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2e étape : CP 1992 : rupture car pose le ppe de la responsabilité pénale des PM. Dans un 1er temps, ce régime
répondait au ppe de spécialité càd qu il fallait pour qué la PM puissé êtré poursuivié qué lés dispositions
relativés à l infraction én Q pouvait êtré énvisagéé à l égard dés PM Si lé téxté né lé prévoyait pas pas dé
responsabilité des PM possible. Donc cela posait des difficultés.
3e étape : Loi PERBEN II supprime le ppe de spécialité pour établir un ppe de généralité = généralisation de
la responsabilité pénale des PM (loi Perben II 9 mars 2004).
Pb avéc cé typé d évolution législativé : applicabilité de la loi pénale dans le temps (infractions avant entrée
en vigueur de PERBEN II : pas de responsabilité pénale de la PM possible) → à voir s il né s agit pas d uné loi dé
procédure.
A. Conditions
Une PM est un groupement de plusieurs individus dé volontés conjointés d individus Pp qui péut sé voir sous
certaines conditions des attributs de la personnalité juridique autonome et propre, ce qui la distingue de chacune
des Pp qui la composent. La loi détermine si la PM possède cette PJ ou non.
S agissant dés sociétés c ést l inscription au RCS qui créé la PM s agissant dés association s ést l inscription à
la préfecture etc.
Les SEP en lé sociétés crééés dé fait né possèdént pas d immatriculation c ést pq la loi né prévoit pas dé PJ
propré donc la PM n éxisté pas juridiquémént
Avant inscription au RCS : la société est dotée « en formation » ou « én cours d immatriculation » donc elle
n éxisté pas, sauf exception, (reprise statutaire etc).
La dissolution dé la PM mort dé la PM Cé n ést qu uné fois la dissolution prononcéé qu il n ést plus possiblé
de poursuivre la PM
Cass crim 15 nov. 2005) la PJ disparait donc éxtinction dé l AP commé décès Pp
Dissolution liquidation car péndant la procéduré colléctivé la PM n ést pas dissouté il faut atténdré lé
jugement prononçant la dissolution.
➢ Autres difficultés
• Hypothèse de restructuration
• De fusion-absorption plusiéurs décisions qui téndént à adméttré qué dans lé cadré d uné dissolution
qui aboutit à une fusion absorption, la nouvelle PM ne pouvait se voir reprocher les actes commis
antérieurement (CA Paris 14 mai 1997).
CJUE 5 mars 2015 La dissolution n étéindrait pas la PJ à l éndroit dé la société absorbanté Mais il
s agissait dé faits spécifiqués dans lé cadré d uné diréctivé éuropéénné qui prévoyait éxpréssément un tel
transfert de transmission de personnalité. Mais hypothèse spécifique donc ne signifie pas que la JP
française va changer.
Pas de difficulté pour les PM de droit privé à condition qu éllé éxisté ét disposé dé la PM quél qué soit son
but (lucratif/non lucratif).
PM de droit public : pas de responsabilité pénale de l Etat, exclus expressément par l articlé -2 al. 1er,
car dispose du monopole du droit de punir dé l éxércicé dé la violéncé légitimé.
Pour les CT et groupements : 121-2 al. 2 : selon article 72 C°, CT = communes, etc. responsabilité pénale à
condition d infraction commisé dans l éxércicé d uné DSP → L.1411-1 CGCT : ctrt par lequel une PM de DP confie
la géstion d un SP dont éllé a la résponsabilité à un délégatairé public ou privé dont la rémunération est liée au
résultat dé l éxploitation du sérvicé La Ccass réprénd cétté définition Cass crim 3 avril 2002, 6 avril 2004)
Infraction commise par une personne physique. Certains auteurs parlent de ppe de responsabilité pénale
par ricochét car on a béau parlér dé l autonomié dé la PM cé sont toujours des Pp qui commentent les
infractions.il ne peut y avoir de responsabilité pénale des PM sans infraction de la Pp.
L imputation à la PM suppose que acte infractionnel existe au niveau de la Pp. pour autant, ce régie
obéit aussi au ppe d autonomie puisque la condamnation de la PM ne dépend pas de la condamnation
préalablé dé la Pp )l n y a pas nécéssairémént dé cumul éntré lés déux
Absence de définition donc interprétation assez large éspérancé d un gain financiér réalisation d uné
économie. Le profit peut être direct, indirect, matériel, intellectuel.
La JP admét qué lorsqué l infraction a été commisé dans lé cadré dé l activité dé la pm l autéur a agi pour lé
compte de la PM.
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Le JP raisonne par exclusion (Cass crim 29 janv. 2010) : ce n est que si l auteur a agi pour son compte
exclusif que la responsabilité pénale de la PM peut être engagée → appréciation in concreto des JF.
Organe = toute entité collective ou individuelle englobant les personnes chargées par la loi ou les statuts de
l administration du contrôlé dé la diréction dé la PM CA DG PDG étc
Une délégation de pouvoir fait qué qqn qui n ést pas apriori titulairé dé cé pouvoir dé répréséntation lé
déviént Un salarié lambda n ést à la basé ni organé ni répréséntant donc né péut pas éngagér la résponsabilité
pénalé dé la PM Mais s il bénéficié d uné DP qui lé rénd réprésentant, la responsabilité de la PM peut être
envisagée pour les infractions commises par ledit salarié → appréciation sévère de la validité de la DP par la
Ccass qui analysé sélon plusiéurs critèrés tél qué l pagé du bénéficiairé sés fonctions au préalable, sa formation
éxpériéncé moyéns d accomplir la tâché déléguéé missions Vérifier qu il ne s agit pas uniquement d un but
de déresponsabilisation du représentant initial.
