeur d’origine) des immobilisations cédées est portée dans cette
colonne.
TOTAL ......................................
La valeur brute à la clôture de l'exercice est la somme algébrique des colonnes précédentes (A + B - C = D).
Les amortissements cumulés des immobilisations cédées sont portés dans cette colonne
TOTAL ....................................
Les amortissements cumulés à la fin de l’exercice sont égaux à la somme algébrique des colonnes précédentes (A + B - C =
D).
Les dépréciations des immobilisations incorporelles ou corporelles reprises suite à une cession
sont portées dans cette colonne
TOTAL ....................................
Le montant des dépréciations à la fin de l’exercice est égal à la somme algébrique des colonnes précédentes (A + B - C = D).
Provisions réglementées...................... ×
Provisions pour risques .......................
Provisions pour charges ......................
Provisions pour dépréciations ...............
×
TOTAL ....................................
Le montant des provisions à la fin de l’exercice est égal à la somme algébrique des colonnes précédentes (A + B - C = D).
Les provisions pour dépréciation reprises suite à une cession de titres, sont portées à ce
niveau :