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septembre 1998
AFNOR
Association Française
de Normalisation
www.afnor.fr
Ce document est à usage exclusif et non collectif des clients AFNOR SAGAWEB.
Toute mise en réseau, reproduction et rediffusion, sous quelque forme que ce soit,
même partielle, sont strictement interdites.
This document is intended for the exclusive and non collective use of AFNOR SAGAWEB.
(Standards on line) customers. All network exploitation, reproduction and re-dissemination,
even partial, whatever the form (hardcopy or other media), is strictly prohibited.
SAGAWEB
Pour : COLAS SA
ICS : 91.100.20
Analyse Le présent document décrit les réactifs, appareillages et méthodes d'analyse chimi-
que des granulats.
Modifications Par rapport aux documents remplacés, domaine d'application plus large permettant
d'utiliser un référentiel unique pour l'analyse chimique des différents composants des
granulats. L'appareillage est également mentionné.
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR), Tour Europe 92049 Paris La Défense Cedex
Tél. : 01 42 91 55 55 — Tél. international : + 33 1 42 91 55 55
M ALEXANDRE CTPL
M BRESSON CERIB
M BROCHERIEUX SPIE BATIGNOLLES
M CHARONNAT LCPC
M CHAUMONT JEAN LEFEBVRE
M COQUILLAT CEBTP
M COSTE LCPC
M DELORT ATILH
M DENIS UNPG
M DUPONT SETRA
M GOOSSENS UNPG
M GROSJEAN UNM
M GUILLO GSM
M HAWTHORN GSM
M IMBERT SNCF
M IRASTORZA SPETRF
MLLE KERTESZ AFNOR
M LEROUX CIMENTS LAFARGE
M MAILLOT RMC MORILLON-CORVOL
M MICHEL BERNARD LAFARGE BETON-GRANULATS
M MIERSMAN SURSCHISTE
M MISHELLANY LCP CLERMONT-FERRAND
M MONACHON CAMPENON BERNARD SGE
M MORIN SNCF
M OLIVIER EDF CEMETE
M PANIS LCP NANCY
M PIKETTY PIKETTY FRERES
M POITEVIN Expert
M SALOMON CEBTP
M SCHMOL FNB
M TAVANTI SNCF
M VANDON MEAC
MME VINCENSINI AFNOR
M VINCENT VIAFRANCE
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—3— NF EN 1744-1:1998
Avant-propos national
Le règlement du Comité Européen de Normalisation (CEN) impose que les normes européennes adoptées par
ses membres soient transformées en normes nationales au plus tard dans les 6 mois après leur ratification et que
les normes nationales en contradiction soient annulées.
La correspondance entre les normes mentionnées à l'article «Références normatives» et les normes françaises
de même domaine d'application mais non identiques est la suivante :
ISO 384 : NF B 35-300
ISO 1042 : NF B 35-307
ISO 4788 : NF B 35-302
Les autres normes mentionnées à l'article «Références normatives» n'ont pas de correspondance dans la collec-
tion des normes françaises : elles peuvent être obtenues auprès de l'AFNOR.
1) En préparation.
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Version française
Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC qui définit les
conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la norme
européenne.
Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues
auprès du Secrétariat Central ou auprès des membres du CEN.
La présente norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version faite
dans une autre langue par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale, et
notifiée au Secrétariat Central, a le même statut que les versions officielles.
Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche,
Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-
Bas, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Suède et Suisse.
CEN
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION
© CEN 1998 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde
entier aux membres nationaux du CEN.
Réf. n° EN 1744-1:1998 F
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Sommaire
Page
Avant-propos ...................................................................................................................................................... 3
3 Définitions ......................................................................................................................................... 5
4 Réactifs .............................................................................................................................................. 5
5 Appareillage .................................................................................................................................... 10
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Avant-propos
La présente norme européenne a été élaborée par le Comité Technique CEN/TC 154 «Granulats» dont le secré-
tariat est tenu par la BSI.
La présente norme européenne fait partie d'une série d'essais pour déterminer les propriétés chimiques des gra-
nulats. Des méthodes d'essais concernant d'autres propriétés des granulats feront l'objet de parties des normes
européennes suivantes :
EN 932 Essais pour déterminer les propriétés générales des granulats.
EN 933 Essais pour déterminer les propriétés géométriques des granulats.
EN 1097 Essais pour déterminer les propriétés mécaniques et physiques des granulats.
EN 1367 Essais pour déterminer les propriétés thermiques et l'altération des granulats.
Cette norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale soit par publication d'un texte identique, soit
par entérinement au plus tard en septembre 1998, et toutes les normes nationales en contradiction devront être
retirées au plus tard en décembre 1999.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre cette norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne,
Finlande, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, République Tchè-
que, Royaume-Uni, Suède et Suisse.
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1 Domaine d’application
La présente norme européenne prescrit les modes opératoires concernant l'analyse chimique des granulats. Elle
décrit les modes opératoires de référence, et, dans certains cas, une méthode alternative qui peut être considérée
comme donnant des résultats équivalents.
Si d'autres méthodes sont utilisées, il est nécessaire de montrer qu'elles donnent des résultats équivalents à ceux
obtenus suivant les méthodes de référence.
NOTE : En cas de contestation, seuls les modes opératoires de référence seront utilisés.
Sauf indication contraire, les méthodes d'essais décrites dans la présente norme européenne peuvent être utili-
sées à la conduite de la production industrielle, pour des expertises ou des essais types.
2 Références normatives
Cette norme européenne comporte par référence datée ou non datée des dispositions d'autres publications. Ces
références normatives sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées
ci-après. Pour les références datées, les amendements ou révisions ultérieures de l'une quelconque de ces publi-
cations ne s'appliquent à cette norme européenne que s'ils y ont été incorporés par amendement ou révision. Pour
les références non datées, la dernière édition de la publication à laquelle il est fait référence s'applique.
EN 196-1 1993 Méthodes d'essais des ciments — Partie 1 : Détermination des résistances méca-
niques.
EN 196-2 1996 Méthodes d'essais des ciments — Partie 2 : Analyse chimique des ciments.
EN 196-3 1996 Méthodes d'essais des ciments — Partie 3 : Détermination du temps de prise et
de la stabilité.
ENV 197-1 1993 Ciments — Composition, spécifications et critères de conformité — Partie 1 :
Ciments courants.
EN 932-1 1996 Essais pour déterminer les propriétés générales des granulats — Partie 1 :
Méthodes d'échantillonnage.
prEN 932-2 Essais pour déterminer les propriétés générales des granulats — Partie 2 :
Méthodes de réduction des échantillons de laboratoire.
prEN 932-5 Essais pour déterminer les propriétés générales des granulats — Partie 5 : Équi-
pement commun et étalonnage.
EN 933-2 1995 Essais pour déterminer les caractéristiques géométriques des granulats —
Partie 2 : Détermination de la granularité — Tamis de contrôle, dimensions nomi-
nales des ouvertures.
prEN 1015-4 Méthodes d'essai pour mortiers à maçonner — Partie 4 : Détermination de la
consistance du mortier frais (par pénétration du piston) (méthode alternative).
prEN 1015-9 Méthodes d'essai pour mortiers à maçonner — Partie 9 : Détermination de la
durabilité du mortier frais.
prEN 1015-11 Méthodes d'essai pour mortiers à maçonner — Partie 11 : Détermination de la
résistance à la flexion et en compression du mortier durci.
prEN 1097-6 Essais pour déterminer les caractéristiques mécaniques et physiques des granu-
lats — Partie 6 : Détermination de la masse volumique réelle et du coefficient
d'absorption d'eau.
ISO 384 1978 Verrerie de laboratoire — Principes de conception et de construction de la verrerie
volumétrique.
ISO 648 1977 Verrerie de laboratoire — Pipettes à un trait.
ISO 650 1977 Aéromètres à densité relative 60/60 degrés F d'usage général.