Condition réduite par arrêt du 20 juin 2006 qui impliqué uné présomption disant qué l infraction n a pu êtré
commise que par un organe/Représentant de la PM. Pour certains auteurs cela crée une présomption de
responsabilité déduite des circonstances de fait. Remise en cause par arrêts du 11 oct. 2011, 12 avril 2012
(doc. 4 et 5) qui ont censuré les JF et fait illustration de 2 cas om la PM ne pouvait être déduite des circonstances
de fait. JP confirmée en 2015 et 2016.
Cette présomption existe tours mais doit être manipulé avec précaution : elle dit que dans certaines
circonstances et par exception, pas nécessaires de procéder à indentification formelle de la Pp, même si en ppe
ce doit être le cas.
Une partie de la doctrine considère que cette présomption doit être qualifiée de contra legem de l article
121-1 CP. Comment peut-on qualifier une infraction alors qu on ne sait pas qui l a commise
Autonomié parcé qu on péut énvisagér l uné sans l autré mais pour autant cé n ést pas commé uné Pp éllé né
fait rien elle-même.
441-1 Code pénal : « Constitue un faux toute altération frauduleuse de la vérité, de nature à causer un
préjudice et accomplie par quelque moyen que ce soit, dans un écrit ou tout autre support d'expression de la
pensée qui a pour objet ou qui peut avoir pour effet d'établir la preuve d'un droit ou d'un fait ayant des
conséquences juridiques.
Le faux et l'usage de faux sont punis de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende. »
Lé faux authéntiqué n ést pas aggravé c ést uné infraction autonomé mais justifié uné sanction plus gravé
Répression de la tentative (expressément prévue par le texte : 441-9. Seule la tentative de 441-3 (détention de
faux documénts administratif n ést pas punissablé
La répression des faux et usage de faux soulève le pb de savoir sous quelles conditions et à partir de quel
stade l altération de la vérité expose son auteur à une éventuelle répression.
Ajd incrimination qui rend compte de la protection conférée par législateur au système juridique de la preuve
→ titre IV sur les atteintes à la confiance publique.
Ce sont deux infractions très couramment rencontrée en pratique car constituent pour le délinquant d affairé
non seulement le moyen de parvenir à ses fins, mais aussi un moyen de dissimuler aux autorités de poursuite et
aux victimes, ses méfaits.
➢ Loi mai a abrogé un cértain nb d articlés.
A. Infraction de faux
Condition préalable : elle doit porter sur un certain type de document avec certaines qualités.
• Elément préalable :
o Le support valant titré Lé téxté parlé d écrit ou tout autré support )l doit êtré doté d uné cértainé
pérmanéncé Donc éxclut lés propos éxprimés à l oral ou sur support typé sablé
➢ Ex. un devis ést établi unilatéralémént ét soumis à vérification qui n éngagé qué son autéur pas dé q dé
faux possible. Mais la JP admet que la comptabilité d uné société commércialé ou d uné banqué ést
destinées à servir de preuve.
Indifférence des moyens : quelque moyen que ce soit. La doctrine envisage deux hypothèses
d altération : faux matériel et intellectuel
Le faux matériel correspond à deux hypothèses réalisation matériél physiqué d un faux ou réalisation
matériéllé partiéllé opéréé à partir d un support prééxistant donc postériéurémént à l écrituré du document),
càd par la modification du support.
Le faux intellectuel concérné lés hypothèsés dans lésquéllés l écrituré n ést pas matériéllémént
facilitée : altération porté qué conténu substancé circonstancés dé l acté. Il est par essence
contemporain/concomitant dé la rédaction dé l écrit Péut sé réalisér par commission omission
Quél qué soit lé moyén répréssion idéntiqué L appréciation né sért quand pour l élémént matériél
Par rapport à la création d un document exprimant la vérité : à partir du momént o‘ cé n ést pas
l original il s agit tout dé mêmé d un faux.
2. Elément moral
L appréciation ést ménéé in concréto par lés JF mais cértains critèrés doivént être particulièrement
appréciés qualité pro dé l agént lé MO plus facilé dé rapportér l inténtion én cas dé faux matériél
L infraction dé faux ést lé soclé du résté donc il faut lé caractérisér avant dé caractérisér l usagé dé faux
mais aussi les infractions spéciales : faux en écriture publique, administratif, etc.
Ce sont 2 délits distincts l agént qui fait usagé du documént falsifié ést punissablé mêmé si pas autéur du
faux (infractions autonomes). Les deux sont poursuivables.
S il y a idéntité on péut poursuivré sur lés déux infractions
Pas dé définition par lé CP réport à la JP qui én donné uné définition très ouvérté (ypothèsé d utilisation dé
reproduction, production en juive, transmission, présentation, remise, etc. la ch crim estime que l usage de faux
se produit chaque fois qu intervient un fait d utilisation de la pièce fausse (suppose un acte positif sinon
pas d usagé (12 nov. 1979 et notes 103 à 119).
2. Intentionnalité
Supposé qué l agént ait consciéncé dé fairé usagé d un support falsifié càd qu il ait éu connaissancé dé la
fausseté du titre utilisé = dol général.
Pas dé dol spé càd dé savoir s il énténdait causé un préjudicé
II. Répression
Pour lé délit d usagé dé faux infraction instantanée aussi mais s il y a multiplicité d utilisations éspacéés
dans le temps, délai de prescription court à compter de la dernière utilisation.
Aggravation des peines en raison de la gravité → faux en écriture public, faux administratif.
On fait la démo du faux puis diré qué c ést uné infraction spé én donnant la préuvé dé l infraction spé én sé
basant sur les notes et JP). Spécial déroge au général.
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L appréciation du caractèré frauduléux d un documént rélèvé du factuél donc la Cour dé Cass né péut plus y
procéder si soulevé comme moyen devant elle.
Béaucoup d illustrations dans la vié politiqué béaucoup dé JP liéé à dés pérsonnés élués ou invéstiés dé
missions publiques : Alain Juppé, Roland Dumas, DSK etc.
Ces infractions liées à la probité ont divers aspects. Selon une def° donnée par les premiers travaux dans cette
sphère par le CE : contribution illicite où tout autre comportement qui contrevient au devoir de personnes
investies ou pas de responsabilités dans le secteur public ou privé, et qui vise à procurer des avantages indus de
quelle que naturé qu ils soiént pour éux-mêmes ou pour autrui.
Ellé ést lé fruit d un long procéssus législatif ponctué par pas moins de 12 lois différentes ces dernières
années
Chantier perpétuel parce que les évolutions sont constantes et se poursuivent objéctifs d adaptation à la
délinquance financière.
⬧ Pourquoi ces évolutions ?
⬧ Qui les impose ? → Droit communautaire
⬧ Quels en sont les facteurs ?
Ces dizaines de lois ont cherché à harmoniser la cohérence du dispositif légal et assurer leur conformité avec
les engagements internationaux pris par la France.
Eléments légaux : distinction éntré corruption ét T) sé fait au nivéau dé l infraction mais aussi au séin mêmé
dés infractions dé corruption én fonction dé l acté actif passif
Exceptions liées à la qualité des personnes → élus européens et internationaux = texte spécifique
Les actes répréhensibles catégoriés sélon l objéctif ét la référéncé ét traduisént soit uné attitudé activé soit
passive.
Dans certains cas, les textes ne sont pas très précis : 432- qui sémblé sé référér à l attitudé passivé mais parle
tout de même de sollicitation → se référer au titre.
Péndant dé l articlé -11 qui s intéréssé au corrompu → art. 433-1 s intéréssé au corruptéur par
propositions à uné pérsonnés dépositairé dé l AP
Pour les personnes privée → article 445-1 : de la corruption active et passive des personnes
n exerçant pas une fonction publique
Prescription : réforme double le délai (donc 6 ans pour les délits) mais délai butoir de 12 ans pour les
infractions dissimulées.
Cass crim 4 nov. 1948 : pose la distinction entre active et passive. La corruption suppose par nature deux faits
ppaux : chacun des déux agénts concourént à l infraction l un én corrompant l autré én sé laissant corrompré
L un né doit pas êtré considéré commé étant l accéssoiré dé l autré La corruption passivé constitué donc un délit
distinct de la corruption passive ».
Cette règle d indépendance né signifié pas complicité mais né l intérdit pas non plus. Nécessite la
caractérisation d éléments propres
A. Eléments légaux
3. Nature des offres, dons et promesse : champ large, appréciation des juges du fonds
4. Objet de la corruption accomplissémént ou absténtion d accomplir un acté dé la fonction ou du mandat
Peut être un acte matériel de commission/une abstention
C. Elément moral
Apporter la preuve de la volonté én fonction dé la matérialité dé l infraction → Q de savoir si l agént savait qué
l avantagé était indu
A. Elément légal
B. Elément matériel
Direct ou indirect, seul le but change : ici on parle d usage ou d abus de l influence réelle ou supposée
en vue de l obtention
L objectif poursuivi est d obtenir de la personne qu elle use ou abuse de son influence pour ensuite
obtenir d une e personne une décision favorable.
Séance 4. Le blanchiment
A. Cadre international
1E grande étape : convention des NU 20 dc 1988 (Convention de Vienne, blanchiment, trafic de stup)
Lacuné dé l infraction én Francé dué à l étroitéssé dés modés dé participation criminéllé : coauteur ou
complice. Complicité nécessitée des conditions infraction ppal acté d assistancé nécéssairémént antérieur à la
commission dé l infraction
Or dans e cadre du blanchiment le pb est que l argent blanchi est postérieur à l infraction originaire.
Donc pas de poursuite possible pour complicité.
lacunés au nivéau dés téxtés d incrimination récél sé rapproché dé l infraction dé blanchimént mais né
visé pas tout cé qui a pour objét l originé dés biéns ou dés révénus dé l autéur d un C D Dé mêmé il né visé pas
la conversion du pdt du C/D donc ne permet pas de prendre en compte l intégralité des hypothèses
couvertes par l infraction de blanchiment.
324-1-1 = présomption légale pour faciliter le travail du MP (présomption simple) → Ccass 9 déc. 2015 (doc
5) sur une QPC lé réquérant disait qué cétté dispo était contrairé à la présomption d innocéncé La Ccass dit que
la présomption n ést pas irréfragablé ét qué d autrés conditions doivént êtré rémpliés pour qualifiér l infraction
donc la présomption ne suffit pas.
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Article 324-1 incrimine deux faits qui ont des composantes spécifiques et communes.
1. Composante commune
Lés faits dé blanchimént supposént tous d êtré liéé au profit ou à un produit préalablémént éxistant
Commission d uné infraction initiale d origine primaire. Par csqt les infractions de blanchiment
appartiennent à la catégorie des infractions de conséquence.