ISO 1042 1983 Verrerie de laboratoire — Fioles jaugées à un trait.
ISO 4788 1980 Verrerie de laboratoire — Éprouvettes graduées cylindriques.
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3 Définitions
Pour les besoins de la présente norme européenne, les définitions suivantes s'appliquent :
3.2 éprouvette
Quand une méthode d'essai nécessite plus d'une mesure de la propriété, l'éprouvette est l'échantillon utilisé pour
une mesure.
3.5 lot
Quantité de production, quantité de livraison, quantité de livraison partielle (charge d'un wagon de chemin de fer,
charge d'un camion, cargaison d'un bateau) ou stock produit en une seule fois dans des conditions présumées
uniformes.
NOTE : En cas de fabrication continue, la quantité produite pendant une période agréée est considérée
comme un lot.
3.6 fines
Fraction granulométrique d'un granulat qui passe au tamis de 0,063 mm.
4 Réactifs
Sauf indication contraire, utiliser uniquement des réactifs de qualité analytique et de l'eau déminéralisée, ou de
l'eau de pureté équivalente.
NOTE 1 : S'il n'est pas précisé autrement «%» signifie «% en masse».
NOTE 2 : Si aucune tolérance n'est donnée sur les volumes et masses des réactifs, les valeurs données
sont indicatives. Les éléments spécifiés aux paragraphes 5.2.4 et 5.2.5 sont suffisamment précis pour les
besoins de la présente norme européenne.
NOTE 3 : Sauf indications contraires, les réactifs doivent avoir une bonne stabilité dans le temps.
NOTE 4 : Tous les produits chimiques peuvent être considérés comme des poisons potentiels par leurs
propriétés toxiques et des précautions appropriées doivent être prises avant leur utilisation. Prendre tou-
jours le temps nécessaire pour évaluer les éventualités possibles avant de commencer une manipulation
et une attention constante doit être maintenue.
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4.2 Réactifs pour la détermination des chlorures solubles dans l'eau par la méthode Volhard
(article 7)
4.2.1 Solution de nitrate d’argent (AgNO3), 0,100 mol/l, préparée en séchant, au minimum pendant 1 h, environ
20 g de nitrate d'argent à une température de (110 ± 5) °C ; laisser refroidir dans un dessiccateur et peser
(16,987 ± 0,001) g de nitrate d'argent sec, dissoudre dans l'eau et diluer à 1 l dans une fiole jaugée (5.3.6).
Conserver la solution dans une bouteille en verre brun (5.2.14) et mettre à l'abri d'une exposition prolongée à la
lumière du jour.
4.2.2 Solution de thiocyanate (KSCN ou NH4SCN), environ 0,1 mol/l, préparée en dissolvant 9,7 g de thiocya-
nate de potassium ou 7,6 g de thiocyanate d'ammonium dans l'eau et en diluant à 1 l dans une fiole jaugée.
Introduire au moyen d'une pipette 25 ml de solution de nitrate d'argent (4.2.1) dans une fiole (5.3.5) et ajouter 5 ml
d'acide nitrique (4.2.3) et 1 ml de solution d'indicateur au sulfate d'ammonium de fer (III) (4.2.5).
Ajouter la solution de thiocyanate à l'aide d'une burette (5.2.13) jusqu'au premier changement permanent de teinte
à savoir d'une opalescence blanche à un brun pâle. Noter le volume de solution de thiocyanate ajouté.
Calculer la concentration CT (en moles par litre) de la solution de thiocyanate, à partir de l'équation suivante :
CT = 2,5/V1
où :
V1 est le volume de thiocyanate ajouté (en millilitres).
Étalonner la solution à intervalles d'une semaine ou avant usage si les essais sont effectués à faible fréquence.
4.2.3 Acide nitrique (HNO3), environ 6 mol/l, préparé en ajoutant 100 ml d'acide nitrique (4.1) à 150 ml d'eau ;
faire bouillir l'acide dilué sous hotte (5.2.17) jusqu'à décoloration et laisser refroidir à température ambiante.
4.2.5 Solution d'indicateur au sulfate d'ammonium et de fer (III) NH4Fe(SO4)2.12 H2O, préparée en ajoutant 60 g
d'eau à 50 g de sulfate d'ammonium de fer (III) ; chauffer pour dissoudre, et ajouter 10 ml d'acide nitrique (4.2.3).
Laisser la solution se refroidir à la température ambiante et la conserver dans une bouteille de verre (5.2.15).
4.3 Réactifs pour la détermination potentiométrique des chlorures solubles dans l'eau
(article 8)
4.3.1 Solution 0,01 mol/l de nitrate d’argent (AgNO3), préparée en utilisant le mode opératoire décrit en 4.2.1,
mais en dissolvant 1,699 g de nitrate d'argent sec dans une fiole jaugée de 1 l (5.3.6).
4.3.2 Solution 0,02 mol/l de chlorure de sodium (NaCl), préparée en séchant environ 2 g de chlorure de sodium
à la température de (110 ± 5) °C pendant 1 h à 2 h ; laisser refroidir et peser ensuite (1,169 ± 0,001) g de chlorure
de sodium sec ; dissoudre dans l'eau et diluer à 1 l dans une fiole jaugée (5.3.6).
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4.4 Réactif pour la détermination des chlorures solubles dans l'eau par la méthode Mohr
(article 9)
4.5 Réactifs pour la détermination des sulfates solubles dans l'eau (article 10)
4.5.1 Solution d'acide chlorhydrique, préparée en ajoutant 200 ml d'acide chlorhydrique concentré (masse
volumique 1,18 cm3/g) à 800 ml d'eau.
4.5.2 Solution de chlorure de baryum, préparée en dissolvant 100 g de chlorure de baryum (BaCl2.2H2O) dans
1 l d'eau ; filtrer à travers un papier-filtre de porosité moyenne avant usage.
4.6.1 Brome
4.6.2 Indicateur au rouge de méthyle (dissoudre 20 mg de rouge de méthyle en poudre dans 50 ml d'éthanol ;
ajouter ensuite 50 ml d'eau).
4.7.1 Solution d'acétate de plomb ; dissoudre environ 0,2 g d'acétate de plomb {Pb(CH3COO)2.3H2O} dans
l'eau et ajuster à 100 ml.
4.7.2 Solution ammoniacale de sulfate de zinc ; dissoudre 50 g de sulfate de zinc (ZnSO4.7H2O) dans 150 ml
d'eau et ajouter 350 ml d'hydroxyde d'ammonium (NH4OH) concentré. Laisser reposer au moins 24 h et filtrer à
travers un papier-filtre de porosité moyenne.
4.7.5 Solution étalon d'iodate de potassium renfermant 0,0167 mol/l ; dissoudre successivement, au moyen
d'eau fraîchement bouillie et refroidie, dans un ballon jaugé de 1 l, (3,6 ± 0,1) g pesés au 0,1 mg près (6.3) d'iodate
de potassium KIO3, séché à (110 ± 5) °C, 2 pastilles (environ 0,4 g) d'hydroxyde de sodium (NaOH) et 25 g
d'iodure de potassium (KI).
Porter au trait avec de l'eau fraîchement bouillie et refroidie.
NOTE 1 : Une trace d'hydroxyde de sodium stabilise cette solution pour une durée considérable ; la solu-
tion doit être éliminée quand elle se décolore.
NOTE 2 : Si la teneur en sulfure est faible (moins de 0,1 %), il convient d'utiliser des solutions dix fois
moins concentrées. Les préparer en prélevant à la pipette 100 ml des solutions (4.7.5 et 4.7.6), et les trans-
vaser dans des ballons jaugés de 1 l en portant au trait à l'aide d'eau.