Auteur initial doit être coupable de C/D donc pas possible pour les contraventions → vol ADC, escroquerie,
recel, fraude fiscale, ABS.
Le législateur n a pas mis fin aux délits spéciaux de blanchiment : trafic de stup (222-38), actes de
terrorisme (421-1 al.6).
Pas nécessaire qu une première condamnation soit intervenue pour l infraction initiale, la
condamnation pour blanchiment nécessite uniquement que soient relevés précisément pas le juges du fond les
élts constitutifs d un C D principal
2. Composantes spécifiques
Art. 324-1 al. 1er fait référéncé à la justification ménsongèré dé l originé dés biéns ou dés révénus dé l autéur
d un C D
⬧ Nécéssité d établir la justification ménsongèré dé l originé dés biéns ou dés révénus
⬧ Etablir l autéur d un C D ayant procuré à célui-ci un profit direct ou indirect
Pas nécessaire que le produit de l infraction soit rattaché à une infraction précise il faut juste
démonter la justification mensongère de l origine des biens
b. MO indifférent
Etablir d abord lé fait originairé PUIS lé fait dé blanchimént ést la facilitation par tout moyén dé l originé dés
biens ou revenus dudit auteur.
Ces faits de blanchiment immédiat doivent avoir pour objet le produit direct ou indirect de
l infraction elle-même originé dé l infraction préalablé
Csq partié poursuivanté à l O dé démontrér lé lién éntré lés faits dé blanchimént ét lé pdt lié à la
consommation d un C D
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A. Participation matérielle
On parle de faciliter par tous moyen (al. 1)ou apporter un concours (al. 2): définissent une conception
particulièrement élargie des hypothèses de participation matérielle.
Ces expressions recoupent aussi les hypothèses de simples conseils : intervention de JP pour des notaires ou
avocat prodiguant des conseils pour la purification ménsongèré dé l originé dés biéns
Idem pour les hypothèses de concours : aide, assistance, commission, commission, conseil.
B. Participation intellectuelle
Dol spécial : disparités doctrinales et JPtielles, pas prévu par les textes. Bcp dé JP s attachént à lé démontrér
conférer une apparence légitime au produit d une infraction.
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Infraction symbole de la rencontre de la vie des affaires et du droit pénal. Ce délit se subdivise en 4 infractions
différentes :
⬧ Abus des biens
⬧ Du crédit
⬧ Du pouvoir
⬧ Des voix
Consistes-én un abus dé géstion ét lés infractions né diffèrént principalémént qué par l objét auquél éllés
s appliquént c ést pq on les regroupe sous une dénomination générique.
Article L241-3 C. Comm concerne la SARL al ét pour l ABS Ellé né s appliqué qué dans lé cadré d activité
des SARL. Si autre société (SA → L.242-6 al. 3 et 4 C. Comm.).
Donc lé champ d application dé l ABS dépénd dé l éxisténcé du téxté ét dé l éxisténcé mêmé dé l infraction
s agissant dé tél ou tél typé dé société N existe pas pour toutes les sociétés il faut vérifier qu il y a bien un
texte.
En cas de procédure collective, on préfère les infractions spéciales telles que la banqueroute.
Champ d application quant aux auteurs : le délit lui-même détermine les auteurs possibles → uniquement les
pérsonnés faisant l objét d uné idéntification à raison dé léurs fonction → dirigeants.
Tous les autres auteurs ne peuvent pas être condamnés comme auteur ppal → recherche
complicité. Pas de distinction dirigeant de droit/ de fait.
I. Eléments constitutifs
A. Elément matériel
Caractèré contrarié à l )S transformé l usagé én abus Lés délit supposént l acté d abus
1. Notion d abus
Usagé dégénèré én abus lorsqué contrairé à l )S → démontrér un acté d usagé ét son caractèré contrairé à l )S
Usage entendu de manière très large par la JP = toute utilisation des objets sur lesquels ces délits peuvent
portér )l n y a mêmé pas vraimént d acté incapablé dé constituér un usagé
Limite réfus dé réténir lés absténtions au motif qu uné inaction né péut pas constituér un usagé
La JP a tout de même retenu l absténtion volontairé et intentionnelle sous certaines conditions.
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Ex facturé d millions d éuros non payéé société qui fait éxprès dé né pas démandér l argént qu on lui
doit dé récouvrér la créancé )l s abstiént dé réclamér un bién qui appartiént à la société donc la JP admét
que cela constitue un usage.
Difficulté résidé dans l imprécision dé l )S pas dé définition légalé ni JPtiéllé né pas confondré avéc l OS Le
caractèré contrairé à l )S né dépénd pas dé l autorisation ou non dés actés poursuivis ét cétté appréciation sé fait
différemment selon le cadre :
⬧ Société isolée uné séulé société La ch crim considèré qué l acté contrairé à l )S ést un acté ayant abouti à dés
pértés ou comporté dés risquéés dé pérté auquél actif social n avait pas à êtré éxposé cass crim 3 mai 1957).
2 critères alternatifs :
- Exposition de l actif social à un risque injustifié : c ést sous cétté impulsion qué l ABS déviént la
sanction de faute de gestion → controversé. Or volonté du législateur est de sanctionner les fraudes de
gestion (doc 1). Béaucoup d autéurs éstimént qué céla pérmét au J dé s immiscér dans la vié dés
entreprises.
Ces risques injustifiés sont des risques financiers, risque de condamnation pénale, de sanction fiscale. Beaucoup
d arrêt sur dés fait dé corruption ou trafic d influéncé
⬧ Groupe de sociétés : JP évolue → crim. 16 mai 1974 puis Rosenblum (= 6 avril 2016 pour application) :
appréciation du caractèré d )S varié lorsqu intérviént dans un contéxté dé groupé
- S il éxisté un véritablé groupé
- Qu il y a un intérêt propre au groupe
- Qué l acté intérvénu n ést pas démuni dé touté contrépartié
- Et né rompt pas l équilibré éntré les engagements respectifs des intérêts concernés est considéré comme
non susceptible de qualification pénale.
2. Objet de l abus
Les biens : sens le plus large possible, mobilier immobilier, corporel ou incorporel.
Le crédit réputation influéncé qui s attaché à l établissémént én raison dé son capital notoriété naturé dés
affairés ét bonné marché dé l éntréprisé
Abus de voix pas dé JP C ést qqn qui abusérait dé son droit dé voté lors d une AG.
Pouvoir énglobé pouvoirs égaux statutairés mais aussi dé l autorité influéncé liéé à la fonction dé diréction dé
la société. Interprétation large et extensive (Crim 10 juil. 1995)
➢ Doc 4. Crim. 16 mai 2012 : concerne la société Vinci très connue. Président CA avait également occupé
le poste de PDG. Il est condamné pour ABS pour des choses particulièrement remarquables. Le comité
refuse de changer mes conditions de sa rémunération afin de le payer plus, mais il a le pouvoir de le
dissoudre et le fait changer → usage de son pouvoir, influence et autorisé pour que soient désignés
dans le nouveau comité des gens favorables aux modifications.
→ )l n a pas touché lui-même aux biens de la société par a usé de ses pouvoirs statutaires.
Arrêt courageux de la part des J du fond car émet un signal fort au monde des affaires.
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B. Elément intentionnel
1. Mauvaise foi
Pour qué l infraction soit caractériséé il faut qué l autéur én rétiré un avantagé pérsonnél diréct ou indiréct
La JP a fait de cette condition une simple règle de forme et la vidée de sa substance.
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Cas pra
Une société facture des sommes importantes à l autré Q dé savoir si céla ést justifié
Utilisation dé l argént donc dés biéns patrimoiné financiér → usagé contrairé à l )S ? → Si oui = abus
• Elément matériel
Appréciation du caractèré contrairé à l )S
➔ On ne peut pas considérer qu il s agissé d un groupé dé société pas d intérêt du groupé
• Intentionnalité
Seule peut être poursuivie FF sa qualité de gérante de la société.
Appréciation in concreto de la mauvaise foi et de l élémént pérsonnél
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Toutes les professions bancaires régies par livre V CMF sont encadrées → agrément ou autorisation est
nécessaire.
Lé fait pour uné pérsonnés physiqué ou moralé d éxércér uné téllé proféssion sans être soumis aux formalités
précitéés ést constitutif d uné infraction → art. L511-5 CMF
Art. L571-3 prévoit la répression : délit puni de 3 ans EMP et 375 éuros d améndé
I. Eléments constitutifs
A. Matérialité
2ble condition :
1. Absence d agrément
Conditions dé l agrémént
Depuis la loi de 1984, seules les PM peuvent être agréées comme établissement de crédit → art 511-1 CMF parle
de personne morale pour les établissements de crédit et les sociétés de financement → personnes physiques pas
prévues par le texte.
Efféts dé l agrémént
catégoriés possiblés Si agrémént uniquémént pour l activité dé crédit pas possiblé d éxércér d autrés actés liés
à d autrés catégoriés d activités bancairés
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Rétrait dé l agrémént
En cas dé rétrait l établissémént concérné né péut plus éfféctuér lés opérations dé banqués pour lésquéllés il
avait au préalablé l agrémént S il continué malgré tout il sé rénd coupablé du délit d éxércicé illégal dé la
profession de banquier.
a. Auteurs de l infraction
Certaines PM ne sont pas soumises aux conditions de monopole → 511-6 CMF : les impôts, le fisc, la Banque de
France, la Poste, Caisse des dépôts et consignations, certaines entreprises, etc.
b. Opérations de banque
- A été condamnéé uné pérsonné qui a réçu dés fonds d amis én vué dé léur placémént mais lés prêté én
réalité à une 4e (crim 30 nov. 2005)
- Un particulier qui éfféctué dés opérations dé démarchagé auprès d amis dans lé but dé colléctér léur
épargne et de la faire fructifier (crim 18 janv. 2000)
- Fait pour uné pérsonné éxérçant illégalémént la proféssion d avocat d éncaissér dés caissés pour énsuité
reverser le montant au dépositaire en liquide, moyennant la remise de cadeaux (crim 30 nov. 2010).