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où :
F est le facteur de la solution étalon d'iodate de potassium (4.7.5), exprimé en moles par litre ;
V2 est le volume de la solution d'environ 0,1 mol/l de thiosulfate de sodium, utilisée pour le titrage ;
3,5668 g/l d'iodate de potassium correspond à une solution ayant exactement 0,01667 mol/l d'iodate de
potassium ;
214,01est la masse moléculaire de KIO3 ;
1 000 × m 2 m2
- = 280,3634 -------
f = ------------------------------
3,5668 × V 3 V3
où :
m2 est la masse de la prise d'iodate de potassium, en grammes ;
V3 est le volume de la solution environ 0,1 mol/l de thiosulfate de sodium utilisée pour le titrage ;
3,5668 g/l d'iodate de potassium correspond à une solution avec exactement 0,01667 mol/l d'iodate de
potassium.
4.7.7 Solution d'empois d'amidon (à 1 g d'empois d'amidon (soluble dans l'eau) , ajouter 1 g d'iodure de
potassium (KI), dissoudre dans de l'eau et compléter à 100 ml).
4.8.1 Solution de chlorure de zinc, obtenue par dissolution de 7 kg de ZnCl2 dans 3 l d’eau pour obtenir une
solution saturée de masse volumique de (1,98 ± 0,02) g/cm3 à (20 ± 3) °C. La masse volumique de la solution,
après refroidissement à température ambiante sera vérifiée au moyen d'un densimètre adapté (5.8.3).
NOTE : La solution de chlorure de zinc est moyennement irritante vis-à-vis de la peau et des muqueuses.
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4.8.2 Solution de polytungstate de sodium (en alternative à 4.8.1), préparée en dissolvant des cristaux de
3 Na2.WO4.9 WO3.H2O dans de l'eau jusqu'à ce que la masse volumique de la solution bien agitée et ne conte-
nant pas de cristaux non dissous atteigne (1,98 ± 0,02) g/cm3 à (20 ± 3) °C.
4.9.2 Solution colorée étalon : obtenue en dissolvant 45,0 g de Fe Cl3.6H2O et 5,50 g de CoCl2.6H2O dans
279,5 g d'eau avec 1 ml d'HCl concentré. Cette solution est conservée dans un flacon de verre et est stable pen-
dant 2 semaines au moins.
4.10.2 Solution de chlorure d'étain (II). Dissoudre 22,5 g de SnCl2 2H2O dans 1 l d'acide chlorhydrique (4.10.1).
La qualité de cette solution est stable pendant 2 semaines.
4.11.5 Triéthanolamine.
4.11.7 Solution d'hydroxyde de sodium 2 mol/l, obtenue en dissolvant 80 g de pastilles d'hydroxyde de sodium
dans de l'eau et, après refroidissement à température ambiante, en diluant à 1 l dans une fiole jaugée.
4.11.8 Indicateur, broyer avec pilon et mortier 1 g de murexide (purpurate d'ammonium) et 100 g de NaCl.
4.11.9 Solution d'EDTA 1/112 mol/l, (3,3 ± 0,1) g de sel disodique de l'acide éthylène diaminetétracétique, séché
à masse constante à 80 °C, dissous dans l'eau et porté à 1 l. Cette solution doit être étalonnée au moyen d'une
solution à teneur en calcium connue (4.11.10).
4.11.10 Solution étalon de calcium (1 ml = 1 mg d'oxyde de calcium) : dissoudre (1,785 ± 0,001) g de carbonate
de calcium pur (4.11.11) séché à (110 ± 5) °C dans un léger excès d'acide chlorhydrique (1 + 4). Faire bouillir la
solution pour en extraire le dioxyde de carbone, couvrir et refroidir à température ambiante et diluer à 1 l avec de
l'eau dans un ballon jaugé (5.3.6).
NOTE : Des solutions étalons sont disponibles dans le commerce, par exemple (1,000 ± 0,002) g CaO/l.
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4.13.6 Indicateur (0,1 g d'indicateur bleu de thymol en poudre dissous dans 100 ml de 2-méthyle propanol-1.
4.13.8 Hydroxyde de sodium sur support granulé environ 0,8 mm à 1,6 mm, pour analyse élémentaire.
5 Appareillage
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5.2.1 Étuve convenablement ventilée, capable de maintenir une température constante dans le domaine de
40 °C à 150 °C avec une précision de ± 5 °C, équipée d'un plateau en métal inoxydable.
5.2.2 Un four à moufle capable de maintenir une température constante de 800 °C à 1 100 °C avec une préci-
sion de ± 25 °C.
5.2.3 Un équipement de concassage et de broyage pour réduire les granulats de façon à ce qu'ils passent aux
tamis nécessaires à chaque essai et produisant un minimum de fines.
5.2.5 Balance capable de peser jusqu'à 1 kg, permettant la lecture à 0,01 g près.
5.2.6 Balance analytique, capable de peser jusqu'à 100 g, permettant la lecture à 0,1 mg près.
5.2.10 Pipettes de 25 ml, 50 ml et 100 ml, conformes aux prescriptions de l'ISO 648.
5.2.11 Éprouvettes graduées, de 10 ml, 250 ml et 500 ml de capacité, conformes aux prescriptions de
l'ISO 4788.
5.2.16 Dessiccateurs.
5.2.17 Hotte.
5.3 Appareillage complémentaire requis pour la détermination des chlorures solubles dans
l'eau par la méthode de Volhard (article 7)
5.3.1 Tamis de contrôle, tôle perforée à ouvertures carrées de 16 mm, répondant aux exigences de l'EN 933-2.
5.3.2 Deux bouteilles en verre, plastique ou métal, à col large, munies de bouchons hermétiques.
NOTE : Les bouteilles auront une capacité d'environ 5 l pour les essais de gros granulats ou de granulats
légers, ou de 2 l pour les essais de granulats fins.
5.3.3 Un agitateur à secousses ou à rouleaux, pour recevoir les bouteilles à extraction (5.3.2).
5.3.4 Deux entonnoirs à filtration, de 100 mm environ de diamètre, avec papiers-filtres de porosité moyenne et
fine, adaptés aux dimensions des entonnoirs.
5.3.6 Deux ballons jaugés, de 1 l de capacité répondant aux exigences de l'ISO 1042.
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5.5 Appareillage complémentaire requis pour la détermination des chlorures solubles dans
l'eau par la méthode de Mohr en contrôle de production (article 9)
5.6 Appareillage complémentaire requis pour la détermination des sulfates solubles dans
l'eau (article 10)
5.6.1 Creusets filtrants en silice frittée, de porosité 4, ayant environ 35 mm de diamètre et 40 mm de haut.
NOTE : La porcelaine, la silice ou le platine sont des matériaux adéquats pour creusets de calcination.
5.7 Appareillage complémentaire requis pour la détermination des sulfures (article 13)
5.7.1 Un appareillage typique pour la détermination des sulfures est donné à la figure 1.
5.8 Appareillage complémentaire requis pour la détermination des contaminants légers (14.2)
5.8.3 Densimètre, de domaine 1,950 à 2,000 repondant aux exigences de l'ISO 650.
5.9.2 Une éprouvette cylindrique en verre clair, avec bouchon. La capacité de l'éprouvette sera d'environ
450 ml et le diamètre extérieur d'environ 70 mm.
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5.11 Appareillage complémentaire requis pour la détermination par essais sur mortier (15.3)
5.11.2 Capsules réfractaires en porcelaine ou en silice d'un format permettant l'introduction dans le four à moufle.
5.11.6 Appareillage de résistance à la flexion et à la compression conforme aux exigences du prEN 1015-11.
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5.13.1 Vase de mesure (volume de 160 ml environ), avec chemise thermoplastique et couvercle vissable à deux
ouvertures NS 14 (voir figure 2).
5.13.3 Thermomètre (50 °C à 100 °C) gradué en 0,1 °C, avec cône rodé NS14.
5.13.4 Conductimètre.
NOTE 1 : La teneur en chaux libre est obtenue à partir de la conductance mesurée, en faisant usage d'un
graphique d'étalonnage. Ce dernier est établi en dissolvant dans l'éthanediol des quantités connues de
CaO calciné et en mesurant la conductance de ces solutions. Il faut pour cela déterminer la conductance
d'au moins cinq solutions différentes étagées entre 0 mg et 10 mg CaO/100 ml dans l'éthanediol (4.11.1)
avec, dans chaque cas, trois mesures individuelles.
NOTE 2 : La CaO utilisée est obtenu par calcination à masse constante de CaCO3 (4.11.11) à 1 000 °C,
suivie de refroidissement dans un dessiccateur contenant des absorbants pour l'eau et le CO2, chaux sodée
par exemple.
NOTE 3 : La conductance de la solution à blanc d'éthanediol sera toujours mesurée et déduite de la solu-
tion d'essai.
NOTE 4 : La figure 3 montre l'étalonnage d'une solution d'oxyde de calcium dans l'éthanediol, à 80 °C et
avec une électrode de constante 0,573 cm-1; dans ce cas, une mesure de conductance de 100 µs donne
une valeur de 4,9 % en masse pour la teneur en chaux libre.
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1 Thermomètre (5.13.3)
2 Électrode (5.13.2)
3 Couvercle en polypropylène
4 Vase de mesure en verre de borosilicate
5 Chemise plastique
6 Arrivée d'eau
7 Agitateur magnétique (5.12.3)
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1 Conductance en µs
2 100 mg pesés dans 100 ml d'éthanediol
Température de mesure (80 ± 0,1) °C
Constante d'électrode 0,573 cm-1
5.14.1 Erlenmeyer de 200 ml, 250 ml ou 300 ml de capacité, munis de condenseurs réfrigérants à eau par l'inter-
médiaire de rodages coniques internes normalisés.
5.14.2 Tubes d'absorption pour équiper le sommet des réfrigérants et renfermant l'hydroxyde de sodium (4.13.8)
et le tamis moléculaire (5.14.3)
5.15.1 Équipement d'éclairage ultraviolet, de longueur d'onde de 300 nm à 400 nm, avec une intensité maximale
à la longueur d'onde de 366 nm.
5.16.1 Unité d'étuvage avec cylindre d'essai et un comparateur à cadran ou un capteur de déplacement avec un
domaine de mesure de (10 ± 0,01) mm, comme indiqué aux figures 4 et 5.
NOTE : L'équipement d'étuvage comporte deux chambres, dans lesquelles de l'eau est portée à ébullition
en cours d'essai, par passage sur des éléments chauffants. La puissance maximale de chauffe des élé-
ments est de 2 kW. Au-dessus de la chambre de chauffe se place l'échantillon de scorie comprimé, dans
un cylindre de base perforée (cylindre de 210 mm de diamètre et de 100 mm de hauteur). La vapeur s'éle-
vant lors du chauffage peut ainsi se propager régulièrement au travers de l'échantillon. Pour éviter une con-
densation sur la paroi interne du cylindre par perte de chaleur, le cylindre est chauffé à (120 ± 10) °C à l'aide
d'un manteau chauffant circulaire adapté sur la paroi extérieure (puissance nominale de 250 W).
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Dimensions en millimètres
1 Cylindre d’essai
2 Cadran du compacteur
3 Échantillon de laitier
4 Manteau chauffant
5 Base perforée
6 Vapeur
7 Éléments chauffants
8 Eau
1 Cylindre avec base à perforations de 3 mm de diamètre et 0,01 trous par centimètre carré. Par exemple : 49 trous de 3 mm
de diamètre répartis de la façon suivante : 1 trou central, 8 trous sur un cercle de 65 mm de diamètre, 16 trous sur un cercle
de 125 mm de diamètre et 24 trous sur un cercle de 185 mm de diamètre
2 Papier-filtre
3 Échantillon de laitier compacté
4 Billes de verre de 5 mm de diamètre
5 Masse de chargement
6 Comparateur à cadran
7 Croisillon de lestage
8 Plaque avec perforations de 3 mm de diamètre et 0,3 trou par centimètre carré.
Par exemple : trous espacés de 6,5 à 7 mm sur des cercles concentriques espacés de 6 mm
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5.16.2 Tamis, conformes avec la norme EN 933-2, avec mailles de 0,5 mm, 2,0 mm, 5,6 mm, 8,0 mm, 11,2 mm,
16,0 mm et 22,4 mm.
5.16.5 Table vibrante, à fréquence d'environ (48 ± 3) Hz et une amplitude de ± 1,5 mm, ou un appareil de com-
pactage manuel comme une dame Proctor permettant une compacité finale de la prise d'essai avec une teneur
en vides comprise entre 20 % et 25 % en volume (EN 196-1).
5.16.6 Tige de sondage graduée en millimètres, avec une échelle totale d'au moins 200 mm.
5.16.7 Masse de chargement avec un diamètre extérieur inférieur à 210 mm (180 mm par exemple) et qui peut
avoir un trou central (15 mm de diamètre par exemple), permettant le passage de la tige de l'indicateur et de la
vapeur ; la masse totale de «la masse de chargement plus le croisillon de lestage plus les billes de verre» doit être
de 6 kg.
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7.1 Principe
L'essai des chlorures solubles dans l'eau décrit dans cet article convient aux granulats dont la teneur en chlorures
provient d'un contact direct avec des eaux salines, ou d'une immersion dans des eaux salines, par exemple cas
typique des granulats dragués en mer. Avec d'autres granulats, provenant par exemple de régions désertiques,
l'analyse d'un soluté à l'acide nitrique d'un granulat finement broyé peut révéler des niveaux de chlores significa-
tivement supérieurs à ceux obtenus par la méthode d'extraction décrite dans cet article.
Une prise d'essai d'un granulat est traitée à l'eau pour en extraire les ions chlore. La méthode d'analyse du soluté
est basée sur le titrage de Volhard, où l'on ajoute à la solution contenant les chlorures un excès d'une solution de
nitrate d'argent ; la quantité n'ayant pas réagi est titrée en retour par une solution étalon de thiocyanate, en
employant une solution de sulfate d'ammonium et de fer (III) comme indicateur.
Les chlorures sont exprimés et rapportés en teneur en ion chlore en pourcentage massique du granulat.
7.2 Échantillonnage
L'échantillon de laboratoire sera prélevé conformément aux modes opératoires prescrits dans la norme
EN 932-1. S'assurer que l'échantillon de laboratoire est représentatif de la teneur en eau aussi bien qu'en
solides.
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63 50
45 35
31,5 15
22,4 ou moins 5
NOTE : Lorsqu'on analyse des granulats contenant des sulfures (par exemple des laitiers), laisser la solu-
tion digérer de 3 min à 5 min à une température juste inférieure à l'ébullition. Un précipité blanc de soufre
peut se former, mais il n'est pas nécessaire de s'en débarrasser par filtration. Laisser refroidir et ajouter la
solution de nitrate d'argent.
Il faut un excès suffisant de nitrate d'argent pour assurer une consommation minimum de 3 ml de solution de
thiocyanate.
Noter le volume total V5 de la solution de nitrate d'argent ajoutée.
Ajouter 2 ml de 3,5,5 triméthyl 1 hexanol (4.2.4), boucher et agiter vigoureusement la fiole pour coaguler le
précipité.
Déboucher prudemment, en évitant des pertes de solution et rincer le bouchon à l'eau, en récoltant les eaux de
lavage dans la solution.
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Ajouter 5 ml de solution d’indicateur au sulfate d’ammonium et de fer (III) (4.2.5), puis, au moyen d’une burette, la
solution étalon de thiocyanate (4.2.2) jusqu'au premier changement permanent de couleur, de blanc opalin au
brun pâle, la solution ayant la même intensité de teinte que celle utilisée pour l'étalonnage décrit en 4.2.2.
Noter le volume V6 de la solution de thiocyanate ajouté.
Répéter le mode opératoire avec le soluté de la deuxième éprouvette.
Le nombre de déterminations sur chaque soluté est fixé à un. Le résultat de l'essai est donné par la moyenne des
déterminations sur les deux solutés.