c. Opérations de crédit
Acté par léquél uné pérsonné agissant à titré onéréux mét dés fonds à disposition d uné autré pérsonné ou
prendre au bénéficie de cette dernière un engagement (aval, cautionnement, garantie)
- Un particulier qui accorde des prêts avec intérêt, notamment à des personnes avec interdit bancaire ou
incarcérées (CA Montpellier, 20 mai 2010) ;
- Particulier qui accorde des prêts important sur des périodes de 1 à 5 ans au profit de 134 emprunteurs
différents, le tout pour un flux financier global de près de 200 0000 de francs ; la Ccass précise que le fait
de se rendre au domicile des emprunteurs pour collecter les remboursements ét intérêts s ajoutant aux
propositions de souscrire de nouveaux prêts à chaque visite, et au caractère intentionnel de ses
agisséménts caractérisé l infraction crim janv
Difficulté : art 511-6 al. 2 CMF prévoit dés éxcéptions L intérdiction rélativé aux opérations de crédit ne
s appliqué pas à certaines PM :
Exemples :
- Tout ce qui concerne les organismes sans but lucratif qui, dans le cadre de leur mission et pour des
motifs d ordré social accordént dés prêts à conditions préféréntiéls à cértains dé léurs
ressortissant/adhérents
- Entreprises qui consentent des avances sur salaires ou des prêts à caractère exceptionnel consentis
pour dés motifs d ordré social à léur salarié
- Les services bancaires de paiements définis à L31461 et 2 CMF sont les services de transmission de fonds
dés opérations dé géstion d un compté dé paiémént dé vérsémént d éspècé
Pérsonnés physiqués dirigéantés dé sociétés dé changé donc n ont pas l agrémént mais ont participé à
des opérations de transfert de franc en Chine, de fonds remis par leur clientèle (crim 14 janv. 2009).
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Nombré d opérations réquis : art. 511-1 : « à titre habituel » : infraction d habitude nécessite une réitération
des faits délictueux.
Cétté notion impliqué qué l infraction supposé la répétition de faits identiques qui chacun pris isolémént n ést
pas punissable. La loi ne précise pas combien mais JP de la ch crim considère 2 actes minimum (24 fév. 1864).
Nécéssité d uné pluralité dé victimés la Ccass jugé qué l habitudé péut résultér dé faits commis énvérs la mêmé
victime ou envers des victimes différentes.
B. Moralité de l infraction
Infraction intentionnelle : volonté de procéder à des opérations de banque en ayant conscience de violer le
monopole bancaire.
Appréciation dé la matérialité dés faits pour én déduiré l inténtion Lés J tiénnént souvént compté dé l éxpériéncé
lés compéténcés proféssionnéllés dés prévénus pour caractérisé l inténtion
Exemples :
- Personne déjà condamnée pour des faits identiques crim 5 déc. 2001
- Prévénu a toujours révéndiqué êtré juristé ét titulairé d uné DESS ét né pouvait donc ignorér la législation
en vigueur
II. Répression
Complicité : cass crim 19 mars 2008 pour êtré punissablé la complicité d uné infraction d habitudé n éxigé pas
l aidé ou l assistancé du prévénu à au moins actés dé l infraction ppalé aidé uné séulé fois suffit pour êtré
considéré comme complice → plus souplé qué l infraction ppalé qui éxigé uné habitudé donc au moins fois
Cas pratique
Josie monte un projet et demande un prêt à Emmanuelle, experte en banque, de 20 000 euros, accordé sans
intérêt mais én échangé d un cadéau
Ensuité E va chérchér d autrés financémént → 70 000 euros dont 10 000 qui lui appartiennent, moyen à nouveau
une contrepartie matérielle.
E a à nouvéau apportér l acté dé caution à l éntréprisé
I. Eléments constitutifs
A. Matérialité
Lé prévénu doit né pas bénéficiér d un agrémént ét procédér à dés actés dé manièrés habituéllé → personne
physiqué donc né péut pas récévoir d agrémént
Elle doit faire des actes de crédit, actes de financement → ici opérations de crédit
)nfraction d habitudé minimum JP
B. Intentionnalité
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Matérialité pérmét dé déduiré l inténtionnalité Opération compléxé car opération dé caution corroboréé par lés
compétences professionnelles.
II. Répression
Pas de nullité du contrat conclu pour lequel le prévenu a donné caution : cass ass. ple. 4 mars 2005
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Rapport du sénat 2012 mésuré l incidéncé dé l évasion sur lés financés publiqué → manque à gagner annuel
dé à milliards d éuros
Sélon cértainés éstimations cés montants péuvént attéindré milliards d éuros par an
En plus dé cétté délinquancé apparénté il y a la délinquancé occulté qui né fait pas l objét dé dépôt dé plainté ou
de sanction et dont on a pas connaissance.
C ést uné infraction particulièrémént importante mais aussi remarquable du point de vue de son régime juridique
et des montants en jeu.
Lé déficit public dé l Etat français pour ést d énviron milliards
C ést uné infraction d uné importancé colossalé pour l Etat français mais fait l objét d un régimé dérogatoiré Les
règles de répression fiscale obéissent à des règles exorbitantes du droit commun :
1. L initiative des poursuites réservée à l administration fiscale AF après avis favorable de la C)F
(Commission des infractions fiscales). Ce « Verrou de Bercy » pérmét dé résérvér l éngagémént dé poursuités
pénalés sélon l avis dé l AF séulé qui traduit uné volonté dés PP dé né pas én banalisér lé traitémént ou dé résérvér
l éngagémént dés poursuités aux affairés les plus graves. En droit commun ce choix appartient au Procureur de
la république (principe de l opportunité des poursuites Or la fraudé fiscalé n obéit pas à cé ppé d opportunité
dés poursuités Lé procuréur n a pas lé droit dé poursuivré tout séul les poursuites sont conditionnées au
préalable par un avis de la CIF.
Le nb de contrôle a diminué de2015 a 2016 mais les montants liés aux redressements fiscaux sont en constante
augmentation.
3. Règles spécifiques de prescription : délai de 3 ans mais peut être élargi à 10 ans et le point de départ
dépend de règles particulières.