C (en %) = 0,003546 W V 5 – 10 × C T × V 6
où :
V5 est le volume de solution de nitrate d'argent (en millilitres) ;
V6 est le volume de solution étalonnée de thiocyanate ajoutée (en millilitres) ;
CT est la concentration de la solution étalonnée de thiocyanate (en moles par litre) ;
W est le rapport eau/granulat. Pour les granulats légers, W est égal à 1 000 g/masse des granulats en grammes.
NOTE : Des éléments sur la fidélité de la méthode d'essai sont donnés en annexe A.
8.3 Mode opératoire pour la détermination de la teneur en chlorure dans les extraits
Prélever 50 ml de soluté filtré (7.4) au moyen d'une pipette de 50 ml (5.2.10) et porter dans un bécher de 250 ml.
Acidifier avec de l'acide nitrique (HNO3) (4.2.3) jusqu'à une valeur de pH 2 à 3. Ajouter à l'aide d'une pipette 5 ml
de solution de chlorure de sodium (4.3.2).
NOTE : Lorsqu'on analyse des granulats contenant des sulfures (par exemple des laitiers), laisser la solu-
tion digérer pendant 3 min à 5 min à une température juste au-dessous de l'ébullition. Un précipité blanc de
soufre peut se former, mais il n'est pas nécessaire de l'éliminer par filtration. Laisser refroidir et procéder
au titrage.
Titrer avec la solution de nitrate d'argent (4.3.1), en faisant usage de l'appareil potentiométrique (5.4.1). La teneur
en chlorure de la solution indiquée par la consommation de solution de nitrate d'argent correspondant au point
d'inflexion de la courbe de potentiel, déduction faite de la quantité de chlorure de sodium (4.3.2) ajoutée pour amé-
liorer la détection du point d'équivalence.
Recommencer l'opération avec le soluté de la deuxième prise d'essai.
Un essai à blanc doit être exécuté pour confirmer la quantité de chlorure de sodium ajouté.
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C (en %) = 0,000709 V 7 × W
où :
V7 est la consommation en solution de nitrate d'argent, en millilitres, en soustrayant 10 ml pour la solution de
chlorure ajoutée ;
W est le rapport eau/granulat (en g/g ); pour les granulats légers, W est égal à 1 000 g/masse des granulats, en
grammes.
NOTE : Des éléments sur la fidélité de la méthode d'essai sont donnés en annexe A.
9.1 Généralités
La présente méthode d'essai offre un moyen d'extraction plus rapide que celui décrit à l'article 7. Il est fermement
recommandé d'utiliser ce mode opératoire à titre de vérification préliminaire avant d'avoir recours à l'essai prescrit
à l'article 7 qui peut être exigé en conformité avec une exigence. Ce mode opératoire sera utilisé uniquement en
contrôle de fabrication d'usine.
La concentration en ion chlore de l'extrait aqueux d'un granulat naturel peut être déterminée en faisant usage de
techniques instrumentales basées sur des mesures de conductivité.
9.2 Principe
Une prise d'essai de granulat est rapidement extraite à l'eau à température ambiante pour entraîner les ions
chlore. L'extrait est ensuite analysé par la méthode de Mohr, où le chlore est titré au nitrate d'argent, du chromate
de potassium étant utilisé comme indicateur. La concentration en ions chlore peut être également dosée en faisant
appel à des méthodes instrumentales basées sur la conductivité.
9.3 Échantillonnage
L'échantillon de laboratoire sera prélevé conformément au mode opératoire spécifié dans la norme EN 932-1.
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Prendre 25 ml de l'eau surnageante (9.5) au moyen d'une pipette de 25 ml (5.2.10) et transférer dans une fiole de
100 ml de capacité (5.3.5).
Ajouter 4 ml à 6 ml de solution de chromate de potassium (4.4.1) et mélanger. Titrer au moyen de la solution
0,01 mol/l de nitrate d'argent (4.3.1) jusqu'à coloration légèrement rouge. Noter le volume V 8 de la solution de
nitrate d'argent utilisée.
W est le rapport eau/granulat (en g/g) ; pour les granulats légers, W est égal à 1 000 g/masse de granulats, en
grammes.
10.1 Principe
Une prise d'essai d'un granulat est extraite à l'eau pour en retirer les ions sulfate solubles à l'eau. La teneur en
sulfate soluble à l'eau est déterminée par précipitation, à pH compris entre 1 et 1,5, par une solution de chlorure
de baryum à ébullition.
Le dosage est ensuite achevé par gravimétrie et la teneur en ion sulfate est exprimée en pourcentage en masse
du granulat.
Cette méthode est applicable lors de l'analyse de granulats contenant des sulfures, par exemple des laitiers.
10.2 Échantillonnage
L'échantillon de laboratoire doit être prélevé conformément aux modes opératoires décrits dans la norme
EN 932-1.
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NOTE : Si un équipement d'agitation mécanique n'est pas utilisé et si le granulat et l'eau sont simplement
laissés en contact avec une agitation occasionnelle, il est possible (particulièrement si la source de sulfate
est constituée, par exemple, de gros cristaux de gypse) que le sulfate qui devrait en théorie se dissoudre
ne soit pas extrait en 24 h.
Filtrer les extraits au travers de papiers-filtres de porosité moyenne et secs (5.3.4) jusqu'à ce qu'au moins 100 ml
de filtrats clairs aient été collectés dans des béchers secs et propres (5.2.9).
NOTE : Si le granulat contient des sulfures, comme les laitiers, après ébullition de 5 min, laisser reposer la
solution pendant 30 min dans un endroit chaud. S'il se forme un précipité, filtrer au travers d'un papier-filtre
de texture moyenne, et rincer à fond avec de l'eau distillée bouillante ; poursuivre comme à l'ordinaire en
écartant le résidu.
Tout en agitant vigoureusement, et en poursuivant l'ébullition, ajouter goutte à goutte 5 ml de la solution de chlo-
rure de baryum (4.5.2) chauffée juste au-dessous du point d'ébullition. Poursuivre l'ébullition pendant 15 min de
manière à obtenir une précipitation complète.
Laisser pendant 30 min juste au-dessous du point d'ébullition, puis abandonner pendant une nuit dans un lieu
chaud.
Transférer avec le plus grand soin tout en filtrant sous vide le précipité de sulfate de baryum dans un creuset fil-
trant en silice frittée (5.6.1), préalablement calciné et taré. En alternative, transférer le précipité avec le plus grand
soin dans un entonnoir de verre muni d'un papier-filtre à texture serrée, et filtrer. Dans les deux cas, laver plusieurs
fois le précipité avec de l'eau bouillante jusqu'à ce que les eaux de lavage soient exemptes de chlorure (6.7).
S'il est fait usage d'un creuset en silice frittée, le retirer de la fiole à vide et le sécher à (110 ± 5) °C pendant environ
30 min ; élever graduellement la température jusqu'à (925 ± 25) °C dans un four à moufle électrique (5.2.2)
jusqu'à masse constante ; 15 min à cette température devraient suffire.
Laisser refroidir le creuset dans un dessiccateur (5.2.16) et peser à 0,1 mg près, et calculer la masse du
précipité m3 d'après l'accroissement de masse du creuset.
Si le précipité est filtré au moyen d'un papier-filtre, porter le papier-filtre et le précipité dans un creuset préalable-
ment calciné et taré (5.6.2).
Placer le creuset et son contenu dans un four à moufle électrique (5.2.2) en suivant le mode opératoire prescrit
en 6.6.
Calculer la masse du précipité m3 d'après l'accroissement de masse (à 0,1 mg près) du creuset.
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où :
m3 est la masse du précipité de sulfate de baryum, en grammes ;
W est le rapport eau/granulat (en g/g) ; pour les granulats légers, W est égal à 1 000 g/masse des granulats, en
grammes.
11.1 Principe
Une prise d'essai de granulat est traitée au brome et à l'acide nitrique pour oxyder en sulfates tous les composés
du soufre présent ; les sulfates sont précipités et pesés sous forme de BaSO4. La teneur en soufre est exprimée
en pourcentage en masse du granulat.
11.2 Échantillonnage
L'échantillon de laboratoire sera prélevé conformément aux modes opératoires décrits dans la norme EN 932-1.
S'assurer que l'échantillon de laboratoire soit représentatif de la teneur en eau et en solides.
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où :
m5 est la masse du précipité, en grammes ;
m4 est la masse de la prise, en grammes.
NOTE : Des éléments sur la fidélité de la méthode de détermination du soufre total sont donnés en
annexe A.
12.1 Principe
Les sulfates, extraits à l'acide chlorhydrique dilué à partir d'une prise d'essai du granulat, sont dosés par gravimé-
trie. La teneur en ion sulfate est exprimée en pourcentage de masse du granulat.
12.2 Échantillonnage
L'échantillon de laboratoire sera prélevé conformément aux modes opératoires prescrits dans la norme EN 932-1.
S'assurer que l'échantillon de laboratoire soit représentatif de la teneur en eau et en solides.
NOTE : Les granulats contenant des quantités notables de carbonate vont mousser lors de l'addition de
l'acide. Dans ces cas, ajouter lentement l'acide en agitant continuellement. Les granulats contenant du sul-
fure vont émettre de l'H2S lors de l'acidification, ce qui est reconnaissable à l'odeur. Dans ces cas, il y a
danger que le mode opératoire conduise à une surestimation de la teneur en sulfate, suite à l'oxydation du
sulfure. Pour éviter toute oxydation, mettre 90 ml d'eau et 10 ml d'acide chlorhydrique concentré dans un
bécher de 250 ml et chauffer jusqu'à ébullition. Retirer de la source de chaleur et, tout en agitant, saupou-
drer la prise d'essai à la surface de la solution acide.
Filtrer le résidu au travers d'un papier-filtre de texture moyenne dans un bécher de 400 ml. Laver à fond à l'eau
bouillante. Contrôler le lavage des ions chlore au moyen de l'essai au nitrate d'argent (6.7).
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Ajuster le volume à 250 ml environ ; si nécessaire, acidifier au moyen d'acide chlorhydrique (1 + 11) jusqu'à colo-
ration rouge de l'indicateur au rouge de méthyle (4.6.2).
Porter à ébullition et maintenir l'ébullition pendant 5 min.
Contrôler si la solution est claire ; dans le cas contraire, recommencer l'essai en utilisant une nouvelle prise
d'essai. En agitant vigoureusement la solution maintenue à ébullition, ajouter goutte à goutte 10 ml de solution de
chlorure de baryum (4.5.2) chauffée juste au-dessous de l'ébullition.
Laisser reposer, filtrer et calciner le précipité de sulfate de baryum comme prescrit en 10.5.
Peser à 0,1 mg près et calculer la masse de précipité (m7).
où :
m7 est la masse du précipité, en grammes ;
m6 est la masse de la prise, en grammes.
NOTE : Des éléments sur la fidélité de la méthode de détermination des sulfates solubles dans l'acide sont
donnés en annexe A.
13.1 Principe
La prise d'essai est attaquée par l'acide chlorhydrique en milieu réducteur. Les sulfures sont transformés en sul-
fure d'hydrogène, celui-ci est entraîné par un courant gazeux dans une solution ammoniacale de sulfate de zinc.
Le sulfure de zinc précipité est dosé par iodométrie.
13.2 Échantillonnage
L'échantillon de laboratoire sera prélevé conformément aux modes opératoires prescrits dans la norme EN 932-1.
S'assurer que l'échantillon de laboratoire soit représentatif de la teneur en eau et en solides.
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NOTE 1 : Si la teneur en sulfure est faible (< 0,1 %), on utilisera des solutions dix fois moins concentrées
(4.7.5 et 4.7.6)
NOTE 2 : Le chrome contribue à la dissolution de la pyrite (FeS2) éventuellement présente dans le granulat.
Disperser le mélange dans 50 ml d'eau. Fixer le ballon au goulot supportant l'ampoule à décanter et raccorder ce
goulot à l'entrée du réfrigérant ; connecter la sortie du réfrigérant au tube de verre de dégagement qui plonge dans
le bécher contenant 15 ml de solution ammoniacale de sulfate de zinc (4.7.2) et 285 ml d'eau.
Brancher le courant gazeux (azote ou argon) et régler un débit de gaz d'environ 10 ml par min. Couper le gaz. De
l'ampoule à décanter laisser s'écouler 50 ml d'acide chlorhydrique (1 + 1) dans le ballon en veillant à ce qu'une
petite quantité d'acide reste dans l'ampoule à décanter comme liquide d'étanchéité.
Rebrancher le courant gazeux, chauffer le contenu du ballon à ébullition et maintenir pendant 10 min. Détacher
le tube à dégagement qui servira d'agitateur pour le titrage.
NOTE 3 : Certains granulats à haute teneur en sulfure peuvent demander plus de 10 min de temps de
réaction pour transformer entièrement tous les sulfures en sulfure de zinc précipité. Contrôler si l'extraction
est complète en faisant barboter le tube à dégagement dans une solution fraîche ammoniacale de sulfate
de zinc. S'il n'apparaît pas de précipité, l'extraction est complète.
Refroidir le bécher à 20 °C et ajouter à la pipette 10 ml de solution d'iodate de potassium 0,0166 mol/l (4.7.5) et
25 ml d'acide chlorhydrique concentré. Titrer au moyen de la solution de thiosulfate de sodium (4.7.6) jusqu'à fai-
ble coloration jaune. Ajouter ensuite 2 ml de la solution d'empois d'amidon (4.7.7) et titrer jusqu'au virage du bleu
à l'incolore.
V × F – V × f
9 10 × 1,603 × 100 V × F – V × f
9 10
S (en %) = ----------------------------------------------------------------------------------------------- = 0,1603 ---------------------------------------------------
1 000 × m 8 m8
où :
V9 est le volume de la solution d'iodate de potassium, en millilitres ;
F est le facteur de la solution d'iodate de potassium selon 4.7.5 ;
V10 est le volume de la solution de thiosulfate de sodium utilisé pour le titrage, en millilitres ;
f est le facteur de la solution de thiosulfate de sodium selon 4.7.6 ;
m8 est la masse de la prise d'essai, en grammes.
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14.1.2 Échantillonnage
Le tas en dépôt sera inspecté et environ 50 particules, représentatives de celles suspectées contenir du sulfure
de fer, seront prélevées pour essai.
NOTE 1 : Un précipité gélatineux bleu-vert devrait se former dans l'intervalle de 5 min. Ce précipité se
transforme rapidement en hydroxyde ferrique brun par exposition à l'air et à la lumière. Cette réaction
devrait être complète après 30 min et indique la présence de sulfure de fer rapidement réactif.
S'il ne se forme pas de précipité brun gélatineux quand les particules sont immergées dans de l'eau de chaux
saturée, ces particules peuvent être lentement réactives. Si la présence de particules lentement réactives est
soupçonnée, on suivra le mode opératoire suivant.
Les particules peuvent être examinées visuellement pour établir aussi bien que possible leur propension à causer
des taches au mortier ou au béton.
NOTE 2 : Lorsqu'une carrière particulière est connue pour produire occasionnellement des granulats
contenant du sulfure de fer, un examen à la carrière, à l'aide d'un microscope peu grossissant par un
technicien habitué peut être suffisant pour déterminer si le matériau est salissant ou non.
Dans d'autres cas, enrober les particules récoltées dans de la pâte de ciment portland, conserver 28 jours dans
des conditions humides et examiner ensuite l'enrobage de ciment au point de vue taches.
14.2.2 Principe
Les minéraux qui constituent les sables commercialisés pour le béton et le mortier ont tous, sans exception, une
masse volumique réelle de particule supérieure à 2,0. En immergeant une quantité adéquate de sable dans un
liquide de densité juste inférieure à 2,0, des particules de plus faible densité peuvent être amenées à flotter sur le
liquide, facilitant leur séparation pour un examen et une quantification.