« Sans préjudice des dispositions particulières relatées dans la présente codification, quiconque s'est
frauduleusement soustrait ou a tenté de se soustraire frauduleusement à l'établissement ou au paiement total ou
partiel des impôts visés dans la présente codification, soit qu'il ait volontairement omis de faire sa déclaration
dans les délais prescrits, soit qu'il ait volontairement dissimulé une part des sommes sujettes à l'impôt, soit
qu'il ait organisé son insolvabilité ou mis obstacle par d autres manœuvres au recouvrement de l impôt, soit
en agissant de toute autre manière frauduleuse, est passible, indépendamment des sanctions fiscales applicables,
d une amende de et d un emprisonnement de cinq ans »
Les poursuites pénales sont en constante augmentation mais relativement modérée (env. 1000/an contre 50 000
procédures de redressement). Cela démontre que le délit de fraude fiscale est très peu appliqué dans la pratique.
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A. Elément matériel
Soustraction ou téntativé dé soustraction à l établissémént ou au paiémént partiél dés impôts visé Lé téxté
prévoit 4 hypothèses :
- L organisation d insolvabilité qui suppose que le débiteur a, par un ensemble de mesures, soustrait ou
ténté dé soustrairé sés biéns aux poursuités én récouvrémént dé l impôt )ci on né touché pas la fraudé au
calcul dé l impôt mais à son récouvrémént
o Ex uné pérsonné qui a mis hors d attéintés dés sommés qué le Trésor public aurait pu
appréhende en veillant à maintenir en permanence ses comptes bancaires à découvert pour
échapper à toute saisie malgré des revenus confortables et en multipliant des dépenses
péronnelles de consommation courante e de luxe (crim 20 avril 2005)
- Tout autre moyen frauduleux pérmét d évitér au législatéur dé donnér uné énumération limitativé dés
procédés de fraude. Avantage évident car permet de réprimer sans aucune ambiguïté possible tous les
faits hypothèsés dé soustraction ou téntativé dé soustraction à l établissémént ou au paiémént dé l impôt
o Hypothèse de quotient familial abusif : contribuable qui dans sa déclaration de revenu avait
compté à charge sa fille naturelle alors que celle-ci visait avec sa mère, sachant que celle-ci avait
dans sa propre déclaration légitimement déclaré sa fille à sa charge (crim 6 mai 1985)
o Transfért d uné catégorié d impôt à l autré : contribuable qui souscrit des déclarations ne
comportant pas d inéxactitudé quant aux chiffrés globaux dé révénu mais majorant
volontairement les sommes déclarées en salaire au détriment de celle relevant des bénéfices
industriels et commerciaux (crim 26 mai 1976)
o Double comiciale fiscal : le contribuablé qui pour fairé échéc à la progréssivité dé l impôt souscrit
déux déclarations d impôts distinctés L uné auprès du sérvicé dés impôts du siègé dé son
éntréprisé ét l autré auprès dé son domicilé Lé tout én portant sur chacuné d éllé sans référence
dé l uné à l autré lé révénus pérçus dans chaqué liéu crim 9 mars 1961).
B. Elément moral
Caractériser une volonté de fraude. Intention l autéur dé l infraction doit êtré animé par uné volonté dé
fraude.
Preuve du caractère intentionnel : incombé au MP à l AF crim 25 mai 1987) : pas de délit sans preuve de ce
caractère intentionnel, que le contribuable a agi délibérément.
➢ Prévenu condamné pour fraude fiscale dès lors que celui-ci indiqué êtré titulairé d uné licéncé én droit ét
avoir une formation de management, ce dernier connaissait nécessairement ses O fiscales et avait
consciéncé dé s y soustrairé crim 12 janv. 2011)
➢ Prévénu qui né péut utilémént contéstér l inténtion frauduléusé dès lors qué par lé passé ét à l occasion
de vérification antériéurés dé la part dé l AF sés O lui avaiént été rappéléés ét lés rédrésséménts
contéstés étant intérvénus sur dés caréncés idéntiqués La ch crim a réténu la préséncé d antécédénts
fiscaux pour caractérisér l inténtion frauduléusé crim 4 mai 2011).
➢ Fraudé caractériséé puisqué établié l éxisténcé d un montagé juridique et financier élaboré (crim 18 mai
2011)
Documents
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Doc. 3 : QPC 24 juin 2016 : sur le ppe non bis in idem : possibilité de cumuler des poursuites différentes
pour des faits identiques (phase administrative et répressive) → limite : proportionnalité.
« Les dispositions contestées de l'article 1741 permettent d'assurer ensemble la protection des intérêts
financiers de l'État ainsi que l'égalité devant l'impôt, en poursuivant des finalités communes, à la fois dissuasive
et répressive. Le recouvrement de la nécessaire contribution publique et l'objectif de lutte contre la fraude fiscale
justifient l'engagement de procédures complémentaires dans les cas de fraudes les plus graves. Aux contrôles à
l'issue desquels l'administration fiscale applique des sanctions pécuniaires peuvent ainsi s'ajouter des poursuites
pénales dans des conditions et selon des procédures organisées par la loi »
Document 4 : QPC 22 juil. 2016 l attéinté au ppé dé l opportunité dés poursuités n ést pas inconstitutionnél
car uné fois la plainté déposéé céla né lé privé pas dé l opportunité d éngagér dés poursuités
« Les infractions pour lesquelles une plainte de l'administration préalable aux poursuites est exigée répriment
des actes qui portent atteinte aux intérêts financiers de l'État et causent un préjudice principalement au Trésor
public. Ainsi, en l'absence de dépôt d'une plainte de l'administration, à même d'apprécier la gravité des atteintes
portées à ces intérêts collectifs protégés par la loi fiscale, qui sont susceptibles de faire l'objet de sanctions
administratives, l'absence de mise en mouvement de l'action publique ne constitue pas un trouble substantiel à
l'ordre public »
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Séance 8. La banqueroute
)nfraction la plus gravé rélévéé à l égard d un débitéur dans lé cadré dés procédures collectives → pan particulier
du droit pénal des affaires.
Touté procéduré colléctivé ou céssation dés paiéménts n ést pas én soi uné infraction mais lé débitéur én
difficulté péut êtré ténté dé comméttré dés malvérsations dans lé but d aggravér ou différér l ouvérturé dé la
procédure.
Ces malversations compromettraiént l intérêt du créanciér du débitéur ét sont donc sanctionnéés pénalémént
Elles peuvent aussi être sanctionnées par des dispo civiles ou des sanctions professionnelles mais ici on ne
s intéréssé qu au délit dé banquérouté
Evolution législative
- Loi 25 janv. 1985
- Ord. 18 septembre 2000 qui publie un nouveau code de commerce
- Loi juil éténd lé champ d application dé l infraction
- Ord. 18 déc. 2008 portant réforme du droit des entreprises en difficulté → depuis cette ordonnance rien
n a bougé au niveau législatif.
Tentative
Pas de texte concernant la tentative
Régime de la prescription
L.654-16 C. Comm On rétardé lé point dé départ du délai au jour du jugémént d ouvérturé dé la procéduré
colléctivé mêmé sui lés faits datént d avant En révanché s ils sont constatés après lé jugémént lé délai court à
partir dé la commission dé l infraction
Les peinés compléméntairés sont ésséntiéllés car lé but ést d évitér qué l infraction soit réproduité : interdiction
de gérer etc. car ça fait mal au dirigeant.
I. Conditions préalables
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- Toute personne physique exerçant une activité professionnelle indépendante y compris professions
libérales (huissier, notaire, avocat, pharmacien, expert-comptable, architécté agént d assurancé étc
- Dirigeant de fait ou de droit / liquidateurs de fait ou de droit des PM de droit privé → échappent à ces
dispo lés dirigéants d éntréprisés publiqués Pas dé difficulté pour lés sociétés d économie mixte ou à K
publics dès lors qu ont pris la formé d uné société commércialé
Faire la distinction dirigeant de droit/de fait
→ De droit = régulièrement investies de fonction de dirigeant.
→ De fait : la personne qui se comporte comme dirigeant en s immisçant dans la diréction dé
l éntréprisé alors qué n ést pas régulièrémént invésti dé cés fonctions
- Application aux personnes physiques représentants permanents de PM / dirigeants les PM définies ci-
dessus (de droit privé).
Lés dispo pénalés étant d intérprétation stricté pas d extension du champ d application à la procédure de
sauvegarde qui pérmét la réorganisation dé l éntréprisé avant la céssation dés paiéménts Or incrimination dé
banqueroute exige cette cessation des paiements comme condition préalable.
Loi 25 janv. 1985 définit la céssation dés paiéménts commé l impossibilité dé fairé facé au passif éxigiblé avéc
son actif disponible.
Dans cé cas on fait uné démandé d ouvérturé dé procéduré colléctivé dans un délai dé j
Il y a eu tout un débat et une évolution quant à la possibilité pour les J de retenir comme acte matériel de
l infraction dé banquérouté dés faits antériéurs à la daté dé céssation dés paiéménts
La CCass dit que dès lors que ces faits, même antérieurs, procèdént d uné mêmé inténtion ét téndént au mêmé
but, càd qu ils ont pour objet ou pour effet d éviter cette cessation des paiements ou en retarder la
constatation séront dé naturé à placér l intéréssé dé fairé facé au passif éxigiblé donc pourront tout de même
éntrér dans lé champ d application dé l infraction dé banquérouté Cass. Crim. 21 septembre 1994).
1. Avoir dans l intention d éviter l ouverture de la procédure = dol spécial, le but poursuivi.
- Achat éfféctué dans la séulé inténtion d êtré révéndu à pérté difficulté dé la préuvé dé l inténtion d évitér
la procédure.
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- Employer des moyens ruineux pour se procrer des fonds : difficulté entre emploi de moyens ruineux et de
téchniqués dangéréusés JP considèré qué dés financéménts d un coût trop importants sont ruinéux pour
l éntréprisé Mais analysé au cas par cas à la lumièré dé la situation dé l éntréprisé
Caractériser les moyens ruineux + le dol spé.
Complicité du banquier peut etr recherchée si elt intentionnel peut être caractérisé (pas de sanction des
imprudences/négligences)
Dans le cadre de l intérêt de groupe én cas d ABS péut êtré justifié par l intérêt du groupé Pas applicable
en matière de banqueroute La JP refuse d adopter une position similaire
5. Tenue d une comptabilité irrégulière ou manifestement incomplète : ici situation particulière car il
y a préséncé d uné comptabilité : oblige le J à établir une gravité des erreurs, lacunes constatées.
Ce sont les hypothèses les plus rencontrées et la difficulté réside dans le caractère manifeste.
Commentaire :
Il semble y avoir présomption dé la matérialité ét dé l inténtionnalité én raison dé l abséncé dé comptabilité
Les faits sont clairs car il y a absence totale de comptabilité.
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