NOTE : Ce procédé de flottation est inapplicable aux granulats légers et la détermination des contaminants
légers dans les granulats légers doit être réalisée par triage manuel.
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où :
m9 est la masse de la prise d'essai séchée à l'étuve, en grammes ;
m10 est la masse des particules légères séchées à l'étuve, séparées de la prise d'essai, en grammes.
Le résultat sera noté à 0,1 % près.
NOTE : Cette méthode est basée sur le fait que les matières humiques développent une couleur sombre
par réaction avec NaOH. L'intensité de la couleur dépend de la teneur en matières humiques. Si la solution
n'est pas ou peu colorée, le granulat ne contient pas de quantités considérables de matières humiques. Une
forte couleur résulte habituellement d'une teneur élevée en matières humiques, mais peut être due à
d'autres choses. C'est pourquoi, dans ce cas, la méthode ne permet pas de conclusion définitive.
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15.1.2 Échantillonnage
L'échantillon de laboratoire sera prélevé conformément aux modes opératoires prescrits dans la norme EN 932-1.
S'assurer que l'échantillon de laboratoire soit représentatif de la teneur en eau et en solides.
15.2.2 Principe
Les acides fulviques sont des constituants des acides humiques qui ont un effet retardateur sur l'hydratation des
ciments. Les acides fulviques se dissolvent dans l'acide chlorhydrique en donnant une couleur jaune. L'intensité
de la couleur croît lorsque la concentration en acides fulviques augmente. Les dérivés du Fe (III) donnent une
couleur brune dans l'acide chlorhydrique. Cette couleur est éliminée en réduisant les dérivés du Fe (III) en dérivés
incolores du Fe (II) en utilisant une solution de chlorure stanneux.
15.2.3 Échantillonnage
L'échantillon de laboratoire sera prélevé conformément aux modes opératoires prescrits dans la norme EN 932-1.
S'assurer que l'échantillon de laboratoire soit représentatif de la teneur en eau et en solides.
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Résistance Résistance
à 3 jours à 28 jours
15.3.2 Échantillonnage
L'échantillon de laboratoire sera prélevé conformément aux modes opératoires prescrits dans la norme EN 932-1.
La quantité minimum de granulats dans l'échantillon de laboratoire sera de 15 kg, plus que ce qui est exigé au
tableau 1.
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NOTE : Pour les granulats légers, chaque prise d'essai s'élève à 1 l de granulat.
15.3.5 Constituants
Le ciment sera du ciment CEM I répondant aux prescriptions de la norme ENV 197-1. Il sera conservé dans un
récipient étanche.
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NOTE : Un résultat négatif suggère que les contaminants accélèrent la prise du mortier.
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où :
A est la résistance moyenne à la compression des 6 prismes de granulats non chauffés, en newtons par milli-
mètre carré ;
B est la résistance moyenne à la compression des 6 prismes de granulats chauffés, en newtons par millimètre
carré.
NOTE : Les contaminants organiques peuvent entraîner ou éliminer l'air dans les mélanges de mortier. L'air
entraîné influence la résistance à la compression, en plus d'autres effets que les contaminants peuvent
avoir sur l'hydratation du ciment. La présence d'air entraîné peut être décelée par la masse des prismes de
mortier des granulats non chauffés, masse qui peut être significativement plus faible que celle des prismes
de mortier à base des granulats traités thermiquement.
16.1 Principe
La prise d'essai du granulat est extraite avec deux fois sa propre masse d'eau en conformité avec le mode opé-
ratoire prescrit en 10.4. Après extraction, le granulat récupéré est séché et pesé.
16.2 Échantillonnage
L'échantillon de laboratoire sera prélevé conformément aux modes opératoires prescrits dans la norme EN 932-1.
S'assurer que l'échantillon de laboratoire soit représentatif de la teneur en eau et en solides.
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où :
m11 est la masse du granulat avant extraction, en grammes ;
m12 est la masse du granulat après extraction, en grammes.
Noter le résultat à 0,1 % près.
17.1 Principe
La perte au feu est déterminée en atmosphère oxydante (air). Par chauffage à l'air à (975 ± 25) °C, l'anhydride
carbonique ainsi que l'eau non évaporée pendant le séchage, sont expulsés, de même que tous les éléments oxy-
dables volatils présents.
NOTE : Si des granulats renferment des constituants non volatils oxydables, comme c'est le cas des laitiers
de haut fourneau, la perte au feu doit être corrigée suivant 7.4 de l'EN 196-2:1987.
NOTE : Dans le cas des granulats calcaires, le chauffage jusqu'à 975 °C doit être exécuté lentement, de
manière à minimiser le risque de violentes projections.
m 13 – m 14
Perte au feu (en %) = --------------------------- × 100
m 13
où :
m13 est la masse de la prise d'essai, en grammes ;
m14 est la masse de la prise d'essai calcinée, en grammes.
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18.1 Généralités
Chacune des méthodes prescrites dans cet article détermine la présence de chaux libre (CaO), qui est potentiel-
lement expansive, et de chaux hydratée (Ca(OH)2) qui n'est pas expansive. Pour distinguer ces deux formes de
chaux l'une de l'autre, des essais complémentaires sont nécessaires, comme l'analyse thermogravimétrique ou
la diffraction X.
V – V × F
11 12
Chaux libre (en %) = ----------------------------------------
m 15
où :
V11 est le volume de solution d'EDTA ajouté, en millilitres ;
V12 est le volume de solution d'EDTA ajouté pour l'essai à blanc, en millilitres ;
F est le facteur de la solution d'EDTA, en milligrammes CaO par millilitre ; multiplier par 0,5 au cas ou 100 ml
ont été prélevés du ballon jaugé (5.12.2) à la pipette ;
m15 est la masse de la prise d'essai, en grammes.
La teneur en chaux libre est arrondie à 0,1 % près.
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NOTE : En mesurant la conductance en cours d'extraction, la dissolution de la chaux libre peut être suivie
directement.
Après un temps d'extraction d'au moins 10 min et lorsqu'il ne se produit plus de changement de conductance, le
processus d'extraction est terminé. Lire alors la valeur finale de conductance.
NOTE : Si le titrage est réalisé à l'aide d'un pH-mètre enregistreur, la filtration du soluté n'est pas néces-
saire.
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k V 12
Chaux libre (en %) = --------------- × ---------- × 100
1 000 m 16
où :
V12 est le volume d'acide chlorhydrique ajouté, en millilitres ;
m16 est la masse de la prise, en grammes ;
k est le facteur défini en 4.13.7, représentant le nombre de milligrammes de CaO libre par millilitre de solution
étalon d'acide chlorhydrique.
19.1.2 Principe
Les surfaces de laitier concassé soumises à un éclairage ultraviolet donnent une fluorescence dans le domaine
de la lumière visible. L'aspect et la couleur de fluorescence permet de détecter les laitiers suspects vis-à-vis de la
désintégration du silicate.
19.1.3 Échantillonnage
Procéder comme prescrit en 11.2.
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19.2 Détermination de la désintégration du fer du laitier de haut fourneau refroidi dans l'air
19.2.1 Généralités
Cet article décrit la méthode de détermination de la susceptibilité à la désintégration du laitier concassé de haut
fourneau, suite à l'hydrolyse des sulfures de fer et de manganèse.
19.2.2 Principe
La désintégration du fer, produite par vieillissement dans une atmosphère humide ou sous la pluie, mais plus rapi-
dement sous eau, est observée en examinant le comportement de morceaux de laitier qui ont été immergés dans
l'eau.
19.2.3 Échantillonnage
Procéder comme prescrit en 11.2.
19.3.2 Principe
Un échantillon compacté de scorie, composé à partir de fractions granulométriques connues, est soumis à un cou-
rant de vapeur à 100 °C, dans un bain de vapeur à pression atmosphérique. De cette manière, l'humidité néces-
saire pour favoriser une réaction avec la chaux ou la magnésie libre est fournie en continu à l'échantillon. Tout
changement de volume suite à cette réaction peut être lu sur le cadran d'un comparateur installé au centre de la
surface supérieure de l'échantillon. Le résultat donné est l'augmentation de volume, calculée en pourcentage par
rapport au volume original de l'échantillon compacté de scorie.
19.3.3 Échantillonnage
L'échantillon de laboratoire sera prélevé conformément aux modes opératoires prescrits dans la norme EN 932-1.
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Calibre en mm % en masse
0 — 0,5 15
0,5 — 2 15
2 — 5,6 19
5,6 — 8 10
8 — 11,2 11
11,2 — 16 15
16 - 22 15
_____________ _____________
Total 100
Les différentes classes granulaires doivent être préparées à partir des granulats concassés.
La réduction de l'échantillon sera exécuté conformément aux modes opératoires prescrits dans la
norme EN 932-2.
L'expansion sera déterminée sur au moins deux prises d'essai. Chaque prise d'essai sera constituée suivant les
dimensions mentionnées ci-dessus. La quantité de matériau requise pour chaque prise d'essai particulière est
de 4,5 kg. En complément, une autre prise d'essai sera constituée pour déterminer la masse volumique absolue,
conformément à la norme prEN 1097-7.
Couvrir la base perforée du cylindre d'essai à l'aide d'un filtre rond et, à l'aide d'une pelle de laboratoire, transférer
la prise d'essai préparée dans le cylindre (5.16.1) illustré à la figure 5. Compacter ensuite dynamiquement
l'échantillon sec sur la table vibrante (5.16.5) pendant 6 min à une fréquence de (48 ± 3) Hz (amplitude ± 1,5 mm)
et sous une pression de 0,035 N/mm2, produite par exemple par une pression d'huile. Sous ces conditions d'essai,
il demeure dans l'échantillon de scorie un volume de vides de 20 % à 25 % en volume, valeurs conformes à la
pratique.
L'échantillon peut être compacté avec toute autre méthode permettant d'atteindre le même degré de compacité,
comme une dame Proctor par exemple. Si de l'eau est ajoutée à l'échantillon pour faciliter le compactage, l'essai
doit commencer 24 h après l'achèvement du processus de compactage.
Après compactage, déterminer le volume VS de la prise d'essai de scorie, qui est la différence entre le volume VC
du cylindre et le volume VA de l'air entre l'échantillon de laitier et le bord supérieur du cylindre. VC et VA sont cal-
culés d'après les mesures de hauteur avec la tige de sondage (5.16.6) avec une moyenne de quatre lectures à
l'extrémité de deux diamètres se croisant à angle droit. Couvrir enfin la surface du mélange de scorie à l'aide d'un
filtre rond et ensuite avec une couche de billes de verre (5.16.3) qui ont été lubrifiées avant l'essai avec de l'huile
de silicone afin de réduire le frottement ente chaque couche.
La masse totale de la couche de bille est de (1,5 ± 0,01) kg. Les billes de verre sont distribuées régulièrement à
l'intérieur du cylindre d'essai de manière à constituer une surface plane.
NOTE : 1,5 g d'huile de silicone suffit pour une masse de 1,5 kg de billes.
Renouveler la lubrification des billes de verre après chaque essai à la vapeur. Étant donné que la chaux se dépose
sur les billes de verre durant l'essai à la vapeur, il est en outre nécessaire d'éliminer cette chaux, après chaque
série de quatre essais à la vapeur, à l'aide d'acide chlorhydrique dilué.
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NOTE : En de nombreux cas, il est utile d'enregistrer la progression de l'augmentation de volume en fonc-
tion du temps. Comme au début de l'essai à la vapeur les mouvements se produisent intensément, il est
recommandé de lire ces mouvements à des intervalles de 15 min. Après 4 h, l'intervalle peut être étendu à
60 min. Si l'augmentation de volume est suivie en fonction du temps, une interprétation détaillée des résul-
tats d'essai peut être entreprise à l'aide de diagrammes (levée initiale, approche asymptotique d'une valeur
limite).
où :
VS est le volume de la prise d'essai de scorie après compaction dans le cylindre d'essai, en centimètres
cubes ;
VC est le volume du cylindre, en centimètres cubes ;
VA est le volume d'air entre la prise d'essai de laitier et le bord supérieur du cylindre, en centimètres cubes.
VC et VA sont calculés à partir de mesures de hauteur à la sonde et du diamètre (210 mm) du cylindre.
Après compaction, déterminer la masse volumique en vrac et le pourcentage de vides du mélange compacté
comme suit :
100 W
ρ M = ------------------------------------ (en mégagrammes par mètre cube)
V S ( 100 + W )
et
ρ M
V M = 1 – ------
- × 100 (en volume %)
ρ
où :
ρ M est la masse volumique en vrac du mélange comprimé, en mégagrammes par mètre cube ;
W est la masse du mélange comprimé, en grammes ;
VM est le pourcentage de vide du mélange comprimé, en volume % ;
ρ est la masse volumique absolue de la scorie, déterminée comme prescrit dans le prEN 1097-6 (en méga-
grammes par mètre cube) ;
W est la teneur en eau de l'échantillon (masse %).
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Après l'essai, calculer l'expansion en volume % d'après la déformation de l'échantillon lue au comparateur ou au
capteur de déplacement, et le diamètre interne (210 mm) du cylindre d'essai, d'après l'équation suivante :
2
π×h×d
Expansion (en % en volume) = ------------------------- × 100
4 × VS
où :
h est la déformation de l'échantillon après étuvage, en millimètres ;
d est le diamètre interne (210 mm) du cylindre d'essai.
Noter le résultat comme étant la moyenne arithmétique de l'expansion en volume, de deux prises d'essai, arrondie
à 0,1 % près.
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Annexe A
(informative)
Fidélité
A.1 Symboles
r1 est la limite de répétabilité définie dans le prEN 932-6.
R1 est la limite de reproductibilité définie dans le prEN 932-6.
X est la moyenne des résultats d'essai.
A.2 Détermination des chlorures solubles dans l'eau par la méthode de Volhard
(Méthode de référence) (article 7)
La fidélité de la détermination des chlorures solubles dans l'eau (% d'ions chlorure par masse de granulat) est :
r1 = 0,0004 + 0,029 X et R1 = 0,0006 + 0,124 X
A.3 Détermination des chlorures solubles dans l'eau par potentiométrie (méthode
alternative) (article 8)
L'écart-type de répétabilité r est de 0,001 %.
L'écart-type de reproductibilité R est de 0,003 %.
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Annexe B
(informative)
Bibliographie
Liste des document principaux qui ont servi de référence dans la préparation de cette norme.
prEN 932-6 Essais pour déterminer les propriétés générales des granulats — Partie 6 : Définitions de la
répétabilité et de la reproductibilité
DIN 4226 : Teil 3 : April 1983 : Zuschlag für Beton — Prüfung von Zuschlag mit dichtem oder porigem Gefüge.
BS 1047 : 1983 : Specifications for air-cooled blast-furnace slag aggregate for use in construction — Appendix
B2. Method for determination of total sulfur.
Magazine of Concrete Research : August 1958, pp 75-78. The Staining of concrete by pyrite, by H.G. Midgley.
NEN 5920 : November 1988 : Toeslagmaterialen voor beton. Bepaling van het gehalte aan fulvozuur.
Analytical Chemistry : (1956) 28, p. 896. Investigation of the FRANKE method of determining free calcium
hydroxide and free calcium oxide, by E.E. Pressle et al.
Transportation Research Record nr 651 (1977), pp. 1 — 6, publ. by Nat. Acad. of Sciences USA. Gran method of
endpoint determination in chloride analysis by potentiometric titration, by G.G. Clemena et al.
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